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Le mois de février "parfait" revient au plus tard tous les 11 ans

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Des publications partagées plusieurs milliers de fois sur Facebook depuis janvier affirment que le mois de février 2021 est un mois "parfait" puisqu'il contient 4 lundis, 4 mardis, 4 mercredis, etc. En réalité, tous les mois de février ont 4 fois chaque jour de la semaine. Si ce mois est particulier, c'est qu'il commence un lundi et se termine un dimanche. Cela n'arrive pas "tous les 823 ans", contrairement à ce qu'affirme la publication, mais tous les 6 ou 11 ans.

"Ce mois de février ne pourra plus arriver dans votre vie. Parce que le mois de février de cette année a 4 dimanches, 4 lundis, 4 mardis, 4 mercredis, 4 jeudis, 4 vendredis et 4 samedis. Cela arrive une fois tous les 823 ans. Cela s'appelle miraclein", affirme l'auteur de cette publication, partagée plus de 21.000 fois sur Facebook depuis le 27 janvier.

Cette publication circule également sur Tik Tok (1,2).

Les mois de février ont pourtant tous au moins 4 fois chacun des jours de la semaine. Il suffit de regarder un calendrier de février 2020 ou de février 2022 pour s'en apercevoir.

Le mois de février 2021 est particulier car il débute un lundi et se termine un dimanche. Il contient donc tout juste quatre semaines entières. Cependant, contrairement à ce qu'affirme l'auteur de cette publication, cela n'arrive pas tous les 823 ans.

En consultant un calendrier, on s'aperçoit que les mois de février 2027 et de février 2038 commencent également un lundi et se terminent un dimanche. En 2016 le mois de février commençait également un lundi mais contenait un lundi de plus car il y avait 29 jours.

Mois de février 2010, 2021 et 2027. Captures d'écran réalisées sur le site calendrier-365.be

Ce phénomène arrive en réalité tous les 6 ou 11 ans, en fonction des années bissextiles, comme l'ont rapporté de nombreux médias, dont le Parisien. Cette information a également été vérifiée par nos collègues du Monde.

"Dans le système grégorien, il faut normalement attendre 28 années pour pouvoir réutiliser le même calendrier, si l'on ne se limite pas au mois de février", a indiquéà l'AFP l'astrophysicien belge Emile Biémont, auteur d'un livre intitulé Rythmes du temps : Astronomie et calendrier. "Le cycle pour retrouver un mois de février 'parfait' n'est donc certainement pas de 823 ans", a-t-il expliqué par courriel le 5 février 2021.

Le calendrier grégorien sur lequel nous nous basons aujourd'hui date du 15 octobre 1582 et a été mis en place par le pape Grégoire XIII, comme l'a expliqué Jacques Gispert, auteur du livre Le calendrier et ses mystères, dans une émission diffusée par France Culture.

"Le statut particulier du mois de février remonte à l'histoire de Rome", a aussi indiquéà l'AFP Emile Biémont : "Le calendrier dit de Romulus, beaucoup trop court avec 304 jours, fut réformé une première fois par Numa Pompilius, un roi de Rome. 'Februarius', février, était le seul mois du calendrier de Numa Pompilius qui avait un nombre pair de jours". Les nombres pairs étant considérés comme néfastes dans la Rome antique, février "devint le mois des défunts et des maladies, 'Febro' signifiant 'fièvre' en latin. Ceci explique le statut particulier de février encore aujourd'hui dans notre système de décompte du temps".

Les années bissextiles, qui comptent 366 jours au lieu de 365, furent implantées plus tard par l'empereur romain Jules César, comme l'explique Emile Biémont dans cet essai : Le calendrier et son histoire.

Capture d'écran réalisée le 05/02/2021 de l'essai "Le calendrier et son histoire", page 57

Source : factuel.afp.com


In memoria Radyalgré Hamadou SAWADOGO dit MAN.

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Nul ne meurt si son souvenir demeure en nous !

07 janvier 2021 - 07 janvier 2023

Voilà deux ans que nous a quittés notre cher papa Radyalgré Hamadou SAWADOGO dit MAN, Commerçant à Ouagadougou et fondateur de l'entreprise MAN-TEXTILES -BF.

A cette occasion :

• Les grandes familles SAWADOGO,KONKOBO et
YELKOUNI ;

• Les enfants et petits-enfants ;
• Toutes les familles alliées et amies,

vous renouvellent leurs remerciements et vous prient de bien vouloir vous unir à elles par la prière et d'avoir une pensée pieuse pour lui.

Qu'Allah nous protège et qu'il repose en paix sous sa protection.

Union de prières !

In memoriam TIENDREBEOGO/KABORE Valentine

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« ... Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent » Ap 14 :13

Sa majesté, le Dapoya Naaba à Saaba
Les grandes familles TIENDREBEOGO, NIKIEMA,LAGMWARE à Saaba, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Mali et France.
Les grandes familles KABORE à Ouagadougou, Tanghin (Koankin), Larlé et Côte d'Ivoire
Les familles alliées KABORE, ZIDA , GOUNGOUNGA, ZOUNGRANA, COMPAORE, TINTA, BALIMA, KONSEIBO, ROUAMBA, KOMPAORE, SABA,TOURE, DABRE, ZERBO, WANGRAWA, BENAO, PARE, GUIATIN, OUEDRAOGO et KOUSSOUBE.
Les enfants :

Nadine, Comptable en service à Eau et Assainissement pour l'Afrique (EAA)
Sonia, Assistante administrative
Mireille, Communicatrice/Sociologue en service à Health-Focus GmbH
Les frères, les sœurs, les petits enfants, les neveux et nièces remercient sincèrement tous ceux qui de près ou de loin les ont assistés lors du décès de leur épouse, mère, grand-mère, sœur, tante, cousine, belle-sœur et belle-mère.

Madame TIENDREBEOGO/KABORE Valentine , chevalier de l'Ordre national précédemment :
Ingénieure en Formation des Jeunes Agriculteurs à la retraite
Membre d'IINADES-Formation Burkina et International
Présidente de L'Organisation Nationale des Femmes Catholiques du Burkina Faso (ONFC/BF)

Décès survenu le 07 juillet 2022 à l'âge de 74 ans
Par ailleurs ils vous convient à une veillée de prière le vendredi 13 janvier 2023 à 20h30 à la Paroisse Saint Jean XXIII et à la grande messe de requiem le samedi 14 janvier à 8h30 à la Paroisse Saint Jean XXIII.

Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de maman Valentine repose en paix

Union de prière

Avis de recrutement d'Un (e) (1) Responsable Administratif et Financier, Un (e) Chargé(e) d'études et de projets et Un(e) (1) Expert(e) Finance et inclusion financière/spécialiste des mécanismes de crédit intrants agricoles

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Le Cabinet d'Ingénierie et de Conseil en Développement d'Entreprises - ICDE (site web : www.icde.bf) est un bureau d'étude de droit burkinabè créé en 2003, ayant son siège à Ouagadougou. Il est spécialisé dans : (i) la gestion de projets/programmes ; (ii) le renforcement des capacités et le développement de compétences ; (iii) la stratégie d'entreprise (diagnostic, restructuration et mise à niveau d'entreprises en difficultés, accès des entreprises aux marchés et à l'exportation) ; (iv) la facilitation financière (accès aux financements des entreprises) ; et (v) les études socio-économiques y compris l'élaboration de politiques et stratégies de développement pour les Etats.

Il intervient au Burkina Faso et en Afrique de l'Ouest plus globalement où il assure des mandats de mise en œuvre de projets et programmes financés par divers partenaires/bailleurs bi ou multilatéraux mais aussi des missions ponctuelles plus courtes de consultance.

Dans le but de renforcer son personnel et ses équipes projets/programmes, ICDE, recherche des candidats qualifiés et motivés pour le recrutement d'un(e) (1) Responsable administratif et financier, d'un(e) (1) chargé(e) d'études et de projets et d'un(e) (1) Expert finance et inclusion financière/spécialiste des mécanismes de crédits intrants agricoles.

Description détaillée des caractéristiques des (3) catégories de postes à pourvoir :
A. Responsable administratif et financier ; Poste baséà Ouagadougou
A.1. Principales missions/responsabilités
• Elaborer et assurer le pilotage de la politique financière et comptable de l'entreprise ;

• Assurer la coordination des opérations comptables et financières, y compris la préparation des états de fin d'exercices et les audits ;
• Assurer la préparation, veiller à une bonne utilisation des budgets et superviser l'élaboration des rapports de gestion comptable et financière des différents projets/programmes ;
• Veiller au respect et à l'actualisation du manuel de procédures administratives, comptables et financières ;
• Représenter et défendre les intérêts du cabinet auprès des tiers (clients, fournisseurs, Etat et partenaires financiers) ;

• Participer activement à la conception des nouveaux projets/programmes notamment sur l'élaboration des budgets et les analyses financières ; et participer à des missions ponctuelles ;
• Apporter, votre expertise et un appui conseil à la direction générale pour la gestion des ressources humaines et le bon fonctionnement des différents services ;
• Participer activement à la préparation des offres de services notamment sur les questions en lien avec la préparation des offres financières et la mobilisation des pièces administratives ;

• Contribuer au développement de l'entreprise ; en participant activement à la prospection des opportunités et au développement du portefeuille d'affaires.
A.2. Profil recherché
• Diplôme universitaire de niveau BAC+5 en finance-comptabilité ; comptabilité, contrôle et audit comptable ;
• Au moins sept (7) ans d'expérience professionnelle pertinente en gestion de la comptabilité d'entreprise ; y compris une expérience pratique dans l'élaboration des états de fin d'exercice ;

• Une forte expérience dans la tenue de comptabilité projets et de gestion budgétaire. Avec une maitrise des procédures propres aux bailleurs de fonds et partenaires aux développement (USAID, Union Européenne, Banque Mondiale, etc.) ainsi que des fonds publics burkinabé, serait un atout apprécié ;

• Une pratique en matière de conduite d'analyses financières et d'étude de rentabilité dans le cadre de projets d'entreprises et d'investissement est aussi fortement souhaitée ;
• Parfaite maitrise du logiciel de comptabilité SAGE. Une bonne maîtrise de logiciels de gestion additionnels (TOMPRO, QUICKEN, etc.) sera un atout bien appréciéégalement.

