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Soutenance de thèse : Ousseni Ouédraogo analyse le « Wedbindé», une danse du Centre-Nord

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L'université Joseph Ki-Zerbo a abrité le 22 décembre 2020, une soutenance de thèse en Histoire et Archéologie. Il s'agit de celle de Ousseni Ouédraogo, membre du Laboratoire, littérature, espaces et sociétés. Ses travaux ont porté sur : « La danse Wedbindé : Un dialogue des arts. »

La problématique de la réflexion de l'impétrant s'est bâtie à partir de deux constats sur la pratique du Wedbindé. Il s'agit d'une part, le fait que c'est un dialogue des arts. D'autre part, sa pratique est répandue dans les trois provinces de la région du Centre-Nord. Sur la base de ces constats, Ousseni Ouédraogo est parti de la question suivante : Qu'est-ce qui permet de qualifier la danse Wedbindé d'art total ?
Pour analyser ses données d'enquêtes de terrain, le candidat s'est appuyé sur un cadre théorique et méthodologique suivant : la sociologie de l'art de Nathalie Heinich, une approche considérant l'art comme une société où les différents constituants interagissent ; La sociologie de la culture selon Pierre Bourdieu, Matthieu Béra et Yvon Lamy, qui aborde l'étude de la culture en rapport avec les stratifications sociales ; la littérature orale à travers une approche culturelle africaine.

De la littérature en générale à l'expression artistique burkinabè

Comme outils d'analyse, il a fait appel à trois méthodes d'analyse littéraire : l'interartialité, l'intertextualité et la sémiotique auxquelles s'ajoute l'observation directe et indirecte. Concernant les notions essentielles de sa recherche, M. Ouédraogo est parti de la littérature en générale pour parvenir à l'expression artistique burkinabè en passant par celles négro-africaines et nationales. II s'est appesanti sur les notions d'ancrage culturel, de culture, d'identité et de tradition pour sa démonstration.

Une illustration de la danse Wedbindé

Ainsi, à partir de la définition des concepts clés, l'impétrant a fait ressortir l'origine de la danse Wedbindé pour évoquer la place du cheval dans l'organisation socioculturelle du Moogo. Il est parvenu à des résultats. Les Moosé des provinces du Sanmatenga, du Namentenga et du Bam ont une même organisation sociale. Le cheval y apparait comme un animal de renforcement du pouvoir royal.

Wedbindé, une danse inspirée de la stylisation des galops du cheval repu

Le Wedbindé est une danse rythmique, inspirée de la stylisation des galops du cheval repu. La jeune fille est la principale exécutante de la danse Wedbindé. Le Wedbindé est l'appellation « danse du cheval » dans le Sanmatenga. Dans le Namentenga, il est désigné par le wennenga ou le sanmatende ; dans le Bam par le kunde ou le Taryᾶanga. Tout compte fait, les différentes appellations renvoient toutes à la même réalité.

Au registre des instruments de musique utilisés, l'étude distingue cinq instruments allant du kunde (luth) au wamde (calebasse) en passant par le silsaka (hochet), le kienfo (castagnette) et le bendre (tambour-calebasse). Les instrumentistes qui les jouent sont généralement des hommes. Les mélodies jouées par chacun d'eux forment un tout harmonieux.

Au titre des éléments d'accompagnement scénique, l'impétrant a axé sa recherche sur l'espace, le temps et le public accompagnant également le déroulement de la performance du Wedbindé. Son analyse de l'espace présente trois axes exploités : l'axe horizontal, vertical et celui central. Pour ce qui concerne l'analyse du temps, il le classe suivant les axes de l'espace retrouvant ainsi le temps attribuéà l'axe horizontal et vertical qui dure entre une (01) ou deux (02) minutes et celui ouvert à l'axe central qui est réservéà la stylisation du trot du cheval repu. Il termine cette partie avec le spectateur qui accompagne et apprécie le Wedbindé par des cris émotionnels et des applaudissements.

L'impétrant Ousseni Ouédraogo

Les résultats de l'analyse de la thèse présentent le Wedbindé comme une danse de réjouissance, dépourvue de tout interdit et les figures produites par les danseuses sont un message non-verbal qui s'adresse à l'auditoire. Ce qui permet aux acteurs de la danse et les festivaliers de raffermir leurs liens sociaux.

L'esthétique du Wedbindé

Le dernier élément de l'analyse présente la danse Wedbindé comme une pratique interraciale aux enjeux socio-économiques et culturels multiples. En somme, l'esthétique du Wedbindé s'observe à travers la symbolique des chorégraphies anciennes et récentes, des instruments de musique, de la couleur des costumes Wedbindé. L'art corporel Wedbindé s'exprime, le plus souvent, sous l'effet sonore des instruments de musique ; son écriture s'effectue dans l'espace et dans le temps. Seuls les initiés parviennent à déchiffrer les schémas ou figures corporels produits.

Le jury a jugé les recherches de l'impétrant très pertinentes. Il lui a attribué la mention très honorable à l'unanimité. C'est le Pr Atcha Philip Amangoua de l'université Felix Houphouët-Boigny de la Côte d'Ivoire qui a présidé le jury. Les travaux de Ousseni Ouédraogo ont été dirigés par le Pr Sanou Salaka. Il avait pour co-directeur de thèse Sissao Alain Joseph, directeur de recherche à l'INSS\CNRST. Mande Hamadou était le rapporteur.

Synthèse Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net


Église des Assemblées de Dieu de Gounghin : Les fidèles rendent grâce à Dieu pour le nouveau temple

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Dans le cadre de l'inauguration du nouveau temple, les autorités de l'Eglise des Assemblées de Dieu de Gounghin ont organisé, le samedi 26 décembre 2020, une soirée d'actions de grâces. C'est l'aboutissement de 11 ans de travail et de prière.

Les fidèles de l'Eglise des Assemblées de Dieu de Gounghin commenceront la nouvelle année dans leur nouveau temple. Après plusieurs années de travail et de prière, le temple a désormais un nouveau visage. Il est fin prêt pour accueillir plus de fidèles comme prévu.

Les fidèles chrétiens rendent grâces.

Selon le président du Comité de Pilotage de l'Extension de l'Eglise, Emmanuel Kalkoumdo, le projet est né en 2008 avec l'ex-pasteur principal Baowendom Ouédraogo. Ce dernier a présenté sa vision de l'agrandissement du bâtiment de l'église qui peinait à contenir les fidèles pour les cultes. La première pierre a été posée le 3 février 2009 par le Pasteur Jean Pawentaoré, alors Président du Conseil général. Autrefois d'une capacité d'accueil de 700 personnes, l'église actuellement reconstruite à une capacité de plus de 1700 places.

Emmanuel Kalkoumdo, le président du Comité de Pilotage de l'extension de l'Eglise.

A en croire Emmanuel Kalkoumdo, la réalisation de ce projet ne s'est pas faite sans difficultés, mais l'équipe a toujours réussi à se mettre d'accord. En effet, au départ il s'agissait d'une extension de l'église, mais par la suite le comité a proposé une reconstitution. Ainsi, il fallait convaincre les responsables pour adopter ce projet et les moyens de financement. « Cela n'a pas été facile, mais nous y sommes arrivés. Et voilà le résultat. » s'est-il réjouit.

Jacques Sawadogo, Pasteur de l'Eglise des Assemblées de Dieu de Gounghin.

C'est tout le sens de cette soirée d'actions de grâces organisée par les autorités de l'Eglise. Pour le Pasteur Jacques Sawadogo, le chrétien doit rendre grâce à Dieu en tout temps et à tout moment, car c'est l'essence de la foi chrétienne. Dans la même lancée, le Pasteur Jean Dao a exhorté les fidèles à prendre soin de ce nouveau temple et à prier les uns pour les autres.

Les groupes de louange en prestation.

Pour l'occasion, plusieurs groupes musicaux de l'église et artistes se sont succédé sur l'estrade pour accompagner les fidèles à adresser leur remerciement à celui par qui tout a été possible. Le coût de réalisation est estiméà plus de 500 millions de FCFA par le Comité de pilotage de l'extension de l'Eglise de Gounghin. Il reste encore quelques travaux, mais le temple est prêt à l'emploi.

Judith SANOU

Lefaso.net

AEEMB : Adama Sawadogo investi président

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L'association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) a clos ce dimanche 27 décembre 2020 à Ouagadougou, les travaux de son 18e congrès ordinaire sous le thème : « Quelles réformes institutionnelles et organisationnelles pour une AEEMB plus dynamique ? ». La clôture des travaux du congrès a été marquée par le renouvèlement des instances suprêmes de l'association et l'investiture du nouveau président.

Bilan des organes nationaux pour le mandat 2018-2020, adoption des nouvelles orientations pour le mandat 2020-2022, révision des textes et renouvèlement des organes. Ce sont entre autres les points qui ont marqué le 18e congrès ordinaire de l'association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) lors de la cérémonie d'ouverture le 24 décembre 2020.

