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Partis politiques et terrorisme : Deux cancers dont souffre le Burkina Faso

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Pour mettre fin aux souffrances que connait le Burkina, l'Abbé Cyprien Ouédraogo propose deux mesures dont l'une est pour le moins… radicale. Pour lui, le gouvernement doit introduire à l'Assemblée législative une loi mettant fin à l'existence et à la création de partis politiques au Burkina Faso. Cela, dit-il, conduira plus sûrement à une efficacité et à une efficience morale et politique certaines.

« Il n'y aura pas de solution miracle aux problèmes politiques et sécuritaires au Burkina Faso. Aux grands maux les grands remèdes : amputation ou ablation dans le cas d'espèce.

Si certains se rappellent, nous avions écrit une lettre ouverte le 15 novembre 2021 au chef de l'Etat et à tous les Burkinabè au sujet de la situation nationale, parce que nous pensons comme Hannah Arendt, que « le vent de la réflexion peut empêcher des catastrophes ».

Quand nous avons présenté notre défense, personne ne nous a soutenus. Alors, ce qu'on aurait dûéviter n'a pu être évité. Donc ce qui ne devrait pas arriver arriva. Nous reprenons encore notre plume depuis Montpellier (où il est visiblement impossible que nous soyons tués par un terroriste qui se trouve au Burkina). Cette fois-ci pour inviter le peuple burkinabèà deux courages.

Le premier courage est d'ordre moral et éthique. Il ne sert à rien de restreindre les libertés publiques parce que nous ne sommes pas sous un régime autocratique. Une transition politique n'est ni en soi ni de fait une dictature. Le moment et le cadre constitutionnel ne sont pas indiqués pour restreindre les libertés publiques. Le faire, produira l'effet inverse.

Le discours à l'Assemblée législative de Transition évoque la nécessité« qu'au sortir de la transition, notre pays dispose d'une règlementation des partis politiques débarrassés des tares qui ont longtemps empêché l'expression d'une démocratie véritable dans le jeu politique national. C'est pourquoi, le Gouvernement proposera à la représentation nationale, un nouveau cadre juridique relatif à la création, au financement des partis politiques et au plafonnement des dépenses des campagnes. » Si on peut dire que ce langage tenu semble de bonne foi, il faut reconnaître jusqu'à preuve du contraire qu'il est inconsciemment démagogique.

C'est se bercer d'illusion que de s'engager sur la voie de débarrasser les partis politiques des tares qui sont devenues leur nature. « Chasser le naturel, il reviendra au galop ». C'est se bercer d'illusion que de vouloir limiter et contrôler les dépenses des partis politiques avant, pendant et après les campagnes et élections. Il serait plus sage et salutaire que le Gouvernement introduise à l'Assemblée législative, une loi qui met fin à l'existence et à la création de partis politiques au Burkina Faso. Cela évitera de faire réfléchir des juristes et constitutionalistes pour rien ; cela permettra d'aller plus vite à l'essentiel ; cela conduira plus sûrement à une efficacité et à une efficience morale et politique certaines. Car, ayons le courage de le dire, les maux et les malheurs dont souffre le Burkina Faso ont pour source et cause les partis politiques.

Ce sont eux qui ont engendré et semé la division et la zizanie au sein de la population civile et même jusque dans l'armée. Ce sont eux qui, de 1960 à 1982, puis de 1987 à nos jours, ont livré le Burkina Faso en pâture aux bêtes humaines, criminels et sanguinaires… Il s'avère donc justifié et justifiable de mettre fin à la dispersion et la diversion que provoque le militantisme politique indécent, qui malheureusement continue impunément, même en ces moments difficiles et incertains que le pays traverse. C'est quel pays et ce sont quelles populations qu'ils entendent d'ailleurs gérer si les terroristes assiègent le pays ? A moins qu'ils ne soient de connivence avec les terroristes.

Et puis, les partis politiques ne sont pas une condition sine qua non pour asseoir une démocratie. Au contraire, ils ont contribué au cours de l'histoire, à trahir, à travestir et pervertir l'esprit de la démocratie originelle et originale. En tout cas, nous espérons voir, à la fin de la Transition, une nouvelle constitution qui ferait passer le Burkina Faso à« une démocratie participative sans partis politiques, avec élections » tremplin d'une véritable démocratie avec des candidatures indépendantes.

Le deuxième courage est d'ordre politique et pratique. La catastrophe humanitaire étant de fait, ayons le courage de déclarer l'état de crise humanitaire au Burkina Faso. Et pour couper le mal du terrorisme à la racine, un grand remède pourrait être apporté. Il s'agit d'entreprendre un relogement des populations des localités infestées par le terrorisme, dans les villes et villages proches de ces localités infestées. Ensuite procéder à un rasage étudié et systématique des localités infestées afin d'en constituer des villages militaires.

Deux avantages à ce projet : les terroristes n'auront plus affaire directement aux populations civiles mais aux militaires. Ainsi ceux qui sont à l'intérieur ne peuvent plus sortir et ceux qui sont à l'extérieur ne pourront plus entrer. Aussi, ces localités infestées rasées et constituées en villages militaires seront de fait sécurisés (par la présence des forces de défense et de sécurité). Ainsi, on peut penser à un repeuplement de ces localités suivant un plan national.

Pour ce faire, comme si la déclaration de catastrophe humanitaire ne suffisait pas, il faut lancer expressément un appel à l'aide à la CEDEAO, à la Communauté internationale, aux organismes et partenaires au développement. Car cela implique d'énormes moyens financiers, techniques, logistiques, militaires… Une fois, l'état de catastrophe humanitaire décrété et l'appel à l'aide lancé, le Burkina Faso saura qui sont ses partenaires et soutiens sincères, crédibles et fiables. De fait, il saura désormais quelle attitude adopter et à quel saint se vouer…

Mais ils me diront que c'est utopique. Parce que pour eux, est utopique non pas ce qui est impossible à réaliser mais ce qui l'est difficilement d'une part, et d'autre part parce qu'ils croient que tout ce qui ne vient pas de l'Occident ou n'est pas dicté par lui ou encore calqué sur son modèle, relève de l'utopie. Voici « l'africanité du mal » ! « L'africanité du mal » ? Oui. En théorie, « l'africanité du mal » nous dit que le mal est de couleur noire. En pratique « l'africanité du mal » c'est « le mal penser », « le mal àêtre », « le mal agir ou réagir » dont font preuve beaucoup d'Africains noirs dans des situations et circonstances particulières.

C'est pourquoi, du fait de cette « africanité du mal » la vraie utopie politique au Burkina Faso est de prétendre à une démocratie véritable en voulant débarrasser les partis politiques de leurs tares. La démocratie représentative (avec les partis politiques comme éléments de base) demeure la vraie utopie politique à laquelle s'accroche désespérément le Burkina Faso.

Tout compte fait, de deux choses l'une, ou bien ce qui se passe dans notre pays peut être attribuéà de l'enfantillage d'« un peuple enfant », ou bien il s'agit d'une folie qui consiste selon Einstein, à faire toujours la même chose, à se comporter de la même manière et s'attendre à des résultats différents.

En tout état de cause, il nous faut reconnaitre que la loi de la causalité (les mêmes causes produisent les mêmes effets) ne s'applique pas seulement en physique. Elle s'applique aussi en matière morale et politique. De toute façon, que la situation au Burkina Faso relève de l'enfantillage d'un peuple encore enfant ou de la folie, cela produit le même résultat. L'ultime question se pose à tous : « A quand le Burkina Faso ? » La réponse nous paraît unique : Maintenant ou à jamais ! »

Abbé Cyprien OUEDRAOGO
Presbytère sainte Bernadette
250 Rue du Truel, 34090 Montpellier
Tel : +22670382839
+33749886873
Email : ocyprien@yahoo.fr


Avis de recrutement d'un conseiller finance inclusive et Investissements locaux

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Répondant au : Coordonnateur Pays du Programme PRO-ARIDES

Lieu d'affectation : Ouagadougou (avec des déplacements à l'intérieur et l'extérieur du pays)

Description générale :

SNV est une organisation internationale de développement à but non lucratif qui fait une différence durable dans la vie des personnes vivant dans la pauvreté en les aidant à augmenter leurs revenus et à accéder aux services de base. Nous nous concentrons sur seulement trois secteurs et avons une présence locale à long terme dans plus de 25 pays en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Notre équipe de plus de 1 300 collaborateurs est l'épine dorsale de SNV.

Animés par les objectifs de développement durable, nous nous consacrons à Un monde où, dans chaque société, toutes les personnes vivent dans la dignité et ont des chances équitables de prospérer durablement. Cet engagement en faveur de l'équité nous amène à nous concentrer sur le genre et la jeunesse.

