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Le Président du Faso face à la majorité et à l'opposition : Le moment tant attendu ! ( ?)

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L'opposition politique, surtout, l'a « vivement » souhaitée, cette intervention du Président du Faso sur la question qui « fâche » et divise. « Vive le référendum ! ». « Abas le référendum ! ». Marches. Contre-marches. Même ping-pong au niveau des meetings et autres déclarations.

Pour l'opposition, « seul » Blaise Compaoré« himself » détenait la recette à même de mettre fin à ces rings politiques entre les deux camps. Eh bien, l'information est tombée vendredi, 19 septembre : le Président du Faso recevra l'opposition et la majorité le mardi, 23 septembre. De sources fiables, la correspondance de la Présidence du Faso est « claire » et « précise » : il s'agit de parler « uniquement » de l'article 37. Les regards et oreilles sont dirigés et tendus vers Kosyam, la Présidence. Iront-ils au référendum ? N'iront-ils pas ? Le Président du Faso demandera-t-il à l'opposition et à la majorité d'aller trouver un consensus (les deux parties n'ayant pas totalement tourné le dos au dialogue) ? Envisagera-t-on un gouvernement d'union pour ‘'accompagner'' une prolongation du mandat de deux (2) ans comme le « jurent » certains observateurs ? Ce qui est sûr, « demain n‘est pas loin ».

Le point de convergence…à préserver !

Dans l'espoir qu'une issue heureuse pour tous sera trouvée, on ne peut s'empêcher de saluer l'esprit qui a animé, jusqu'à ce jour, l'ensemble de la classe politique nationale et assimilée (mouvements et associations affiliés). Malgré quelques contorsions langagières relevées entre les adversaires politiques, ou adversaires tout court, il faut se ‘'réjouir'' de la philosophie qui a prévalu dans ces tiraillements. Car, dans leur divergence, les adversaires ont ‘'partagé'' néanmoins un point commun : l'impératif de préservation de la paix au Burkina. C'est le seuil infranchissable pour chacun. La différence, c'est la manière dont chaque camp pense y parvenir. Et cela est un élément positif à mettre à l'actif de l'ensemble de la classe politique et surtout à préserver.
Mérite, parce que pour moins que ça, certains pays ont basculé dans le chaos. Même la jeunesse qui, le plus souvent, est prompte, du fait de sa fougue, à franchir le seuil, a su garder ce repère. Mis à côté quelques cas « d'agressions » signalées, l'on peut sincèrement faire bonne mention dans l'ensemble du comportement des uns et des autres.
Espérons que le dialogue annoncé accouche de retombées positives pour le bonheur du peuple et du Burkina !

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net


Proposition de loi modificative de l'article 37 : Me Guy Hervé Kam s'adresse aux députés du CDP et alliés

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Mesdames et messieurs les députés,

J'ai suivi avec intérêt le compte rendu de la conférence de presse que vous avez animée le samedi 13 septembre 2014. Cette conférence avait pour but d'informer l'opinion publique nationale et internationale de votre initiative de demander au Président du Faso de convoquer un référendum sur la modification de l'article 37 de la Constitution. Au soutien de votre appel, vous expliquez qu'il est nécessaire d'en référer à l'arbitrage du peuple, « seul souverain », pour départager la classe politique. Comme fondement, vous invoquez les prérogatives constitutionnelles du Président du Faso. Depuis lors vous avez réitéré cette demande, avec des justifications les unes plus malheureuses que les autres.

Il est vrai que depuis maintenant près de 5 ans, la question de la limitation du nombre des mandats présidentiels passionne le quotidien des Burkinabè, pour ne pas dire qu'elle l'empoisonne tout simplement.
Et, en tant que députés, votre participation à ce débat est tout à fait normal. Mais, votre appel au chef de l'Etat, interpelle le citoyen que je suis, non seulement parce qu'elle invite le Président du Faso à commettre une violation de la loi, mais aussi et surtout, parce qu'elle est totalement absurde.
Mais avant de revenir sur ces aspects, permettez-moi de vous rappeler que la volonté du peuple est déjà connue sur la question de la limitation du nombre des mandats présidentiels. En effet, par deux fois, il a signifié sa préférence pour la limitation des mandats, une première fois, en juin 1991 lors du référendum constitutionnel et une
seconde fois, en 2000 suite à la grande concertation des forces vives de la Nation par le Collège des sages. Aussi, prenant en compte, les risques de perturbation de la paix sociale qu'une énième modification de cet article pourrait engendrer, les Burkinabè pouvaient s'attendre à tout, sauf à voir leurs députés s'engager dans pareille
initiative.
S'agissant de l'illégalité de la convocation du référendum par le Président du Faso, je note que votre appel est soutenue par l'article 49 de la Constitution d'une part et de l'autre, la loi n° 01-97/ADP du 23 janvier 1997 fixant les conditions de mise en œuvre de la
procédure de révision de la Constitution. L'article 49 de la Constitution, en ce qu'il traite des pouvoirs du Président du Faso, prévoit en effet, que celui-ci peut soumettre au référendum « tout projet de loi portant sur toute question d'intérêt national ». Dans
votre logique, la modification de l'article 37 de la Constitution, puisqu'elle fait l'objet d'un débat national, constitue une question d'intérêt national, justifiant le recours à l'article 49. Vous auriez tout à fait raison si et seulement si la modification de l'article 37 ne passait pas par une révision de la Constitution. Mais dès lors que l'article 37 ne peut être modifié sans révision de la Constitution, la modification doit en remplir les conditions de fond et de forme. En effet, toute révision de la Constitution est soumise à une procédure spécifique régie par le Titre XV de la Constitution (articles 161 à
165). Il en résulte que toute initiative législative, dès lors qu'elle a pour objet ou pour effet de modifier la Constitution, doit entrer dans les prescriptions de ces articles.
Dans ce sens, il ressort de l'article 161 de la Constitution, que l'initiative de la révision appartient concurremment au Président du Faso, aux membres du parlement (Assemblée nationale, en l'absence du sénat) à la majorité de chacune des chambres et au peuple qui l'exerce sous forme de pétition signée par au moins 30 000 personnes ayant le droit de vote. La procédure de révision est, quant à elle, règlementée par la loi n° 1-97/ADP précédemment évoquée. L'article 9 de cette loi
qui reprend le dernier alinéa de l'article 164 de la Constitution prévoit que le projet de révision est soumis à l'Assemblée nationale qui l'adopte à la majorité de ¾ des députés. Son article 7 quant à lui dispose qu'en cas de vote de rejet par l'Assemblée nationale, le Président du Faso peut décider de soumettre le projet de révision au
référendum.
Vous noterez donc que du point de vue de la Constitution et de la loi portant modalité de mise en œuvre de la révision de la Constitution, le référendum ne peut être envisagé en matière de révision de la Constitution qu'en cas de vote de rejet de la loi portant modification par l'Assemblée nationale. Il en résulte que le Président du Faso ne peut, sans violer la Constitution, convoquer le référendum pour réviser la Constitution.
Et si vous vous avisez à demander l'appui de l'alinéa 2 de l'article 7 de la loi de 1997 régissant la procédure de révision, sachez que cette disposition ne peut trouver à s'appliquer, car elle est anticonstitutionnelle. En effet, en disposant que « toutefois, le
projet de révision peut être soumis au référendum indépendamment de toute saisine de l'Assemblée », il contredit l'article 163 de la Constitution qui prévoit que « le projet de loi est, dans tous les cas, soumis au préalable à l'appréciation du Parlement ». Or, il est de droit qu'en cas de contrariété entre une norme supérieure et une
norme inférieure, la norme supérieure l'emporte. La Constitution étant la norme suprême, cette disposition de la loi portant mise en œuvre de la procédure de révision ne peut donc être d'aucun secours. Dont acte.
Il en résulte, que le Président du Faso ne peut, sur le fondement de l'article 49 de la Constitution, décider de convoquer un référendum pour réviser la Constitution, sans violer la loi. En le faisant, il commettrait au moins deux infractions : l'attentat à la Constitution et le parjure. En l'incitant à le faire, vous vous rendez complices
par instigation. Mais par delà de cette question de légalité, votre démarche baigne dans l'absurdité.
D'abord, vous appelez le Président du Faso à convoquer un référendum pour réviser la Constitution alors que vous détenez vous même le droit d'initiative en matière de révision. En effet, l'article 161 de la Constitution prévoit que l'initiative de la révision appartient aux députés, à la majorité des membres de l'Assemblée nationale. Pour un
total de 127 députés, 65 députés peuvent donc initier une révision de la Constitution. Que des députés qui n'ont pas cette majorité ou qui ne peuvent pas réunir 30 000 signatures en appellent au Président du Faso serait, certes, inélégant, mais au moins, leur démarche sera compréhensible. En revanche, que 81 députés, disposant du droit d'initiative en matière de révision, refusent de le faire et en appellent au président du Faso pour y procéder en leur lieu et place, cela est à la fois incompréhensible et inélégant. Pire, c'est un déni d'Etat de droit qui pose à nouveau la lancinante question de la séparation des pouvoirs. Les députés signataires de cet appel viennent nous donner, si besoin en était encore, la preuve que nous n'avons pas
une Assemblée nationale forte, mais plutôt une Assemblée nationale aux ordres.
Ensuite, pour justifier votre démarche, vous ne craignez pas d'affirmer qu'il faut consulter le peuple parce que c'est lui seul qui détient la souveraineté. A bien vous suivre, les députés, que vous êtes, ne seraient donc pas légitimes à réviser la Constitution. Et pourtant vous l'avez fait, plusieurs fois déjà. Comble de l'absurdité
pour des représentants du peuple !

