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Rentrée académique 2022-2023 : Inscrivez-vous à l'Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM) pour apprendre les métiers du numérique

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L'Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM) porte à la connaissance des nouveaux bacheliers et parents d'élèves que les inscriptions sont ouvertes au sein de son établissement.

L'ISCOM offre des formations théoriques et pratiques aux métiers du numérique assurées par des professionnels expérimentés et des enseignants aguerris dans des filières innovantes :
- le journalisme numérique
- la communication numérique des organisations
- la création publicitaire numérique

Conditions d'admission pour la Licence :
- Journalisme numérique, communication numérique des organisations, création publicitaire numérique : Bac A, D, G,

Débouchés professionnels :
- En journalisme numérique : Journaliste, Web-journaliste, Rédacteur Web, Bloggeur professionnel, Content manager, data-journaliste, etc.
- En communication numérique des organisations : Community manager, chargé de communication, attaché de presse, chargé de relations publiques, etc.
- En création publicitaire numérique : Web-marketeur, Concepteur-rédacteur, Média-planneur, Responsable marketing digital, Chef de publicité, Chargé de création publicitaire, infographiste, etc.
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- Modalités d'inscription :
L'admission se fait après un dépôt de dossier et un entretien de motivation.
NB : effectif limitéà 20 par promotion

Plus de renseignements au :
72 83 05 05
56 91 75 75
Ou consultez notre site web : www.iscom-bf.net

ISCOM : Les métiers du numérique, les clés de l'avenir !


Burkina/Douanes : 79 élèves douaniers de cinq nationalités prêts à servir

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Le ministre en charge des finances, Ségalo Abel Somé, a présidé au cours de la matinée de ce lundi 12 septembre 2022 à Ouagadougou, la cérémonie officielle de sortie de promotion 2022 des élèves douaniers en fin de formation. Une promotion baptisée « Ethique et excellence » et qui a été parrainée par le président de la chambre de commerce et d'industrie du Burkina, El Hadj Mahamadi Sawadogo.

Après deux ans passés au sein de l'Ecole nationale des douanes (END), ces élèves douaniers sont en fin de formation. Ce 12 septembre 2022 marque alors la cérémonie de leur sortie de promotion.

Ils sont au total 79 élèves douaniers, de cinq nationalités différentes, composés d'inspecteurs et de contrôleurs des douanes. Cette 28e promotion des inspecteurs et 32e des contrôleurs, a été baptisée promotion « Ethique et excellence » par le ministre en charge des finances, Abel Somé, qui a saisi l'occasion pour interpeler les sortants àêtre encore plus vigilants face aux défis sécuritaires du moment. En plus de cela, Abel Somé les a également invités à toujours se rappeler de leur nom de baptême « Ethique et excellence » et également exhortés à représenter valablement l'Etat partout où ils seront envoyés en mission.

Le ministre en charge des finances, Abel Somé (au milieu en blanc)

Ils sont désormais prêts à servir et ont reçu des mains des autorités politiques, économiques et coutumières, leurs galons. L'engagement a donc été pris par ces nouveaux douaniers de servir avec loyauté, rigueur et probité. S'adressant à ces filleuls, le parrain de la 28e promotion des inspecteurs et de la 32e des contrôleurs des douanes El Hadj Mahamadi Sawadogo les a invités à faire preuve de discipline, de rigueur et de loyauté dans les tâches qui leur seront attribuées au cours de leurs services. Il les a aussi conseillé de travailler jusqu'à atteindre la réussite et également avoir le sens du sacrifice.

Le président de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina et parrain de la promotion 2022 des élèves douaniers

Car, selon lui, la douane est un maillon fort dans la mobilisation des ressources économiques et il faut les encourager, parce que selon le bilan du premier semestre, ce corps a mobilisé plus de 400 milliards de FCFA. Ce, grâce à la collaboration entre la douane et la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina. Et toujours dans le cadre de cette collaboration entre les deux structures, le parrain a, au cours de son adresse à ses filleuls, fait un don de 21 millions de FCFA à l'END pour l'acquisition du matériel de formation au profit des élèves.

Les nouveaux douaniers recevant leurs galons

Le directeur général de l'Ecole nationale des douanes, Casimir Sawadogo, a pour sa part souhaité une belle carrière aux élèves douaniers afin qu'au terme de celle-ci, ils clament tout haut leur fierté d'avoir appartenus à cette administration qu'est la douane. Tout en précisant les taux de succès de la présente promotion sont de 92,45% pour les contrôleurs et de 100 % pour les inspecteurs. Ce qui permet aux admis l'obtention des diplômes de contrôleur de douanes et d'études supérieures des douanes pour les inspecteurs.

Le délégué des élèves douaniers sortants, Casimir Ouédraogo

En prenant la parole au nom de ses camarades, le délégué de la promotion sortante des élèves douaniers, Mohamed Ouédraogo, a tenu à remercier tous les acteurs qui, de près ou de loin, ont contribuéà leur formation. Laquelle formation, selon lui, a été de qualité et leur permettra d'être de meilleurs douaniers sur le terrain.
La cérémonie a aussi connu la présence des ministres en charge de la fonction publique, Bassolma Bazié, de l'administration territoriale, Omer Bationo, et du commerce, Abdoulaye Tall.

Yvette Zongo
Lefaso.net
Crédit photo : Bonaventure Paré

Burkina/Emploi : Perspective de recadrage des activités de placement, il était vraiment temps !

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Le conseil des ministres a, en sa séance du mercredi, 7 septembre 2022, adopté l'avant-projet de loi sur le nouveau Code du travail du Burkina Faso. Ce nouvel instrument juridique du travail qui comporte des innovations retient également l'attention par sa volonté de ‘'recadrage'' dans les activités de placement dans les entreprises au Burkina ; une pratique qui s'assimile à une véritable exploitation de l'homme…, une pratique esclavagiste à laquelle s'adonne allègrement une certaine catégorie de Burkinabè.

L'avant-projet annonce des innovations majeures, dont le renouvellement du Contrat de travail à durée déterminée (CDD) qui est désormais limitéà deux fois, la codification du principe du télétravail et sa mise en œuvre, un meilleur encadrement du régime du travail temporaire, la période de jouissance du repos pour allaitement (1h30mn par jour) qui passe de 14 à 15 mois, les permissions exceptionnelles qui passent de dix à quinze jours dans l'année.

« Aujourd'hui, la tendance au niveau international, à l'OIT (Organisation internationale du travail), c'est de faire en sorte que le travailleur puisse s'épanouir, éviter de stresser le travailleur. (…). C'est aussi pour cela qu'on demande de privilégier le télétravail là où cela est possible », commente un spécialiste du droit du travail. Selon le successeur de Pr Séni Ouédraogo, Bassolma Bazié, il s'agit, par ce code en gestation, de réparer les injustices depuis longtemps récriminées par les acteurs sociaux.

Et parlant d'injustices sociales qui ont pignon sur rue au Burkina, il y a ces pratiques dans les activités de placement dans les entreprises au Burkina. Un système qui a tendance à faire croire que certains salaires sont très gros pour être rétribués à des Burkinabè ; seule une petite catégorie de Burkinabè devra y avoir droit.

