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Avis de recrutement de six (6) membres de personnel au profit d'une entreprise basée au Burkina Faso

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CENTRALE RH est une entreprise de Conseil, Recrutement, Formation, Etudes et Recherche en ressources humaines. Il souhaite recevoir des dossiers de candidatures pour le recrutement de six (6) membres de personnel au profit d'une entreprise basée au Burkina Faso et intervenant dans le secteur de l'électricité, l'énergie solaire photovoltaïque, l'électromécanique, la construction métallique et du BTP (bâtiments travaux publics).

1. Contexte

L'entreprise commanditaire a entamé une réorganisation structurelle pour s'adapter aux exigences de son nouveau plan stratégique de développement. Dans ce plan, elle accorde une place importante à l'acquisition de compétences adaptées au besoin de performance globale de son équipe pour la satisfaction de sa clientèle. C'est pourquoi elle a confiéà CENTRALE RH la mission de recruter des talents pouvant accompagner l'entreprise à la réalisation de ses ambitions. Les postes sont à pourvoir sont :

 1 Directeur Technique
 1 Chargé d'affaire
 1 Business développer et Community manager
 2 agents commerciaux
 1 Infographe monteur

2. Résumé de la description et des exigences des postes

 Poste de Directeur Technique :

Placé sous l'autorité directe du Directeur Général, le titulaire du poste est chargé de planifier, organiser et coordonner l'exécution des travaux et projets en garantissant le respect des principes et critères de performances de l'entreprise. Le titulaire du poste doit avoir un niveau d'étude minimum de BAC+5 d'ingénieur électromécanicien, électricité générale, électrotechnique, énergie, ou autre diplôme équivalent. Il doit également avoir une expérience professionnelle minimum de 5 ans dans un poste similaire et par ailleurs avoir des notions de base en génie civil, bâtiments et travaux public

 Poste de Chargé d'affaire

Placé sous l'autorité directe du Directeur des Opérations, le titulaire du poste est chargé du montage des dossiers de soumission aux appels d'offres et la recherche des marchés en garantissant le respect des principes et critères de performances de l'entreprise. Le titulaire du poste doit avoir un niveau d'étude minimum de BAC+5 d'ingénieur électromécanicien, électricité générale, électrotechnique, énergie, ou autre diplôme équivalent. Il doit également avoir une expérience professionnelle minimum de 5 ans dans un poste similaire et par ailleurs avoir des notions de base en génie civil, bâtiments et travaux public

 Poste de Business développer et Community Management

Placé sous l'autorité directe du Directeur des Opérations, le titulaire du poste est chargé (e) de dénicher de nouveaux leviers de croissance pour l'entreprise, négocier et piloter des projets commerciaux en garantissant la réalisation de service après-vente. Il assure le community management des clients de l'entreprise. Le titulaire du poste doit avoir un niveau d'étude minimum de Bac + 3 (marketing, gestion commerciale, communication, droit des affaires ou autre diplôme équivalent). Il doit également avoir une expérience professionnelle minimum de 2 ans dans un poste similaire.

 Poste d'agent commercial

Placé sous l'autorité directe du Responsable contrats et ventes, le titulaire du poste est chargé de prospecter et développer le portefeuille client pour booster en permanence la vente des produits et services de l'entreprise tout en proposant des solutions adaptées aux clients. Le titulaire du poste doit avoir un niveau d'étude minimum de BAC + 3 en commerce, marketing, communication, gestion, droit des affaires ou autre diplôme équivalent. Il doit également avoir une expérience professionnelle minimum de 2 ans dans un poste similaire. Par ailleurs il doit déjà disposer d'un portefeuille client potentiel existant.

 Poste d'infographe monteur

• Placé sous l'autorité directe du Business développer and Community management, le titulaire du poste est chargé d'assurer la création et la réalisation de supports de communication pour l'entreprise et ses clients. Le titulaire du poste doit avoir un niveau d'étude minimum de BAC + 3 ou formation qualifiante équivalente dans les domaines infographie communication, multimédia ou autre diplôme en lien avec le poste. Il doit également avoir des compétences avérées en webdesign, (utilisation des back-offices des sites internet).

Par ailleurs il doit avoir des notions en marketing et communication et disposer d'une expérience professionnelle minimum de 3 ans dans un poste similaire. Outre les exigences précédentes, le titulaire du poste doit maîtriser les logiciels de montage vidéo et autres créations et être capable de réaliser la conception et la modélisation infographique.

3. Procédure de recrutement :

Présélection sur dossier, test écrit et entretien oral en présentiel. Seuls les candidat(e)s sélectionné(e)s à chaque étape du processus du recrutement seront contacté(e)s.

NB : Toute personne ayant fait acte de candidature peut considérer que le processus du recrutement est clos dans un délai maximum de 45 jours après la date limite de réception des dossiers de candidatures.

4. Conditions d'embauche

Tous les postes sont recrutés sous contrat de travail à durée déterminée d'un an renouvelable suivant performance au poste avec une période d'essai de 3 mois. Le titulaire de chaque poste dans l'exécution de ses tâches est soumis à des indicateurs de performance régulièrement mis à jour par le supérieur hiérarchique.

5. Composition des dossiers de candidature et date limite de dépôt

Les dossiers de candidatures sont composés des pièces suivantes :
• Un Curriculum Vitae (CV) détailléà jour contenant les contacts de 3 personnes de références professionnelles ;
• Une lettre de motivation faisant ressortir la prétention salariale.
• Les copies des diplômes et certificats ou attestation de formation
• Les copies de certificats ou attestations de travail ;

6. Conditions générales de dépôt des candidatures

Les personnes intéressées pour soumettre leurs candidatures sont invitées à prendre le contenu intégral détaillé de la description des postes auprès de CENTRALE RH en copie physique ou en copie numérique par mail en écrivant à l'adresse : centralerh@yahoo.fr

Les dossiers de candidature doivent être envoyés en un seul fichier portant les noms et prénoms du (de la) candidat(e) avec en objet le titre du poste au plus tard le Vendredi 26 Août 2022 à 18H00. Les dossiers sont recevables par mail à l'adresse suivante : centralerh@yahoo.fr. Les dossiers incomplets ne seront pas examinés.
Pour tout besoin de renseignements contactez CENTRALE RH au 25 39 31 04 ou au 71 41 66 41 du lundi au vendredi de 8H à 18H.


Crise alimentaire au Burkina Faso : Save the Children mobilise environ 2 milliards de Francs CFA sur fonds propres pour répondre aux besoins des communautés, particulièrement des enfants

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Le Burkina Faso, à l'instar d'autres pays d'Afrique de l'ouest et du Sahel, traverse une crise alimentaire et nutritionnelle préoccupante qui touche plus durement les zones les plus impactées par la crise sécuritaire. Selon le Cadre harmonisé, le pays enregistre environ 3,5 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire, une situation particulièrement aggravée du fait de la détérioration du contexte sécuritaire qui a entrainéà la date d'aujourd'hui le déplacement d'environ 2 millions de Burkinabè, dont environ 60% sont des enfants. A ce facteur majeur s'ajoutent le changement climatique qui entraine des poches de sécheresse et favorise l'avancée de la désertification dans certaines régions, et tout récemment la conjoncture internationale défavorable.

La crise alimentaire menace singulièrement les enfants, déjà vulnérables au regard des défis liés à leur épanouissement et à la jouissance de leurs droits. Sans une alimentation suffisante et un bon équilibre nutritionnel, les enfants risquent fort de souffrir de malnutrition aiguë, ce qui peut provoquer un retard de croissance, entraver le développement mental et physique, augmenter le risque de contracter des maladies mortelles et, en fin de compte, menacer sérieusement la vie.

« Non seulement la vie des enfants est gravement menacée par la crise alimentaire et nutritionnelle, mais leur avenir l'est tout autant. Il est avéré que les pénuries alimentaires extrêmes poussent également les familles à prendre des mesures désespérées qui menacent le bien-être, la sécurité et l'avenir des enfants. Le retrait des enfants de l'école pour les faire travailler, la baisse du rendement scolaire, les mariages d'enfants et même l'enrôlement dans des groupes armés sont autant de risques qui deviennent réels lorsque les ménages manquent de nourriture », a dit le Directeur Pays de Save the Children.

