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Compte-rendu du Conseil des ministres du 24 septembre 2014

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Le Conseil des ministres s'est tenu le mercredi 24 septembre 2014,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 00 mn,
sous la présidence de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédéà des nominations
et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Rwanda auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour l'octroi de l'agrément et la nomination de Monsieur Gérard NTWARI, en qualité d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Rwanda auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar au Sénégal.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports :
Le premier rapport est relatif aux résultats de l'appel d'offres international pour la mise en place d'une plateforme Cloud au profit de l'Administration, des entreprises et des citoyens (G-CLOUD).

Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution du marchéà l'entreprise ALCATEL-LUCENT, pour un montant de quarante-six milliards sept cent cinquante six millions huit cent vingt-sept mille deux cent quarante deux virgule quatre-vingt-quatorze (46 756 827 242,94) francs CFA TTC
.
Le financement est assuré par Nordea Bank-Danida Business Finance.

Le second rapport est relatif aux résultats de l'appel d'offres, pour l'acquisition de bus, de pièces de rechange, de moteurs et d'équipements au profit des Universités et grandes écoles de formation du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution du marchéà l'entreprise suivante, avec un délai d'exécution de cent vingt (120) jours :
- ANGELIQUE INTERNATIONAL LIMITED pour l'acquisition de soixante (60) bus de transport urbain de 70 places, de douze (12) moteurs complets, de pièces de rechange et d'équipements des ateliers au profit des Universités et grandes écoles de formation du Burkina Faso, d'un montant de six milliards deux cent trente-six millions cent cinquante-sept mille trois cent quatre-vingt-seize (6 236 157 396) francs CFA TTC, après une augmentation de trente un (31) bus de soixante-dix (70) places ;
- ANGELIQUE INTERNATIONAL LIMITED pour l'acquisition de soixante-huit (68) mini bus de 35 places, sept mini bus de 22 places, des pièces de rechange au profit des Universités et grandes écoles de formation du Burkina Faso, d'un montant de cinq milliards sept cent soixante-dix-huit millions trois cent vingt-six mille deux cent quatre-vingt-dix-neuf (5 778 326 299) francs CFA TTC, après une augmentation de vingt-six (26) bus de trente-cinq (35) places.
Le montant total des attributions s'élève à douze milliards quatorze millions quatre cent quatre-vingt-trois mille six cent quatre-vingt-seize (12 014 483 696) francs CFA TTC.
Le financement est assuré par la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) et le budget de l'Etat, gestion 2014.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA SECURITE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant modification du code électoral.
Ce projet de loi vise à prendre en compte les propositions de la classe politique et celles des institutions impliquées et à rendre effectives les dispositions relatives au vote des burkinabè de l'étranger.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission de ce projet de loi à l'Assemblée nationale.

I.4. AU TITRE DU MINITERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de méningite en 2015 au Burkina Faso.
L'adoption de ce rapport vise à minimiser le risque d'épidémie de méningite à toutes les phases de la saison épidémique et à lutter efficacement contre une éventuelle épidémie de méningite en 2015.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Justice a fait au Conseil une communication relative à la rentrée judiciaire 2014-2015, prévue pour se tenir le 1er octobre 2014, autour du thème « les entraves juridiques au bon fonctionnement de la Cour de Cassation », sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature.

II.2. Le ministre de l'Action sociale et de la solidarité nationale a fait au Conseil le bilan des contributions du mois de la solidarité 2013.
Le bilan de la 9ème édition du mois de la solidarité 2013 fait ressortir une mobilisation de cinquante millions sept cent trente-cinq mille trois cents (50 735 300) francs CFA pour un montant prévisionnel de cent vingt millions (120 000 000) de francs CFA.
Le Conseil félicite les acteurs pour les résultats atteints et instruit le ministre en charge du dossier à prendre les mesures nécessaires pour une utilisation rationnelle des fonds et le renforcement de l'esprit de solidarité.

II.3. Le ministre des Droits humains et de la promotion civique a fait au Conseil une communication relative à l'organisation de la 11ème édition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) du 21 au 28 novembre 2014 sous le thème « la contribution du citoyen au renforcement de la culture démocratique au Burkina Faso ». La cérémonie est placée sous le parrainage de Son Excellence Monsieur Soungalo Appolinaire OUATTARA, Président de l'Assemblée nationale et sous la présidence de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 Monsieur Moumouni Krissiamba OUIMINGA, Mle 207 569 A, Juriste, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL).

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGRES ET DE LA COOPERATION REGIONALE

- Madame Andréa Beresse DAKUYO, Mle 212 417 S, Conseiller en Gestion de ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines ;
- Monsieur Michel SOMMA, Mle 59 728 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Coordonnateur national de la Commission nationale pour les refugiés ;
- Madame B. Stella Eldine KABRE/KABORE, Mle 92 322 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Secrétaire générale de la Commission nationale pour la francophonie.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

- Monsieur Mamoudou NOMBRE, Mle 44 065 K, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du centre des impôts de Ouaga I ;
- Monsieur Jean-Baptiste TAPSOBA, Mle 47 697 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon est nommé Directeur du centre des Impôts de Ouaga II ;
- Monsieur Benoît ZONGO, Mle 47 702 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon est nommé Directeur du centre des Impôts de Ouaga III ;
- Monsieur Moctar Néfassa YANKINE, Mle 52 161 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon est nommé Directeur du centre des Impôts de Ouaga IV ;
- Monsieur Bernard OUEDRAOGO, Mle 54 651 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du centre des Impôts de Ouaga V ;
- Monsieur Lamoussa YARGA, Mle 52 165 K, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du centre des Impôts de Ouaga VI ;
- Monsieur Leonard Badelson BADO, Mle 54 628 F, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du centre des Impôts de Ouaga VII ;
- Madame Ragnagninwindé KABORE/OUEDRAOGO, Mle 44 063 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice du centre des Impôts de Ouaga VIII ;
- Madame Marguerite Marie OUEDRAOGO, Mle 47 700 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice du centre des Impôts de Ouaga IX ;

- Monsieur Séni SANFO, Mle 53 586 B, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du centre des Impôts de Bobo I ;
- Monsieur Dienhib Maximin DABIRE, Mle 37 251 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du centre des Impôts de Bobo II ;
- Monsieur Daouda Emmanuel GO, Mle 55 736 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du centre des Impôts de Bobo III ;
- Monsieur Soungalo Eric BARRO, Mle 43 110 R, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du centre des Impôts de Bobo IV ;
- Monsieur Joël DAKUYO, Mle 43 100 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Gourma ;
- Monsieur Goarguem Igor ZABRE, Mle 55 734 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Bam ;
- Monsieur Laurent BAYALA, Mle 53 584 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Sissili ;
- Monsieur Seydou ZAN, Mle 39 657 R, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Comoé ;
- Monsieur Issa SOULAMA, Mle 37 246 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Yatenga ;
- Monsieur Tankoudougou NIKIEMA, Mle 216 198 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Tapoa ;
- Monsieur Isso OUEDRAOGO, Mle 111 062 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Gnagna ;
- Monsieur Nawinbaon Patrice SOME, Mle 37 247 X, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Sanguié ;
- Monsieur Ousmane ROMBA, Mle 29 776 J Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Zandoma (Gourcy) ;
- Monsieur Augustin KOLLOGO, Mle 119 348 F, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Bougouriba ;
- Monsieur Hahadou TIABONDOU, Mle 55 762 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Kompienga ;
- Monsieur Moussa DIARRA, Mle 29 748 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Kourwéogo ;
- Monsieur Brahima SOUABO, Mle 225 018 U, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Lorum ;
- Monsieur Jules TIENDREBEOGO, Mle 57 136 H, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Zoundweogo ;
- Monsieur Aboubacar KONATE, Mle 216 197 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Yagha ;
- Monsieur Félix KAFANDO, Mle 43 113 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Léraba.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE ET DE L'ALPHABETISATION

- Monsieur Jean KAFANDO, Mle 23 275 L, Instituteur principal, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Seydou NASSOURI, Mle 16 345 V, Inspecteur de l'enseignement du 1er degré, 2ème classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Tinlé BELEMLILGA, Mle 17 703 M, Inspecteur de l'enseignement du 1er degré, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du suivi et de la réalisation des infrastructures éducatives ;
- Madame Suzanne SIDIBE/TOE, Mle 15 501 C, Inspecteur de l'enseignement du 1er degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice de l'éducation non formelle de la petite enfance ;
- Monsieur Yilké Augustin KOUDOUGOU, Mle 18 285 C, Conseiller d'administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation
- Madame Angéline NEYA/DONBWA, Mle 30 162 Y, Inspecteur de l'enseignement du 1er degré, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice régionale de l'éducation nationale et de l'alphabétisation de la Boucle du Mouhoun ;
- Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 36 553 D, Inspecteur de l'enseignement du 1er degré, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l'éducation nationale et de l'alphabétisation du Centre Nord ;

- Monsieur Amadé OUEDRAOGO, Mle 10 841 C, Inspecteur de l'enseignement du 1er degré, 2ème classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de l'éducation nationale et de l'alphabétisation du Nord ;
- Madame Dombaïssane Cathérine SOME/SOME ; Mle 23 458 E, Inspecteur de l'enseignement du 1er degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l'éducation nationale et de l'alphabétisation de la Bougouriba ;
- Monsieur Hamidou SOUABO, Mle 40 712 K, Conseiller d'administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation nationale et de l'alphabétisation du Mouhoun ;
- Monsieur Mamadou ZERBO, Mle 20 078 V, Inspecteur de l'enseignement du 1er degré, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation nationale et de l'alphabétisation du Sourou ;
- Monsieur Dari Anselme DAH, Mle 41 423 G, Inspecteur de l'enseignement du 1er degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation nationale et de l'alphabétisation du Poni ;
- Monsieur Boureima Hamadoum DICKO, Mle 20 441 G, Conseiller d'administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation nationale et de l'alphabétisation du Ziro.

E. AU TITRE DU MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE SOCIALE

- Monsieur Issouf ZIDA, Mle 212 387 J, Inspecteur du travail, 1ère classe, 3ème échelon est nommé Chef de département de la règlementation et de la promotion du guichet virtuel ;
- Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 48 473 D, Conseiller d'intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 1er échelon est nommé Chef de département des finances et de la logistique au Secrétariat technique du guichet virtuel ;
- Madame Zenaba COULIBALY/SERE, Mle 205 797 M, Informaticienne, 1ère classe, 3ème échelon est nommée Chef de département des services électroniques.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

- Monsieur Ambroise OUEDRAOGO, Mle 104 653 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID).

G. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

- Monsieur Clément BAMBARA, Mle 74 820 D, Ingénieur d'élevage, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques de l'Est ;
- Monsieur Jean-Marie BATIEBO, Mle 74 821 L, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques du Centre-Est ;
- Monsieur Moré Paul SAVADOGO, Mle 23 942 D, Technicien supérieur d'élevage, 1ère classe, 14ème échelon est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Bazega ;
- Monsieur Oury KONATE, Mle 33 716 P, Ingénieur en vulgarisation agricole, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Bougouriba ;
- Monsieur Moumouni SAWADOGO, Mle 22 434 C, Ingénieur d'élevage, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques des Banwa ;
- Monsieur Dogobié KONE, Mle 17 134 G, Technicien supérieur d'élevage, 2ème classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Kénédougou ;
- Monsieur Hamyabidi Pierre Claver YONLI, Mle 33 722 D, Conseiller d'élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Bam ;
- Monsieur Sidi BORO, Mle 19 278 N, Conseiller d'élevage, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de l'Oudalan ;
- Monsieur Innocent Laurent NIKIEMA, Mle 24 854 G, Conseiller d'élevage , 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Soum ;
- Monsieur Harouna BIRBA, Mle 00 33 701 A, Conseiller d'élevage, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Kadiogo ;
- Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 241 902 Y, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Mouhoun ;
- Monsieur Saïdou SIMPORE, Mle 18 237 G, Ingénieur d'élevage, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Sissili ;
- Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 26 202 W, Technicien supérieur d'élevage, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Ganzourgou ;
- Monsieur Joseph KABORE, Mle 19 612 Z, Technicien supérieur d'élevage, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Sanguié ;
- Monsieur Windézilimda Roger ZOUNGRANA, Mle 19 618 H, Technicien supérieur d'élevage, 3ème classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Ziro ;
- Monsieur Abdoulaye DRABO, Mle 26 878 H, Conseiller d'élevage, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Zondoma ;
- Monsieur Piga Louis NIKIEMA, Mle 22 439 K, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Kourweogo ;
- Monsieur Seydou KOANDA, Mle 79 485 D, Ingénieur d'élevage, 1ère catégorie, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Gourma ;
- Monsieur Lagassani MILLOGO, Mle 22 396 D, Ingénieur d'élevage, 2ème classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques des Balé ;
- Monsieur Evariste Thierry COMBARY, Mle 26 443 V, Ingénieur d'élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Namentenga ;
- Monsieur Sibbéouindin KADIOGO, Mle 19 275 R, Conseiller d'élevage, 3ème classe, 12ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Bulkiemdé ;
- Monsieur Issa KERE, Mle 24 821 R, Technicien supérieur d'élevage, 2ème classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Kouritenga ;
- Monsieur Moussa NYANTUDRE, Mle 24 834 K, Conseiller d'élevage, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Sanmatenga ;
- Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 217 011 A, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Gnagna ;
- Monsieur Boukaré OUEDRAOGO, Mle 22 435 L, Technicien supérieur d'élevage, 3ème classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales de la Kossi ;
- Monsieur Issa CONGO, Mle 22 195 A, Conseiller d'élevage, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de l'Oubtritenga ;
- Monsieur Saïdou KOARA, Mle 91 551 Z, Technicien supérieur d'élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Tapoa ;
- Monsieur Mamadou YIHO, Mle 00 24 833 W, Conseiller d'élevage, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Koulpelogo.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

A. PREMIER MINISTERE

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets :
Le premier décret renouvelle le mandat d'Administrateur des personnes ci-après, au Conseil d'administration de la société de développement intégré du Pôle de Bagré (BAGREPOLE) :

Au titre du premier ministère :
- Monsieur Youma ZERBO, Mle 22 103 E, Administrateur civil.