Par cette pratique de placement, le contexte de quête cruciale d'emploi aidant, cette catégorie de Burkinabè, par le biais de certaines de ces agences de placement, recrute pour des entreprises, en général des multinationales/étrangères, dont on connaît le niveau de traitement intéressant par rapport à nombre d'entreprises nationales.

Par ce truchement, l'employé perçoit la moitié ou même le tiers du salaire qu'il devait percevoir s'il était directement recruté par l'entreprise pour laquelle il travaille. Le gap va, lui, dans le compte de l'entreprise intermédiaire (la société de recrutement).
« Le code (nouveau) du travail veut que si l'entreprise recrute directement ou une société recrute pour une entreprise, quelle que soit la façon, il (employé : ndlr) doit recevoir le même salaire que le recrutement direct par l'entreprise. Il n'y a pas de raison qu'un agent directement recruté par une entreprise touche par exemple 200 mille et que l'entreprise passe par une société pour recruter d'autres types d'agents pour le même travail et qui n'ont même pas la moitié de 200 mille », soulève le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié.

Il était donc temps d'être regardant sur cette démarche immorale de certaines sociétés de placement car cette boulimie ne fait qu'agrandir le cercle des frustrations et sape les efforts de cohésion sociale tant prônée dans les discours.
Au-delà du Code du travail, il est indispensable, face à la forte demande d'emplois, que l'Etat réorganise tous ces Fonds censés financer notamment les projets et initiatives des jeunes et des femmes et ainsi être des instruments de promotion de l'entreprenariat.

Malheureusement, ces nombreux Fonds apparaissent plutôt, et jusque-là, comme des outils politiques que des politiques pour servir les populations burkinabèà travers leur public-cible. Il faut que tous ces Fonds en vigueur recouvrent, enfin, leur vocation.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Burkina Faso : Le président du Faso, le LCL Damiba, occupe désormais le poste de ministre de la défense et des anciens combattants

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Le lieutenant colonel Paul Henri Sandaogo Damiba va désormais présider aux destinées du ministère de la défense et des anciens combattants.

L'information a été donnée par le secrétaire général du gouvernement Jacques Sosthène Dingara, ce lundi 12 septembre 2022 au cours du journal télévisé de 20h sur la RTB.

Le remaniement ministériel qui a été opéréà cette occasion n'a pas touché le reste du gouvernement.

Il enregistre une seule entrée avec la nomination du colonel-major Silas Kéita comme ministre délégué chargé de la Défense auprès du ministre de la Défense.

Ancien chef d'Etat major de la Brigade des sapeurs-pompiers, Silas Kéita a été porté ensuite au grade de général de brigade.

Lefaso.net

Remaniement ministériel : Voici la nouvelle composition du Gouvernement de la transition Burkinabè

Décès de Millogo/Traoré Sounougou : Remerciements

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Les familles Millogo, Traoré, Ouattara, Sanou, Diarra, Dures en Angleterre et alliées remercient très sincèrement tous ceux et toutes celles qui, de près ou de loin ont apporté leurs soutiens spirituel, moral, matériel et financier lors du rappel à Dieu le 02 Septembre 2022 à Ouagadougou, suivie de son transfert à Bobo Dioulasso où a eu lieu l'inhumation le 04 Septembre 2022 de leur épouse, mère, sœur,tante, grande mère Mme Millogo/Traoré Sounougou,

Leurs remerciements vont particulièrement à l'endroit

Des ressortissants des villages de Tiarako et karangasso sambla,

Aux jeunes du quartier Saint Etienne de Bobo,

Aux Imams,

Aux commerçants du grand marché de Bobo,

Aux différents collègues de service,

Puisse Dieu miséricordieux récompenser chacun au centuple de ses bienfaits.

Que son âme repose en paix par la miséricorde de Dieu.

Union de prières

Bio-informatique au Burkina : Des chercheurs formés au séquençage via la Technologie Oxford Nanopore

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Constituer une masse critique de spécialistes capables d'effectuer des analyses bio-informatiques de données issues du séquençage de la Technologie Oxford Nanopore. C'est ici, tout le sens de la formation initiée par l'université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ) et le Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST) au profit d'une trentaine de chercheurs burkinabè et de la sous-région (Mali et Togo). La cérémonie officielle d'ouverture s'est tenue ce lundi 12 septembre 2022, au sein de la salle de conférence de l'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP).

Outillés les chercheurs et les étudiants à l'analyse bio-informatique des données issues du séquençage de la technologie Oxford Nanopore, tel est le but de la session de cette formation organisée sous forme d'une série d'activités. Ce, avec la collaboration de l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA) du Burkina Faso, de l'Institut de recherches pour le développement (IRD dans le cadre de l'observatoire des phytopathogènes en Afrique de l'Ouest, LMI Patho Bios. Mais aussi avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et la contribution des ingénieurs de recherche Denis Filloux et Emmanuel Fernandez pour les formations pratiques.

Pour ce faire, en plus de la conférence internationale qui se déroule actuellement sur le séquençage haut débit par la technologie Oxford Nanopore en visioconférence, il est prévu deux semaines d'apprentissage théorique et pratique sur le séquençage au laboratoire de l'INERA Kamboinsé et à l'UJKZ.

Les participants à la grande conférence sur le séquençage haut débit par la technologie Oxford Nanopore

« On va prendre un échantillon de riz pour extraire l'ARN qui va être ensuite séquencé grâce à la technologie Oxford Nanopore », a brièvement expliqué Martine Bangratz, ingénieure de recherche, formatrice de l'IRD. C'est une technologie permettant en moins de 48h de déceler l'agent infectieux à l'origine de l'attaque d'un champ quelconque, a-t-elle renchéri.

Pour madame Bangratz, si le séquenceur, le matériel auquel fait appel cette technologie n'est pas difficile à utiliser, cela nécessite tout de même une formation au préalable.

« Il y a une partie travaux pratiques où l'on fait des analyses et du séquençage et il y a toute une analyse de bio-informatique qui se fait par la suite », a mentionné Martine Bangratz

À en croire Pr Martin Kiendrébéogo, représentant le président de l'UJKZ, la technologie du séquençage Oxford Nanopore peut aussi bien être appliquée sur les pathogènes, le SARS-CoV-2 et autres virus émergents en Afrique que sur l'annotation des génomes complets des plantes. Cette technologie s'avère également utile dans la détection du cancer chez l'homme.

« Des difficultés avaient été constatées pour confirmer la présence du COVID-19 au Burkina Faso. La technologie Oxford Nanopore aujourd'hui enseignée aux participants, va donc leur permettre de fournir des résultats de diagnostics de qualité», a-t-il indiqué.

Selon Martin Kiendrébéogo, vice-président de la recherche et de la coopération internationale de l'UJKZ, le diagnostic de certitude exige l'usage des technologies moléculaires

En rappel, La bio-informatique, ou bioinformatique, est un champ de recherche multi-disciplinaire de la biotechnologie où travaillent de concert biologistes, médecins, informaticiens, mathématiciens, physiciens et bio-informaticiens, dans le but de résoudre un problème scientifique posé par la biologie. Plus généralement, la bio-informatique est l'application de la statistique et de l'informatique à la science biologique. Le spécialiste qui travaille à mi-chemin entre ces sciences et l'informatique est appelé bio-informaticien ou bionaute.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Décès de Abdoulaye NIGNAN : Remerciements et Faire-part

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"Je suis à coté de vous dans l'agréable demeure de Dieu, dans ses parvis sacrés, je suis dans la félicité complète des saints en présence du christ où règne la paix et la miséricorde divine".