Face à cette situation, il convient justement d'agir, et vite. Pour sa part, Save the Children International a identifié le Burkina Faso comme un pays prioritaire en matière de réponse à la crise alimentaire, en mobilisant sur fonds propres environ deux milliards de francs CFA pour aider les ménages et leurs enfants à faire face à la période de soudure. Ces fonds ont permis de réaliser des transferts monétaires (cash transfert) au profit de 5 900 ménages dans les régions du Centre-Nord, du Nord et du Sahel, et de toucher approximativement 29 500 enfants.

Cet investissement vient en appui aux programmes déjà mis en œuvre par Save the Children grâce aux financements des bailleurs, qui ont permis de fournir une assistance alimentaire aux communautés affectées. Ainsi, au premier semestre 2022, nos interventions de transfert d'argent à travers les projets financés par les bailleurs ont touché 12 768 ménages, soit près de 93 000 personnes, parmi lesquelles on compte environ 51 000 enfants. Outre le transfert monétaire, des activités génératrices de revenus au profit des femmes et des jeunes ont été réalisées. Celles-ci incluent des interventions qui visent la reconstitution du cheptel pour renforcer les moyens de subsistance des ménages vulnérables dans le Sahel.

« Quand nous sommes arrivés ici à Kaya, c'était vraiment la souffrance. Nous n'avions ni argent, ni à manger. J'ai abandonné l'école et je me promenais avec mes camarades sans pouvoir aller à l'école. Mais, grâce à l'appui de Save the Children, ma Grand-Mère a reçu de l'argent. Elle a pu me réinscrire à l'école. De nos jours, j'ai de quoi manger, je pars maintenant à l'école », se réjouit Amssétou*, 10 ans.

« J'ai perdu mon époux à la suite d'une attaque de notre village par des hommes armés alors que nous étions mariés depuis seulement trois ans. Dans ma fugue avec notre seule enfant (un nourrisson de quinze mois), j'ai trouvé refuge à Kaya et grâce à l'intervention de Save the Children, j'ai bénéficié d'un transfert monétaire avec lequel j'ai décidé de me lancer dans l'élevage. A présent, j'emploie deux personnes qui m'aident à développer mon activité», relate Delphine*, une jeune veuve de 33 ans.

Comme le disait la fondatrice de Save the Children, « Toute guerre est une guerre contre les enfants ». Alors que nous célébrons ce 19 Août la Journée mondiale de l'aide humanitaire, nous devons tout mettre en œuvre pour éviter que les enfants ne souffrent de faim et de malnutrition, ni maintenant ni dans l'avenir. Pour ce faire, les acteurs devraient continuer à unir leurs forces, et à s'engager à mobiliser les ressources nécessaires pour dérouler efficacement les programmes au profit des communautés, particulièrement des enfants.

* Pour les besoins de l'anonymat, des noms d'emprunt ont été attribués aux bénéficiaires cités.

Droits fonciers au Burkina : Des acteurs réfléchissent à la sécurisation durable des terres au profit des femmes

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Ouagadougou abrite, les 18 et 19 août 2022, un atelier sur la contribution des organisations de la société civile (OSC) et des collectivités locales à la sécurisation durable des terres au profit des femmes. Cet atelier, organisé par la fondation Konrad Adenauer Stiftung, se tient dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Un seul monde sans faim-Les droits fonciers de la femme en Afrique de l'Ouest ». La cérémonie d'ouverture de cet atelier a été présidée par la directrice générale du genre, Dr Honorine Ouédraogo ce jeudi 18 août.

L'objectif global de cet atelier sur la contribution des Organisations de la société civile (OSC) et les collectivités locales à la sécurisation durable des terres en faveur des femmes, c'est de faire l'état des lieux des droits fonciers de la femme dans le contexte actuel et de proposer des stratégies de résilience à son profit.

Dr Honorine Ouédraogo, directrice générale du genre

Durant deux jours, les différents acteurs se pencheront spécifiquement sur l'état des lieux des droits fonciers dans le contexte d'insécurité et analyseront les aptitudes des collectivités locales et des OSC dans le processus des plaidoyers et de la sécurisation des droits fonciers de la femme en milieu rural. Il sera également question pour eux de définir les stratégies pour faciliter la gestion des ressources et proposer des financements opérationnels et réalistes pour le développement des activités génératrices de revenus.

Cet atelier, il faut le rappeler, se tient dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Un seul monde sans faim-Les droits fonciers de la femme en Afrique de l'Ouest ». Un projet mis en place depuis six ans dans trois pays de l'Afrique de l'Ouest (Burkina Faso, Bénin et Togo). Par ailleurs, en plus des objectifs spécifiques suscités, les participants analyseront les contraintes et difficultés auxquelles les femmes restées dans leurs localités respectives et les déplacées internes font face afin de garantir leurs droits fonciers et posséder des terres. Ce, dans le but d'assurer leur sécurité alimentaire.

Vue des participants

C'est ainsi que la directrice générale du genre, Dr Honorine Ouédraogo a rappelé dans son allocution d'ouverture que la problématique des enjeux liés a la sécurisation des terres agricoles et aux activités connexes au profit des femmes est une condition préalable pour relever le défi de la pauvreté, du développement durable et de la bonne gouvernance. « C'est pourquoi, en décidant d'apporter votre contribution sur l'état des lieux des droits fonciers en milieu rural, vous apportez votre contribution à l'épanouissement de la population dans le contexte d'insécurité», a-t-elle fait comprendre aux organisateurs.

Une photo de famille pour marquer leurs apports à la question des droits fonciers des femmes au Burkina

La tenue de cet atelier était aussi l'occasion pour le coordonnateur national de la fondation Konrad Adenauer Stiftung, Dr Dramani Ouédraogo, de rappeler qu'au Burkina Faso, les femmes assurent 60 % de la production agricole, mais perçoivent seulement 4,3% des revenus agricoles. C'est donc pour réfléchir et recevoir de chacun d'eux en qualité d'experts, leurs apports sur la « la contribution des OSC et des collectivités locales à la sécurisation durable des terres au profit des femmes dans un contexte de défis sécuritaires que se tient le présent atelier.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Foncier : Les résidents de la zone non lotie de Yamtenga veulent de meilleures conditions de relogement

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Le comité des résidents de Yamtenga qui vivent sur la zone litigieuse avec le mouvement sunnite du Burkina, était face à la presse ce 18 août 2022. Objectif, porter à la connaissance de l'opinion nationale, la situation conflictuelle que vivent les résidents avec le mouvement sunnite, propriétaire des lieux. Si les résidents disent être d'accord pour libérer les lieux au profit du propriétaire qui veut en faire un centre de santé, ils n'approuvent pas pour autant les conditions de relogement qui leur sont proposées.

Certains résidents du quartier Yamtenga dans l'arrondissement 11 de Ouagadougou, ne savent plus où donner de la tête. En effet, depuis juillet 2021, ils sont aux prises avec le mouvement sunnite du Burkina, présenté comme le propriétaire de la réserve dans laquelle 117 familles vivent, depuis plus de 20 ans pour certaines d'entre elles. Sommés de libérer les lieux au profit du propriétaire du terrain, les résidents ont accepté la proposition de relogement au quartier Zakin dans la commune de Saaba, proposition faite par le mouvement sunnite accompagné d'un promoteur immobilier. Seulement, en raison de la modestie de leurs moyens, les habitants avaient demandé des mesures d'accompagnement pour se construire de nouvelles habitations sur le site proposé pour le relogement. A la place, le mouvement sunnite leur a promis la réalisation d'un forage, d'une école, de lieux de culte, d'un dispensaire et un terrain de football. L'ex- maire de l'arrondissement 11, en présence de qui les discussions se sont tenues, avait même rassuré les résidents que des titres fonciers en bonne et due forme leur seraient délivrés pour les nouveaux terrains à Zakin.

Convoqués par le maire le 13 septembre 2021, c'est avec étonnement que les représentants des habitants, une fois arrivés sur les lieux, sont informés de la tenue de la cérémonie de lancement de leur déguerpissement, alors qu'aucune des promesses faites n'avait été tenue. Mais bien avant, une commission ad' hoc à laquelle les habitants disent n'avoir pas été associés, avait été mise en place. Yakoubou Kéré, résident de la zone qui a livré la déclaration liminaire, affirme que l'ex maire de l'arrondissement 11, "a imposé deux responsables d'une association qui prétendent lutter pour le droit au logement et c'est avec ces deux-là que toutes les décisions se prenaient au nom des résidents".

