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« PROPULS », acte 5 : Projecteur sur les jeunes engagés pour l'Afrique de demain

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La 5e édition de « Propuls » est intervenue le jeudi 10 juin 2021, au Centre national des arts du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA). Cette activité est menée depuis des années par la Fabrique, qui est un incubateur d'entreprises sociales. Elle se positionne comme une véritable associée des entrepreneurs sociaux qu'elle accompagne. Au cours de cette soirée, cinq jeunes orateurs ont fait voyager l'assistance à travers leurs vécus, leurs trajectoires et leurs engagements.

Gloria, Sibila, Reine, Jean Dominique et Stephy ont aujourd'hui trouvé leurs chemins. Tout n'a pourtant pas été rose pour eux. A force de persévérance et de conviction, ils sont aujourd'hui des exemples pour la jeuneuse du Burkina Faso. Ils ont tour à tour pris la parole, pas en donneur de leçons, mais pour partager leurs expériences inspiratrices. C'était le jeudi 10 juin 2021, au Centre national des arts de spectacle et de l'audiovisuel (CENASA), lors de la 5e édition de « PROPULS », initiée par la Fabrique.

La première oratrice a 25 ans. Elle s'appelle Gloria, sportive de haut niveau. Pour elle, l'hymne de la victoire ne se chante pas, il se vit. En compétition, face à ses adversaires, elle dit que le « Ditanyié» la rend invincible.

Gloria, Sibila, Reine, Jean Dominique et Stephy ont aujourd'hui trouvé leurs chemins

Sibila, 25 ans, elle s'est engagée en politique très jeune. Elle rêve qu'au soir de sa vie, on puisse dire : « Cette Burkinabè a vécu utile pour sa patrie et pour son continent ».

Reine a 22 ans. Elle œuvre depuis sept ans dans la santé reproductive pour le mieux vivre social et surtout pour la jeunesse au Burkina.

Stephy a lui 28 ans. Il est convaincu que jeune, on peut être au travers de petits gestes, la manifestation de l'intervention divine pour autrui. Jean Dominique, lui, soutient avoir mis son éloquence au profit de la sensibilisation sur la citoyenneté et le vivre-ensemble au Burkina et dans d'autres contrées.

La fondatrice de la Fabrique, Lisa Tiétiembou, a confié avoir appris une sacrée leçon

La Fabrique, un incubateur d'entreprises sociales

« Ce soir vous nous avez émerveillés. C'est vrai que vous n'êtes pas là en donneurs de leçon, mais j'ai appris une sacrée leçon », a confié la fondatrice de la Fabrique, Lisa Tiétiembou. Elle a soutenu retenir trois choses de cette soirée à travers le speech de ces jeunes : le rêve, l'insouciance, l'énergie. En effet, aujourd'hui si on empêche les jeunes de rêver, on les fruste et on les transforme en des rebelles. « Si on empêche nos jeunes d'être des inconscients, insoucieux, on en fait des peureux. Si on les prive de leur énergie, si on les bride, on les transformera en adultes passifs, des moutons », a-t-elle indiqué.

Selon le parrain, Issoufou Saré, ces jeunes ont donné de la lueur au ciel burkinabè qui s'est assombri ces derniers temps

Selon Issoufou Saré, parrain de cette édition, à entendre Gloria, Sibila, Stephy, Stéphanie, Dominique, il est quintuplement satisfait et honoré d'être le parrain de cette édition. « Ces différents parcours sont venus donner de la lueur à notre ciel burkinabè qui s'est assombri ces derniers temps », a-t-il dit. On est même tenté, a-t-il poursuivi, de perdre l'espoir et de se demander est-ce qu'on s'en sortira parce qu'on est miné par pas mal de maux. Car, a-t-il analysé, le Burkinabè réputé intègre, on tend à le perdre. « Ces jeunes qui avaient de multiples raisons de céder, de baisser les bras, ont pris leur destin en main. Merci à la Fabrique pour avoir eu cette idée géniale », a terminé le parrain.

On peut être « apartisan » mais pas apolitique

Le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré, était présent à cette soirée. Prenant la parole, il a laissé entendre que les difficultés que ces jeunes ont connues, tout ce qui a été dit, n'a qu'une seule solution : aimer davantage ce que l'on fait. « C'est comme en amour, quand on aime et que ça fait mal, il n'y a qu'une seule solution, c'est d'aimer davantage », a-t-il fait le rapprochement. A l'en croire, être jeune engagé et conscient, c'est choisir son chemin et être convaincu.

L'assistance lors de la 5e édition de PROPULS

« Quand on dit que l'avenir c'est la jeunesse, c'est une phrase que j'ai toujours battue en brèche. La jeunesse c'est aujourd'hui, c'est maintenant », a rectifié le ministre du Commerce. Car pour lui, un jeune, c'est celui qui s'indigne et qui s'engage. « Moi je ne suis pas un politicien, je vais vous dire pourquoi. La politique c'est la gestion de la cité. Par ce que vous êtes en train de faire, vous participez à la gestion de cité. Est-ce que vous êtes politicien ? », a-t-il interrogé. Pour lui, on peut être « apartisan », mais il n'est pas possible d'être apolitique. « C'est un sacré challenge que d'être dans une cité et de participer à sa gestion. C'est ce à quoi je vous invite : participer à la gestion de la cité», a-t-il conclu.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net


Actions humanitaires : Le HCR outille des acteurs de la région du Nord sur la transversalité et la centralité de la protection

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Le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) a organisé du 8 au 10 juin 2021 à Ouahigouya, une session de renforcement de capacités au profit des membres de système de groupes sectoriels (Clusters) actifs dans la région du Nord. Konsi Léonard Savadogo, directeur régional de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire (DPFSNFAH) du Nord, a présidé l'ouverture de la session en présence de Nathalie Mbenou, coordonnatrice du Cluster protection pour la région du Nord, et de Thomas d'Acquin, chef du bureau PAM.

La protection s'entend comme toutes les activités visant à obtenir le respect total des droits de toutes les personnes, sans discrimination, conformément aux instruments juridiques en vigueur. De ce fait, la protection constitue un objectif central de toutes les actions humanitaires. De l'entendement du HCR, la protection est donc une responsabilité commune, et s'il existe des « acteurs de protection » chargés d'un mandat de protection et possédant une expertise en la matière, tous les humanitaires doivent veiller à ce que leurs activités contribuent à l'objectif global consistant à sauver des vies, à soulager des souffrances, à restaurer la dignité et les moyens de subsistance, et à faire respecter les droits des populations affectées. Cette session de formation de trois jours a été organisée dans le but de mieux susciter l'intégration de la dimension « protection » aux différents projets humanitaires en cours ou en vue dans la région du Nord.

Les participants suivant avec intérêt les différentes communications

Cerner les concepts de la transversalité et de la centralité de la protection
A l'ouverture des travaux, K. Léonard Savadogo, directeur régional de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire (DRFSNFAH) du Nord, au regard de la situation qui prévaut dans la région du Nord, a de prime abord remercié le HCR pour l'organisation de la session de renforcements de capacités au profit des acteurs de la protection. Tout en invitant les participants à s'approprier les nouveaux concepts de la transversalité et de la centralité de la protection pour mieux agir, il a invité les différents responsables des Clusters à s'engager davantage pour aider son département à gérer les nombreux cas de personnes déplacées internes de la région du Nord.

Nathalie Mbenou, coordonnatrice du Cluster protection pour la région du Nord

Promouvoir le respect des principes humanitaires

Au cours de la session qui a duré trois jours, des modules en rapport avec la transversalité de la protection, les concepts de la protection des personnes déplacées internes, le cadre général de l'action humanitaire au Nord, l'engagement communautaire et la redevabilité ont entre autres été développés par les experts commis à la tâche. Les modules dispensés ont permis aux membres des différents Clusters d'avoir une bonne connaissance de la protection, des approches fondées sur les droits et savent faire le lien entre centralité et transversalité de la protection, et maitrisent mieux les principales menaces envers les populations affectées, les facteurs qui les rendent vulnérables, etc. Les échanges, les études de cas et les travaux de groupes suivis de restitutions en plénière ont permis aux 50 participants de renforcer leurs capacités sur la problématique de la protection des personnes déplacées internes.

Amadou Wangré de l'AMR-B : « La formation nous permettra d'améliorer nos interventions sur le terrain »

Nathalie Mbenou coordonnatrice, du Cluster protection pour la région du Nord, a marqué sa satisfaction par rapport aux échanges et a confirmé qu'une suite à cette session de formation est en préparation. « Après cette compréhension uniforme de la protection des personnes déplacées internes, nous allons nous rassurer que chaque acteur porte sa lentille de protection sans oublier le monitoring qui sera fait et au besoin nous ferons des recadrages, des rappels de certaines notions récentes dans notre contexte afin que notre objectif qui est de garantir une protection adéquate des personnes déplacées soit atteint dans la région du Nord », a indiqué Mme Mbenou.

La formation a été sanctionnée par des attestations remises aux participants

Pour Amadou Wangré, coordonnateur national de l'Association Monde Rural Burkina (AMR-B), l'opportunité de cette session de formation offerte par le HCR a permis à sa structure qui œuvre entre autres dans la protection sociale depuis 2008 de partager son expérience. « Pour nous, se familiariser et échanger avec les autres acteurs de la région du Nord renforce nos capacités dans le domaine de la protection et la nutrition. Nous avons acquis de nouvelles connaissances nous permettant de faire une analyse des risques de protection et d'identifier facilement les mesures d'allègement dans nos interventions sectorielles, ce qui va nous permettre d'améliorer nos interventions sur le terrain », a soutenu M. Wangré au terme de l'atelier.