Un financement a été acquis pour la mise en œuvre d'un programme dénommé

« PROgramme Agroalimentaire pour la Résilience Intégrée et le Développement Economique du Sahel (Pro-ARIDES) » sur une durée 10 ans en deux phases de cinq (5) ans. Ce programme, financé par DGIS (Ministère des affaires étrangères Néerlandais ), s'est fixé l'objectif suivant : « Contribuer à une résilience, une sécurité alimentaire et des revenus des ménages agricoles et (agro-) pastoraux accrus dans la zone soudano-sahélienne du Burkina Faso, du Mali et du Niger, grâce à des institutions et organisations décentralisées efficaces pour une prestation de services, gestion des ressources naturelles et des terres et un développement économique local améliorés ». Un financement additionnel est en cours de négociation avec la Coopération danoise pour renforcer l'atteinte des objectifs poursuivis par le programme. Ce programme est mis en œuvre par un consortium composé de SNV (lead), CARE, WUR, KIT et des organisations locales partenaires.

Dans sa mise en œuvre, Pro-ARIDES mettra en place deux fonds de soutien au développement d'une part, des PME et d'autre part, des organisations et des communautés villageoises au sein des collectivités et inter-collectivités d'intervention.

Pour soutenir la mise en œuvre de ces actions, la SNV recherche un/e candidat(e) qualifié (e), expérimenté (e) et engagé (e) pour le poste de Conseiller en Finance Inclusive et investissements locaux du Programme.

Aperçu du poste

Le conseiller en finance inclusive et investissements locaux devrait avec une bonne compréhension des besoins d'investissement de soutien pour les PME, les organisations et les communautés villageoises. Cela passe par l'analyse du choix de l'affectation de ressources aux projets à financer et d'aider aux bonnes décisions d'investissement.

Il devra assurer le suivi des investissements de soutien au sein des PME, des organisations et des communautés villageoises. Cela passe par la mise en place des mécanismes d'application et de sélection des projets pour les financements, conformément aux dispositions des manuels de gestion, le suivi et les conseils de la mise en œuvre des investissements faits au profit des projets retenus et la capitalisation des expériences en matière de gestion des fonds d'appui au développement des PME d'une part, , et d'autre part, des organisations et des communautés villageoises au sein des collectivités et inter-collectivités d'intervention.

Le Conseiller en finance inclusive et investissements locaux devra contribuer à la gestion des relations entre les cibles et le programme. Cela passe par le renforcement de la confiance envers les gouvernements et leurs services, ainsi que des attitudes et comportements favorisant la cohésion sociale, et réduisant les sources de tensions et la violence dans la zone d'intervention.

Il devra accompagner et conseiller les membres de l'unité de gestion pays et les partenaires de mise en œuvre à porter une attention particulière au Genre, la jeunesse et l'inclusion sociale par la prise en compte des préoccupations et à l'implication effective des communautés d'éleveurs/(agro)pasteurs et d'agriculteurs, ainsi que de tous les autres groupes d'intérêts dans la mise en œuvre du programme.

Le conseiller en finance inclusive et investissements locaux devra contribuer à l'élaboration des rapports. Cela passe par la collecte, consolidation et examen des résultats d'impact du programme PRO-ARIDES en lien avec les fonds de soutien du programme.

Il devra apporter un support à la Planification Suivi-Evaluation Apprentissage (PSEA) dans l'élaboration des outils de collecte des données qui captent les changements liés à l'intervention des fonds de soutien et appuyer l'équipe PSEA dans le développement et la capitalisation des leçons apprises dans le domaine des fonds de soutien.

Responsabilités clés :

• Analyser du point de vue de leurs caractères structurants et productifs les projets soumis à financement aux fonds de soutien Pro-ARIDES des PME et des organisations locales et des communautés villageoises au sein des collectivités et inter-collectivités d'intervention ;

• Apporter des conseils aux projets retenus pour leurs améliorations avant financements ;

• Organiser la sélection des meilleurs projets soumis aux fonds de soutien selon les procédures décrits dans les manuels de gestion ;

• Préparer les accords de financement pour les financements y compris les critères de suivi de performance

• Accompagner les cibles dans la mise en œuvre de leurs projets

• Renforcer la confiance envers les gouvernements et leurs services et les cibles à travers la mise en œuvre du programme,

• S'assurer que les préoccupations des communautés d'éleveurs/(agro)pasteurs et d'agriculteurs, ainsi que de tous les autres groupes d'intérêts dans la mise en œuvre du programme sont prises en compte de manière spécifique.

• Appuyer l'équipe PSEA dans l'élaboration des outils de collecte et d'analyse des données, et dans la capitalisation de leçons apprises dans le domaine des fonds de soutien.

Qualifications

- Master ou équivalent en gestion d'entreprise, finance inclusive ou équivalent

- Au moins 5 ans d'expérience dans la finance inclusive et les investissements locaux dans des contextes fragiles et conflictuels, de préférence dans la zone Soudano-Sahélienne

- Forte expérience dans l'analyse des besoins d'investissement de soutien pour les PME, les organisations et les communautés villageoises.

- Expérience avérée en matière de planification, de suivi et évaluation de projets intégrant la finance inclusive et les investissements locaux et tenant compte des spécificités des hommes, des jeunes et des femmes,

- Une expérience pratique avérée dans le renforcement des capacités, l'encadrement et le conseil en matière de finance inclusive et les investissements locaux au profit des organisations locales et des communautés villageoises

- Connaissance des méthodes de recherche participative, y compris le S&E participatif

Compétences clés

- Capacité démontrée àétablir de solides relations de collaboration, d'encadrement et de renforcement des capacités et à travailler en équipe dans un cadre interculturel.

- Aptitude avérée à communiquer avec clarté, tact et sensibilité et àétablir des réseaux et capacité interpersonnelle à interagir avec des milieux sociaux et culturels différents

- Excellentes compétences en matière de rédaction de rapports, de recherche, de révision et de présentation orale

- Maîtrise du français (langue de travail au Sahel) et la connaissance de l'anglais (langue d'entreprise SNV et partenaires du consortium), est un avantage

- Planification efficace, établissement de priorités, gestion du temps et compétences organisationnelles

- Connaissance des logiciels de bureautique courants (par exemple Word, Excel, PowerPoint) et des moyens de communication habituels (Internet, courrier électronique, Skype)

Informations complémentaires

Durée du contrat : 1 an renouvelable sur évaluation de performance.

Type de contrat : Contrat de travail local

Date de début prévue : Mai 2022.

Procédure de recrutement : Présélection sur dossier- Entretiens

Manifestation d'intérêt

Les candidats(es) intéressés(es) peuvent postuler au plus tard le 19 avril 2022 à travers notre système de recrutement en ligne : via SmartRecruiters en cliquant sur ce lien https://urlz.fr/hVX2 si vous souhaitez être considéré pour ce poste. Toutes les informations seront conservées dans la plus stricte confidentialité.

Les dossiers de candidature sont constitués de CV avec au moins 3 personnes de référence (dont une personne de référence du dernier emploi occupé) et une lettre de motivation. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Nous n'apprécions pas la médiation de tiers basée sur cette offre.
SNV se réserve le droit de ne pas donner de suite à cet appel à candidature.

Ouagadougou : Suspension temporaire de la fourniture de l'électricité ce samedi 9 avril 2022 dans certains quartiers

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La SONABEL informe ses abonnés du Centre Régional de Consommation de Ouagadougou (CRCO) qu'elle entreprend des travaux d'entretien du départ BRAFASO ainsi que le raccordement d'un poste à Ouaga 2000 sur le départ n°36.

En raison de ces travaux, la fourniture d'électricité sera temporairement suspendue dans les zones de Bonheur-Ville, Belle-Ville, Baonam, Patte d'Oie et Ouaga 2000 zone IAM le samedi 09 avril 2022 de 07h à 11h.

Pendant la période des travaux, les appareils et installations devront par mesure de sécurité, être considérés comme restant sous tension.

Le Département Communication
et Relations Publiques

Avis de recrutement d'un adjoint au Directeur Technique et d'un gestionnaire des Ressources Humaines

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Le Cabinet Issa SAMA recherche pour le compte d'une importante société d'assemblage d'équipements informatiques de la place des candidatures pour le recrutement d'un adjoint au Directeur Technique et d'un gestionnaire des Ressources Humaines.

I. QUALIFICATIONS REQUISES

1. Pour le poste de ADJOINT AU DIRECTEUR TECHNIQUE

- Avoir le niveau d'ingénieur en génie industriel et logistique ou tout autre diplôme équivalent ;
- Avoir une expérience d'au moins deux (2) ans à un poste similaire ou dans une unité d'assemblage d'équipements informatiques ;
-Être jeune et dynamique ;
- Avoir le sens de l'organisation et de la rigueur.

2. Pour le poste de GESTIONNAIRE DES RESSOURCES HUMAINES

- Avoir une formation supérieure de niveau BAC+3 au moins en Gestion des Ressources Humaines ;
- Avoir une expérience d'au moins deux (2) ans ;
- Avoir une expérience à un poste similaire est un atout considérable.
-Être jeune et avoir le sens de l'organisation et de la rigueur.

II. COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE

Le dossier de candidature doit être composé comme suit :
- Une demande, précisant le poste, adressée au Cabinet d'Avocats Issa SAMA ;
- Un curriculum vitae ;
- Les copies des diplômes et attestations justifiant la qualification et l'expérience du candidat ;
- Une lettre de motivation précisant ses prétentions salariales.

