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SUPER LEO : Farine infantile lactée

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Conçu pour répondre aux besoins nutritionnels des enfants dès l'âge de 6 mois, la bouillie Super Léo est une innovation dans le domaine de l'agro-alimentaire au Burkina ! Sa préparation ne nécessite que quelques secondes !

Conforme aux standards internationaux, Super Léo est fabriqué au Burkina avec les ingrédients locaux comme le maïs, l'arachide et le soja ! C'est une bouille fortifiée car elle est riche en fer et en vitamines.

A l'occasion du lancement de ce produit unique, une caravane géante suivi d'un grand concert seront les évènements marquants du samedi 7 mai dans la ville de Ouagadougou.

Pour la caravane, nous ferons le tour de la ville ! Et on passera certainement près de chez vous !

A partir de 18h, le concert viendra couronner cette journée magique avec la prestation de prestigieux artistes comme Nana Bibata et Tanya sur le terrain de Karpala (non loin de la gendarmerie) !

Parce que chaque bébé a droit à une bouillie de qualité, nous avons créé Super Léo !

Venez déguster et apprécier cette bouillie le samedi 7 mai avec vos artistes préférés.



Décès de MOMO Virginie : Remerciements

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Les grandes familles MOMO, PALENFO, KAMBOU, DRAME, YOUL, DA et PALE à Bouroum-Bouroum, Gaoua, Dipéo, Ouagadougou, Bobo Dioulasso et en Côte d'Ivoire.
- André Philippe MOMO et famille à Ouagadougou
- Ollo KAMBOU et famille à Ouagadougou

- la famille DRAME à Gaoua et Ouagadougou
- la veuve MOMO DOLY Thérèse à Ouagadougou
Les sœurs et frères à Ouagadougou et Bobo

- Edith et famille, veuve Ouédraogo Momo Noelie, Yolande Gabin, et Béranger.
Les familles alliées, Ouédraogo à Bilbalgo (Ouagadougou), Zizien à SAADO (Léo) et Ouagadougou

Renouvellent leurs remerciements à tous ceux et celles pour leurs multiples soutiens lors du rappel à Dieu de leur fille, épouse, sœur et tante, MOMO Virginie décès survenu le 22 mars 2022 à Ouagadougou.

Paix à son âme.

Remerciements pour les funérailles chrétiennes de KABORÉ/BALIMA RAGNAGNEWINDE MARIE MADELEINE

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Les grandes familles SAM, SIMPORE, NIKIEMA, KABORE, à Ouagadougou, Boassa Les grandes Familles BALIMA à Tenkodogo, Koupela, Ouagadougou et Tanghin Dassouri, Les familles alliées : COMPAORE, DOAMBA, ILBOUDO, TAPSOBA et OUATTARA

Les enfants : KABORÉ Francis KABORÉ Kiswendsida Kisito, KABORÉ Désiré Théodore, Sœur Marie Marguerite KABORÉ KABORÉ Wenddinda Nina Rosine Les belles filles : Rita Solange, Bienvenue Ghislaine, Pauline et Eudoxie Les petits-enfants et arrières-petits-enfants,

Très touchées par vos nombreuses marques de sympathies, de soutien et d'amitiés manifestées lors des funérailles chrétiennes qui se sont déroulées les 29 et 30 Avril 2022 à Ouagadougou de leur fille, sœur, épouse, belle fille, mère, tante, belle-mère, grand-mère, arrière-grand-mère
Mamie KABORÉ/ BALIMA Ragnagnewinde Marie Madeleine

Vous adressent leurs remerciements et leur profonde gratitude.

Ils s'excusent de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.

Puisse le Seigneur vous récompenser pour vos bienfaits.

Décès de Ouedraogo Tampoure Antoine : Remerciements et faire part

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« Je suis la résurrection et la vie celui qui croit en moi ,fut-il mort ;vivra » .JEAN 11 :25

Sa Majesté le naaba sanem de zorgho ,le ouidi naaba de zorgho,le chef du village de Naabamayaoghin

Les grandes familles Ouedraogo,Kabore,a ouagadougou bobo dioulasso zorgho koungoussi hounde ouahigouya

Les familles alliées Sorgho a tenkodogo Dionou a faramana

Vous renouvellent leur profonde gratitude pour les innombrables marques de soutien, de sympathie, de compassion et d'amitié lors du décès le 05 Aout 2019 suivi de l'inhumation le 06Aout 2019 a Zorgho de leur grand père, père, frere,OUEDRAOGO TAMPOURE ANTOINE Gendarme a la retraite.

Elles vous convient par ailleurs de vous unir a elles a l'occasion des funérailles chrétiennes qui se dérouleront respectivement les 07 et 08 Mai 2022 a Zorgho selon le calendrier suivant :

Vendredi 06 mai : veillée de prière a 20H30 a l'église SAINTE IMMACCULEE de zorgho

samedi 07 mai :messe demandée par les enfants du défunt a 6 heures a l'église Sainte immaculée de Zorgho

Dimanche 08 mai : grande messe demandée par la grande famille a 06 heures a l'église Sainte immaculée de zorgho

UNION DE PRIERE

Burkina Faso : 20 terroristes neutralisés, 5 gendarmes tombés

Bonnes pratiques de nutrition au Burkina : Plus de 250 000 femmes enceintes et allaitantes sensibilisées par le programme PASANAD

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Réunis à Ouagadougou, ce jeudi 5 mai 2022, les acteurs de la composante « Nutrition » du Programme d'appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à l'agriculture durable et à la résilience au Burkina Faso (PASANAD) ont dressé le bilan dudit programme. Plus de 250 000 femmes enceintes et allaitantes ont été notamment sensibilisées sur les bonnes pratiques alimentaires.

D'un budget de 11,1 millions d'euros (Plus de 7 milliards de francs CFA), la composante « Nutrition » du PASANAD est financéà hauteur de 10 millions d'euros (Plus de 6 milliards et demi de francs CFA) par l'Union européenne dans le cadre du 11e Fonds européen de développement (FED). L'objectif de ce programme est de contribuer à réduire la pauvreté, à travers l'amélioration de la gouvernance au profit de 422 513 personnes. Sa composante 3 ou composante « Nutrition » qui vise à prévenir la malnutrition chronique, est mise en œuvre par cinq consortia portés par cinq ONG internationales. Il s'agit de Terre des hommes-Lausanne, le Gret, la Croix-Rouge de Belgique, Save the Children et Progettomondo.

Plus de 80 personnes ont pris part à l'atelier bilan

Soutien à 7 250 ménages

Après près de quatre ans de mise en œuvre (Juin 2018 – Mai 2022) dans la Boucle du Mouhoun, le Sud-Ouest et les Cascades - régions ayant un fort taux de malnutrition aiguë chronique - il est venu l'heure de dresser le bilan de ce programme. Plus de 250 000 femmes enceintes et allaitantes ont été sensibilisées sur les bonnes pratiques alimentaires et de prévention de la malnutrition à travers les groupes d'apprentissage et de suivi des pratiques d'alimentation du nourrisson et du jeune enfant (GASPA) et des outils de sensibilisation tels que des vidéos et films débats.

150 000 enfants malnutris de moins de 2 ans ont étéégalement dépistés et ont reçu de la bouillie à base de produits locaux. 7 250 ménages pauvres et très pauvres ont reçu un appui notamment à travers des activités de maraîchage et d'élevage. Ces ménages ont également reçu du cash, des compléments alimentaires et de la farine enrichie pour les enfants de 6 à 23 mois lors des périodes de soudure.

Marianna Mormile, représentante-pays de Progettomondo au Burkina

Recadrage des activités dans un contexte difficile

Selon la représentante-pays de Progettomondo, Marianna Mormile, son ONG et ses partenaires ont mené des sessions de sensibilisation en nutrition au profit des femmes, mais aussi du personnel de santé dans les districts sanitaires de Banfora et de Mangodara. La période de mise en œuvre du projet a rencontré des difficultés en raison de la Covid-19 et de la crise sécuritaire. « Avec les partenaires, nous avons essayé au fur et à mesure de recadrer notre stratégie et d'analyser le contexte sécuritaire en continuant d'intégrer de nouvelles activités d'appui aux personnes déplacées internes et aux ménages », a déclaré Marianna Mormile.

Pilar Palmero Vaquero, chef de la coopération à la délégation de l'Union européenne

La lutte contre la malnutrition, l'affaire de tous

Tout en félicitant l'Etat burkinabè pour son engagement, Pilar Palmero Vaquero, chef de la coopération à la délégation de l'Union européenne, a rappelé aux participants que la lutte contre la malnutrition relève de la responsabilité de tous. Elle a salué la synergie d'actions développée entre les consortia depuis le début de mise en œuvre dans les différents secteurs (santé, agriculture, élevage, environnement, etc.) au niveau technique et local.

