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Burkina/Poids et prix du pain : Des patrons de boulangeries de Bobo-Dioulasso sensibilisés pour le respect des normes

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L'ABNORM (Agence burkinabè de normalisation de la métrologie et de la qualité) a organisé, vendredi 22 juillet 2022 à Bobo-Dioulasso, un atelier d'information et de sensibilisation sur le contrôle du poids du pain et les bonnes pratiques d'hygiène dans les boulangeries.

Le pain, aliment de base et stratégique dans plusieurs pays, figure parmi les produits de grande consommation du Burkina. Son prix et son poids sont règlementés. Ainsi, tout propriétaire ou gérant de boulangerie est tenu de mettre à disposition des consommateurs des baguettes de pain dont la qualité et la quantité respectent les normes.

Au Burkina, à cause de la crise économique dans le monde qui a engendré la vie chère et l'augmentation du prix du blé (matière première du pain) sur le marché, les boulangers avaient voulu augmenter le prix du pain de 150 à 200 F. Ce qui a conduit à des dénonciations au sein de la population et des syndicats. Pour traiter de la question, il s'est tenu une rencontre entre le gouvernement et les patrons de boulangeries. Il a été convenu entre les deux parties de maintenir le prix à 150 F, et le poids à 160 g. Cependant, il est constaté un non-respect des exigences de poids dans la plupart des boulangeries.

Les participants

Cela peut s'expliquer par une méconnaissance de la règlementation et des modalités du contrôle du poids du pain par certains acteurs de la boulangerie. Mais cela peut être aussi de mauvaise foi, comme l'indique Abdou Rahim Kinda, directeur régional de l'ABNORM des Hauts-Bassins.

Le présent atelier d'information et de sensibilisation a été initié afin d'amener les différents acteurs à mieux connaître la règlementation et à mettre sur le marché du pain respectant les exigences de qualité et de quantité.

Cet atelier est le deuxième du genre après celui qui s'est tenu avec les boulangers de Ouagadaougou le 16 juin 2022.

Abdou Rahim Kinda, directeur régional de l'ABNORM des Hauts-Bassins

Il y aura trois communications dont la première porte sur la présentation de l'ABNORM, la deuxième sur le contrôle métrologique du poids du pain mais aussi la réglementation du secteur. Quant à la troisième communication, elle va porter sur les bonnes pratiques d'hygiène dans les boulangeries.

Il s'en suivra des phases d'échanges pour permettre aux acteurs de la boulangerie et à l'ABNORM de s'accorder car les contrôles seront intensifiés après ces ateliers.

En effet selon Abdou Rahim Kinda, directeur régional de l'ABNORM des Hauts-Bassins, après cet atelier, les acteurs seront informés sur les modalités du contrôle et à partir de cet atelier, les textes seront appliqués dans la plus grande rigueur. Il souligne que le non-respect du poids est une tromperie du consommateur. Toute tromperie sur le poids du pain sera sanctionnée conformément à la loi d'une amende qui va de 500 000 à 500 millions de francs CFA ou d'une peine de prison d'un an à cinq ans. L'amende et la peine de prison peuvent aussi être appliquées à la fois.

Photo de famille

Pour ce qui concerne les bonnes pratiques d'hygiène dans les boulangeries, le pain est, comme le dit Abdou Rahim Kinda, un produit alimentaire. Et pour tout produit alimentaire depuis sa matière première jusqu'au consommateur, il y a des exigences de qualitéà respecter y compris le transport du produit. Donc le transport du produit est, dit-il, « bel et bien partie intégrante dans la qualité et il faut y veiller ». Il cite en exemple les femmes qui exposent le pain au bord du goudron, qui même si elles ne sont pas concernées par le présent atelier dédié aux patrons et gérants de boulangeries, sont aussi des acteurs à sensibiliser car l'exposition à ciel ouvert d'un produit alimentaire qui est de consommation directe n'est pas très bien indiquée.

Au niveau national, ce contrôle du poids du pain est dévolu à l'ABNORM, structure nationale chargée de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de normalisation, de métrologie de contrôle de la qualité et de promotion de la qualité.

Haoua Touré
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Burkina : « Quand un pays traverse une crise comme la nôtre, chacun doit accepter de consentir un sacrifice » (Boureima Ouédraogo, AJP-BF)

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Le processus de réconciliation nationale et de cohésion sociale préoccupe l'Alliance des jeunes patriotes du Burkina Faso (AJP-BF) qui a, par une conférence de presse animée à cet effet ce vendredi 22 juillet 2022 à Ouagadougou, supplié chaque Burkinabè de consentir le sacrifice.

« Par moment, il faut savoir prendre des décisions fortes pour pallier à des problèmes qui ont trait à l'intérêt supérieur de la nation, surtout lorsque la vie de la nation est menacée comme notre cas », avance, à travers la déclaration lue par son président, Boureima Ouédraogo, l'Alliance des jeunes patriotes du Burkina Faso (AJP-BF).

L'organisation se convainc également qu'aucun processus de réconciliation ne peut faire l'unanimité au sein de l'opinion publique.

« La réussite de la réconciliation dans notre pays doit passer par des sacrifices au niveau politique, social et surtout au niveau juridique. Au niveau politique, elle peut être appréhendée dans le sens de la paix des braves. Ces braves sont ces leaders qui ont dirigé notre pays à un moment donné de son histoire (anciens chefs d'Etat) », ébauche Boureima Ouédraogo, qui suggère également l'organisation à nouveau d'une rencontre entre ces anciens chefs d'Etat en vue de les réconcilier. Il estime que leur réconciliation entraînera celle de plusieurs autres de leurs partisans. Le président de l'AJP-BF pense que l'arrivée de Blaise Compaoré procédait de cette vision d'unir les Burkinabè.

Des membres de l'AJP-BF

Dans leur schématisation, il y a ce que les conférenciers ont ensuite qualifié de « paix des demi-braves », qui, selon eux, consiste à créer un climat d'échanges et de réconciliation entre les leaders politiques.

« La réconciliation au niveau social est un processus qui devrait être conduit par les autorités coutumières et religieuses qui disposent d'une grande responsabilité dans la quête perpétuelle d'une paix durable. Elles auront pour missions de sensibiliser les populations sur les pratiques de réconciliation et travailler à apaiser les cœurs des victimes et des parents des victimes », déroulent les responsables de l'AJP-BF, invitant chaque Burkinabèà soutenir toute initiative visant à créer la paix et à renforcer le vivre-ensemble.

Le président de l'AJP-BF, encadré de son secrétaire général (à gauche) et de son responsable chargéà l'organisation

Au plan juridique, ils proposent la « justice transitionnelle ». La justice transitionnelle s'entend ici, dit M. Ouédraogo, par une justice qui s'adapte aux défis du moment. Il retient que le HCRUN (Haut conseil pour la réconciliation et l'unité nationale) a identifié plus de 5 000 dossiers, que la justice classique n'a pas pu épurer. D'où la nécessité, à son avis, de trouver des mécanismes pour solder tout cela. « Dans le processus de réconciliation, chacun doit faire violence sur lui-même, y compris la justice elle-même », commente-t-il.

« La réconciliation est l'oxygène de la lutte contre l'insécurité. Nous invitons les Burkinabèà accorder une chance à la réconciliation nationale et à soutenir toute initiative de recherche de compromis dynamique pour une paix durable au Faso », lance Boureima Ouédraogo.

« Quand un pays traverse une crise comme la nôtre, chacun doit accepter de consentir un sacrifice », souligne-t-il.

Les responsables de l'organisation disent travailler dans la sensibilisation de la jeunesse afin qu'elle œuvre à la promotion de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale. A cet effet, un panel sur la réconciliation nationale est annoncé pour le samedi 30 juillet 2022 à l'université de Ouagadougou.

O.L
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Burkina : Plus de 1 111 milliards de FCFA mobilisés au cours du premier semestre de l'année 2022 par le ministère de l'Economie, des finances et de la prospective

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Le ministère de l'Economie, des finances et de la prospective tient ce 22 juillet, la 2e session de son Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM), au titre de l'année 2022. Ce deuxième CASEM va servir de cadre pour examiner et adopter le bilan au 30 juin 2022 de la mise en œuvre du plan de travail annuel ainsi que du programme de travail ajusté. Pour les six premiers mois de l'année écoulée, c'est un satisfécit général qui se dégage de la mise en œuvre des activités. En effet, au 30 juin 2022, c'est un peu plus de 1 111 milliards de FCFA qui ont pu être mobilisés par le ministère, soit un taux de recouvrement de 110,89%.