III. DATE ET LIEU DE DEPOT DES DOSSIERS

Les dossiers de candidature pourront être envoyés dans un dossier unique contenant toutes les pièces à l'adresse e-mail suivante : cabinetissasama@gmail.com, dont l'objet du mail désigne l'intitulé du poste ou au Cabinet d'Avocats Issa SAMA, Rue 30.81 ZAD, immeuble abritant l'Agence Générale Sunu Assurances, 06 BP 10302 Ouagadougou 06, tel. 25 37 78 78, de 08 h00 à 12h00 et de 14 h à 15h 30mns, et au plus tard le vendredi 15 avril 2022 à 12h00 GMT.

IV. PROCÉDURE DE RECRUTEMENT

Le recrutement se fera sur examen de dossier et d'un entretien avec les candidats. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour l'entretien.

V. RÉSERVE

Le Cabinet se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent avis de recrutement.

Ouagadougou, le 08 avril 2022

Pour avis
Me Issa SAMA
Avocat à la Cour
Officier de l'Ordre de l'Etalon

Ministère de l'Urbanisme et de l'habitat du Burkina : La cité de la diaspora reçoit la visite du directeur général du Centre de gestion des cités, Boureima Thiombiano

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Le directeur général du Centre de gestion des cités (CEGECI), Boureima Thiombiano, a visité le chantier de la deuxième tranche de logements de la cité de la Diaspora, ce vendredi 8 avril 2022 à Djiguemtenga, dans la commune de Koubri, à quelques kilomètres au sud du quartier « Ouaga 2000 ». Cette visite vise à constater l'état d'avancement des travaux de construction. II était accompagné de ses proches collaborateurs, des entreprises en charge des travaux et du cabinet chargé du suivi-contrôle.

Cette visite est un moyen pour le directeur général de toucher du doigt les réalités du terrain, de prendre connaissance de l'existence d'éventuelles difficultés. C'est aussi l'occasion pour lui d'inviter les entreprises à plus de célérité dans l'exécution des travaux et d'insister sur la qualité qui est d'une importance capitale pour le CEGECI fortement engagé dans la satisfaction des acquéreurs. Selon les dires de M. Thiombiano, certains bénéficiaires (clients) se plaignent soit pour le délai imparti pour achever les logements soit pour la qualité du bâtiment. « Nous enregistrons des plaintes de la part de nos bénéficiaires, nos clients. D'aucuns estiment que les délais ne sont pas respectés tandis que d'autres disent remarquer des insuffisances sur la qualité des maisons », a-t-il expliqué.

« Tant que la qualité et les plans ne sont pas respectés même s'il faut démolir le bâtiment nous le ferons sans hésiter », Boureima Thiombiano, directeur général du Centre de gestion des cités

A la fin de la visite, Boureima Thiombiano s'est dit satisfait du taux d'avancement des travaux qui sont à plus de 95% de réalisation. Du constat fait sur le terrain, je puis dire que la plupart des promoteurs sont en règle (plans et qualité) », dit-il. A cet effet, il a adressé une invite aux différents acheteurs à placer leur confiance en l'expertise du CEGECI. « Je voudrais rassurer les acquéreurs de la deuxième tranche que le CEGECI est à pied d'œuvre pour une remise des clés de logements de qualité dans des meilleurs délais ». Toutefois, il s'est montré ferme quant à la qualité des logements vis-à-vis des promoteurs immobiliers. « Tant que la qualité et les plans ne sont pas respectés même s'il faut démolir le bâtiment, nous le ferons sans hésiter », prévient le patron de la CEGECI.

Éric Yao, architecte

« Le suivi architectural a pour but de s'assurer que les plans conçus sont respectés mais aussi de voir si les prescriptions techniques édictées sont suivies », a laissé entendre l'architecte Éric Yao. Pour lui, les retards objets de plaintes des clients se justifient par le fait que certaines prescriptions n'ont pas été respectées par certains promoteurs. Tout compte fait, il rassure que les logements seront achevés comme prévu dans les termes de référence.

Un des promoteurs présents sur le chantier a confiéêtre dans le délai et promet de finir son ouvrage en fin mai. « J'ai un délai de huit mois d'exécution de travaux et j'en suis à mon troisième mois avec un taux de réalisation de plus de 70%. Je promets de finir en fin mai prochain », a certifié Cheick Omar Bonkoungou, chef de l'entreprise Yemdi et frères.

Cheick Omar Bonkoungou, chef de l'entreprise « Yemdi et frères ».

Rappelons qu'une première tranche de 100 logements a été construite et que les bénéficiaires sont entrés en possession de leurs clés au cours de l'année 2021. La construction de la deuxième tranche de logements (150 logements de types F3, F4 et F5) constitue cette deuxième tranche de la cité de la Diaspora en cours de réalisation.

Cette opération dénommée "Projet cité de la diaspora (PCD)", ambitionne de réaliser une cité de 1 000 logements et des infrastructures d'accompagnement.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

Burkina Faso : Le ministre de la sécurité prend langue avec la police nationale

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Après la gendarmerie nationale le 7 avril, le nouveau ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation, et de la sécurité (MATDS), le colonel-major Omer Bationo, est allééchanger avec les cadres de la police nationale ce vendredi 8 avril 2022 à Ouagadougou. Il a été reçu par le directeur général de l'institution, Dieudonné Ouattara, à la Direction générale de la police nationale (DGPN).

Après les civilités militaires dues à son rang, le ministre a été conduit dans une salle où il a discuté plus de deux heures durant avec les officiers supérieurs de la police nationale. Au sortir des échanges, il a confiéà la presse qu'il est venu discuter sur des difficultés rencontrées par les policiers dans l'exercice de leur mission. Ces difficultés, selon le ministre, sont entre autres, des questions logistiques, d'équipements et de formation.

« Nous allons prendre des dispositions pour renforcer cette institution de la République afin qu'elle puisse jouer pleinement son rôle dans le cadre de la sécurité intérieure », a-t-il indiqué après les échanges. Dans la même perspective, le colonel-major Omer Bationo a promis de descendre sur le terrain avec le reste de la troupe afin de toucher du doigt les réalités vécues par les policiers.

Le ministre de la sécurité a salué les efforts de la police

En plus des difficultés exposées au cours des échanges, les policiers ont aussi souhaité la mise en place d'une loi de programmation pour la sécurité intérieure à l'image de celle de l'armée. A cette préoccupation, le ministre a promis d'apporter des réponses. « Cela va nous permettre de planifier les choses pour que, dans les cinq prochaines années, nous puissions trouver une police avec un autre visage », a-t-il conclu.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net

Burkina/Religion : « Il faut aller véritablement à la connaissance des règles de l'islam », recommande Dr Inoussa Compaoré

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La cellule communication du Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI) tient en cette soirée de vendredi, 8 avril 2022 au Centre national de presse Norbert Zongo, Ouagadougou, une soirée de réseautage couplée à une rupture collective du jeûne.

Lecture du saint Coran, présentation du CERFI, rupture collective du jeûne, prières, dîner...sont les principales articulations de cette soirée qui réunit de nombreux participants venus de divers horizons socio-professionnels.

Mais le point central est la communication sur le thème de la soirée : « Synergie d'action pour la promotion professionnelle des communicateurs musulmans et de l'islam au Burkina Faso ».

Deux communicateurs planchent donc sur le sujet. Il s'agit de l'enseignant-chercheur à l'Université de Ouahigouya, Dr Inoussa Compaoré et de Idriss Ouédraogo, manager de Guru communication, expert et consultant en stratégies de communication.

Dans son intervention, Dr Compaoré a rappelé que chaque fidèle doit faire l'effort de porter la responsabilité de l'islam et de mutualiser les forces avec les autres. Ce qui passe, souligne-t-il, par la connaissance même de la religion. "Généralement, ce sont ceux qui ne connaissent rien des règles qui font le plus de maux à la religion. Donc, il faut connaître et porter cette responsabilité pour aller à la connaissance des règles de l'islam", encourage Dr Compaoré.

De gauche à droite : Idriss Ouédraogo, Abdoulaye Tao (modérateur) et Inoussa Compaoré.

Dans son exposé, l'imam Inoussa Compaoré a en outre rappelé qu'être musulman, ce ne sont pas seulement les actes cultuels (les cinq prières quotidiennes, le jeûne, etc.), mais un comportement d'exemplarité en tout lieu et en tout temps, de la famille au lieu de travail en passant par la circulation. Le musulman, ce n'est pas celui-là qui insulte, qui critique négativement ; il doit combattre l'injustice et le mal, il doit défendre le faible et la vérité, cite Dr Inoussa Compaoré.

Il est donc attendu des communicateurs musulmans de porter ces valeurs pour davantage contribuer au bien de toute la société, de tout le pays.

C'est d'ailleurs sur cette synergie pour porter et promouvoir les valeurs de l'islam, qu'est intervenu Idriss Ouédraogo. Ce dernier est revenu sur l'importance de la synergie d'actions autour des valeurs pour le bien de toute la société.