B. Chargé(e) d'études et de projets ; Poste baséà Ouagadougou
B.1. Principales missions/responsabilités
• Apporter l'assistance technique nécessaire aux bénéficiaires (entreprises et coopératives en générale) pour réussir leurs projets : planification et mise en œuvre des activités, dévelop-pement d'affaires, mobilisation de financements complémentaires, visites terrains, reportage et suivi -évaluation, etc.
• Veiller à mettre en place, et pour chaque projet, un système de suivi-évaluation qui permet de collecter et documenter les indicateurs de performances ; produire les rapports ;

• Participer/conduire des missions d'assistance-conseil aux entreprises et coopératives et or-ganisations professionnelles, ainsi qu'aux études et formations dans le cadre de missions mandats ponctuels de consultance ;
• Contribuer au développement des affaires du cabinet ICDE en participant activement à la prospection des opportunités et à la préparation des offres de services.

B.2. Profil recherché
• Diplôme universitaire de niveau BAC+5 en économie, finances, comptabilité, audit, mana-gement, business administration, ou tout autre domaine pertinent en lien avec le dévelop-pement des entreprises, des coopératives et organisations professionnelles du secteur privé, secteur agricole et secteur financier ;

• Au moins cinq (5) années d'expérience professionnelle pertinente dans (i) le développe-ment, la conception, l'exécution, le suivi et l'évaluation des projets d'entreprises ; (ii) le suivi-évaluation des projets et programmes à but économique, y compris la mesure de perfor-mances et (iii) le développement des chaines de valeurs économiques ; (ii) l'accompagnement des entreprises et des coopératives pour l'accès au financement ;

• Bonne maitrise du milieu des entreprises et des coopératives, avec de fortes capacités à (i) assurer un diagnostic des capacités organisationnelles ainsi que des besoins de développe-ment pour les coopératives et PME, (ii) préparer et animer des sessions de formation au profit de personnes adultes, (iii) conduire des analyses financières ; (iv) préparer des bud-gets et (v) développer un système de suivi des performances.

C. Un(e) (1) Expert(e) Finance et inclusion financière/spécialiste des mécanismes de crédit intrants agricoles ; Poste baséà Ouagadougou
C.1. Principales missions/responsabilités

• Apporter une assistance technique au processus de recrutement des Facilitateurs Financiers (FFs), consultant individuel ou bureaux d'études spécialisés, qui sont des intermédiaires entre les demandeurs de crédit et les Institutions Financières (IFs) ; aider au coaching et à l'assistance technique et veiller au suivi et au respect des engagements dans leur grant/contrat respectif ;

• Conduire l'analyse des projets (deals ou transactions) soumis par les FFs et se prononcer sur l'éligibilité de ces projets conformément aux critères définis dans le cadre du projet ;
• Apporter un appui direct aux FFs partenaires pour les aider à accroître le nombre de clients, développer des partenariats avec les IFs et accroître le volume de financement offert aux groupes cibles, chaînes de valeur et zones d'intervention du projet ;

• Assurer le suivi régulier des projets (deals ou transactions) des FFs, de leur système de rémunération et recommander les paiements ; y compris recommander les améliorations à apporter au mécanisme d'intéressement financier des FFs ;
• Calculer le montant de l'incitatif financier correspondant à leurs transactions et recommander les paiements ;
• Assurer les visites régulières des FFs pour apprécier l'état d'avancement de leurs activités ; évaluer leurs progrès et difficultés et aider à trouver des solutions aux problèmes. Plus globalement il s'agit d'apporter un appui conseil pour renforcer les capacités des FFs ;

• Participer activement à l'élaboration des plans et supports de formation des FFs et organiser les activités de formation des FFs ;
• Informer rapidement et à temps de toute difficulté ou problème particulier qui surviendrait au niveau des FFs, particulièrement ceux pouvant affecter les ententes convenues ; proposer des solutions et soumettre un plan de remédiation qui sera suivi correctement jusqu'à la résolution du problème ;
• Contribuer au processus de planification et de suivi du projet ; y compris le système de suivi évaluation et de rapportage.

C.2. Profil recherché
• Diplôme universitaire de niveau BAC+5 en économie, gestion, finances, agronomie, génie rural, agroéconomie, ou tout autre domaine pertinent en lien avec le développement des organisations agricoles et des entreprises ;
• Compétences confirmées (5 années d'expérience minimum) dans le soutien à la recherche de capitaux privés pour les Petites et Moyennes Entreprises, les entreprises et producteurs du secteur agricole et une expérience de travail dans des projets de type facilitation à l'accès au financement, ou dans un métier de chargé de portefeuille d'investissement, de chargé de crédit dans une banque, une institution de micro finance et autres ;

• Fortes capacités de coaching, formation et renforcement de capacités particulièrement dans le domaine de la facilitation à l'accès au financement et aux capitaux privés ;
• Bonne connexion et bon rapport de collaboration avec les institutions financières (banques, institutions de microfinance, fonds d'investissement, de capital risque etc…).

D. Informations communes aux différents postes

D.1. Nature du contrat
Contrat à durée déterminée (CDD) d'un (1) an renouvelable en fonction des performances, avec périodes d'essai.

D.2. Composition du dossier
(1) Une lettre de motivation adressée à Mme la Directrice du Cabinet ICDE précisant clairement le poste visé et mentionnant la prétention salariale nette mensuelle attendue du candidat ; (2) Un curriculum vitae détaillé, sincère et actualisé ; (3) Les photocopies des diplômes, attestations ou certificats de travail ; (4) Une copie de la CNIB ou du Passeport ; (5) Les noms et adresses de trois (3) personnes de références sans liens de parenté avec le candidat. Les dossiers soumis, reste la propriété de ICDE et ne seront pas remis aux candidats.

D.3. Date limite de dépôt de dossier
Les dossiers sont recevables uniquement par email à l'adresse suivante : icde.recrutement@icde.bf au plus tard le 23 janvier 2023 à 17H00.

D.4. Procédures de recrutement
La sélection se fera sur étude de dossier suivi d'un entretien. Seuls les candidat(e)s retenu(e)s à l'issus de l'étude des dossiers seront contacté(e)s pour la suite de la procédure. ICDE se réserve, toutefois, le droit de soumettre les candidats à un test écrit. ICDE se réserve le droit de ne pas donner suite à tout ou partie du présent avis de recrutement.

Ouverture d'un concours pour la conception et la réalisation d'un logotype et d'une charte graphique au profit du Projet.

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PREPARATION DU PROJET DE GESTION DURABLE DES PAYSAGES COMMUNAUX POUR LA REDD+ (PGPC/REDD+)

Introduction

Dans le cadre de la préparation du Projet de Gestion Durable des Paysages Communaux pour la REDD+, il est ouvert un concours pour la réalisation d'un logotype et d'une charte graphique, pour servir d'identités visuelles dans la mise en œuvre du projet.

Objectifs du concours

L'objectif général de cette activité est de doter le Projet de Gestion durable des Paysages Communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+) du Burkina Faso d'une identité visuelle et d'outils de communication singuliers dans le paysage institutionnel au niveau national et international.

Qui peut postuler ?

Le concours est ouvert à des personnes physiques ou morales estimant avoir des compétences en infographie et disciplines connexes pour satisfaire à la demande.

Les productions attendues

· UN LOGOTYPE
Le logotype constituera l'identité visuelle du Projet de Gestion durable des Paysages Communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+) du Burkina Faso. A ce titre, il devra traduire de façon claire et distincte les aspects suivants :
✓ Le caractère national du projet. C'est-à-dire que le logotype devra être singulier aux échelles nationale et internationale ;
✓ La gestion durable des forêts et espaces boisés dans un contexte de décentralisation à l'échelle nationale

✓ Le caractère REDD+ du projet (en ce sens qu'il contribue à la Réduction des Emissions de gaz à effet de Serre dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts).
Une prise en compte harmonieuse (sur le plan conceptuel et visuel) de l'entrepreneuriat et le développement des chaînes de valeur Karité, Moringa et Baobab sera un atout.

· UNE CHARTE GRAPHIQUE
La charte graphique est un ensemble d'outils-visuels qui, mis ensemble renforcent l'identité visuelle (logotype) du processus REDD+ du Burkina Faso. Elle devra être composée des éléments suivants :
✓ Un code couleur qui sera utile pour toutes les conceptions graphiques relatives au projet ;

✓ Une trame de fonds exploitable pour l'édition de divers documents ;
✓ Des modèles d'habillage pour les pages de garde, les pages intermédiaires et les dernières pages des rapports divers (études, activités, etc.) ;
✓ Un Template Powerpoint intégrant le logo du projet, les logos des partenaires, les codes couleurs, des codes de polices pour titres, les sous titres et les textes.

· UN RAPPORT TECHNIQUE
Le rapport technique devra présenter le processus de réalisation des différentes tâches. Les différents visuels seront également consignés dans le rapport. Un volet sera consacréà une note explicative qui présente les différents éléments (logotype, code couleur, Template PowerPoint, code de polices). La note devra être aussi détaillée que possible avec des paragraphes explicatifs sur les points suivants :
✓ les raisons qui ont prévalu au choix des couleurs proposées ;
✓ les valeurs traduites par les éléments constitutifs des conceptions ;
✓ la vision impulsée par les différents visuels ;
✓ le caractère singulier des différents éléments ;

Les différents livrables devront être déposés sous forme numérique dans une clé USB.
NB : Chacune des conceptions graphiques devra être archivée dans une clé USB. Les formats numériques suivants sont attendus : JPEG, TIF, PNG, GIFT, Power-point. Des formats physiques (imprimés) accompagneront les formats numériques.