Madame Alimata Cissé, représentante du ministre en charge de l'Agriculture

Des actions prévues pour la consolidation des acquis

La représentante du ministre en charge de l'agriculture, Madame Alimata Cissé a soutenu qu'avant l'intervention des acteurs à travers le programme PASANAD, les indicateurs en termes de nutrition étaient au rouge. Au regard des activités d'appuis et de sensibilisation menées, elle dit espérer que les indicateurs seront au vert. Mais pour constater l'amélioration des indicateurs, il faudrait avant tout mener des études d'impacts sur le long terme. A l'en croire, l'Etat a prévu des actions de prévention et de lutte contre la malnutrition pour consolider les acquis notamment à travers le plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables.

En attendant, les ONG de mise en œuvre ont plaidé auprès de l'Union européenne et d'autres partenaires pour qu'ils mettent la main à la poche pour la pérennisation des acquis et un passage à l'échelle réussi sur l'ensemble du territoire.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

ENAM : Rentrée administrative le 09 mai 2022 pour les candidats nouvellement admis au concours direct de recrutement de 36 Auditeurs de justice

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Le Directeur général de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM) informe les candidats nouvellement admis au concours direct de recrutement de trente-six (36) Auditeurs de justice à former à l'ENAM que la rentrée administrative est fixée au lundi 09 mai 2022 à 09 heures dans la salle de conférence.

Le début des cours est fixé au mardi 10 mai 2022 à 07h30 minutes.

Tout en félicitant les élèves concernés pour leur admission audit concours, le Directeur général les invite à prendre toutes les dispositions nécessaires pour être présents aux dates susmentionnées.

Pour le Directeur général et P/I

Le Secrétaire général

Claude KOANDA

Décès du Colonel Major PAKODTOGO B Richard : Remerciements

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Sa majesté LE MOGHO NAABA BAONGO, Empereur des Mossé
LE WOGODOGO BEND NAABA
LE MAKOUDOUGOU TENGSOOABA
Les grandes familles PAKODTOGO , OUEDRAOGO , NIKIEMA, ZOUNDI , TASSEMBEDO, ZOUNGRANA, COMPAORE, à BENDOGO , OUAGADOUGOU , MANGA , ZORGO ET BOUDRY

Les familles alliées : OUEDRAOGO à OUAGADOUGOU , TEMA , COTE D'IVOIRE , BONDOUKOU , GAGNOA, MEAGUI , TIEMTORE à KAMBOUISIN , SAKANDE à OUAGADOUGOU , ZIDA à YAKO( LABLONGO) et ZERE à OUNZEOGO , OUAGADOUGOU, ABIDJAN

Son épouse , Thérese OUEDRAOGO à la SONAR Ouagadougou
Ses enfants : Stephane , Modeste , Dimitri, Benedicte et Stephanie
Ses petits enfants : Ariane , Olivia et Adrien

renouvellent à tous leurs bienfaiteurs et bienfaitrices, leurs sincères remerciements et leurs profondes gratitudes pour leurs chaleureux et réconfortants témoignages d'amitié et de fraternité, à travers leurs nombreuses marques de sympathie, d'affection, de compassion et de solidarité multiformes, lors du rappel à Dieu, de leur fils, frère, époux, père, beau-frère, ami et grand père , le Colonel Major PAKODTOGO B Richard à la retraite.

Son décès est survenu le dimanche 27 mars 2022 à Ouagadougou dans sa soixante quatrième année , et a été suivi de la messe et de l'absoute à l'église Saint Sébastien du Camp Général Sangoulé Lamizana et de l'inhumation au cimetière au cimetière municipal de Goughin le jeudi 31 mars 2022.
Ses remeciements s'adressent également :
Aux voisins du quartier Nonsin , amis et connaissance ;
Au Directeur Général de la SONAR et l'ensemble du personnel ;

Au Président du Comité national olympique et des sports burkinabè et sa delégation ;
Aux amis et frères d'armes ;
A la promotion 1979 du PMK ;
Aux communautés religieuses ;
Aux anciens collègues des services publiques.

La Famille s'excuse sincèrement de ne pouvoir citer de noms des bienfaiteurs et des bienfaitrices de peur d'en oublier.

Que le Dieu Tout Puissant dans son infinie bonté, vous comble tous de grâces et de bénédictions au-delà de vos attentes, et vous rende au centuple tous vos bienfaits

Que son âme repose en paix


Suspension temporaire de la fourniture de l'électricité le samedi 7 mai 2022 dans les zones Sabtenga et Barma

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La SONABEL informe les abonnés du Centre Régional de Consommation de Ouagadougou (CRCO) qu'elle entreprendra des travaux de passage en souterrain d'un tronçon du départ Laye au croisement de la voie de contournement et de la RN2 (route de Ouahigouya) en vue de permettre à l'entreprise EBOMAF de poursuivre ces travaux.

Cette intervention technique va entrainer une suspension temporaire de la fourniture de l'électricité le samedi 7 mai 2022 de 08h à 14h dans les zones Sabtenga et Barma.

Pendant la période de l'intervention, les appareils et installations devront par mesure de sécurité, être considérés comme restant sous tension.

Le Département Communication et
Relations Publiques

Musique : Otoufo et Adama Victorine enflamment le public de jazz à Ouaga

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Le festival jazz à Ouaga continue de battre son plein, laissant au passage des centaines de spectateurs éblouis. Ce jeudi 05 mai 2022, Otoufo du Togo et Adama Victorine du Tchad, ont régalé le public, sorti pour ne pas se faire conter l'événement.

« Le jazz c'est la magie de l'instant » disait le poète Français Dannemark. Ces mots prirent tout leur sens durant les prestations des artistes de jazz, Otoufo du Togo et Adama Victorine du Tchad, programmées pour la soirée.

Le public, composé de togolais, tchadiens, congolais, burkinabè, français, pakistanais etc., est venu découvrir le talent de ces artistes et communier avec elles.

La soirée a débuté par Otoufo du Togo, qui a interprété plusieurs de ses titres, sous la clameur et les applaudissements des spectateurs. Pour elle qui connaît déjà le Burkina Faso pour y être déjà venue, cette expérience de jazz à Ouaga lui restera à jamais gravée dans la mémoire. « Je suis restée constante. Le public était magnifique. Le public était merveilleux. La soirée était belle », nous a-t-elle confié.

"Je suis désormais de la famille", affirme Adama Victorine

Par la suite, s'en est suivi la prestation d'Adama Victorine. Là encore, la sirupeuse voix de l'artiste, combinée au jeu des instruments, a porté l'émotion à son comble. Pour elle qui découvre pour la première fois le pays des hommes intègres, elle dit être « très contente de l'initiative Jazz à Ouaga qui lui a permis d'être révélée au public ».

Par ailleurs, elle dit se sentir comme chez elle au Burkina, et que les prochaines invitations seront tout de suite acceptées sans la moindre hésitation. Ainsi dit-elle à ce propos, « depuis l'accueil jusqu'à maintenant j'ai l'impression de n'avoir pas quitté le Tchad. Je sens que j'appartiens désormais à la famille. Si les organisateurs m'invitent l'année prochaine, je ne manquerai pas à l'appel ».

Le public

Le festival jazz à Ouaga se poursuit dans les jours à venir. Il prend fin le samedi 07 mai 2022.

Erwan Compaoré (Stagiaire)
Lefaso.net

Développement de la filière miel au Burkina Faso : Le STA initie un voyage d'étude au profit des apiculteurs

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Le Secrétariat technique de l'apiculture (STA) organise les 4 et 7 mai 2022, la 3e édition de son voyage d'étude au profit des apiculteurs. 40 apiculteurs issus de 7 régions participent à cette excursion tendant à améliorer leur production, la transformation et la commercialisation des produits de la ruche à travers des visites des centres apicoles leaders.

Au Burkina Faso, l'activité apicole autrefois reléguée au second plan est devenue au fil des années une activité pourvoyeuse de revenus financiers importants pour les acteurs de filière. Dans le souci de mieux accompagner la filière, le STA, avec le soutien du Programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest-volet Burkina Faso (PACAO-BF), a initié un voyage d'étude au profit des acteurs du domaine. Troisième du genre, cette édition réunit 40 apiculteurs issus de sept régions, répartis en deux groupes. Le premier a mis le cap sur Koudougou pour visiter le centre Apisavana. Le second est à Bobo Dioulasso pour voir le centre Djiguya. Tous ces centres sont spécialisés dans la production, la transformation et la commercialisation des produits de la ruche.

20 apiculteurs ont visité le centre Apisavana

L'objectif de cette initiative, a souligné le chargé d'étude au STA, Alilo Rabo, est d'amener les participants à s'imprégner des expériences réussies des pionniers dans la production, la transformation et la commercialisation du miel. Le choix de la miellerie Apisavana de la ville de Koudougou n'est pas fortuit, à en croire M. Rabo. « La miellerie Apisavana est un grand centre qui a beaucoup d'expérience en matière d'apiculture dans tous les maillons, de la production, à la commercialisation en passant par la transformation des produits de la ruche », a-t-il fait savoir.

