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Burkina : « Ne pas inclure les 30% de quota jeunes dans le texte qui sera adopté le 5 décembre, c'est exclure plus de la moitié de l'électorat », selon le Balai citoyen

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Le Balai citoyen a organisé, le jeudi 28 novembre 2019, une conférence de presse à son siège. Ce face-à-face avec les journalistes était une occasion pour faire le bilan des activités menées dans le cadre du programme « Alliance jeunes et parlementaires », lancé en avril 2018 avec le soutien financier de l'ONG Oxfam. C'était aussi une opportunité pour tracer les perspectives pour la poursuite des activités.

« Alliance jeunes et parlementaires » est un projet pilote de 24 mois qui vise une meilleure prise en compte des intérêts socioéconomiques et politiques des jeunes dans les instances de prise de décisions. Il bannit toute forme de discrimination basée sur le sexe, le handicap, l'origine socio-professionnelle et politique des participants. Après 20 mois d'exécution dudit projet, le Balai citoyen a jugé nécessaire de faire une halte afin de dresser le bilan des réalisations. C'est dans cette optique, qu'il a convié les hommes de médias dans ses locaux, à Ouagadougou.

Au titre de la première phase du projet qui a démarré en avril 2018 et pris fin en septembre 2019, 202 jeunes femmes et hommes de Bogandé, Dori, Pô et Ouagadougou dont l'âge varie de 17 à 30 ans, ont bénéficié de diverses formations ; 12 immersions ont permis aux jeunes du projet d'être des observateurs pendant plusieurs auditions de commissions à l'Assemblée nationale (AN), a relevé le chargé de projet, Kiswendsida Yambré.

Outre cela, les jeunes du projet ont défini trois objectifs de plaidoyer en vue de contribuer à plus de représentativité des jeunes à l'AN et rapprocher les députés de la population. Il s'agit de l'adoption d'un quota jeunes de 30% sur les listes de candidatures aux législatives de 2020 ; le recrutement de 127 jeunes assistant(e)s parlementaires et la couverture de la radio du parlement aux 45 provinces du pays. Pour ce faire, diverses actions ont été menées dont des audiences et des activités de plaidoyer dans les quatre villes. Toujours au titre du bilan, la deuxième phase du projet qui a démarré en janvier 2019 pour s'achever en mars 2020 est, de l'avis de M. Yambré, une continuité des activités menées au cours de la première phase. Elle couvre les villes de Koudougou et Tenkodogo.

En termes de perspectives, des activités d'envergure sont prévues dans les semaines à venir afin de mobiliser plus de jeunes autour des objectifs de plaidoyers. Au nombre de celles-ci figure une campagne nationale avec des jeunes des six localités du projet, ainsi que la jeunesse militante des partis politiques. Le rendez-vous est fixé les 7 et 8 décembre prochains à Koudougou. A Tenkodogo, le Balai citoyen ambitionne organiser une campagne de sensibilisation sur le processus électoral au profit de la jeunesse. Le but ultime de l'ensemble des actions de plaidoyer est de concourir à l'adoption d'un quota jeunes de 30% sur les listes de candidatures aux élections législatives de 2020.

Actuellement, un projet de loi est en examen à l'Assemblée nationale mais le texte ne précise pas la place réservée aux jeunes femmes et jeunes hommes. Selon le chargé de projet, il s'agit d'une grave omission et d'une injustice faite à 72% des Burkinabè, qui aspirent aussi, à contribuer au développement de leur pays.

A la question de savoir si le quota jeunes n'a pas un caractère discriminatoire, le vice-président du Cercle des juristes pour la vulgarisation du droit, Mouhyiddine Ouédraogo, répond : « Il y a une discrimination mais ce genre de discrimination est positif. Beaucoup de conventions internationales encouragent à ce qu'il ait plus de discrimination positive pour permettre à certaine couche de la population de participer aux instances de prise de décisions ».

De son côté, le chargé de communication de l'AJP, Hassimi Zouré, pense que l'Assemblée nationale peut se donner les moyens qu'il faut pour l'effectivité de l'extension de la couverture médiatique de la radio du parlement. En rappel, une convention-cadre a été signée en janvier 2019 avec l'AN pour la mise en œuvre des activités du projet AJP.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net


Burkina : L'Institut national de santé publique du dote d'un plan stratégique pour les cinq ans à venir

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Le jeudi 28 novembre 2019 s'est dérouléà Ouagadougou, un atelier de validation du Plan stratégique de l'Institut national de santé publique du Burkina Faso. La rencontre qui a regroupé des représentants du ministère de la Santé, des centres de recherches et des partenaires techniques et financiers, a été présidée par le secrétaire général du département de la Santé, Dr Landaogo Lionel Wilfrid Ouédraogo, représentant le ministre.

« Il n'y a pas de bon vent pour un navire sans destination », a-t-on coutume de dire. Cet adage a reçu un écho favorable au sein de l'Institut national de santé publique (INSP) qui en fait sienne en s'engageant dans une démarche de planification stratégique dont le processus a débuté en juillet 2018. Cette démarche a été inclusive avec la participation de plusieurs acteurs tant internes qu'externes du ministère de la Santé. Afin de formuler les derniers amendements au projet de plan stratégique avant son adoption par les instances prévues à cet effet, un atelier de validation a été organisé le jeudi 28 novembre 2019, à Ouagadougou.

Dr Landaogo Lionel Wilfrid Ouédraogo qui s'exprimait au nom du ministre de la Santé a rappelé l'attachement de son département à ce type de planification qui s'assimile à une feuille de route que l'INSP entend se doter pour réaliser sa vision à moyen et à long termes. Au regard de l'importance que revêt la présente rencontre, le secrétaire général du ministère de la Santé a exhorté les participants à veiller à ce que les grandes orientations de ce plan stratégique soient en cohérence avec la Politique nationale de santé et le Plan national de développement économique et social. Il a, pour terminer, remercié les partenaires techniques et financiers de l'institut, notamment le CDC Atlanta et l'Association internationale des instituts nationaux de santé publique pour leur collaboration « exemplaire ».