Examiner le bilan de la mise en œuvre du programme d'activités 2022 au cours du premier semestre et identifier les défis à relever afin d'atteindre les objectifs visés pour le reste de l'année, c'est à cela que va servir cette deuxième session du CASEM du MEFP. Et en ce qui concerne la mise en œuvre des activités durant le premier semestre de l'année, c'est un bilan jugé satisfaisant qui est dressé, malgré le contexte difficile marqué par la crise sécuritaire. Selon le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, Seglaro Abel Somé, au 30 juin 2022, ce sont 1 111,06 milliards de francs CFA sur une prévision de 1001,26 milliards de francs CFA qui ont pu être mobilisés, soit un taux de recouvrement de 110,89%. « Ce niveau de mobilisation est en hausse de 169,89 milliards de francs CFA (+18,05%) par rapport à la même période en 2021 où il était de 941,17 milliards de francs CFA », a-t-il noté.

Une vue des participants

A cela s'ajoute le financement de 57 promoteurs à hauteur de 1 371 886 163 F CFA dans le cadre de la mise en œuvre des programmes Burkina startup, AGRINOVA et JAAL, la formation en éducation financière de 3 620 bénéficiaires à la base dont 51,84% femmes ainsi que de 3 121 élèves et étudiants, l'octroi de cash transfert à 2 900 femmes vulnérables dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-nord et du Centre. On note également la formation de 200 promoteurs aux métiers et en entrepreneuriat dont 69% de femmes dans les régions du Centre-sud, du Nord et de l'Est, la réalisation de 153 infrastructures (boutiques de rue, magasins de stockage, sites maraîchers, aires d'abattage) dans les régions des Cascades, des Hauts-Bassins, du Centre-sud, du Nord et du Plateau-central dans le cadre de la mise en œuvre du PADEL ainsi que la répression de 180 cas de fraudes et d'usage de faux.

Seglaro Abel Somé, ministre de l'économie, des fin !ances et de la prospectives

Tout en félicitant les différents acteurs pour les résultats engrangés, Seglaro Abel Somé les a invités à redoubler d'efforts, en vue de consolider ces acquis et relever les défis persistants. Pour le deuxième semestre de l'année, le ministre a appelé ses collaborateurs à une continuité des efforts dans la mobilisation optimale des ressources pour le financement des projets de développement, la rationalisation de l'achat et de l'utilisation des moyens roulants de l'État, l'asséchement des sources d'approvisionnement des groupes armés terroristes en ressources de tout genre, la rationalisation des dépenses et la transparence dans la reddition des comptes ainsi que la réalisation de l'interconnexion des bases de données de toutes les régies de recettes.

Au cours de ce deuxième CASEM, les participants vont aussi réfléchir sur le rôle du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective dans la mise en œuvre du plan d'action de la transition (PAT). « Le MEFP au regard du caractère transversal de sa mission, devra cerner son rôle et prendre toute sa place, afin d'optimiser sa performance dans la réalisation des actions du PAT qui lui incombent en premier lieu, et dans sa réponse aux attentes des autres acteurs, en deuxième lieu. C'est pourquoi, la communication y relative est d'une importance capitale et permettra sans nul doute, de nous approprier les orientations phares du PAT, le dispositif de suivi et d'évaluation et le rôle du MEFP dans la mise en œuvre », a fait remarquer le ministre de l'économie Seglaro Abel Somé.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
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Ré-articulation de Barkhane hors du Mali : 300 conteneurs convoyés vers Niamey

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La force Barkhane, faisant le point de la situation de ses opérations, a annoncé que entre le 16 et le 20 juillet 2022, deux nouveaux convois logistiques ont rythmé ses opérations de ré-articulation.

Ces convois ont permis l'acheminement de près de 300 conteneurs vers Niamey et ce, dans le cadre de la préparation du transfert de la PfOD de Gao.

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ONEA : Perturbation de la desserte en eau potable à Ouagadougou, Ziniaré, Loumbila et Pabré

École nationale de police : 878 éléments prêts pour le « renouveau sécuritaire » du Burkina Faso

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L'École nationale de police (ENP) a organisé la cérémonie de sortie de la 51e promotion, ce vendredi 22 juillet 2022 à Ouagadougou, en présence du Premier ministre, Albert Ouédraogo. Ils sont 878 élèves policiers à valider leur parcours et désormais prêts à servir leur pays.

Après 18 mois de formation, 878 élèves policiers, sur 879 inscrits au départ, sont déclarés admis. Il s'agit de 700 élèves sous-officiers de la police nationale et 178 élèves des polices municipales, constitués de 108 agents, 64 assistants, cinq contrôleurs et un inspecteur.

Parmi les élèves sous-officiers de la police nationale, c'est Talouda Sawadogo qui est major avec une moyenne de 16,55 sur 20. Il est par ailleurs le délégué de cette 51e promotion. Pour la police municipale, Michel Nonguierma, seul élève (concours professionnel) de sa classe totalise une moyenne de 16,38 sur 20.

« Nous sommes fiers d'être arrivés à destination après une formation digne de ce nom », a déclaré le délégué des élèves, Talouda Sawadogo.

Cette 51e promotion de l'École nationale de police (ENP) sort dans un contexte où le Burkina Faso fait face à plusieurs défis et le besoin en effectifs actifs sur le terrain est devenu une nécessité absolue, a indiqué le directeur général de l'ENP, le commissaire Oumarou Songné. « Vous avez fait preuve de discipline et de dévouement dans l'apprentissage de votre noble métier. C'est maintenant que commence votre formation après celle initiale », a-t-il lancé aux élèves.

Le directeur général de l'ENP, le commissaire Oumarou Songné, a invité les récipiendaires à soutenir leurs frères d'armes déjà engagés sur le terrain

En plus de la discipline et du dévouement, le ministre en charge de la sécurité, le colonel-major Omer Bationo, a ajouté l'intégrité morale. A en croire le ministre, la restauration de l'intégrité territoriale ne saurait s'opérer sans l'intégrité morale des hommes et femmes qui en ont la charge. « C'est pourquoi les acquis de la formation doivent renforcer l'intégrité, la probité et l'impartialité des agents en contact avec la population, en vue de combattre tout sentiment d'injustice, ferment de l'extrémisme violent dans notre pays. Telle est la partition que doit jouer la formation initiale policière », a-t-il invité.

Selon le ministre en charge de la Sécurité, colonel-major Omer Bationo, le choix de servir la nation exige de multiples sacrifices

Restaurer l'intégrité territoriale

Dans l'actuel Burkina Faso où le pouvoir en place veut restaurer l'intégrité du territoire, la partition de la police ne doit pas être en reste. Le thème de cette sortie de promotion est : « Contribution de l'école de police nationale à la lutte contre le terrorisme et la restauration de l'intégrité territoriale ». Pour restaurer cette intégrité, le Premier ministre Albert Ouédraogo a baptisé cette promotion : « Renouveau sécuritaire ».

Au nom de ses camarades, le délégué de la promotion, Talouda Sawadogo, s'est engagéà contribuer efficacement à relever le défi sécuritaire avec honneur et fierté dans le professionnalisme. « En tant qu'agents de sécurité, nous nous devons d'être plus déterminés, afin de pouvoir garantir la sécurité des personnes et de leurs biens », a-t-il affirmé.
Comme à l'accoutumée, chaque promotion choisit une personnalitéà laquelle elle s'identifie. Cette promotion a choisi le président de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Mahamadi Savadogo comme parrain.

En sa qualité de parrain, Mahamadi Savadogo a pris plusieurs engagements pour soutenir ses filleuls

Le parrain a rappeléà ses filleuls l'obligation de servir et le devoir de loyauté vis-à-vis du Burkina Faso, la patrie léguée par leurs aînés. « Ne trahissez pas leurs mémoires et travaillez à relever les défis sécuritaires afin de préserver cet héritage très cher pour l'épanouissement des Burkinabè», a exhorté M. Savadogo.

Après le cérémonial, le Premier ministre Albert Ouédraogo et les officiels ont planté un arbre dans la cour de l'école pour marquer cette sortie de promotion.

