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Inclusion financière au Burkina : Les acteurs du Centre-ouest réunis en session à Koudougou

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Le Cadre régional de concertation des acteurs de l'inclusion financière (CRC-IF) de la région du Centre ouest s'est réuni en session le mardi 13 septembre 2022 à Koudougou. Le thème de la présente session est : « Problématique de l'accès aux produits et services financiers dans le contexte sécuritaire actuel ». Une occasion donnée aux acteurs d'échanger sur les préoccupations du domaine et de créer une synergie d'actions en vue de renforcer la résilience des populations en matière d'inclusion financière.

Le gouvernement du Burkina Faso veut faire de l'inclusion financière un levier de développement socioéconomique. Une stratégie nationale d'inclusion financière 2019-2023 a même été adoptée en avril 2019. Ce référentiel fixe pour objectif de porter à 75%, la proportion de la population adulte burkinabè ayant accès aux produits et services financiers adaptés, à un coût abordable à l'échéance 2023.

Cet intérêt pour l'inclusion financière découle de la certitude qu'elle représente un levier important du développement. Cependant, force est de constater que de grands défis restent à relever pour améliorer l'accès des populations aux services financiers, surtout ceux dits de bases. En effet, l'utilisation de services et produits de crédits productifs et d'épargnes formels ainsi que l'assurance agricole connait toujours une faiblesse matérialisée par un taux de bancarisation élargi de 35,75% en 2021.

Le gouverneur de la région du Centre-ouest, Boubacar Nouhoun Traoré a invité les participants à faire des recommandations constructives

La présente rencontre du CRC-IF qui se tient sous le thème : « Problématique de l'accès aux produits et services financiers dans le contexte sécuritaire actuel », vise non seulement àéchanger sur les préoccupations et créer une synergie d'action en vue de renforcer la résilience des populations, mais aussi à créer des synergies d'actions pour contribuer au renforcement du processus de mise en œuvre de la stratégie nationale de la finance inclusive.

L'importance de l'inclusion financière n'est plus à démontrer

En sa qualité de président du CRC-IF, le gouverneur de la région du Centre-ouest, Boubacar Nouhoun Traoré, a révélé que le contexte sécuritaire de notre pays est une des causes de la faiblesse du taux de bancarisation de la population. De son avis, cette situation produit des effets pervers sur l'environnement financier et impose de nouveaux défis en matière d'inclusion financière dans notre pays. « Cette insécurité produit également des conséquences sur l'offre de services à travers la fermeture de plusieurs points de services, la destruction d'infrastructures de soutien. Ce qui favorise un recul en matière d'accès et d'utilisation des produits et services financiers par les populations, notamment les acteurs du monde rural, les femmes, les jeunes, les petites et moyennes entreprises », a-t-il déclaré.

Le SP/PIF, Lin Hien a témoigné sa gratitude au gouverneur pour ses orientations dans la formalisation des cadres de concertations

Cette session se tient avec l'appui du Secrétariat permanent de la promotion de l'inclusion financière (SP-PIF) et du Fonds d'équipement des Nations-unies (UNCDF).

Revenant sur l'importance de l'inclusion financière, le SP/PIF, Lin Hien, a souligné qu'elle contribue fortement à la création de la valeur ajoutée et de l'emploi, à la croissance et à la répartition des richesses. M. Hien a de ce fait, témoigné sa gratitude au gouverneur de la région du Centre-ouest pour son engagement personnel, sa disponibilité et surtout pour ses orientations dans la formalisation des cadres de concertations. Il s'est dit disposé, à travers le PIF, à accompagner les CRC-IF dans l'atteinte de leurs objectifs à travers la création de synergies d'actions, de partenariats, l'innovation et la concertation pour assurer une meilleure disponibilité du financement, l'amélioration des options de couverture des risques et le renforcement de la supervision et de la règlementation.

Obissa Juste MIEN
LeFaso.net


Elaboration des textes de lois : Des cadres du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité renforcent leurs capacités

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Du 13 au 15 septembre 2022, une trentaine de cadres du ministère de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS) renforcent leurs capacités en techniques d'élaboration des textes de lois. Cette session de formation vise à outiller les participants afin qu'ils puissent mener à bien les réformes politiques et électorales au Burkina Faso, en vue des élections qui devraient se tenir à la fin de la transition en 2024.

La Transition burkinabè devrait à terme, donner lieu à des élections libres et transparentes en 2024. A cet effet, le ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, s'est vu attribuer la tâche de conduire les réformes concernant le cadre légal des élections au Burkina Faso. Ces réformes ont pour but d'aboutir à des textes de lois consensuelles, qui prennent en compte les attentes des populations et qui répondent aux standards internationaux. C'est en vue de permettre aux cadres du MATDS qui se verront impliqués dans les processus électoraux d'avoir une parfaite maîtrise des techniques d'élaboration des textes de lois, que se tient le présent atelier de formation.

Rasmata Sinaré, directrice en charge du suivi des partis politiques au MATDS

Il va permettre aux participants de renforcer leurs capacités en matière de formulation des problématiques de révision des textes législatifs et règlementaires constituant le cadre légal des élections, en méthodologie et techniques d'écriture et de modification des textes de lois ainsi que sur les normes, les étapes d'élaboration et la rédaction des textes.

Rasmata Sinaré, directrice en charge du suivi des partis politiques au MATDS, a laissé entendre que cette formation devrait permettre aux participants de mieux connaitre les rudiments et techniques d'élaboration des textes et lois afin de mettre sur pied le cadre légal qui encadre les élections pour que celles-ci soient équitables et que les résultats soient acceptés par tous.

Sylla Mountaga, représentant pays de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES)

La présente session de formation se tient dans le cadre du projet "promouvoir des élections paisibles, démocratiques, transparentes et inclusives au Burkina Faso" mis en œuvre par la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES) avec l'appui financier de l'Agence américaine pour le développement international (USAID).

Photo de famille des participants

Mountaga Sylla, représentant pays de l'IFES, soutient que dans le cadre de ce projet, son organisation est engagée à accompagner la CENI et le MATDS qui sont deux acteurs majeurs impliqués dans l''organisation des élections et dans les réformes électorales et politiques. En choisissant de former les cadres du ministère sur la légistique (techniques d'élaboration des textes de loi), l'objectif est selon lui de donner les aptitudes nécessaires aux cadres du MATDS pour pouvoir mieux jouer leur rôle d'élaboration et de réformes des textes.

En rappel, la fondation IFES intervient au Burkina Faso depuis 2015.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
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Burkina : Plan International améliore les conditions de vie de près de 42 000 personnes dans le Centre-nord

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Sur une cible initiale de 22 645 personnes, le projet « Un environnement protecteur pour les enfants et jeunes affectés par la crise dans la province du Bam », a touché près de 42 000 bénéficiaires dans les localités de Bourzanga et de Kongoussi. C'est ce qui ressort de l'atelier de capitalisation et de clôture des activités dudit projet mis en œuvre par Plan international Burkina et ses partenaires Search for Comon Ground (SFCG) et l'Association des jeunes pour la protection de l'environnement et d'élevage (AJPEE). C'était le mardi 13 septembre 2022 à Kongoussi.

Face aux attaques terroristes qui engendrent de nombreux mouvements de populations depuis notamment les régions du Sahel, du Nord, de l'Est, de la Boucle du Mouhoun et du Centre-nord, Plan International Burkina a pris l'initiative d'apporter une réponse aux besoins prioritaires de ces dernières. Ce, à travers son projet dénommé« Environnement protecteur pour les enfants et jeunes affectés par la crise dans la province du Bam au Burkina Faso/BN01 ».

Dotation de kits de placement aux familles d'accueil temporaire

26 797 personnes déplacées internes (PDI) et 15 136 hôtes ont été touchés
L'objectif visé est d'apporter une assistance aux enfants, adolescents et jeunes déplacés et hôtes pour leur réintégration dans le système éducatif et leur protection dans des environnements sûrs. Le bilan présenté précise en effet que du nombre total de bénéficiaires indiqués, 26 797 personnes déplacées internes (PDI) et 15 136 hôtes ont été atteints. Toute chose qui permet d'obtenir un taux de couverture de 185,17%. En clair, ces chiffres sont le résultat d'activités menées essentiellement sur deux volets que sont l'éducation et la protection d'une part et la cohésion sociale d'autre part.

Dotation de kits scolaires aux élèves vulnérables et remise symbolique de lampes solaires

Ainsi, les actions entreprises ont contribué notamment à mettre en place un mécanisme de feedback et de gestion des plaintes liées aux violences de tout genre en faveur des enfants et des jeunes de 3 à 24 ans. Dans la même dynamique, des familles d'accueil ont vu leurs capacités renforcées afin de prendre en charge des enfants non accompagnés ou séparés mais aussi des survivantes des violences basées sur le genre (VBG).

3750 élèves issus de ménages vulnérables ont été dotés de kits scolaires
À cela s'ajoutent les formations dispensées aux cellules communautaires et aux enseignants en matière de protection de l'enfant.

Sur le plan éducatif, il est enregistré entre autres la réalisation d'infrastructures scolaires, la réfection de salles de classe, la construction de latrines. Aussi, des cours de remédiation et de rattrapage ont été organisés au bénéfice d'élèves du primaire et du secondaire. Selon Bertrand Sawadogo, coordonnateur de projet à Plan international Burkina, ce sont 3 750 élèves issus de ménages vulnérables qui ont été dotés de kits scolaires et 250 autres qui ont bénéficié de bourses scolaires.

À en en croire Bertrand Sawadogo, coordonnateur de projet à Plan international Burkina, les espaces amis des enfants et ceux des jeunes seront cédés aux mairies et à l'action sociale pour la continuité

« Nous avons réalisé 25 espaces d'apprentissage temporaire pour faire face aux classes à effectifs pléthoriques et réfectionné onze classes en état de délabrement avancé, sans oublier la construction de cinq blocs de latrines sur différents sites », a-t-il affirmé. À l'entendre, la dernière activité dans le domaine de l'éducation a été la campagne “Back to school” qui a encouragé davantage les parents à inscrire de nouveau les enfants à l'école.

Le témoignage d'une représentante des familles d'accueil

Caroline Sawadogo, représentant l'une des familles d'accueil a confié avoir été soutenue par le projet à travers des formations, la dotation de kits de placement pour famille hôte ainsi qu'un appui financier en vue de subvenir aux besoins des enfants qu'elle héberge. « J'ai accueilli de 2020 à ce jour, sept enfants dont je prends soin. La plupart sont des filles qui ont été mariées de forces. Elles arrivent souvent chez nous sans le moindre vêtement en dehors de celui qu'elle porte », a-t-elle mentionné.