Je prie pour vous !

La grande famille NIGNAN à Toné, Léo, Poura.
La famille de feu NIGNAN Batian et de GUEL Kapion à Poura.

Dr NIGNAN Bidan Francis, professeur à l'ENAM à la retraite ;
NIGNAN Nouayé, Adjudant-chef de la gendarmerie au camp paspanga ;
NIGNAN Lamoussa, particulier ;

NIGNAN Karim, inspecteur des impôts ;
NIGNAN kora Adama, infirmier chef de poste à POA-LOAGA ;
NIGNAN Aboubakar, particulier ;

Mme BONDE/NIGNAN Salimata, Secrétaire particulière du maire à la mairie de Dédougou ;

Mme TAMINI/NIGNAN Alizeta, Directrice de l'Ecole Primaire Publique Grand Forakuy B de Dédougou ;

NEYA Vouman, Contrôleur des douanes à l'Aéroport International de Ouagadougou ;
YARO Clément, Assistant des douanes à l'Aéroport International de Ouagadougou ;
YARO Ibie, particulier ;

NAGALO Y. Charles, Assistant transitaire à Ubipharm-Burkina.

YARO FATIMATA, particulier ;

FANDE Odile, Responsable supervision médicale à Marie Stopes International BF ;
KOUADIO Amenan Joëlle, enseignante ;

Les oncles, tantes, cousins, cousines, beaux-frères, belles sœurs, neveux, nièces, épouses et les enfants ;

Les familles GUE, YARO, FANDE, IDO, KOUADIO, NEYA, NAGALO, BONDE, TAMINI, GNANOU, BENON à Pouni, Zawara, Boni, Edié, Valiou, Gado, Dédougou, Silly, Tchériba, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Banfora, France, États- unis, Gabon, Cote d'ivoire, Benin ;

Les familles alliées KANTIONO, TIENE, NIKIEMA, MIEN, ZIO, YE, SAWADOGO, LOGO, et OUEDRAOGO :

Très touchés par les nombreuses marques de compassions et de solidarités qui leur ont été témoignées remercient du fond du cœur :

Les Autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières , Monsieur le DG des douanes et son personnel, le chef de bureau de Ouaga-gare et son personnel, ses promotionnaires des services des douanes, Madame la représentante résidente de Marie Stopes International BF et son personnel, le PDS de Dédougou et de POA, les amis et connaissances, toutes les délégations des différents services et les délégations venues de POURA,FARA ,TONE et BOBO, les voisins et les jeunes du quartier Karpala, les voisins de Ouaga 2000 et tous ceux qui dans cette douloureuse circonstance leur ont apporté de près comme de loin leurs soutiens multiformes lors de la maladie ,du décès le 19/07/2022 et de l'inhumation le 23/07/2022 de leur très cher et bien aimé fils, frère, beau-frère, cousin, neveux, oncle, époux et père

Abdoulaye NIGNAN fonctionnaire des douanes, précédemment chef caissier principal en service au bureau des douanes de Ouaga-gare.

Elles s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités et prient que Dieu Tout Puissant vous bénisse et rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
UNION DE PRIERES.


Avis de recrutement d'un Chargé de la Transformation digitale et développement numérique (H/F)

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Intitulé du poste : Chargé de la Transformation digitale et développement numérique (H/F)

Dans le cadre du renforcement de son équipe, WHAT YOU NEED (WYN) recrute pour son département Transformation digitale et développement numérique un chargé d'étude baséà Ouagadougou.

Profil du candidat

•Être titulaire d'un diplôme Bac+3 en génie logiciel ou formation assimilée,
• Avoir une expérience professionnelle d'un an au moins

Principales tâches :

• Analyse fonctionnelle des besoins et des idées de transformation digitale ou de développement numérique
•Élaboration de cahiers des charges et rédaction des spécifications techniques y afférentes

• Proposition de solutions et élaboration de logiciels
• Développement et réalisation des applications (prototypes et modules)
•Étude des opportunités et de la faisabilité technologique des applications développées

• Conception de l'architecture logicielle avec les architectes et proposition du framework du projet, constitué de motifs de conception et de librairies
• Analyse et développement des composants par le biais de langages appropriés (c++, c, java, c#…)

• Définition des protocoles et des scenarii de tests (tests unitaires et tests de charge)
• Veille technologique

Compétences techniques à faire valoir :

• Une bonne compréhension de l'entreprise, son environnement et son fonctionnement
• Une maîtrise des méthodes et outils de développement (UML, Merise, Rational Rose, méthodes agiles, méthodologies objet…)

• Une connaissance des applications web (ex. : JavaScript, Flash, dreamweaver, Visual Basic, PHP, Flash et autres logiciels associés…)
• Un réel savoir-faire des framework.

• Une maîtrise de certains systèmes d'exploitation (Windows, Unix, Linux, Android…) ou d'OS (operating system) temps réel (QNX, eCos, VxWorks…)
• Une bonne maîtrise des normes et procédures de sécurité
• Une réelle connaissance de l'anglais technique
• Une maîtrise des architectures logicielles complexes et les paradigmes de programmation

• Une maîtrise des différents styles, langages et outils de programmation : programmation orientée objet avancée, programmation impérative/déclarative/fonctionnelle, java, C++, C#, Prolog, Python, Julia, Ruby, Rust, Golang, Visual Studio, GCC, Eclipse, Intellij, Maven, Gitlab, Github etc.

• Une maîtrise des structures de données et l'algorithmique
• Le développement d'applications web et mobiles
• Le développement d'interfaces utilisateur
• L'architecture et l'ingénierie logicielle : modélisation et conception
• La validation et la vérification logicielle, pour trouver des erreurs dans un logiciel ou vérifier son bon fonctionnement (test unitaire/intégration, vérification, test d'applications Web et mobiles, test de montée en charge, intégration continue, etc.)

• Le suivi, l'évaluation et le reporting des projets informatiques
• Il doit également savoir dialoguer avec une base de données relationnelle et manier des API pour interagir avec des sites distants.

Compétences transversales

Marketing, Communication, Législation en matière informatique, Analyse et Synthèse, Techniques de reporting, Techniques d'organisation, Rédaction administrative, Formation et Coaching, Expression orale, Bureautique, Statistiques, infographie.

Qualités personnelles

• Souplesse
• Rapidité d'exécution
• Orientation résultats
• Polyvalence,
• Créativité
• Bonnes qualités relationnelles (écoute et expression)
• Ouverture d'esprit
• Capacitéà travailler en équipe.
• Autonomie
• Adaptabilité
• Connaissance de l'anglais
• Discrétion

Procédure de recrutement

Le recrutement se fera en trois (03) phases :
• Présélection sur dossier
• Tests pratiques et/ou écrits
• Entretien oral.