Cette rencontre a permis d'adopter la feuille de route avec des innovations notamment le passage du mandat du conseil consultatif national qui passe de deux ans à trois ans. Les membres du bureau du comité exécutif national passent de 15 à 19 avec aussi la création des nouveaux départements.

Des participants

Il s'agit du département de l'insertion socio-professionnelle et un département consacréà l'organisation et à la planification. Un autre département est dédié au numérique. « Nous avons aujourd'hui beaucoup de projets sociaux que nous comptons, avec les partenaires sociaux, relever les défis. Etant une structure de jeunesse, la question du chômage est une réalité et nous avons jugé bon qu'on ait un département spécial pour gérer cette question avec des approches sur l'entrepreneuriat afin que nos militants puissent intégrer le domaine de l'emploi », a souligné le président investi de l'AEEMB, Adama Sawadogo.

Remises des attestations aux aînés

L'un des temps forts de ce congrès ordinaire a été le renouvèlement des instances de l'association comme le conseil consultatif national, le comité exécutif national et le commissariat au compte national. L'installation des nouveaux membres de l'association a marqué la fin des travaux de ce 18e congrès ordinaire de l'association avec notamment l'investiture du nouveau président de l'Association, Adama Sawadogo. « Je dis merci à la communauté AEEMB pour le choix portéà ma modeste personne pour présider la destinée de cette structure avec mes collaborateurs. Il faut dire que l'AEEMB est une structure qui a 35 ans aujourd'hui et les défis sont énormes. Le défi c'est pouvoir garder l'image que nos devanciers ont fait et apporter notre pierre dans la construction de l'association afin qu'on puisse aller de l'avant » a déclaré le président élu de l'AEEMB, Adama Sawadogo.

Le président de la FAIB remettant le coran au nouveau président de l'AEEMB

A cette cérémonie de clôture, des attestations ont été remises aux aînés qui ont œuvré pour le bon fonctionnement de l'association dans le cadre de ses activités. Un hommage vibrant a été rendu à l'ancien secrétaire général du comité exécutif de l'association, l'imam Yacouba Traoré, pour le travail abattu pour le rayonnement de l'association au Burkina.

Bilan du bureau sortant

Concernant le bilan du bureau sortant, on note de grandes réalisations notamment la tenue du séminaire national de formation islamique et de développement (SENAFID) en août 2019 avec 1169 participants ; les séminaires provinciaux de formations islamiques (SEPROFI) en 2019 dans 40 conseils généraux avec à la clé, plus de 6000 participants.

Le nouveau président élu

A cela, il faut ajouter l'organisation de la cérémonie de sortie de promotion des apprenants du coran qui a vu le couronnement de 83 impétrants. Les journées de don de sang avec plus de 1600 poches de sang collectées ; l'organisation d'un examen blanc qui a profitéà plus de 6000 candidats et les cours d'instruction religieuse dont ont bénéficié 12 255 élèves et étudiants. Cependant à en croire le bureau sortant, les SEPROFI 2020 et les séminaires régionaux d'encadrement n'ont pas eu lieu en raison de la pandémie de Covid-19.

Devant les congressistes, le bureau sortant a pris l'engagement de continuer à servir l'association dans le cadre des principes islamiques et aux idéaux de l'AEEMB. Les congressistes ont félicité le bureau sortant pour la bonne tenue de ce 18e congrès ordinaire. Ils implorent Allah d'assister les nouveaux responsables de l'association dans leur tâche. Ils recommandent aussi aux nouveaux responsables, la patience, l'endurance et l'humilité dans l'exercice de cette mission.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

Covid-19 au Burkina : 187 nouvelles guérisons et 89 nouveaux cas confirmés et un décès à la date du 26 décembre 2020

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La situation sur la maladie à coronavirus au Burkina, à la date du 26 décembre 2020, montre 89 nouveaux cas confirmés tous à transmissions communautaires. On enregistre 39 cas à Ouagadougou, 26 à Bobo-Dioulasso, 14 à Banfora, 05 respectivement à Fada N'Gourma et Boromo.

Le nombre de guérisons est de 187, portant le total à 4775 à ce niveau.
On enregistre un décès. Le compteur à ce niveau est désormais à 78.
Le Burkina compte désormais 1491 cas toujours actifs. Depuis le premier cas confirmé le 9 mars 2020, le pays totalise 6344 cas.

Lefaso.net

Le coordonnateur de l'Unité de coordination et de formulation du second Compact rend visite à Lefaso.net

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Le coordonnateur national de l'Unité de coordination et de formulation (UCF) du second Compact du Burkina était dans les locaux de la rédaction des Éditions Lefaso, le mardi 22 décembre 2020. Reçu par le directeur de publication, le Dr Cyriaque Paré, Samuel Tambi Kaboré est venu traduire les reconnaissances de l'UCF-Burkina à Lefaso.net pour son accompagnement dans le cadre du second compact en cours de préparation. Il a également présenté cet ambitieux projet énergétique et sollicité l'accompagnement de Lefaso.net.

Le second compact est un don américain pour réduire la pauvreté par la croissance au Burkina Faso. Il s'intéresse au domaine de l'énergie et s'étendra sur cinq années avec un coût global de 500 millions de dollars US, soit 270 milliards de F CFA environ, au taux actuel de 1 dollar pour 540 F CFA. Pour la mise en œuvre de cet ambitieux projet, Dr Samuel T. Kaboré estime que Lefaso.net est une vitrine d'information très importante pour porter le message aux populations. « Lorsque le MCA-Burkina va être mis en place, il nous faudra un partenariat » a souhaité le Dr Tambi Samuel Kaboré.

Le compact est fait de trois projets, explique-t-il. Le premier porte sur le renforcement de l'efficacitéénergétique, avec pour objectif d'améliorer le cadre institutionnel et organisationnel. « Le secteur a besoin d'une régulation capable d'impulser des changements et un meilleur comportement des acteurs, qu'ils soient du public ou du privé, pour permettre à chacun de jouer pleinement son rôle » affirme Dr Kaboré. Pour ce faire, une unité dédiée aux producteurs indépendants d'électricité sera installée au ministère de l'Énergie avec pour objectif d'accompagner le ministère dans ses relations avec le secteur privé tels que les arrangements contractuels, les arrangements administratifs et institutionnels, etc.

Augmenter l'offre d'électricité moins coûteuse

Le deuxième projet est intitulé augmentation de l'offre d'électricité moins coûteuse, selon Dr Samuel Tambi Kaboré. L'objectif est de réaliser des investissements qui permettent d'augmenter la part de l'électricité moins coûteuse dans l'offre globale d'électricité. Dans ce deuxième projet, informe Dr Kaboré, l'accent sera mis sur les énergies renouvelables, en particulier le solaire et il sera développé une assurance au profit des entreprises privées qui veulent construire des centrales. Il y a une agence d'assurance du commerce en Afrique qui est à Nairobi, explique Dr Kaboré. « Nous sommes en train de travailler avec le gouvernement pour l'adhésion du Burkina à cette agence » a-t-il précisé.

Renforcer les réseaux de Bobo et Ouaga

Le troisième projet enfin concerne le réseau et l'accès, dans lequel il est prévu le renforcement des réseaux de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou. Pour le cas de Bobo, il s'agit de construire une ligne de haute tension autour de la ville de Bobo, de 90 ou 132 MW, de sorte à pouvoir transporter suffisamment d'électricité pour desservir, d'abord les zones industrielles et ensuite les différents quartiers. A Ouagadougou, il y aura des lignes aériennes et des lignes souterraines pour renforcer le réseau existant.

Enfin au niveau de l'accès, il y aura un fonds dédiéà la facilité de lancement et un autre fonds pour faciliter l'usage productif de l'électricité.
Le coordonnateur de l'UCF-Burkina informe également qu'un projet de connectivité régionale est en ligne de mire et sera financé par le compact régional. L'ensemble de ces actions vise l'accès et le coût de l'électricité. Il s'agit concrètement d'offrir l'électricitéà une frange importante de la population à un coût du kilowattheure très réduit.

Le coordonnateur de l'UCF remettant le document d'orientation du second compact au DP de Lefaso.net

Du rôle des médias

Ce sera avec plaisir que nous vous accompagnerons, promet le directeur de publication de Lefaso.net. « Il serait intéressant pour nous médias de suivre la mise en œuvre pour constater au-delà des engagements politiques, ce qui est fait concrètement sur le terrain. L'impact sur les conditions de vie des ménages, l'activitééconomique du pays, les investissements qui y ont été faits » a-t-il ajouté. Il a aussi trouvé important que les médias puissent être amenés sur le terrain pour observer avec les acteurs, les résultats du premier compact, qui a fait place au second afin de permettre aux populations également de prendre leurs dispositions dans le cadre du second compact.

Le second compact a une durée de cinq années chrono, à partir d'une date appelée date d'entrée en vigueur. Cette date intervient deux ans après la signature du compact, explique Dr Kaboré. Le document a été signé le 13 août 2020, la date d'entrée en vigueur est probablement le 13 août 2022. Après la clôture, qui est prévue pour août 2027, le compact a 120 jours pour les formalités de clôture.