Photo de famille des membres de Clusters actifs du Nord

Des attestations de participation ont été remises à tous les acteurs des différents Clusters qui ont pris part à la formation.

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Vie politique au Burkina : Le Mouvement SENS en visite dans la ferme agroécologie Beo Neeré

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Le mouvement politique SENS était en visite dans la ferme agroécologique de l'association Beo Neeré, dans le village de Roumtenga situé dans la commune rurale de Nongr Massom . Objectif, encourager et s'inspirer de l'expérience pour bâtir une politique agricole conséquente selon la vision du mouvement SENS. C'était le dimanche 13 juin 2021.

« Nous sommes venus à la ferme pour mettre un peu de concret dans ce que nous pensons et nous disons. Tout le monde reste d'accord que l'agriculture est le moteur de développement, malheureusement on a l'impression que tout le monde a peur de ce moteur, compte tenu des difficultés. Dans cette ferme, ce que nous avons vu nous fait penser qu'il est possible dans notre pays de développer l'agroéconomie à grande échelle pour autant que chacun s'y mette, à commencer par l'Etat. La ferme de Beo Neeré est un exemple, c'est pourquoi nous sommes venus encourager son promoteur ». C'est tout le sens de la sortie du mouvement SENS sur le centre agroécologique de Roumtenga, expliqué par le coordonnateur national du mouvement, Me Guy Hervé Kam.

Me Guy Hervé Kam encourage le promoteur à mieux s'investir dans cette activité

Pour Me Kam, toutes les initiatives entrant dans une logique de développement de l'agriculture burkinabè doivent être encouragées et soutenues. C'est une vision politique du mouvement SENS, a-dit-il indiqué.

Quoi de plus normal que la satisfaction du directeur de l'association Beo Neeré, Abdoul Razack Belemgnegré, qui a conduit la trentaine de visiteurs du mouvement SENS dans sa ferme agroécologique. Une visite très animée par la curiosité des ‘'SENSsistes'' qui ont voulu s'imprégner et découvrir les différentes méthodes de cultures développées dans le centre. L'agroécologie Beeo Neeré est un centre de formation et de production. La ferme qui fait l'objet de visite est un aspect pratique du centre. Chaque année, ajoute le directeur du centre, Abdoul Razack Belemgnegré, « nous recevons de nombreux étudiants pour des stages ».

Selon Abdoul Ouédraogo l'Artémesia a été la plante la plus sollicitée dans sa ferme pendant les durs temps du covid-19

Avant d'entamer la visite, il a tenu à clarifier la notion d'agroécologie. « c'est une agriculture qui n'utilise pas d'engrais chimiques ni de pesticides chimiques. C'est aussi un ensemble de pratiques, de savoir-faire local inspiré des lois de la nature tout en prenant en compte des aspects comme les associations de culture, la fertilité du sol et la protection de l'environnement. »

Un juriste devenu un agro businessman

Juriste de formation, Abdoul Razack Belemgnegré fait potentiellement partie des plus grands producteurs agricoles au Burkina Faso. Et ce, grâce à la création de ce centre depuis quatre ans qui reçoit des centaines de visiteurs par année.

« Il faut que les gens considère l'agriculture comme un métier » a-t-il déclaré aux visiteurs pour justifier son choix dans l'exploitation de la terre. « Depuis le bas-âge, je rêvais de devenir un grand producteur parce que j'ai eu l'avantage d'avoir des parents paysans. Etant sur les bancs, je menais des activités champêtres » a-t-il confiéà ses hôtes visiblement émerveillés devant la prouesse de Abdoul Belemgnegré.

Le directeur du centre béo-neeré Abdoul Razack Belemgnégré dit ne pas faire un saut dans l'inconnu au regard de ses résultats

Débuté avec une superficie de 250m², le centre agroécologique Beo Neeré fait aujourd'hui 60 hectares, selon son promoteur. Quatre après, le promoteur du centre se dit très satisfait des retombés économiques.

Après deux heures de visites, la délégation du mouvement ne cache pas sa satisfaction. Pour Samiratou Ouédraogo, Abdoul Belemgnegré est à féliciter non seulement au regard des résultats engrangés mais aussi pour son courage. « Il est un exemple à suivre. Son expérience bat en brèche l'idée selon laquelle quand on fait des études, on est forcément appeléàêtre dans un bureau climatisé» a déclaré Samiratou Ouédraogo à la fin de la visite tout en rappelant que le promoteur de la ferme a lancé un appel à la réinvention à la jeunesse. « Ce sont des initiatives de ce genre qui nous permettront d'atteindre l'autosuffisance alimentaire » a conclu le responsable du mouvement SENS, Me Guy Hervé Kam.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net

La fibre d'Orange : Une nouvelle ère s'ouvre pour le Burkina

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La société de téléphonie-mobile, Orange Burkina Faso, a organisé le jeudi 10 juin 2021 à Ouagadougou, une cérémonie de présentation de sa fibre optique, sous la présidence du ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale et en présence de nombreux invités. Selon les responsables de Orange Burkina Faso, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre ainsi pour le « pays des hommes intègres » en matière de connexion internet.

Par cette cérémonie officielle de présentation de sa fibre optique, Orange Burkina Faso enclenche son service internet fixe très haut débit. En mettant ainsi le cap sur le déploiement de la fibre optique, Orange Burkina Faso traduit sa volonté d'offrir à ses clients, sur toute l'étendue du territoire, une connexion internet fixe très haut débit de qualité. Tout ceci, pour répondre efficacement aux besoins sans cesse croissants de connectivité pour une interaction digitale plus forte, à la fois pour le domicile et les bureaux (résidentiel et entreprise).

Ici, au premier plan, les ministres Ousséni Tamboura et Fatoumata Ouattara

A en croire le directeur général de Orange Burkina Faso, Mamadou Coulibaly, la puissance de la fibre optique permet des téléchargements, dix fois plus rapides et plus confortables que l'ADSL ; de bénéficier d'une connexion internet stable, insensible aux intempéries ; de connecter en simultanée plusieurs équipements, sans impact sur la qualité de service et d'effectuer de nouveaux usages (télétravail, visio-conférence, domotique, TV HD ou 3D, …).

« Dans un contexte de transformation numérique du pays, accélérée par la crise sanitaire du COVID-19, l'accès à la fibre optique s'impose comme un vecteur de croissance et de développement incontournable. Nous avons investi plus de 300 milliards de FCFA dans le renouvellement et le développement de nouveaux réseaux, surtout le très haut débit aussi bien mobile avec la 4G, que fixe avec la fibre », justifie Mamadou Coulibaly.

Malgré la forte pluie, les invités ont massivement répondu à la soirée de présentation.

Des formules adaptées, souples et alléchantes

Sur les détails techniques de l'offre, le manager marketing & business solutions de Orange Burkina Faso, Hubert Compaoré, a fait ressortir, entre autres, la fiabilité, la résistance, la rapidité et le caractère simultané (tous les membres de la famille peuvent se connecter en même temps, chacun dans sa tâche).
Les différentes formules se déclinent en « Orange fibre essentiel » (40 Mbps illimité) à 24 900 F CFA ; « Orange fibre élite » (100 Mbps illimité) à 49 000 F CFA et « Orange fibre premium » (200 Mbps illimité) à 99 000 F CFA. Et ce, jusqu'au 10 juillet 2021.

Le directeur général d'Orange Burkina Faso, Mamadou Coulibaly, revient sur les nombreux avantages de l'offre.

Avec une technologie de pointe, la fibre d'Orange promet donc une performance inégalée pour faire vivre le plein d'émotions grâce à des débits très élevés, une stabilité incomparable sur le marché, des services innovants, des équipements robustes et performants, convainc M. Compaoré.

Une performance dont témoigne bien le directeur général de SISMEX Burkina Faso, Adam Traoré, dont l'entreprise utilise cette solution en test depuis avril 2020 : « l'expérience de la fibre est unique et incomparable en matière d'efficacité au bureau : plus rapide, plus fiable et plus stable, l'internet avec la fibre d'Orange est une vraie révolution en termes de connectivité ; elle facilite le travail et les échanges à distance dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19. Le télétravail et les visioconférences deviennent pratiques et faciles à entreprendre ».

Séance d'explications ici avec M. Compaoré (en lunettes à droite).

Comment bénéficier de cette offre ?

De quoi arracher des propos de fierté au ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Fatoumata Ouattara, présidente de la cérémonie, qui a exprimé la satisfaction du gouvernement de voir le Burkina se construire également dans le secteur numérique. « Aujourd'hui, nous n'imaginons pas notre vie sans internet », illustre le ministre de tutelle, qui avait à ses côtés, le ministre porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura. Selon Fatoumata Ouattara, internet est aujourd'hui vital pour les citoyens ; d'où son plaidoyer pour que l'ensemble du territoire national soit rapidement couvert par cette offre Orange.

D'ores et déjà, à son lancement, l'offre couvre la Zone d'aménagement commerciale et administrative (ZACA), le quartier Koulouba, le Camp fonctionnaire, le quartier Ouaga 2000 (zone A, zone B et la cité Azimmo), les quartiers Zone du bois (y compris la cité SOCOGIB) et Zogona, la trame d'accueil et une partie du quartier Dassasgo. Au cours de l'année 2021, de nombreux autres zones et quartiers seront activés, promettent les responsables de la société, confirmant la ferme volonté d'œuvrer en faveur d'un accès à une connectivité de qualité partout et pour tous au Burkina.

