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In memoria : El Hadj Mahamadou OUEDRAOGO dit SAMADY

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« Certes nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons »
Coran, Sourate 2 Verset 126

09 AVRIL 2013 – 09 AVRIL 2022
Voilà neuf (9) ans qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui
El Hadj Mahamadou OUEDRAOGO dit SAMADY,
Professeur d'Histoire-Géographie à la retraite à Ouagadougou, arrondissement 12, secteur 52 (Patte d'oie), ancien Ambassadeur du Burkina Faso en Egypte, ancien Secrétaire Général du MEBA.

A l'occasion de ce triste anniversaire :
- Sa Majesté Naaba Kiiba, roi du Yatenga,
- La grande famille Adama Zaïnga TRAORE, à Ouahigouya, Ouagadougou, Bobo –Dioulasso et Banfora
- La grande famille ZANGO et OUEDRAOGO à Titao, Nouna et Ouagadougou
- La grande famille Nomba OUEDRAOGO à Ouahigouya, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et au Canada

- Les familles alliées et amies : BARRY, NIYA, ZIBA, KORBEOGO, KABORE, NIAMPA, SAWADOGO, TRAORE, NACAMBO, BELEM, SEREME, SIDIBE, BELEMVIRE, DIARRA, OUEDRAOGO, MAIGA, TOURE, BADINI, GUIRO, KOMI, DIALLO, NAPON, KERE, TAPSOBA, DOUKOURE, KOURAOGO, DIAKITE, ZONGO, TOGUYENI, ZOROME, LOMPO, TIENDREBEOGO.

- La veuve Adja Aminata OUEDRAOGO née ZANGO, Enseignante à la retraite, à Ouagadougou, Arrondissement 12, secteur 52, quartier Patte d'Oie
- Les enfants :
Madame NIYA / Corotimi Abiba OUEDRAOGO G.R.H au Centre National des Œuvres Universitaires à Ouagadougou,
Monsieur Moussa OUEDRAOGO Ingénieur informaticien à Jems Group à Paris en France,

Monsieur Oumar OUEDRAOGO dit Vieux Acheteur sénior à NANTOU Mining à Ouagadougou,
Madame KABORE / Ladifatou OUEDRAOGO, Sage-femme d'Etat au Centre Médical du Secteur 20 à Ouagadougou

Renouvellent leur profonde reconnaissance à toutes les personnes qui leur ont témoigné compassion et soutiens multiformes depuis cette douloureuse circonstance.

En sa mémoire ils invitent tous ceux qui l'ont connu et aiméà avoir une pensée pieuse en ce jour anniversaire.

Paix à son âme


Décès de Madame COULIBALY née SANOU Odile Djélia : Remerciements

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• Les grandes familles COULIBALY, SANOGO, OUONOGO à Banfora, Bamako, Sikasso, Zianso, Ngorodougou, Abidjan, Ferkéssedougou, Ouagadougou

• Les familles SANOU à Dogona, Bobo Dioulasso, Toukoro, Tounouma, Sakabi, Dingasso, Pala, Ouagadougou

• Les familles alliées : Millogo, Siribié Ndiaye, Pitroipa, Zongo, N`diaye, Martinet, Koné, Ouedraogo, Ouattara, Sangare ;
 El Hadj Salikou COULIBALY et épouse à la retraite à Ouagadougou,
 Moussa COULIBALY à la retraite à Bobo Dioulasso
 Ibouraїma OUONOGO à la retraite à Banfora
 Drissa COULIBALY à Bamako au Mali
 Lassina COULIBALY à la retraite à Banfora
 Worokia SANGARE à Bamako
 Korotoumou KONE à Bobo - Dioulasso
 Blaise SANOU, Directeur Général de Air Burkina ;
 Mamadou SANOU, agent de banque à la retraite à Ouagadougou,
 Jacques SANOU, agent de banque à la retraite à Ouagadougou,
 Florence MILLOGO/SANOU à Bobo Dioulasso
 Augustin SANOU, policier à la retraite à Bobo - Dioulasso,
 Rosalie SANOU à Dogona,
 François Xavier SANOU, attaché de santéà Banfora,
 Victorien Bakari Sanou à Dogona,
 Clémentine SANOU à Ouagadougou,
 Jean Martin SANON à Dogona,

• Ses enfants : Madame PITROIPA Aїcha à Ouagadougou, Madame NDIAYE Aminata à Bamako, Madame ZONGO Aoua dite Nett à Ouagadougou

• Ses petits-enfants : Soukeyna Djahira, Abdel Jalil Barakath, Khadidia Doliane Tahira, Brahim Cherif Ziguy ;

Réitèrent leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques d'amitié, de sympathie, de compassion, de soutien spirituel, moral, matériel et financier, lors du rappel à Dieu de leur épouse, fille, sœur, mère, belle-mère et grand-mère,

Madame COULIBALY née SANOU Odile Djélia,
(veuve de Feu COULIBALY Boureima)

Décédée le mercredi 29 décembre 2021 à Ouagadougou et accompagnée à sa dernière demeure le 3 janvier 2022 à son domicile sise villa A21, cité Tan-Moaga Villa A21, quartier Songnaaba.

Les remerciements vont particulièrement :

Aux voisins et jeunes de la cité Tan Moaga et du quartier Song-naaba ; à la CCB Saint Daniel ; à la Fraternité Missionnaire Donum Dei ; aux travailleuses Missionnaires de l'Immaculée ; au Directeur Général de UBA Burkina, son Comité de Direction, les membres du personnel et à la mutuelle des agents ; au Représentant Pays de la Banque Africaine de Développement (BAD) et tout son personnel ; à la Représentante Résidente de la mission Résidente de la Banque Mondiale et son personnel, au personnel de Air Burkina, à la délégation des anciens l'Agence d'Information du Burkina (AIB), aux jeunes et ressortissants du quartier Samandin ; aux ressortissants de Banfora à Ouagadougou, à l'association des ressortissants de Dogona à Ouagadougou, au Conseiller Yameogo Pascal dit YamPas, aux parents, amis et connaissances de la famille. Ils s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.

Que le Tout puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits et que sa joie de vivre continue de rayonner en nous tous.

Par ailleurs, la famille vous informe que les messes suivantes ont été demandées pour le repos de son âme jusqu'en fin décembre 2022 selon le programme ci-dessous :

PROGRAMME DE MESSES

• Eglise Jean 23 à Ouagadougou : tous les premiers dimanche du mois, messe de 8h30 ;

• Eglise Notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie à Ouagadougou : tous les dimanches, messe de 9h00 ;

• Chapelle Saint Daniel de Song-naaba à Ouagadougou : tous les premiers mardi du mois, messe de 18h30 ;

• Paroisse Sainte Famille Tounouma à Bobo Dioulasso : tous les premiers dimanche du mois, messe de 7h30 ;

• Eglise de Dogona à Bobo Dioulasso : tous les premiers et derniers Dimanche du mois, messe de 7h30.

Union de prières

Décès de OUEDRAGO CLAIRE : Remerciements

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Sa Majesté Naaba Tègré, Dimbila de Tema,
La grande famille OUEDRAOGO à Tema Natenga, Tangzougou à Bokin et Ouagadougou,
El Hadji OUEDRAOGO Karim à Ouagadougou, ses frères et sœurs,
OUEDRAOGO Karim Asmara à Ouagadougou, ses frères et sœurs,

La grande famille COMPAORE à Ipelcé et Ouagadougou
Les familles alliées : SAWADOGO, DIANDA à Kirsi et en République de Côte d'Ivoire, KABORE à Guirgho et Ouagadougou, Millogo à Léna, SAWADOGO à Tougou et Ouagadougou,

Les enfants Frédéric, Hermann, Clovis et Tatiana à Ouagadougou,
Les petits enfants : Grâce et Juste à Ouagadougou

Réitèrent du fond du cœur leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, les ont assistés et soutenus lors du rappel à Dieu, le mardi 23 juillet 2019, de la levée de corps suivie de l'inhumation le jeudi 25 juillet 2019 au cimetière municipal de Gounghin à Ouagadougou de leur fille, sœur, mère, tante, cousine et grand-mère.

OUEDRAGO CLAIRE, Inspectrice de l'Enseignement du Premier degré, précédemment Directrice Provinciale de l'Education Nationale, de l'alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales du Nahouri.