A Apisavana, a-t-il poursuivi, les apiculteurs auront à découvrir les innovations et des pratiques apicoles pour l'amélioration de la compétitivité et la mise en marché de leurs produits. En plus, les participants auront la chance d'échanger avec les promoteurs de ce centre leader dans le domaine de l'apiculture sur les difficultés rencontrées et les techniques de production. « Enfin, ils auront à visiter les différents ateliers du centre, c'est-à-dire la fabrique d'équipements, le magasin d'emballage, l'atelier de fonte de la cire et l'atelier de la miellerie », a-t-il ajouté.

Selon le chargé d'étude au STA, Alilo Rabo, c'est d'amener les participants, à s'imprégner des expériences réussis des pionniers

De l'appréciation des apiculteurs

De l'entendement de l'administrateur d'Apisavana, par ailleurs président de l'interprofession miel du Burkina Faso, Désiré Yaméogo, cette activité vise à fournir des informations aux acteurs qui sont venus découvrir. Pour lui, il était important qu'ils sortent de leur milieu de travail pour aller à la découverte de nouvelles choses. De retour dans leurs localités respectives, les apiculteurs pourront davantage s'améliorer. De l'engouement de la part des apiculteurs il n'en manque pas depuis la première édition.

Il était important que ces apiculteurs sortent de leur milieu de travail et aillent à la découverte de nouvelles choses, a indiqué Désiré Yaméogo

Josué Lankoandé est apiculteur de la province de la Gnagna dans la région de l'Est. Il a informé que c'est la première fois qu'il participe à ce voyage d'étude car il vient de mettre les pieds dans le grand groupe de producteurs de miel au Burkina Faso. « J'ai beaucoup appris du centre Apisavana. De retour, je vais travailler à emboiter les pas de Apisavana », a-t-il confessé.

Même son de cloche pour Sambdwaogo Nikièma qui vient du Ziro. « Avec cette visite au centre Apisavana, j'ai appris comment déposer le miel et la fabrication de la cire et du savon. Ce voyage d'étude va beaucoup nous servir dans nos activités. Il nous permettra de développer la miellerie que nous comptons mettre en place », s'est-elle réjouie.

Pour Sambdwaogo Nikièma, participante du Ziro, cette activité lui permettra de développer la miellerie qu'elle compte mettre en place

Il faut rappeler que le PACAO-BF est mis en œuvre par la Chambre de commerce et de l'industrie du Burkina Faso et financé par l'Union européenne. Le STA a été retenu comme partenaire de mise en œuvre du programme.

Obissa Juste MIEN
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Journées internationales de la sage-femme : Des journées scientifiques organisées au Burkina

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Le 5 mai est célébrée la journée internationale de la sage-femme dans le monde. C'est dans cette optique que l'Association burkinabè des sages-femmes et maïeuticiens (ABSFM) a organisé ses premières journées scientifiques. La cérémonie d'ouverture a eu lieu ce 5 mai 2022, au CHU de Tengandogo. Cet évènement va s'achever le 7 mai 2022.

Les professionnels du domaine vont mener la réflexion autour de la thématique suivante : « Rôle de la sage-femme dans la continuité des soins en santé sexuelle et reproductive dans un contexte de la pandémie à covid-19 ». Au menu des échanges, il sera question de partager des expériences entre acteurs, de s'entretenir avec le ministère de la Santé et les partenaires techniques et financiers.

Le présidium

A travers ces communications, l'ABSFM entend contribuer à l'évolution de la santé de la mère et de l'enfant au Burkina Faso. Selon la présidente de l'ABSFM, Blanche Zoungrana, ces journées scientifiques sont nées d'un constat : les pratiques des sages-femmes ne sont toujours pas capitalisées. Il est donc nécessaire de susciter la culture de la recherche-action afin de participer à la progression scientifique et d'apporter des idées novatrices. Certaines sages-femmes ne font pas bonne figure dans la profession.

Blanche Zoungrana a espéré que les échanges vont permettre de réduire considérablement les mortalités maternelles et néonatales

En effet, elles sont accusées par plus d'un de maltraiter les femmes qui viennent accoucher. « Ce sont des cadres pareils qui vont nous permettre d'échanger et d'appeler les sages-femmes à la cohésion et à la solidarité. Il faut travailler avec professionnalisme, cela, pour la santé de la mère et de l'enfant. Des sensibilisations sont lancées partout, et actuellement pour ces journées, il y aura des communications sur la jurisprudence. Nos aînées qui vont faire des partages d'expériences en faveur des bonnes pratiques des sages-femmes et de l'accueil attendue par la population » a signifié Blanche Zoungrana. Elle a appelé ses collègues à faire preuve d'empathie envers les femmes qui viennent donner naissance.

Robert Kargougou (en lunette) a félicité le comité d'organisation de l'évènement

Le patron de la cérémonie a été le ministre de la santé, Robert Kargougou. Il a félicité l'ABSFM pour cette initiative. Il a promis qu'à l'issue de ces journées scientifiques, les recommandations qui en sortiront seront prises en compte par le ministère de la Santé. Il a affirmé que les doléances qui ont été posées ne sont pas rentrées dans l'oreille d'un sourd. Le ministre de tutelle a annoncé que dans les prochains mois, les agents vont être dotés au sein des maternités, de matériels médicotechniques, de tables d'accouchements, etc.

Robert Kargougou en compagnie du professeur Charlemagne Ouédraogo sont en train de visiter les stands

Robert Kargougou a félicité les sages-femmes pour leurs résiliences face à la montée du terrorisme au Burkina Faso. Neuf professionnels de l'accouchement et de la santé sexuelle et reproductive ont été décorés pour leur abnégation au travail. Il faut noter qu'en matière de mortalité de la mère et de l'enfant au Burkina Faso, on dénombre, 330 décès maternels et 23 décès néonatals pour environ 100 000 naissances. L'ABSFM compte 2 000 membres, elle a été créée en 1973.

SB
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Technologie au Burkina : NAYANE, une application multifonctions pour aider les parents d'élèves

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NAYANE est une application créée afin d'aider les parents à faire le choix des écoles de leurs enfants ainsi que les payements des différents frais. Cette application est chapeautée par une structure dénommée Children paradise qui intervient dans le domaine de l'éducation et de la santé. En vue de trouver des approches pour couvrir les besoins en matière de soins et de bien-être pour les enfants et les femmes, elle a mis en place cette application présentée le jeudi 5 mai 2022 à Ouagadougou.

Cette application offre plusieurs possibilités. Il s'agit, entre autres, du parrainage des enfants, du contrôle du calendrier vaccinal, de la recherche d'écoles... L'application vient faciliter la tâche aux parents et leur permettre de concilier leur vie professionnelle et l'éducation des enfants. Elle leur permet aussi d'avoir des informations sur les écoles des enfants, des mises à jour régulières et l'avis d'autres parents.

Un volet important que l'application détient est celle de la santé. L'application permet en effet de faire de la sensibilisation et la formation en matière de prévention contre les maladies. En ce qui concerne le volet parrainage d'enfants, elle consiste à prendre en charges les frais de scolarité de l'enfant durant une année scolaire.

Le co-fondateur, Raymond Ouédraogo, a tenu à rassurer sur la fiabilité des payements. « Il faut savoir que les différents partenaires de payements qui interviennent dans l'application NAYANE sont fiables. C'est le cas de Moov Africa », a-t-il affirmé.

co-fondateur Raymond Ouédraogo : cette application vient faciliter la tâche aux parents

Le représentant du directeur général de Moov Africa, Gérald Lompo, a tenu à préciser qu'ils sont l'opérateur qui couvre plus le territoire national et ils travaillent àêtre encore plus fiables. « Je peux vous assurer que Moov Africa a toujours été l'opérateur qui a la plus vaste couverture téléphonique sur l'ensemble du territoire national. Malgré l'insécurité qui entraîne des difficultés pour accéder à certains sites, nous travaillons continuellement à mettre à la disposition de la population l'internet mobile et fixe. Nous continuons à travailler pour améliorer cette situation afin de pouvoir permettre aux populations d'avoir accès aux plateformes de services et de pouvoir faire les payements via Moov money », a-t-il signifié.

Il a aussi ajouté que Moov Africa accompagne l'application pour les différents payements à distance. « Moov Africa, en tant qu'opérateur global de référence, est également dans cette dynamique. Au quotidien, nous travaillons à mettre à la disposition des populations des solutions de connexion à haut débit et à des prix très abordables. Nous mettons aussi à disposition la solution Moov money qui est utilisée aujourd'hui par des millions de Burkinabè et qui permet au citoyen de pouvoir faire des payements à distance ».

Le représentant Gérald Lompo : nous mettons à la disposition des populations des connexions de haut débit

L'application est disponible que sur Play store sur Android uniquement. Selon le co-fondateur, l'application est totalement gratuite, les informations sont disponibles sur l'application, la seule condition est d'avoir un compte pour les différentes transactions.

Le résultat attendu à la fin de l'année 2022 est de conventionner 350 à 450 établissements, avoir plus de 50 000 enfants inscrits et avoir plus de 200 000 transactions entre 1500 et 2000 utilisateurs par jour.