Les cibles du « branding »
Le soumissionnaire devra veiller à ce que les productions déposées soient facilement compréhensibles aux cibles suivantes :
• les agents du projet
• les acteurs communaux
• les populations bénéficiaires au niveau communal (producteurs agrosylvopastoraux, etc…)
• les entrepreneurs des filières Karité, Moringa et Baobab
• les partenaires institutionnels techniques et financiers
• les participants aux rencontres internationales sur le climat
• le Grand public

Dépôt des dossiers
Les propositions des candidats devront parvenir au Secrétariat du Programme d'Investissement Forestier (PIF) sous plis fermé au plus tard le vendredi 27 Janvier 2023

Les prix du concours

Classification Montant Observation
Premier 1.000.000 F CFA Prime de gagnant
Deuxième 250.000 F CFA Prime d'encouragement
Troisième 200.000 F CFA Prime d'encouragement

Les montants des prix sont fixés sur la base des ressources allouées à la communication pour la préparation du projet et programmées dans le PTBA révisés.

Conclusion
Un jury sera mis en place pour apprécier les propositions des soumissionnaires selon les spécifications précisées. Le PV des travaux du jury sera transmis à la Banque Mondiale pour avis de non objection avant la publication des résultats. Le projet se réserve le droit de ne donner aucune suite au concours si les offres proposées ne répondent pas aux caractéristiques indiquées dans les présents TDR. Le concours sera alors relancé.

Programme des pharmacies de garde 2023 de Ouagadougou

Décès de ZONGO Née OUEDRAOGO Marie – Josephe : Faire part et remerciements

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Sa Majesté le Naaba Yilga de Laye, sa Majesté le Naaba Sinbdo de Tempelga
La grande famille ZONGO à Laye (TAMPELGA) et à Ouagadougou, Monsieur ZONGO Marc et ses frères à Laye et à Ouagadougou

Sa Majesté le Chef de Badnoogo,
La grande famille OUEDRAOGO à Ouidi (province du ganzourgou), Ouagadougou, Boussé et en France
Madame Veuve KABORE/OUEDRAOGO Chantal à Nossin

Les familles alliées et amies
Les enfants :
- SAMADOULOUGOU/ZONGO Delphine M. D. Conseiller des affaires économiques à la retraite

- ZONGO Didié, Cadre d'assurance à la retraite
- ZONGO Sibiri, Adjudant-chef à la retraite
- ZONGO Daniel, Directeur Général de ASSO Energie
- ZETT/ ZONGO B. Aimée, Assistante de Direction à PROMACO
- OUEDRAOGO/ZONGO Yolande V. Chef de Service du Transit à SOFITEX/Bobo
- ZONGO R. W. Apollinaire, Médecin Gynécologue Obstétricien au CHU de Tingandogo
- ZONGO T. F. Nicole, Secrétaire particulière au Secrétariat général du Ministère du Commerce

Les belles-sœurs, cousins, neveux, belles-filles, nièces, beaux-fils, les petits-enfants et leurs conjoints, les arrières petits-enfants

Très touchés par les multiples marques de solidarité, de réconfort, de soutien moral, spirituel et financier lors du rappel à Dieu de leur mère, sœur, belle-sœur, belle-mère, tante, grand-mère et arrière-grand-mère
Maman ZONGO Née OUEDRAOGO Marie - Josephe, arrachée à leur affection le 23 novembre 2022 à Ouagadougou et inhumée le 26 novembre 2022 à Laye/Tempelga, :

« Donne lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur elle, la lumière de ta face »

Expriment leur profonde gratitude :
- Aux voisins et aux jeunes de Cissin Natinga
- A la jeunesse de Tempelga
- A son Excellence Monsieur le Président Jean-Baptiste OUEDRAOGO et son épouse

- Aux autorités administratives et militaires de Laye
- A l'Association des anciens combattants du Burkina
- A l'Abbé Urbain KIENDREBEOGO, Curé de la Paroisse St Guillaume de Tanghin
- A l'Abbé Luc Apollinaire TIENDREBEOGO de la Paroisse St Pierre de Goughin
- A l'Abbé Blaise KABORE, au Grand Séminaire St Pierre – St Paul de Kossoghin
- A l'Abbé Pierre Claver BELEMSIGRI, en année sabbatique
- A l'Abbé Bernard COMPAORE, Directeur général de l'hôpital Paul 6
- A l'Abbé Modeste KABORE, Curé de la Paroisse Ste Marie Consolatrice des Affligés de Linoghin

- A l'Abbé Jules NIKIEMA, Curé de la Paroisse St Abraham de Gorom – Gorom
- A l'Abbé Olivier NIAMPA, de la Paroisse St Antoine Abbé de Sebba
- Aux Frères Pascal SAWADOGO, René IDO, Marius SIMPORE de la Communauté des Carmes de Yagma
- A l'Abbé Adrien Mamadou SAWADAGO, de la communauté des Pères Blancs
- Au Père Modeste OUEDRAOGGO au CHU - Bogodogo
- Au Père Jean – Jacques SAWADOGO de l'Aumônerie du CHU Yalgado OUEDRAOGO

- A la Communauté des religieux et religieuses du Diocèse de Dori
- A la communauté des Sœurs SAB de Ouagadougou et Kantchari
- Au Catéchiste de la Coordination St Jean-Baptiste de Cissin Natinga
- Au Président de la CCB sainte Elisabeth de Portugal et la Coordination St Jean-Baptiste de Cissin Natinga et ses membres
- Aux légionnaires de Marie de la coordination saint Jean Baptiste de cissin Natinga

- Aux chorales francophone et moorephone de la coordination saint Jean Baptiste de cissin Natinga
- A la CCB Saint Jean de Dieu de la paroisse St Guillaume de Tanghin
- A la CCB Saint Jean Bosco de la Paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie

- Aux Papas et Mamans catéchistes de la Coordination St Jean Paul II de la Paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie
- Aux frères et sœurs de la communauté du Chemin Neuf
- Au Comité de gestion du Pôle de Belle ville de la Paroisse Cathédrale de Bobo - Dioulasso
- Au Chef de Service et tout le personnel soignant du Service de Cardiologie du CHU de Bogodogo
- Au Professeur Joelle ZABSONRE, Chef du Service de Rhumatologie du CHU de Bogodogo
- Au Docteur Éric DIENDERE, du service des Maladies Infectieuses du CHU de Bogodogo

- A Monsieur le Ministre du Développement Industriel ; du Commerce, de l'Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises
- A Monsieur le Secrétaire général du Ministère du Développement Industriel ; du Commerce, de l'Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises et ses collaborateurs
- A Monsieur le Secrétaire permanent du SP/CNLS-IST et ses collaborateurs
- A Monsieur le Président de l'université Ouaga II – Thomas Sankara et sa délégation

- A Monsieur le Directeur Général du CHU de Tingandogo et ses collaborateurs
- A Monsieur le Directeur général de la SOFITEX et ses collaborateurs
- A Monsieur le Directeur général de SUNU Assurances Vie et ses collaborateurs
- A Monsieur le Directeur général de SUNU Assurances IARD et ses collaborateurs
- Au Président et membres du Conseil d'Administration de Asso Energy
- Au Président et membres du Conseil d'Administration de PROMACO
- A Monsieur le Directeur exécutif de PROMACO et ses collaborateurs

- A Madame la Directrice de la Clinique Suka et ses collaborateurs
- A Madame la Responsable de la Clinique « Les Anges » et ses collaborateurs
- Aux membres de la Société de Cardiologie du Burkina (SOCARB)
- Aux membres de la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Burkina (SOGOB)

- A la délégation du Pool Mère/enfant du centre hospitalier universitaire de Tingandogo
- A la délégation de la Direction Régionale de la Santé et de l'Hygiène Publique du Centre Nord

- Aux amis, promotionnaires, collègues et connaissances
- Aux nombreuses personnes et personnalités qui de près ou de loin ont manifesté leur soutien grâce aux liens de parenté, de voisinage, d'amitié, de travail dont les noms n'ont pu être cités.
Ils vous prient de bien vouloir vous unir à eux en pensée et par la prière pour le repos de son âme.

Décès de NACOULMA Kouma Dominique : Remerciements

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Sa majesté Naaba SEBDO du canton de Tanghin (Commune Rurale de Tanghin-Dassouri)
Le Naaba Kiba, chef coutumier de Tampouy,
Les grandes familles :
NACOULMA, ILBOUDO à Tanghin, Nedego, Goghin ,Koakin, Naponé,
Bobo –Dioulasso, Kologh-Naba et à Ouagadougou.
Les grandes familles :

ROUAMBA, DAKOURE, KALMOGO à Ouagadougou et Bobo.
La veuve NACOULMA née ROUAMBA Johana au secteur 16 à Tampouy
Les familles alliées :
YARBANGA, OUEDRAOGO à Kaya, Yako et Ouagadougou
Les enfants :

- NACOULMA Justine, ménagère à Ouagadougou,
- NACOULMA Pierre, électricien à Ouagadougou
- NACOULMA Lambert, couturier à Ouagadougou
- NACOULMA Fidèle, DRH/MENAPLN,
- NACOULMA Abel, entrepreneur à Ouagadougou,
- NACOULMA Clémentine, ménagère à Tanghin,
- NACOULMA David, financier à Boulsa,
- NACOULMA Xavier, tâcheron à Ouagadougou,

Les petits enfants et arrières petits -enfant vous réitèrent leurs sincères remerciements pour vos soutiens multiformes que vous leur avez apportés lors de la grande messe de requiem de leur fils, père, époux, beau –père et grand- père Monsieur NACOULMA Kouma Dominique précédemment militaire à la retraite.
Ils excusent d'en citer de nom de peur d'en oublier.
Que part la miséricorde de Dieu les âmes des Chrétiens défunts reposent en Paix.


Gayéri / Burkina : Assaut des FDS et VDP sur des positions terroristes

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Gayéri, 8 janvier 2023(AIB)-Les Forces de Défense et de Sécurité appuyées des Volontaires pour la Défense de la Patrie, ont fait un assaut sur des positions terroristes autour de la ville de Gayéri.