Cryspin Laoundiki
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Ecole doctorale informatique et changement climatique de l'UJKZ : La 2e cuvée, forte de onze membres, est prête à servir

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Les étudiants de la deuxième cuvée de l'Ecole doctorale informatique et changement climatique (EDCC) de l'université Joseph Ki-Zerbo ont reçu leur parchemin de fin de formation ce vendredi 22 juillet 2022, au cours d'une cérémonie. Au nombre de onze, les récipiendaires sont issus de neuf pays de l'Afrique.

Après trois années d'exercice, l'EDCC de l'université Joseph Ki-Zerbo n'est plus loin du point de normalisation. Elle dispose d'un programme doctoral adapté, d'un réseau de partenaires engagés et une auto-évaluation est en cours en vue d'une demande d'accréditation. Ainsi, après la sortie de la première promotion, la deuxième a fait sa sortie ce vendredi 22 juillet 2022.

Les récipiendaires sont issus de neuf pays

Les récipiendaires sont au nombre de onze issus du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Bénin, du Mali, du Nigéria, du Ghana, de la Gambie, du Togo et du Niger. « Nous sommes contents et confiants de rapporter des compétences avérées à nos pays que nous avons eu chacun l'honneur de représenter dans ce programme », s'est réjoui le représentant des récipiendaires, Abdramane Doumbia du Mali. M. Doumbia a au nom des récipiendaires, assuré de leur disponibilitéà se mettre au service de leurs pays, des institutions et des communautés, pour une meilleure connaissance du changement climatique en vue d'une résilience certaine des populations de l'espace ouest-africain.

Les récipiendaires sont prêts à servir leurs pays, selon Abdramane Doumbia

De 2017, date de sa création, à 2019, la direction a élaboré le programme d'enseignement et rédigé les syllabi selon les consignes du réseau et en accord avec les pratiques de l'université. Cette filière, mise en œuvre par l'UJKZ, occupe une position transversale par rapport aux autres filières du réseau et par rapport aux domaines classiques des formations doctorales. Le contenu de la formation, a précisé le Pr Zoungrana, ouvre un vaste champ d'applications dans la collecte et le traitement des données, y compris le stockage, l'analyse, la maintenance et la modélisation.

A l'en croire, au cours des trois années académiques, l'EDCC a travailléà assurer son ancrage institutionnel et à essayer de satisfaire les normes de qualité, à l'effet de déboucher, à terme, sur une formation doctorale. La tenue de cette cérémonie consacre un soulagement au vu des défis rencontrés, a souligné le directeur de l'Ecole doctorale, Pr Tanga Pierre Zoungrana.

Le directeur de l'EDCC a soutenu que le contenu de la formation ouvre un vaste champ d'applications dans la collecte et le traitement des données

Pour le président de l'UJKZ, Pr Jean François Kobiané, ces compétences contribueront sans l'ombre d'un doute, de manière efficiente à la lutte contre les effets des changements climatiques. A l'endroit des récipiendaires, Pr Kobiané a, au nom de la communauté de l'UJKZ, adressé ses félicitations. « Je vous souhaite le meilleur pour la suite, soit dans vos carrières professionnelles, soit dans le cycle doctorat », a-t-il prié.

Il a rappelé que le programme master en informatique et changement climatique est l'aboutissement d'un long processus qui a débuté en 2016, à l'issue d'un accord-cadre entre le ministère de l'Enseignement supérieur, le Centre ouest-africain de service scientifique sur le changement climatique et l'utilisation adaptée des terres (WASCAL) et le ministère allemand de l'Education et la recherche.

Le président a félicité les étudiants tout en leur souhaitant une bonne suite de carrière

C'est l'opérationnalisation de cet accord qui a abouti à la création de l'EDCC en 2017 et à la signature d'un protocole d'accord entre WASCAL, l'UJKZ en aout 2017. « La signature de cet accord a marqué l'entrée de l'UJKZ dans un réseau ouest-africain de douze universités reparties dans onze pays de l'espace CEDEAO », a déclaré le président de l'UJKZ.

Obissa Juste MIEN
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Secrétariat permanent de l'ARCOP : Modeste Yaméogo officiellement installé dans ses fonctions

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L'ancien secrétaire permanent de l'Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), Dr Tahirou Sanou, a passé le témoin à Modeste Yaméogo. C'est le secrétaire général de la primature, Abdel Salam Gampéné, qui a procédéà l'installation du nouveau secrétaire permanent ce vendredi 22 juillet 2022, à Ouagadougou.

Après six années passées à la tête du secrétariat permanent, Dr Tahirou Sanou a cédé sa place à Modeste Yaméogo. Le secrétaire permanent sortant, après avoir félicité son successeur, a laissé entendre que de nombreux acquis ont été engrangés sous son magistère.

Et pour ce qui concerne les défis, « nous devons nous réjouir de la nomination de monsieur Modeste Yaméogo aux fonctions de secrétaire permanent. Cette nomination est pour moi à la foi une marque de reconnaissances des mérites du personnel de l'ARCOP aux yeux des hautes autorités et un atout pour consolider les acquis obtenus et relever surtout les défis qui s'imposent », a-t-il laissé entendre.

Après six années passés à la tête du secrétariat permanent, Dr Tahirou Sanou (à droite) cède sa place à Modeste Yaméogo (à gauche)

Il a également saisi l'occasion pour rendre hommage à ses collaborateurs pour leur esprit d'équipe avant de les inviter à garder cette même solidarité autour du nouvel entrant.

Nommé en conseil des ministres du 6 juillet 2022, Modeste Yaméogo a, dans son allocution, salué les efforts fournis par son prédécesseur. Il a pris l'engagement de marcher sur ses pas afin de consolider les acquis et améliorer les services de la commande publique. Il a aussi rassuré ses collaborateurs de sa disponibilitéà travailler en équipe afin de participer au rayonnement de la commande publique.

« A présent, nous devons nous consacrer à parachever les réformes engagées et à travailler à améliorer le processus de gestion de la commande publique. Le chemin que nous allons parcourir ensemble avec tous les acteurs de la commande publique ne sera pas facile, mais l'intérêt commun qui guidera nos actions nous galvanisera certainement vers la réussite de notre mission. C'est pour cette raison que nous devons constituer une équipe soudée et déterminée », a-t-il ajouté.

Le secrétaire permanent sortant, Dr Tahirou Sanou, a reçu un cadeau de la part de ses anciens collaborateurs en guise de reconnaissance pour le travail abattu.

Hanifa Koussoubé
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Burkina/ Cadre sectoriel de dialogue : Première session ordinaire de l'année 2022

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La cérémonie d'ouverture de la première session ordinaire de l'année 2022 du cadre sectoriel de dialogue « Infrastructures de transport, de communication et de l'habitat », a eu lieu ce vendredi 22 juillet 2022, à Ouagadougou.

Placé sous le thème : « Défi de réalisation d'infrastructures et d'équipements structurants durables et résilients dans un contexte d'insécurité au Burkina Faso, quelle stratégie ? », le cadre sectoriel de dialogue est un organe d'animation du dispositif de suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Politique nationale de développement, à travers ses instruments de mise en œuvre.

Ainsi, un tel cadre selon les organisateurs, leur permet d'avoir l'opportunité d'échanger sur les progrès réalisés et les contraintes rencontrées, de capitaliser les bonnes pratiques et de proposer des solutions de mitigation afin d'envisager de meilleures perspectives.

Pour cette session, il s'agira d'analyser les progrès réalisés au cours de l'année 2021 et au premier semestre 2022, de capitaliser les acquis et de formuler des recommandations pour plus d'efficacité dans la mise en œuvre du Plan d'actions sectoriel.

Selon le ministre des infrastructures et du désenclavement, le colonel-major Charles Josaphat Zoungrana, cette session consacrée à l'examen et à la validation du rapport de performance annuel 2021 et à mi-parcours 2022 et du Plan d'action sectoriel de la transition 2022 -2025 qui trace les grandes lignes de leur secteur pour les trois prochaines années, les interpelle sur la nécessité de mener une réflexion objective et réaliste afin de mettre en cohérence les défis actuels du secteur et les actions à mettre en œuvre pour disposer à la sortie de cette session d'un plan d'action réaliste et en phase avec les attentes de la population.

Il a expliqué que la dégradation de la situation sécuritaire au Burkina Faso ces dernières années, plus particulièrement au cours de l'année 2021 et le premier semestre de cette année, a mis à rude épreuve la réalisation de leurs projets. En effet cette situation a entraîné la suspension ou le non démarrage de certains projets selon lui, d'où l'importance du thème soumis à leur réflexion.