Bela Nefertari Ouedraogo (stagiaire)
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Corruption au Burkina Faso : Plus de 300 plaintes enregistrées par le Réseau national de lutte anti-corruption en 2021

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Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a annoncé avoir enregistré et traité plus de 300 plaintes de corruption au Burkina Faso en 2021 malgré l'impact négatif de la crise sécuritaire sur ses activités. C'était lors de sa 22e assemblée générale ordinaire de ce jeudi 5 mai 2022 à Ouagadougou.

Selon le secrétaire exécutif Sagado Nacanabo, le REN-LAC a mené au cours de l'année dernière 210 activités de sensibilisation qui ont touché environ 16 000 personnes dans 50 communes, 24 provinces et 11 régions du pays. Toute chose qui leur a permis d'effectuer plus de 60 saisines administratives dans le but d'apporter des solutions aux problèmes constatés.

Pour le secrétaire exécutif, la crise sécuritaire et humanitaire actuelle est en partie la résultante de la mauvaise gouvernance entretenue par les différents régimes du CDP et du MPP. « Tout comme nous devons dénoncer et proscrire les coups d'État en tant que mode d'accession au pouvoir, nous devons également bannir la corruption électorale parce qu'elle ne donnera jamais de légitimité aux dirigeants », a souligné Sagado Nacanabo.

Les participants à la 22e assemblée générale ordinaire du REN-LAC, autour du thème : « Renforçons nos actions de veille citoyenne pour l'effectivité de la lutte contre la corruption et l'impunité des crimes économiques au sommet de l'État

Un processus électoral corrompu

Le REN-LAC dit avoir en effet, dénoncé un processus électoral entaché de corruption au Burkina Faso. Une situation dont il s'inquiétait du fait des répercussions négatives de l'argent utilisé (par les acteurs politiques) pour la conquête du pouvoir sur le processus démocratique du pays.

À l'entendre, le nouveau chef de l'État Paul-Henri Sandaogo Damiba a compris que sans une lutte résolue contre la corruption et la mal gouvernance, la restauration de l'intégrité du territoire national serait vouée à l'échec. C'est ainsi que M. Nacanabo lance un appel aux citoyens qui ont intérêt à un changement qualitatif, afin qu'ils exercent leur droit de veille citoyenne pour contraindre les autorités au respect des priorités et des engagements édictés dans la charte de transition.

Sagado Nacanabo reconduit à son poste de secrétaire exécutif, à l'issue de l'élection de l'équipe dirigeante du REN-LAC à sa 22e assemblée générale ordinaire

Dans la perspective de renforcer son action judiciaire contre l'impunité des crimes économiques, le REN-LAC a mis en œuvre, depuis janvier 2022, avec l'appui de l'ambassade royale du Danemark, un nouveau projet intitulé« Tous débout contre les crimes économiques au Burkina Faso » pour une durée de deux ans.

Un système d'information pour une veille citoyenne efficace

Le réseau anticorruption dit poursuivre également la mise en place de systèmes d'information s'inscrivant dans le cadre de sa mission pour une veille citoyenne dans les collectivités territoriales du Burkina Faso. Et ce, grâce à l'appui de l'institution de droit public allemmande Kreditanstalt für Wiederaufbau (KFW se définissant en français : Établissement de crédit pour la reconstruction) à travers le fonds d'investissement pour les collectivités décentralisées (FICOD).

Un plaidoyer pour la protection des activistes et lanceurs d'alerte

En perspectives, le REN-LAC entend faire une série de plaidoyer en vue de meilleurs résultats pour les années à venir. Pour ce faire, l'institution veut d'abord contribuer à travers un plaidoyer à l'opérationnalisation de l'Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (ANAGRASC). L'autre plaidoyer porte sur l'application des articles concernant les assistants spécialisés, contenus dans la loi n°005-2017/AN : portant création, organisation et fonctionnement des pôles judiciaires spécialisés dans la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée.

Les huit nouveaux membres du Secrétariat exécutif du REN-LAC

Ensuite, le réseau anticorruption ambitionne aussi mener des actions de plaidoyer pour la prise des décrets d'application restants de la loi organique n°082-2015/CNT : portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de l'Autorité supérieure de contrôle d'État et de lutte contre la corruption. Cela, aux fins de donner plus d'efficacitéà l'institution dans sa mission régalienne.

Enfin, considérant l'information comme un élément indispensable en matière de lutte contre la corruption, le REN-LAC entend protéger les activistes et les lanceurs d'alerte contre les abus d'autorité. Ainsi, il prévoit un plaidoyer pour l'adoption d'une loi de protection de ces acteurs qui contribuent selon le réseau, à lever un coin de voile sur les mauvaises pratiques dans l'administration publique à travers leurs publications.

La présente assemblée générale a coïncidé avec la fin du mandat des membres du Secrétariat exécutif du REN-LAC. Elle a de ce fait procédéà l'élection du nouvel exécutif à la tête du réseau composé de huit membres. À l'issue des votes, Sagado Nacanabo a été reconduit à son poste de secrétaire exécutif.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Développement des jeux : Le projet Goethe Games Station pour une professionnalisation du domaine des jeux au Burkina Faso

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Le Goethe institut en partenariat avec Enter Africa, va procéder ce samedi 07 mai 2022, au lancement d'un projet dénommé Goethe Games Station. L'objectif est de permettre aux jeunes, de découvrir les opportunités et les plans de carrière qui existent dans le domaine des jeux et de participer à la professionnalisation des jeux au Burkina Faso. Le projet qui va consister en une caravane qui va sillonner 07 quartiers cibles de la ville de Ouagadougou. Le projet a été annoncéà travers une conférence de presse, tenue ce 06 mai 2022.

Le domaine des jeux constitue la première industrie mondiale devant le cinéma, avec plus de 150 milliards d'euros de revenus par an. Malheureusement, l'Afrique ne représente que 5% de ce marché, à cause de l'incompréhension et de la non maîtrise du secteur. Les jeux représentent donc un secteur porteur, qui peut être exploré par les jeunes qui s'y intéressent. C'est dans cette perspective, que le Goethe institut a initié le projet Goethe Games Station.

A en croire Martin Pockkrandt, directeur du Goethe institut, le Burkina Faso est le premier pays en Afrique dans lequel un tel projet est lancé. Il soutient que grâce au projet, les jeunes pourront réaliser qu'ils peuvent eux aussi créer sur place des jeux qui prennent en compte le contexte burkinabè et non être seulement consommateurs de jeux venant d'ailleurs. Aussi, ils pourront promouvoir la culture burkinabèà travers leurs conceptions, car en plus d'être une activité ludique, les jeux vidéo sont aussi une opportunité de partage à travers la création de contenus typiques à notre pays.

Martin Pockkrandt, directeur du Goethe institut

Pour Evelia Gadegbeku, présidente de Enter Africa, le Goethe Games Station est avant tout une plateforme d'échanges et de connaissances autour des jeux vidéo et de la réalité virtuelle. " Pour nous, l'objectif à travers ce projet est de permettre aux jeunes burkinabè de découvrir les jeux vidéo mais aussi de leur montrer les opportunités, les plans de carrière qu'il peut y avoir dans cet écosystème des jeux vidéo ludiques", a-t-elle laissé entendre.

Evelia Gadegbeku, présidente de Enter Africa

Le projet va consister en une caravane qui va durer sept mois et qui va se déplacer sur sept sites identifiés que sont Wemtenga, Karpala, Goughin, Cissin, Somgandé, Tampouy et Ouaga 2000. Le volet éducatif des jeux sera pris en compte, avec des thématiques telles les jeux et le sport, les jeux et l'éducation et les opportunités. Les jeunes seront donc sensibilisés pour une bonne utilisation du digital mais aussi sur comment faire pour éviter les effets pervers des jeux auxquels certains joueurs deviennent accros. Les jeunes qui s'intéressent au développement des jeux, pourront également en savoir davantage sur les modèles qui existent au niveau national et dont ils peuvent s'inspirer.

Présidium

Pour une plus grande visibilité du projet, des ambassadeurs pour les différents sites ont été associés à la mise en œuvre. Il s'agit d'influenceurs, de créateurs de contenus, de jeunes des quartiers, qui à travers leur capacité de mobilisation, vont attirer l'attention des jeunes sur le projet. Hugo Boss, jeune rappeur burkinabè, est le principal ambassadeur.
Il faut noter que les journalistes présents à la conférence de presse, ont eu l'opportunité de tester quelques jeux digitaux.

Armelle Ouédraogo
Yvette Hien (Stagiaire)
Lefaso.net


CANAL+ Burkina : Dix stagiaires techniciens en fin de formation

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Dix étudiants du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z) ont effectué un stage de formation du 21 mars au 30 avril 2022 au sein de CANAL+ Burkina. Après plus d'un mois de formation, les stagiaires ont reçu leurs attestations de fin de formation le mercredi 4 mai 2022 à Ouagadougou, dans les locaux de ladite société.