Selon plusieurs sources concordantes, le samedi 7 janvier 2023, les Forces de Défense et de Sécurité appuyées par les Volontaires pour la Défense de la Partie de Gayéri ont fait des assauts sur des positions des terroristes qui rôdaient autour de la ville de Gayéri depuis le 2 janvier 2023.

Les mêmes sources affirment que plusieurs terroristes ont été neutralisés et leur matériel récupéré ou brûlé.
Il faut noter que depuis le 2 janvier 2023, ces terroristes avaient pris position dans plusieurs villages alentours de Gayéri, sommant la population de quitter les lieux.
Dans le nuit du 4 au 5 janvier, des individus armés avaient dynamité un pont sur l'axe Fada-Gayéri, à environ 12 km de Gayéri, non loin du village de Oué.

Agence d'information du Burkina

Mise en œuvre du projet VaRRIWA : L'ANVAR partage les résultats de l'étude sur la cartographie des acteurs à Koudougou

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L'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) a tenu le vendredi 6 Janvier 2023 à Koudougou, un atelier de partage des résultats de l'étude sur la cartographie des acteurs, de l'offre et des besoins en recherche et innovations au Burkina Faso. Lors de cet atelier il a également été question de vulgariser la plateforme numérique de VaRRIWA.

L'une des missions principales de L'ANVAR est de concevoir, de mettre en œuvre et de suivre les politiques et stratégies du Burkina Faso en matière de valorisation des résultats de la recherche et de l'innovation. C'est également de participer au consortium d'un projet régional intitulé VaRRIWA – Valorising Research Results and Innovation in West Africa, dont le but est de contribuer à la création d'un environnement incitatif au transfert de technologies et à l'innovation durable.
Dans cette optique, elle a tenu le vendredi 6 Janvier 2023 au sein de l'université Norbert Zongo une session de partage des résultats de l'étude sur la cartographie des acteurs, de l'offre et des besoins en recherche et innovation au Burkina Faso.

Les participants au présent atelier sont issus des institutions et structures publiques et privées du Centre-ouest

Cette session d'échanges avait pour objectif de partager avec des acteurs cibles, les résultats de l'étude sur la cartographie et de vulgariser la plateforme numérique de VaRRIWA. Il s'agira, de façon spécifique, de partager les résultats de la cartographie des acteurs, des résultats, des besoins en matière de recherche et d'innovation aux participants (chercheurs, innovateurs, inventeurs, entrepreneurs, incubateurs, utilisateurs divers, etc.) et de vulgariser auprès des acteurs cibles, la plateforme numérique VaRRIWA.

Deux interventions ont jalonné la cérémonie d'ouverture de cette session de partage. Dans son mot de bienvenue, le Pr Laure Sogoti/Guissou, vice-présidente de la recherche et de l'innovation de l'université Norbert Zongo a relevé que la valorisation des résultats de la recherche et des innovations constitue un défi majeur à relever par le Burkina Faso au regard des résultats importants générés par les chercheurs et les innovateurs dans tous les domaines. D'où la présente rencontre qui leur permettra de disposer à terme d'une certaine base en vue d'une meilleure planification de ces actions en matière de valorisation des résultats de la recherche et de l'innovation. « Je reste convaincu que de bonnes orientations sortiront des échanges », a-t-elle souhaité.

le Pr Laure Sogoti /Guissou, vice-présidente de la recherche et de l'innovation de l'université Norbert Zongo

Avant de lancer officiellement les travaux, le directeur régional de l'enseignement supérieur de la recherche et de l'innovation, Dr Jonas Koala, a salué la tenue de l'activité tout en précisant que la valorisation des résultats de la recherche et des innovations est une priorité pour son ministère et cette étude selon lui, leur permettra de disposer d'une cartographie des différents résultats de recherches des acteurs du dit domaine.

Dr François Kagambega est le directeur de la valorisation des résultats de la recherche et de l'innovation de l'ANVAR et par ailleurs directeur du projet VaRRIWA.
Pour lui, l'atelier est une suite d'un processus car le Burkina Faso à travers l'ANVAR participe à un consortium de projet dénommé VaRRIWA. Ce projet a pour objectif de créer un environnement incitatif à la valorisation des résultats de recherche en Afrique de l'Ouest. « Au Burkina Faso, c'est l'ANVAR qui met en œuvre le partenariat de recherche avec d'autres universités, et centres de recherches », a-t-il confié, tout en précisant que l'un des produits majeurs de ce projet est l'identification d'un référentiel de l'offre et de la demande en matière de recherche et d'innovation.

Photo de famille

Il soutient que ce projet réunit quatre agences en charge des questions relatives à la valorisation des résultats de la recherche de quatre pays de la sous-région (Bénin, Burkina Faso, Sénégal et Togo) et qui est coordonné par l'Agence universitaire de la francophonie (AUF) Afrique de l'Ouest. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Prince Omar
Lefaso.net

Retour de Blaise Compaoré au Burkina : Dr Ablassé Ouédraogo en appelle au président Ibrahim Traoré

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Dans la lettre ci-après adressée au président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré, Dr Ablassé Ouédraogo plaide pour le retour au Burkina Faso de l'ex président Blaise Comporé."Je voudrais appeler à la magnanimité et à l'humanisme de votre excellence, pour prendre toutes les dispositions idoines inscrites dans vos prérogatives constitutionnelles pour faciliter le retour au pays de l'ancien Président Blaise Compaoré afin qu'il puisse terminer ses vieux jours sur sa terre natale de Haute Volta devenue Burkina Faso" a t-il souhaité.

Lefaso.net

LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA TRANSITION POUR LE RETOUR DE BLAISE COMPAORE AU BURKINA FASO

Ouagadougou le 04 janvier 2023

Le Président du Parti « Le Faso Autrement »

Ouagadougou-

A
SEM. Ibrahim TRAORE, Président de la Transition,
Chef de l'Etat
-Ouagadougou-

Objet : Plaidoyer pour le retour au Burkina Faso de l'Ancien Président Blaise Compaoré.

Excellence,
J'ai l'honneur de vous adresser la présente requête à titre social, humanitaire et fraternel. Ma démarche s'inscrit dans le comportement de l'être humain normal et honnête que je suis et qui rejette l'ingratitude et la méchanceté envers un Homme, un Frère, qui même s'il n'a pas tout réussi dans la vie à la satisfaction de tous, a quand même contribué comme, il le pouvait à la construction de son pays. J'ai cité l'ancien Président Blaise Compaoré qui vit en exil en Côte d'Ivoire depuis le 31 octobre 2014.

D'ailleurs nul n'est parfait comme le souligne cet adage de chez nous qui dit que « Ned Pa Piyé ! Nii saal Ya waii ». Dit en français :« Personne ne vaut dix (10) ! L'être humain n'est que neuf (9).
Excellence,
« Gnoore Ya Saana » qui se traduit littéralement en français littéral par « La mort ne donne pas de préavis » a-t-on coutume de dire. Et c'est vrai.

Au cours de ces dernières semaines, des oiseaux de mauvaise augure n'arrêtent pas de donner l'ancien Président Blaise Compaoré pour mort.
C'est vrai aussi que dans la tradition quand on annonce votre décès alors que vous êtes bien vivant, on dit que vous vivrez encore longtemps. Dans cette logique, prions Dieu le Tout Puissant qu'il accorde à Blaise Compaoré la bonne santé et de longues années de vie encore sur terre et parmi nous.

Djamila Compaoré, la fille de l'ancien Président, a informé l'opinion publique du retour à Abidjan le samedi 10 décembre 2022 de son père à l'issue de son contrôle médical. Ce qui est rassurant.
Auparavant, le mercredi 12 octobre 2022, j'ai eu le plaisir de passer deux (2) heures avec le couple Compaoré dans leur résidence abidjanaise.
A cette occasion j'ai pu moi-même apprécier l'état physique de l'ancien Président Compaoré et j'aime autant vous dire que j'étais loin d'être rassuré et confiant sur sa santé.

Mes craintes et la peur au ventre que j'avais lors de ma visite et par rapport à son état physique préoccupant ont trouvé leurs justifications dans son évacuation organisée sur Doha le 19 novembre 2022 pour un contrôle médical. Et pour qui connaît ce vaillant Officier des Forces Armées du Burkina Faso, grand sportif pratiquant de son état, aurait à juste titre des inquiétudes justifiées, tant il montrait des signes graves de faiblesse. Rappelons que l'ancien Président Blaise Compaoré vit en exil politique en Côte d'Ivoire depuis le 31 octobre 2014, soit plus de huit (8) ans, après l'insurrection populaire qui l'a contraint à quitter le pouvoir.

Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts et le dossier du jugement de Thomas Sankara a été ré-ouvert par le Président de la Transition, Michel Kafando de par « le fait du prince ». Le verdict a été prononcé le 06 avril 2022 et ce fut une délivrance pour le peuple burkinabè et les autres défenseurs de la justice à travers le monde et l'ancien Président Blaise Compaoré a été condamné.
En patriote et en homme d'Etat responsable, il a demandé« pardon ».

Cette demande a été diversement appréciée au Burkina Faso mais de façon générale, le peuple burkinabè pétri de tolérance et de pardon a accepté cette demande formulée par l'ancien Président Blaise Compaoré.

Ceci étant, l'on peut légitiment se poser la question de savoir pourquoi il est toujours maintenu dans son exil en Côte d'Ivoire et que gagne notre pays de cette situation qui perdure contre son gréà l'évidence. Des pays de notre voisinage ont géré des cas similaires et le bénéfice gagné par leurs nations respectives toutes entières est incommensurable pour la paix sociale, la réconciliation nationale et le vivre ensemble convivial.

Fort de ce qui précède, je voudrais appeler à la magnanimité et à l'humanisme de votre Excellence, pour prendre toutes les dispositions idoines inscrites dans vos prérogatives constitutionnelles pour faciliter le retour au pays de l'ancien Président Blaise Compaoré afin qu'il puisse terminer ses vieux jours sur sa terre natale de Haute Volta devenue Burkina Faso.
Ces mesures conservatoires pourront aussi couvrir les autres Burkinabè vivant la même situation.

