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Réconciliation nationale au Burkina : Quel est le prix à payer pour y parvenir ?

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« Réconciliation nationale ». Ce terme est sur toutes les lèvres. Des politiques aux OSC en passant par les leaders coutumiers et religieux, tout le monde se fait apôtre de la réconciliation nationale. Ce serait la condition sine qua none pour permettre au pays de vaincre le terrorisme et de construire sereinement l'avenir de ses fils et filles. A un moment où le pays est effectivement au bord du gouffre, la réconciliation nationale s'impose. Celle-ci doit toutefois se dérouler dans un cadre approprié pour éviter que les mêmes causes ne produisent les mêmes conséquences.

La Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) en avait fait son cheval de bataille. Du fait sans doute de son mode opératoire, elle s'est essoufflée sans parvenir à des résultats tangibles. Aujourd'hui, deux autres acteurs se font les grands chantres de la réconciliation nationale. Au rang de ceux-ci se retrouvent le Panel des anciens et des personnalités pour la paix et la réconciliation (PANAPAX) du comité de l'appel de Manéga et le Mouvement pour le plaidoyer, la cohésion sociale, le retour de la paix et la réconciliation nationale (MPCRN) de Safiatou Lopez Zongo.

Si le MPCRN est au stade des consultations avec les différentes composantes de la société, les « sages » de l'appel de Manéga ont, quant à eux, d'ores et déjà publié une déclaration le 20 janvier dernier dans laquelle ils plaident entre autres pour le retour de tous les « exilés politiques » qui le souhaitent. Ils recommandent aussi une contrition publique des acteurs de l'insurrection, des acteurs de l'ancien régime initiateurs du projet de modification de l'article 37 de la Constitution et de la mise en place d'un Sénat, de tous les auteurs du coup d'Etat du 16 septembre 2015.

Le panel de Manéga a le mérite d'exister. Les personnalités qui le composent sont respectables. Seulement, la démarche et les recommandations formulées pêchent par endroits. Sur le plan de la dénomination d'abord, il n'y a pas d'innovation. La composition et le fonctionnement du panel fait immédiatement penser au « collège des sages » qui avait recommandé l'institution d'une journée nationale du pardon suite à l'assassinat du journaliste Norbert Zongo, en 1998.

Tous les Burkinabè sont témoins de la manière dont cette JNP a été sabordée. Après le « plus jamais ça ! », les crimes se sont poursuivis allègrement ! Jusqu'à la survenue de l'insurrection. A lire la déclaration du panel, on a le sentiment qu'il a juste voulu réchauffer quelques recommandations du collège des sages pour que le tour soit joué ! La question de la réconciliation nationale est bien plus complexe.

« Exilés politiques » : Attention au piège

Sur le plan sémantique, le panel semble aussi tomber dans le piège de certains discours politiques lorsqu'il plaide pour le retour de tous les « exilés politiques ». Peut-on dans la rigueur des termes, parler véritablement d'exilés politiques pour ce qui est du cas du Burkina Faso ? L'exil politique est la situation de quelqu'un qui est expulsé ou obligé de vivre hors de sa patrie.

Les principales formes de violence politique peuvent être les persécutions idéologiques, ethniques, religieuses ou les conflits entre États. Les types de violence et leur étendue définissent les caractéristiques sociales de la population exilée : opposants idéologiques, membres de minorités ethniques territoriales ou intermédiaires, populations civiles se trouvant sur les lieux où s'exerce la violence.

Au regard de ces caractéristiques, peut-on qualifier d'« exilés politiques » des gens qui ont délibérément décidé de fuir leur pays sans qu'aucune menace sérieuse ne pèse sur leur vie ni sur celle de leurs proches ? Ont-ils été victimes d'ostracisme, de persécution ? Ont-ils été empêchés d'exprimer librement leurs opinions politiques au pays ? Les « sages » se laissent induire en erreur par certains politiciens adeptes de la victimisation à outrance pour obtenir l'absolution. Vouloir vous soustraire malicieusement à la justice pour des actes délictueux que vous avez commis ne fait pas de vous un exilé politique.

A la lumière des différentes tractations, il faut un débat national et un véritable consensus autour de la notion d'exilé politique. Qui l'est ? Qui ne l'est pas ? Quelles conditions faut-il remplir pour être qualifié d'exilé politique ? Appeler péremptoirement au retour de tous les « exilés politiques » est un raccourci qui peut s'avérer dangereux car tout le monde aura tendance à s'engouffrer dans la brèche.

Quid du schéma de la réconciliation ?

Pour finir, les « sages » recommandent la contrition publique des acteurs de l'insurrection, des acteurs de l'ancien régime, de tous les auteurs du coup d'Etat du 16 septembre 2015.Nous naviguons dans un flou artistique où on veut instruire le procès de « tout le monde et personne ». Que valent les contritions publiques sans réparation des préjudices subis, sans justice ? Faut-il au nom de la réconciliation passer les victimes en pertes et profits ?

Nul ne s'oppose à la réconciliation. C'est le cheminement pour y parvenir qui pose problème. Il faut, du fait de cette situation, mettre rapidement en place une structure indépendante avec les différentes sensibilités. Celle-ci devra travailler rapidement sur la base d'une feuille de route et formuler des recommandations réalistes et réalisables pour permettre au pays d'aller à la réconciliation nationale. Le document initial de cette structure pourra être examiné et adopté au cours d'assises nationales sur la réconciliation.

Ces assises devront permettre à tous les Burkinabè de se parler franchement pour solder le passif et envisager l'avenir ensemble. Un mécanisme de suivi-évaluation devra être mis en place à l'issue de ces assises pour veiller à l'application des recommandations. Quel que soit le schéma final qui sera retenu, le processus devra reposer sur le triptyque vérité, justice et réconciliation. Tout processus escamoté aboutira à une réconciliation de façade.

Jérémie Yisso BATIONO
Enseignant Chercheur
Ouagadougou


urkina_Faso : un nouveau record pour Hugues Fabrice ZANGO

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L'athlète burkinabè Hugues Fabrice ZANGO a battu son propre record d'Afrique du triple saut avec 17,77 m au Meeting de Paris Indoor 2020.
Il devient le 4e meilleur performeur mondial de l'histoire en indoor.

En 2019, Fabrice ZANGO avait remporté la marque de référence en salle avec 17,58 m.

Source : 3TV

In memoria : Marie Claire YAGO/KANTIONO

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4 Février 2019 – 04 février 2020

Que ton repos sois doux, comme ton cœur fut bon »

Voilà déjà un an qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui sa fille, notre très chère bien-aimée Marie Claire YAGO/KANTIONO, précédemment Contrôleur des Services financiers à la retraite, au Ministère de l'économie et des Finances.

En ce douloureux anniversaire, sa Mère KANKI Adélaïde, ses frères et sœurs ainsi que ses enfants :

• Carine OUEDRAOGO/YAGO ;
• Ismaël YAGO ;
• Roland YAGO ;

Vous réitèrent leurs sincères remerciements et vous prient d'avoir une pensée à son endroit. Une messe sera dite pour le repos de son âme à Bethléem le Mardi 04 Février 2020 à 18h30.

Union de Prières

« Nous ne t'oublierons jamais ».

**Des messes seront dites à son intention tous les 1er dimanches du mois jusqu'en décembre 2020 à la Cathédrale de Ouagadougou à 11h.

Is inviting applications for the following position : USAID Project Management Specialist (HIV/AIDS)-FSN/11

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IS INVITING APPLICATIONS FOR THE FOLLOWING POSITION :
USAID Project Management Specialist (HIV/AIDS)-FSN/11
(Position is open to all Burkina nationals and
those eligible for permanent residence and authorization to work in Burkina Faso)

The U.S. Agency for International Development (USAID) is the leading U.S. Government agency responsible for the U.S. foreign development assistance with the twofold purpose of furthering America's interests while improving lives in the developing world. USAID carries out U.S. foreign policy by promoting broad-scale human progress at the same time it expands stable, free societies, creates markets and trade partners for the United States, and fosters good will abroad. Spending less than 1 percent of the total federal budget, USAID works in over 100 countries to :
Promote broadly shared economic prosperity ; Strengthen democracy and good governance ; Protect human rights ; Improve global health, Advance food security and agriculture ; Improve environmental sustainability ; Further education ; Help societies prevent and recover from conflicts ; and Provide humanitarian assistance in the wake of natural and man-made disasters.

VACANCY ANNOUNCEMENT # : Ouaga-2020-010

USAID Project Management Specialist (HIV/AIDS) - FSN/11
BASIC FUNCTIONS OF THE POSITION :

U.S Agency for International Development (USAID) is recruiting one Cooperating Country National (CCN) Personal Service Contractor (PSC) to serve at USAID Project Management Specialist (HIV/AIDS Specialist) at USAID Burkina Faso Country Office. The incumbent will work closely with the Health Office Director, the PEPFAR interagency team and USAID/West Africa Regional Health Office HIV/AIDS staff in planning, implementing, and monitoring PEPFAR activities and will liaise with PEPFAR backstops in USAID/West Africa Regional Health Office and USAID Washington's Office of HIV/AIDS, counterparts in the Office of Global AIDS Coordinator (OGAC) and other USAID personnel working within and overseeing the Mission's activities related to HIV/AIDS Control.

With over $10 million of “Game Changer Funds” PEPFAR activities are a significant portion of the Health Office's Portfolio. With both a national focus and targeted districts, implemented through USAID's field support mechanism and regional projects, the PEPFAR program has a considerable and growing workload. Burkina Faso has demonstrated significant progress to date on the clinical cascade : 1st 90 – 88% ; 2nd 90 – 65% ; 3rd 90 – 45%. PEPFAR aims to reach the national 90-90-90 clinical goals and reach epidemic control by 2021 through a targeted focus on the highest burden sites for People living with HIV (PLHIV) and Key Populations (KPs) in the Centre, Hauts-Bassins, and Centre Ouest Regions with technical assistance to other sites.

The job holder is required to perform work-related travel.