Idriss Ouédraogo a également partagé l'importance de promouvoir les valeurs du pardon, de tolérance, de solidarité et d'amour autour de soi et dans la société.

O.L
Lefaso.net

Hôpital Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou : Le dépôt de consommables d'hémodialyse parti en fumée

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Dans la nuit du 7 au 8 avril 2022, le dépôt de consommables d'hémodialyse du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) est parti en fumée, mais heureusement aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée. Constat !

A quelques mètres déjà, on suffoquait par l'odeur de brûlé et les murs du bâtiment étaient marbrés de noir. C'est le constat que nous avons fait au dépôt de consommables d'hémodialyse du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) parti en fumée dans la nuit du 7 au 8 avril 2022. Si le bilan des dégâts n'était pas encore disponible à notre arrivée, au moins, on a pu constater de visu le passage du feu qui a laissé derrière lui des produits et une terrasse cramés. Mais les soldats du feu avaient déjà fait leur travail. Et grâce â eux, selon le directeur général du CHU-YU, il n'y a eu aucune perte en vie humaine. Selon son témoignage, c'est autour d'une heure du matin qu'il a été informé du déclenchement de l'incendie au magasin des consommables de l'hémodialyse.

Le directeur général du CHU-YO, Constant Dahourou, discutant avec le personnel sur place (au milieu)

« Et arrivé, il y avait effectivement du feu dans le magasin mais les sapeurs-pompiers étaient déjàà la manœuvre pour maîtriser l'incendie. Dieu merci, il l'a été», se félicite-t-il. L'origine de cet incendie est pour le moment, selon lui, inconnue, mais les enquêtes sont en cours pour pouvoir préciser les choses. « Si l'origine de l'incendie est connue et que c'est sur des éléments sur lesquels nous pouvons agir, nous le ferons, au cas contraire, les autorités compétentes joueront leur rôle », affirme le directeur général.

Concernant le bâtiment lui-même, Constant Dahourou a fait savoir que c'est un magasin de produits classiques, notamment de consommables. « Et vu que c'est un magasin isolé, explique-t-il, les dégâts ont pu être circonscrits, mais pour le moment, il n'y a pas encore une évaluation chiffrée de tout ce qui est parti en fumée ». Et selon ses confidences, il était prévu même que le magasin soit réapprovionné le lundi prochain et vu que l'incendie s'est produit avant l'arrivée des médicaments, c'est en quelque sorte une chance pour eux.

Vue des dégâts de l'incendie

Toutefois, le directeur général a tenu à rassurer le public que les prestations pour la dialyse continueront sans problème et que les dispositions sont prises à cet effet. Il dit même avoir déjà rassuré le président de l'association burkinabé des dialysés, le Pr Albert Ouédraogo, que les dispositions sont prises pour que cet incident n'impacte pas la prise en charge des malades dans le moyen terme.

Joint au téléphone, le Pr Ouédraogo a donné lui-aussi l'assurance quant à la poursuite des soins des malades. Il est également revenu sur le fait qu'en principe l'incendie ne devrait pas impacter la prise en charge des dialysés de Yalgado parce que ce n'est pas le magasin principal qui est atteint puisque le fournisseur a toujours ses magasins et il était attendu une livraison dans la semaine.

Yvette Zongo
Lefaso.net


Délestage d'électricitéà Dori : La population se plaint, la SONABEL s'explique

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La ville de Dori et ses environs subissent depuis le mois de mars un délestage jamais égalé. La nationale de l'électricité peine à fournir l'énergie à la population. Et cela affecte plusieurs secteurs d'activités dans la région du Sahel et à Dori en particulier. Le 6 avril 2022, nous avons tenté de comprendre ce dysfonctionnement auprès des responsables de la Société nationale burkinabè d'électricité (SONABEL) de Dori et les conséquences directes que subissent la population de la ville.

Ce matin du 6 avril 2022 dans un des secteurs de Dori, il faudra encore attendre jusqu'à 12 heures pour avoir l'électricité. C'est le même constat dans plusieurs administrations et lieux de commerce de la ville. Six à 12 heures d'électricité au cours des 24 heures. Notre périple nous conduit au niveau de l'hôtel administratif de Dori. Ce bâtiment abrite au moins six directions régionales de différents ministères.

A notre arrivée, c'est un bâtiment sombre qui nous accueille. Pas d'électricité, les travailleurs ne savent pas à quel saint se vouer. Les dossiers sont pendants. Salif Ouarma, un usager des lieux, nous confie que cela fait quelques jours qu'il a des dossiers urgents à envoyer à Ouagadougou. Le dossier étant saisi sur l'ordinateur il n'y a pas d'électricité pour les tirer et envoyer. Pourtant, selon lui, Ouagadougou attend ce dossier avec impatience.

Au niveau de la direction régionale du ministère en charge des droits humains, c'est le même son de cloche. Zakaria Bayoulou le directeur régional nous confie que le travail, naturellement est au ralenti, sinon parfois arrêté. A l'entendre, le traitement d'un dossier qui se faisait en un seul jour nécessite 3 à 4 jours, à cause du manque d'électricité.

Chez les vendeurs de poissons et de produits laitiers de la ville le constat est amer. Certains ont carrément préféré fermer leur commerce parce qu'ils n'en peuvent plus : « hier j'ai fait sortir plus d'un carton et demi de poissons, avant-hier deux cartons que j'ai dû jeter. Souvent on essaie de le faire frire à la maison mais ça ne résout pas le problème. Je vends à perte ces temps-ci parce que la SONABEL ne nous favorise pas », explique Nestor Ouédraogo, un propriétaire d'une poissonnerie à Dori.

Du poisson en putréfaction dans une poissonnerie de la place par manque d'électricité

Pour comprendre ce qui se passe, nous avons fait un tour dans les locaux de la SONABEL de Dori. Le responsable des lieux, Issaka Sori, qui nous accueille nous dit ceci : « La ville de Dori est alimentée en matière d'électricitéà travers une ligne qui vient de Kaya. Cette ligne qui est une haute tension est indisponible en ce moment. Cela est dûà une panne intervenue entre Pissila et Tougouri. Le fait que la panne dure est liée à l'aspect sécuritaire qui empêche les agents de la SONABEL d'aller pour le dépannage ».

« Nous essayons en fonction de la charge et de la puissance disponibles de distribuer l'énergie à Dori et environs tels Gorom-Gorom, Seytenga, et Sebba. Avec le mois du jeûne, il faut noter qu'il y a une augmentation de consommation en matière d'énergie par la population. Dans le programme de distribution d'énergie qui sortira bientôt, chaque zone aura 6 heures d'électricité par jour et nous demandons à la population de nous comprendre car nous travaillons à renfoncer la centrale de Dori et accroître la production en énergie », a conclu M. Sori.

Issaka Sori le responsable SONABEL Dori

La SONABEL Dori qui servait 12 heures d'électricitéà la population depuis le mois de mars veut revoir son programme en lui fournissant 6 heures par jour. La question que les habitants de Dori se posent : est-ce que à la longue la SONABEL pourra tenir si rien n'est fait ? Qu'est-ce que l'Etat attend pour sécuriser le lieu de la panne entre Pissila et Tougouri pour que la population ait de l'énergie au quotidien ? A quand la fin du calvaire sachant qu'il fait actuellement 42 degrés à l'ombre en ces temps de jeûne ?

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

Cinéma : Will Smith interdit des cérémonies des Oscars pour dix ans

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L'Académie des Oscars a décidé, vendredi 8 avril 2022, d'interdire Will Smith de toute cérémonie ou événement qu'elle organisera pendant une durée de dix ans, rapporte l'Agence France Presse. Cette sanction fait suite à la gifle qu'il a administrée à l'humoriste Chris Rock après que celui-ci a fait une blague sur l'alopécie (perte de cheveux) dont souffre sa femme, Jada Pinkett Smith.

« J'accepte et je respecte la décision de l'Académie », a réagi Will Smith.

Ses excuses publiques après la soirée de gala des Oscars n'ont visiblement pas réussi à désamorcer la bombe, dix jours après l'incident.

« La 94e cérémonie des Oscars devait être un moment de fête pour tous les membres de notre communauté qui ont fait un travail incroyable au cours de l'année écoulée. Cependant, ces moments ont étééclipsés par le comportement inacceptable et dommageable de Will Smith sur la scène », a déclaré le président de l'Académie, David Rubin, dans un communiqué.

La semaine dernière, Will Smith a démissionné de son statut de membre de l'Académie des arts et des sciences du cinéma. Dans un communiqué, il avait déclaré qu'il accepterait « toute autre conséquence que la direction jugera appropriée ».

Même si l'Académie a accepté cette démission, elle ne lui a pas retiré l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans « La Méthode Williams ».

Et comme un malheur ne vient jamais seul, Netflix a décidé d'arrêter pour une durée indéterminée, la production du film Fast and Loose, dans lequel l'acteur devait jouer le premier rôle. Sony aurait également décidé, selon plusieurs médias américains, de reporter la production de la saga culte Bad Boys 4.