Ce geste salutaire contribuera certainement à la construction d'un Etat Nation très fort, ce dont le Burkina Faso a besoin pour relever les nombreux défis qu'il affronte en ce moment et au nombre desquels les priorités demeurent principalement la lutte contre l'insécurité, la restauration intégrale du territoire national, le retour des personnes déplacées internes (PDI) dans leurs localités d'origine et la lutte pour donner de meilleures conditions de vie aux populations burkinabè dans la souffrance.
Le Burkina Faso sera construit ou ne le sera pas par l'ensemble de ses filles et fils. Notre pays a besoin de tout le monde et il n'y a aucune main de trop. Tout le monde a sa place et l'œuvre de reconstruction de notre pays est gigantesque pour que l'on se donne le luxe de laisser certains Burkinabè au bord de la route.
« Rien n'arrête une idée arrivée à son heure »

Dr Ablassé OUEDRAOGO
Commandeur de l'Ordre National

Lutte contre le terrorisme au Burkina : « Il faut impérativement faire appel à une force étrangère », suggère un citoyen

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Gouverner ne signifie pas faire ce que la masse veut mais faire ce qui est bien pour le pays. C'est la conviction de Kevin Hugues Traoré qui suggère, dans cette tribune, au capitaine Traoré, chef de l'Etat, de faire impérativement appel à une force étrangère.

Notre pays le Burkina Faso traverse une période très difficile sur le plan économique, social, sécuritaire... L'avènement du MPSR2 a suscité de l'espoir dans l'esprit des burkinabè.

Mais il faut qu'on se rendre à l'évidence. Loin d'être un sceptique, je suis réaliste. Les discours propagandistes ne peuvent en aucun cas lutter contre le terrorisme. A un moment donné la réalité finit par nous rattraper.
Penser pouvoir lutter seule contre le terrorisme dans notre cas relève de l'illusion. Les trois pays les plus touchés par le terrorisme au Sahel sont :

Le Mali : le colonel Assimi s'est rendu compte de l'évidence en faisant appel à Wagner qui d'ailleurs n'est ni de près ni de loin le partenaire capable de les aider à lutter efficacement contre le terrorisme. La situation s'aggrave !
Le Niger : ils se sont également rendu compte de la réalité en faisant appel à Barkhane. La situation, à défaut de se stabiliser, s'améliore.

Le Burkina Faso : actuellement nous n'avons fait appel à aucun partenaire pour nous aider dans les opérations sur le terrain. La situation s'empire de jour en jour.
Conclusion : le Capitaine IB à tout intérêt à changer de fusil d'épaule s'il veut sortir par la grande porte de l'histoire du Burkina. Gouverner ne signifie pas faire ce que la masse veut mais faire ce qui est bien pour le pays. Il faut impérativement faire appel à une force étrangère ! N'en déplaise à certains.

Kevin Hugues TRAORE
Photo d'illustration

Burkina : Pour une meilleure année 2023 en trois points

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Le retour des militaires dans leurs casernes, la reformer la défense nationale et l'ouverture d'un dialogue franc avec les communautés, c'est ce que propose Koudraogo Ouédraogo pour sortir le Burkina de son marasme actuel. Lisez plutôt.

L'année 2022 restera sans doute dans la mémoire de beaucoup de Burkinabè, la pire des années qu'ait connu notre pauvre pays depuis son indépendance. Au lieu de vous formuler des vœux pour l'année 2023, je vous propose plutôt ma solution en 3 points pour sortir le pays de son marasme actuel :

1/ Le retour des militaires dans leurs casernes

MPSR-1 ou MPSR-2, peu m'importe en réalité ; les militaires ne seront jamais à leur place à la tête de l'État, et aucune union sacrée des filles et des fils de ce pays ne sera possible tant qu'ils y seront. Une union de l'armée elle-même n'est pas possible, et vous savez ce que l'on dit des armées désunies ! Arrêtons donc le cirque !

Si les coups d'État ont été bons à une chose, c'est de nous avoir tous démontrer clairement que la faillite de notre armée n'était point imputable au président Roch, mais plutôt à l'armée elle-même, qui jusqu'à l'instant où j'écris ces lignes, est toujours dans le déni de sa propre situation ; et la détérioration de la situation depuis le départ de Roch le prouve, si le besoin en était.

Ce retour des militaires dans les casernes, doit s'accompagner de l'instauration d'une transition civile, dont le seul objectif sera de libérer le pays de la pègre terroriste. Que ce soit le MPSR1 de Damiba ou le MPSR de Traoré, chacun de ces régimes a prétexté de la situation sécuritaire pour usurper le pouvoir d'État ! Une fois au pouvoir, ils ont chacun perdu de vue la raison pour laquelle les burkinabè ont été tolérants de leur coup d'État pour vouloir s'attaquer pêle-mêle à de prétendus maux de notre société. Une dérive très dangereuse, que l'on peut résumer en la situation de l'aveugle qui veut en conduire un autre ! Le Burkina n'est autre que le pur produit de son armée qui accapare le pouvoir depuis 1966. Dans un tel contexte, que l'armée qui est elle-même, la plus corrompue, la moins patriotique veuillent se mettre au-devant de réformes est simplement d'un ridicule incommensurable !

Le CMRPN a reformé la Haute-Volta, puis, ce furent le CSP, puis le CNR, puis le Front populaire ! Que les militaires gardent leurs réformes, parce que les burkinabè n'en ont plus cure. Bref, nous aurons l'opportunité sans doute d'y revenir, mais pour l'instant, occupons-nous d'abord de sauver le pays. La crise que connaît le pays actuellement, a une et une seule source : l'insécurité ! C'est à cause d'elle que nous sommes en situation de régime d'exception. Il ne suffit pas de tordre le cou à la constitution, et d'aller prêter serment devant la cour constitutionnelle pour prétendre être président du Faso !

Il n'en est rien, si demain un djihadiste se trouvait plus fort que le groupuscule de soldat qui maintient Traoré au pouvoir, il ferait de même, prêterait serment devant la cour, et toujours, je ne le rencontrais point comme président du Faso. Je refuse, moi Koudraogo, d'être membre d'un clan de gorilles qui désigne son chef par combat, ou le plus fort domine ! L'insécurité est la raison pour laquelle certains de nos compatriotes ont perdu leur humanité pour devenir très comparables à des gorilles, et c'est donc elle qui doit être le commencement, le déroulement et la fin de toute transition valable aux yeux des citoyens.

L'incertitude à la tête de l'État ne profite qu'aux djihadistes. Nous l'avons vu en janvier après le coup de Damiba, puis en septembre après celui de Traoré. À chaque fois, nos ennemis ont gagné du terrain pendant que nos troupes étaient en état de flottement. Aujourd'hui, ils ont la presque totalité du territoire si l'on en croit certaines sources. S'en prendre à l'ambassadeur de France ne changera aucune donne sur le terrain !

Ouagadougou est bel et bien encerclée, et les récentes pénuries d'essence dans la capitale devraient inquiéter le gouvernement quant à les sécurisations des axes routiers qui permettent l'approvisionnement du pays. Faut-il attendre jusqu'au prochain coup d'État et ainsi donner l'opportunité aux djihadistes de se saisir de tout le territoire, ou faut-il anticiper et restaurer la continuité de l'État telle que voulue par la constitution ? La question ne se pose même pas pour les vrais patriotes. Nul ne peut être assis sur un siège éjectable, et consacré toute son attention à la lutte antiterroriste. Au moins, c'est une situation qui se résout assez facilement.

2/ Reformer la défense de notre nation

La question de la défense de notre pays, est une question qui se pose depuis un certain temps. C'est un sujet que j'ai moi-même évoquéà plusieurs reprises. Déjà en 2016, (Koudraogo Ouédraogo, 2016) je concluais que la menace la plus pertinente vis-à-vis de nos États, était celle d'une insurrection, d'une guerre civile, et que nos armées conventionnelles n'étaient pas équipées pour gagner ce type de guerre : les cas du Mali et du Nigeria, étaient à mon avis, des cas d'école. Aujourd'hui, la piètre performance de notre armée nationale face à l'insurrection djihadiste, vient renforcer cet argument !

Le Burkina, risque-t-il d'être attaqué par l'un de ses voisins ? Cela est plausible, mais reste presqu'impossible dans un contexte sous-régional marqué surtout par une intégration toujours plus avancée des pays de la CEDEAO.

Si le Burkina n'a pas de risque de se retrouver dans une guerre conventionnelle contre un autre pays, alors, il n'a pas besoin d'une armée conçue et entretenue uniquement dans ce but ! Le Burkina n'a pas besoin d'une armée lourdement armée de chars et de pièces d'artillerie et d'avion de chasse ! La menace contre le Burkina est d'un autre genre, et requiert une grande armée qui maintient la paix sur le terrain dans chacun des 8000 villages que compte ce pays. Parce que reconquérir le territoire, ce n'est pas chasser les djihadistes d'une localité. C'est aussi et surtout mettre des bottes sur le terrain pour empêcher tout retour de l'ennemi et permettre le retour des services de l'État. Tant que nous n'aurons pas compris cela, nous perdons notre temps.

Pour cela, il nous faut des soldats, et il nous en faut beaucoup : 125 000 à 250 000. Une armée légèrement équipée, parce que très mobile (Michael Shurkin, 2022) et en mesure de pourchasser l'ennemi jusque dans les terrains les plus hostiles aux moyens roulants conventionnels. Une armée hautement entraînée qui est en mesure de prendre le dessus 90 % du temps lorsqu'elle se retrouve en combat face à face avec l'ennemi. Une armée hautement motivée pour la cause de la nation. Une telle armée, on ne peut pas la payer ! Une telle armée ne peut pas venir de gens dont c'est le métier, de gens que nous payons pour effectuer un travail ! Une telle armée ne peut venir que de chacun de nous, citoyens, qui nous dévouons à la tache pour notre pays et non pour un salaire.

