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Planification familiale au Burkina : Le plan national 2021-2025 en phase de dissémination

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Le ministère de la Santé et de l'hygiène publique tient ce mercredi 7 décembre 2022, un atelier national de dissémination du Plan national de planification familiale (PNPF) 2021-2025. Il s'agit d'un référentiel comportant toutes les actions à mener dans le cadre de la planification familiale au Burkina Faso. Le bras financier du processus d'élaboration du document est l'Agence belge de développement (Enabel).

Le processus d'élaboration du PNPF 2021-2025, troisième génération des plans nationaux, a été officiellement lancé le 18 février 2021, à Ouagadougou. L'élaboration proprement dite a démarré en mars 2021 et a permis au ministère en charge de la santé de disposer d'une version provisoire. Le lancement officiel de ce plan a eu lieu le 28 juin 2022 sous la présidence du ministre de la santé.

L'atelier de ce mercredi 7 décembre 2022 a pour objectif la ventilation de ce plan. De façon spécifique, il s'agira au cours de cette rencontre, de présenter aux participants le plan validé, de décrire les rôles et responsabilités des différents acteurs et enfin de formuler des recommandations pour une meilleure mise en pratique de ce plan.

Thierry Nkurabagaya, a avant tout propos, salué tous ceux qui ont contribuéà l'élaboration du document

La contribution des acteurs de développement, notamment l'Agence belge de développement (Enabel), a été très déterminante. Elle a été la cheville ouvrière de l'élaboration de ce document en apportant un soutien technique et financier. « Intervention manager » du Projet santé et droits sexuel et reproductif de Enabel, Thierry Nkurabagaya, a avant tout propos, salué tous ceux qui ont contribuéà l'élaboration du document. « Pour arriver à cette étape, il a fallu l'engagement de tous. Je salue donc le large partenariat qui a été déterminant dans l'élaboration de ce document. Je salue également le gouvernement qui nous a accompagnés », a-t-il témoigné.

La directrice de la santé de la famille, Valérie Marcella Zombré/Sanou, a indiqué que ce plan sauvera des vies

Pour la directrice de la santé de la famille, Valérie Marcella Zombré/Sanou, ce plan sera utilisé pour sauver des vies. Elle a soutenu que c'est un référentiel qui concerne les actions à mener dans le cadre de la planification familiale. « Donc, le document décrit les différentes stratégies et les interventions que nous souhaitons utiliser pour offrir les services de planification familiale. C'est un document qui doit être en principe utilisé par tous les acteurs qui interviennent dans le domaine de la planification familiale », a-t-elle relevé avant d'inviter tous les acteurs à se l'approprier afin qu'il ne soit pas uniquement un document du ministère de la Santé mais un document de tous.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net


Manifestants du 20 octobre au Tchad : Deux à trois années de prison ferme pour 262 prévenus

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Le 20 octobre 2022, au Tchad, des manifestations ont été violemment réprimées par les forces de l'ordre après que le président autoproclamé Mahamat Idriss Déby a décidé de prolonger de deux ans la période de transition politique.

Il s'en est suivi des arrestations et des détentions. Le vendredi 2 décembre, 342 des 401 personnes arrêtées ont été condamnées par la justice tchadienne.

Les peines prononcées vont de deux à trois années de détention ferme pour 262 prévenus. Les 80 autres ont été condamnés avec sursis.

Selon nos confrères de Jeuneafrique, c'est en plein désert, dans la prison de Koro Toro, à 600 km au Nord-est de la capitale, qu'un tribunal a rendu son verdict, sans la présence des avocats de la défense ni de médias indépendants.

Lefaso.net

Lutte contre les maladies non transmissibles : Une semaine de dépistage gratuit au sein du Centre national de lutte contre la cécité

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Le ministère de la Santé et de l'hygiène publique organise la 3e édition de la semaine nationale de lutte contre les maladies non transmissibles du 6 au 9 décembre 2022. Ce mercredi 7 décembre 2022, le conseiller technique du ministre de la santé, Dr Isaïe Médah en compagnie des partenaires techniques et financiers a visité le site du Centre national de lutte contre la cécité (dans la cour du Trypano) où se déroulent les activités entrant dans le cadre de cette semaine.

Les maladies non transmissibles gagnent du terrain au Burkina Faso. Ils constituent un véritable problème de santé publique. Parmi ces maladies, on peut citer le diabète, l'hypertension artérielle, les maladies cardio-vasculaires, les maladies mentales, les maladies pulmonaires chroniques, les maladies dentaires, les cancers, etc. Ils partagent des facteurs de risques communs. Il s'agit entre autres, de la sédentarité, de l'alcool, du tabac, de l'obésité… A en croire Dr Isaïe Médah, conseiller technique du ministre de la santé et de l'hygiène publique, on estime qu'un adulte sur quatre souffre d'au moins une maladie non transmissible. « De nos jours, les maladies non transmissibles sont les plus tueuses. La plupart de ces maladies évoluent de façon silencieuse et on les découvre parfois tardivement. Et quand on les découvre tardivement, souvent la prise en charge est plus compliquée. Beaucoup de gens circulent et ne savent pas qu'ils sont diabétiques, hypertendus, ni qu'ils ont le glaucome, etc. », a indiqué Dr Médah.

Dr Isaïe Médah (en blanc) avec à ses côtés les partenaires techniques et financiers se sont rendus compte du déroulé des activités dans le cadre de la semaine de lutte contre les maladies non transmissibles.

C'est donc dans le but de lutter contre ces maladies, que le ministère a institué la semaine nationale de lutte contre les maladies non transmissibles. Au cours de cette semaine, il est prévu des séances de dépistage gratuit des affections oculaires, des affections des oreilles, du diabète, de l'hypertension artérielle, des maladies buccodentaires et de la drépanocytose.

Il est aussi prévu des séances de dépistage gratuit des rétinopathies chez les patients atteints de drépanocytose, de diabète ou d'hypertension artérielle. « Il faut noter que pour cette semaine, on a mis un accent particulier pour les personnes qui sont déjà atteintes de maladies non transmissibles que sont le diabète, l'hypertension artérielle et la drépanocytose.

Ce sont des personnes qui exposées particulièrement à des affections au niveau de leurs yeux. Ce qui fait que dans le paquet que nous offrons, il y a un examen qu'on fait spécifiquement pour ces personnes pour rechercher les complications oculaires de ces pathologies », a précisé Dr Marie Emmanuelle Lamoussa Zouré, directrice de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles.

Le dépistage concerne toutes les tranches d'âges, mais encore plus les adultes, puisqu'ils sont les plus touchés par les maladies non transmissibles. « Les gens doivent venir et se faire dépister parce que ces maladies sont très coûteuses pour l'individu et pour la communauté et le système de santé. En travaillant à prévenir ces maladies, nous travaillons à réduire la mortalité et à permettre aux gens d'être économiquement viables », a laissé entendre le conseiller technique du ministre de la santé et de l'hygiène publique, Dr Médah.

Il a rappelé l'importance d'avoir une bonne hygiène de vie, notamment de manger moins gras, mois sucré, moins salé, d'éviter l'abus d'alcool, le tabac et de pratiquer le sport pour éviter ces maladies non transmissibles. Au sortir de sa visite sur le site où se déroulent les activités de la semaine nationale de lutte contre les maladies non transmissibles, il s'est réjoui de la mobilisation et a appelé les populations à passer se faire dépister.

La directrice de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles a insisté sur la gratuité des dépistages au cours de cette semaine au sein du centre national de lutte contre la cécité qui se trouve dans la cour du Trypano, non loin du CHU Yalgado Ouédraogo. Elle invite donc les populations à y faire massivement le déplacement. « Tout le monde est invité, que ce soit les enfants, les adultes, les personnes âgées. Nous invitons toute la population à venir se faire dépister ». Il faut noter que c'est recommandé de venir à jeun pour faire les dépistages qui débutent à partir de 7h du matin.