Pour le directeur général de l'institut, l'importance du plan stratégique n'est plus à démontrer. « Le document intitulé plan stratégique permet d'abord de se rassurer soi-même que nous avons une direction. Deuxièmement, il permet de rassurer les gens avec qui on travaille que nous savons ce que nous voulons. Et troisièmement, il permet aux partenaires qui veulent contribuer au développement de la structure de s'aligner sur les problèmes que nous avons identifiés et qu'eux-mêmes ont contribuéà analyser et d'évaluer les résultats atteints au cours des cinq prochaines années », a expliqué Hervé Hien à l'issue de la cérémonie d'ouverture.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Analyse des accidents de la circulation : L'ONASER forme des agents de la police et de la gendarmerie

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L'Office national de la sécurité routière (ONASER) organise, les 28 et 29 novembre 2019 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation sur le Bulletin d'analyse des accidents de la circulation (BAAC), au profit de 75 agents de la police et de la gendarmerie. La cérémonie d'ouverture des travaux, qui a eu lieu ce jeudi 28 novembre, a été présidée par le directeur général de l'ONASER, Adama Kouraogo.

La présente session est la deuxième du genre en 2019 après celle tenue à Ouagadougou, les 21 et 22 novembre derniers, au profit des agents des différentes sous-unités de la police et de la gendarmerie chargées de constater les accidents de la circulation routière. Selon le directeur général de l'ONASER, Adama Kouraogo, cet atelier de formation est la suite logique du processus d'opérationnalisation du BAAC et s'inscrit en droite ligne de l'axe stratégique n°3 du document de politique nationale de sécurité routière adopté en 2009, au titre de l'amélioration de la gestion institutionnelle de la sécurité routière.

Cette rencontre vise à informer les participants, sur le rôle et l'importance du BAAC dans la mise en œuvre et l'évaluation de la politique nationale de sécurité routière, afin de bénéficier de leur accompagnement pour bâtir un système fiable d'information sur les accidents de la circulation routière au Burkina Faso. Ainsi, durant ces deux jours de rencontre, plusieurs thématiques seront abordées en vue de permettre aux participants de s'approprier les rudiments de base du système d'analyse des accidents de circulation routière. Il s'agira notamment de leur présenter le cadre institutionnel et règlementaire de la sécurité routière au Burkina Faso, ainsi que l'Office national de la sécurité routière (ONASER), les généralités sur les bases de données d'accidents et le système BAAC au Burkina Faso. Par ailleurs, il leur sera présenté le remplissage de la fiche BAAC et l'utilisation pratique du GPS pour le renseignement des coordonnées géographiques des lieux d'accidents.

Les participants à l'atelier

La cérémonie d'ouverture des travaux a été présidée par le directeur général de l'ONASER, Adama Kouraogo, qui a souligné l'importance de cet atelier. En effet, selon le rapport annuel 2015 de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la sécurité routière dans le monde, le nombre de décès causés par les accidents de la route dans le monde s'est stabilisé depuis 2007 à 1,25 millions ; ce qui représente plus de 3 000 personnes tuées et 140 000 blessés par jour, dont 15 000 restent handicapées à vie. A en croire le DG de l'ONASER, c'est la première cause de mortalité dans la tranche d'âge des 15 à 29 ans et la deuxième cause de mortalité dans celle des 30 à 44 ans. « Ce sera la première cause de mortalité globale dans le monde en 2020, devant le VIH, la tuberculose et loin devant le paludisme », a-t-il indiqué. Avant d'ajouter que le continent africain compte plus que toute autre région du monde, la plus forte incidence de décès liés aux accidents de la route, avec un taux de 26,6 pour 100 000 habitants (contre 9,3 pour l'Europe et 17,5 pour l'ensemble du monde) ».

DG de l'ONASER, Adama Kouraogo

Par ailleurs, il nous renseigne qu'au Burkina Faso, ce taux est estiméà 30 pour 100 000 habitants. L'impact économique des accidents de la route est estimé dans l'espace UEMOA à une perte équivalente de 1 à 3% du PIB des pays de l'Union.

Selon lui, l'implication d'un tel constat est que ces informations n'auraient pu être établies si l'on ne disposait pas d'un système éprouvé de collecte, de traitement et de diffusion de données. « Ce constat montre que la production de données statistiques périodiques fiables d'accidents est un des outils de diagnostic qui permettent d'établir l'état des lieux en la matière, d'orienter et d'évaluer l'action de sécurité routière. C'est ainsi que le Burkina Faso a intégré en 1994, le Bulletin d'analyse des accidents de la circulation routière (BAAC) pour la collecte et l'analyse des données d'accidents. Ce BAAC a fonctionné jusqu'en 2000 et plusieurs facteurs ont été avancés pour expliquer l'arrêt de son exploitation », a expliqué Adama Kouraogo.

Photo de famille

L'ONASER a été ainsi créé en novembre 2008, avec pour mission, entre autres, la collecte, la saisie, le traitement et l'analyse des données d'accidents de la circulation routière. Et pour une meilleure gestion de ces données, il a entrepris de relancer et de redynamiser le bulletin d'analyse des accidents de la circulation routière. « Le processus d'opérationnalisation qui a effectivement démarré en 2011, a connu successivement l'actualisation du formulaire BAAC, la conception, la réalisation et le déploiement d'un nouveau logiciel BAAC combinéà un logiciel de géolocalisation pour cartographier les lieux d'accidents et enfin la tenue d'un atelier de validation du formulaire BAAC et des projets de textes. S'agissant du système BAAC, il importe que tous les acteurs concernés s'impliquent et que le processus d'opérationnalisation déjà engagé soit fécond si nous voulons traduire dans la réalité, et nous devons le traduire, tout notre intérêt pour l'amélioration de la sécurité routière au Burkina Faso », a-t-il laissé entendre.