L'armée doit être un service, et non un métier ; un service que tout jeune burkinabè, femme comme homme est appeléà rendre à la nation ! Si chaque citoyen en âge est appeléà rendre service à la nation, alors nous n'avons plus besoin de volontaires et d'autres groupes d'autodéfense. Et il y a environ 5 millions de citoyens entre 19 et 34 ans au Burkina, en âge de servir.

Les VDP et autres groupes d'autodéfense étaient peut-être une bonne idée il y a quelques années lorsque le MPP et Roch les avaient conçus et promus. Le contexte national àévoluer depuis, et VDP et autres groupes ne sont plus vraiment une solution, en fait, ils sont même devenus une partie entière du problème dans beaucoup de cas. Il faut comprendre que les solutions ne sont pas immuables dans le temps. Les choses évoluent, et l'on dit que l'histoire ne se répète jamais. Alors, vouloir faire du Roch, après 4 ans, ou du Sankara 30 ans après sa mort, révèle simplement d'une turpitude.

Je ne soulignerai jamais assez la nécessité de bâtir une armée républicaine et citoyenne, une armée au service du citoyen. Une armée par et pour le citoyen, car celle que nous avons aujourd'hui ne mérite simplement plus d'être. C'est une bande de voyous armés et non une armée. C'est pourquoi elle échoue devant l'ennemi. C'est du reste pourquoi Wagner n'a eu aucun impact dans la lutte antiterroriste au Mali. Les nombreuses exactions des mercenaires, accompagnés par les FAMa n'ont provoqué que de la rancœur au sein des populations victimes. Nous le savons tous, depuis la prise du pouvoir par les militaires, la situation s'est empiré.

Pourquoi ? Parce que la lutte contre le terrorisme ne passe pas par les humiliations quotidiennes des populations (Rémi Carayol, 2023), cela ne fait que pousser les populations dans les bras des terroristes. Lorsque les FDS tuent autant de civils que les djihadistes, il n'est pas étonnant que les populations ne sachent plus à quels saints se vouer (Rémi Carayol, 2023).

Pour gagner contre le terrorisme, l'armée doit gagner les cœurs, les esprits et la confiance des populations (Michael Shurkin, 2022). Pourtant, tous les signes nous portent à croire que nous nous enfonçons comme les Maliens avant nous, dans une voie sans issue, avec une armée humiliée qui cherche à prendre sa revanche. Ce n'est pas ainsi que nous ramènerons la paix au Faso !

3/ Ouvrir un dialogue franc avec les communautés

Vous ne seriez pas étonné si je vous disais que le Burkina-Faso n'est pas le premier pays qui connaît une insurrection djihadiste. Avant le Burkina, en France, en Angleterre, en Belgique, etc., des jeunes femmes et hommes ont succombé aux charmes de la guerre sainte et on prit les armes contre leur propre pays.

Pour puiser dans mon expérience, le 7 juillet 2005, si je n'avais pris un congé ce jour-là, j'aurais bien pu être l'une des victimes de l'attentat sur la « circle line », entre Liverpool Street et Aldgate East à Londres. C'était mon itinéraire pour aller et venir du boulot.

Après le 7 juillet en Angleterre, une conservation que tout le monde savait difficile à tenir, s'est quand même tenue ! Une conversation avec la communauté musulmane ; avec les leaders de cette communauté.

Le Burkina, depuis le premier attentat islamique, est toujours dans le déni ! On répète à qui veut l'entendre qu'il ne s'agit pas d'un problème avec l'Islam. Pourtant, ceux qui meurtrissent les populations ne se réclament pas d'une autre religion ! On répète à qui veut l'entendre, qu'il ne s'agit pas d'un problème ethnique ! Pourtant, ceux qui meurtrissent les populations sont majoritairement Peulh ! Et bien sûr, les victimes de Yirgou, Tanwalbougou, Djibo, Nouna sont peulhs.

Bien sûr, des musulmans sont leurs victimes, mais cela n'empêche en rien que les auteurs eux aussi soit musulmans, dans leur entièreté. Bien sûr, des Peulhs sont leurs victimes, mais cela n'empêche en rien que les auteurs de ses actes odieux soient eux-aussi Peulh, dans une forte majorité !

Mais soyons clairs : tous les terroristes sont musulmans, et beaucoup d'entre eux soient peulhs ! Personne ne dira que tous les musulmans du Burkina sont des terroristes ! Que personne alors ne dise que tous les Peulhs le sont, puisque d'ailleurs, ils ne sont même pas la totalité des terroristes tandis que les musulmans le sont !

Quand je dis que nous avons un problème au sein de la communauté musulmane, je ne dis pas que la communauté musulmane est le problème ! Que l'on s'entende clairement ! La communauté musulmane a en son sein des brebis galeuses ; personne ne peut le nier. Nous avons donc un problème avec la communauté musulmane, ou si vous préférez, de la communauté musulmane émane un problème qui nous touche tous ! Voilà qui est dit. Que celui qui n'a pas compris relise, avant de me faire dire ce que je n'ai pas dit.

Si nous sommes d'accord sur mon précédent propos, il devient alors évident que toute solution à notre problème passe par la communauté musulmane. En effet, c'est bien au sein de la communauté musulmane que naissent, grandissent et se radicalisent ces jeunes djihadistes. Ces jeunes ne se radicalisent pas en écoutant le prêche d'un pasteur ou d'un prêtre. Ils se radicalisent en écoutant le prêche d'iman, eux-mêmes radicalisés. Ces prêcheurs de la mort sont bien connus dans la communauté. Ce fut le cas en Angleterre en son temps, où des imans ont assisté, impuissants à la radicalisation de jeunes gens.

C'est le cas aujourd'hui au Faso, où des imans assistent impuissants à cette même radicalisation, jusqu'à ce que les jeunes disparaissent pour rejoindre les bandes djihadistes. À ce moment, leur communauté et l'État auront manqué l'occasion de les sauver et cela est bien malheureux. Il est grand temps que les communautés et les forces de police établissent un dialogue franc et sincère qui permet d'arrêter la chaîne de radicalisation des jeunes, d'arrêter et de mettre en prison ses prêcheurs de la mort qui poussent les jeunes dans les bras des djihadistes.

Au Mali voisin, on a vu des responsables religieux sortir pour réclamer l'instauration d'un État islamique ! Au Burkina, les réseaux sociaux foisonnent de vidéos de dignitaires islamiques, qui font sans honte aucune, l'apologie des mouvements salafistes. Ces chefs religieux devraient être mis en prison sans ménagement. La communauté musulmane doit rejeter sans ambages le djihadisme, et dénoncer les prêcheurs radicaux qui existent en son sein ! Elle doit aussi livrer aux services sociaux, les jeunes en phase de radicalisation pour que ceux-ci s'occupent de leur déradicalisation. Autrement, c'est en vain que nous luttons.

Il n'est de l'intérêt de personne de nier que la communauté Peulh a des griefs envers l'État ! Il faut nouer le dialogue et aller à l'écoute de cette communauté, qui a tort ou a raison ne trouve plus ou pas son compte dans la nation que nous essayons de bâtir (Le Monde Afrique, 2017). Le tout militaire ne suffit pas. Le programme d'urgence pour le Sahel doit être pleinement exécuté. Les populations et communautés bénéficiaires doivent y être associées afin de restaurer l'État aux yeux de ces communautés qui ne croient plus en lui.

La décentralisation devrait être accélérée, pour justement permettre aux populations de résoudre localement leurs problèmes au lieu de tout attendre d'un État central. Les jeunes Peulhs qui dynamitent écoles et dispensaires, seraient sans doute moins enclin à le faire s'ils étaient plus impliqués dans la création et dans la gestion de ceci, suivant des normes qui satisfassent les croyances et traditions des uns et les règlements et lois de l'État de droit.

La cohésion sociale ne peut exister que là où la vérité et la justice existent. Plus, nous refusons de nous parler franchement, plus nous refusons de reconnaître que notre communauté musulmane a un problème de radicalisation et plus nous mettons cette cohésion sociale en danger !

Koudraogo Ouedraogo
Blog : https://koudraogo.blog/

Références
Koudraogo Ouedraogo, Réformes de l'armée : Et si nous supprimions l'armée ?
16 Septembre 2016, https://koudraogo.blog/2016/09/10/reformes-de-larmee-et-si-nous-supprimions-larmee/

Michael Shurkin, Strengthening Sahelian Counterinsurgency Strategy, 25 Juillet 2022, https://reliefweb.int/report/mali/africa-security-brief-no-41-strengthening-sahelian-counterinsurgency-strategy

Le Monde Afrique, Burkina Faso : confessions d'un ancien djihadiste, 10 décembre 2017, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/10/confessions-d-un-djihadiste-du-burkina-vu-ce-que-font-les-forces-de-securite-a-nos-parents-je-ne-regretterai-jamais-leur-mort_5227587_3212.html

Rémy Carayol, Le mirage sahélien : la France en guerre en Afrique, La Découverte, 2023

Musique au Burkina : Jules O présente « Zoundzandé»

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Jules O est un passionné de musique depuis sa tendre enfance. Cet amour est peut-être héréditaire. En effet, Jules O est né dans une famille de musiciens. Il est le neveu de Prince Édouard Ouédraogo. Il est également le cousin de Bérenger Ouédraogo et le petit frère de Marchello Ouédraogo.

C'est donc tout naturellement qu'il a été influencé par ces derniers qui lui ont transmis le virus de la musique. Pour sa carrière, Jules O a créé un genre musical propre à lui. Il s'agit de l'Afro tinga, qui est un métissage de rythmes du terroir et de pop urbain.
Il s'inspire de son vécu quotidien pour écrire ses textes. Son premier clip est disponible sur YouTube. Il s'intitule « Zoundezandé», qui signifie la pagaille des incompris.
Cette chanson décrit et dénonce le manque d'organisation et de vision dans plusieurs domaines en Afrique. A travers « Zoundzandé», Jules O entend inviter les populations à une prise de conscience, à l'unitéà la bravoure.