Caroline Sawadogo, représentant l'une des familles d'accueil à Kongoussi

Madame Sawadogo relève à cet effet que Plan International Burkina, de concert avec le ministère de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire, a travailléà leur fournir l'essentiel des équipements pour répondre aux besoins de ces jeunes filles.

Concernant la cohésion sociale, des médias (radio et télé) ont été formés à la production d'émissions pour sensibiliser les populations en ce sens. Pour ce faire, ces médias ont été dotés de matériels (ordinateurs, dictaphones…) pour réussir la mission qui leur a été confiée. À ce niveau également, des sketchs participatifs ont été organisés dans les deux zones concernées par le projet. « Nous avons organisé au cours de ce projet des cadres de dialogue inter et intracommunautaire, des tribunes d'expressions populaires, des théâtres participatifs pour la transformation des conflits, des ateliers de renforcement de capacités des parties prenantes, à travers l'approche Comon Ground », a souligné Issifou Bissiri, chef de projet Search for Comon Ground.

Si le projet est à son terme, une dynamique est mise en place pour la pérennisation des acquis, selon Issifou Bissiri, chef de projet Search for Comon Ground

Le témoignage d'un imam de Namsiguia

Beaucoup de mécanismes ont été mis en place à même de permettre aux communautés de pouvoir par elles-mêmes contribuer à la paix et la cohésion sociale dans la province du Bam. « Avant l'arrivée de ce projet, nous avions beaucoup de soucis en matière de cohésion sociale au sein de notre communauté. Les gens se bagarraient, se saluaient à peine et ne s'entendaient souvent pas lors de cérémonies de baptême. Mais après avoir bénéficié d'une formation de cinq jours, les connaissances acquises ont contribuéà améliorer notre vivre ensemble dans la localité de Namsiguia », a livré Mahamadi Sawadogo, imam à Namsiguia.

Pour l'imam Mahamadi Sawadogo de Namsiguia (dans le Bourzanga), Plan International Burkina a contribuéà un retour à la paix dans la localité

La représentante du haut-commissaire de la province du Bam, Noëllie Lankouandé/Ouédraogo a pour sa part, salué les résultats engrangés par Plan International Burkina tout en affirmant que l'objectif recherché entre en droite ligne avec ceux du plan de réponse du gouvernement. « Notre action commune a profité aux nombreuses populations, particulièrement aux plus vulnérables tributaires de la crise sécuritaire en l'occurrence les enfants, les filles et les femmes survivantes de VBG et/ou à risque de protection tout en garantissant la cohésion sociale et la cohabitation pacifique entre les populations déplacées et les communautés hôtes », a-t-elle signifié.

« Malgré tous les efforts consentis et une stabilisation relative de la situation, beaucoup reste encore à faire », a signalé Noëllie Lankouandé/Ouédraogo, représentante du haut-commissaire de la province du Bam

Poursuivant son allocution, madame Lankouandé déclare que l'objectif du projet a été atteint dans la mesure où toutes les activités prévues ont été réalisées. Mais surtout, au regard des résultats satisfaisants conformément aux indicateurs positifs et aux différents témoignages des acteurs.

L'ensemble de ces activités menées tout au long du présent projet (juin 2020 à septembre 2022) est estiméà plus d'un milliard de francs CFA, financé par la direction générale de la coopération au développement du Royaume de Belgique. Les difficultés rencontrées durant l'exécution du projet, selon les acteurs, sont principalement la recrudescence de l'insécurité dans les zones d'intervention et la pandémie à coronavirus qui a ralenti par moment les activités.

Hamed NANEMA
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Rapport sur le développement humain 2021-2022 : Le Burkina Faso, 184e pays sur 191 dans le monde

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Comme à l'accoutumée, le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a rendu public son rapport sur le développement humain. Ce lundi 12 septembre 2022, le bureau du Burkina Faso a présenté officiellement le rapport 2021-2022.

« Des temps incertains, des vies instables : façonner notre avenir dans un monde de transformation », c'est le thème du rapport sur le développement humain 2021-2022. Selon la représentante résidente du PNUD au Burkina Faso, Elsie Laurence-Chounoune, c'est un temps d'incertitude à cause des nombreuses crises qui secouent le monde. « Ce rapport est un outil de plaidoyer pour voir quelles sont les solutions durables qu'il faudrait mettre en place pour faire face à ces défis que rencontre le monde. Ce rapport est important parce qu'il donne également des grandes lignes de développement, des grandes lignes d'orientations aux différents gouvernements, dont le Burkina Faso », a-t-elle précisé.

Selon l'Indice du développement humain (IDH), le Burkina Faso est le 184e pays sur les 191 dans le monde. Elsie Laurence-Chounoune a fait savoir que le Burkina Faso, comme tous les pays, a régressé de 90% depuis les deux dernières années. « L'IDH du Burkina Faso, il faudrait qu'on se penche sur ses trois secteurs qui compose cet indice notamment l'éducation, la santé et l'économie. Et c'est là où le rapport donne des recommandations concernant ces secteurs pour le Burkina », a affirmé Elsie Laurence-Chounoune.

« Nos gouvernements aiment les réponses dans le court terme », regrette Elsie Laurence-Chounoune.

Des efforts à faire pour obtenir des résultats

Pour le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, Seglaro Abel Somé, ce classement est un défi pour le Burkina Faso. « Le premier défi est sécuritaire et humanitaire. Si nous ne relevons pas ce défi, tout le reste sera dérisoire », a-t-il.
Concernant les résolutions, le ministre burkinabè a mis l'accent sur le patriotisme, car dans chaque domaine, il y a des acquis et des insuffisances. En ce qui concerne la mise en œuvre des recommandations du rapport, Seglaro Abel Somé a insisté sur le comportement, les manières de travailler et la bonne gouvernance. « Si nous arrivons à faire tous ces efforts, nous aurons des résultats. Dans le gouvernement actuel, nous avons mis les piliers », a-t-il affirmé.

De son côté, la coordinatrice du système des nations unies au Burkina Faso Barbara Manzi a cité Pedro Conceiçao (auteur du principal rapport, Ndlr) qui a fait savoir qu'il faudrait redoubler d'efforts en matière de développement humain et faire progresser les politiques autour de l'investissement, de l'assurance et de l'innovation. « Il faut pour cela pour construire un avenir meilleur, même dans les temps d'incertitude », a-t-elle ajouté, tout en mettant l'accent sur l'égalité entre les hommes et les femmes dans toutes les politiques du développement.

Selon le ministre Seglaro Abel Somé, il y a beaucoup de lacunes à combler.

« Une vision lointaine…»

Quant à Pierre Claver Damiba, ancien ministre de l'économie et directeur du programme régional Afrique du PNUD, il a proposé« une vision lointaine pour gérer les problèmes actuels ». De son diagnostic, « sans une vision lointaine, les peuples meurent ». Et il a indiqué que c'est le cas des pays africains. C'est pourquoi, il a recommandé une réforme de l'éducation en prenant en compte les langues nationale) ; la santé ; l'industrialisation (qui s'intéresse aux PME/PMI et multinationales) ; une révision des régimes fonciers ; et la visite des pays d'Asie qui ont réussi à se développer afin d'apprendre.

« Nous avons besoin de pouvoirs forts en Afrique subsaharienne, si nous voulons vraiment nous développer », dixit Pierre Claver Damiba.

Il faut signaler que depuis 32 ans, le PNUD lance le rapport sur le développement humain, qui évalue la santé, l'éducation et le niveau de vie d'une nation. Pour une première fois de son histoire, l'Indice de développement humain (IDH) a diminué mondialement pendant deux années consécutives. « Le développement est retombéà ses niveaux de 2016, annulant ainsi une grande partie des progrès vers la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), précise le communiqué de presse du 8 septembre 2022, date du lancement officiellement dudit rapport à New York, aux Etats-Unis.

Cryspin Laoundiki
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Culture : La PCBF et la FENATHEB se donnent la main

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La Plateforme culturelle du Burkina Faso (PCBF) a signé une convention avec la Fédération nationale du théâtre burkinabè (FENATHEB) le vendredi 9 septembre 2022. Ce paraphe vise à fédérer les énergies et à optimiser les actions en faveur du développement culturel du pays. En marge de cet engagement, le PCBF a clôturé officiellement son projet Laboratoire artistique professionnel (LABO) lancé le 15 octobre 2021. La plateforme dresse un bilan satisfaisant.

La Plateforme culturel du Burkina Faso (PCBF) et la Fédération nationale du théâtre burkinabè (FENATHEB) se sont donné la main. Cette union s'est matérialisée par la signature d'une convention le vendredi 9 septembre 2022. Ce compromis, àécouter Kira Claude Guingané, s'inscrit dans la vision des actions futures de la Plateforme qui veut formaliser sa collaboration avec les acteurs et structures culturelles théâtrales.

Cette signature de convention entend fédérer les énergies de manière à optimiser les actions en faveur du développement culturel du Burkina Faso. Il s'agit aussi de mener des réflexions et des actions de plaidoyer en faveur du secteur en général et des arts vivants en particulier. Une autre visée, non des moindres, c'est de travailler au renforcement des acteurs culturels.

Kira Claude Guingané a informé que la rédaction d'un mémorandum sur les textes de lois culturels applicables aux collectivités est en cours

Dans le cadre de son programme pluriannuel 2022-2026, soutenu par Africalia, elle a planifié la rédaction d'un mémorandum sur les textes de lois culturels applicables aux collectivités, des formations en stratégie digitale et plaidoyer, la production d'émission télé de débat et de réflexion culturelle. La signature de convention avec la FENATHEB ce jour est le début du projet de formalisation de conventions avec des institutions culturelles et de promotion des droits des femmes, enfants, de la décentralisation, de l'entrepreneuriat, l'organisation de conférences de presse et de conférences thématiques, etc.

Cet appel à travailler ensemble pour le développement de la culture de façon générale au Burkina Faso a été bien accueilli par la FENATHEB. Selon sa vice-présidente Lionelle Eudoxie Gnanou, sa structure n'a pas hésité quand elle a été approchée pour la signature de cette convention pour travailler ensemble. « Nous l'avons accueilli à bras ouvert parce que c'est quelque chose qui vient témoigner qu'on ne peut pas travailler seul. Comme on le dit toujours, on ne peut pas ramasser la farine avec une seule main si on veut espérer nourrir toute la famille », a-t-elle signifié. Elle est convaincue que c'est en mutualisant les forces qu'ils pourront constituer un maillon fort pour le bonheur des différentes structures culturelles. Elle a souhaité que cette collaboration se matérialise par des actions fortes pour remettre le théâtre à sa véritable place.