Il reste convaincu que si la gestion du système d'information sur les accidents de la circulation routière a été confiéà l'ONASER, force est de reconnaître que son fonctionnement efficace repose sur l'ensemble des acteurs identifiés. C'est pourquoi, il a souhaité que ces deux jours de travaux puissent permettre au Burkina Faso de se doter du meilleur système d'information sur les accidents de la circulation qui soit.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Burkina : L'Union nationale des établissements secondaires catholiques célèbre 50 ans de contribution à l'éducation

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L'Union nationale des établissements secondaires catholiques (UNESC) du Burkina a lancé, depuis le 2 décembre 2018, la commémoration de ses 50 années d'existence. Les activités de ce jubilé seront bouclées les 5, 6 et 7 décembre 2019 au sein du collège Notre-Dame de Kologh-Naaba, à Ouagadougou. Le programme d'activités a été présenté ce 28 novembre 2019 à la presse.

L'Union nationale des établissements secondaires catholiques (UNESC), association regroupant des établissements d'enseignement secondaire et post-primaire conventionnés catholiques, a 50 ans. Comptant aujourd'hui 82 établissements scolaires répartis dans les treize régions du Burkina, elle place son année jubilaire sous le signe des défis à relever pour les prochaines années dans l'accompagnement de l'Etat, dans sa mission d'éducation.

Ainsi, du 5 au 7 décembre 2019, elle bouclera la célébration de son année jubilaire sous le thème « 50 ans au service de l'Eglise et de la nation dans l'éducation : Défis et perspectives ». Au programme, une compétition d'athlétisme, des olympiades, des activités récréatives.

A travers les panels qui seront organisés dans le cadre de ces célébrations, des pistes de solutions seront proposées pour assurer une éducation qui sauvegarde les valeurs morales et sociales des sociétés en mutation. Il sera aussi question de trouver une stratégie éducative pour que les élèves restent responsables face à l'expansion des technologies de l'information et de la communication et puissent s'insérer dans le milieu professionnel grâce à la qualité de leur éducation.

Il est également prévu des offices religieux dans le cadre de cette célébration de l'année jubilaire, dont une procession au flambeau et une messe d'action de grâce à l'église Notre-Dame de Kologh-Naaba.

Après un demi-siècle d'existence, le bilan est jugé satisfaisant, selon le Frère Alain Kombasséré, président de l'Union nationale des établissements secondaires catholiques (UNESC). De son côté, le co-parrain du jubilé, Seydou Zagré, appelle surtout à la réflexion sur comment faire mieux.

Des écoles catholiques qui n'ont pas encore connu de rentrée des classes
La crise sécuritaire qui secoue le système éducatif impacte également les établissements membres de l'UNESC. A ce jour, ses écoles primaires situées à Kaya et Ouahigouya sont concernées. A Kaya principalement, les salles de classes des écoles primaires sont occupées par des déplacés.

Du coup, « certaines de nos écoles n'ont jusqu'à présent pas connu de rentrée scolaire », regrette le Frère Alain Kombasséré. Et pour l'instant, à défaut de pouvoir trouver d'autres sites de relogement aux déplacés, l'UNESC suggère la construction d'écoles sous paillotte pour permettre à ses élèves de bénéficier de leur droit à l'éducation. « Néanmoins, les programmes ont été revisités pour permettre aux enfants déplacés d'intégrer certaines de nos écoles », a poursuivi le Frère Kombasséré.

Mariam Ouédraogo
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Journées Scientifiques et portes ouvertes de l'Université Joseph Ki-Zerbo : Promouvoir le rayonnement de la formation et de la recherche

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C'est sous le thème « Responsabilité sociétale des établissements d'enseignement supérieur » que se sont ouvertes les journées scientifiques et portes ouvertes de l'université Joseph Ki-Zerbo, ce jeudi 28 novembre 2019. Placées sous la présidence du ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, le professeur Alkasssoum Maiga, et le parrainage d'Idrissa Nassa, PCA de Coris Bank, ces premières journées se tiennent du 28 au 30 novembre 2019 dans l'enceinte de l'Université.

De sa création en 1974 à nos jours, l'université de Ouagadougou devenue Université Joseph Ki-Zerbo en 2015 a connu un développement significatif dans l'accomplissement des missions qui lui sont confiées dans le domaine de la formation et de la recherche scientifique.

Avec 374 étudiants à ces débuts, l'UJKZ compte aujourd'hui 42 585 étudiants avec un corps enseignant dépassant le millier et un personnel administratif d'environ cinq cents personnes. Ainsi, engagée depuis 2000 à travers une refondation pour atteindre ses objectifs en harmonie avec la politique globale de l'Etat burkinabè en matière de formation et de recherche, l'université va s'ouvrir au monde de l'emploi par des offres de formation à travers des instituts et UFR.

La réforme Licence- Masters- Doctorat(LMD) débutée en 2009 s'inscrit dans cette logique et engage l'universitéà répondre aux exigences et aux préoccupations d'une société en plein développement dans un contexte de globalisation. Cependant, l'importante production scientifique, ainsi que le volet administratif assuré par le cabinet, les vice-présidences et les directions centrales sont méconnus tant par les acteurs internes qu'externes qui entretiennent une interaction par le biais des différents services. Aussi, pour répondre à cette insuffisance, l'UJKZ organise ses journées scientifiques, conjointement avec ses journées portes ouvertes sous le thème « la Responsabilité sociétale des établissements d'enseignement supérieur du Burkina Faso ».

Ces journées qui dureront 3 jours visent à rendre visibles les activités menées dans les structures administratives centrales et rattachées et dans les établissements de formation et de recherche (UFR), présenter la vie estudiantine à travers les activités scientifiques et culturelles, présenter la coopération universitaire et les relations universités-entreprises, présenter les résultats et produits de la recherche de l'université.

Les journées scientifiques et portes ouvertes serviront de tribune aux autorités universitaires pour discuter de l'apport de la formation et de la recherche scientifique transdisciplinaire et pluridisciplinaire dans la mise en œuvre des programmes et projets de développement durable d'intérêt national. C'est aussi une opportunité pour développer un partenariat entre les programmes et les projets de développements et les laboratoires et centres de recherche de l'UJKZ, élaborer les contours d'une plateforme permanente de concertation et de partenariat entre les programmes et les projets de développement et la communauté scientifique et technique de l'université, promouvoir l'excellence et encourager l'innovation à travers l'attribution de prix et de distinctions honorifiques.

