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Lutte contre le terrorisme : « Le tout militaire a montré ses limites partout au Sahel, chaque pays a initié une méthode propre à lui », estime le ministre d'Etat Yéro Boly

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« Défis, enseignements et partage d'expériences dans la gestion politique de la crise sécuritaire au Sahel ». C'est autour de ce thème que l'Observatoire citoyen sur la gouvernance et la sécurité (OCGS) tient, les 21 et 22 juillet 2022 à Ouagadougou, avec le soutien de l'ambassade royale du Danemark au Mali, une conférence régionale afin de procéder à une évaluation globale de la situation sécuritaire dans le Sahel et à l'analyse des défis et enseignements pour déterminer des réponses idoines pour la réduction de la violence dans l'espace du Liptako-Gourma.

Cette assise régionale se veut donc le début d'un processus qui vise, avant tout, à faire en sorte que les solutions locales face à la crise sécuritaire soient mieux comprises au niveau national et régional. « Cette conférence n'est point une rencontre de plus, encore moins un espace de trop. Elle vise, avant tout, à créer une dynamique continue de réflexion sur la problématique d'une paix négociée, à produire une analyse empirique pour aider les parties-prenantes locales, nationales, régionales et internationales àélaborer des mesures politiques et programmatiques à s'attaquer aux causes profondes de l'insécurité humaine dans la région », balise le secrétaire exécutif de l'OCGS, Baba Dakono.

Au Faso, tout comme dans la zone du Liptako-Gourma, la crise sécuritaire continue de générer un sentiment de suspicion, de méfiance et de désarroi au sein de certaines populations, décrit-il, avant de relever l'impératif de travailler pour inverser cette tendance.

« Pour y arriver, le changement de paradigme paraît une nécessité. Ce changement de paradigme dans la réponse doit nous permettre d'améliorer la gouvernance, de promouvoir les dialogues politiques, des dialogues locaux, de renforcer les institutions judiciaires. Pour nous, au sein de l'Observatoire, c'est ça le ‘'sursaut civil '' : une véritable réorientation des priorités, un changement d'approche basé sur des recommandations concrètes », fait observer Baba Dakono, précisant que l'objectif général de ce cadre de réflexions est de contribuer à une meilleure articulation des actions qui visent la réduction de la violence au niveau local.

Le ministre d'État, Yéro Boly (vêtu de blanc) avec à sa gauche, Saïdou Oua et à sa droite, Baba Dakono.

« Nous estimons que c'est par une compréhension fine des dimensions politiques et sociales de la crise sécuritaire et l'implication des populations qu'on pourra arriver à résoudre durablement la crise. Des réponses pleinement adaptées pourront être adoptées afin de diminuer l'impact de la présence des groupes armés non-étatiques sur la situation sécuritaire d'ensemble », justifie le secrétaire exécutif de l'OCGS, Baba Dakono.

Le secrétaire exécutif de l'Autorité pour le développement intégré du Liptako-Gourma, Saïdou Oua, a, à travers une cartographie du contexte sécuritaire, situé l'enjeu de cette initiative de réflexion dans les efforts de lutte contre l'insécurité dans l'espace concerné.

Ces deux jours de réflexions connaissent la participation de représentants du Burkina, du Mali, du Niger et de la Mauritanie ; des représentants d'initiatives multinationales de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme ; des mandataires d'organisations et instituts de recherche et d'étude sur la paix, la sécurité humaine, le terrorisme et l'extrémisme violent ; des représentants d'organisations non-gouvernementales et la société civile (femmes, jeunes, confessions religieuses...) ainsi que des personnes-ressources reconnues pour leurs contributions significatives à la compréhension sur l'insécurité dans la région.

L'initiative qui bénéficie du soutien de l'ambassade royale du Danemark au Mali à travers le programme Sahel, poursuit l'idéal de faire en sorte « que l'avenir appartienne au dialogue et non à la guerre, à la collaboration et non à la méfiance, à la prospérité partagée et non aux violences ».

Cette conférence régionale dont l'ouverture des travaux a été présidée par le ministre d'État, ministre auprès du président du Faso, chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Yéro Boly, sera articulée autour de communications de spécialistes en sécurité et en gouvernance, des discussions et partage d'expériences ainsi que de travaux en groupes. Elle sera sanctionnée par un appel intitulé« Déclaration de Ouaga ».

Le ministre d'État, ministre en charge de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Yéro Boly.

« Je ne pense pas qu'il y ait mieux que les intéressés pour poser le bon diagnostic. Une maladie, un problème, n'est entièrement éradiqué (e) que si son diagnostic est bien fait. (…). Le tout militaire a montré ses limites partout au Sahel. Que ce soit au Mali, au Burkina ou au Niger, il a montré qu'il n'était pas la solution unique et efficace. Vous aurez observé que, partout, au niveau du Sahel, chaque pays a initié une méthode propre à lui et au Burkina Faso, nous avons initié la mise en place de comités locaux de dialogue, qui sont des initiatives endogènes, locales, pour dialoguer avec les acteurs, faire en sorte que les enfants du pays qui ont pris les armes contre la nation les dépose et reviennent », a commenté le ministre d'Etat, Yéro Boly, à l'ouverture de cette conférence régionale.

O.L
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Technologies financières : Pour l'émergence du secteur, Fintech Burkina et les institutions bancaires accordent leurs violons

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« Créer une synergie d'action pour favoriser l'émergence des technologies financières et l'accélération de l'inclusion économique et financière au Burkina Faso ». C'est sous ce thème que s'est déroulée la rencontre entre la Fédération burkinabè des Fintech et les institutions bancaires ce jeudi 21 juillet 2022 à Ouagadougou.

« Face à l'inflation, aux crises sécuritaire et sanitaire que connaît le Burkina Faso, le digital devient un canal de prédilection pour fournir des services financiers adaptés et abordables qui répondent aux besoins des consommateurs, même des zones les plus reculées, possédant un faible revenu ». C'est ainsi que le président de Fintech Burkina, Mahamadi Rouamba, définit sa vision de l'inclusion financière. À cette réunion entre Fintech et acteurs bancaires, il s'agit de passer en revue avec les parties prenantes, les défis à relever pour fournir aux Burkinabè des services financiers abordables via les technologies de l'information et de la communication.

Les défis à relever par les Fintech

Aux nombres de ces défis, figure la question réglementaire qui ne facilite point l'accès des Fintech aux données bancaires dont elles ont besoin pour implémenter les solutions digitales appropriées au profit des populations mais aussi celle du financement afin de pouvoir les vulgariser.

Cette collaboration est jugée nécessaire par M. Rouamba pour toucher, à long terme, l'ensemble des populations. Ce, malgré les efforts déjà consentis par les banques, les institutions de microfinance, les émetteurs de monnaies électroniques et bien d'autres types d'acteurs. Car si le niveau d'adoption de la monnaie électronique par la population est appréciable, la diversité des services offerts à travers les services financiers mobiles reste limitée.