Les familles vous convient à l'union dans la prière à l'occasion de la célébration des funérailles chrétiennes qui se dérouleront les :

• Vendredi 29 Avril 2022 à 20h : veillée de prière à la paroisse Notre Dame des Apôtres à la Patte d'oie.
• Samedi 30 Avril 2022 à 8h : Grande messe à la paroisse Notre Dame des Apôtres à la Patte d'oie.
Union de prières

Décès de Tassere Ouédraogo et de Gilbert Ouédraogo, catéchiste : Remerciements

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La grande famille RAKIDEMKEOGO/ OUEDRAOGO à Ringuisi, Kaya, Ouagadougou, République de Côte d'Ivoire,
Philippe Cardinal Ouédraogo, Archevêque Métropolitain de Ouagadougou, les frères et sœurs, les enfants, les familles alliées et amies,

Très touchés et réconfortés par les nombreuses marques de compassion, de solidarité, de soutiens multiformes et de prières à leur endroit lors du décès accidentel le 19 mars et la célébration des obsèques le 19 mars et le 21 mars 2022 à Kaya de leurs regrettés

1. Tassere Ouédraogo, 74 ans et
2. Gilbert Ouédraogo, catéchiste 52 ans

Exprime leur gratitude à tout un chacun, particulièrement :
• A l'Église Famille de Dieu du Burkina et du Niger et ses Pasteurs
• Aux Autorités administratives, religieuses, coutumières, diplomatiques, politiques, militaires et paras militaires
• A tous ceux qui d'une manière ou d'une autre ont compati à la douleur de la famille

Daigne le Seigneur des miséricordes accueillir les deux défunts et rendre à tout un chacun le centuple de ses bienfaits
Le Seigneur a donné le seigneur a repris que le nom du Seigneur soit béni… (Job 1,21)

Prix Pierre Castel 2022 : La 5e édition lancée

Votre journal "Courrier confidentiel" N° 267 est disponible chez les revendeurs de journaux.

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Et sur notre site www.courrierconfidentiel.net. Contact Abonnement : (00226) 7464 3230 (WhatsApp)

Points de vente du Journal version papier :
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OUAGADOUGOU

1) ZONE DE OUAGA 2000 ET ENVIRONS
- Station Total Ouaga 2000
- Station Shell : Select Shop (A 150m de l'ancien siège de IAM-Patte d'Oie)
- Station Total Présidence (à côté du monument aux Héros nationaux)
- Station Total Ambassade (non loin de l'Ambassade des Etats-Unis)
- Station Total (sur la route de Ghana, après l'échangeur de la Patte d'Oie)
- Station Total Circulaire 2 (près de la SONABEL ZAD et de l'échangeur)
- Alimentation La Bergère (sur la voie -goudronnée- de Karpala, côté gauche).

2) ZONE DE PATTE D'OIE
- Station Shell Inter (en face du CCVA)
- Alimentation Le Privilège (à100m du rond-point des Droits humains)
- Au siège du Journal Courrier confidentiel (quartier Paglayiri, à proximité de la Cité ASECNA. Tel. (00226) 25 41 18 61)

3) ZONE DU CENTRE-VILLE
- Station Total Kwamé N'Krumah
- Station Shell (près du rond-point des Nations unies)
- Librairie DIACFA
- Alimentation Naré (à côté de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers)
- Station Shell SOBCA (près de la Maison du peuple)
- Station Total (Camp fonctionnaire, près de l'église Cathédrale).

4) ZONE DES 1200 LOGEMENTS
- Kiosque DISPRESS (à 50m de l'hôpital Saint-Camille)
- Alimentation la Surface
- Alimentation Le Privilège (sur la voie de Kalgondin)

5) ZONE DE ZOGONA
- Alimentation La Shopette (non loin du marché de Zogona)

6) ZONE DE DASSASGHO
- Alimentation Le Levant (A 150m du Musée national)
- Alimentation SONACOF (en face de Femina FM)
- Station Total Zone du Bois (à 200m de la MACO)
- Station Total Benogo

7) ZONE DE SOMGANDE
- Station Total Somgandé (près de la boulangerie Wend-Konta)

8) ZONE DE PASPANGA
- Alimentation EZAMA (près de la pharmacie des écoles)
- Alimentation Le Bon Choix (à 150m de la pharmacie des écoles)

9) ZONE DE TAMPOUY
- Mini alimentation (près de l'église de Kolognaba
- Station Total Kolognaba
- Station Shell Kilwin
- Ezama Tampouy (près de Paul VI)

10) ZONE DE GOUNGHIN
- Station Total pont Kadiogo (en face de l'entrée du Centre de presse Norbert Zongo)
- Alimentation Rayon d'or (en face de Marina Market)
- Station Total Gounghin (non loin de Marina Market)

11) ZONE DE PISSY
- Alimentation La Ménagère (près de la station Shell)
- Alimentation Watinoma (à 200m du REN-LAC)

12) ZONE DE BOULMIOUGOU
- Station Total de Boulmiougou
- Station Shell de Boulmiougou

13) ZONE DE CISSIN
- Station PETROFA Cissin
- INOP (non loin de la station PETROFA Cissin)

14) Et chez les revendeurs aux abords des "feux tricolores"

BOBO –DIOULASSO
- 'Maison des journaux' (en face de RAN hôtel, non loin de la gare Sitarail) ;
- Station Total Faidherbe à Sikasso-sira ;
- Kiosque Diarra (près de la direction régionale de la CNSS) ;
- Maison de distribution DISPRESS (non loin du siège de L'Observateur) ;
- Chez Ouédraogo Françoise (en face du siège de ECOBANK) ;
- Kiosque L'Indépendant (en face du siège de la SONAPOST, centre-ville) ;
- Chez monsieur Tiendrebéogo Dominique (en face de la gare centrale de Rahimo) ;
- Station Total route de Banfora ;

- Station Shell (route de Banfora avant le rond-point Blaise-Kadhafi) ;
- Station Prime Oil shop (en face du camp des sapeurs-pompiers) ;
- Boutique La Référence de la station Access (non loin du rond-point du cinquantenaire) ;

- Station Access (en face du lycée Promotion) ;
- Alimentation Wend-konta (à côté de la pharmacie Hèrèso) ;
- Alimentation Nana & frères 1 (non loin de la station Shell de Bindougousso) ;
- Alimentation Nana & frère 2 (en face de la station SKI) ;
- Station Oil Lybia (au secteur 24) ;
- Kiosque de vente de journaux (non loin du siège de l'ONI).

BOROMO
A la gare de Boromo

BANFORA
Face à la pharmacie Nadon, près du grand marché

DANO : Monsieur Kaboré (vendeur ambulant) : 71 22 18 77

DEDOUGOU
- Librairie du Burkina, non loin de Saint Gabriel
- Au rond-point Nazi Boni

DIEBOUGOU
Non loin du rond-point de la Direction de la caisse populaire

DORI
Séno Alimentation, non loin du rond-point Arba Diallo

FADA
En face de la porte centrale du grand marché

GAOUA
Face au collège privé Thuongba et l'école primaire Sacré-Cœur

GARANGO
A 200m de la station Total

HOUNDE
Secrétariat Saint-David sur la RN1

KAYA
Alimentation Koom

KONGOUSSI : Monsieur Ouédraogo (vendeur ambulant) : 70 18 55 89

KOUDOUGOU
- Alimentation Sougr-Nooma : non loin de la Place de la Nation
- Librairie d'Afrique, sur la Nationale N°14, en face de la Caisse populaire

MANGA
Cave Yerbanga, non loin de Coris Bank

OUAHIGOUYA
Derrière le palais de Justice

PO
Librairie Gomgnimbou, non loin de la LONAB

TENKODOGO
En face de la Gendarmerie.

Disponible également en version numérique sur notre site www.courrierconfidentiel.net
Contact Abonnement : 7464 3230 (WhatsApp)

Burkina Faso : L'ex Maire de Saponé, Abdoulaye Compaoré, déposéà la MACO

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Dans une publication du quotidien public " Sidwaya", il ressort que l'ex Maire de la commune de Saponé, Abdoulaye Compaoré, a été déposéà la maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) le mardi 5 avril 2022.

Le journal poursuit en indiquant que selon plusieurs sources concordantes, il lui est reproché sa gestion de la municipalité et un detournement de deniers publics.