Au titre du ministère de l'Economie et des finances :
Monsieur Zwadeyi Martial Wilfried BASSOLE, Mle 54 631 B, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l'Agriculture et de la sécurité alimentaire :
- Monsieur Saga Pascal Yves ILBOUDO, Mle 15 236 M, Ingénieur d'agriculture.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Président du Conseil d'administration de la société de développement intégré du Pôle de Bagré (BAGREPOLE) de Monsieur Youma ZERBO, Mle 22 103 E, Administrateur civil.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, membres du Conseil de régulation de l'Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) pour un mandat de trois (03) ans.

Au titre de l'Administration publique
- Monsieur François Xavier BAMBARA, Economiste, représentant le Premier ministère ;
- Monsieur Dramane Alister Dany YARO, représentant le ministère de l'économie et des finances ;
- Monsieur Jean Victorien TOE, Magistrat, représentant le ministère des Infrastructures, du désenclavement et des transports.

Au titre du secteur privé
- Aladij DORO, représentant les organisations professionnelles des secteurs des bâtiments et des travaux publics ;
- Monsieur Dieudonné Hubert MILLOGO, représentant les organisations professionnelles des secteurs du commerce et des services ;
- Monsieur Ténin Boukari ZAMPOU, représentant les organisations professionnelles des cabinets de consultants.

Au titre de la Société civile
- Madame Agnès Kiswensida KABORE, représentant le Centre pour la gouvernance démocratique ;
- Monsieur Alain SIRI, représentant le Centre d'information, de formation et d'études sur le budget ;
- Monsieur Maxime Yemdaogo NIKIEMA, représentant le Réseau national de lutte anti-corruption.

Le quatrième décret nomme Monsieur François Xavier BAMBARA, Economiste, Président du Conseil de régulation de l'Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP).

B. MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Office nationale d'identification (ONI) :
Au titre du ministère de l'Administration territoriale et de la sécurité :
- Monsieur Roger ZANGO, Contrôleur général de Police.
Au titre du ministère des Affaires étrangères et de la coopération régionale :
- Madame Mariame FOFANA, Mle 59 731 E, Conseiller des affaires étrangères.
Au titre du ministère du Développement de l'économie numérique et des postes :
- Monsieur Issouf DIALLO, Mle 503 421 R, Ingénieur de conception informatique.

Le second décret nomme Monsieur Roger ZANGO, Contrôleur général de Police, Président du Conseil d'Administration de l'Office national d'identification (ONI).

C. MINISTERE DES MINES ET DE L'ENERGIE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateur au Conseil d'administration de la Société d'exploitation minière ROXGOLD :
Au titre du ministère des Mines et de l'énergie :
- Monsieur Arouna SANDWIDI, Mle 117 214 K, Juriste.
Au titre du ministère de l'Economie et des finances :
- Monsieur Robert TONDE, Mle 33 312 H, Inspecteur du trésor.

D. MINISTRE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE L'EMPLOI

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination et renouvellement de mandat d'Administrateurs des personnes ci-après au Conseil d'administration du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPRZ) :

Au titre du Ministère de l'Economie et des finances :
- Madame Carol TRAORE, Mle 56 718 B, Inspecteur du trésor, pour un premier mandat.
Au titre du Conseil national du patronat :
- Monsieur Moumouni SERE, Economiste-gestionnaire, pour un premier mandat.
Au titre de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso :
- Monsieur Timbaoué Denis BAMBIO, Professeur certifié en mécanique automobile, pour un premier mandat.

Au titre des Personnels administratifs et formateurs :
- Monsieur Jean ZONGO, Mle 248 015 S, Professeur certifié de l'enseignement technique, pour un premier mandat ;
- Monsieur Ousmane NATAMA, Mle 54 952 F, Attaché d'intendance scolaire et universitaire, pour un premier mandat.
Au titre du ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l'emploi :
- Monsieur Ambroise BAKYONON, Mle 23 396 U, Professeur certifié pour un second mandat ;
- Madame Jeanne Marie Françoise YADHGO/LOFO, Mle 21 851 G, Psychologue sociale, pour un second mandat.
Au titre du ministère des Enseignements secondaire et supérieur :
- Madame Zourata YAMEOGO/BEREHOUDOUGOU, Mle 18 471 S, Inspecteur de l'enseignement secondaire, pour un second mandat.
Au titre de la Maison de l'entreprise :
- Monsieur Ismaël Tannamda SAWADOGO, Conseiller en gestion d'entreprise, pour un second mandat.
Au titre de la Fédération nationale des artisans du Burkina Faso :
- Madame Raymonde Baptiste Petronille TAPSOBA, Gestionnaire de restaurant, pour un second mandat.
Au titre de la Chambre des métiers de l'artisanat du Burkina Faso :
- Monsieur P. K Victor POUAHOULABOU, Technicien supérieur en mécanique automobile, pour un second mandat.

Le second décret nomme Monsieur Ambroise BAKYONON, Mle 23 396 U, Professeur certifié, Président du Conseil d'administration du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPRZ).

E. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L'ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence nationale de promotion des technologies de l'information et de la communication (ANPTIC) :

Au titre du Premier ministère :
- Monsieur Sansan Biwété Nilce DA, Mle 216 103 G, Ingénieur de travaux en informatique.
Au titre du ministère de l'Economie et des finances :
- Monsieur Issa BORO, Mle 49 524 W, Informaticien.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale :
- Madame Chantal Marie Laure BAKO/KANKYONO, Mle 91 857 B, Inspecteur du travail.

Au titre du ministère du Développement de l'économie numérique et des postes :
- Monsieur Lamoussa OUALBEOGO, Mle 35 88 D, Ingénieur des télécommunications.
Au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat :
- Madame Lydie ZONGO/SANON, Mle 111 324 L, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère des Enseignements secondaire et supérieur :
- Monsieur Mesmin DANDGINOU, Mle 45 763 D, Maître-assistant en informatique.
Au titre du ministère de la Santé :
- Monsieur Simon SANOU, Mle 215 980 P, Médecin de santé publique.
Au titre du ministère de l'Agriculture et de la sécurité alimentaire :
- Monsieur Sébastien YOUGBARE, Mle 207 918 J, Informaticien.

Le second décret nomme Monsieur Lamoussa OUALBEOGO, Mle 35 88 D, Ingénieur des télécommunications, Président du Conseil d'administration de l'Agence nationale de promotion des technologies de l'information et de la communication (ANPTIC).

F. MINISTERE DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, membres à la Commission de l'informatique et des libertés (CIL) pour un mandat de cinq ans , renouvelable une fois :

Au titre de l'Assemblé nationale :
- Monsieur Alitou IDO ;
- Monsieur Jean Baptiste DALA.
Au titre de la Cour de Cassation :
- Monsieur Ouambi Daniel KONTOGOME.
Au titre du Conseil d'Etat :
- Madame Fatimata KINDO/ZOROME.
Le second décret nomme Madame Marguerite OUEDRAOGO/BONANE, membre à la Commission de l'informatique et des libertés (CIL), au titre de la Présidence du Faso, pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois.

Le Ministre de la Communication
Porte-parole du Gouvernement

Alain Edouard TRAORE
Officier de l'Ordre National


Deuxième session ordinaire de l'Assemblée nationale : Le budget et l'assurance maladie universelle dans le viseur

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Comme constitutionnellement prévu, le ton de la deuxième session ordinaire courant 2014 de l'Assemblée nationale est donné ce jour 24 septembre, dernier mercredi du mois de septembre. C'était au cours d'une séance solennelle présidée par Soungalo Appolinaire Ouattara, président de l'AN, en présence des membres du gouvernement avec à leur tête le Premier ministre, ainsi que des présidents d'institution, des représentants de parlements étrangers et des membres du corps diplomatique dans notre pays.

C'est donc parti dès ce mercredi 24 septembre 2014 et ce jusqu'au 22 décembre 2014, pour la session dite budgétaire de la Représentation nationale. Une session d'au plus 90 jours, conformément à l'article 87 de la Constitution qui précise : « Chaque chambre du Parlement se réunit de plein droit chaque année en deux sessions ordinaires. La durée de chacune ne saurait excéder quatre-vingt-dix jours. La première session s'ouvre le premier mercredi de mars et la seconde le dernier mercredi de septembre. Si le premier mercredi de mars ou le dernier mercredi de septembre est un jour férié, la session s'ouvre le premier jour ouvrable qui suit ».
La deuxième session 2014 a donc été ouverte à bonne date. Une session au cours de laquelle, annonce le président Soungalo Ouattara, « l'Assemblée nationale procédera principalement à l'examen du projet de budget de l'Etat gestion 2015 ». Un budget non encore complètement ficelé. En attendant, le député-maire de Dori, Hama Arba Diallo dit souhaiter qu'une part importante y soit consacrée à la santé et à l'éducation. Déjà, confie le député, Achille Tapsoba, le budget électoral pour la présidentielle de 2015 y est bien prévu.

Sont également inscrits à l'ordre du jour de la présente session, d'importants projets de lois, dont celui portant régime d'assurance maladie universelle. C'est du moins, l'annonce faite par le président de l'AN. Le projet de loi relatif au régime d'assurance maladie universelle est, de l'avis du député Achille Tapsoba, très important « dans la mesure où sur le plan social, cette loi va permettra à l'Etat de mieux s'organiser pour venir en aide et appuyer le côté social des travailleurs des villes comme des campagnes, aussi bien de la fonction publique que de la fonction non publique ». Le projet de loi sur le Code minier – retiré par le gouvernement au cours de la précédente session – va, à en croire Achille Tapsoba, « revenir ».

Une innovation dans l'ordre du jour

Mû par le goût de l'innovation, Soungalo Ouattara a fait mettre au programme de la présente session - et ce pour la première fois - la restitution en séance plénière de la participation des députés burkinabè aux travaux des différents parlements communautaires et organisations interparlementaires dont notre pays est membre. Il s'agit, selon lui, d'une « démarche novatrice qui s'impose pour une meilleure appropriation de l'action parlementaire ». Cela participe aussi, de l'avis de l'occupant du perchoir de la Représentation nationale, au renforcement et à la capitalisation des acquis engrangés dans le cadre de la diplomatie parlementaire.
Sans doute que cette session sera également marquée par l'interpellation du gouvernement à travers notamment des questions orales avec ou sans débat, des questions écrites, des questions d'actualité.

Forces de défense, Ebola, politiciens, paysans et monde éducatif …

En attendant, le président Soungalo Ouattara a saisi l'occasion de la cérémonie du jour pour non seulement encourager et féliciter « les forces de défense et de sécurité qui tiennent honorablement leur place aux côtés d'autres forces pour promouvoir la paix dans le monde, au péril de leur vie », mais aussi pour exprimer la compassion et la solidarité de l'AN aux familles de ceux d'entre eux qui sont tombés au cours de ces missions de paix. L'occasion, le président Ouattara l'a également saisie pour parler de la fièvre hémorragique Ebola qui, selon lui, est plus qu'une question épidémiologique de santé. Il s'agit, précise-t-il, « d'une question de développement qui ne pourrait trouver de solution définitive qu'à travers une coopération et une solidarité renforcée entre les Etats africains et entre l'Afrique et le monde ».

Relativement aux divergences politiques sur la Constitution, Soungalo Ouattara a, et salué le dialogue politique initié par le président du Faso et invité les acteurs politiques ainsi que toutes les composantes de la société burkinabèà s'inscrire dans les traditions de dialogue propres à notre peuple. La rentrée scolaire et académique, de même que la campagne agricole, ne sont pas passées sous silence. Bonne rentrée aux élèves, étudiants et à toute la communautééducative, et bonne fin de campagne aux agriculteurs, a dit Soungalo Ouattara, avant de souhaiter bonne session à ses collègues et d'annoncer la prochaine séance pour le 14 octobre 2014.
Le Tchad et la Turquie veulent plus de relations interparlementaires
Présents à cette cérémonie d'ouverture de la session budgétaire du parlement burkinabè, le président de l'AN du Tchad, Haroun Kabadi et le président du groupe d'amitié Turquie- Burkina Faso, Cahit Bagci, ont émis le souhait ardent de voir se raffermir davantage, les relations entre leur pays respectif et le nôtre.