L'ensemble des parties prenantes à la deuxième table ronde de Fintech Burkina

Le Burkina Faso enregistre 0,25% de taux de bancarisation entre 2019 et 2020

« La Stratégie nationale de finance inclusive (SNFI) mise en œuvre en effet par le Burkina Faso depuis 2019, avait pour objectif de porter à 75% la proportion de la population ayant accès et utilisant des produits et moyens financiers abordables et adaptés à leurs besoins à l'horizon 2023. À un an de cette échéance, force est de constater que le taux de bancarisation stricte (prenant seulement en compte l'accès des adultes aux comptes bancaires) est de 21, 68% en 2021 », rappelle le président de Fintech Burkina.

À l'entendre entre 2019 et 2020, le Burkina Faso a été le pays de l'UEMOA qui a connu le taux d'évolution de bancarisation stricte le plus faible, soit 0,25%. Tandis que les États béninois, togolais, ivoirien, malien et sénégalais ont enregistré respectivement 7,2%, 1,8%, 1,14%, 1,13% et 1% de taux de bancarisation.
Pour lui, ce qui a été jusqu'à présent proposé de plus inclusif à la population n'est rien d'autre que les services « dépôts, retrait, transfert et notamment l'épargne ».
Plusieurs startups ont présentéà cette occasion des applications qu'elles ont développées dans ce sens, allant du domaine de l'économie et des finances au secteur juridique, en passant par les assurances.

Hyacinthe Kaboré, spécialiste en charge du renforcement de capacités du Projet d'appui à l'inclusion financière et l'accès au financement des PME (PAIF-PME)

Selon Hyacinthe Kaboré, spécialiste en charge du renforcement des capacités des micros, petites et moyennes entreprises du Projet d'appui à l'inclusion financière (PAIF-PME), l'intérêt d'accompagner les Fintech dans cette initiative est d'aboutir à des solutions concrètes aux goulots d'étranglement qui minent le secteur à l'issue des travaux. Cela, dans le but de fournir aux couches défavorisées des services financiers adaptés à leur contexte et réalité.

La présente table ronde intervient après celle tenue avec les acteurs de la régulation et du contrôle. Fintech Burkina enregistre de la sorte sa deuxième rencontre sur les six qu'elle s'est fixées pour l'atteinte de ses objectifs. Elle devra permettre de notamment présenter la fédération des Fintech aux institutions bancaires, d'introduire ses membres au sein desdites institutions et de relever les défis rencontrés dans sa création et son évolution.

Ainsi, les prochaines concertations devront se tenir avec les acteurs de la sécurité et de la conformité, de l'identification, des établissements de monnaie électronique. Mais aussi avec les institutions de microfinance ainsi que les institutions et organismes de l'inclusion financière.

Lire aussiBurkina : « Seulement 8% des unités économiques acceptent le paiement électronique » (Mahamadi Rouamba, président de la Fédération burkinabè des Fintech)

Hamed NANEMA
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Décès de RAMDE YAMBA JEAN : Remerciements et faire part messe de requiem

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« Mon DIEU, donne-moi la Sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le Courage de changer les choses que je peux, et la Sagesse d'en connaître la Différence. »

(RAMDE YAMBA JEAN 1950 – 2019)

Sa Majesté le Naaba Baongo, Chef du Canton de Konkistenga,
Les grandes familles RAMDE, TINGA et TIENDREBEOGO à Imasgo, Kolokom, Koudougou, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Niamey, France, Canada et Etats-Unis,
Les grandes familles GUISSOU, ZONGO et YAMEOGO à Palogo, Koudougou et Ouagadougou,

Les familles alliées : LABAT-MIC, ZOUNGRANA, COLMAN

RAMDE Tindègma à Imasgo,
RAMDE Barret Joachim à Ouagadougou,
RAMDE Pirga à Imasgo,
RAMDE Tinga à Ouagadougou,

Vous réitèrent leurs sincères remerciement pour votre compassion et vos soutiens multiformes lors du rappel à DIEU le 22 Février 2019 de RAMDE Yamba Jean

La Veuve RAMDE Marie Mélanie née GUISSOU, ses enfants et petits-enfants, font part de la tenue de la messe de requiem faite en mémoire de RAMDE Yamba Jean décédé le 22 février 2019. La messe aura lieu à la Chapelle Saint- Paul de Komkaga le samedi 30 juillet 2022 à 9 heures suivie d'un repas à la ferme familiale à Komkaga.

Union de prière

Cours de vacances au Centre américain de langue

Décès de TIENDREBEOGO née KABORE Valentine : Remerciements et faire-part

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« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, fut-il mort, vivra » Jean 11 :25

Le Dapoya Naaba de Saaba

Les grandes familles Tiendrebéogo, Nikièma, Lagmwaré, à Saaba, Ouagadougou, Gaoua, Mali et en France

Les grandes familles Kaboré, à Ouagadougou, Tanghin (Koankin) et Larlé
Les familles alliées et amies,

Les Enfants :

- Nadine, comptable en service à Eau et Assainissement Pour l'Afrique (EAA Burkina)

- Sonia Assistante Administrative

- Mireille, sociologue en service à Health Focus à Gaoua

Les petits-enfants, les neveux et nièces, les cousins et cousines ainsi que leurs familles alliées, remercient sincèrement les parents, amis et connaissances pour les nombreuses marques de sympathie et de solidarité dont ils ont bénéficié lors de l'hospitalisation et du rappel à Dieu le 07 juillet 2022 ainsi que de l'inhumation le 11 juillet 2022 de leur regrettée mère, grand-mère, sœur, tante, belle-mère et amie,
Mme TIENDREBEOGO née KABORE Valentine, Chevalier de l'Ordre National précédemment :

• Ingénieur en Formation des Jeunes agriculteurs à la retraite,

• Membre d'Inades-Formation Burkina et International

• Présidente de l'Organisation Nationale des Femmes Catholiques du Burkina Faso (ONFC/BF)

Leurs vifs remerciements s'adressent :

- Au président du Conseil d'administration de Inades-Formation Burkina et tous les membres

- A la présidente, aux membres et anciennes membres de l'ONFC/BF

- Aux prêtres de la Cathédrale de Ouagadougou et de la paroisse Saint Jean XXIII

- A la présidente et membres de la coordination St Mathieu de Lalgpooré

- Au président et membres de la Communauté Catholique de Base (CCB) St Alphonse Mari de Ligourie

- Au Kamnaaba de Gounghin Lalgpooré

- Les voisins de Gounghin lalgpooré, Larlé, Tanghin et Pissy

- Aux anciens (es) collègues des Ministères en charge de l'Action sociale, de l'Agriculture et de la promotion de la femme

- Aux collègues, anciens collègues, amis et promotionnaires des enfants et des membres de la famille

- A Radio AV Maria et TV Maria

- A Toutes les personnes présentes aux obsèques

Ils s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités et prient que Dieu Tout Puissant vous bénisse et rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Que son âme repose en paix !

Suspension temporaire de la fourniture de l'électricité dans les zones de Nioko1, Saaba, Nomgana, Donsé, Goué et Tamassa

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La SONABEL informe ses abonnés qu'elle entreprendra des travaux de raccordement de nouveaux postes à Saaba et à Loumbila le samedi 23 juillet 2022.