Le journal affirme qu'il est aussi poursuivi pour fausse quittance et imitation de signature.

Les même sources ont par ailleurs ajouté que l'affaire concerne plusieurs acteurs.

Source : Sidwaya

Procès Thomas Sankara et douze autres : Justice enfin pour les familles !

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Mariam Sankara, Auguste et Philippe Sankara, les autres veuves (invisibles dans les médias), les orphelins des douze autres victimes de la boucherie et les grandes familles de toutes les personnes abattues le 15 octobre 1987 au Conseil de l'entente qui est entré tristement dans l'histoire comme le lieu du crime, pourront se reposer enfin. Ils pourront commencer leur deuil, car après 35 ans, la justice a entendu leurs cris, leurs détresses et leurs souffrances. Le pays officiel a enfin solidarisé avec eux en disant non à ces crimes et en punissant les coupables.

Le procès du siècle qui s'est ouvert à Ouagadougou en octobre 2021, a rendu son verdict ce 6 avril 2022 et a condamnéà la prison à perpétuité Blaise Compaoré, l'ami infidèle qui a été reconnu coupable du crime d'attentat à la sûreté de l'État et de complicité d'assassinat, de concert avec le général Gilbert Diendéré. Le chef du commando des assassins, Hyacinthe Kafando, absent au procès comme le dictateur déchu, est condamné pour assassinat et écope de la même peine que ses deux supérieurs.

Un petit florilège de sentiments nous submergent après le verdict.
Notre joie serait plus grande, si le pays n'était pas encore victime d'un coup d'État. Mais il faut faire avec, en espérant que la leçon du procès sera apprise par tous, au Burkina, au Mali, en Guinée, en Afrique pour balayer à jamais de notre continent la violence en politique.

Ce petit bonheur de voir les crimes du 15 octobre 1987 jugés, nous le devons à beaucoup d'artisans anonymes qui ont œuvré sans rechercher la lumière, parmi lesquelles : les martyres de l'insurrection de 2014 et du coup d'État de 2015 du général Gilbert Diendéré. Il faut saluer tous ceux qui se sont battus contre la dictature de Blaise Compaoré, celui-là, à qui les crimes ont profité. On doit redire haut et fort ce que ce jugement doit aussi quelque chose à la vie et au sacrifice héroïque de Norbert Zongo. Car c'est le mouvement de révolte et d'insurrection qui a suivi sa mort qui a appris au peuple burkinabé la voie de l'insurrection qui a chassé Blaise Compaoré de son trône et du pays.

Mariam l'héroïne

Peut-on parler des combattants sans rendre hommage à cette dame qui a épousé un homme qui s'est donnéà son pays totalement, sans lui demander quelque chose en retour, et est mort pour lui, pour les idées qu'il avait de sa transformation ? Mariam Sankara, l'épouse de Thomas est la première sankariste, puisqu'après la mort de son mari, elle, encore jeune, mère de deux petits garçons aurait pu refaire sa vie, vivre d'autres aventures, que de rester dans le noir et porter ce deuil qui n'en finissait pas pendant trente-cinq longues années.

Elle a supporté de vivre avec le fantôme, d'être l'épouse de l'absent, parti sans dire au revoir. Elle a accepté d'incarner et de jouer le rôle de la mère et du père et en plus d'être le modèle que les admirateurs du héros voulaient qu'elle soit, scrutant son comportement pour rechercher la tache qu'elle aurait jetée sur leur étoile défunte. Elle a choisi de vivre avec un mort, pour sa mémoire, pour que justice lui soit rendue, lui et ses collaborateurs assassinés.

Elle a donné 35 ans de sa vie à ce combat dont elle était l'égérie. Si Thomas est un héros, Marian n'en est pas moins une héroïne.
La principale leçon à la postérité, c'est que les différents politiques ne se règlent pas par les armes. L'argument de la force ne doit pas intervenir dans le débat politique qui reste le lieu de la raison et de la conviction.

Cette leçon est induite par le grand principe du respect du droit à la vie des autres. Le caractère sacré de la vie a été bafoué bien avant leur divorce dans un bain de sang, par les jeunes officiers qui ont pris le pouvoir en 1984. Les crimes de sang ont continué durant les 27 ans de règne de Blaise Compaoré. Quand on a quelque chose à reprocher au président, à son frère et ami, on n'envoie pas la troupe pour l'assassiner, si les fils du dialogue sont rompus entre vous, la justice est le lieu où se règlent les conflits.

Ce procès montre à la jeunesse et aux dirigeants actuels et futurs qu'ils n'ont pas droit de vie et de mort sur les autres citoyens. Le pouvoir sert à améliorer la vie de ses concitoyens, pas à la leur ôter. Le pouvoir sert à garantir à ses compatriotes un pays de sécurité et de paix. L'insécurité ne doit pas provenir de ceux qui sont aux affaires.

Les mouvements des droits de l'homme et tous ceux qui ont combattu l'impunité ces longues décennies n'ont pas vécu, n'ont pas lutté pour rien. La justice vient de parler, une partie de l'ombre s'est dissipée. Le Burkina est reconnaissant pour leur combat.
La vie humaine est sacrée.

Notre pays a perdu trop de ses fils par la violence en politique. Si nous arrivons à accepter que tous les citoyens ont le droit d'avoir leurs opinions et qu'ils ne devraient ni souffrir, ni mourir parce qu'ils pensent autrement, le procès aura fait œuvre utile en plus de la consolation pour les parents des victimes qui ont enfin la justice.

Ce procès ouvre une brèche dans le grand mur de l'impunité dans notre pays. Mais pour un procès emblématique comme celui de Thomas Sankara et des douze, combien d'autres crimes restent impunis ?

Sana Guy
Lefaso.net


Résultat provisoire d'attribution de marché de l'appel d'offre pour l'acquisition d'équipement et les travaux d'aménagement d'infrastructures agro-pastorale dans le cadre du projet de promotion de l'employabilité, la cohésion, l'inclusion socioéconomique des jeunes et des femmes

Entrepreneuriat au Burkina : Thara Saré, à la recherche de l'autonomie financière

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Étudiante en 3e année de droit , Thara Saré a su se frayer un chemin dans le monde de l'entrepreneuriat.

Elle est la créatrice d' une chaîne whatsapp dénommée Tshine .

Une chaîne qui aborde les thématiques en rapport avec l'amour.

Pour Lefaso.TV, Thara Saré a expliqué les raisons qui l'ont poussée à créer cette chaîne.

Elle a pour ambition de créer des emplois afin de contribuer au développement économique du Burkina.

Lefaso.net

Économie de guerre : « Le Burkina doit plus que jamais élaborer des stratégies de transformation profonde de son économie pour faire face au terrorisme » (Fawzi Banao)

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« Le Burkina Faso doit plus que jamais élaborer des stratégies de transformation profonde de son économie afin de pouvoir faire face aux groupes terroristes ». C'est la pleine conviction de Fawzi Banao dans cette interview accordée depuis la France à Lefaso.net (à distance) sur “l'économie de guerre”. Il est chercheur en mobilisation de ressources et gouvernance des pays du G5-Sahel au Centre d'études et de recherches en développement international de l'université Clermont Auvergne et au Centre Emile Bernheim de l'université Libre de Bruxelles.

Lefaso.net : En ces temps de troubles dans le monde, l'on entend fréquemment dans les débats l'expression «économie de guerre ». De quoi s'agit-il exactement ?

Fawzi Banao : Tout d'abord il faut comprendre que l'économie de la guerre n'est pas un concept récent. Il s'agit d'un concept qui a émergé lors des deux précédentes guerres mondiales. Toutefois, nous pouvons noter qu'il n'a pas été encore formellement théorisé en sciences économiques. Dans cette optique, l'économie de la guerre peut se définir comme l'ensemble des mesures économiques prises par un gouvernement afin de financer l'effort de guerre d'une part et d'optimiser les ressources propres du pays et les dépenses courantes d'autre part.

En effet, en situation de conflit, on assiste à une hausse exponentielle des dépenses publiques en particulier dans le secteur de la défense. Cela, dans un but principal de prendre l'avantage sur ses adversaires au plan économique et productif. Ainsi, l'économie de la guerre se symbolise principalement par la modification du mode de fonctionnement de la gestion de nos politiques économiques afin de faire face à un conflit.