Après avoir exprimé de vive voix la disponibilité de son institution à aller dans ce sens, le président Kabadi a invité le parlement burkinabèà s'inscrire dans une dynamique d'établissement de positions communes que les Etats africains gagneraient à défendre à l'occasion des conférences internationales courant 2015 sur les changements climatiques et sur la lutte contre la désertification. Pour sa part, M. Bagci a annoncé que son pays - la Turquie - est prêt à apporter sa contribution à travers notamment des formations de haut niveau, pour que les forces armées burkinabè atteignent les normes internationales. Et après avoir dénoncé le régime syrien, le député turc a émis le souhait d'un règlement pacifique le plus vite possible, du conflit palestinien.

Fulbert Paré
Lefaso.net

Modification de l'article 37 : Le « Cercle informel des amis des Honorables députés » répond à Me Hervé Kam

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Cher ami,
Vous fondez votre appel de démission de nos honorables députés essentiellement sur votre qualité citoyenne de contribuable, tandis qu'eux comme représentants du peuple ont le droit de lever les impôts. Ce faisant vous dressez aux fins de braquer l'opinion nationale contre nos députés, vos devoirs citoyens asymétriques aux droits -que vous jugez sans avoir le courage de l'écrire- exorbitants des membres de la représentation nationale.

Pour tout argumentaire, vous affirmez que l'appel au Président du Faso à convoquer le corps électoral pour le référendum, est une « invite à commettre une violation de la loi ». Alors, nous vous demandons d'avoir un peu de cohérence et d'audace et de répondre à la question : Puisque vous-même avec perspicacité aviez rappelé les modifications de l'article 37, objet de la dispute politique, survenues en 2000 en remplacement de son énoncé de 1991 ; qui donc est le coupable, Monsieur le censeur de l'Assemblée nationale, de cette « forfaiture » de 2000 ? Il vous faut y répondre aux fins de conclure votre exposé des motifs pour la perpétration de cette autre « violation de la loi » par le Président du Faso et les députés comme « complices par instigation ».

La question de l'acceptabilité et de la suffisance de votre fragile attelage interprétatif est posée. Constatant vous-même qu'il est stipulé par la loi que c'est « concurremment » que la représentation nationale et le peuple lui-même disposent de l'initiative de la loi. Il ne peut en être autrement dans la mesure même où nous sommes dans une démocratie électorale représentative. Il s'ensuit que, le peuple délègue, provisoirement, toujours provisoirement, son pouvoir législatif à ses représentants élus que sont les députés pour connaître, jauger et légiférer en son nom. C'est pourquoi, dès qu'il est élu, le député détient un mandat national. Votre constat foireux sur l'impossibilité de consacrer le principe de contradiction, se contente piteusement de la « contrariété» lunaire.

Ne soyez pas dans la lune encore moins, en ces choses où il faut coller à l'intention initiale de l'interprète authentique de la loi qui reste la représentation nationale, vivre comme un lunatique. Vos NI,NI, Ni, déraisonnables sur le Sénat, le référendum et la modification de l'article 37 deviennent, avec votre argumentation foirée, Ni contradiction, Ni contrariété, Ni conflit de compétences entre le peuple souverain et la représentation nationale.

En topographie, l'on ne saurait confondre les relevés topo d'un terrain, d'un lieu et le titre de propriété. Quand même ! L'Assemblée Nationale ou le Sénat sont des lieux, d'exercice pour être professoral, de la souveraineté populaire. Seul le peuple souverain est le détenteur exclusif du titre. La charitéœcuménique nous incite à y voir de votre part, une méprise totale ou plutôt une interprétation malicieuse de la loi, si nous nous émancipons de celle-ci. Ni contradiction, Ni contrariété, Ni conflit de compétences, in fine, en ceci que dès que les représentants du peuple dans leur écrasante majorité (81 sur 127) se dessaisissent du pouvoir de représenter provisoirement, toujours provisoirement le peuple souverain, conformément à l'esprit et à la lettre de leur mandat, le peuple se saisit de sa chose comme en Ecosse après 307 ans de mariage avec l'Angleterre pour arbitrer.

Comme l'ex Président Sarkozy qui vient de faire l'apologétique du référendum comme norme suprême dès lors que des choix décisifs dans la bonne marche du peuple vers son bonheur sont bloqués par les politiciens pour des raisons diverses et surtout incapables de trouver un modus vivendi (entre rivalités et conflits interpersonnels) ou un modus vivendi (dialogue constructif) sur des sujets d'intérêt national. L'intérêt national est subjectif par définition. Nous pensons que la lutte contre la fièvre Ebola est d'intérêt national, tandis que vous avez le droit de penser que les travaux d'infrastructure du futur aéroport international ne le sont pas, sous prétexte que le Président Compaoré est d'une ville trop proche. D'où, parfois, la nécessité de revenir au peuple et dans la transparence, pour qu'il valide nos critères de choix, dans sa sagesse. L'Ecosse nous a fourni l'exemple.

Les composantes de votre argumentaire sont, même si elles se veulent informées, des jugements hâtifs, abusifs et erronés. En première année de logique des arguments, votre copie obtiendrait 0/20 puisque vous aviez abouti à un jugement de prescripteur, là où le peuple, le seul et légitime censeur attend de vous pour l'éclairer, un jugement d'évaluateur qui se fonde exclusivement et se contente uniquement de l'exposé sans passion des faits. Et ces faits sont têtus : sans l'ombre d'un doute, ils établissent la conformité du référendum avec la Loi. Finalement, la plume, la vôtre, qui a démissionné de son devoir citoyen, qui confond audace et démesure, peut-il demander la démission de nos élus ? Votre devoir citoyen consiste àéduquer ou à suivre, moindre effort oblige, Monsieur Dicko, l'opposant, l'intègre et seul vrai républicain de vos rangs, qui vous invitait à signer sa pétition. Vos clients de Balai prétendument citoyen, pouvaient l'aider à obtenir les 30 000 signatures. Ou avez-vous peur, qu'à force de faire œuvre utile et citoyenne non rémunérée, vos clients se retrouvent pauvres comme des rats d'église et incapables d'honorer vos factures ?

Avouez que cette tâche citoyenne vaut mieux que de jouer à la cigale et à la fourmi. Somme toute, la peur de mettre la clef sous le paillasson, vous tient dans ses griffes. Vous prédisez alors l'apocalypse comme celle de l'an 1000 que vos ancêtres, tétanisés eux-aussi par la peur se risquèrent à faire. Ils se sont détournés de la voie de l'espérance. Nous avons une bonne nouvelle pour vous et compagnies. Elle n'eût pas lieu et la vôtre, pas plus. Et quant à ceux qui disent remplir les stades. Enfin. La querelle de leadership et de positionnement sont si intenses dans leur rang, un ego surdimensionné qui a acté la suffisance et l'orgueil, qu'ils ne peuvent souscrire à une initiative citoyenne, républicaine et pacifique, celle de Monsieur Dicko. Elle échoua. Celle-là, pourtant, était frappée du sceau de la légitimité et de la légalité.

Citoyens libres et patriotes, suivons et validons les initiatives qui font coïncider la légitimité et la légalité. Voilà le suprême enjeu qui, bien compris, conforte notre stabilité et la paix qui ont fait de notre pays un havre et l'ont rendu incontournable pour tous les bâtisseurs de paix et de fraternité. Le Président Compaoré en est le premier inspirateur. Car qu'importe que telle ou telle chapelle politique l'emporte, tant que nous restons soudés derrière les valeurs de la république, le Burkina avance.

Vous faites partie d'une microscopique coterie intellectuelle dite NI,NI,NI (Ibriga, Loada, Traoré, Bado), relai des oppositions politiques en miettes, qui, malgré ses a priori, gesticulations, n'est jamais parvenue à nous dire en quoi, l'appel au peuple souverain viole notre Loi fondamentale. L'appel des 81 députés atteste –peut-il en être autrement- que le pouvoir législatif et les autres sont, en premier et dernier ressort, la chose du peuple. Le peuple souverain les contient comme intériorités (légitimité et légalité) et les délègue comme extériorités en institutions. Comme, en communauté humaine, nous sommes des personnes, ces extériorités se déclinent ou s'incarnent en extensions individuées élues.

C'est sur la foi de ce seul criterium essentiel que nous parlons de démocratie électorale représentative. Pour le démocrate sincère, il lui suffit d'attende le jour du vote pour sanctionner son représentant si tant est que ce dernier a failli. Le vrai démocrate vit dans l'assurance tranquille. Son heure arrive comme la locomotive. Il ne se jette pas avec l'énergie des désemparés dans le dernier wagon disponible, cahin-caha, encore moins à la remorque de n'importe quelle bouée de sauvetage comme ce naufragé qui s'agrippe à la queue du serpent. Même les « boat people » ont meilleur devenir que vous. Eux, ils avaient l'avantage de la lucidité sur leur sort et au surplus, ils se savaient n'être pas amarrés d'or, tandis que vous, bien que dans le dénuement total d'arguments, vous pensez que la bave du crapaud atteindra la blanche colombe. Il est vrai que préférant l'ébriété permanente, vous avez oublié d'oblitérer votre titre de transport, le bulletin de vote qui exige, eh, oui de vous la pratique de la sobriété.

Que de couleuvres à avaler vous attendent au terminus !

Amitiés,

Cercle informel des amis des Honorables députés.

Axe Ouaga-Ouahigouya : Des passagers de trois compagnies de transport et des particuliers victimes d'un braquage

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Les coupeurs de route ont encore sévi ce mercredi 24 septembre 2014 sur l'axe Ouaga - Ouahigouya. Des cars appartenant à des compagnies de transports, particulièrement STAF, TSR, partis de Ouahigouya pour Ouagadougou et STNF qui avait quitté Ouagadougou, mais aussi des particuliers à moto ou dans des véhicules ont été arrêtés et dépossédés de leurs biens par des brigands aux environs de 7h à Niou, une localité située à quelques kilomètres de Boussé, chef-lieu de la province du Kourwéogo.

Une situation choquante et douloureuse pour les personnes victimes mais paradoxale et sans doute aussi sidérante quant au déroulement des faits. Trois cars de trois grandes compagnies, des véhicules ‘'personnels'', des usagers à moto, des passagers fouillés et dépouillés et tout cela sur la même voie, au même endroit et de façon successive. Et une manière de procéder qui ne laissait aucun signe pouvant alerter ceux qui arrivaient. Des braqueurs masqués et armés, « j'en ai vu à peu près six, ils étaient armés de kalaches et de pistolets. Mais je pense qu'il y avait d'autres dans la brousse », raconte Saïdou Simporé, convoyeur de la compagnie TSR. Il précise toutefois qu'il était tellement sous le choc qu'il ne les a peut-être pas tous vus et ne peut pas donner le nombre et le type de véhicules qui ont été arrêtés.
Heureusement, il n y a pas eu, à entendre M. Simporé, de pertes en vie humaine ni de blessé. Cependant il y a eu des tirs, « j'étais en train de remettre de la monnaie à des passagers quand j'ai entendu le coup de feu, suivi du coup de frein du chauffeur, et j'ai plongé tout de suite », raconte M. Simporé. A notre passage à la gare STAF ce matin (il était environ 10H), le car n'était pas encore arrivéà Ouagadougou. Mais M. Ouédraogo rassure qu'il n'y a pas de problème, le retard s'expliquant aussi par le fait de l'application de la procédure de déclaration au poste de gendarmerie. Celui de STNF était arrivéà Ouahigouya, nous a-t-on assuré.

Environ 13 millions de francs CFA emportés

Les passagers ont été dépouillés de leur argent et autres objets de valeur. Et certains avaient en leur possession plus d'un million de F CFA. Des commerçants principalement qui se rendaient à Ouagadougou pour chercher de la marchandise, a indiqué M. Simporé qui dit lui-même avoir perdu la recette du jour et celle de la veille qui s'élève à près de 200 000 F CFA. Environ 13 millions de francs CFA auraient été emportés par les braqueurs. Salam Ouédraogo dit le Général, chef de gare à TSR confie de ce fait qu'ils ont reçu les déclarations de certaines victimes à leur arrivée. Face à cette situation, le message de M. Ouédraogo à l'égard de la clientèle de sa compagnie et de toute autre personne est d'éviter de voyager avec beaucoup d'argent, d'autant qu'il existe des méthodes assez simple de transfert d'argent.

Martiale Zongo (stagiaire)
Lefaso.net

Braquage à la SONAPOST de Saaba : Un mort et un policier grièvement blessé

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Peu avant 12h ce 24 septembre 2014, le bureau de la Société nationale des Postes à Saaba a été braqué. Deux individus armés de kalachnikovs et de pistolet automatique ont tiréà bout portant sur un jeune homme de 28 ans. Il est mort sur place. L'assistant de policier en service a reçu également des balles. Sa vie est menacée. Les visiteurs ont emporté une caissette d'argent.