Composition du dossier :

Le dossier de candidature doit obligatoirement comporter les pièces suivantes :

• Un curriculum vitae actualisé, daté et signé du candidat avec les contacts de deux (02) personnes de références dont l'une dans le domaine métier
• Une lettre de motivation (1 page à maximum) datée et signée adressée au Directeur Général de WHAT YOU NEED

• Une photocopie du diplôme requis
• Des photocopies des attestations et certificats de travail
• Une copie des attestations de formation

Période et mode de réception des dossiers de candidatures

Les dossiers de candidatures seront reçus du 13 au 18 septembre 2022 à 24H00, exclusivement par email à l'adresse recrut5wyn@gmail.com .

Renseignements

Pour toute information complémentaire ou demande de clarification, veuillez contacter le secrétariat de WHAT YOU NEED sis à Ouagadougou, secteur 01 (Zone ZACA) à 600 m de la Banque Agricole du Faso (BADF) au 00226 25452460/ 78714422 du lundi au vendredi de 08h à 12h30 et de 14h00 à 16h00.

Kaya (Centre-nord) : Les salariés du privé s'approprient la loi sur le régime de sécurité sociale

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Le lundi 12 septembre 2022 s'est ouvert à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-nord un atelier de vulgarisation de la loi N° 004/AN du 6 avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso. Initié par le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, en collaboration avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), cet atelier est un cadre d'orientation des acteurs concernés.

La loi N° 004/AN du 06 avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso est au cœur des actions du gouvernement. Votée le 6 avril 2021 par l'Assemblée nationale, cette loi est la résultante de la relecture de la loi N°015-2006/AN visant à mieux protéger les travailleurs salariés du secteur privé. Pour ce faire, une campagne de vulgarisation s'avère nécessaire. A travers donc cet atelier, les organisateurs veulent faire des participants des canaux de relais de la nouvelle loi portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso, selon David Bélem-Naaba, chargé de mission, représentant le ministre de la fonction publique.

David Bélem Naaba représentant le ministre de la fonction publique

« La tenue du présent atelier de vulgarisation est pour nous l'occasion de vous présenter le nouvel instrument juridique afin que vous vous en imprégnez et vous en appropriez de sorte que vous soyez les relais pour porter à la connaissance de vos structures respectives, les innovations qui ont été introduites dans la nouvelle loi », a-t-il expliqué. David Bélem-Naaba a aussi traduit sa reconnaissance aux acteurs qui ont œuvré pour que cette loi ait une bonne relecture. Pour lui cette loi est le fruit d'un processus participatif, inclusif, consensuel de tous les acteurs du monde du travail.

Karlé Zango, directeur général de la protection sociale

Pour le directeur général de la protection sociale, Karlé Zango, « Cet atelier est initié pour les travailleurs du privé et vise à présenter la loi N°004/AN votée en avril 2021 avec ses innovations auprès des acteurs de Kaya, pour qu'ils puissent avoir des connaissances sur ses dispositions afin de s'y conformer ».

Pendant 48 heures, l'atelier va se pencher sur la nouvelle loi du régime de sécurité sociale

Plusieurs innovations sont contenues dans cette nouvelle loi, dont celle relative au délai de prestation, au gain de motivation pour la prévention des risques liés au travail, à la réduction de la procédure en cas de réclamation.

Photo de famille

Du discours du ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, on peut retenir que la relecture de cette loi portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso fait suite à de nombreux risques rencontrés par les travailleurs, bien qu'une loi encadrait leur travail. Il s'agit des risques ou d'éventualités, tels que le chômage, la maladie, l'invalidité, la maternité, les risques professionnels, la vieillesse, le décès. Prévu se tenir en deux jours, l'atelier de vulgarisation de la loi N°004/AN -2021 sera organisé dans différentes régions du Burkina Faso pour une bonne appropriation de ses réformes.

Tibgouda Samuel Sawadogo
Lefaso.net

Domaines d'internet au Burkina : Le plan stratégique et le manuel de procédures en cours d'élaboration

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Le président du conseil d'administration de l'Association burkinabè des domaines internet (ABDI), Emmanuel Guigma, a procédéà l'ouverture de l'atelier de validation des livrables de l'étude relative à l'élaboration d'un plan stratégique et d'un manuel de procédures. C'était ce mardi 13 septembre 2022 à Ouagadougou.

Examiner, améliorer, finaliser et valider les documents de référence notamment le plan stratégique et le manuel de procédures de l'Association burkinabè des domaines internet (ABDI). Ce sont, entre autres, les objectifs poursuivis par l'atelier de validation des livrables de l'étude relative à l'élaboration d'un plan stratégique et du manuel de procédures tenu ce 13 septembre 2022. Le plan stratégique et le manuel de procédures orienteront, selon les organisateurs, la vie de l'ABDI pour les cinq prochaines années.

Emmanuel Guigma, président du conseil d'administration de l'ABDI

En présidant la cérémonie d'ouverture, le président du conseil d'administration de l'ABDI et président de la cérémonie, Emmanuel Guigma, a parlé de l'importance de l'atelier qui est d'élaborer sur la base des enseignements tirés de l'étude diagnostique visant à définir les valeurs fondamentales sur lesquelles l'association entend améliorer son fonctionnement. L'autre aspect aussi poursuivi au cours de cet atelier de validation, indique-t-il, c'est d'accroître l'impact de l'association et de renforcer ses relations avec les personnes et les institutions qui partagent ses objectifs.

Vue partielle des participants à l'atelier de validation du plan stratégique et du manuel de procédures de l'ABDI

L'ABDI, rappelle son secrétaire exécutif, Isaïe Toé, est une organisation de la société civile qui a été créée en 2018 et qui a pour objectif de contribuer au développement de l'internet au Burkina. Mais dès la mise en œuvre de son secrétariat exécutif en 2022, il a été important, selon lui, d'élaborer un plan stratégique annexéà un plan opérationnel triennal et un manuel de procédures pour orienter la vie de l'association et se fixer les objectifs pour le développement de l'internet au Burkina Faso. Ce sont ces documents qui sont en cours de validation dans le présent atelier.

Donner de la visibilité

En effet, selon lui, le plan stratégique permettra de donner de la visibilitéà moyen terme sur les actions qui seront menées par l'association. Pour ce qui est du manuel de procédures, il a souligné qu'il permettra de formaliser les différentes procédures à savoir administratives, financières et techniques. « C'est-à-dire, formaliser donc comment les différentes procédures vont être exécutées au sein de l'association et permettre aux différents acteurs de travailler dans un cadre bien géré, structuré et académique », explique-t-il.

Isaïe Toé, secretaire exécutif de l'ABDI

Financée par la Banque mondiale et le projet e.Burkina, cette étude sur le plan stratégique et le manuel de procédure a été menée par un groupement de cabinets pendant plusieurs mois. Lesquels bureaux d'étude ont été représentés par Saïdou Kaboréà cet effet. En prenant la parole, il a fait savoir que le travail sur le terrain a été fait de façon participative et c'est un plan stratégique de cinq ans qui a étéélaboré. A l'en croire, c'est un plan qui définit trois axes, dont le premier porte sur l'avenir, le deuxième sur les ressources numériques qu'il faut développer et le 3e sur la solidarité numérique. Mais l'ensemble de ces axes se traduisent en 21 actions qui se déclinent en 140 activités et qui doivent être mises en œuvre sur les trois prochaines années (2023-2025).