Yakoubou Kéré, principal orateur de la conférence de presse

Le 26 janvier 2022, les résidents sont une fois de plus convoqués par le maire. Il leur est alors présenté des documents dits des parcelles du nouveau site. Il leur est également demandé de signer des fiches où ils s'engagent à libérer les lieux au plutard le 22 avril 2022. Outrés, les résidents se sont retirés pour se concerter. Ils ont plus tard proposé au maire et au mouvement sunnite, qu'il leur soit accordé un délai compris entre 3 et 5 ans pour quitter les lieux, vu qu'aucun dédommagement n'était prévu. Un non catégorique leur fut opposé par le maire, qui a même fait injonction de libérer les lieux dans un délai de six mois à compter de janvier 2022, soit le 20 juillet 2022. Yakoubou Kéré et ses compagnons ajoutent qu'après cette rencontre, les deux représentants de l'association sensés les représenter dans la commission ad' hoc, appelaient individuellement les résidents pour leur faire signer les fiches d'engagement de déguerpissement. Plusieurs habitants, pour la plupart illettrés, auraient signé ces fiches qui leur auraient été présentées comme les titres fonciers des parcelles du site de relogement.

Des négociations infructueuses

Les résidents de la zone disent avoir engagé des négociations auprès des différents acteurs impliqués dans cette situation, afin de trouver une issue heureuse. Cependant, les choses semblent se corser chaque jour. La délégation spéciale qui expédie les affaires courantes de la commune, s'est désengagée en disant aux résidents de trouver un terrain d'entente avec le mouvement sunnite. Les discussions avec le mouvement sunnite, n'ont pas n'ont plus permis d'aboutir sur un accord concret. Et pour ne rien arranger, le promoteur immobilier a, le 6 août 2022, déposé des agrégats dans la zone et creusé un forage, alors que la promesse faite aux résidents de réaliser ce même type d'ouvrage sur le lieu de relogement, n'a jusqu'alors pas été respectée. Les habitants ayant manifesté leur mécontentement, deux d'entre eux ont été interpellés par la gendarmerie suite à une plainte du promoteur immobilier. Celui-ci a laissé entendre aux résidents, qu'ils allaient libérer les lieux de gré ou de force.

Les résidents du quartier présents à la conférence de presse

A cette rencontre avec les hommes de médias, les résidents de la zone ont réaffirmé leur volonté de libérer les lieux, à conditions que leurs doléances soient prises en compte. Ils exigent à cet effet, un délai raisonnable pour leur permettre de préparer convenablement leur relogement sur le nouveau site ainsi que la sécurisation du site de relogement à travers une autorisation de lotir de la mairie de Saaba. Les résidents disent aussi être ouverts au dialogue, en vue d'un dénouement heureux de la situation.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

Photographie : Harouna Marané et l'art de témoigner avec l'objectif

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Piqué par le virus de la photographie au bord de la lagune Ebrié en 2002, le jeune Harouna Marané décide d'en faire un métier, une passion de retour au Burkina Faso. De la photographie classique à la photographie artistique, il n'y a qu'un pas. Pour peu que le photographe cultive son regard. Portrait.

« S'il n'y a pas d'émotion, s'il n'y a pas un choc, si on ne réagit pas à la sensibilité, on ne doit pas prendre de photo. C'est la photo qui nous prend », disait Henri Cartier-Bresson, l'un des plus grands photographes français de son époque. Harouna Marané se réclame de ce courant, la photographie humaniste qui n'a d'yeux que pour l'être humain dans sa vie quotidienne. Pour lui, l'environnement du sujet a autant d'importance que le sujet lui-même. Et immortaliser cet ensemble est tout un art.

Oui, Harouna Marané est un artiste. Discret, mais ouvert. Avec lui, la photographie artistique est un métier de témoignage où chaque clic fige le sujet pour la postérité. La pratique de cet art ne s'improvise pas, car cela demande du travail, de la motivation et surtout de la passion.

Harouna Maranéà l'assemblée générale de la Fédération de la filière des arts plastiques et appliquée du Burkina Faso

« Je ne suis pas de ceux-là qui se laissent intimider »

La passion, Harouna Marané l'a eu depuis Abidjan lorsqu'en 2002, il commence la photographie avec un « grand-frère ». Mais sa soif d'apprendre le conduit dans son pays natal, le Burkina Faso. Pour subvenir à ses besoins, il se lance dans la photographie familiale avec un appareil photo reçu d'un parent en 2006. Il fallait courir après les cérémonies de mariages et de baptêmes. C'est un autre monde, mais le jeune Harouna est bien débrouillard et ne se laisse pas dépiter.

« Quand tu fais certains métiers comme la photographie, il y a toujours des gens pour te démoraliser. Ils pensent que tu fais ce métier parce que tu es un raté. Il y a aussi cette catégorie de personnes qui pense que tu n'es pas professionnel parce que tu n'as pas fait d'études spécifiques dans le domaine. Je ne suis pas de ceux-là qui se laissent intimider, décourager ou humilier par des paroles. J'ai choisi la photographie, j'aime ce que je fais », clame haut et fort, le jeune Marané.

Photographie de Harouna Marané

« L'appareil photo est l'un des meilleurs outils d'approche »

Sa soif d'apprendre et son désir de se démarquer et de découvrir de nouveaux horizons le conduisent sur les sentiers de la photographie artistique. Un domaine jusque-là très peu exploré. Son initiation, il la fera grâce à des formations organisées par le Goethe-Institut et l'Institut français (ex centre culturel français Georges Méliès).

« L'appareil photo est l'un des meilleurs outils d'approche. C'est un laissez-passer qui t'ouvre beaucoup de portes pour peu que tu saches bien le tenir », se convainc le jeune photographe, qui remporte en 2012 son premier laurier. Il occupe la deuxième place dans la catégorie illustration du concours de créativité sur les droits humains. Il s'agit d'un concours organisé par GIZ, le Mouvement burkinabè des droits de l'Homme et du peuple (MBDHP) et le Réseau d'initiatives de journalistes (RIJ) sous le thème « Le droit à un environnement sain ».

Au vernissage de l'exposition photo ''Burkina Faso terre de cheval''

De lauriers en lauriers

En 2013, Harouna Marané fait ses premiers pas dans le photojournalisme. La même année, il remporte le 2e prix au Grand Prix national de la photographie. Deux ans plus tard, il met le grappin sur le 1er Prix de la catégorie « meilleur artiste » du concours de la direction générale du patrimoine d'Etat. En 2016, son talent est de nouveau récompenséà la toute première édition du concours Focal d'Afrique où il remporte le premier prix. Son escarcelle prend du volume en 2019 lorsqu'il réédite l'exploit de 2015 en montant sur la plus haute marche du Prix Norbert Zongo de la meilleure photo lors du Festival international de la liberté d'expression et de la presse (FILEP).

Regard vers l'extérieur

A mesure que le temps passe, Harouna Marané« creuse, fouille, bêche » sur internet pour s'inspirer des créations d'autres photographes du monde. En 2017 avec l'accompagnement du Goethe-Institut, il découvre une autre dimension de la photographie artistique à Bamako, au Mali. C'est le choc. « Bamako est un milieu qui motive. Il y a la Maison de la photographie, la Biennale de la photographie qui réunit plusieurs artistes du monde entier. On revient toujours de Bamako gonfléà bloc avec la résolution de prendre son travail plus au sérieux ».

Harouna Marané est le président de l'association Photo Club du Burkina

Toujours en 2017, Harouna Marané est lauréat de la bourse de résidence de la Villa Waldberta à Munich en Allemagne. Il perfectionne son art et expose ses œuvres lors d'une exposition collective à la galerie Gasteig. De retour au pays, il présente en 2018 au Kunstraum, son exposition photo dénommée « Sous le voile ». Il s'agit d'une recherche artistique au cours de laquelle le photographe a côtoyé et immortalisé, durant cinq mois, des femmes musulmanes.

« Ce n'est pas l'appareil qui fait la photo »

En 2019, Harouna Marané est de nouveau lauréat d'une bourse de résidence à l'université de Bayreuth dans le cadre de projets sur la thématique « In/visibilités » en collaboration avec le centre universitaire Iwalewahaus (centre de recherche et de formation). L'année qui suit, en pleine pandémie, il est lauréat de l'appel à projet SOFACO lot spécial COVID-19 du Fonds africain pour la culture. En juin 2022, il lance l'exposition photographique dénommée « Burkina Faso : terre de cheval ».