Colonel-major Charles Josaphat Zoungrana, ministre des infrastructures et du désenclavement

« Toutefois au regard du niveau de réalisation des produits qui concourent à l'atteinte des effets attendus de notre secteur, on note un bilan plutôt satisfaisant. En effet, sur 39 produits programmés, 28 ont atteint leurs cibles, quatre n'ont pas connu un démarrage pour des raisons diverses, et sept ont eu un niveau d'exécution en deçà de la cible », a martelé le ministre en charge des infrastructures.

Il a exhorté les participants à des analyses profondes et objectives, à trouver les meilleures solutions aux obstacles qui entravent l'atteinte des objectifs du secteur.

Patricia Coulibaly
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Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse 2022 : Le Conseil national pour le développement durable informe et sensibilise

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Le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD) a commémoré en différé la 28e édition de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse (2022).

Elle a été ponctuée en premier lieu par une séance de plantation d'arbres le 21 juillet 2022 sur le site du 11-Décembre à Boalin, dans la commune de Ziniaré, région du Plateau-central. La célébration a été clôturée par la tenue d'un atelier d'information et de sensibilisation sur la désertification et la sècheresse à Ziniaré ce 22 juillet 2022.

Concrètement, il s'est agi d'informer et de sensibiliser le public sur la désertification et la sécheresse. En outre, de renforcer les connaissances des acteurs sur la désertification et la sécheresse. Enfin, de poser des actions concrètes de lutte contre la désertification. Les participants à l'atelier sont des femmes, jeunes, personnes vivant avec un handicap, les agents de l'administration et des collectivités territoriales de Ziniaré.

Deux communications ont été données lors de l'atelier, à savoir la présentation sur la Convention des nations-unies sur la lutte contre la désertification et la présentation du SPONG

Le thème retenu pour d'édition 2022 est : « Relevons-nous de la sécheresse ». Selon la Convention des nations unies sur la lutte contre la désertification, il est possible que plus de 700 millions des déplacements des populations soient liés à la sécheresse d'ici 2040. Aussi, plus des trois quarts de la population mondiale risque d'être affectées d'ici 2050. Les secteurs les plus touchés sont l'environnement, l'agriculture, l'élevage et l'eau.

Somanégré Nana a invité les populations à faire de la lutte contre la désertification et la sécheresse une affaire de tous afin d'éviter un désastre climatique

La crise sécuritaire, un allié dans l'aggravation de la désertification et la sécheresse au Burkina Faso

Des dires du secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, Somanégré Nana, au Burkina Faso, l'état des lieux sur la sécheresse est alarmant. Les terres sont desséchées et non fertiles, les points d'eau s'épuisent, les forêts sont de plus en plus dévastées. Il a rappelé qu'il y a une rareté des pluies et la hausse des températures. Le terrorisme a accéléré le processus car « il vient complexifier la situation. Il y a un déplacement massif des populations qui, autrefois, était dûà la sécheresse et à la désertification. Maintenant, ce phénomène s'est amplifiéà cause de l'insécurité. Cela a pour conséquence la dégradation des zones d'accueil. L'on constate des pollutions, affectations des terres. Les zones que l'on comptait restaurer sont parfois inaccessibles, cela complique les interventions », a-t-il notifié.

Amadou Zoungrana a confié que le SPONG fait des plaidoyers et finance des projets allant dans le sens de la lutte contre la désertification et la sécheresse

Ces activités ont été rendues possibles en partie grâce au projet Benkadi du SPONG (Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales). Pour l'expert sénior en suivi-évaluation du projet Benkadi au SPONG, Amadou Zoungrana, la lutte contre la désertification et la sécheresse fait partie des priorités de l'organisation. Il a espéré qu'au sortir de cette rencontre, les participants soient outillés sur ces thématiques et deviennent des champions contre ce phénomène.
En rappel, la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse est célébrée chaque 17 juin.

SB
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Propos à polémique de l'ambassadeur de France au Burkina : Le ministère en charge des affaires étrangères proteste

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Dans une correspondance en date du jeudi 21 juillet 2022, le ministère en charge des affaires étrangères a invité l'ambassadeur de France au Burkina Faso à plus d'objectivité. Cela suite aux propos qu'il a tenus lors de l'audition du groupe d'amitié France-Afrique de l'ouest sur la crise politico-sécuritaire du pays.

En effet, le diplomate Luc Hallade a non seulement qualifié la situation sécuritaire au Burkina Faso de guerre civile, mais aussi minimisé les efforts des forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme.

Pour le département en charge des affaires étrangères, ces propos qui sont de nature à saper la cohésion sociale, sont proférés au moment où les efforts du gouvernement de la transition et de l'ensemble du peuple convergent vers l'unité pour réconcilier les fils et les filles du pays.

C'est pourquoi, il a invité le chef de la mission diplomatique française à s'inscrire dans la dynamique de ces efforts, et à prendre des initiatives visant à raffermir les relations entre la France et le Burkina Faso au lieu de s'engager dans la voie de la controverse.

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Menace de mort contre Newton Ahmed Barry : L'auteur des audios condamnéà 12 mois de prison dont 6 ferme

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A travers un enregistrement audio, largement diffusé sur les réseaux sociaux, une voix proférait des menaces de mort contre l'ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry et appelait les Burkinabèà s'en prendre à sa résidence.

L'auteur, un commerçant de 35 ans, a été interpellé puis conduit dans les locaux de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité. B.I. a comparu ce vendredi 22 juillet 2022 devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou.

Il a été condamnéà 12 mois de prison dont 6 ferme, selon Oméga radio.

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Burkina : Comment le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration a dissipé son capital confiance

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Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui a pris le pouvoir le 24 janvier 2022 subit les contre coups d'une opération politique risquée, celle de faire rentrer au Burkina l'ancien dictateur déchu, Blaise Compaoré, pour une rencontre de haut niveau avec tous les anciens chefs d'Etat. Ce retour d'exil pour deux jours le 8 juillet 2022 de celui qui a été condamné pour l'assassinat de son ami Thomas Sankara a entamé l'estime de la population pour le pouvoir en place.

Pourquoi cette démarche politique controversée a cristallisé tant d'oppositions, de réactions et des sentiments opposés ? Le MPSR et son président se sont exposés avec ce retour sans passer par la case justice du condamné du tribunal militaire de Ouagadougou. Quelle est la place dans le cœur des Burkinabè, après cette visite calamiteuse, des militaires qui ont pris les rênes du pays pour chasser les groupes terroristes qui nous assaillent, sauvegarder et restaurer l'intégrité du territoire ?

Le MPSR n'a plus la même cote de popularité que lorsqu'il prenait le pouvoir du fait des erreurs qu'il a faites, de ses liens ou des influences qu'il subit de la part de certaines forces politiques et sociales du pays. Le MPSR, comme tout groupe putschiste qui prend le pouvoir, est arrivé au pouvoir sans programme, avec pour objectif affiché de sauvegarder et restaurer l'intégrité du pays.

Les jeunes colonels ont affiché naïvement cette absence de programme et ont commis un comité pour y réfléchir et leur faire des propositions. La gestion des propositions de ce comité a été la première erreur. Les militaires ont été confrontés à leur première bataille politique. Assaillis par les entrepreneurs politiques et les forces politiques opposées à l'ancien régime du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), ils ont succombé aux sirènes d'une transition qui ferait le match retour de l'insurrection et qui leur donnerait une base sociale, des soutiens populaires, des relais au sein de l'opinion pour répéter à l'envie et jusqu'à l'écœurement les messages de soutien et de promotion du nouveau pouvoir. Ce faisant, les militaires ont oublié ce pourquoi ils ont fait le coup d'Etat et ont commencéà agir en politiciens oubliant la guerre avec pour conséquence une détérioration de la situation sécuritaire.

En cherchant à rencontrer les anciens chefs d'Etat, y compris celui qu'il a chassé pour incompétence dans la lutte contre le terrorisme, le président Paul Henri Damiba a reconnu ipso facto les difficultés qu'il rencontre face à l'insécurité. Cette rencontre affirmait qu'il n'avait pas la solution et que les anciennes solutions pouvaient servir puisqu'il demandait conseil, le MPSR n'était pas le sauveur. C'était un aveu que les coups d'Etat ne sont pas la solution à la lutte contre le terrorisme.