Saïdou Kaboré, représentant des bureaux qui ont mené l'étude relative à l'élaboration du plan stratégique et le manuel de procédures

Par ailleurs, parler aujourd'hui de l'ABDI, c'est aussi parler de la contribution de plusieurs acteurs publics, privés et comme OSC. Selon le secrétaire exécutif, l'association compte aujourd'hui 22 membres et au titre des acteurs publics, il y a, entre autres, le ministère en charge de la transition digitale, l'Alliance nationale des TIC, l'Agence nationale des sécurités d'internet et l'université Joseph Ki-Zerbo. Au titre des acteurs privés, il a cité les trois opérateurs mobiles, etc. S'agissant des OSC, Isaïe Toé a fait cas d'Internet society et autres.

Au sortir de cet atelier, il est attendu que l'ABDI soit dotée de documents de référence à la hauteur de ses ambitions, conclut le président du conseil d'administration.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Burkina : Yves Kafando, le "gabelou" de l'Assemblée législative de transition

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Président de la commission des finances et du budget à l'Assemblée législative de transition, l'inspecteur des douanes Yves Kafando fait partie de ces députés qui ont la tête de l'emploi. Le parcours de ce gabelou de 41 ans, titulaire d'un doctorat en business administration est la preuve que « La connaissance est l'unique bien dont personne ne peut te dépouiller ».

Né le 13 octobre 1981 à Nouvel-Ousrou au sud de la Côte d'Ivoire, Yves Kafando décroche son Brevet d'études du premier cycle (BEPC) en 2001 et son baccalauréat série G2, trois ans plus tard, au lycée technique Adama Sanogo (ISTAS) à Abidjan.

Rentré au bercail, le jeune Burkinabè intègre en 2006 l'École nationale des douanes (END) et en ressort en 2008 avec le diplôme de contrôleur des douanes. Il occupe de septembre 2008 à août 2011, le poste de contrôleur vérificateur des douanes au Bureau des douanes de première catégorie de Bobo-gare.

Curieux et assoiffé de connaissances, il s'inscrit à l'université catholique de l'Afrique de l'ouest (UCAO) et obtient en 2011 une licence ès sciences économiques, option économie et gestion des entreprises et des organisations.

Inspecteur des douanes en 2016

Après Bobo-Dioulasso, le jeune contrôleur des douanes est affecté au Bureau secondaire de deuxième catégorie des douanes de Kantchari où il passe deux ans. Admis de nouveau à l'Ecole nationale des douanes, Yves Kafando en ressort en 2016 avec un nouveau parchemin, le diplôme d'études supérieures des douanes. Son mémoire soutenu le 24 mai 2016 a porté sur le thème : « Les réformes de l'administration des douanes du Burkina dans la procédure de dédouanement pour le renforcement de son efficacité». Lire la suite sur ledeputemetre.net

HFB
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CNSS/formation des jeunes filles en coupe-couture au DPASS : Le test de recrutement aura lieu le 15 septembre 2022

Burkina, la défense perd sa tête : Le général Aimé Barthélémy Simporé limogé comme tant d'autres avant lui

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C'est une mauvaise nouvelle que l'on a apprise dans la soirée de ce 12 septembre 2022, avec la dramatisation télévisuelle qui a consistéà retarder le journal de 20h, de la chaîne publique RTB, d'une demi-heure pour que le secrétaire général du gouvernement annonce ce départ inattendu. D'autant plus surprenant qu'il survient après un message du chef de l'Etat à Dori sur l'action de la junte pour la reconquête du territoire, où les responsabilités n'avaient pas été situées où les chiffres n'avaient pas été donnés.

Que s'est-il passé entre le discours de Dori, la mission de Niamey du président du Faso, accompagné par le nouveau ancien ministre de la défense nationale, pour qu'à peine rentré de Niamey, le chef de l'Etat décide de se séparer de celui qu'il avait le loisir de chasser dès le 24 janvier 2022, mais qu'il a conservé et bombardé ministre d'Etat ? Le Premier ministre a évalué les ministres ces temps-ci, est-ce à dire que de l'équipe gouvernementale, le général Simporéétait le dernier de la classe ? Il est le seul qui a perdu son fauteuil ministériel à l'issue de ce remaniement. Que se passe-t-il dans cette armée en difficulté face aux groupes terroristes dont le chef de l'Etat a reconnu dans son dernier discours qu'elle était divisée ?

Un indicateur des problèmes

Personne ne doit se réjouir de cette nouvelle sauf les inconscients. C'est un signe évident que le pays est dans une mauvaise passe sinon dans l'impasse. Le départ du général Simporé est beaucoup plus un indicateur des problèmes et des difficultés que l'amorce d'une solution. Le lieutenant-colonel Damiba n'a pas innové en ajoutant la défense à ses charges. Jetons un coup d'œil en arrière et remontons jusqu' au chef de l'Etat chassé par l'insurrection, Blaise Compaoré, il a pris le portefeuille de la défense cumulativement avec ses fonctions quand l'armée venait de connaître des mutineries. Son véritable successeur militaire sous la transition le lieutenant-colonel Isaac Zida l'a gardé au chaud près de lui au Premier ministère.

Face aux échecs militaires, le président Kaboré qui ne cachait pas son hostilitéà la présence de militaire dans son gouvernement a aussi récupéré la défense avant de le redonner aux militaires en changeant de doctrine avec le général Simporé qu'il a nommé ministre de la défense, ce qui n'a pas empêché le coup d'Etat. Durant cette guerre contre les groupes terroristes, nous avons fait tomber les ministres de la défense et les chefs d'état-major de l'armée comme des boules, croyant au fétichisme de l'homme doté de super pouvoirs qui viendrait nous sauver.

Mais nous n'avons pas soigné notre stratégie, nous ne nous sommes pas occupé du moral de la troupe et nous refusons d'analyser nos échecs pour en tirer des leçons. Nous changeons seulement les hommes à chaque défaite comme si l'issue de la guerre était magique. Ainsi, nous avons seulement réussi à nommer des généraux, car à chaque changement on donnait des galons, alors qu'en temps de guerre les galons se gagnent après les victoires. Mais au Burkina, nous nous récompensons avant l'effort, avant la victoire.

Le bilan qui n'a pas été fait le 4 septembre 2022 s'affiche aujourd'hui par ce limogeage qui désigne un comptable, un coupable. Il ne peut être analysé autrement, si le chef est démis c'est qu'il a perdu. Nous ne ferons pas l'économie de ce bilan en coupant des têtes. La réflexion s'impose et est à faire, des analyses à effectuer pour voir vraiment ce qui n'a pas marché et pourquoi les options prises ne fonctionnaient pas. C'est seulement ainsi que le nouveau ne fera pas les mêmes erreurs. Dieu fasse que ce limogeage ne soit seulement que la stratégie du bouc émissaire et pas quelque chose de plus malsain en dessous dans les forces armées. Le pays va mal et très mal et nous avons besoin de sagesse et de sensibilité au malheur du peuple.