Ces travaux vont entraîner une suspension temporaire de la fourniture de l'électricité dans les zones de Nioko1, Saaba, Nomgana, Donsé, Goué et Tamassa.

Durant la période de l'intervention, les installations devront par mesure de sécurité, être considérés comme restant sous tension.

Le Département Communication et
Relations Publiques

Football : Sadio Mane élu meilleur joueur africain 2022

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L'attaquant sénégalais, Sadio Mane, a étéélu, pour la deuxième fois consécutive Meilleur joueur africain de l'année.

Cette distinction vient récompenser une année réussie pour le Sénégalais. En effet, Sadio Mane a remporté la Coupe d'Afrique des nations 2021 avec la sélection nationale. Il a également qualifié les Lions de la Teranga à la prochaine Coupe du monde Qatar2022.

Avec son désormais ancien club, Liverpool, Sadio Mane a remporté la League Cup, la FA Cup et a disputé la finale de la Ligue des champions.

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Prix de la lutte anti-corruption 2021 : Aimé Nabaloum du Reporter et Jean Baptiste Bouda de la RTB radio sont les lauréats

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« Chambre régionale de l'agriculture du Nord : où sont passés les 60 millions des déplacés internes ». C'est l'article qui a retenu l'attention des membres du jury du Prix de la lutte anti-corruption, édition 2021.

Il est de Aimé Nabaloum du journal le Reporter. Il est le lauréat de cette édition en presse écrite.

Le deuxième prix a été remporté par Lamoussa Bazoum du Courier confidentiel avec : « Agence nationale de renseignement : main basse du DG et de ses amis sur des marchés.

Atiana Serge Oulon du journal l'Evènement remporte le troisième prix avec son article « Réhabilitation du logement de fonction du premier président de la Cour des comptes : les affaires troublantes de Jean Emile Somda »

En radio, il n'y a eu qu'un seul lauréat. Il s'agit de Jean Baptiste Bouda de la RTB radio avec « Quand les bourses rendent les frontières poreuses ».

Aucun prix n'a été décernéà la presse en ligne. Les articles qui ont été primés, à en croire Christophe Compaoré, membre du jury, l'ont été pour les efforts de recherches des preuves ; la clarté et la lisibilité ; la cohérence, l'intérêt et la pertinence du sujet ; la diversité et la pertinence des sources d'informations.

Pour cette édition, 18 articles de la presse écrite ont été examinés, deux en lignes et deux productions radiophoniques. 22 œuvres en tout, ont été reçues.

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On dit que la mort est préférable à la honte, mais il faut rapidement ajouter que la honte porte des fruits, la mort n'en porte pas.

Championnats du monde d'athlétisme : Hugues Fabrice Zango valide sa place pour la finale

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Bonne nouvelle pour le Burkina Faso. Le spécialiste du triple-saut Hugues Fabrice Zango a réussi à se qualifier pour la finale des championnats du monde d'athlétisme. Il a réalisé un bond de 17,15 mètres dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 juillet 2022, à Eugene aux États-Unis.

Littérature au Burkina : Avec "Délivrance", son recueil de poèmes, Patrice Kaboré veut libérer les Africains

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Patrice Kaboré a procédéà la dédicace de son recueil de poèmes intitulé"Délivrance" le 21 juillet 2022, à Ouagadougou.

« La vie ne récompense du meilleur
Que celui qui ose l'affronter
Le seul vrai secret du bonheur
Est de toujours bien travailler.

Le peureux et le paresseux
Ne peuvent dîner d'un banquet d'or
Qu'offrent le courage et l'effort
A qui accepte son destin laborieux.

Il n'y a pas de vie heureuse toute née
Est heureux dans cette vie
Celui qui, sans plaindre sa vie,
A le courage d'aimer son activité. »

Ceci est un extrait (page 51) de l'ouvrage. Il est constitué de 106 pages. A travers les vers, l'auteur aborde des thématiques en rapport avec la condition de l'homme noir, le destin, la liberté, le bonheur, etc. Patrice Kaboré a expliqué qu'il a mené la réflexion depuis le lycée. Il a déduit que les Noirs ne sont pas libres, même après la fin de la colonisation. L'auteur affirme que les Noirs sont dans une société qui est embrigadée dans les prisons mentales de son lourd passé colonial. "Délivrance" est pour lui, une manière d'inviter les Noirs à une réappropriation de leurs cultures.

L'œuvre est disponible au prix de 3 000 FCFA

« La liberté pour moi, c'est le droit d'exprimer et de vivre ses pensées dans le respect de la différence. Et l'homme noir n'est pas à mesure de vivre cette liberté. Chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition ». Patrice Kaboré développe en disant que la société est complice de ses propres turpitudes. Le titre est, selon l'auteur, une manière de dire aux Noirs de se délivrer des chaînes qui les privent de la liberté. Humblement, il a notifié que s'il a décidé de se lancer dans la littérature, c'est pour s'exprimer et s'adresser à la jeunesse africaine qui est « mystifiée, désespérée, enfermée dans les prisons mentales. Elle a besoin d'être éclairée et soutenue », dit-il.

(A gauche) Patrice Kaboré a déclamé que « réfléchir sur ma vie, revient à réfléchir sur celle des autres »

A la question de savoir pourquoi il a choisi pour son premier coup d'essai d'opter pour la poésie, Patrice Kaboré a confié qu'on peut s'engager et donner son point de vue en toute clarté dans cette discipline.

Patrice Kaboré (au milieu) a remercié le Bureau burkinabè du droit d'auteur (BBDA) qui a subventionné son œuvre

Patrice Kaboré est né en 1993 au Burkina Faso. Il a effectué son cursus scolaire et universitaire entre le Burkina et la Côte d'Ivoire. Il prépare un master en droit des affaires et fiscalité. L'ouvrage "Délivrance" a étéédité par Gama Art Déco Editions. En attendant de trouver des distributeurs, l'auteur vend personnellement son œuvre. Il est joignable au 66156767

SB
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Fiscalité sanitaire au Burkina : Les étudiants du master en management des structures de santé en discutent avec les spécialistes

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Effectuer un état des lieux de la fiscalité appliquée aux structures sanitaires, diagnostiquer les problèmes y afférents et susciter des débats autour des propositions des perspectives d'amélioration, tels sont, entre autres, les objectifs recherchés par le groupe d'étudiants (au nombre de six) du master en management des structures de santé. La présente conférence publique, troisième du genre, a été animée par trois spécialistes de la fiscalité, le jeudi 21 juillet 2022 à Ouagadougou.

« Quelle fiscalité applicable aux établissements publics et privés de santé au Burkina Faso ? »était le thème de la conférence publique organisée par la première promotion des étudiants du master en management des structures de santé. Elle a mis aux prises les experts du domaine de la fiscalité (Amos Zongnaba, inspecteur des impôts et expert en fiscalité ; Raphael Minoungou, juriste fiscaliste, inspecteur des impôts et membre de l'Agence judiciaire de l'Etat et enfin Souleymane Tou, inspecteur principal des douanes, chef de service des exonérations douanières) et les professionnels des établissements sanitaires de soins privés et publics.