La présentation de la réconciliation comme solution au terrorisme a été la seconde erreur du pouvoir. Si un problème est mal posé, on ne peut pas le résoudre. Il est curieux que le pouvoir ne se rende pas compte de la plus-value que ces entrepreneurs politiques font de la réconciliation.

La réconciliation nationale entendue comme la paix entre anciens chefs d'Etat et leurs affidés politiques n'apporte rien à la lutte contre les groupes armés terroristes. Le MPSR a proposé les comités locaux de dialogue pour ramener au sein de la nation les jeunes qui désirent abandonner les groupes armés. Ceci par contre est une bonne solution.

Le MPSR a oublié que le Burkina a une histoire douloureuse avec Blaise Compaoré et que ses soutiens ont tout fait pour qu'il ne soit pas jugé, et qu'il soit traité comme quelqu'un au-dessus de la loi. En organisant son retour dans les conditions que nous avons vues, sans que la justice puisse lui mettre la main dessus il a fait le lit des opinions qui veulent que les victimes aillent demander pardon au bourreau.

Ces gens-là travestissent l'histoire de nos sociétés et les présentent comme des sociétés injustes et sans empathie pour la veuve et l'orphelin, où le tyran a toujours raison et on doit lui demander pardon pour avoir enlevé la vie de son fils ou de son mari.

L'autre conséquence du retour de Blaise Compaoré est le réchauffement politique qu'il a créé. De nouveaux partis politiques et des organisations de la société civile se créent, des anciens partis parlent de congrès. Une effervescence politique a commencé et des slogans que l'on n'a pas entendus lors du putsch pour une transition civile sont sur les lèvres. Cela arrive parce que certains de ceux qui ont accordé l'état de grâce au MPSR, ne le voient plus comme au-dessus de la mêlée, mais engagée auprès d'un camp, alors qu'il disait ne vouloir restaurer aucun ordre ancien.

La lutte contre le terrorisme est une bataille de tous les instants.
Tout n'est pas perdu pour autant si le MPSR, tirant leçon de cette expérience malheureuse, se concentre sur la lutte contre le terrorisme. C'est une bataille importante et de tous les instants qui suffit au temps de la transition. Ne cherchez pas à refonder la démocratie, ceux qui vous parlent de cela veulent que vous le fassiez pour eux.

Messieurs les colonels, gagnez la guerre et vous aurez la reconnaissance de la patrie pour l'avoir sauvée. Gardez-vous loin de ceux qui vous conseillent de vous engager pour tel ou tel programme à visée politique. Les groupes terroristes sont toujours puissants au Sahel et ce travail est de tous les instants et mérite toute votre attention. Et pour le reste l'organisation des prochaines élections, déléguez à votre gouvernement.

Sana Guy
Lefaso.net

C'est celui qui ne l'a jamais exercé qui trouve que le pouvoir n'est pas plaisant.

Fausses informations météorologiques sur les réseaux sociaux : Les précisions de l'Agence nationale de la météorologie du Burkina

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Dans le communiqué ci-dessous, l'Agence nationale de la météorologie du Burkina Faso (ANAM-BF) apporte un démenti sur les fausses allégations météorologiques sur les réseaux sociaux.

L'institution nationale en charge des questions météorologiques et climatiques au Burkina Faso porte à la connaissance des populations qu'elle n'est nullement responsable des informations et alertes qui circulent sur les réseaux sociaux et téléphonies mobiles.

Elle précise par la même occasion que les informations provenant d'elle sont diffusées sur les chaînes de la télévision nationale du Burkina ( TNB).

Toutefois, elle invite les internautes au respect des normes déontologiques en matière de diffusion des informations. L'intégralité du communiqué ci-dessous.

Lefaso.net


Terrorisme au Mali : Le groupe de soutien à l'islam et aux musulmans revendique l'attaque contre le Camp militaire de Kati

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Le Camp militaire Soundiata Keïta de Kati au Mali où réside le président de la transition malienne Assimi Goïta a été attaqué par un groupe de terroristes le vendredi 22 juillet 2022 aux environs de 5h du matin.

24 h après, ce samedi 23, cette attaque a été revendiquée par le groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, selon nos confrères de LSI Africa.

" Si votre droit est d'acheter des mercenaires (Wagner) pour tuer des innocents, notre droit est de vous cibler" indique le communiqué.

Rappelons que le président Assimi Goïta avait échappé le mardi 20 juillet 2021 à une attaque au couteau à la grande mosquée de Bamako le jour de l'Aïd al-Adha.

Lefaso.net
Source : LSI Africa

Situation nationale : « Mes vérités au lieutenant-colonel Damiba »

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La lutte contre le terrorisme et la réconciliation des filles et fils de ce pays nécessitent la conjugaison des dons, expertises, talents et compétences de tous les burkinabè. C'est la conviction de Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo, qui souhaite, à travers cette tribune, apporter sa modeste contribution au retour de la paix et à l'avènement de la réconciliation au Burkina-Faso.

« Bonjour Mon Lieutenant-Colonel,

C'est avec un cœur enchanté et un esprit enthousiasmé que j'ai vécu la journée du 24 Janvier 2022. Aujourd'hui, c'est avec un cœur déchanté et un esprit désillusionné que j'écris cette missive. Votre statut d'ancien membre du tout-puissant RSP, votre grade de lieutenant-colonel, votre réputation de meneur d'hommes et de soldat intrépide font que la plupart des esprits éclairés, des leaders d'opinion et des activistes les plus virulents du Web se retranchent dans un mutisme inhabituel et une omerta frustrante, face à la situation inquiétante de notre maison commune, le Burkina-Faso.

A ce propos, issu d'une ethnie dite acéphale, sans pouvoir centralisé, où la parole est libre et où on formule ses vérités à toute personne, quels que soient son grade, sa taille, sa force et la longueur de son fusil, je me démarque des spéculations sur les réseaux sociaux, des joutes verbales dans les maquis de Ouagadougou, pour m'adresser directement à mon Président. Cette initiative citoyenne a pour finalité d'aviser le Chef de l'Etat sur des aspects cardinaux de notre avenir.

De prime abord, mon lieutenant-colonel, c'est noble et louable votre ardente et magnifique volonté de réconcilier le Burkina-Faso avec lui-même. Mais, je pense mon lieutenant-colonel, que la réconciliation ne se revendique pas, ne s'impose pas, ne se décrète pas, et pire, elle n'est pas sujette à un agenda, à un timing ou à un échéancier.

Elle émane de la volonté intrinsèque des ennemis d'hier, chacun après une profonde introspection, sans calcul ni intentions machiavéliques, et conscients des lourdes responsabilités qui sont les leurs devant l'Histoire, qui décident de se pardonner et faire la PAIX DES BRAVES. Que Blaise COMPAORE regagne son Ziniaré natal ; cette réalité serait à l'honneur du Burkina-Faso. Toutefois, relativement à ce retour au bercail, ce n'est pas à vous ni à personne de le lui imposer ni de l'imposer au peuple burkinabè. C'est à Blaise COMPAORE lui-même, mon lieutenant-colonel, d'initier les démarches dans ce sens.

Il connait son peuple qu'il a dirigé pendant 27 ans ; il est avisé du caractère à la fois teigneux et tolérant, intransigeant et conciliant de ce peuple, qui est capable des pires vengeances comme pardonner les pires abominations. Si Blaise COMPAORE veut vraiment la réconciliation, avant de rencontrer les Présidents KABORE, ZIDA et OUEDRAOGO, qu'il aille discuter avec Mariam SANKARA, les veuves Norbert ZONGO, Oumarou Clément OUEDRAOGO, Issoufou NEBIE, Boukary LINGANI, Henry ZONGO, Daniel KERE, Bertoa KI, Abdramane SAKANDE, Elisée SANAGO et les familles de tous ceux qui ont été trucidés pour des raisons politiques durant son règne.

Comme tous les Hommes sont égaux en droit, il en est de même pour tous les morts ; par conséquent, ayant été numéro 2 de la révolution du 4 Août, qu'il entame, avec les compagnons fidèles de SANKARA toujours vivants, la même démarche auprès des veuves Badembiè NEZIEN (mort lors de l'avènement du CSP), colonel Didier TIENDREBEOGO, colonel Yorian Gabriel SOME, commandant Amadou SAWADOGO, commandant Fidèle GUEBRE, et de toutes les familles de tous les Burkinabè qui ont été passés par les armes, pour des raisons de divergences politiques, idéologiques, d'opinions ou militaires, sous la révolution sankariste.