La vice-présidente de la FENATHEB a souhaité que cette collaboration se matérialise par des actions fortes pour mettre le théâtre à sa véritable place

Un bilan du projet LABO « fort » appréciable

Lancé le 15 octobre 2021, le projet Laboratoire artistique professionnel est à terme. En marge de la signature de convention, les membres de la PCBF ont fait sa clôture officielle sous le thème : « La formation continue comme clé du développement des associations et des entreprises culturelles et créatives au Burkina Faso ». Au terme de ce projet d'envergure, les initiateurs dressent un bilan plus que satisfaisant.

« Nous sommes satisfaits car nous avons pu mener à bout tout ce qu'on avait prévu », a fait savoir M. Guingané, membre du bureau exécutif de la PCBF. Ainsi, grâce à ce projet, les associations et entreprises culturelles de Bobo Dioulasso, Koudougou et de Ziniaré ont été formées sur la méthodologie GERME (GERer mieux votre entreprise). Ils sont en tout 38 structures à bénéficier de cette formation. Les différents corps de métiers touchés sont le théâtre, l'humour, l'artisanat d'art, l'audiovisuel, le cinéma, le conte, etc.

La PCBF a aussi initié au profit des acteurs culturels, une formation en stratégie digitale les 30 et 31 août 2022

Pour rappel, le projet LABO est un programme de formation en gestion associative appliquée à la culture. Les formations ont été précédées de deux « grandes » conférences thématiques et de deux conférences de presse qui ont permis d'aborder et de mettre en débats des préoccupations diverses liées à la culture et aux arts au Burkina Faso.

Obissa Juste Mien
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Double confrontation des Etalons le 23 et 27 septembre 2022 : Hubert Velud fait appel à 25 Etalons

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Les Etalons du Burkina affrontent le 23 septembre 2022, les « Léopards » de la République démocratique du Congo (RDC) et le 27 septembre 2022, les « Cœlacanthes » des Comores. A cette occasion, le sélectionneur des Etalons Hubert Velud a dévoilé ce mercredi 14 septembre 2022, au cours d'un point de presse, la liste des joueurs qui devront prendre part à ces deux rencontres amicales.

Des 25 joueurs retenus pour la double confrontation contre les « Léopards » de la RDC et les « Cœlacanthes » des Comores les 23 et 27 septembre 2022, on note des retours. Ce sont : Dylan Ouédraogo, Mamady Bangré, Dramane Salou, Bertrand Traoré et Djibril Ouattara. Trois autres font leur apparition dans le groupe des Etalons. Il s'agit de Hilel Konaté (gardien de but), Adama Fofana (défenseur) et Adama Nagalo (défenseur).

Le match contre la RD Congo sera un choc, de l'avis du technicien français. Selon ses explications, il ne faudrait pas trop s'attarder sur les mauvais résultats des « Léopards » ces derniers temps. Parce que la RD Congo a un très bon effectif reparti dans plusieurs championnats du continent. L'affiche Comores vs Burkina Faso est une très belle affiche de l'analyse de Velud. « Ils sont peut-être un degré en dessous mais n'oublions pas que l'équipe des Comores sort d'une très belle CAN », a-t-il-fait remarquer.

Répondant à une question, le sélectionneur Velud a donné ses impressions sur les débuts « fulgurants » de Dango Ouattara avec Lorient FC en Ligue 1 française. « C'est un joueur qui explose la ligue française parce que Lorient fait partie des têtes du classement alors qu'il jouait le maintien, grâce à ses passes décisives, à ses buts, son activité sur le front de l'attaque de Lorient », a-t-il déclaré. Pour lui l'attaquant burkinabè est dans une phase ascendante.

« Ce que j'espère, c'est qu'il va confirmer tout cela en sélection. Mais il ne faut pas s'enflammer, il faut que mentalement il continue comme ça. C'est un joueur qui est très sérieux, très professionnel. Il pourra hausser le niveau de l'équipe et c'est un bon exemple pour les autres », a-t-il conseillé. Il a laissé entendre que le Burkina Faso a une équipe relativement jeune, qui a du potentiel et une marge de progression. « Les regroupements FIFA contribuent à les faire progresser ensemble, trouver des automatismes », a-t-il précisé.

Il a également réagi sur la non sélection de Franck Lacina Traoré qui a retrouvé le chemin des terrains après dix mois de blessure et a subi une grande opération. Pour lui, c'est une raison purement médicale et de prudence. « Il est seulement au début de son processus de reprise. N'oubliez pas qu'il a été blessé dix mois avec une grave opération que je connais très bien. Il ne faut pas brûler les étapes », s'est-il défendu. Le sélectionneur des Etalons a indiqué qu'il est sur le bon chemin et que sa remise à niveau se fera par paliers. Il a confié avoir échangé avec lui. Il y aura, dans le mois de novembre, un autre regroupement FIFA et Hubert Velud espère que sa progression lui permettra de rejoindre le groupe. Car, à ses yeux, c'est un joueur cadre et il veut qu'il rejoigne la sélection en étant très fort.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Liste des Etalons

Gardiens de but :

Koffi Hervé (Charleroi-Belgique)
Nikièma Dilan (ADO La Haye-Pays-Bas)
Konaté Hilel (Valenciennes FC-France)

Défenseurs :

Tapsoba Edmond (Leverkusen-Allemagne)
Dayo Issoufou (RS Berkhane-Maroc)
Yago Steeve (Aris Limassol-Chypre)
Kaboré Issa (Marseille-France)
Guiebré Abdoul (AC Rggiana-Italie)
Ouédraogo Dylan (OH Louvain-Belgique)
Fofana Adama (Dijon FC-France)
Nagalo Adama (FC Nordsjaelland-Dannemark)

Milieux du terrain :

Bangré Mamady (Quevilly Rouen-France)
Touré Blati (Pyramids-Egypte)
Sangaré Gustavo (US Quevilly Rouen-France)
Ki Aziz (Young Africa SC-Tanzanie)
Ouedraogo Ismahila (Volos NPS-Grece)
Salou Dramane (FC Noah Yerevan-Arménie)
Babdaogo Abdoul (Club Deportivo travense-Portugal)

Attaquants :

Badolo Cedric (FC Sheriff Tiraspol-Moldavie)
Traoré Bertrand (Istanbul Basaksehir-Turquie)
Ouattara Dango (FC Lorient-France)
Bayala Cyrile (AC Ajaccio-France)
Tapsoba Fessal (Standard de Liege-Belgique)
Outtara Abdou (FC Sheriff Tiraspol-Moldavie)
Ouattara Djibril (RS Berkane-Maroc)

Burkina : Rumeurs sur une motion de destitution du président de l'ALT

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Cette mise au point est relative à la motion de destitution qui viserait le président de l'Assemblée législative de transition, Aboubacar Toguyeni. Des rumeurs relayées par les réseaux sociaux affirment en effet que le président du parlement de transition est sous la menace d'une motion de destitution initiée par des députés qui lui reprocheraient d'enfreindre les règles du fonctionnement de l'institution. A travers ces lignes, l'ALT rétablit les faits.

« Depuis quelques jours, des médias et des réseaux sociaux font état de dépenses irrégulières et de violation de règles de fonctionnement de l'Assemblée législative de transition par son Président. C'est la raison pour laquelle une motion de destitution du Pr Aboubacar TOGUYENI a été initiée par quelques députés.

En quête de confirmation ou d'infirmation de cette information, il s'est avéré que trois députés ont été instrumentalisés à des actes de règlement de comptes. En effet, les auteurs de la prétendue motion reprocheraient au Président de l'ALT, le Pr Aboubacar Toguyeni, sa rigueur dans la gouvernance du Parlement, en évoquant une enfreinte aux règles de fonctionnement.

Cette prétendue enfreinte serait relative, entre autres, à la réduction drastique des missions, à l'absence des crédits bancaires, au coût de location de sa résidence, à la nomination irrégulière de la nouvelle Secrétaire Générale, à l'option de désignation par consensus des députés aux parlements africains, etc.

Après vérification, les auteurs de la « motion mort-né» sont allés présenter leurs excuses et demander pardon au Président de l'ALT. Ils disent avoir été induits en erreur par une méconnaissance des textes qui régissent le Parlement de Transition.

Autrement dit, le grief selon lequel le Président a enfreint les règles de fonctionnement de l'Assemblée est totalement infondé».

Affaire 46 soldats détenus au Mali : Le conseil de sécurité ivoirien juge la proposition de Goïta inacceptable

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L'affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali continue d'alimenter les débats entre les deux parties (Mali et Côte d'Ivoire). Dans un conseil de sécurité tenu ce mercredi 14 septembre 2022 à la présidence ivoirienne, les autorités qualifient la proposition de Goïta de chantage, d'inacceptable et exigent la libération de ces soldats.

Le président de la République ivoirienne, Alassane Dramane Ouattara, a saisi l'occasion pour réitérer son soutien aux soldats détenus. Il a ensuite exhorté les ivoiriens au calme et à la retenue.

L'intégralité dans le communiqué ci-dessous.

Lefaso.net




Économie numérique inclusive au Burkina Faso : L'UNCDF renforce les capacités des membres du groupe de référence

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Un atelier de formation des membres du groupe de référence pour le tableau de bord de l'économie numérique inclusive au Burkina Faso s'est ouvert ce mercredi 14 septembre 2022 à Ouagadougou. La ministre de la transition digitale, des postes et des communications électroniques empêchée, c'est le secrétaire technique d'analyse et des études statistiques, Dr Yaya Traoré, qui a présidé la cérémonie d'ouverture.

En utilisant des subventions en capital et des prêts, UNCDF teste des modèles financiers dans le domaine de la finance inclusive et du financement du développement local, « dé-risque » l'espace d'investissement local et fournit des preuves de concept ouvrant la voie à des investissements plus importants et plus réticents au risque. En 2019, il a formulé sa stratégie « ne laisser personne de côtéà l'ère du numérique ».