Mesdames et messieurs les députés, dans un système démocratique, en
tant que député, vous représentez le peuple au nom et pour le compte
vous agissez ès qualité. Il en est ainsi, parce que le peuple, seul
souverain, l'a voulu. C'est pour cela que vous votez les lois et levez
l'impôt, au nom du peuple. Revoyez toutes les lois que vous votez,
elles commencent toute par « Au nom du peuple ». De quel droit, 127
personnes peuvent-elles agir au nom du peuple, au nom de près de 16
millions de Burkinabé, si ce n'est en vertu de la volonté souveraine
du peuple ?
C'est vrai que compte tenu du contexte des élections de 2012 et de la situation sociopolitique actuelle, la question de votre légitimité se pose. A ce propos, je tiens de M. Emile PARE, dans une interview parue dans le quotidien L'Observateur Paalga n° 8704 du lundi 15 septembre 2015, que des révélations émanant de vos anciens collègues démissionnaires confirme que les résultats des élections étaient truqués. En tout état de cause, il est important d'avoir à l'esprit que la souveraineté appartient au peuple qui l'exerce soit directement (référendum), soit par délégation (Assemblée nationale). C'est pour cela, que vous êtes élus, c'est pour cela que vous êtes payés au prix fort, sur nos deniers…
Si vous l'ignorez ou si la charge que le peuple vous a déléguée est trop lourde à porter, alors une seule chose vous reste à faire : démissionner.
Et, vous aurez rendu service à votre peuple souverain. Vous en souhaitant bonne réception, je vous prie de me croire.

KAM Guy Hervé

Avocat à la Cour

L'UNIR/PS dénonce le cafouillage de la rentrée scolaire

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Le samedi 20 Septembre 2014 s'est tenu au siège du parti sis aux 1200 logements, le premier plénum de l'année 2014 du Bureau Politique National (BPN) de l'Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS).

Venus des 45 provinces, des structures spécialisées et des coordinations nationales, les participants ont, 5 heures durant, échangé autour de l'ordre du jour suivant :

1. Vie du parti ;
2. Informations et divers.

Ouvrant les travaux après l'exécution du Ditanyé, le président du Bureau Politique National, le Camarade Stanislas Bénéwendé SANKARA a, dans son mot introductif, salué les camarades venus des 45 provinces pour prendre part au présent plénum. Il a salué leur engagement et leur attachement sans faille au parti et à ses idéaux dans un contexte de grave crise politique latente du fait des velléités du pouvoir de la IVème République de modifier unilatéralement l'article 37 de la constitution. Au nom du Secrétariat Exécutif National (SEN) il leur a adressé ses vifs encouragements et remerciements pour leur constante disponibilitéà répondre aux appels du parti chaque fois que de besoin.

Il a en outre félicité l'ensemble des responsables du parti à tous les échelons pour le travail de renouvellement des structures depuis le congrès des 21 et 22 décembre 2013.

Il a terminé son propos en exhortant les participants à des échanges francs et sans complaisance aucune, afin que de ces échanges sortent des propositions pertinentes et opérationnelles à même de replacer le parti à la place qui est la sienne sur l'échiquier politique national.

Après le mot introductif, le BPN a abordé les deux points inscrits à l'ordre du jour :

Sur le premier point, à savoir la vie du parti depuis son dernier congrès, le Secrétariat Exécutif National a présenté au plenum deux rapports qui ont servi de documents de base pour la suite des travaux.

Le premier document constitue le rapport d'activités du Secrétariat National chargé des structures du parti qui a été adopté par le Secrétariat Exécutif National (SEN).

Le second rapport est une analyse de la situation politique caractérisée par les velléités de modification de l'article 37 par le pouvoir de la IVème République.et la création d'une union de partis sankaristes dans un front progressiste.

En rappel, à l'issue du congrès, le SEN avait été mandaté par une résolution portant sur le raffermissement des liens de camaraderie avec les partis frères sankaristes et de l'opposition en vue d'une synergie pour barrer la voie à toute forme de modification de l'article 37 de la constitution.

Tout en félicitant le SEN pour sa clairvoyance et son abnégation à la tâche, le BPN, à travers de longs échanges empreints de camaraderie et de sérénité, a formulé au SEN des recommandations pertinentes en vue de remobiliser les troupes pour les futures batailles. Il s'agit notamment :

- d'adhérer au processus de l'union dont le congrès constitutif est prévu pour le 11 octobre 2014 ;
- de poursuivre la restructuration du parti à travers le renouvellement des structures restantes ;
- de poursuivre les négociations et pourparlers avec les autres partis progressistes en vue d'un élargissement et du renforcement de la gauche progressiste ;
- d'élaborer une stratégie de communication appropriée pour une meilleure visibilité du parti ;
- de procéder à la formation politique et idéologique des militants dans le but de mieux les armer.
Pour la mise en œuvre de ces recommandations, le plénum a donné pleins pouvoirs au Président et au Secrétariat Exécutif National (SEN) pour discuter et nouer toutes les alliances voire fusions à même de donner les chances à une alternative sankariste en 2015.

Abordant le second point de l'ordre du jour à savoir les informations diverses, les participants ont eu droit à un compte rendu sur les préparatifs du 15 octobre 2014 ainsi que des rencontres que le SEN a eues avec d'autres partis politiques notamment le PAREN, le PDS/METBA, l'ADR, l'URD/MS, le MPP, le CNR/MS et le FFS. Les membres du BPN ont réaffirmé la position du parti qui est le rejet pur et simple du Sénat et de la modification de l'article 37. Ils ont salué par ailleurs la décision du SEN d'appeler à un dialogue franc, sincère et inclusif au sein du Chef de File de l'Opposition Politique (CFOP) toutes choses qui renforceraient la cohésion de l'action unitaire de l'opposition.

Avant de se quitter, les participants ont échangé sur les importantes questions d'actualités nationales et internationales de l'heure notamment les guerres en Palestine, en Iraq, en Ukraine et le cafouillage de la rentrée scolaire marquée par la mise œuvre du continuum éducatif, le problème de l'infection de la fièvre hémorragique à virus Ebola et le traitement prophylactique à observer ainsi que de la pétition des députés du CDP sur la convocation du référendum.

Les travaux se sont achevés aux environs de 15 heures et les participants se sont quittés en prenant l'engagement de restituer à la base les conclusions du plénum.

Fait à Ouagadougou, le 20 septembre 2014

Pour le Bureau Politique National
Le Secrétaire National Adjoint
chargé de l'Administration
Rapporteur

Ousmane OUEDRAOGO

Don de sang, reboisement et salubrité : Mission accomplie pour les anciens enfants de troupe

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L'amicale des anciens enfants de troupe a eu un weekend accompli. Au centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De gaulle à Ouagadougou, ce samedi 20 septembre 2014, elle a mobilisé ses membres pour une journée de salubrité, de don de sang, et de reboisement.

Ils étaient là, nombreux pour, disent-ils, poser un geste citoyen. Le centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De gaulle accueille essentiellement des enfants. Et de l'avis du directeur des ressources humaines qui a représenté le directeur général de l'institution, à cette période de l'année ou le paludisme sévit, la demande en sang est grande. « Nous accueillons chaque année près de 1500 cas de paludisme grave et cela entraine une augmentation du taux de décès due notamment à l'anémie » a dit Innocent Balima qui a donc félicité et encouragé l'amicale des anciens enfants de troupe pour le geste qui marque son appartenance à une communauté. Il a par ailleurs invité les différentes associations et couches socio-professionnelles, les sociétés et entreprises à emboiter le pas de l'amicale en organisant des collectes de sang. « L'hôpital pédiatrique en s'occupant des enfants, n'est plus petit, c'est l'avenir du Burkina qui est préservée » a-t-il poursuivi.

Ce geste pour sauver des vies, Djamila Drabo l'a posé et en est fière. « Au début j'ai eu un peu peur mais après je me suis dit que mon sang pourra sauver des vies. Il y a des enfants qui en ont vraiment besoin. C'est un devoir d'aider mon frère qui est à quelque part malade et qui sera sauvé ou des femmes enceintes qui ont un manque de sang », note la jeune fille de la première promotion mixte du Prytanée militaire du Kadiogo qui a donné pour la première fois son sang et qui est prête à multiplier le geste en participant à d'autres campagnes de ce genre. Romaric Kagambèga, également de la promotion 2007 s'est senti utile de savoir qu'en donnant un peu de son sang, il contribuera à sauver des vies. Conscient qu'il « y a beaucoup de gens qui ont besoin de sang, mais qu'il n'y a pas la quantité nécessaire pour en donner à tout le monde », il pense à la possibilité de devenir un donneur permanent.

Plus de 50 poches de sang ont été collecté en cette matinée

En plus de s'être « saigner » pour sauver des vies, les anciens enfants de troupes ont également procédéà des plantations d'arbres au sein de l'établissement hospitalier et à sa devanture. « La plantation d'arbre va permettre de protéger davantage l'environnement, d'embellir notre espace de travail » a dit le directeur des ressources humaines. L'opération de salubritéétait le dernier acte de la journée, même si le centre hospitalier est fréquemment nettoyé et relativement propre, l'amicale a tenu à porter son coup de balai.