Paul Ouédraogo, responsable du groupe d'étudiants du master en management des structures de santé

Selon Paul Ouédraogo, responsable des étudiants, ce rendez-vous des donneurs (établissements sanitaires) et des receveurs (les impôts) n'a pas pour objectif de résoudre en cette séance les problèmes liés à ce volet, mais de lancer un début de dialogue et de questionnements sur la nécessité d'une recherche de solutions meilleures en vue de faciliter l'accompagnement du secteur de santé au Burkina Faso. De façon plus précise, l'intervention d'Amos Zongnaba, inspecteur des impôts et expert en fiscalité, a porté sur l'état des lieux de la fiscalité actuelle. Il avait pour mission de faire savoir au public l'essentiel du régime fiscal appliqué au domaine de la santé au Burkina Faso, faire des propositions d'amélioration et un plaidoyer aux autorités compétentes pour l'obtention d'une fiscalité spécifique aux structures de santé, publiques et privées.

Amos Zongnaba, inspecteur des impôts et expert en fiscalité

Amos Zongnaba reconnaît que la santé n'a pas de prix car, dit-il, « la santé est capitale pour l'ensemble des Burkinabè aujourd'hui et sans elle on ne peut rien faire ». Toutefois, il a précisé qu'il faut de l'argent pour améliorer ces établissements de santé d'où la nécessité de concilier fiscalité et santé pour le bien de tous.

Vue des participants à la conférence publique

Aussi, il a souligné que cet échange est d'actualité dans la mesure où il permet de « familiariser les promoteurs des cliniques, polycliniques et professionnels de la santé aux obligations déclaratives et de paiement des impôts, droits et taxes ; connaître les avantages fiscaux qui leur sont accordés au regard de la législation en vigueur et connaître le régime fiscal applicable aux sociétés civiles professionnelles du secteur de la santé».

Dofinitta Augustin Khan
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Burkina Faso/Politique : Un congrès extraordinaire du MPP en vue

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Ce communiqué de presse du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) fait le point des travaux de la première session ordinaire de l'année 2022 du Bureau politique national du MPP.

« L'an deux mille vingt-deux et le 16 juillet s'est tenue, au Palais de la Jeunesse et de la Culture Jean-Pierre GUINGANE de Ouagadougou de 09 heures à 16 heures 30 minutes, la première session ordinaire de l'année du Bureau Politique National (BPN) du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), sous la présidence effective du Camarade Alassane Bala SAKANDE, Président du Parti, Président du BPN, entouré des membres du Comité Permanent.

L'ordre du jour a porté sur quatre points :
1- situation nationale et vie du Parti ;
2- tâches urgentes ;
3- informations ;
4- divers.

Avant d'aborder les points inscrits à l'ordre du jour, le Président du Parti a livré un mot introductif portant sur la situation nationale et singulièrement sur la question sécuritaire. Le MPP déplore, dira-t-il, l'enlisement de l'état de la sécurité qui se dégrade de jour en jour et complique le sort des Personnes Déplacées Internes (PDI) dont le nombre s'accroit sans cesse.

Le MPP renouvèle son soutien indéfectible aux vaillantes Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) dans cette lutte implacable contre l'insécurité pour le recouvrement de l'intégrité territoriale de notre pays. Le Camarade Alassane Bala SAKANDE s'est félicité de la libération totale du Président Roch Marc Christian KABORE et a témoigné qu'il a recouvré sa liberté totale. Il a réitéré les remercîments du MPP à toutes les bonnes volontés qui ont contribuéà cette libération.

Dans son allocution introductive à la première Session ordinaire du BPN de l'année 2022 qui intervient après le coup d'Etat du 24 janvier dernier, le Président du MPP a fait son autocritique sur la gouvernance du Parti. Il a reconnu les erreurs de la Direction politique nationale et, au nom des Présidents du Parti qui l'ont précédé et en son nom propre, il a demandé pardon à l'ensemble des militants pour tous les manquements et insuffisances observés dans la gouvernance du Parti. Le Camarade Président du MPP a invité les militants à l'unité et à la cohésion pour le renforcement et la relance du Parti.

Par la suite, le rapport d'activités du Bureau Exécutif National (BEN) a été soumis au Bureau Politique National (BPN).

Le document présenté comporte trois grands axes :

1- les activités majeures conduites par le Parti avant le coup d'Etat ;

2- les activités menées pendant le coup d'Etat ;

3- la création de la Commission ad hoc sur la vie du Parti et la situation nationale.

Du point du rapport portant sur les tâches conduites par le Bureau Exécutif National (BEN) issues du IIème Congrès Extraordinaire de septembre 2021, jusqu'à l'avènement du Coup d'Etat du 24 janvier 2022, il ressort que les activités du Parti ont consisté en la mise en œuvre des Recommandations dudit Congrès Extraordinaire et à l'organisation des activités relatives au fonctionnement du Parti.

Des activités statutaires, seule une Session ordinaire du BPN a pu se tenir au cours de laquelle ont été abordées la question sécuritaire et celle relative au renouvellement des organes et structures du Parti. Les délibérations de la session ont également permis de définir des tâches urgentes telles que la mise en œuvre des pertinentes Recommandations issues des réflexions des différentes Commissions ad hoc du Parti et l'organisation des sorties dans les 45 provinces.

A cette période, trois (03) réunions du BEN ont pu se tenir et ont permis à l'Exécutif du Parti d'adopter la mise en place de deux (02) Commission ad hoc chargées respectivement du toilettage des Statuts et Règlement Intérieur conformément aux conclusions du dernier Congrès et de l'élaboration de la stratégie électorale en vue des élections municipales de 2022, l'opérationnalisation du dispositif de délivrance de la carte de militant, l'élaboration des lettres de mission adressées aux membres BEN et une seconde mise en place de plusieurs autres commissions ad hoc pour réfléchir sur des thématiques précises.

L'ensemble de ces Commissions ad hoc a pu mener des réflexions profondes sur les différentes thématiques qui ont abouti à des conclusions pertinentes pour une relance du Parti.

Le Comité Permanent n'a pas été en reste sur la période concernée. En effet, il s'est réuni plus d'une dizaine de fois en réunions ordinaires sur les questions en lien avec la vie quotidienne du Parti et celles extraordinaires sur des questions spécifiques. La Direction politique nationale a initié des sorties d'information dans les provinces.

Elles ont eu pour objectifs de s'assurer du bon fonctionnement des structures géographiques et spécifiques du Parti, d'apporter des informations sur la situation nationale du pays, de montrer les efforts du gouvernement pour faire face, à la montée de l'hydre terroriste et de prêcher l'impérieuse nécessité d'une union sacrée autour du Président Roch Marc Christian KABORE.

Au titre des activités menées par le Parti pendant le coup d'Etat, il ressort que dès le 23 janvier 2022, le Comité Permanent a rendu publique une Déclaration pour dénoncer ce qui se tramait et a invité les militants et l'opinion à la vigilance. Malgré cela, l'attente des militants n'a pas été comblée. Les camarades attendaient des actions vigoureuses et dissuasives de la Direction politique nationale du Parti. C'est après la Proclamation de la prise de pouvoir par le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) et les nouvelles mesures prises par les autorités de la transition que la machine du Parti a recommencéà fonctionner avec la publication de Déclarations en lien avec la situation nationale.