Un jeune homme couché, inerte, baignant dans son propre sang à l'entrée de la SONAPOST de saaba. Soura Moise, étudiant né le 27 Avril 1986. Ce sont les informations qui figurent sur sa Carte nationale d'identité burkinabè. Autour du corps, une équipe technique de la police scientifique s'affaire pour le constat. C'est ce que nous avons vu à notre arrivée à 14h.

Des informations glanées, c'est aux environs de 11h, 11h 55 précisément que deux individus armés de Kalachnikovs et d'un pistolet automatique et sur une moto de type « Nano wati-B, bleu » ont fait irruption à l'agence de la SONAPOST alors que le gardien s'affairait à fermer la porte. « Ils ont tiré directement et sans sommation sur l'assistant de police Sow Abel et un usager qui était non loin de lui et qui a perdu la vie sur place. Le policier a étéévacué et il est présentement entre la vie et la mort », nous a confié le commissaire de police de Saaba, Rasmané Ouédraogo.

Un braquage en plein milieu de la journée, à visage découvert. En plus, à quelques encablures du commissariat de police de Saaba, de la préfecture et du goudron. « On a entendu des coups de feu alors que nous étions au commissariat, j'ai dépêché deux éléments. Quand ils sont arrivés, le mal était déjà fait », note le commissaire qui préfère s'en tenir à cela en attendant que la police scientifique livre ses résultats.
Selon le secrétaire général de la SONAPOST, Ernest Ilboudo, que nous avons rencontré sur place, « après avoir tiré, ils ont pu rentrer dans les bureaux, mais le receveur n'était pas là. Il semble qu'ils ont pu emporter la caissette qui contenait quelques recettes. Mais nous n'avons pas encore évalué. C'est après le travail de la police scientifique que nous aurons des informations précises ».

L'infortuné Soura Moise, serait un élève-professeur qui était de passage au bureau de la SONAPOST pour voir son ami, l'assistant de police Sow Abel. Les braqueurs auraient emporté l'arme de ce dernier après avoir tiré sur ces deux jambes.

Encadrés

Haro sur les agents zélés de la SONAPOST qui cultive l'omerta.

Le gardien de la SONAPOST a été le témoin oculaire de la scène. Deux autres femmes étaient également dans les locaux quand le drame s'est produit. Elles étaient encore sous le choc et n'ont pas voulu se prêter à nos questions. Normal. Nous avons attendu des heures durant pour avoir la version d'un témoin, le gardien en l'occurrence qui était occupé avec la police scientifique. Une fois libre, il était prêt à nous relater la scène du braquage quand des agents de la SONAPOST, après un protocole inutile ou chacun semblait montrer sa « puissance », ont défendu au jeune homme de s'adresser à la presse. A qui rendent-ils service ? Personne, sinon à leur égo. Ce sont les mêmes qui sont prêts à tirer à boulet rouge sur les journalistes quand ceux-ci ne vont pas à la source de l'information.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Bagnomboé Bakiono, un activiste des entreprises sociales à la tête de la radio Ouaga FM

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Très connu dans le domaine de la lutte contre le VIH-SIDA, à travers son association dénommée Réseau africain jeunesse santé et développement (RAJS), il se définit comme un activiste des entreprises sociales. Depuis le 29 juillet 2014, Bagnomboé Bakiono est le directeur général de la radio Ouaga FM qui fêtera ses 15 ans le 02 octobre prochain. Qui est ce nouveau DG ? Portrait…

Après son Certificat d'études primaires (CEP) obtenu à Ténado dans la province du Sanguié en 1984, Bagnomboé Bakiono est envoyé au CEG de Bobo-Dioulasso pour y poursuivre ses études secondaires. C'est là qu'il obtiendra le BEPC en 1988. Mais ce ne fut pas facile pour ce fils de cultivateurs. « J'ai étudié dans mon jeune âge dans un milieu où j'ai eu beaucoup de difficultés. Loin de mes parents, j'étais avec un tuteur. Et par moment, il y a certaines informations qui m'ont beaucoup manqué. Ça fait que j'ai eu pas mal d'expériences assez douloureuses jusqu'au campus ».
C'est en 1992 qu'il obtient le Baccalauréat, série A. Ainsi, les portes de l'université de Ouagadougou s'ouvrent grandement à lui. Mais, là encore, rien n'est gagné. Il fait partie de la première promotion d'étudiants non boursiers. Il fallait donc se battre dans le RENBO (Rassemblement des étudiants non boursiers) pour obtenir l'aide, actuel FONER (Fonds national des études et de la recherche). Ils obtiendront gain de cause. D'abord, le montant octroyé est de 15 000f par an, ensuite il passera à 25 000f. « On nous appelait les moutons de parloir », se souvient-il.

Un ‘'averti'' des questions de santé communautaire

A l'université de Ouagadougou, Bagnomboé se contentera seulement d'une licence en lettres modernes obtenue en 1995. Puis, plutôt que de chercher à devenir un professeur de Français dans les lycées et collèges, il s'engage dans l'associatif. Avec des amis, ils avaient créé dès 1994 une association intervenant dans le milieu universitaire. Elle deviendra une ONG et prendra la dénomination RAJS (Réseau africain jeunesse santé et développement) en juillet 2001. Grâce à cette structure qui l'a révélé au grand public, Bagnomboé Bakiono voyagera à travers le monde, participant à plusieurs conférences. Toute chose qui lui a offert plusieurs opportunités de formation. Aujourd'hui, il se définit comme « un sociologue averti sur les questions des populations, sur les questions de santé communautaire ».
D'ailleurs, il va repartir en 2006 à l'université de Ouagadougou pour une maîtrise en sociologie, qu'il ne réussira pas à terminer. Le système francophone, « trop formaliste », ne lui convenant plus très bien. En lettres modernes également, Bakiono a validé le certificat de maîtrise, mais jusque-là, il n'a pas encore soutenu son mémoire de maîtrise.
Qu'à cela ne tienne, grâce à son activisme, il réussira à suivre plusieurs formations de courte durée, dans les domaines suivants : genre et développement, la communication pour le changement de comportement, la gestion de projet, le leadership, la mobilisation des ressources, le management des organisations… Bagnomboé Bakiono partage ces expériences acquises dans le cadre de son action de développement, avec des étudiants. Ainsi, il est, depuis quelques temps, enseignant vacataire à l'Institut universitaire de technologie (IUT) de Koudougou (sur l'entreprenariat des jeunes), et à l'Institut national de la jeunesse pour l'éducation physique et sportive (INJEPS) sur des questions liées à la santé.

Consolider les acquis de Ouaga FM

Depuis le 29 juillet 2014, il est le nouveau directeur général de la « radio de toutes les générations ». Mais, il n'est pas en terrain totalement inconnu. « Avant d'arriver ici, je faisais de la communication sociale », soutient-il. De ce fait, le nouveau DG de Ouaga FM estime être suffisamment outillé pour réussir sa mission. Car, « la radio, c'est aussi un média qui permet d'agir sur la conscience des uns et des autres. Pour moi, la seule différence, c'est qu'ici c'est commercial et de l'autre côté c'était purement social », lance-t-il.

Ouaga FM faisait déjà partie des radios les plus écoutées de la capitale. Il appartient à Bagnomboé Bakiono de consolider les acquis et introduire un certain nombre d'innovations, notamment adapter davantage les programmes. « C'est dans l'esprit d'écoute, dans la participation des collaborateurs, dans l'écoute de nos auditeurs et de nos partenaires que je compte réussir cette mission de consolider les acquis et pouvoir aussi continuer et faire en sorte qu'à travers des partenariats avec d'autres radios que Ouaga FM puisse être écouté dans les quatre coins du Burkina. Et pour ça, je suis bien armé parce que je suis un homme de relation, un homme d'écoute, un homme qui compte sur l'ensemble de mes collaborateurs », précise-t-il.
Mais, « nous sommes aussi dans un contexte où les gens aiment écouter leur point de vue à la radio, mais quand la radio cherche l'information, ils ne veulent pas donner. Il faut que l'information soit disponible pour permettre au journaliste d'être équilibré. Mais si les gens refusent de vous répondre, qu'est-ce que vous pouvez faire ? Vous êtes obligé de relayer seulement l'opinion que vous avez reçue », regrette-t-il.
Ouaga FM est né le 02 octobre 1999. Bakiono et son équipe prévoient d'organiser deux grands évènements à Ouaga et Bobo. Une façon de dire merci aux auditeurs, partenaires et autres collaborateurs, mais aussi leur dire que « nous allons continuer à travailler pour être le véhicule de leurs préoccupations auprès des décideurs ».

La politique aux politiciens…

Le nouveau directeur de Ouaga FM dit être apolitique. Car, étant de la société civile, « il est difficile souvent de mélanger le langage de la vérité au jeu de l'intrigue ». « Je suis politiquement engagé pour les questions sociales, pour les questions économiques, pour les questions de bien-être de nos populations, mais je n'ai pas de bord politique », précise-t-il.

Pourtant, Bagnomboé s'était fait remarqué en 2011 lors de la crise ivoirienne, à travers un mouvement spontané dénommé« J'aime ma patrie ». Là, avec d'autres jeunes leaders, il appelait à soutenir Blaise Compaoré dans la médiation. « Blé Goudé qu'on dit leader des jeunes en Afrique s'est érigé comme quelqu'un qui ne respecte aucune règle de courtoisie. Blaise Compaoré, qu'on l'aime ou pas c'est notre président. Donc, j'ai dit à mes camarades qu'on ne doit pas se taire face à cela. C'est vrai que ça s'est passé dans un contexte de chaleur politique où ceux qui n'aimaient pas le pouvoir trouvent qu'on doit les laisser insulter parce que ce sont eux qui ont cherché. Mais, quand on est activiste, on est un ambassadeur de son pays. C'est la raison pour laquelle, en ce moment on a décidé de dire non, « j'aime ma patrie ». Donc, nous avons décidé de soutenir le président dans cette action par rapport à la Côte d'Ivoire pour qu'on sache que c'est une cause nationale. Quand le problème passe, le mouvement aussi est terminé», explique-t-il.

Combler le manque d'information des jeunes

Né le 03 janvier 1970, Bagnomboé Bakiono est marié et père de trois enfants. N'étant plus jeune, il est depuis 2011 le président du conseil d'administration du RAJS, suite à la restructuration de la structure. Même si la sexualité est taboue en Afrique, il faut trouver des relais permettant de pallier le manque d'information, pense-t-il. Ce, afin de « permettre aux jeunes de ne pas tomber dans les affres de la vie sociale qui peuvent constituer des freins pour leur réussite sociale ». C'est d'ailleurs la raison de son militantisme, car lui-même ayant souffert du manque d'information à son jeune âge. Leader incontesté, il a participéà la mise en place du conseil national de la jeunesse ; de la coalition des réseaux et associations burkinabè de lutte contre le SIDA et de promotion de la santé ; et de la plateforme de la société civile…
Même étant désormais responsable d'un média, il n'entend pas se dérober des questions sociales.

Moussa Diallo
Faso-tic.net

Diaspora : Le MPP officiellement installé en France

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Après le chef de file de l'opposition (voir Lefaso.net du 17 septembre 2014), la direction du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a rencontré le 21 septembre à Paris, la diaspora burkinabè en France. L'objectif était d'une part, d'expliquer aux Burkinabè vivant en France, le bien fondé de leur départ du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), les informer sur l'état de santé du MPP, et d'autre part, superviser la mise en place de la section France du mouvement.

Conduite par le premier vice-président, Salif Diallo, la délégation comprenait Clément Sawadogo, secrétaire général du MPP, Issa Dominique Konaté, secrétaire à la Prospective, sur la route de retour des Etats-Unis, et Alfred Sawadogo, membre du bureau politique, de passage à Paris. Simon Compaoré, 2e vice-président, qui était en France pour des raisons privées, s'est aussi joint au groupe.
Prévue pour 15h, c'est avec un retard de près de 45 mn que la rencontre à laquelle ont pris part des délégations venues de Belgique, d'Allemagne, des Pays-Bas, a finalement commencé, ce dont le maitre de cérémonie du jour, Ousmane Dipama s'en excusera. « Je félicite tous les compatriotes qui sont venus nombreux ce soir parce que le simple fait de se déplacer est un signe de patriotisme. Notre pays vit aujourd'hui une situation très difficile quant à son avenir, et si s'y intéresser, c'est montrer que non seulement, on est patriote, mais engagé pour l'avenir radieux de notre pays », déclare d'entrée, Salif Diallo. Il passe le micro à Simon Compaoré qui se lève, « parce que quand je suis assis, je n'arrive pas à parler ».