The complete position description listing all of the duties and responsibilities may be obtained under Career section of USAID website at https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/

CLOSING DATE : February 07, 2020

Applicants must submit the following documents to be considered :

• A cover letter
• An AID 302-3 form (form can be found on this website) : https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/
• A detailed resume
• 3 References
• Copies of relevant degrees
• Relevant work attestations and Certificates
All the above mentioned documents are REQUIRED, must be prepared in ENGLISH and should be addressed as follows : Attention of the Human Resources Office, US Embassy, Ouagadougou at : HROOuaga@state.gov

NOTE : Please include the Reference of the Vacancy Announcement you are applying for.

ONLY SHORTLISTED APPLICANTS WILL BE CONTACTED.

Appel à propositions pour le recrutement de consultant qualifié

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APPEL A PROPOSITIONS POUR LE RECRUTEMENT DE CONSULTANT QUALIFIE (BUREAU OU CONSULTANTS INDIVIDUEL) POUR CONDUIRE UNE ETUDE SUR L'OFFRE DE SOLUTIONS (TECHNOLOGIES ET EXPERTISES) D'ENERGIE SOLAIRE ADAPTEES AUX BESOINS DES GROUPES CIBLES DU PROGRAMME USADF AU BURKINA FASO

Délai de soumission : 15 Février 2020

La Fondation United States African Developpement Foundation (USADF : www.usadf.gov ) est une agence indépendante du gouvernement américain qui a pour mission de soutenir les investissements en Afrique par l'appui au développement d'initiatives économiques initiées et portées par les entreprises et organisations locales (Petites et Moyennes Entreprises, coopératives, organisations paysannes, associations et communautés organisées à la base autour d'activités économiques de type grassroots).

Au Burkina Faso, USADF assure depuis une dizaine d'années la mise en œuvre du programme pays en partenariat avec le Cabinet d'Ingénierie et de Conseil en Développement d'Entreprises (ICDE). Elle investit dans des équipements solaires pour répondre aux besoins de fonctionnement des administrations des groupes bénéficiaires de ses projets (plus de 90% des cas) qui, avec l'évolution des technologies solaires, sont de plus en plus demandeurs de technologies solaires adaptées à leurs besoins dans la production agricole (irrigation, conservation des produits, etc.) et la transformation des produits (fonctionnement de petites unités de transformation : moulins, broyeurs, pasteurisateur, etc.).

Malheureusement les choix technologiques ne sont pas toujours adaptés aux besoins et capacités des groupes cibles. Ils sont souvent inadaptés ou mal dimensionnés pour procurer un bon retour sur investissement aux groupes cibles qui sont, le plus souvent, basés en milieu rural dans des zones sans accès à l'électricité.

C'est dans ce contexte qu'USADF et ICDE souhaitent mobiliser l'assistance externe d'un consultant qualifié dans le domaine de l'énergie solaire, avec une très bonne connaissance du secteur, pour conduire une étude destinée à améliorer leurs connaissances de la technologie et des offres disponibles dans le domaine afin d'assurer une meilleure prise en compte de l'énergie solaire dans les différents projets.

Il est recherché pour ce mandat un consultant de niveau international ayant capitalisé plusieurs expériences pays. Celui-ci devra, de préférence, travailler en tandem avec un consultant national recruté par ses soins et possédant une bonne connaissance des politiques et de l'environnement national liés au domaine.

Les TDR détaillés sont disponibles gratuitement auprès de ICDE (Tél. +226 25 36 34 52). Ils peuvent être obtenu par e-mail en écrivant à accueil.icde@hotmail.com

Direction générale des impôts : Institution d'un prix de l'excellence pour encourager les contribuables et les agents

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La Direction générale des impôts, tout en réitérant ses meilleurs vœux pour le nouvel an, exprime sa reconnaissance et adresse ses remerciements à tous les contribuables qui se sont acquittés de leurs obligations de déclaration et de paiement des impôts et taxes au cours de l'année fiscale 2019.

Elle encourage l'ensemble des contribuables à poursuivre les efforts de civisme fiscal au cours de l'année 2020.

Par ailleurs, elle porte à la connaissance du public burkinabèl'institution du Prix de l'excellence de la Direction générale des impôts qui sera décerné annuellement aux contribuables, aux services et aux agents des impôts.

Cette initiative nouvelle qui rentre dans la dynamique de la gestion qualitative du personnel et des contribuables permettra de féliciter et de récompenser les mérites individuels et collectifs.

La Direction générale des impôts, toujours en quête de modernisation, sait compter sur votre accompagnement et votre sens du civisme fiscal.

Le Directeur général des impôts

Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

La direction générale des impôts communique les pièces à fournir pour toute demande de titre foncier

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Le Directeur général des impôts informe les promoteurs immobiliers que conformément à l'article 408 du décret n°2014-481PRES/PM/MATD/MEF/MHU déterminant les conditions et les modalités d'application de la loi n°034-2012/AN du 02 juillet 2012 portant Réorganisation Agraire et Foncière (RAF) au Burkina Faso, les promoteurs immobiliers désirant acquérir en pleine propriété des terres du domaine privé de l'Etat ou des collectivités territoriales, doivent adresser au Ministre en charge des domaines sous couvert du Ministre chargé de l'habitat et de l'urbanisme leurs dossiers de demande de titre foncier comprenant les pièces suivantes :

l'arrêté d'approbation du projet immobilier ;

une demande en deux (02) exemplaires sur imprimés fournis par l'administration adressée au Ministre en charge des domaines et dont l'un est soumis au droit de timbre ;

deux (02) photocopies légalisées de la pièce d'identité pour les personnes physiques ou des statuts ou toutes pièces justifiant de la régularité de leur constitution pour les personnes morales ;

un (01) croquis en quatre (4) exemplaires visés par les services techniques compétents ou un géomètre-expert ;

un (01) devis estimatif et descriptif en quatre (04) exemplaires chacun ;

un (01) croquis d'implantation en quatre (04) exemplaires ;

une copie de l'agrément de promotion immobilière délivré par le Ministère en charge de l'urbanisme ;

la composition des constructions et des aménagements prévus ainsi que leurs caractéristiques ;

le nombre de logements sociaux à réaliser.

Par ailleurs, les promoteurs immobiliers qui ont déjà déposé des demandes de titres fonciers auprès des services de la Direction générale des impôts sont informés que leurs dossiers seront transmis au Ministère en charge de l'urbanisme et de l'habitat.

Le Directeur Général des Impôts

Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

Projet e-Burkina : Appel à candidatures pour un recrutement complémentaire

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Le Ministère du Développement de l'Economie Numérique et des Poste (MDENP) a pour missions, d'une part la transformation numérique du Burkina Faso, levier essentiel au développement socio-économique du pays et d'autre part le renforcement du cadre institutionnel et juridique de l'Economie numérique. Dans le cadre de l'opérationnalisation de cette mission, l'Etat Burkinabé a reçu un financement de la Banque Mondiale pour la mise en œuvre du projet e-Burkina. A cet effet, il souhaite recevoir des candidatures pour un recrutement complémentaire répondant au profil ci-après pour un contrat à durée déterminée (CDD) d'un an.

POSTE 1

Intitulé du posteER5 : Responsable appui à l'application Système Intégré de Gestion Électronique des Documents (SIGED)

Nombre : 01

Fonctions et responsabilités :
Le/La Responsable appui à l'application SIGED, placé sous la responsabilité du Directeur technique du projet e-Burkina, est le point focal du e-Burkina pour la coordination des activités techniques et organisationnelles de la mise en œuvre de SIGED. A ce titre, il/elle a pour mission de :
- coordonner les interactions entre le cabinet en charge du développement de SIGED, le cabinet de suivi contrôle ainsi que des bénéficiaires ;
- suivre l'élaboration et la mise en œuvre de la stratégie d'appropriation de SIGED par les utilisateurs finaux ;
- suivre le transfert de compétences aux utilisateurs finaux ainsi qu'aux administrateurs de SIGED ;
- assurer le respect du cahier de charges/Plan d'Assurance Qualité du cabinet de suivi-contrôle sur le volet SIGED ;
- fournir l'assistance technique aux utilisateurs et administrateurs en cas de besoin.

Compétences, Connaissances et expériences

- Etre titulaire d'un BAC + 3 en informatique option génie logiciel ;
- Avoir au moins trois (03) ans d'expérience dans un poste similaire.

Compétences techniques
- avoir une maitrise de l'ingénierie du logiciel ;
- avoir une maitrise du génie logiciel notamment le développement d'applications, e-services. La possession de certifications professionnelles en Java serait un atout ;
- avoir une maitrise de la conception et de l'administration de base de données. La possession de certifications professionnelles en PostgreSQL serait un atout ;
- avoir une maitrise du test des applications, e-services ;
- avoir une bonne maitrise du système de gestion de contenu Alfresco. La possession d'une certification en Alfresco et/ou d'une attestation de formation serait un atout ;
- avoir une expérience en système d'information, ingénierie documentaire et gestion des connaissances ;
- avoir une expérience en Gestion Électronique du Courrier (GEC)/ ou Gestion Électronique des Documents (GED) ou Système d'Archivage Électronique (SAE) avec une expérience dans le domaine de la dématérialisation ou de l'indexation de contenu ou du versioning documentaire ou de l'archivage électronique. Maîtriser les normes d'archivage et de gestion documentaire est un atout ;
- avoir des connaissances en gestion de services informatiques.
Autres compétences
- avoir des compétences en conduite de réunion ;
- savoir communiquer aussi bien avec des techniciens qu'avec des non techniciens.
- savoir travailler en équipe ;
- avoir des connaissances en gestion du risque et du changement ;
- avoir des aptitudes en management ;
- avoir des connaissances en gestion de projet TIC ;
-être rigoureux et dynamique ;
- savoir s'organiser et gérer les priorités ;
- avoir l'esprit de synthèse,
-être réactif et proactif ;
-être apte à travailler sous pression ;
- avoir un esprit d'initiative ;
- avoir une forte capacité d'adaptation à un milieu multiculturel ;
- maîtriser les outils bureautiques (traitement de texte, tableur, outils de présentation, etc.)