Justine Bonkoungou
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16 jours d'activisme contre les VBG : l'ONG Oxfam sensibilise à travers un panel public

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L'ONG Oxfam à travers ses différents projets travaille à renforcer le leadership des femmes et des jeunes filles. Dans le cadre de la campagne des 16 jours d'activisme contre les Violences basées sur le genre (VBG) 2022, elle a organisé le mardi 06 décembre, un panel de discussion publique.

Sur le thème "les violences à l'égard des femmes et des filles dans le contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso", différents modérateurs se sont entretenus avec les participants dans la salle de conférence du CBC de Ouagadougou.

Le panel de discussion publique fait partie selon Oxfam, des différentes activités organisées par l'ONG durant cette campagne. " Cette conférence publique est le pic des activités que Oxfam organise pour l'occasion des 16 jours d'activisme contre les VBG qui se tiennent chaque année. Il s'agit pour nous de mettre en lumière les violences exercées sur les femmes et les filles au Burkina Faso" a indiqué le directeur pays Oxfam, Omer Kaboré. Selon lui, l'ONG souhaite susciter un changement positif sur toute l'étendue du pays.

Directeur pays de Oxfam, Omer Kaboré

C'est une activité organisée en partenariat avec l'ambassade des États-Unis et celle du Canada. L'ambassadeur du Canada, Lee-Anne Hermann qui a exprimé son engagement auprès de Oxfam à lutter contre les VBG a souhaité que tout le monde se batte contre ces violences. "Il est inacceptable d'avoir une société où la moitié de la population que représente les femmes subissent des violences physiques ou morales" a-t-elle souligné.

L'ambassade des États-Unis, représenté par Sudakshina Chattopadhyay, s'est réjoui de voir qu'il y a de plus en plus d'hommes aux côtés des femmes pour cette lutte.

Ambassadeur du Canada au Burkina

Un résumé d'une étude a été exposé ainsi que différentes interventions ont été animées par des panelistes aguerris afin de permettre aux participants d'appréhender le sujet. Par ailleurs, des partages d'expériences sur la mobilisation citoyenne au Burkina Faso contre les violences basées sur le genre ont meublés les échanges avec les panelistes.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Ouagadougou : Quand certains étudient, d'autres boycottent

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Au Burkina Faso depuis 22 ans maintenant les 6 et 7 décembre les cours sont boycottés dans plusieurs établissements scolaires de la ville de Ouagadougou. La raison de ce boycott est la commémoration de l'anniversaire de la mort de l'élève Flavien Nebié. Il a été tué le 6 décembre 2000 à Boussé, dans la province du Kourwéogo, région du Plateau-central lors d'une manifestation pour demander justice pour l'assassinat du journaliste Norbert Zongo. Il était élève en classe de CM2.

Ce matin du mercredi 7 décembre, à Ouagadougou dans plusieurs écoles il n'y a pas eu cours. Et cela depuis hier le 6 décembre. Au lycée Marien N'Gouabi, l'un des plus grands de la capitale burkinabè, certains élèves de l'établissement sont rentrés dans les classes autour de 8h pour déloger leurs camarades, ont expliqué certains élèves.

Autour de 10h, l'établissement était presque vide, la plupart des élèves étant rentrés chez eux. Quelques-uns sont restés pour réviser leur cours et faire des exercices.

Dans une classe de terminale, un groupe d'élèves est en train de discuter sur un exercice de mathématiques. K. Sawadogo est celui qui tient la craie. Pour cet élève, il n'est pas question d'aller à la maison avant 17h. « Je suis en classe de terminale D. Pour avoir un bon résultat à la fin de l'année je dois travailler dur. En travaillant avec mes amis, ils m'expliquent les parties que je ne comprends pas et moi aussi je fais pareil quand ils ne comprennent pas », dit l'élève.

Dans une autre classe plus loin, N. Dabiré révise ses cours. Elle est en classe de seconde. Elle estime que ceux qui boycottent les cours ne veulent pas travailler. Parce que selon elle, il y a plusieurs manières de lutter pour demander justice sans forcément interrompre les cours.

Dans un collège à Tampouy, le vigile de l'école avait empêché les élèves "délogeurs" d'avoir accès à la cour de l'école. Mais ce sont les élèves de l'établissement qui ont commencéà taper les portes et les fenêtres pour demander l'arrêt des cours. Plusieurs se sont rués vers le portail. Et n'ayant pas le choix, le vigile a été obligé d'ouvrir la porte, ont raconté certains élèves.

Le constat fait est que dans plusieurs établissements se sont les élèves au sein des établissements qui décident de boycotter les cours.

Néanmoins, quelques écoles sont opposées à ce boycott. C'est le cas d'un lycée privé situéà Tampouy. Dans cet établissement, les élèves ont décidé de ne pas arrêter les cours. Selon plusieurs d'entre eux, leur avenir dépend de l'éducation. « Quand ils sont arrivés ici, nous les avons chassés. Nous n'allons pas permettre à ceux qui ne savent pas ce qu'ils veulent de venir perturber nos cours. Car aujourd'hui, celui qui n'est pas bien éduqué ne pourra vraiment pas s'en sortir. Tout est basé sur la qualification », a laissé entendre L. Ouédraogo, élève en classe de première.

Puis elle ajoute : « les autorités doivent attraper ces élèves grévistes pour les envoyer au front. On ne grève pas pour grever, il faut vraiment un motif valable ».

Ramata Diallo
Lefaso.net

Burkina Faso : La loi sur les VDP relue par le gouvernement en vue d'intégrer la nouvelle doctrine de leur emploi

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(Ouagadougou, 07 décembre 2022). Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé, ce mercredi, l'hebdomadaire Conseil des ministres qui a examiné et adopté, selon le Porte-parole du Gouvernement, Jean-Emmanuel OUEDRAOGO, plusieurs dossiers importants inscrits à son ordre du jour.

Au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le Conseil a adopté un projet de loi sur l'institution des Volontaires pour la défense de la patrie en vue d'intégrer la nouvelle doctrine de leur emploi. Le Ministre délégué auprès du Ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, chargé de la Sécurité, Mahamadou SANA, a soutenu que l'adoption de ce projet de loi est une relecture de la loi de 2020 et permet de faire des aménagements.

Il s'agit, selon lui de la prise en compte du niveau national dans la compétence territoriale des VDP, de la prévision de l'aménagement de certaines dispositions qui permettent de créer et de donner un cadre juridique à la Brigade des Volontaires pour la défense de la patrie (BVDP), et l'amélioration des conditions des VDP sur le terrain.

Au titre du ministère de l'Économie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a examiné et adopté un rapport sur la situation d'exécution du budget de la trésorerie de l'État, exercice 2022 au 30 septembre de l'année en cours. Le Ministre en charge de l'Economie, Aboubacar NACANABO, rappelle qu'il ressort de l'examen de la situation d'exécution de la trésorerie au 30 septembre 2022 que le niveau de recouvrement des recettes est autour de 79%. Ce qui montre « une bonne performance, parce qu'au 30 septembre on devrait être à 75% ».

Le ministre NACANABO a salué la bonne performance des différentes régies de recettes qui a permis d'atteindre 100% de mobilisation de recettes, selon les prévisions annuelles, avant la fin de l'année.

Quant à la situation d'exécution des dépenses, le Conseil a noté une exécution globalement satisfaisante.

Au titre du ministère de l'Énergie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté un décret portant octroi du permis d'exploitation de la mine d'or industrielle de Yimiougou à la Société Yimiougou NORDGOLD SA. Selon le Ministre de l'Énergie, des Mines et des Carrières, Simon Pierre BOUSSIM, l'octroi de ce permis d'exploitation permettra à la société minière d'augmenter sa production de 2,5 tonnes d'or, sur une période de quatre ans et de maintenir les emplois sur la mine d'or de Bissagold où le minerais extrait sera traité.