Tous ces lauriers, Harouna Marané les doit à sa persévérance et à sa curiosité. « Pour être un bon photographe, il faut de la patience, de la motivation et surtout de la passion. Il faut beaucoup réfléchir et être prêt à apprendre des aînés. Ce n'est pas l'appareil qui fait la photo, car de belles photos, on en fait avec des smartphones. Il ne suffit pas d'avoir un bon appareil. Il faut avoir un bon regard artistique », s'enorgueillit-il.

De la nécessité de s'unir

Arouna Marané n'évolue pas en loup solitaire. En plus d'être membre de l'association des photojournalistes du Burkina, il est aussi le président de l'association Photo club du Burkina. « Nous devons nous unir, nous organiser pour relancer la photographie surtout la photographie artistique au niveau national. Au Mali, le gouvernement accompagne les photographes artistiques. Nous devons changer notre regard pour que l'Etat et les institutions culturelles nous accompagnent à développer notre démarche photographique », suggère l'artiste, membre du Bureau burkinabè du droit d'auteur (BBDA).

L'art de la pêche sur la pirogue, selon le photographe

« Contre-jour » sécuritaire

En attendant que l'Etat burkinabè ne tourne le regard vers la photographie artistique, Harouna Marané voit ses activités tourner au ralenti en raison de la crise sécuritaire dans certaines régions du pays comme la Boucle du Mouhoun où il se rendait fréquemment pour réaliser des photographies dans le domaine de la culture maraîchère pour des ONG. « On ne peut plus se permettre de faire des photos partout. Les gens sont hantés par d'autres maux. Pour nous adapter, nous sommes obligés de créer des cadres restreints pour développer nos projets. J'ai un projet photographique que j'aimerais réaliser dans la région des Cascades, mais je suis bloqué», soupire Harouna Marané qui espère le retour de la paix afin de bourlinguer à travers les villes et campagnes et conter les scènes de vie des Burkinabè.

Fredo Bassolé
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Transition au Burkina : « L'Union africaine est disposée à contribuer au retour de la paix et de la sécurité», affirme le commissaire Bankolé Adeoye

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La mission consultative de l'Union africaine a tenu une séance de travail avec une équipe du gouvernement burkinabè, ce jeudi 18 août 2022 à Ouagadougou. Il s'est agi de prendre connaissance de la feuille de route de la transition afin d'un éventuel soutien.

Après 24h de séjour au pays des hommes intègres, la mission consultative de l'Union africaine (UA) a pris langue avec le Premier ministre Albert Ouédraogo et une équipe de son gouvernement. Cette visite fait suite à une promesse faite aux autorités burkinabè lors de la dernière visite des autorités de l'UA.

Au sortir de cette séance de travail, la ministre en charge des affaires étrangères et de la coopération régionale, Victoria Rouamba, a indiqué que le gouvernement a dévoilé les principaux axes de la feuille de la transition. Ce sont : la question sécuritaire ; la restauration de l'intégrité territoriale du Burkina Faso ; le retour de l'Etat dans les zones occupées par des groupes terroristes ; et la réinstallation des personnes déplacées internes.

Selon la ministre Victoria Rouamba (au micro), la transition va dérouler les grands axes de cette feuille durant les 24 mois de son mandat

« Ils ont été très émerveillés du fait que la transition ait fixé ses priorités. Elle sait où elle va. Ils ont fait la promesse de nous soutenir en termes techniques et de mobiliser des PTF », a confié Victoria Rouamba.

Avoir une idée claire de la transition

« C'est une rencontre fructueuse », a déclaré Bankolé Adeoye, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l'Union africaine. Selon le chef de cette délégation, l'objectif était d'avoir une idée claire de la situation que traverse le Burkina Faso. « L'Union africaine est disposée à contribuer au retour de la paix et de la sécurité dans ce pays », a-t-il ajouté.

Pour Bankolé Adeoye, il s'agit de parvenir à un continent unifié. C'est pourquoi, son département travaille avec la CEDEAO.

Le chef de la délégation, Bankolé Adeoye, appelle à l'union et à la prospérité de l'Afrique

Des questions politiques et humanitaires

Quant à Cessouma Minata Samaté, commissaire santé, affaires humanitaires et développement social de l'UA, elle s'est réjouie du fait que la question humanitaire figure en bonne place dans la feuille de route de la transition. « C'était nécessaire pour nous d'écouter les autorités burkinabè et voir comment l'Union africaine peut accompagner le Burkina Faso dans le domaine humanitaire avec les personnes déplacées internes qu'il y a dans ce pays »,

Selon Cessouma Minata Samaté, c'est une mission de soutien, d'accompagnement et de solidarité

Cessouma Minata Samaté a évoquéégalement une éventuelle sensibilisation de la communauté internationale pour accompagner le Burkina Faso afin de résoudre non seulement les questions politiques , mais également les questions humanitaires.

Il faut noter que cette séance de travail est intervenue après une audience accordée à cette même mission plus tôt par le Premier ministre Albert Ouédraogo. Cette délégation de l'Union africaine est en mission à Ouagadougou du 17 au 20 août 2022.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Décès de Aïda Bouna Olivia LAMIZANA DIT DIAWARA/TOE : Programme des obsèques

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Les familles LAMIZANA, KEKELE, ZERBO, TRAORET, HEMA, SANOGO, TRAORE, MAIGA, LENGANI, ALADE, KABORE à Ouagadougou, Dianra, Bobo-Dioulasso, Nouna, Paris, Abidjan ;

Les familles alliées TOE, LOMPO, PARE, BONANE, FORO, KY, BELO, BARRY, DIE, DRABO à Ouagadougou, Bilanga, Toma, Gossina, Balla, Bantombo, Dianra ;

Monsieur LAMIZANA DIT DIAWARA Alioune Bembélé Yaya et ses enfants :

Ymane Océlia et Adil Cyril Ladika

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, mère, belle-fille, fille, petite-fille et arrière-petite -fille

Aïda Bouna Olivia LAMIZANA DIT DIAWARA/TOE

Décès survenu le 11 août 2022 à Neuilly-sur-Marne (France)

Le programme des obsèques se présente comme suit :

- Dimanche 21 août 2022 : Accueil et transfert de la dépouille au domicile sis à la patte d'oie

- Lundi 22 août 2022 : 20h : Veillée de prière au domicile sis à la patte d'oie

- Mardi 23 août 2022 : 9h : Absoute à domicile sis à la patte d'oie suivie de l'inhumation au cimetière municipal de Gounghin.

Union de prière

In memoriam : Nongma Norbert NACOULMA

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21 Août 2022 - 21 Août 2022

Béni soit Dieu le Père de Notre Seigneur Jésus Christ, le Père plein de tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort. (2 Co 1,3).

Le Samedi 21 Août 2021, le Seigneur rappelait à lui notre cher Nongma Ernest Norbert NACOULMA, Ingénieur FJA à la retraite à Gounghin.

Les familles NACOULMA / ILBOUDO, YAOLPOUGDOU et alliées, La veuve Cécile NACOULMA née YAOLPOUGDOU, Contrôleur des Postes et Télécommunication à la retraite et ses enfants à Gounghin : Edgard, Emma, Amédée, Amélie Judith, vous remercient très sincèrement pour vos soutiens multiformes et inestimables à l'occasion de cette douloureuse épreuve. Dieu qui ne se laisse pas vaincre en générosité vous le revaudra.

Des messes seront célébrées à l'occasion du 1er anniversaire de son rappel à Dieu le Dimanche 21 Août 2022 à 9H00 à la paroisse Saint Pierre de Gounghin et à 8H00 la paroisse Saint Michel de Tanghin Dassouri.

Que Dieu accorde le repos éternel à notre bien aimé Nongma Ernest Norbert NACOULMA.

Que par la Miséricorde de Dieu les fidèles défunts reposent en paix !

Communion de prière.


Prolongation du délai d'appel à projets pour la sélection de 536 porteurs de sous-projets du PReCA

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Prolongation du délai d'appel à projets pour la sélection de 536 porteurs de sous-projets du Guichet 2 du Projet de Résilience et de Compétitivité Agricole (PReCA), dans les 13 régions du Burkina Faso

La Maison de l'Entreprise du Burkina Faso, en tant que Maître d'Ouvrage Délégué (MOD) du Guichet 2 du PReCA, porte à la connaissance des producteurs et productrices agricoles, transformateurs et transformatrices de produits agricoles, jeunes, femmes, hommes et personnes morales intervenant dans les filières du PReCA que le délai de souscription des avant-projets initialement fixé au 19 août 2022 est prolongé au lundi 22 août 2022, à 16h00mn pour les dépôts physiques et à 23h59mn via la plateforme d'inscription en ligne.