Occasion de rencontres entre l'UJKZ et la société burkinabè dans son ensemble, ces journées donneront lieu à des moments de retrouvailles à la fois festives, récréatives et créatives. Pour le professeur Rabiou Cissé, président de l'UJKZ, c'est également un rendez-vous pour faire découvrir et promouvoir cette institution dans toutes ses nombreuses et complémentaires dimensions sociales, culturelles, scientifiques, technologiques et économiques.

Et toujours pour le président de l'Université, le choix du thème est le fil d'Ariane des rapports qu'elle entend construire et entretenir avec la société, mais aussi être un engagement personnel et communautaire. Il ajouté qu'elle doit être une détermination à ne jamais céder à la lassitude, au découragement en mettant tout en œuvre avec les autorités politiques pour que l'université demeure le lieu de la formation théorique, pratique et humaine pour survire à toutes les intempéries.

Pour le parrain Idrissa Nassa, ces journées portes ouvertes sont l'occasion pour l'université de mettre l'accent sur l'impact qu'elle a sur la société, de travailler à plus de visibilité et à valoriser les résultats de la recherche et cela, dira-t-il, passe aussi par une ouverture vers le milieu économique. Aussi, a-t-il marqué sa disponibilitéà accompagner l'université dans cette démarche, car c'est celle de son institution.

Pour le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, ces journées scientifiques et portes ouvertes sont une tribune de la promotion de la formation et de la recherche, mais également un canal par excellence de renforcement et de coopération entre l'organisme universitaire et ses partenaires.

Juste Ephrem ZIO
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Cadre partenarial des acteurs de l'état civil : La modernisation du système de l'état civil en examen

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Ce 28 novembre 2019 à Ouagadougou, se sont ouverts les travaux de la première session ordinaire de l'année 2019 du Cadre partenarial des acteurs de l'état civil (CAPEC) sous le thème « La modernisation de l'enregistrement des faits d'état civil, y compris en situation d'urgence humanitaire ». Cadre unique de dialogue dans le domaine de l'état civil, la rencontre du CAPEC vise à analyser la situation globale de la modernisation du système national de l'enregistrement des faits d'état civil.

Encore peu modernisé, le système de l'état civil au Burkina est exposé aux risques de mauvaises pratiques et de falsification des documents d'identité. De ce fait, il faut sécuriser le système et intégrer l'utilisation des outils numériques pour le moderniser. C'est dans cette perspective que le Cadre partenarial des acteurs de l'état civil (CAPEC), à l'occasion de sa première session ordinaire de l'année 2019, a mis la problématique de la modernisation du système de l'état civil au Burkina au cœur des échanges.

Placée sous le thème « La modernisation de l'enregistrement des faits d'état civil, y compris en situation d'urgence humanitaire », cette rencontre veut examiner la situation de la modernisation du système de l'état civil et formuler des recommandations pour une meilleure organisation du système. Cadre unique de dialogue, le CAPEC constitue l'instance privilégiée de concertation et de coordination pour la mise en œuvre efficace et efficiente du système de l'état civil.

Participants

Ces dernières années, le Burkina fait face à un nombre accru de déplacés suite à la persistance des attaques terroristes, exposant certaines personnes au risque d'apatridie sur leur propre territoire. D'où l'adoption de cette attitude de développement durable de l'état civil et des systèmes connexes en utilisant des informations appropriées et les techniques de communication qui répondent aux fonctions juridiques, administratives et statistiques. Olga Sankara, la représentante assistante au Bureau pays de l'UNFPA au Burkina Faso, a rassuré que son organisation s'est engagée à accompagner le gouvernement pour le bien-être des populations à travers les programmes de développement.

Ainsi, durant 48 heures, les experts et facilitateurs ayant de bonnes connaissances sur les questions d'état civil vont se pencher sur la situation de la modernisation du système, afin de déceler les goulots d'étranglement. Ce sera également l'occasion de présenter aux participants les résultats de l'audit de l'information du système d'état civil au Burkina, la solution technologique intégrée iCivil et son plan de déploiement national.

Vincent Sawadogo représentant le ministre en charge de l'administration

Pour le représentant du ministre en charge de l'Administration territoriale, Vincent Sawadogo, « l'ambition du gouvernement est de faire en sorte que toutes les personnes puissent bénéficier de l'état civil dès la naissance ». Cela, en vue de permettre au Burkina de se conformer aux engagements pris lors de la troisième conférence des ministres africains chargés de l'enregistrement des faits de l'état civil.
Les experts vont faire des propositions pour l'enregistrement continu des faits d'état civil intégrant l'archivage sécurisé des données personnelles. Ils vont aussi faire des recommandations pour une meilleure organisation du système, y compris en situation d'urgence humanitaire.

Créé en 2017, le CAPEC a connu deux sessions ordinaires. Il a pour mission, la mise en œuvre efficace de mécanismes pour résoudre les questions de l'état civil au Burkina Faso.

Issoufou Ouédraogo
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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le footballeur Bertrand Traoré

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Originaire de Bobo-Dioulasso, Bertrand Traoré s'est forgé une réputation d'attaquant de premier plan au Burkina Faso et à l'international. De ses débuts à l'ASF Bobo-Dioulasso à sa formation à l'AJ d'Auxerre en passant par le club anglais de Chelsea, Bertrand Traoré a déjà connu un beau parcours de footballeur.

À l'heure actuelle, il joue pour l'Olympique Lyonnais, second du groupe G de la Ligue des Champions. Le club pourrait même terminer en tête du classement final s'il sort victorieux de son affrontement contre Benfica, l'actuel dernier du classement, et que le RB Leipzig perd son match face au Zenit. Une belle situation pour Bertrand Traoré qui a bâti une belle carrière au fil du temps. Retour sur l'histoire du joueur, de ses débuts précoces à son parcours avec l'Olympique Lyonnais.

