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Commémoration de la journée internationale des personnes handicapées à Ouahigouya par la CORAPH NORD et ses partenaires.

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Les nations unies célèbrent chaque 3 décembre la journée internationale des personnes handicapées. A Ouahigouya, ce 6 décembre 2022, cette journée a été célébrée en différé grâce à la CORAPH (Coordination régionale des associations des personnes handicapées du nord) et ses partenaires l'ONG SOLIDEV (Solidarité développement inclusif), la FEBAH (Fédération burkinabè des associations pour la promotion des personnes handicapées) et CBM Global sous le thème : « Des solutions transformatrices pour un développement inclusif : le rôle de l'innovation pour alimenter un monde accessible et équitable » pour le bonheur des personnes vulnérables.

« Tant que l'homme vit, il ne peut compter ses dents », dit un proverbe. Ainsi, personne n'est à l'abri de l'infirmité et tous doivent être solidaires à l'endroit des personnes porteuses d'un quelconque handicap. La CORAPH a bien compris ce principe en volant au secours des personnes handicapées à travers la commémoration de la journée qui leur est dédiée au plan national et international. Les personnes vulnérables, porteuses de handicap sont venues des quatre coins de la région du Nord pour rendre témoignage de la solidarité manifeste que La CORAPH et ses partenaires leur apportent dans la conquête de leur dignité et de leur autonomie.

Organisateurs et participants à la journée de célébration de la journée internationale des personnes handicapées

Cette présence en masse des principaux concernés témoigne à souhait leur dynamisme et leur volontéà entamer le processus de leur pleine et entière inclusion en adéquation avec le thème de la journée. A cet effet, une batterie d'activés a été déroulée afin de rendre cette journée mémorable.

Scène d'animation théâtrale sur la covid-19 et le VIH-SIDA

Au-delà du cérémonial rythmé par les discours des organisateurs et des bénéficiaires, une animation théâtrale sur la covid-19 et le VIH Sida a été servie aux populations venues nombreuses pour assister à cette cérémonie. Notons que cette animation a été présentée par des personnes porteuses de handicap en grande partie. Après cette récréation aux allures comiques mais instructive, les autorités ont eu des échanges fructueux avec les personnes vulnérables. Une pause déjeuner a suivi ces échanges avant le match handisport organisé dans l'après-midi sur le terrain de handball de la Maison de la jeunesse et de la culture de Ouahigouya.

M. Wend-Yam Michel Vincent Ouédraogo, président du conseil d'administration de l'ONG nationale Solidaire

L'ONG Solidev voudrait se positionner comme une ONG nationale leader dans le domaine de l'inclusion selon M. Ouédraogo. Il précise d'ailleurs que beaucoup d'actions sont menées dans ce sens avec le soutien de CBM Global. Nous sommes très préoccupés dans la prise en compte du handicap dans nos interventions, poursuit-il. La FEBAH est l'un de nos partenaires clé dans ce combat.

A en croire le PCA, sa structure et ses partenaires ont développé trois projets dans la région du Nord. Un nouveau programme au bénéfice des personnes handicapées verra le jour en 2023 grâce à l'ONG Solidev. C'est assurément au regard de nos efforts affirmés dans le soutien des personnes handicapées que nous avons été choisis pour accompagner cette commémoration en différé.

Nous apportons bien de choses à la personne handicapée. Nous apportons entre autres le réconfort et la sensibilisation à l'opinion nationale et internationale sur la prise en compte du handicap. Par ailleurs, notre projet avec CBM est en train de réaliser un Poste d'eau autonome (PEA) d'une grande capacité d'eau pour alimenter le périmètre maraîcher de Goinré. A partir de ce PEA, une irrigation goutte-à-goutte sera installée pour soulager les personnes handicapées qui y travaillent.

La personne handicapée a des souffrances notables. Les discours sont tenus en leur faveur mais la réalité sur le terrain est quelque peu nuancée. C'est d'ailleurs pour cette raison et bien d'autres que nous menons des plaidoyers auprès de la FEBAH pour sensibiliser tous les partenaires afin que la prise en compte du handicap soit une réalité dans les interventions.

Je voudrais enfin réaffirmer l'assistance de Solidev afin que le droit de la personne handicapée soit promu, connu et respecté. Je reconnais que beaucoup d'efforts ont été faits par le gouvernement mais le chemin est toujours long. Nous voulons enfin rassurer nos partenaires et les personnes porteuses de handicap de notre entière disponibilitéà continuer dans la protection et la promotion de la dignité de la personne handicapée, conclut-il.

M. Dramane Traoré, coordonnateur programme humanitaire CBM, représentant le directeur pays/CBM

CBM Global a un mandat qui consiste à travailler à l'autonomisation et à la promotion des droits de la personne handicapée, fait remarquer M. Traoré. De ce fait, il se devait d'être au centre de cette activité qui promeut l'autonomisation et la promotion des droits de la personne handicapée. Et puisque nous intervenons dans la région à travers nos partenaires comme l'ONG Solidev et la FEBAH, notre appui à cette commémoration est une logique et même un impératif moral, soutient M. Traoré.

Les conditions de vie de ces personnes ne sont pas des meilleures dans la région du Nord, souligne-t-il. Mais, nous essayons d'apporter à travers des projets des réponses économiques face à l'impact du Covid-19 en apportant un appui financier à travers le cash pour 450 bénéficiaires à travers Solidev et la FEBAH. Cet appui devrait permettre à ces personnes de mener des activités génératrices de revenus dans le domaine de l'élevage et de l'agriculture afin d'asseoir une certaine autonomie.

La promesse de la construction d'un poste d'eau autonome sera une réalité dans les meilleurs délais pour soulager davantage cette catégorie de personnes pour la culture de contre-saison. Nous avons aussi assisté 1000 personnes à travers du cash et des kits alimentaires pendant la période de soudure. Il appelle par ailleurs les personnes handicapées au travail afin de s'affranchir économiquement et d'aider dans la mesure du possible d'autres personnes.

M. Amidou Savadogo, représentant des personnes handicapées

La cérémonie d'aujourd'hui est un honneur pour nous. Cette commémoration est annuelle mais je peux dire que cette année elle a pris des dimensions particulières. Solidev et CBM nous ont énormément soutenus dans la province du Yatenga. Nous sommes environ 400 personnes à avoir bénéficié de leur soutien.

En 2021, ils nous ont aidés avec la somme de 285 000 F CFA chacun et nous étions une centaine de personnes. Je suis convaincu qu'avec ce soutien nous pouvons prendre notre autonomie. Par ailleurs, grâce au soutien, plus de 55 % des personnes handicapées ne vivent plus de l'aumône faite par les uns et les autres. Il y a bien de gens vulnérables qui ne portent aucun handicap. Mais souvent, ils sont concernés par les aides que nous recevons et nous pensons que c'est une bonne chose car il s'agit avant tout de sauver et de préserver la dignité humaine.

M. Boukaré Ouédraogo, bénéficiaire

Je remercie tous ceux qui s'investissent pour notre cause. Cette journée est particulière pour nous et elle nous permet nous, personnes porteuses de handicap de nous rapprocher les uns des autres et de nous connaître davantage. Les ONG font assez d'efforts afin que nos vies soient aussi couronnées de bonheur comme les autres et nous sommes très touchés par leurs gestes. Cette assistance nous libère de la mendicité.