Avant la date d'entrée en vigueur, qui est août 2022, Dr Kaboré parle de période de préparation. Cette période sert à régler toutes les questions liées aux réformes, les questions institutionnelles, les contrats, les études de faisabilité détaillée, pour faire en sorte qu'à la date d'entrée en vigueur, le pays soit prêt pour procéder à la mise en œuvre concrète sans plus attendre. A la fin de la cinquième année, tout ce qui n'a pas été consommé ne pourra plus l'être.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Kaya : Les parlementaires de la 7e législature visitent les déplacés internes

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Les députés membres du Réseau des parlementaires pour l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement (REPHA) étaient à Kaya du 22 au 23 décembre 2020. Une visite inscrite dans la mission d'information parlementaire sur les conditions de vie des personnes déplacées internes (PDI) en matière d'accès à l'eau potable, à l'hygiène et à l'assainissement.

Conduite par le député Alidou Sanfo, coordonnateur dudit réseau, en collaboration avec WaterAid, la délégation a rencontré les déplacés internes. Elle a touché du doigt les réalités de ces personnes vulnérables. La délégation a échangé avec ces dernières pour recueillir leurs doléances en matière d'accès à l'eau potable, à l'hygiène et à l'assainissement. Elle a également apporté des dons pour soutenir les déplacés internes.

Député Alidou Sanfo, coordonnateur du REPHA

Les défis de l'eau et de l'assainissement se posent avec acuité

Après avoir sillonné les camps des déplacés internes de la commune de Kaya (Centre-Nord), le député Alidou Sanfo, coordonnateur du réseau des parlementaires pour l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement (REPHA-BF) livre ses analyses. « Les défis de l'eau et de l'assainissement se posent avec acuité» déclare-t-il.
Selon Célestin Pouya, représentant de WaterAid, les déplacés internes de Kaya manquent d'équipements d'assainissement et d'eau potable.

Les parlementaires visitent les infrastructures d'hygiène et d'assainissement dans un camp de déplacés internes

Il a d'ailleurs laissé entendre : « Dans un site visité, les déplacés ont expliqué utiliser une douche et une latrine pour 50 personnes. Ce qui nous interroge sur les conditions d'hygiène et d'assainissement, surtout en période de menstruation des femmes ».
Dans un site visité, Lefaso.net a constaté que plusieurs retenues d'eau (puisards) issues des latrines étaient remplies. Ceci, du fait d'un manque de canalisation pour évacuer les matières fécales.

Celestin Pouya, chef de département communication, WaterAid

Les déplacés internes ont expliqué qu'en période hivernale, ils s'organisent pour évacuer ces eaux usées. Mais par manque de moyens, en cette période de sécheresse, l'évacuation devient difficile.

Binta Sawadogo, 1re adjointe au maire de la commune de Kaya

Plus de 500 mille déplacés internes

Binta Sawadogo, maire adjointe de la commune de Kaya, a expliqué la réalité des besoins sociaux nés du fait de l'augmentation rapide des déplacés internes. Selon ses propos, ils sont plus de 500 000 déplacés internes, notamment, des hommes, des femmes et des enfants, qui ont fui les activités des groupes armés qui opèrent dans la région du Centre-Nord. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Edouard Kamboissoa Samboé
Lefaso.net

Le TECNO Camon 16, premier le smartphone révolutionnaire sur le marché burkinabè !

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TECNO Camon 16 premier disponible avec la meilleure technologie et photographie menée par TECNO qui se conclu avec succès. Desormais passé au niveau suivant pour avoir mis sur le marché ce téléphone appareil photo avec un ultra Quad de 64MP et pour la première fois une double caméra avant de 48Mp.

C'est une merveille, la raison principale pour laquelle l'entreprise remporte plusieurs prix à l'international du fait de la qualité incontestable et la clarté exceptionnelle des captures. Son écran de 6.9 pouces vous donne alors un champ visuel incroyable sur votre contenu. C'est la révolution dans la technologie au meilleur prix au Burkina.

Le téléphone appareil photo

Tout comme le Camon 15, le TECNO Camon 16 premier met un point d'insistance sur la fonction de caméra. Cette caméra permet à Tecno de se positionner vigoureusement comme leader sur le marché de la technologie mobile.

L'atout principal de ce smartphone est sa caméra arrière de 64Mp et ses deux caméras frontales de 48MP, qui créent une fonction appareil photo vraiment très puissante pour offrir à vous utilisateurs une expérience photographique sans précédent.

Sa caméra arrière

Une caméra à plusieurs modules ultra-puissants soit 64Mp (large) + 8Mp (ultra) + 2Mp (caméra vidéo dédiée) + 2MP (profondeur). Chaque objectif de caméra à sa propre mission et ses caractéristiques exceptionnelles qui répondent à vos attentes afin de vous fournir des images tels des chef-d'oeuvre. TECNO Camon 16 premier est encore plus impressionnant pour gérer les situations de faible luminosité et même de nuit.

Le téléphone est équipé de la technologie exclusive TAIVOS ™ (TECNO AI vision Optimization Solution. Un laboratoire de traitement et d'amélioration d'image pour les Camons). Le Camon premier 16 dispose de prise de vue vidéo unique. La combinaison de la stabilisation d'image super hybride (Hybrid Image Stabilization, HIS) et de l'EIS + AIS viennent prendre en charge une qualité d'image haute définition et une prise de vue vidéo à fréquence élevées.

Caméra avant pour des selfies riches et vifs

L'objectif photo selfie est très clair c'est 48 MP de bonheur. Avec ses caméras, l'utilisateur peut inclure plus de personnes et toujours avoir des selfies clairs et nets.

8Mp fait une combinaison merveilleuse pour de belles vues dans un seul cadre. 105° d'angle de vue d'autoportrait de l'appareil photo est également 1,6 fois supérieur à celui de l'appareil photo conventionnel. Cependant le point fort de ce TECNO est l'intelligence du mode grand angle avec une capacité de traitement HDR 12 bits donc tout devient optimisés.

Des performances hardcore.

Si vous vous dites que le TECNO Camon 16 premier n'est pas une révolution que pour ses fonctions de caméra, il est fort probable que vous soyez surpris. La puce phare 4G de MediaTek MTK G90T est une autre caractéristique de compétitivité de base de ce TECNO.

Choisir ce smartphone, c'est choisir le processeur Cortex_A76 de niveau phare et le GPU Mali G76, c'est une corrélation puissante et avancée afin de rendre l'expérience utilisateur très fluide comme vous ne l'avez jamais pensé. La photo, le jeu, le réseau avec le Camon 16 Premier a fait un progrès, une performance améliorée de jusqu'à 11%.

4500mAh de puissance

Profitez dès l'achat de ce smartphone de tous ses avantages. Le point culminant ici est la batterie de 4500mAh qui répond à vos différents besoins quotidien.

Avec sa charge rapide de 33W, vous pourrez donc recharger 70% de cette batterie en seulement 30 minutes. Donc, libérez votre créativité, capturer vos moments, connectez-vous, jouez sans jamais vous soucier de la batterie.

Le stockage et rapidité dans un seul smartphone .

128GB de mémoire interne pour vous permettre de tout stocker. Des photos, des vidéos, des fichiers, des applications ne perdez plus jamais vos contenus avec ce smartphone d'une grande capacité de stockage.

En plus, faire plusieurs choses à la fois devient beaucoup plus facile avec le TECNO Camon 16 Premier. Céder à des plaisirs ultimes avec 8GB de RAM le multitâche devient alors de plus en plus speed.

Un déverrouillage pratique

Pour un meilleur sens visuel le design de ce téléphone est à couper le souffle. TECNO Camon 16 Premier déplace le capteur d'empreintes digitales sur le côté. Déverrouiller votre téléphone devient un geste pratique, confortable et accessible...

Le TECNO Camon 16 premier dans toute sa splendeur avec 12 mois de garantie à l'achat chez dans tous les points de vente au BURKINA-FASO.

Championnat national D1 : Vitesse tient tête à l'EFO

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La phase aller du championnat national de première division a pris fin ce week-end avec le duel au sommet entre l'Union sportive des Forces armées et l'AS Sonabel (0-0).

L'un des faits marquants de cette journée a été le nul (0-0) de l'Etoile filante de Ouagadougou face au nouveau promu, Vitesse FC de Bobo-Dioulasso. Les hommes du coach Amadou, depuis trois journées, n'ont plus gagné de match. La machine de l'EFO était en panne à cette fin de la phase aller du championnat.

C'est le même score qui a sanctionné l'opposition entre le Racing club de Bobo-Dioulasso et les Fonctionnaires de la même ville. Au terme du temps réglementaire, les deux formations se sont quittées sur un score nul et vierge (0-0). C'était aussi le cas dans le duel au sommet entre l'USFA et l'AS Sonabel (0-0).

Par contre, l'ASFA et l'Union sportive de Ouagadougou ont passé une soirée cauchemardesque. Elles ont été corrigées respectivement par Salitas (4-2) et l'AS Douanes sur le même score (2-4). Comme il fallait s'y attendre, les supporters Or et vert ont demandé la démission de l'entraîneur Moussa Sanogo dit Falcao. L'obtiendront-ils ? Seul le Conseil d'administration piloté par Armand Beouindé pourra y répondre.