Les débuts entre le Burkina Faso et la France

Issu d'une famille de sportifs, Bertrand Traoré et le fils d'Isaï Traoré, un ancien footballeur, et d'Aminata Isabelle Traoré, qui a joué dans la sélection féminine nationale. Compte tenu de cet héritage, il n'est pas étonnant que Bertrand et son frère aîné Alain, lui devenu footballeur professionnel, aient grandi sur les terrains de foot.

Sa carrière commence à l'AFS de Bobo-Dioulasso, sa ville natale. Ses performances lui permettent d'être repéré par l'AJ Auxerre à l'âge de 16 ans. Comme son frère avant lui, il décide de rejoindre le club. Il y restera deux ans, pour les saisons 2011-2012 et 2012-2013. Une période difficile pour le club qui passera en Ligue 2 après avoir passé 32 saisons consécutives en Ligue 1, mais qui permettra au footballeur en herbe de développer plus encore ses talents de joueur.

Débuts professionnels entre le Royaume-Uni et les Pays-Bas

Un portrait de Traoré sur le terrain (Photo par Svetlana Békétova, CC BY SA 3.0)

Après deux ans à Auxerre, Bertrand Traoré rejoint le club anglais de Chelsea, avec lequel il passe professionnel en décembre 2013 à tout juste 18 ans. L'aventure londonienne est de courte durée : il est prêté début janvier au club néerlandais de Vitesse Arnhem, tout d'abord pour 6 mois. En juillet, son prêt est prolongé pour une saison complète. Une réussite pour le joueur qui sera nommémeilleur buteur de l'équipeà l'issue de cette saison.

Il revient ensuite à Chelsea pour la saison 2015-2016, durant laquelle il marquera quatre buts en 16 rencontres. Après un an en Angleterre, le voici prêtéà nouveau, cette fois-ci à l'Ajax d'Amsterdam. À la fin d'une belle saison durant laquelle il marque pas moins de 13 buts en 39 rencontres, son club termine vice-champion des Pays-Bas et finaliste de la Ligue Europa qu'il perdra 2-0 face à Manchester United.

Le retour en France

À l'issue de sa carrière entre l'Angleterre et les Pays-Bas, Bertrand Traoré revient en France avec un contrat de cinq ans avec l'Olympique Lyonnais. Un nouveau départ plutôt réussi : il marque plusieurs buts stratégiques au cours de la saison, permettant notamment à son équipe de remporter sa première victoire de la saison lors d'un match contre l'Everton Park FC.

La fin de la saison est plus difficile pour Traoré, qui se blesse lors d'un match contre Saint-Étienne et doit arrêter de jouer pendant plus de deux mois. De retour pour la saison 2018-2019, il voit son temps de jeu réduit par les changements d'équipes. Sa troisième saison avec l'Olympique Lyonnais sera charnière pour sa carrière : le moment de confirmer ses qualités de joueur et de prendre de l'ampleur.

Performances en sélection nationale

Bertrand Traoré peut aussi se targuer d'avoir un beau palmarès en sélection nationale. Il a participéà la Coupe de Monde de Football des moins de 17 ans en 2009 à seulement 14 ans. Deux ans plus tard, il participe à la Coupe d'Afrique des Nations des moins de 17 ans, qu'il remporte avec son équipe 2-1 contre le Rwanda, offrant à l'équipe du Burkina Faso son premier titre à cette compétition.

Un joueur des plus performants (Photo par Arturo Pardavilla, CC BY 2.0)

Il intègre ensuite la sélection A en 2011 et représente son en 2012 pour sa première Coupe d'Afrique des Nations. Le Burkina Faso est éliminé dès le premier tour de sélection, tout comme en 2015 pour sa seconde participation. Il est néanmoins nomméÉtalon d'Or 2015. En 2017, cependant, l'équipe atteint les demi-finales.

Après un match serré contre l'Égypte, Traoré et son équipe sont éliminés aux portes de la finale. La sélection nationale remporte cependant la troisième place en remportant son match contre le Ghana. Une belle consécration pour Bertrand Traoré et son équipe ! Il est cependant important de rappeler que le joueur a souvent connu des méfaits comme le cambriolage dont il a été victime en Novembre.

Vous savez tout sur la carrière de Bertrand Traoré, de ses débuts à l'ASF Bobo-Dioulasso à sa carrière actuelle à l'Olympique Lyonnais. Un beau parcours pour un joueur exceptionnel !

Marché des assurances au Burkina : Un chiffre d'affaires en hausse de 13, 29%

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Le président de l'Association professionnelle des sociétés d'assurance du Burkina (APSAB), Denis Ouédraogo, et l'ensemble des directeurs généraux des sociétés ont animé, ce jeudi 28 novembre 2019 à Ouagadougou, leur conférence de presse annuelle en vue de présenter l'actualité des performances du marché des assurances au Burkina Faso et partager un aperçu des défis à relever dans le secteur.

Porter à la connaissance du grand public les chiffres enregistrés au cours de l'année 2018, informer la communauté des assurés de l'utilisation qui est faite de leurs primes et cotisations et sensibiliser les populations à l'importance des assurances. Ce sont, entre autres, les objectifs visés par cette conférence annuelle de l'Association professionnelle des sociétés d'assurance du Burkina (APSAB), a expliqué le président de l'APSAB, Dénis Ouédraogo. C'est aussi l'occasion de faire le bilan des activités réalisées en 2018 et de donner certains éclairages sur les actions des sociétés d'assurance qui ne sont pas toujours vues d'un bon œil par les populations.

S'agissant du bilan des activités de 2018, Serge Ramdé de l'APSAB a fait savoir que, de façon générale, les sociétés d'assurance au Burkina Faso se portent bien, et cela est visible au niveau du chiffre d'affaires enregistré. Un chiffre d'affaires s'élevant à 66, 49 milliards de F CFA au 30 octobre 2019, soit une hausse de 13,29% par rapport à la même période en 2018. Selon M. Ramdé, cela laisse également entrevoir un chiffre d'affaires annuel 2019 de plus de 92 milliards, et les primes émises du marché devraient passer au-dessus de la barre symbolique des 100 milliards de F CFA en 2020.