Vue des participants à cet atelier de formation

Dans le cadre de cette nouvelle stratégie, UNCDF entend contribuer à l'autonomisation des populations en améliorant l'accès et l'utilisation des services qui tirent parti de l'innovation, de la technologie et contribuent aux objectifs de développement durable. A cet effet, un outil de mesure et de suivi du niveau d'inclusivité du développement de l'économie numérique au niveau des pays - le tableau de bord de l'économie numérique inclusive (IDES) - a été mis au point. Le Burkina Faso où l'inclusion financière joue un rôle indéniable pour l'amélioration des conditions de vie des populations a été l'un des pays pilotes de l'IDES avec l'Ouganda, le Népal et les îles Salomon en 2020.

« Cet outil permet à l'État burkinabè de suivre la progression de son économie digitale et son inclusion. Spécifiquement, cet outil permet, chaque année, de voir quels sont les progrès enregistrés par ce pays du point de vue de la transition digitale. C'est un outil assez simple à utiliser. On veut que chaque agence gouvernementale puisse se l'approprier pour pouvoir l'utiliser dans sa vie de tous les jours au sein de son département », a déclaré le responsable globale numérique de l'UNCDF, François Coupienne. C'est dans ce contexte que la présente proposition est faite dans le but de soutenir le gouvernement dans la mise en place d'un Groupe de référence (GR). Ceci en vue d'effectuer un suivi sur la transformation d'une économie numérique inclusive au Burkina Faso.

Le responsable globale numérique de l'UNCDF, François Coupienne

Le présent atelier de formation est organisé dans l'optique de renforcer les capacités des membres du GR-IDES afin qu'ils puissent prendre en charge de façon efficace leur rôle qui, faut-il le souligner, consiste à« piloter l'agenda de la mesure de l'inclusivité de l'économie numérique et contribuer au renforcement de l'IDES en tant qu'outil pouvant être largement utilisé par les parties prenantes internes et externes afin de mesurer le développement de l'économie numérique inclusive et identifier les domaines de soutien prioritaires ».

Il sera également question, au cours de cet atelier, d'identifier les opportunités et les contraintes liées à la collecte des données IDES mais également de recommander des activités à mener pour relever les défis et promouvoir l'expansion et la collecte des données IDES sur le territoire national. Dans le discours d'ouverture lu par le secrétaire technique d'analyse et des études stratégiques du ministère en charge de la transition digitale, il ressort que le Burkina Faso et particulièrement ledit département a participéà la conception de l'outil et son retour d'information a été utilisé pour finaliser la version 2020 de l'IDS.

Le secrétaire technique d'analyse et des études stratégiques du ministère en charge de la transition digitale, a salué la mise en place du GR pour le tableau de bord de l'IDES

Pour cette deuxième édition, de juin 2021 à juin 2022, le ministère a également travaillé avec l'équipe de l'UNCDF au Burkina Faso. Cela a permis de collecter les données de l'IDS au niveau national. « Il faut dire qu'en 2020, on a pu collecter au moins des données avec un score de 43%. Ce score a évolué autour de 47% actuellement. Ce qui est déjà très bien pour notre pays. Cet outil nous permettra d'aller jusqu'au niveau des couches les plus défavorisées, à savoir : les personnes âgées et les personnes handicapées, les femmes pour collecter les données », a indiqué Dr Yaya Traoré, après avoir traduit la reconnaissance du ministère de la Transition digitale à l'UNCDF qui l'accompagne avec « un outil merveilleux qui permet de collecter les données pour mesurer la transition digitale au niveau de notre pays ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

G5 Sahel : L'institution garde toujours un potentiel appréciable, selon le gouvernement burkinabè

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« Nous partageons la vision d'une organisation efficace bâtie sur les aspirations des communautés ». C'est ce qu'a signifié le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, au terme du conseil des ministres de ce mercredi 14 septembre 2022, au palais de Kosyam.

À l'entendre, le G5 Sahel garde toujours un potentiel appréciable en matière de développement et d'urgence, en dépit des « contraintes et des résultats mitigés en termes de défense et de sécurité».

Il dit ressortir de l'examen de l'ensemble des scénarii sur les rapports du Burkina Faso avec le G5 Sahel dans sa configuration actuelle, que l'avenir de l'institution est fortement tributaire de l'engagement de ses membres.

Mais aussi et surtout des réformes urgentes et profondes à opérer tant dans son organisation que dans ses missions.

Par conséquent, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères confie que des propositions seront faites dans ce sens au prochain sommet des chefs d'État.

Il était accompagné de son homologue de la Communication, Valérie Kaboré qui, elle, a fait le point des décisions prises par le Conseil à la presse.

Lefaso.net

In memoria : BATIONO Yaboula Raphael

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LE TEMPS PASSE MAIS LES SOUVENIRS SONT ETERNELS

16 SEPTEMBRE 1972 – 16 SEPTEMBRE 2022

Voilà 50 ans que le Seigneur rappelait son humble serviteur

BATIONO YABOULA RAPHAEL
Précédemment employé au CENTRE MURAZ
Et Catéchiste de la communauté LYELA de Bobo

A l'occasion du souvenir de ce départ vers le Seigneur, les Grandes familles BATIONO , BASSOLE.

Les enfants : HELENE, JOSEPHINE, GEORGETTE, VINCENT DE PAUL, LUDOVIC , RODRIGUE

Les petits enfants et arrières petits enfants, les familles alliées et amies. Prient tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pensée pieuse pour lui.

Une messe sera dite le Dimanche 18/09/2022 à la Chapelle de la CCB Saint Camille de Sarfalao Nord Bobo-Dioulasso pour le repos de son âme.

Union de Prière

Décès de Nébon François YARO : Faire-part et remerciements

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- La grande famille YARO à Dio ;
- La famille de feu YARO Bapoury Jean-Michel à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
- La famille de feu YARO Gninakoi Alphonse à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;

- La famille de feu YARO Sibiri Babou Koarabou à Léo,
- La famille de NEBIE Issaka à Ouagadougou, Secteur 9, arrondissement 2, Ouidi ;
- La famille de feu KEITA Boubacar à Ouagadougou, Secteur 9 arrondissement 2, Ouidi ;
- Les veuves du défunt Marie KANYALA et Bintou YAGO à Léo ;
- Les frères du défunt et leurs familles :
o Feu YARO Wéténou Yaya Jacob à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
o Feu YARO Oumar à Dio ;

o Feu YARO Issa à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
o Dapoya II ;
o YARO Saïdou Louis René dit PDG à Ouagadougou, Secteur 11,
o Feu YARO Mamadou à Banfora ;
o Feu YARO Yacouba dit Grec à Ouagadougou ;
o YARO Salifou Jean-Claude à Dakar, Villa N°100 (ex 95) Cité ASECNA, Liberté 6 Extension ;

o Feu YARO Bita Claver à Rayongo, Ouagadougou
o YARO Issouf à Bobo-Dioulasso, Secteur 21 ;
o YARO Moussa à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
o YARO Drissa à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
o YARO Arouna à Pabré.
- Les soeurs du défunt et leurs familles :
o Feue Aminata NIGNAN née YARO, à Ouagadougou ;
o Feue Assétou Nébonkan BASSOLE née YARO, à Paspanga, Secteur 11, Ouagadougou ;

o Feue Cécile NEBIE née YARO, à la Patte d'Oie à Ouagadougou ;
o Feue Chantal OUEDRAOGO née YARO, à Ouagadougou ;
o Salamata Denise NACRO née YARO, à Cissin à Ouagadougou ;
o Feue Fatimata BASSONON née YARO, à Bobo-Dioulasso ;
o Feue Orokia Victorine COULIBALY née YARO, à Sankaréyaaréà Ouagadougou ;
o Nébilma Christine BONZI née YARO, à Ouagadougou ;

o Fanta Esther YEYE née YARO, à Ouagadougou ;
o Alimata Hortense KANSIE née YARO, à Ouagadougou ;
o Fatou Angélique TRAORE née YARO, à Bobo-Dioulasso ;
o Mamou KAMBOU née YARO, à Bobo-Dioulasso ;
o Martine COMPAORE née YAMEOGO, à Ouagadougou.
- Les enfants du défunt et leurs familles :
 Charlemagne Tébi YARO, à Orodara ;
 Feu Eustache Abraham YARO dit Esso, à Ouagadougou ;
 Hughes YARO à Ouagadougou ;
 Gilbert YARO à Léo ;

 Julien YARO à Léo ;
 Sophie YARO, à Ouagadougou ;
 Anastasie BAMSOMDA née YARO à Ouagadougou ;
 Alice ZAGRE née YARO, à Koudougou ;
 Caroline GOUEM née YARO à Koudougou ;
 Nathalie OUEDRAOGO née YARO, à Léo ;
 Carine NACRO née YARO, à Léo ;
 Laure ROAMBA née YARO, à Koudougou ;
- Les familles alliées :

OUEDRAOGO à Ouagadougou, Ouahigouya et Tikaré, N'DO à Nijelpoun et Boungnolo, KANSON à Gondi, BADOLO à Thyon, NAPON à Niabouri, BATIONO à Bobo- Dioulasso, Thyon et Réo, NEBIE à Dôn, BASSOLE à Réo, BAYALA à Boungnolo, YAGO à Léo, BABARA-SYLLA à Dakar et Dubréka en Guinée-Conakry, AJAMI à Dakar, PAUL à Pelissanne en France, KABORE à Ouagadougou, YERE à Ouagadougou, BONZI à Ouagadougou et Kosso, KANSIE à Gaoua, TRAORE à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, SOME à Gaoua, NACRO à Ouagadougou et Léo, GOUNDO à Dapango, COULIBALY à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, OUOBA à Fada-Ngourma,

DJATCHAN à Lomé, OUANDAOGO à Ouagadougou, NIGNAN à Goun, KAMBOU à Bobo-Dioulasso, COMPAORE à Ouagadougou, YAGO à Beun, DIASSO à Kassou, KAM à Orodara et Gaoua, ZIBA à Kassou, KAGAMBEGA à Ouagadougou, BAMSOMDA à Ouagadougou, ZAGRE à Koudougou, GOUEM à Koudougou , ROAMBA à Fara, TAPSOBA à Napalguin, BAYILI à Ouagadougou, LOUGUE à Ouagadougou et Boromo, BASSONON à Ouagadougou et Boungnolo, BARRY à Ouagadougou et Kaya, KAMATE aux USA, SISSOKO aux USA,

ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur fils, neveu, frère, cousin, arrière-grand-père, grand-père, père, oncle, beau-frère, gendre, beau-fils,

Nébon François YARO,
Administrateur Civil à la retraite, Entrepreneur en BTP, Ancien député de la 2ème République de Haute Volta,

décès survenu à Léo, dans la Province de la Sissili, le 30 août 2022 par suite de maladie dans sa 87ème année.
.