Au regard de la crise sécuritaire dans la sous région et au Burkina Faso en particulier, pensez-vous qu'il soit nécessaire de transformer l'économie burkinabè en une économie de guerre ? Si oui, pourquoi ?

À l'instar de la zone sahélienne, le Burkina Faso est victime depuis bientôt six ans d'une crise sécuritaire sans précédent dans notre histoire. Je pense qu'à ce stade et en raison de l'évolution de la situation, la mise en place d'une politique économique de crise n'est présentement pas une question de choix, mais de survie de l'État. Il est important de percevoir que dans un contexte de conflit, le pays se situe dans un état d'exception. Ainsi, il est primordial de mettre en place des politiques publiques d'exception qui se symbolisent par l'instauration d'une forme d'économie dite de la guerre. Cela se justifie par plusieurs raisons.

En premier lieu, il faut nécessairement restructurer la politique de mobilisation de ressources existantes afin de financer l'effort de guerre. Plusieurs outils adaptés pourront être développés dans ce sens. Par exemple, l'on pourrait optimiser les instruments fiscaux tels que la fiscalité de porte. Pour ce qui est du cas précis du Burkina Faso, il est plus que nécessaire d'adapter nos canaux de collecte de ressources telles que les barrières douanières qui représentent actuellement un enjeu essentiel de lutte contre le terrorisme, car les douanes permettent d'une part, de constituer un instrument de collecte de recettes internes et d'autre part, d'assurer une surveillance de notre sécurité intérieure.

Pour finir, au stade où nous en sommes, nous devons plus que jamais élaborer des stratégies de transformation profonde de notre économie afin de pouvoir faire face aux groupes terroristes, qui eux l'appliquent parfaitement, à leur façon, une économie de guerre depuis le début du conflit.

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Lire aussiPhénomène terroriste : « La stratégie des groupes belligérants est d'appliquer une guerre d'usure », dévoile Fawzi Djarazémi Yves Banao

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L'invasion de l'Ukraine par la Russie s'inscrit-elle dans une logique d'économie de guerre ?

Pour comprendre la crise ukrainienne, il faudrait commencer par s'imprégner du livre du politologue Zbigniew Brzezinski (1928-2017) « Le grand échiquier », qui avait clairement affirmé que « La Russie sans l'Ukraine cesse d'être une puissance européenne ». Ainsi, l'invasion russe répond à deux logiques à savoir celle géostratégique/historique et évidemment économique. En premier lieu, portant sur les causes géostratégique/historique, il faut savoir que la Russie avait commencé l'annexion ukrainienne en 2014 par la guerre du Donbass qui est une partie du territoire de l'est de l'Ukraine. Elle symbolise la partie dite pro-russe.

À cela, s'ajoute à la même année la prise de la Crimée par la Russie qui, jusqu'alors, était un territoire ukrainien. À toutes ces actions menées par la Russie pour la prise de l'Ukraine, il est important de comprendre que le principal but géostratégique pour la Russie est d'éviter le rapprochement de l'Ukraine avec l'OTAN. Concernant la cause économique, il est impérieux de comprendre que l'Ukraine permet un accès à la mer Noire. Il est important de préciser que la mer Noire représente la principale réserve de gaz au monde.

Pour revenir à votre question, j'aimerais finir en donnant un exemple typique de l'application de l'économie de la guerre dans le conflit ukrainien. Il y a environ deux semaines, en décidant de vendre son gaz uniquement en rouble russe, le président Poutine s'assurait d'une entrée de devises dans son pays qui lui permettra de financer la guerre sur le long terme d'une part, et déstabiliser économiquement le bloc occidental d'autre part. Il s'agit d'un cas typique d'adaptation de politiques économiques en situation de conflit.

Quel peut être particulièrement l'impact de cette guerre en Ukraine sur le Burkina Faso ?

L'impact de la guerre ukrainienne sur le Burkina Faso s'étend sur plusieurs volets. De prime abord, il faut savoir que l'Ukraine est, entre autres, le 1er pays producteur mondial exportateur d'huile de tournesol ; 3e pays producteur mondial de maïs ; 4e pays producteur mondial de pommes de terre. En outre, 85% des importations africaines de blé proviennent de l'Ukraine et de la Russie.

À l'échelle du pays, sur le court terme, l'impact du conflit se symbolisera par une hausse du niveau général des prix (l'inflation) causée par la baisse de l'approvisionnement des matières premières (ex : hydrocarbures et agricoles). Nous pouvons constater actuellement une hausse du prix de l'hydrocarbure au niveau des pays côtiers tels que la Côte d'Ivoire, le Benin ou le Ghana. Cette hausse inflationniste des prix aura un impact direct sur le pouvoir d'achat des ménages au Burkina Faso par une baisse de la consommation et l'augmentation du niveau de pauvreté au Burkina Faso.

De plus, le pain étant l'un des aliments les plus consommés par les populations burkinabé, les problèmes d'approvisionnement en blé vont impacter le secteur de la boulangerie (baisse de l'offre de pain) en passant par les consommateurs (hausse du prix du pain) jusqu'aux femmes qui vendent les beignets au bord de nos routes. Cela peut être à l'origine dans les prochains mois d'une crise sociale causée par la baisse du pouvoir d'achat.

Aussi, il est important de préciser que la Russie assure l'exportation de 13% d'engrais agricoles. De ce fait, nous pouvons anticiper des difficultés pour le monde paysan d'assurer une bonne saison agricole. De ce constat, les premières conséquences sectorielles néfastes porteront sur le secteur agricole.

Étant un pays touché par le terrorisme, on assistera à un effet beaucoup plus accentué. En effet, avec près de deux millions de réfugiés internes, l'inflation va agir énormément sur la ration alimentaire des réfugiés, ainsi leur vulnérabilité peut être exploitée par les groupes terroristes pour agrandir leurs effectifs. Cela est un réel défi pour notre pays, car on assistera à une baisse de l'aide humanitaire qui est maintenant plus orientée vers les populations ukrainiennes.

De ce fait, il est clair que le conflit ukrainien a un effet direct sur le conflit sahélien. De plus, la crise sécuritaire engendre une baisse globale de notre production nationale conséquence du délaissement de certaines localités qui représentent des bastions agricoles. En conséquence, nous pouvons malheureusement prévoir l'avènement d'une insécurité alimentaire sans précédent pour notre pays. Il est donc primordial pour notre État d'avoir une vision anticipative de la situation.

À long terme, il est fort probable qu'on assiste à une hausse de l'endettement public extérieur et intérieur. À cela, s'ajoutera une baisse de l'épargne privée donc la profitabilité du secteur bancaire.
Pour ce faire, il est crucial dès à présent de mettre en place des politiques publiques rapides et surtout efficientes (j'insiste sur ce mot) pour améliorer notre résilience face à la fois aux conséquences du conflit ukrainien et surtout de la gestion de la situation sécuritaire.

Quelles peuvent-être les conséquences de la guerre en Ukraine dans le monde ?

Les conséquences de la guerre ukrainienne sont diverses notamment d'ordre géostratégique, économique et humain. Pour faire bref, au niveau économique, la guerre va engendrer une récession économique mondiale causée par la hausse du prix des matières premières et des denrées alimentaires (ex : l'Ukraine et la Russie assurent 30% des exportations mondiales de blé). Ce qui fera augmenter l'inflation à l'échelle mondiale.

En outre, le conflit aura pour effet de perturber les chaînes d'approvisionnement qui vont grandement impacter les entreprises et surtout l'incertitude des marchés financiers. Les conséquences humaines portent principalement sur les pertes en vie humaine et l'augmentation considérable du nombre de réfugiés à l'échelle mondiale. Concernant le cadre géostratégique, on va assister à une consolidation du bloc sino-russe contre le bloc occidental.

Y a-t-il des risques de retomber dans une nouvelle guerre mondiale ?

Au constat de l'évolution de la crise ukrainienne, il est très peu probable que nous assistions à un déclenchement d'une guerre mondiale généralisée. En effet, les occidentaux avec comme leader les Etats Unis, ne souhaitent clairement pas se lancer directement dans un tel conflit afin d'éviter un clash direct avec la Russie. Aussi, sans la Chine, la Russie ne pourrait financer à elle seule une troisième guerre mondiale.