Le point portant sur les travaux de la commission ad hoc portant sur la vie du Parti et la situation nationale fait le diagnostic du fonctionnement du parti et la gouvernance de l'Etat jusqu'à la survenue du coup d'état du 24 janvier et décliné des axes de solution pour relancer le parti et le rendre à nouveau conquérant.

Ces questionnements ont abouti à des propositions de solutions de sortie de crise et de relance du Parti en vue des prochaines échéances à la fin de la Transition. Parmi les recommandations, figure la tenue d'un congrès extraordinaire pour redonner un nouvel élan au Parti.

La tenue d'un congrès extraordinaire a été la principale trame de discussion entre les participants aux travaux de la première session ordinaire du Bureau Politique National (BPN). Au final, la question bien qu'elle soit actée fera l'objet de nouvelles discussions au niveau du Bureau Exécutif National (BEN) et à la prochaine Session du Bureau Politique National (BPN).

DES DELIBERATIONS DU BUREAU POLITIQUE NATIONAL (BPN)

Après l'examen du rapport d'activités du Bureau Exécutif National (BEN), les membres du Bureau Politique National (BPN), à travers des échanges fort enrichissants, ont reconnu et félicité la qualité du Rapport. Ils ont surtout apprécié les pertinentes tâches urgentes dégagées dans la dynamique du renforcement et de la consolidation du Parti pour la reconquête du pouvoir d'Etat par le MPP qui reste et demeure le Parti leader au Burkina Faso.

Le BPN a invité les militantes et militants du MPP, l'ensemble de la Direction politique nationale à accepter humblement et courageusement de nous remettre en cause, de corriger les défaillances et d'adopter un discours et des actes plus en phase avec les aspirations profondes de notre peuple.

Le Bureau Politique National a adopté le diagnostic complet des raisons de la perte du pouvoir et des insuffisances de notre Parti.

Aussi, a-t-il proposé un processus de relance et de renforcement du Parti qui implique la nécessité de la convocation d'un Congrès qui sera pour le MPP une occasion de mue collective par le truchement d'une introspection afin de proposer à notre peuple, une nouvelle offre politique.

Dans ce sens, le Bureau Politique National (BPN) a instruit le Bureau Exécutif National (BEN) à prendre toutes les dispositions idoines pour la mise en œuvre efficiente des Recommandations issues du IIème Congrès Extraordinaire et du Rapport d'activités du Bureau Exécutif National (BEN) sur la vie du Parti et la situation nationale.

Les membres du Bureau Politique National (BPN) ont aussi instruit le BEN à prendre toutes les dispositions idoines pour le renforcement de l'union et la cohésion à travers des sorties de terrain pour la redynamisation de la vie des structures statutaires du Parti à tous les échelons organisationnels du MPP.

Ils ont également réaffirmé leur détermination pour un retour rapide à une vie constitutionnelle normale, la sauvegarde des libertés démocratiques et renouvelé l'engagement du MPP aux côtés des autres forces politiques et sociales pour une réconciliation véritable qui ne saurait faire fi de la vérité et de la justice.

Au total, le BPN a donné quitus au BEN à s'atteler, au sortir de la session, à mettre en place le processus et le mécanisme statutaire pour la convocation du prochain Congrès qui seront examinés à la prochaine Session du Bureau Politique National (BPN).

Le Bureau Politique National (BPN) a adoptéà l'unanimité le rapport d'activités du Bureau Exécutif National (BEN) sous réserve de la prise en compte des amendements et a renvoyé le BEN à ses missions de mise en œuvre des délibérations de cette session.

Le Président du Parti a clos les travaux de la session en invitant les membres du BPN à l'unité, à la cohésion et les a félicités pour leurs pertinentes contributions aux échanges d'une part, et d'autres part, pour leur engagement constant à la consolidation des acquis du MPP, à la paix sociale et le développement durable du Burkina Faso. »

Démocratie-Egalité-Progrès

Ouagadougou, le 21 juillet 2022

Le Président du Parti,
Président du Bureau Politique National

Alassane Bala SAKANDE

Situation nationale au Burkina : La CODEL confirme son engagement sur le terrain

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La Convention des organisations de la société civile pour l'observation domestique des élections (CODEL) était face à la presse dans l'après-midi du jeudi 21 juillet 2022 à Ouagadougou. Le but de cette conférence était de faire le point des actions menées malgré la situation d'exception dans laquelle vit le Burkina Faso et de confirmer son engagement sur le terrain.

Au présidium de cette conférence de presse, l'on avait le président de la Convention des organisations de la société civile pour l'élaboration domestique des élections (CODEL), Me Halidou Ouédraogo, en compagnie de son vice-président, Daniel Da Hien, et de son secrétaire général, Souleymane Ouédraogo. Ils se sont relayés au présidium pour parler de leur engagement continue et des actions qui se mènent sur le terrain malgré la situation d'exception dans laquelle vit le Burkina Faso et ce grâce au soutien de leurs partenaires techniques et financiers dont le NDI.

Me Halidou Ouédraogo, président de la CODEL

En termes d'actions menées sur le terrain pour un retour à une vie constitutionnelle normale, le vice-président, Daniel Da Hien, a cité, entre autres, la contribution de la CODEL à l'élaboration de la charte de la Transition, l'animation du débat sur les reformes électorales et la consolidation de la gouvernance locale. A ces actions s'ajoutent également les activités de renforcement de la confiance entre les forces de défense et de sécurité et les citoyens, ainsi que l'animation du débat sur les réformes institutionnelles, constitutionnelles, sécuritaires et la lutte contre le terrorisme.

Daniel Da Hien, vice-président de la CODEL

Cette conférence de presse était également l'occasion pour les membres de la CODEL d'analyser la situation nationale. Et en la matière, ils ont laissé entendre que le pays va mal et cela n'est secret pour personne. C'est pourquoi, il faut se mettre ensemble pour trouver des solutions ont-ils renchéri. « Vu tout ce qui s'est passé, nous devons tirer des enseignements et travailler à reconquérir l'ensemble du territoire national et à respecter le calendrier proposé pour réussir les élections à venir », ont affirmé les membres de la CODEL.

Vue des journalistes et des organisations membres de la CODEL

L'autre souhait, c'est qu'il faut travailler à avoir une vraie société civile de veille citoyenne parce qu'il y a encore des éléments d'espoir qui motivent et qui montrent qu'on peut toujours trouver des solutions.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Mali : Une attaque terroriste repoussée par les Forces armées maliennes (FAMa)

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Un soldat mort et six blessés dont un civil du côté des FaMa ; sept assaillants neutralisés, huit interpellés et des matériels récupérés. C'est le bilan provisoire de l'attaque perpétrée contre une installation de la direction du matériel, des hydrocarbures et des transports des armées maliennes tôt ce matin aux environs de 5 heures. L'État-major général des armées qui a donné l'information rassure la population que la situation est sous contrôle et qu'elle peut vaquer à ses occupations. Ci-joint le communiqué.