Quel commentaire vous inspire toutes ces sanctions prises contre Will Smith ?

LeFaso.net
Avec l'AFP

In memoria Pierre SEDOGO

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09/04/2021- 09/04/2022

<> JN 11,25-26.

Cela fait 1 an qu'il a plu au SEIGNEUR de rappeler à lui notre frère, père, grand père, Pierre SEDOGO, psychologue social à la retraite.

A l'occasion de ce triste anniversaire, les grandes familles Sedogo, Konseibo, Kabre, Vokouma , Ouedraogo, Savadogo , Tiendrebeogo.

Les familles alliés Yatombo, Silga, Fayama ,Zida , Kabore
Madame Savadogo Mariama,

Les enfants Oscar , Aude et Amandine ,
Renouvellement leurs sincères remerciements lors de cette douloureuse épreuve.

Que le tout puissant vous le rende au centuple ces bienfaits.
Des messes seront dites en sa mémoire
Le samedi 09/04/2022 à 18h 30 à la cathédrale de Ouagadougou
Le samedi 09/ 04/2022 à 18 h à l'église saint Paul de guilongou
Le dimanche 10/04/2022 à 8 h à l'église saint Paul de guilongou
Union de prière

IN MEMORIA SANOU BÊMA

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INA LILAHI WA INA ILEYI RAJIOUNE
11 AVRIL 2014 – 11 AVRIL 2022
« Nul ne disparaît si sa mémoire reste toujours gravée dans nos esprits »

Voilà déjà huit (08) ans que notre père SANOU BÊMA, ex employéà SITARAIL a répondu à l'appel de Dieu,
A l'occasion de ce 8è anniversaire de son décès,
Les grandes familles : SANOU, CISSE, à Baré, Bobo-Dioulasso, Mali et Ouagadougou,

Les familles alliées : KAM, SANOU, KABORE, OUEDRAOGO, KEITA, DIALLO, DIAKITE, BARRO, SANOGO, THIOMBIANO, Sant'ana, COULIBALY à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Bouaké, Korhogo et Abidjan

La veuve SANOU/CISSE Haoua agent ONATEL à la retraite à Bobo-Dioulasso,
Les enfants : Mme Kaboré Lydie, Julie Mimi, Mme Ouédraogo Safiatou, Sompro Lamine, Souro Abdoul Karim, et Aby Djènèba,
Les petits enfants ;

Tout en rendant grâce à Dieu pour tout ce qu'il fait, prient tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pensée pieuse pour lui. « Ya Allah, Ya Rahaman, Ya Rahim, Al Tawab… par tous les 99 noms dont tu t'es fait appeler, pardonne à notre père et accorde lui une place dans ton paradis ainsi qu'à tous les défunts ». Amina Yarabi

Paix à son âme et union de prières

Covid-19 : Plus de deux tiers des Africains ont été exposés au virus, selon l'OMS

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Jusqu'à 65 % des Africains ont été infectés par le SARS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19, selon une étude de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette étude révèle un sous-dénombrement des infections sur le continent en raison du grand nombre de cas ne présentant aucun symptôme. Le nombre réel des personnes infectées sur le continent est 97 fois plus élevé que le nombre de cas confirmés qui ont été officiellement notifiés, rapporte l'OMS.

Au 6 avril 2022, 11,5 millions de cas confirmés et plus de 252 000 décès avaient été notifiés sur le continent, selon l'OMS. Dans une étude qu'elle a menée (toujours en cours d'examen), et qui synthétise 151 études publiées sur la séroprévalence en Afrique entre janvier 2020 et décembre 2021, il ressort que l'exposition au SARS-CoV-2 a fortement augmenté en Afrique à la suite de l'apparition des variants Bêta et Delta.

Et cette exposition, à en croire l'OMS, a connu une forte hausse de 3 % (dans une marge comprise entre 1 % et 9,2 %) en juin 2020 pour s'établir à 65 % (dans une marge comprise entre 56,3 % et 73 %) en septembre 2021. Ce qui équivaut à 800 millions d'infections, alors que seulement 8,2 millions de cas ont été notifiés sur la même période.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, il y a donc eu un sous-dénombrement des infections sur le continent en raison du grand nombre de cas ne présentant aucun symptôme. « Le véritable nombre d'infections pourrait être jusqu'à 97 fois plus élevé que le nombre de cas signalés. Dans le monde, le nombre d'infections serait en moyenne 16 fois plus élevé que celui des cas confirmés », indique l'OMS.

« Les tests nous donnent la possibilité de surveiller le virus en temps réel, de suivre son évolution et d'évaluer l'apparition de nouveaux variants. Si nous voulons garder une longueur d'avance sur la COVID-19, les pays doivent intensifier le dépistage, la recherche des contacts et la surveillance », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, lors d'une conférence de presse en ligne.

Pour l'OMS, si l'Afrique a connu des cas de coronavirus moins graves que dans d'autres régions du monde, c'est parce qu'elle compte « une proportion comparativement plus faible de personnes présentant des facteurs de risque tels que le diabète, l'hypertension et d'autres maladies chroniques qui sont associées à des cas plus graves et à des décès ».

Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. L'OMS le sait. C'est pourquoi, elle appelle à intensifier la vaccination « arme essentielle » dans la lutte contre le Covid-19, car l'apparition de nouveaux variants est à craindre.

À la date du 6 avril 2022, 209 millions de personnes, soit 16 % de la population, sont entièrement vaccinées en Afrique, où 457 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 ont été administrées sur les 816 millions de doses de vaccins reçues. Au Burkina, 2 231 542 personnes ont été vaccinées à la même date. Cela représente 1,06% de la population africaine vaccinée.

Fredo Bassolé

Lefaso.net

Les valeurs humaines : Vers une société en déliquescence ?

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La sociologue et communicatrice Monique B. Yarga se penche dans cette tribune sur les valeurs humaines qui sont censées cimenter la vie en société mais qui tendent à devenir un leurre, une utopie.

« Une étude de Harvard, sur près de 80 ans, a prouvé que ce sont des relations humaines proches qui rend les gens heureux tout au long de leur vie - plus que l'argent ou la gloire. Ces liens humains les protègent des mécontentements de la vie, contribuent à retarder le déclin mental et physique, et sont des meilleurs indicateurs prévisionnels d'une vie longue et heureuse que la classe sociale, le QI ou même les gênes. » in www.grainesdepaix.orgédition en ligne du vendredi 08 avril 2022 à 16h27

Cette citation est caractéristique de l'importance des relations humaines dans la vie des êtres humains. L'homme ne vit pas que de pain et de vin. Il vit aussi de relations sociales. Autrefois, nos ancêtres se souciaient peu de thésauriser des richesses matérielles que de nouer et d'entretenir de vrais « trésors » dans leurs relations sociales. Et ces relations sociales étaient empreintes d'humanisme. Récemment, nous avons vécu cette valeur sociétale qu'est l'humanisme au Pays des Hommes intègres autour des enlèvements d'enfants par des individus sans scrupule. Pourquoi ?

Parce que la vie humaine est sacrée et lorsque la bassesse et la barbarie touchent surtout les enfants, elle suscite réprobations, consternations et condamnations. Peu importe l'âge, le sexe, la religion, la situation socioprofessionnelle, le rang social, il y'a des choses qui sont « acceptables », d'autres qui sont « tolérables » et d'autres encore qui sont « inadmissibles ». Tout simplement parce que nous nous ne sommes pas des lions, des hyènes, des chacals ou des tigres : nous sommes des êtres humains doués de raisons et de discernement et comme tels, nous avons des valeurs humaines à défendre.

Mais que recouvre le concept de « valeurs humaines » ? Pour Graines de Paix (op.cit.), « Les valeurs humaines sont les qualités humaines qui ont de la valeur pour chacun de nous, même pour de très jeunes enfants. Ce sont les vertus qui nous guident pour prendre en compte l'humain lorsqu'on interagit avec un autre être humain, qui créent ainsi le lien à autrui en touchant l'humanité de l'autre à partir de notre propre humanité. Ce sont les différentes dispositions positives qui ont de la valeur pour nous en tant qu'être humain. Elles constituent le fondement de toute vie viable en société : elles créent un espace propice à une dynamique, un mouvement vers l'autre, qui mène à la paix. ».

Ces valeurs humaines cimentent donc la vie en société. Elles sont transmises de génération en génération au moyen de la socialisation primaire et secondaire. C'est par l'éducation de la famille (nucléaire ou élargie), des voisins, de l'école, de la rue, etc. que nous les assimilons. Sans être exhaustif, l'on peut citer au nombre de ces valeurs humaines : la tolérance, le partage, le civisme, la reconnaissance, la paix, le respect, la justice, l'empathie, la solidarité, l'amour du prochain, la loyauté, l'honnêteté, la fraternité...

