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Championnat national D1 : Salitas à nouveau dans le fauteuil du leader

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Salitas est le nouveau leader du Faso-foot et le Rail club du Kadiogo a rejoint la zone de relégation. Tels sont les faits marquants du championnat national de première division à l'issue de la 19e Journée disputée ce week-end sur les différents stades.

Après l'avoir perdu à la 9e journée, il a fallu à Salitas d'attendre la dix-neuvième journée pour récupérer le fauteuil du leader du Faso-foot. Dix longues journées au cours desquelles, les Colombes de Ouaga2000 ont dû se séparer leur entraineur pour « insuffisance de résultats ».

A la 19e Journée, face à son rival, RAHIMO FC, Salitas n'est pas passé par quatre lui infliger une punition. Après un 3-0 à l'aller, les hommes de Ladji Coulibaly sont allés humilier les académiciens de Bama sur leurs propres installations, le stade Wobi de Bobo-Dioulasso par quatre buts à zéro (4-0) en match retour du championnat. Mieux qu'à l'aller.

Un match en 45 minutes

Pour refaire leur retard, les joueurs de Salitas n'ont plus droit à l'erreur. Ainsi, très déterminés, les joueurs de Salitas ont tout de suite après le coup d'envoi lancé les hostilités. Une stratégie qui s'avère payante car dès la première minute, Michael Ibe, ouvre le score pour les siens. Il sera suivi par Eliasse Dianda à la 15e mn. Dans un match dont ils tiennent les ficelles, Ismael Karambiri fait le break à la 26e. Michael Ibe, à la 53e mn, va réaliser son doublé de la soirée. Une belle opération pour les hommes de Ladji Bama qui reprennent la tête du championnat.

Toujours à Bobo, Royal FC a également réalisé une bonne opération face à l'ASEC de Koudougou. Les poulains du coach Alain Nana sont tombés lourdement (3-0) face aux Bobolais lors de leur déplacement dans la capitale économique. Cette deuxième défaite d'affilée met, sans aucun doute, plus en mal l'entraineur des Jaune et noir de Koudougou.

Un 10e match sans victoire pour l'AS Sonabel

Mousso Ouédraogo et les siens sont visiblement en panne d'inspiration depuis la fin de la phase aller et le début de la deuxième phase du championnat. En dix matchs, les électriciens n'ont pas obtenu une seule victoire. En effet, face à l'Etoile filante de Ouagadougou (EFO), les électriciens ont fait un score de parité (1-1). Ces résultats confortent ceux qui réclament la tête de l'entraineur dont la stratégie de jeu montre maintenant ses limites. Mousso Ouédraogo pourrait vivre, si rien ne change dans les prochaines journées, ses derniers instants sur le banc de l'AS Sonabel.

L'ASFA et le RCK ont aussi connu un coup d'arrêt lors de la 19e Journée. Les Or et vert, après un 4-2 contre KOZAF à la 18e journée, ont été battus, dans les dernières minutes du match par l'USFA. Les bidasses ont arraché leur victoire à la 85e minute grâce à un but sur pénalty d'Adama Zoungrana. Les cheminots, qui avaient également connu un bon début de phase retour du championnat, ont également perdu contre l'AS Douanes (2-0). Saboteur et ses hommes rejoignent la zone de relégation (15e).

Belle opération également pour l'USO. Les Rouge et blanc de Larlé ont battu le nouveau promu, KOZAF par deux buts à Zéro. Ces réalisations de Salam Kagambèga et Abdoul Razak Zougrana propulsent le club de Larléà la 12e place.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net


Résultats à l'issue de la 19e journée

ASFA-Y#USFA 0-1
RCK#AS DOUANES 0-2
AS SONABEL#EFO 0-0
AS POLICE# RCB 0-0
MAJESTIC FC# ASFB 0-0
RAHIMO# SALITAS 0-4
USO# KOZAF 2-0
ROYAL FC#ASECK 3-0

Classement

1er SALITAS 35 PTS+15
2e MAJESTIC 34 PTS +7
3e ASFB 32 PTS +15
4e RAHIMO 31 PTS +0
5e USFA 28 PTS+4
6e ASFA-Y 28 PTS +3
7e AS DOUANES 27 PTS +6
8e KOZAF 27 PTS +0
9e RCB 26 PTS+3
10e EFO 20 PTS -3
10e ex AS SONABEL 20 PTS -3
12e USO 20 PTS -4
13e ASECK 17 PTS -11
14e ROYAL FC 16 PTS -10
15e RCK 16 PTS -11
16e AS POLICE 12 PTS -11


Football : Giovanni Infantino propose que la CAN passe à quatre ans

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La proposition fait actuellement polémique dans le milieu du sport en Afrique et plus particulièrement burkinabè. Le président de la FIFA, Giovanni Infantino, en séjour au Maroc pour le séminaire sur le développement des compétitions et des infrastructures en Afrique, a proposé que la CAN se joue chaque quatre ans au lieu de deux ans selon le format actuel.

Le patron de la faitière mondiale du football a évoqué des raisons commerciales pour justifier sa proposition. « Je propose d'organiser la Coupe d'Afrique des Nations tous les 4 ans plutôt que 2 ans pour la rendre plus commercialement viable et attrayante au niveau mondial », a-t-il avancé.

Compétition continentale comme l'Euro, la CAN est pourtant moins rentable que celle-ci et la Coupe du Monde. « La CAN génère vingt fois moins que l'Euro. Avoir une CAN tous les deux ans, c'est bien au niveau commercial ? Cela a développé les infrastructures ? », s'est-il interrogé avant de lâcher : « Réfléchissez à la passer à tous les quatre ans ! ».

L'idée fait déjà des gorges chaudes dans le milieu du football. Certains observateurs estiment que la passion des Africains pour le football est suffisante pour maintenir le format actuel de la CAN.

Lefaso.net

Agboville (Côte d'Ivoire) : L'ambassadeur du Burkina rencontre les consuls généraux

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Du 29 janvier au 1er février 2020, Agboville, chef-lieu de la région d'Agneby-Tiassa, a abrité la traditionnelle rencontre trimestrielle entre l'ambassadeur et les consuls généraux du Burkina à Abidjan, Soubré et Bouaké ainsi que l'attaché de défense militaire. Les plus proches collaborateurs de l'ambassadeur et des consuls généraux ont également pris part à cette rencontre.

L'agenda de la délégation conduite par l'ambassadeur Mahamadou Zongo à Agboville comportait trois activités phares : la visite de courtoisie aux autorités locales de la région, le 30 janvier ; la séance de travail entre l'ambassadeur et les consuls généraux, le 31 janvier ; et la rencontre d'échanges directs avec la communauté burkinabè vivant dans la région, le 1er février.

Vue partielle de la communauté burkinabè lors de la rencontre à Agboville

Dans la matinée du 30 janvier, l'ambassadeur et sa délégation ont mis le cap sur la préfecture de la région d'Agneby-Tiassa où ils ont rendu une visite de courtoisie au préfet de région, au président du Conseil régional et au maire de la ville d'Agboville. Autour d'une table, autorités diplomatiques et locales ont échangé sur les conditions de vie et de travail, l'intégration et le vivre-ensemble de la communauté burkinabè dans cette partie du territoire ivoirien.

Après cette étape, le consul général du Burkina à Abidjan dont la région d'Agneby-Tiassa relève de la circonscription, a enchaîné avec les visites à la présidente du tribunal d'Agboville qui avait à ses côtés les substituts du procureur. Ensuite, il s'est rendu à la Maison d'arrêt et de correction d'Agboville pour s'enquérir des conditions des Burkinabè incarcérés. Là, Benjamin Nana a remis, au nom de la représentation permanente, des vivres pour la vingtaine de Burkinabè. Après la Maison d'arrêt, il est allé successivement à la Brigade de gendarmerie et chez le chef d'Agboville. Auprès de toutes ces autorités judiciaires, sécuritaires et coutumières, Benjamin Nana a plaidé la cause des Burkinabè.

Avec la Gendarmerie de la ville d'Agboville

La journée du 31 janvier a été exclusivement consacrée à la séance de travail entre l'ambassadeur et les consuls généraux, entourés de leurs plus proches collaborateurs. La séance a débuté par le mot de bienvenue du consul général à Abidjan et le discours d'ouverture de l'ambassadeur.

En sa qualité de consul hôte de la rencontre, Benjamin Nana a indiqué que dans la région de l'Agneby-Tiassa, le nombre de Burkinabè immatriculés est estiméà près de 20 000 âmes. Agboville, le chef-lieu de la région, est situéà 79 km d'Abidjan. Il est le plus grand des quatre départements. Subdivisé en onze sous-préfectures, le département d'Agboville est réputé riche en ressources naturelles : bois, vivriers, cacao, café, or, etc.