Pour bénéficier de l'offre, il faut être dans une zone couverte par la fibre d'Orange, contacter les équipes d'Orange pour confirmer son éligibilité, choisir sa formule d'abonnement et payer le montant correspondant, renseigner le formulaire d'abonnement et le signer. L'installation est effectuée gratuitement par un technicien-maison, après l'acquisition du box à 40 000 francs CFA.
Outre les équipes qui seront déployées à travers la ville (système de porte-à-porte) et les agences Orange, l'offre peut être consultée en appelant le 333.

O.L
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Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara offre le Pavillon présidentiel pour accueillir Laurent Gbagbo le 17 juin 2021

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Les choses se précisent pour le retour du « woody de Mama » (guerrier de Mama), Laurent Gbagbo, à Abidjan, le jeudi, 17 juin 2017, à en croire Abidjan.net.

Au cours d'une conférence de presse animée ce lundi 14 juin 2021 à Abidjan sur le sujet, le secrétaire général de son parti (FPI), Assoa Adou, a annoncé que le président de la République, Alassane Ouattara, a décidé de mettre à disposition le Pavillon présidentiel pour accueillir l'ex-pensionnaire de la Cour pénale internationale (CPI), dont l'atterrissage est annoncé pour 15h GMT par vol régulier.

« Des chapiteaux seront dressés pour les délégations de notabilités qui voudront faire le déplacement à l'aéroport », a rapporté le média des propos du secrétaire général du FPI (Front populaire ivoirien, son parti), Assoa Adou.

Ce dernier a d'ailleurs remercié le président Alassane Ouattara pour « ce geste » qui rentre dans la droite ligne de la « réconciliation nationale entre les fils et filles de ce pays », relate le média.

Les frais de voyage de Laurent Gbagbo et de sa famille seront pris en charge par l'Etat de Côte d'Ivoire et des dispositions seront prises également pour qu'il bénéficie, conformément aux textes de loi en vigueur, des avantages et indemnités dus au statut d'ancien président de la République de Côte d'Ivoire, apprend-on de la déclaration du secrétaire général du FPI.

Définitivement acquitté (et avec son ex-ministre chargé de la jeunesse, Charles Blé Goudé), le 31 mars 2021 par la CPI dans l'affaire de crimes contre l'humanité lors des violences post-électorales de 2010, Laurent Gbagbo est vivement attendu en Côte d'Ivoire par des partisans qui piaffent d'impatience.

Lefaso.net

Réconciliation nationale : Les capacités des autorités déconcentrées et des points focaux de la région du Centre renforcées

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Après Tenkodogo, Kaya, Bobo-Dioulasso et Koudougou, c'est au tour des autorités régionales du Centre (gouverneurs, hauts-commissaires, préfets, maires et présidents de conseils régionaux) et des points focaux, de bénéficier de renforcement de capacités sur le processus d'élaboration de la stratégie nationale de réconciliation et du pacte du vivre-ensemble. Au cours de l'atelier, les participants en apprendront davantage sur la vision de réconciliation du chef de l'État, les étapes du processus de réconciliation ainsi que leurs rôles et contributions dans ledit processus. Quant aux points focaux, ils seront formés sur les outils de collecte de données. Les ateliers régionaux de renforcement des capacités sur le processus de réconciliation nationale ont été financés par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD).

Le processus de réconciliation nationale se veut participatif et inclusif. C'est pourquoi dans le cadre de l'élaboration de la stratégie nationale de la réconciliation, des efforts sont consentis pour impliquer tous les acteurs à la base. Des concertations communales et régionales sur la réconciliation nationale se tiendront en vue de prendre en compte l'opinion des populations. C'est en prélude à ces concertations communales et régionales, que les ateliers régionaux de renforcement des capacités des autorités déconcentrées et des points focaux communaux sur le processus en cours se tiennent.

Zéphirin Diabré, ministre d'État en charge de la Réconciliation nationale

Après les acteurs des régions du Centre-Est, du Centre-Nord, des Hauts-Bassins, du Centre-Ouest, ce sont ceux de la région du Centre (les hauts-commissaires, les maires, les préfets, les présidents de conseils régionaux) qui se verront expliquer le contenu de la vision du chef de l'État sur la réconciliation nationale. Cet atelier va aussi servir de cadre, pour clarifier le rôle et la contribution de chacun des acteurs dans la conduite du processus. Les points focaux chargés de collecter les données pour la prise en compte de tous les besoins de réconciliation entre fils et filles du Burkina Faso, seront formés sur la méthodologie de la collecte des données. Ils produiront ensuite des rapports, qui seront analysés avant la tenue des concertations communales.

C'est l'ensemble des éléments qui sortiront de ces concertations, qui viendront nourrir selon le ministre d'État Zéphirin Diabré, la stratégie nationale qui sera présentée à l'occasion du forum national sur la réconciliation.

Photo de famille des participants

Six besoins de réconciliation

Selon Zéphirin Diabré, le Burkina Faso connait six besoins de réconciliation. Il s'agit des besoins de réconciliation nés des problèmes politiques, ceux nés des problèmes communautaires, les besoins nés des problèmes sécuritaires, ceux nés des crimes économiques et financiers et enfin des besoins de réconciliation nés des frustrations individuelles ou collectives, générées par des décisions administratives. Des besoins qui selon lui ne pourront trouver satisfaction qu'à travers le respect du triptyque : Vérité- Justice- Réconciliation ainsi que la promotion des solutions endogènes héritées de notre histoire et de notre culture.

Le ministre en charge de la réconciliation nationale, espère que cette initiative de conciliation entre Burkinabè qui est la troisième du genre car intervenant après la mise en place du Collège des Sages en 2001 et la Commission de Réconciliation Nationale et des Réformes en 2014, soit la dernière.

Armelle Ouédraogo
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L'EIGS ensanglante le Burkina

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Le Burkina Faso vient de connaitre l'un de ses pires massacres depuis 2015. Cette attaque pourrait avoir été initiée par Abou Ibrahim, possible successeur d'Abdul Hakim Al Sarhaoui comme N°2 de l'EIGS.

Dans la nuit du 4 au 5 juin, deux villages ont été attaqués par les terroristes faisant au moins 160 victimes civiles dont plus de 20 enfants dans la localité de Solhan au nord-est du pays. Bien que l'attaque n'ait pour l'heure pas été revendiquée, elle porte la marque de l'EIGS. En effet, après avoir connu une recrudescence, depuis début mai, des attaques dans le Nord-Est du pays, l'armée burkinabè a lancé une vaste opération dans cette zone où sévissent notamment l'EIGS. Néanmoins, la probable mort du N°2 de l'organisation, Abdul Hakim pourrait avoir poussé le groupe liéà l'Etat Islamique à relancer ses actions.

Depuis quelques semaines d'importants regroupements de djihadistes en provenance du Niger avaient été aperçus se dirigeant vers l'Est du Burkina Faso. Ces regroupements pourraient correspondre à la préparation de l'attaque massive des hommes de Abou Walid Al Sarhaoui. Autre élément incriminant l'EIGS : le possible successeur d'Abdul Hakim, Abou Ibrahim serait un Burkinabè originaire de la région de Solhan. Ce dernier est connu comme étant un personnage particulièrement sanguinaire. Ce massacre de civils, qui est une manière de faire typique de l'EIGS, pourrait être pour Abou Ibrahim, un moyen d'asseoir une légitimé fragile.

Après les déroutes subies par le groupe contre le mouvement terroriste rival du JNIM, le nouveau chef pourrait avoir voulu prouver, notamment au leader de l'EIGS, son activisme et son engagement pour la cause djihadiste.

Après les tueries de masses orchestrées au Niger depuis le début de l'année, l'EIGS témoigne encore une fois de sa cruauté. Il n'y a pas de frontière pour l'extrémisme violent et tout le Sahel est touché. Comme trop souvent, les civils sont les premières victimes de cette guerre.

Issa Bâ
@issaba170

Vovinam Viet Vo Dao : La ligue du Centre désigne ses représentants au championnat national

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La ligue régionale du Centre de Vovinam Viet Vo Dao a organisé, le dimanche 13 juin 2021, son championnat. Cette compétition a été l'occasion pour la ligue de désigner les meilleurs pratiquants pour la représenter au championnat national qui aura lieu en fin juillet 2021.

C'est désormais une habitude pour la ligue du Centre de Vovinam Viet Vo Dao. A l'approche du championnat national, elle organise des voûtes régionales pour choisir les meilleurs athlètes pour la représenter.

La journée de dimanche 13 juin a été consacrée à cette tradition. Environ 122 Vo Sinhs issus de douze clubs ont pris part à la compétition. Dans la soirée, les invités dont le parrain, Saïdou Ouédraogo, premier adjoint au maire de l'arrondissement n°8 de Ouagadougou, le président du Conseil des présidents de l'art martial au Burkina Faso ont eu droit à douze finales.

Théodore Dimtoumda, président de la Ligue du Centre du Vovinam Viet Vo Dao

Ainsi, en combat chez les 69 à 75 kg, Nabia Thomas a pris le dessus sur Sié Aloune. Dans la catégorie des porteurs de la ceinture noire, en Dou chan, Kanazoé Gaoussou a pris le meilleur sur Tapsoba Nicolas. En Kai Mon Quyen (synchronisé 10 à 14 ans), Coulibaly Saïda s'est imposée face à Diarra Hanifa Adiza.

Objectif, faire mieux que les autres districts

Pour le président de la ligue du Centre, Théodore Dimtoumda, la compétition a pour ambition de désigner les meilleurs athlètes pour le championnat national de la discipline qui aura lieu en juillet prochain. Les responsables ont pour mission de faire mieux que tous les autres districts qui seront au rendez-vous.