L'objet de la création de nos associations est de lutter contre la mendicitéà laquelle les personnes handicapées se livrent. L'honneur consiste à travailler et à attendre un quelconque appui et non à dépendre de l'aumône. Nous souhaitons qu'avec la fréquence des soutiens, tous puissent nous joindre dans le travail. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Abdou-Azize TAO
Le Faso.net


Burkina Faso : L'association Iqra sème la graine de la paix

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L'association Iqra a organisé ce jeudi 8 décembre 2022 à Ouagadougou, un forum dénommé« Jeunes pousses pour la paix ». Ce programme entre dans le cadre du projet « Destination paix ». Cette activité vise à créer un cadre pour permettre aux enfants de s'exprimer et de s'épanouir mais aussi d'apprendre. A travers ce travail, l'association veut semer la graine de la paix.

Depuis 2015, l'association Iqra développe un ensemble de projets visant à réduire la vulnérabilité des couches sociales défavorisées et à favoriser les actions de prévention de l'extrémisme violent et la radicalisation.

Dans le souci de contribuer à ramener une paix durable au Burkina Faso, l'association a mis en place un projet dénommé« Destination paix ». Dans la mise en œuvre de ce projet, un forum est organisé ce jeudi à Ouagadougou sous le nom « Jeunes pousses pour la paix ».

L'objectif général de ce forum est de procéder à la présentation du guide et des outils d'animation des centres « Jeunes pousses pour la paix »élaborés dans le cadre du projet.

A travers ce programme, l'association Iqra a pour ambition de semer la graine de la paix. « Jeunes pousses pour la paix comme poussent les plantes, nous voulons que de la même manière dont les plantes s'abreuvent d'eau et d'engrais, ces jeunes pousses puissent s'abreuver de paix, pour construire une société pacifique », confie la coordonnatrice nationale de l'association Iqra, Awa Bissiri.

Au moins 20 enfants prennent part à cette initiative. Mais au-delà de ces jeunes, plusieurs autres fréquentent les centres d'éveils. « Quand l'école n'est pas là, les centres d'éveils Jeunes pousses pour la paix la remplacent un tant soit peu pour l'éducation. C'est comme une école en situation d'urgence, parce que l'éducation ne peut pas attendre », a indiqué la coordonnatrice nationale.

Aïssata Bélemviré, une adolescente venue de Kalambaogo

Aïssata Bélemviré, une adolescente venue de Kalambaogo, une commune rurale située dans le département de Kaya, province du Sanmatenga, région du Centre-nord, prend part à ce forum. Cette élève de CM2 qui n'a pas la chance cette année de poursuivre ses études dans son village pour des raisons sécuritaires trouve que les centres d'éveil Jeunes pousses pour la paix jouent un rôle important pour les enfants comme elle qui ont dû abandonner les études à cause de l'insécurité.

Selon ses dires, elle pardonne à tous ceux qui ont commis des actes inhumains dans son village. « Je suis un enfant de paix. Et un enfant de paix est un enfant qui peut pardonner et qui sait pardonner à tout le monde, quel que soit le mal qu'on lui a fait », a laissé entendre l'écolière. L'élève a invité tous les enfants du pays à cultiver la paix pour un Burkina Faso meilleur.

Ramata Diallo
Lefaso.net

Séminaire de formation sur le protocole, les relations publiques et l'organisation des cérémonies

Partenariat pour l'action en faveur de l'économie verte au Burkina Faso : 8 ans sur le chemin de l'économie verte et inclusive

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Conscient que l'atteinte des 17 Objectifs de Développement Durable ne peut se faire sans une économie tournée résolument vers la prise en compte de l'environnement. Pour y répondre, le Partenariat pour l'action en faveur de l'économie verte (PAGE) a vu le jour pour appuyer les efforts de pays en développement, qui souhaitent s'inscrire dans une transition vers une économie verte.

Ce partenariat mobilise actuellement l'expertise de cinq (05) agences du Système des Nations unies à savoir l'ONU Environnement(PNUE), l'Organisation Internationale du Travail (OIT), l'Organisation des Nations unies pour le Développement Industriel (ONUDI), l'Institut des Nations unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR) et le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) dont les mandats, l'expertise et les réseaux combinés offrent un soutien intégré et holistique aux pays pour une économie verte inclusive, assurant ainsi la cohérence et évitant les doublons. Fort de cette vision, le Burkina Faso a intégré en 2014 ledit partenariat.

En adhérant au Partenariat pour l'action en faveur de l'économie verte (PAGE), le Burkina Faso a bénéficié de l'expertise des 5 agences onusiennes pour l'élaboration d'une Stratégie nationale d'économie verte (SNEV), qui servira de colonne vertébrale à la transition du pays vers une économie verte et inclusive (EVI). L'appui du PAGE a également contribué au Plan National de Développement Economique et Social (PNDES 2016-2020 et 2021-2025).

Car PAGE cherche à placer la durabilité au cœur des politiques et des pratiques économiques pour faire progresser l'Agenda de développement durable pour 2030 et à soutenir les nations et les régions dans le recadrage des politiques et des pratiques économiques autour de la durabilité afin de favoriser la croissance économique, de créer des revenus et des emplois, de réduire la pauvreté et les inégalités et de renforcer les fondements écologiques de leurs économies.

PAGE Burkina Faso en chiffre

Dans sa mise en œuvre au Burkina Faso, PAGE a travaillé avec 8 institutions nationales et ministères partenaires de 2014 à ce jour (NDLR 2 décembre 2022). Il a pris en charge 5 politiques comme la planification économique et développement national de 2017-2019 ; les réformes sectorielles en lien avec les objectifs l'économie verte inclusive ; l'industrie verte et commerce équitable ; l'agriculture durable en 2021 et le renforcement des capacités individuelles et institutionnelles en EVI. A cet effet, cette prise en charge s'est matérialisée à travers 5 études telles que l'étude sur les emplois verts au Burkina Faso conduit par l'OIT.

On note aussi pour 2021, l'étude sur l'impact de l'exploitation artisanale de l'or sur l'agriculture durable exécutée par l'ONU Environnement. Il faut noter que ces activités ont été menées à la suite de 20 consultations et ateliers de formation. En exemple, en 2018 grâce à la collaboration avec l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts (ENEF), PAGE a pu intégrer un cours composé de 12 modules sur l'EVI et l'agriculture durable dans les cursus.

Dans la même dynamique, il a organisé un atelier de sensibilisation auquel ont participé 40 personnes représentant la Société Civile, le Privé et l'Etat ; réalisé une formation d'une quarantaine d'acteurs des filières PFNL, majoritairement des femmes, sur le commerce durable (PNUE) à la Nationale Forestière de Dindéresso en 2019.

Le tourisme burkinabéà l'épreuve de la COVID-19

Suite à la pandémie mondiale à coronavirus, le Burkina Faso a bénéficié d'un financement supplémentaire pour faire face à la question de relance économique Post Covid-19 du secteur du tourisme. Cette relance passe par la mise en œuvre d'un plan de travail à travers 8 activités visant à déclencher la relance et le verdissement du secteur.

On peut citer l'évaluation de l'impact de la COVID19 sur les entreprises touristiques et la mise à jour de la stratégie nationale de tourisme durable conduit par l'ONUDI. Avec l'après-PAGE, le Burkina doit s'engager à pérenniser leurs acquis et œuvrant pour une transition verte, inclusive et durable.

Charlène MOUBOULOU

Assises criminelles : Le dossier Ousmane Guiro de nouveau renvoyéà la prochaine session

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Après le dernier renvoi en septembre 2022, l'affaire de l'ancien directeur général des Douanes burkinabè, Ousmane Guiro, qui devait être jugé ce jeudi 8 décembre 2022 à la faveur de la session des assises criminelles, vient d'être à nouveau reléguée à la prochaine session de la chambre criminelle. Et pour cause ? Toutes les parties n'ont pas été régulièrement citées, notamment le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), absent donc à l'audience.