« Le Conseil a aussi donné des instructions de faire diligences sur certains dossiers qui peuvent permettre au Burkina Faso de tirer profit de ses ressources minières, notamment la relecture du code minier et la mise en place d'un projet de raffinerie pour raffiner l'or du Burkina afin de savoir exactement la teneur en or au Burkina et ce que les sociétés industrielles exploitent comme volume d'or dans notre pays », a indiqué le Ministre en charge des mines, Simon Pierre BOUSSIM.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 7 décembre 2022

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 07 décembre 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 20 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou au titre de l'année judiciaire 2021-2022 (à titre de régularisation).

L'adoption de ce décret permet le renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou au titre de l'année judiciaire 2021-2022, à titre de régularisation dans les Cours d'appel, conformément aux dispositions de la loi n°24-94/ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire et ses modificatifs n°007-98/AN du 31 mars 1998 et n°44-2017/AN du 04 juillet 2017.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

Le second rapport est relatif à un avant-projet de loi portant institution de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Ce projet de loi est une relecture de la loi n°002-2020/AN du 21 janvier 2020 portant institution de Volontaires pour la défense de la patrie. Cette relecture permet d'introduire la possibilité de recruter des VDP nationaux pouvant agir sur toute l'étendue du territoire aux côtés des Forces armées nationales et des Forces de sécurité intérieure.

La mission du VDP est de contribuer, au besoin par la force des armes, à la défense et à la protection des personnes et des biens sur le territoire national.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant fermeture du Consulat honoraire du Burkina Faso à Malabo, République de Guinée équatoriale.

L'adoption de ce décret permet la fermeture du consulat honoraire du Burkina Faso à Malabo et consacre le démarrage effectif des activités du Consulat général du Burkina Faso à Malabo en République de Guinée équatoriale.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l'accord de prêt n°2100150042697 conclu le 29 septembre 2021 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et le Fonds africain de développement (FAD), pour le financement partiel du projet d'électrification et de développement des connexions à l'électricité (PEDECEL).

D'un montant d'environ 27,287 milliards F CFA, ce prêt du Fonds africain de développement est destiné au financement partiel du projet d'électrification et de développement des connexions à l'électricité.

La mise en œuvre de ce projet permettra la réalisation des extensions de réseaux de distribution électrique dans les communes urbaines et rurales et les zones à habitat spontané des grandes agglomérations de la zone du projet. Elle permettra également la réalisation de 74 435 branchements au profit des ménages et des points socio-économiques résidant dans la zone du projet.

Le deuxième rapport est relatif à la situation d'exécution du budget et de la trésorerie de l'Etat, exercice 2022, au 30 septembre.

Au 30 septembre 2022, le budget de l'Etat, exercice 2022 a été exécutéà hauteur de 1 949,25 milliards F CFA en recettes et de 2 234,03 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions respectives de 2 449,11 milliards F CFA et de 2 919,15 milliards F CFA.

Ces niveaux d'exécution correspondent à des taux d'exécution globaux respectifs de 79,59% et 76,53% contre 72,39% et 77,53% à la même période en 2021.

Le niveau de mobilisation des recettes budgétaires est passé de 1 579,58 milliards F CFA au 30 septembre 2021 à 1 949,25 milliards F CFA au 30 septembre 2022, soit une hausse de 369,67 milliards F CFA entre les deux (02) périodes.

En ce qui concerne la gestion de la trésorerie, au 30 septembre 2022, les encaissements effectués se chiffrent à 2 706,12 milliards F CFA dont 753,49 milliards F CFA financés par dix-sept (17) émissions de titres publics. Ces émissions représentent environ 27,84% du total des encaissements.

Au titre des financements extérieurs, deux (02) appuis budgétaires ont été encaissés pour un montant de 119,36 milliards F CFA.

A la même période en 2021, il avait été encaissé un montant de 2 982,13 milliards F CFA, soit une baisse de 9,26% en glissement annuel.

Quant aux décaissements, le montant se chiffre à 2 555,16 milliards F CFA. A la même période en 2021, les décaissements se situaient à 2 718,22 milliards F CFA, soit un taux de régression de 6% en glissement annuel. Il se dégage un solde créditeur de 150,96 milliards F CFA au 30 septembre 2022.

Le troisième rapport est relatif à un décret portant retrait d'un décret et réintégration d'un Agent judiciaire de l'Etat dans ses fonctions.

Le Conseil a adopté un décret portant retrait de l'ordonnancement juridique, du décret n°2022-0646/PRES-TRANS/PM/MEFP du 23 août 2022 mettant fin aux fonctions d'un Agent judiciaire de l'Etat pour « juste motif » avec toutes les conséquences de droit, notamment la réintégration du requérant dans ses fonctions d'Agent judiciaire de l'Etat et le retrait de l'avis d'appel à candidature n°2022-0015/MEFP/SG/DRH du 3 août 2022. Ce décret fait suite au recours gracieux introduit par Monsieur Karfa GNANOU.

L'adoption de ce décret permet de replacer Monsieur Karfa GNANOU, matricule 130 398 Y, Magistrat, 1er grade, 3ème échelon, dans ses fonctions d'Agent judiciaire de l'Etat et d'assurer la cohérence de l'action du Gouvernement de la Transition en matière de promotion de la méritocratie.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande de permis d'exploitation industrielle de grande mine d'or à la société NORDGOLD YIMIOUGOU SA, dans la commune de Korsimoro, province du Sanmatenga, Région du Centre-Nord.

Les réserves minières du gisement de Yimiougou sont estimées à 1 501 412 tonnes de minerai, avec une teneur moyenne de 1,88 gramme par tonne et un taux de récupération métallurgique estiméà environ 87,1%.

Prévu pour une durée de quatre (04) ans, le gisement de Yimiougou couvre une superficie de 31,44 km2 pour une production totale estimée à 2,53 tonnes d'or.

Au titre de la contribution directe du projet au budget de l'Etat, il est prévu cinq milliards trois cent cinquante-six millions cinquante-huit mille neuf cent soixante-dix (5 356 058 970) F CFA.

La contribution au fonds minier de développement local est estimée à six cent quarante-huit millions trois cent quatre-vingt-cinq mille cinq cent soixante un (648 385 561) F CFA durant toute la vie du projet.

Le Conseil a marqué son accord pour l'octroi du permis d'exploitation de la grande mine d'or à la société NORDGOLD YIMIOUGOU SA.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative à la commémoration symbolique de la Fête nationale du 11 décembre 2022.

Au regard du contexte national marqué par les attaques terroristes et les nombreuses pertes en vies humaines, la célébration de la Fête de l'indépendance se fera de façon symbolique à la Grande Chancellerie des Ordres burkinabè pour les institutions et dans les gouvernorats pour les régions du Burkina Faso. Elle sera marquée par une prise d'armes suivie de décorations.

Par ailleurs, chaque département ministériel prendra toutes les dispositions nécessaires pour organiser sa cérémonie de décorations.

II.2. Le ministre de l'Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil une communication relative à un incident survenu à Batié, province du Noumbiel, région du Sud-Ouest suite à l'affrontement entre une équipe de la police et des artisans miniers.

Cet affrontement a malheureusement occasionné un mort et trois blessés du côté des artisans miniers et la destruction des installations du site de la base-vie de la société minière KONKERA SA.

Une enquête a été ouverte par le Procureur du Faso afin de situer toutes les responsabilités dans la survenue de ces évènements.

II.3. Le ministre de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à une session extraordinaire ainsi qu'à la 41ème session ordinaire du Conseil des ministres de l'Autorité du Bassin du Niger (ABN) qui se tiendront respectivement les 07 et 08 décembre 2022 à N'Djamena au Tchad.