Les enseignants de l'art martial et les parents d'élèves ont assistéà la compétition

« L'objectif sera de présenter les meilleurs vo sihns de notre région. Nous serons opposés à d'autres districts qui sont aussi compétents. Je parle notamment de Bobo qui a des Vo Sinhs très compétents. Mais nous travaillons pour que la ligue du Centre ait plus de médailles que les autres districts au championnat national », a-t-il indiqué. Pour cela, il peut compter sur l'engagement de ses athlètes et aussi sur l'accompagnement du parrain du championnat, Saïdou Ouédraogo, premier adjoint au maire de l'arrondissement n°8 de Ouagadougou.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net


Palmarès du championnat régional

Combat 69 à 75kg Bleu

1er : Nabia Thomas
2e : Sié Aloune
3e : Yabré Ismaël

Combat 57 à 60 kg

1er : Sinaré Seydou
2e : Zongo Elizer
3e : Dimtoumda Elichana

Dou chan noir

1er : Kanazoé Gaoussou
2e : Tapsoba Nicolas
3e : Yeltigri Ghislain

Luong Nghi kiem phap

1er : Yaro Ismaël
2e : Kaboré Carine
3e : Tall Issa

Song Luyen Mot (+15 ans)

1er : Sinaré Seydou
2e : Traoré Onisephore
3e : Konaté Djalika

Luong Ho Quyen

1er : Dimtoumda Elichana
2e : Nabia Thomas
3e : Konané Djelika

Lao Mai Quyen

1er : Kanazoé Gaoussou
2e : Yaro Ismaël
3e : Moyenga K. Blaise

Vat (5 techniques) noir

1er : Kanazoé Gaoussou
2e : Kaboré Carine
3e : Tall Issa

Kai Mon Quyen (synchronisé 10 à 14 ans)

1er : Coulibaly Saïda
2e : Diarra Hanifa Adiza
3e : Yoda Kenza

Thap tu Quyen (10 à 14 ans)

1er : Coulibaly Saïda
2e : Nassouri Grâce
3 : Sinaré Moussa Arafat

Khai Mon Quyen moitié (6 à 10 ans)

1er : Niampa Mohamed
2e : Zoundi Ariel
3e : Traoré Ousmane


Opération Barkhane : Le point des actions menées dans la période du 1er mai au 8 juin 2021

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Par le communiqué ci-dessous, la Force Barkhane fait le point de ses opérations, allant du 1er mai au 8 juin 2021, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Le rapport fait ressortir une opération de sécurisation de la route nationale (RN) N°16 dans le Gourma malien, axe qualifié de stratégique et commercial entre Gao et Douentza.

Le communiqué apprend également que la Force Barkhane a, à travers plusieurs opérations, empêché une attaque coordonnée dans le nord du Mali et effectué des sorties air hebdomadaires.

Lefaso.net



Burkina : « On ne peut avoir de justice et de paix durables sans réconciliation », exhorte Yves Bambara, Burkinabè vivant aux Etats-Unis

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Burkinabè vivant aux Etats-Unis, avisé de la vie politique burkinabè et de son pays d'accueil, Yves Koominga Bambara est une figure qui, bien que discrète, fait parler de ses compétences dans des domaines pointus. De passage au Burkina, ce Gestionnaire technique d'Aviation aux Etats-Unis d'Amérique a bien voulu répondre de façon pêle-mêle à nos questions.

Lefaso.net : Au moment où nous finalisons cette interview, le Burkina Faso est endeuillé par un massacre de sa population de Solhan. Qu'est-ce que vous avez comme commentaire et analyse sur cette tragédie ?

Yves Koominga Bambara : Par le biais de votre organe de presse, j'aimerais présenter mes condoléances les plus émues aux familles des victimes de ces attaques terroristes dans notre pays, depuis ces dernières années jusqu'à la tragédie barbare et inhumaine de Solhan. Je souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés. Aucune raison ne peut justifier une telle tuerie.

C'est triste et humiliant de voir encore, une fois de plus, des médias parler de notre patrie de cette façon. Le phénomène terroriste est mondial certes, mais chaque peuple vit son histoire et sa réalité. Le continent africain a assez souffert de deuils depuis son existence ; donc quiconque est le support de ce phénomène doit être rapidement démasqué et nous dire les raisons à nous imposer un tel drame continuellement.

Selon vous, quelle solution faut-il pour contrer le phénomène terroriste au Burkina ?

Le gouvernement doit revoir la gestion actuelle de notre patrie en générale et de l'insécurité en particulier. Notre Armée a été toujours considérée et respectée en Afrique et même au-delà du continent. En illustration, nous gardons toujours les souvenirs de la participation de nos anciens combattants dans les deux guerres mondiales, les guerres d'Indochine, d'Algérie, les malheureux conflits entre notre pays et certains de nos voisins, etc.

Jamais nos forces de défense et de sécurité n'ont étéébranlées et défiées de cette façon. Il va falloir alors nous réorganiser afin de retrouver nos capacités et notre courage pour défendre notre chère patrie. Il faut créer des états généraux objectifs, pragmatiques, non budgétaires urgents pour élaborer toutes les stratégies allant dans ce sens.

Exemples : si l'ennemi utilise des méthodes asymétriques, nous devrions lui donner une réponse identique ; comme nous sommes attaqués les nuits la plupart du temps, alors nos forces de défense et de sécurité doivent être entraînées pour y répondre. Il faut installer une coordination, installer un climat nouveau de complicité entre tous les Burkinabè. J'invite le président Roch Marc Christian Kaboréà revoir toutes les structurations de la gestion du pays, en plaçant d'urgence les hommes qu'il faut à la place qu'il faut.

Notre pays regorge une potentialité humaine énorme à tous les niveaux et on nous a imposé une autre réalité depuis quelques années. Comme ces drames ne laissent aucun Burkinabè indifférent, alors nous devons compter sur notre propre force avant de solliciter un quelconque appui extérieur.
Le G5 Sahel et toutes les forces d'appui doivent revoir leur méthode de gérer cette crise.

Que retenir globalement du parcours, surtout politique, d'Yves Koominga Bambara ?

Très humblement, j'aimerais dire que j'étais déjà intéresséà la vie publique dès le jeune âge au Burkina Faso. Quand je suis arrivé aux Etats-Unis, je me suis lancé dans la vie politique en intégrant le comité de campagne du candidat Barack Obama à l'époque, en tant que membre volontaire comme organisateur communautaire. Je l'ai fait en 2008, puis en 2012.

Quand Obama a étéélu une deuxième fois, je me suis plus focalisé sur la vie politique du Burkina ; parce que le débat sur l'article 37 faisait surface. Nous avions même en son temps, au regard de la situation, initié un grand programme de marches et manifestations par rapport à la situation avec certains compatriotes.

J'avais initié une marche solitaire à travers les Etats-Unis et qui devrait s'étendre dans certains pays de l'Union européenne. L'objectif était d'attirer l'attention des Etats-Unis, des institutions européennes et internationales sur d'éventuels troubles qui guettaient le Burkina Faso avec le projet de modification de cet article de la loi fondamentale de notre pays.

Déjà, des exemples de crises existaient avec le Soudan et dans des pays de la sous-région. Sans présumer que les différentes actions ont payé, on a pu constater que les Etats-Unis ont nommé un ambassadeur d'origine africaine au Burkina, qui a pris fait et cause pour l'apaisement au Burkina. Les différentes actions des partis de l'opposition, de la société civile et de personnes-ressources avaient engendré finalement l'insurrection populaire, et Dieu merci, le président Blaise Compaoréà accepter de partir.

Après la fin du mandat du président Obama, avez-vous poursuivi dans la vie politique américaine ?

Il faut dire qu'après Obama, le président Donald Trump a menacé notre existence même aux Etats-Unis. Je me suis dit si tel est le cas, et puisque nous jouons pour notre survie, nous ne pouvons pas œuvrer pour qu'il ait un second mandat. Donc, j'étais obligé de m'engager à battre campagne contre Donald Trump, parce que sa réélection n'allait pas nous arranger, surtout en tant qu'Africain noir et immigrant.

Donc, je me suis investi pleinement dans le comité national d'élection du candidat Joe Biden comme volontaire. Cela a même fait que je n'ai pas eu de temps de participer aux campagnes politiques burkinabè de novembre 2020 passé, parce qu'il fallait d'abord résoudre cette préoccupation aux Etats-Unis.

Avant les Etats-Unis, militiez-vous dans un parti politique au Burkina ?

Au moment de la Révolution du Conseil national de la Révolution (CNR) d'août 1983, j'étais très actif. J'ai été un militant et élément formé CDR (Comités de défense de la Révolution) des secteurs, puis des établissements secondaires. Après la mort de Sankara Thomas, j'ai décidé de militer pour la justice et les droits élémentaires d'éducation au Lycée Newton de Ouagadougou, puis au Lycée Saint-Joseph, et finalement à l'Université de Ouagadougou.

Le président de l'Assemblée nationale actuel, monsieur Bala Alassane Sakandé, était un de nos promotionnaires. On a milité un peu ensemble dans l'ANEB (Association nationale des Étudiants du Burkina) durant l'année académique 91/92 pour revendiquer la bourse universitaire à tous les bacheliers. Puis, Bala Alassane Sakandé a créé le RENBO (Rassemblement des Étudiants Non-Boursiers de Ouagadougou) qui avait existé quelques temps avant de disparaître. L'année qui a suivi, j'ai quitté le campus pour entrer dans la vie active, parce que le papa était admis à la retraite et il n'y avait pas un autre soutien financier pour la famille.