1er CASEM du ministère burkinabè de la Santé : Le nouvel organigramme au centre des échanges

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« Mise en œuvre de l'organigramme du ministère de la Santé et de l'hygiène publique pour un système de santé cohérent et performant dans un contexte de défis sécuritaires ». C'est sous ce thème que s'est ouvert, ce vendredi 22 juillet 2022 à Ouagadougou, le premier Conseil d'administration du ministère (CASEM) en charge de la santé. Présidé par le premier responsable lui-même, Dr Jean-Claude Kargougou, ce 1er CASEM du ministère en charge de la santé passera en revue trois points majeurs.

Le 1er point qui sera abordé au cours de ce premier CASEM est le nouvel organigramme du ministère adopté en conseil des ministres. Selon les explications du ministre en charge de la santé, Dr Jean-Claude Kargougou, il était temps que tous les acteurs puissent être réunis pour travailler à son implémentation afin de renforcer le système de santé pour qu'il puisse être cohérent et résilient.

Le 2e point majeur portera sur l'organisation du secteur de la santé en vue de répondre au mieux aux besoins de la population et de faire en sorte que dans le système de gestion, les acteurs soient plus efficaces et efficients. Enfin, il s'agira de faire en sorte que les systèmes de santé et de nutrition continuent d'être maintenus dans les zones à forts défis sécuritaires. Et cela en tirant les leçons du passé, surtout en matière de lutte contre le covid-19 et le terrorisme.

Dr Jean-Claude Kargougou, ministre de la santé et de l'hygiène publique

Le troisième et dernier point à l'ordre du jour est le code de santé publique en gestion. Ce code est vieux de 28 ans et il était temps qu'il puisse être revu, afin de l'actualiser pour qu'il puisse répondre au mieux aux défis du moment, a rappelé le premier responsable du ministère de la Santé.

En plus de ces points, Dr Kargougou a par ailleurs fait savoir qu'il s'agira aussi d'examiner d'autres aspects fondamentaux notamment comment fidéliser les agents de santé dans les zones à forts défis sécuritaires. Ce, dans le cadre de pouvoir être efficaces et efficients même en cas d'incidents, a expliqué le ministre. « Parce que s'il n'y a pas de personnel de santé, tout ce que nous faisons va être difficile à mettre en œuvre. Donc, c'est un défi permanent pour nous et c'est pourquoi il faut les féliciter et les encourager du fait que, malgré les situations très difficiles, ils continuent de maintenir les services de santé ouverts dans les zones à forts défis sécuritaires », a-t-il dit, tout en précisant que c'est un point extrêmement important et il faut travailler à ce que les agents de santé sur le terrain puissent être dans les meilleures conditions de travail et pouvoir continuer à délivrer les services de santé adéquats aux patients.

Directeurs centraux, chefs de services et agents de santé mobilisés pour le premier CASEM 2022 du ministère de la Santé

L'autre aspect qui sera aussi pris en compte au cours de cette rencontre, ajoute-il, c'est celui des médicaments ou des intrants. « Car, comme on le dit, pas de médicaments, pas de programme de santé, pas de soins et notre regard sera aussi porté sur ces questions aux fins de propositions des solutions idoines », assure-t-il.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Burkina/Santé : Le ministre de la santé salue les efforts des équipes de chirurgie cardiaque de Tengandogo

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Dans le cadre de la campagne de chirurgie cardiaque qui a lieu au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo, le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Robert Lucien Jean Claude Kargougou a rendu visite aux équipes mobilisées pour la circonstance ainsi qu'aux patients devant être opérés. Cette visite a été effectuée ce vendredi 22 juillet 2022.

La quatrième campagne de chirurgie cardiaque au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Tengandogo a débuté ce lundi 18 juillet 2022. Durant deux semaines, les chirurgiens burkinabè auront à charge d'opérer douze patients, dont deux cas de malformations congénitales, et dix de valvulopathie rhumatismale, sous le contrôle et la supervision technique de formateurs sénégalais conduit par le Pr Amadou Gabriel Ciss, chirurgien cardiaque.

Dr Adama Sawadogo (en blouse verte à droite), s'est dit honoré de la visite du ministre

Pour s'enquérir du niveau de progression de cette campagne, le ministre de la santé et de l'hygiène publique Jean Claude Kargougou a rendu visite aux chirurgiens pour les féliciter pour le travail abattu. « Cette visite est l'occasion pour nous de féliciter et magnifier toute l'équipe de Tengandogo et notamment le Dr Adama Sawadogo qui est au-devant de la scène pour les interventions car ils travaillent à routiniser la chirurgie cardiaque au niveau de notre pays » se réjouit-il.

L'exploit est visiblement considérable car la chirurgie à cœur ouvert, qui ne se faisait qu'à l'extérieur du Burkina Faso, pourra désormais être effectuée in situ, ce qui permettra de mettre en avant le savoir-faire des chirurgiens burkinabè.

Jean Claude Kargougou a visité les malades qui ont subi les interventions et leur a souhaité un prompt rétablissement

En termes de bilan à mi-parcours, « 60% des objectifs ont été atteints. Des douze patients devant subir les interventions, six ont été opérés parmi lesquels trois qui sont déjà sortis de l'unité de réanimation. Les trois autres sortiront très bientôt. Quant aux autres patients, ils subiront leurs interventions dans les prochaines heures », nous confie Dr Adama Sawadogo.

La collaboration avec l'équipe du Pr Gabriel Ciss porte ses fruits car jusque-là, aucune complication n'a été enregistrée et toutes les interventions ont été réalisées avec succès.

L'équipe sénégalo-burkinabè en pleine préparation pour la prochaine intervention

Pour Lamine Yaoliré, Président directeur général de COGEA international SA, partenaire de cette quatrième campagne, les acquis déjà engrangés viennent renforcer leurs convictions d'accompagner cette nouvelle branche de la chirurgie qui vient de voir le jour au Burkina Faso. Il dit être prêt à soutenir les prochaines échéances pour non seulement préserver les acquis et assurer la qualité des interventions à venir.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

L'ONG Aide de l'Eglise Norvégienne (AEN) recrute Un Chauffeur Coursier à Ouagadougou, Burkina Faso

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Contexte

L'Aide de l'Eglise Norvégienne (AEN) est une organisation non-gouvernementale Norvégienne présente au Mali depuis 1984 et au Burkina Faso depuis 2020. Nous travaillons pour et avec les populations pauvres et marginalisées à travers des programmes de développement, l'assistance humanitaire et le plaidoyer.

L'AEN est membre d'ACT Alliance qui est la plus grande coalition d'églises protestantes et orthodoxes et d'organisations liées aux églises engagées dans l'humanitaire, le développement et le plaidoyer dans le monde.

Dans notre travail nous utilisons les approches basées sur les droits, l'équité genre et <>. Nous intervenons selon les principes de la redevabilité, la transparence et la participation. Pour la période de 2020 à 2024, L'AEN concentre ses efforts sur les domaines suivants :

Eau, hygiène et assainissement – Violences basées sur le genre et santé de la reproduction ; Construction de la paix et cohésion sociale.