Pour Seydou Konkobo, vice-président de l'amical, cette activité entre dans le cadre des activités annuelles de l'organisation faitière des anciens enfants des troupes. Il s'est dit satisfait de la mobilisation des membres.
Pour cette activité et par solidarité, d'autres entités se sont mobilisées pour accompagner l'amicale. Ainsi, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, l'armée de l'air, de terre, et le service salubrité du centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De gaulle sont venus en renfort pour accompagner l'amicale à accomplir sa mission de la journée.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

BAC américain : 33 bacheliers made in Burkina

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Après avoir subi avec succès les épreuves du Baccalauréat américain 2014, 33 jeunes burkinabè, âgés entre 17 et 23 ans, ont reçu ce 20 septembre à Ouagadougou, leurs diplômes. En présence des parents, encadreurs, amis et connaissances.

Ils sont les premiers jeunes burkinabèà obtenir le BAC américain sur place au Faso. Mieux, « les premiers de la sous- région », dit-on. Pour réaliser ce coup exceptionnel, ces bacheliers made in Burkina y ont cru et se sont donné les moyens d'y parvenir. En effet, c'est après un mois de cours intensifs et d'exercices ponctués de deux examens blancs que les 33 lauréats du Baccalauréat américain sont parvenus au présent succès.

Naturellement c'était la grande joie dans leurs rangs à l'occasion de la cérémonie de remise de leurs diplômes ce 20 septembre 2014. « Je suis très ému. Pour nous, c'est cette matinée est inoubliable », s'exclame le représentant des bacheliers, Alim Teguera. Comme lui, les autres membres de la promotion se félicitent du succès au Bac américain qui leur offre des perspectives pour les études supérieures. Après ce Bac américain, Safiatou Sissao, qui était en terminale G2, veut par exemple poursuivre des études de marketing et de gestion commerciale dans un institut supérieur de la place.

« Faciliter l'accès des universités américaines aux étudiants »

Pour le président du conseil d'administration de l'Institut Africain de Management (IAM) de Ouaga, Ahmed Diallo, l'initiative d'organiser une session de Bac américain au Burkina en partenariat avec American University of Leadership, vise à faciliter l'accès des universités américaines aux étudiants burkinabè. « Nous voulons donner l'opportunitéà nos étudiants de s'internationaliser. Et aller à l'international requiert des diplômes requis comme le diplôme américain ».

En tout cas, pour ce lauréat âgé de 21 ans, le Bac américain qu'il vient de décrocher est un plus pour lui car il a maintenant la possibilité de s'inscrire sans difficultés dans une université aux Etats- Unis pour ses études d'architecture. « Sans cela, il me fallait forcément, avec mon BAC D du Burkina, passer par une classe préparatoire avant de m'inscrire en première année dans une université américaine », nous confie-t-il. Pr Stanislas Ouarro, président du conseil scientifique de l'IAM, par ailleurs président de l'Université Ouaga II, invite les lauréats à profiter de toutes ces opportunités qui leur sont offertes.

Et d'émettre le vœu de voir un jour le privé jouer aussi un rôle important au niveau de l'enseignement supérieur, compte tenu des difficultés que les structures d'enseignement public ont à absorber la forte demande des étudiants. Une vision partagée par Dounia Dkhissi, directrice chargée des partenariats de American University of Leadership. Elle a été pour beaucoup dans la réalisation de la présente initiative et a tenu à faire le déplacement de Ouagadougou pour assister à la cérémonie de remise des diplômes aux lauréats. Pour Dounia Dkhissi, les ressources humaines sont le moteur de tout développement. Et qu'en tant qu'africaine d'origine-elle est originaire du Maroc- c'est avec fierté qu'elle a contribuéà la réalisation de la première session du Bac américain au Burkina Faso.

Grégoire B. Bazié
Lefaso.net

Investir dans les jeunes pour exploiter le dividende démographique en Afrique

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La 69e Assemblée générale des Nations unies se tient à son siège à New York depuis le 16 septembre 2014 à New York. C'est ce 22 septembre que la session spéciale consacrée à la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) après 2014, elle, a ouvert ses portes. A l'occasion, diverses questions permettront d'attirer l'attention des dirigeants africains participant à cette session. Dans le texte ci-dessous, les trois directeurs régionaux de l'UNFPA pour l'Afrique donne une lecture de la situation et invite les dirigeants à aller au-delà des discours.

« Le 22 septembre, à New York, des questions diverses rivaliseront pour attirer l'attention des dirigeants africains participant à la 69ème session spéciale de l'Assemblée générale des Nations Unies consacrée à la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) après 2014.

Mais aujourd'hui, la principale question pour le développement de l'Afrique est la suivante : comment exploitons-nous le dividende de la jeune population actuelle du continent ?

Pendant plusieurs décennies, de nombreux pays africains ont élaboré des « plans de développement » mais ces documents faisaient souvent abstraction de la meilleure façon d'exploiter le potentiel de la population jeune pour la transformation du continent.

Par conséquent, l'investissement stratégique permettant d'exploiter le potentiel de la jeunesse ne peut plus attendre.
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2015 : avec ou sans Compaoré ?

Championnat national de Jeu de dames : Dasmané Ouédraogo, toujours maître incontesté

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Le rideau est tombé sur le 7ème championnat national individuel des séniors de la Fédération burkinabè de jeu de dames qui a démarré le 13 septembre dernier au Palais de la Jeunesse et de de la Culture Jean-Pierre Guinganéà Ouagadougou. La cérémonie de clôture officielle qui a eu lieu dans l'après-midi de dimanche, 21 septembre a été marquée par la récompense des meilleurs compétiteurs de l'édition avec en sus, Dasmané Ouédraogo, comme champion pour la 6ème fois.

Participation record, selon les organisateurs. Ils étaient 94 challengers venus de plusieurs clubs de Ouagadougou et de l'intérieur du pays à prendre part à cette édition qui s'est déroulée du 13 au 21 septembre. Trois (3) catégories (appelées séries dans la discipline) ont pris part au championnat national 2014. Il s'agit de la série « Promotion » (les minimes en quelque sorte), la série « Excellence » (équivalent de la 2ème division en football) et la série « National » (division d'élite). L'instauration, cette année, de la série « Promotion » vise, selon le président de la Fédération burkinabè de Jeu de dames (FBJD), Guibrine Sawadogo, à préparer la relève. Elle est constituée d'élèves et d'étudiants. La compétition s'est étalée sur 9 rounds (qui correspondent à des journées) et chaque joueur a disputé 9 matchs selon un système appelé« système suisse » qui permet de sélectionner, en si peu de matchs, les meilleurs joueurs « selon la simple logique que les vainqueurs s'affrontent, les vaincus se rencontrent et ceux qui se sont neutralisés également se rencontrent entre eux ». A l'issue du championnat, et en fonction des performances, un compétiteur peut être qualifié pour jouer le niveau national l'an prochain ou relégué en division inférieure.

Cette année, ils sont au total, 94 compétiteurs à prendre part au championnat national. Et à l'issue des rounds de compétition, c'est « encore » Dasmané Ouédraogo qui s'est montré intraitable. Champion de l'édition 2013, Dasmané Ouédraogo vient d'imposer son règne sur le championnat 2014. Ce qui fait la 6ème édition qu'il remporte sur les 7 éditions organisées. Ce qui fait dire au président de la fédération qu'il a une mainmise sur la discipline au Burkina, même s'il reconnaît par ailleurs une montée importante d'autres compétiteurs liée au niveau général du championnat au fil des éditions. Dans la compétition, il faut mentionner la prestation de la gent féminine dont Aguératou Ganamé qui a tenu en respect certains de ses adversaires. Sociétaire du club « ADC » de Ouagadougou, Aguératou Ganamé est à sa deuxième participation et ne cache pas sa passion pour les jeux de dames. Après une prestation saluée par les organisateurs et l'ensemble du public, elle dit avoir désormais les regards tournés vers la 8ème édition prévue pour 2015.

L'échiquier international dans le viseur

Les résultats du championnat national serviront aussi à mieux préparer les compétitions internationales, notamment par le repérage de meilleurs « pions ». « Si tout va bien, nos meilleurs joueurs pourront représenter le pays en 2015 sur les scènes internationales », a annoncé le président de la fédération, Guibrine Sawadogo. C'est certainement pourquoi s'est-il réjouit non seulement de l'engouement au fil des ans mais surtout de la grimpée du niveau de la compétition. Pour se donner les moyens de son ambition clairement affichée, le bureau de la fédération a apporté des innovations à l'édition 2014 du championnat. « Nous avons introduit une nouvelle série de jeunes scolaires que nous avons initiés au jeu de dame ; ils se sont affrontés entre eux pour juste un début et la formation de ces jeunes va se poursuivre pour introduire ce jeu au niveau de l'USSU-BF.

L'autre innovation majeure, c'est la compétition par série, en lieu et place de la compétition par phases éliminatoires et phases finales. Il y a, en outre, l'introduction de pendules électroniques qui nous permettent de jouer avec les cadences modernes », a expliqué M. Sawadogo.

Le ministère des sports et loisirs a salué la qualité de l'organisation « malgré le peu de moyens dont dispose la fédération » avant d'exhorter tous les acteurs à maintenir le cap. Toute chose qui réjouit sans doute la fédération de Guibrine Sawadogo qui demande plus d'accompagnement pour organiser le championnat dans des cadres encore plus appropriés à la pratique de la discipline.

En outre, Guibrine Sawadogo a dit la reconnaissance de sa fédération pour avoir bénéficié du soutien matériel de la Fédération mondiale du jeu de dames et des documents pour les clubs ; ce qui, de son avis, va contribuer à faire monter encore le niveau.