Cette étape est un préalable incontournable avant la rencontre avec les anciens chefs d'Etat qui, au fond, ne serait qu'une paix entre amis et camarades d'hier. Mon lieutenant-colonel DAMIBA, pour être franc et véridique envers vous, rapatrier Blaise COMPAORE aisément, simplement et facilement à Ouagadougou, comme un ex chef d'Etat burkinabè touriste au bord de la lagune Ebrié, sans un mot d'apaisement ni de compassion de sa part envers les familles des victimes, ne passera pas dans l'esprit des Burkinabèépris de justice, de vérité et des valeurs de la démocratie. De surcroît, ce serait une défiance de votre part, vis-à-vis de tout l'appareil juridique du Burkina-Faso, et envers ces hommes, avocats et magistrats qui ont un sens élevé de l'éthique et de la déontologie de leur métier.

Ensuite, sur le plan sécuritaire, mon lieutenant-colonel, je serais prétentieux de donner des leçons de stratégies de guerre à un chef d'Etat, soldat d'élite et commando audacieux forméà l'Ecole de guerre de Paris. Mais la science étant universelle, et « le bon sens étant la chose la mieux partagée », donc, un spécialiste à la guerre forméà l'Ecole de guerre de Paris, peut bel et bien être conseillé par un spécialiste à la guerre économique forméà l'Ecole de management de Bordeaux. A ce propos, mon lieutenant-colonel, je me permets de vous conseiller de faire monter l'élite de notre armée en leadership et capacité de communication.

Si la puissance du matériel militaire est déterminante pour engranger des victoires sur tout ennemi, la capacitéà motiver ses hommes à affronter la mort et celle à stimuler la population à la confiance, à la collaboration, et surtout, à l'optimisme et à l'espérance d'une victoire certaine, est aussi capitale que les armes sophistiquées et les blindés à la létalité efficace. Fixer un cap ; décliner des objectifs à court, moyen et long terme ; formuler une vision et fédérer l'ensemble de la population à adhérer avec enthousiasme et motivation à cette vision, passe impérativement par un bon leadership, doublée d'une bonne capacité de communication.

Malheureusement, l'incompétence en communication est le mal des gouvernants burkinabè post-insurrectionnel, alors qu'actuellement, le peuple a besoin d'une proximité, d'une symbiose et d'une fusion patriotique avec ses dirigeants. Il a besoin qu'on ressuscite en lui le sens de la patrie et de la conscience nationale ; il a surtout besoin de croire en une victoire certaine, un Burkina radieux avec des lendemains meilleurs. Pour cela, entourez-vous de militaires et surtout de civils charismatiques et très bons orateurs, comme au temps de la Haute-Volta, où on avait les généraux Baby SY, commandant Fidèle GUEBRE, et les journalistes Paul Ismaël OUEDRAOGO et Roger NIKIEMA.

Par ailleurs, Platon disait que « la nécessité est la mère de l'invention », et c'est pendant les temps de douleurs surtout que l'homme se surpasse et met en branle toute son ingéniosité et son génie créateur. Pour rappel mon lieutenant-colonel, c'est en pleine deuxième guerre mondiale que les britanniques créèrent le radar, et les russes perfectionnèrent leur redoutable machine « lance-roquettes multiple » dénommée « les orgues de Staline ». Pour le Burkina Faso, ces temps difficiles nous ont révélé de façon plus évidente notre incapacitéà nous nourrir seul sans l'aide extérieure, notre dépendance technologique et la précarité de nos infrastructures et dispositifs de sécurité.

Parallèlement à l'action militaire, vous devriez, au regard de l'horizon temporel à court terme de votre pouvoir, jeter les bases de la modernisation de nos infrastructures et dispositifs routiers ; sécuritaires, notamment de surveillance du territoire ; agricoles par la machinisation des moyens de production et l'accélération de la création d'usines de transformation des produits locaux ; pharmaceutiques et médicaux, pour la fabrication sur place des médicaments de première nécessité, et la valorisation de nos remèdes locaux.

Enfin, mon lieutenant-colonel DAMIBA, je vous rappelle qu'autrefois, l'actuel Burkina-Faso était une citadelle imprenable. Les empereurs du Mali, les guerriers sonraïs de Gao, les Famas de l'empire bambara de Ségou, les intrépides Zemberma du Niger, le très grand conquérant Samory TOURE et le général Moussa TRAORE entre autres, ont tenté en vain de s'emparer de cette terre. Ils ont tous échoué face à la pugnacité et la témérité de nos ancêtres. Ne dérogez pas à cette règle historique, et en chef militaire, inscrivez votre nom en lettres d'or dans la lignée de vos valeureux devanciers.

Toutes les idées, compétences, expertises, dons et talents de tous les fils du Burkina-Faso sont nécessaires pour gagner cette guerre et ramener la paix au Pays des hommes intègres. Sur ces entrefaites mon lieutenant-colonel, par ma plume et mon cerveau, j'apporte ma modeste contribution.
Vive le Burkina Faso
QUE DIEU BENISSE le Burkina Faso ».

Sidiki Aboubacar Wendin ZERBO
Ressortissant du Pays des Hommes Intègres
wendin.aboubacar.zerbo@gmail.com

Conduite de la Transition : Le Président en exercice de la CEDEAO en mission à Ouagadougou

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(Ouagadougou, 23 juillet 2022). Le Président en exercice de la Communautééconomique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Chef de l'Etat bissau-guinéen, Umaro Sissoco EMBALO, conduit ce dimanche 24 juillet 2022 une mission de l'institution communautaire dans notre pays.

Umaro Sissoco EMBALO sera reçu en audience à la Présidence du Faso où il aura un tête-à-tête avec le Chef de l'Etat, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA.

Accompagné du Médiateur de l'organisation ouest-africaine pour le Burkina Faso, Mahamadou ISSOUFOU et du président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu TOURAY, le nouveau président en exercice de la CEDEAO aura également une séance de travail avec les autorités de la Transition.

La délégation de la CEDEAO échangera, en outre, avec les membres du Gouvernement, les députés, les acteurs politiques et économiques, les responsables coutumiers et religieux, les partenaires techniques et financiers, les membres du Corps diplomatique accrédités dans notre pays.

En rappel, lors de la 61e session ordinaire de la CEDEAO tenue le 3 juillet 2022 à Accra au Ghana, les Chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation communautaire et les nouvelles autorités burkinabè ont convenu d'une réduction de la durée de la Transition à 24 mois, à compter du 1er juillet 2022.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Avis de recrutement charge(e) des ressources humaines

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L'Initiative Pananetugri pour le Bien-être de la Femme (IPBF), organisation féministe de référence, est née de la volonté de jeunes filles et garçons dynamiques désirant apporter leur contribution significative à l'épanouissement de la femme dans tous les domaines : juridique, socio-économique et culturel. Persuadé-e-s que le développement de la femme passe forcément par sa capacité de résilience et ses capacités à défendre ses intérêts et à surmonter les obstacles ; l'IPBF focalise ses interventions sur le développement du leadership féminin et l'empowerment, surtout chez les jeunes filles et jeunes femmes. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses projets l'IPBF souhaite recruter une/un Assistant(e) des Ressources Humaines.

DESCRIPTIF DU POSTE

Sous la supervision du Responsable Administratif et Financier (RAF), la chargé(e) des Ressources Humaines est notamment en charge d'élaborer et mettre en œuvre des stratégies et projets RH correspondant à la stratégie globale de l'IPBF ; faire le lien dans les relations entre la direction et les employés, en traitant les demandes, revendications et autres problèmes ; Gérer les processus de recrutement et de sélection.