L'AEN travail dans les régions de Tombouctou, Kidal, Gao, Ménaka et Mopti au Mali et Dédougou, Boromo, Pourra au Burkina Faso. Notre travail est basé sur le partenariat avec des ONG nationales établies et sur une collaboration directe avec les acteurs émergents de la société civile.

Par cet avis de recrutement, nous cherchons Un Chauffeur Coursier : pour notre bureau à Ouagadougou.

Durée contrat initial : 8 mois

Principales responsabilités

• Transport des personnes et des biens de l'AEN selon les règlements en vigueur
• Assurer la sécurité des personnes et des biens de l'AEN à bord du véhicule
• Assurer le suivi de l'entretien et des réparations du véhicule
• Suivi de la mise à jour des pièces administratives du véhicule
• Dispatching du courrier

Principales taches

•"Conduire le véhicule AEN pour les courses professionnelles du bureau à Ouagadougou ainsi que les zones de mise en œuvre des projets à la Boucle du Mouhoun et à l'Est.

• Exiger le respect des procédures AEN en matière de conduite et d'utilisation des véhicules
• Assurer les courses pour le payement des factures, cotation, dépôt et retrait de courrier.
• Remplir convenablement le carnet de bord du véhicule et faire signer la personne à bord du véhicule ou le responsable logistique
•"Appliquer les règles de sécurité et de sureté de l'AEN en matière de conduite
• Sensibiliser les passagers sur les règles de sécurité et de sureté pour les véhicules AEN

•"Tenir le véhicule toujours propre et hygiénique
• Faire le suivi de la maintenance préventive du véhicule et enregistrer dans le journal de bord
• Signaler toute panne et s'assurer que les réparations sont effectuées à temps
• Faire le suivi des documents de circulation du véhicule et s'assurer qu'ils sont a jour

Formation/ expériences

• Avoir au moins le Certificat d'Etudes Primaires (CEP) ;
• Avoir une expérience d'au moins deux ans dans un poste similaire avec une ONG internationale de préférence.
•Être titulaire d'un permis de conduire catégorie B ;"

Qualifications personnelles

"Bonne connaissance des zones d'intervention du projet (Région de la Boucle du Mouhoun et EST) ;
Bonne connaissance de la tenue des documents standards de gestion d'un véhicule - Être disponible
Bonne réputation, surtout par rapport aux valeurs fondamentales de AEN ;
Bonne hygiène corporelle ;
Niveau moyen en français (parlé et écrit)"

Dossier de candidature

Le dossier de candidature doit inclure une lettre de motivation, une copie du CV (2 pages maximum) et des références (diplômes, attestations de travail).

Les candidats qui remplissent les critères et les conditions décrites ci-dessus doivent envoyer leur dossier par mail à : mali.recruitment@nca.no ou directement en ligne suivant ce lien : https://ncaco.recman.no/index.php?query=&department%5B3554%5D=3554

Au Plus tard le 29 avril 2022 à 16h00 mn. Porter en objet du courriel

« Candidature pour le poste de Chauffeur Coursier à Ouagadougou ».

Toute candidature qui n'aura pas respecté les consignes ne sera pas acceptée.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour un test écrit. Les candidats qui réussissent le test seront contactés et invités pour une entrevue.

L'ONG Aide de l'Eglise Norvégienne (AEN) recrute Un(e) superviseur Wash à Gayéri

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L'ONG Aide de l'Eglise Norvégienne (AEN) recrute Un(e) superviseur Wash à Gayéri, dans la région de l'Est du Burkina Faso pour le projet financé par les fonds humanitaires (FHRAOC)

Contexte

L'Aide de l'Eglise Norvégienne (AEN) est une organisation non-gouvernementale Norvégienne présente au Mali depuis 1984 et au Burkina Faso depuis 2020. Nous travaillons pour et avec les populations pauvres et marginalisées à travers des programmes de développement, l'assistance humanitaire et le plaidoyer.

L'AEN est membre d'ACT Alliance qui est la plus grande coalition d'églises protestantes et orthodoxes et d'organisations liées aux églises engagées dans l'humanitaire, le développement et le plaidoyer dans le monde.

Dans notre travail nous utilisons les approches basées sur les droits, l'équité genre et "Ne pas Nuire". Nous intervenons selon les principes de la redevabilité, la transparence et la participation.

Pour la période de 2020 à 2024, L'AEN concentre ses efforts sur les domaines suivants :

Eau, hygiène et assainissement – Violences basées sur le genre et santé de la reproduction ; Construction de la paix et cohésion sociale.

L'AEN travail dans les régions de Tombouctou, Kidal, Gao, Ménaka et Mopti au Mali et Dédougou, Boromo, Pourra, Tougan, Nouna, Fada et Gayeri au Burkina Faso. Notre travail est basé sur le partenariat avec des ONG nationales établies et sur une collaboration directe avec les acteurs émergents de la société civile.

Par cet avis de recrutement, nous cherchons Un(e) Superviseur Wash à Gayéri dans la région de l'Est du Burkina Faso.
Durée contrat initial : 6 mois

Principales responsabilités

1. Suivi de la mise en œuvre du programme
2. Assurance qualité des activités du programme.
3. Bonne coopération et encouragement de la synergie avec d'autres programmes

4. Renforcement des capacités des partenaires

Principales taches

• Organiser, planifier et contrôler la construction des ouvrages hydro- sanitaires avec les entreprises à partir de l'examen de divers documents ;

• Effectuer régulièrement des visites terrain pour suivre les activités des entreprises de construction ;
• Analyser régulièrement l'état de mise en œuvre des ouvrages et proposer des solutions d'amélioration si nécessaire ;
• Faire le suivi des contrats des entreprises de construction en collaboration avec la logistique et s'assurer que leurs produits soient remis en bonne et due forme et recommander les paiements ;
• Faire le suivi et l'évaluation de la composante hard du projet et assurer le partage du rapport avec le coordinateur du projet ;

• Faire l'évaluation des ouvrages construits et garder à jour les fiches de suivi par un système digital ;

• Collaborer directement et positivement avec l'équipe de la promotion de l'hygiène ;
• Collaborer avec la logistique afin de maintenir à jour les dossiers des entreprises sur PIMS ;

• Mise en place des fiches de suivi des ouvrages et en assurer l'usage ;
• Représenter l´AEN dans les réunions du sous Cluster WASH au niveau régional ;

• Maintenir une bonne dynamique de partenariat avec les autorités administratives, les services techniques de l'Etat, les partenaires et les entreprises à travers des rencontres locales de suivi et évaluation de la mise en œuvre organisées par les officiers terrain ;

• Assurer la prise en charge des aspects genre dans la mise en œuvre réalisation des ouvrages et des autres activités wash ;

• Tenir compte de critère de protection dans l'implantation des ouvrages ;

• Coordonner le suivi des ouvrages avec les partenaires et assurer le transfert de compétences aux partenaires par un coaching

• Appuyer les partenaires dans la mise en place et le renforcement des capacités des comites de gestion des ouvrages

Formation/expériences

•Être titulaire d'un diplôme de niveau licence (Bac+3) au moins en génie civil, hydraulique, hydrogéologie, assainissement ou équivalent ;