A partir de 1992, j'ai milité au CNPP/PSD (Convention Nationale des Patriotes Progressistes/ Parti Socio-Démocrate) de monsieur Pierre Tapsoba, puis avec monsieur Alain Bédouma Yoda au RSI (Rassemblement des Socio-Démocrates Indépendants), qui a fusionné avec d'autres partis tels que l'ODP/MT (Organisation pour la Démocratie populaire/Mouvement du Travail) et créer le CDP (Congrès pour la démocratie et le Progrès) en février 1996.

Entre temps, j'étais reparti à l'Université où j'avais décidé de reprendre les cours afin de me faire plus d'opportunités intellectuelles. C'est au même moment qu'est survenu l'assassinat de Norbert Zongo. Nous étions en examen ce lundi matin du 14 décembre 1998, lorsque subitement un membre du bureau de l'ANEB est entré nous annoncer que « la voix des sans voix a été tuée ».

J'étais dans un comité spécialisé du parti (CDP) dénommé Commission Spécialisée Agriculture, Élevage et Eau, où j'étais le rapporteur. On se retrouvait régulièrement pour mener des réflexions autour des questions qui touchaient la Commission, le parti ou la nation. Dès que le drame est survenu, nous avons tout de suite posé le débat sur ce drame, pour voir comment faire apaiser la situation.

Pendant qu'à l'Université et dans plusieurs structures sociales du Burkina, les manifestations se poursuivaient avec un rythme inquiétant, au niveau de la commission, le président Ado Paul Zabré et moi avions proposé au parti après concertation des autres membres, l'organisation d'un pardon à l'échelle nationale.

Pour nous, il le fallait surtout que dès mars 1999, les premiers contingents militaires burkinabè qui étaient partis participer dans les missions extérieures commençaient à hausser le ton pour réclamer leurs primes qui tardaient à venir. Le président Blaise Compaoré s'était repliéà Ziniaré et les autres leaders comme le président du Faso actuel, Roch Marc Christian Kaboré, Simon Compaoré, Bognéssan Arsène Yé, Mélegué Maurice Traoré, feu Salifou Diallo, etc. recherchaient chacun inlassablement une issue à la crise liée à cet assassinat, décrit au départ comme un accident. Donc, nous avions insisté sur la nécessité d'organiser une journée de pardon.

Votre engagement politique se poursuit-il !

Aux Etats-Unis, mon engagement après le président Barack Obama, était, en quelque sorte, conjoncturel et circonstanciel. Nous étions obligés de nous investir dans la vie politique américaine comme nos autres frères de la classe minoritaire qui exprimaient moins d'intéressement à la gestion de la chose publique. L'élection du président Joe Biden et de la vice-présidente Kamala Harris (la première femme et noire élue à ce poste), est en quelque sorte une mission accomplie et un ouf de soulagement pour nous Africains noirs et immigrants.

Je n'ai pas abandonné la politique de mon pays d'origine, le Burkina Faso, car c'est une mère-patrie dont l'évolution me concerne, comme tout Burkinabè. J'ai maintenant la possibilité de jouer des rôles importants, administratifs ou politiques, au Faso comme chez l'oncle Sam où j'ai obtenu officiellement la carte d'adhésion politique en tant que membre du parti Démocrate.

Pensez-vous être candidat à des élections locales aux Etats-Unis ?

J'y pense. J'avais même soutenu un ami américain et ivoirien d'origine, comme candidat membre du Congrès de l'État de New Jersey (member of NJ State Congress) en 2014. Si Dieu me donne l'occasion, je n'hésiterai pas. Mais au cas où le Burkina me fait appel, j'y reviendrai en priorité ; parce que les Etats-Unis ont déjà atteint le sommet de développement dont je rêve pour le Burkina et les pays africains.

Vous qui avez l'expérience de la politique des deux pays (Etats-Unis/Burkina), quels enseignements en tirez-vous ?

Je trouve que nous avons un long chemin encore à parcourir. Au Burkina, comme plusieurs pays africains, avant chaque élection, les hommes politiques sont plus sincères, mais après les scrutins, ils adoptent une certaine distance avec les populations. Aux Etats-Unis, c'est le contraire. Quand vous êtes engagés, on vous sollicite plus après les élections.

Pour les décisions qui touchent la vie nationale, on vous consulte, et il y a des canaux pour ça. Personnellement, je suis contacté régulièrement surtout que je suis un membre actif du parti Démocrate. On est d'abord consulté en tant que comité actif. Ensuite, on nous envoit des mails sous forme de sondage ou on organise des réunions de reflexion hebdomadaires afin de débattre des sujets courants.

Par exemple, si c'était aux Etats-Unis, avant que le président Bala Alassane Sakandé débatte de projets de lois à l'Assemblée nationale avec ses collègues, il va d'abord consulter les structures sociales ou politiques jusqu'à l'homme de la rue. Ce qui diffère du Burkina où on ne consulte pas assez toutes les couches sociales. Cela est déplorable. Ce n'est pas parce qu'on approuve quelqu'un qu'on ne doit pas le critiquer….

…les hommes politiques et dirigeants burkinabè semblent allergiques aux critiques !

C'est une erreur de vision. Car, c'est en critiquant qu'on construit. Moi, par exemple, je ne peux pas causer avec tout le monde. La seule façon de le faire, c'est à travers les organes de presse. C'est par mon regard critique que je peux apporter ma pierre à l'édification du pays. Mais, si parce que je dis des choses qui ne plaisent pas à certains esprits, on va balayer tout ce que je propose, c'est déplorable et cela ne participe pas à la construction d'une nation. On va rester dans de perpétuels recommencements.

Vous seriez parmi les membres fondateurs du MPP. N'avez-vous pas un pincement de cœur de n'être pas au cœur de l'action ?

Oui et non, parce que j'aurais souhaitéêtre plus utile au pays et à l'idéal qui nous avait guidés à créer ce parti. Les gens disent oui, c'est une histoire de parti, ce n'est pas une question de postes. Effectivement, on ne milite pas dans un parti pour une question de postes, on milite pour un idéal, une vision et faire valoriser son parti, son pays. Mais, quand vous vous battez pour un idéal, il faut pouvoir incarner un objectif prospère sur le terrain. Si Thomas Sankara n'avait pas participéà un gouvernement, qui allait découvrir en lui ce sens de grand leadership dont en parlent fièrement des millions de jeunes qui ne l'ont même vécu ?

Je veux dire qu'il faut qu'on arrive à mettre toutes les ressources au profit du pays. Si j'ai des compétences et qu'on ne me donne pas la possibilité de le prouver, comment pourrais-je démontrer cela ? Je ne parle pas de moi, mais je veux dire qu'il y a des gens qui ne sont pas seulement dans l'activisme et le discours. Le Burkina Faso regorge aujourd'hui des potentialités socio-économiques humaines à tous les niveaux. C'est facile de sortir crier qu'on est un héritier de Thomas Sankara, mais au fond, tout le monde répond-il réellement aux idéaux sankaristes ?

Vous rejoignez ceux qui disent que les compétences au Burkina ne sont pas suffisamment exploitées, quand bien même il est question depuis des décennies de valorisation de capital humain !

Elles ne sont pas suffisamment exploitées. Le Burkina a aujourd'hui plus de deux millions d'intellectuels. Maintenant, la sélection semble être très difficile et en même temps facile pour les décideurs. Il faut seulement y joindre la volonté.

Mais il y a des pays qui arrivent à mettre en place facilement le système de sélection (des pays à côté du Burkina) !

Oui ! Il faut souligner très sincèrement que la classe politique actuelle est épuisée. Aussi, l'ancien système sous le président Compaoré qui a duré pendant 27 ans pèse toujours sur les mentalités et les manières de faire. Sinon, quand le président Kaboré a étéélu, sa première sortie à New-York, il avait dit qu'il allait miser sur la valorisation de la méritocratie.

Tout le monde attendait l'effectivité de ce discours. J'ai foi qu'il va essayer de donner très rapidement une nouvelle orientation surtout avec le contexte des derniers évènements qui viennent ébranler notre tissu existentiel. J'ai beaucoup échangé avec lui, et j'espère qu'il va faire changer les choses.

Depuis l'insurrection populaire, le Burkina est à sa deuxième élection. Quelle a été votre implication, surtout aux côtés de votre parti, le MPP ?

J'avais battu campagne pour le président Roch Kaboré et ce parti pendant les élections de 2015. Mais en 2020, je n'étais pas sur le terrain politique burkinabè, car notre première préoccupation était les Etats-Unis comme je l'ai signifié plus haut ; notre souci étant le sort que Donald Trump allait réserver à l'existence des Etats-Unis s'il était réélu. Aussi, j'étais plus ou moins sûr que Roch Kaboré allait passer, même si je suis resté toujours perplexe pour la gestion du pays.

Quand vous avez ensuite appris que les partis, notamment le MPP, l'UPC et le CDP, ont misé sur l'argent dans ces campagnes, quel sentiment avez-vous eu, vous qui avez l'expérience des deux milieux ?

C'est regrettable que la conquête des voix se fasse avec de l'argent. Sankara ne donnait rien aux Burkinabè, mais il avait réussi à conquérir leur cœur gratuitement. Le peuple burkinabè aime les gens qui sont sincères, réalistes. Mieux vaut convaincre quelqu'un avec la franchise que de lui donner de l'argent pour qu'il te suive. La valeur de l'argent ne dure pas. Mais la valeur d'une conviction reste éternelle. Sankara est toujours aimé et les gens vont l'aimer à jamais. Pourtant, il n'a pas distribué de l'argent ! L'argent n'est pas un moyen pour convaincre un peuple, ni avoir son adhésion à un idéal ou une vision.