POSTE 2

Intitulé du posteER5 : Responsable appui à l'applications Circuit Intégré des Missions (CIM)

Nombre : 01

Fonctions et responsabilités

Le/La Responsable appui à l'application CIM, placé sous la responsabilité du Directeur technique du projet e-Burkina, est le point focal du e-Burkina pour la coordination des activités techniques et organisationnelles de la mise en œuvre de CIM.
A ce titre, il/elle est chargé de :
- coordonner les interactions entre le cabinet en charge du développement de CIM, le cabinet de suivi contrôle ainsi que des bénéficiaires ;
- suivre l'élaboration et la mise en œuvre de la stratégie d'appropriation de CIM par les utilisateurs finaux ;
- suivre le transfert de compétences aux utilisateurs finaux ainsi qu'aux administrateurs de CIM ;
- assurer le respect du cahier de charges/Plan d'Assurance Qualité du cabinet de suivi-contrôle sur le volet CIM ;
- fournir l'assistance technique aux utilisateurs et administrateurs en cas de besoin.

Compétences, Connaissances et expériences

- Etre titulaire d'un BAC + 3 en informatique option génie logiciel ;
- Avoir au moins trois (03) ans d'expérience dans un poste similaire.
Compétences techniques
- avoir une maitrise de l'ingénierie du logiciel ;
- avoir une maitrise du génie logiciel notamment dans le développement d'applications, e-services. La possession de certifications professionnelles en python serait un atout ;
- avoir une maitrise de la conception et de l'administration de base de données. La possession de certifications professionnelles en PostgreSQL serait un atout ;
- avoir une maitrise du test des applications, e-services ;
- avoir une bonne maitrise de l'ERP Odoo. La possession d'une certification en Odoo ou Python serait un atout ;
- avoir une expérience avérée dans le domaine des finances publiques ;
- avoir une expérience solide dans le développement de système de gestion financière et comptable, de système de gestion des ressources humaine ;
- avoir une connaissance en sécurité informatique, de l'audit de la sécurité des applications, e-services ;
- avoir une connaissance de l'administration des environnements ;
- avoir des connaissances en gestion de services informatiques.

Autres compétences
- avoir des compétences en conduite de réunion ;
- savoir communiquer aussi bien avec des techniciens qu'avec des non techniciens.
- savoir travailler en équipe ;
- avoir des connaissances en gestion du risque et du changement ;
- avoir des aptitudes en management ;
- avoir des connaissances en gestion de projet TIC ;
-être rigoureux et dynamique ;
- savoir s'organiser et gérer les priorités ;
- avoir l'esprit de synthèse et être réactif et proactif ;
-être apte à travailler sous pression ;
- avoir un esprit d'initiative ;
- avoir une forte capacité d'adaptation à un milieu multiculturel ;
- maîtriser les outils bureautiques (traitement de texte, tableur, outils de présentation, etc.).

POSTE 3

Intitulé du poste ER5 : Responsable appui à l'applications du Système Intégré des Établissements Publiques de l'État (SIGEPE).

Nombre : 01

Fonctions et responsabilités

Le/La Responsable appui à l'application SIGEPE, placé sous la responsabilité du Directeur technique du projet e-Burkina, est le point focal du e-Burkina pour la coordination des activités techniques et organisationnelles de la mise en œuvre de SIGEPE. A ce titre, il/elle est chargé de :
- coordonner les interactions entre le cabinet en charge du développement de SIGEPE, le cabinet de suivi contrôle ainsi que des bénéficiaires ;

- suivre l'élaboration et la mise en œuvre de la stratégie d'appropriation de SIGEPE par les utilisateurs finaux ;
- suivre le transfert de compétences aux utilisateurs finaux ainsi qu'aux administrateurs de SIGEPE ;
- assurer le respect du cahier de charges/Plan d'Assurance Qualité du cabinet de suivi-contrôle sur le volet SIGEPE ;
- fournir l'assistance technique aux utilisateurs et administrateurs en cas de besoin.

Compétences, Connaissances et expériences

-Être titulaire d'un BAC + 3 en informatique option génie logiciel ;
- Avoir au moins trois (03) ans d'expérience dans un poste similaire.
Compétences techniques
- avoir une maitrise de l'ingénierie du logiciel ;
- avoir une maitrise du génie logiciel notamment dans le développement d'applications web, e-services. La possession de certifications professionnelles en python serait un atout ;
- avoir une maitrise de la conception et de l'administration de base de données. La possession de certifications professionnelles en PostgreSQL serait un atout ;
- avoir une maitrise du test des applications web, et e-services ;
- avoir une bonne maitrise de l'ERP Odoo. La possession d'une certification en Odoo ou Python serait un atout ;
- avoir une expérience dans le domaine des finances publiques ;
- avoir une expérience dans le développement de système de gestion financière et comptable, de système de gestion des ressources humaine ;
- avoir une connaissance en sécurité informatique, de l'audit de la sécurité des applications, e-services ;
- avoir une connaissance de l'administration des environnements ;
- avoir des connaissances en gestion de services informatiques.

Autres compétences
- avoir des compétences en conduite de réunion ;
- savoir communiquer aussi bien avec des techniciens qu'avec des non techniciens.
- savoir travailler en équipe ;
- avoir des connaissances en gestion du risque et du changement ;
- avoir des aptitudes en management ;
- avoir des connaissances en gestion de projet TIC ;
- savoir communiquer aussi bien avec des techniciens qu'avec des non techniciens.
-être rigoureux et dynamique ;
- avoir des capacités pour s'organiser et gérer les priorités ;
- avoir l'esprit de synthèse et être réactif et proactif ;
-être apte à travailler sous pression ;
- avoir un esprit d'initiative ;
- avoir une forte capacité d'adaptation à un milieu multiculturel ;
maîtriser les outils bureautiques (traitement de texte, tableur, outils de présentation, etc.).

POSTE 4

Intitulé du poste ER5 : Responsable appui à la refonte du Guichet Virtuel unique de l'administration et aux Sites web de l'Administration (GVAP-SW) et au Système d'Information des Référentiels de Développement (SIRD).

Nombre : 01

Fonctions et responsabilités

Le/La Responsable appui à l'application GVAP-RSW et SIRD, placé sous la responsabilité du Directeur technique du projet e-Burkina, est le point focal du e-Burkina pour la coordination des activités techniques et organisationnelles de la mise en œuvre de SIGED. A ce titre, il/elle est chargé de :

- coordonner les interactions entre le cabinet en charge du développement des sites web des ministères et institutions, de la refonte du guichet virtuel ainsi que de la plateforme SIRD, le cabinet de suivi contrôle ainsi que des bénéficiaires ;

- charger du suivi de l'élaboration et la mise en œuvre de la stratégie d'appropriation des sites web de l'administration, du guichet virtuel et de SIRD par les utilisateurs finaux ;

- assurer le suivi du transfert de compétences aux utilisateurs finaux ainsi qu'aux administrateurs des sites web, du guichet virtuel ainsi que de la plateforme SIRD ;

- assurer le respect du cahier de charges/Plan d'Assurance Qualité du cabinet de suivi-contrôle sur le volet SIRD, Site web et Guichet Virtuel de l'administration publique ;

- fournir l'assistance technique aux utilisateurs et administrateurs en cas de besoin.

Compétences, Connaissances et expériences

- Etre titulaire d'un BAC + 3 en informatique, option génie logiciel ;
- Avoir au moins trois (03) ans d'expérience dans un poste similaire.

Compétences techniques
- avoir une maitrise de l'ingénierie du logiciel ;
- avoir une maitrise du génie logiciel notamment dans le développement d'applications web, e-services ainsi que la conception de sites web. La possession de certifications professionnelles en PHP serait un atout ;
- avoir une maitrise de la conception et de l'administration de base de données ;
- avoir une maitrise du test des applications web, e-services ;
- avoir une bonne maitrise du Framework Laravel. La possession d'une certification et/ou d'une attestation de formation serait un atout ;
- avoir une bonne maitrise du CMS Typo3. La possession d'une certification serait un atout ;
- avoir une connaissance en sécurité informatique, de l'audit de la sécurité des applications, e-services et des sites web ;
- avoir des connaissances en gestion de services informatiques.

Autres compétences
- avoir des compétences en conduite de réunion ;
- savoir communiquer aussi bien avec des techniciens qu'avec des non techniciens.
- savoir travailler en équipe ;
- avoir des connaissances en gestion du risque et du changement ;
- avoir des aptitudes en management ;
- avoir des connaissances en gestion de projet TIC ;
- savoir communiquer aussi bien avec des techniciens qu'avec des non techniciens.
-être rigoureux et dynamique ;
- avoir des capacités pour s'organiser et gérer les priorités ;
- avoir l'esprit de synthèse et être réactif et proactif ;
-être apte à travailler sous pression ;
- avoir un esprit d'initiative ;
- avoir une forte capacité d'adaptation à un milieu multiculturel ;
- maîtriser les outils bureautiques (traitement de texte, tableur, outils de présentation, etc.).

POSTE 5

Intitulé du poste ER5 : Responsable appui au Système d'Information géographique du Secteur Rural (SIG-SR).

Nombre : 01

Fonctions et responsabilités
Le/La Responsable appui au SIG-SR, placé sous la responsabilité du Directeur technique du projet e-Burkina, est le point focal du e-Burkina pour la coordination des activités techniques et organisationnelles de la mise en œuvre du SIG-SR. A ce titre, il est chargé de :

- coordonner les interactions entre le cabinet en charge du développement du SIG-SR, le cabinet de suivi contrôle ainsi que des bénéficiaires à savoir les ministères en charge du secteur rural ;
- suivre l'élaboration et la mise en œuvre de la stratégie d'appropriation du SIG-SR par les acteurs du secteur rural ;

- assurer le suivi du transfert de compétences aux acteurs métiers du secteur rural ainsi qu'aux administrateurs du SIG-SR ;
- assurer le respect du cahier de charges/Plan d'Assurance Qualité du cabinet de suivi-contrôle sur le volet SIG-SR ;
- fournir l'assistance technique aux utilisateurs et administrateurs en cas de besoin.
Compétences, Connaissances et expériences

- Etre titulaire d'un BAC + 3 en informatique option génie logiciel ;
- Avoir au moins trois (03) ans d'expérience dans un poste similaire.
Compétences techniques
- avoir une maitrise de l'ingénierie du logiciel ;
- avoir une maitrise du génie logiciel notamment dans le développement d'applications web géographique ainsi que la conception de sites web. La possession de certifications professionnelles en PHP serait un atout ;
- avoir une maitrise de la conception et de l'administration de base de données. La possession de certifications professionnelles en PostgreSQL serait un atout ;
- avoir une maitrise du test des applications géographique ;
- avoir une bonne maitrise du CMS Typo3 ou Wordpress. La possession d'une certification serait un atout ;
- avoir une connaissance en sécurité informatique, de l'audit de la sécurité des applications, e-services et des sites web ;
- avoir des connaissances en gestion de services informatiques.
Autres compétences
- avoir des compétences en conduite de réunion ;
- savoir communiquer aussi bien avec des techniciens qu'avec des non techniciens.
- savoir travailler en équipe ;
- avoir des connaissances en gestion du risque et du changement ;
- avoir des aptitudes en management ;
- avoir des connaissances en gestion de projet TIC ;
- savoir communiquer aussi bien avec des techniciens qu'avec des non techniciens.
-être rigoureux et dynamique ;
- avoir des capacités pour s'organiser et gérer les priorités ;
- avoir l'esprit de synthèse et être réactif et proactif ;
-être apte à travailler sous pression ;
- avoir un esprit d'initiative ;
- avoir une forte capacité d'adaptation à un milieu multiculturel ;
- maîtriser les outils bureautiques (traitement de texte, tableur, outils de présentation, etc.).