La tenue de ces deux sessions a pour objectifs entre autres, l'examen et l'adoption du rapport du Comité technique des experts, du procès-verbal de la 40ème session-ordinaire du Conseil des ministres, des bilans de 2021 et du premier semestre de 2022 de l'institution.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

- Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 88 254 K, Médecin de santé publique,

catégorie U, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles (SP-CNLS/IST) ;

- Monsieur Abdel Rachid Kadiana COULIBALY, Officier, est nommé Directeur général adjoint du Protocole d'Etat ;

- Monsieur Djourmité Nestor NOUFE, Mle 231 049 (Mle ANEREE),

Communicateur-gestionnaire, 6ème échelon, est nommé Directeur de la Communication de la Présidence du Faso.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

- Monsieur Issa BORO, Mle 92 317 N, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Ambassadeur, Secrétaire général.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

- Monsieur Jean Baptiste OUEDRAOGO, Mle 47 687 P, Administrateur des

services financiers, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur de la coopération bilatérale ;

- Monsieur Amidou OUEDRAOGO, Mle 111 138 L, Administrateur des

services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la coopération multilatérale ;

- Monsieur Peguewindé Rodolphe BANCE, Mle 119 278 E, Inspecteur du

trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la qualité, de l'innovation et des réformes.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

- Madame Haoua KAFANDO/GANAME, Mle 130 320 Z, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 4ème échelon, est nommée Secrétaire générale ;

- Monsieur Gnéblessier Simplice PODA, Mle 30 144 D, Magistrat, est nommé Inspecteur général des services ;

- Monsieur Valéry Jean Prosper SILGA, Mle 130 225 R, Magistrat, catégorie

P5, grade exceptionnel, 4ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale de l'Organisation pour l'harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA) ;

- Monsieur Abdou Moumouni OUEDRAOGO, Mle 216 737 K, Conseiller

en Droits humains, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire Permanent du Comité interministériel des Droits humains et du Droit international humanitaire.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

- Monsieur Donkora KAMBOU, Mle 83 980 E, Ingénieur agronome,

1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général du Pôle de croissance de Bagré ;

- Monsieur Ismael SOMBIE, Officier, est nommé Directeur général de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

- Monsieur Sanré Christian MINOUNGOU, Mle 11 96, Administrateur des

postes et services financiers, catégorie 3, 22ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Dahoda LANKOANDE ;

- Monsieur Sidi-Mohamed Galiam OUEDRAOGO, Mle 513 380 C,

Ingénieur de conception en télécom, catégorie CS3, 9ème échelon (ARCEP), est nommé Directeur général des communications électroniques.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L'HYGIENE PUBLIQUE

- Monsieur Désiré NEZIEN, Mle 91 137 U, Pharmacien biologiste, catégorie U, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Sidzabda Christian Bernard KOMPAORE, Mle 111 398 U,

Médecin de santé publique, catégorie U, 4ème échelon, est nommé Secrétaire permanent pour l'élimination du paludisme (SP/Palu) ;

- Monsieur Papougnézambo BONKOUNGOU, Mle 42 817 L, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en anesthésie-réanimation,

catégorie P2, grade initial, 3ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national de santé (SP/CNS) ;

- Monsieur Wasso Wenceslas KOITA, Mle 212 353 V, Conseiller en

économie et développement, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

- Monsieur Sid Mohamadi OUEDRAOGO, Mle 117 326 Z, Ingénieur en

génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des infrastructures de l'équipement et de la maintenance ;

- Monsieur Saätoum Jean Francis MEDA, Mle 279 833 U, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N, 3ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances de l'Institut national de santé publique (INSP).

H. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

- Monsieur Halhassane SINARE, Mle 41 154 C, Juriste, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
- Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 28 138 B, Administrateur civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

- Monsieur Jean Wenceslas Téwendé KYELEM, Mle 216 126 B, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

- Monsieur Ollo Franck Hervé KANSIE, Mle 85 495 H, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

- Madame Marie Félicité BORGHO/SAWADOGO, Mle 29 844 R,

Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Chargé de missions ;

- Monsieur Charles SOUREWEMA, Mle 55 528 W, Professeur certifié des lycées et collèges, est nommé Chargé de missions ;

- Monsieur Denis BELEMKOABGA, Mle 43 308 V, Inspecteur de

l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1er grade, 17ème échelon, est nommé Directeur des examens et concours des enseignements post-primaire et secondaire ;

- Madame Eugénie Marie DAKENE, Mle 35 157 B, Inspecteur de

l'enseignement secondaire, catégorie PB, 10ème échelon, est nommée Directrice des études, de la prospective et de l'évaluation à la Direction générale des examens et concours ;

- Monsieur Gaston GNIMIEN, Mle 49 907 B, Inspecteur de l'enseignement

secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Secrétaire technique du développement des établissements publics d'excellence.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L‘HABITAT

- Monsieur Gueswendé Marc OUEDRAOGO, Mle 207 366 V, Architecte-Urbaniste, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire général.

K. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

- Monsieur Sassiéniké Abdoul Kader SOMA, Mle 334 002 G, Maître-

assistant, catégorie PA, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions.

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

TIC : « Les attaques terroristes se préparent souvent dans le cyberespace avant d'être menées physiquement », avise le directeur général de l'ANSSI

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S'il est vrai que les technologies de l'information et de la communication constituent un pilier pour le développement, il n'en demeure pas moins vrai qu'elles exposent les individus et les organisations à des désagréments de toutes les envergures. C'est fort de cette réalité que les des deux structures majeures de lutte contre le phénomène de cyber-criminalité, l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI) et la Brigade centrale de lutte contre la Cybercriminalité (BCLCC), ont décidé de resserrer les rangs par la formalisation d'un partenariat dont la signature a eu lieu ce mercredi 7 décembre 2022 à Ouagadougou.

L'ANSSI et la BCLCC décident donc de renforcer les relations entre elles ; se consulter mutuellement et envisager des projets d'intérêt commun. « Les deux structures s'engagent à s'informer mutuellement dans le cadre de l'exercice de leurs missions sur les dossiers touchant au cyberespace et à travailler sur les points d'intérêt commun. Il s'agit de plaidoyer pour des formations communes au profit des agents des deux structures, le partage d'expériences, l'organisation de campagnes de sensibilisation à l'endroit des acteurs de l'administration publique et privée, la promotion mutuelle de leur visibilité par des actions de communication, la réalisation de missions conjointes à l'étranger », décline la convention.

Le commissaire de Police, commandant de la BCLCC, M. Yoni (à gauche) et le directeur général de l'ANSSI, M. Tiendrébéogo (à droite), ont, chacun, loué la qualité du travail abattu de part et d'autre pour la sécurisation des citoyens et des organisations.

Ce partenariat pose également et formellement les bases d'une synergie d'action dans la gestion des plaintes et réquisitions, notamment celles relatives au piratage des systèmes d'information, à l'usurpation des noms et titres pouvant constituer un danger pour les utilisateurs dans le cyberespace.

Pour les cas de violations qui leur sont soumises, chaque partie pourrait référer la victime à l'autre ou demander son appui technique, dispose la convention, qui a une durée de cinq ans, à compter de sa signature.

L'ANSSI et la BCLCC s'engagent en outre à développer des initiatives communes allant dans le sens du renforcement de la protection des droits et la sécurité des citoyens burkinabèà l'ère du numérique.

« Si les technologies de l'information et de la communication sont un atout pour le développement économique et social, il y a néanmoins la face cachée de cet essor technologique par lequel, les cybercriminels profitent pour mener des attaques à parfois donner du fil à retordre. Si fait que les actions de renforcement de la cyber-sécurité revêtent un pan très important. C'est ce qui justifie l'engagement des autorités par la mise en place des cadres institutionnels pour garantir un cyberespace sécurisé, sain, technologiquement paisible et favorable aux investissements dans le domaine de l'industrie de l'économie numérique », étend le directeur général de l'ANSSI, Pousga Martin Tiendrébéogo.

Dans le contexte actuel, poursuit-il, marqué par les défis sécuritaires, où le numérique est utilisé comme support de diffusion de fausses informations, à des fins de propagande de tout genre, voire de commission d'infractions, la collaboration de l'ANSSI et la BCLCC s'avère nécessaire pour garantir un environnement numérique de confiance aux usagers et aux investisseurs dans le domaine.

« Aujourd'hui, les attaques terroristes se préparent souvent dans le cyberespace avant d'être menées physiquement », avise M. Tiendrébéogo.