Pour ma part, toute valeur humaine doit nous inciter à la paix : la paix avec nous-même, la paix avec autrui. En cela, nous partageons avec le philosophe de l'espérance, Gabriel Marcel (1889-1973) qu'il n'y a qu'une souffrance : être seul car « exister, c'est co-exister ». Par conséquent, autrui n'est pas un enfer mais un paradis. Pourtant, dans nos sociétés dites à cheval entre tradition et modernité, ces valeurs humaines perdent, peu ou prou, de leurs lettres de noblesses. De nouvelles références tendent àêtre à la mode : c'est de plus en plus la course effrénée aux richesses matérielles.

La « valeur » qui semble émerger se trouve dans les espèces sonnantes et trébuchantes, de sorte que les vraies valeurs humaines sus-évoquées tendent à devenir un leurre, une utopie. J'ai ouï dire des commentaires du genre : « la vie actuelle commande de ne pas respecter les règles si on veut s'en sortir. » Ou encore « Il faut attaquer, donner des coups, donner la gifle et ne jamais tendre l'autre joue car l'homme est un loup pour l'homme » ; « la fin justifie les moyens ». Le philosophe existentialiste Jean-Paul Sartre (1905-1980) trouverait un écho favorable de nos jours avec de tels discours en dessous du talon, lui qui écrivait que « l'enfer, c'est les autres ».

Quelle société en déliquescence où le comportement anti-social, l'anomique ou l'anormal tend à convoler en justes noces avec : « il faut comprendre » ; « il faut tolérer » ! Au lieu de traquer la déviance dans ses derniers retranchements, nous nous mettons à relativiser des actes qui vont chercher dans le renchérissement du «ça » et du « moi », oubliant que c'est le « sur-moi », comme le théorisaient de célèbres psychologues tels Sigmund Freud, qui nous empêche de devenir de jolis monstres sociaux.

Cette tolérance ad maxima de l'intolérable est un boulevard tracé pour les actes empreints de haine, de violence, d'ethnicisme et un terreau fertile au terrorisme et autres actes vils. Et c'est encore la société qui, dans son ensemble, paie ou paiera cash le lourd tribu de toutes ces permissivités.

Tôt ou tard, le tolérable deviendra intolérable puisque nous nous réveillerons douloureusement avec davantage de fléaux sociaux (alcool, drogue, prostitution...), davantage de matérialisme, d'individualisme, de conflits sociaux, de divorces, de désordres physiques et mentaux, etc. Et nous sommes étonnés que notre société, déjà alitée, montre des signes d'agonie.

Pourtant, il est n'est pas impossible de rêver et de se dire qu'une autre voie est possible. Nous ne sommes pas condamnés à subir les vicissitudes de la vie et à vivre notre humaine condition à la André Malraux, c'est-à-dire dans la pire des conditions.
Demandons-nous si ce mythe de Sisyphe n'est pas évitable. Quelle serait la finalité de toute vie humaine, si nous sommes obligés de mettre sous boisseau nos valeurs humaines pour plonger dans l'abysse des biens matériels uniquement ?

Biens matériels et immatériels sont-ils conciliables ? Si oui, sous quelles conditions ? Bref, ces interrogations restent entières et se posent à chacun de nous ? Individuellement et collectivement, nous avons le devoir de marquer une halte pour cogiter sur le type de d'idéal sociétal que nous voulons pour vivre et mourir heureux. En attendant, je vous laisse méditer ces citations :

- L'homme est un remède pour l'homme : proverbe Burkinabè ;
- N'essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur : Albert Einstein (1879-1955), célèbre mathématicien et physicien ;
- Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en une loi universelle de la nature : Emmanuel Kant (1724-1804), philosophe.
Auteurs convoqués dans l'article :

1. Graines de Paix : www.grainesdepaix.org
2. Gabriel Marcel (1921), Le cœur des autres, Paris, Grasset. Cité par www.fr.wikipedia.org
3. Jean-Paul Sartre (1944), Huis clos, 1944. Archives sur le site web : www.la-philosophie.com

4. André Malraux (1972), La condition humaine, Gallimard, Collection folio, n°1, Paris.
5. Albert Einstein, cité par www.babelio.com

6. Emmanuel Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs, AA IV 421. Cité par Robert Theis (2005), « L'impératif catégorique : des énoncés à l'énonciation », Le Portique, 15.

Auteur : YARGA Monique B. Sociologue, Communicatrice.
Mail : moniqueyarga@gmail.com

Guinée : Alpha Condé de retour au bercail après trois mois d'hospitalisation

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L'ancien président guinéen Alpha Condé a regagné Conakry la capitale guinéenne, vendredi 8 avril 2022, après avoir reçu des soins médicaux aux Émirats arabes unis, a annoncé la junte militaire, dans un communiqué lu à la télévision nationale.

Alpha Condé est de retour au bercail après plus de trois d'hospitalisation aux Émirats arabes unis. La junte au pouvoir a assuré que l'ancien chef d'État pourra rester sur place en toute sécurité. « L'ancien président restera en Guinée aussi longtemps que sa santé le permettra. Son intégrité et sa dignité seront toujours respectées conformément à son rang et à son statut », assure le CNRD.

Le retour de l'ancien chef d'Etat intervient au lendemain de la réunion extraordinaire de son parti, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) qui dénonce des « agissements arbitraires » et un « acharnement » dont ses membres font l'objet. Il faut noter que l'ancien Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, et trois ex-ministres ont été inculpés pour détournement présumé de fonds publics.

Lefaso.net


Présumées exactions au Mali : Paris favorable pour une enquête des Nations unies

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L'opération anti-terroriste des Forces armées maliennes (FAMa) du 23 au 31 mars 2022 à Moura, au Centre du pays, continue d'« inquiéter » l'ONG Human Right Watch et le Quai d'Orsay.

« Les forces armées du Mali ont effectué une opération militaire réussie, lors de laquelle plus de 200 combattants islamistes ont été tués dans le village de Moura », déclare le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, rapporte le média TV5 Monde.

« On aimerait féliciter les Maliens pour cette victoire importante dans la lutte contre la menace terroriste », souligne le communiqué.

Cette information est une pilule qui ne passe pas au niveau du Quai d'Orsay. « Les autorités de Bamako annoncent 200 terroristes tués, sans pertes civiles. J'ai du mal à croire, j'ai du mal à comprendre, j'ai du mal à accepter ces explications », s'insurge le chef de la diplomatie française, Jean Yves Le Drian.

« Il faut une enquête des Nations unies et nous la demandons », soutient le ministre français des Affaires étrangères. « C'est le rôle des Nations Unies que de mener cette enquête en complément de la déclaration du président de la junte. parce qu'ils sont présents au Mali entre autres pour ça. Ça s'appelle la MINUSMA, mission qui regroupe plus de 10000 personnes où il y a une division spécialisée dans ce type d'enquête et d'investigations. Et nous souhaitons que ça soit le cas », a dit Jean Yves Le Drian, sur le plateau de l'émission « C à Vous » sur France 5, ce vendredi 8 avril.

Pour le patron de la diplomatie française, c'est le rôle des Nations unies de mener cette enquête. « Sauf qu'à l'heure actuelle, ils n'ont pas le droit d'accéder à la zone du centre où ont été commises a priori ces exactions », déplore-t-il.

Pour rappel, l'armée malienne a affirmé vendredi 2 avril, dans un communiqué, avoir tué« 203 combattants » de « groupes armés terroristes » lors d'une opération dans une zone sahélienne du centre du Mali (Moura), menée du 23 au 31 mars.

La France s'est dite « gravement préoccupée » par de possibles « exactions » commises au Mali par des soldats maliens « accompagnés de mercenaires » du groupe privé russe Wagner, dont la présence continue de cristalliser les débats et détériorer les relations entre Bamako et Paris.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Passation des marchés : L'ENAREF renforce les capacités de dix acteurs de la commande publique

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Du 4 au 8 avril 2022, l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) a organisé une session de formation sur la passation des marchés publics selon les procédures des bailleurs de fonds. Cette formation a été l'occasion pour les dix participants de recevoir de nouvelles connaissances dans le domaine de la finance publique. La cérémonie de fin de formation s'est tenue le vendredi 8 avril 2022.

Cette formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme de formations continues 2022 de l'ENAREF. Ce programme annuel touche les domaines des finances publiques, de la décentralisation, du management des ressources humaines, afin d'offrir aux participants des formations sur diverses thématiques, pour les aider à renforcer leurs capacités.

Selon la directrice de la recherche et de la formation continue à l'ENAREF, Yvonne Sagnon/Hema, cette première formation de l'année 2022 a porté sur « la passation et l'exécution des marchés selon les procédures des bailleurs de fonds : Banque mondiale, Banque africaine de développement (BAD) et Union européenne ».

« Il ne s'agit pas de manque de compétences mais de renforcement de capacités », Yvonne Sagnon/Hema, directrice de la recherche et de la formation continue à l'ENAREF.

« Il ne s'agit pas de manque de compétences mais de renforcement de capacités. Vous savez que le domaine des marchés publics est un domaine très prisé, et il est vraiment intéressant et important de donner les rudiments nécessaires pour pouvoir examiner les marchés publics selon les procédures nationales mais aussi selon les procédures des bailleurs de fonds », a-t-elle expliqué. Elle se dit satisfaite des résultats de cette première session.