PRINCIPALES MISSIONS ET RESPONSABILITES

1. Conception et élaboration des outils de gestion des dossiers du personnel

- Concevoir et élaborer des outils de gestion des dossiers du personnel
- Concevoir des outils pertinents de gestion et de planification des prestations RH
- Veiller à la standardisation des outils de gestion pour accroître la qualité du service
- Participer à la définition d'une politique RH et à sa déclinaison au sein de l'IPBF
- Participer à l'élaboration de la politique de rémunération et piloter sa mise en œuvre
- Participer à la mise en œuvre et à l'évaluation des dispositifs, des processus et politiques RH
- Participer aux audits et contrôle interne au niveau RH
2. Recrutement des collaborateurs
- Participer à la réalisation des descriptions de postes et assurer de leur mise à jour
- Analyser les demandes de recrutement et formuler des recommandations à la Direction
- Assurer la gestion du processus intégral de recrutement de personnel de concert avec les autres recruteurs
- Veiller l'intégration des nouveaux employés
- Vérifier que tout le personnel embauché bénéficie d'un programme d'induction et intégration dans les différents services (orientation au poste)

3. Suivi des activités RH

-Élaborer et mettre à jour les contrats de travail
- Assurer la déclaration des agents à la CNSS
- Etablir les états de paie du personnel
- S'assurer de la planification, en collaboration avec le personnel, des congés des employés et en assure le suivi sur la base d'un planning des congés de la mission
-Élaborer et suivre le planning des congés, fournir un rapport semestriel sur la situation des congés et des absences
- Etablir les états de cotisations CNSS et suivre les reversements avec le département Finances
- Assurer la vérification de la paie conformément aux dispositions légales
- Tenir, suivre et mettre à jour les dossiers individuels du personnel
- Gérer les départs (démission, licenciement, retraite, soldes pour tout compte)
- Gérer les questions sociales (CNSS) et celles en lien avec l'OST
- Veiller à l'élaboration des cartes de travail pour les collaborateurs
- Participer à la définition ou à l'actualisation des fiches de poste
- Participer à la mise en œuvre et à l'évaluation des dispositifs, des processus et des outils RH
- Participer aux audits et contrôle interne au niveau RH,
- Tenir à jour le dossier individuel du personnel (avis de poste, rapport de recrutement, PV de délibération des jurys, lettre de notification d'embauche, les évaluations des performances ; certificats administratifs et de cessation, certificat de travail, etc.)
- Produire le rapport RH mensuel

4. Suivi et gestion des contrats

- Assurer la mise à jour continue de la base de données
- Assurer le suivi de la saisie et des mises à jour des données
- Vérifier périodiquement la qualité des données enregistrées
- Veiller à la saisie des notes des évaluations de performance des employés
- Veiller à la fiabilité des données statistiques et produire un rapport mensuel d'activitéà présenter à la Direction

5. Assurer le relais de communication au sein de l'IPBF et avec les structures étatiques

- Etablir et animer les relations de travail avec les structures concernées par les activités RH (ANPE, OST, CNSS, Inspection du travail, Inspection médicale du travail, ONEF, SND, Ministères)
- Suivre l'adhésion à l'OST, l'ANPE et SND
- Entreprendre toutes les actions innovatrices dans le but de réduire les risques juridiques potentiels pour l'IPBF
- Effectuer une veille sur la législation sociale et fiscale

6. Développement des compétences du personnel

- Participer à l'élaboration d'une stratégie de développement des compétences
- Elaborer un plan de formation pour le personnel, le mettre à jour systématiquement et coordonner et suivre sa mise en œuvre
- Suivre l'exécution du plan de formation au niveau des projets et programmes,
- S'assurer de l'exécution des mesures de développement convenues lors des entretiens individuels
- Participer à la mise en œuvre des plans de renforcement des capacités convenus avec les partenaires

7. Suivi et de la gestion des entretiens annuel et Feedback à la hiérarchie

- Initier des sessions d'échange sur les entretiens individuels pour plus d'efficacité
- Renforcer le dispositif des entretiens individuels par des outils appropriés

8. Gestion code de conduite

- Respecter le Code de conduite et des différentes politiques de la part de votre équipe en vous engageant àêtre exemplaire dans vos pratiques et vos comportements ainsi que le suivi à mettre en place pour le respect des politiques et pratiques ;
- Partager les valeurs de l'organisation et être engagé dans une approche basée sur les droits, le féminisme et le genre y compris un engagement actif permettant de mettre les droits des femmes au cœur de tout ce que nous faisons ;
- Propriété du bureau, entretien et réparation des biens placés sous sa responsabilité

9. Autres attributions

- Participer à la définition des différentes politiques et veille aux respects stricts desdites politiques : code de conduite, sécurité, conflits d'intérêt, fraude et corruption, PEAS, confidentialité, redevabilité,
- Alerter sur les anomalies, les dysfonctionnements et les risques.
- Veiller à la mise à jour et l'application du manuel RH
- Participer aux réunions de coordination à la demande
- Participer aux réunions, groupe de travail, de coordination externe concernant les Ressources Humaines ;

- Garantir la confidentialité de tous les documents en lien avec les dossiers des employés et les documents internes
- Veiller aux règles de bonne conduite dans les bureaux
- Assurer le soutien logistique et administrative aux activités de l'organisation ;
- Assumer d'autres activités et tâches sur instruction de sa hiérarchie supérieure,

PROFIL REQUIS

- Diplôme universitaire (BAC+3 minimum) en Gestion des Ressources Humaines ou tout autre domaine équivalent ;
- Au moins trois (03) ans d'expérience professionnelle en management des Ressources Humaines avec la gestion d'un grand effectif ;
- Avoir une expérience avérée dans le recrutement de personnel cadre et d'appui d'au moins 03 ans ;
- Avoir une expérience réussie en analyse, planification et réalisation de mesure de développement du personnel. Un certificat de formation spécialisé dans ce domaine est requis ;

- Avoir une expérience réussie en gestion de la paie ;
- Avoir une bonne expérience dans la collaboration avec des institutions externes tels que l'OST, l'Inspection du travail, etc. ;
- Avoir une bonne expérience dans la collaboration avec des organes de participation tels que les délégués du personnel ; savoir organiser leur élection ;
- Avoir une bonne maîtrise de la législation du travail au Burkina Faso ;
- Avoir une bonne maîtrise des outils de Gestion des Ressources Humaines ;
- Avoir une bonne maîtrise des questions liées à la politique de rémunération ;
- Avoir une très bonne maîtrise de Microsoft office ; une maîtrise de Sage paie serait un atout ;

- Avoir une très bonne aptitude organisationnelle ainsi qu'une excellente capacité de communication et d'administration ;
- Avoir un sens élevé du traitement approprié des données se rapportant au personnel (confidentialité, protection des données) ;
- Entre proactif, apte à gérer efficacement les différends et conflits de travail au besoin ;

- Savoir prendre des décisions adéquates pour la gestion anticipée des préoccupations des travailleurs ;
- Savoir élaborer des modules de formations pour les dispenser en utilisant la méthode andragogique adaptée ;
- Connaissance du milieu des associations et des ONG ;
- Conception et élaboration des outils de gestion des dossiers du personnel ;
- Concevoir des outils pertinents de gestion et de planification des prestations RH ;
- Capacitéà travailler sous pression et en autonomie ;
- Parler couramment anglais, la maîtrise de l'Allemand est un atout.

CONDITIONS GENERALES DU POSTE

- Nouveau poste /remplacement : Nouveau poste
- Type de contrat : CDD de droit burkinabé un (01) an renouvelable en fonction de la performance avec 3 mois d'essai
- Pays et lieu de travail : Ouagadougou/Burkina Faso
- Horaires de travail : 40 H /semaine
- Date de début souhaitée : Immédiatement

PROCEDURE DE RECRUTEMENT

(1) Présélection sur dossier – (2) Entretien Individuel – (3) Test Ecrit

COMPOSITION DU DOSSIER

- Un curriculum Vitae à jour ;
- Une lettre de motivation avec prétention salariale ;
- Diplômes et attestations.
Les candidat(e)s sont prié(e)s d'adresser leur dossier par e-mail à l'adresse : recrutement.ipbf@gmail.com en précisant le poste en objet.
Date limite d'envoi des dossiers : le 29 juillet 2022 à 23H59.

NOTA BENE :

L'organisation qui recrute offre :
- La possibilité de faire partie d´une organisation solide et de référence dans le domaine du développement du leadership féminin et du féminisme ;
- La possibilité d'intégrer un environnement de travail respectueux, sûr, ouvert au dialogue et qui offre des possibilités de croissance personnelle et professionnelle.

Seules les candidatures retenues seront contactées.

Avis de recrutement : Comptable

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L'Initiative Pananetugri pour le Bien-être de la Femme (IPBF), organisation de droit burkinabéà vocation philanthrope, apolitique et non confessionnelle, est née de la volonté de jeunes filles et garçons dynamiques désirant apporter leur contribution significative à l'épanouissement de la femme dans tous les domaines : juridique, socio-économique et culturel. Persuadé-e-s que le développement de la femme passe forcément par sa capacité de résilience et ses capacités à défendre ses intérêts et à surmonter les obstacles ; l'IPBF focalise ses interventions sur le développement du leadership féminin et l'empowerment, surtout chez les jeunes filles et jeunes femmes. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses projets l'IPBF souhaite recruter une/un comptable.