L'inhumation a eu lieu le 1er Septembre à Dio village de la Commune de Silly dans la Province de la Sissili.

Ils vous renouvellent l'expression de leurs sincères remerciements pour avoir apporté de près ou de loin, à titre collectif ou intuitu personae, votre soutien moral, psychologique, financier, matériel et autres soutiens multiformes lors de cette douloureuse épreuve.

Que Dieu Tout Puissant vous rende vos bienfaits jusqu'au centuple.

« Et j'entendis du ciel une voix qui disait : Ecris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur. Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux car leurs œuvres les suivent » Apocalypse 14-13.

Paix à son âme et union de prières

Les condoléances continuent d'être reçues à la maison du défunt à Léo dans la province de la Sissili ainsi qu'à la maison familiale sise à Dapoya II, Secteur 11,près de l'église de Dapoya II à Ouagadougou.

Université Thomas SANKARA : Recrutement d'étudiants à l'IUFIC, au titre de l'année universitaire 2022-2023

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Le Président de l'Université Thomas SANKARA (ex Université Ouaga II) informe les travailleurs et les étudiants du recrutement d'étudiants pour l'admission en Licences et Masters professionnels à former à l'IUFIC. Plusieurs filières sont ouvertes dans quatre (4) départements : Gestion ; Droit et Science Politique ; Economie et Mathématique Appliquées ; Sciences Humaines et de l'Environnement.

DÉPARTEMENT GESTION

- Executive MBA (Master of Business Administration) (M2)
- Comptabilité– Contrôle – Audit (L3 ; M1 et M2) ;
- Finance – Comptabilité (L3 ; M1 et M2) ;
- Marketing et Gestion (M1 et M2) ;
- Fiscalité (L3) ;
- Marketing et Communication d'Entreprise (L3) ;
- Gestion des ressources humaines (L3, M1 et M2)

DEPARTEMENT ECONOMIE ET MATHEMATIQUES APPLIQUEES

- Finance Quantitative et Gestion de Risques
Financiers (M1 et M2) ;
- Intelligence Economique et Développement International
(M1 et M2) ;
- Energies Renouvelables, Développement et
- Economie Verte (M1 et M2) ;
- Développement local et Gestion des Collectivités Territoriales (M1) ;
- Politiques de développement et gestion des industries extractives (M1 et M2)

DEPARTEMENT DROIT ET SCIENCE POLITIQUE

- Conseil Juridique d'Entreprise (M2) ;
- Droit Pénal et Sciences Criminelles (M2) ;
- Droit des Affaires et Fiscalité (M1 et M2) ;
- Science Politique (L3)

DÉPARTEMENT SCIENCES HUMAINES ET DE L'ENVIRONNEMENT

- Ingénierie Statistique de l'Environnement (M1 et M2) ;
- Protection et Droits de l'Enfant (L3, M1 et M2) ;
- Sociologie de la Santé (L3)

MASTERS PROFESSIONNELS (M2) EN CO DIPLOMATION AVEC L'UNIVERSITE SENGHOR D'ALEXANDRIE

- Management des Projets ;
- Gestion de l'Environnement ;
- Droit et Politiques de l'Environnement
- Santé Internationale ;

Niveau d'accès : Master 1 ou Maîtrise.
Inscription : http://senghor.refer.org

NB : Possibilité de validation des acquis professionnels
au niveau de l'Université Senghor d'Alexandrie pour
ces trois masters uniquement.

FRAIS D'EXAMEN DU DOSSIER

15 000 FCFA payables à l'Agence Comptable de l'Université Thomas SANKARA (frais non remboursables)

II. LIEU DE DEPOT DES DOSSIERS

Tous les jours ouvrables de 08 heures à 16 heures au secrétariat de l'IUFIC, sis à Ouaga 2000, route de Pô, 4ème tournant à droite après l'échangeur, à 300 m en face de la Clinique Edgard OUEDRAOGO.

III. MODALITES DE PAIEMENT DES FRAIS D'INSCRIPTION ET DE FORMATION

 Master 1 : 850 000 f CFA, payables en trois tranches dont 50% minimum pour la première tranche.

 Master 2 : 850 000 f CFA, payables en trois tranches dont 50% minimum pour la première tranche.

 Licence : 500 000 f CFA, payables en trois tranches dont 40% minimum pour la première tranche.

 Executive MBA : 1 700 000 F CFA, payables en trois tranches dont 50% minimum pour la première tranche.

Masters en Co-diplomation avec l'Université Senghor d'Alexandrie : 1 700 000 F CFA, payables en une seule tranche ou en trois tranches avec intérêt de 350 000 F CFA dont 50% minimum pour la première tranche

Frais d'inscription : 50 000 FCFA pour les ressortissants de la zone UEMOA et 250 000 FCFA pour les étudiants hors zone UEMOA, pour chaque année d'étude.

IV. COMPOSITION DU DOSSIER PHYSIQUE POUR TOUTES LES FORMATIONS

- Une demande manuscrite timbrée à 200 f CFA adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA ;

- Une photocopie légalisée des diplômes obtenus du Baccalauréat à la maîtrise et/ou Master, ou au diplôme demandé selon le cas. Les diplômes doivent être reconnus par le CAMES ou l'équivalent attesté par la direction des équivalences ;

- Une photocopie légalisée des relevés de notes (baccalauréat et parcours intermédiaires y compris) ;

- Un curriculum vitae ;

- Une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat ;

- Une copie légalisée de CNIB ou passeport ou certificat de nationalité ;

- Un extrait d'acte de naissance ou jugement supplétif d'acte de naissance ou photocopie légalisée de l'acte de naissance) ;

- Un protocole de recherche précisant clairement le thème indicatif de mémoire envisagé pour les Master 2 ;

- Une photocopie de la quittance de paiement après paiement des frais de dépôt des dossiers.

V. CALENDRIER ACADEMIQUE

- Période de dépôt des dossiers : Du lundi 05 septembre au mercredi 05 octobre 2022 ;
- Résultats de la présélection des dossiers : novembre 2022 (Affichage à l'IUFIC)
- Réunion de rentrée : décembre 2022 dans les locaux de l'IUFIC.
- Début des cours : décembre 2022 à Ouagadougou.

N.B : Toutes les formations dispensées sont en présentiel et en cours du soir, du lundi au vendredi à partir
de 17 heures et le samedi à partir de 08 heures.

Pour toute information complémentaire, contacter le secrétariat de l'IUFIC au 25 37 66 87 ou encore consulter
la page Facebook « IUFIC » de l'Université Thomas SANKARA.

Le Président,

Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de Mérite congolais

Appel à candidature : formation certifiante en management de la qualité et certification ISO 9001

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Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI), organise une session de formation certifiante management de la qualité et certification ISO 9001

 Objectif

La qualité n'est pas seulement une affaire de bon sens, d'outils et de techniques. C'est un état d'esprit, une démarche de changement et une méthode qui impliquent tous les acteurs de l'entreprise. Cela exige une prise de conscience collective et une évolution permanente de la culture interne de l'organisme.

L'objectif général de ce certificat est de permettre aux acteurs du système des management de la qualité de nos entreprises d'acquérir des connaissances sur le management de la qualité au sein d'une structure et comprendre les enjeux du système de la qualité dans le management de mangement de la performance durable. Il s'agit de mieux outiller les professionnels aux techniques et outils de la démarche qualité afin de leur permettre de construire les processus clés et de maîtriser l'ensemble du processus de cette démarche

A l'issue du programme, le candidat devrait être capable de :

• Comprendre les exigences réglementaires et normatives applicables au système qualité,
• Appréhender les principes et outils du management des risques de l'entreprise.

• Connaître les enjeux et les techniques de l'audit interne qualité
• Diagnostiquer la situation d'une entreprise,
• Construire les processus clés,

• Mettre en place une gouvernance facilitante,
• Mettre en place des procédures adaptées aux exigences et aux risques encourus,

• Analyser ses résultats perçus et mesurés,

 Public cible

Dirigeants d'entreprise, Responsables qualité, consultant, Professionnels du domaine, Étudiants, etc

 Contenu de la formation

Le certificat est organisé autour de 4 modules de volume horaire total de 90 h. Il dure deux semaines en cours de soir du lundi au vendredi de 18h à 21h30 (Samedi et dimanche de 9h-17h) à Ouagadougou (à la ZAD)

• Principes généraux et outils du management
• Management de la qualité : démarche et outils
• Audit qualité
• Gestion de la certification

 Formateur

• Richard RICOUARD, Expert Formateur en management de la qualité et de la performance, Professeur associéà l'Université Senghor d'Alexandrie, France
• Pr. Lirassê AKOUWERABOU, Enseignant-Chercheur à l'UTS, Maître de conférences en Gestion, Burkina Faso

 Conditions d'accès et de validation

L'accès aux certificats est ouvert aux candidats titulaires d'au moins le BAC ou justifiant d'une solide expérience professionnelle. Une moyenne générale minimale de 12/20 doit être obtenue pour la délivrance d'un certificat.

 Composition du dossier de candidature

Les candidats doivent déposer au secrétariat du centre ou par E-mail (cagei.int@gmail.com) un dossier de candidature comprenant :
• une fiche d'inscription à télécharger et à renseigner (fichier joint)
• un curriculum vitae ;
NB : Date limite de dépôt de dossier 30 septembre 2022

 Calendrier de la formation

Le calendrier suivant :
• Durée : Deux semaines du 3 au 16 Octobre 2022
• Période : Lundi au vendredi de 17 h30- 21h30/ Samedi-Dimanche de 9h- 17h)
• Lieu de la formation : Ouagadougou ZAD)

 Coût de la formation

Le coût de la formation est fixéà :
• 400 000 F CFA pour les candidatures individuelles
• 500 000 F CFA pour les candidatures institutionnelles
Pour les candidats individuels, les frais peuvent être échelonnés par les candidats en fonction de leur moyen avant le démarrage effectif des cours.
 Inscription
Pour vous inscrire, cliquez sur le lien
https://forms.gle/Uvqcgm35i7tFwAax9

 Nous contacter

Info ligne : + 226 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
Email : cagei.int@gmail.com

En vente : Terrain d'une superficie de 4 hectares à Pabré


Offre d'emploi pour le poste d'un(e) FINANCE OFFICER PROGRAMME et d'un(e) CHARGE(E) DE COMMUNICATION ET PLAIDOYER

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AVIS DE RECRUTEMENT
N° 10-22/OXFAM/BF
INTERNE - EXTERNE

Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté.

Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres. Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes.

Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté.
Nous sommes une confédération internationale de 19 organisations (les affiliés) qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire, de développement et de campagne dans plus de 90 pays.

Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales : l'autonomisation, la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs, visitez notre page web : www.oxfam.org

Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement, l'exploitation et les abus sexuels, le manque d'intégrité et les infractions financières, et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.

NB : Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications, notamment des antécédents judiciaires et de toute activité de financement du terrorisme.

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet Voix et Leadership des Femmes (VLF) au Burkina Faso, nous recherchons les profils suivants :

UN(E) FINANCE OFFICER PROGRAMME
UN(E) CHARGE.E DE COMMUNICATION ET PLAIDOYER

CONDITIONS GENERALES DES POSTES
Nouveau poste / remplacement : Remplacement
Niveau : D2
Type de contrat : CDD de droit burkinabé
Début du contrat : Novembre 2022
Durée initiale : 12 mois renouvelable
Pays et lieu de travail : Burkina Faso / Ouagadougou
Date d'ouverture : 14 septembre 2022
Date de clôture de l'offre : 27 septembre 2022
1. FINANCE OFFICER PROGRAMME

LA FONCTION
Il/Elle sera chargé.e d'assurer un monitoring de la gestion financière et comptable des OSC partenaires du projet VLF conformément aux obligations légales, aux normes et protocoles d'accord en vigueur en vue de fournir des informations financières exactes, transparentes, fiables et de qualité sur l'utilisation et l'allocation des ressources du projet.

Principales responsabilités
(pour le détail, consulter notre site http://www.burkinafaso.oxfam.org)
- Accompagnement des partenaires, renforcement du dispositif de suivi plans d'actions et recommandations des évaluations internes et externes ;
- Renforcement des capacités en gestion financière des partenaires ;
- Appuyer les Officiers Financiers dans l'amélioration du cadre d'exécution financière des subventions par les partenaires ;
- Autres.

Exigences minimales
- Diplôme universitaire de niveau minimum BAC+3 lié aux Finances, Comptabilité, Sciences-Economiques, contrôle et audit ou dans tout autre domaine connexe ;

- 3 ans minimum d'expérience de travail à un poste similaire dans le secteur des ONG et ou la Coopération Internationale ;
- Expérience de la gestion financière multi bailleurs et des compétences de planification ;
- Expérience de reporting et/ou expérience en gestion de projets financés par des bailleurs de fonds institutionnels ;
- Expérience en matière de renforcement de capacités des organisations partenaires ;

- Connaissance et maniement d'un logiciel comptable appropriéà la comptabilité des ONG ;
- Bonne connaissance de la fiscalité burkinabé ;
- Bonne connaissance en gestion administrative ;
- Excellentes capacités rédactionnelles, d'analyse et de synthèse ;
- Connaissances administratives/financières suffisantes pour la compréhension/relecture de rapports financiers/budgets ;
- Bonne maitrise des logiciels Word et Excel ;
- Maîtrise du Français, connaissance de base en anglais.

2. CHARGE.E DE COMMUNICATION ET PLAIDOYER

LA FONCTION
Il/Elle assurera l'élaboration et la mise en œuvre de la stratégie de communication et de plaidoyer du projet Voix et Leadership des Femmes et des projets d'Oxfam de sorte à contribuer à positionner Oxfam comme une organisation engagée en faveur des droits de la femme d'une part et d'autre part renforcer l'influence de l'organisation et de ses partenaires sur les politiques publiques et pratiques sociales en faveur de l'épanouissement de la femme et de la jeune fille.

Principales responsabilités du poste
(pour le détail, consulter notre site http://www.burkinafaso.oxfam.org)

- Promotion des relations médias et relations publiques
- Appui au plaidoyer
- Organisation de la communication interne
- Respect du branding d'Oxfam
- Management des réseaux sociaux
- Documentation et capitalisation des actions d'Oxfam
- Appui à la communication des projets et campagne
- Autres.

Exigences minimales
- Diplôme universitaire de niveau BAC+3 dans au moins un des domaines suivants : communication, journalisme, ou tout autre domaine lié.
- Expérience professionnelle d'au moins 2 ans dans le domaine des médias (au niveau national, régional ou international) et/ou du plaidoyer ou de la communication ;
- Langues : Excellent niveau parlé/écrit du Français ;
- Informatique : parfaite maitrise du pack office (Word, Excel, Power Point, etc. et connaissances des outils de communication et du système GIMP ;
- Photo/vidéo : connaissances photo et enregistrement ainsi qu'édition vidéo ;
- Savoir-faire et capacitéàétablir des relations avec les personnes, autant les bénéficiaires sur le terrain que les médias nationaux et internationaux ;

- Capacitéà faire des déplacements sur le terrain ;
- Bonne maitrise des réseaux sociaux ;
- Engagement avec l'ensemble des objectifs et des politiques d'Oxfam concernant la promotion des droits des femmes et les intérêts des personnes marginalisées.

COMMENT POSTULER
- Une lettre de motivation adressée au Directeur Pays ;
- Un CV actualisé ;
- Les photocopies des diplômes et attestations pertinentes.

Le dossier de candidature devra être transmis à l'adresse email :
recrutement.burkina@oxfam.org
Téléphone : 25 36 20 68

Veuillez intituler l'objet de votre courriel comme suit selon le type de poste :
« Recrutement Chargé(e) de Communication & Plaidoyer VLF »
« Recrutement Finance Officer Programme VLF »
Seul.s.es les candidat.s.es présélectionné.s.es seront contacté.s.es.

Consulter la description complète du poste, en ligne : http://www.burkinafaso.oxfam.org

Nous rappelons que nous n'exigeons le paiement d'aucun frais à aucune étape de nos processus de recrutement (offre d'emploi, réception des dossiers de candidature, présélection, sélection, etc.)

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 14 septembre 2022

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 14 septembre 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 54 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Le Conseil a adopté huit (08) rapports.

Le premier rapport est relatif au G5 Sahel.

Le fonctionnement du G5 Sahel a été impacté par le changement du contexte géopolitique et géostratégique dans la région du Sahel qui se traduit par une fragilisation de l'architecture du système sécuritaire. Cette situation nécessite un réajustement des approches politiques et stratégiques en privilégiant un soutien au renforcement des capacités opérationnelles des armées nationales.

Le Conseil a réaffirmé sa volonté de faire du G5 Sahel une organisation sous-régionale de coordination et de suivi de la coopération en matière de sécurité et de développement pour les pays membres.

Aussi, a-t-il instruit les ministres chargés du dossier de poursuivre les réflexions en collaboration avec les autres Etats membres et partenaires du G5 Sahel en vue du renforcement de cette coopération.

Le deuxième rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Kenya auprès du Burkina Faso avec résidence à Accra, au Ghana.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

Le troisième rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l'Etat d'Israël auprès du Burkina Faso avec résidence à Abidjan, en République de Côte d'Ivoire.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

Le quatrième rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Burundi auprès du Burkina Faso avec résidence à Abuja, en République fédérale du Nigéria.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

Le cinquième rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République populaire du Bangladesh auprès du Burkina Faso avec résidence à Tripoli, en Libye.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

Le sixième rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Guinée-Bissau auprès du Burkina Faso avec résidence à Dakar, en République du Sénégal.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

Le septième rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Namibie auprès du Burkina Faso avec résidence à Accra, en République du Ghana.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

Le huitième rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d'Autriche auprès du Burkina Faso avec résidence à Dakar, en République du Sénégal.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Greffiers en chef, Chefs de greffe des cours et tribunaux.

Ces nominations s'inscrivent dans le cadre du redéploiement annuel du personnel en vue de permettre aux juridictions concernées de remplir efficacement leurs missions.

L'adoption de ce décret permet la nomination de dix-neuf (19) personnes, conformément aux dispositions du décret n°2019-1202/PRES/PM/MJ/MINEFID du 03 décembre 2019 portant conditions et modalités d'affectation et de nomination du personnel du corps des Greffiers.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l'Observatoire de la qualité des services financiers du Burkina Faso.

L'Observatoire de la qualité des services financiers du Burkina Faso est un organe d'appui à la promotion de l'inclusion financière, de veille, de suivi de la qualité des produits et services financiers et de médiation financière entre les prestataires des services financiers et leurs clients/usagers.

L'adoption de ce décret permet de renforcer la protection des clients, d'améliorer l'accès et l'utilisation des services financiers formels par les populations dans notre pays.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L'HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la contribution financière du Burkina Faso à la septième Conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme.

Cette contribution vise à maintenir les financements du Fonds mondial au profit de notre pays en vue d'améliorer la mise en œuvre des programmes pour venir à bout des maladies prioritaires que sont le VIH/SIDA, la tuberculose, le paludisme et plus récemment la COVID-19.

Le Conseil a marqué son accord pour la contribution du Burkina Faso à ce Fonds pour un montant d'un million USD, soit environ cinq cents millions (500 000 000) F CFA.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant attributions, composition et fonctionnement des organes consultatifs de la fonction publique d'Etat.

Ce décret vise à prendre en compte certaines innovations majeures en vue d'une redynamisation des Conseils de discipline par un élargissement du mode de saisine notamment avec la possibilité d'auto-saisine desdits Conseils.

L'adoption de ce décret permet aux organes consultatifs de la fonction publique d'Etat d'assurer efficacement leurs missions, conformément aux dispositions de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la fonction publique d'Etat.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication fait le bilan de la participation du Burkina Faso au 3ème Sommet des Chefs de police, du 30 août au 1er septembre 2022 à New York, aux Etats Unis d'Amérique.

Le Sommet des chefs de police est un cadre institué par les Nations unies pour offrir l'opportunité aux ministres chargés de la sécurité, aux chefs de police, aux experts, aux partenaires clés et aux hauts responsables des Nations unies d'échanger sur le renforcement de la sécurité internationale et les menaces transfrontalières.

Au cours de ce sommet, le prix de la femme policière de l'année a été remis à l'adjudant-chef de police Alizèta KABORE/KINDA, qui exerce comme point focal pour les questions de genre au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

La seconde communication est relative à la présentation de l'Initiative d'Accra.

Cette Initiative regroupe le Togo, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Niger, le Mali et le Burkina Faso, qui ont déjà organisé des opérations conjointes pour la lutte contre le terrorisme.

Elle est née de la volonté des Chefs d'Etat de ces pays de faire face ensemble aux actes de déstabilisation et de lutter plus efficacement contre le terrorisme et le crime transnational organisé dans la sous-région.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre toutes les dispositions pour une participation optimum de notre pays à cette initiative.