Et la Chine de son côté ne veut clairement pas non plus un conflit direct avec le bloc occidental. Car une nouvelle guerre mondiale ne sera ni avantageuse pour le bloc occidental, ni pour le bloc russo-chinois. Cependant, au vu de la proximité des zones de conflit, tous les scénarios peuvent être imaginés, même les plus pessimistes. Mais nous espérons que nous n'en arriverons pas là.

Quel serait donc le sort des pays africains s'ils ne s'investissaient pas dans ce type d'économie ?

Il faut comprendre qu'il s'agisse ici d'implémenter une stratégie de politique publique qu'un pays doit mettre en œuvre lorsqu'il se trouve dans une situation de conflit. Cependant, elle peut également être mise en place en termes d'anticipation. Ainsi, le principal sort des pays africains en situation de conflit sans une politique économique de gestion de crise sécuritaire serait d'être un continent en perpétuelle fragilité sécuritaire.

Par conséquent, il convient d'élaborer des outils et méthodes adaptés à cette économie ; de miser sur la formation d'un capital humain africain pour appliquer rigoureusement cette stratégie, afin de faire face aux défis contemporains de ce 21e siècle marqué par la recrudescence des zones de guerre et de conflit en Afrique. Enfin, il est impératif d'insérer dans nos politiques publiques, des mécanismes d'adaptation de gestion de crise.

Propos recueillis par Hamed NANEMA
Lefaso.net

Hôpital Yalgado de Ouagadougou : Un magasin de dépôt de médicaments de dialyse parti en fumée

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Dans la nuit du 7 au 8 avril 2022, le magasin de dépôt de médicaments pour la dialyse du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo ( CHU_YO) est parti en fumée, mais heureusement, aucune perte en vie humaine n'a été enrégistrée.

Rencontré sur place, le directeur général du CHU-YO, Constant Dahourou, indique que c'est autour d'une heure du matin qu'il a été informé du déclenchement d'un incendie au magasin des medicaments de dialyse. " Et arrivé, il y avait effectivement du feu dans le magasin mais les sapeurs pompiers étaient déjàà la manoeuvre pour maîtriser l'incendie. Dieu merci, il a été maîtrisé, dit-il.

L' origine de cet incendie est pour le moment, selon lui, inconnue, mais les enquêtes sont en cours pour pouvoir préciser les choses. " Si l'origine de l'incendie est connue et que c'est sur des éléments sur lesquels nous pouvons agir, nous le ferons, au cas contraire, les autorités compétentes joueront leur rôle" affirme—t-il.

Concernent le bâtiment lui-même, le directeur général a fait savoir que c'est un magasin de produits classiques de dialyse notamment de consommables et de médicaments. Et vu que c'est un magasin isolé, précise-t-il, les dégâts ont pu être circonscrits, mais pour le moment, il n'y a pas encore une évaluation chiffrée de tout ce qui est parti en fumée. Selon ses confidences, il était même prévu que le magasin soit réapprovisionné le lundi prochain et vu que l'incendie s'est produit avant l'arrivée des medicaments, c'est en quelque sorte une chance pour eux.

Toutefois, Constant Dahourou a tenu à rassurer le public que les prestations de dialyse continueront sans problème et les dispositions sont prises à cet effet. Il dit même avoir déjà rassuré le président de l'association burkinabè des dialysés, le Pr Albert Ouédraogo, que les dispositions sont prises pour que cet incident n'impacte pas la prise en charge des malades dans de moyen terme.

Lefaso.net

Procès Thomas Sankara et douze autres : Ablassé Ouédraogo trouve le verdict humiliant pour certains condamnés

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Ceci est une tribune du président du parti Le Faso Autrement, Dr Ablassé Ouédraogo, sur le verdict du procès sur l'assassinat de Thomas Sankara et douze de ses compagnons.

Ouagadougou, le 07 avril 2022

Point de vue sur le verdict du procès Sankara et douze de ses compagnons

La fin du procès sur l'assassinat du Président Thomas SANKARA et douze de ses compagnons, le mercredi 06 avril 2022, après six (6) mois, constitue une véritable délivrance pour le peuple burkinabè et autres défenseurs de la justice à travers le monde.

Les Burkinabè ont été pris en otage pendant les 35 dernières années de confrontation permanente, liée aux éventements du 15 octobre 1987 et marquées par une ambiance socio-politique délétère.

Avec la fin du procès, je pense qu'une page, et même qu'un livre sur l'histoire du Burkina Faso s'est refermé.

Sur le verdict, et en attendant un éventuel appel de la part des condamnés, j'estime que c'est une décision de justice et qu'en tant que telle, elle se doit d'être respectée. Mais le constat est que le verdict du tribunal est plus sévère que la réquisition du Parquet et humiliant pour certains condamnés.

On ne peut que considérer que justice a été rendue aux victimes. Mais la question qui se pose, est celle de savoir comment oeuvrer pour que ce verdict réconcilie les Burkinabè au lieu d'augmenter les frustrations, les déceptions, et ainsi approfondir les divisions et la haine entre eux, au vu des réactions et des comportements des uns et des autres qui s'en sont suivis.

Ce verdict de la justice militaire ne doit pas être perçu comme une victoire d'une partie de Burkinabè sur une autre. C'est simplement une victoire de la justice, qui est rendue au nom de tout le peuple.

Toute autre considération, et toute chose égale par ailleurs, pourrait retarder, à mon avis, la réalisation de la réconciliation nationale, une véritable quête du peuple burkinabè pour pouvoir relever les défis du moment, au nombre desquels :

• la lutte contre l'insécurité qui ne recule pas, malgré le changement intervenu le 24 janvier 2022,

• la reconquête intégrale du territoire national,

• le retour des personnes déplacées internes, ainsi que,

• la lutte pour donner de meilleures conditions de vie aux populations dans la souffrance.

C'est pour cela qu'il est souhaitable que les protagonistes tournent définitivement la page et travaillent désormais ensemble pour la construction de la paix, de la stabilité et de la sécurité du Burkina Faso.

« Rien n'arrête une idée arrivée à son heure »

Le Président
Dr Ablassé OUEDRAOGO
Commandeur de l'Ordre National

Procès assassinat Sankara : Verdict

Pollution de l'air à Saaba 2021-2022 : Extermination massive silencieuse en cours (partie 3/3)

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Cet article, le 3eme et dernier d'une série de trois , porte sur un nouveau phénomène de pollution massive de l'air qui a commencé depuis le 25 nov. 2021 et continue jusqu'en ces jours 28 mars 2022, à Saaba Commune rurale dans la région du Centre. En rappel, l'ordre que nous avions proposé :

- Article partie 1/3 : Présentation introductive des faits
- Article partie 2/3 : Présentation détaillée des faits
- Article partie 3/3 : Des conclusions de nos investigations

Chapitre 2, article 5, Code de l'Environnement 2013 : « Toute personne a le droit à un environnement sain. A cette fin, elle peut porter plainte devant les autorités administratives ou judiciaires compétentes …L'administration est tenue de répondre à sa requête. »

DES CONCLUSIONS DE NOS INVESTIGATIONS

A) DE LA QUESTION PREOCCUPANTE

- Quels sont ceux qui ont contraint, mortifèrement, une grande partie de la Commune de Saaba à respirer une odeur d'hydrocarbure mêlée d'odeur de brulure rappelant le « pop-corn » durant 8 heures d'affilée en moyenne par jour pendant près de 70 jours, du 25 nov. 2021 à fin jan 2022 ? Et qui continue d'exposer les résidents de Saaba (Nioko1, Baorgo, Wamtenga, etc.) cette fois tantôt furtivement, tantôt ostentoirement, durant 01h à 02h de temps d'affilée par jour depuis début mars 2022 ? Eh oui, cette pollution d'extermination massive, après accalmie apparente, a repris, continue en ces moments 28 mars 2022, et reste loin de cesser aussi providentiellement que ça ;

- lI n'est pas du tout exclu qu'il y ait plusieurs sources concomitantes de pollution pour une même manifestation. Cependant, nous nous limiterons à cette pollution spectaculaire qui a vraisemblablement commencé le 25 nov. 2021.