En déplacement à Bobo-Dioulasso, l'ASEC de Koudougou a été battue par Rahimo sur le score de deux buts à un (2-1). Après avoir dominé, les hommes de Drissa Malo dit Saboteur ont été renversés en seconde période par les joueurs de Bama. Le « vieux » a vu un coup de pouce de l'arbitre de la partie au profit de RAHIMO.

C'est sur le même score (2-1) que le Rail club de Ouagadougou est difficilement venu à bout de Léopards de Saint Camille (2-1). Le match bien qu'ouvert et plaisant n'a pas été très riche en buts comme on était en droit de l'attendre.

KOZAF est également tombé sur le score de deux à un face à Majestic. Techniquement un peu au-dessus de l'adversaire, les joueurs de Manga ont cependant eu du mal à se défaire de KOZAF.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net


Résultats de la 17e journée

RAHIMO FC#ASECK : 2-1
VITESSE FC#EFO : 0-0
RCK#LEOPARDS ST CAMILLE : 2-1
Majestic#KOZAF : 2-1
ROYAL FC#AS POLICE :0-1
RCB#ASFB : 0-0
USO#AS DOUANES : 2-4
SALITAS FC#ASFA Y :4-2
USFA#AS SONABEL :0-0


Tennis de table : Ousseni Tapsoba remporte la Coupe de l'ambassadeur de Chine

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Ousséni Tapsoba s'est adjugé le trophée de la Coupe de l'ambassadeur de Chine au Burkina Faso en Tennis de table, dans la soirée du dimanche 27 décembre 2020, à l'issue d'une finale qui l'a opposéà Abdoul Razack Derra.

C'est maintenant une habitude pour lui. Plusieurs fois champion du Burkina Faso dans la discipline, Ousséni Tapsoba s'est imposé, sans difficultéà son adversaire, Abdoul Razack Derra par quatre sets à un en finale de l'Open de tennis de table.

Après avoir offert le premier set à son vis-à-vis (12-10), comme par politesse, Ousséni Tapsoba a survolé la rencontre en s'octroyant tous les autres matchs. Il a successivement remporté les quatre sur les scores de 11-8, 11-9, 11-8 et 11-5.

Offert à la Fédération par l'ambassadeur de la République de Chine populaire, l'Open a réuni 64 athlètes mais peu de spectateurs. Pour le président de la Fédération, Dénis Nanema, cela s'explique par la recrudescence de la maladie à Coronavirus.

« A la première édition, il y avait plus de monde. Mais cette année, les gens ne sont pas venus à cause de la Covid-19. Même le personnel de l'ambassade (Ndlr, de la Chine au Burkina Faso) était absent parce que la maladie est en train de se propager et ils ont pris la menace au sérieux. L'ambassadeur était annoncé, les joueurs chinois aussi, mais ils n'ont pas pu venir », a-t-il expliqué.

Qu'à cela ne tienne, le niveau de la compétition était très satisfaisant. « On est satisfait du déroulement de cet Open qui nous a été offert par l'ambassadeur de Chine », a tenu à relever M. Nanema.

Le vainqueur de l'Open a reçu, en plus du trophée, la somme de 250 mille francs CFA. Le finaliste malheureux a été récompensé par la somme de 200 000 FCFA. Le troisième, Judicaël Bakala, et le quatrième, Dramane Sawadogo, ont reçu respectivement 100 000 francs CFA et 75000 FCFA.

Pour Ousséni Tapsoba, l'Open était l'occasion de prendre sa revanche sur son challenger de l'année dernière. Malheureusement à cause de la maladie à Coronavirus, ce dernier, de nationalité chinoise, n'a pas pris part à la compétition. Ce n'est que partie remise et Ousséni Tapsoba promet de continuer à se préparer pour sa prochaine rencontre avec le Chinois.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net


Classement

1er Tapsoba Ousséni
2e Derra Abdoul Razack
3e Bakala Judicaël
4e Sawadogo Dramane

Lutte contre la dépravation des mœurs : Des salons de massage érotique démantelés par la Police Nationale

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La prolifération des salons de massage érotique est une triste réalité sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, où de plus en plus des sites dits de « massage » sont signalés. C'est ainsi que la Police Nationale, dans le cadre de ses missions régaliennes de protection des bonnes mœurs, a entrepris depuis un certain temps, par le biais de ses services techniques dont la Division des Investigations criminelles (DIC) de la Direction de la Police Judiciaire (DPJ), une série d'investigations.

Ces différentes actions menées ont abouti au démantèlement de six (06) salons de massage où plusieurs objets ont été saisis dont : deux cent trente-quatre (234) condoms, deux cent quinze (215) cartes de visites, cent quarante-huit (148) cartes SIM, soixante-quatorze (74) téléphones, dix-huit (18) cartes bancaires prépayées et une somme de 1.185.000 FCFA.

Au total, près de cinquante (50) sites ont été découverts dans le cadre de l'enquête ; quinze (15) personnes ont été interpelées dont six (06) déférées au parquet. Spécialisés dans le proxénétisme, la traite des personnes, l'usage frauduleux des images d'autrui, ces individus procédaient à la création sur le réseau social Facebook de sites dits de massage, y recrutaient des masseuses avec une fausse promesse de salaire pouvant aller jusqu'à 400.000 FCFA. Les masseuses recrutées devront en réalité se prostituer avec les clients.

La Police Nationale salue la collaboration de la population qui a permis d'atteindre ce résultat. Par ailleurs, elle l'invite à redoubler de vigilance et à dénoncer tout fait suspect aux numéros verts suivants : 17, 16, 1010.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

https://web.facebook.com/police.bf

Essais cliniques autour du COVID-19 au Burkina : Des résultats qui font polémique

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Depuis quelques jours, les résultats des essais cliniques au Burkina sur des traitements contre le COVID-19 sont tombés. Il s'agit précisément du CLORAZ (associant l'Hydroxychloroquine et l'Azytrhonomicine) et l'Apivirine. Mais, manifestement, ces résultats ne font pas l'unanimité au sein de la communauté scientifique et des praticiens. En plus de faire jaser abondamment sur les réseaux sociaux, des institutions ont sorti des communiqués pour remettre en cause publiquement ou tout au moins exprimé leur méfiance ou défiance envers ces résultats.

Nous vous proposons quelques réactions. Il y a d'abord une correspondance du président de l'Ordre national des médecins du Burkina en date du 18 décembre 2020 adressée au Directeur général du CHUYO et demandant des précisions sur « un essai clinique utilisant un produit non autorisé au Burkina Faso, Apivirine ».

Il s'agit ensuite une correspondance de la Directrice générale de l'Agence nationale de régulation pharmaceutique adressées au Directeur général de l'hôpital Yalgado Ouédraogo (CHUYO) annonçant la suspension pendant six mois du traitement par l'ANRP de toutes les demandes d'essai clinique devant être abritées par le CHUYO suite à des informations faisant cas d'une pratique illégale assimilable à un essai clinique.

Et sans doute suite à la demande d'information de l'Ordre national des médecins du Burkina, une déclaration du Conseil national de l'Ordre des médecins du Burkina (CNOMB) en date du 26 décembre 2020 met en cause la scientificité des résultats de l'essai clinique sur l'Apivirine. Le Conseil écrit ainsi que « Sans rentrer dans le fond pour discuter de la validité des résultats, le CNOMBF voudrait attirer l'attention de l'ensemble des médecins et des chercheurs que cette recherche a été réalisée dans la clandestinité au mépris du cadre règlementaire régissant la conduite des essais cliniques au Burkina Faso. La forme tenant le fond en |'état, le CNOMBF considère cette recherche comme illégale et violant le cadre règlementaire. Cette recherche dangereuse par le non-respect des procédures en la matière n'est digne, ni du Burkina, ni de ses chercheurs, ni des personnes qui l'ont conduite dans l'illégalité au mépris des dispositions règlementaires » .

Le CNOMBF annonce même qu'il a « décidé d'engager une poursuite judiciaire contre l'institution ayant mené la recherche et toutes les personnes associées ». « Quant au Pr OUEDRAOGO Martial, médecin inscrit au tableau de l'Ordre des médecins du Burkina Faso, il répondra de ses actes devant les instances disciplinaires, de même que tous les autres médecins impliqués », conclut la correspondance.

Nous vous proposons les déclarations en intégralité dans les fichiers ci-joints.

Lefaso.net

Lettre de l'Ordre national des médecins du Burkina au DG du CHUYO
Lettre de la DG de l'Autorité de Régulation Pharmaceutique au DG de CHU YO
Déclaration du Conseil National de l'Ordre des Médecins du Burkina

Commune de Béré : Un commissariat flambant neuf dans six mois

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La commune de Béré, dans la province du Zoundwéogo, va bénéficier d'un nouveau commissariat de police clôturé. Le jeudi 17 décembre 2020, le premier vice-président de l'Assemblée nationale, maître Bénéwendé Stanislas Sankara, a présidé la cérémonie de lancement officiel des travaux de construction de cette infrastructure tant attendue aussi bien par les agents de la Police nationale en poste dans cette commune que par les populations. Sa réalisation est entièrement prise en charge par un opérateur économique du nom de Amidou Ouédraogo, dit « Amidou carreaux ».