Créée en 2008, la discipline connaît un engouement au fil des éditions. Mieux, malgré son jeune âge, la Fédération burkinabè de jeu de dames a déjà engrangé des exploits à travers des compétitions internationales notamment en France, aux Pays-Bas et, tout dernièrement, au Niger dans le mois d'août.

Oumar L. OUEDRAOGO
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Littérature : Raphaël K. Kouama dévoile le « secret de la coutume Moaga »

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En 64 pages, l'autodidacte Raphaël K. Kouama tente de lever un coin du voile sur la culture Moaga, plus précisément sur les prénoms et la généalogie royale. Poko, Raogo, Tanga, Koudwango, Koudbi, Piiga, Kouilga, Lallé… Aucun prénom ne se donne sans raison chez les Mossé. Il y a toujours une intention, un objectif ou un but qui est poursuivi à travers chaque prénom. La cérémonie de dédicace de l'œuvre a eu lieu au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) le 21 septembre 2014, en présence de nombreux amis et parents.

Raphaël Koudwango Kouama a été moulée très tôt dans la pure tradition Moaga par son père. Son prénom, Koudwango est un composé de Koudougou et Wango, deux fétiches. Certes, lui, il connait la signification et l'origine de son prénom. Mais, ils sont nombreux à porter des noms ‘'botaniques'' sans en savoir ni la signification, encore moins l'origine. C'est pourquoi, Koudwango Kouama a voulu, à travers ce livre, apporter sa part de lumière sur certaines us et coutumes de sa communauté, largement ignorée par de nombreux jeunes d'aujourd'hui. Ainsi, dans le volume 1 de « secret de la coutume Moaga », Koudwango essaie de disséquer plusieurs dizaines de noms Mossé.

C'est pour apporter sa contribution à la culture Moaga et précisément sur le sens des prénoms que Monsieur Kouama, à travers sa plume, met à votre disposition le plus bel héritage du vieux Yamba, a rappelé le préfacier de l'ouvrage, Bila Roger Kaboré au cours de la cérémonie de dédicace.

Mais, il ne s'accommode pas d'une démarche scientifique. Il faut le reconnaître, la technique d'écriture n'est pas des plus recommandées. Aussi bien l'auteur que les invités à la cérémonie de dédicace ont reconnu le caractère non scientifique de l'œuvre de Raphaël K. Kouama.

Qu'à cela ne tienne, l'œuvre, de par le sujet qu'il aborde, se laisse lire aisément. «Tout ce qui sort de l'esprit et s'inscrit dans l'histoire individuelle et collective pour demeurer comme un repère dans le cheminement infini de l'histoire de nos peuples mérite respect, appui, encouragement. L'œuvre mérite d'être encouragée mais sans complaisance. Toute critique destinée à montrer la part de celui qui lit et celui qui observe, destinée à montrer qu'il manque quelque chose et qu'il y a un besoin de remplir le vide qui manque, relève d'un devoir intellectuel », soutient Adama Fofana, le parrain de la cérémonie.

Le sujet abordé est intéressant, mais il importe d'en explorer les différentes manifestations sous d'autres angles et d'autres dimensions qui n'ont pas été abordé au départ. Sans doute que l'auteur s'y attellera dans les prochains volumes qui devraient suivre.

D'ores et déjà, les critiques dans la salle ont suggéréà Raphaël K. Kouama de revoir le titre, en utilisant plutôt le pluriel et non le singulier. « Secrets de la coutume Moaga » conviendrait mieux, ont-ils laissé entendre. Et, à priori, l'auteur ne serait pas contre l'idée de revoir le titre pour les prochains volumes.

Le livre Raphaël Kouama a étéédité par les Editions Vénégré. Il est disponible dans les librairies : Jeunesse d'Afrique, Mercure, et à l'Hôtel Palm Beach au prix : 2000f.
Moussa Diallo
Lefaso.net

50 ans de l'institut français de Ouagadougou : Exposition, concert et pluie

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L'institut français de Ouagadougou a eu 50 ans le samedi 20 septembre 2014. Un évènement fêté avec une série d'activités, notamment le vernissage de l'exposition des œuvres de Yveline Tropea au sein de l'ex centre culturel Georges Méliès. Anniversaire bien arroséà cause de la pluie qui a empêché le concert prévu. C'est le ministre de la culture du Burkina et l'ambassadeur de France qui ont présidé la soirée anniversaire.

Jubilé d'or pour l'institut français qui pendant ce demi-siècle d'existence a permis la diffusion de la création française sous toutes ses formes, la coopération avec les acteurs culturels burkinabè, le soutien à la création artistique, la promotion de la francophonie, et des études en France. Pour la directrice de l'institut français, Marie Leloup, au fil des années, l'institut français est devenu un lieu de convergence des artistes de toutes disciplines et aussi un support pour de nombreux festivals et manifestations. Avec cet institut, le Burkina accueille des artistes français et marque ainsi son ouverture à d'autres cultures et son attachement à la diversité culturelle.

Le ministre de la culture et du tourisme, Baba Hama est venu féliciter l'ensemble des équipes qui se sont succédé depuis 50 ans. Pour lui, l'institut « a énormément accompagné l'éclosion des arts au Burkina. D'abord par l'offre de littérature depuis 1964. C'est cet espace qui a accueilli les premières troupes véritablement constituées de notre pays. Beaucoup d'artistes musiciens ont eu l'occasion de prester soit au petit Méliès ou au grand Méliès, ce qui leur a permis une ouverture vers le public et vers les tourneurs, (…) Le centre a aussi joué un rôle dans la formation de l'élite burkinabè en général et celle ouagalaise en particulier ». Au-delà de son rôle didactique, le ministre pense que le centre a aussi joué un rôle politique en permettant le raffermissement des liens entre les peuples français et burkinabè, des échanges entre les peuples des deux pays, une communion de destin avec le l'institut français comme creuset.

1 000 cartes pour 1000 étudiants

Pour « démocratiser » davantage ses services, l'institut français en partenariat avec une banque de la place a lancé l'opération 1000 cartes pour autant d'étudiants. L'opération qui a été annoncée au cours de la soirée s'adresse aux étudiants qui n'ont jamais été abonnéà la médiathèque de l'institut. Information donnée avant le vernissage de l'exposition « les quatre saisons d'une femme », œuvres bordées de Yveline Tropea. L'artiste qui a réalisé ses œuvres au Burkina avec des artistes locaux était toute heureuse de pouvoir présenter plus de 3 ans de travail. Ce sont essentiellement des dessins préparatoires peints sur toile avant d'être brodés. Au sein de l'exposition se mêlent de grands autoportraits dans lesquels elle arbore les coiffures les plus extravagantes, compositions à quelques récréations, ses « gâteaux », des carnets de croquis, quelques travaux d'études comme autant de précieux détails pour accéder à l'univers de l'artiste.

Un anniversaire bien arrosé

Pour terminer la soirée d'anniversaire tout en fête, deux artistes devraient se produire en concert au grand Méliès. Adama Bilorou et Abdoulaye Cissé. Entre inspirations mandingues et afro-jazz, Adama Bilorou qui a collaboré avec les grands noms de la musique africaine comme Manu Dibango, Cheick Tidiane Seck, Touré Kounda, Rey Lema, n'a pu aller au terme de sa prestation. La pluie s'est invitée quand « le show » commençait à gagner de l'intensité. Le concert de Abdoulaye Cissé a été reporté au samedi 27 septembre 2014. Donc pour les 50 ans +8 jours de l'institut français de Ouagadougou, c'est « l'homme à la guitare » qui sera à l'affiche.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l'Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l'Etat de Droit.

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Monsieur Bayala, c'est avec admiration que j'apprends la création de l'Association de Jeunes Juristes pour la Défense de l'Etat de Droit en ce moment précis où des questions juridiques divisent la classe politique burkinabè.

J'ai lu avec intérêt votre déclaration après l'appel lancé par 81 députés burkinabè par la voix de l'honorable député Achille TAPSOBA. Cette déclaration, en ce qu'elle constitue une preuve de l'intérêt que porte la jeunesse burkinabè aux questions politiques et juridiques est à saluer. Permettez-moi cependant de faire quelques observations, sans considérations morales ni jugement de valeur, les principaux piliers de toute analyse juridique étant les textes, les seuls qui puissent guider et soutenir la réflexion.

Monsieur le président de A.J.J-Etat de Droit, vous soutenez que : « Avant de répondre à l'honorable…il sied de savoir que TOUT projet ou proposition de révision de l'article 37 est anticonstitutionnel et constitue une fraude à la constitution. Au motif que l'objet de la modification est proscrit par l'article 168 de la constitution du 2 Juin 1991 ». Cette affirmation me parait scandaleuse voire dangereuse pour un juriste. L'article 37 de la constitution burkinabè pour rappel stipule que le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret. Il est rééligible une fois .Quant à l'article 168 de la même constitution, il proscrit aussi bien l'idée du pouvoir personnel que l'oppression d'une partie du peuple par une autre. Quid d'une modification de l'article 37 qui ramènerait la durée du mandat présidentiel à 4 ans ? Serait-elle inconstitutionnelle si elle intervient dans le respect de la procédure prévue ? Toute constitution qui nait est appelée àévoluer par rapport aux besoins du moment, dans l'intérêt général et dans une certaine mesure à mourir un jour.

Tout en respectant la position de ceux qui militent contre la révision constitutionnelle, j'avoue avoir du mal à percevoir le rapport que vous faîtes entre la modification souhaitée par certains et les idées de pouvoir personnel et d'oppression d'une fraction du peuple que proscrit l'article 168. La classe politique pourrait s'interroger sur le bien-fondé d'une telle révision et vous, président d'une association de juristes sur sa légalité au risque de vous inscrire en faux contre les nobles objectifs que devrait avoir une structure comme la vôtre.