Quand on vit avec la masse et on démontre qu'on est prêt à mourir avec la masse, le peuple ne va pas te demander de l'argent pour te suivre. Avez-vous appris l'histoire de feu président Jerry John Rawlings au Ghana ? Quand ils avaient fait le premier coup d'Etat manqué, il y avait une situation d'instabilité incessante au Ghana due à la mal-gouvernance qui engendrait la paupérisation à l'échelle nationale.

Maintenant, quand le jeune Lieutenant d'Aviation Rawlings (Jerry) et ses jeunes camarades officiers ont fait le coup d'État manqué le 15 mai 1979 et qu'ils ont été arrêtés et conduits devant le tribunal militaire d'exception, il a lancé un appel à tous les Ghanéens et au tribunal en demandant de libérer ses hommes et de s'en prendre à lui seul.

Pour se justifier, il a dit à peu près ceci : «Je suis ici aujourd'hui devant l'histoire de ce pays. A tous ces officiers, politiciens, hommes d'affaires et aux criminels étrangers qui se servent du sang et de la sueur des Ghanéens comme moyen de s'enrichir, pendant que la majorité du peuple lutte pour survivre. Oui !! Je sais ce qu'on ressent en allant au lit avec des maux de tête parce qu'on a un ventre creux. Je ne suis pas un expert en économie, ni un expert en droit. Mais je suis un expert qui travaille avec un ventre vide ne sachant quand, comment et d'où le prochain repas viendra…».

Quand le peuple ghanéen a entendu ces propos, il a porté le président Rawlings en triomphe et c'est cela qui lui avait permis d'être portéà la tête du Ghana pendant 20 ans. C'est parce que Rawlings parlait et le peuple se retrouvait dans ses discours. Il ne s'agit pas de question d'argent. L'argent est un risque nuisible pour la gouvernance.

Vous êtes arrivés aux USA, où vous avez poursuivi les études dans des secteurs spécifiques. Quelles sont les ambitions ?

Très modestement, j'ai toujours rêvé de faire partie des Burkinabè excellents dans leur pays d'accueil. Je pense que nous sommes dehors pour rechercher une vie meilleure et représenter notre pays d'origine. Donc, j'ai toujours souhaité que partout où un Burkinabè passe, qu'on puisse dire aussi qu'il y a une matière grise au Burkina Faso et que nous avons aussi quelque chose à exporter et à partager ailleurs.

Lors du Forum de la diaspora, l'idée des opportunités à créer au plan national pour les Burkinabè de l'extérieur s'est posée. Les lignes ont-elles bougéà ce niveau ?

En tout cas, j'ai eu àéchanger plusieurs fois avec le président Roch Marc Christian Kaboré, plusieurs leaders et hommes politiques sur la question et plusieurs sujets concernant l'évolution de notre pays…

…oui, ça c'est de façon informelle. Mais dans le cadre des engagements pris lors du forum, y a-t-il une évolution, des possibilités ?

Non, ce n'est pas suffisant. En général, ce sont ceux qui sont partout qu'on écoute plus que ceux qui sont concrets. Vous savez, nous Burkinabè, sommes souvent réservés. Or, il se trouve qu'il y a des compatriotes qui ne se préoccupent pas de certaines valeurs, qui ne sont pas complexés à poser certains actes, mêmes rétrogrades et d'aller raconter des choses sur les autres dans un but dont eux seuls en sont témoins.

Moi, franchement, le temps, la vertu et la morale ne me le permettent pas. Chacun a un destin déjà tracé. Chaque Burkinabè devrait chercher à démontrer son talent plutôt que d'utiliser des moyens qui ne lui rendent pas service, ni à la tâche à lui confier. Nous devrons nous garder de bafouer les valeurs que nous ont léguées les parents et nos grands-parents.

N'appartient-il pas aussi aux représentations diplomatiques de faire ce travail de constitution de répertoires des cerveaux et compétences ?

Elles le font certainement mais ce n'est pas suffisant. Il faut en faire plus et changer au besoin de méthodes. Aujourd'hui, il y a trop de possibilités pour vérifier et dénicher les cerveaux. Toute personne qui a un parcours officiel et/ou intellectuel, technique est repérable. Sur ce plan, il y a effectivement du chemin à faire. Dans chaque pays, on peut retrouver la liste des intellectuels burkinabè, et des compétences spécialisées. C'est trop facile à faire aujourd'hui avec l'appui des technologies de l'information.

Avec tout ce que vous avez acquis, quelles sont vos ambitions et rêves pour le Burkina ?

Je rêve d'un pays de rêve. Je rêve de voir un Burkina uni, prospère, où règne la sécurité. Un pays où les compétences sont valorisées et où la justice sociale et économique sont une réalité pour tous. A ce sujet, nous comptons sur les médias pour la sensibilisation, la formation et l'éducation des masses burkinabè. Aujourd'hui, les gens n'exploitent pas les médias convenablement.

Pire, quand vous prenez les réseaux sociaux, on les utilise à des fins négatives et nuisibles. Or, tous ces canaux sont des possibilités d'évolution qui nous sont offertes. Mais hélas ! Lorsque vous prenez notre pays, même la connexion est à peine acceptable. Depuis que je suis arrivé, j'ai manqué au moins six rencontres en ligne dûà des sérieux problèmes de connexion. Pour un pays qui a de la vision futuriste, l'effectivité de la nouvelle technologie est importante.

Vous avez également des compétences en matières électorales, êtes-vous prêt à les partager avec la CENI (Commission électorale nationale indépendante) ?

Avec l'expérience que nous avons vécue, et grâce aux TIC, aujourd'hui, on n'a pas besoin de grosses sommes pour organiser des élections transparentes et crédibles. Rien qu'avec l'inscription et les numéros des cartes d'électeurs, vous pouvez mener une campagne électorale très efficace et sans beaucoup d'argent.

La CENI peut organiser des scrutins fiables, de sorte que le président qui va y sortir soit celui que le peuple aurait vraiment choisi. J'ai été sollicité pour l'organisation d'élections de certains pays africains comme la Guinée, la Côte d'Ivoire, etc. Si je vois toujours l'importance de continuer à apporter mon soutien à d'autres pays je n'y hésiterai pas, car on apprend pour pouvoir servir.

Le Burkina est lancé dans un processus de réconciliation nationale. Etes-vous de ceux qui croient que le pays n'a pas besoin de réconciliation et qu'il faut simplement la justice, ou de ceux qui pensent qu'effectivement, il faut la réconciliation ?

Je crois que le Burkina n'a pas besoin que de justice, il faut la réconciliation. Depuis les années 80, le pays a eu un parcours tumultueux, il y a beaucoup de rancœurs. Il y a eu énormément de pertes en vies humaines et beaucoup de dossiers sont toujours en instance. Ce n'est pas pour remuer le couteau dans la plaie, mais il y a nécessité que les Burkinabè jettent un coup d'œil pour voir où nous avons quitté, où sommes-nous et où voulons-nous aller !

Si on oublie le passé, il peut avoir un rebondissement dans le futur. Mais, si on se cantonne aussi trop sur le passé, en voulant tout exhumer, cela peut avoir des répercussions en même temps sur le présent et l'avenir. Donc, il faut un regard conciliateur. On ne peut pas avoir de justice et de paix durables sans réconciliation. On ne peut pas non plus faire la réconciliation sans la justice. Donc, il faut savoir concilier vérité et justice, en fonction de nos réalités.

Qu'on s'asseye sous l'arbre à palabre et qu'on se parle afin de voir où nous allons partir. Pas de sélection dans les faits, qu'on mette tout le monde dans le panier, qu'on ne laisse personne de côté et qu'il y ait de l'harmonie dans le navire. Le Burkina a toujours été un exemple, même avant les indépendances. Ce n'est pas pour rien on nous a appelés « Hommes intègres ». Les gens pensent que cette appellation est venue avec Thomas Sankara.

Non, « Homme intègre » est venu du fait que, lorsque les colons venaient distribuer des corvées (construction de routes par exemple), les Burkinabè se réunissaient pour les finir très vite : ce qu'on appelle en mooré, le sossoaga ou le travail communautaire. C'était dans une ambiance conviviale et les femmes tapaient les mains à côté pour accompagner les hommes dans leurs efforts. Donc, les colons remarquaient cela, et lorsque les Burkinabè finissaient vite ils demandaient s'il y avait d'autres tâches.

Cela a étonné les colonisateurs et c'est pour cela qu'ils les envoyaient au Ghana, en Côte d'Ivoire pour participer à des travaux de construction comme le canal de Vridi, des mines ou les champs de café-cacao. Par la suite, le président Houphouët-Boigny a poursuivi cette politique d'utilisation de main d'œuvre venant du Burkina Faso pour bâtir son pays, la Côte D'Ivoire. Je pense que c'est cela même qui a contribuéà des réalisations sous la Révolution avec les travaux d'intérêt commun.

Je ne veux pas m'y étaler, parce que c'est l'objet d'un ouvrage que j'ai écrit, qui est toujours sous impression. Mais aujourd'hui, est-ce que nous pouvons dire que nous sommes toujours sur le chemin de l'intégrité ? J'espère qu'on y redeviendra ou demeurera ! Que Dieu bénisse le Burkina Faso, les Etats-Unis, l'Afrique ! Que Dieu installe la justice et la paix dans le monde !