B) DE NOTRE REPONSE A CETTE CHARADE DE DEGRADATION MACABRE DE L'AIR

Durant notre chasse aux informations, il nous est revenu que la réponse à cette question vient, irréfragablement, entre autres, du fait que des acteurs de notre vivre-ensemble, « génie libéré» , se livrent à des activités de production de carburants (gas-oils, etc.) ou de valorisation à base des pneumatiques. Enfin, voici la cause de cette pollution massive aux odeurs d'hydrocarbures et aux odeurs de brulé qui rappellent le « pop-corn » calciné. Voici enfin la réponse à ces manifestations apocalyptiques de pollution de l'air qui aura défié sournoisement l'imagination, l'attention de nombre de résidents de Saaba.

Ces manifestations sont d'autant plus déconcertantes qu'elles se déroulent sur toute une commune rurale de 286 000 habitants avec un « effet de confinement de geolocalité». En effet, chacun pense que c'est son voisin et chaque voisin pense à son tour que son prochain d'à côté, personne n'osant s'imaginer que l'énigme est totalement de portée quasi circoncripto-territoriale. En témoigne éloquemment les 4 étapes de résultats progressifs de délimitations auxquelles nous sommes parvenus, après près de 120 jours d'observation ; voir notre exposé dans le 2eme article (partie 2/3) de la série des 3.

C) DE NOS DEMARCHES DE VERIFICATION ET DE CONFIRMATION

Fort de certains indices sur la localisation de la source de cette pollution, nous avons fait le déplacement le 19 Mars 2022, entre 12h30 et 13h00 sur les lieux présumés. Ainsi, nous avons acquis une certitude qui se fonde sur le fait de l'indice de localisation qui a été confirmée par plusieurs constats.

I) Des indices de localisation de la source de pollution

- C'est ce qui fut l'objet de notre déplacement « in propria persona » le dimanche 19 mars 2022, entre 12h30 et 13h30, dans la zone incriminée.
- Ces activités sont en train de se mener dans la zone à gauche, à partir de la fin de l'Avenue Cyrille Goungounga (Nord-Est Barrage de Saaba) par la gauche, en empruntant la voie non bitumée et dépassant l'Ecole Zoodo, la 2eme pancarte de la Société Immobilière Soyaf site de Saaba, le Centre d'Eveil et d'éducation, jusqu'au-delà du Lycée Le Jourdain perdu dans la brousse en passant par le village Tangin-Yabdgo (si ma lecture est correcte).

- La localisation de cette usine « pétrochimique » ou l'une d'elles se situe dans la zone à hauteur du trajet entre la Pancarte « Centre d'Eveil et d'Education Préscolaire …», si mes lectures sont bonnes, jusqu'au village de Tangin-Nabdgo en passant par le lycée « Le Jourdain ».

II) De nos constats de l'existence d'une source de pollution dans la zone

1) 1er éléments de confirmation : des occurrences répétées des odeurs en question
En effet, chemin faisant, nous avons pu sentir de manière flagrante et massive, en plein midi (12h30-13h30), l'odeur polluante d'hydrocarbures mêlée d'odeurs de « pop-corn » :

- Au niveau de la zone de maraîchage
- Au niveau de Pancarte « Centre d'Eveil et d'Education »
- Plus loin dans les parages du Lycée « Le Jourdain »
- De plus, l'odeur a été très stagnante et répétée à hauteur de la pancarte du « Centre d'Eveil et d'Education Préscolaire. Nos pauvres enfants, les plus vulnérables en situation de pollution !

2) 2eme éléments de confirmation « en live » en plein midi

Curieusement, ces manifestation d'odeurs, dont nous avons été témoins, de manière flagrante, ont eu lieu entre 12h30 et 13h30, moment de notre séjour dans la zone. Ces manifestations « en live » sont la preuve que les activités de pollution incriminée étaient en cours lors de notre séjour. En effet, ces mêmes odeurs, nous ne les sentons dans nos quartiers (Nioko1, Baorgo, etc. ) que dès la tombée de la nuit (obscurité).

Autrement, c'est comme si les acteurs en question attendent la nuit, moment de discrétion par excellence, pour porter leur activité«à son niveau de croisière ». Personnellement, je n'ai jamais senti ces odeurs le jour (10h00 – 17h00) dans mon quartier. Par conséquent, si l'odeur se manifeste le jour en plein midi entre 12h30-13h00, c'est que la source est immanquablement dans la zone de notre séjour le 19 mars 2022.

III) De nos conclusions

Il se pourrait même que la source de pollution soit encore plus loin. Mais en tout état de cause, nous affirmons que dans cette zone se déroulent bel et bien des activités polluantes massives qui pourrait consister en des transformation de pneumatiques en hydrocarbures (gas-oils, etc.).

D) DE QUELQUES COMMENTAIRES SUR CES TYPES D' ACTIVITE

La fabrication de carburants à partir des pneumatiques usées est une initiative qui s'inscrit dans le cadre du problème de recyclage et valorisation des déchets, un des casse-têtes en matière de protection de l'Environnement. C'est ainsi que naquirent les premières initiatives en la matière mais avec des procédures industrielles maitrisées et normalisée.

Elles ont consisté, entre autres, surtout à mettre au point ce que d'aucuns ont appelé les CBP, « Combustibles à Base de Pneumatiques » dans certains domaines industrielles voraces en énergies de fonctionnement (cimenteries, centrales électriques, etc.). Entre temps on va plus loin en mettant au point des procédés de fabrication d'hydrocarbures à base des mêmes pneumatiques.

Cette activité de niveau industrielle requiert des procédés physico-chimiques de transformation dont l'une d'elle s'appelle « pyrolyse ». La pyrolyse consiste à faire chauffer des déchets à entre 300 et 700° Celsius en l'absence d'oxygène (dans des fours où pas d'air) en vue d'obtenir une dégradation des déchets, ici les pneumatiques, sous forme gazeuse, liquide, solide. Les parties liquide ou gazeuse va constituer grosso modo le gas-oils à obtenir.

Mais hélas, il nous semble fort que dans le cas des activités polluantes dans la Commune de Saaba, cette procédure n'est pas maitrisée ou est même faite de manière quasi-artisanale par incinération exemple. Et c'est cette débrouillardise, en dehors de tout scrupule de normes, qui a donné lieu à ces odeurs d'hydrocarbures et de « pop-corn » intensément et fréquemment pendant 8h en moyenne par jour pendant près de 70 jours, du 25 nov. 2021 à fin jan 2022 et qui continue jusqu'en ces jours 28 mars 2022.

En rappel, de telles activités sont régies et classées par le Code de l'Environnement dans la classe 1 des Etablissements Dangereux Pour l'Environnement, soumis à un régime de règlementation sévère : agréments, étude d'impact environnemental, etc.

E) CONCLUSION

- Nous voilà enfin à la fin de cette série de 3 articles qu'il nous aura fallu pour exposer de manière quasi-exhaustive ce phénomène de pollution massive d'air qui a constitué et continue de constituer une charade de vie ou de mort à résoudre pour nombre des résidents de la Commune rurale de Saaba. L'aspect déconcertant de ce phénomène aura été ce que nous appelé« l'effet de confinement de geolocalité» où chacun de ceux qui s'y sont intéressés se demandait si cette pollution ne venait pas de son voisin ou du garage du quartier.

- Ainsi, au bilan, depuis le 25 nov. 2021 à Saaba, pas moins de 100 000 personnes sur les 286 000 résidents ont été exposées à des polluants physiques (matières poussiéreuses : rhinites, asthme, bronchites, etc.), à des polluants chimiques à travers les brulures de pneus et leurs odeurs (méthane, dioxyde de soufre, dioxyde d'azote, acides gazeux : problèmes pneumo de tous les noms possibles, cardio, aggravation des maladies chroniques, etc.).

Un polluant a pour « vocation » d'agresser, de blesser ou de tuer l'être humain selon des modalités simples mais aussi complexes. En conséquence, la pollution de l'air, ce n'est pas une affaire d'incommodation olfactive (nuisance olfactive) mais d'intoxication de l'être humain, autrement dit d'atteinte à l'intégrité physique interne (biologique) de l'être humain.

- Sauvons nos enfants, nos femmes enceintes, nos personnes âgées : les premières victimes immédiates de la pollution ! Et que dire de ces enfants qui sont scolarisés précisément dans l'épicentre de cette pollution apocalyptique : en témoigne la pancarte « Centre d'Eveil et d'Education Préscolaire dans la zone incriminée.