II.2. Le ministre de la Santé et de l'hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à la campagne d'intensification de la vaccination contre la COVID-19 réalisée du 16 au 22 août 2022.

Au cours de cette campagne réalisée sur toute l'étendue du territoire, au total 686 000 personnes ont été vaccinées permettant d'améliorer la couverture vaccinale et de porter de 7,6% à 9,6% le taux des personnes complètement vaccinées.

Afin de poursuivre l'accélération de la protection des populations contre la pandémie de COVID-19, une nouvelle campagne d'intensification de la vaccination est prévue du 23 au 29 septembre 2022 sur toute l'étendue du territoire.

II.3. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil une communication relative à la célébration de la 3ème édition du « Mois du Consommons local » en octobre 2022.

Cette célébration placée sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, se tient sous le thème « Consommation des produits locaux, un levier d'accroissement des investissements productifs, de développement et d'intégration régionale ».

Le « mois du consommons local » vise à contribuer à un éveil de conscience de la population burkinabè sur la nécessité de réduire la dépendance de notre pays vis-à-vis de l'étranger en termes d'approvisionnement en produits de grande consommation. C'est également un moment privilégié de promotion d'un développement endogène.

II.4. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative au retard dans l'exécution des travaux de réhabilitation et de mise aux normes du stade du 04 août.

Après le début de la réhabilitation de ce stade, plusieurs difficultés ont entravé l'exécution des travaux :

la production et l'acheminement des équipements au Burkina Faso prévus pour être fabriqués en Europe qui connaissent un retard du fait de la COVID-19 et de la crise russo-ukrainienne ;

la modification unilatérale par la société chargée de l'exécution des travaux, des conditions et modalités de paiement afférentes auxdits équipements qui sont passés du crédit documentaire à un règlement au comptant ;

l'absence du plan archivé du stade du 04 août qui a engendré quelques difficultés au démarrage des travaux de réhabilitation de ladite infrastructure.
Au regard de ces difficultés, le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de l'accélération et l'exécution dans les meilleurs délais de la réhabilitation et la mise aux normes dudit stade.

La seconde communication est relative au Projet « formation de 40 000 animateurs sportifs de proximité et d'accompagnement à l'insertion professionnelle des jeunes ».

Ce projet vise la formation de masse de 40 000 personnes, la mobilisation de 1 500 volontaires dans l'animation sportive et leur accompagnement dans la création d'emplois.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.AU TITRE DE LA PRIMATURE

- Monsieur Ousmane ZONGO, Mle 247 194 F, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Assié Abdou Dramane OUATTARA ;

- Madame Dabou Irène TRAORE, Mle 47 685 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 13ème échelon, est nommée Directrice des études, des statistiques et du suivi-évaluation ;
- Monsieur Abdoulaye TIENDREBEOGO, Mle 54 595 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du protocole.

B.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

- Monsieur Daouda BITIE, Mle 118 849 B, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Pékin (République populaire de Chine) ;

- Monsieur Denis KABORE, Mle 105 218 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Pékin (République Populaire de Chine) ;
- Monsieur Hassane ZAMPALIGRE, Mle 105 224 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) ;

- Monsieur Vlé Fulbert TRAORE, Mle 97 973 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l'Ambassade, Représentation Permanente du Burkina Faso à Bruxelles (Belgique) ;
- Monsieur San Simon COULIBALY, Mle 118 864 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l'Ambassade, Mission Permanente du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;

- Monsieur Soumaïla CONGO, Mle 91 910 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso au Koweit ;
- Monsieur Moumini GUIGUENDE, Mle 105 217 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Tripoli (Libye) ;

- Monsieur Bassirou ZOMA, Mle 118 859 M, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Moscou (Fédération de Russie) ;
- Monsieur Armand TIEMTORE, Mle 118 842 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Pretoria (Afrique du Sud) ;

- Monsieur Hermann Yirigouin TOE, Mle 118 840 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Washington D.C. (Etats Unis d'Amérique) ;
- Monsieur Grégoire KABRE, Mle 97 968 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Tokyo (Japon).

C.U TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

- Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 112 480 T, Inspecteur du trésor,1ère classe, 4ème échelon, est nommé Agent comptable de la Commission nationale des Droits humains (CNDH).

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE L'ACTION HUMANITAIRE

- Monsieur Brahima SORGHO, Mle 119 494 M, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de Département des opérations au Secrétariat technique du Registre social unique ;

- Monsieur Brama TRAORE, Mle 208 478 A, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire des Balé ;
- Monsieur Boukary OUEDRAOGO, Mle 208 456 S, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire des Banwa ;

- Monsieur Emmanuel ZONGO, Mle 57 266 Z, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire du Bazèga ;
- Monsieur Moïse BADO, Mle 116 770 D, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire du Boulkièmdé ;

- Monsieur Abou HEMA, Mle 246 976 Y, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire de la Kompienga ;
- Monsieur Norègma OUEDRAOGO, Mle 116 706 N, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire du Kourwéogo ;

- Monsieur Adama COULIBALY, Mle 92 528 F, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire de la Léraba ;
- Madame Habibou SEMDE, Mle 279 854 E, Conseiller d'éducation féminine, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire du Plateau-Central ;

- Monsieur Boukaré SAWADOGO, Mle 218 468 D, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire du Séno ;
- Monsieur Jean Sévérin BAKALA, Mle 116 734 B, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire de la Sissili ;

- Monsieur Lassina 2ème Jumeau ZOUNGRANA, Mle 218 491 W, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire de la Tapoa ;
- Monsieur Noufou SAVADOGO, Mle 92 525 H, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire du Tuy ;

- Monsieur Lazé Ephrem ZERBO, Mle 239 454 N, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire du Yagha ;
- Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 78 106 C, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire du Yatenga ;

- Monsieur Ousseiny NACANABO, Mle 55 779 U, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire du Zondoma ;
- Madame Lamoussa Clotilde KORBEOGO, Mle 218 448 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire du Zoundwéogo.

E.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

- Monsieur Souleymane TOUGMA, Mle 50 973 U, Conseiller d'administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire général de l'Agence nationale de biosécurité (ANB) ;

- Monsieur Valentin Stanislas Edgar TRAORE, Mle 12 596 000 215 C, Chargé de recherche en génétique et amélioration des plantes et en phytopathologie, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur du Laboratoire national de biosécurité ;
- Monsieur Bourahima BAMOUNI, Mle 212 412 X, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l'Agence nationale de biosécurité ;

- Madame Djénébou KARAMA, Mle 245 182 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Personne responsable des marchés au Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID).

F.AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

- Monsieur Boubacar OUEDRAOGO, Mle 40 681 W, Enseignant-chercheur, catégorie PA, grade initial, 4ème échelon, est nommé Secrétaire général adjoint ;
- Madame Haoua Pouitinrvinna Laurentine YOUGBARE/OUEDRAOGO, Mle 207 916 T, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Conseiller technique, en remplacement de Madame YAMEOGO/NANA Bernadette ;

- Monsieur Norbert ILBOUDO, Mle 41 364 F, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur des études, de la prospective et de l'évaluation de la Direction générale des examens et concours ;

- Monsieur Ousmane KARAMBIRI, Mle 26 017 J, Inspecteur de l'enseignement du premier degré, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Institut national de formation du personnel de l'éducation du Centre-Est ;
- Monsieur Salam YARA, Mle 20 014 Y, Inspecteur de l'enseignement du premier degré, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur régional de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Plateau-Central ;

- Monsieur Dramane DERME, Mle 49 906 D, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Directeur Provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Kadiogo ;
- Monsieur Pié COULIBALY, Mle 35 571 G, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kénédougou ;

- Monsieur Alexis KIEMA, Mle 44 811 H, Inspecteur de l'enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Koulpelogo ;
- Monsieur Dieudonné BELEMSIGRI, Mle 54 428 N, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1er grade, 13ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post primaire et secondaire du Kouritenga ;

- Monsieur Kélétigui SOULAMA, Mle 49 943 N, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PC, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post primaire et secondaire du Mouhoun ;
- Madame Bozié Edwige Marie Gilberte HIEN/SOME, Mle 36 118 W, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe,16ème échelon, est nommée Directrice provinciale des enseignements post-primaire et secondaire de l'Oubritenga ;
- Madame Clarisse Marie Jeanne ZOUNGRANA/KABORE,Mle 40 587 N, Inspecteur de l'enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Passoré.

G.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

- Monsieur Yakouba BONKOUNGOU, Mle 104 104 E, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

- Madame Abibata COULIDIATI/TOURE, Mle 51 103 J, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 17ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
- Monsieur Ibrahiman SAKANDE, Mle 51 104 M, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

- Monsieur Lokré Evariste KABORE, Mle 20 367 W, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Rasmané KAMBA, Mle 27 819 T, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Hamadou CONGO, Mle 25 898 F, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Léopold Marie Alfred NIKIEMA, Mle 51 101 D, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1er grade, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Bonaventure Bernadin OUEDRAOGO, Mle 41 446 M, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PC, 2ème grade, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Wendlassida Herman POUYA, Mle 200 470 L, Conseiller des affaires culturelles, 1er grade, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV-Afrique) ;
- Monsieur Kouilga Valentin KOMBASSERE, Mle 246 736 E, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l'aménagement touristique ;
- Monsieur Etienne NANA, Mle 216 783 H, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du développement de l'industrie touristique ;

- Monsieur Sibidé Geoffroy LEMAN, Mle 238 117 N, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du contrôle ;
- Monsieur Hamado OUEDRAOGO, Mle 200 485 X, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1er grade, 6ème échelon, est nommé Directeur de l'Observatoire national du tourisme ;

- Madame Bawagouin Thérèse BARO/HEMA, Mle 359 225 J, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice de la coopération et du soutien au développement des initiatives locales ;
- Monsieur Siaka SANOU, Mle 216 774 L, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la Culture, des arts, du tourisme des Hauts-Bassins.

H.AU TITRE DU MINISTERE DU GENRE ET DE LA FAMILLE

- Madame Maïmouna ZOMA/TRAORE, Mle 52 148 L, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Directrice générale de l'Institut national d'éducation et de formation professionnelle (INEPRO) ;
- Madame Thérèse Valérie SANOU, Mle 220 409 M, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Inspecteur technique.