Brillant est votre exposé toutes les fois où il se rapporte à votre cours mais je constate un manque de cohérence entre les textes que vous citez et la position que vous défendez. En quoi l'objet de la révision de l'article 37 de la constitution burkinabè qui viserait la non limitation du mandant présidentiel serait il subjectif ? L'était- il lors des révisions de 1997 et 2000 ? Cette question, à mon humble avis intéresse quinze millions de burkinabè ou si vous préférez, les 81 signataires de l'appel, les membres de l'association dont vous avez la charge et moi-même.

Monsieur Bayala, je vous invite à consacrer plus de temps à la lecture de la décision de la cour constitutionnelle du Burkina Faso du 14 Octobre 2005 que vous citez. Vous pourrez alors convenir avec moi que cet arrêt simple à comprendre ne verrouille nullement l'article 37 de notre constitution et qu'une éventuelle révision ne va pas en contradiction avec lui.

Parlant de l'initiative du groupe parlementaire CDP, vous condamnez « la procédure utilisée » et dénoncez « une Inégalité totale ». De quelle procédure parlez vous ? Je ne saurais apprécier « l'INégalité» dont il est question mais du point de vue du droit l'ILLégalité, même partielle ne saurait être tolérée. Un groupe parlementaire défend ses positions par tous les moyens légaux. L'appel que vous confondez à une convocation de referendum s'inscrit dans ce cadre. Il n'est donc pas opportun de crier à une violation d'une quelconque procédure à l'étape actuelle des choses.
Ayant foi en l'importance que vous accordez à la divergence des opinions et surtout à une certaine logique juridique, je vous souhaite une bonne réception.

Cordialement,

Antoine Marie P. TAPSOBA

Bobo-Dioulasso : Le 9 ème cambrioleur des boutiques et stations d'essence aux arrêts

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Sa fuite n'aura duré qu'une semaine. O.D, le 9ème présumé auteur de cambriolage de boutiques et de stations d'essence a été présentéà la presse le mercredi 17 septembre 2014, soit une semaine après celle de ses huit autres compères. Transporteur de profession, il avait pour rôle de transporter le butin dans un véhicule de marque Dina qu'ils stockaient dans un endroit sûr avant d'être mis sur le marché.

Le 11 septembre dernier, le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins présentait une bande de malfrats qui s'étaient spécialisés dans les cambriolages de boutiques, de magasins, d'ateliers, de stations d'essence et autres à Bobo-Dioulasso. Au nombre de neuf, huit avaient pour l'heure été interpellés après les investigations. Le neuvième en la personne d'O.D, la trentaine d'âge, il était encore en fuite dans le Sud-Ouest, selon la police. O.D, sans ambages a reconnu formellement les faits qui lui sont reprochés et aurait, d'après la police, aidéà trouver d'autres pistes. Mais avant, explique l'officier de police chargé de l'enquête, Brouillé Palm : « Quand les autres membres ont été arrêtés, il se cachait et avait même changé la position de son véhicule. Lorsque les autres ont été déférés, il a, en même temps, repris son itinéraire habituel car il pensait que la crainte était derrière lui. Sur la ligne Diébougou-Bobo, le car a été aperçu par une de nos équipes qui était sur l'axe. Ce jour-là, il pleuvait et l'équipe était loin de la grande route. Quand il est passé, l'équipe l'a suivi à distance sans qu'il ne puisse s'en rendre compte. Arrivée en ville, l'équipe l'a perdu de vue. Mais comme il ne savait pas qu'il était suivi, le lendemain matin, il s'est précipité pour aller se stationner sur sa position habituelle à la conquête de passagers. C'est alors que nos éléments ont pu mettre la main sur lui ». Propriétaire de la Dina et transporteur de son état, le nommé O.D, faut-il le préciser, est connu dans le domaine du transport. Il faisait, selon l'officier de police, l'axe Bobo-Diébougou. C'est donc avec cette Dina sur lequel est écrit « Djaffar », du nom de l'iman prêcheur à Bobo-Dioulasso, transportait le butin une fois l'opération terminée. C'est pourquoi, ceux qui l'ont précédé dans les locaux du SRPJ l'ont cité comme un membre actif de la bande. Pourtant, précise l'officier de police : « Il a fait savoir que sa mission se résumait au transport du butin qu'il déposait chez le nommé S.F ou souvent chez D.A contre une certaine somme. Il a avoué avoir transporté du butin dans deux endroits que les autres membres de la bande n'avaient pas cités. Ce sont de nouveaux éléments qui viennent s'ajouter pour la suite de l'enquête ».

En attendant de rejoindre ses compagnons déférés au parquet, O.D croupit dans les geôles du SRPJ. Faut-il cependant noter que l'arrestation de O.D a été possible grâce aux renseignements fournis par ses camarades mais aussi ceux des populations. Deux autres membres de la bande, notamment A et M restent, selon la police sont toujours en fuite. Et Brouillé Palm d'informer qu'ils seraient hors de la ville de Bobo-Dioulasso. « Peu importe le temps que cela va mettre, nous allons les traquer aussi », foi de M. Palm et son équipe.

Bassératou KINDO
Pour le Faso.net

Diaspora : Le « travaillement » du SG du MPP Côte d'Ivoire qui suscite des commentaires

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Si le Secrétaire Général du MPP Côte d'Ivoire, Sankara Inoussa, avait voulu épater le public réuni le samedi 30 août dernier à la cérémonie de présentation du nouveau Consul Général d'Abidjan, il ne s'y serait pas pris autrement. En effet, ce jour-là, l'homme a polarisé durant quelques minutes l'attention de l'assistance. Mais plus qu'abasourdies, étaient les autorités présentes à la cérémonie.

C'est qu'avant les interventions de l'ambassadeur et du Consul Général, l'assistance a eu droit à une magistrale prestation d'un groupe de danse de Liwaga de la commune de Koumassi, la meilleure troupe de la place dit-on. Et comme, il est de coutume, en pareille circonstance, il arrive que des personnes émerveilléees par la prestation se lèvent pour offrir de l'argent aux danseuses. En l'espèce, c'est le Secrétaire Général du CDP Côte d'Ivoire, parti de Blaise Compaoré qui ouvre le bal avec quelques billets de 2000 FCFA qu'il fait remettre aux danseurs par le truchement d'un collaborateur. Son geste était des plus discrets. Mais, il n'a pas échappéà la vigilance de son adversaire politique du MPP ; qui rentre en scène.

Inoussa Sankara se lève et arrose de plusieurs coupures de 10.000 FCFA les danseuses. Le débit des billets de banque sortant de ses mains est si impressionnant qu'il retient l'attention. Mais le Secrétaire Général du MPP Côte d'Ivoire ne se limite pas aux danseurs. Il se dirige sous la bâche des femmes, sort des liasses et les arrose. Il y en a eu pour près d'un million FCFA au total. Puis l'homme retourne s'assoir, forçant l'estime des uns mais aussi l'embarras des autres. Puisque Sankara Inoussa qui a offert le spectacle tout seul, avait à côté de lui ses alliés de l'UNIR/PS, et de l'UPC tous aussi médusés que le public.

Toujours est-il que depuis ce samedi 30 août 2014, le sujet de ce « travaillement » est sur toutes les lèvres au sein de la communauté. D'aucuns estiment qu'une telle attitude venant de la part d'un responsable politique n'est pas bienséant. Quand d'autres pointent du doigt le lieu et le cadre choisis pour ce spectacle sulfureux. D'autres encore trouvent normal que Sankara Inoussa ait amusé la galerie de la sorte, louant au passage son sens du partage. « Il n'est pas pingre comme beaucoup parmi les autorités qui étaient assises ce jour-là. Ces personnalités dont leur argent ressemble aux excréments du chat (ndlr : pour dire qu'on ne voit jamais la couleur) », rétorque encore d'autres.

Mais au-delà des avis des uns et des autres, nous pensons que M. Sankara Inoussa gagnerait à se faire plus discret sur sa générosité. L'argent étant le compagnon du diable. En tant que leader politique de l'opposition, il doit savoir raison garder sur ses propensions dépensières, si tant est qu'elles visent àépater. La machine en face (le CDP) sur ce terrain a les reins plus solides qu'il faut veiller à ne pas s'épuiser avant le match. Aussi Salif Diallo, Vice-président du MPP, rappelait-il dernièrement depuis Ouagadougou que : « Ceux qui pensent qu'au MPP, ils viennent pour boire et manger, ils se trompent lourdement et c'est vraiment bien qu'ils partent très tôt ». M. Sankara, en distribuant ainsi les billets de banque publiquement, ne risque-t-il pas d'attirer au MPP Côte d'Ivoire des « mangeurs et des buveurs » en lieu et place des militants convaincus des idéaux ? A bon entendeur salut.

Jean François Fall

Informateur.info

11 décembre à Dédougou : le Bureau de l'Assemblée nationale visite les chantiers

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Le bureau de l'Assemblée nationale s'est réuni en conclave ce lundi 22 septembre 2014 à Dédougou. Il s'est agi de se pencher sur la session budgétaire de l'Assemblée nationale et visiter les chantiers du 11 décembre.