Le clip est disponible sur sa chaîne YouTube. Cliquez ici pour le voir : https://youtu.be/OCxmD_dpfV0

Lefaso.net

MÉDIAS PUBLICS AU BURKINA FASO : Entre journalisme d'État et renouveau médiatique

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Ce livre est le couronnement d'une recherche stimulante sur les conditions d'exercice du métier de journaliste dans le contexte particulier des médias publics au Burkina Faso.

Il s'appuie sur la théorie des champs de Pierre Bourdieu et des données de terrain alliant observation directe, entretiens semi-directifs et analyse de contenu et parvient a caractériser avec dextérité les identités et les pratiques journalistiques qui résultent des interactions entre ces médias et les champs politique et socioéconomique. La recherche révèle que ces dynamiques intra et interprofessionnelles et relationnelles font émerger des journalismes aux visées ambigües et contrastées.

D'une part, des accommodements politiques et financiers formels et informels mêlant sanctions non dites et récompenses conduisent certains journalistes à la pratique d'un journalisme de service assimilable au journalisme d'État expérimenté dans les décennies 1960-1990. D'autre part, des formes de résistance au journalisme d'État apparaissent faisant naitre par moments des velléités d'un renouveau voire d'une révolution médiatique.

Ce journalisme affranchi se définit comme un journalisme d'information n'ayant pour seules références éditoriales que les règles sacro-saintes du métier et l'intérêt général. in fine, le microcosme "médias publics"évolue dans un environnement qui le contraint à une identitééditoriale ambigüe : il n'est ni un média de service public ni un média d'État stricto sensu.


L'auteur

Docteur en Sciences de l'information et de la communication, Lassané Yaméogo est chargé de recherche ou Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) au Burkina Faso, chercheur associéà l'Université Libre de Bruxelles (Belgique) et enseignant à l'université Joseph Ki-Zerbo (Ouagadougou).


La vie, ce n'est pas du jeu

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Si nous refusons une vérité parce qu'elle est dure, nous irons pleurer devant un mensonge doux et crémeux. J'ai dit, "Allons à la République, ou ça va nous coûter cher un jour !". On m'a obligéà dire que nous étions en République. Et que Faso, ça veut dire République.

Faso, ça veut dire République. Forts de cela, qu'est-ce que nous avons fait ? Chaque pouvoir est venu, avec ses amis et ses détracteurs. Parmi les "amis", les compatriotes qui voient enfin l'occasion de tremper la moustache dans la soupe. Parmi les "détracteurs", c'est plus composite. On a ceux qui ont étéévincés du pouvoir et qui rêvent de revanche. On a ceux qui rêvent de renverser le pouvoir en place, et de s'approprier la gamelle de soupe.

Aujourd'hui encore, avec le pouvoir du Capitaine Traoré, nous sommes dans cette configuration. Ce pouvoir aussi a ses "amis", et ses "détracteurs". Et rien ne dit que ça va en rester là. Deux mois après sa prise du pouvoir, ce gouvernement a fait état de "tentatives de déstabilisation". Or, c'est dans l'essence de ce genre de régime. C'est dans la nature d'un pouvoir putschiste d'être renverséà son tour par un putsch. Si vous me dites que je raconte n'importe quoi pour faire l'intéressant, je vous présenterai des excuses les plus plates.

Quittons les allées du pouvoir ! J'étais en séjour au pays, il y a quelques mois. Des hommes de tenue ont eu une altercation dans un bar de Ouagadougou. Conséquence logique, la troupe a fait une descente musclée dans le quartier Dapoya.

La nuit dernière, autre altercation entre des militaires et des jeunes, qui se disputent les faveurs d'une dame dans le quartier Nagrin. Vous voulez parier ? Moi, je mise ce que vous voulez. De façon mécanique, la troupe a fait une descente musclée. Les jeunes ont riposté. Résultat, du matériel incendié. Souvenez-vous ! Le Capitaine Traoré et ses hommes ont pleuré misère pour avoir du matériel. Et c'est ce matériel qui a été aussi sottement incendié, dans une affaire graveleuse.

Demandez aux collègues journalistes ! Quand on va en reportage, on doit aller se signaler aux autorités locales et faire signer un ordre de mission par les forces de l'ordre. C'est une démarche tout à fait banale. Mais on y va, la peur au ventre. Chacun sait qu'avec nos hommes de tenue, tout et n'importe quoi peut vous arriver. Essayons d'imaginer ce que peuvent ressentir les simples citoyens !
Nous, journalistes, gendarmes et policiers savent que nous pouvons faire du bruit. Un villageois comprend tout de suite que le rapport de force est très nettement en sa défaveur. A tous les coups, il sort perdant.

Dans une République vraie, tout cela ne peut pas arriver. Si on regarde notre "république" aujourd'hui, ça fait penser à cette jeune fille qui dit à sa mère qu'elle pense être "un peu enceinte". Sa mère a de l'expérience. Elle sait très bien qu'on ne peut pas être "un peu enceinte".

Ce jeu bizarre où nous jouons à nous tromper nous-mêmes, les conséquences peuvent être minimes en temps de paix. Or, la guerre, nous sommes en plein dedans. Et la situation est "un peu sous contrôle". Rappelez-vous notre jeune fille et sa mère ! Les problèmes sont amplifiés, parce que nous avons négligé de construire un Etat sur des bases solides. On s'est menti à nous-mêmes en disant que nous sommes en République. Et le détenteur du pouvoir a modelé notre armée à sa main. Il ne faut pas aller chercher loin. Depuis 1982, chaque président a fait ça. Tenir l'armée en respect, pour éviter que cette armée ne vous fasse un coup d'Etat.

Me concernant, je ne suis pas difficile. Si vous me dites que c'est faux, je vais reconnaître humblement que je me suis trompé. Je vais même vous dire que j'ai inventé un mensonge.

Une fois qu'on a dit toutes ces choses, la question cruciale vient : "et maintenant ?". Il est clair que nos sympathiques terroristes ne vont pas nous laisser de temps de réorganiser tout ce dispositif, avant de revenir les combattre. C'est là où nous devons bien lister les priorités. D'abord, libérer le pays. Restauration, refondation, reconstruction, tout ce que vous voudrez, mais cela ne pourra venir qu'après la victoire.

Et pour obtenir cette victoire, il y a des préalables redoutables. Principalement, cesser ce jeu mortifère entre "amis" et "détracteurs" du pouvoir en place. Comment comptez-vous obtenir l'union de tous les Burkinabè dans cette bataille, si chacun continue à grogner pour défendre sa chapelle ? Si chacun a raison dans son coin, on fait comment ?

Les "amis" des pouvoirs passés doivent au plus vite oublier leurs rêves de revanche. Les froids calculateurs qui pensent pouvoir se positionner à Kosyam et Koulouba doivent oublier leurs rêves de banquets pantagruéliques. Les "détracteurs" qui pensent pouvoir réussir un coup de main pour s'installer à Kosyam doivent au plus vite oublier ce genre de projet funeste.
La vie, ce n'est pas un jeu. Nos amis terroristes n'envisagent pas de nous faire "un peu la guerre".

Sayouba Traoré
Journaliste, écrivain

Décès de mamie SALAMATA MARIE LOUISE TAPSOBA/OUEDRAOGO : Remerciements

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- Son Excellence le Goungha Naaba Sanem de Ouagadougou ;
- Son Excellence le Naaba Simbdo de Diguila/Sanmatenga ;
- M. Paul TAPSOBA à Gounghin, Secteur 7 ;
- M. Patrice TAPSOBA à Gounghin, Secteur 6 ;
- La grande Famille TAPSOBA à Gounghin/Ouagadougou

- Les grandes familles Ouédraogo et Oueddouda à Ouagadougou et Diguila
- Les enfants : Léonard, médecin à la retraite à Ouagadougou ; Patrice, cadre de la CNSS à la retraite à Ouagadougou ; Emmanuel, comptable à la retraite à Ouagadougou ; Théodore, professeur à l'Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso ; Claude, Pilote à Air Côte-d'Ivoire ; Sylvestre, nutritionniste à l'UNICEF à Bamako.
- Les familles alliées Yaméogo, Koanda, Ouédraogo, Nikièma, Sobgo, Zeteyenga et Gansonré

- Les cousins et cousines ; neveux et nièces
- Les petits-enfants et arrières petits-enfants

Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie et de solidarité qui leur ont été témoignés lors du décès le 16 décembre 2022 à Ouagadougou et de l'inhumation le 20 décembre 2022 de leur épouse, sœur, maman, tante, belle-mère, grand-mère et arrière grand-mère,

Salamata Marie Louise TAPSOBA/OUEDRAOGO

Remercient du fond du cœur toutes celles et tous ceux qui les ont assistés lors de cette douloureuse épreuve.

Tout en s'excusant de ne pouvoir citer tous les noms au risque d'en oublier, la famille exprime sa reconnaissance :

o Au Cardinal Philippe Ouédraogo, à Monseigneur Séraphin Rouamba et à Monseigneur Marius Kinda ;
o Aux Vicaires Généraux, aux Prêtres, Religieux et Religieuses ;
o Au Curé et au presbyterium de la Paroisse St Pierre de Gounghin ;
o Au Curé de la Paroisse St Jean XXIII ;
o Aux autorités civiles, militaires et coutumières ;
o Aux délégations des Bureaux de la Représentation de l'OMS à Ouagadougou et de l'UNICEF à Bamako ;

o A la délégation de l'Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso ;
o Aux membres de la Légion de Marie de Gounghin ;
o A la Coordination Ste Jeanne Françoise de Chantal et à la CCB Ste Agnès ;
o Aux membres de la fanfare de la Paroisse St Pierre de Gounghin ;
o Aux chorales de la coordination Ste Jeanne Françoise de Chantal et de la Paroisse St Pierre de Gounghin ;
o Aux voisins du quartier.