Sana Guy
Lefaso.net

Foncier : Des souscripteurs de la SOCOGIB dénoncent "une TVA fictive" sur le coût de leurs parcelles

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Ce mardi 13 septembre 2022, des souscripteurs se sont regroupés devant les locaux de la Société de construction et de gestion immobilière du Burkina (SOCOGIB) à Ouagadougou. Ils réclamaient des éclaircissements sur une Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qu'ils qualifient de fictive qui leur est demandée sur le coût total de chaque parcelle. Malheureusement, aucun responsable de la SOCOGIB n'était présent pour les recevoir.

Les souscripteurs se sont regroupés ce mardi 13 septembre 2022 pour deux raisons. La première est celle relative à la TVA qui leur serait imposée, car ces derniers veulent plus d'éclaircissements sur la suppression de leurs sommes initiales déjà versées en TTC tout récemment. « Cette TVA, pour nous, n'a pas sa raison d'être car nous avons eu une première concertation avec les responsables de la SOCOGIB où nous avons dénoncé ce caractère illégal de la TVA. Et suite à cette concertation, ils nous avaient rassuré de la suppression de cette TVA », soutient Souleymane Yago, souscripteur auprès de la SOCOGIB. Contre toute attente, cette TVA n'a pas été supprimée, comme l'ont constaté les souscripteurs lors des payements. Pourtant la TVA ne ressort nulle part dans leurs contrats.

Souleymane Yago

La deuxième cause du regroupement des souscripteurs concerne le délai de payement. Selon eux, le délai de deux mois pour solder le montant de leurs parcelles n'est pas raisonnable parce que le retard vient de le SOCOGIB qui n'a pas étéà mesure de viabiliser les terrains à cause des problèmes avec les propriétaires terrains. « C'est normal que vous nous donniez des délais mais deux mois c'est trop peu pour venir solder des millions », soutient Souleymane Yago. Il ajoute que le non-respect du délai est sanctionné par l'augmentation du prix du mètre carré, ce qui est une forme d'arnaque selon les souscripteurs, qui sollicitent par la même occasion un délai d'au moins une année.

Ce mardi 13 septembre 2022, le groupe n'a pas eu d'interlocuteur. Aucun responsable de la SOCOGIB n'était présent pour les écouter. Pour Souleymane Yago et les autres, l'absence de responsables de la SOCOGIB s'explique plutôt par le manque d'arguments selon les souscripteurs, car selon eux cette TVA est purement et simplement illégale. Elle n'a donc pas sa raison d'être.

Pour finir, les souscripteurs demandent à ce que la SOCOGIB se « ressaisisse et fasse une gestion transparente » dans ses relations avec ses clients car disent-ils, « il n'y a pas de transparence dans le comportement de la société».

Rachida Démé
Urielle Lezogo (Stagiaires)
Lefaso.net


Cyclisme burkinabè : Paul Daumont vainqueur du Grand Prix de la ville d'Abidjan

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Le cycliste burkinabè Paul Daumont a remporté le dimanche 11 septembre 2022, le grand prix de la ville d'Abidjan.

Sur les 94,3 km à parcourir, il a été le plus rapide en bouclant l'étape au sprint.

Sur sa page Facebook, Paul Daumont a exprimé sa satisfaction .

" Au lendemain du tour de Côte-d'Ivoire 2022 avait lieu le traditionnel Grand Prix de la ville d'Abidjan qui s'est tenu entre Treichville et Grand Bassam.

Avec le soutien de l'équipe, j'ai pu lever les bras.

Un réel soulagement surtout qu'à noter la présence de monsieur le consul burkinabé en Côte-d'Ivoire pour me remettre en main propre le trophée du vainqueur, tout un symbole .

Retour à la maison aujourd'hui pour préparer encore les prochains objectifs'' a t-il souligné .

Paul Daumont a devancé l'Ivoirien Abou Sanogo.

C'est en 2h 40mn 46s qu'il a bouclé sa course.

Lefaso.net

Crédit photo : Fédération Burkinabè de Cyclisme

Burkina/Temple évangélique Benaja : Joseph Kafando et Thérèse Kafando/Zongo reçoivent des titres de docteur honorifique, option action sociale

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Le Pr Tuweh Prince G. Gadama, deuxième vice-chancelier mondial de Cypress international institute university, a procédéà la distinction de deux fidèles du temple évangélique Benaja pour les actions qu'ils ont eues à mener au profit de la société burkinabè et celle d'ailleurs. Il s'agit du président de la fondation Sompagnimdi pour le développement (FSD-Burkina), Joseph Kafando, et de la présidente directrice générale du Centre d'éducation et de formation intégré des sourds et entendants (CEFISE), Thérèse Kafando/Zongo. Ces deux personnalités évangéliques ont étéélevées au rang de docteur à titre honorifique. La cérémonie de distinction de ces deux personnalités évangéliques s'est tenue dans la soirée de ce lundi 12 septembre 2022 au sein du temple évangélique Benaja de Ouagadougou.

C'est dans une atmosphère de louanges et de prières que les deux récipiendaires ont reçu des mains du Pr Tuweh Prince Gadama de Cypress international institute university leurs diplômes de docteur à titre honorifique.
Ce, en présence de fidèles et d'invités qui n'ont pas manqué d'esquisser des pas de danse pour exprimer leur joie. Comme dans tout rassemblement religieux, le décor de la cérémonie a été planté par une prière introductive, après la rentrée en fanfare des deux élus de la soirée.

Le Pr Tuweh prince G. Gadama, deuxième vice-chancelier mondial de Cypress international Institute university

Mais avant de les élever au rang de docteur à titre honorifique, le Pr Gadama a tenu à faire la nuance entre un doctorat honorifique et un doctorat académique. En bon professeur, il a saisi l'occasion pour enseigner comme s'il était dans une salle de cours. Selon ses explications, « un doctorat académique est un diplôme qu'on obtient à la suite d'une recherche qu'on a menée sur un sujet quelconque et on a abouti à des résultats. Quant au doctorat honorifique, ce n'est pas un diplôme, mais un titre décerné par une universitéà une personnalité dans un domaine donné ou elle s'est distinguée par ses œuvres et les actions qu'elle a eu à mener et qui ont apporté des changements dans la vie des autres ».

Joseph Kafando, président de la Fondation Sompagnimdi pour le développement et récipiendaire

Ces deux personnes sont dans ce dernier cas d'exemple et elles ont reçu ces titres honorifiques parce qu'elles ont mené des actions au profit de leur prochain qui ont contribuéà changer beaucoup de vies dans leur société, précisé Pr Gadama.

Thérèse Kafando/Zongo, présidente directrice générale du CEFISE

Joseph Kafando et Thérèse Kafando/Zongo sont donc deux personnes qui ont beaucoup donnéà leur société et ce genre de personnes, il faut les féliciter et prier pour qu'il y ait encore beaucoup d'autres personnes engagées pour la cause d'autrui comme eux, conclut Tuweh Prince Gadama avant de leur remettre leurs différents titres honorifiques.