Un enjeu mis en exergue par le commissaire de police Bantida Samire Yoni, commandant de la BCLCC, qui apprend que le cyberespace burkinabè subit une acuité des menaces et risques. A titre d'illustration, créée seulement en janvier 2020, la BCLCC a enregistré la même année 1 000 plaintes. En 2021, la structure a reçu 2 000 plaintes. A trois semaines de la fin de 2022, la BCLCC est déjàà plus de 3 000 plaintes. « De 2020 à 2021, ce sont les usagers qui ont plus été les victimes. En 2022, l'analyse montre une forte orientation des cybercriminels vers les entreprises », révèle le commandant de la BCLCC.

« Nous sommes tous interpellés à la nécessité de travailler main dans la main, à avoir une franche collaboration, un cadre formel pour pouvoir échanger et lutter efficacement contre ces cybercriminels », soutient le commissaire de police, Bantida Samire Yoni, félicitant déjà la collaboration qui existe entre les deux structures dans le règlement de certains dossiers.

Cette formalisation par la conjugaison des efforts et la mutualisation des ressources permet donc de mieux servir les populations et garantir la sécurité du cyberespace.

Créée en novembre 2013, l'ANSSI (suivre les activités au quotidien par ce lien : https://web.facebook.com/anssi.bf) a pour mission d'assurer la protection du cyberespace national.

La BCLCC a pour mission de lutter contre les infractions en matières informatiques et celles commises au moyen des technologies de l'information et de la communication.

Oumar L. Ouédraogo
Photos : Bonaventure Paré
Lefaso.net


Burkina Faso : Création de deux bases aériennes pour les villes de Kaya et de Fada (Décret)

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Deux bases aériennes ont été créées pour les villes de Kaya (Centre-Nord) et de Fada N'Gourma (Est), selon des décrets signés le 5 décembre 2022 par le président de la Transition, capitaine Ibrahim Traoré, et rendus publics ce mercredi 7 décembre 2022.

Selon les articles 3 de ces décrets, ces nouvelles bases aériennes sont chargées de la préparation opérationnelle des personnels et matériels en mesure de participer à l'exécution des missions dévolues à l'armée de l'air.

Les décrets précisent en leur article 4 que ces bases aériennes sont placées chacune sous la coupe d'un Commandant de la Base aérienne qui est un officier de l'armée de l'air nommé par décret par le président du Faso.

Lefaso.net






IN MEMORIA : Gérôme BADO

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« Nul ne meurt si son souvenir demeure en nous »
« Seigneur donne lui le repos éternel et que brille sur lui la lumière de ta face »

10 Décembre 2007-10 Décembre 2022

Voilà quinze (15) ans qu'il a plu au Dieu Miséricordieux de rappeler à lui le sergent

Gérôme BADO, militaire à la retraite,
Président des anciens combattants de Réo.
Affectueusement appelé« BABA »

A l'occasion du quinzième (15ème) anniversaire de ce douloureux souvenir,

La grande famille BADO à Réo, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Abidjan ;
La famille de feu BADO Bayon Edouard, Monsieur Nébilma Jean Baptiste BADO à Réo secteur no 9,
Maitre BADO Jean Mamadou à Ouagadougou, KANDO Florentine à Ouagadougou, Monsieur Jean Marc BADO réalisateur à la retraite / Ouagadougou ;

La veuve BADO/ KANTIONO Edou Brigitte ;

Les enfants :

Léon Ludovic, à Reo,
Léonard Badelson, Directeur du Centre des Impôts de Ouaga 1 (DCI-OUAGA 1),
Louise et Zongo/kando Larissa, ménagères à Réo ;
Henriette, en service au centre hospitalier régional de Koudougou,
Florent Jean Emmanuel, agent technique d'élevage à Saaba,
Aimé Soénénadoâ, à la Direction Générale du Développement Territorial (DGDT),
Médecin- capitaine Camille Alexandre Yiyéawou, médecin à l'infirmerie de garnison de Dédougou ;

Les petits fils
Achilles Gautier, Gladys Eyon, Clovis, Julianne Ebou, Amos, Diane, Destine, Destin, Maria Goretti, Steve, Jean Narcisse, Yanick Xavier, Sergine God Live, Jessica Anaïs, Jason Amadeus Titus Yiwoyo, Breaget Carrelle Amalthée Yiwalo, Bryan Cyrus Geronimo Yiwênê N'Denewa, Shelem Janis Yikï, Aleth Marie Yiwoyo ,anaÏs Ephrath Cùcù Zum,Espoir TracyYipiagnë

Les neveux, nièces et arrière petit fils
Yvette, Isaac, Jean, Sylvain, Rémy, Irène, Monique Yija ; Boula-de-yi Dan Kamel

Les familles alliées :
BAKO, BAMA, BARRY, BASSOLE, BATIONO, BAYALA, BAZIE, OKOKO, OUANDAOGO, ZANGREYANOGO, ZONGO.

Très touchés par les nombreuses marques de sympathie et de soutien manifestées lors de cette douloureuse épreuve, vous renouvellent leur reconnaissance et vous prient de bien vouloir vous unir à eux par la prière et d'avoir une pensée pieuse pour lui.

Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites pour le repos de son âme le samedi 10 et le dimanche 11 Décembre 20202selon le chronogramme suivant :

DIOCESES

PAROISSES

Samedi
10

Dimanche
11

OUAGADOUGOU

Saint Camille

5 h45

9h

chapelle du scolasticat

5 h45

8H

Saint André de Saaba

5h45

09H

KOUDOUGOU

Cathédrale

18h

Aumônerie scolaire

8h

Saint Alphonse de Réo

5h45

8h

Chapelle du secteur 9 de Réo (Kynkiali)

9H

BOBO DIOULASSO

Cathédrale

18h

8h30

Camp militaire

6 h30

8h30

OUAHIGOUYA

Paroisse Notre Dame de la Délivrande

6h00

7h00

DEDOUGOU

Cathédrale

5h 45

9 h

Chapelle du 23ème RIC

8h

« A Dieu nous sommes, à Dieu nous retournons, BABA, reposes en paix ! »

UNION DE PRIERE

Décès de El Hadj ILBOUDO Mamadou : Remerciements et faire-part

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Sa majesté le Naaba KUILGA, Chef de Yamtenga ;
Les grandes familles ILBOUDO, DONDASSE, KINDA, NIKIEMA, KEITA, MISSARE, ALPHA DJIBRIL à Yamtenga, Ouagadougou, Koupéla, Nioko2, Guinée Conakry, Togo.
Les familles alliées COULIBALY, OUEDRAOGO, SIMPORE, SANFO, YAMEOGO, ILBOUDO, KONE, KABORE, COMPAORE, au Mali, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Congo Brazzaville.
Les veuves Adja ILBOUDO/KEITA Rihanata et ILBOUDO/ALPHA DJIBRIL Fatimata à Ouagadougou.

Les enfants : Fatimata, Assétou, Soumaïla, Yacouba, Aminata, Alimata, Feue. Mounifatou, Rasmata, Saïdou, Lamine, Salimata, Fayçal, Sabaane, Ibrahim, Malick, Backy.
Les petits enfants : Yasmine, Mohamed, Aïché, Saïdou, Mohamine, Rachid, Cherifa, Samira, Chaïdana, Adama, Boukaré, Ali, Mickaël, Murielle, Yann, Yanick, Yasmine, Grâce, Trévis, Ornella, Brunel, Cheickna, Djibril, Rihanata, Charbel, Céleste, Anaëlle, Mouslim, Kadidia, Zinatou .

Adressent leurs sincères remerciements à tous ceux qui les ont soutenu moralement, matériellement et financièrement, lors du décès et de l'inhumation de leur regrettéépoux, frère, père, oncle, et grand-père : El Hadj ILBOUDO Mamadou, Ex agent de la banque BIB actuelle UBA à la retraite, arraché brutalement à leur affection dans la nuit du mardi 01er novembre 2022, de l'enterrement le mercredi 02 novembre, et du Doua de 7ème jour le mardi 08 novembre 2022.

Les remerciements vont également à l'endroit des amis de la famille et des voisins du quartier gounghin secteur 8 et 9, ainsi qu'aux délégations venues de Bobo Dioulasso, de Koupéla, et partout ailleurs.