En plus de cela, il a montré que le résultat de l'activité est de 8,23 milliards de F CFA répartis entre les sociétés de dommage et les sociétés d'assurance-vie, avec une masse salariale de 6,905 milliards F CFA en 2018 contre 6,700 en 2017. Outre cela, le secteur des assurances enregistre une augmentation du capital social qui est passé de 1 milliard à 3 milliards de F CFA en 2019.

Une vue des journalistes et agents des sociétés d'assurance présents à la conférence de presse annuelle

Cependant, l'arbre ne doit pas cacher la forêt ; le taux de non-assurance au niveau des automobiles tourne autour de 40% et le taux d'assurés pour l'assurance-vie est à peine 1%, ce qui montre que la question des assurances au Burkina Faso n'est pas encore ancrée dans la mentalité des populations, a souligné le président de l'APSAB.

« Car la plupart des gens s'assurent à cause des contrôles policiers, alors qu'il faut d'abord penser à autrui, les dommages que les véhicules peuvent causer en cas d'accident », a-t-il expliqué. Et d'ajouter que contrairement à ce que pensent les gens, l'assurance n'est pas un luxe mais plutôt une nécessité ; parce que c'est une responsabilité civile. Et tous ces aspects sont des défis à relever par les sociétés d'assurance au Burkina Faso.

Dénis Ouédraogo, président de l'association professionnelle des sociétés d'assurance du Burkina

C'est pourquoi le président de l'APSAB a invité les populations à avoir une culture de l'assurance ; pas seulement pour les assurances obligatoires, mais aussi pour les autres types d'assurance facultatifs mais qui peuvent contribuer à leur développement et à leur épanouissement.

Yvette Zongo
Lefaso.net


Région du Centre-Nord : Le Japon sur les traces des actions du projet de réponse d'urgence

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Dans l'objectif d'apprécier l'avancement du projet "Integrated Emergency Response (Nutrition, Water/Sanitation and Hygiene, and Child Protection) and resilience building for conflict affected communities in the Sahel and Central North Regions of Burkina Faso", financé par le gouvernement du Japon à travers le budget supplémentaire de l'année fiscale 2018, l'ambassadeur du Japon a effectué une mission le jeudi 28 novembre 2019 à Kaya dans le Centre-Nord. Une visite conjointe qui entend introduire d'autres activités d'urgence menées par l'UNICEF, bénéficiaire dudit financement.

Dans le cadre du budget supplémentaire de l'année fiscale japonaise 2018, le gouvernement du Japon a financé l'UNICEF pour la mise en œuvre d'un projet dénommé« Integrated Emergency Response (Nutrition, Water/Sanitation and Hygiene, and Child Protection) and resilience building for conflict affected communities in the Sahel and Central North Regions of Burkina Faso ».

Afin de s'imprégner des activités menée par l'UNICEF dans la région du Centre-Nord et d'introduire d'autres activités d'urgence contre la crise sécuritaire, l'ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Tamotsu Ikezaki, s'est rendu sur le terrain. Et c'est au Centre-Nord, précisément la commune de Kaya, touchée par une crise sécuritaire qui a accueilli l'ambassadeur et sa délégation.

Après une visite de courtoisie au gouverneur de la région du Centre-Nord, Casimir Séguéda, Tamotsu Ikezaki et sa délégation ont échangé sur la situation avec les responsables des services déconcentrés de l'Etat. Tour à tour, les responsables de la santé, de la sécurité, de l'éducation, des droits humains ont fait le point de la situation actuelle à l'hôte du jour. A l'issue de ces différentes rencontres la délégation a mis le cap sur le CHR de Kaya où elle a constaté de visu les activités de prise en charge des enfants malnutris.

Occasion pour le directeur général par intérim du CHR de Kaya de présenter quelques doléances à la délégation. « Nous disons grand merci à l'UNICEF, et à travers son partenaire, le Japon pour les actions déjà menées au profit des enfants malnutris. Mais au regard de l'affluence dans le CREN liée à l'insécurité, nous sollicitons encore de l'accompagnement », a souligné Atina Yarga, le directeur général par intérim du CHR de Kaya. Des doléances bien notées par Tamotsu Ikezaki, qui, séance tenante a promis des moyens roulants au CHR de Kaya.

Du CHR de Kaya c'est le centre d'accueil des enfants déplacés notamment l'Espace amis des enfants et l'Espace temporaire d'apprentissage situés à Baloghin au secteur 6 de Kaya qui a reçu la mission. Là, des échanges avec les acteurs et les enfants eux-mêmes ont permis à la mission de découvrir les réalités du terrain. Ce centre accueille plus de 1 000 enfants qui ne vivent sans difficultés, selon Lucienne Kontogome, de l'ONG Children Believe. « Il y a 1 144 enfants de 3 à 17 ans et nos difficultés se focalisent sur le nombre pléthorique des enfants, le manque d'eau, de toilette, de l'ombre compte tenu de la chaleur et le problème de goûter », a-t-elle listé.

Du gouvernorat à l'Espace amis des enfants en passant par le CHR, l'Espace temporaire d'apprentissage, Tamotsu Ikezaki a promis apporter le soutien de son gouvernement pour relever les défis. « En tant qu'ambassadeur et en collaboration avec l'UNICEF, nous allons déployer nos efforts pour acquérir des fonds pour venir en aide aux populations qui en ont besoin », a promis le diplomate japonais.

Tibgouda Samuel SAWADOGO

Collaborateur Kaya

Dédougou : Les acteurs de l'urbanisme examinent le Plan d'occupation des sols de la ville

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La région de la Boucle du Mouhoun a abrité, ce mardi 26 novembre 2019 dans la salle de fête de la mairie de Dédougou, l'atelier de validation du rapport du Plan d'occupation des sols de la ville de Dédougou. Ce plan d'occupation des sols s'inscrit dans la mise en œuvre du code de l'urbanisme et de la construction adopté par le ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat.