Dans son mot introductif des travaux, l'ambassadeur a rappelé l'esprit des rencontres trimestrielles qui vise une meilleure coordination des actions de la représentation diplomatique et des postes consulaires et une cohérence dans le traitement des différents dossiers. Il a ensuite souligné la pertinence de ces rencontres qui permettent, d'une part, de rendre des visites de courtoisie aux autorités locales ivoiriennes et, d'autre part, d'aller à la rencontre des Burkinabè résidant dans ces différentes villes de la Côte d'Ivoire.

Avec les autorités de la section du Tribunal d'Agboville

Mahamadou Zongo a saisi cette occasion pour féliciter les différents consuls généraux pour les dispositions pratiques mises en place pour assurer la réussite de l'opération de constitution de la liste électorale biométrique des Burkinabè de l'étranger, et de la mission consulaire spéciale d'établissement des Cartes nationales d'identité burkinabè (CNIB) et des passeports ordinaires.

Concernant la rencontre, il y avait au total trois dossiers inscrits à l'ordre du jour. L'adoption du compte-rendu de la rencontre trimestrielle tenue à Gagnoa du 16 au 18 octobre 2019 ; la revue des principaux dossiers de l'année écoulée et perspectives 2020 ; l'organisation de la communauté et le renforcement des actions des consulats généraux.

Autour de ces points, les échanges ont été francs et des engagements ont été pris. Ont été abordés, d'autres points relatifs à la problématique du trafic et de la traite des enfants mineurs venus du Burkina ; le démantèlement des sites d'orpaillage clandestin ; le déguerpissement des occupants des forêts classées avec la destruction des campements ; les tensions communautaires impliquant la communauté burkinabè, etc. L'Ambassadeur Zongo a invité les consuls généraux à gérer ces questions avec beaucoup de prudence en raison de leur délicatesse.

L'Ambassadeur et les Consuls généraux et leurs plus proches collaborateurs

Des sujets tels que l'opération de déguerpissement des habitants de l'emprise de la zone aéroportuaire au niveau de la commune de Port-Bouët, quartier Adjouffou ; la gestion du dossier de détention du gardien de l'ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne ; la participation des Burkinabè de l'extérieur au recrutement des volontaires pour la défense de la patrie ; le soutien de la communauté burkinabè aux personnes déplacées internes au Burkina, etc., étaient également au menu des échanges.

Avant de clore les travaux, l'ambassadeur Zongo a remercié l'ensemble des participants pour le partage d'informations, d'idées et de points de vue, toute chose qui va dans le sens du renforcement des actions de la représentation diplomatique consulaire. Enfin, l'ambassadeur a invité les consuls généraux à effectuer les visites de terrain dans les localités afin de rapprocher le consulat auprès de sa communauté.

La journée du samedi 1er février a été consacrée à la rencontre entre l'ambassadeur et la communauté burkinabè de la région d'Agneby-Tiassa. Clou du séjour de la délégation, dès 10h, l'ambassadeur Zongo et sa délégation étaient face à la communauté burkinabè, mobilisée pour la circonstance. Après les mots du délégué consulaire et du consul général d'Abidjan, l'ambassadeur a planté le décor des échanges par des messages de sensibilisation à l'endroit de ses compatriotes.

Moussa SAWADOGO (en rouge) entouré de l'Ambassadeur et des Consuls généraux et l'attaché de Défense militaire

Comme à chaque sortie à la rencontre de sa communauté, Mahamadou Zongo répète à l'envie les interdictions liées aux forêts classées, aux trafics d'enfants, aux sites d'orpaillage, etc. En même temps, il recommande aux uns et aux autres, le respect des autorités, des lois et des coutumes de leur pays d'accueil. Enfin, Mahamadou Zongo a invité ses compatriotes à se faire établir les documents d'état civil (actes de naissance, cartes consulaires et CNIB) et à inscrire les enfants à l'école.

Durant la phase des questions-réponses, les préoccupations se sont focalisées sur les difficultés d'acquisition des pièces d'état civil, les cartes consulaires, la lenteur dans le retrait des diplômes (CEP, BEPC et Bac) et la difficile unité au sein de la communauté burkinabè. A toutes ces préoccupations, l'ambassadeur a donné des réponses.

Poignées de mains entre l'Ambassadeur et le Secrétaire général de la Région d'Agneby-Tiassa

En marge de son séjour, la délégation a visité l'entreprise d'un compatriote, Moussa Sawadogo. Il s'agit de la Société coopérative ivoirienne du négoce des produits agricoles (SCINPA) créée en 2013 et qui compte 3 240 membres. Ayant pour activités principales la collecte et la commercialisation des produits du cacao et du café, la SCINPA exploite 8 179 hectares de cacao pour une production de 8 000 tonnes. Voilà pourquoi, l'ambassadeur et sa délégation sont passés prodiguer des encouragements à Moussa Sawadogo qui est une icône de la communauté burkinabè d'Agboville.

Visite à la Maison d'arrêt et de Correction d'Agboville

En rappel, la délégation conduite par l'ambassadeur Mahamadou Zongo à Agboville était composée de Benjamin Nana, Hervé Bazié et Bourèma Ki, respectivement consul général à Abidjan, Soubré et Bouaké ; du colonel-major Labawo Forogo, attaché de défense militaire près l'ambassade ; de Roger Konombo, premier conseiller près l'ambassade ; de Idrissa Soulama et Oumarou Kaboré, respectivement consul adjoint à Abidjan et à Bouaké ; de Noel Quentin Aquin Rouamba et Rasmané Congo, respectivement conseiller juridique près l'ambassade et près le consulat général du Burkina à Abidjan ; de Bekoala Nagalo et Adama Sawadogo, vice-consul à Bouaké et à Soubré ; et de Félicité Touré/Tuina, percepteur près le consulat général du Burkina à Abidjan.

Issouf ZABSONRE
Attaché de Presse
Ambassade du Burkina
Abidjan

Centre hospitalier régional de Kaya : L'épouse de Kadré Désiré Ouédraogo soulage les enfants hospitalisés

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Pour la 22e fois consécutive, Solange Ouédraogo, épouse de Kadré Désiré Ouédraogo, a exprimé sa compassion aux enfants vulnérables hospitalisés au Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya. C'était au cours de l'arbre de Noël organisé par l'Association sourire d'enfant, le samedi 1er février 2020 au sein dudit CHR.

« Prise en charge sanitaire dans un contexte d'insécurité : relevons ensemble le défi ». C'est sous ce thème que la 22e édition de l'arbre de Noël a été organisé au Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya. Une célébration sobre mais pleine de sens, selon Auguste Joël Solda, directeur général du CHR de Kaya. Dans son intervention, il a traduit sa joie et celle des bénéficiaires à la marraine pour son engagement depuis 1999 aux côtés des enfants hospitalisés. « Votre affection à l'endroit de cette couche vulnérable redonne de l'espoir à beaucoup d'entre eux », a-t-il adresséà la marraine, avant de rappeler que malgré les efforts, la situation sanitaire au CHR n'est guère agréable.

Il a donc profité de cette occasion pour appeler à la mobilisation de tous pour le bien-être des enfants. « Nous avons enregistré respectivement 2 835, 3 226, 3 884 et 4 062 enfants en 2015, 2016, 2017 et 2018 dans les services de la pédiatrie. Ainsi, nous demandons à toutes les bonnes volontés d'emboîter les pas de cette mère sensible », a-t-il ajouté.

Pour la marraine, Solange Ouédraogo, l'heure n'est pas à la fête, au vu du contexte sécuritaire. Toutefois, dit-elle, c'est un devoir pour elle de traduire son engagement véritable pour l'épanouissement des enfants. Un engagement qui a permis d'assister 62 enfants hospitalisés et 80 enfants orphelins et vulnérables. Aussi, 35 enfants ont été sponsorisés.

« Notre engagement aux côtés des enfants a favorisé l'obtention d'un groupe électrogène, d'une ambulance, de 50 lits, d'une cuisine, de médicaments et d'un poste de télévision pour les enfants et des stages pour les agents du CHR de Kaya », a résumé la marraine. Et elle n'envisage pas de s'arrêter en si bon chemin.

Après le repas communautaire partagé avec les enfants, le couple Ouédraogo, accompagné des autorités régionales présentes à la cérémonie, a fait un don de vivres et de non-vivres d'une valeur d'environ 1 500 000 F CFA aux personnes déplacées.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur Lefaso.net

Aménagement de périmètres irrigués à Samendéni : Le ministre de l'Eau s'imprègne de l'état d'avancement des travaux

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Le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, a visité le site d'aménagement des périmètres irrigués de Niéguéma, dans la région des Hauts-Bassins, ce lundi 3 février 2020. Cette sortie lui a permis de constater l'état d'avancement des travaux qui ont démarré en novembre 2018. Ce projet s'inscrit dans le cadre de la composante « Aménagement de 21 000 hectares de périmètres irrigués du Programme de développement intégré de la vallée de Samendéni (PDIS) ».

Les activités du Programme de développement intégré de la vallée de Samendéni (PDIS) continuent toujours après l'inauguration du barrage, le 30 novembre 2019, par le président du Faso, Roch Kaboré. En effet, après la mise en eau du barrage en juillet 2017 et son déversement en septembre 2018, les travaux de la première tranche des aménagements hydro-agricoles ont été enclenchés en novembre de la même année.