Photo de famille des récipiendaires, des fidèles et le Pr Gadama

Les actions dont il est question dans le cadre dette distinction, ils les ont menées au travers de leurs différentes structures, notamment la Fondation Sompagnimdi pour le développement (FSD-Burkina) et le Centre d'éducation et de formation intégré des sourds et entendants (CEFISE). Avec ces structures, ils mènent beaucoup d'actions au profit des personnes vulnérables dans la société. Au sein de ces structures, ils ont apporté du soutien, contribuéà l'éducation et à la formation a des milliers de personnes et pendant des dizaines d'années. Ces distinctions sont pour eux, disent-ils, une action de grâce et une invite à toujours apporter leur soutien aux personnes dans le besoin.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Burkina /Santé : Les commerçants du grand marché Rood-Woko donnent leur sang pour sauver des vies

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Le 13 septembre 2022, l'association SOS sang a lancé une campagne de collecte de sang au sein du grand marché de Ouagadougou. Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a dépêché une équipe sur les lieux pour collecter les premières poches de sang.

A cette cérémonie de collecte de sang, les grands et petits commerçants du marché Rood-Woko ont répondu présents. Madame Batoma Tiemtoré, commerçante au marché de Rood-Woko a donné son sang et appelle tout le monde à venir donner son sang, car donner son sang c'est sauver des vies.

Batoma Tiemtoré, commerçante

Lui aussi commerçant, Soumaïla Kanazoé a donné son sang car pour lui le don du sang est une manière d'aider des personnes inconnues ou connues. « On ne sait jamais qui peut nous venir en aide un jour si nous avons besoin d'une transfusion de sang. Le don de sang est une grâce », commente-t-il en demandant à toute personne bien portante de faire le geste qui sauve pour aider les femmes et les enfants présentement en manque de sang dans les hôpitaux.

Le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Robert Lucien Jean Claude Kargougou

Pour donner sens à cette cérémonie de collecte de sang, plusieurs personnalités ont répondu présent. Ils avaient à leur tête le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, le directeur général du CNTS, le président de l'association SOS sang et toute son équipe. On notait aussi la présence du parrain de cette cérémonie El hadj Hamidou Ouédraogo et des chefs coutumiers.
Le ministre de la santé et de l'hygiène publique a remercié tous les commerçants de Rood-Woko présents lors de cette collecte de sang. Il demande à tous les Burkinabè de continuer à prendre part aux différentes activités de collectes de sang.

Le parrain El Hadj Amidou Ouédraogo

EL Hadj Amidou Ouédraogo, parrain de la cérémonie, a remercié la population et exprimé sa gratitude aux commerçants de Rood-Woko de Ouagadougou pour le grand nombre de personnes qui ont accepté donner leur sang en ce jour pour sauver des vies. Il a déclaré que cette campagne de collecte de sang se fera dans tous les marchés et toutes les villes du Burkina Faso pour parvenir à collecter une grande quantité de poches de sang.

Le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Robert Lucien Jean Claude Kargougou

Salimatou Tianabou

Nécrologie/Médias : Le journaliste Paul-Miki Rouamba repose au cimetière de Gounghin

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Décédé le samedi 10 septembre 2022 à l'hôpital de Tengandogo, le journaliste Paul-Miki Rouamba a été conduit à sa dernière demeure au cimetière de Gounghin, ce mardi 13 septembre, par sa famille, ses amis et connaissances.

Né le 6 février 1980 à Kampti, dans la province du Poni (région du Sud-ouest), Paul-Miki Rouamba est un journaliste connu du public burkinabè et en dehors du pays des hommes intègres pour ses analyses et reportages. Arrachéà l'âge de 42 ans, il aura laissé une bonne image pour ceux qui l'ont connu et côtoyé.

« J'ai été sous la coupe de Paul-Miki Roamba de 2016-2021. Je dirai tout simplement que si la compétence du travail bien fait a un nom, c'est bien Paul-Miki Roamba. Pour ceux qui ont travaillé avec lui, c'était un travailleur infatigable et en tant que rédacteur en chef, il n'hésitait pas à montrer, à donner le temps aux uns et aux autres pour la bonne marche de la rédaction », a témoigné Aimé Sawadogo, ancien journaliste à la Radio Ouaga FM.

Plusieurs personnes de différents domaines d'activités sont venus dire au revoir à Paul-Miki Rouamba

Boowurosigué Hyacinthe Sanou, journaliste à Studio Yafa, l'a côtoyé plusieurs fois. Il se souvient encore de l'homme. « Les différents témoignages l'ont assez souligné : c'était un travailleur acharné. Dans le quotidien, il était vraiment quelqu'un de méticuleux. Je retiens déjà comme dernière image un match de football qu'on a organisé avec les patrons de presse et il était le tout premier au stade sous la pluie et il a même dû, à un moment donné, aller dans les gradins pour travailler, continuer à corriger des papiers avant de revenir jouer au foot avec nous. C'est vraiment à l'image de l'homme. Je pense qu'il a toujours été dévoué au travail et c'est par ça qu'il a su donner l'exemple ».

Boowurosigué Hyacinthe Sanou et le défunt se sont côtoyés dans le métier pendant plusieurs années

Au nom du Groupe Oméga Médias, le promoteur Alpha Barry n'a pas manqué de témoigner : « Un travailleur sans relâche. Il a toujours voulu donner l'exemple d'où la présentation de la matinale une fois dans la semaine ».

Élevé au rang de Chevalier de l'ordre de l'Étalon

Paul-Miki Rouamba est un travailleur acharné qui avait toujours du temps pour sa famille. « Outre la lourde charge qu'il avait au niveau du service, il ne manquait pas d'être auprès de sa famille. C'est vraiment une douleur pour nous qu'il nous soit arrachéà notre affection si tôt. Dans une jeunesse pleine d'espoir, c'est vraiment beaucoup difficile mais lorsque nous voyons la mobilisation qui s'est déployée autour de lui, nous sommes réconfortés, nous disons qu'il n'est pas parti, car il y a une bonne partie de lui qui reste encore avec la famille », a confié Abdoulaye Traoré, cousin du défunt.

Au cimetière tout comme à l'église, Abdoulaye Traoré, a pris la parole au nom de la famille du regretté

Dans sa communauté confessionnelle, les échos sont également positifs. « Les multiples témoignages concordent que le journaliste Paul-Miki Rouamba est un journaliste talentueux. Il était respectueux », a laissé entendre le prêtre qui a célébré la messe d'absoute. Pour ce serviteur de Dieu, le défunt a su plaire à Dieu et Dieu l'a aimé, conformément à un verset de la sagesse, car « on ne peut pas plaire à Dieu et ne pas être aimé des hommes », a-t-il déclaré.

L'homme qui vient de déposer sa plume et son micro était récemment directeur général du groupe Oméga Médias. Il a fait successivement les journaux Le Révolutionnaire (actuel Le Quotidien), Le Pays, Le Reporter, Le Courrier confidentiel, Notre temps, radio Ouaga FM, la télévision LCA. De la presse écrite à la télévision en passant par la radio, Paul-Miki Rouamba a marqué son histoire par ses reportages, éditoriaux et analyses sur les plateaux télé et radio.