Cette affaire qui défraie la chronique depuis janvier 2012, et caractérisée par plusieurs feuilletons judiciaires, était le dernier dossier de cette session d'assises criminelles qui a démarré le 28 novembre 2022.

Ouverte à 9h20, l'audience va se refermer à 11h35 (synonyme également de la fin de cette session des assises) après des débats sur deux aspects.

Le premier aspect, le principal qui a conduit au renvoi, porte sur le fait que toutes les parties n'ont pas été citées, notamment le REN-LAC, une des parties civiles dans le dossier. Ainsi, à la vérification des identités et présences, l'avocat de cette organisation de lutte contre la corruption, Me Prosper Farama, n'a pas répondu présent. Bien que présent à l'audience parce qu'ayant simplement appris que le dossier est inscrit pour ce jour, l'agent judiciaire de l'Etat (représentant de l'Etat) explique n'avoir pas été, lui non plus, notifié.

Les conseils de l'accusé affirment aussi que leur client a reçu la convocation dimanche (4 décembre 2022 : ndlr), alors que la loi dispose que l'acte doit, dans le cas d'espèce, parvenir au moins dix jours avant. D'ailleurs disent-ils avoir l'impression que le Parquet ne veut pas du jugement du dossier ; auquel cas, que tous soient avisés et que les conséquences soient tirées.

« Les formalités ont été accomplies (par le Parquet général), mais est-ce que les actes ont été notifiés ? Me Farama dit en tout cas n'avoir pas reçu. Le greffe a confirmé qu'effectivement, les documents sont partis, mais apparemment, ce n'est pas parvenu aux destinataires. Et même si c'était parvenu, il fallait que dans le dossier, on ait la preuve qu'ils ont reçu. C'est comme cela les actes de notifications ; tant que la Cour n'a pas les preuves que les parties qui devaient être notifiées ont reçu les documents, on estime que ce n'est pas arrivé. C'est la preuve qui a manqué dans le dossier », explique une source du dossier.

Le tribunal, ayant constaté que toutes les diligences légales prévues n'ont pas été observées (toutes les parties doivent être au même niveau d'information), a donc procédé au renvoi de l'affaire à la prochaine session criminelle.

Les conseils de M. Guiro profitent de la brèche pour demander (deuxième aspect) que le Parquet accomplisse toutes les diligences que la loi prévoit. Cette demande porte précisément sur les scellés. Un point qui a requis un long moment d'explications, chaque partie ayant son interprétation de la loi en la matière.

« Avec le nouveau code de procédure pénale, il est fait obligation au Parquet général, lorsque l'audience de la chambre criminelle ne se tient pas au siège de la Cour d'appel (l'audience a été délocalisée de la Cour d'appel sise à Ouaga 2000 au tribunal Ouaga II : ndlr), que tous les dossiers, y compris les scellés, soient transportés au greffe de la juridiction où se tient l'audience. C'est pour cela nous avons demandé qu'il soit demandé au Parquet d'accomplir ces diligences, parce que dans le code de procédure pénale, ce sont des actes obligatoires ; on ne peut pas déroger, ce n'est pas négociable, ce sont de nouvelles dispositions. Donc, dans le dossier, on n'a pas vu que les scellés ont été transportés au greffe du tribunal. Le greffier n'a aucun document qui dit qu'il a les scellés à son niveau. C'est ce que nous avons demandé ; étant donné que le dossier sera renvoyé, que le Parquet puisse faire diligence pour que les scellés se retrouvent obligatoirement, comme la loi le prévoit, au tribunal », a défendu un des avocats de Ousmane Guiro, précisant que l'acte peut se faire par les écritures, pas forcément que la somme concernée, 1 906 190 604 F CFA, soit déposée au tribunal.

Dans ce débat, le tribunal et l'agent judiciaire de l'Etat (AJE) ont rappeléà la défense que l'affaire Ousmane Guiro avait déjàété jugée en premier et dernier ressorts avant la Cassation pour être renvoyée devant la Chambre. De ce fait, l'AJE estime que ce sont les questions de droit qui doivent intéresser et non les faits. Les parties présentes se sont donc accordées sur la conduite à tenir pour la prochaine audience et par rapport à cette question de scellés.

‘'Que chacun prenne toutes les dispositions pour que le dossier, qui n'a que trop duré, soit jugé '', a, sommairement, lancé le président du tribunal, San Louis Ouattara, président de la Chambre criminelle de la Cour d'appel de Ouagadougou.

En tout cas, dans l'assistance, certaines personnes, visiblement proches de l'accusé, n'ont pas pu masquer leur agacement. « Vraiment, ils n'ont qu'à nous prendre au sérieux. C'est quoi ces histoires interminables ? S'ils ne veulent pas juger l'affaire, faut pas ils vont fatiguer les gens pour rien », crachent certaines au sortir de la salle d'audience, la mine serrée.

A quand, finalement, la liquidation de ce dossier Ousmane Guiro ? Il se susurre qu'une autre session de la chambre criminelle est prévue avant la fin de cette année, 2022. Si cela s'avérait, l'affaire sera-t-elle inscrite à l'agenda ou devra-t-elle attendre les prochaines sessions ? Patience donc … !

Retour sur l'origine de cette affaire de 1 906 190 604 F CFA en liquidité : Le DG des douanes débarqué : Le sacrifice du jour de l'An.

Oumar L. Ouédraogo

Lefaso.net

Crise sécuritaire au Burkina : CGE Immobilier redonne le sourire à des déplacés internes

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CGE Immobilier, une entreprise de promotion immobilière, a offert des vivres et du matériel à des déplacés internes ce jeudi 8 décembre 2022 à Ouagadougou.

Ce sont des sacs de riz made in Burkina de 25kg, des bidons d'huile, des pâtes alimentaires, du savon, de la farine, des vêtements et autres dons qui ont été remis au ministère de la Solidarité, de l'action humanitaire de la réconciliation nationale du genre et de la famille au profit des déplacés internes.

« C'est un geste citoyen et vous êtes véritablement une entreprise citoyenne. Vous n'avez pas dérogéà vos obligations, à vos règles et justement à la solidarité agissante pour accompagner le gouvernement d'une manière générale et le ministère, dans la prise en charge des personnes déplacées internes », a déclaré Réléwindé Silvain Zoungrana, chargé de missions au ministère de la Solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille.

Zoungrana Réléwindé Silvain Chargé de mission du ministre de la solidarité de l'action humanitaire de la réconciliation nationale du genre et de la famille

« Ce don répond à l'appel du président du Faso, président de la transition d'apporter du secours à nos concitoyens qui sont aujourd'hui dans des difficultés, les personnes déplacées internes. CGE Immobilier, en tant qu'entreprise citoyenne, a répondu à cet appel et a organisé une campagne de collecte de dons à travers ses clients, à travers ses partenaires, en apportant sa contribution pour soutenir nos compatriotes qui sont dans des moments difficiles », a laissé entendre Brahima Ouattara, directeur général adjoint de CGE Immobilier.

Brahima OUATTARA Directeur général adjoint de CGE Immobilier

Carine Darakoum
Lefaso.net

Burkina : Les Etats-Unis se réjouissent des échanges fructueux avec le Premier Ministre

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Le 5 décembre 2022, la Chargée d'Affaires a.i. de l'Ambassade des États-Unis d'Amérique, Mme Corina Sanders, a rencontré le Premier ministre du Gouvernement de Transition, S.E. Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela.

Les deux officiels ont échangé sur le soutien continu des États-Unis d'Amérique au peuple burkinabè, y compris l'assistance humanitaire d'environ 105 milliards de francs CFA octroyée par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) en appui à divers programmes dans les domaines de l'agriculture, de la santé et de l'éducation.