Cet appel à projets permettra de sélectionner au final 536 sous-projets issus des 13 régions du Burkina Faso. Ces sous-projets bénéficieront de subventions de contrepartie allant de 5 840 000 FCFA à 87 600 000 FCFA, dans les filières riz, oignon, tomate, karité, maïs (maillon transformation), anacarde et mangue.

Les dossiers complets sont recevables en ligne, sur la plateforme : https://guichet2-preca.com/

Une liste de personnes pouvant vous appuyer pour renseigner la plateforme est mise à votre disposition au niveau des Directions Régionales et Provinciales en charge de l'agriculture, des antennes régionales du PReCA et de la Maison de l'Entreprise.

Aucun projet n'est recevable après le 22 août 2022.

Pour tout besoin d'information ou un appui à renseigner la plateforme, rendez-vous dans les Directions Régionales et Provinciales en charge de l'agriculture, les Chambres Régionales d'Agriculture, les antennes régionales du PReCA et de la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso ainsi que sur son site web à l'adresse : www.me.bf

Contacts : +226 70 17 92 77
72 36 26 15

Karim OUATTARA
Directeur Général

Burkina : Plus de 100 terroristes neutralisés, du matériel récupéré et des ravitaillements effectués dans plusieurs zones

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Le bilan mensuel (15 juillet-15 août 2022) de l'armée fait état de plusieurs opérations de sécurisation menées sur le terrain.

Il s'agit notamment de la neutralisation d'au moins 110 terroristes sur l'ensemble du territoire national.

Ces opérations de neutralisation des terroristes ont également permis de détruire leurs bases logistiques, récupérer du matériel et interpeller plusieurs de leurs informateurs et logisticiens.

Toujours courant le mois écoulé, les forces engagées ont procédéà des opérations de ravitaillement en vivres dans plusieurs zones coupées d'accès.

En plus de ces opérations de ravitaillement en vivres, des agents de l'administration et des sociétés publiques ont été conduits dans ces dites zones. À ces actions s'ajoutent des escortes de commerçants et des consultations médicales gratuites en faveur de la population.

Lefaso.net


Décès de ZONGO Tanga Gilbert : Faire-part

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La grande famille ZONGO à Laye, Ouagadougou, Cote d'ivoire
Les familles alliées, Kagambèga, Kabore, Nana, Bazie, Dabilgou, Tinté

Les enfants : Casimir, Florent, Benoit, Carine Patricia, Christian, Marcelline,
La veuve Mme ZONGO/ Suzanne,

Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur frère, époux, père, grand- père : ZONGO Tanga Gilbert le jeudi 18 Aout 2022 des suites de maladie.

Jn 11 :25 « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; »

UNION DE PRIERE

Le programme des obsèques

Vendredi 19 Aout 2022

17 Heures 30 : La levée du corps aura lieu à la morgue du CHU de Bogodogo (CMA du 30), pour le domicile familial à Tampouy

20 Heures 00 : La veillée de prière au domicile familial à tampouy

Samedi 20 août 2022 :

10 Heures 00 : La messe d'absoute à la chapelle de toécin à tampouy (en face du marché de bétails)
Après la messe :Le départ pour Laye, suivie de l'inhumation.

Légendes des dessins du jeu concours « je dessine mes droits »

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LÉGENDES DES DESSINS DU JEU CONCOURS « JE DESSINE MES DROITS »

Dessin N°1 : Ouédraogo Hélène de Dori : 8.5/10

Ce dessin montre trois enfants qui brandissent des pancartes sur lesquelles sont inscrits les messages suivants : « Nous voulons retourner chez nous » ; « nous voulons aller à l'école » ; « nous voulons la paix ». Ces messages sont des cris de désespoir et traduisent la situation des enfants affectés par les conflits et l'insécurité galopante dans notre pays, le Burkina Faso. Ces trois enfants, parlant au nom de tous les enfants du Burkina, réclament leurs droits et adressent des messages d'interpellation et de plaidoyer à l'endroit de tous les acteurs et de toutes les parties prenantes aux conflits. Il s'agit d'un appel à l'action adresséà tous ceux qui peuvent faire cesser ces violences, violences qui ne leur permettent pas d'avoir une vie normale et de s'épanouir.

Ce dessin a été unanimement salué par l'ensemble des membres du jury qui ont estimé qu'il s'inscrivait parfaitement dans le thème du concours « enfants affectés par les conflits armés » et résume assez bien le vécu des enfants dans un contexte de conflit. Les trois messages développés résument également leurs attentes. Ce qui en fait un dessin sobrement et subtilement expressif.

Dessin N°2 : Ouédraogo Félicité de Dédougou : 6.5/10

Ce dessin illustre la détresse de quatre enfants perdus dans la brousse. Ces enfants ont perdu leurs proches suite à des attaques que des groupes armés ont perpétrées contre leurs villages. On y voit des enfants en larmes pour les uns et l'air triste et pensif pour les autres. Ce dessin illustre bien les premiers moments difficiles que traverse un enfant lorsque des proches sont arrachés à leur affection aussi brutalement. Par ailleurs ils cherchent à comprendre ce qui leur arrive tout en réfléchissant à leur avenir. C'est malheureusement la situation vécue par plusieurs enfants qui ont perdu des proches dans des attaques des groupes armés.
Le jury a estimé que ce dessin traite bien du thème du concours et a surtout réussi à transmettre l'émotion et la douleur ressenties par ces enfants, seuls dans la brousse, fatalement condamnés à marcher désormais seuls.

Dessin N°3 : Labo Asosumapta de Dédougou : 6.2/10

Dans ce dessin, un enfant ayant perdu sa famille et son village qui a été vidé de ses habitants, par les groupes armés, massacrés pour certains et chassés pour d'autres se retrouve seul dans la nature ne sachant où aller. Ce dessin qui semble représenter la situation personnelle de son auteure, déplacée interne de son état, appelle ainsi à la conscience collective. C'est un cri de cœur pour que les uns et les autres montrent plus de solidarité et d'humanité envers les déplacés internes qui n'ont pas demandéà quitter leur zone d'origine.

Le jury a estimé que ce dessin entrait en droite ligne du thème proposé pour cette édition du concours. L'image de cet enfant seul et nostalgique de la vie qu'il avait nous laisse imaginer la douleur qui doit être la sienne au moment de perdre ses parents, de fuir son village pour se retrouver seul dans la brousse, sans protection.

Assistance alimentaire des populations du Nord : Projet PAIMAF-Nord : Du cash transfert et des kits alimentaires pour 1000 ménages

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Le projet d'Assistance Alimentaire Inclusive des ménages Affectés par la Famine dans le Nord du Burkina Faso (PAIMAF-Nord) a été officiellement lancé par l'ONG Solidarité Développement Inclusif (SOLIDEV) en collaboration avec la Fédération Burkinabè des Associations pour la promotion des personnes Handicapées (FEBAH). C'était le mercredi 17 aout 2022 à Ouahigouya sous la présidence de Raymond David Valentin Ouédraogo, Gouverneur de la région du Nord.

La crise sécuritaire que connait le Burkina Faso est à l'origine des déplacements des populations vers les zones dites de quiétude d'où l'enregistrement d'un nombre croissant de personnes déplacées internes (PDI) à travers plusieurs localités. Au regard de la situation spécifique de la région du Nord, l'ONG Solidarité Développement Inclusif (SOLIDEV) en collaboration avec la Fédération Burkinabè des Associations pour la promotion des personnes handicapées (FEBAH) met en œuvre le PAIMAF-Nord. Ce projet d'assistance alimentaire aux populations les plus vulnérables y compris les personnes handicapées (hôtes et PDIs) dans les communes de Ouahigouya, Gourcy et Yako, s'et avéréêtre une nécessité d'où l'organisation de l'atelier afin d'échanger sur le rôle des différentes parties prenantes.