Ils sont dix pensionnaires issus du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR- Z) qui ont séjourné dans les locaux de CANAL+ Burkina pour renforcer leurs capacités. Durant le stage, ces étudiants dans le domaine de la technique ont été outillés à plusieurs métiers. Il s'agit, notamment, de l'installation et dépannage d'antennes et décodeurs ; l'inventaire du stock ; le bipage de décodeurs ; le stickage de décodeurs et la récupération de décodeurs défectueux.

C'est avec satisfaction et le sentiment d'avoir appris beaucoup de choses que les stagiaires, par la voix de leur représentant, ont exprimé leur reconnaissance à CANAL+ Burkina. « Ce stage nous a apporté beaucoup de choses en termes de connaissances. En plus de la maintenance des autres appareils électroniques que nous connaissions déjà, nous avons appris au sein de CANAL+ la réparation des décodeurs, l'installation et l'orientation des paraboles pour capter le bon signal », a laissé entendre Arthur Compaoré, stagiaire à CANAL+. Tous ces acquis, selon le représentant, sont la résultante d'une pratique rigoureuse enseignée dans l'entreprise CANAL+ Burkina. « Ici, nous avons fait plus de 90% de pratique », a-t-il indiqué.

Le directeur général de Canal+ Burkina, Jonathan Lett a félicité les lauréats

Le directeur général de CANAL+ Burkina, Jonathan Lett, a félicité les stagiaires pour leur ardeur au travail. Il a laissé entendre que ce stage vient apporter une application pratique de leur formation théorique. A travers cette initiative, indique-t-il, les apprenants repartent avec une meilleure connaissance et perception du monde du travail. En termes d'opportunité pour ces stagiaires, le premier responsable de CANAL+ Burkina, a lancé un message d'espoir. Il a laissé entendre que l'entreprise pourrait garder certains stagiaires comme à l'édition précédente où deux d'entre eux officient permanemment au sein de CANAL+ Burkina. L'objectif de la formation, a-t-il dit, est d'aider la jeunesse à découvrir la vie professionnelle.

Le stagiaire Arthur Compaoré a salué Canal+ pour l'opportunité

Boubacar Bâ, directeur général du CFPR-Z, a témoigné sa reconnaissance à CANAL+ Burkina pour avoir accueilli ses étudiants durant les 45 jours de stage. Il a par ailleurs invité ces étudiants à faire prévaloir les expériences acquises lors de ce stage dans leur vie professionnelle. « Nous avons une stratégie d'insertion professionnelle des jeunes. Pour cela, nous venons de nous doter d'un incubateur au sein du centre afin de pouvoir booster la formation. L'un des objectifs de ces stages est de préparer leur insertion professionnelle » a-t-il ajouté avant de décliner les trois objectifs de son école en termes de formation. Il s'agit selon lui, de la qualité des formations, de favoriser l'insertion professionnelle des jeunes, et le savoir-être.

Jacqueline Ilboudo a représenté le ministre en charge de l'emploi. Elle a félicité les stagiaires tout en réitérant le soutien du gouvernement à toujours soutenir la jeunesse dans ses projets de développement.

Serge Ika Ki
Lefaso.net

Bobo-Dioulasso : CanalBox offre son service internet de très haut débit à la population

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« Avec l'arrivée de CanalBox Burkina, en moins d'une année, tout a déjà changé dans la ville de Ouagadougou, et désormais tout va changer à Bobo-Dioulasso », foi du directeur général de GVA/Burkina, Rodrigue Zabsonré. C'est dans cette optique de révolutionner l'internet dans la ville de Sya, que le Group Vivendi Africa y a officiellement lancé, le jeudi 5 mai 2022, son réseau CanalBox au profit de la population.

Présent au Burkina Faso depuis juin 2021 à travers son réseau CanalBox, le Group Vivendi Africa/Burkina (GVA/Burkina) a décidé ainsi d'offrir la meilleure connexion internet et à un coût accessible aux Burkinabè. Après Ouagadougou, CanalBox étend ses offres d'internet à très haut débit dans la ville de Bobo-Dioulasso. En offrant ainsi un service ultra performant, et en démocratisant l'accès au très haut débit, l'arrivée de CanalBox est une bonne nouvelle pour les foyers et les entreprises de la capitale économique, Bobo-Dioulasso.

Les officiels présents à la cérémonie de lancement de CanalBox à Bobo-Dioulasso

Avec ses différentes offres, les clients pourront désormais expérimenter le meilleur de la fibre optique chez eux à la maison et les entreprises pourront aussi booster leur compétitivité grâce à la transformation numérique. Selon le directeur général de GVA/Burkina, Rodrigue Zabsonré, CanalBox Burkina entend contribuer au développement du numérique dans notre pays et plus particulièrement dans la région des Hauts-Bassins, à travers ce lancement.

Le directeur général de GVA/Burkina, Rodrigue Zabsonré

« Avec l'arrivée de CanalBox Burkina nous allons impacter fortement et durablement la façon dont l'internet va être consommé avec une offre simple, illimité et sans surprise. Aujourd'hui, nous sommes très heureux d'être à Bobo-Dioulasso pour le lancement de nos activités. GVA est une entreprise de télécommunication qui fait exclusivement dans le déploiement de la fibre optique très haut débit. Notre crédo c'est un service de qualité, une offre simple, illimité et sans surprise », a expliqué le directeur général de GVA/Burkina, Rodrigue Zabsonré. Il a par ailleurs souligné les opportunités de CanalBox Burkina, avant d'inviter les populations de Bobo-Dioulasso à adopter ses différents services.

Ouvrir une nouvelle ère pour l'accès à l'internet

Pour ses promoteurs, le lancement de CanalBox à Bobo-Dioulasso ouvre ainsi une nouvelle ère pour l'accès à l'internet aussi bien dans les domiciles que dans les entreprises. Le premier conseiller, chargé d'affaires françaises au Burkina, Dominique Delpuech, a indiqué que cette technologie d'accès à internet est la plus innovante et la plus fiable qui existe. Pour lui, c'est une véritable révolution. D'où ses sentiments de satisfaction pour ce lancement à Sya. « Nous avons un attachement de cœur à la ville de Bobo-Dioulasso. C'est une partie de notre histoire et je suis heureux de voir qu'après le lancement des activités de GVA à Ouagadougou, déjà le public de Bobo-Dioulasso pourra accéder au même service, c'est une véritable révolution », a-t-il laissé entendre.

Le premier conseiller, chargé d'affaires françaises au Burkina, Dominique Delpuech

L'objectif de GVA/Burkina est de permettre à chacun de ses abonnés de vivre effectivement l'évolution numérique. Il se donne pour mission, non seulement de rendre l'internet accessible à tous les foyers, mais aussi de couvrir l'ensemble des localités du pays. Ce projet vise aussi à accompagner la stratégie gouvernementale pour réduire la fracture numérique à travers la mise en œuvre de « l'internet pour tous ». C'est le haut-commissaire de la province du Houet, Lamine Soulama, qui a présidé la cérémonie de lancement au nom du gouverneur de la région des Hauts-Bassins. Il a saisi cette occasion pour saluer cette initiative de CanalBox de venir à Bobo-Dioulasso. Il affirme qu'à travers cette technologie, Bobo-Dioulasso va se développer et va progresser en matière de communication.

Des citoyens bobolais présents à la cérémonie de lancement de CanalBox

« Nous accueillons favorablement CanalBox dans notre région. C'est pourquoi j'ai été instruit par le gouverneur de la région pour venir encourager cette initiative, féliciter les promoteurs et souhaiter qu'avec l'arrivée de CanalBox Burkina, qu'il y ait une véritable révolution en matière de communication et d'internet dans notre région », a souligné Lamine Soulama.

Le haut-commissaire de la province du Houet, Lamine Soulama

Pour le président de l'Arcep, Charles Millogo, faire en sorte que l'ensemble des populations et les entreprises aient accès à l'internet est une ambition du gouvernement burkinabè. A l'en croire, à travers ce lancement, le pays va connaître plusieurs opérateurs qui vont proposer des services de qualités aux populations, susceptibles d'entraîner la concurrence et la baisse des prix. Ainsi, il s'est dit très heureux pour cette initiative, avant de souhaiter la bienvenue au réseau CanalBox à Bobo-Dioulasso.

Le président de l'Arcep, Tontama Charles Millogo

« C'est une fierté de savoir que les obligations qu'on a imposéà cet opérateur, qu'il ait réussi à les honorer. Nous attendons qu'il déploie rapidement ses services, afin d'offrir à la ville de Bobo-Dioulasso cette connectivité très haut débit qui va permettre à la population et aux entreprises d'exercer convenablement leurs activités. Nous nous réjouissons d'avoir cette alternative parce qu'en tant que autorité de régulation, l'une de nos missions c'est offrir plus de possibilités aux consommateurs, afin qu'il y ait le choix. Cela permet également de créer cette concurrence qui va donc améliorer les choses au bénéfice des consommateurs », s'est-il réjoui.