Pour la première fois, le bureau de l'Assemblée nationale a délocalisé sa réunion hors de la capitale. Et c'est la cité du Bankuy qui a eu l'honneur de les accueillir. En effet, en prélude de la session budgétaire de l'Etat devant se tenir le mercredi 24 septembre 2014, le bureau de l'Assemblée nationale a tenu à Dédougou une rencontre portant sur le budget de l'Assemblée nationale. Ce lundi 22 septembre 2014, la rencontre a eu lieu loin des caméras et des micros. Débutée aux environs de 10 heures, c'est à 14 heures que le bureau a fini sa réunion à huit clos. C'est à cette même heure que le cortège de visite des chantiers du 11 décembre s'est aussitôt formé. Le cortège composé d'une vingtaine de véhicules a entamé la visite de la place de la Nation en passant par le stade régional, la maison de culture, à la cité des forces vives plus précisément au pied-à-terre du Président.

A la place de la Nation de 300 places, les travaux sont au niveau des grandes œuvres. Par exemple les travaux de béton sont dans une phase d'achèvement. La clôture est terminée.

[Lire la suite sur Boucledumouhoun.lefaso.net-http://boucledumouhoun.lefaso.net/]

Electricité et énergies renouvelables : Vers un renforcement de la coopération entre entreprises marocaines et burkinabè

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C'est par le Burkina Faso que le Centre marocain de promotion des exportations (Maroc Export) et ses partenaires ont démarré ce lundi 22 septembre 2014 à Ouagadougou son projet de programme « Action lumière » qui se poursuivra par la suite en Afrique centrale, notamment au Gabon et en République du Congo. L'ouverture de la partie burkinabè de « Action lumière » a été présidée par le ministre burkinabè de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, Arthur Kafando qui avait à ses côtés son homologue marocain chargé du commerce extérieur, Mohamed Abbou.

C'est une importante délégation marocaine constituée de 85 entreprises leaders dans le secteur de l'électricité, de l'électronique et des énergies renouvelables qui participe depuis ce lundi à Ouagadougou au programme « Action lumière ». Au menu de cette étape de Ouaga : rencontres B to B, symposium, ateliers sectoriels, signature de conventions. L'objectif de cette action lumière initiée par le Centre marocain de promotion des exportations (Maroc Export) en partenariat avec la Fédération nationale de l'électricité, de l'électronique et des énergies renouvelables (FENELEC), c'est d'offrir des opportunités d'échanges de savoir-faire, de développements stratégiques et de partenariats gagnant-gagnant entre entrepreneurs marocains et burkinabè dans les secteurs de l'électricité, l'électronique, et les énergies renouvelables. Trois secteurs dans lesquels les entreprises du royaume chérifien ont quelque chose à apporter à leurs homologues du Faso. En matière d'électrification, le Maroc est passé, grâce à son Programme d'électrification rurale généralisée (P.E.R.G), d'un taux d'électrification en milieu rural de 18% en 1995 à un taux d'électrification de 98% en fin 2013. En outre sur le plan solaire, le projet marocain de l'énergie solaire vise la mise la mise en place en 2020 d'une capacité de 2 000 MW.

JPEGAussi le ministre Arthur Kafando a-t-il dans son allocution d'ouverture exhorté les entreprises burkinabèà renforcer leurs relations avec celles du Maroc en vue de tirer profit de leur expertise, rappelant les grands projets d'électrification en cours de réalisation au niveau national et sous- régional. Le ministre délégué chargé du commerce extérieur marocain, Mohamed Abbou a réaffirmé tout l'engagement de son pays à investir davantage en Afrique en général et au Burkina en particulier où les investissements du Maroc approchent les 100 millions de dollars. Les échanges commerciaux entre Rabat et Ouaga restent néanmoins, comme l'ont souligné la plupart des intervenants, « en déca des attentes ». Ils atteignent à peine les 30 millions de dollars. Dans le cadre du renforcement des relations entre entreprises marocaines et burkinabè, la présidente de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso souhaite une participation des opérateurs économiques du royaume chérifien au forum Africalia. Ce à quoi ne s'est pas opposé son homologue marocaine, Zahra Maafiri, directrice générale de Maroc Export.

De nombreux accords signés

JPEGJustement dans le cadre du renforcement de la coopération entre opérateurs économiques marocains et burkinabè, la présente rencontre de Ouagadougou a donné lieu à plusieurs signatures de conventions de partenariat entre sociétés marocaines et burkinabè. Il s'agit de la :
- signature de convention entre Maroc Export et Apex Burkina ;
- signature de convention entre Maroc Export et la Chambre de Commerce, d'Industrie et d'Artisanat du Burkina Faso ;
- signature de convention entre la FENELEC et SEEA/B (Syndicat des Entreprises de l'Electricité et Assimilés du Burkina) ;
- Signature de convention entre LPEE et la SONABEL.
Autant d'accords qui viennent s'ajouter à d'autres partenariats conclus entre Marocains et Burkinabè dans divers domaines : mines, énergies, industrie, tourisme, communication, etc.

Bien exécutés, ces accords devraient pouvoir booster à court, moyen ou long terme la coopération entre le Burkina et le Maroc.

Grégoire B. Bazié
Lefaso.net


VOL AH 5017 : François Hollande souhaite une cérémonie commémorative au Burkina Faso

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Parallèlement à la publication, le 20 septembre 2014 depuis Bamako, du rapport d'étape sur l'enquête relative au crash du vol AH 5017, la cellule de crise française a organisé une rencontre avec les familles des victimes. Au cour de cette rencontre qui a eu lieu au Centre de conférences du Ministère des Affaires étrangères et du Développement international, et à laquelle a assisté l'ambassadeur du Burkina Faso à Paris, Eric TIARE, les familles ont pu suivre en direct la retransmission depuis Bamako, et ont eu un entretien avec François Hollande.

C'est grâce à des écrans géants que les parents des victimes du crash ont pu prendre connaissance des résultats de l'enquête d'étape. Il est vrai que la version écrite du rapport avait été distribuée en salle quelques minutes auparavant, mais les annonces faites depuis Bamako ont été suivies avec beaucoup d'émotion. Et c'est avec le sentiment de n'avoir rien appris de substantiel sur les causes du crash que les familles ont été invitées à poser des questions d'éclaircissement au Directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses de France, Rémi Jouty.

Comme à Bamako, le cadre de la publication du rapport d'étape restera strictement technique, et pas interprétatif, ce qui relève de l'enquête judiciaire : rien de relativement anormal n'a été retenu jusque-là, tant en ce qui concerne l'avion, l'équipage, les conditions météorologiques…C'est dire que le mystère reste entier.
Et les familles de regretter de n'être pas plus informées, près de deux mois après le drame, ce qui ne soulage pas leur peine, et fait le lit de diverses interprétations sur les causes de l'accident. Mais, foi du Directeur du BEA, les investigations techniques se poursuivent, et rien ne sera ménagé.

Les familles des victimes ont exprimé leur déception au Président de la République, François Hollande lui-même, qui les a rejoints à l'issue de la retransmission. Lors d'une première rencontre le 26 juillet dernier à l'Elysée, il avait promis de les rencontrer à nouveau, dans un souci de communication et de transparence. En effet, pour lui, les familles doivent être informées convenablement et de façon juste.
C'est pourquoi, il a fait le déplacement pour s'entretenir de nouveau avec les familles. D'emblée, dans un langage de vérité, François Hollande a dit partager le sentiment des familles qui sont restées sur leur faim, car le rapport d'étape n'apporte pas toutes les réponses à leurs interrogations, « d'autant qu'aucune conclusion définitive ne peut être tirée ». Sa démarche, expliquera-t-il, s'inscrit dans la nécessité d'accompagner les familles et de leur apporter les meilleurs éclairages possibles.

François Hollande était accompagné d'un staff à la fois politique et technique. Outre Laurent Fabius, Ministre des Affaires étrangères, et Christiane Taubira, Garde des Sceaux, qui assistaient à la rencontre, le Chef de l'équipe scientifique de la Gendarmerie nationale, le Procureur de la République de Paris et le Chef d'Etat-major général adjoint des armées ont apporté des éléments de réponse aux interrogations des familles.

Ainsi, on retiendra que plus de 1000 scellés de dépouilles ont été constitués, et que la date échéance de janvier 2015 a été fixée pour l'identification des victimes. On notera aussi que l'enquête judiciaire a été ouverte, et confiée à deux juges d'instruction, qui se sont attaché les expertises nécessaires.

Pour permettre aux familles de porter dignement le deuil, François Hollande les a exhortées, à travers leur association « Association AH 5017, Ensemble », à s'organiser, de concert avec leur structure homologue du Burkina Faso, afin qu'une cérémonie commémorative puisse être envisagée à Ouagadougou. A l'occasion de cette commémoration, une plaque ou stèle, ou monument, pourrait être érigée, afin de matérialiser le souvenir des victimes, qui, pour plusieurs d'entre elles, avaient un attachement très fort avec le Burkina Faso. Cette commémoration, prendrait la forme d'un voyage au Burkina Faso, et, éventuellement, sur les lieux du crash, à une date qui restera à déterminer.

Romain Auguste BAMBARA, Attaché de Presse, Ambassade du Burkina Faso à Paris
www.ambaburkina-fr.org
www.facebook.com/ambabfparis
service.presse@ambaburkina-fr.org

Décès de l'abbé Adolphe Ouédraogo : Adieu à l'ancien secrétaire général de la Conférence Episcopale du Burkina/Niger

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C'est dans la ferveur que l'Eglise Famille de Dieu au Burkina/Niger en général et à Ouagadougou en particulier, a rendu hommage à l'abbé Adolphe OUEDRAOGO, rappeléà Dieu le 17 septembre dernier. En présence de l'archevêque de Koupéla, des évêques de Kaya et de Fada, de l'évêque auxiliaire de Ouagadougou et des évêques émérites Untaani et Wenceslas Compaoré, l'archevêque Cardinal Philippe OUEDRAOGO a présidé la messe des obsèques d'un infatigable missionnaire.