Yacouba Derra, consultant-formateur en marchés publics, par ailleurs administrateur des services financiers, a eu la tâche de former les participants en ajoutant une touche de nouveauté. « Quand vous prenez la Banque mondiale et la BAD, depuis de nombreuses années, ces deux bailleurs ont mis en place un certain nombre de règles, de pratiques, de principes, de méthodes et techniques d'approche pour passer les marchés qu'ils financent. Il était de notre devoir de donner quelques innovations par rapport à ces nouvelles règles au profit des acteurs de la commande publique qui ont participéà cette formation », a-t-il indiqué.

Yacouba Derra, formateur : « J'ai été satisfait de la formation, les participants étaient dynamiques. »

Pour le formateur, « au-delà des questions que les participants me posaient, nous avons examiné un certain nombre de cas pratiques. Je les ai soumis à l'épreuve de la réalité pour voir leur niveau et essayer d'activer un certain nombre de choses. Cela a été satisfaisant », a-t-il laissé entendre.

Pour Ounani Lompo, participant, la formation était nécessaire. « Nous constatons aujourd'hui la rude concurrence qu'il y a sur le marché de l'emploi et aussi les exigences des nouvelles reformes de la Banque mondiale. Il était vraiment nécessaire qu'on vienne s'approprier ces rudiments », a-t-il déclaré.

Ounani Lompo, participant : « Il était vraiment nécessaire qu'on vienne s'approprier ces rudiments. »

La directrice de la recherche et de la formation a invité les structures qui veulent faire former leurs agents à approcher l'ENAREF. Une autre formation est prévue dans deux semaines. Elle portera sur les procédures d'élaboration des budgets des collectivités territoriales.

Bela Nefertari Ouédraogo (Stagiaire)
Lefaso.net

Informatique : Le big data, le « nouveau pétrole »à portée de main des pays africains à une condition

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Le big data, vous connaissez ? Pour faire simple, c'est la masse des données qui transitent chaque jour sur le web : photos, vidéos, musiques, messages, likes, etc. C'est comme un gros cerveau qui se souviendrait de tout ce qui se passe sur internet. Le big data constitue une mine d'or, pour que les pays puissent en profiter, il existe des préalables. Lisez !

Le Concept du big data

Le terme “big data” est une expression dans le domaine de l'informatique qui, en fait, est un ensemble de concepts réunis en un. Des concepts comme la collecte, le stockage, le traitement et l'analyse des données sont tous des éléments clés du big data. Mais il faut savoir que l'expression n'a vraiment commencéà prendre d'ampleur que lorsque l'analyste technologique Doug Laney l'avait défini avec plus de détails et avait rendu le terme bien plus populaire. C'est dans son article du magazine Gartner Inc. en 2001, qu'il avait évoquées pour la première fois les caractéristiques du big data qui sont les 3Vs (Volume, Variété et Vélocité)

C'est quoi le big data ?

Le terme “big data” en anglais veut dire “grandes données”. Ce sont des données dont la taille ou le type rend les technologies de base de données traditionnelles inadéquates pour les stocker et les analyser.

Mais il faut savoir que ce même processus de collecte et d'analyse de données existe depuis longtemps, car les premières bases de données existent depuis les années 1970. C'est grâce aux avancées technologiques des années 2010/2011 que le domaine du big data a fait un grand bond.

Par exemple, on a vu la création de nouvelles bases de données où l'on pouvait y stocker toutes sortes de données. Cela n'était pas possible auparavant avec les bases de données traditionnelles, mais aujourd'hui on peut pratiquement tout stocker. Aussi, des nouvelles techniques de traitement des données comme - les traitement de données en parallèle - permettent non seulement de réduire considérablement le temps nécessaire pour les traiter, mais aussi le coût.

C'est quoi les 3Vs ? Les 3Vs du big data Volume-Vélocité-Variété

À l'époque le big data était caractérisé par les 3V : volume, vélocité et variété. Aujourd'hui, certaines définitions vont jusqu'àénumérer 5Vs ou 6Vs. Nous allons nous focaliser sur les 3Vs.

Le volume (c'est-à-dire la taille) : c'est la quantitéénorme de données générées à tout moment dans le monde. Les sms, les images des caméras de surveillance, les commentaires sur les réseaux sociaux, les vidéos, les photos sont toutes des données qui ont besoin d'être stockées quelque part. Facebook, à elle seule, génère 4000 Térabytes (ou 4 Millions de Go) de données par jour.

La vélocité (c'est-à-dire la vitesse) : C'est la vitesse avec laquelle ces données sont produites. Par exemple, il est dit que sur Google, Il y a environ 3.5 milliards de recherches par jour. Sur WhatsApp, il y a plus de 65 milliards de messages échangés par jour. Et même si on prend un site comme lefaso.net, des articles, des vidéos, des photos et des commentaires sont créés tous les jours.

La variété (c'est-à-dire le type) : Ici on parle plus du type ou genre de données créées. Dans le monde du big data, il y a des données qui suivent un format précis et peuvent être stockées dans des bases de données traditionnelles. Mais il y en a aussi qui n'ont pas de format précis et donc ont besoin de base de données spécialisées et adéquates.

Par exemple, des informations telles que le nom et prénom, âge et salaire du personnel d'une entreprise suivent un format précis et de ce fait structuré. Par contre, les messages, photos, tweets et commentaires des réseaux sociaux ne suivent pas forcément un format précis de ce fait non structuré.

Le big data appliqué : Où et comment est-ce que le big data est utilisé ?
Le cas Facebook

Facebook (FB) est une plateforme populaire utilisée par plus de la moitié de la population mondiale. Chaque jour, FB collecte et stocke les “like”, les commentaires, les “post”, les photos et vidéos. Et grâce à ses ordinateurs et algorithmes ultra puissants, FB fait une analyse approfondie de ces données. La suite est que, grâce aux résultats de ces analyses, FB a une connaissance approfondie sur nous : nos besoins, nos envies, nos aspirations et nos habitudes. Alors, FB peut décider d'utiliser ces informations pour ses propres fins afin d'améliorer ses services. Mais le plus souvent, ces données sont vendues aux publicitaires qui s'en serviront pour effectuer des publicités beaucoup plus ciblées sur nous.

Le big data a son application dans plusieurs autres domaines. Prenons le cas de la santé par exemple. Il y a des recherches qui sont faites sur le cancer du sein, ou grâce aux analyses des images du scanner, on peut prédire si un cancer est grave ou moins grave. Dans la finance, les banques, grâce aux données, ont une meilleure connaissance de leur clientèle et donc peuvent proposer des solutions plus adaptées.

Le big data en Afrique

Avec la digitalisation rapide du continent et la croissance importante de l'utilisation du mobile, l'Afrique génère de plus en plus d'énormes quantités de données. Selon un article de Finbarr Toesland (sur le site African.business), le domaine a des retombées économiques importantes et on estime une croissance de 28% tous les ans jusqu'en 2025 avec 68 milliards de dollars générés. Malheureusement, cette croissance ne sera pas la même partout en Afrique. Des pays comme le Nigeria, le Kenya ou l'Afrique du Sud profiteront mieux de ces retombées économiques par rapport à d'autres pays Africains.

Quelques obstacles

L'un des principaux obstacles que beaucoup rencontrent dans ce domaine est le manque de formation. Des études en informatique, les statistiques et la probabilité sont nécessaires pour pouvoir réussir dans ce domaine. En Amérique du Nord par exemple, des filières comme la Science de Données (Data Science) et l'Apprentissage Automatique (Machine Learning) ont vu une croissance considérable depuis les dix dernières années. En Afrique, ce manque de formation est d'autant plus important que c'est l'un des facteurs premiers pour une vulgarisation du big data.

Quand on parle de données, il y a aussi le volet confidentialité. Souvent en tant que consommateur, nous n'avons pas une vue d'ensemble sur comment nos données sont collectées, traitées et utilisées. Souvent, même les entreprises collectent nos données personnelles sans notre consentement. De nos jours, plusieurs pays dans le monde ont instauré des lois sur la confidentialité des données. L'Union européenne a le RGPD, le Règlement général sur la Protection des Données. C'est une loi qui encadre le traitement des données personnelles sur le territoire de l'Union européenne.

Finalement, il y a le côté qualité des données. Même si aujourd'hui il est dit que les données constituent le “nouveau pétrole”, toutes les données n'ont pas la même qualité. Pour pouvoir profiter des fruits des applications du big data, il faut avoir des données de qualité. En plus de la qualité, il faut que les données soient vraies, c'est-à-dire des données dignes de confiance. La qualité des données et leur véracité sont d'ailleurs des nouvelles caractéristiques ajoutées aux récentes définitions du big data. Sans des données de qualité basées sur la vérité, on ne peut que créer des solutions erronées basées sur des fausses informations.

Pour terminer, l'avenir du big data est plein d'opportunités et nos pays doivent faire des investissements dans les infrastructures de base et la formation des talents locaux. En tant qu'Africain et particulièrement Burkinabè, on a un avantage considérable sur les firmes internationales du fait que nous comprenons mieux notre contexte et pouvons alors créer des solutions adaptées à nos réalités locales.