Union de prière

Droits de l'homme au Burkina : Des membres du CISC "victimes de menaces, de filages et de tentatives d'enlèvement" (communiqué)

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Dans le communiqué ci-après du Collectif contre l'impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), Issaka Ouédraogo, informe l'opinion publique, que certains membres de son organisation sont victimes de menaces et de filages. Son secrétaire général Dr Daouda Diallo, lui, a échappéà plusieurs tentatives d'enlèvement.

Cette situation fait suite au communiqué du 02 janvier 2023, relatant le massacre de Nouna qui avait fait près de 30 morts.

Tout en interpellant l'Etat sur la nécessité de garantir des espaces de libertés démocratiques, il appelle les défenseurs des droits de l'homme à rester mobilisés pour barrer la voix à toute tentative de musèlement.

Lefaso.net


Maraîchage au Burkina Faso : Une activité lucrative qui fait vivre des familles à Koubri

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Au Burkina Faso, le maraîchage fait partie des travaux agricoles dont dépendent plusieurs personnes. A Koubri, une commune rurale de la région du Centre, cette activité est pratiquée par plusieurs jeunes grâce au barrage de la ville. Et il fait partie des activités lucratives de la commune.

Le soleil se lève à Koubri dans la matinée du 7 décembre 2023. Le vent de l'harmattan souffle sur la ville. La circulation est dense, chacun vaque à ses occupations. Au bord du barrage de la ville, Hubert Tiendrébéogo, un natif de Ziniaré, est déjà au travail. Vêtu d'un tee-shirt jaune-rouge et d'un pantalon vert foncé, monsieur Tiendrébéogo désherbe une partie de son champ avec sept autres personnes. L'inspiration semble être au rendez-vous. De loin, des sifflements et des chants sont entendus.

Hubert Tiendrébéogo fait partie des grands maraîchers de la ville de Koubri. Le quadragénaire a à son actif trois parcelles sur lesquelles il pratique le maraîchage. Dans son premier jardin, là où nous l'avons trouvé, le « spécialiste » des légumes cultive du piment, de l'aubergine, du chou, du poivron, du maïs et du tangelo. Les années antérieures, il cultivait l'oignon mais cette année, à cause de l'augmentation du prix de l'engrais, le jardinier a décidé de laisser tomber. Sur les autres parcelles, le maraîcher cultive de la tomate, du gombo etc.

Hubert Tiendrébéogo commence à semer à partir du 15 août pour espérer être dans le temps. Il cultive deux types de chou. « Le chou simple fait 70 jours avant la récolte et le chou solo fait 90 jours avant la récolte. La différence, c'est que le chou simple se gâte au bout de trois jours après la récolte alors que le chou solo peut faire 10 jours après la récolte avant de se gâter mais lui, il consomme plus d'engrais que le chou simple », explique notre interlocuteur.

Hubert Tiendrebeogo

L'aubergine et le poivron font 60 jours avant la récolte, selon le cultivateur. Quant au piment, il dure plus. Il faut au moins 120 jours avant la récolte, indique monsieur Tiendrébéogo. A l'entendre, le chou est plus rentable que les autres légumes.
« Ici je travaille sur une superficie d'environ un hectare et demi. Je travaille ici d'août à avril. Parce qu'en avril il n'y a plus d'eau, le barrage tarit. Du début des travaux jusqu'à la fin, je peux dépenser plus d'un million. Et aussi je paye cinq personnes avec lesquelles je travaille. Deux de mes enfants m'aident aussi. Eux je ne leur paye pas comme les autres mais je leur donne un peu d'argent », précise le jardinier.
Le maraîcher confie qu'à la fin des travaux il peut avoir plus d'un million comme bénéfices. « C'est parce que l'engrais est devenu cher sinon, avant, je pouvais engranger plus de deux millions de bénéfices », précise-t-il.

Grossiste, Awa Tiendrébéogo a fini de livrer les légumes à ses clientes. Elle est rentrée chez elle. Au moment où nous arrivions chez elle, la vendeuse de légumes était au téléphone pour lancer ses commandes du lendemain.

La grossiste a des clientes à Koubri, à Ouagadougou et en Côte d'Ivoire. Madame Tiendrébéogo est dans la vente de légumes depuis une dizaine années maintenant. Pour mieux ravitailler ses clientes, la commerçante se réveille tôt. « A 4h je vais chez les jardiniers pour acheter les légumes. Au plus tard à 6h je suis au marché pour livrer les produits aux détaillantes. Parfois je vais prendre les légumes dans la soirée pour pouvoir les livrer très tôt. Il y a des jours où je peux acheter 40 sacs d'aubergines, 30 sacs de courgettes. Quand j'ai beaucoup de commande de piments je peux prendre jusqu'à 70 sacs », a laissé entendre madame Tiendrébéogo.
La véritable difficulté que rencontre la jeune dame, c'est le non-paiement de crédits de certaines de ses clientes. Hormis cela, elle dit que grâce à son activité, elle se prend en charge et soutient sa famille.

Moussa Nana est originaire de Ziniaré. Après la saison hivernale, il se rend à Koubri pour aider les jardiniers à travailler. Le jeune homme quitte son village en octobre et y retourne en mai pour cultiver. Le travail d'aide-jardinier lui permet d'avoir un peu d'argent.
« Je travaille d'octobre à avril. Et je suis payéà 200 000 FCFA. Je profite aussi pour apprendre plus le travail de jardinage. D'ici quelques années, je vais essayer de travailler pour moi-même », dit-il.

Le cri de cœur

De son côté, Hubert Tiendrébéogo lance un cri de cœur à l'endroit des autorités : « actuellement j'achète le sac d'engrais à 30 000 FCFA. Or avant j'obtenais le même sac à 27 000 FCFA. Si le prix pouvait être revu à la baisse, cela allait vraiment atténuer nos souffrances. Car les dépenses sont trop nombreuses. Nous voulons aussi que le barrage soit réaménagé. Parce qu'il tarit vite maintenant alors qu'avant l'eau y était chaque moment », souhaite le jardinier.

Awa Tiendrébéogo elle aussi évoque la question de la cherté des intrants. Pour elle, l'augmentation des prix de l'engrais est l'une des causes de la cherté des légumes sur le marché.
Hubert Tiendrébéogo encourage la jeunesse à s'intéresser au jardinage car selon lui, c'est une activité qui permet d'être indépendant.

Ramata Diallo
Lefaso.net

Santé : Les gestes à adopter en cas de brûlure

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Les brûlures font parties des accidents domestiques. En cas de brûlure, on ne sait pas toujours comment réagir. Dans cet article, nous revenons sur quelques gestes à adopter en cas de brûlure et ceux àéviter.

Il existe plusieurs types de brûlures : les brûlures de 1er degré, de 2e et de 3e degré. Tout de suite après une brûlure, il est important d'évaluer sa gravité afin d'adopter les bons gestes.

Une brûlure de 1er degré est caractérisée par une douleur, une rougeur et une enflure de la zone touchée. Les brûlures du 1er degré sont bénignes et ne nécessitent pas forcément l'intervention d'un médecin, sauf en cas de brûlure chimique ou électrique. Dans ce cas, le premier geste à adopter, c'est de s'éloigner de la source de chaleur et rapidement refroidir la zone touchée en faisant couler de l'eau fraiche pendant au moins 15 minutes ou tant que la brûlure est douloureuse. L'eau fraîche permet de limiter la propagation de la chaleur intense autour de la brûlure. Une fois la peau refroidie, vous pouvez appliquer une pommade cicatrisante qui apaisera la peau et favorisera la cicatrisation.

Que faire en cas de brûlure de 2e degré

En cas de brûlure au second degré, des cloques se forment en plus des symptômes caractéristiques des brûlures au premier degré. Ce qu'il faut savoir, c'est que la gravité d'une brûlure dépend à la fois de sa profondeur et de son étendue. D'autres facteurs sont également à prendre en compte, notamment l'âge. En effet, une brûlure est plus grave lorsqu'elle survient chez l'enfant de moins de 5 ans et chez l'adulte de plus de 60 ans. Il faut aussi prendre en compte l'existence d'une maladie chronique chez la personne brûlée : diabète, insuffisance cardiaque ou respiratoire, maladie rénale chronique, immunodépression.

En cas de brûlure grave, il faut donc dans un premier temps, éloigner la personne de la source de chaleur et appeler immédiatement les pompiers. En entendant leur arrivée ou avant de vous rendre au centre de santé le plus proche, vous pouvez enlever les vêtements brûlés, sauf s'ils collent à la peau. Si la brûlure est d'origine chimique, découpez le tissu autour de la brûlure. Puis refroidissez rapidement la zone touchée en faisant couler de l'eau fraîche pendant au moins 15 minutes ou tant que la brûlure est douloureuse. Afin de refroidir la zone touchée, vous pouvez y appliquer un linge propre et sec en coton. Allongez la personne, couvrez là et ne lui donnez ni à boire ni à manger.

Les brûlures au troisième degré

Une brûlure au troisième degré est caractérisée par une peau raide, qui prend une couleur inhabituelle (rouge, grise ou noire) et les organes ainsi que les tissus profonds sont exposés. Il peut ne pas y avoir de douleur si les nerfs ont été endommagés.
En cas de brûlures au troisième degré, il est important d'appeler rapidement les pompiers. En attendant leur arrivée, mettez la région touchée sous l'eau fraîche et appliquez un linge propre et en coton légèrement humide sur la blessure.

Ce qu'il ne faut pas faire

On a tendance sous nos cieux à appliquer du dentifrice sur les brûlures, c'est un geste àéviter. Le dentifrice n'a aucun pouvoir cicatrisant et peut irriter la blessure du fait du menthol et des composés chimiques blanchissants. Il faut aussi éviter d'appliquer l'huile, le beurre, le lait, la farine, les œufs, le vinaigre, ainsi que la glace qui pourrait encore plus abîmer la peau.
Une fois la situation d'urgence passée, l'objectif principal est d'éviter les risques d'infection. Pour cela, il faut se rendre immédiatement au centre de santé le plus proche pour une prise en charge adéquate.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Sources : www.santemagazine.fr
www.brulure.fr
www.journaldesfemmes.fr

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