Aux dires du directeur général de GVA/Burkina, Rodrigue Zabsonré, « GVA Burkina est une entreprise burkinabè, offrant de l'internet fait par les Burkinabè pour les Burkinabè. C'est déjà plus d'une centaine d'emplois directs et près de 300 emplois indirects créés au Burkina Faso, avec déjà plusieurs milliards de FCFA déjà investis ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

Campagne agricole 2022-2023 : Le gouvernement décide de subventionner la filière coton à plus de 72, 8 milliards de F CFA

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Le conseil des ministres tenu ce vendredi 6 mai 2022, sous la présidence du Chef de l'État, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, s'est prononcé sur la hausse des coûts des engrais observée sur le marché burkinabè.

Selon le ministre du commerce, Abdoulaye Tall, le gouvernement a décidé de faire des efforts pour soutenir le monde agricole à travers des subventions.

Ainsi, le sac de 50kg du NPK qui serait fixéà environ 35 000 francs CFA sera désormais vendu à crédit aux coton-culteurs à 16 000 francs CFA.

Le sac de 50kg de l'urée dont le coût s'élève à plus de 37 000 francs CFA sans subvention, sera également vendu à crédit à 16 000 francs CFA.

Mais ce n'est pas tout. Le prix du traitement insecticide classique pour un hectare est fixéà 3800 francs CFA au lieu de 6000 francs CFA.

« L'insecticide de spécialité est subventionné pour que le traitement à l'hectare soit effectuéà 7000 francs CFA », ajoute le ministre du commerce.

Lefaso.net

Formation introductive à la promotion immobilière : Principes généraux et rôle dans le secteur du logement dans l'espace UEMOA

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APPEL A CANDIDATURES
(Version actualisée, 05/05/2022)

I- CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Dans l'espace UEMOA, la forte croissance des centres urbains n'est pas maitrisée et se traduit sur le plan du logement par un hiatus entre l'offre et la demande. Face à ce déséquilibre croissant, la plupart des politiques des différents pays ont montré des limites à juguler ce phénomène qui prend des allures de crise du logement et du développement urbain avec :

- l'étalement des « bidonvilles », des zones d'« habitat spontané» ou « quartiers précaires » ;

- l'insuffisance des équipements et infrastructures de base indispensables à un cadre de vie décent ;

- l'insuffisance et la cherté de l'offre en logements décents et abordable ;

- la dégradation et la pollution de l'environnement ;

- etc.

La plupart des zones résidentielles urbaines et périurbaines où sont construits des logements n'ont pas ou ont peu accès à des infrastructures et services appropriés, telles que les routes, l'eau et l'assainissement, ou encore les établissements scolaires et de santé. Pourtant, l'accès à un logement abordable et décent est un droit inscrit dans les constitutions des Etats.

L'absence ou l'insuffisance de données statistiques sur le logement, le manque d'expérience des acteurs impliqués dans la coordination de programmes de logement, la faible capacité du secteur privéà produire du logement à grande échelle et de qualité incontestable, la pression et les nombreux conflits fonciers enregistrés, la faible viabilisation de la ville en voies et réseaux divers (VRD) sans ignorer une fourniture insuffisante en infrastructures éducative et de santé sont autant de difficultés auxquelles sont confrontées les pays membres de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) dans l'élaboration de leurs politiques de logement et d'urbanisation.

C'est pour trouver une réponse durable à cette situation que, dans le cadre du projet de création d'un Centre d'Excellence de l'Habitat (CEH) par l'UEMOA, le groupement composé de l'Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de l'Université Joseph KI-ZERBO au Burkina Faso et l'École Supérieure d'Économie Appliquée (ESEA) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal, avec le soutien du Programme des Nations Unies pour les Établissements Humains (ONU-Habitat), lance l'appel à candidature pour cette première session de formation de courte durée destinée aux professionnels du secteur du foncier urbain, de l'habitat et du logement, axée sur la promotion et la gestion immobilière.

II- CONTENU DE LA FORMATION

L'objectif principal de la formation est d'échanger et de transmettre aux bénéficiaires des connaissances et de bonnes pratiques pour une meilleure promotion immobilière en vue de l'accès à un logement abordable et décent dans l'espace UEMOA dans un cadre urbain approprié.

La formation se tiendra en présentiel du 20 au 25 juin 2022 à Ouagadougou (Burkina Faso).

La formation se décline en plusieurs modules comme suit :

⁃ Cadre conceptuel pour promouvoir le logement abordable et décent dans la zone UEMOA

⁃ Présentation de la promotion immobilière ;
⁃ Cadre juridique et réglementaire de la promotion immobilière ;
⁃ Choix du site et sécurisation du foncier ;

⁃ Financement du projet immobilier ;
⁃ Montage et réalisation du projet immobilier ;
⁃ Droit au logement abordable et décent.

III- BÉNÉFICIAIRES DE LA FORMATION

La formation est destinée prioritairement aux professionnels intervenant dans la promotion immobilière.

De manière non exhaustive, la formation concerne :

⁃ Les promoteurs immobiliers ayant une expérience avérée dans la conduite de projets de promotion immobilière ou activités connexes ;

⁃ Les professionnels du secteur de la production du logement pour compléter leur profil (architectes, urbanistes, ingénieurs en génie civile, géomètres, notaires, experts immobilier, géographes, etc.) ;

⁃ Les cadres de l'administration publique et du secteur privé intervenant dans le secteur de l'habitat, du logement et de la gestion du foncier urbain ;

⁃ Les économistes, financiers, et agents de banque intervenant dans le crédit immobilier ;

⁃ Les agents municipaux travaillant dans les services techniques municipaux.

NB : Les candidats ayant postulé au premier appel et qui sont toujours intéressés sont priés d'envoyer à nouveau leur dossier.

IV- ELIGIBILITE/QUALIFICATION

La formation est payante mais exceptionnellement en raison du démarrage des activités de formation du Centre d'Excellence de l'Habitat (CEH) de l'espace UEMOA, vingt-cinq (25) bourses sont offertes aux plus méritants sur la base de la qualité du dossier soumis, notamment en lien avec la promotion immobilière. Ces bourses sont déclinées comme suit :

Option 1 : 15 bourses complètes (frais de formation, billets d'avion, frais d'hébergement, restauration) ;
Option 2 : 10 bourses intermédiaires (frais de formation, restauration) ;

NB : Les personnes intéressées et qui ne seront pas sélectionnées pour la bourse pourront participer moyennant le nombre de places disponibles et le paiement des frais participation à la formation (frais de formation, pauses cafés et déjeuner) à un prix social d'un million cinq cent mille (1 500 000) francs CFA.

Les conditions à remplir pour postuler à cette première session de formation sont :

⁃Être ressortissant d'un des pays de l'UEMOA (fournir un acte d'état civil) ;
⁃Être promoteur immobilier ayant une expérience avérée dans la conduite de projets de promotion immobilière ou activités connexes (joindre une pièce justificative) ;

⁃Être professionnel du secteur de la production foncière et du logement abordable et décent (fournir une attestation) ;
⁃Être agent du secteur administratif public assurant la tutelle de la promotion immobilière du pays (fournir une attestation) ;

⁃Être agent du secteur privé, banques ou autres structures intervenant dans la promotion immobilière, notamment le crédit immobilier (fournir une pièce justificative) ;

⁃Être agent municipal travaillant dans les services techniques municipaux relatifs au foncier et au logement (fournir une attestation de travail) ;
⁃Être chercheur et/ou enseignant-chercheur conduisant des activités de recherches ou d'enseignement relatives au cadre politique, administratif et réglementaire qui régit le secteur du logement et de l'habitat de façon globale (fournir des pièces justificatives, telles que publications dans des magazines reconnus) ;

⁃ Avoir au minimum cinq (05) ans d'expérience professionnelle dans le secteur du logement et de l'habitat (fournir une attestation de services effectués) ;
⁃ Adresser une demande au Directeur de l'ISSP, Chef de file du Groupement ISSP/ESEA/ONU HABITAT) ;

⁃ Joindre une lettre de motivation ;
⁃ Joindre un CV actualisé ;
⁃ Produire un résumé de son expérience professionnelle dans le domaine du logement, de l'habitat et du foncier urbain.

V- PÉRIODE ET DÉROULEMENT DE LA FORMATION

La formation se déroulera du 20 au 25 juin 2022 comme indiqué ci-dessous.

VI- SOUMMISSION ET EVALUATION DES CANDIDATURES

L'évaluation des candidatures se fera sur étude des dossiers.
Les personnes intéressées sont invitées à soumettre leur candidature en cliquant sur les adresses suivantes : https://forms.gle/btdFFbFYn2VdbV7h8
https://bit.ly/3KuJvpK

La date limite de réception des candidatures est fixée au vendredi 27 mai à 18h (heure de Ouagadougou). Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Pour plus d'informations, veuillez contacter les numéros de téléphone suivants :
• (+226) 25 30 25 58
• (+226) 74 35 91 56

Directeur de l'ISSP,
Chef de file du Groupement

Pr Bassiahi Abdramane SOURA
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

Absence d'alternative politique crédible au Burkina Faso : Et si les « forces du progrès » s'engageaient résolument dans la bataille…

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Après les cent jours du MPSR, Mamadou Hébié livre, dans les lignes qui suivent, le fruit de sa réflexion sur l'absence d'alternative politique crédible au Burkina Faso. Dans cette tribune, il invite les « forces du progrès »à s'unir autour d'une vision politique commune, à créer un cadre de rencontre et de discussion pour réfléchir ensemble sur les défis du Burkina Faso, à soutenir et inspirer la jeunesse dans le chemin du travail, de l'excellence et de l'intégrité, etc. Lisez plutôt.