Interview réalisée par Oumar L. Ouédraogo
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

Parc automobile de l'Etat : Alexandre Bonkoungou au volant

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Nomméà la tête du Parc automobile de l'Etat le 21 avril 2021 en conseil des ministres, Reguema Alexandre Bonkoungou a pris service le 6 mai 2021. Ses priorités, mettre en route la Stratégie d'optimisation de la gestion du parc automobile de l'Etat (SOGPAE).

C'est avec joie et humilité que M. Bonkoungou a accueilli sa nomination. « Il faut reconnaître que c'est un honneur qui est fait à ma modeste personne. Je remercie les autorités qui m'ont fait confiance, le ministre de l'Economie et le directeur général des affaires immobilières et de l'équipement de l'État. Je suis dans un bon état d'esprit. Les défis sont énormes certes, mais je reste optimiste ».

Des acquis ont été engrangés par ses prédécesseurs et sur cette base, le promu entend travailler à améliorer les performances du Parc automobile de l'État. En tant que directeur, son quotidien consistera à coordonner, suivre et contrôler les activités de sa direction dont la mission est d'assurer la réglementation en matière d'utilisation des véhicules de l'Etat, d'assurer le suivi administratif des parcs automobiles des ministères et institutions, d'organiser le contrôle de l'utilisation desdits véhicules en collaboration avec les forces de l'ordre. A cela s'ajoutent le transport des personnalités et des hôtes de marque du Burkina Faso ainsi que la participation à l'organisation de grands évènements et manifestations d'envergure, etc.

Le nouveau directeur s'est-il fixé des priorités ? Oui, répond-t-il, en confiant que ses priorités découlent des défis inscrits dans la Stratégie d'optimisation de la gestion du parc automobile de l'État. « Ces priorités seront d'abord d'établir une situation exhaustive des parcs automobiles de l'État et des autres organismes publics. Cela va nous amener à définir une taille optimale du parc à même d'assurer la mobilité des services publics. Il s'agira également de consolider le cadre juridique, institutionnel et organisationnel de la gestion du patrimoine roulant de l'État, de renforcer les outils de planification, de gestion et la maintenance préventive et corrective », explique-t-il.

Travail d'une chaîne

Le nouveau directeur a débuté sa carrière professionnelle en 1997, à la direction centrale du contrôle financier. En 2009, la direction générale du patrimoine de l'État (actuelle direction générale des affaires immobilières et de l'équipement de l'État) l'accueille pour trois ans. En 2013, Il est nommé gestionnaire au Programme spécial de création d'emplois. « De là-bas, j'ai eu la chance d'avoir la confiance des autorités qui m'ont encore confié la gestion de l'ANPE en tant que directeur de l'administration et des finances. Et c'est de ce poste que j'ai été appelé pour gérer le parc automobile de l'Etat », dit-il.

À présent, il compte sur l'appui du personnel pour réussir sa mission. « La gestion du Parc automobile de l'État est le travail d'une chaîne. Et chaque maillon a son importance. Je demande à l'ensemble des collaborateurs engagement et accompagnement. Je puis les assurer de mon accessibilitéà toute proposition nouvelle et constructive, et j'accorde de l'intérêt au dialogue. Ce n'est qu'à ce prix que les nombreux défis seront relevés », conclut-il.

D. Sawadogo

Burkina : Une dizaine de terroristes neutralisés dans les environs de Solhan, selon l'armée

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Dans la poursuite des opérations de sécurisation du territoire national, les Forces armées nationales ont, du 7 au 13 juin 2021, mené plusieurs actions sur le terrain.

Le point hebdomadaire de la direction de la communication et des Relations publiques des Armées indique que des ratissages dans les environs de Solhan (théâtre de massacre dans la nuit du 4 au 5 juin 2021 ayant fait 132 morts, selon le bilan officiel) ont permis de neutraliser une dizaine de terroristes et de détruire des plots logistiques.

Dans la même période, une quinzaine d'autres terroristes ont été neutralisés à Arbinda et d'importants matériels saisis. Bien d'autres activités des soldats ont consisté, entre autres, en des actions de sécurisation de travaux de rétablissement de l'électricité dans la localité de Sebba, une escorte de ravitaillement au profit de structures privées dans la région de l'Est, la sécurisation de travaux de bitumage de l'axe Dori-Gorom ainsi que l'installation du backbone dans la région de l'Est.

Lefaso.net

Burkina : Une dizaine de terroristes neutralisés dans les environs de Solhanelo l'armée

L'autonomie et l'indépendance peuvent se transformer en égoïsme et en licence, l'ambition en cupidité, un désir effréné de réussir à tout prix.

Offre d'emploi : Upright Partners recrute plusieurs profils

Avis de recrutement de Chargés d'Affaires Entreprises

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GLD Digital Mind est partenaire d'un des leaders du marché des services digitaux au niveau européen.

Afin de répondre aux besoins de nos clients en Afrique, nous devons être précis, flexibles et réactifs. Nous accordons une place particulière à l'accompagnement de nos clients (PME, Grandes écoles, Universités, Grandes entreprises, Services de l'État).

De ce fait, nous recrutons les Chargés d'Affaires Entreprises au BURKINA FASO.

LES MISSIONS

Au sein de notre équipe relation commerciale, vous serez responsable d'un portefeuille de clients entreprises. Vous assurerez de nombreuses missions :
Développer votre portefeuille de clients par la prospection
Gérer et consolider les relations commerciales avec notre clientèle
Négocier et vendre des solutions
Gérer les projets et les équipes
Répondre aux appels d'offres

LE PROFIL

Avoir un BAC+2 au minimum
Avoir une expérience avérée dans le domaine
Avoir entre 25 et 50 ans
Capacitéà travailler en équipe
Sens de l'écoute et du dialogue
Maîtrise de l'outil informatique
Savoir lire, écrire et s'exprimer en français et/ou en anglais

COMMENT POSTULER

En envoyant la lettre de motivation et le CV à cette adresse :
management@gld-digitalmind.com

Date limite de dépôt des dossiers : 30 Juin 2021 à 19h00

Pour toute autre information, envoyez un mail à l'adresse suivante :
management@gld-digitalmind.com


Burkina : Les députés convoqués à une session extraordinaire à partir du 21 juin 2021

Auto-évaluation selon la méthodologie TADAT : Le rapport de la Direction générale des impôts plébiscité au plan international

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La Direction générale des impôts (DGI) a réalisé une auto-évaluation de son système d'administration fiscale selon la méthodologie outil diagnostique d'évaluation de l'administration fiscale (TADAT). Le secrétariat du TADAT a jugé le rapport de cette auto-évaluation conforme aux prescriptions définies dans le guide d'évaluation.

Sous l'impulsion du Fonds Monétaire International (FMI), le TADAT est un outil développé par des partenaires internationaux de renforcement des capacités, avec la contribution technique d'un large éventail d'experts pour aider les administrations fiscales du monde entier à devenir plus efficaces par l'utilisation des bonnes pratiques acceptées au niveau international.

Inscrite dans une dynamique d'amélioration continue de ses performances, la DGI a étéévaluée en 2017 selon la méthodologie TADAT.

L'évaluation de 2017 a permis de révéler les forces et les faiblesses de la DGI. Pour corriger les insuffisances constatées et consolider les acquis, un plan d'actions pour l'amélioration des indicateurs TADAT, couvrant la période 2018-2020 a étéélaboré et mis en œuvre.

A l'orée de la deuxième évaluation prévue en 2022, la DGI a formé une douzaine de ses cadres qui ont pris en charge la réalisation de l'auto-évaluation, du 22 février au 3 mars 2021. Cette auto-évaluation a permis de passer en revue neuf (09) domaines d'analyse, trente-deux (32) indicateurs et cinquante-cinq (55) dimensions de mesures.

Le Directeur général des impôts, Monsieur Moumouni LOUGUE : « Le secrétariat TADAT a fait un écho mondial au rapport qu'il prévoit transformer en une évaluation officielle, car on le trouve très objectif ».

Les résultats de l'auto-évaluation indiquent que la DGI a fournis d'énormes efforts pour améliorer le niveau des indicateurs TADAT.

De ce fait, des avancées significatives ont été constatées notamment dans les domaines de la quantification des risques, de l'accessibilitéà l'information, de l'utilisation de méthodes de paiement en ligne, des mesures prises pour inciter les contribuables à produire des déclarations exactes…

Diagramme sous forme de toile d'araignée des résultats de l'auto-évaluation

Le rapport de l'auto-évaluation a été transmis au secrétariat TADAT et aux partenaires de la DGI. Après lecture, le rapport a été apprécié positivement et jugé d'excellente qualité, car répondant aux normes prescrites par le TADAT.

Une expérience à partager

En conséquence, le secrétariat TADAT a sollicité et obtenu de la DGI, le partage du rapport avec tous ses partenaires, la conversion de l'auto-évaluation en une évaluation TADAT officielle, le partage de l'expérience du Burkina Faso en matière d'évaluation TADAT avec les autres pays. A ce titre, une émission podcast sur l'expérience du Burkina Faso a été enregistrée et diffusée par le secrétariat TADAT à la demande duquel, la DGI est intervenue sur son expérience en matière d'évaluation, lors de la session du Comité Directeur du TADAT, tenue le vendredi 04 juin 2021.

Cette reconnaissance internationale réjouit l'inspecteur des impôts Monsieur Hamadou KABORE, en service à la Direction de la prospective et du suivi des réformes, qui a assuré la formation des agents et piloté la réalisation de l'auto-évaluation. Il a révélé que son équipe s'est imposé plusieurs contraintes et une grande rigueur afin que le travail soit excellent.