C'est dans le but de mettre en application les orientations du Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme (SDAU) que la Direction générale de l'urbanisme, de la viabilisation et de la topographie (DGUVT) a entrepris l'élaboration des Plans d'occupation des sols (POS) des villes de Dori, Gaoua, Kaya et Dédougou. L'atelier était placé sous la présidence de Lomboza Karim Kondé, maire de la commune de Dédougou. Il a réuni les membres de la commission communale d'urbanisme et les conseillers municipaux, ce mardi 26 novembre 2019.

La cérémonie d'ouverture de l'atelier s'est tenue dans une ambiance de conseil municipal avec la présence effective des conseillers élus. C'est d'abord le directeur général de l'urbanisme et de l'habitat, Marc G. Ouédraogo, qui a pris la parole en tant que représentant du ministère. Il a transmis à l'assistance les salutations du ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat, Dieudonné Maurice Bonanet, avant d'inviter les participants à donner leur contribution pour adopter un document consensuel.

Le président du conseil municipal, hôte du jour, a, dans son mot, souhaité la bienvenue à tous les participants. « C'est avec un réel plaisir que je prends la parole au nom du Conseil municipal de Dédougou et en mon nom propre, pour sacrifier, de façon cordiale, à la tradition légendaire de l'hospitalité africaine en vous souhaitant la bienvenue à cette cérémonie d'ouverture des travaux de validation du rapport provisoire de l'étude d'élaboration du Plan d'occupation des sols (POS) de notre ville », a-t-il introduit.

Pour rappel, poursuit le maire, c'est avec la promulgation de la loi N°017-2006/AN du 18 mai 2006 portant code de l'urbanisme et de la construction au Burkina Faso, que les collectivités ont désormais un rôle prépondérant dans l'aménagement de l'espace communal en général et dans le processus de planification et d'aménagement urbain en particulier. C'est cette loi qui, par ailleurs, définit le POS comme étant « un instrument de planification qui fixe, dans le cadre des orientations du Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme (SDAU), les règles générales et les servitudes d'utilisation du sol qui peuvent comporter jusqu'à l'interdiction de construire ».

Selon l'orientation du contenu du rapport à valider, désormais, les populations sauront par exemple, pour chaque type de parcelle, les activités qui y sont autorisées ou interdites. Aussi, elles sauront les valeurs de la surface maximale ou minimale autorisée pour la construction, la hauteur maximale ou minimale du bâtiment en fonction de sa situation géographique.

Au regard de l'importance des décisions qui seront prises, le rôle des corps constitués et des conseillers s'avère incontournable, et les participants ont été invités à une réaction active pour la validation du POS.

L'objectif global de cette session est la validation du projet de POS de la ville de Dédougou par la Commission communale d'urbanisme et de la construction (CCUC) élargie au conseil municipal de Dédougou. A ce propos, le maire a interpellé les participants en ces termes : « J'entends convier tous les acteurs prenant part à ces travaux de validation, à contribuer fortement aux échanges e aux discussions de façon franche et efficace afin de faire de notre futur POS, un document opérationnel répondant aux aspirations et aux besoins réels de tous les acteurs du développement de Dédougou ».

Le contenu des travaux a étéélaboré par un bureau d'études et portera sur une présentation de l'outil de planification urbaine qu'est le POS, une présentation du rapport provisoire du POS et des travaux en plénière.

Au sortir de cet atelier, les orientations qui seront prises dans le POS devront fortement influer sur la manière dont la ville de Dédougou se déploiera dans l'avenir, le type de ville qui sera légué aux générations à venir.

D LAWALI

Réseau inter-agences en matière de recouvrement des avoirs pour l'Afrique de l'Ouest : Les points focaux tiennent leur 6e Assemblée générale à Ouagadougou

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La confiscation sans condamnation préalable est au cœur de la 6e Assemblée générale des points focaux du Réseau inter-agences en matière de recouvrement des avoirs pour l'Afrique de l'Ouest qui s'est ouverte, ce mercredi 27 novembre 2019, à Ouagadougou. Cette réunion générale annuelle de deux jours vise à stimuler une dynamique autour de la problématique du recouvrement d'actifs afin de priver les criminels de leurs profits illicites. C'est le secrétaire général du ministère de la Justice, Théophile Sawadogo, qui a présidé la cérémonie.

Créé en novembre 2014 à Accra, le Réseau inter-agences de recouvrement des avoirs pour l'Afrique de l'Ouest (Arinwa) compte 15 Etats membres de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo) et Sao Tome et principe. Arinwa a pour mission principale de lutter contre les crimes financiers. A ce titre, le recouvrement occupe une place importante, a déclaré le président du réseau, Mafall Fall, estimant le cumul des pertes engendrées à 50 millions de dollars à travers l'Afrique.

C'est pourquoi les acteurs de la justice se sont résolument engagés à traquer les flux financiers illicites et de les recouvrer au grand bonheur des finances publiques. C'est du moins ce qu'a confié M. Fall à l'issue de la cérémonie d'ouverture de la réunion générale annuelle. L'évènement réunit une trentaine de points focaux nationaux de Arinwa et des organisations partenaires. Co-organisée par l'ONUDC et, pour la première fois, avec un pays membre, en l'occurrence le Burkina Faso, du 27 au 28 novembre à Ouagadougou.

L'édition de cette année est capitale et fondamentale, à en croire M. Fall. « Elle nous permet d'accueillir un partenaire de taille qui est la coopération allemande, Giz. Aujourd'hui, nous aurons lors de nos délibérations à valider un plan d'action stratégique qui porte sur cinq ans (2019-2024) et qui va booster les actions du réseau », a-t-il souligné. En plus du thème développé« confiscation sans condamnation préalable », la 6e Assemblée générale a examiné le fonctionnement du réseau, les difficultés rencontrées par les Etats membres dans le processus de création des agences de recouvrement et de gestion des avoirs saisis et confisqué.