1. Il y a quelques jours, une tante m'a fait un reproche déroutant : elle m'a dit que ma génération manquait d'ambitions. En visant ma génération, elle parlait de ces Burkinabè qui ont aujourd'hui entre 30 et 50 ans et qui constituent, pour l'essentiel, la crème des forces productives de notre Nation. J'ai évidemment protesté ; renvoyant à tous ceux et toutes celles dans cette génération qui font la fierté de notre pays. De Francis Kéréà Marie Korsaga, en passant par Iron Biby et bien d'autres ; aucun de leurs exploits n'est possible sans ambition.

2. Après quelques échanges, cependant, j'ai compris que ma tante ne parlait pas de nos exploits individuels ; mais de notre contribution, en tant que génération, au façonnement de l'avenir de notre pays. Vu sous cet angle, il y a de quoi pâlir : la génération de Thomas Sankara et de Blaise Compaoré avait déjà fait, à notre âge, au moins deux coups d'Etat pour pouvoir mettre en œuvre sa vision du Burkina. Turbulente, à tout le moins ; mais certainement entreprenante, ambitieuse et déterminée…

3. L'attentisme de notre génération contraste avec le fort consensus en notre sein sur notre vision du futur du Burkina Faso et des politiques fondamentales qui peuvent y mener. En effet, nous savons que le Burkina Faso ne peut pas s'en sortir sans intégrité et gestion rigoureuse des deniers publics. Nous savons également qu'il n'y a pas d'issue en dehors de politiques audacieuses visant à satisfaire les besoins du plus grand nombre.

Nous n'ignorons pas qu'il nous faudra travailler, dur, décupler nos intelligences et nos énergies pour faire face, dans un environnement régional et international des plus incertains, à des défis aussi multiformes que la construction d'un Etat moderne, le désenclavement, les changements climatiques, le faible taux d'éducation, les ressources naturelles limitées et une population qui double chaque vingt-cinq ans.

Surtout que notre génération est, de toute l'histoire du Burkina Faso, celle la mieux outillée pour répondre à ces défis protéiformes. Nous bénéficions déjà des leçons que nous pouvons tirer des échecs et des succès de nos devanciers. Aucune autre génération n'a été autant instruite. Aucune autre n'a non plus eu le bénéfice des innovations technologiques de ces dernières années.

4. Mais le problème posé n'est pas une question d'âge, de générations ou de « changement générationnel ». En effet, notre génération n'est pas seule dans cette salle de théâtre lugubre où se joue la tragédie du peuple burkinabè. Nous sommes en compagnie de bien d'autres Burkinabè, tout aussi silencieux, dans la génération d'avant la nôtre et dans celle qui nous suit, qui ont pour boussole les idéaux de la Révolution de 1983 et de l'insurrection de 2014. En sens inverse, même au sein de notre génération, il y a des personnes qui ne partagent pas ces idéaux ou qui les proclament haut et fort pour s'en détourner prestement, lorsqu'elles ne les combattent pas farouchement.

L'approche doit donc être transgénérationnelle et s'adresser à tous ceux et toutes celles qui ont une soif inextinguible de Justice et de justice sociale. Ce sont ces personnes, ces « bonnes graines », présentes dans toutes les générations, au Burkina Faso et dans sa diaspora, dans nos villes et villages, parmi les femmes et les hommes, dans toutes les ethnies, religions, professions et régions que j'appellerais les forces du progrès.

La perception d'une absence de solutions réalistes à l'absence d'alternative politique crédible

5. La léthargie de ces forces ne s'explique pas par un manque de patriotisme ou un désintérêt pour la chose publique. Loin de là ! Elle semble venir du sentiment qu'il n'y a aucune solution réaliste à la crise de leadership politique que vit notre pays. En effet, les forces du progrès abhorrent les coups d'Etat. Par principe. Et à juste titre.

Au 21e siècle, nulle branche de la société, nul groupe d'individus, ne devrait décider unilatéralement que le processus démocratique a failli à répondre à sa perception des intérêts du peuple ; décider encore unilatéralement d'y mettre fin ; et décider de s'imposer, tout aussi unilatéralement, en messie. Le peuple doit toujours rester maître de son destin. Quant aux insurrections populaires, sauf àêtre des coups d'Etat déguisés, elles sont, par définition, le croisement de phénomènes sociaux complexes qui ne dépendent de personne. Dans notre histoire, elles ne semblent se produire que chaque cinquantaine d'années.

On peut en attendre une ; mais jusqu'à quand ? Surtout que les marginalisés de la gouvernance actuelle dont la colère doit nourrir le chaudron de l'insurrection sont ceux dont la souffrance est silencieuse, faute de médiatisation suffisante. Ces marginalisés sont également ceux qui ont le moins de leviers pour réaliser une insurrection. En revanche, ceux qui détiennent ces leviers – notamment les citadins et les travailleurs du secteur public supportent mieux, ou ressentent moins dans leur chair, les conséquences de la mauvaise gouvernance et du manque de vision politique qui font le lit de nos malheurs.

S'agissant enfin des élections, comment peut-on les gagner sans argent dans ce pays ? La « politique », nous le savons toutes et tous, est une affaire d'êtres sans morale, nés après la honte, corrompus, préoccupés par leurs intérêts bassement matériels. Elle est faite de coups tordus, de coups bas, de coups montés, de retournements de veste… bref d'ignominie. Qui ira se jeter dans la gadoue ?

6. En désespoir de cause, certains membres des forces du progrès se sont mis à rêver d'un messie. Dans certaines de nos hallucinations, il porte un treillis ; un militaire prendra le pouvoir par un coup d'Etat et appellera « les plus brillants et les plus intègres » d'entre nous pour venir le « gérer ». Dans d'autres, il se vêt d'un costume trois-pièces. Alors, nous espérons qu'un président civil, issu d'élections démocratiques, prendra le pouvoir d'Etat et nous appellera pour sa direction. Pourtant, c'est celui qui paie le balafoniste qui choisit la musique.

Personne ne va se salir les mains, parcourir les 8000 villages du Faso, manger avec le diable, se coltiner les petits démons, pour venir nous offrir gratuitement la plateforme nécessaire à la mise en œuvre de notre projet de société. Le MPP et le CDP ne l'ont pas fait. Personne ne va non plus risquer sa vie, sa carrière, l'opprobre ; faire toutes les contorsions possibles pour réaliser son coup d'Etat et venir confier la gestion du pouvoir, clé en main, aux forces du progrès. Le Front Populaire ne l'a pas fait ; le MPSR non plus.

Créer un cadre permanent de rencontre et de discussion entre les membres des « forces du progrès »

7. La conclusion me semble crever l'œil : les forces du progrès doivent s'assumer et s'unir pour peser de tout leur poids sur le jeu politique dans notre pays. Elles doivent s'organiser et éviter de se perdre dans des actions solitaires qui sont le plus souvent d'une efficacité limitée.

Elles doivent chercher à conquérir le pouvoir d'Etat, par les urnes, pour mettre en œuvre le projet de société qui correspond à leurs aspirations. Si elles ne le peuvent pour l'instant, elles doivent travailler à l'émergence d'une masse critique capable d'empêcher l'accès au pouvoir d'Etat de personnes ou de partis politiques qui s'éloignent des idéaux de la révolution de 1983 et de l'insurrection de 2014.

8. Aucun de ces paris n'est aisé. Plusieurs partis politiques ont essayé d'incarner ce besoin de renouveau politique ; des organisations de la société civile ont également essayé d'influencer le jeu politique dans ce sens. Sans nier leurs efforts et les succès engrangés, force est de constater qu'ils n'ont pas toujours pu susciter l'adhésion d'une part significative des forces du progrès et traduire toute la justesse de leurs idéaux en des voix lors des élections.

S'ils se sont sans doute heurtés à leurs propres limites, ils ont également dû rencontrer celles du système électoral et du peuple burkinabè. L'heure n'est certainement pas au blâme ou à la chasse aux ouvriers de la 21e heure. Elle est au rassemblement et à l'union autour de ce que nous avons de commun : le Burkina Faso. Elle est aussi à l'examen, sans complaisance, des causes de ces résultats décevants.

C'est pourquoi il me semble impératif que les forces du progrès créent un cadre où elles pourront se « rencontrer » régulièrement, y inclus en ligne, pour se connaître et réfléchir ensemble sur les voies et moyens pour impulser le changement politique souhaité. Dans un tel cadre, elles pourraient discuter des stratégies à mettre en œuvre pour être la locomotive qui conduit la politique burkinabè ou, au moins, pour influencer significativement le choix et les choix de ceux qui la conduisent.