Mme la Chargée d'Affaires a réitéré l'engagement des États-Unis d'Amérique à maintenir leur assistance en matière de sécurité et à rester aux côtés du Burkina Faso dans la lutte contre l'extrémisme violent. Les échanges ont été productifs et ont permis d'aborder des questions comme les défis sécuritaires actuels. C'était l'occasion pour Mme la Chargée d'Affaires de réaffirmer l'importance de nos valeurs communes de liberté, de sécurité et de développement économique, tout en rappelant qu'un retour aux normes démocratiques constitue le meilleur garant de la protection de ces valeurs.

S'inscrivant dans la poursuite des échanges fructueux entre les États-Unis d'Amérique et le Gouvernement de Transition, cette rencontre se voulait également la continuité des discussions déjà entamées le 20 octobre dernier entre la Sous-secrétaire d'État aux Affaires politiques et le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Placée sous le leadership de l'Ambassadeur Clark, la Mission des États-Unis d'Amérique au Burkina Faso s'engage, dans le plein respect de l'indépendance et la souveraineté du Burkina Faso, àœuvrer avec le pays pour la paix, la stabilité, la démocratie, la compréhension mutuelle et le bien-être de nos deux Nations.

Fait à Ouagadougou le 7 décembre 2022
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Ambassade des Etats-Unis d'Amérique - Ouagadougou
Avenue Sembene Ousmane, Ouaga 2000
Phone : +226-25-49-53-00

La relève du défi de gestion intégrale du système LMD avec EasySchool

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EasySchool est une solution logicielle professionnelle et simple pour la gestion intégrée, synergique et multi-niveaux de la vie académique des écoles, universités, instituts d'enseignements et complexes académiques.

C'est une solution logicielle innovante bâtie progressivement depuis plus de douze ans afin de répondre à de multiples préoccupations du monde de l'Éducation par le levier des TIC.

EasySchool offre ainsi des fonctionnalités de gestion de l'enseignement pré-universitaire et supérieur, incluant le système LMD.

Nous mettons ici l'accent sur la gestion du système LMD (Licence-Master-Doctorat).

En effet, depuis l'adoption du système LMD dans les pays de l'espace UEMOA en 2009, sa mise en œuvre a été source de nombreux casse-têtes pour nos universités et instituts d´enseignement supérieur en raison entre autres d´absence d'outil de gestion efficace en arrimage avec les réalités du contexte académique africain. Plusieurs universités et instituts se rabattent sur les fichiers Excel, qui bien qu´aidant pour les délibérations, présentent de nombreuses limitations telles que la gestion de l´historique de capitalisation, le versionning des délibérations et la gestion des critères de passage en niveau supérieur.

D´autre part, plusieurs essais de solutions logicielles de gestion du système LMD n´ont malheureusement pas abouti.

Après son exploit en 2019 pour avoir relevé le défi de la gestion intégrale du système LMD (voir https://lefaso.net/spip.php?article84644 ), l´équipe de conception d'EasySchool a continué la bonification de sa solution en collaborant avec davantage d'universités et prenant en compte de nouvelles situations telles que la gestion des grands effectifs, ĺa flexibilité dans la gestion des notes et l'intégration avec Campus Faso par import des fichiers d'orientation.
Suivez plutôt les témoignages en première partie de cette vidéo de 13mn :

EasySchool, Innovation TIC en Éducation - Maternelle-Supérieur LMD

La vision d'EasySchool est de bâtir un nouveau paradigme de l'Education en Afrique par les TIC et pour le développement. Parmi ses atouts pour la gestion du système LMD en plus des susmentionnés, nous pouvons citer la gestion des chevauchements, l'aide à la résorption des retards académiques, la prévention de la diplomation par erreur, la gestion multi-site, la gestion optimisée des capitalisations et de la mobilité intra-universitaire.

De par son envergure de gestion de l'enseignement pré-universitaire et universitaire, EasySchool ouvre la voie au dossier académique unifié de l'individu, précieux sésame pour la planification, la mise en œuvre et le suivi de l'arrimage de l'Éducation aux objectifs de Développement.

Depuis son lancement, la solution EasySchool a été distinguée par des institutions crédibles du domaine. D'abord lauréate du prix UEMOA NET-Com IT Awards « Meilleur Système d'Information et de Communication » en 2012, elle se voit décerner le Gambré (Médaille) d'or National catégorie Génie Logiciel en 2013 à la Semaine Nationale de l'Internet (SNI) au Burkina. Elle rafle ensuite en 2014, à l'édition suivante de la SNI, le grand prix des TIC du Président du Faso pour l'innovation. En 2020, EasySchool est cartographiée dans la liste restreinte des solutions locales innovantes par un programme du PNUD. En 2021, le promoteur de la solution, Abdoul Malicki Zoromé, a été fait Chevalier de l'ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication avec agrafe poste et télécommunication grâce à EasySchool.

Convaincue que le développement endogène passe par la reconnaissance et la valorisation des compétences et innovations locales, l'équipe d'EasySchool entend porter le fruit de ses travaux au bénéfice de l'Éducation nationale et sous-régionale, en partenariat avec les acteurs nationaux et internationaux.

Consulter les liens suivants pour d'autres références EasySchool (2013, 2015) : https://lefaso.net/spip.php?article54620 , https://lefaso.net/spip.php?article62934

La solution Easyschool est disponible en mode local et en mode Web. Selon le choix et les effectifs, les établissements d'enseignement bénéficient d'une tarification raisonnable et équitable.

Il suffira de contacter Equoservice au +226 63 06 06 01 ou au +226 79 14 70 83 ou contact@equoservice.com


Entrepreneuriat : Le programme 2SCALE fête ses dix ans de promotion de l'agrobusiness inclusif en Afrique

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Le programme 2SCALE célèbre ses dix ans d'existence au service de l'agrobusiness en Afrique ce jeudi 8 décembre 2022 à Ouagadougou. C'est un programme d'incubation qui gère un portefeuille de partenariats public-privé (PPP) pour des entreprises inclusives dans les secteurs et industries agroalimentaires.

Cela fait dix ans que le programme 2SCALE a commencéà implémenter ses activités en Afrique. Le programme a débuté ses activités au Burkina Faso depuis 2019 et accompagne des entreprises dans le domaine de l'agrobusiness. 2SCALE est conçu pour incuber et accélérer le développement de modèles d'affaires inclusifs dans les systèmes agroalimentaires africains. C'est l'un des plus grands incubateurs d'entreprises agroalimentaires inclusives en Afrique subsaharienne.

La coupure officielle du gâteau d'anniversaire

L'objectif de cette commémoration est de promouvoir l'agrobusiness inclusif au Burkina Faso. Il s'agit d'un cadre de partage des résultats et des expériences du programme 2SCALE en Afrique. De façon spécifique, il s'agit de faire connaître les expériences et les leçons apprises des agriculteurs, de petites et moyennes entreprises agroalimentaires, d'institutions financières et d'acteurs de partenariats public-privé, faire connaître aux participants les entreprises partenaires et les produits nutritifs développés grâce au soutien de 2SCALE, mettre en exergue les avantages et les opportunités des modèles de l'agrobusiness inclusif promus par le programme 2SCALE et faciliter le partage d'informations et le réseautage entre différents partenaires, etc.

Mansour Boundaogo, chef d'équipe pays de 2SCALE Burkina Faso

La première phase du projet a été exécutée entre 2012 et 2018. La phase actuelle du programme 2SCALE s'étend du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2024 et est exécuté dans 10 pays d'Afrique de l'Ouest dont le Burkina Faso, de l'Afrique de l'Est et du Nord. Au Burkina Faso, le programme est exécuté dans neuf régions du pays. À cet effet, sept partenariats public-privé agrobusiness ont été développés sur différents produits agricoles au Burkina Faso avec les acteurs du secteur privé et public, incluant les petits exploitants agricoles. Il s'agit du manioc, du soja, de l'arachide, du riz, des légumes frais, du maïs et de la volaille.