Cette première tranche porte sur l'aménagement de 1 500 hectares de périmètres irrigués et concerne trois sites dont le site de Niéguéma (qui a fait l'objet de la visite) avec une superficie de 600 hectares, celui de Séguéré d'une superficie de 180 hectares et le site de Bossora avec une superficie de 720 hectares. Sur ces trois sites, les travaux d'aménagement des périmètres irrigués porteront sur la réalisation de canaux primaires et secondaires, de réseaux de drainage ; l'aménagement de pistes et de parcelles, l'installation d'ouvrages de prise et de stations de pompage, le recalibrage du fleuve Mouhoun.

Cet aménagement va permettre d'obtenir des résultats intermédiaires importants en termes d'exploitation agricole, d'emplois, de production agricole et de revenus. Sur le plan des exploitations agricoles, plusieurs centaines de parcelles agricoles seront mises à la disposition des producteurs, notamment les familles et les agrobusinessmen. Il y aura au total 972 parcelles dont 546 d'une superficie de 0,5 hectare, 295 parcelles d'une superficie d'un hectare et 101 parcelles d'une superficie de neuf hectares.

Sur le plan quantitatif, les productions agricoles annuelles attendues de l'exploitation des 1 500 hectares de périmètres irrigués des sites de Séguéré, Niéguéma et Bossora sont importantes. C'est ainsi que 13 536 tonnes de riz, 2 205 tonnes de maïs, 9 600 tonnes de légumes et 10 800 tonnes de fruits sont attendues.

Sur le plan financier, les revenus annuels attendus de l'exploitation de cette première tranche d'aménagement hydro-agricole de périmètres irrigués sont estimés à 5 milliards 211 millions de F CFA. La phase des travaux de réalisation a permis la création de 3 400 emplois directs tandis que la phase d'exploitation permettra la création de 12 000 emplois directs.

Ambroise Ouédraogo, ministre de l'Eau et de l'Assainissement

Ainsi, la visite du ministre de l'Eau lui a permis de constater l'état d'avancement des travaux sur le site de Niéguéma. Selon lui, « il était normal et opportun d'effectuer cette visite pour voir les travaux et les investissements de valorisation du barrage qui se poursuivent. Les travaux avancent suffisamment bien, même si cela à accusé un léger retard parce que sur 20 mois de délai, on a déjà consommé près de 40% avec un niveau d'avancement un peu au dessus de 20% », a laissé entendre le ministre Ambroise Ouédraogo.

Il a par ailleurs souligné que cette visite était l'occasion non seulement d'encourager les acteurs sur le terrain, mais aussi d'échanger avec les responsables des entreprises en charge des travaux sur les difficultés rencontrées sur le chantier, afin d'y apporter des solutions.

Aussi, le ministre de l'Eau et de l'Assainissement a rencontré les populations de ladite localité. Il a été question, au cours des échanges, de leur expliquer le bien-fondé du projet et de solliciter leur accompagnement pour le développement de la zone, voire du Burkina Faso. A l'issue de cette visite, Ambroise Ouédraogo s'est réjoui de l'état d'avancement des travaux et a fondé l'espoir de voir, dans le courant de 2021, les premiers périmètres disponibles.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Musique : "On n'est pas venu dans ce Burkina pour se faire donner des lois par des gens que tu ne connais pas" dixit Sofiano artiste musicien Burkinabè

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Artiste chanteur, Sofiano fait partie de ces artistes qui alimentent le show bizz national. Entre concerts, sorties discographiques, l'artiste alimente également les buzz qu'il semble avoir intégré dans sa stratégie de communication.

Son actualité musicale ,ses relations avec le baba national,le chanteur Floby et son malentendu avec le chanteur Barsa 1er sont entre autres sujets que nous avons abordés avec lui.Comme à l'accoutumée, Sofiano s'est exprimé sans langue de bois.

Lutte contre le terrorisme : L'arrondissement 3 de Ouagadougou soutient les FDS

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Ce 1er février 2019, les forces vives de l'arrondissement 3 de la ville de Ouagadougou se sont retrouvées à l'occasion d'un meeting, pour soutenir les Forces de défense et de sécurité engagées dans la lutte contre le terrorisme.

Le Burkina Faso est dans la tourmente depuis 4 ans avec les attaques terroristes à répétition sur l'ensemble du territoire. En première ligne de cette guerre, les forces de défense et de sécurité qui payent souvent un lourd tribut pour défendre l'intégrité du territoire national. Les populations de l'arrondissement 3 de la capitale ont voulu leur témoigner gratitude et reconnaissance pour les efforts consentis.

Pour Ernest Ouédraogo organisateur du meeting, il s'agit de réaffirmer aux Forces de défense et de sécurité qu'elles combattent le bon combat contre les forces du mal. Et aussi de prier pour elles pour le sacrifice consenti quotidiennement. La manifestation fut également l'occasion de lancer des messages à l'endroit des populations pour qu'elles soient des partenaires des FDS.

« Dans nos marchés, nos lieux de causerie, de réunion, si voyons des individus suspects, il faut prévenir les responsables du quartier, ou les Forces de défense et de sécurité», dira la porte-parole des femmes de l'arrondissement, Adjaratou Congo, porte-parole des femmes de l'arrondissement 3.

Elle ajoutera que les femmes en tant que mères, épouses…souffrent de la crise sécuritaire. « C'est qui sommes les veuves, c'est nous qui nous occupons des orphelins », notera la représentante des femmes pour témoigner la nécessité de soutenir les FDS.

Il faut dire que le meeting avait aussi pour objectif de soutenir le président du Faso. « Depuis 3 ans il est au pouvoir dans des conditions d'adversité très difficile. La fronde sociale et la menace terroriste. Malgré cela, il s'est comporté en homme de bravoure », a expliqué Ernest Ouédraogo organisateur du meeting. A ceux qui verraient une campagne électorale avant l'heure, l'initiateur répondra que le meeting a regroupé les citoyens de différents bords politiques de l'arrondissement, toutes les forces vives.

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Augmentation des tarifs d'Orange Burkina : La Ligue des consommateurs met en garde l'opérateur

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C'est avec « grand étonnement » que la Ligue des consommateurs (LCB) dit avoir appris la décision de l'opérateur de téléphonie mobile Orange Burkina de procéder à un réajustement de ses tarifs de communication et de service internet, à partir du 17 février 2020. Au cours d'une conférence de presse qu'elle a animé, ce lundi 3 février 2020 à son siège à Ouagadougou, la LCB n'a pas pris de gants pour mettre en garde l'opérateur d'un éventuel boycott s'il s'entête à augmenter ses tarifs.

L'étau se resserre-t-il contre l'opérateur de téléphonie mobile Orange, qui dans un communiqué en date du 30 janvier dernier, a décidé, à compter du 17 février 2020, de procéder à une augmentation tarifaire de l'ordre de 2,04% sur l'ensemble de ses offres et services ? A la ligue des consommateurs, le ton commence à monter et les menaces d'un boycott planent sur la tête de l'opérateur si rien n'est fait pour désamorcer cette bombe à retardement.

Rencontre d'explications reportée

Au cours d'un point de presse que ses premiers responsables ont animé, la ligue des consommateurs du Burkina dit avoir reçu une invitation de Orange Burkina pour prendre part à une rencontre de présentation et d'explications de la nouvelle grille tarifaire qui devait se tenir ce lundi. Mais très tôt le matin, par un coup de fil, l'opérateur a reporté la rencontre à une date ultérieure. « Faut-il comprendre que Orange a renoncéà cette idée de réajustement ? », s'interroge la Ligue des consommateurs qui ose croire que ce report a été dicté par le tweet du Premier ministre, Christophe Dabiré, qui juge la décision de la société Orange « inacceptable et contreproductive ».

Dasmané Traoré, président de la Ligue des consommateurs du Burkina

« Une décision incompréhensible au-delà des récriminations »

En effet, pour le chef du gouvernement, l'adoption de la loi de finances ne saurait être un argument suffisant pour décider d'une augmentation des tarifs, de façon unilatérale. Tout en saluant la réaction « proactive et sans ambages » du gouvernement, qui rejoint la position du bureau exécutif national de la ligue défendue depuis le 1er février, les conférenciers avec à leur tête Dasmané Traoré, estiment que cette décision est « incompréhensible au-delà des récriminations des consommateurs ».

Répondre aux griefs

Pour la LCB, le consommateur mérite un peu plus de respect car comme le dit l'adage « le client est roi ». « C'est parce qu'il y a stabilité que vous êtes là, c'est parce qu'il y a des consommateurs que vous êtes là. Qu'ils discutent avec l'Etat », a suggéré le président de la LCB. Selon les conférenciers, plutôt que de se préoccuper de l'augmentation des tarifs, Orange devrait se concentrer sur les griefs des consommateurs. Il s'agit notamment de « la multiplicité des bonus avec des dates de validité de consommation, la qualité vocale, le retrait des bonus, les messages intempestifs qui incitent aux jeux, la consommation rapide des mégas, la facturation du numéro vert de l'ONEA et du service clientèle ».