« Le MPP se porte bien, et même très bien », lance-t-il, comme pour rassurer ceux qui seraient inquiétés par les récentes démissions du MPP rapportées par la presse.
A contrario, ajoute-t-il, « le pays va mal, parce qu'il y a un refus obstiné de ceux qui détiennent le pouvoir d'Etat aujourd'hui de se plier aux règles élémentaires de la démocratie, qui est le respect entre autres, de l'alternance et de la constitution ».
Comme d'autres plus tard, il a insisté sur le rôle de la diaspora dans la lutte contre la révision de l'article 37 de la Constitution et la mise en place du sénat. « Partout où réside la diaspora, en Europe, en Asie, Amérique, elle doit élever la voix pour que ceux qui détiennent le pouvoir d'Etat sachent que nous devons respecter notre loi fondamentale. Le Burkina sera ce que nous voulons qu'il soit, et pas ce que les dirigeants actuels veulent qu'il soit », a-t-il insisté. Il a conclu son intervention en citant le psalmiste : « Personne n'est éternel. L'homme n'est pas maître de son souffle. La vie est précaire. Faisons en sorte que notre passage sur cette terre soit marqué d'une pierre blanche pour les générations à venir ».

C'est au tour du SG, Clément Sawadogo de faire le point sur l'implantation du MPP aussi bien au Burkina qu'à l'étranger. On apprend ainsi qu'après le congrès fondateur les 6 et 7 avril 2014, des sections MPP ont été mises en place dans les 45 provinces, excepté les Banwa en raison d'une crise sociale qui y régnait, puis des sous-sections dans les 351 communes. En revanche, dans les 8000 secteurs et villages, tout devrait être terminé au plus tard le 30 septembre. A ces sections et sous-sections, s'ajoutent l'Union des femmes, des Vieux, des Jeunes, puis des structures dans les marchés et Yaars. Toujours selon Clément Sawadogo, le MPP dispose de sections et de sous-sections à l'étranger dans plusieurs pays en Occident : France, Belgique, Italie, Pays-Bas, Allemagne, Canada, Etats-Unis.
En Afrique, le MPP est présent en Côte d'Ivoire où la section « fait du gros travail face au CDP au point qu'on est entrain de déséquilibrer la balance en notre faveur », également au Mali, au Niger, au Ghana, au Togo, au Sénégal ; des noyaux en Egypte, Turquie et au Gabon. « Voyez-vous, le travail d'implantation n'est pas facile et on a été obligé de mettre entre parenthèses les activités d'éclats, c'est-à-dire les grands meetings comme ceux de Bobo, Ouahigouya et Dori ». Et lui aussi de rassurer : « Il n'y pas de démissions au MPP. Il y a juste des mises médiatiques orchestrées par des gens appartenant à des cercles proches de François Compaoré. Et comme la radio et la télévision du Burkina sont aujourd'hui sous coupe réglée, voire des propriétés privées, il suffit que quelqu'un se lève, attrape quelques personnes, fait la mise en scène et la télé nationale amène toutes ses cameras, filme et diffuse ça le même jour tambour battant, puis le lendemain et ça fait du bruit pour rien ». Il a annoncé qu'en concertation avec les autres partis de l'opposition, le MPP prépare une grande activité de rentrée politique qui sera couronnée par un grand meeting à Koudougou le 18 octobre prochain.

Quant au secrétaire à la Prospective, Issa Dominique Konaté, également responsable de la section Houet, il a assuré que « malgré l'intoxication, les choses avancent » et a invité la diaspora à former des Thinks Tank afin d'aider « le futur gouvernement à gérer autrement le pouvoir d'Etat ».

Salif Diallo reprend la parole et se livre à un réquisitoire contre ses anciens camarades du CDP et du gouvernement. Un discours que ne renierait pas un leader étudiant d'extrême gauche, et que nous vous proposons demain sous forme de Verbatim. Crimes économiques, gestion monarchique du pouvoir, mainmise d'une minorité sur les richesses nationales, menaces contre les opposants, tentative de corruption, etc., l'ex bras droit du président Compaoré n'y va pas avec le dos de la cuillère.

Après la mise en place de la sous-section MPP de Paris début juillet, le rendez-vous du 21 septembre a été l'occasion d'installer le bureau de la section France. (Voir composition du bureau). Le MPP a toutefois pris quelque liberté avec les règles démocratiques dans la composition du bureau, et son secrétaire général, Clément Sawadogo a dû s'en expliquer : « A l'occasion du congrès, il a été décidé que pour les structures de départ du MPP, on ne procèdera pas par des élections. Pour un parti qui installe ses structures pour la première fois, le risque est grand que des gens qui ont des caisses d'argent utilisent des moyens de corruption pour infiltrer le parti et le détruire de l'intérieur. A cause de cette crainte, le congrès a décidé que les structures soient mises en place par un consensus, mais cette manière répond juste à une situation de départ ».

Au sein de la diaspora, beaucoup se demandent si les conditions seront réunies pour que les Burkinabè de l'étranger puissent réellement participer à l'élection présidentielle de 2015. Selon la loi, il faut disposer d'une carte consulaire pour pouvoir voter et le scrutin doit se dérouler dans les ambassades et les consulats généraux. Simon Compaoré s'y colle : « J'étais récemment à Kumasi, Accra et c'est exactement les mêmes questions qui m'ont été posées. Il en est de même à Bamako. Donc il y a une préoccupation de nos compatriotes quant à l'accès aux cartes consulaires compte tenu du coût. A Abidjan, il y a eu remue ménage et nous avons demandé au Chef de file de l'opposition de poser la question afin que l'Etat fasse quelque chose pour que le plus grand nombre puisse avoir accès aux cartes. Il faut que vous fassiez du bruit autour de ça. Quant aux lieux du vote, il est évident que si on s'en tient aux textes, beaucoup de Burkinabè ne pourront pas voter. Au Ghana, l'ambassade et le consulat se trouvent à Accra. Que feront ceux qui résident à Takoradi ou à Kumasi ? ».

Une dame regrette le peu de femmes dans le bureau de la section France. Salif Diallo la rassure quant à la volonté du MPP de travailler à l'émancipation réelle de la femme burkinabè, parce que, dit-il « l'émancipation politique de la femme est subséquemment liée à son émancipation économique et au MPP, nous travaillons à ce que dans nos structures, les femmes soient mieux représentées ». Puis, il invite la section France à faire en sorte que la présence féminine soit très notable, sachant « que nous ne pouvons pas fixer de quotas comme ça se fait ailleurs ».

Un participant veut savoir ce que le MPP compte faire face aux « pogromes commis contre les membres de la communauté peule ? ». Visiblement surpris par la question, Salif Diallo tente d'y répondre, embarrassé : « Effectivement, nous savons qu'il y a eu des évènements très malheureux dans le Sud-ouest [Précisément à Gaoua], où la population peule a eu àêtre vraiment massacrée. La presse en son temps a dénoncé cela et le MPP dans sa déclaration de politique générale a toujours dénoncé ces faits. Parce que pour nous MPP, le Burkina est un et indivisible ; nous sommes pour l'Etat nation, ce qui n'est pas le cas actuellement et notre programme met en avant la construction d'un Etat nation où les ethnies et toutes les populations sont sur un pied d'égalité. […] Dans un pays où il n'y a pas de démocratie, de justice sociale, où c'est une dictature, on travaille d'abord à diviser les populations entre elles, à les opposer les unes aux autres pour pouvoir faire perdurer l'injustice. Le MPP sera ferme et combattra toute attaque contre une ethnie au Burkina et nous allons dénoncer ce genre de pratiques très dangereuses pour l'existence même de notre pays ».

Joachim Vokouma
Lefaso.net (France)

Composition du bureau du MPP section France
mppfrance@gmail.com

Nom et Prénom

Fonction

Région

Sibiri Célestin NABALOUM

Secrétaire Général

Île-de-France

Yambuliya Ousmane DIPAMA

Secrétaire général adjoint chargé de l'organisation et de l'administration

Île-de-France

Henri VEBEMBA

Secrétaire à la mobilisation

Rhône-Alpes

Romuald BALIMA

Secrétaire Adjoint à la mobilisation

Bourgogne

José Daniel BATIONO

Secrétaire à l'information et à la communication

Aquitaine

Albert BATIONO

Secrétaire à la formation politique

Bretagne

Ardiouma David COULIBALY

Secrétaire adjoint à la formation politique

Bretagne

Yves KINDA

Secrétaire aux affaires juridiques

Île-de-France

Valérie DA SYLVA

Secrétaire à la Trésorerie

Île-de-France

Agathe KANZIE

Secrétaire chargée des femmes et du Genre

Île-de-France

Kader OUEDRAOGO

Secrétaire chargé de la jeunesse

Île-de-France

Moussa OUEDRAOGO

Secrétaire chargé des stratégies Electorales

Île-de-France

Mory OUATTARA

Secrétaire aux activités socio-culturelles

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Mathieu KOAMA

Secrétaire chargé des Anciens

Île-de-France

 

 

 

Dialogue politique : L'opposition attend les termes de référence

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Dans cette déclaration du Chef de file de l'opposition politique (CFOP), l'opposition réaffirme son accord de principe pour le dialogue engagé par le président du Faso et dit attendre les termes de référence qui seront présentés ce jeudi 25 septembre par le chef de l'Etat lui-même.

Suite à l'invitation que le Président du Faso a adressée au CFOP pour prendre part à la « rencontre d'échanges autour des différentes appréciations en rapport ave la révision de la Constitution », une délégation conduite par le Chef de File de l'Opposition, Monsieur Zéphirin DIABRE, président de l'UPC et comprenant en outre :
- Maitre Bénéwendé Stanislas SANKARA, président de l'UNIR/PS ;
- Monsieur Hama Arba DIALLO, président du PDS/METBA ;
- Monsieur Ablassé OUEDRAOGO, président de LE FASO AUTREMENT ;
- Monsieur Roch Marc Christian KABORE, président du MPP ;
- Ouidelassida François OUEDRAOGO, président de RDS ;
a été reçue en audience le mardi 23 septembre 2014 de 11 heures à 11heures 30mn à la présidence du Faso.

La délégation a salué l'initiative du Président du Faso qui a compris que le dialogue et la concertation, au sein de la classe politique, pouvaient contribuer à garantir pour notre pays la paix se la cohésion sociale, conditions indispensables pour le développement économique et social.

Aussi, la délégation a marqué son accord de principe pour l'organisation d'un dialogue entre la majorité et l'Opposition sur les questions touchant à la vie de la Nation et demandé les termes de référence dudit dialogue.

Le Président du Faso a proposé de remettre ce document aux deux délégations au cours de la réunion de concertation qui aura lieu le jeudi 25 septembre 2014 à Kossyam et au cours de laquelle il fera lui-même une présentation du canevas.

Tout en marquant sa disponibilitéà contribuer au bon déroulement de ce dialogue, l'Opposition politique réaffirme, avec fermeté, son rejet de la modification de l'article 37 de la Constitution et l'organisation d'un référendum y relatif ainsi que de la mise en place du Sénat. L'Opposition politique reste saisie de la question et invite ses militantes et militants et l'ensemble des patriotes qui aspirent au changement et à l'alternance à rester vigilants et mobilisés pour les mots d'ordre qui viendront àêtre donnés par le CFOP.

Ouagadougou, le 23 septembre 2014

Le Chef de File de l'Opposition
Zéphirin DIABRE


Dialogue politique majorité et opposition : Le point de vue des Ouagalais

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Un dialogue politique : c'est le maître mot issu de la rencontre du 23 septembre 2014 entre le Président Blaise Compaoré et les trois grandes représentations politiques nationales notamment la majorité, l'opposition et le Front Républicain. Mais quel est l'avis du citoyen lambda sur la proposition de dialogue politique ?

Ouédraogo Alassane : La proposition de dialogue est une bonne chose pour nous. Par ce qu'on ne veut pas de troubles ici. Le dialogue va nous permettre d'éviter les conflits comme dans certains pays en crise. Mais aussi, il faut que le Président de la République laisse le pouvoir. Il peut chercher une autre porte de sortie. On veut le changement. Celui qui le remplacera ne sera peut-être pas très bon mais pour vu qu'il y ait au moins un changement.

Sawadogo Yacouba : L'avis de la population est très capital à ce niveau des discussions. C'est la population qui a voté le Président Blaise Compaoré. Alors cette même population qui reste la seule majorité peut décider encore de s'il faut que le président reste ou qu'il s'en aille.

Ouédraogo Rosalie : Le fait qu'il y ait l'entente et qu'ils veulent s'assoir et discuter, c'est déjà bien. On dit souvent qu'en cas de mésentente l'échange est la meilleure solution. L'opposition aussi aura au moins son mot à dire afin d'équilibrer les propositions avec celles de la majorité.

Ouédraogo Tidjiane : Le dialogue est une bonne chose. Quelle que soit son issue (NDLR oui ou non pour le référendum). J'appelle aussi la population et surtout l'opposition s'il ya lieu à des marches pacificiques.

Ouédraogo Thérèse : Le dialogue est une bonne chose. En toute chose il faut la communication et l'entente. Car nous voulons surtout la paix et l'entente au Burkina Faso.

Sanfo Ousseini : Le dialogue peut avoir comme résultat l'entente. Lorsque chacun tire de son côté et reste camper sur sa position cela ne peut rien résoudre. Mais avec le dialogue les différents camps pourront trouver un consensus pour la quiétude dans le pays.