La ministre en charge de la communication, Valérie Kaboré, a également représenté le gouvernement à cette inhumation

Avant son inhumation, il a étéélevé au rang de Chevalier de l'ordre de l'Étalon, à titre posthume par la ministre en charge de la communication, Valérie Kaboré. « C'est l'occasion pour moi d'encourager sa famille professionnelle, sa famille biologique, de présenter mes condoléances à la presse et leurs dire que le meilleur reste à venir. On ne peut pas échapper à son destin », a formulé la ministre.
"Miki", comme ses collègues du journal Notre temps aimaient l'appeler, est parti à l'âge de 42 ans en laissant derrière lui trois enfants et des proches inconsolables.

Cryspin Laoundiki
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Éducation et sécurité alimentaire : Avec la phase 4 de « Beoog Biiga », CRS veut nourrir plus de 260 000 élèves dans le Centre-nord

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L'organisation humanitaire Catholic relief services (CRS) a procédé, ce mardi 13 septembre 2022, au lancement officiel de la phase 4 du projet McGovern-Dole ou Beoog Biiga, qui signifie en langue mooré« les enfants de demain ». Ce projet vise, entre autres, à réduire la faim en milieu scolaire, à renforcer l'éducation et la qualité des apprentissages et accroître l'adoption des bonnes pratiques de santé et de nutrition.

Après la réussite des trois dernières phases du projet « Beoog Biiga », Catholic relief services rebelote avec une quatrième phase, toujours dans les trois provinces de la région du Centre-nord, à savoir le Bam, le Namentenga et le Sanmatenga. Financé par le ministère américain de l'Agriculture à hauteur de 25 millions de dollars USD (près de 16 milliards de francs CFA) pour une durée de quatre ans (1er octobre 2021 au 30 septembre 2025), cette quatrième phase vise haut malgré le contexte sécuritaire difficile.

Une vue des invités issus des ministères de l'Education nationale et de la Santé

21 communes couvertes

Selon le directeur du projet, Hamadou Kanazoé, « Beoog Biiga » est conduit en partenariat avec le ministère en charge de l'éducation nationale, le ministère de la Santé, l'OCADES Kaya, les municipalités et les communautés hôtes. Pendant la période de mise en œuvre, il connaîtra de nouvelles innovations dans sa mise en œuvre afin d'impacter la vie de plus de 260 000 élèves dans 860 écoles, dans les 21 communes de la zone d'intervention.

Le directeur du projet « Beoog Biiga » Hamadou Kanazoé lors de la présentation des innovations prévues pour la phase 4

Phase pilote de l'apprentissage à distance

Au rang des activités, il est prévu entre autres l'ouverture de 75 centres préscolaires communautaires appelés « Bisongo », la fourniture de 8 960 tonnes de vivres pour le renforcement des cantines scolaires et la mise en place de 150 champs scolaires en appui au fonctionnement de ces cantines.

Au niveau du primaire, l'approche « Distance Learning » sera expérimentée pour assurer la continuité des apprentissages pour 1 600 élèves affectés par l'insécurité via les tablettes Android dans les communautés de Nagbingou et Bouroum dans le Namentenga.

Durant les quatre ans de mise en œuvre, le projet prévoit redynamiser les groupes d'animation pédagogiques avec un intérêt sur les activités de “pédagogie appliquée” en lecture-écriture. Et 1 276 enseignants verront leurs capacités renforcées sur des approches pédagogiques.

Des élèves bénéficiaires du projet ont esquissé des pas de danse pour exprimer leur gratitude à CRS et ses partenaires

L'extension des GASPA dans le Bam

En vue de valoriser la lecture, il est prévu l'équipement de quinze bibliothèques communales et la création de la Semaine culturelle de la lecture pour attirer l'attention des parents sur l'importance de la lecture.

Les activités de microfinances menées dans la zone d'intervention du projet seront recentrées sur les écoles afin que cela puisse aider les parents d'élèves à investir davantage dans la scolarisation. Autre activité prévue, selon Hamadou Kanazoé, c'est l'extension des groupes d'apprentissage et de suivi des pratiques d'alimentation du nourrisson et du jeune enfant (GASPA) à une soixantaine de villages de la province du Bam. L'objectif étant d'améliorer la santé de 9 000 femmes enceintes et mères d'enfants de moins de deux ans.

Remise de matériel médical d'une valeur de 11 millions de francs au ministre de la Santé, Robert Kargougou, destiné au CMA de Boussouma

« Un héritage, une vision »

Selon l'ambassadrice des États-Unis d'Amérique au Burkina Faso, Sandra Clark, le programme McGovern-Dole est une création de deux anciens sénateurs américains, Robert "Bob" Dole et George McGovern qui ont reconnu l'importance de la nutrition dans l'atteinte de l'excellence scolaire des enfants. « Les sénateurs McGovern et Dole ont laissé derrière eux un héritage et une vision qui continuent aujourd'hui à porter leurs fruits dans le monde entier. Ce programme est devenu un autre exemple du partenariat dynamique entre les peuples américain et burkinabè», s'est réjoui la diplomate américaine.

L'Ambassadrice des États-Unis d'Amérique au Burkina Faso, Sandra Clark, a salué les acquis engrangés par le projet

Le gouvernement burkinabè rassure

La représentante résidente de CRS Burkina, Philippa Sackett, a laissé entendre que lors de la phase 3 du projet Beoog Biiga, le gouvernement du Burkina Faso a mis en place une contrepartie nationale. Son organisation espère que cet engagement pris par l'Etat dans le protocole d'accord signé en juin dernier sera aussi concrétisé dans la phase IV du projet.

Dans son discours lu par le ministre de la santé, Dr Robert Kargougou, le ministre en charge de l'éducation Lionel Bilgo a rassuré les donateurs que des dispositions seront prises au niveau du gouvernement du Burkina Faso pour accompagner efficacement la mise en œuvre de la phase IV du projet Beoog Biiga. Car pour lui, ce projet répond « parfaitement à l'ambition du gouvernement de faire de l'éducation un creuset des initiatives inclusives et participatives de valorisation du capital humain basé sur les potentialités et les spécificités de chaque région ».

La cérémonie a été l'occasion pour la représentante résidente de CRS Burkina de remettre un lot de matériel médical d'une valeur de plus de 11 millions de francs CFA au ministre de la santé. Ce matériel est destiné au CMA de la commune de Boussouma. Des films de leçons de lecture du Cours préparatoire 1re année et 2e année ont étéégalement remis au ministère de l'Education nationale.

La représentante résidente de CRS Burkina, Philippa Sackett, espère un soutien renouvellé du gouvernement burkinabè

Acquis de la phase 3

En rappel, la troisième phase du projet Beoog Biiga, lancée en octobre 2018, a couvert 907 écoles. Au compte des acquis engrangés, l'on peut citer entre autres la formation de 2 243 enseignants (es) sur les questions de santé et de nutrition, la formation de 4 278 enseignants (es) sur de nouvelles pratiques pédagogiques pour enseigner aux élèves la lecture et l'écriture. Le projet a permis d'offrir 249 ordinateurs portables et 41 tablettes Android comme récompenses aux meilleurs enseignants du primaire et des moniteurs du préscolaire pour leurs performances.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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