Hien-Somda Gilbert, 2e Vice-président de la LCB

« Le temps de l'impérialisme est révolu »

« Ils ont franchi la ligne rouge et s'ils insistent pour augmenter les tarifs ils auront la ligue des consommateurs en face », avertit Hien-Somda Gilbert, 2e Vice-président de la LCB. Et le président de renchérir « Le temps de l'impérialisme est révolu, il faut que nous nous assumions ». Le boycott des produits d'Orange Burkina, c'est l'un des moyens de pression que prévoit la ligue des consommateurs si l'opérateur ne recule pas. En attendant, la ligue prévient que son message n'est pas adressé qu'à Orange mais à tous les opérateurs de téléphonie mobile.

Rappelons qu'au cours de la conférence de presse, la Ligue des consommateurs s'en est prise également à l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) en déplorant son « silence coupable des pratiques peu orthodoxes et mafieuses » des compagnies de téléphonie. Dasmané Traoré et ses camarades ont rappelé l'importance de relire le décret fixant la composition du Conseil de régulation de l'ARCEP, afin d'y admettre un représentant des organisations de défense des consommateurs.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net


Burkina : L'Unapol suspend son mot d'ordre d'arrêt de travail

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L'Union police nationale (UNAPOL) annonce dans la note ci-après la suspension de son mot d'ordre de grève après des "échanges fructueux" et "constructifs" dans la soirée du lundi 3 février 2020 avec une délégation du gouvernement.

Rencontre Gouvernement – UNAPOL « le Gouvernement salue des échanges fructueux et courtois »

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Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiréà la tête d'une délégation Gouvernementale, a reçu cet après-midi du 3 février 2020, l'Union Police Nationale (UNAPOL). Au menu des échanges, le préavis de grève illimitée annoncé par ce syndicat pour demain 4 février 2020. Après près de trois heures d'échange, l'espoir d'une levée du mot et se dessine dans les prochaines heures .

C'est en principe demain 4 février 2020, que l'Union Police nationale devrait entamer une grève illimitée pour exiger du Gouvernement la résolution définitive de certaines de ses préoccupations relatives entre autres au problème de carrières d'environ 1200 officiers, l'équipements des forces, l'indemnisation des familles des victimes policières du terrorisme…

Et c'est pour ne pas arriver à cette situation qui pourrait être préjudiciable au peuple en ces temps de crise sécuritaire, que le Chef du Gouvernement a rencontré cet après-midi l'UNAPOL dans le but d'éclairer certaines zones d'ombre. Pour le secrétaire général de ce syndicat Armiyaho Zongo, les échanges avec le Gouvernement étaient « fructueux et très constructifs dans le sens de tenir compte de l'intérêt général des populations burkinabè».

En effet, toutes les préoccupations de ce syndicat ont été passées au peigne fin. Le Gouvernement pour sa part, a fait le point de la situation de tous les dossiers y relatifs, toute chose qui a réjoui l'UNAPOL ; certains points trouveront réponses dans un bref délai tandis que d'autres devront attendre. A la question de savoir si la grève du 4 février tient toujours après cette rencontre avec le Gouvernement, le secrétaire général de l'UNAPOL dira que « avant de prendre toute décision, nous allons nous concerter et tenir compte de l'intérêt supérieur de la nation ».

Il faut noter que le Gouvernement a tenu à rassurer l'UNAPOL que l'intégralité des problèmes peut trouver solutions. Par contre certains points comme le reclassement des officiers de polices, les équipements en armes, devront attendre encore quelques temps puisque des textes règlementaires doivent être pris. Le syndicat reconnait que le déficit de communication a été préjudiciable et « on est arrivéà des incompréhensions inutiles et certains problèmes n'avaient pas lieu d'être évoqués ». L'UNAPOL s'est aussi excusé du fait qu'elle ait demandé la démission du ministre de la sécurité.

La partie gouvernementale par la voix du ministre porte-parole, a salué la courtoisie qu'a fait montre l'UNAPOL. Il a rassuré que le Gouvernement est sur tous les points de revendications de ce syndicat et a regretté le manque de communication sur l'évolution de ces dossiers. Fulgance Dandjinou tout espérant que les messages des ministres concernés (sécurité, fonction publique, économie et finances) ont été entendus par l'UNAPOL, a souhaité que le peuple burkinabè n'ait pas à constater demain 4 février cet arrêt de travail de la police.

DCRP / Primature

Promotion de l'entreprenariat des jeunes : La jeunesse de la région du Nord dispose désormais d'un centre d'incubateur

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Ce samedi 1er février 2020 à Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, le ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, a procédéà l'inauguration officielle du Centre d'incubateur de la jeunesse. La cérémonie a aussi été l'occasion de lancer la formation de 100 jeunes.

Le Centre d'incubateur de la jeunesse, baptisé« Dr Salifou Diallo » et logé au sein de la Maison des jeunes et de la culture de Ouahigouya (MJCO), est une réponse à la problématique du chômage et du sous-emploi des jeunes. Conscient de la situation de manque d'emplois que vit cette jeunesse, Salifou Ouédraogo, ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, a eu cette initiative du centre afin de faire mieux contribuer la jeunesse au développement.

Inscrire les actions de la jeunesse dans le concret

Au cours de la cérémonie d'inauguration qui a connu la présence de l'épouse de feu Salifou Diallo, les autorités administratives, politiques et coutumières du Nord, ainsi que les bénéficiaires du centre ont loué l'initiative. Cette inauguration a été précédée par le lancement d'une formation de 100 jeunes qui sera assurée par le Centre de formation professionnelle d'engins miniers et santé-sécurité au travail (CFPEM-SST).

Les domaines concernés sont la conduite d'engins lourds des mines en Bâtiment et travaux publics (55 bénéficiaires), le permis de conduire (10), l'agro-sylvo-pastoral (30) et la santé-sécurité au travail (5). Basile Boureima Ouédraogo, bourgmestre de la cité de Naaba Kango, s'est réjoui de cette action concrète au profit des jeunes. Le maire a exhorté les bénéficiaires à faire preuve de responsabilité, d'écoute, d'assiduité pendant le temps de la formation, afin que les résultats attendus soient atteints.

Les jeunes invités à s'inspirer de la combativité de feu Salifou Diallo
L'initiateur a indiqué que son action est une contribution à l'atteinte des objectifs du PNDES en son axe 2 qui est « Promouvoir l'emploi décent et la protection sociale pour tous, particulièrement pour les jeunes et les femmes ».

Pour le ministre Salifou Ouédraogo, le Centre d'incubateur de la jeunesse, première du genre dans la région du Nord, contribuera à la réduction du taux de chômage et du sous-emploi des jeunes en développant leur esprit entrepreneurial à travers une formation adaptée. « Cette formation combinera enseignement théorique, formation pratique et culture entrepreneuriale chez les jeunes ainsi que l'appui à l'accès au financement en faveur de la création d'entreprises. Il permettra aux bénéficiaires d'acquérir des aptitudes de gestion rationnelle de leurs entreprises de façon pratique et une maîtrise des itinéraires techniques de production », a indiqué M. Ouédraogo.

Au regard des objectifs nobles visés à travers l'initiative, Salifou Ouédraogo a invité les fils et filles de la région du Nord à emboîter son pas afin qu'ensemble, ils puissent résorber le problème du chômage. Le Centre incubateur de la jeunesse baptisé Dr Salifou Diallo est un hommage à la gigantesque œuvre de l'homme en faveur du développement du Burkina Faso et de l'épanouissement des populations. « Je voudrais exhorter la jeunesse à s'inspirer de la combativité, de la persévérance et du sens de l'engagement dont a fait preuve Salifou Diallo tout au long de sa vie », a invité le promoteur du Centre d'incubateur de la jeunesse, avant de procéder à l'ouverture des locaux et au lancement de la session de formation.

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Projet apprendre pour changer (APC) : L'autonomisation économique des femmes, en marche dans les provinces du Ziro et de la Sissili

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Dans le cadre du suivi des activités du projet « Apprendre pour changer » conçu par Aide et Action avec le soutien financier de la fondation l'OCCITANE, une délégation dudit projet a effectué, du 22 au 24 janvier 2020, une sortie de terrain, dans les communes de Sapouy, Gao, Cassou et Léo. Il s'agissait d'apprécier de visu l'état d'avancement des activités dans les différentes communes du projet. Reportage.

Encourager le développement local dans les communes de Sapouy, Gao Cassou et Léo à travers un modèle d'autonomisation des centres d'alphabétisation via le développement d'activités collectives génératrices de revenus. C'est l'ambition du projet « Apprendre pour changer » pour faire de l'autonomisation économique et le leadership féminin une réalité. Pour y arriver, le projet APC porté par Aide et Action avec l'appui financier de la Fondation l'Occitane a initié dans ses différentes communes des activités génératrices de revenus pour soutenir le fonctionnement permanent des centres d'alphabétisation afin d'impulser une réelle dynamique de développement local.