DESCRIPTIF DU POSTE

Sous la supervision du Responsable Administratif et Financier (RAF) le/la comptable participe au sein de l'IPBF à l'ensemble de la gestion administrative, financière comptable et logistique.

Elle/il participe à la préparation et au suivi de l'exécution budgétaire. Elle/il participe à la tenue de la comptabilité générale, analytique et patrimoniale de toutes les opérations s'inscrivant dans la mise en place du système d'engagement à l'IPBF, en assurant que toutes les transactions soient enregistrées de façon exacte et à temps afin de produire les états financiers périodiques de qualité (mensuels, trimestriels et annuels) selon les normes comptables internationales. Elle/il participe au circuit des approvisionnements (Commandes, achats, livraisons).

Elle s'assure de la bonne utilisation des fonds alloués par les différents bailleurs, et générés par les activités de l'IPBF (AGR, contribution, cotisation et adhésion), du respect des procédures administratives, financières et comptables en vigueur dans l'organisation, du respect de la législation en vigueur au Burkina Faso et de la mise en œuvre des procédures de contrôles internes adéquates, du respect des exigences des bailleurs en matière de gestion administrative, financière et comptable.

PRINCIPALES MISSIONS ET RESPONSABILITES

1. Gestion des Ressources Humaines

- Préparer les états de paiement des salaires et des retenues légales (cotisations sociales, IUTS, livre de paie, fiches de paie etc.) et liquidation des frais de mission ;
- Participer à la tenue à jour du dossier individuel du personnel (avis de poste, rapport de recrutement, PV de délibération des jurys, lettre de notification d'embauche, les évaluations des performances ; certificats administratifs et de cessation, certificat de travail, etc.) ;

- Participer au respect des procédures relatives à la gestion des ressources humaines : recrutement d'un-e employé-e, prorogation, fin ou rupture d'un contrat, etc. ;
- Veiller à l'hygiène, la santé et la sécurité du personnel et des biens sur les lieux du travail.

2. Gestion logistique

- Contrôler la liquidation des factures fournisseurs après avoir rapproché les factures, commandes et bons de livraison ;
- Participer au classement et à l'archivage des documents ;
- Veiller au respect des procédures d'acquisition des biens et des services et assurer les approvisionnements ;
- Participer à l'organisation administrative, logistique des formations et ateliers organisés par IPBF ;

- Participer à la sauvegarde informatique périodique ;
- Participer à l'inventaire périodique et annuel des immobilisations ;
- Participer à la tenue à jour du registre d'enregistrement des biens mobiliers et immobiliers ;
- Veiller à la propriété du bureau, à l'entretien et réparation des biens placés sous sa responsabilité.

3. Gestion budgétaire

- Participe activement à l'élaboration des budgets et du plan d'action de l'IPBF (budget annuel, budgets projets, budgets bailleurs) ;
- Assure le suivi budgétaire de l'IPBF (projets et global) ;
- Participe à l'élaboration dans les délais impartis des rapports financiers de IPBF (rapports à remettre aux bailleurs, rapports de gestions/suivis budgétaires mensuels, trimestriels, semestriels et annuels) en vertu des procédures en application à IPBF et aux exigences des bailleurs.

4. Gestion financière

-Établit les chèques et ordres de virements et les soumet aux signataires habilités ;
- Etabli les états de paiement (frais de missions, perdiems, etc.) et autres pièces justificatives de dépenses avant paiement ;
- Vérifie les pièces transmises en justification des opérations de la Caisse Menue Dépenses (CMD) ;
- Tiens les journaux de banques ;
- Elabore les états de rapprochement bancaires.

5. Tenue de la comptabilité

- Participer à la maîtrise du logiciel comptable et est garante de la saisie des pièces comptables ;
- Classer les pièces justificatives de dépenses et de recettes ;
- Tenir à jour les livres comptables ;
- Participer à l'application des procédures comptables et financières en vigueur à l'IPBF et selon les exigences des bailleurs ;
- Assurer la production des rapports financiers bailleurs dans les délais ;
- Participer à la production des états financiers dans les délais ;
- Participer à la préparation des audits financiers et met en œuvre les recommandations qui en résultent ;
- Exécuter toute autre tâche qui sera demandée par la hiérarchie.

6. Contrôle interne

- Veiller à l'application des procédures, conformément au manuel de procédures ;
- Participer au contrôle et au suivi de l'exécution budgétaire ;
- Participer à la préparation des missions d'audits et des contrôles des partenaires ;
- Participer à la mise en œuvre des recommandations des audits.

7. Autres attributions

- Participer à la définition des différentes politiques et veille aux respects stricts desdites politiques : code de conduite, sécurité, conflits d'intérêt, fraude et corruption, PEAS, confidentialité, redevabilité ;
- Alerter sur les anomalies, les dysfonctionnements et les risques ;
- Garantir la confidentialité de tous les documents en lien avec les dossiers des employés et les documents internes ;
- Veiller aux règles de bonne conduite dans les bureaux ;
- Assumer d'autres activités et tâches sur instruction de sa hiérarchie supérieure.

8. Gestion code de conduite

- Veiller au respect du Code de conduite de la part de votre équipe en vous engageant àêtre exemplaire dans vos pratiques et vos comportements ainsi que le suivi à mettre en place pour le respect des politiques et pratiques de prévention du harcèlement, des abus et de l'exploitation sexuels ;
- Partager les valeurs de l'IPBF et être engagé dans une approche basée sur les droits, le féminisme et le genre y compris un engagement actif permettant de mettre les droits des femmes au cœur de tout ce que nous faisons ;
- Veiller à la propriété du bureau, à l'entretien et réparation des biens placés sous sa responsabilité.

PROFIL REQUIS

- Diplôme universitaire (BAC+2 minimum) en finance comptabilité ;
- Au moins trois (3) ans d'expérience de travail dans un poste similaire ;
- Expérience en gestion des projets d'association, ONG co-financés par des bailleurs de fonds ;

- Maitrise des procédures de gestion de bailleurs ;
- Maitrise avancée du pack Microsoft Office (Word, Excel …) ;
- Connaissance des logiciels de gestion comptables et financière fréquemment utilisé (QUICKBOOKS, TOMPRO, SAGE...) ;
- Bonne connaissance des associations et/ou ONG ;
- Excellent niveau oral et écrit en français, bon niveau d'anglais idéal ;
- Sens de l'organisation, rigueur, bonne écoute, bon relationnel, grande adaptabilité et réactivité ;
- Sens prononcé du travail bien fait et exigeante en termes de respect des échéances ;

- Sens du travail en équipe, dynamique, organisée ;
- Ouverture d'esprit, curiosité, créativité ;
- Aptitude à travailler sur plusieurs missions simultanées, en équipe ou de manière autonome ;
- Force de propositions ;
- Flexible pour une meilleure adaptabilité aux différentes mutations des conditions de travail (de la stratégie à l'opérationnel) ;
- Capacitéà travailler avec un minimum d'encadrement, àêtre proactif, à prendre des initiatives.

CONDITIONS GÉNÉRALES DU POSTE

- Nouveau poste /remplacement : Nouveau poste
- Type de contrat : CDD de droit burkinabé un (01) an renouvelable en fonction de la performance avec 3 mois d'essai
- Pays et lieu de travail : Ouagadougou/Burkina Faso
- Horaires de travail : 40 H /semaine
- Date de début souhaitée : Septembre

PROCEDURE DE RECRUTEMENT

(1) Présélection sur dossier – (2) Entretien Individuel – (3) Test Ecrit

COMPOSITION DU DOSSIER

- Un curriculum Vitae à jour ;
- Une lettre de motivation avec prétention salariale ;
- Diplômes et attestations.
Les candidat(e)s sont prié(e)s d'adresser leur dossier par e-mail à l'adresse : recrutement.ipbf@gmail.com en précisant le poste en objet.
Date limite d'envoi des dossiers : le 29 juillet 2022 à 23H59.

NOTA BENE :

L'organisation qui recrute offre :

- La possibilité de faire partie d´une organisation solide et de référence dans le domaine du développement du leadership féminin et du féminisme ;

- La possibilité d'intégrer un environnement de travail respectueux, sûr, ouvert au dialogue et qui offre des possibilités de croissance personnelle et professionnelle.

Seules les candidatures retenues seront contactées.

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