C'est l'inspecteur des impôts Monsieur Hamadou KABORE, en service à la Direction de la prospective et du suivi des réformes, qui a assuré la formation des agents et piloté la réalisation de l'auto-évaluation.

« Nous avions comme préoccupation essentielle le respect des prescriptions édictées dans le guide méthodologique du TADAT. Les débats ont donc été très houleux lors de l'évaluation. La notation des différents indicateurs a été faite sans complaisance, l'objectif poursuivi étant que les résultats de toute évaluation ultérieure, d'où qu'elle vienne, ne s'écartent pas des conclusions auxquelles nous sommes parvenues. Avant la transmission du rapport au secrétariat TADAT, nous l'avons partagé avec les missions d'assistance technique qui l'ont déjà apprécié positivement. Nous sommes donc satisfaits du travail abattu », a-t-il fait savoir.

Le Directeur général des impôts, Monsieur Moumouni LOUGUE a manifesté sa fierté légitime pour cet exercice qu'il a autorisé et s'est réjoui après avoir appris a posteriori que le Burkina Faso est le premier pays au monde à avoir fait son auto-évaluation TADAT. « Nous en sommes fiers. Nous avons fait cette auto-évaluation avec l'appui de l'Union européenne qui a assuré la partie financement mais ce sont les techniciens des impôts du Burkina Faso qui ont fait le travail. Le secrétariat TADAT a fait un écho mondial au rapport qu'il prévoit transformer en une évaluation officielle, car on le trouve très objectif. Nous n'avons donc plus besoin d'une évaluation à très court terme ».

Aussi, il a souligné que la réalisation de cette auto-évaluation a aguerri des cadres de la DGI et ceux-ci pourront prétendre à des fonctions internationales, être recrutés par les instances internationales pour aller évaluer les autres pays. En attendant cela, il a remercié l'Union européenne, bras financier de l'auto-évaluation et tous les partenaires techniques et financiers de la DGI qui permettent de par leurs appuis multiformes à l'administration fiscale burkinabè, de mener à bien ses réformes et améliorer continuellement ses performances. Il par ailleurs a invité les agents des impôts à continuer à observer de la rigueur dans leur travail pour mobiliser les ressources et combler les multiples besoins du pays.

Service de la communication et des Relations publiques de la Direction générale des impôts.

Décès de POODA Nibakouir Justin : Remerciements

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- Les grandes familles Yipaalè, Kussiélé et alliées à Diébougou, Kansawra, Gouri, Korbè, Saala, Tomlé, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ;

- La grande famille Mètuor à Kansawra et Nandom au Ghana ;
- Monsieur PODA G Patrice, professeur à la retraite, ses frères et sœurs à Ouagadougou et Diébougou ;

- Les oncles, tantes, cousins, cousines, neveux et nièces ;
- Monsieur SOME Placide, précédemment députéà l'Assemblée nationale ;
- Monsieur SOMDA Delphin, enseignant à l'Ecole nationale de Santé publique ;
- Monsieur SOME Joachim à Bobo-Dioulasso ;
- Monsieur MEDA Djilé Joachim, Administrateur civil à la retraite à Ouagadougou ;

- Monsieur SOME Sogkhèlo Benjamin, DR Hauts-Bassins du ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat à Bobo ;
- Monsieur SOME Zième Yves à l'Agence Faso Baara, à Ouagadougou, ses frères et sœurs ;

- Monsieur SOME YiYel Ghislain, au Commissariat central de Police à Ouagadougou, ses frères et sœurs ;

- Monsieur KAMBIRE Sonmwin et famille à Diébougou ;

Monsieur DABIRE Alexandre à Diébougou ;

- Monsieur MEDAH N Max Francis, Conseiller des Affaires étrangères à la retraite à Ouagadougou, ses frères et sœurs ;

- Monsieur PALE Koffi Léonard, conseiller de santéà la retraite et famille ;

- Les Familles alliées GUE, NEBIE, NEZIEN, IDO, NEYA, à Pouni, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Valiou ;

- La Veuve POODA née Gué Aya Aude, agent de l'OST à la retraite ;

- Les enfants POODA Arnaud, POODA Fabrice et les petits enfants Azaria et Livey à Watertown aux Etats Unis,

Très touchés par les marques de compassion, de sympathie, de solidarité, de fraternité et d'amitié vous expriment leur profonde gratitude pour les soutiens multiformes dont ils ont bénéficié lors de la maladie, des obsèques et de l'inhumation à Diébougou, le 21 mai 2021 de leur fils, neveu, frère, cousin, gendre, époux, père, grand-père et ami :

Monsieur POODA Nibakouir Justin, conseiller de santéà la retraite, décédé le 17 mai 2021 à Ouagadougou.

Les remerciements vont au Directeur général de l'Ecole nationale de Santé publique, aux fondateurs des écoles privées de santé« Notre Dame du perpétuel Secours », « Ecole privée de Santé de Sig-Nonghin » et leurs personnels respectifs, au Curé et prêtres de la paroisse Saint Camille, à la CCB-Zone.2 de la Cité 1.200 logements, aux voisins de la Cité 1.200 logements, aux nombreux parents, amis, collègues, connaissances du défunt et de sa famille accourus de toutes parts.

Ils s'excusent de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.

Que le Seigneur retourne en grâces à chacun ses bienfaits.

« Seigneur, daigne accorder le repos éternel à ton serviteur Justin, et que brille sur lui la Lumière de ta face. » Amen

Programme des messes

- 20 juin 2021 9 heures, paroisse Saint Camille
- 27 juin 2021 à 9 heures, paroisse Saint Camille

Union de prière

Administration publique : Une plate-forme pour recueillir les plaintes des usagers

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Dans sa politique de construire une administration efficace, répandant aux attentes des usagers, le gouvernement a adopté en mars 2019, un décret portant dispositif d'enregistrements et de traitements des plaintes et suggestions des ministères et institutions.

Les domaines concernés sont l'accueil et l'accessibilité offerte à l'usager d'exprimer sa satisfaction suite à une prestation.

Pour l'opérationnalisation du dispositif, une phase-pilote est initiée et concerne le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale. Les plaintes ou suggestions peuvent être soumises de façon physique à travers un formulaire ou en ligne par l'adresse électronique www.plaintes.gov.bf.

Voir détails dans le document ci-joint.

Master class 2020-2021 de l'IPERMIC : Les étudiants parlent entreprenariat avec des professionnels du domaine

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Le ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l'entrepreneuriat des jeunes, Salifo Tiemtoré, a présidé, ce lundi 14 juin 2021 dans les locaux de l'Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ), le premier master class de l'Institut panafricain d'étude et de recherche sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC). Ce cadre d'échanges, placé sous le thème l'entreprenariat, a aussi connu la participation du président de l'UJKZ, Pr Rabiou Cissé, et du directeur général de l'IPERMIC, Dr Firmin Gouba.

Une vue des futurs communicateurs et journalistes de l'IPERMIC.

Afin de préparer leurs étudiants àêtre compétitifs sur le marché de l'emploi, les premiers responsables de l'Institut panafricain d'étude et de recherche sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC) ont organisé un master class à leur profit, sur le thème de l'entreprenariat. Ce master class a pour objectif de permettre aux étudiants de s'approprier le savoir-faire des professionnels et de se départir des préjugés séculaires sur l'entreprenariat.

Le ministre de la Jeunesse, Salifo Tiemtoré, a salué ce master class sur l'entreprenariat.

La cérémonie d'ouverture a été présidée par le ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l'entrepreneuriat des jeunes, Salifo Tiemtoré, qui a bien apprécié le choix du thème. « Au fur à mesure que nous avançons, nous constatons que les responsables et les jeunes eux-mêmes prennent conscience que la Fonction publique n'est plus la voie indiquée actuellement pour avoir de l'emploi.

Une vue des enseignants de l'IPERMIC (première rangée).

C'est une voie mais ce n'est pas la meilleure, et le monde aujourd'hui sait qu'entreprendre est donc devenu une alternative qu'il faut emprunter », a expliqué le ministre. « Alors, poursuit-il, si cette vision entrepreneuriale est enclenchée au niveau universitaire, cela va nous permettre d'avoir des jeunes bien déterminés et résilients pour l'avenir et pour la construction de notre nation ».

Dr Firmin Gouba, directeur général de l'IPERMIC.

Plusieurs activités prévues

Pendant une semaine (du 14 au 19 juin 2021), les étudiants de niveau Licence 3 en fin de formation sont appelés à réaliser plusieurs productions professionnelles qui seront encadrées par les enseignants de l'IPERMIC. Selon les explications de Dr Firmin Gouba, directeur général de l'IPERMIC, au titre des productions prévues, il y a le « journal école » de l'IPERMIC, l'animation de la radio Campus à travers des émissions portant sur l'entreprenariat, l'ouverture de l'université au monde de l'entreprise, l'animation du blog et du site web de l'institut, etc. « C'est donc à partir de ces expériences pratiques à l'université que ces étudiants vont pouvoir donner leur savoir-faire et leurs expertises au monde professionnel », a ajouté Dr Gouba.

Pr Rabiou Cissé, président de l'université Joseph Ki-Zerbo.

Quant au président de l'Université Joseph Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé, il a rappelé dans son discours que la communauté universitaire a la volonté d'améliorer son efficacité interne et externe, à travers l'ouverture de filières professionnalisantes et le développement d'un meilleur partenariat entre l'université et le monde de la production et des entreprises. Et l'ambition qui se cache derrière cette volonté, c'est de faire de telle sorte que l'université soit un pôle de développement local, national, régional et international. Et la création en 2006 de l'IPERMIC et l'organisation de ces masters class participent à la réalisation de cette ambition.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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