Le projet APC a attaqué le mal à la racine, en se fixant comme priorités l'alphabétisation fonctionnelle des femmes et la promotion des activités génératrices de revenus. Cette vision partagée a permis de construire et d'équiper d'une part les centres d'alphabétisation et d'autre part, d'accompagner le fonctionnement des centres à travers la prise en charge du personnel d'encadrement dans toutes les communes d'intervention du projet.

Un des 04 centres de formation du projet APC

Cette clairvoyance du projet APC a produit des résultats concrets et satisfaisants sur le terrain. Pour Kapebie Banao « elle était dans l'obscurité totale parce que je ne savais pas lire, écrire et compter pour mener une activité génératrice de revenus mais grâce à cette formation j'ai percé les mystères de l'ignorance. Je sais désormais lire, écrire et compter ». Et pour elle, « avant la manipulation du portable était difficile. Il fallait attendre le retour des enfants pour se faire aider à contacter un parent mais avec cette formation, nous n'avons plus besoin d'attendre cette assistance ».

Pour ce qui concerne le volet alphabétisation, le projet a construit dans les différentes communes, quatre centres d'alphabétisation et équipés en matériels de fonctionnement. Cette formation a, par ailleurs, contribuéà renforcer les compétences instrumentales des femmes en témoignent les résultats des évaluations des apprenantes effectuées par les directions provinciales de l'Education préscolaire, primaire et du non-formel de la Sissili et du Ziro qui oscillent entre 97% et 100% de taux de réussite.

Toutes les femmes des cinq groupements du projet à savoir Némaroyoan de Gao, Bandjankoin de Oupon, Zems-Taaba de Gallo, Teel-Taaba de Sapouy et Nong-Taaba de Lan savent aujourd'hui lire, écrire et compter en mooré et en nuni. Toute chose qui concourt, selon le chef de projet, Khaled Yattara à leur autonomisation économique. Le projet a impacté la vie des femmes à travers le renforcement de leur capacité personnelle principalement sur l'importance de l'école des enfants, le suivi des enfants à l'école, la protection de l'environnement, les règles d'hygiène et de salubrité, etc.

« Si le projet APC n'existait pas il fallait le créer car avec ce projet, nous avons appris des choses qui ont permis de changer nos comportements à plusieurs niveaux : l'hygiène autour de nous, l'importance de l'école des enfants. Et surtout les échanges que nous arrivons à faire avec nos maris, constituent vraiment un grand pas de franchi », a souligné Pascaline Ouédraogo du groupement Teel-taaba de Sapouy.

Une femme en démonstration

Pour favoriser le fonctionnement permanent des centres d'alphabétisation qui ont été construits dans le cadre du projet, l'idée de la mise en œuvre des activités génératrices de revenus a émergé. En ce sens, tous les comités de gestion des différents groupements des femmes par des formations ont été dynamisés. Dans chaque commune d'intervention du projet, chaque groupement de femmes mène une activité génératrice de revenus.
Le groupement de femmes Zems-Taaba de Gallo et Bandjankoin de Oupon après avoir reçu des formations pratiques en apiculture ont, par ailleurs, reçu une dotation en matériel apicole (ruches, ruchettes, extracteur, bottes, combinaisons, enfumoirs, pots de conditionnement……) et bénéficié d'un encadrement par des spécialistes du domaine.

Quant au groupement de femmes Némaroyoan de Gao, c'est l'élevage de porcs et de petits ruminants qui ont été retenus comme activités principales. Une activité rendue possible grâce à l'appui du projet à travers la formation des femmes en technique d'élevage, d'embouche et de vente. Elles ont reçu des animaux pour le démarrage de leurs activités et disposent de deux porcheries et d'une bergerie. Par ailleurs, outre les traitements thérapeutiques qui ont été administrés aux animaux, le service vétérinaire de la localité assure un suivi régulier des activités menées par le groupement.

Le chef du projet APC à Aid et Action, Khaled Yattara

Pour la présidente de la fédération NUNUNA Diaharatou Diasso, faîtière des cinq groupements accompagnés par le projet APC, cette action de Aide et Action et de la fondation l'OCCITANE est une véritable opportunité qui permet aux femmes desdits groupements de savoir lire, écrire et compter. Aussi, selon elle la pratique d'une activité génératrice de revenus est source, d'autonomisation économique progressive. Toujours dans le cadre du projet APC, elle reconnaît qu'avec cet appui, elles ont eu sur le terrain, des résultats appréciables qui ont contribuéà l'amélioration des conditions de vie des femmes. Cependant des difficultés demeurent toujours.

« C'est pour cela que nous demandons aux partenaires de ne pas enterrer le cadavre en laissant ses pieds dehors ». Une manière de dire aux partenaires d'apporter toujours, ce soutien nécessaire pour leur permettre de bouter hors de leurs localités l'ignorance au niveau des femmes car la femme est la base du développement. Pour le groupement Teel-Taaba de Sapouy, l'activité principale est double : la production et la vente de dolo (bière locale) et l'élevage de volailles et de petits ruminants. Pour celles qui produisent le dolo, un cabaret semi-moderne a été construit pour faciliter l'activité.

La présidente de la fédération NUNUNA Diaharatou Diasso

En plus, un hangar de production et une aire de séchage du mil germé seront réalisés dans les prochains jours. Pour celles qui sont dans l'élevage de volailles et de petits ruminants, elles ont reçu des animaux, une formation en technique d'embouche et un suivi régulier assuré par le service vétérinaire.

Le groupement Nong-Taaba de Lan mène comme activité génératrice de revenus, l'étuvage de riz. Le projet APC a mis à leur disposition après la formation en technique d'étuvage de riz, en comptabilité simplifiée et marketing, une décortiqueuse pour l'égrainage et une boutique de vente du riz étuvé. Des séances de mise en relation avec les boutiques et grandes surfaces ont également été organisées à leur profit pour faciliter l'écoulement même si quelques difficultés relatives à l'écoulement sont à noter.

En ce qui concerne l'embouche, les prix connaissent des variations sur le marché ce qui ne favorise pas la vente des animaux.

Malgré les difficultés rencontrées sur le faible engagement personnel de certaines femmes par quiproquo, incompréhension, malentendu, des progrès ont été enregistrées aussi bien sur le plan organisationnel que sur la participation des femmes. « L'engouement des femmes, la réalisation des activités prévues et la tenue régulière des rencontres avec les autorités administratives et politiques nous laissent dire que ce projet est une réussite.

Mais le laurier des résultats ne doit pas toutefois cacher la forêt des défis. Il faudra poursuivre encore et toujours des activités de sensibilisation, d'information et de formation à l'endroit des femmes pour la pérennité des acquis », a souhaité le chef du projet APC à Aide et Action, Khaled Yattara.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

ENAM : Six jours pour mieux appréhender l'approche des cours régionales en matière de protection des droits de l'homme

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La deuxième session de formation délocalisée de l'Institut international de droit de l'homme de Strasbourg (IIDH) organisée par l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM), en collaboration avec la fondation René-Cassin, a ouvert ses travaux ce 3 février 2020 à Ouagadougou. Placée sous le thème « L'approche des cours régionales en matière de protection des droits de l'homme », cette deuxième session de formation vise à offrir aux participants l'accès à un enseignement d'excellence dans le domaine du droit international des droits de l'homme, et à renforcer chez eux la compréhension des nouveaux défis qui affectent la protection internationale des droits de l'homme.

Pour consolider l'Etat de droit et aider à garantir le respect effectif des droits et libertés fondamentaux, il est important que les praticiens acquièrent des outils pour la défense des droits de l'homme. C'est dans cette perspective que l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM), en collaboration avec la fondation René-Cassin, a initié, du 3 au 8 février 2020, une session de formation au profit des fonctionnaires, des magistrats et d'autres participants de certains pays d'Afrique.

Des participants

Le choix de cette thématique portant sur « l'approche des cours régionales en matière de protection des droits de l'homme » s'inscrit dans la perspective d'approfondir les connaissances des participants pour la défense des droits de l'homme dans un cadre juridique régional. « Comme vous le savez, les idéaux de René Cassin ont été portés et l'ENAM veut contribuer et continuer à porter ses idéaux en matière de protection des droits de l'homme », a souligné le directeur général de l'ENAM, Dr Awalou Ouédraogo.

Le directeur général de l'ENAM, le docteur Awalou Ouédraogo

Cette formation répond ainsi aux besoins des acteurs gouvernementaux, dont le travail est en lien avec les droits de l'homme. Elle permettra d'offrir à un public francophone, originaire d'Afrique et issu de la famille judicaire, l'accès à un enseignement d'excellence dans le domaine du droit international des droits de l'homme et de contribuer à sa promotion dans le cadre des institutions nationales des Etats et de leurs juridictions. Pour le formateur Guillaume le Floch, « il est important aujourd'hui de comprendre ce que sont les droits de l'homme au niveau national, régional et universel. Et l'objectif au niveau universel, c'est de voir quel est l'œuvre des Nations unies dans le domaine des droits de l'homme ».