Une veillée de prière aura lieu la nuit du samedi 10 Décembre 2022 à leur domicile sis au quartier Gounghin secteur 9 (juste derrière l'Eglise St Pierre de Gounghin) à 20 heures et le lendemain Dimanche 11 décembre 2022 à 8h00 toujours à leur domicile pour le Doua du 40ème jour.

Elles s'excusent de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier. Puisse Dieu rendre à tous et à chacun, le centuple de vos bienfaits.
« Nul ne disparait si son souvenir demeure dans nos cœurs ».
PAIX A SON AME.

Décès de Hadja OUEDRAOGO Aoua : Remerciements

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Inalilahi Wa inailayi radjioun
« Certes nous sommes à Allah et c'est à lui que nous retournerons.
Le Naaba Kiiba roi du Yatenga
La grande famille feu TRAORE Adama Zaïga à Ouahigouya
La grande famille feu OUEDRAOGO Mahamadi NOMBA

Les familles alliées et amies OUEDRAOGO, LOMPO, HIEN, SEREME, BARRY, DJIRE
Les enfants : El hadj Issaka, ancien DAF de la Sonabhy, Hadja Safiatou, Chef d'entreprise, domiciliée à Bobo Dioulasso, Ramata, Archiviste, Ali, professeur au lycée Nelson Mandela, Mamouna à la Direction Régionale de la culture de Bobo, Aïssata au Ministère de l'Economie des Finances et de la Prospective Souleymane à SOCOMA Fada, Zenabou Vista Bank (ex BICIAB).

Les petits-enfants et arrière-petits-enfants remercient du fond du cœur tous ceux qui les ont soutenus de façon multiforme lors du décès à Bobo Dioulasso le 21 octobre 2022, du transfert du corps le 22 Octobre 2022 à Ouahigouya, de l'inhumation le 23 octobre 2022 à Ouahigouya et du doa du 7e jour le 30 Octobre 2022 à Bobo Dioulasso de leur fille, épouse, belle-sœur, mère, belle-mère, grand-mère, arrière-grand-mère, Hadja OUEDRAOGO Aoua.

Les familles adressent leurs remerciements particulièrement aux autorités religieuses, aux populations des villes de Ouahigouya, Bobo Dioulasso pour leur forte mobilisation. Les familles s'excusent auprès de tous ceux qui de près ou de loin ont apporté soutien et compassion et dont les noms n'ont pu être cités.
Que Dieu rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Procurement Agent/Purchasing Agent

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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Procurement Agent/Purchasing Agent in the General Services Office.

Opening Date : December 01, 2022
Closing Date : December 15, 2022
Open to : All interested candidates/ All sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 9,820,600 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-07)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

This position is in the Procurement Section of the General Services Office. This position performs pre-award and post-award procurement and contracting functions for all services, supply, and construction contracts. The total procurement transaction estimates at 10 million dollars a year. Incumbent is responsible for following all appropriate Department guidance in the execution of post's procurement program and is under supervision of the Procurement Supervisor ; overall supervision is provided by the General Services Officer.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of secondary school (BAC) is required.

2. EXPERIENCE : Two years' experience in procurement is required.

3. LANGUAGE : English - Good working knowledge Reading/Writing/Speaking is required.

French- Good working knowledge Reading/Writing/Speaking is required. This may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES :

• Must have level II typing (40w.p.m.) and speed and accuracy is essential. Proficiency in Microsoft suite. Must possess a valid driving license. Category “B" Driving license. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE :

• Must have a good knowledge of local market practices and suppliers. Must have good working knowledge of the catalog library, internet, and other sources of offshore vendors.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :

• To apply, click on the "Apply to This Vacancy" tab at the top of the announcement, create an account, Select the Announcement Number Ouaga-2022-021 Procurement Agent/Purchasing Assistant FSN-07 and complete the online application. Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g., cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :

• Completion of secondary school (BAC) is required.
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Relevant Work attestations and Certificates.
• Others

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : The complete position description listing all the duties and responsibilities may be obtained by contacting the Human Resources Office at HROOuaga@state.gov

Note :
• All applications received after the deadline will not be considered.
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Warehouse Worker

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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Warehouse Worker in the General Services Office.

Opening Date : December 01, 2022
Closing Date : December 15, 2022
Open to : All interested candidates/ All sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 4,849,472 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-02)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

This position is in the General Services Section of the Management Office. Under the supervision of the Property Supervisor, incumbent performs various skilled warehouseman, supply, and inventory duties ; responsible for the maintenance/cleanliness of the warehouse and surrounding compound ; drives government-owned vehicles (GOV) in support of the mission.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of Primary school is required.

2. EXPERIENCE : 6 months - warehouseman experience (moving, loading/unloading furniture/supplies) or equivalent combination of warehouseman and laborer experience is required.

3. LANGUAGE : English - Limited knowledge Reading/Writing/Speaking is required. French - Limited Knowledge Reading/Writing/Speaking is required. This may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : Must be able to lift 50 pounds (heavy items such as furniture, and office equipment) ; Must have basic computer (keyboard)skills ; must be able to complete tasks according to instructions given by the supervisor ; must have a valid driver's license, and a license to operate forklifts ; must be able to operate all types of material handling equipment ; must be able to properly fill and operate the trash compactor ; must have excellent customer service skills. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : Must be familiar with the basic safety procedures. Knowledge of simple hand tools is necessary. Knowledge on how to use and assemble equipment ; must be able to distinguish between furniture/equipment and heavy/fragile items ; must understand proper storage/stacking methods.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :

• To apply, click on the "Apply to This Vacancy" tab at the top of the announcement, create an account, Select the Announcement Number Ouaga-2022-022 Warehouse Worker FSN-02 and complete the online application. Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g., cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :

• Completion of Primary school is required.
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Completion of secondary school is required.
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Relevant Work attestations and Certificates.
• Others

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : The complete position description listing all the duties and responsibilities may be obtained by contacting the Human Resources Office at HROOuaga@state.gov

Note :
• All applications received after the deadline will not be considered.
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Avis d'appel à manifestation d'intérêt pour la mise à jour de base de données de fournisseurs et prestataires de service

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I- OBJET

Le Laboratoire-Citoyennetés/ACE-RECIT est une association de droit burkinabè fondée en 2003 qui intervient en Afrique de l'Ouest. Composée de chercheurs internationaux et d'opérateurs de développement, le Laboratoire Citoyennetés conduit des recherches scientifiques et des diagnostics dont les résultats alimentent des stratégies d'action qui combinent renforcement des compétences et politiques, appui-conseil/assistance technique, animation du débat public/concertation, plaidoyer et lobbying.

Le Laboratoire-Citoyennetés/ACE-RECIT se fixe comme finalité de contribuer à« construire les citoyennetés à travers l'accès aux droits politiques, économiques et sociaux dans les États de l'Afrique de l'Ouest ».
Les principales thématiques sur lesquelles le Laboratoire-Citoyennetés/ACE-RECIT travail sont : i) décentralisation, ii) démocratie iii) locale et participation citoyenne, iv) suivi citoyen des politiques publiques, v) locales et nationales, vi) gouvernance économique et financière, vii) e-gouvernance et multimédia, viii) transfrontalier et migration, ix) genre, x) jeunesse, xi) extraction minières, xii) conflits, xiii) extrémisme violent, xiv) sécurité, xv) humanitaire, etc.

Dans le cadre de la mise à jour de son registre de fournisseurs agrées, le Laboratoire-Citoyennetés/ACE-RECIT lance un appel à manifestation d'intérêt afin de recenser les fournisseurs légalement constitués et installés au Burkina Faso.