Zoungrana Moumini : En Afrique il est de coutume que lorsque deux enfants s'amusent, il faut qu'à tour de rôle ils se terrassent. Mais si à tout moment c'est une seule personne qui terrasse, après ce sera la bagarre. Le président du Faso grâce à ses nombreuses expériences, et puisque c'est lui qui détient le bâton actuellement peut proposer un candidat idéal afin de préserver la paix au pays.

Mme Ouédraogo : Quel que soit l'aboutissement du dialogue nous voulons la paix, rien que la paix pour le pays.

Balguissa Sawadogo
Aïda Zida
Pour Lefaso.net

Actualité boursière du Mercredi 24 Septembre 2014

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INFORMATIONS BOURSIERES ET FINANCIERES DU 24/09/2014

Plus fortes hausses

Titres

BOABF

SAFCA CI

CIE CI

Cours du jour

99 000 F

29 000 F

58 000 F

Variations (par raportà j-1)

4,21%

4,57%

4,57%

Plus fortes baisses

Titres

SETAO CI

FILTISAC CI

SIVOA CI

Cours du jour

20 000 F

22 000 F

18 500 F

Variations (par raportà j-1)

-6,98%

-4,31%

-2,63%

Capitalisation boursière

Volume des transactions

Valeur des transactions (en FCFA)

Actions

1 328 952

Actions

257 519 293 F

Obligations

23 419

Obligations

233 782 368 F

Droits

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Droits

0 F

Indices boursiers

BRVM10 (1)

 (1) Les valeurs renseignées se rapportent à la base initiale de l'indice BRVM10 de septembre 1998 qui était égale à 100

Valeur

275,03

Variations (par rapport à j-1)

-0,30%

BRVM Composite (2)

(2) Les valeurs renseignées se rapportent à la base initiale de l'indice BRVM Composite de septembre 1998 qui était égale à 100

Valeur

258,26

Variations (par rapport à j-1)

-0,07%

Cours des devises

Libellés

Cours du jour

Cours de la veille

Variations

Cours du dollar américain

515,583

509,332

1,23%

Cours de la Livre Sterling

840,527

829,729

1,30%

Cours du dollar canadien

464,136

463,21

0,20%

Cours du yuan

83,9815

82,9135

1,29%

Cours du franc suisse

548,98

542,902

1,12%

Cours des matières premières

Libellés

Cours du jour

Cours de la veille

Variations

Cours du lingot d'or (en euros)

           30 500,00  

                 30 610,00  

-0,36%

Cours du Baril de pétrole ( en $)

                  96,87  

                        98,24  

-1,39%

Cours du coton (en cents/lb)

                  61,66  

                        69,90  

-11,79%

Cours de la tonne de cacao (en $)

             2 210,00  

                   2 210,00  

0,00%

Cours de la tonne de maïs(en $)

                158,50  

                      158,50  

0,00%

Source :http://bourse.lesechos.fr/bourse/matieres/matieres_premieres.jsp

Dialogue politique national : « Le scénario catastrophe serait que nous soyons oublieux de notre histoire », Me Hermann Yaméogo, co-président du Front républicain

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Suite à la rencontre de la classe politique nationale avec le Président du Faso pour l'instauration d'un dialogue entre la majorité et l'opposition, le Front républicain a tenu, dans la soirée du mercredi 24 Septembre à Ouagadougou, une assemblée générale extraordinaire pour, d'une part faire le compte-rendu à ses membres et, d'autre part examiner de nouvelles adhésions au regroupement.

C'est Hermann Yaméogo, et Assimi Kouanda, co-présidents du Front républicain qui ont animé la conférence à l'issue de l'assemblée générale extraordinaire avec les partis politiques membres du regroupement. Cette rencontre vise, selon Me Hermann Yaméogo, à rendre compte des échanges qui ont eu lieu entre le Président du Faso et le Front républicain pour la mise en place d'un cadre de dialogue. Félicitant l'initiative, le co-président du Front républicain, président de l'UNDD a dit la foi du Front républicain à ce cadre de dialogue. « Nous croyons à ce dialogue qui va s'ouvrir », a-t-il confié. Pour lui, son regroupement ne part pas à ce cadre de dialogue avec des positions prédéterminées : « tout sera défini ensemble. Jamais, le front républicain n'a posé de conditions, nous n'avons pas annoncé de points non négociables. (…). Nous sommes engagés dans un combat qui dépasse les idéologies et le cadre partisan ». Selon Me Yameogo, la situation que vit le Burkina doit être analysée objectivement en se référant aux précédents nationaux et à ceux internationaux. « Ce que nous vivons aujourd'hui est une crise institutionnelle, une rupture du processus constitutionnel », a-t-il affirmé, ajoutant que dans tous les pays du monde, et dans des situations pareilles, le dénouement a eu lieu par le dialogue. « Le scénario catastrophe serait que nous soyons oublieux de notre histoire et des exemples de l'extérieur pour nous arc- bouter sur nos prétentions et favoriser le blocage de l'appareil de l'Etat. Dans ce cas de figure, ce qui peut arriver, c'est la catastrophe…», a averti Me Hermann Yameogo avant d'appeler à un regard positif sur ce dialogue : « le fait de pouvoir se mettre dans un même cadre est déjà un pas positif ».
« Si on veut tout cristalliser sur ce qui divise, il n'y a pas de dialogue. Alors que ce qui unit est souvent beaucoup plus important que ce qui divise », a pour sa part soutenu Assimi Kouanda, co-président du Front républicain, secrétaire exécutif national du CDP. « Si on s'engage à dire que nous aimons tous ce pays (acteurs politiques, acteurs de la société civile), on peut ensemble pousser pour aboutir à son bien, aux mieux-être des populations malgré les différences », a développé Assimi Kouanda.


Quatre (4) nouvelles adhésions au Front dont Thibault Nana

L'assemblée générale a également été celle de l'examen de nouvelles adhésions au Front républicain, ont annoncé les premiers responsables. Au nombre de quatre(4), il s'agit de la RDP de Nana Thibault, du PRDF de Zacharie Sorgo, du RDBF de Mamadou Tamboura et du PARIS de Roland Tondé. « Ce qui fait 27 partis de l'opposition et 25 de la majorité, soit un total de 52 partis politiques », a annoncé Michel Ouédraogo, membre de la coordination. Le Front républicain étant, selon Hermann Yameogo, composé de partis de l'opposition et de partis de la majorité, se réjouissant également que le Front républicain ait étéà l'origine de l'appel de Gaoua. Il a invité l'ensemble des leaders politiques à aller au-delà des opinions pour voir la paix.
Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

Médias : l'Assemblée nationale se dote d'une radio

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La radio du parlement burkinabè est désormais effective. Elle émet à partir des locaux de la Représentation nationale, depuis son lancement officiel intervenu ce mercredi 24 septembre 2014. Lancement effectué par le président de l'AN, Soungalo Appolinaire Ouattara en compagnie de l'ambassadeur de la République de Chine Taïwan dans notre pays. La cérémonie qui y a été consacrée, a réuni députés et acteurs du monde de la presse.

« Par le truchement de la Radio du Parlement, les auditeurs peuvent déjàécouter les informations sur la 89.7 FM », ces mots tenus ce jour 24 septembre 2014, sont du président Soungalo Ouattara. Donc, ça y est ! La « Radio de la démocratie et de la citoyenneté» est désormais une réalité. Un radio qui couvre un rayon de 70 km autour de Ouagadougou et qui s'affiche, précise le président de l'AN, en « un espace ouvert non seulement aux parlementaires, mais aussi à toutes les institutions républicaines, à la société civile, au citoyen tout court ».

Dans les programmes de ladite radio, confie Soungalo Ouattara, en plus du « député du jour » et de « l'institution du jour » qui s'y exprimeront selon un chronogramme, « les citoyens de tous les âges et de toutes les conditions sociales » y auront également leur place. Mais, prévient-il, « Toute communication est aride, stérile et vaine, si elle n'est pas portée par la générosité, par du charisme ». Et de souhaiter que tous ceux qui auront à s'exprimer sur cette radio, soient animés des vertus d'amour, de générosité pour autrui, et des valeurs de la République. Aux professionnels des médias qui vont l'animer, le Secrétaire général de l'AN a demandé de travailler avec professionnalisme.

C'est une radio qui va permettre, de l'avis du député Ouoba Benoît Bindi, et aux députés de s'exprimer davantage, et aux populations de participer à l'ensemble des débats qui se mènent à l'AN. Quant à l'ambassadeur de la République de Chine Taïwan dans notre pays, Shen Cheng Hong qui se veut plus précis, « vivement, dit-il espérer, que cette station de radio permette effectivement aux parlementaires d'être proches de leurs électeurs, et aux populations d'être informés des activités et décisions prises par les élus en temps réel ». Et le Tchad, à en croire le président de sa Représentation nationale, Dr Haroun Kabadi, va l'imiter.

La LRP, un excellent projet

Déjà, le Médiateur du Faso dit y voir un créneau de renforcement des relations entre institutions ; et partant, le renforcement de la démocratie. La Radio du parlement (LRP) effective, le président de l'AN respecte ainsi, selon le député Ibrahima Koné, « une des recommandations de l'Union interparlementaire qui est de faire en sorte que la voix des élus soit portée très loin ». Pour le député Lona Charles Ouattara, la Radio du parlement (LRP) est « un excellent projet qui s'insère parfaitement dans notre quête vers une démocratie réelle au Burkina Faso ». De l'avis de l'ingénieur en télécommunication Charles Ouattara, « pour que cette radio puisse jouer pleinement son rôle, pour qu'elle soit efficace, il aurait fallu que l'initiateur pense à mettre en place des stations-relais de manière à couvrir l'intégralité du territoire national ».

Dans quelques mois, la télévision du parlement

En plus de la radio, et dans sa dynamique de communication de proximité, l'AN se dotera dans les prochains mois d'une télévision en phase avec tous les grands enjeux technologiques, notamment la Télévision numérique de terre (TNT). C'est du moins l'annonce faite ce jour par le président de l'AN dans son discours, avec la précision qu'elle sera aussi « au service de la démocratie et du citoyen ». C'est donc un nouveau projet qui se profile à l'horizon et qui bénéficie déjà d'une promesse d'accompagnement de la part de l'ambassadeur Shen Cheng Hong, celui-là même qui a accompagné la radio en équipements de dernière technologie de production et de diffusion.

Une démarche pédagogique, une démarche de citoyenneté

Aujourd'hui encore, a laissé entendre Soungalo Ouattara, « nous voulons une communication complète, instantanée, immédiate et à jour, du parlement vers les citoyens ». A cet effet, promet-il, « nous allons utiliser tous les leviers possibles pour communiquer avec les citoyens. Les malentendants vont suivre les débats à l'hémicycle comme tous les citoyens ».

En tout cas, le studio de la future chaîne de télévision a été visité après celui de la radio, ce 24 septembre 2014. De même, le centre émetteur de la radio a été visité. Des locaux de la radio et de la télé, les journalistes ont été conduits à l'hémicycle pour une visite guidée. Tout ceci parce que l'AN, du moins selon son premier responsable, est résolument dans « une démarche pédagogique, une démarche de citoyenneté».

Fulbert Paré
Lefaso.net

Diaspora : Le MPP s'installe au Ghana

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Une délégation du MPP composée de M. Simon Compaoré, Mme Dicko, M. Bonanet et de M. Balima, a rendu visite aux militants de Kumasi et d'Accra les 13 et 14 Septembre dernier.

Après avoir été remarquablement reçus dans la deuxième ville du pays de Kwamé Nkrumah, c'est dans une ambiance électrique que les militants d'Accra ont accueilli leurs « héros » dans la grande cour de « Teachers' Hall » en plein centre ville.

Cette première rencontre a été une occasion pour la plupart des militants du MPP au Ghana de se rassurer de la détermination des dirigeants de leur parti, àœuvrer dans le sens du respect de la constitution du Burkina Faso.

Selon l'avis de certains, « Ce n'est pas à cause de l'argent que nous suivons le MPP mais plutôt, à cause du dévouement des responsables à imposer le changement à l'image de la démocratie ghanéenne ». Plus loin, certains scandaient : « We need change » ! Ce qui signifie (Nous voulons le changement). Et d'autres : « Enough is enough » (Trop c'est trop) ! Tels étaient les propos de la plupart d'entre eux, sortis en nombre malgré les mariages, les funérailles, les baptêmes et surtout la messe des chrétiens, pour ceux qui connaissent bien les dimanches au Ghana.

Contrairement à la démocratie au Burkina où c'est le même président qui règne depuis plus d'une vingtaine d'année, la diaspora burkinabè au Ghana a eu la chance de connaitre une autre manière de faire la démocratie. De Rawlings à Kufuor, de Kufuor à Mills et de Mills à Mahama, même s'ils se prénomment tous John, les ghanéens ont connu 4 Présidents et 4 manières de gouverner leur pays depuis l'avènement de la démocratie en Afrique.