Marjon Tuinsma, directrice pays de SNV Burkina Faso

Pour Mansour Boundaogo, chef d'équipe pays 2SCALE Burkina Faso, le programme dans son approche construit des chaînes de valeurs durables qui permettent d'approvisionner les grandes entreprises de transformation agroalimentaire et le marché de consommation. D'où le choix des cibles du programme qui sont les consommateurs à faible revenus. « Ces consommateurs à faible revenus représentent la grande majorité des consommateurs au Burkina Faso et même en Afrique », soutient Mansour Boundaogo.

Il explique qu'une nouvelle phase du programme est en cours de réflexion pour l'étendre sur une période de six à dix ans. Il s'agit de pouvoir consolider les acquis déjà engrangés sur le terrain afin de construire une économie inclusive et durable. Mansour Boundaogo appelle le gouvernement à accompagner ce programme avec les structures décentralisées pour un plus grand impact.

Vue partielle des participants

2SCALE s'est donné pour mission, l'autonomisation des femmes et des jeunes confrontés au problème du chômage selon Marjon Tiunsma, la directrice pays de SNV Burkina Faso. Pour elle, le programme 2SCALE permet aux bénéficiaires de produire, transformer et de vendre des produits agroalimentaires de qualité sur le marché. En effet, 2SCALE soutient les partenariats dans les filières agroalimentaires capables d'améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la fois pour les producteurs et les consommateurs des produits alimentaires, en approvisionnant les marchés locaux et régionaux en produits alimentaires nutritifs, attirer et employer les jeunes, inclure et autonomiser les femmes, etc.

Pascal Soubeiga, représentant le ministre de l'agriculture

Pascal Soubeiga, représentant le ministre de l'agriculture à cette cérémonie a salué la mise en place du programme 2SCALE. Il a rappelé que l'agriculture et l'élevage constituent le poumon économique du Burkina Faso car ces deux secteurs emploient 80% de la population active et contribuent à hauteur de 35% au PIB. Pour lui, le programme 2SCALE, en soutenant l'entrepreneuriat agricole, permet de procurer des revenus substantiels aux petits producteurs et facilite l'accès à des produits sains.

Le programme 2SCALE est cofinancé par le secteur privé et le ministère des Affaires étrangères néerlandais et mis en œuvre par un consortium dirigé par l'IFDC, BoPInc et l'organisation néerlandaise de développement (SNV).

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Gestion des ressources naturelles et de la faune : L'AGEREF-CL pour une prise en compte de la question climatique dans les PDC

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L'Association de gestion des ressources naturelles et de la faune Comoé-Léraba (AGEREF-CL), chargée de la réalisation du projet Benkadi, a sollicité les membres de la délégation spéciale de la commune de Banfora pour une prise en compte de la question climatique dans leur plan de développement communal. C'était au cours d'un plaidoyer le mercredi 7 décembre 2022.

Il s'est agi au cours de cet atelier de plaidoyer de présenter aux membres de l'exécutif communal de Banfora le projet Benkadi ainsi que l'Association de gestion des ressources naturelles et de la faune Comoé-Léraba (AGEREF-CL), organe chargé de la mise en œuvre de ce projet dans la région des Cascades.

Les participants à l'atelier

A l'issue de ces présentations, une sensibilisation a été faite sur les effets néfastes du changement climatique en vue de solliciter la prise en compte de ces effets dans le plan communal de développement.

Yacouba Barro, président de délégation spéciale de la commune de Banfora

« L'objet de cette rencontre était de faire un plaidoyer auprès des membres de la délégation spéciale, afin de les interpeler à avoir un œil attentif sur la question du changement climatique dans le document de planification au niveau local et aussi de prendre en compte la question du genre dans l'élaboration de ce document », a expliqué Fousseni Tou, point focal du projet Benkadi à Banfora.

Tou Fousseni, point focal du projet Benkadi à Banfora

Yacouba Barro, président de la délégation spéciale de la commune de Banfora, a apprécié positivement le projet Benkadi au regard de l'importance de la thématique abordée sur la question de changement climatique. « Cet atelier a permis aux membres de la délégation spéciale d'avoir quelques informations sur les questions relatives aux changements climatiques », a confié le premier responsable de la commune de Banfora.

La photo de Famille

A cet effet, le président de la délégation spéciale a promis la prise en compte des questions du changement climatique et des groupes spécifiques dans le projet du plan communal de développement en cours d'élaboration.

Inoussa BANDAOGO
Lefaso.net

Transition digitale et développement : Le PNUD aide le Burkina Faso à ménager sa monture vers la réalisation des ODD

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Le ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques (MTDPCE), en collaboration avec le Programme des nations-unies pour le développement (PNUD), organise les 8 et 9 décembre 2022 à Ouagadougou, un atelier d'examen du rapport diagnostic d'une étude. Cette dernière porte sur l'analyse approfondie des politiques et stratégies du numérique en vue de formuler une vision nationale prospective et inclusive de la transformation digitale. La cérémonie d'ouverture a été placée sous les auspices du secrétaire général du ministère, Kisito Traoré.

La transformation digitale est une dynamique mondiale à laquelle le Burkina ne peut se soustraire. Elle est présentée comme un moyen de lutte contre la corruption, les inégalités socio-économiques, ainsi qu'une opportunité de rapprocher les services publics des citoyens. Bref ! Il s'agit d'un vecteur d'accélération des processus de développement, quoique la contribution du numérique au PIB soit environ de 2.5%.

Les experts ont deux jours pour examiner le rapport diagnostic

Qui veut aller loin ménage sa monture, dit-on. C'est conscient de cela que le ministère en charge de la transition digitale a entrepris, depuis 2021, un processus de formulation d'une vision prospective de transformation digitale inclusive en vue d'accélérer les progrès vers la réalisation l'agenda 2063 de l'Union africaine et les Objectifs de développement durable. Ce processus a vu le jour grâce à l'accompagnement du PNUD à travers son projet « Offre 2.0 pour la transformation digitale inclusive ».

Yaya Traoré, secrétaire permanent en charge de l'innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique (SPIVTEN)

Afin de bâtir cette vision prospective sur des bases solides, un état des lieux était nécessaire. Une étude approfondie des stratégies et politiques existantes en matière de digitalisation dans les différents secteurs a donc été réalisée par des consultants qui ont rédigé un rapport. « Ils ont fait une analyse approfondie et croisée pour voir la cohérence des stratégies en vue d'avoir une vision partagée, orientée et transversale dans l'écosystème du numérique au Burkina », a indiqué Yaya Traoré, secrétaire permanent en charge de l'innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique (SPIVTEN), à l'ouverture de l'atelier d'examen du rapport diagnostic, ce jeudi 8 décembre.

Analyse objective et recherche de solutions

Selon le secrétaire général du MTDPCE, Kisito Traoré, il s'agira concrètement pour les participants d'analyser de façon objective les stratégies et politiques mises en œuvre ou en cours en lien avec la transformation digitale et prenant en compte tous les domaines prioritaires. Une analyse des gaps et insuffisances du degré d'inclusivité des politiques actuelles sera également faite afin d'identifier des solutions pour la bonne prise en compte des besoins et des priorités de l'ensemble des acteurs. Le cadre institutionnel et règlementaire, la capacité de mobilisation des ressources financières, le niveau des ressources en compétences passeront également à la loupe des experts.