Une liste de fournisseurs/prestataires sera établie par domaine de compétence après étude du dossier. Les domaines privilégiés sont les suivants :
₋ Catégorie 1 : Cabinet d'études/conseil/formation/d'évaluation de projets et programmes (
₋ Catégorie 2 : Cabinet/conseil/comptabilité/finances/fiscalité
₋ Catégorie 3 : Cabinet d'expertise comptable
₋ Catégorie 4 : Cabinets d'Avocats/Huissiers et Notaires
₋ Catégorie 5 : Agence de voyage/billetterie/touristique
₋ Catégorie 6 : Fournitures, installation et maintenance de mobilier et équipement de bureau

₋ Catégorie 7 : Fournitures, installation et maintenance de matériels et équipement informatiques et bureautiques (matériel, réseau, logiciels)
₋ Catégorie 8 : Travaux de câblages réseaux et informatique et maintenance
₋ Catégorie 9 : Électricité-plomberie-froid (y compris groupe électrogène)
₋ Catégorie 10 : Garage d'entretien auto et fourniture de pièce détachées
₋ Catégorie 11 : Location de véhicules ;
₋ Catégorie 12 : Nettoyage et entretien de locaux/bâtiment
₋ Catégorie 13 : Maintenance de la chaine de froid (climatiseurs, climatisation auto, etc.)

₋ Catégorie 14 : Restaurant et service traiteur
₋ Catégorie 15 : Service de sécurité et de gardiennage
₋ Catégorie 16 : Fourniture, installation et maintenance de matériels de sécurité (contrôle d'accès, extincteurs, vidéo surveillance, etc.)
₋ Catégorie 17 : Fourniture de consommables bureautiques (papeterie) et consommables informatiques ;

₋ Catégorie 18 : Concessionnaire véhicule et motocyclette ;
₋ Catégorie 19 : Compagnie d'assurances (véhicules, bâtiments, santé, etc.) ;
₋ Catégorie 20 : Agence évènementielle et de communication/Reportage vidéo
₋ Catégorie 21 : Organe de médias (presse écrite, radios, télévisions)
₋ Catégorie 22 : Travaux d'imprimerie/sérigraphie
₋ Catégorie 23 : Fourniture, installation et maintenance/télécommunications de Liaison V-SAT, BLR, LS, accès internet ;

NB : Il est possible de soumissionner à une ou plusieurs catégories. Le Laboratoire-Citoyennetés/ACE-RECIT rappelle aux fournisseurs qui travaillent déjà avec lui qu'ils devront soumettre à nouveau leur dossier pour être agréé.

II- COMPOSITION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE

II.1- Les personnes morales intéressées doivent transmettre un dossier de candidature comprenant :
- Une lettre de demande d'agrément adressée au Président de ACE-RECIT, précisant le domaine concerné ;

- Les informations sur le soumissionnaire comprenant : la raison sociale, l'adresse et la localisation géographique de son siège, les contacts (adresse postale, adresse électronique, e-mail, numéros téléphone, etc.)
- L'expérience en lien avec le domaine, au moins trois (03) références techniques avérées et attestation de bonne exécution ou contrat ;

- Les documents administratifs : copie du Registre de Commerce et Crédit Mobilier (RCCM) ; copie de l'Identifiant Unique Fiscale (IFU), copie de l'Attestation de Situation Fiscale (ASF), copie de l'Attestation de situation cotisante (CNSS) en cours de validité, copie du Relevé d'Identité Bancaire (RIB), l'attestation de non faillite en cours de validitéà la date de clôture de cet avis ;

II.2- Les personnes physiques ou consultants indépendants intéressés doivent transmettre un dossier de candidature comprenant :
- Une lettre de demande d'agrément adressée au Président de ACE-RECIT, précisant le domaine concerné ;

- Les informations sur le soumissionnaire comprenant : le curriculum vitae à jour, l'adresse et la localisation géographique du lieu d'exercice du consultant, les contacts (adresse postale, adresse électronique, e-mail, numéros téléphone, etc.)
- L'expérience en lien avec le domaine, au moins trois (03) références techniques avérées et attestation de bonne exécution ou contrat ;
- Les documents administratifs : copie de l'Identifiant Unique Fiscale (IFU) (si disponible) ;

III- LIEU DU DEPOT DES DOSSIERS

Les dossiers de candidature sont adressés au Laboratoire-Citoyennetés/ACE-RECIT à l'adresse suivante : email : agrement.acerecit@gmail.com , ou déposées directement à son secrétariat sis Ouaga 2000, Tél. : (+226) 25 37 48 24 au plus tard le 30 décembre 2022 à 16h00.

Bien vouloir inscrire sur l'enveloppe la mention suivante :
« Demande d'agrément pour inscription à la liste des fournisseurs de biens et prestataires de services 2023 ». La catégorie, le domaine de compétence dans lequel votre structure est spécialisée ainsi que son numéro d'ordre seront aussi indiqués sur l'enveloppe.

Si vous intervenez dans plusieurs domaines vous avez la possibilité de constituer un dossier pour chaque domaine
Le Laboratoire-Citoyennetés/ACE-RECIT se réserve le droit de ne donner aucune suite ou partie de cet avis.
Ouagadougou le, 07 décembre 2022

Le Président
Raogo Antoine SAWADOGO


Activités bancaires dans l'espace UMOA : Malgré l'inflation et la crise sécuritaire, les banques tiennent bon

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La direction nationale de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) et l'Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B) ont organisé leur quatrième rencontre de concertation de l'année 2022, ce mercredi 7 décembre. L'évolution de la situation du secteur bancaire, l'état d'avancement du dispositif de soutien au financement des PME/PMI dans l'Union monétaire ouest-africaine ont entre autres constitué les points saillants des échanges.

Le secteur bancaire est résilient et se porte bien. Et ce n'est pas le directeur national de la BCEAO, Charles Luanga Ki-Zerbo, qui dira le contraire. Il note une évolution de 15% des ressources passant de 6 000 milliards en septembre 2021 à 6 945 milliards en septembre 2022.

« Il y avait eu des mesures qui avaient été prises pour gérer la période de la Covid-19 qui ont été désarmées entre guillemets. C'est le signe qu'on est revenu à une situation normale pour le fonctionnement du secteur bancaire. Le secteur a été résilient. Il y a eu des réformes prudentielles qui ont été mises en œuvre depuis un certain nombre d'années, les efforts de maitrise des risques dans les établissements, les efforts des actionnaires et le renforcement des fonds propres », a-t-il indiqué. Il était face à la presse ce mercredi 7 décembre 2022 à Ouagadougou, après la quatrième rencontre de concertations de l'année entre la banque centrale et l'Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B).

Charles Luanga Ki-Zerbo, ldirecteur national de la BCEAO

« Une confiance maintenue »

« Les banques ont maintenu leur confiance à l'économie du Burkina Faso en ce sens qu'on a une évolution de pratiquement 20%. On est passé de 2 900 milliards à 3 488 milliards de financements en fin septembre (…) la santé des banques se mesure à travers leur niveau de capitalisation des fonds propres. Lorsque vous prenez la moyenne du Burkina, on est à 13% pour des normes exigées autour de 11,5%. Depuis l'entrée en vigueur du nouveau dispositif prudentiel, il y a eu énormément d'efforts en termes de capitalisation des banques. Sur un plan prudentiel, on est mieux classé dans la sous-région en termes de respect de la règlementation », a laissé entendre Diakarya Ouattara, président de l'APBEF-B.

Diakarya Ouattara, président de l'APBEF-B

Malgré la résilience…

A l'en croire, toutes ces données sont un indicateur majeur de la vitalité des banques, du dynamisme du marché et de la confiance maintenue « malgré les crises socio-politiques et la réaction des partenaires extérieurs qui ont réduit un tant soit peu les lignes de financement à l'étranger des banques ». En dépit de la résilience du secteur bancaire, la BCEAO et l'APBEF-B s'accordent à dire que ce secteur devrait porter une attention particulière «à la conformité et à la maîtrise des risques relatifs entre autres à la concentration des crédits et la sécurité des systèmes d'information ».