POSTE 6

Intitulé du poste ER5 : Responsable Collecte et Analyse des données

Nombre : 01

Fonctions et responsabilités
Sous l'autorité du Directeur technique, le Responsable Collecte et Analyse des données a pour missions :

- de coordonner les activités de collecte, de production, de gestion, de circulation et de diffusion des données en lien avec l'initiative des données ouvertes Burkina Open Data Initiative (BODI), l'Institut National pour les Statistiques et la Démographique (INSD) et les producteurs de données au sein des Ministères et Institutions Publiques ;
- d'assurer l'amélioration des métadonnées et de la documentation disponible sur les données ;
- d'organiser, dans le respect de la protection des données personnelles et autres textes de loi relatifs, la meilleure exploitation des données et leur plus large circulation ;
- d'élaborer et de proposer des outils, des référentiels et des méthodologies permettant une meilleure exploitation des données et un plus grand usage des sciences des données au sein des administrations ;
- de conduire les expérimentations sur l'utilisation des données pour renforcer l'efficacité des politiques publiques, contribuer à la bonne gestion des deniers publics et améliorer la qualité des services rendus aux usagers ;
- de contribuer à la définition et au suivi des activités mise en œuvre dans le cadre d'e-Burkina ;
- de gérer le portail national de données ouvertes ;
- d'assurer toute autre tâche à lui confier par le Directeur Technique.
Compétences, Connaissances et expériences

-être titulaire d'un Bac+5 de préférence dans le domaine de la gestion de l'information, des sciences de l'information, des statistiques ou des sciences de la donnée.
- avoir au moins trois (03) années d'expérience en matière de collecte et d'analyse de données

Compétences techniques

- avoir une excellente maîtrise des outils de collecte et traitement de de données.
- avoir une maîtrise des techniques d'analyse des données, des méthodologies statistiques.
- avoir une bonne connaissance du cadre réglementaire en matière de gestion des données ou de la statistique au Burkina Faso
- avoir une bonne aptitude au travail en équipe et excellent relationnel.
- avoir la capacité de communiquer de manière claire et concise auprès de différents interlocuteurs.
- avoir une bonne expression écrite et orale, en français et en anglais.
- avoir un esprit d'innovation ;
- la connaissance des projets Banque Mondiale est un plus.

- disposer de connaissances dans le domaine du numérique (exemple : big data, business analytics, data mining, business intelligence) et une expérience dans les initiatives Open Data est un atout.

Autres compétences

- avoir des compétences en conduite de réunion ;
- savoir communiquer aussi bien avec des techniciens qu'avec des non techniciens.
- avoir des connaissances en gestion du risque et du changement ;
- avoir des aptitudes en management ;
- avoir des connaissances en gestion de projet TIC ;
- savoir communiquer aussi bien avec des techniciens qu'avec des non techniciens.
-être rigoureux et dynamique ;
- avoir des capacités pour s'organiser et gérer les priorités ;
- avoir l'esprit de synthèse et être réactif et proactif ;
-être apte à travailler sous pression ;
- avoir un esprit d'initiative ;

POSTE 7

Intitulé du poste ER5 : Gestionnaire-Comptable

Nombre : 01

Fonctions et responsabilités

Placé sous l'autorité du Directeur de Projet, le Gestionnaire Comptable (Assistant Technique) rend compte de toutes les activités qu'il a sous sa responsabilité. Il est responsable de tous documents pour information et signature décisionnelle relatifs à la détention et la cession des ressources pour l'ensemble des activités du projet à travers le respect des règles et le suivi des procédures de gestion administrative, financière et comptable. Plus précisément, il est chargé des tâches principales suivantes :

- s'assurer du respect de l'utilisation économique et efficiente des ressources mises à la disposition des Bénéficiaires dans le cadre de l'exécution du Projet ;

- produire de l'information de gestion comptable et financière fiable contribuant à un pilotage efficace du Projet et renseignant correctement sur son patrimoine ;

- assurer le suivi de l'exécution d'un plan d'actions couplé avec un chronogramme de mise en œuvre des recommandations issues des audits externes et des missions de supervision des Partenaires Techniques et financiers (PTF).

1) En ce qui concerne la planification et l'équilibre financiers :

- participer à l'élaboration des budgets annuels et les budgets de trésorerie y afférents ;
- suivre mensuellement les engagements des rubriques budgétaires ;

- constater les écarts, les analyser et proposer des mesures correctives ;

- assurer le suivi du calendrier des activités en élaborant des plans de trésorerie semestriels et veuillez au maintien permanent du niveau des liquidités par le contrôle du montant et du temps de décaissement du compte de crédit ;

- assurer le suivi des opérations sur les fonds (retraits, règlements en monnaie de crédit, avances de fonds aux différents centres de coût) ;

- contrôler la conformité des pièces justificatives de dépenses ;

-élaborer les états de rapprochement bancaire des comptes Spéciaux ;

- assurer le paiement des indicateurs lorsqu'ils sont atteints et après vérification et validation par les parties autorisés (Agent de Vérification Indépendant) ;

2) En ce qui concerne la gestion comptable et l'information financière :

- tenir à jour la comptabilité de gestion (budgétaire/analytique) en plus de celle de la comptabilité générale ;
- assurer un bon fonctionnement du dispositif automatisé d'information de gestion (logiciel de gestion financière et comptable) ;

- assurer une bonne supervision du travail des comptables et veiller au suivi des procédures comptables ;
- contrôler quotidiennement les imputations comptables et mensuellement l'analyse des soldes des comptes de trésorerie ;

- assurer la production et la validation des états comptables (grand livre, balance, …) dans les délais de production arrêtés ;
- participer à la production à temps des rapports de suivi financier (trimestriels, semestriels et annuels) et les états financiers annuels pour les audits externes du Projet ;

- assurer le classement et l'archivage des pièces comptables.

3) En ce qui concerne la gestion des marchés, des biens et des stocks :

- contribuer à la mise à jour de la comptabilité matière (biens durables et stocks) ;
- participer à la prise annuelle de l'inventaire physique des immobilisations et des stocks.

4) En ce qui concerne la gestion du personnel contractuel et détaché du projet :

-établir les états de paiement,
- assurer la mise à jour du fichier du personnel contractuel,
- gérer le personnel y compris les congés.

5) En ce qui concerne l'environnement de contrôle :

- contribuer au respect des règles et du suivi des procédures administratives, financières et comptables ;
- participer à l'actualisation du manuel de procédures administratives, financières et comptables si de nouvelles réalités de travail l'exigent ;
- permettre la bonne réalisation des audits financiers externes du projet ;
-établir un tableau de suivi des recommandations issues des audits financiers externes et des missions de supervisions de la Banque mondiale ;

Compétences, Connaissances et expériences

-études supérieures (en administration des entreprises, comptabilité, audit, finance, contrôle de gestion ou toute spécialitééquivalente) sanctionnées par l'obtention d'un diplôme BAC+4 au moins ;

- avoir une expérience professionnelle cumulée d'au moins sept (7) années dans les domaines de la comptabilité, de l'audit, de la gestion financière, dont au moins trois (3) années à un poste de responsabilitééquivalente (Chef comptable, DAF, RAF, SGF, Auditeur interne, ou poste équivalent) dans un projet financé par la Banque Mondiale ;

- l'expérience de gestionnaire ou comptable dans un projet financé par l'IDA serait un atout ;

Compétences techniques

- avoir de l'expérience dans l'utilisation d'un logiciel comptable de gestion de projet ;
- avoir une bonne capacité en analyse financière, en communication et en rédaction des rapports financiers ;
-être de bonne moralité, discret et discipliné.
- avoir une bonne expression écrite et orale, en français et en anglais.
- avoir un esprit d'innovation ;
- la connaissance des projets Banque Mondiale serait un atout.

Autres compétences

- avoir une intégrité professionnelle et des aptitudes à travailler en équipe et sous pression ;
- avoir une excellente capacité de rédaction de programmes techniques et budgétaires annuels ainsi que les rapports périodiques d'avancement ;
- avoir un sens élevé de l'organisation du travail ;
- avoir un esprit de rigueur dans le traitement des dossiers.

CONDITIONS GENERALES VALABLES POUR TOUS LES POSTES

Peuvent faire acte de candidature, les personnes remplissant les conditions ci-après :
- jouir de ses droits civiques ;
- accepter de travailler sous pression ;
-être de bonne moralité ;
- avoir au plus 35 ans au 31 janvier 2020 ;
-être apte à faire des déplacements fréquents sur le terrain ;
être immédiatement disponible.

COMPOSITION DU DOSSIER

- une demande manuscrite timbréà 200 F CFA adressée à monsieur le Directeur Général de l'ANPTIC ;
- un curriculum vitae de cinq (05) pages au maximum faisant ressortir, les expériences en lien avec le poste et contenant les noms de trois (03) personnes de référence ; n'ayant pas de liens de parenté ;
- une lettre de motivation relatif au poste voulu ;
- un extrait d'acte de naissance ;
- une photocopie légalisée de la pièce d'identité burkinabé ;
- les copies légalisées des diplômes et équivalences ;
- les copies des attestations de travail.