Unir les forces pour lever les défis de l'insécurité alimentaire

L'organisation de l'atelier à en croire les initiateurs du projet a pour objectif général de favoriser son appropriation par les autorités administratives, techniques et les communautés bénéficiaires pour une mise en œuvre efficace et efficiente. Le projet qui sera exécuté au cours des six mois (1er août 2022 au 31 janvier 2023) est financé par L'ONG d'aide au développement Christoffel Blinde Mission (CBM) pour un montant de 124.719.075 FCFA. Le projet aura pour cible 1000 ménages de personnes non handicapées et personnes handicapées vulnérables issues des PDIs et familles hôtes, des membres des familles bénéficiaires de l'aide et des volontaires communautaires qui bénéficieront de formation.

Au cours de la cérémonie de lancement, au nom des partenaires d'exécution, W.Michel Vincent Ouédraogo, Président de l'ONG SOLIDEV a de prime abord remercié le gouvernement à travers ses services déconcentrés pour avoir contribué au ciblage des bénéficiaires du projet. « Le projet qui sera mis en œuvre à partir d'aujourd'hui, au-delà du renforcement de capacité qu'il induit au sein des partenaires de mise en œuvre sera avant tout d'un apport non négligeable dans l'atteinte des objectifs communs en contribuant à l'accroissement de son impact social et humanitaire » a laissé entendre M.Ouédraogo.

Faciliter l'appropriation de la mise en œuvre du projet par les acteurs
Pour le Raymond David Valentin Ouédraogo, Gouverneur de la région du Nord par ailleurs

Président de la cérémonie de lancement du projet, la sécurité alimentaire est une des grandes préoccupations du gouvernement et interpelle collectivement et individuellement. Le lancement de ce projet est un symbole de partenariat solide entre le gouvernement et ses partenaires dans le cadre de la lutte globale contre l'insécurité alimentaire a indiqué le premier responsable de la région.

« J'invite l'ensemble des autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses des communes de Ouahigouya, Gourcy et Yako à s'approprier les activités pour faciliter la mise en œuvre du projet pour le bonheur des populations ciblées » a souhaité le Gouverneur avant de lancer officiellement le PAIMAF-Nord. Le Gouverneur a remercié l'ONG CBM pour son appui financier qui permettra la mise en œuvre efficace des activités du projet.

Au terme des échanges en plénière, les différentes parties prenantes du projet connaissent désormais leurs rôles, leurs responsabilités et les synergies d'actions nécessaires après avoir revu et validé la planification détaillée des activités du projet. L'atelier a pris fin par une remise symbolique de vivres alimentaires à des bénéficiaires participants de l'atelier.

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Barkhane se retire du Mali : Le terrorisme plus présent que jamais en Afrique

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Le 15 août 2022, les derniers soldats français quittaient la ville de Gao pour le Niger. Ce départ de l'armée française est aussi le début de quelque chose que personne ne peut définir pour l'instant. Tant la situation au Mali aux mains d'un pouvoir de transition reste complexe, volatile, de guerre ouverte, avec des milliers de morts et de multiples souffrances pour la population. Le Mali, épicentre des groupes terroristes au Sahel, est de plus en plus la proie des compétitions géostratégiques.

Si ce départ de Barkhane est un chassé-croisé entre la France et la Russie, des soutiens aux groupes terroristes islamistes projettent leurs ombres depuis l'Arabie saoudite et le Qatar. Que va devenir le Mali après le départ de l'ancienne puissance coloniale intervenue en sauveur mais n'ayant pas eu le remède au mal, neuf ans durant ? La Russie réussira-t-elle là où la France a échoué ? Que vont faire les groupes terroristes qui peuvent se féliciter de cette victoire puisqu'ils réclamaient le départ des troupes françaises ? La junte va-t-elle continuer à agiter la France comme ennemie éternelle et cause perpétuelle de tous les maux du pays ?

Cette date de l'Assomption du calendrier de l'église catholique, le 15 août est aussi la même il y a un an qui a vu l'armée américaine abandonner Kaboul et l'Afghanistan aux mains des Talibans. La France quitte le Mali sans tambour ni trompette, alors qu'il est toujours en proie au terrorisme et que la junte malienne a jeté son dévolu sur une autre puissance impérialiste, la Russie, pour faire à la place des Français, la guerre aux terroristes. Niamey est une escale technique pour quitter le Sahel pour la plupart des soldats de l'opération Barkhane dont l'effectif sera réduit de moitié et sera dispersé dans plusieurs pays. L'opération militaire extérieure française la plus coûteuse financièrement et humainement (un milliard d'euros et 59 soldats français morts au Sahel selon le journal français Le Figaro) prend fin, sans gloire.

Ce départ des français se fait en bon ordre certes, mais les causes sont les mêmes. Américains et Français s'en vont sans avoir vaincu l'ennemi terroriste, en mauvais termes avec leur allié dans la lutte. Ce départ est une défaite pour les Français et les Maliens, seuls les terroristes peuvent y voir une victoire, car ils ont réussi à casser le bloc qui les combattait en deux parties qui ne sont plus en bons termes et ne sont pas loin de s'entre tuer verbalement.

9 ans durant contre les mêmes ennemis sans unité de lutte

Ce départ de la France est dû aussi aux mésententes sur les choix stratégiques bien avant l'arrivée de la junte au pouvoir. Depuis le pouvoir du président élu Ibrahim Boubacar Keita, le choix de Paris de travailler avec le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) à Kidal et de refuser l'entrée des troupes des Forces armées maliennes (Fama) dans la ville était contesté par l'opinion publique et les pouvoirs sahéliens du Burkina et du Mali pensaient qu'à la guerre, il fallait associer la négociation, ce que le pouvoir français refusait de façon dogmatique.

Sur le terrain, les militaires français réussissaient à couper des têtes des chefs djihadistes mais de nouvelles têtes repoussaient sur la pieuvre qui a gagné du terrain. Au total en 9 ans, les pertes sont énormes côté français comme côté sahélien et la menace terroriste a augmenté son emprise atteignant les pays côtiers du sud (Bénin, Togo, Côte d'Ivoire). Face à l'échec, les alliés se sont déchirés sur les responsabilités au sommet de Pau en 2020 où Macron accusait ses collègues présidents de ne pas calmer leurs opinions au sein desquelles le sentiment anti-français se développait, menaçant de se retirer. Les autres aussi reprochant à la France de ne pas faciliter l'acquisition des armes pour les troupes du G5 et de s'opposer à la négociation avec les terroristes nationaux.

En réalité, cette guerre contre le terrorisme a montré la méconnaissance générale que nous avons de cette guerre complexe dont les racines multiples sont dans nos sociétés. Des étrangers soutenus par des monarchies du golfe ont implanté dans le cœur des sahéliens, le désir et la volonté de prendre des armes contre leurs pays et leurs frères pour diverses raisons sociales, religieuses, ethniques et financières et nous ne savons pas comment nous y prendre pour y mettre fin.

Voir midi à sa porte

Ce départ de Barkhane arrange tout le monde et chacun le présentera à ses troupes et à son opinion comme une victoire, tant nous sommes en guerre et l'information et la propagande se mêlent et sont partout. La France dira qu'elle s'est retirée honorablement du bourbier malien, pas comme les américains en Afghanistan. Parlons des bonnes nouvelles, ne parlons pas des groupes terroristes qui ont essaimé au Burkina et au Niger et sont maintenant dans trois pays de la côte atlantique. La junte malienne et ses soutiens de par le monde vont se vanter d'une victoire sur l'impérialisme français qu'ils auraient chassé du Maliba (grand Mali) pour faire place au Mali kura (Mali nouveau).

Chacun voit midi à sa porte. Sans avoir tiré un seul coup de feu contre les troupes françaises qui ont pris le temps qu'ils voulaient pour ramasser leurs bardas et partir libres comme le vent, on peut se vanter de les avoir mis à la porte ! Les militaires ou mercenaires russes peuvent dire que la France a dégagé en les voyant, leur laissant le champ libre. Et enfin last but not least, les groupes terroristes qui réclamaient le départ des troupes françaises peuvent crier victoire, sauf que selon leur doctrine, les Russes sont aussi des infidèles et des étrangers que la junte a fait venir.