Poursuivre l'accompagnement au secteur bancaire

Les banques bénéficient des analyses et études de la banque centrale afin de se projeter dans le financement de l'économie. Tout en saluant les efforts déjà consentis par la BCEAO pour soutenir les acteurs, l'Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina a exprimé le souhait d'un accompagnement continu pour un assouplissement de la politique monétaire en cette période charnière marquée par l'inflation aggravée par la crise sécuritaire. Pour sa part, l'APBEF-B entend poursuivre sa participation aux différentes réformes initiées aussi bien par la banque centrale que par les États. Il s'agit notamment de la stratégie d'inclusion financière, de la digitalisation des banques et du dispositif de financement des petites et moyennes entreprises.

Quatre médias étaient représentés à ce point de presse

« Ce n'est pas la première fois qu'on sanctionne une banque »

L'on se rappelle qu'en début de mois d'octobre 2022, des informations relatives à des sanctions prononcées contre deux banques burkinabè pour « financement du terrorisme et blanchiment de capitaux » avaient fait le tour des réseaux sociaux. Les confrères à l'origine de cette information s'étaient fourvoyés. À l'époque le ministère en charge de l'économie et l'APBEF-B, à travers deux communiqués distincts, avaient rectifié l'information. Les banques concernées n'avaient pas été sanctionnées « pour financement du terrorisme et blanchiment de capitaux ». Elles l'avaient été parce que des contrôles avaient relevé quelques insuffisances au niveau de leur dispositif interne de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement de terrorisme (LBC-FT).

« Ces sanctions visent à renforcer le travail de prévention au sein des banques. Ce travail de prévention consiste à analyser les transactions, à comprendre leur logique. Et s'il y a des éléments suspects, il faut les signaler à la cellule nationale de traitement des informations financières. Ce travail aussi concerne la sensibilisation du personnel, la formation des administrateurs… C'est très large », confie Charles Luanga Ki-Zerbo.

La BCEAO a fêté son 60e anniversaire, les 24 et 25 novembre 2022

« Ce n'est pas la première fois qu'on sanctionne une banque. Des banques ont toujours été sanctionnées par rapport à l'application de la règlementation. Cela n'a rien à avoir avec le financement du terrorisme. On est pris entre le marteau et l'enclume. On dit qu'on doit connaitre nos clients. Pour connaitre un client, il faut avoir toutes les informations sur ce client. Quand on ne fait pas correctement les choses, la banque centrale sévit. Et quand on demande des informations à un client, c'est à peine si on ne nous insulte pas. Ce n'est pas nous qui mettons la règlementation en place, mais nous sommes censés la faire appliquer à l'ensemble des populations », a rajouté Diakarya Ouattara.

En rappel, la BCEAO a fêté son 60e anniversaire, les 24 et 25 novembre 2022 à son siège à Dakar. L'événement a été marqué par l'organisation d'un symposium international sur le thème « Les Banques Centrales dans un monde en mutation ».

Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Ouagadougou : La police nationale met fin aux agissements de présumés contrebandiers

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Selon la police nationale, les présumés contrebandiers mis aux arrêts s'adonnaient à des activités illicites, notamment la tromperie de consommateurs, la fraude, la contrefaçon et la contrebande de marchandises, et le blanchiment de capitaux dans la ville de Ouagadougou et dans les localités environnantes.

Son mode opératoire consistait à acheter du riz déjà conditionné dans des sacs de 50kg avec des fournisseurs à Ouagadougou ou à l'étranger. Ce riz est stocké dans la commune de Saaba. Puis, les présumés malfrats reconditionnent ce riz dans des sacs de 25kg de diverses marques en violation de la réglementation. Pour ce faire, ils disposaient de balance pour la pesée et de machines pour recoudre les sacs.

Après reconditionnent du riz, le chef du groupe informait son réseau de détaillants, de grossistes, de personnes physiques ou morales oeuvrant dans l'humanitaire, de la disponibilité du riz.

Selon la police nationale, c'est grâce à la collaboration de la population, que le commissariat de police de l'arrondissement de Nongr- Mâasom a pu mettre fin aux agissements de ce réseau. Les investigations ont permis de sceller un magasin contenant plus de 100 tonnes de riz

Lefaso.net
Source : page Facebook de la police nationale

Burkina/situation nationale : Le Cercle d'éveil craint des dérives graves sur la sécurité des Burkinabè

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Dans cette déclaration parvenue à notre rédaction, le Cercle d'éveil donne sa lecture de la situation nationale. Il estime que le coup d'État du 30 septembre 2022, " au lieu de clarifier une situation déjà ambiguë, ajoute une confusion dangereuse, porteuse d'énormes risques multidimensionnels susceptibles de nuire à l'existence de la nation burkinabè et à la sécurité des Burkinabè".

Lefaso.net

SITUATION NATIONALE : RISQUES DE DERIVES GRAVES SUR LA SECURITE DES BURKINABE ET SUR L'EXISTENCE DE LA NATION BURKINABE

Nul ne peut nier que les multiples processus électoralistes conduits par la classe politique et subsidiairement par certaines fractions de la société civile ont naturellement accouché des coups d'Etats à répétition que le Burkina Faso connait depuis le soulèvement populaire du 03 janvier 1966.

Durant cette période, la dégradation de la gouvernance de l'Etat n'a fait que croître, jetant les populations burkinabè dans l'incertitude et la précarité au point que le premier militaire arrivé par la force des mitraillettes au pouvoir faisait figure de messie.

C'est le même processus qui se reproduit aujourd'hui avec la déchéance électoraliste du régime incompétent du MPP avec comme conséquence, une rafale de coups d'Etat dont les titulaires n'ont pas visiblement la capacité de tenir dans la durée.

Le coup de force du 30 septembre 2022, au lieu de clarifier une situation déjà ambiguë, ajoute une confusion dangereuse, porteuse d'énormes risques multidimensionnels susceptibles de nuire à l'existence de la nation burkinabè et à la sécurité des Burkinabè.

Il est certain que ceux qui ont pris le pouvoir par les armes et leurs partisans l'ont fait en connaissance de cause et conséquence, et que la situation nationale qui en résulte, est pleinement de leurs responsabilités.

Certes, le contexte n'est pas simple, mais il est vain de chercher des boucs émissaires et des explications à l'intérieur comme à l'extérieur pour se dédouaner de sa responsabilité devant le peuple et devant l'histoire.

Dans un tel climat explosif et lourd de conséquences en termes de vie humaine, il est du devoir de la société civile responsable, de rappeler à tous les acteurs (autorités militaires, autorités civiles et Organisations de la société civile) et à leurs soutiens, que les faits et actes posés de nature à engendrer des conséquences répréhensibles ne sauraient bénéficier d'aucune impunité.

Lorsqu'on s'empare d'un navire par la force et que celui-ci vient à couler, ni la mer, ni le navire ne sont responsables du naufrage.

Il est également patent que ce cercle infernal des coups d'Etats à répétition n'est absolument pas la voie pour sortir le Burkina Faso de l'ornière.

Les militaires aussi, compétents sur le terrain, ne peuvent pas et toute l'histoire du Burkina Faso le démontre, résoudre une situation aussi complexe dans un temps si court.

La plus élémentaire raison pousse à mettre en avant une gouvernance collective où chacun a sa partition à jouer, mais rien que sa partition.

Il faut certes commencer par s'entendre, se mettre d'accord sur un programme commun, ce qui est finalement assez simple dès lors qu'on s'attache à ne considérer que les priorités vitales à savoir :

- lutter contre le terrorisme, ce qui est une affaire essentiellement militaire ;
- promouvoir la bonne gouvernance, ce qui est une affaire politique ;
- refonder la démocratie électorale, ce qui est une affaire de gouvernance politique et citoyenne.

Sans la mise en synergie de ces trois dimensions :

- militaire ;
- politique ;
- citoyenne,

dans un esprit de transparence, de courage et d'innovation, il n'y a aucune solution pour échapper à la traversée du désert à laquelle nous voue la querelle des égos qui poussent les uns ou les autres à s'imaginer être le sauveur de la nation.
Le pouvoir pour le pouvoir est une impasse.

Ouagadougou, le 08 décembre 2022

Le Président du Comité Exécutif

Dr. Evariste. Faustin. KONSIMBO

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