PROCEDURE DE RECRUTEMENT

- Présélection sur dossier ;
- Test oral.
Seuls les candidats qui auront satisfait à toutes les exigences du poste et qui auront été retenu(e)s pour la suite du processus seront contactés.

Les personnes intéressées par ces offres d'emploi peuvent déposer leurs dossiers de candidature à la Direction des ressources humaines de l'ANPTIC sise au premier étage de l'immeuble abritant le siège de l'Agence au quartier Cissin, sur le Boulevard de l'insurrection ex-boulevard France-Afrique, au plus tard le 10 FEVRIER 2020 à 15 heures.


Ceux qui peuvent traverser la vie sans "en rabattre" sont bien forts еux-mêmеs, οu biеn аvеuglеs... οu vrаimеnt, n'οnt раs sοuhаité biеn hаut.

SECOBIO : Quand l'ONG Catholic relief services (CRS) soulage les producteurs de l'or blanc

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Longtemps attendue par les acteurs de la filière coton, l'usine d'égrenage de coton biologique est enfin là et sera, sans nul doute, l'une des plus grandes réalisations du projet RECOLTE (Revenue throug cotton livelihoods, trade and equity) piloté par l'ONG Catholic relief services (CRS), pour la période allant de septembre 2013 à septembre 2018.

Paire de ciseaux en main, le chef de l'Etat, Roch Kaboré, en présence du vice-président de CRS chargé des opérations d'Outre-mer, Schuyler Thorup , a procédé, ce 31 janvier 2020, dans la cité du Cavalier rouge (Koudougou), à la coupure de ruban marquant officiellement le démarrage des travaux de l'unité d'égrenage de coton biologique, la toute première au Burkina et en Afrique de l'Ouest et du Centre, dit-on.

D'un investissement global de 3 milliards 850 millions de francs CFA, la Société d'égrainage de coton biologique (SECOBIO), qui a vu le jour après 16 mois de travaux, a une capacité d'égrainage de 17 500 tonnes de coton-graine par campagne, soit en moyenne 125 tonnes de coton-graine par jour (sur 140 jours d'égrenage). Le capital s'élève à 10 millions de francs CFA dont 51,02% des parts détenues par l'Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) soutenue par CRS, et 48,98% pour la SOFITEX.

Bâti sur une superficie de 5 000 m2, ce nouveau joyau, doté de deux lignes, a une capacité de production de 2 500 tonnes de coton-graine biologique et de 15 000 tonnes d'égrenage de coton conventionnel par campagne. L'usine permettra d'employer 100 travailleurs saisonniers (période de croisière) et 40 permanents.

A terme, on parlera de 500 emplois directs et indirects. Le peu que l'on puisse dire, c'est que le rêve de plusieurs années se concrétise enfin pour l'ensemble des acteurs qui se sont lancés dans la production du coton biologique, il y a une quinzaine d'années au Burkina. Un grand motif de satisfaction pour les producteurs en attendant de mobiliser la somme de 600 millions de francs pour rendre la deuxième ligne de l'unité d'égrenage fonctionnelle et multiplier sa capacité de production. Pour l'instant, on se réjouit d'un tel évènement qui se tient en marge de la deuxième édition du Salon international du coton et du textile (SICOT), tenue du 30 au 31 janvier 2020.

Yacouba Koura, le vice-président de l'Union nationale des producteurs de coton biologique, confie que « chaque année, il fallait d'abord attendre qu'on finisse d'égrener le coton conventionnel avant d'avoir une place pour égrener le coton biologique. Face aux retards, l'UNPCB a fait appel à son partenaire CRS pour lever ce goulot d'étranglement ».

Présente au SICOT, Bernadette Zongo/Tapsoba du groupement Wend Songda de l'Oubritenga (Ziniaré), fait partie de ces productrices qui clament que la mise en la place de l'unité d'égrenage de coton biologique leur permettra d'écouler rapidement leurs productions et de disposer de leurs revenus à temps. « On pouvait faire facilement six mois sans que la SOFITEX ne vienne peser le coton. C'est donc une initiative à saluer parce qu'on pourra vendre rapidement le coton et avoir l'argent à temps pour investir dans la campagne suivante et dans d'autres activités », se réjouit la désormais déléguée bio de l'Oubritenga.

Bernadette Zongo née Tapsoba, déléguée bio de la province de l'Oubritenga

Comme elle, Djélia Sankandé/Konaté, la présidente de la Coopérative Faso textile (COFATEX), spécialisée dans le tissage, la teinture et la formation, ne dira pas le contraire, elle qui ne souhaite plus être confrontée à des problèmes de disponibilité de fil de coton bio sur le marché. « Parfois, on était contraintes de se procurer le fil de tissage à un coût très élevé dans des pays voisins », raconte-t-elle, soulignant qu'elle a eu à perdre des partenaires. Et quand une usine d'égrenage se met en place dans son pays, dame Sakandé voit non seulement la fin des difficultés de sa coopérative, mais surtout une opportunité de mettre sur le marché, des produits de qualitéà moindre coût.

Djelia Sakandé / Konaté, présidente de la COFATEX

Ces difficultés, le chef du département de l'industrie et de l'artisanat les reconnait. « La construction de l'usine d'égrenage permettra de mette fin à la récolte tardive de la production qui entraîne l'égrenage tardif du coton biologique, des retards dans la commercialisation de la fibre de coton biologique, un paiement tardif des producteurs, des risques de contamination liés à l'égrenage dans des installations non-dédiées par sous-traitance, une mise en place tardive des semences pour le démarrage de la campagne agricole, un découragement des producteurs et l'abandon de la production du coton biologique », a relevé le ministre Harouna Kaboré.

Il faut saluer la flexibilité du bailleur de fonds

Boubacar Kamissokho, le directeur du projet RECOLTE, confiera que la mise en place de l'usine d'égrenage de coton biologique ne figurait pas dans les priorités dudit projet. Toutefois, dit-il, « nous avons constaté que le nombre de producteurs de coton baissait d'année en année. Avec les retards rencontrés dans l'égrenage, on s'est donc dit, faisons une étude de faisabilité pour voir dans quelle mesure on pourrait mettre en place une usine d'égrenage de coton ».

Boubacar Kamissokho, Directeur du projet RECOLTE

Finalement, le Département américain de l'agriculture (USDA) a bien voulu financer cette initiative. « Avec les différents acteurs, on s'est rendu compte que le projet ne pouvait pas en tant que tel mettre en place une usine, mais pouvait apporter un capital de départ, c'est-à-dire un capital d'amorçage et à partir duquel, l'UNPCB pouvait apporter sa contribution, a expliqué Boubacar Kamissokho. Ainsi, le projet RECOLTE a contribuéà hauteur de 700 millions pour l'installation de l'égreneuse ; un investissement qui a servi de capital d'amorçage et l'UNPCB a apporté sa propre contribution de 300 millions, soit 1 milliard de franc CFA comme contribution des cotonculteurs.

RECOLTE, 10 000 petites productrices et producteurs de coton bio
Avant d'arriver à la mise en place de la présente usine, monsieur Kamissokho note que le projet RECOLTE, qui vise le développement de la chaîne de valeur du coton biologique, l'amélioration des revenus, les perspectives économiques et la sécurité alimentaire des petits producteurs de coton biologique, a toujours été aux cotés des producteurs .

Ce, dans les provinces de la Comoé, du Ioba, du Ziro, du Boulgou, du Nayala, de l'Oubritenga et du Gourma. En effet, outre l'accès aux équipements agricoles, la mise à disposition des magasins de stockage pour les intrants et les produits de récolte, il affirme que le projet RECOLTE aura permis aux producteurs de régler un problème important liéà la disponibilité des semences bio de coton de bonne qualité. « Nous avons initié un contrat avec l'INERA qui a pu mettre à la disposition des producteurs, des semences de base multipliées dans trois fermes biologiques ». Aussi, dans le cadre du développement du capital humain, les producteurs ont bénéficié d'un programme de renforcement de capacités avec des stratégies de formation et de marketing des produits.

Andrew Young, ambassadeur des Etats-Unis au Burkina

« L'UNPCB ne disposait pas de plan marketing et nous l'avons aidée à construire ce plan. Nous avons aussi mis en place une stratégie pour les équipements agricoles avec un Fonds intrants et équipement agricole disponible. Ce qui a permis à l'UNPCB de mettre à la disposition des producteurs, des équipements de qualité», a-t-il relevé.

D'un montant de 11,8 millions de dollars, soit environ 6,6 milliards de francs CFA, le projet RECOLTE enregistre, à ce jour, 10 000 bénéficiaires directs (producteurs) dont 58% sont des femmes. Il est mis en œuvre avec l'appui de l'UNPCB, l'assistance technique de l'Institut de l'environnement et de la recherche agricole (INERA) et le Centre de recherche de l'université de Texas.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Fête patronale de l'USTA : « Saint Thomas d'Aquin est un exemple pour les enseignants-chercheurs et un modèle pour les étudiants », selon le cardinal Philippe Ouédraogo

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L'Université Saint-Thomas d'Aquin a célébré la fête de son Saint patron, le samedi 1er février 2020. Une conférence sur le rôle de l'étudiant dans la construction de la famille et une messe dite par le cardinal Philippe Ouédraogo ont constitué le programme de cette célébration.

L'Université Saint-Thomas d'Aquin (USTA) était en fête le samedi 1er février 2020, comme chaque année, à l'occasion de la fête de son Saint patron, Thomas d'Aquin. Elle célèbre ainsi, en différé, cet évènement dont l'Eglise fait mémoire chaque 28 janvier. Comme il est de coutume pour l'USTA à chaque célébration de cet événement, ce sont une conférence sur le rôle de l'étudiant dans la construction de la famille et une messe qui ont constitué le programme de la fête.

La messe, qui a réuni le personnel administratif, les professeurs, les étudiants et les partenaires dans l'enceinte de l'USTA, est revenue sur l'actualité de l'université et la vie de son Saint patron. Elle a été concélébrée par les pères évêques Paul Yemboado Ouédraogo de Bobo-Dioulasso, Prosper Kontiébo de Tenkodogo, Justin Kientega de Ouahigouya et Pierre Claver Malgo Yempabou de Fada.