Suite à une sollicitation de l'Association des élèves et étudiants de la commune de Béré dans la région du Centre-Sud en juin 2019, l'opérateur économique Amidou Ouédraogo dit « Amidou Carreaux », actuellement président de la Chambre de commerce du Centre, a décidé de prendre en charge, la construction du mur du commissariat de ladite commune. Le 17 décembre dernier, il a été organisé une cérémonie marquant le lancement officiel des travaux de construction de ce mur tant attendu par les agents de la Police nationale en poste dans cette commune. Le donateur, en plus du mur, a ajouté un bâtiment flambant neuf. Pour le fils du donateur Sharif Ouédraogo, le geste de son géniteur doit être vu comme une contribution pour accompagner le Gouvernement burkinabè qui œuvre pour « sécuriser la sécurité», avec la réalisation d'infrastructures qui répondent aux normes.

Le Président de l'Assemblée nationale, président de la cérémonie, était représenté par le premier vice-président, Me Bénéwendé S. Sankara. Celui-ci a remercié le donateur pour ce geste qui répond à l'appel du Chef de l'Etat, Roch Marc Christian Kaboré. En effet, pour venir à bout de l'insécurité, le Président du Faso a appelé les citoyens à apporter leur soutien aux forces de défense et de sécurité. Pour lui, ce type d'accompagnement doit se multiplier, afin d'offrir de meilleures conditions de travail aux forces de défense et de sécurité qui abattent au quotidien, un travail remarquable en matière de lutte contre l'insécurité, le terrorisme en particulier.

Madame le gouverneur de la région du Centre-Sud, le représentant du chef de Béré, le représentant des élèves et étudiants et le parrain de la cérémonie, Jules Tapsoba, assistant technique auprès de la CEDEAO, ont tous salué l'initiative de l'opérateur économique. Dans six mois, la commune devrait bénéficier d'un bâtiment neuf pour abriter la police. Le coût de réalisation de ce bâtiment et du mur est de 47 millions de FCFA.

Jean-Baptiste Ouédraogo
DCRP Primature

Maroc : Les U20 félicités par le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lekjaa

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L'équipe du Maroc des moins de 20 ans a assuré sa qualification pour la prochaine coupe d'Afrique des Nations U20 qui se tiendra en Mauritanie, en février 2021.
Fouzi Lekjaa, le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, a accueilli les membres de l'équipe nationale U20 à leur retour de Tunisie après leur dernier match contre la Libye à Rades (1-1), pour les féliciter de cette qualification, 15 ans après la dernière participation du Maroc à la CAN U20.

Peut-on dire que le football marocain se porte bien ? En termes de résultats, la réponse est oui. Après 20 ans d'absence en Coupe du Monde, les Lions de l'Atlas ont participéà l'édition 2018 en Russie. On se rappellera longtemps des scènes de liesse populaire dans les rues marocaines de Tanger à Lagouira, après le match victorieux contre la Côte d'Ivoire (2-0) à Abidjan, qui propulsa le Mountakhab en Russie.

En Coupe d'Afrique des Nations, le Maroc a réussi à accéder en quart de finale en 2017 : cela faisait 13 ans que les marocains attendaient cela (depuis la CAN 2004 en Tunisie, lors de laquelle le Maroc s'inclina en final contre le pays hôte). Lors de la CAN 2019, le Maroc réussit à nouveau à passer la phase de poule mais s'inclina tristement au penalty contre le Bénin en huitième de finale.

Du côté des plus jeunes, les Lionceaux U20 viennent de composter leur ticket pour la CAN 2021 qui se jouera en Mauritanie alors qu'ils n'y avaient plus mis les pieds depuis l'édition 2005. Les jeunes U17 sont eux déjà qualifiés pour la CAN U17 qui aura lieu au Maroc à partir du 13 mars 2021.

Le futsal n'est pas en reste : en effet, l'équipe nationale a remporté les deux dernières Coupe d'Afrique des Nations, dont l'édition 2020 à domicile à Laayoune. L'équipe marocaine de futsal est aujourd'hui 21e au classement FIFA, et c'est la première équipe en Afrique.

Des avancées considérables qui sont le fruit d'un travail de fond fait par la Fédération Royale Marocaine de Football depuis plusieurs années. Après une restructuration de la Direction Technique Nationale, la Fédération s'est fixé des objectifs concrets et ambitieux pour chaque catégorie, sans oublier les clubs de son championnat.

Et pour preuve, le Maroc a la prétention d'avoir eu 4 clubs en demi-finales de Ligue des Champions et de Coupe de la Confédération de la CAF en 2020. Un record qui démontre la bonne organisation et l'équilibre des clubs de Botola. D'ailleurs, le championnat marocain domine le classement des championnats africains de la CAF, avec notamment 3 clubs dans le top 10.

Ces trois clubs, le Raja, le Wydad et Berkane, ont notamment remporté ces dernières années 4 trophées majeurs en Afrique : la Ligue des Champions, la Coupe de la CAF (2) et la Supercoupe de la CAF.

Ces exploits n'auraient pu être réalisés sans l'effort fourni au niveau du développement des infrastructures. La FRMF a décidé d'équiper tout le Royaume en infrastructures de haut niveau qui permettent aux clubs d'assurer une formation professionnelle aux joueurs et aux joueuses, mais aussi aux équipes nationales de se préparer pour les compétitions. En dehors du Complexe Mohammed VI de Football, bijou de modernité, chaque ligue régionale (il y en a 12) dispose ou disposera d'un centre fédéral de football (l'Académie de Saidia par exemple) et les clubs auront chacun un centre de formation (à l'image du FUS et du Raja).

Des cursus sport-études ont également été lancés dans tout le pays en regroupant les meilleurs éléments sélectionnés après des détections organisées par la direction technique régionale et la DTN.

Un autre projet d'envergure concernant le football féminin a été lancéà l'initiative du Président Fouzi Lekjaa. Il s'agit du contrat d'objectifs qui concerne le développement du football féminin. La Ligue Nationale de Football Féminin a été créée en novembre 2019 et la Présidente est une femme issue du monde du football : Mme Khadija Illa, Présidente du club de Laayoune.

La LNFF s'apprête à lancer le premier championnat national professionnel pour la saison 2020-2021 et les subventions allouées aux clubs ont été multipliées par six (pour atteindre 6 millions d'euros). Mille cadres techniques vont être formés spécialement pour les clubs féminins et la FRMF vise les 90000 pratiquante d'ici à 2024. L'objectif étant de s'imposer sur la scène continentale et sur la scène mondiale.

Le Maroc récolte les fruits de son travail et ne compte pas s'arrêter là. En effet, le technicien Reynald Pedros, qui a remporté deux Ligue des Champions avec l'Olympique Lyonnais, vient récemment de devenir entraîneur de l'équipe nationale féminine du Maroc.

Rabha Amitaf

Burkina Faso : En attendant l'investiture de Roch Kaboré

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Élu président du Faso au premier tour de l'élection du 22 novembre avec 57,74% des voix, Roch Marc Christian Kaboré va prêter serment, ce lundi 28 décembre 2020 dans la cuvette du Palais des Sports de Ouaga 2000. Il vient de fouler le sol du lieu de l'investiture à 10h58mn.

« Je jure devant le peuple burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso ». C'est la formule que va prononcer le troisième président civil du Burkina Faso (ex-Volta) devant les membres du Conseil Constitutionnel et en présence de plusieurs chefs d'Etat et plus d'un millier d'invités.

Parmi les présidents et chefs de gouvernement déjà présents à Ouagadougou, il y a le Mauritanien Mohamed Ould El-Ghazouani, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, le Sénégalais Macky Sall, le Guinéen Alpha Condé, le Togolais Faure Gnassingbé, le Libérien Georges Weah, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Tchadien Idriss Deby Itno, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, l'Ivoirien Alassane Ouattara, le Premier ministre malien, Moctar Ouane, etc.

- L'ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade (masque noir)

- Zéphirin Diabré

- Claude Aimé Tassembédo, candidat indépendant à l'élection présidentielle du 22 novembre 2020.

- Pascal Do Sessouma, candidat de Vision Burkina, candidat à la présidentielle du 22 novembre 2020

Paul Kaba Thiéba, ancien Premier ministre

- Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères

- Seydou Zagré, directeur de cabinet du président du Faso

- Kadré Désiré Ouédraogo, ancien Premier ministre et candidat à la présidentielle du 22 novembre 2020

- Cardinal Philippe Ouédraogo

- Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès, candidat arrivé 2e à la présidentielle du 22 novembre 2020

- Dadis Camara, ancien Chef d'Etat de la Guinée

- Kam Yéli, présidente du Mouvement pour le Renaissance du Burkina Faso, seule candidate à la présidentielle du 22 novembre 2020.