Source
Finbarr Toesland
https://african.business/2020/12/technology-information/how-can-africa-monetise-big-data/

Verdict du procès « Thomas Sankara » : Pour le CDP, le verdict éloigne le peuple de la réconciliation nationale

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« Lourd et démesuré». Ce sont les mots utilisés par le Congrès pour la Démocratie et le Progrès, dans un communiqué, ce samedi 9 avril 2022, pour qualifier le verdict du procès de l'assassinat de Thomas Sankara et douze de ses compagnons. Pour le parti d'Achille Tapsoba, « Les fils et les filles du Burkina qui avaient espéré que ce procès soit le socle et le commencement d'un « AUTRE BURKINA » n'ont que leurs yeux pour pleurer ». Conséquence, « le peuple est condamnéà errer permanemment sur le chemin de la recherche du pardon et d'autres voies pour réconcilier tous ses enfants ». Lisez !

Le Président Michel KAFANDO, sous le régime de la transition, par simple déclaration « du fait du prince » c'est-à-dire sous la contrainte et l'arbitraire, a imposéà la justice burkinabé la réouverture du dossier Thomas SANKARA, ignorant royalement le principe de la séparation des pouvoirs, avec pour unique et principal objectif « d'embastiller » le Président Blaise COMPAORE, tout en faisant abstraction de la loi constitutionnelle votée le 11 juin 2012, Constitution, dont il était le gardien. Cette loi constitutionnelle a introduit un article 168.1 qui indique clairement que : « Une amnistie pleine et entière est accordée aux Chefs d'Etat du Burkina Faso pour la période allant de 1960 à la date d'adoption de la présente disposition ».

Le contexte socio-politique haineux, revanchard a vite fait de créer une amnésie volontaire et de susciter une chasse à l'homme judiciaire. Que ce soit avec les « insurgés » ou plus tard, avec le pouvoir du Président Roch Marc Christian KABORE, l'objectif est resté le même : tout faire pour l'aboutissement de ce procès, afin de régler définitivement le cas du Président Blaise COMPAORE, ajoutant ainsi une couche politique à ce dossier judiciaire qui souffrait déjà de maux aux antipodes des règles de la bonne administration de la justice.

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Lire aussiProcès « Thomas Sankara et douze autres » : Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré et Hyacinthe Kafando condamnés à la prison à vie

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Notre histoire est riche de la sagesse des hommes et des femmes qui ont su se mettre au-dessus de la mêlée, pour offrir à notre peuple des raisons légitimes à croire à son destin. Le Président Blaise COMPAORE est de cette carrure.

Que n'a-t-il pas fait pour montrer au peuple burkinabé que la tragédie du 15 octobre 1987 fait partie des évènements qui échappent à la maitrise humaine. Ainsi, sa déclaration emblématique à la nation du 19 octobre 1987 résonne encore aujourd'hui tel un hymne à l'humilité et au pardon. Dans cet élan que n'at- il pas fait et entrepris pour immortaliser la mémoire de son camarade de lutte, le Président Thomas SANKARA. De la journée nationale du pardon initiée le 30 mars 2001 aux divers monuments aux martyrs et des héros et bien d'autres initiatives qui ont jalonné la longue traversée pour la recherche de la réconciliation nationale et du pardon.

Dommage, des mains invisibles et des politiques en mal de notoriété ont fait du dossier Président Thomas SANKARA un fonds de commerce qui a éloigné le peuple burkinabé de son droit légitime à la réconciliation avec sa propre histoire.

LA HANTISE D'UN PROCES INACHEVE

Le peuple burkinabé ne redoutait pas un procès juste, équilibré et de vérité qui rendrait justice au Président Thomas SANKARA, mais avait la hantise profonde d'un procès inachevé, entaché par la haine viscérale de certains acteurs qui n'avaient nullement intérêt à la manifestation de la vérité, de revanchards et d'acteurs politiques qui ont fait de ce dossier purement judiciaire, leur seul thème de campagne.

Entamé le 11 octobre 2021, le procès du Président Thomas SANKARA a connu son épilogue ce mercredi 6 avril 2022. Et, ce que les avocats du Président Blaise COMPAORE redoutaient le plus s'est réalisé. Les images et les premières réactions après le prononcé du verdict, ont donnéà voir et à entendre un peuple plus que divisé.

Les fils et les filles du Burkina qui avaient espéré que ce procès soit le socle et le commencement d'un « AUTRE BURKINA » n'ont que leurs yeux pour pleurer. Notre peuple ne chantera pas à l'unisson la vérité vivifiante, réparatrice des cœurs et des mémoires.

Durant trente-cinq ans, les burkinabé ont voulu la vérité dans ce dossier pour faire leur deuil. Aujourd'hui la justice a réussi la prouesse de retourner notre peuple contre lui-même par l'énoncé d'un verdict qui sonne comme une incapacitéà recoller les différents morceaux de notre histoire, pleine de déchirures et à panser les plaies de nos douloureux évènements.

LE CDP APPELLE A L'UNITE DU PEUPLE BURKINABE

Notre parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) fondé par le Président Blaise COMPAORE le 6 février 1996, face à ce verdict lourd et démesuré, tire les enseignements et les conséquences suivants :

1) LES ENSEIGNEMENTS
- La justice burkinabé n'a pas réussi un procès juste, de vérité, réparateur et porteur d'espoir pour notre peuple ;
- Ce procès est la conclusion d'une battue haineuse, revancharde et politicienne de trente-cinq ans qui n'honore aucun des acteurs ;
- Ce procès est la résultante d'une volonté d'effacer l'œuvre et la personnalité charismatique du Président Blaise COMPAORE et de ses fidèles camarades de l'histoire combattante et glorieuse de notre peuple, notamment l'Officier d'Honneur, le Général Gilbert DIENDERE ;

- Ce procès ne participe pas du processus de réconciliation nationale tant espérée par notre peuple, afin de tourner la page des douloureux évènements de son histoire et se tourner résolument vers d'autres défis.

2) LES CONSEQUENCES
- Avec ce verdict, la réconciliation des cœurs semble définitivement enfouie dans les méandres de la vengeance ;
- La justice burkinabé condamne notre peuple à errer permanemment sur le chemin de la recherche du pardon et d'autres voies pour réconcilier tous ses enfants.

Malgré cette réalité touchante et triste, notre parti reste déterminéàœuvrer pour une vraie réconciliation nationale et s'engage fermement avec le peuple burkinabé, comme il a toujours su le faire, à la recherche de la paix des cœurs et des braves.

Le CDP exhorte toutes les filles et tous les fils du Burkina Faso, sans distinction aucune, dans un élan patriotique, à s'orienter courageusement et résolument vers les chemins de la réconciliation nationale véritable et de la refondation de notre Nation.

Démocratie-Progrès –Justice

Vive le Congrès pour la Démocratie et le Progrès(CDP)
Vive le Président d'Honneur Blaise COMPAORE
Vive le peuple souverain du Burkina Faso

Pour le Bureau exécutif national,
Le Président par intérim

Suspension des concours sur mesures nouvelles : Bassolma Baziéécrit aux ministres et présidents d'institutions

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Le lundi 4 avril 2022, le Premier ministre Albert Ouédraogo annonçait, dans la feuille de route de la Transition, la suspension des recrutements sur nouvelles mesures en attendant une relecture des textes. 24h, après son passage à l'Assemblée législative de Transition, le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, a écrit une note aux ministres et présidents d'institutions. Il leur a demandé de prendre toutes les dispositions pour la suspension de la planification et des recrutements sur la modalité des mesures nouvelles spéciales et ordinaires.

“Cette modalité de planification et de recrutement favorise la rupture du principe d'égalité des citoyens devant la loi (article 1" de la Constitution). Ainsi, le recrutement sur mesures nouvelles ordinaires a été totalement dévoyé par l'absence de concours au sens strict et le recrutement sur mesures nouvelles spéciales sur la base des diplômes des écoles professionnelles n'est accessible qu'à une certaine catégorie sociale”, a indiqué le ministre Bassolma dans la note adressée à“tout ministre et président d'institution”.

Lors d'une rencontre qu'il a eue avec des organisations syndicales non affiliées à l'Unité d'actions syndicales (UAS), dans l'après-midi de ce vendredi 8 avril 2022, Bassolma Bazié est revenu sur le sujet. « Si mon fils n'a pas le niveau et part échouer à un concours, qu'il échoue », a-t-il lâché, en présence du porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo.

Bassolma Bazié a affirmé que “ces mesures par lesquelles un responsable d'institution doit déposer des papiers pour recruter des gens sont désormais terminées”. Cette décision a été saluée par le secrétaire général du syndicat national des secrétaires du Burkina, Bourama Ouattara pour qui les secrétaires ont beaucoup subi dans le recrutement sur mesures nouvelles. Il s'est réjoui que la chance soit donnée à tout le monde d'accéder à présent à la fonction publique.

Lefaso.net

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