La vie du Saint patron de l'USTA

Prêtre et docteur de l'église catholique, saint Thomas d'Aquin est considéré comme le Saint patron des universités et écoles catholiques. Mort en 1277 à l'âge de 52 ans, il a été disciple de saint Albert Legrand avant de devenir lui-même professeur et considéré comme « le plus savant des saints et le plus saint des savants », selon le célébrant principal, le cardinal Philippe Ouédraogo.

Avant d'être penseur, Thomas d'Aquin fut d'abord croyant et à chaque fois qu'il voulait écrire, il entrait d'abord en prière, ajoute-il. Il lui attribue cette idée :
« Tout ce que j'ai écrit me paraît de la paille en comparaison de ce que j'ai vu, de ce qui m'a été révélé». Pour le cardinal Philippe, Thomas d'Aquin fut un modèle admirable par sa recherche d'une vie sainte. Un exemple pour les enseignants-chercheurs et un modèle pour les étudiants. Il a été canonisé le 18 juillet 1323 à Naples et son corps transféréà Toulouse en 1368. Il a été proclamé docteur de l'Eglise par le pape Pie V, le 11 avril 1567, puis patron des écoles et universités catholiques au XIXe siècle par le pape Léon XIII.

Cardinal Philippe Ouédraogo

L'USTA de l'année académique 2019-2020

De 149 étudiants en 2004-2005, les effectifs de l'USTA, en croissance continue, sont passés à 2 846 en 2019-2020, selon le recteur, le père Jacques Simporé. Il ajoute que les 2 846 étudiants sont de 15 nationalités différentes. Ils sont 54,60% de filles et 62,61% de catholiques. Le taux de succès à l'USTA a été de 86% en 2019. L'université a sept établissements d'enseignement et de recherche, 25 diplômes reconnus par le CAMES et 103 enseignants qui sont pour la plupart de l'Université Joseph-Ki-Zerbo et de l'université Ouaga II.

Au concours d'éloquence organisé par l'Institut français, les étudiants de l'USTA ont occupé les quatre premières places. Une occasion pour le cardinal Philippe de les inviter à continuer dans ce sens, car, dit-il, « il ne suffit plus d'être bon, mais excellent ». Il ajoute que l'université, qui s'est mise sous sa protection de Thomas d'Aquin, est au service de la vérité, de la foi et de la science, comme l'indique son slogan ; et les étudiants sont invités à cultiver ces vertus.

Nouvelle équipe dirigeante de la chorale, recevant les bénédiction du Cardinal

Par l'intermédiaire de leur délégué général, les étudiants ont offert un présent à leur recteur, un tableau caricaturant l'homme. L'équipe dirigeante de la chorale a été présentée à l'assistance et bénie par le célébrant. A partir de cette année académique, l'évêque émérite Séraphin Rouamba passe la main à Mgr Gabriel Sayaogo à la tête du conseil d'administration de l'établissement.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Appel à candidatures pour le recrutement d'auditeurs pour le certificat professionnel en fiscalité

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Monsieur le Président de l'Université Ouaga II informe le public de la prolongation du communiqué de recrutement d'auditeurs (travailleurs et professionnels) pour la première promotion du certificat professionnel en Fiscalité, à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue.

Ce certificat a pour objectif de mieux outiller les professionnels de techniques fiscales afin de leur permettre d'identifier et maitriser l'ensemble des impôts et taxes dus par une entreprise en vue d'une gestion fiscale optimale. Il est réservé aux candidats titulaires au moins d'un Baccalauréat et justifiant d'une expérience dans le domaine comptable.

 Procédure d'inscription

Les candidats doivent déposer au Secrétariat de l'IUFIC, un dossier de candidature, comprenant :
• Une demande manuscrite adressée à Monsieur le Président de l'Université Ouaga II et timbrée à 200 f (timbre fiscal) ;
• Une lettre de motivation ;
• Un CV daté et signé du candidat ;
• Une Photocopie légalisée du ou des diplôme(s) ou attestation(s) en cours de validité (BAC y compris) ;
• Une photocopie légalisée de la CNIB, du Passeport ou du certificat de nationalité ;
• Une Photocopie légalisée de l'acte de naissance.

 Dépôt des dossiers de candidatures :
• Dépôt des dossiers de candidatures : vendredi 07 février 2020
• Sélection : lundi 12 février 2020
• Résultat : mercredi 14 février 2020
• Début des cours : 17 février 2020

 Frais de formation : 375 000 F CFA.

Lieu de dépôt des dossiers : Tous les jours ouvrables de 08 heures à 16 heures au secrétariat de l'IUFIC, sis à Ouaga 2000. A partir de l'échangeur, direction route de Pô, 4ème tournant à droite, à 300 m en face de la Clinique Edgard OUEDRAOGO.

NB : La formation est dispensée en cours du soir et en présentielle, sur six (06) mois, de façon alternée par semaine soit trois (03) mois de formation.

Pour de plus amples informations, prendre contact avec le secrétariat de l'IUFIC au (00226) 75 16 17 51/ 51 45 45 37 ; ou nous contacter par courriel : iufic@univ-ouaga2.bf.

Le Président,

Pr Adjima THIOMBIANO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

Pèlerinage à Yagma : Les fidèles catholiques ont prié« pour que cessent les attaques terroristes »

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Le 2 février 2020, au sanctuaire marial de Yagma, les fidèles catholiques ont prié pour la paix au Burkina et au Niger. L'office religieux a connu la présence du Premier ministre Christophe Dabiré, du gouverneur de la région du Centre, du maire de la commune de Ouagadougou et de plusieurs autorités politiques, religieuses et coutumières.

Des milliers de fidèles catholiques étaient rassemblés au sanctuaire Notre-Dame de Yagma, à Ouagadougou, ce dimanche 2 février 2020, pour leur pèlerinage annuel. Cette célébration a connu la présence de huit évêques membres de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, dont le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou. On pouvait aussi noter la présence de l'évêque émérite de Pinerolo (Italie), Georgio Dibernardi.

En ce dimanche de la Présentation de Jésus-Christ au temple, le célébrant principal de la messe, Mgr Laurent Dabiré, président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, au nom des évêques, a consacré le Burkina au cœur immaculé de Marie, afin que cessent les attaques terroristes.

Aussi, dans son homélie, il a invité les Burkinabèà« aller vers la réconciliation », en lien avec le thème du pèlerinage qui est « Eglise-famille de Dieu, avec Marie, annonce l'Evangile de la miséricorde et de la paix ».

Reprenant les paroles du psalmiste qui a demandéà Dieu la pureté du cœur, l'évêque de Dori a expliqué que le Burkina Faso a besoin d'hommes et de femmes au cœur pur, en cette période de violence terroriste qui endeuille le pays. Pour le prélat, la solution au conflit, c'est le recours à Dieu. C'est pourquoi, dit-il, il est nécessaire de consacrer le Burkina Faso au cœur immaculé de Marie, afin que toutes les violences prennent fin.

« Nous devons éviter les replis identitaires, ethniques et religieux, mais aussi la corruption, l'injustice », a prêché Mgr Laurent Dabiré.

Pour rappel, les pèlerinages nationaux au sanctuaire de Yagma ont débuté en 1988.

E.K.S.
Lefaso.net

Burkina : « Que ceux qui prennent les armes et explosifs les déposent et cessent de tuer leurs frères », cardinal Philippe Ouedraogo

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Le cardinal Philippe Ouedraogo au milieu de ses confrères dans l'épiscopat et le sacerdoce, face au peuple de Dieu, tous unis à Yagma, contre les attaques terroristes qui endeuille le Burkina Faso, à l'occasion du pèlerinage national, a adressé une intention de prière à Dieu, par l'intercession de Notre Dame de Yagma, en faveur du Burkina Faso et du sahel.



Région du Sahel : 18 personnes tuées dans le village de Lamdamol

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Dix huit personnes ont été tuées dans l'après midi du samedi 1er février 2020 dans le village de Lamdamol, selon le communiqué ci-après du gouverneur de la région du Sahel.


Burkina Faso : KeoLID lance « Healthcare Innovation Program » pour trouver des solutions applicables au domaine de la santé

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KeoLID Innovation Hub a lancé, ce samedi 1er février 2020, « Healthcare Innovation Program ». Il s'agit d'un programme que l'incubateur met en œuvre avec l'appui du Ycenter de l'Université Georges-Washington et de l'Agence nationale de promotion des technologies de l'information et de la communication (ANPTIC).

« Healthcare Innovation Program » vise à créer des solutions dans le domaine de la santé pour le secteur rural. Le Ycenter de l'Université Georges-Washington, qui collabore à ce programme, assistera les participants afin qu'ils puissent mettre en œuvre cinq projets innovants viables et applicables au Burkina Faso dans le domaine de la santé.

« Toute l'écosystème, toutes les communautés de cette université vont assister nos participants pour développer cinq projets innovants dans le domaine de la santé pour le Burkina », a indiqué Lassané Ouédraogo, président de l'Association KeoLID Innovation Hub. Il explique par ailleurs que ce programme, d'un coût de 15 000 dollars, soit plus de 8 000 000 F CFA, fait partie d'un vaste projet d'innovation dans le cadre de l'appui aux startups du Burkina dans le domaine des technologies.

Une trentaine de jeunes sont appelés à prendre part au programme, pour peu qu'ils soient membres de KeoLID innovation Hub et passionnés par la conception et la réalisation de solutions dans le secteur technologique de la santé. Ils travailleront trois mois durant pour aboutir à la création de cinq projets technologiques couvrant plusieurs thématiques. Les thématiques concernées sont : les données ouvertes sur la santé, les diagnostics rapides, les services de gestion des patients, les dispositifs de points-services, les produits pharmaceutiques et vaccination et l'éducation à la santé publique.

Lassane Ouédraogo, président de l'association KeoLID Innovation Hub

Le programme est conçu pour être mis en œuvre de février à avril 2020 en trois phases. La phase 1 concerne l'introduction au Design thinking et analyse de deux cas de problèmes majeurs du secteur technologique de la santé au Burkina Faso, Startup et entreprenariat dans le secteur technologique de la santé, technique de résolution de problèmes complexes et compliqués, profilage client et étude de marché, présentation d'études de cas et analyse et critique, session de remue-méninges d'idées.