Forts de cette expérience, nombreux sont les Burkinabè qui ont du mal à comprendre la démocratie de leur pays. C'est ainsi qu'ils n'ont pas hésité un instant à accueillir le MPP à bras ouverts, surtout que les premiers responsable de ce parti selon eux, incarnent les vraies valeurs du changement et l'espoir de tout un peuple.

C'est dans une salle qui a refusé du monde que la délégation du MPP dirigé par Simon Compaoré, a rassuré la diaspora burkinabè de leur engagement à mettre le Burkina Faso sur les rails de la démocratie.

Après avoir été convaincu par le discours de la troisième personnalité du mouvement, certains MPPistes ont décidéà la fin, de manifester leur patriotisme à l'instar des américains, en proposant une cotisation mensuelle de tous les militants pour soutenir la campagne de leur parti en 2015 au Burkina. Un mouvement dénommé : “What can I do for my party” sera bientôt créé dans ce sens.

Quelques heures d'échanges et de partages ont suffit aux uns et aux autres, de comprendre qu'avant toute action, la première chose que chaque Burkinabé doit préserver, est la Paix.

Etalon / Accra

Séminaire de formation sur les problématiques de déductions et d'exonération en matière de TVA

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I. Contexte et justification de la formation

La Taxe sur Valeur Ajoutée (TVA) est, au Burkina Faso, le premier impôt de par son importance budgétaire mais aussi le plus complexe, le plus technique de par les textes qui le régissent.

Du code des impôts à la directive n° 02/98/CM/UEMOA du 22 décembre 1998 portant harmonisation des législations des Etats membres en matière de TVA en passant par les textes particuliers comme le code minier et le code des investissements, les règles applicables en matière de TVA sont aussi bien nombreuses que complexes.

A ces règles, quelque fois hétérogènes, s'ajoutent un ensemble de régimes allant du droit commun à des situations particulières comme les différentes catégories d'exonérations.

Dans un tel contexte, la gestion de la TVA par les entreprises fut-elle dans un régime de droit de commun n'est pas chose aisée. Comment facturée convenablement la TVA ? Comment la déduire conformément à la règlementation applicable ? Comment bénéficier des avantages en matière de TVA attachées à vos activités et votre statut ? Autant de questions que tout chef d'entreprise se pose légitimement.

C'est pour répondre à ces préoccupations mais aussi conscients de cette complexité et du poids que représente la gestion de la TVA dans l'activité des entreprises, que les cabinets CAAFER INTERNATIONAL et OPTI LABOR SARL organisent une session de formation sur les problématiques de déduction et d'exonération en matière de TVA.

Sans occulter les questions relatives au champ d'application, la présente formation sera essentiellement consacrée aux deux problèmes majeurs à savoir les mécanismes de déduction de la TVA et passera aussi en revue les différents régimes d'exonérations. Le choix de ces deux problématiques se justifie non seulement par le fait de leur récurrence mais aussi par la demande exprimée par les entreprises en termes de formation et d'approfondissement.

Pendant deux jours durant, des praticiens et experts de la matière fiscale passeront en revue les principes de déduction de la TVA et exposeront les régimes particuliers en matière de TVA.

II. Objectifs

L'objectif général de la présente session de formation est de permettre aux participants d'avoir une connaissance approfondie des règles et mécanismes régissant la déduction de la TVA mais aussi de maitriser les régimes particuliers en matière de TVA. Il va donc s'agir plus spécifiquement d'analyser :
- le régime de déduction ;
- les règles de régularisation en matière de TVA ;
- l'exonération des sociétés minières ;
- l'exonération des ONG et associations ;
- Etc.

III. Contenu indicatif

1er Jour : le mécanisme de déduction de la TVA

1. Introduction Générale
- Champ d'application matériel et personnel
- Les LASM

2. Le régime de déduction de la TVA
- Les conditions d'exercice du droit à déduction de la TVA ;
- Les règles de facturations et récupérations de la TVA ;
- Assujetti partiel et règle de régularisation ;
- La TVA sur les immobilisations.

3. Cas pratique sur les déductions

2nd Jour : Le régime des exonérations

1. Le régime du code minier
- La TVA dans les différentes phases du projet minier
- Procédure de remboursement de crédit TVA

2. Le régime des ONG et Associations
- Procédure d'octroi de l'exonération
- Procédure de remboursement de la TVA supportée

3. Les marchés financés sur ressources extérieures

IV. RESERVATION ET INSCRIPTION

Coût de la participation : 300 000 FCFA HT par participant donnant droit à la formation, aux cahiers de participant et aux pauses café et déjeuner.

Pour vous inscrire, veuillez contacter les cabinets CAAFER International et Opti Labor SARL aux adresses suivantes :
- Tel : +226 50 40 20 93 ou +226 50 40 27 31
- Cel : +226 70 37 95 08 ou +226 78 69 05 73
- Email : caafer.international@gmail.com ou optilabor@gmail.com

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Education chrétienne : les églises évangéliques se donnent pour mission de former des hommes de demain

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Les rideaux sont tombés ce jeudi 25 septembre 2014 sur la deuxième table ronde de l'éducation scolaire chrétienne de l'Afrique de l'Ouest francophone. Des neufs pays représentés, deux à savoir le Burkina et le Mali ont signé un protocole d'accord avec l'Association Internationale des Ecoles Chrétiennes (ASCI) afin de bénéficier d'un accompagnement sur l'éducation chrétienne.

Ce sont des organisateurs et des participants qui repartent satisfaits au terme de ses trois jours de rencontre et d'échanges sur l'éducation chrétienne. Débutée le 22 septembre dernier, la deuxième table ronde de l'éducation scolaire chrétienne de l'Afrique de l'Ouest francophone a refermé ses portes ce jeudi 25. « C'est une activité voulue et bénie par le Seigneur Lui-même parce que tout s'est bien passé sans difficulté et on a senti l'assistance divine », affirme Dr Philippe Ouédraogo, président de l'Alliance des Etablissements Scolaires et Universitaires des Evangéliques du Burkina Faso (AESEB). Les ateliers et plénières ont été très fructueux et les différentes délégations repartent mieux outillées pour accomplir la noble mission à laquelle le Christ les a appelés : l'éducation.

Les objectifs définis ont été atteints et même dépassés selon le Dr Philippe. Ainsi poursuit-il en ces terme : « La qualité des formations animées par les orateurs Gavin Brettenny des USA, Mike Epp, Dr Samson Makhado, etc. ont réveillé chez les participants le désir ardent de s'engager, de servir et c'est très important pour nous Chrétiens évangéliques parce que nous parlons d'éducation de qualité et aussi confessionnelle ». L'unité qui a régné entre les participants est preuve de réussite et traduit la présence du Seigneur à les accompagner dans leur mission. Les églises évangéliques veulent ainsi se positionner au premier rang en matière d'éducation afin de bâtir des hommes et des femmes de demain.

Cependant, les difficultés n'ont pas manqué quant à l'organisation de la table ronde. Au nombre de celles-ci, il faut noter les ressources limitées qui constituent un frein à la mise en œuvre de certaines activités de l'AESEB. Afin de remédier à cela, un accord a été signé entre l'ASCI et l'AESEB. « A partir de ces instants, ASCI doit apporter son soutien à l'AESEB et à leur tour, doivent mettre en application les recommandations de l'ASCI en matière d'éducation chrétienne », dixit Gavin Brettenny, Directeur adjoint ASCI-Afrique. Le prochain rendez-vous pour une autre table ronde de l'éducation scolaire chrétienne de l'Afrique de l'Ouest francophone est pris pour 2017 mais les associations en charge de l'éducation dans les pays tiendront des rencontres en vue de bien accomplir leur mission d'éducatrices.

Kabore S. Rosine (stagiaire)
Lefaso.net


Votre journal Courrier confidentiel N° 67 vient de paraitre !

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A lire dans cette édition :

1- PALAIS DE KOSYAM : Le Président est coincé !

2- ASSEMBLEE NATIONALE : Vers la création d'un groupe parlementaire pro-MPP

3- PRESIDENTIELLE DE 2015 : Comment le CDP s'organise (Lire pages 6 et 7)

4- MINISTERE DE LA DEFENSE : « Nous avons besoin de 90 milliards FCFA »

5- MAISON DE L'ENTREPRISE : Voici la nouvelle PCA ! (à découvrir, page 12)

Et d'autres articles.

Courrier confidentiel est disponible chez les revendeurs de journaux au Burkina Faso. Notre contact : Tél. : (00226) 50 41 18 61 ou 71 13 15 14. E-mail : contact@courrierconfidentiel.net. Site : www.courrierconfidentiel.net.

Clémence HEMA répond à Sanou Siaka dit Bayé" Encore un metteur en scène à la solde du CDP contre le MPP désavoué par sa base"

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Merci de me permettre de réagir à votre article intitulé"un militant du MPP désabusé :....." que vous avez publié le 17 septembre sur Lefaso.net.

Le 17 septembre dernier, l'opinion burkinabè a pris connaissance par voie de presse les élucubrations d'un soi-disant militant du MPP désabusé. Ce n'est ni plus ni moins qu'un individu désavoué par sa base qui se bat comme un beau diable pour se relever de ses propres turpitudes. Le maître d'œuvre de cette mise en scène grotesque et ridicule n'est autre que monsieur SANON Siaka dit Bayé.

Qui est Monsieur BAYE ? Ce monsieur comme il le prétend fait effectivement partie des animateurs du MPP aux premiers instants de son introduction dans le Houet. Mais de làà faire entendre qu'il est celui là-même qui a envoyé le parti dans le Houet et le Kénédougou, je pense que l'on devrait logiquement s'attendre à la mort certaine du MPP dans ces localités si on en croit à la sincérité de BAYE. Mais l'avenir nous départagera sur ce point.

Quant à mes rapports avec le sieur SANOU Siaka, je dois dire que j'ai vécu une partie de ma vie avec lui. En effet, nous avons vécu en "couple" de 2008 A 2012. Date à laquelle nous nous sommes quitté suite à son mariage avec une dame d'un certain âge. Il est avec une autre qui est sa femme et qui vit chez lui

Mais depuis ma désignation comme membre du Bureau Politique National du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), puis récemment comme membre du bureau national des jeunes, Bayé ne cesse de me menacer et de me harceler. En effet, il ne cesse de m'envoyer des SMS me disant de quitter le MPP, sinon il ira écrire dans les journaux pour que les responsables de mon parti me « chassent ».

A propos de ces allégations contre les camarades MOSSE Abdoulaye et TRAORE Alassane, je dois dire que lors du congrès du MPP, c'est le camarade TRAORE Alassane qui était chargé de l'accueil de la délégation du Houet. C'est à ce titre, que n'ayant pas eu de place au site d'hébergement, il nous (deux autres dames et moi) a déposées chez ma sœur. Le camarade MOSSE Abdoulaye n'a jamais fait partie de cette délégation qui est venue accueillir ceux de Bobo. Les membres de la délégation sont tous là, ils peuvent en témoigner. C'est dire que là encore, il y a intention de nuire à ces vaillants camarades qui ne sont ni plus ni moins que des grands frères pour moi et pour l'ensemble de la jeunesse bobolaise. Ses mensonges sont d'autant plus graves, grossiers et maladroits lorsqu'il déclare avoir installé le MPP dans le village du coordonnateur régional, Issa Dominique KONATE dont le village est dans la province du KENEDOUGOU, donc en dehors du Houet.

Concernant ses lamentations sur la perte de « sa femme », je reconnais avoir vécu avec lui mais pas en situation de couple comme je l'ai dit plus haut. Moi j'ai toujours vécu chez mes parents et on sortait ensemble comme copain et copine et on a eu deux enfants. Depuis bientôt deux (02) ans, lui et moi ne sommes plus ensemble ; il passait juste chez moi à la maison en famille pour voir ses enfants et rien de plus.

A l'avènement du MPP, nous nous sommes retrouvés dans la structure des jeunes, nous avons été désignés pour représenter les jeunes comme points focaux du MPP. A l'époque, les autres jeunes se sont plaints comme quoi on avait choisi un couple pour représenter la jeunesse du Houet dans la structure de coordination. Evidemment, nous avons reconnu devant le camarade MOSSE Abdoulaye et les points focaux du Houet que nous étions séparés et SANON Siaka a bel et bien signifié qu'il était légalement marié avec une autre et que sa femme est chez lui. Chose que j'ai confirmée également, puisque c'est la vérité. C'est ainsi que nous avons travaillé dans la coordination. Notre premier test fut le méga meeting du MPP à Bobo.

Lors de ce meeting, j'ai été retenue pour proposer et prononcer le discours des jeunes. Ce fut le début de mes difficultés avec SANON Siaka qui a voulu qu'on reprenne nos relations mais j'ai refusé. Sa présence dans la structure de coordination lui a fait prendre la tête au point qu'il négligeait et ne répondait plus aux préoccupations des jeunes tant au niveau de la structuration que lors de la préparation du meeting. Pire, il a dit qu'il n'avait pas de compte à les rendre à quiconque. Désormais, selon lui, il n'avait affaire qu'aux grands du MPP Houet. C'est ainsi qu'il tournait et colportait des informations d'un doyen à un autre. Toutes choses qui lui ont valu des difficultés avec la Tantie Madina Sy TALL et le coordonnateur Issa Dominique KONATE qui ont tenté de le raisonner. Malgré leurs conseils, il s'est foutu d'eux à travers des propos malveillants.