Kisito Traoré, ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques

Ne laisser personne de côté

« Face aux mutations actuelles de nos sociétés avec les défis liés à l'environnement, à la santé, à l'éducation, à l'agriculture, aux finances, à la sécurité, bref, à tous les secteurs de développement, la formulation d'une vision nationale prospective et inclusive sera le creuset des interventions du gouvernement pour réussir à imprimer une nouvelle cadence aux progrès vers un développement durable harmonieux qui ne laisse personne de côté et pour l'atteinte des ODDs », a déclaré Dieudonné Kini, team leader Gouvernance au PNUD, représentant de la représentante-résidente du PNUD. Il a indiqué que l'appui du PNUD traduit les orientations de sa stratégie digitale 2022-2025 qui « vise à re-imaginer le développement à l'ère du numérique ».

Dieudonné Kini, Team leader Gouvernance au PNUD, représentant la Représentante-résidente du PNUD

« Nous sommes satisfaits de la dynamique »

Pour le PNUD, l'écosystème du numérique au Burkina est positif au regard des projets en cours et de la volonté des autorités de faire du digital un véritable pilier pour l'accélération du développement au Burkina.

Les participants ont posé pour la postérité avant le début des travaux

« La transformation digitale est inscrite en bonne place dans le Plan national de développement économique et social (PNDES 2), tout autant qu'elle s'inscrit dans le plan d'action de la transition notamment dans l'objectif de la modernisation de l'administration publique et autres grands chantiers annoncés dans la déclaration de politique générale du Premier ministre livrée à l'assemblée législative de transition, le 19 novembre dernier (...) Nous sommes satisfaits de cette dynamique et nous espérons qu'elle va être maintenue et se poursuivre en s'intensifiant », a souhaité le team leader Gouvernance au PNUD.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

Evaluation en milieu universitaire : Un colloque international pour échanger sur les pratiques, les enjeux et les défis

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Le département de philosophie - psychologie de l'Université Joseph Ki Zerbo (UJKZ) en collaboration avec l'université Norbert Zongo a procédéà la cérémonie officielle d'ouverture du colloque international, ce jeudi 8 décembre 2022 à l'université Joseph Ki Zerbo. C'est sur le thème, «évaluation en milieu : pratique, enjeu et défis » que des enseignants chercheurs issus de 9 pays vont livrer des communications universitaires pendant deux jours.

Le lancement du début de l'activité s'est tenu sous le leadership du président de l'UJKZ, représenté par le Dr Cyril Semdé directeur de l'UFR/SH, du président du comité d'organisation, Pr Georges Zongo, de la présidente du conseil scientifique, Pr Paré Absèta et du chef du département Philosophie - Psychologie, Dr Calixte Kaboré.

Pr Georges Zongo, le président du comité d'organisation

Depuis quelques années, les universités publiques du Burkina Faso connaissent un accroissement significatif des effectifs d'étudiants. Une situation qui suscite un problème d'infrastructures et influence les processus d'évaluations. Pour le président du comité d'organisation, Pr Georges Zongo, c'est au regard de cet état de fait que le département Philosophie- psychologie a jugé bon d'organiser un colloque autour de cette problématique en vue de jeter un coup de projecteur sur les pratiques actuelles de l'évaluation sous ses multiples formes. Il précise que durant les deux jours, il sera question des communications sur l'évaluation, allant des théories aux finalités, en passant par la gestion du stress, l'estime de soi des étudiants et les sanctions des fraudes aux examens universitaires. « Il s'agit à travers ses différents sujets qui seront abordés, de chercher des solutions pour évaluer plus efficacement, en vue d'améliorer le taux de succès chez les étudiants et réduire le temps qui sépare l'administration des épreuves et la remise des copies », a-t-il clarifié.

Pr Georges Zongo, le président du comité d'organisation

Selon la présidente du conseil scientifique, il convient de saluer l'expertise et la diligence sur les propositions de communications du comité scientifique. Elle a ajouté que ce thème est très important pour le bon fonctionnement des universités. « Nous avons reçu 40 propositions de communications mais 32 ont été retenues. Neuf pays ont été représentés. Les communications seront présentées en vidéo conférence et en présentiel », a dévoilé la présidente du conseil scientifique.

Pr Abséta Paré, présidente du conseil scientifique

A entendre le chef de département philosophie - psychologie, Dr Calixte Kaboré, l'explosion des effectifs et le problème récurrent du retard des années académiques dans les universités renouvellent en permanence les exigences de l'évaluation. Pour lui, toutes ses raisons forcent au renouvellement de la façon de percevoir le problème. « Qu'est-ce que l'évaluation ? Pourquoi, pour quoi et pour qui évaluer ? Comment évaluer ? Selon quelles modalités ? Quel sont les instruments, leur pertinence et leur adéquation au temps qu'il fait ? », s'interroge le Dr Calixte Kaboré.

Le chef de département philosophie - psychologie, Dr Calixte Kaboré

Après avoir excusé l'absence du président de l'UJKZ, président du colloque, Dr Cyril Semdé, a soutenu que l'évaluation des apprentissages est la source de multiples attentes parce qu'elle fournit des informations indispensables à la prise de décision concernant les enseignements, les apprenants et les pratiques enseignantes elles-mêmes. Il va plus loin en soutenant que l'évaluation est indéniable pour l'enseignement.

Les participants au colloque

Avant de déclarer officiellement ouvert, le colloque international, le représentant du président de l'UJKZ, Dr Cyril Semdé a souhaité que de ce cadre de réflexion entre chercheurs de divers horizons sortent des solutions innovantes qui facilitent l'évaluation en milieu universitaire afin de contribuer à résorber les retards et à améliorer les performances des étudiants.

Ismaël KIEKIETA

Sécurité : Le commissariat de police de l'arrondissement 8 de Ouagadougou ouvre ses portes

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Le ministre délégué en charge de la sécurité, le commissaire principal Mahamadou Sana, a inauguré le commissariat de police de l'arrondissement 8, au quartier Rimkiéta de Ouagadougou, ce jeudi 8 décembre 2022.

"La sécurité est une condition sans laquelle aucune activité humaine ne peut prospérer. C'est la conviction du ministre délégué en charge de la sécurité, le commissaire principal Mahamadou Sana. Ainsi, il pense qu'il est "indéniable que les structures de sécurité existantes de la ville de Ouagadougou ne suffisent plus à répondre à elle seules aux exigences des populations en matière de sécurité et ce, du fait de la croissance démographique.

Les riverains de l'arrondissement 8 sont invités à participer à la sécurisation de leur maison commune

L'inauguration du Commissariat de police de l'arrondissement (CPA) 8 de Ouagadougou s'inscrit en droite ligne de la politique sécuritaire du gouvernement, a rappelé Mahamadou Sana. "L'ouverture du CPA N°8 consacre la mise en œuvre du concept de "sécurité de proximité" que le ministère met en pratique depuis un certain temps à travers la police de proximité, un concept qu'elle s'évertue à développer en une véritable doctrine", a-t-il déclaré.

Le ministre délégué en charge de la sécurité, Mahamadou Sana, a invité les policiers àêtre des modèles, rompus à la tâche, disciplinés et courtois au service des populations

Main dans la main...

Dans son discours d'ouverture de la cérémonie, le président de la délégation spéciale, Halidou Congo, a indiqué que l'ouverture de ce commissariat vient contribuer de manière significative au renforcement de la sécurité des personnes et des biens. Il a, par ailleurs, invité les populations à collaborer avec les policiers en rappelant que "c'est main dans la main que la sécurité peut être productive".