Nous y reviendrons

Lefaso.net

Investiture du président du Faso : "Prêter serment, c'est mettre son âme en péril"

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Après la prestation de serment du président du Faso, Roch Kaboré, le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, a déclaré : "Loin d'être une simple formalité, le serment que vous venez de prêter marque le début officiel de votre mandat en tant que chef d'Etat. C'est l'ultime étape avant l'exercice de vos fonctions de Président du Faso.

Aussi voudrais-je vous rappeler que le contenu de ce serment traduit toute la mesure de votre responsabilité devant le peuple burkinabè. Vous êtes lié par ce serment et je voudrais à ce sujet rappeler les propos de M. Follett KEN qui disait ceci : « Prêter serment, c'est mettre son âme en péril. Ne faites jamais un serment à moins d'être capables de mourir plutôt que de vous parjurer ». Ainsi, dès lors que vous prêtez serment vous sacrifiez votre liberté.

Lefaso.net


Les nuages ne disparaissent pas, ils se transforment en pluie.

Les Burkinabè placent l'insécurité, la santé, et l'eau à la tête des priorités auxquelles le gouvernement doit s'attaquer

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Les Burkinabè placent l'insécurité au top des problèmes les plus importants auxquels le gouvernement doit s'attaquer, viennent ensuite dans l'ordre, la santé et l'eau, selon la plus récente enquête d'Afrobarometer. En fin, mais pas les moins importants, suivent l'insécurité alimentaire, le chômage, et l'éducation.
Dans un contexte marqué par des attaques terroristes, les citoyens expriment ainsi leur inquiétude quant au problème d'insécurité. Les besoins fondamentaux tels que la santé et l'eau se trouvent encore loin d'être comblés et la pandémie de la COVID-19 en a mis les défis à nu.

L'enquête montre également que les citoyens pensent que la création d'emploi devrait être la plus haute priorité du gouvernement si les autorités décident d'augmenter les dépenses publiques pour les programmes en faveur des jeunes.
Ces données Afrobarometer présentent au Président du Faso des pistes de politiques chères aux yeux des Burkinabè qu'il pourrait considérer durant son nouveau mandat dont il vient d'être crédité.
Résultats clés

§ Les problèmes que les citoyens burkinabè mentionnent le plus fréquemment comme priorités pour l'action gouvernementale sont l'insécurité (cité par 56% des répondants), la santé (50%), et l'eau (39%). Alors suivent l'insécurité alimentaire, le chômage et l'éducation (Figure 1).
§ Si le gouvernement devait augmenter ses dépenses pour les programmes d'aide aux jeunes, les Burkinabès mentionnent la création d'emploi (38%), suivi de la formation professionnelle (27%), l'éducation (14%), et les prêts à la création d'entreprises (14%) comme étant les secteurs au niveau desquels il faudrait investir prioritairement.

§ D'ailleurs, six Burkinabè sur 10 (62%) seraient « quelque peu » ou « fortement » favorables à l'idée d'augmenter les impôts ou taxes afin de pouvoir soutenir des programmes d'aide aux jeunes (Figure 3).
Enquêtes d'Afrobarometer

Afrobarometer est un réseau panafricain et non-partisan de recherche par sondage qui produit des données fiables sur les expériences et appréciations des Africains relatives à la qualité de vie, à la gouvernance, et à la démocratie. Sept rounds d'enquêtes ont été réalisés dans un maximum de 38 pays entre 1999 et 2018. Les enquêtes du Round 8 en 2019/2021 sont prévues pour au moins 35 pays. Afrobarometer réalise des entretiens face-àface dans la langue du répondant avec des échantillons représentatifs à l'échelle nationale.

L'équipe d'Afrobarometer au Burkina Faso, conduite par le Centre pour la Gouvernance
Démocratique, s'est entretenue avec 1.200 adultes citoyens du Burkina Faso en décembre

2019. Pour assurer la sécurité des agents enquêteurs, Afrobarometer a ajusté son échantillon initial en remplaçant 12 communes dans les régions du Sahel, de l'Est, du Nord, du Centre Est, et de la Boucle du Mouhoun par des communes plus sécurisées à l'intérieur des mêmes régions. Alors que ces substitutions pourraient avoir un léger impact sur les réponses à certaines questions (telles que celles liées à la sécurité), cette approche n'entache pas la représentativité de l'échantillon ni au niveau national ni au niveau régional.

Un échantillon de cette taille produit des résultats nationaux avec des marges d'erreur de +/-3 points de pourcentage à un niveau de confiance de 95%. Des enquêtes précédentes ont été réalisées au Burkina Faso en 2008, 2012, 2015, et 2017.

Figures
Figure 1 : Problèmes les plus importants|Burkina Faso|2019

Question posée aux répondants : A votre avis, quels sont les problèmes les plus importants auxquels le pays fait face et auxquels le gouvernement devrait s'attaquer ? (Jusqu'à trois réponses par répondant, raison pour laquelle les pourcentages somment à plus de 100%).

Figure 2 : Investissement pour les programmes d'aide aux jeunes|Burkina Faso|2019

Question posée aux répondants : Si le gouvernement pouvait accroitre ses dépenses dans des programmes d'aide aux jeunes, lequel des domaines suivants devrait être de la plus haute priorité pour des investissements additionnels ?

Figure 3 : Augmentation des impôts ou taxes en faveur des programmes d'aide aux jeunes|Burkina Faso|2019

Question posée aux répondants : Si le gouvernement décidait d'augmenter les impôts ou les taxes afin de pouvoir soutenir des programmes d'aide aux jeunes, seriez-vous pour ou contre cette décision ?
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Centre pour la Gouvernance Démocratique
Augustin Loada
Telephone : +226 76673232
Email : aloada@hotmail.com

Veuillez consulter :
www. www.cgd-burkina.org
www.afrobarometer.org

Suivez nos résultats à #VoicesAfrica.

/Afrobarometer @Afrobarometer

Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants à l'IUFIC au titre de l'année universitaire 2020-2021

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Prolongation du délai de dépôt des dossiers de candidatures pour le recrutement d'étudiants à l'IUFIC au titre de l'année universitaire 2020-2021

Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe le public de la prolongation du délai de dépôt des dossiers de candidatures pour le recrutement d'étudiants à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) au titre de l'année universitaire 2020-2021 pour les filières suivantes :

 Licence Professionnelle
 Finance comptabilité

Niveau d'accès : BAC + 2

 Masters professionnels en deux (02) semestres de cours pour chaque niveau de master
 Conseil Juridique d'Entreprises (M2)
 Exécutive MBA (M2)
 Comptabilité– Contrôle – Audit (M1)
 Finance – Comptabilité (M2)
 Energies Renouvelables, Développement et Economie verte (M2)
 Intelligence Economique et Développement International (M1 et M2)
 Finance quantitative et Gestion de Risques Financiers (M1)
 Ingénierie Statistique de l'Environnement (M1 et M2)
 Protection et Droits de l'Enfant (M1 et M2)
 Droit des Affaires et Fiscalité (M2)
 Développement Local et Gestion des Collectivités Territoriales (M2)

Niveau d'accès : licence 3 pour les masters de niveau 1 et M1 ou maîtrise pour les masters de niveau 2.
Frais de dépôt des dossiers pour les masters et les licences : 15 000 FCFA payables à l'agence comptable de l'Université Thomas SANKARA (ex UO2), sise à Wemtenga à côté de la gare TSR.
Lieu de dépôt des dossiers : Tous les jours ouvrables de 08 heures à 16 heures au secrétariat de l'IUFIC, sis à Ouaga 2000, route de Pô, 4ème tournant à droite après l'échangeur, à 300 m en face de la Clinique Edgard OUEDRAOGO.

COUTS DES FORMATIONS

Licence
 Frais de formation L3 : 500 000 F CFA, payables en trois tranches dont 50% minimum pour la première tranche.

Master Business Administration (MBA)
 Frais de formation Master : 1 700 000 F CFA, payables en trois tranches dont 50% minimum pour la première tranche.

Autres Masters
 Frais de formation Master 1 : 850 000 f CFA, payables en trois tranches dont 50% minimum pour la première tranche ;
 Frais de formation master 2 : 850 000 f CFA, payables en trois tranches dont 50% minimum pour la première tranche ;

Frais d'inscription : 50 000 FCFA pour les ressortissants de la zone UEMOA et 250 000 FCFA pour les étudiants hors zone UEMOA, pour chaque année d'étude (valable pour toutes les filières de formation).

COMPOSITION DU DOSSIER PHYSIQUE POUR TOUTES LES FORMATIONS

MASTERS ET LICENCES

- Une demande manuscrite timbrée à 200 f adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA ;
- Une photocopie légalisée des diplômes obtenus du Baccalauréat à la maîtrise et/ou Master, ou au diplôme demandé selon le cas. Les diplômes doivent être reconnus par le CAMES ou l'équivalent attesté par la direction des équivalences ;
- Une photocopie légalisée des relevés de notes (baccalauréat et parcours intermédiaires y compris) ;
- Un curriculum vitae ;
- Une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat ;

- Une copie légalisée de CNIB ou passeport ou certificat de nationalité ;
- Un extrait d'acte de naissance ou jugement supplétif d'acte de naissance ou photocopie légalisée de l'acte de naissance) ;
- Un protocole de recherche précisant clairement le thème indicatif de mémoire envisagé pour les Master 2 ;
- Une photocopie de la quittance de paiement après paiement des frais de dépôt des dossiers.