Ramener la paix

Maintenant que Barkhane est parti, la junte malienne a le champ libre pour ramener la paix au Mali selon ses choix tactiques et stratégiques et aussi organiser les élections comme elle l'a promis à la CEDEAO. Elle semble ne pas être pressée de mettre son fer au feu, et préfère ruminer toujours le passé en accusant la France d'avoir fourni des renseignements et des armes aux groupes terroristes juste après le départ de Barkhane. Bamako a intérêt à fournir des éléments palpables et probants de cette accusation à l'ONU si le pouvoir ne veut pas être rabaissé au niveau des agitateurs des réseaux sociaux colporteurs de toutes sortes de rumeurs qui font de la France le deus ex machina de tout ce qui se passe dans nos pays. Si ces preuves ne sont pas avancées, c'est comme si le pouvoir cherchait encore un moyen de se défausser de ses responsabilités.

L'arrivée des mercenaires russes de Wagner, que nous appellerons instructeurs russes pour adopter les éléments de langage de la junte, va-t-elle mettre fin au conflit ? En matière de lutte contre le terrorisme il faut se rappeler que les talibans ont défait les Russes avant les Américains.

Soutien de la France ou pas, les groupes terroristes ne vont pas abandonner leurs objectifs et la junte devrait rester concentrée aussi sur le sien en les combattant et en ne perdant pas trop d'énergies dans des batailles oratoires à l'ONU.

Sana Guy
Lefaso.net

Région du Centre-est : La journée internationale de la Jeunesse commémorée à Tenkodogo

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La direction régionale en charge de la jeunesse a organisé le 16 août 2022, la journée internationale de la Jeunesse en différéà Tenkodogo. L'objectif général de cette commémoration 2022, est de susciter davantage la participation active et citoyenne des jeunes à la lutte contre l'insécurité au Burkina Faso. La commémoration a réuni les filles et fils de la région du Centre-est.

C'est une salle comble de jeunes qui sont venus des différents groupes d'associations de la région du Centre-est, pour s'enquérir des connaissances sur le rôle de la jeunesse dans la promotion du sport et l'autonomisation des jeunes.

Puisque le thème de cette journée internationale de la Jeunesse, édition 2022 est « Promotion du sport et autonomisation des jeunes : facteurs de résilience face aux défis sécuritaires au Burkina Faso ». Pour Reine Annick Kando, directrice régionale de la jeunesse et de la promotion de l'emploi du Centre-est, le choix du thème se justifie par le contexte actuel du Burkina Faso. Pour elle, la promotion du sport et l'autonomisation des jeunes peuvent être un levier pour lutter contre l'insécurité au Burkina Faso.

Reine Annick Kando, directrice régionale de la jeunesse et de la promotion de l'emploi du Centre-est.

A cette occasion, elle a invité la jeunesse de la région du Centre-est en particulier et celle du Burkina en général à s'impliquer dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale au Faso. Selon toujours la directrice régionale en charge de la jeunesse, le gouvernement veut compter sur les jeunes pour le développement de la société burkinabè. Pour le représentant du conseil régional de la jeunesse du Centre-est, Souleymane Sandwidi dans son discours, il a laissé entendre : « dans ce thème dont il est question, c'est une invite et une interpellation à beaucoup plus d'engagement et de détermination dans tous les secteurs de la vie pour une réelle lutte contre l'insécurité qui constitue un véritable frein au plein épanouissement des jeunes ».

Souleymane SANDWIDI en bleu blanc, représentant du conseil régional de la jeunesse du Centre-est.

Cette année, la journée vise à rendre visibles et à magnifier les efforts des organisations de jeunesse dans la lutte contre l'insécurité pour un Burkina Faso de paix et de cohésion sociale. Elle constitue aussi une forme d'engagement des autorités du pays à perpétuer la célébration de la journée internationale de la Jeunesse. Des jeux de société ont été au rendez-vous de cette édition 2022 de la journée internationale de la Jeunesse.

B.B. BONKOUNGOU
Lefaso.net


Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré : La 10e promotion sollicite l'établissement de l'équivalence de ses diplômes

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La cérémonie officielle de sortie de la 10e promotion des apprenants du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z) s'est tenue ce jeudi 18 août 2022, dans les locaux de l'établissement.

Ils sont au nombre de 546 à avoir achevé avec succès leur parcours d'apprentissage professionnel dans quatorze métiers pour cette année académique 2021-2022. Ce sont notamment la boulangerie pâtisserie, la construction maçonnerie, la construction métallique, le dessin bâtiment, l'électricité bâtiment, l'électromécanique et l'électronique industrielle.

Parrainée par Jonathan Lett, directeur général de Canal+ Burkina, la sortie de la 10e promotion du CFPR-Z a été présidée par le gouverneur du Plateau-central, Assetou Sy/Barry. Elle représentait le ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi.

« Nous avons bon espoir que ceux qui viennent de sortir pourront s'insérer dans le marché du travail », déclare Assetou Sy/Barry, gouverneur du Plateau-central

L'équivalence des diplômes, principale préoccupation des impétrants
Dans son discours, le délégué général de la promotion, Ousmane Ouangrawa a sollicité de la part des autorités présentes, un traitement diligent de la question d'équivalence de leurs diplômes afin de leur faciliter l'insertion professionnelle.
« Malgré les efforts constants et consentis jusqu'ici, nous sortons du dispositif de formation professionnelle souffrant encore d'une certaine marginalisation liée à la méconnaissance de nos titres de qualification par notamment le secteur privé», a-t-il indiqué.

La remise des tableaux d'honneur aux impétrants

À cet effet, Ousmane Ouangrawa demande la prise en compte effective de l'ensemble des titres (du CFPR-Z) dans la convention collective qui organise le système de rémunération du secteur privé. Interrogé sur les actions entreprises pour répondre à cette préoccupation des impétrants, le directeur général du CFPR-Z, Boubakar Ba a confié que le processus de résolution a été enclenché avec le gouvernement et les acteurs du secteur privé.

« Nous avons engagé, sous le leadership du ministre en charge de l'emploi, un processus pour aller vers la résolution de ce problème », a-t-il mentionné. M. Ba précise en effet, qu'à ce sujet, une rencontre d'échanges entre le ministre et les entreprises partenaires du centre de formation s'est déroulée le 5 mai 2022.

« Nous avons un taux de succès de 100% au niveau du BQP et plus de 98% au niveau du BPT », souligne Boubakar Ba, directeur général du CFPR-Z

La promotion sortante doit faire preuve de détermination

Quant au parrain de la promotion, lui, estime que si ses filleuls ont acquis de la compétence technique à l'issue de leurs formations respectives, il leur reste à faire montre de détermination et de courage pour affronter les réalités de la vie professionnelle.

Jonathan Lett a signalé recruter depuis maintenant deux ans, des stagiaires issus du CFPR-Z dont les meilleurs sont employés par Canal + Burkina. « Nous gardons les meilleurs dans notre structure, puisque nous leur proposons des contrats pour continuer de travailler. Donc demain, si vous prenez un abonnement Canal +, la personne qui viendra faire votre installation, sera probablement un produit de ce centre de formation ».

« Nous formons les apprenants du CFPR-Z sur divers domaines techniques auxquels nous pouvons être confrontés », mentionne Jonathan Lett, directeur général de Canal + Burkina

Les majors des différentes filières de formation ont chacun reçu un tableau d'honneur, une attestation et la somme de cent mille francs CFA.

Présentation du CFPR-Z

Depuis sa création par décret en 2010, ce sont plus de 2132 jeunes qui ont bénéficié de formations initiales et plus de 2448 travailleurs qui ont renforcé leurs compétences grâce au CFPR-Z. En effet, le Centre offre également des formations continues à la carte et un plateau technique de choix au profit des travailleurs des entreprises, administrations publiques et autres organismes. Les travailleurs déflatés ou admis à la retraite (toujours valides) sont aussi pris en compte pour ceux qui veulent se reconvertir dans divers domaines professionnels.

Un arbre est mis en terre à la clôture de la cérémonie

À l'issue de leur apprentissage, les récipiendaires sont aptes à pratiquer avec efficacité, le métier pour lequel chacun d'eux s'est formé. À ce titre, le CFPR-Z ouvre chaque année, le chemin de l'auto-emploi à des jeunes qualifiés dans divers métiers. Cela, grâce à l'immersion en entreprise de ces derniers tout au long de leur formation. Une innovation rendue possible grâce à un partenariat avec le secteur privé, en perpétuel renforcement.