Avant l'inauguration officielle de ce CPA, plusieurs résultats sont obtenus. Selon le commissaire principal de police, Moussa Thiombiano, commissaire de l'arrondissement 8, plus d'une dizaine réseaux de malfaiteurs ont été démantelées. 30 kg de produits prohibés et des objets divers ont été saisis, et plus de 5 000 actes administratifs délivrés par ce commissariat, a énuméré le commissaire.

"La police de demain se prépare aujourd'hui", a déclaré le commissaire Moussa Thiombiano

Toutefois, ce commissariat rencontre des difficultés. Ainsi, Moussa Thiombiano a profité de l'occasion pour présenter des doléances au ministre Mahamadou Sana. Il s'agit des équipements roulants, la voie pour accéder au commissariat.

Des donateurs à l'ouverture

Pour ces doléances, le ministre délégué Mahamadou Sana a dit prendre note et promet qu'une attention particulière sera accordée aux difficultés soulevées.
Mais pendant ce temps, des ressortissants de l'arrondissement ont offert cinq motocycles, un bon de carburant d'une valeur de 600 000 FCFA et 50 chaises pour la salle de réunion. "C'est notre contribution. C'est aussi celle de la famille parce que le commissariat se trouve dans notre village, autour de nos maisons. Les premiers bénéficiaires, ce sont nous d'abord", a laissé entendre El hadj Issaka Sam, représentant du parrain qui a offert quatre motocycles et un bon de carburant de 500 000 FCFA.

La photo de groupe du ministre Mahamadou Sana et du personnel de ce nouveau commissariat

Les riverains ont indiqué que ce commissariat permettra d'assurer leur sécurité et également la délivrance de leurs documents administratifs.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Extrémisme violent : Les familles en quête de stratégies de résilience

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La deuxième édition du Salon international de la famille de Ouagadougou (SIFAO) s'est tenue le 6 décembre 2022. Face au contexte actuel marqué par l'insécurité et l'extrémisme violent, le SIFAO a orienté ses réflexions autour du thème « la famille face à l'extrémisme violent : quelles stratégies pour une résilience des populations ». Des panels portant essentiellement sur les valeurs africaines comme socle de la lutte contre l'extrémisme violent, ainsi que la contribution de la femme dans cette lutte et la résolution des crises, ont rythmé cette deuxième édition du SIFAO.

Ce sont au total trois panels qui ont permis de poser la réflexion au cours de cette deuxième édition du SIFAO. Le premier portant sur le thème « les valeurs de la famille africaine comme ciment contre l'extrémisme violent », a été animé par Dr Zakaria Soré, maître de conférences en sociologie, socio-anthropologie. Celui-ci a relevé le fait que la famille africaine promouvait des valeurs telles l'exclusion de l'individualisme, le respect des aînés, la solidarité, etc. aussi, l'enfant était considéré dans la famille africaine, comme un bien de tous, ce qui faisait que son éducation revenait à la société entière, et non seulement à sa famille nucléaire. L'organisation de la famille était telle que, l'intrusion d'idéologies contraires étaient quasiment impossible.

Dr Zakaria Soré, maître de conférences en sociologie, socio-anthropologie

Dr Soré note cependant qu'avec la mutation de la société et sous la pression de la culture occidentale et de l'école, plusieurs valeurs autrefois prônées par la famille africaine, ont été perdues. On assiste donc à un effritement des liens familiaux, à la nucléarisation de la famille et la perte de l'autorité parentale. Aussi, la communauté n'encadre plus les enfants, dont l'éducation est laissée à la seule charge des parents qui ne s'en sortent pas toujours. Cette nouvelle disposition de la famille, crée également une ouverture vers d'autres types d'idéologies, souvent porteuses de violence. Ce qui entraîne bien souvent l'enrôlement et la radicalisation de certains enfants, dans des groupes qui prônent la violence.

Face à l'extrémisme violent qui gagne du terrain, Dr Soré préconise de puiser dans le passé, les valeurs importantes à promouvoir. Pour lui, il faut redonner de la force à la famille et à l'éducation en se défaisant de l'individualisme et en se réappropriant les valeurs importantes comme la solidarité et l'apport de la société dans l'éducation des plus jeunes. Il suggère aussi de remettre au goût du jour des institutions de socialisation comme les camps d'initiation, au profit des élèves et des étudiants afin de leur réapprendre à aimer la famille, la patrie et la société.

Moussa Zorom, directeur du suivi des programmes de filets sociaux et d'assurance sociale

A sa suite, c'est Moussa Zorom, directeur du suivi des programmes de filets sociaux et d'assurance sociale, qui a entretenu les participants sur le thème « les instruments règlementaires et législatifs de la famille au Burkina : forces et faiblesses dans la lutte contre l'extrémisme violent ». Il a laissé entendre que les quatre principaux instruments qui régissent et protègent la famille. Ce sont la politique de la planification familiale, le code des personnes et de la famille, la constitution et le code pénal. Il existe dans la société, des groupes prioritaires en matière de protection sociale qui ont besoin d'intervention ciblées, à l'image des jeunes, des adolescents, des orphelins et des personnes handicapées.

A en croire Moussa Zorom, les familles font aujourd'hui face selon lui, à plusieurs vulnérabilités, qu'il faut savoir appréhender et travailler à réduire, pour éviter que ces familles-là ne tombent dans des pratiques néfastes comme s'enrôler dans des groupes radicaux pour sortir de la pauvreté. Il recommande donc d'investir dans l'éducation des plus jeunes, de mobiliser des ressources pour aider les parents dans leur rôle d'éducateurs. Il appelle aussi à repenser la famille de telle sorte à ce que les parents assument leur rôle d'éducateurs à vie.

Le panel sur la contribution de la femme dans la lutte contre l'extrémisme violent, animé par Sabine Sawadogo/Bouda, directrice de la promotion des initiatives féminines à la paix et à la sécurité, a clos le bal des communications. La panéliste a laissé entendre que la femme joue un rôle primordial dans la résolution des conflits et la prévention de la radicalisation. Et dans cette crise sécuritaire, les femmes sont les plus touchées car constituant avec les enfants, la principale population de personnes déplacées internes. Très souvent victimes de violences sexuelles de la part des groupes radicaux, elles se voient également obligées d'assumer le rôle de chef de ménage, leurs époux ayant pris la fuite ou ayant été tués par les terroristes.

Sabine Sawadogo/Bouda, directrice de la promotion des initiatives féminines à la paix et à la sécurité

Selon Sabine Sawadogo/Bouda, la femme a toujours joué un rôle dans le maintien de la cohésion sociale et dans la pacification en période de conflit. Et son rôle d'éducatrice en tant que mère, fait d'elle un moteur de transmission des valeurs familiales et culturelles. Elle est donc à même de reconnaître les premiers signes de radicalisation de sa progéniture et doit donc réagir quand ces signes se présentent, pour contrer l'enrôlement de ses enfants dans les groupes radicaux. Mis à part ce rôle de prévention, les femmes apportent déjà leur contribution dans la lutte contre l'insécurité, a fait savoir la panéliste. A titre d'exemple, ce sont un peu plus de 2000 femmes qui sont enrôlées dans les groupes d'auto-défense (Koglwéogo). Les femmes des marchés et yaars, ont aussi mis sur pied des cellules de veille et d'alerte précoce à travers lesquels elles sensibilisent leurs pairs sur l'insécurité et dénoncent les comportements suspects dans les marchés.