Somwaoga Michael LeRoi
Résident Nioko1 (Saaba)
Email : akoutou@gmail.com


Imam Séni Nana : « Ce Ramadan est une occasion pour interpeller les musulmans sur leur rôle en tant qu'acteurs de miséricorde »

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Le Burkina Faso, à l'instar d'autres pays, a débuté le Ramadan le dimanche 3 avril 2022. C'est un mois durant lequel les musulmans réaffirment leur foi et leur dévouement envers Allah en respectant une période de jeûne. Dans cette interview, Séni Nana, ingénieur informaticien et imam de l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMBF) et du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) revisite certains interdits imposés aux pratiquants pendant cette période et fait un focus sur les bons comportements à adopter pour réussir son mois de Ramadan.

Lefaso.net : Qui doit observer le jeûne du Ramadan ?

Séni Nana : Nous sommes dans le mois béni de Ramadan, un mois de miséricorde, un mois d'adoration. C'est un mois qui renferme un pilier de l'islam qui est le jeûne. La pratique du jeûne est obligatoire pour tout musulman qui atteint l'âge de la puberté. Dès 16 - 18 ans, le jeune musulman est dans l'obligation de jeûner. Il doit être sain d'esprit, notamment jouir de ses facultés mentales. En résumé, l'obligation du jeûne s'applique à tout musulman pubert qui jouit de ses facultés mentales. Néanmoins certaines conditions, si elles sont réunies, permettent au fidèle musulman de ne pas observer le jeûne.

Et quelles sont les catégories de personnes dispensées du jeûne ?

Dieu, en prescrivant le jeûne, a tenu compte du caractère humain. Par moment, on est assez diminué par la maladie ou par l'âge. Nos sœurs qui sont en période de menstrues, de grossesse ou qui allaitent surtout, par crainte pour leur santé ou pour la santé de leur bébé, peuvent observer une rupture du jeûne pour les rembourser plus tard ou les compenser autrement.

Quels sont les restrictions qui annulent le jeûne ?

Il y a un certain nombre d'actes qui invalident le jeûne. Il est interdit de manger ou de boire de façon volontaire du lever au coucher du soleil. Il est également interdit d'avoir des rapports sexuels. En islam, les relations sexuelles sont faites dans le cadre du mariage. Mais ce ne sont pas les seules restrictions qui annulent le jeune. Il y a également le fait pour le musulman de poser tout acte qui le sort de l'islam.

Parce qu'il y a certains actes quand vous les posez, vous sortez de l'Islam. Si cela arrive, puisque vous n'êtes plus musulman, votre jeûne est de fait annulé. Si vous décidez aussi de façon volontaire de ne plus être en situation de jeûne même sans manger ni boire, cela rend votre jeûne invalide par l'intention qui a été formulée.

Qu'est-ce qu'il faut faire en cas de non-respect des règles et pour se racheter ?

La rupture de façon délibérée du jeûne entraîne une compensation qui pourrait être assimilée à une sanction qui fait que la personne doit jeûner deux mois durant pour rembourser le jour qu'il a manqué. Mais si c'est une rupture permise, la personne pourra juger de l'opportunité après le Ramadan pour rembourser. Et si elle ne peut pas rembourser, il y a une compensation d'ordre alimentaire qui est prescrite. La rupture permise concerne notamment les voyageurs, les femmes allaitantes ou en état de grossesse, les personnes âgées ou toute personne en situation de maladie qui l'empêche de jeûner.

Concrètement, en quoi consiste la compensation d'ordre alimentaire ?

Si une personne est dans une situation qui ne lui permet pas de jeûner, elle a l'obligation de nourrir un pauvre par jour non jeûné et ce, pendant les 30 jours ou en un seul coup dès le début du Ramadan.

Quelles sont alors les bons comportements à adopter pour réussir le mois de Ramadan ?

Pour bien réussir le mois de Ramadan, le musulman se doit d'observer un certain nombre de comportements parmi lesquels le bon voisinage, le bon comportement en famille notamment avec ses parents, son épouse ou époux et ses enfants. Il y a également le bon comportement que nous devons avoir dans nos services, en circulation dans la ville.

Le hadith du messager d'Allah dit : « Quand le musulman est en jeûne et que quelqu'un l'agresse, il dit à la personne, je suis en jeûne ». Cela sous-entend que le jeûne nous prescrit l'obligation d'observer une attitude de patience, de pardon et de compréhension envers nos semblables. Patience qui fait que nous sommes dans une situation ou c'est la paix autour de nous qui prime. Ce sont des comportements que nous devons avoir.

C'est aussi le comportement d'être en situation d'apprentissage continue. Durant le mois de Ramadan, on aura des commentaires du Coran, des prêches assez diversifiées, et des séances de lectures coraniques. Tout musulman doit pratiquer ces actions afin de réussir au mieux son jeûne qui est l'une des actions les mieux récompensées. Et c'est ce qui va plus peser sur la balance du musulman le jour du jugement dernier.

Pendant ce mois, les gens s'offrent du sucre. Est-ce que ce cadeau a plus de mérites par rapport aux autres ?

Au Burkina Faso, le Ramadan rime avec partage de sucre. C'est compréhensible parce que dans nos ménages, à la rupture, nous consommons des aliments sucrés notamment le zoom-koom (eau sucrée faite à base du petit mil), du bissap et autres. Aussi, c'est un aliment assez accessible qui est plus à même d'être donné en cadeau. Si on prend un carton de sucre, facilement ça peut être donné en cadeau et la personne qui donne ou qui reçoit trouve son compte.

Mais en termes de mérite, les dattes viennent en première position suivies de l'eau. Je recommande aux uns et aux autres de ne pas exagérer dans le partage du sucre. Parce que le plus souvent ceux à qui ils donnent le sucre ont d'autres besoins plus pressants notamment dans le domaine alimentaire (riz, sorgho). C'est en fonction du besoin réel et non être dans l'automatisme de l'achat de sucre pour partager.

Le Ramadan 2022 se tient dans un contexte sécuritaire très difficile, est-ce que cela recommande au musulman une attitude particulière ?

Notre contexte actuel qui est qu'on est face à plusieurs défis ; défis d'ordre sécuritaire et humanitaire surtout. Parce qu'il y a plus d'un million de déplacés internes qu'il faut prendre en charge. Ce Ramadan est une occasion pour interpeller les musulmans sur leur rôle en tant qu'acteurs de miséricorde, qui aiment partager et qui se doivent de partager avec leurs frères et sœurs. Nous devons également être en prière. Quel que soit le degré de difficultés dans lequel nous sommes, Allah soubhana wa ta'ala saura nous tirer d'affaire.

Je voudrais vous remercier et souhaiter que Allah soubhana wa ta'ala vous assiste dans vos activités et qu'il fasse que vous puissiez toujours nous accompagner dans nos différentes activités.

Interview réalisée par Aïssata Sidibé
Lefaso.net

Décès de Bouraima Thierry COMPAORÉ : Remerciements

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« Ma grâce te suffit car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse » 2 Corinthiens 12 : 9

Sa Majesté le Mogho Naaba BAONGO ;
Naaba KANGRE, Chef de Canton de Koubri ;
Les grandes familles COMPAORE, ILBOUDO à Koubri, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France et Canada ;

La famille COMPAORE : Nakomsé, Tambi Christophe, Jean Goama, leurs frères et sœurs à Koubri, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso,
La grande famille alliée DONDASSE à Kombissiri, Saponé, France et Etats-Unis :

Son épouse Mme COMPAORE née DONDASSÉ Blandine, ses enfants : Christelle, Linda, Brice, Bérénice et petits enfants ;
Profondément touchées par les nombreuses marques de solidarité et d'affection qui leur ont été témoignées lors du retour vers le Père, le 13 février 2022, de leur fils, frère, époux, beau-fils, père et grand-père, Bouraima Thierry COMPAORÉ, précédemment Ingénieur Architecte, Directeur général du cabinet IDA sis à la cité AN III,

Expriment leur profonde reconnaissance à toutes les personnes, qui de près ou de loin, se sont associées à leur peine. Que l'Éternel vous le rende au centuple.

PAIX A SON ÂME

Fasobaromètre du 08 avril 2022

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Iron Biby
Athlète

Notre compatriote Cheick Ahmed Al-Hassan Sanou alias Iron Biby a conservé son titre de champion du monde de Log lift le 2 avril 2022 à Londres. Il a soulevé une charge de 218 kg. Pour la quatrième fois champion du monde dans sa discipline

Hugues Fabrice Zango
Athlète

Le champion olympique au triple-saut, Hugues Fabrice Zango, est Ambassadeur de la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Cette distinction lui a été attribuée par le Fonds mondial de lutte contre ces maladies. L'information publiée par l'athlète le 28 mars 2022 l'engage ainsi dans la lutte pour une noble cause.