CALENDRIER ACADEMIQUE

- Période de dépôt des dossiers : Jusqu'au 15 janvier 2021
- Résultats : 22 janvier 2021 (Affichage à l'IUFIC)
- Début des cours : 25 janvier 2021

N.B : Toutes les formations dispensées sont en présentiel et en cours du soir à partir de 16 heures.

Pour plus d'informations, prendre contact avec le secrétariat de l'IUFIC au (00226) 75 16 17 51 ou aux adresses : mail : iufic@univ-ouaga2.bf /compte Facebook : Iufic Université Ouaga II page Facebook : IUFIC/Université Ouaga 2 / site web de l'UO2 : www.univ-ouaga2.bf

Le Président,

Pr Adjima THIOMBIANO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Chevalier de l'OIPA/CAMES

L'éducation pour tous : Un problème plus qu'une solution

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L'éducation pour tous est-elle une solution pour les Etats africains de façon générale et pour le Burkina Faso de façon particulière ? N'est-ce pas là l'un des pièges de nos systèmes éducatifs tant décriés que nous avons hérité de la colonisation et dont les ONG et les partenaires se font un immense plaisir d'en faire leur cheval de bataille ? En clair, quel serait le meilleur système éducatif adaptéà nos Etats alors en voie de développement, il y a de cela près d'une soixantaine d'année ?

Pour en savoir, analysons ensemble ce phénomène déguisé sous l'appellation « Education pour Tous ».
Ces deux dernières décennies ont été très mouvementées en ce qui concerne les reformes de nos systèmes éducatifs qui ont bien du mal à répondre aux problèmes de chômage et permettre une adéquation entre l'offre et la demande d'emplois en conformité avec nos réalité de développement.

Remarquons que le système classique en matière d'éducation dans lequel évolue la majorité des Etats africains met beaucoup plus l'accent sur la formation d'administrateur à travers des programmes de formation plus généraliste que technique ; hors ces Etats alors en voie de développement ont plus besoins de bâtisseurs.

Mais d'où nous vient cette idée de toujours continuer dans cette dynamique de formation même si nous avons la pleine conscience que cette offre de formation généralisée ne résout pas nos problèmes liés à l'adéquation entre l'offre de formation et le développement économique.

Faisons un tour rapide à l'époque coloniale pour tenter de comprendre cela.

Pendant la période coloniale, il avait été donné l'ordre de former des colonisés dont le rôle serait de jouer d'interface entre les colons et le peuple sous domination. Cette offre de formation ne devrait que se limiter à la formation d'agent administratif et dont le niveau ne devrait pas excéder le cours élémentaire CE.

L'objectif de cette formation étant de former des natifs afin que ces derniers puissent à leur tour administrer leur peuple en leur nom et pour le compte des colons et on peut dire que cela a bien marchéà cette époque car cela répondait à un objectif bien défini qui était de facilité l'administration des territoires et non de sortir les peuples colonisés de l'ignorance.

Qu'en est-il une soixantaine d'année après les indépendances proclamées ?

Ayant hérité du même système éducatif, les institutions chargé de l'éducation n'ont juste fait qu'étendre la même erreur de politique éducative à un grand nombre d'enfants justifiant ainsi l'éducation pour tous sans pour autant se demander les raisons d'une telle décision ni les impacts sur le long terme que cela pourrait engendrer.

Conséquence, des milliers de jeunes sortent chaque année de nos écoles ( primaire, post-primaire, secondaire et supérieure) avec des diplômes qui ne leur servent que comme une preuve de leur passage à l'école venant du même coup gonfler le taux de chômage et impactant ainsi négativement le développement de leur pays qui en réalité pour se construire a besoin de formation de construction que de bavardage inutile sans concrétisation.

Notons que même s'il est du rôle du gouvernement d'offrir une formation à chaque individu sans exclusion aucune il est d'autant plus important de s'assurer que l'offre de formation permettra non seulement au plus grand nombre de tirer leur épingle du jeu en occupant un emploi utile ou en en créant plusieurs grâce aux formation reçues et ainsi contribuer à la construction de leur nation sur tous les plans.
Malheureusement le constat dans nos pays en est tout autre, et pourquoi ?
On leur a dit que la formation des bâtisseurs coûte trop chère pour qu'ils puissent se le permettre.

Ainsi nos institutions dans leur folles envies de confier la gestion de nos affaires publiques aux experts étrangers qui eux-mêmes n'appliquent jamais ce qu'ils conseillent aux autres, en est la cause. La preuve, même dans les pays développés, l'école est un luxe que peut s'offrir uniquement les parents nantis à leurs enfants garantissant le succès de ces derniers.

Ces pseudo experts nous conseillent de laisser tomber la formation technique car étant trop chère et de nous diriger vers la formation de masse qu'est l'administration qui jusque-là n'a, à ma connaissance, développé aucun Etat.

Or pour nos Etats africains en voie de développement avec des ressources exceptionnellement élevées, la chose la plus importante en matière de formation serait de se focaliser sur l'exploitation et la transformation de ces ressources à travers la formation d'ingénieurs, de techniciens et autres métiers relatifs à la technique et à l'industrie.

Mais pour nos experts en tout, cela coûte très cher pour nos Etats qualifiés de pauvres et donc ils nous conseillent donc d' amplifier la formation généraliste inutile pour nos Etats et à tout faire pour inclure tous nos enfants dans ce système à travers la politique de l'éduction pour tous, même si cela revient à créer le chômage pour tous à travers la formation excessive de profil d'administrateur plutôt que de mettre l'accent sur la formation d'ingénieur et de créateurs de richesse propre.
Pour comprendre l'ampleur de ce choix de formation, imaginez que pour faire fonctionner un usine de transformation on forme plus d'agents s'occupant de la paperasse donc de l'administration que de techniciens capables de faire fonctionner cette usine. Quel serait alors le résultat ?

Les statistiques montrent que nos écoles forment plus de désœuvrés que d'individus aptes à créer des richesses afin d'impacter grandement notre développement économique et social et cela juste pour mettre en place la politique de l'Education pour Tous.

Mais qu'est-ce que l'éducation pour tous ?

Dans sa forme actuelle, l'éducation pour tous est la politique d'accès à l'éducation pour tous les enfants quelle que soit la qualité de celle-ci. En gros, cela s'apparente à offrir une formation par souci de conformité sans s'inquiéter des résultats attendus ou de ce que cela aura comme impact sur le long terme dans la vie socioéconomique de la nation.

Cela explique les fonds investis pour la construction des bâtiments ainsi que dans la formation des personnels de l'éducation afin de rendre cette école accessible à la majorité .
Le seul problème est que parmi ces gros efforts déployés, très peu sont consacrés aux formations utiles telles que les centres et collège agricole, d'élevage, de pisciculture et autres qui sont même ignorés par les adeptes de cette politique mais qui pourtant sont les réels chantiers pour parler de développement dans le contexte de nos Etats.

C'est en cela que cette politique se présente plus qu'un problème et non une solution vu qu'elle priorise plus la formation en quantité accessible à tous et moins efficace à celle en qualité dont nos Etats ont réellement besoin pour se transformer en de véritables chantiers de développements.

L'éducation pour tous serait alors le choix d'opter pour la quantité de l'offre éducative extensible au plus grand nombre au profit de la qualité délaissée car jugée trop expansible pour nos Etats.

Après constat de tous les résultats obtenus de l'éduction en quantité offerte, il parait alors judicieux et objectif de se pencher sur l'éduction de qualité qu'est la formation d'ingénieurs, de techniciens, et d'agents techniques, tous domaines confondus, afin que ces derniers puissent étendre à leur tour cet enseignement de façon progressive et méthodique afin d'atteindre le plus grand nombre en matière de formation de qualité et incontournable pour nos nations qui, même pour installer la plus petite des unité de production, doivent faire appels à des spécialistes étrangers qui ont eu cette idée cependant très basique.

Ce n'est qu'en orientant notre formation en éducation de qualité que nous transformerons nos Etats en de véritables chantier de développement dans lesquelles les populations sont les réelles acteurs car ayant été formés de façon adéquate pour faire face aux défis qu'impose le vrai développement.

En résumé, c'est adopter une politique éducative dans lequel seront sélectionnés des élèves afin de leur donner une formation de qualité même si cela est très coûteuse car investir dans l'éducation utile est incontournable pour l'atteinte des différents objectifs pour tout Etat désireux de se voir au concert des nations ayant une bonne qualité de vie à travers le développement et enfin sortir de cet esclavage intellectuel qui, à mon sens, n'a que trop duré.