Guillaume le Floch, formateur

En outre, la formation donnera aux participants une compréhension commune des nouveaux défis qui affectent la protection internationale des droits de l'homme ainsi que les actions qui permettent un renforcement des mécanismes de protection. Le renforcement des réflexes juridiques et de la connaissance des instruments internationaux contribue à une meilleure appropriation des droits de l'homme. Cette formation de huit jours propose comme programme scientifique, des cours fondamentaux, généraux et thématiques qui tiennent compte du contexte et des enjeux politiques, économiques et sociaux actuels.

Au cours de cette session de formation, il s'agira entre autres de promouvoir le droit international des droits de l'homme, ses instruments et mécanismes de mise en œuvre ainsi que les procédures qui y sont attachées ; de promouvoir une mondialisation de l'économie qui repose sur le respect, la protection et la promotion des droits de l'homme. « Cette formation va permettre de donner aux participants les outils nécessaires pour appliquer les traités universels et régionaux pour qu'ils puissent les utiliser de manière concrète », a déclaré Anne-Laure Méar, de la fondation René-Cassin.

Anne-Laure Méar de la fondation René Cassin

En plus, il sera question, pour les formateurs, de contribuer à l'émergence d'un droit international qui prend en compte les acteurs non-étatiques et de renforcer les contacts et échanges d'informations inter-réseaux entre les autorités judiciaires et administratives. « Cette formation est importante car elle permet à tous les acteurs dans le domaine des droits humains de pouvoir renforcer leurs capacités et de pouvoir jouer leur rôle en droits humains », s'est réjouie Maminata Ouattara, ministre en charge des Droits humains.

Maminata Ouattara, ministre en charge des droits humains et de la promotion civique du Burkina Faso

Au terme de la session, un test sera élaboré par les intervenants pour évaluer les connaissances acquises pendant la formation. Les participants qui auront réussi à ce test se verront délivrer un certificat de réussite. Les autres recevront une attestation.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

CDP/Yatenga : « Eddie Komboïgo est notre candidat et nous n'attendons que son investiture »

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Le samedi 3 février 2020 à Ouahigouya, les militants et sympathisants de la section provinciale du Yatenga du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) se sont retrouvés pour leur traditionnelle présentation de vœux. A cette rencontre, les responsables du parti et les militants ont unanimement souhaité que 2020 soit une année de victoire du parti à l'élection présidentielle, avec pour candidat leur camarade Eddie Komboïgo.

Ils sont venus de toutes les sous-sections et de tous les secteurs de la commune de Ouahigouya pour cette retrouvaille des militants et sympathisants, en ce début février de cette nouvelle année 2020. C'est dans la sobriété que les uns et les autres ont, à travers discours et repas communautaire, échangé sur la vie du parti et les perspectives. Femmes, jeunes, anciens et responsables locaux du parti ont voulu, à travers ce rassemblement, marquer leur attachement au parti malgré les difficultés rencontrées.

Barou Oumar Ouédraogo, secrétaire général du parti au Yatenga, dans son message, a traduit toute sa reconnaissance à l'endroit des premiers responsables du CDP ainsi qu'aux militantes et militants pour leur détermination, leur fidélité et leur capacité de résilience. S'adressant à ses camarades et convives, M. Ouédraogo a indiqué que le CDP, au cours de l'année 2019, a connu une crise sans précédent, née de l'avènement du « Mouvement Agir ensemble ».

Ce mouvement porté par certains militants, dira-t-il, a usé de toutes les manœuvres contraires à la discipline du parti afin d'imposer son candidat déclaré en la personne de Kadré Désiré Ouédraogo. Qu'à cela ne tienne, le CDP/Yatenga a su, avec sérénité et lucidité, accompagner la direction du parti et son président Eddie Komboigo à faire face à ces turbulences en soutenant tout simplement la vérité, laissera entendre Barou Oumar Ouédraogo. Evoquant le bilan sur le plan politique de l'année écoulée, il a marqué sa satisfaction avec le renouvellement effectif des instances du parti au Yatenga, à savoir la section et les treize sous-sections.

« Eddie Komboïgo est notre candidat »

Année électorale aidant, le secrétaire général du parti de l'épi et de la daba au Yatenga n'est pas passé par quatre chemins pour affirmer que leur choix pour le fauteuil du palais de Kosyam n'est autre que le président du parti. « Il est temps pour nous, au sein du CDP/Yatenga, de dire haut et fort que nous avons choisi le dynamisme, la fidélité, l'esprit de sacrifice, la discipline, la démocratie interne, le respect du choix des militants et militantes. Et celui qui incarne ces valeurs pouvant nous ouvrir les portes de Kosyam est Eddie Komboïgo. Il est notre candidat et nous n'attendons que son investiture dans un avenir très proche », a clamé M. Ouédraogo sous les applaudissements des participants.

Avant de souhaiter bonne et heureuse année 2020 aux militants et sympathisants, Barou Oumar Ouédraogo a invité ses camarades à s'armer davantage de courage pour assurer une victoire certaine au CDP dans le Yatenga. « Je vous invite tous, dès l'instant, à la mobilisation pour l'enrôlement de nos militants et militantes dans toutes les communes. Je vous exhorte également à rassurer tous les camarades qui doutent encore et à ouvrir les bras à tous ceux qui veulent revenir au sein de la grande famille CDP », a lancé le patron des lieux.

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Avis d'appel d'offres Consultant(e)/Bureau d'études

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Nº : AAO- N/BFA/PASS+/FY20/ No 00021

I – OBJET
Le Projet d'Accès à l'Education Primaire à travers la Stratégie de Scolarisation Accélérée/Passerelle est mis en œuvre par le Consortium Plan International et la Fondation Strømme au Burkina Faso, Mali et Niger.
Un des points d'attention sur lequel le projet met l'accent est sa capacitéà soutenir la transition des apprenants gradués des centres SSA/P vers les écoles primaires publiques.

Cela se fait au travers de plusieurs initiatives telles que le plaidoyer efficace visant à améliorer la capacité d'accueil des écoles primaires et la rétention des élèves, la réhabilitation / construction d'écoles publiques, des mesures incitatives et compensatoires (cantines scolaires, dotations de kits aux gradués, cours de remédiation, etc.), l'implication des directeurs d'écoles et des inspecteurs dans le processus de collecte / suivi des gradués, etc...

Cependant, ces initiatives restent insuffisantes pour comprendre pourquoi et dans quelles conditions ces élèves transférés performent, achèvent ou abandonnent leur cursus scolaire au primaire.

C'est ainsi que le Consortium a conduit en avril / mai 2019 une première phase de l'étude de traçabilité visant à appréhender les performances scolaires et les taux de maintien des apprenants de la cohorte 2016-2017 des centres SSA/P transférés à l'école primaire en 2017-2018. Les résultats de cette première phase de l'étude se basent sur les statistiques scolaires de 2017-2018 et ont permis d'apprécier le niveau des taux de maintien, d'abandon, de promotion, de redoublement et de réussite aux évaluations des gradués des centres SSA/P transférés à l'école primaire.

La seconde phase de ladite étude sera conduite au cours de la 3ème année de scolaritéà l'école primaire (2019-2020) de la même population d'études que celle de la phase 1. Elle fournira des informations statistiques de l'année scolaire 2018-2019 sur le niveau des performances scolaires et des taux de maintien des transférés afin d'apprécier les évolutions entre la première année et la seconde année après leur transfert. Globalement, il s'agirad'identifier les bonnes pratiques et formuler des recommandations pour favoriser le maintien et la réussite scolaire des gradués des centres SSAP dans le système scolaire.

Plan International – Burkina Faso, agissant au nom du Consortium et en tandem avec l'équipe régionale du Projet, lance le présent avis d'appel d'offres ouvert intitulé« Etude de traçabilité II des gradués des centres SSA/P transférés à l'école primaire dans le cadre du projet PASS+ au Burkina Faso, Mali et Niger ».

II - ALLOTISSEMENT

Les travaux, objet du présent appel d'offres, sont groupés en un (1) seul lot.

III –FINANCEMENT
Les prestations faisant l'objet du présent avis d'appel d'offres sont financées la Fondation Qatarie « EAA » (Educate Above All) à travers son Programme « EAC » (Educate A Child), Plan International - Canada et la Fondation Strømme. Elles seront exécutées conformément aux termes de référence.

IV DELAI

Le délai d'exécution de la mission de réalisation de l'étude est de 66 jours à compter de la date de notification.

V- PARTICIPATION A L'APPEL D'OFFRES

Le présent appel d'offres est ouvert àégalitéà tout Bureau d'Etudes / Consultant(e) Indépendant(e) ayant des capacités techniques et logistiques avérées permettant le déroulement de la présente étude de traçabilité dans les trois (03) pays couverts (Burkina Faso, Mali et Niger) par le Projet PASS+.
Ils doivent être dûment patentés ou exemptés de la patente, inscrits au registre de commerce, en règle vis-à-vis de l'administration de l'un des pays couverts par le Projet.