La phase 2 concerne la filtration des idées et leur transformation en opportunités d'affaires, collecte/analyse d'informations primaires et secondaires, présentation d'étude de cas et atelier de modèles économique. Enfin, la phase 3 est dédiée à un atelier de validation des modèles économiques, la préparation des présentations finales, la présentation des projets à l'équipe de Ycenter de l'Université Georges-Washington et les autres partenaires pour le financement de la réalisation. Réalisation qui devrait se faire entre six et 24 mois.

L'Agence nationale de promotion des technologies de l'information et de la communication (ANPTIC), à travers son projet e-Burkina, appuie également KeoLID dans la mise en œuvre de ce programme. « Ce que nous attendons de cet appui, avec les solutions qui vont être mises en œuvre, c'est qu'au moins le tiers s'adresse au secteur rural et que 40% des jeunes qui vont venir se faire former soient des femmes (…) L'un des objectifs également, c'est qu'au bout de ces 24 mois, il y ait une dizaine de projets qui aient véritablement pris et qui sont viables. C'est le but de l'appui du projet e-Burkina à KeoLID », a souligné Dié Sanou, directeur général de l'ANPTIC et coordonnateur du projet e-Burkina.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Atteinte du quota genre au parlement : Et si les partis politiques inscrivaient des femmes sur leurs listes nationales ?

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Le parlement burkinabè a voté, le 22 janvier 2020 à Ouagadougou, la loi portant fixation de quota et modalités de positionnement des candidats aux élections législatives et communales au Burkina Faso. Cette loi est censée faire la promotion du genre. Chaque parti ou groupe d'indépendants qui va en compétition, doit avoir au moins 30% de femmes sur sa liste, sauf que cela n'est pas évident. Pour cause, les partis politiques ne sont pas prêts.

Les parlementaires burkinabè ont voté la loi sur le quota genre. Seulement, l'on a l'impression qu'ils l'ont fait juste pour se donner une bonne conscience. Juste pour montrer qu'ils sont sensibles aux questions liées au genre. Sinon, la loi, telle que votée, n'est pas contraignante. Elle ressemble plutôt à une suggestion.

Elle explique que « tout parti politique qui respecte le résultat de 30% d'élus de l'un et l'autre sexe par circonscription électorale, bénéficie d'un surplus de financement public, au titre de la campagne électorale ». Cela signifie que le parti qui ne respecte pas ces mesures ne risque rien, sinon d'être privé d'un surplus d'argent.

Dans cet état de fait, le non-respect de cette mesure ne produit presque aucun effet pour de grands partis politiques comme le CDP, le MPP, l'UPC et l'ADF/RDA. Ils ont les moyens de leur politique et n'ont pas besoin forcement des sous de l'Etat. C'est seulement une aubaine pour certains partis, qui ne représentent rien sur le plan national, de juste intercaler des listes pour espérer avoir l'argent de l'Etat. Lors des élections de 2012, certains même avaient dépassé de loin les 30%. Les grands partis politiques estiment qu'il est difficile de présenter par exemple une femme contre un homme, tout en sachant que les pesanteurs socio-culturelles vont militer en faveur du second.

Même si c'est le terrain qui commande la manœuvre, il n'en demeure pas moins qu'il y a d'autres solutions pour faire élire des femmes au parlement. La liste nationale est une solution assez simple. Elle représente 12,59% des postes à pourvoir. Donc, si on estime que les femmes ne pourront pas suffisamment mouiller le maillot face aux hommes sur le terrain, elles peuvent être inscrites à ce niveau. Les hommes qui estiment avoir la fougue nécessaire pour se battre vont se faire élire dans leurs circonscriptions. Il y aura aussi des femmes qui pourront se faire élire dans les mêmes circonstances. Ce qui va certainement donner plus de chance au parlement d'atteindre le résultat escompté.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Grève illimitée de l'UNAPOL : Ce mardi, « vous serez édifiés », avertit le secrétaire général

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La grève illimitée de l'Union police nationale (UNAPOL) annoncée à partir de ce mardi 4 février 2020 aura-t-elle lieu ? Difficile de le savoir. A la veille de cette date, les responsables de ce syndicat ont animé une conférence de presse à cet effet. Le doute plane toujours.

Dans une déclaration rendue publique le 30 janvier 2020, le syndicat Union police nationale (UNAPOL) a annoncéune grève illimitée à partir de ce mardi 4 février 2020 sur toute l'étendue du territoire national. Ce lundi 3 février, veille de cette grève, l'UNAPOL a animé une conférence de presse à Ouagadougou.

C'est une rencontre aux allures d'assemblée générale. Assis, débout, arrêté derrière la fenêtre, aucun membre du syndicat ne voulait se faire conter l'événement. Une liste non-exhaustive des raisons qui ont prévalu à ce mot d'ordre de grève a été dressée au cours de ce tête-à-tête avec les hommes de médias.

Selon l'UNAPOL, le ministère de la Sécurité affiche son incapacité et son manque de volonté d'indemniser les familles de policiers décédés (environ une quarantaine) au cours des attaques terroristes. Pourtant, le décret N°2019-0140 du 18 février 2019 a été adopté par le conseil des ministres. « Comment rassurer les hommes engagés au front dans ces conditions ? Comment leur donner le moral pour se battre ? Comment leur expliquer cette situation ? », s'interrogent le secrétaire général de l'UNAPOL, Armiyaho Zongo, et ses camarades.

Le secrétaire général de l'UNAPOL, Armiyaho Zongo

« Un désordre organisé pour plus d'inefficacité»

La configuration actuelle du ministère de la Sécurité est loin de répondre à« une logique », estime le syndicat de police. Aucun cadre de la police nationale ne se trouve dans le staff décisionnel du ministère, encore moins dans les fonctions de responsabilité, vocifère l'UNAPOL.

Au sein de la police nationale, la question de la dotation en armes est toujours d'actualité. Au départ, le problème de formation des policiers a été soulevé mais l'état-major général de l'armée « a fait des promesses qui ont été suivies d'actes à travers la formation des policiers ». Pourquoi ce statu quo ? En tout état de cause, l'UNAPOL note que « les policiers sont formés, les armes sont là, mais on ne les [leur] remet pas ».

De l'avis des conférenciers, l'organisation actuelle de la Direction générale de la police nationale (DGPN) empiète sur l'efficacité des unités opérationnelles, car « depuis très longtemps », il y a des postes vacants. « Des régions comme l'Est et le Nord, où le terrorisme bat son plein, sont dépourvues de directeurs régionaux. Peut-on obtenir de meilleurs résultats dans ces conditions ? », s'interroge l'UNAPOL.

Selon Armiyaho Zongo, « tous les ingrédients sont réunis pour que règne, à la police, un désordre organisé pour plus d'inefficacité». Ce sont entre autres ces raisons qui ont prévalu à ce mot d'ordre.

Au finish, la grève sera-t-elle observée comme prévu ? La population bénéficiera-t-elle d'un service minimum ? A ces questions, le secrétaire général de l'UNAPOL, Armiyaho Zongo, répond en ces termes : « Vous serez édifiés ».

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net


DECLARATION LIMINAIRE

Ouagadougou, le 03 Février 2020

Chères militantes, chers militants, sympathisants
Policiers des quatre (04) coins du Burkina Faso
Chère population et amis de la presse

Lassés du mépris, des maltraitances dont sont victimes les policiers de la part du ministre de la sécurité et ses collaborateurs ;
Face au manque de volonté de ceux-ci de résoudre les nombreux problèmes à eux soumis, tout ceci ayant entrainé une crise de confiance irréversible entre le ministère et les policiers,

L'UNAPOL dans sa déclaration du 30 janvier 2020 a pris douloureusement la responsabilité d'inviter l'ensemble des policiers à observer un arrêt de travail à partir du 4 Février pour exiger la régularisation de la carrière de plus de 1000 officiers de police et le départ du ministre de la sécurité et de ses principaux collaborateurs.
Conscient qu'une telle décision dans ce contexte sécuritaire peut être inopportune et incomprise.

Vu son devoir de redevabilité envers la population l'UNAPOL souhaite à travers la présente conférence de presse exposer toutes les raisons qui l'ont contraint à prendre une telle décision.
Chère population et amis de la presse
Parmi les raisons non exhaustives ayant prévalut à ce mot d'ordre nous pouvons citer :

I- L'incapacité et le manque de volonté du ministère à indemniser les familles de policiers décédés (environ une quarantaine) au cours d'attaques terroristes
Depuis l'adoption par le conseil des ministres du décret n° 2019-0140 du 18 Février 2019 portant modalités (…) d'indemnisation de l'agent des forces de la police nationale ayant subi des préjudices lors d'une attaque terroriste la Direction Générale de la Police Nationale a mis en place des services techniques chargés en collaboration avec le ministère et les autres ministères d'opérationnaliser ledit décret. A ce jour plusieurs dossiers ont été reçus et traités par les services de police, mais depuis lors aucune famille n'a été indemniser puisqu'il appartient au ministère de parachever le processus et aucune oreille attentive n'est prêtée à cette question au niveau du ministère. Les veuves et orphelins marchent, le décret est là, mais aucune prise en charge effective.

Comment rassurez les hommes engagés aux fronts dans ces conditions ? Comment leur donner le morale pour se battre comment leur expliquer une telle situation ?

II- La question des armes longtemps réclamées par les policiers.
Chère population et amis de la presse

Personne à priori ne veut faire la guerre tous nous souhaitons la paix. Mais lorsque des ennemis vous imposent une guerre, la contribution de tous pour y faire face devient une obligation nationale.
C'est conscient de cela que l'UNAP
OL a pendant longtemps réclamé des armes qui ont été acquises. D'aucun ont évoqué un problème de formation ce qui a été combler par l'Etat Major Générale de l'Armée à travers la formation de policiers à cet effet. Les policiers sont formés, les armes sont là mais on ne les remet pas aux policiers.

Que fait le ministre et ses collaborateurs, lui qui pourtant est un spécialiste de la question sécuritaire et connait l'importance d'augmenter sa puissance de feu. Absolument rien !
Le CEMGA au cours d'une rencontre avec la hiérarchie policière a fait des promesses qui ont été suivies d'actes à travers la formation de policier.
Alors que se passe -t'il au niveau du ministère ? Nous cherchons toujours à comprendre.