C'est donc accepter de payer le prix et de rendre l'éducation accessible par une minorité afin de mieux la conduire pour le progrès à long terme qui au fur et à mesure remplacera les enseignements transmettant des savoir inutiles en de vraies connaissances utiles et pratiques car c'est là que naitra le salut des nations qui sont longtemps restées dans une dynamique où les orateurs sont appréciés et récompensés au détriment des vrais bâtisseurs dont nos Etats ont réellement besoin.

Quelles leçons à tirer pour les parents d'élèves ?

Je tiens à rappeler que tout comme l'obligation de vêtir, soigner et nourrir un enfant, lui offrir une formation de qualité qui aura un impact sur sa vie personnelle et professionnelle est plus qu'une nécessité.

Nous vivons dans un monde où ceux qui s'offrent une formation de qualité en adéquation avec le monde du travail de leur environnement et en fonction de personnalité ont plus de chance de s'en sortir au détriment de la masse à qui est offert l'éducation pour tous qui est en parfait déphasage avec nos réalités professionnelles africaines. Dès lors, tout frais relatif à l'éducation utile devient un réel investissement qui portera ses fruits dans un futur très proche.

Avant de vous introduire ou d'introduire vos enfants dans le système éducatif proposé par la politique gouvernementale, il est utile de vous demander la finalité qu'offrent ces formations car tôt ou tard vous devriez faire face aux conséquences des choix de formation que vous faites et si vous n'y prenez garde vous risquez de le regretter amèrement.

Il me plait de conclure par cette citation attribuée à un sage chinois en ces termes : « Si vous voulez détruire un pays, inutile de lui faire une guerre sanglante qui pourrait durer des décennies et coûter chère en vies humaines. Il suffit de détruire son système d'éducation…»

KOTE Oumarou,
Coach en développement scolaire, académique , professionnel et Formateur RH.

Burkina : L'UGEB et l'AEBF invitent les étudiants à poursuivre la lutte pour la satisfaction de leur plateforme revendicative

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APRÈS LE BOYCOTT SÉRIEUX DES PRESIDENTIELLES ET LEGISLATIVES PAR LE PEUPLE BURKINABE, POURSUIVONS SEREINEMENT LA LUTTE POUR LA SATISFACTION DE NOTRE PLATEFORME REVENDICATIVE !

Camarades étudiant.e.s,

Le 22 novembre dernier, les Burkinabèétaient appelés aux urnes pour élire le président du Faso et les députés de la 8e législature. Déjà, dans sa déclaration de rentrée du 24 octobre 2020, l'AEBF invitait les étudiant.e.s burkinabè en France à«…comprendre les enjeux de ces élections dans le contexte actuel de notre pays, rejeter les illusions électoralistes et poursuivre la lutte aux côtés de notre peuple pour le progrès social véritable ».

Quant au comité exécutif (CE) de l'UGEB, dans son analyse critique des propositions sur l'éducation des candidats à la présidentielle, il poursuivait en ces termes : « Dans le contexte actuel, les élections ne servent qu'à renouveler et donner un semblant de légitimitéà l'élite dirigeante. Elles n'apporteront rien aux aspirations profondes des masses laborieuses dont les étudiants ».

Le CE de l'AEBF félicite l'ensemble des étudiant.e.s burkinabè en France pour la vigilance observée tout au long de la campagne, et après. Les étudiant.e.s ne se sont pas laissé.e.s embarquer dans ces illusions et sont resté.e.s focus sur leurs objectifs. Le fort taux d'abstention est ainsi un signal fort donnéà l'ensemble de la classe politique désavouée.

Les tenants du pouvoir se sont toujours servis des élections pour se donner une virginité politique pour ensuite conduire les mêmes politiques anti-sociales et anti-populaires en érigeant la répression souvent barbare comme mode de gouvernance. Les élections se succèdent donc et la vie chère, la faim, la précarité, la maladie, l'insécurité, les crimes économiques et de sang et l'impunité marquent quant à eux le quotidien des burkinabè.

Camarades étudiant.e.s,

La répression et l'impunité ne se sont pas estompées avec l'arrivée au pouvoir du MPP et ses alliés. Cela est d'autant révoltant que notre peuple a réalisé une insurrection populaire de portée historique il y a maintenant 6 ans. Pourtant, la quête de la justice sociale était l'une des raisons pour lesquelles les populations se sont insurgées.

En dehors du dossier du coup d'Etat de septembre 2015 du général Gilbert Diendéré, tous les autres dossiers majeurs comme ceux de Norbert Zongo, de Dabo Boukary et de l'insurrection populaire d'octobre 2014 piétinent. Comme si cela ne suffisait pas, on assiste à des menaces de mort (le SG du SYNATIC Siriki Dramé, le journaliste Sery Baula, le SG de la CGT-B Bassolma Bazié etc), des tentatives d'assassinat (le journaliste Ladji Bama, le SG adjoint d'APN Ousmane Ouédraogo) et même des assassinats ciblés de démocrates, patriotes et révolutionnaires de notre pays. C'est ainsi que Cissé Fahadou et Balima Hama, deux responsables de l'Organisation Démocratique de la Jeunesse du Burkina Faso (ODJ) ont été assassinés le 31 mai 2019 et leurs corps attendent toujours d'être autopsiés.

Ces actes dignes d'un pouvoir fasciste montrent bien que la répression et l'impunité sont bien érigées en mode de gouvernance. Dans ce contexte, notre organisation est convaincue que c'est le système qui pose problème et non pas seulement les individus qui l'animent. Face à cette situation, il n'y a qu'une seule attitude à observer : la mobilisation et la détermination aux côtés de notre peuple dans sa lutte intransigeante contre l'impunité, la faim, la précarité, pour une école burkinabè démocratique et populaire accessible aux enfants du peuple, etc.
Camarades étudiant.es,

Parlant de l'éducation, l'histoire de notre pays nous enseigne que tous les régimes qui se sont succédés ont d'une manière ou d'une autre contribuéà mettre à sac l'école burkinabè. Il est aussi constant que les acquis que les étudiant.e.s burkinabè ont engrangé l'ont toujours été suite à d'âpres luttes au cours desquelles des camarades ont payé le prix fort. Il est donc nécessaire pour les étudiant.e.s burkinabè en France de s'armer de courage et d'élever leur esprit de sacrifice pour mener la bataille en vue de la satisfaction de nos préoccupations.

Sans lutte, nous n'aurons absolument rien. C'est pourquoi nous ne devons pas perdre de vue nos revendications qui ont été synthétisées dans la plateforme revendicative (PFR) adoptée le 28 juin 2020. Cette PFR a été l'objet d'une audience avec l'ambassade du Burkina Faso en France le 6 août 2020.

Plus de 4 mois après cette audience, aucun point de notre PFR n'a connu un début de solutionnement. Dans ses manœuvres dilatoires, l'ambassadeur avait dans un premier temps reconnu la pertinence des points contenus dans notre PFR et déclaré qu'il ne pouvait que régler la question concernant la cité Fessart. Sur les autres points, il a invité le CE de l'AEBF à se référer au CIOSPB, au ministère de l'enseignement supérieur, ainsi qu'à celui de la jeunesse.

Un mémorandum a aussi été demandéà l'AEBF afin “d'argumenter notre PFR” auprès des autorités de notre pays. Ce qui a été envoyé le 17 novembre 2020. A ce jour, ni l'engagement sur la cité Fessart, ni les autres points de la PFR n'ont connu d'avancées. Pourtant, les étudiant.e.s burkinabè en France continuent de vivre dans d'énormes difficultés aussi bien sur le plan du logement, des allocations, de l'insertion professionnelle que de la santé.

Camarades étudiant.es,

Dans ce contexte de crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19, à l'instar du 1er confinement, l'ambassade du Burkina Faso en France s'est totalement éclipsée.
Pendant la première vague, une liste d'étudiant.e.s en situation critique avait été transmise par l'AEBF à l'ambassade sans suite jusqu'à ce jour. Des étudiant.e.s ont perdu leurs « petits boulots », certain.e.s sont affecté.e.s psychologiquement et d'autres ont été infecté.e.s. Malgré ces situations, aucun dispositif n'a été mis en place pour accompagner d'une manière ou d'une autre les étudiant.e.s burkinabè en difficulté.

Au regard de tout ce qui précède, le Comité Exécutif de l'AEBF :
• Appelle les étudiant.e.s burkinabè en France à rester mobilisé.e.s et déterminé.e.s pour défendre fermement leurs droits ;
• Invite les autorités du Burkina Faso à apporter des réponses sérieuses à la PFR des étudiant.e.s burkinabè en France ;
• Encourage les étudiant.e.s burkinabè en France dans ces moments particulièrement difficiles ;
• Appelle à la solidarité entre étudiant.e.s et les invite à entrer en contact avec le comité de solidarité de l'AEBF contre la COVID-19 en cas d'impact cette pandémie.

En avant pour la satisfaction de notre PFR !

Vive l'AEBF !

Vive l'UGEB !

Pain et liberté pour le peuple !

Le Comité Exécutif

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