Comme si cela ne suffisait pas, il s'en est pris à la structure des jeunes à travers des propos acerbes et finalement, il a décidé de démissionner de la structure des jeunes. C'est pourquoi, il a été remplacé dans la coordination par Gnessien Salia et non par Martin COULIBALY comme il a écrit. Se réclamant comme étant le protégé d'un leader du MPP Houet, il a fini par échouer car n'ayant pas vu son nom parmi les membres du BPN. Toute chose qui a exacerbé sa colère et sa jalousie.

A propos de ton "oui du référendum " on ne peut simplement que constater ce qui te restait à faire : monnayer ta fragilité contre les espèces sonnantes et trébuchantes du CDP, se résoudre à vendre ta dignité si je suppose que en a une. Tel que je te connais, le contraire m'aurait étonnée. C'est pourquoi ton « OUI au référendum » ne m'étonne guère. Il y a beaucoup de partis de l'opposition qui disent « NON au référendum » où tu peux t'aligner. Mais puisque dans ces partis on ne propose rien d'autre que le bon sens et la dignité, tu as préféré résoudre tes soucis économiques du moment. Mais pour être franche avec toi, ta situation n'est pas à envier parce que tu as opté pour la prostitution intellectuelle et politique et la moisson en la matière est toujours la déchéance politique.

On voit donc toute suite que tu ne vaux rien. Va rejoindre le rang de ceux qui t'ont utilisé en faisant cet article qui n'est pas digne de quelqu'un qui se respecte. Les gens de ton rang n'ont pas leur place au MPP. Mon parti le MPP est un parti responsable, qui se respecte. J'espère seulement que la personne qui a rédigé cet article pour toi a pris le soin de t'expliquer son contenu car tu es à la FIN de ta carrière politique.

A propos de tes dépenses de 4 millions dans le MPP, peux-tu nous dire ce que tu as acheté avec cet argent pour le compte de ce parti ? Pour qui connait Bayé sait très bien que ce monsieur est aux abois financièrement.

Et pour finir ma réponse, je vous informe que le MPP n'a jamais donné de l'argent à ses militants. Nous ne sommes pas un parti qui distribue de l'argent et pour ceux qui croient qu'au MPP on vient pour manger et boire, alors ils se sont trompés de parti. Qu'ils aillent ailleurs car au niveau du MPP c'est un combat et non un diner. Et si tu ne le sais pas, je t'informe qu'au MPP, c'est le travail qui paie. On met les gens qu'il faut à la place qu'il faut. La preuve, je ne suis pas parente au président du parti ni au secrétaire national à la jeunesse, je ne suis pas mossi ni samo. Je suis HEMA de Banfora et je suis venue au MPP comme tous les autres militants. Si je suis à ce poste aujourd'hui, c'est parce que je le mérite. Tous ceux qui me connaissent vous diront qui je suis en commençant par mes responsables au niveau de Bobo comme Ouaga. Prenez attache avec quiconque du Bureau Politique National à Bobo où je réside et on vous en dira plus sur moi.

Cher SANON Siaka, je pense que tu t'es trompé d'adversaire en te braquant contre le camarade MOSSE Abdoulaye qui a défié tes mentors tapis dans le noir à BOBO. Aussi si tout le monde se méfie de toi au MPP comme tu l'as dit, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas et je t'informe que mon parti ne fait rien avec les infiltrés comme toi. Aussi ni tes menaces verbales comme écrit ne me feront reculer. Je suis pour le MPP et je demeure MPP. Je suis engagée à jamais pour cette lutte pour une victoire éclatante en 2015. Si tu dis faire partie des premiers jeunes à commencer les travaux au niveau du MPP Bobo et aujourd'hui tu es refoulé par tout le monde, même ceux que toi-même tu as mobilisés, ce que quelque part tu dois te poser mille et une questions afin qu'on puisse t'aider.

A tous mes camarades et militants du MPP, restons vigilants et ne cédons pas à ces provocations. Faisons toujours preuve de maturité et de grandeur. Continuons notre lutte et ne nous laissons pas distraire par les individus qui ne savent pas ce qu'ils veulent. Ils sont en train de passer par tous les moyens pour casser le rythme de solidité, d'engagement et de dévouement du MPP à travers des écrits contre les leaders incontournables qui se sont engagés au côté du peuple, mais ils ne pourront rien car nous sommes déterminés à jamais.

Merci !

CLEMENCE HEMA

11e édition du FARIS : Sous le signe de la consolidation d'un environnement de paix

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Le Groupe d'Action et de Formation pour une Culture Islamique (GAF-CI) organise le dimanche 28 septembre 2014 à la Maison du Peuple de Ouagadougou, la 11e édition du Festival des Arts Islamiques (FARIS). Pour en parler les responsables du Festival ont animé ce jeudi 25 septembre, un point de presse.

« Rôle et place de la culture islamique dans la consolidation d'un environnement de paix et de développement durable ». C'est sous ce thème que se tiendra, ce dimanche 28 septembre 2014 à la Maison du Peuple de Ouagadougou, la 11e édition du Festival des Arts Islamiques (FARIS). Le choix du thème répond au souci de tenir compte des préoccupations du moment. Et au menu de cette 11e édition du Festival les activités suivantes : prestations d'artistes, chants islamiques, slams, théâtres, sketches, humour, cirque, exposition-vente. L'une des innovations majeures de cette 11e édition du FARIS, explique Moumouni Dabré, principal animateur de la conférence de presse de ce jeudi, c'est la tenue dans la journée du dimanche 28 septembre, à partir de 9 h à la Maison du Peuple, des activités du festival. Alors que lors des éditions précédentes, les spectacles se déroulaient dans la nuit. Cette option vise, assure Moumouni Dabré, par ailleurs secrétaire général du GAFCI, à attirer plus de participants ; mais aussi à pouvoir faire face aux éventualités de pluies. Le FARIS, indique Dabré, n'est pas seulement une affaire de musulmans. « Tout le monde peut y prendre part » avec toutefois une contribution à l'entrée. Il est même annoncé des démonstrations d'arts martiaux pendant la manifestation.

En dix éditions consécutives, le FARIS, à en croire les conférenciers, se présente comme la seule initiative culturelle d'envergure émanant des musulmans. « Ce spectacle se présente comme un cadre de distraction pour le public burkinabè, une offre originale de par son contenu. C'est aussi un cadre d'expression de la production artistique musulmane qui est largement méconnue. Cadre de découverte d'une autre facette de l'Islam, cadre de promotion d'une tradition de paix, de quête permanente de vertu, il répond au souci de servir Dieu et être au service des hommes ». « Tout ce qui n'est pas contre la religion, est islamique », foi de Moumouni Dabré.

Grégoire B. Bazié
Lefaso.net

Planifier pour mieux annoncer le Christ : L'Eglise Famille de Dieu au Burkina s'organise

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Dans les différents diocèses du Burkina Faso et du Niger, l'heure est au lancement des activités de l'année pastorale 2014/2015. A partir des thèmes qui seront retenus des différentes assises, chaque diocèse autour de son premier responsable s'active à l'établissement d'un calendrier qui va guider l'activité pastorale de cette année.

C'est le cas des diocèses de Manga, de Koupéla, de Bobo-Dioulasso, Gaoua, Diébougou, Ouagadougou cette semaine, et bientôt pour les autres. Dans le respect des spécificités propres à chaque diocèse, il sera sans conteste question de dresser des programmes d'activités qui s'inspirent ou s'appuient sur le cadre de résultats du plan pastoral 2013/2025 de la Conférence épiscopale Burkina/Niger. C'est dans cet élan de planification stratégique qui évite de ne plus naviguer à vue, mais plutôt en ayant des objectifs précis à atteindre, et donc évaluables, que l'archidiocèse de Ouagadougou a clos le mercredi 24 au soir, sa session de rentrée par la messe présidée par le Cardinal Philippe à la paroisse Christ Roi de Pissy.

A la fin de deux jours de travail intense, le cardinal Philippe et son presbyterium ont célébré cette messe à la paroisse Christ Roi de Pissy, où bien des fidèles du diocèse, se sont joints aux paroissiens de Pissy. Une messe qui a presque tenu lieu de célébration d'accueil du cardinal, qui visite cette paroisse pour la première fois, depuis qu'il est élevé cardinal de l'Église catholique. Profitant des prescriptions de l'évangile de ce mercredi de la 26ème semaine du temps ordinaire, le cardinal insistera que l'apôtre comme tout chrétien d'ailleurs, doit s'appuyer sur Dieu dans ses entreprises. « Dieu seul suffit selon Sainte Thérèse » dit-il. Après une brève exhortation basée sur la parole du jour donc, le cardinal a par la suite cédé le pupitre au secrétaire général du presbyterium, l'abbé Urbain Kiendrebeogo qui a livré une synthèse des travaux des deux jours, et qui est en quelque sorte le contenu du programme qui va être déployé durant l'année pastorale par tous.

Les réflexions menées au cours des séances de travail du Conseil pastoral de l'archidiocèse de Ouagadougou (CPAO) dans un premier temps, alliées à celles du presbyterium dans un second temps, ont permis selon le secrétaire général, d' "élargir les regards et d'être plus attentifs à la question actuelle des défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation » qui est le thème même du prochain synode des évêques. « Ayant été motivés dit-il, par cette orientation universelle de l'Eglise, les deux Assemblées ont retenu le thème de l'année ainsi formulé, pour orienter l'ensemble de nos activités pastorales tout au long de cette année : « Famille chrétienne, vis ta foi et sois artisan de paix ». Ce thème comme le souligne toujours l'abbé Urbain Kiendrebeo, « offre l'occasion d'ouvrir des chemins nouveaux en Eglise ». Ainsi sera-t-il décliné autour des axes qui verront le lancement des activités du centre diocésain de pastorale familiale (CDPF) ; de la mise en place des Comités paroissiaux, de la formation sur le planning familial intégrant les méthodes naturelles, de l'harmonisation au plan diocésain des modules de formation des couples avant le mariage, et de la promotion de la célébration des mariages civils.

Le thème retenu ambitionne en somme, de voir chaque famille chrétienne en chacun de ses membres, œuvrer àêtre familière du Christ, à travers une écoute continuelle et une proximité entretenue avec Lui, étant entendu que la famille est la base de toute l'humanité. Bien entendu, la première place donnée cette année à la prégnante question de la famille, ne va point occulter celle des autres événements ecclésiaux, comme la célébration de l'année de la vie consacrée, ou encore les ajustements nécessaires à opérer au niveau de la célébration actuelle des funérailles chrétiennes dans le diocèse. C'est pourquoi le Cardinal Philippe a vivement exhorté les fidèles chrétiens et les pasteurs, à se donner avec force aux différentes activités dans les communautés chrétiennes de base (CCB) et dans les paroisses, pour l'atteinte des résultats escomptés, ou chaque croyant se réalisera davantage en Christ.

Abbé Joseph KINDA
www.egliseduburkina.org

Axe Dédougou-Ouagadougou : un mort et deux blessés graves dans un braquage

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La série noire des braquages n'est pas prête de s'estomper. Les passagers d'une compagnie de transport en provenance de Dédougou ont été victimes d'une attaque à mains armées ce jeudi 25 septembre 2014. Les tirs sur le véhicule ont fait un mort et deux blessés graves.

Difficile journée pour les passagers de ce car. En effet, partis de Dédougou aux environs de 7h, les passagers sont tombés dans un guet-apens tendu par des coupeurs de route. « Nous avions dépassé le pont du fleuve Mouhoun et étions en train d'arriver à Biogo. Des gens tentaient d'arrêter notre car mais le chauffeur a refusé d'obtempérer. C'est alors qu'ils ont ouvert le feu sur le car », raconte un passager du car.

Les braqueurs ont malheureusement tué un passager et blessé grièvement deux autres. « Celui qui est décédéétait un vieux. Malgré l'assaut donné sur le car, le conducteur a poursuivi sa fuite jusqu'aux environs de Ténado. N'ayant pas réussi à arrêter le véhicule, les braqueurs ont aussi pris la fuite », a ajouté le passager. Les délinquants n'ont rien emporté. Les blessés ont quant à eux été convoyés au centre médical de Ténado par des éléments de la Gendarmerie.

Selon le témoin, les pneus du véhicule ont également été touchés. Pour cela, un autre a quitté Ouagadougou pour aller amener les passagers. Ce braquage porte à trois les attaques à mains armées en deux jours. On se rappelle qu'un jeune de 28 ans a perdu la vie hier lors de l'attaque contre les bureaux de la SONAPOST à Saaba et que sur l'axe Ouagadougou-Ouahigouya, des délinquants avaient réussir à arracher 13 millions de francs CFA à des passagers de trois cars. Il devient plus que jamais urgent que les autorités en charge de la sécurité prennent à bras le corps le problème de la sécurité dans notre pays.

Jacques Théodore Balima
Lefaos.net

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