Il est prince, celui dont la vie a suscité tant de témoignages éloquents. Fils du Baloum Naaba Tanga en effet, il est né le 9 février 1931 et est membre d'une fratrie nombreuse. Ordonné prêtre en 1958, il sera rejoint un an plus tard, dans la fraternité sacerdotale, par son frère cadet abbé Abel, de quelques mois plus jeune. L'abbé Adolphe qui a répondu au dernier appel du Père dans la nuit du 17 septembre, s'est beaucoup investi, obéissant à ses supérieurs hiérarchiques, dans la formation des petits et grands séminaristes, puisqu'il a été successivement formateur au petit séminaire de Pabré, à l'inter séminaire de Kossoghin, aux grands séminaires de Koumi et de Wayalguê. Un ministère auquel il s'est donné avec l'énergie d'un prêtre titulaire de l'école Biblique de Jérusalem, licencier en théologie biblique de la grégorienne à Rome et d'une autre en catéchèse et en spiritualité, acquise à Paris.

Celui dont tous les témoignages ont évoqué la discrétion, la vie dans le silence, a rempli la fonction de secrétaire général de la conférence épiscopale de Haute-Volta de 1970 à 1973.

Dans une constance dont lui seul aura le secret, celui qui s'en va vers le Père dans sa 56 ème année de vie sacerdotale, aura laissé le souvenir d'un prêtre attentif et présent aux côtés de ses confrères, unanimes à parler de sa disponibilité au service. Serviteur jusqu'au bout, il a administré le sacrement de la réconciliation à des pénitents jusque même le dernier jour de sa vie sur terre, et laisse ainsi à ses confrères et aux fidèles chrétiens, l'exemple d'une vie toute vouée au Seigneur dans l'accomplissement d'une mission librement choisie et aimée.

Surnommé« ancien combattant des légionnaires de Marie », son ministère dans le champ pastoral et paroissial, a révélé un pasteur tenace et profondément spirituel. L'illustration parfaite de ces qualités sera donnée dans la paroisse de Kombissiri, où l'abbé Adolphe a entretenu une parfaite entente avec tous les chefs coutumiers d'une région majoritairement islamiste. Sans prosélytisme aucun et avec un tact délicat, il a su installer un climat fraternel avec ses frères musulmans et a obtenu d'eux les nombreux terrains qui ont permis que les chapelles essaiment dans les succursales de la vaste paroisse saint Joseph de Kombissiri.

Il s'engagera sans réserve à recruter et à envoyer se former, des catéchistes chargés de sillonner ce territoire pour l'annonce de Bonne Nouvelle. Défenseur de la femme, il accordera un soin particulier à la lutte contre l'analphabétisme, ainsi que le mariage forcé qui sévissait dans la paroisse où durant plus de treize (13) ans, il a essuyé sans céder à la vengeance, les insultes et les injures des hommes qui obligeaient leurs filles au mariage.

« L'abbé curé» de Kombissiri, est un increvable, un pasteur qui ne savait pas se donner de temps de repos. Du haut de ses 83 ans, l'homme à la soutane et au béret noir,
aura corroboré l'adage qui enseigne que le travail ne tue pas. Assidu et doux, celui qui a choisi de rejoindre le Père "en toute douceur sans déranger personne" selon les propos de Mgr Léopold, a vécu la pauvretéévangélique, ajustée à« la Parole qu'il a proclamée et dont il était passionné» selon l'abbé Bernard Yanogo.

Il ne s'est pas contenté de traduire la Bible dans les langues africaines, lui qui « parlait plus par le sérieux de sa vie que par le bruit de sa Parole". Fuyant le vedettariat dans son agir pastoral, il a écouté et ruminé la Parole comme Marie qu'elle a aimée et enseignée à la foule immense des légionnaires de Marie au Burkina Faso.

Avec l'abbé Adolphe, c'est au total trois prêtres de l'archidiocèse de Ouagadougou, que le Seigneur appelle à lui en moins d'un mois. Leur grand âge et la fécondité de leur sacerdoce nous interdisent d'être tristes, mais donnent l'occasion au cardinal Philippe, d'appeler les catholiques de son diocèse à s'engager pour la réalisation du projet d'une maison de retraite Saint jean Marie Vianney, censée recueillir ces missionnaires qui au soir de leur vie, souffrent souvent de l'isolement.

Ce vaillant héritier du Baloum Naba Tanga qui repose désormais au séminaire de Pabré en compagnie de tous ses devanciers, tout en se faisant humus pour la fécondité de cette pépinière de vocation sacerdotale, saura à coup sûr nous accompagner pour la réalisation de ce projet.

Abbé Joseph KINDA
Eglise du Burkina

Sahel : il faut une révolution des pratiques agricoles

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Le Père Isidore OUEDRAOGO, secrétaire exécutif de Caritas Burkina Faso, propose au Sahel une révolution des méthodes et des pratiques agricoles pour aider les populations à mieux résister aux crises alimentaires.

Depuis cinq ans, le Burkina Faso souffre de crises alimentaires liées à de fortes périodes de sécheresse. Comment se manifeste le déficit pluviométrique en cours ?

Il est très visible ! Des zones à l'origine très boisées, comme le nord du pays, deviennent désertiques car elles sont de moins en moins arrosées. La répartition des pluies a changé, à l'image de la saison des pluies qui commence maintenant en juillet alors qu'elle débutait auparavant en mai-juin. Sur les lèvres des paysans la question reste toujours : « Va-t-il pleuvoir en septembre et octobre ? » Si ce n'est pas le cas, on peut craindre de très mauvaises récoltes durant la campagne 2014-2015 et des conséquences difficiles à gérer pour les ménages.

S'il y a un déficit agricole cette année, nous pouvons craindre une hausse du taux de malnutrition infantile et de sous-alimentation, voire d'insécurité alimentaire pour les populations les plus vulnérables du pays. Or, plus de 8 habitants sur 10 tirent leurs revenus de l'agriculture.

Les dirigeants africains ont réaffirmé en juillet, dans le cadre de l'Union africaine, leur intention de consacrer 10 % de leurs budgets nationaux au développement agricole. Ils veulent par exemple, disent-ils, multiplier par deux la productivité agricole. Qu'en pensez-vous ?

Cette déclaration représente une avancée significative car les dirigeants affichent officiellement une volonté politique claire qui fait de l'agriculture un secteur de production prioritaire et non plus un secteur longtemps considéré comme social. Les dirigeants africains décident d'appuyer les petits producteurs. C'est un pas en avant pour faire du monde agricole un secteur de production à part entière pouvant produire des richesses. C'est important de cesser de considérer l'agriculture familiale uniquement comme un “secteur social”.

Cela signifie qu'il faut résolument investir dans l'agriculture. Si le Burkina Faso se félicite officiellement d'avoir atteint ces 10 %, la question se pose de savoir où vont ces fonds, c'est-à-dire pour l'essentiel à la production du coton (une culture de rente, c'est-à-dire surtout tournée vers l'exportation) ou, d'abord, à la production céréalière ?

Quelles initiatives prendre sur ce point ?

Il faut faire un choix politique au Sahel qui vise, avant tout, à soutenir la production céréalière et non plus à appuyer en priorité les cultures de rente. L'objectif de cette réorientation sera de faire face aux changements climatiques, aux pluies fluctuantes et d'oser révolutionner les méthodes mêmes des semis (par exemple, quand et comment mettre en terre). Il faut rien de moins qu'une révolution agricole qui touche aux méthodes et aux pratiques agricoles elles-mêmes ! Cette révolution permettra d'accroître la productivité, d'améliorer la conservation et la commercialisation des produits et de rendre ainsi les populations du Sahel moins vulnérables aux chocs et aux crises.

Caritas Internationalis prône le “droit à l'alimentation” et veut “démocratiser” la sécurité alimentaire.

L'enjeu est clair : chacun s'engage à lutter pour que ce droit soit appliqué pour soi-même et pour les autres. Aborder le “droit à l'alimentation”, c'est prendre en compte en même temps la commercialisation, l'acquisition de terres, l'accès des consommateurs aux marchés locaux, la lutte contre la spéculation grâce à une bonne régulation des prix, des politiques agricoles volontaristes… C'est privilégier une approche plus responsable des populations (les habitants sont des producteurs, des consommateurs mais aussi des citoyens) en insistant sur la maîtrise de la chaine production-conservation-consommation-commercialisation. C'est le sens du travail que nous faisons à Caritas.

Les experts admettent à présent que la sécurité alimentaire est tributaire de la qualité de la gouvernance. Cette chaîne aux quatre maillons devrait aussi être traitée sous cet angle. Le droit à une alimentation saine et équilibrée oblige Caritas à renforcer le pouvoir des populations pour assumer une responsabilité citoyenne autour de ces “valeurs” liées à l'alimentation. La sécurité alimentaire devient donc surtout un enjeu d'accès à la citoyenneté.

Propos recueillis par Yves Casalis

http://ocadesburkina.org/sahel-il-faut-une-revolution-des-pratiques-agricoles/

L'Institut Panos Afrique de l'Ouest recrute : Un Chargé du Monitoring, Suivi et Evaluation

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I- MISSIONS.

1. Missions Générales

- Contribuer à la consolidation d'une culture de l'évaluation dans l'institution ; à un renforcement et une meilleure connaissance de l'impact des programmes ; et à une meilleure maîtrise des délais et de la qualité des livrables et des résultats.