Travailler à créer une masse critique d'hommes et de femmes politiques crédibles et commencer, dès à présent, à mettre en œuvre nos idéaux, notamment dans la vie des jeunes et de nos populations rurales…

9. Sans préjuger du contenu des débats et des solutions qui pourraient émerger du cadre de rencontre et de discussion, il me semble impérieux que les forces du progrès retrouvent la foi en l'avenir et placent leur engagement sous le sceau de l'union, dans le temps long, pour construire une masse critique de Burkinabè dont la crédibilité politique sera fondée sur la preuve d'un engagement constant et concret auprès de notre peuple. Les trois points qui suivent illustrent le fond de cette pensée.

10. Premièrement, il me semble urgent d'arrêter la saignée au sein des forces du progrès. La création d'un cadre de réflexion et de discussion est déjà un pas dans cette direction. Savoir que nous ne sommes ni seuls ni faibles et que nous avons un plan, ou que nous y travaillons, insufflera de l'espérance à ceux d'entre nous qui pourraient être gagnés par le découragement, sinon tentés par les aventures individuelles ou précipitées.

A cet égard, une amie qui a lu une version antérieure de ce texte a, par une boutade, attiré mon attention sur le fait que les insurgés de 2014 s'attelaient en 2022 à des choses plus concrètes comme construire leur famille ou sécuriser leurs parcelles. Ils sont à féliciter.

C'est ainsi qu'on construit les remparts qui permettent de vivre dignement tout en évitant les compromissions imposées par les choix cornéliens que lance parfois la vie. Il n'y a donc pas d'opposition entre nos efforts pour construire nos carrières et mettre les nôtres à l'abri du besoin, d'une part, et ceux pour sortir le Burkina Faso de l'ornière, d'autre part. Les deux se soutiennent et se renforcent.

C'est d'ailleurs pourquoi les forces du progrès doivent gagner le pari de ramener le rêve de changement d'abord au niveau de leur cellule familiale, puis de la communauté, du secteur ou du village, de la province ou de la région, partout où l'opportunité se présente, pour aider à organiser la vie autour des valeurs sociales de courage, d'intégrité, d'amour du travail et de solidarité. C'est à cette condition qu'on verra reculer les vices auxquels sont exposées nos sociétés.

11. Deuxièmement, les forces du progrès doivent placer leurs efforts dans le temps long. Pour ce faire, elles doivent prêter une attention toute particulière aux élèves, aux étudiants ainsi qu'aux jeunes en début de carrière, tant dans le secteur formel que celui informel. En effet, le sort des idéaux de la révolution de 1983 et de l'insurrection de 2014 se joue déjà dans leur cœur. Aider cette génération, notamment par le mentorat ou le partage d'expériences, à poursuivre la connaissance, l'intelligence et la sagesse, en toute intégrité, prépare la masse critique de demain qui pourra diriger la politique burkinabè ou l'influencer de façon significative.

Il faut revisiter la notion de travail et démystifier celle du succès en prouvant que l'intégrité n'est un obstacle ni à l'un ni à l'autre ; que la vie est plus coopération que compétition ; et qu'il n'y a rien de plus gratifiant que d'aider autrui à réaliser tout son potentiel. Beaucoup d'entre nous le faisons déjàà titre individuel. Il s'agit de placer nos actes isolés dans un cadre permanent de collaboration et de soutien mutuel visant l'éveil des consciences politiques.

Ce sera l'occasion pour tous les Burkinabè, de l'intérieur comme de la diaspora, d'inspirer et d'aider la prochaine génération à se surpasser. Ce sera aussi l'occasion pour les membres des forces du progrès qui ne sont plus dans la vie active de chaperonner les jeunes pousses. Nul n'est de trop. De l'agriculture au droit, en passant par l'économie, le journalisme et le secteur informel, aucun champ social ne doit être en dehors de notre générosité et de l'excellence.

12. Troisièmement, les forces du progrès doivent travailler àétoffer leur crédibilité auprès des Burkinabè, en se plaçant ici encore dans le temps long. La crédibilité politique s'obtient au Burkina Faso par la preuve d'une compétence certaine dans son domaine, une intégritéà toute épreuve et une adhésion sincère aux idéaux de la révolution de 1983 et de l'insurrection de 2014, c'est-à-dire ceux de Justice et de justice sociale. Il appartient donc à une masse critique des forces du progrès de se forger ce capital de crédibilité auprès de la plus grande majorité possible de Burkinabè. Cela implique la création ou l'utilisation des meilleurs canaux de communication existants pour relayer nos idées et donner de la visibilitéà nos actions.

13. Mais surtout, un seul principe devra présider à la sélection des personnes devant incarner la vision des forces du progrès : leur intégrité intrinsèque et leur crédibilitéà porter le projet politique fondé sur les idéaux de la Révolution de 1983 et de l'insurrection de 2014. Puisque c'est le peuple burkinabè qu'il s'agit de convaincre de notre projet de société, de notre intégrité et de la justesse de notre combat, nos perceptions individuelles sur notre propre valeur importent peu.

C'est la manière dont nous sommes perçus par les Burkinabè qui est décisive ; non seulement sur la base des faits qui sont connus mais également de ceux qui pourraient être dévoilés à l'avenir. Il faudra donc trier en toute honnêteté le fonio du grain de sable…

14. Quant à la compétence qui doit également fonder toute crédibilitéà gouverner, elle exige que les forces du progrès s'intéressent plus que jamais à la gouvernance locale qui est le lieu par excellence pour faire ses armes et s'aguerrir en confrontant ses idées à la réalité du terrain. Tout ne se joue pas à Ouaga, Bobo, à la primature ou à la présidence…

La concentration de notre Etat dans les principales villes laisse le milieu rural à l'abandon. Les forces du progrès pourraient mettre à profit les déserts de gouvernance étatique en milieu rural pour planifier et réaliser des projets de développement dans ces régions. Il ne s'agit pas de construire quelques forages isolés ici et là, mais de prouver à nos populations, par un engagement constant et dans la durée, les aptitudes de leurs fils et filles à comprendre et à résoudre ensemble leurs défis structurels.

Dans le même sens, les forces du progrès pourraient générer du capital qu'ils investiraient dans des projets économiquement viables dans le domaine de l'éducation, des transports publics ou de la santé. Elles contribueraient ainsi à améliorer l'offre en biens sociaux de qualité. Après tout, cent millions de FCFA, c'est 20 personnes qui cotisent cinq millions chacun. Un milliard, c'est cent personnes qui achètent des actions de dix millions de FCFA chacun.

C'est aussi 100 000 personnes qui cotisent 1000 CFA par mois pendant un an. Pour ne m'en tenir qu'à mon domaine : qu'est-ce-qui nous empêche de créer, petit à petit, une chaîne d'écoles dans toutes les régions du Burkina Faso qui formeraient les citoyens de demain que nous voulons voir, intègres, instruits, politiquement conscients, travailleurs, compétitifs tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de notre pays ?

15. C'est donc l'engagement conscient, collectif, organisé et planifié des forces du progrès pour répondre aux besoins concrets de notre peuple dans la durée qui attestera notre capacitéà travailler ensemble ainsi que la profondeur de notre intégrité et de notre dévouement pour le Faso. Avec stratégie et méthode, en mettant ensemble nos intelligences, et de côté nos ego ainsi que nos querelles byzantines, il est possible de travailler consciemment à la constitution d'une masse critique crédible auprès des Burkinabè capable de porter le besoin de changement souhaité.

Même si celui-ci n'advenait pas de notre vivant, les forces du progrès qui auraient travaillé (a) à briller au quotidien par leur excellence et leur intégrité dans leur(s) domaine(s) de compétence, (b) à inspirer et guider la prochaine génération dans la réalisation de ses rêves et (c) à résoudre des défis concrets – ne serait-ce que ceux d'un seul village – pourraient dormir du sommeil du juste. À tout le moins, nul, et certainement pas ma tante, ne leur reprochera un quelconque manque d'ambition ou d'audace.

16. En ce moment où le MPSR invite les hommes et femmes politiques à s'emmurer dans l'introspection, les forces du progrès doivent faire leur cette interpellation bien connue de Frantz Fanon : « Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ».

La mission des forces du progrès est plutôt évidente : arrêter la déliquescence du Burkina Faso et porter les efforts pour le remettre sur les sentiers d'un développement social et économique juste à travers une gouvernance aussi vertueuse qu'audacieuse. Si demain se prépare hier, nous avons aujourd'hui déjà pris du retard. Alors, qu'attendons-nous pour mettre le pied à l'étrier ?

PS : Beaucoup d'ami(e)s ont lu et commenté des versions préliminaires de cette tribune. Puisse sa publication exprimer mes plus chaleureux remerciements. Je demeure évidemment unique responsable de toutes les lacunes dont le texte pourrait souffrir. Les lecteurs et lectrices qui voudraient me contacter au sujet de la tribune pourraient m'écrire au courriel suivant : mamadou.hebie@hotmail.com.

Dr. Mamadou Hébié
Associate Professor of International Law
Leiden University
Grotius Centre for International Legal Studie

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