• Avoir au moins 3 ans d'expérience progressive dans le suivi de la réalisation des infrastructures WASH en urgence
• Expérience de travail avec partenaires locaux et les entreprises construction

• Avoir occupé une fonction semblable au sein d'une ONG Internationale

• Expérience en suivi et évaluation des projets WASH

• Expérience en utilisation du système digital de suivi

• Expérience dans la mise en place des mécanismes de gouvernance communautaire

Qualifications personnelles

• Sens de la responsabilité et orienté vers l'atteinte des résultats
• Esprit d'équipe et analytique

• Sens de coopération et de relations interpersonnelles
• Respect des délais

• Proactif

Aptitudes/Compétences

• Bonne connaissance des zones ciblées par le projet (être de la zone est un atout)

• Bonne collaboration avec les autorités locales et acteurs locaux

• Bonne connaissance des projets multisectoriels et de préférence le WASH et VBG
• Habiliter à communiquer en français et dans au moins 1 langue locale (Gourmantché, Fulfulde, mooré)
• Bonne compétence dans l'utilisation de l'outil informatique (Word, Excel, PowerPoint)

Dossier de candidature

Le dossier de candidature doit inclure un CV (maximum 2 pages) et une lettre de motivation (1 page maximum).

Les candidats qui remplissent les critères et les conditions décrites ci-dessus doivent envoyer leur dossier par mail à : mali.recruitment@nca.no ou en ligne en suivant ce lien

Au Plus tard le 31 juillet 2022.

Porter en objet du courriel « Candidature pour le poste d'Un(e) Superviseur Wash à Gayeri » Toute candidature qui n'aura pas respecté les consignes ne sera pas acceptée

Seuls les candidat(e)s présélectionné(e)s seront contacté(e)s pour un test écrit. Les candidats qui réussissent le test seront contactés et invités pour une entrevue.

Les candidatures féminines sont fortement encouragées

Travaux d'intérêt général à Ouagadougou : WASCAL procède au curage des caniveaux à travers le Laboratoire de sciences citoyennes de la ville

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Le jeudi 21 juillet 2022, WASCAL (West african science service centre on climate change and adapted land use) a procédé au lancement officiel des travaux d'intérêt général dans le cadre de la mise en œuvre du projet I-Change. Pour cette première phase, les organisateurs ont procédé au curage des caniveaux de l'avenue Bassawarga.

La ville de Ouagadougou, comme d'autres villes de la sous-région, fait face depuis plusieurs années aux effets néfastes du changement climatique qui se traduit par des sécheresses et des inondations avec des dégâts importants pour les populations, l'agriculture et les infrastructures, y compris des pertes en vies humaines. C'est dans ce sens que WASCAL, dans le cadre de sa mission de lutte contre le changement climatique et d'amélioration des moyens de subsistance en Afrique de l'Ouest, s'est engagé, à travers des actions innovantes telles que le projet I-CHANGE (Individual Change of HAbits Needed for Green European transition) à lutter contre le changement climatique et à promouvoir le développement durable et la protection de l'environnement.

Ainsi, après plusieurs ateliers, formations et consultations, le temps est venu pour le Laboratoire de sciences citoyennes de la ville de Ouagadougou de mettre en application un des jalons majeurs du projet I-Change, celui d'améliorer le drainage des eaux de la ville de Ouagadougou.

Curage des caniveaux

Les objectifs de ces travaux d'intérêt général, selon les organisateurs, sont de réduire les risques d'inondation, d'améliorer les conditions de vie des citoyens de la ville de Ouagadougou, de déboucher les caniveaux le long de l'avenue Bassawarga en vue de faciliter l'écoulement des eaux.

Dans ce sens donc muni de gants, de brouettes, de pelles, de râteaux et autres matériels de nettoyage, le personnel de WASCAL, en collaboration avec la mairie de Ouagadougou, s'est attelé au curage des caniveaux le jeudi matin.

« Je reste persuadé que ces 21 jours de travaux d'intérêt général, qui ont débuté il y a quelques jours, auront un impact considérable sur la réduction des inondations dans la ville de Ouagadougou, amélioreront le cadre et les conditions de vie des ménages et faciliteront l'écoulement de l'eau vers les principaux caniveaux pour le bénéfice de toute la communauté», a confié Pr Kehinde Ogunjobi, le directeur de la recherche du Centre de compétence, représentant le directeur exécutif de WASCAL.

Pr Kehinde Ogunjobi, directeur de la recherche du Centre de compétence, représentant le directeur exécutif de WASCAL

Le Pr Kehinde a profité de l'occasion pour lancer un appel à tous, fonctionnaires, particuliers, associations, ONG, sociétés civiles, pour qu'ils puissent continuer à conjuguer leurs efforts afin de susciter et de sensibiliser les citoyens par des actions de ce type pour un environnement de vie sain et durable.

De même, il a témoigné sa profonde gratitude à l'Union européenne pour les fonds mis à disposition et traduit ses sincères remerciements à la mairie de Ouagadougou pour son soutien qui a permis la bonne préparation de cette importante activité.
Au cours de la cérémonie de lancement des travaux, les organisateurs ont fait un don symbolique de matériels composés de gants, de brouettes, pelles, de masques, de râteaux etc…) à la mairie de Ouagadougou.

Pour la troisième vice-présidente de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou Mamounata Ouédraogo/Kiemtoré, l'acte posé par WASCAL, dans la mise en œuvre du Projet I-Change est un acte salutaire. Elle a traduit leurs sincères remerciements et encouragements aux personnel de WASCAL pour avoir non seulement initié ce projet de curage des caniveaux qui, selon elle, va dans le même sens que l'opération Mana-Mana, mais aussi pour le don qui va sans nul doute contribuer à faciliter le travail qu'abattent, au quotidien, les dames de la brigade verte.

Mamounata Ouédraogo/Kiemtoré, troisième vice-présidente de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou

« Merci beaucoup à WASCAL pour son acte de ce matin. La mairie de Ouagadougou, à travers ma voix, s'engage à soutenir tous ceux qui mènent des actions pour le bien-être de tous les Burkinabè. C'est pour cette raison que nous sommes aux côtés de WASCAL ce matin. Je profite de votre micro pour lancer un appel de sensibilisation à tous les Burkinabèà poser des actes citoyens pour qu'ensemble nous rendons propres et sains nos cadres de vies », a-t-elle confié.

En rappel, WASCAL est un centre ouest-africain de services scientifiques sur le changement climatique et l'utilisation adaptée des terres. Le siège de WASCAL se trouve au Ghana et il a été initié par onze pays ouest-africains à savoir le Burkina Faso, le Bénin, le Cap-Vert, la Côte d'ivoire, la Gambie, le Ghana, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Sénégal et le Togo, en partenariat avec l'Allemagne.

Photo de famille

Le projet I-Change est financé par l'Union européenne, dans le cadre du Green Deal européen, du Pacte européen pour le climat et de la Stratégie européenne pour la biodiversitéà l'horizon 2030.

Patricia Coulibaly
Lefaso.net

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