III- La situation anormale de carrière de plus de 1000 officiers de police.
Chère population amis de la presse

Tout bon manager sait que la logistique n'a de valeur que si elle est utilisée par des ressources humaines de qualité, engagées et motivées. Paradoxalement, au ministère de la sécurité plus de 1000 officiers se retrouvent dans une situation reconnue par le ministre comme une iniquité mais jamais résolue. Le ministère et ses services techniques tantôt semblent dire que le problème ne peut être résolu tantôt qu'ils sont en train de le résoudre. Conduisant ainsi lesdits officiers à se donner en spectacle devant le ministère.

Nous tenons à signaler à ces techniciens du ministère que les officiers de police sont plus importants pour la sécurité des populations que des techniciens profitant du confort des bureaux et des avantages mais incapables de trouver des solutions aux problèmes relevant de leur domaine de spécialité.

IV : La mauvaise organisation de la DGPN

Depuis le changement de la situation sécuritaire entrainant de nouveaux défis, l'UNAPOL a suggéré que l'organigramme actuel de la DGPN soit revu afin de l'adapter au contexte qui prévaut. Le ministère tout en reconnaissant la pertinence de la requête s'est juste contenté de mettre en place une commission mais n'entreprend rien de concret.

Pire avec l'organigramme actuel on se retrouve avec des postes vacants depuis très longtemps mais non pourvus de titulaires régulièrement nommés. Actuellement cinq (05) directions régionales et onze (11) directions provinciales sont vacants depuis des mois. Des régions comme l'Est et le Nord où le terrorisme bat son plein sont dépourvues de directeurs régionaux. Peut-on obtenir de meilleurs résultats dans ces conditions ? La lutte contre le terrorisme nécessite une bonne coordination au niveau locale. Ce vide expressément laissé a pour dessein d'empiéter l'efficacité des unités opérationnelles.

A ces directions s'ajoutent des divisions et services de la DGPN sans nomination de titulaires depuis longtemps. Des avancements de grade ordinaires et routiniers de commissaires de police sont également expressément bloqués au ministère.
Tous les ingrédients sont réunis pour que règne à la police un désordre organisé pour plus d'inefficacité.
V : La configuration actuelle du Ministère de la sécurité.

Le ministère de la sécurité de façon générale en termes d'effectif regorge plus de 80% de policiers. A cela s'ajoute un personnel civil et des militaires mis à disposition.
Paradoxalement dans le staff décisionnel du ministère et les fonctions de responsabilité ne se trouve aucun cadre policier. Du DIRCAB, SG, DAF DMP, DGESS jusqu'au conseillers techniques ne se trouve aucun cadre de la police nationale.
Cette réalité n'existe dans aucun autre ministère du Burkinabè encore moins dans un ministère de la sécurité d'un pays du monde.

Quoi de plus normal si les problèmes des policiers ne sont pas résolus puisqu'ils sont soumis à des gens qui en sont véritablement insensibles.

Pourtant des cadres compétents et qualifiés existent à la police mais sont laissés dans les placards ou tout au plus invitéà se combattre entre eux pour les quelques postes de la DGPN. Cette théorie inefficace « du diviser pour régner »
Ces problèmes d'emploi des cadres conjugués aux autres problèmes créée une frustration et une démotivation généralisée de tous les policiers. Ils créent également des situations conflictuelles entre policiers dommageables pour la sécurité nationale.

Chères militantes, chers militants, sympathisants
Policiers des quatre (04) coins du Burkina Faso
Chère population amis de la presse.

Les enjeux de l'année 2020 sont énormes (lutte contre le terrorisme, élections, facilitations du retour des réfugiés, etc.) Nous en avons pleine conscience. C'est d'ailleurs pourquoi la Police a commencé cette année avec plus d'actions.
En même temps, les enjeux de cette année nous pousse à demander très tôt le départ du Ministre et de ses collaborateurs cités dans le précédent communiqué et d'entreprendre les actions y afférentes.

Rien n'est au-dessus de la sécurité du Burkina Faso et des populations burkinabè. Devant l'histoire l'UNAPOL ne souhaite pas se taire face aux problèmes du ministère dommageables pour la sécurité de la population.

Et celui qui s'oppose à ce que la police joue pleinement son rôle dans la sécurisation des populations aura les policiers et l'Unapol en face.
Nous sommes conscients que les problèmes évoqués ne sont pas aussi complexes dans leurs résolutions. Des problèmes plus complexes ont déjàété réglés de par le passé.

Paix aux âmes des disparus
Dieu bénit le Burkina Faso
Pour le Policier, l'Unapol ne lâche rien !
Je vous remercie.

Augmentation des tarifs de Orange : La Ligue des consommateurs met en garde l'opérateur

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C'est avec un grand «étonnement » que la Ligue des consommateurs (LCB) dit avoir appris la décision de l'opérateur de téléphonie mobile Orange Burkina de procéder à un réajustement de ses tarifs de communication et de service internet, à partir du 17 février 2020.

Au cours d'une conférence de presse qu'elle anime ce lundi 3 février 2020 à son siège à Ouagadougou, la LCB dit avoir reçu une invitation de Orange Burkina pour prendre part à une rencontre de présentation et d'explications des nouvelles grilles tarifaires qui devait se tenir ce lundi. Mais très tôt le matin, par un coup de fil, l'opérateur a reporté la rencontre à une date ultérieure. « Faut-il comprendre que Orange a renoncéà cette idée ? », s'interroge la Ligue des consommateurs qui ose croire que ce report a été dicté par le tweet du Premier ministre, Christophe Dabiré, qui juge la décision de la société Orange « inacceptable et contreproductive ». Pour le chef du gouvernement, l'adoption de la loi de finances ne saurait être un argument suffisant pour décider d'une augmentation des tarifs, de façon unilatérale.

Tout en saluant la réaction « proactive et sans ambages » du gouvernement, les conférenciers estiment qu'il faut qu'on « respecte les consommateurs ». « C'est parce qu'il y a stabilité que vous êtes là, c'est parce qu'il y a des consommateurs que vous êtes là. Qu'ils discutent avec l'Etat », suggère Dasmané Traoré, président de la LCB.

« Ils ont franchi la ligne rouge et s'ils insistent pour augmenter les tarifs ils auront la ligue des consommateurs en face », avertissent les conférenciers.

« Pour une fois, nous allons appeler les consommateurs à un boycott de leurs produits s'ils maintiennent leur décision. Le temps de l'impérialisme est révolu et il faut que nous nous assumions », Dasmané Traoré, président de la Ligue des consommateurs du Burkina sur la décision d'augmentation des tarifs de Orange Burkina.

Lefaso.net

Avis de recrutement de deux (02) adjoints administratifs au profit de la commune de Garango

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Le Maire de la Commune de Garango Communique :

Le public burkinabè est informé de l'ouverture d'un concours direct de recrutement sur titre de deux (02) adjoints administratifs au profit de la commune de Garango.

DESCRIPTION DES TACHES

Sous la responsabilité d'un supérieur hiérarchique les adjoints administratifs travailleront à accomplir les missions dévolues à la Mairie avec possibilité de servir :

- au service de l'état civil ;
- au service du recensement ;
- au service du secrétariat général ;
- ou tout autre service à lui confier.

CONDITIONS GENERALES DE PARTICIPATION

Peuvent prendre part audit concours, les candidats (es) répondant aux critères suivants :

-Être titulaire du certificat d'adjoint administratif ou tout autre diplôme reconnu équivalent ;
- Avoir des connaissances en informatique (Word, Excel)
- Jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;
-Être de nationalité burkinabè ;
-Être âgé de dix-huit ans (18) ans au moins et de trente-sept (37) ans au plus au 31 décembre 2020 ;
- justifier d'une expérience professionnelle à l'état civil serait un atout ;
- N'avoir pas fait l'objet d'une condamnation à une peine d'emprisonnement ferme de trois (03) mois au moins ou avec sursis de dix-huit (18) au moins ;
- N'avoir pas fait l'objet d'un licenciement ou d'une révocation en qualité de fonctionnaire de Collectivité territoriale ;
- avoir le sens de l'éthique professionnelle et du respect du service public ;
-être immédiatement disponible ;
- Accepter résider dans la commune de Garango.

COMPOSITION DU DOSSIER

Le dossier de candidature doit être composé comme suit :

- Une demande manuscrite timbrée à 200F CFA (timbre fiscal), datée et signée, adressée à Monsieur le Maire de la Commune de Garango, indiquant l'adresse exacte du candidat, son contact téléphonique et l'intitulé du poste ;
- Une photocopie légalisée du BEPC et du diplôme exigé ou de l'attestation en rapport avec le domaine ;
- Une photocopie légalisée de la CNIB ;
- Un extrait d'acte de naissance ou toute autre pièce tenant lieu ;
- Un Curriculum Vitae (CV) à jour.

Le dossier sera complété en cas d'admission par les pièces suivantes :

- Un casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
- Un certificat de nationalité burkinabè ;
- un engagement quinquennal ;
- Un certificat de visite et de contre visite timbréà 300 F ;
 Une attestation ou une dispense du SND ;

PROCEDURE DE RECRUTEMENT

Le recrutement comportera trois (03) étapes :

- Première étape : présélection de dossiers ;
- Deuxième étape : un test écrit comportant
- une épreuve de culture générale (coefficient 2) ;
- une épreuve technique (coefficient 3) ;

- Troisième étape : entretien oral ;

DÉPÔT DE DOSSIERS

Les dossiers seront reçus à l'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM) sise à côté de l'Université du Pr Joseph KI-ZERBO, du lundi 10 février au vendredi 21 février 2020 de 08 heures à 12heures 30 mn et de 13 heures à 16heures.

Les candidats admis à l'issue du test seront engagés en qualité de fonctionnaires de collectivité territoriale de la mairie de Garango et soumis à un stage probatoire pour compter de la date de prise de service. Ils seront classés dans la catégorie C1 échelon 01.

La liste des candidats présélectionnés sera affichée à l'ENAM avant l'administration des épreuves le mercredi 26 février 2020.

Les épreuves écrites seront administrées le samedi 29 février 2020 à l'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM), Ouagadougou à partir 07heures.

Tout dossier incomplet ne sera pas accepté.

NB : Seuls les candidats présélectionnés à l'issue des épreuves écrites seront contactés pour l'entretien oral.

Garango, le 22 janvier 2020

Me Jean Célestin ZOURE

Officier de l'Ordre de l'Etalon

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