VI - ACQUISITION DU DOSSIER

Le dossier d'appel d'offres est disponible et peut être retiré gratuitement à partir du 03 février 2020, du Lundi au Jeudi de 08h 00 – 16h 00 et le Vendredi de 08h 00 – 12h 00, dans les représentations de Plan International au Mali, au Burkina Faso et au Niger aux adresses suivantes :

Plan International - Burkina Faso
Rue 15 -397, Zone d'Activités Diversifiées -ZAD
B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 - Burkina Faso
Téléphone +226 50 37 87 33 ; Fax +226 50 37 87 39

Plan International – Mali
SOTUBA ACI, Près de l'école
LES LUTTINS
Bamako, Mali ; BP : 1598
Téléphone : + 223 44 90 09 56 ;

Plan International - Niger
Angle Boulevard des Djermakoye
B.P. 12247 Niamey, Niger
Téléphone : +227 207 244 44

VII – PIECE A FOURNIR

Le(la) Consultant(e)/Bureau d'études fournira trois offres distinctes pour soumissionner au présent appel d'offre :

 Une (01) offre administrative : en fonction de son statut, le soumissionnaire devra fournir les documents administratifs en cours de validitéà la date limite de dépôt des offres (voir les détails au point 13.1., Instructions aux soumissionnaires) ;
 Une (01) offre technique ;
 Une (01) offre financière (voir les détails au point 13.2., Instructions aux soumissionnaires)

VIII - DEPOT DES OFFRES

Les offres administratives devront être déposées au siège de Plan International des Pays couverts par le projet PASS+, sous pli fermé, à l'une des adresses indiquées au point VI (Acquisition du dossier).
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Les offres technique et financière de chaque soumissionnaire devront être transmises sous format électronique à l'adresse e-mail suivante : ts2.passplus@plan-international.org.

Délai de dépôt des offres : au plus tard le mercredi 26 Février 2020 à 12h 00 (GMT) précises.

IX - DELAI D'ENGAGEMENT

Les soumissionnaires restent engagés par leurs offres pendant un délai de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date d'ouverture des plis.

X - RESERVES

Au nom du Consortium Plan International et Fondation Strømme, Plan International Burkina Faso se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent appel d'offres.

Ouagadougou, le 29 Janvier 2020

Au nom du Consortium,
La Direction de Plan International - Burkina Faso


Consommation alimentaire : Ousmane Ouédraogo braque les projecteurs sur le statut nutritionnel des populations de la région du Centre-ouest

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« Evaluation des profils de consommation alimentaire et statut nutritionnel des populations de la région du Centre-ouest du Burkina Faso ». C'est le thème sous lequel, Ousmane Ouédraogo a mené son étude dans le cadre de sa thèse de doctorat unique à l'Ecole doctorale sciences et technologies de l'Unité de Formation et de Recherche en sciences de la vie et de la Terre (UFR/SVT), département de biochimie-microbiologie, Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo. Le lundi, 27 janvier 2020, l'impétrant a passé au peigne fin son travail devant un jury composé d'enseignants venus de plusieurs Universités et au terme duquel, il a été fait Docteur, spécialiste en nutrition humaine, avec la « Mention Très honorable ».

Pour satisfaire les besoins nutritionnels, il faut faire recours au modèle de consommation alimentaire spécifique à chaque pays, voire chaque localité du pays, qui traite des pratiques alimentaires, de la nature et la qualité des aliments consommés. En optant pour ce thème, « Evaluation des profils de consommation alimentaire et statut nutritionnel des populations de la région du Centre-ouest du Burkina Faso », Ousmane Ouédraogo décide d'évaluer les profils de consommation alimentaire et statut nutritionnel des populations concernées.

Pour parvenir à l'objectif visé, le doctorant a choisi pour zone de travail, la région du Centre-ouest du Burkina. Composée des provinces du Boulkiemdé, du Sanguié, de la Sissili et du Ziro, cette région est forte de 1 554 040 habitants, chiffres de 2016, (715 996 hommes et 838 044 femmes) répartis dans 119 541 ménages dont 87% résidant en milieu rural.

Ousmane Ouédraogo, pendant son exposé

Après plusieurs mois d'études sur le terrain au sein des populations, Ousmane Ouédraogo a présenté les résultats de son travail devant un jury composé de Pr André Jules Ilboudo, Professeur Titulaire en Technologie alimentaire à l'Université Joseph KI-Zerbo, Burkina, président du jury ; Dr Justine Mouécoucou, Maître de Conférences en Nutrition, HdR, Université des Sciences de la Santé, Gabon ; Dr Fatoumata Ba/Hama, Maître de Recherche en nutrition-sciences des aliments, DTA/IRSAT/CNRST, Burkina ; Pr Emile K. S. Amouzou, Professeur Titulaire en Biochimie/nutrition, Université de Kara, Togo (co-directeur de thèse) et Pr Mamoudou Hama Dicko, Professeur Titulaire en Biochimie/Biotechnologie, Université Joseph Ki-Zerbo, Burkina (Directeur de thèse).

Parents, amis et collègues ont suivi de bout en bout l'épreuve

L'étude a permis d'évaluer la consommation alimentaire des ménages, des femmes en âge de procréer et des enfants de six à 59 mois durant les trois périodes agricoles de l'année ainsi que l'état nutritionnel des couples mères/nouveau-nés. L'exploration révèle entre autres que les aliments consommés par les ménages et les individus (femmes et enfants) étaient dominés par les féculents.

L'analyse de la qualité nutritionnelle de la consommation alimentaire du ménage a été, elle, faite selon la méthodologie du PAM (Programme alimentaire mondial, 2015) : les aliments riches en vitamine A (laits, abats, œufs, légumes à feuilles vert-foncé, légumes et fruits riches en vitamine A), les aliments riches en protéines (légumineuses, produits laitiers, viandes maigres, abats, poissons et œufs) et les aliments riches en fer bio-disponible (viandes maigres, abats et poissons).

La base de sondage utilisée a été celle du recensement général de la population (RGPH) 2006, actualisée avec un ajustement sur le taux de croissance, comportant la population par village/ville.

La collecte des données de consommation alimentaire s'est, quant à elle, faite par un entretien en face-à-face avec les personnes concernées dans les ménages à l'aide d'un questionnaire à plusieurs sections et a porté sur la consommation alimentaire des ménages et la consommation alimentaire des individus.

De g. à d. : Dr Fatoumata Ba/Hama, Dr Justine Mouecoucou, Pr André Jules Ilboudo (président jury), Pr Mamoudou Hama Dicko et Pr Émile K. S Amouzou

« Au Burkina Faso, la situation alimentaire et statut nutritionnel des populations demeure préoccupante même, si la tendance, ces dernières années est à l'amélioration. En effet, chez les enfants de moins de cinq ans (ENN, 2016), 27,3% souffraient de malnutrition chronique, 19,2% souffraient d'insuffisance pondérale, 7,6% souffraient de malnutrition aiguë, 20,9% des enfants de 6 à 23 mois recevaient une AMA, anémie qui touchait près de 62% des femmes en âge de procréer », apprend Ousmane Ouédraogo.

Il révèle également qu'au Burkina, très peu de systèmes d'information opérationnels prennent en compte, à la fois, les données sur l'offre et la production alimentaire et celles sur l'accessibilité dans un même ensemble à l'échelle du ménage. Egalement, très peu d'études se sont intéressées aux connaissances, comportements, à l'organisation, à la répartition et les moments de prise alimentaires dans les ménages selon les périodes agricoles.

Or, mieux connaître le comportement alimentaire de la population permet, en effet, d'ajuster et d'orienter les actions d'informations et d'éducation nutritionnelles, devenues une utilité indiscutable. Le développement de ces actions de prévention nécessite une connaissance approfondie des habitudes de consommation alimentaire, mais aussi de leurs déterminants dans les populations concernées.

Au terme de son travail, Ousmane Ouédraogo a fait plusieurs recommandations à l'Etat burkinabè et autres parties-prenantes concernées. Ainsi appelle-t-il à promouvoir la diversification et l'augmentation de la production de cultures riches en nutriments, l'élevage à petite échelle et la pêche durable ; poursuivre la promotion de la pratique du maraîchage par les ménages, d'abord pour l'auto-consommation et seul le surplus de production devrait être vendu.

L'impétrant préconise également l'amélioration des techniques de transformation et de stockage afin de réduire les pertes post-récoltes, d'augmenter la conservation et la disponibilité des aliments au-delà des saisons ; l'extension des marchés et la facilité de leur accès aux groupes vulnérables ; la promotion de la scolarisation des enfants et surtout des jeunes filles et leur maintien à l'école. Il y ajoute la promotion de la nutrition et l'éducation alimentaire et nutritionnelle au niveau ménage et individuel ; l'amélioration de la disponibilité et la qualité des systèmes d'information multi-sectoriels qui recueillent des données relatives aux régimes alimentaires, à la composition des aliments et à la nutrition pour améliorer l'élaboration des politiques et d'encourager les initiatives de recherche sur les systèmes alimentaires et la demande alimentaire, qui sont axées sur la nutrition et orientées vers l'action.