Toute chose, qui permet de leur offrir un niveau élevé en phase avec les besoins de l'économie du Burkina Faso et au-delà de ses frontières. Les diplômes délivrés par le CFPR-Z sont le Brevet de qualification professionnel (BQP) et le Brevet professionnel de technicien (BPT). En outre, les offres de formation modulaires qualifiantes de courtes durées et dans divers domaines sont adaptées à la demande et accessibles à l'ensemble de la jeunesse burkinabè.

Structure nationale du ministère de la Jeunesse et de l'emploi, le CFPR-Z a ouvert ses portes en 2011. Dans un contexte où le secteur informel occupe une place prépondérante dans le développement économique, le CFPR-Z se veut une solution pour les jeunes exerçant un métier sans qualification professionnelle, afin de se perfectionner et accroître leurs potentiels.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Match amical : Les Etalons locaux battent leurs homologues du Niger par un but à zéro (1-0)

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Le Burkina affrontera, le 27 août 2022 à Yamoussoukro, la Côte d'Ivoire lors du deuxième tour des éliminatoires du CHAN 2023. Pour se donner plus de chance de se qualifier, Oscar Barro a répété les gammes ce jeudi 18 août 2022 face aux locaux du Niger. Un exercice plutôt réussi puisque les Etalons locaux se sont imposés par un but à zéro (1-0).

Le match avait difficilement débuté pour les poulains du duo Oscar Barro-Amadou Sampo. Après avoir vainement tenté de prendre le match à leur compte, les Etalons locaux ont dû se résoudre à observer les adversaires qui étaient bien en place défensivement.

Pendant les 45 premières minutes, les deux formations n'ont pas trouvé le chemin des filets. Les deux entraîneurs mettent à profit la pause pour opérer des réglages et remonter le moral de leurs poulains.

Un coaching payant pour Oscar Barro. Puisqu'à la 46e minute, Claver Tiendrébéogo va offrir l'avantage aux Etalons locaux en ouvrant le score. Les Burkinabè auraient pu aggraver le score si la balle de Mikahilou Drabo ne trouvait pas la barre.

Réveillés par le but concédé, les Nigériens vont tenter vainement de revenir au score. Le juge a mis fin à la rencontre sur le score d'un but à zéro (1-0) au profit du Burkina. Un exercice réussi mais très laborieux au regard du jeu qui a été servi.

Les deux équipes vont jouer le match retour ce dimanche 21 août 2022 avant que le coach Oscar Barro et ses poulains ne rejoignent leur quartier général à Yamoussoukro, en terre ivoirienne.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Musique au Burkina : Miss Tanya veut affronter le stade municipal le 12 novembre 2022

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La chanteuse burkinabè Miss Tanya a échangé avec la presse ce jeudi 18 août 2022, au stade municipal de Ouagadougou. C'est dans ce stade qu'elle compte réaliser '' The Dream '', ("le rêve" en français), en organisant son premier concert live le 12 novembre 2022.

Elle souhaite montrer aux yeux du monde entier que les Burkinabè sont résilients malgré la situation sécuritaire. C'est également une manière pour elle de prouver que le showbiz made in Burkina a un niveau élevé. « Ensemble on pourrait le faire » s'est exprimée Miss Tanya. Elle a promis un beau spectacle à ses fans. La chanteuse a annoncé que seuls les artistes burkinabè seront à l'affiche de son show. Même si les noms des artistes ne sont pas encore connus, le comité d'organisation a annoncé que dans un futur proche, il les dévoilera.

« Il faut qu'on montre de quoi nous sommes capables » Miss Tanya

Il a été aussi souligné que même l'expertise à la partie technique va être entièrement burkinabè. Miss Tanya a expliqué ce choix par le fait qu'elle veut promouvoir l'entraide et l'unité entre les Burkinabè. Elle a confié que ‘'the dream'' est un concept qui montre l'audace des artistes burkinabè. L'artiste veut par la même occasion prester devant une grande foule et présenter « un très beau spectacle où tous les Burkinabè sont réunis en train de chanter en chœur en souriant parce que cette année n'a pas été facile. J'ai mis l'accent sur le contenu du spectacle. J'espère qu'au lendemain du concert, tout le monde en parlera avec fierté. Les fans veulent des concerts de grande envergure comme au Nigeria, ils veulent rêver. Ce n'est pas seulement mon rêve, c'est aussi celui de la jeunesse burkinabè. » a-t-elle dit avec émotion.

Le comité d'organisation a annoncé que des équipes ont été mises en place pour livrer les tickets aux mélomanes

Selon le coordonnateur exécutif du projet ‘' The dream'', Issouf Balima, les mélomanes en venant à ce concert vont constater de la créativité et de l'innovation. Le spectacle va débuter à partir de 18 Heures. « Il n'y aura pas de blanc de scène, c'est-à-dire que dès le début du show jusqu'à la fin, il y aura de l'animation ».

Issouf Balima (au milieu) a garanti que les spectateurs vont être impressionnés par le contenu du concert

Il a affirmé que l'équipe travaille à arborer un spectacle féérique. Les tickets sont disponibles aux prix de 2000, 5000 et 10 000 FCFA. En rappel, Miss Tanya a dédicacéson premier album intitulé‘' Héroïne'' en mai 2022.

SB
Lefaso.net

Cour des comptes : Le receveur général prête serment

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La salle d'audience du Conseil d'Etat et de la Cour de cassation a abrité ce vendredi 19 août 2022, la cérémonie de prestation de serment du receveur général. Cette prestation de serment a été présidée par Latin Poda, premier président de ladite Cour.

« Je jure de m'acquitter de mes fonctions et de me conformer aux lois et règlements relatifs à l'inviolabilité et au bon emploi des deniers publics. » C'est par cette formule consacrée que Pingdabamba Nabaloum, matricule 55 759L, a prêté serment devant la Cour des comptes.

L'assemblée venue assister à la prestation de serment de Pingdabamba Nabaloum

Dans un contexte où les recettes sont toujours inférieures aux dépenses, le récipiendaire n'a pas atterri en terrain inconnu et dit mesurer l'ampleur de la tâche qui désormais repose sur ses épaules. Ainsi, il aura à charge de « mobiliser les ressources du budget de l'Etat. » Sa mission, « produire un compte de gestion à transmettre à la Cour des comptes qui à son tour, vérifiera la conformité des différentes réalisations aux lois et dispositions régissant la gestion des deniers publics » nous a-t-il fait savoir.

Le greffier en chef Ya Hyacinte Sirima lisant les réquisitions

Pour Latin Poda, premier président de la Cour des comptes, le choix de l'homme par les autorités ne suscite pas grande inquiétude au regard de la compétence dont ce dernier a fait montre dans les postes précédemment occupés. « La loyauté, l'intégrité et la probité» sont les vertus qui doivent toujours guider ses prises de décisions a-t-il fait savoir.

« Nous comptons sur nos collaborateurs et l'appui des autorités pour réussir notre mission

Pour Mathieu Kohio, procureur de la Cour des comptes, le Burkina Faso est à la croisée des chemins et les résultats sont désormais les choses les plus attendues par populations. Il l'invitera donc à réinventer des méthodes de recouvrement efficaces afin de permettre à l'Etat d'entrer en possession de ses recettes. « Nous comptons beaucoup sur vous car vous avez la mission de recouvrer l'ensemble des recettes pour le budget national. Il faut trouver des initiatives et engager d'autres méthodes pour que le recouvrement des recettes puisse se faire au mieux. Ainsi, au soir de votre carrière, vous pourrez dire que le gouvernement vous a fait confiance et que vous avez accompli votre mission avec satisfaction. »

Le receveur général et les membres de la Cour des comptes pour la photo de famille

En rappel, Pingdabamba Nabaloum a été nommé receveur général lors du conseil des ministres du mercredi 05 janvier 2022. Avant cette fonction, il a servi à la Recette générale en qualité d'agent, chef de service, fondé de pouvoir de recevoir général et trésorier régional du Plateau central. Il remplace à ce poste Bourahima Tarnabda, appeléà exercer comme trésorier auprès de l'ambassade du Burkina Faso en Turquie.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Mali : Le colonel Sadio Camara assure l'intérim de la primature

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Le ministre de la défense malien, le colonel Sadio Camara assure désormais l'intérim à la primature.
C'est l'information qui a été publiée par le site d'information malien "bamada.net" sans plus de détails ce vendredi 19 août 2022 sur sa page.

Le Chef du gouvernement, le Dr Choguel Kokalla Maïga est en repos pour problème de santé, selon plusieurs sites d'information.

Lefaso.net

Source : http://bamada.net

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