En rappel, le Salon international de la famille de Ouagadougou est initié par l'association Force de l'espoir et du sourire (FONDES), en partenariat avec le Laboratoire genre et développement de l'université Joseph Ki-Zerbo.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

Décès de OUEDRAOGO née OUEDRAOGO Perpétue Agnès : Remerciements

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« C'est toi qui as formé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien ». Psaume 139 : 13 à 14

Les grandes familles OUEDRAOGO à SOAW, KOUDOUGOU, OUAGADOUGOU, BOBO DIOULASSO, SENEGAL, CANADA, RCI,

La grande famille OUEDRAOGO à NAFOURGO, BOLOGO, OUAGADOUGOU, KOUDOUGOU, SUISSE, RCI,

Les familles alliées : KABORE, ZIDA, KY, OUATTARA, ILBOUDO, KIENTEGA, OUEDRAOGO,

Monsieur Ragnouga dit Philippe OUEDRAOGO, ses frères et sœurs,

Monsieur Yinsbila Christophe OUEDRAOGO et ses enfants Astrid Regina, W. Roseline Tatiana, W. Karine Raissa, T. Aliane Sandrine, N.M. Alix Victoire,

Les beaux fils, Achille Kévin KY et Famagan OUATTARA,

Les petits-enfants : Achille Loric, Awa Divine, Imane Delcia,

adressent leurs sincères remerciements à tous ceux qui les ont soutenus moralement, matériellement et financièrement, lors du rappel à Dieu le mardi 22 novembre 2022 de leur regrettée épouse, fille, mère, belle-mère, grand-mère, soeur, tante, amie : Mme OUEDRAOGO née OUEDRAOGO Perpétue Agnès, arrachée brutalement à leur affection, et de son inhumation le lundi 28 novembre 2022 à Soaw.

Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.

Puisse Dieu le Tout Puissant, rendre à chacun sa grâce au-delà de son élan de compassion.

Ils vous informent que le programme des messes à son intention est le suivant :

UNION DE PRIÈRES


AEN Burkina Faso lance un appel d'offres pour la construction de latrines et la réhabilitation de quatre forages

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L'Aide de l'Eglise Norvégienne (AEN) est une organisation non-gouvernementale Norvégienne présente au Mali depuis 1984 et au Burkina Faso depuis 2020. Nous travaillons pour et avec les populations pauvres et marginalisées à travers des programmes de développement, l'assistance humanitaire et le plaidoyer.

L'AEN est membre d'ACT Alliance qui est la plus grande coalition d'églises protestantes et orthodoxes et d'organisations liées aux églises engagées dans l'humanitaire, le développement et le plaidoyer dans le monde.

Dans notre travail nous utilisons les approches basées sur les droits, l'équité genre. Nous intervenons selon les principes de la redevabilité, la transparence et la participation. Pour la période de 2020 à 2024, L'AEN concentre ses efforts sur les domaines Eau, hygiène et assainissement, les violences basées sur le genre, la santé de la reproduction et enfin sur la construction de la paix et cohésion sociale.

Dans le cadre de ses activités, AEN BURKINA Faso lance un appel d'offres ouvert local et invite es fournisseurs/candidats intéressés à participer à la procédure d'approvisionnement pour le ou les lots concernés :

Lot 1 : Construction de quarante (40) latrines familiales
Lot 2 : Construction de huit (8) latrines institutionnelles.
Lot 3 : Construction d'une PMH et Réhabilitation de quatre forages.

Le contrôle des travaux et des opérations sera assuré par le partenaire local. Tous les travaux sont destinés à un projet humanitaire en Actions Intégrées EHA et VBG en faveur des communautés affectées par les conflits armés à répétition dans les régions de la Boucle de Mouhoun au Burkina Faso une intervention soutenue par OCHA.

1. Tous les travaux doivent être livrées sur place à Gayeri dans la Région de l'EST au Burkina Faso.

2. Les prix proposés doivent être exprimés en FCFA uniquement.

3. Les contrats ne peuvent être attribués aux entreprises qui, au cours de cette procédure :
 se trouvent en situation de conflit d'intérêts :
 se sont rendus coupables de fausses déclarations en fournissant les renseignements exigés par le pouvoir adjudicateur dans le cadre de leur participation au contrat ou qui n'ont pas fourni ces renseignements.

4. Toutes les offres, en langue française uniquement, doivent être remises au bureau ou par Email : blandine.kabore@nca.no, mentionné ci-dessous au plutard le 23/12/2022 avant 16H00mn. Les offres reçues en retard seront rejetées. Les candidats qui ont des questions concernant cet appel d'offres doivent les envoyer par écrit (fax ou e-mail) jusqu'au 22/12/2022 à 16H00mn.

5. Les offres seront ouvertes à l'adresse mentionnée ci-dessous au moment indiqué dans le dossier d'appel d'offres. Les soumissionnaires ou leurs représentants autorisés qui le désirent, peuvent être présents à l'ouverture des offres.

6. (Option : Le soumissionnaire sélectionné devra fournir une garantie de bonne exécution de 10 % lors de la signature du contrat).

7. Les documents d'appel d'offres seront disponibles à partir du lundi 12 décembre jusqu'au jeudi 19 décembre 2022 à 16H00mn. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir le Dossier d'appel d'offres en anglais, sans frais auprès du pouvoir adjudicateur mentionné ci-dessous. Le dossier d'appel d'offre complet peut être consulté ou retiré dans le bureau de AEN sis à Wayalghin ou transmis par e-mail à l'adresse suivante :

AEN Burkina Faso
La Responsable Logistique
Tél : 0022625 36 40 24/07 98 77 77
E-mail : blandine.kabore@nca.no

Situation sécuritaire au Burkina : L'armée neutralise plusieurs terroristes dans les Banwa

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L'armée burkinabè mène depuis le 2 décembre 2022, une vaste opération dans la province des Banwa, région de la Boucle du Mouhoun.

Selon l'Agence d'information du Burkina (AIB), les bases terroristes visées par l'offensive de l'armée tombent les unes après les autres. Des terroristes sont neutralisés et du matériel récupéré.

L'AIB rappelle que depuis quelques mois, la province des Banwa fait face à une série d'attaques terroristes obligeant les populations de Solenzo, chef-lieu de la province à fuir.

Des infrastructures administratives et des positions de forces de défense et de sécurité avaient été prises pour cibles par les hommes armés non identifiés.

Lefaso.net
Source : AIB

IN MEMORIA : OUEDRAOGO S. JULIEN DRAMANE

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18 Décembre 2009 – 18 Décembre 2022

« Ni la mort, ni la vie, rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur » (Rm 8, 38-39)

Tu es parti trop tôt rejoindre les anges là-haut, mais tu es partout là où nous sommes. Nous repensons aux moments que nous avons partagé et des souvenirs que nous ne pourrions jamais oublier.

A l'occasion de ce triste anniversaire, Mme Ouédraogo Haoua Francine, Greffier à la retraite, ses enfants et petits-enfants prient tous ceux qui l'ont connu et aimés d'avoir une pensée pieuse pour lui et vous convient à la messe pour le repos de son âme à la Paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie le dimanche 18 décembre à 9h00.
Bon anniver « ciel »à toi petit ange devenu grand.
Tu nous manques à l'infini

Donne lui Seigneur le repos éternel

Décès de Traoré Sy Samblé Wilfried : Remerciements et faire part

In memoria : El Hadj Ousmane Sibiri OUEDRAOGO

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11 Décembre 1966 – 11 Décembre 2022
56 ans déjà !
Cela fait cinquante-six ans qu'il a plu à Dieu de rappeler notre bien cher père, grand-père, arrière-grand-père, époux,

El Hadj Ousmane Sibiri OUEDRAOGO,

- premier président de la communauté musulmane de la Haute-Volta,
- premier président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la
Haute-Volta ;

A cette occasion la grande famille OUEDRAOGO à Ouagadougou, Abidjan, Cotonou, Lomé, Paris et Etats-Unis et les familles alliées, demandent à tous ceux qui l'ont connu et aimé, d'avoir une pensée pieuse pour lui.

PAIX A SON AME

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