- Garantir qu'une planification pertinente et faisable des activités, des projets et des programmes est assurée, respectée et réalisée ; et que l'impact et les résultats de ces programmes sont évalués.

2. Missions Spécifiques

- Définir et mettre en œuvre une stratégie d'évaluation, raisonnée, pertinente et réaliste, des résultats produits par le Plan Stratégique Quinquennal et par les WP (Work Plan) annuels.
- Contribuer à la planification – générale et par projets ; périodique et annuelle – des activités de l'IPAO.
- Seconder la Direction des Programmes dans le suivi des CPs (Chargés de programmes et/ou de projets) et la veille sur le respect des plannings des activités (monitoring opérationnel des activités).
- Compléter, actualiser et mettre en cohérence les outils d'évaluation et de suivi programmatique.
- Mettre en œuvre et piloter les évaluations.
- Participer à la réflexion stratégique de l'IPAO.
- Appuyer les capacités des CPs à maîtriser les techniques de suivi et d'évaluation.
- Contribuer à la rédaction des projets et proposition ; et à leurs reportings.
- Contribuer à la communication sur les projets et aux activités générales de communication de l'IPAO.

II- TACHES.

1. Evaluation des résultats.

- Mettre en place un système pertinent, cohérent et faisable, permettant d'évaluer les résultats généraux et l'impact de l'ensemble des programmes, projets et actions prévues dans les Work Plan annuels de l'institution.
- Contribuer à la formulation adéquate des objectifs et des résultats attendus dans le cadre du Plan Stratégique Quinquennal, des WP annuels et des programmes et projets, proposés et approuvés.
- Contribuer à la recherche, la documentation et la rédaction de « situations de référence » (« baseline studies ») des projets ; et à toute collecte de données de base.
- Compléter, et articuler les méthodologies et outils permettant d'évaluer les différents types d'activités (plaidoyer, études, production médiatique, renforcement des capacités).
- Elaborer les documents de cadrage des activités d'évaluation.
- Elaborer les TDR (pertinence, faisabilité, etc.) des évaluations externes ; identifier et superviser les évaluateurs externes, et apprécier les livrables remis par ces consultants.
- Appuyer les CPs, les superviser et renforcer leurs capacités dans la définition et la mise en œuvre des évaluations internes de leurs projets et activités.

2. Planning et monitoring de la mise en œuvre des activités.

• Veiller à la définition, à l'exécution et à l'actualisation de leurs plannings par les CPs, ainsi qu'au reporting de leurs activités.
• Consolider le planning annuel, général et cohérent, de mise en œuvre de l'ensemble des activités des différents programmes et projets ; en assurer l'actualisation.
• Compléter et actualiser les instruments de monitoring des activités.
• Proposer des tableaux de bord avec les périodicités appropriées (hebdomadaire, mensuel, trimestriel, et semestriel) permettant un suivi rapproché, une intervention et des corrections rapides des activités
• Assurer la documentation de ces tableaux de bord selon les périodicités définies, en recueillant les informations des personnes en charge des activités
• Dans le cadre de l'élaboration des proposals : formuler le calendrier prévisionnel des activités.
• Assurer le respect des calendriers des activités et les délais de reporting
• Alerter le Directeur des Programmes selon les périodicités fixées

3. Contribution à la conception et au reporting des projets.

• Appuyer l'élaboration des proposals en veillant notamment à garantir la cohérence et la validité du cadre logique, la formulation des résultats et les mécanismes de M&E des projets.
• Participer à la rédaction de proposals,
• Contribuer à la rédaction des rapports des projets et programmes, en mettant particulièrement l'accent sur les résultats obtenus

4. Contribution à la communication sur les projets.

- Contribuer notamment à la valorisation et à la visibilité des résultats obtenus par l'IPAO.

- Contribuer à la représentation de l'IPAO, en particulier dans les réunions ayant trait au Monitoring et à l'Evaluation.

III- RESPONSABILITES ET OBLIGATIONS ADMINISTRATIVES.

1. Responsabilités et obligations administratives.
- Etablir un Work Plan annuel des évaluations
- Faire le bilan annuel et semestriel des activités de monitoring et évaluation
- Participer aux réunions de coordination
- Participer à certaines activités de terrain organisées par les Coordinateurs de Programmes et chargés de projet
- Proposer son propre programme de travail (tâches et calendrier) mensuel et faire un rapport mensuel sur l'exécution de ces tâches
- Participer à une évaluation croisée de ses propres performances (avant l'expiration de la période d'essai du terme du contrat, et annuellement).

2. Responsabilités et obligations budgétaires et financières.
- Proposer le budget annuel de mise en œuvre de la stratégie d'évaluation ; ainsi que des activités d'évaluation spécifiques.
- Veiller à l'inscription et à la budgétisation des activités d'évaluation dans les proposals.
- Superviser et/ou assurer le reporting financier des activités de suivi-évaluation Contribuer à l'élaboration du budget général annuel des activités.

IV- POSITIONNEMENT ET RELATION AVEC LES AUTRES MEMBRES DU STAFF IPAO.

Le Chargé du Suivi et Evaluation est supervisé par le Directeur des Programmes à qui il rend compte pour toutes les activités qu'il aura à mettre en œuvre.
Le Chargé du Suivi et Evaluation rend compte à la Direction Administrative & Financière pour les questions administratives et financières.
Le Chargé du Suivi et Evaluation a des relations fonctionnelles avec le chargé du Développement Institutionnel et les Coordinateurs de Programme.

Profil du Chargé de Monitoring, Suivi et Evaluation

1. Formation et expérience professionnelle.

- Bac + 5 (sciences sociales, politiques, management).
- 5 ans minimum d'expérience dans la gestion de projets au sein d'une ONG (formulation de projets, évaluation, reporting).
- Très bonne maîtrise technique de la formulation de projets (« cadre logique » ; indicateurs « SMART », etc.) ; des méthodes d'évaluation ainsi que des outils (y compris informatiques) de suivi des projets.
- Excellente expression écrite et orale (en français ou en anglais).
- Maîtrise de la deuxième langue (français ou anglais), en tant que langue de travail.
- Expérience de travail dans un milieu « pluri-national » et multi-culturel.

2. Aptitudes.

- Autonomie.
- Esprit d'analyse et de synthèse.
- Capacités d'organisation (soi-même et les autres).
- Rigueur.
- Proactivité et réactivité.
- Flexibilité, intellectuelle et sociale ; bonnes capacités d'adaptation.
- Fortes capacités de travail et résistance au stress.
- Sens et goût du travail en équipe.

Candidatures féminines encouragées.

Dépôt des candidatures

1. Dossier de candidature

Il doit comprendre :
• Une Lettre de motivation.
• Un CV.
• Les noms, fonctions et contacts de trois personnes de référence

2. Délai d'envoi des candidatures

Merci d'envoyer votre candidature avant le : 30 Septembre 2014
A : rh@panos-ao.org

Enseignement de la langue chinoise : Ouverture de nouvelles inscriptions au Centre de promotion de la langue chinoise (CPLC)

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Le Service de Coopération de l'Ambassade de la République de Chine (Taïwan) a le plaisir d'informer le public burkinabè de l'ouverture, à son profit, de nouvelles inscriptions au cours de mandarin (langue chinoise), au titre de la dernière session de 2014.

La période des inscriptions est à compter du mardi 23 septembre jusqu'au vendredi 03 octobre 2014.

Les cours débuteront le lundi 13 octobre 2014.

Les cours sont organisés en sessions de trente-six (36) heures réparties en deux (02) séances de deux (02) heures par semaine. Ils se dérouleront au Centre de Promotion de la Langue Chinoise (CPLC), sis à la Zone d'Activités Commerciales et Administratives (ZACA) de Ouagadougou, Avenue de l'UEMOA, face à la radio Pulsar (voir plan), Tel : 70 21 03 30, selon le programme suivant :
- lundi et mercredi de 18h30 à 20h30
- mardi et jeudi de 18h30 à 20h30

Le dossier de demande d'inscription comprend les pièces suivantes :

- Le formulaire d'inscription (télécharger le formulaire) dûment rempli, daté et signé. Le formulaire peut également être retiré au secrétariat du Centre de Promotion des Echanges Commerciaux et d'Investissement (CPECI) ;

- Une (01) copie de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè ou d'une (01) pièce d'identité en cours de validité pour tout candidat étranger ;

- Trois (03) photos d'identité (nom et prénom de l'étudiant(e) écrits au verso) ;

- Une (01) copie du plus haut diplôme obtenu à ce jour ;

- Un (01) curriculum vitae ;

- Une (01) lettre de motivation (une demi-page de format A4 maximum).

Les dossiers complets doivent être déposés au secrétariat du Centre de Promotion des Echanges Commerciaux et d'Investissement (CPECI), sis au rez-de-chaussée côté est de l'immeuble Maître Henri Vimal abritant l'Ambassade de la République de Chine (Taïwan) au Burkina Faso (face à l'ancien Premier Ministère),
Tel : 70 21 03 30, aux heures suivantes :
- Matin : 08h00 à 12h00
- Soir : 15h00 à 17h00

NB : Les techniques d'enseignement adoptées au CPLC étant andragogiques, les personnes désireuses de s'y inscrire doivent avoir au minimum le Baccalauréat.

Le nombre de places étant limité, une sélection sur dossier sera faite et seules les personnes retenues seront contactées.

Le Service de Coopération
de l'Ambassade de la République
de Chine (Taïwan)

Télécharger le plan de situation :

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