A l'issue de son exposé, les membres du jury ont procédéà des observations de forme et de fond à intégrer dans le document final (si le travail venait àêtre reçu).

Dans cette deuxième partie de la soutenance, les enseignants ont salué non seulement la pertinence du thème, mais également la qualité du travail abattu par le doctorant. Pour des membres du jury, ce travail ouvre les perspectives d'études plus approfondies sur certains de ses volets.

Après cette phase de critiques, les membres de jury se sont retirés pour l'ultime acte, moment le plus attendu par le candidat et ses proches : la délibération. Les minutes qu'ont duré cet aparté entre les enseignants ne furent sans doute pas brèves pour le doctorant et ses proches. C'est dans cette atmosphère de suspens que Pr André Jules Ilboudo et ses co-équipiers dévoilent le verdict : le travail d'Ousmane Ouédraogo a valu auprès des spécialistes, la « Mention très honorable ».

Dr Ousmane Ouédraogo, recevant son parchemin du président du jury, Pr Ilboudo

Ousmane Ouédraogo, membre de la Société de nutrition du Burkina, est désormais Docteur en sciences biologiques appliquées avec pour spécialité, nutrition humaine.

Une nouvelle compétence pour le Burkina dans ce secteur majeur de la vie.

O.L
Lefaso.net

Le temps est la marque de mon impuissаnсе.

Humanitaire : un bâtiment neuf pour la commission nationale pour les réfugiés(CONAREF)

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Le ministre des Affaires étrangères , Alpha Barry a procédé le 3 février 2020, à l'inauguration du nouveau bâtiment , au siège de la commission nationale pour les réfugiés, à Ouagadougou, en présence du représentant du commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grande.

Un bâtiment R+1 d'une valeur de 80 millions de francs CFA au bénéficie de la CONAREF, dans l'optique de permettre aux agents de mener à bien leurs travaux. Pour Filippo Grande représentant le HCR, ce bâtiment va répondre aux besoins des réfugiés. '' je remercie le gouvernement burkinabè pour l'accueil des réfugiés maliens sur son sol'' a-t-il expliqué. Ces réfugié selon, Alpha Barry résident dans les camps de Mentao et de Dori, environ 25.000, tous des maliens.

Celui a saisi l'occasion pour exprimé sa reconnaissance au diplomate du HCR pour son geste et sa présence auprès Burkina. Filippo Grande s'est dit préoccupé de la situation humanitaire au Burkina Faso, lors de sa descente terrain, tout en exprimant sa solidarité au gouvernement.

Aussi, Alpha Barry a estimé qu'environ 6000 réfugiés non présidents dans les camps de déplacés affectés par le gouvernement, ce qui constitue un défi majeur pour la situation sécuritaire, en cours, y compris les déplacés internes.

Dans son allocution le représentant du HCR n'a pas manqué d'expliquer que son agence entend œuvrer davantage au bénéficie des populations dans les zones sous menace sécuritaire, en majorité des réfugiés.

En présence sur le territoire depuis 48 heures, Filippo Grande entend rencontrer le président du Faso pour lui exprimer la position du HCR, en cette période de crise humanitaire. Accompagné, des représentants du HCR du Tchad, du Mali, du Niger, Filippo Grande a exprimé sa solidarité aux agents de la CONAREF pour leurs sacrifices au profit des déplacés et des réfugiés. Dans l'agrément de la rencontre, Alpha Barry a remis des cadeaux symboliques aux hôtes , des œuvres d'art burkinabè pour leur déplacement en terre burkinabè. Un geste qui a précédé , la coupure du ruban du nouveau bâtiment.

Le nouveau bâtiment R+1 est un édifice de plusieurs bureaux pouvant abriter les agents de la CONAREF et une grande salle de réunis pour les offices et des rencontres entre les agents de la CONAREF et partenaires.

E.k.s

Lefaso.net

Coopération : Le Japon offre deux ambulances à la commune de Kaya

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L'ambassade du Japon au Burkina et Chromaview Development association ont signé, ce mardi 4 février 2020 à Ouagadougou, un accord de don pour un projet de remise d'ambulances à la mairie de Kaya. Ces véhicules viendront permettre une meilleure prise en charge des malades.

La commune de Kaya ne disposait que de deux ambulances. Malheureusement, suite à un accident de la circulation, un des véhicules est maintenant hors-service. Depuis lors, la commune se débrouille avec une seule ambulance. Pourtant, du fait de l'insécurité, la population de la ville a doublé. C'est la croix et la bannière donc pour les évacuations sanitaires. Mais ce calvaire relèvera d'un mauvais souvenir dans peu de temps. Pour cause, le Japon a décidé de voler au secours de la commune. Le plaidoyer de Chromaview Development association mené auprès des autorités nipponnes a porté des fruits. L'hôpital Jousai de la ville de Yuki au Japon a décidé de donner deux ambulances à la commune de Kaya.

La signature de l'accord de don entre le Japon et l'association a eu lieu ce mardi 4 février 2020. Le chef de la mission diplomatique japonaise au Burkina Faso, Tamotsy Ikezaki, a reconnu qu'à cause des flux de déplacés internes, la demande en évacuation sanitaire a doublé. Il espère donc que ces deux ambulances viendront augmenter les capacités logistiques de la ville. Alphonse Sawadogo, coordonnateur de Chromaview Developpent association, a révélé que le contrat signé est d'un montant de 35 millions 900 mille francs CFA. Cela permettra de transporter les deux ambulances de la ville de Yuki au Japon à Kaya au Burkina Faso.

Cette signature a réjoui plus d'un. Pour le maire de Kaya, Boukari Ouédraogo, les deux ambulances viendront abréger la souffrance des malades. Il a tenu à remercier Chromaview Developpent association pour avoir mené le plaidoyer en faveur de sa commune. Il a également salué le dynamisme de la collaboration entre le Japon et le Burkina.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Protection de l'environnement : Qu'est-ce qui freine la mise en œuvre effective de la loi 017 ?

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A Ouagadougou, pas un mètre carré sans un sachet plastique, malgré l'entrée en vigueur de la loi portant « interdiction de production, importation, commercialisation et distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables » depuis le 1er janvier 2015. A qui la faute ?

Le Burkina Faso à l'instar d'autres pays africains est confrontéà des problèmes environnementaux liés aux changements climatiques, à l'utilisation incontrôlée des produits chimiques mais surtout à la prolifération des déchets plastiques dus à l'usage et à l'abandon abusifs des sachets ou emballages plastiques non biodégradable. Chaque année, c'est environ 400 000 tonnes de déchets plastiques qui sont produits.

Pour freiner ce phonème qui avance à grands dans notre pays, l'Assemblée nationale a adopté un projet de loi portant interdiction de production, importation, commercialisation et distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables. La présente loi qui a pour objet la préservation du cadre de vie des populations ainsi que le milieu naturel des sachets et emballages plastiques non biodégradables, est rentrée en vigueur depuis le 1er janvier 2015. Elle est accompagnée de mesures concrètes.

Cinq années après, un constat saute à l'œil. Malgré l'avènement de cette loi et la disponibilité des sachets consommables, la situation ne s'est point améliorée « au pays des hommes intègres ». Pire, le sachet plastique est tellement entré dans les habitudes qu'il parait presqu'inimaginable de s'en passer. Des restaurants aux supermarchés en passant par la vendeuse de beignets au bord de la voie et autres commerces.

Ignorance ou persistance ? « Les sachets biodégradables nous coûtent trop chers. C'est un luxe qu'on ne peut pas se le permettre. On gagne combien comme bénéfice ? », a rétorqué Saoudata Ouédraogo, gérante d'un restaurant, qui vient de tendre un sachet noir au client en guise d'emballage. Pourtant, chez nos voisins, comme le Ghana, les emballages plastiques non biodégradables sont presqu'inexistants.

Au vue de tout cela, la responsabilité des autorités politiques burkinabè est plus qu'engagée, car une chose est de ratifier des lois pour la protection de la « mère nature », l'autre est d'assurer leur application effective. La thérapie face à l'équation des sachets plastiques, c'est de continuer à multiplier les campagnes de sensibilisation des populations sur le danger des sachets en plastique sur leur santé et sur l'environnement et par ricochet amener les commerçants à abandonner progressivement cette activité lucrative.

Pour avoir mis la charrue devant les bœufs, le département en charge de l'environnement doit enfin promouvoir l'utilisation des sacs organiques, surtout réutilisables et des paniers pour au moins restreindre l'usage des sachets plastique dans le commerce. Cela y va de la survie de notre environnement et notre devoir de le préserver pour les générations futures.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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