Abdoulaye Compaoré
Ex maire de Saponé

L'ancien édile de la commune de Saponé (35 km au sud de Ouaga, province du Bazèga) est en prison depuis le 5 avril à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou, selon une information de l'AIB. Il lui est reproché un détournement de fonds publics. Abdoulaye Compaoré allonge ainsi la liste des anciens maires emprisonnés pour les mêmes motifs depuis quelques semaines comme ceux de Pouytenga, Koupèla…

Blaise Compaoré et compagnons

35 ans après les faits et après de longs mois de procédures judiciaires, le verdict du procès Thomas Sankara et de ses compagnons est tombé ce 6 avril 2022. De lourdes sanctions, au-delà de ce que le parquet avait réclamé. Le trio de tête, Blaise Compaoré, Hyacinthe Kafando et Gilbert Diendéréécopent de la prison à vie. Le rideau est-il ainsi tiré sur cette sombre et emblématique affaire ? On attend de voir.

Le street art pour célébrer la Femme

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Le réseau de femmes entrepreneures Positiv' a organisé, le 2 avril dernier à la Maison de la Femme de Ouagadougou, une causerie-débat autour d'un événement street art à l'occasion de la Journée Internationale des Droits de la Femme. Près de 200 personnes avaient fait le déplacement pour ce nouveau concept de mobilisation citoyenne en collaboration avec l'Agence Française de Développement. Un acte deux est d'ores et déjà appelé de plusieurs vœux.

Street Art & Causerie. C'est le nouveau concept initié par le réseau de femmes entrepreneures Positiv‘à l'occasion de la Journée Internationale des Droits de la Femme sous le thème, cette année de : « L'égalité aujourd'hui pour un avenir durable ».

Avec le succès remporté, l'événement, en partenariat avec l'Agence Française de Développement (AFD), s'inscrit déjà comme une première édition. Hommes, femmes, enfants, près de 200 personnes ont répondu présents et activement participéà toutes les activités proposées.

Symbole fort, c'est sur les murs de la Maison de la Femme* de Ouagadougou que Bertine Ouédraogo, directrice de Positiv', avait choisi de laisser s'exprimer les artistes peintres Makamssa Yago et Moussa Maïga pour une œuvre street art forte de symboles illustrant « l'égalité et un monde en commun ».

Bertine Ouedraogo explique le choix du street art par le fait vouloir « laisser une trace pérenne, dans l'espace public pour exprimer de façon artistique, imagée et accessible l'égalité femme-homme ».
Et pour faire date, elle a organisé toute une série d'activités autour de la création de l'œuvre et de la causerie pour mieux attirer et sensibiliser les Ouagalais et les Ouagalaises.

Galerie d'art au féminin et marché artisanal éphémère, buvette, body painting, Positiv' a même organisé des ateliers de peinture pour les enfants afin que les parents puissent sereinement venir assister aux rencontres.
Pour Anne-Marie Sawadogo, née Zouré, qui représentait l'AFD, l'AFD ne pouvait qu'être séduite par l'approche artistique proposée parce qu'elle « s'investit fortement pour le renforcement du lien social, à travers notamment le genre, les industries culturelles et créatives, le sport et le développement ».

Et le fait que l'art mural soit réaliséà la Maison de la Femme et sur les murs d'une salle de formation résonne totalement avec « l'autonomisation économique des femmes : un des axes prioritaires de la stratégie d'intervention de l'AFD dans la région du Grand Sahel (Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Tchad et Sénégal) ».
La chargée de mission régionale trouve « formidable » le fait d'utiliser l'art « ce langage universel pour exprimer un sujet délicat ».

Et ce langage, l'événement aura aussi pu laisser les gens s'exprimer, notamment à travers un mur d'expression artistique, symbolisé par un arbre où chacun était invitéà laisser sa propre œuvre pour illustrer le thème.
Et l'on voit, comme dans l'exemple ci-dessous, toute la puissance des imaginaires.

Le street art a servi d'outil de dialogue et d'échange, mais aussi de prétexte, pour nourrir l'autre versant de l'événement : la causerie.
Et des échanges il y a en a eu. Beaucoup. Ils étaient riches, riches de la diversité des participants. Beaucoup de jeunes ont pris la parole, des hommes et des femmes ont témoigné, se sont ouverts même, pour explorer ensemble la question du genre.
Avec parfois des approches plus inclusives qu'on pourrait le penser, comme ce participant qui estime que « tout ce qu'on fait pour moi, sans moi, est contre moi ».
Il faut donc « intégrer les hommes et les jeunes garçons pour qu'ils apprennent le concept du genre dès le bas âge » pour que «ça ne soit pas demain un combat mais une réalité».
« On ne vas plus perdre le temps à faire des foires, des ateliers, des conférences publiques, des débats autour de la question du genre, mais on implémentera des actions ».

Pour Paule Elise Henry, cheffe de projet Fonds Genre Sahel à Expertise France, « C'était vraiment un moment de joie, de partages, d'expériences et d'enrichissement mutuel ». Elle retient que « c'est l'éducation à la base qui est vraiment le socle du changement ». Elle estime, à l'issue de la journée que « les déclics sont là».

« Les gens ont appris beaucoup de choses à travers les échanges », commente pour sa part Christiane Toé, experte en renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile et capitalisation à Expertise France. Ils repartent en se sentant désormais « acteur », chacun, homme comme femme, à son niveau, du combat pour l'égalité et le vivre ensemble.

Apprendre en s'amusant et être acteur du changement. Les méthodes ludiques d'animation de la causerie se sont appuyées sur des exercices d'intelligence collective. Avec un jeu du « Vrai ou Faux » pour déconstruire des idées reçues, avec des mémos d'astuces pour prodiguer des conseils aux parents, avec des invitations à s'engager tirées au sort pour chacun.

« J'ai trouvé le débat de haut niveau sur la question du genre, avec beaucoup d'interventions de jeunes qui touchaient au réel. Certains étaient émouvants », relate pour sa part Hervé Kahane, chargé de mission à la direction régionale Grand Sahel de l'AFD.

Il retient de la journée que le combat pour l'égalité passe par l'éducation. « Les choses se perpétuent de génération en génération et à la fin ça devient naturel » et loue toute la scénarisation de l'événement. Il espère, comme bien beaucoup, « qu'il y en aura d'autres les années suivantes ».

« Je voulais que l'événement soit une fête utile et je suis plus que satisfaite », déclare Bertine Ouédraogo qui tient à remercier toute son équipe. Une fête utile « que je voulais aussi génératrice de revenus pour toutes les exposantes invitées ».
Et aussi une fête solidaire, car Positiv' a ménagé une place à la vente de bijoux pour soutenir les populations déplacées internes. Et même passé directement commande pour pouvoir offrir des lots aux participants de la journée.
L'écho de Street Art & Causerie ne s'est pas cantonné aux seules personnes présentent. Il a eu les honneurs de la presse et de la télévision, avec notamment un reportage complet dans le journal de la chaine BF1 TV.

Un impact donc national pour l'événement et des graines partout semées dans les esprits.

*La Maison de la Femme est un centre multiservices de promotion de la femme qui permet aux femmes d'avoir en un seul lieu, l'accès aux informations utiles dans plusieurs domaines clés pour leur autonomisation. Le centre offre aussi des services directs de formation et d'assistance aux femmes dans des domaines tels que l'alphabétisation, l'entrepreneuriat, la prévention et la gestion de la violence basée sur le genre.

Burkina/ Centre-Nord : Douze militaires et quatre VDP tués dans une attaque

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Une attaque a visé le détachement militaire de Namissiguima, dans la province du Sanmentaga (région du Centre-Nord), dans la matinée du vendredi 8 avril 2022. Le communiqué de l'Etat-major des armées fait état de douze militaires et quatre VDP (Volontaire pour la défense de la patrie) tombés, ainsi que vingt-et-un blessés.

Le même communiqué précise que des dégâts matériels ont également été enregistrés. « Des renforts ont été déployés pour sécuriser la zone », peut-on y lire.

Lefaso.net

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