I.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

- Monsieur Karim DAO, Mle 246 753 T, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l'évaluation ;

- Monsieur Mamadou OUANDE, Mle 220 386 C, Conseiller de jeunesse et d'éducation permanente, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Centre d'évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO) ;
- Madame Josiane Annick BELEMSOBGO/SANOU, Mle 245 167 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de l'administration et des finances du Centre d'évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou ;

- Monsieur Sidbékrista Eric Flavien BOUDA, Mle 111 114 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances de l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi (ANPE) ;
- Monsieur Hamidou SANKARA, Mle 117 349 J, Conseiller de jeunesse et d'éducation permanente, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire général du Groupement d'intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP/PNV-B) ;

- Monsieur Yaya LOGONDA, Mle 94 675 U, Professeur certifié d'éducation physique et sportive, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de Département de l'Organisation et de la logistique au Secrétariat permanent du Tour du Faso ;
- Monsieur Pinguedwendé Ismael TIENDREBEOGO, Mle 247 462 N, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;

- Madame Félicienne DIMA, Mle 91 706 R, Conseiller de jeunesse et d'éducation permanente, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédéà la nomination d'Administrateurs au Conseil d'administration :
- de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

- de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), de l'Agence burkinabè des investissements (ABI) et de l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises.
Le Conseil a également procédéà la nomination du Président du Conseil d'administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF).

A.MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Saidou YANOGO, Mle 34 14 P, Gestionnaire des télécommunications, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d'administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Saidou YANOGO, Mle 34 14 P, Gestionnaire des télécommunications, Président du Conseil d'administration de LA POSTE BURKINA FASO pour un premier mandat de trois (03) ans.

A.MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Blaise YODA, Mle 104 514 A, Ingénieur agronome, Administrateur représentant l'Etat, au titre de la Primature au Conseil d'administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Aïssata DIALLO/DIALLO.

Le deuxième décret nomme Monsieur Camille ZONGO, Mle 247 912 F, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l'Etat, au titre de la Présidence du Faso au Conseil d'administration de l'Agence burkinabè des investissements (ABI) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Domèbèguièrè Constantin DABIRE.

Le troisième décret nomme Madame Estelle Lisa Bienbadoewa KI, Mle 90 123, Comptable, Administrateur représentant le personnel au Conseil d'administration de l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Céline COMPAORE/KABORE.

Le Porte-parole du Gouvernement
Wendkouni Joël Lionel BILGO

Burkina Faso : Un groupe d'OSC dénonce l'arrestation d'Ollo Mathias Kambou

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Dans cette déclaration co-signée, du mercredi 14 septembre 2022, par le réseau panafricain pour la paix, la démocratie et le développement (REPPAD) au Niger, le Forum des organisations de la société civile du Mali (FOSC Mali) et le mouvement le balai citoyen au Burkina Faso dénoncent l'arrestation de l'un de leurs membres, Ollo Mathias KAMBOU alias « Kamao ».

Selon eux, cette arrestation s'apparente à un enlèvement et à une volonté de musellement des voix discordantes à celles du MPSR.

Ils condamnent également ce qu'ils considèrent comme les dérives du mouvement faussement appelé« Sauvons le Burkina » qui constitue une autre forme de terrorisme.

C'est pourquoi, ils invitent les autorités judiciaires et sécuritaires du Burkina à garder leur indépendance, à rester républicaines et à se démarquer de toute compromission avec le pouvoir en place.

L'intégralité dans la déclaration ci-dessous.

Lefaso.net

NON A LA PREDATION DES LIBERTES AU BURKINA FASO

Débuté en 2012 au Mali, la région ouest africaine de l'Afrique est actuellement en proie à une guerre qui lui a été imposée par des bandes armées, dont l'ambiguïté de leurs objectifs n'a d'égale qu'à leur cruauté qui endeuille chaque jour nos Nations. Il est de plus en plus évident que ces individus, bien que issus en grande partie de nos communautés, sont instrumentalisés sur la base de frustrations vécues et financés par des forces occultes pour déstabiliser notre région.

En plus de ces soutiens occultes que nous dénonçons avec véhémence, il y a l'irresponsabilité de plusieurs de nos dirigeants, incapables de privilégier l'intérêt général de nos Nations par rapport à ceux de tiers. Cela a eu pour résultats l'interruption des processus démocratiques au Burkina Faso et au Mali, où l'armée a « pris ses responsabilités » pour la gestion du pouvoir d'État, avec comme priorité la lutte contre les bandes armées et la sécurisation des pays.

Cependant, aucune armée ne peut réussir une telle mission sans une mobilisation conséquente et un soutien actif des populations.

Dans un contexte qui impose une unité de pensée et d'actions, il est absolument regrettable que le pouvoir du MPSR au Burkina Faso multiplie quotidiennement les actes susceptibles de dégrader davantage la cohésion sociale déjà mise à rude épreuve par le terrorisme. L'arrestation rocambolesque du camarade Ollo Mathias KAMBOU alias KAMAO, le lundi 5 septembre 2022 après une émission radio télévisée et emmené dans un lieu inconnu par ses ravisseurs, avant de faire l'objet d'un mandat de dépôt par le procureur du Faso, fait partie de ces actes.

Pire, la passivité, synonyme de complicité des forces de sécurité et de l'appareil judiciaire par rapport aux comportements liberticides de ce qui apparait comme une milice à la solde du MPSR marque un tournant fort inquiétant.

Conscient de l'impact d'un tel scenario pour la sous-région, nous, organisations citoyennes du Burkina Faso, du Mali et du Niger, unissons nos voix pour :

- Dénoncer l'arrestation de notre camarade Ollo Mathias KAMBOU qui s'apparente à un enlèvement et à une volonté de musellement des voix discordantes à celles du MPSR ;

- Condamner sans réserve les dérives du mouvement faussement appelé« Sauvons le Burkina » qui constitue une autre forme de terrorisme ;
- Inviter les autorités judiciaires et sécuritaires du Burkina Faso à garder leur indépendance, à rester républicaines et à se démarquer de toute compromission avec le pouvoir en place.

Nous tenons en outre à interpeller les autorités de la transition burkinabè sur le danger que la détérioration du climat social fait peser sur le pays et sur la sous-région tout entière. Nous les exhortons à prendre les mesures nécessaires pour créer cette union sacrée entre les populations burkinabè, qui est le socle d'une riposte efficace contre les forces terroristes et leurs soutiens occultes.

Nous leur assurons de notre détermination à dénoncer toute compromission d'un dirigeant ou tout acte de nature à nuire au bien-être de nos laborieuses populations.

LIBERTÉ POUR OLLO MATHIAS KAMBOU !
NON AU TERRORISME D'ETAT !

Bamako, Niamey, Ouagadougou, le 14 septembre 2022

Ont signé :
- Réseau Panafricain pour la Paix, la Démocratie et le Développement (REPPAD) au Niger
- Forum des Organisations de la Société Civile du Mali (FOSC Mali)
- Mouvement le Balai Citoyen au Burkina Faso

Burkina Faso : Vers la formation de 40.000 animateurs sportifs de proximité

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Le ministre des Sports de la Jeunesse et de l'emploi, Abdoul Wabou Drabo a annoncé la formation de 40.000 animateurs sportifs de proximité pour très bientôt sur toute l'étendue du territoire. C'était au cours du point de presse du conseil des ministres de ce mercredi 14 septembre 2022 à Ouagadougou.

En plus des 40.000 animateurs, le ministre des Sports indique que 1.500 jeunes volontaires vont être formés à la « pratique du sport pour tous », avant d'être équipés et installés sur des sites sécurisés.

« Sur l'ensemble du territoire, nous constatons de plus en plus de mobilisation à divers endroits pour la pratique du sport de masse. Mais il n'est pas évident que ceux qui encadrent les participants aient les compétences requises », a-t-il souligné.

C'est donc en vue de renforcer les capacités de ces derniers que le ministère des Sports lance cette formation afin que les exercices proposés soient adaptés aux
conditions physiques des pratiquants.

Pour le ministre Drabo, ce projet va d'abord se dérouler dans une phase pilote qui s'étend d'octobre 2022 à septembre 2024.

Des 1500 jeunes formés à la pratique du sport pour tous, 1000 vont bénéficier d'un accompagnement à l'insertion professionnelle à la fin du programme. Ce, dans le cadre de la création d'emplois dans le domaine du sport.

En rappel, les autorités de la transition ont inscrit dans leur plan d'action, la promotion des activités physiques et sportives comme outils de cohésion sociale et de paix mais aussi d'insertion professionnelle.

Et ce programme s'inscrit en droite ligne de cette vision.

Hamed NANEMA

Lefaso.net

Opérations de sécurisation du territoire national : Le Chef suprême des armées décore des combattants à Oursi

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(Ouagadougou, 15 septembre 2022). Le Président du Faso, Chef suprême des armées, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA a, hier mercredi au cours d'une visite opérationnelle au Détachement de Oursi, décerné la Croix du Combattant aux personnels de la patrouille mixte du Groupement de Forces pour la Sécurisation du Nord (GFSN) en reconnaissance de leur bravoure lors de l'accrochage avec les Groupes armés terroristes (GAT), le 13 septembre 2022 sur l'axe Oursi-Déou.

Au cours d'intenses combats qui ont duré plus de deux heures, la patrouille a réussi à repousser vaillamment les assaillants en leur infligeant d'énormes pertes. Le bilan établi à l'issue de l'attaque présente une quarantaine de terroristes neutralisés et d'importants matériels récupérés. Cette embuscade a malheureusement coûté la vie à 08 personnels des forces armées et a fait une dizaine de blessés évacués vers les structures sanitaires pour des soins.

Le Président du Faso, accordant une extrême importance à ce type d'engagement, à cette forme de témérité dont ont fait preuve les soldats, a tenu à se rendre sur les lieux pour féliciter et encourager, au nom du peuple burkinabè, les éléments de la patrouille stationnés après l'incident dans l'enceinte du Détachement de Gendarmerie de Oursi. A l'occasion, il a exhorté les hommes à poursuivre sans relâche le combat. Il les a invités à plus de vigilance et à traquer l'ennemi sans attendre qu'il entreprenne des actions.

En rappel, suite à l'attaque ayant visé le Détachement militaire de Déou (Province de l'Oudalan), le 12 septembre 2022, une unité du GFSN engagée dans des opérations de riposte et de ratissage dans la zone a été prise en embuscade à une dizaine de kilomètres de Oursi (Province de l'Oudalan, région du Sahel), sur son itinéraire de retour, le mardi 13 septembre 2022.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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