Dans ses propos, le président du réseau est revenu sur les étapes qui jalonnent le parcours judiciaire. « Si une enquête, par exemple, est ouverte ici à Ouagadougou, et que des actions devraient être menées à Bamako ou à Dakar, le réseau facilite l'échange d'informations. A travers les points focaux, nous échangeons sur les flux financiers, sur les activités criminelles et transfrontalières. D'où le nom du réseau inter-agences. La secrétaire permanente ici présente est chargée de recevoir les requêtes et de les envoyer à qui de droit. Le pays requis donne des informations relatives au flux financier illicite et ça permet de juguler les retards notés à travers le schéma classique de transmission du centre aide judiciaire », a-t-il signifié.

Le Burkina Faso a entamé un processus aux fins de revoir son dispositif institutionnel et juridique, et ce grâce aux efforts des partenaires que sont l'ONUDC et le GIABA. A ce sujet, le point focal du réseau pour le compte du ministère en charge de l'Economie, Soumaïla Nyamba, a relevé qu'au niveau du ministère de la Justice, des pôles spécialisés ont été créés pour trancher des dossiers de crimes financiers. Aussi, le ministère de la Justice et celui en charge de l'Economie de concert travaillent afin de mettre en place un bureau de recouvrement des avoirs. Mais pour l'instant, ce sont les structures classiques, notamment les greffes qui continuent de recouvrer les créances au profit de l'Etat. Ce qui ne permet pas de faire un état exhaustif du niveau du recouvrement des avoirs au Burkina Faso.

« Le réseau a eu des résultats probants dans la mesure où depuis sa création avec notre partenaire, l'ONUDC, qui est en train d'être rejoint par le GIZ, nous avons encouragé les pays à installer des bureaux de recouvrement des avoirs. », a pour sa part, rappelé la secrétaire permanent du réseau Arinwa, Kadiatou Sangaré/Ly. Toujours au titre des performances, il ya des requêtes qui « ont permis à certains Etats requérants de mettre l'argent sur certains bien à travers le réseau ». C'est le cas notamment, du Nigéria et de l'Afrique du Sud qui avaient fait une requête auprès du Ghana qui a connu un aboutissement heureux par l'entremise du réseau.

Aïssata laure G. Sidibé
Lefaso.net

Enseignement supérieur : Les acteurs s'approprient les procédures des partenaires techniques et financiers

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Le ministère en charge de l'Enseignement supérieur et ses partenaires techniques et financiers ont organisé un atelier, le jeudi 28 novembre 2019 à Koudougou. Objectif : s'approprier les procédures normales pour le respect des délais et d'exécution des projets de développement.

« Nous sommes là ce matin pour magnifier un partenariat réussi entre les Partenaires techniques et financiers (PTF) et le ministère en charge de l'Enseignement supérieur. Ces PTF ont réalisé des grandes œuvres pour nous et ils sont dans la dynamique de le faire », a déclaré le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, Pr Mahamoudou Sawadogo.

L'objectif de l'atelier, selon les organisateurs, est de permettre aux acteurs burkinabè de s'approprier toutes les procédures (surtout financières) normales. « Nous sommes là pour nous approprier les procédures qui vont permettre à notre université de bénéficier des infrastructures qui vont permettre aux étudiants de mieux apprendre et d'être mieux logés », a précisé le président de l'Université de Koudougou, Pr Frédéric Ouattara, dans son mot de bienvenue.

Même son de cloche du côté des bailleurs de fonds. Pour Khatib Ben Cheick, chef de mission de la Banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA), la tenue de cet atelier est une composante intégrante du projet de l'université de Koudougou. « Cet atelier permettra aux différents intervenants de la réalisation de ce projet de se familiariser avec les procédures des bailleurs, qui permettent l'exécution et la mise en œuvre dans les délais impartis », a-t-il ajouté.

Le chef de mission de la BADEA, Khatib Ben Cheikh

Ainsi, les participants de cet atelier ont échangé sur le démarrage du projet de construction d'une Unité de formation et de recherche en sciences et techniques (UFR/ST) de 1200 places et d'une cité universitaire de 1500 lits.

D'autres universités prises en compte

Selon Oussama Ben Abdelaziz de la BADEA, sa structure et l'OFID (le Fonds de l'OPEP pour le développement international) ne sont pas à leur premier projet dans le domaine de l'enseignement supérieur au Burkina. « Nous avons déjà financé la construction de l'UFR Sciences et techniques de l'université Ouaga II », a-t-il indiqué.

Oussama Ben Abdelaziz de la BADEA

Les partenaires du ministère de l'Enseignement supérieur rappellent que la réalisation de ces infrastructures est un projet très important qui s'inscrit dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES), qui est cofinancé par la BADEA et l'OFID.

Au cours des échanges, des perspectives ont été enclenchées. Les investissements de ces partenaires ne se limitent pas à l'Université Norbert Zongo, rappelle le Pr Mahamoudou Sawadogo. « Il y a aussi l'université Ouaga II où de grandes réalisations ont été faites et dont la réception est en cours », avant d'ajouter que la troisième activité importante, c'est la poursuite des négociations avec les partenaires pour assister le gouvernement burkinabè pour la réalisation de ces mêmes œuvres à Fada N'gourma et à Dori ».

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Exercice NEVRAXE 2019 : Des spécialistes prêts à faire face désormais aux catastrophes régionales

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Dans le cadre du Projet transverse de protection civile en Afrique de l'ouest (PCAO), l'Institut supérieur d'études et de la protection civile de Ouagadougou a abrité durant 48 heures un exercice de crise régionale. Intervenant en appui aux services de protection civile à la prise en compte des victimes d'une grande catastrophe, l'exercice régional Nevraxe 2019 avait pour but d'activer un centre opérationnel régional, afin de gérer une éventuelle épidémie de méningite.

Premier exercice de simulation du genre dans le cadre du Projet transverse de protection civile en Afrique de l'ouest, mandaté par la Direction de la coopération de sécurité et de défense du ministère de l'Europe et des affaires étrangères française (DCSD), il vise à contribuer au renforcement de la résilience des Etats de la bande sahélo-saharienne face à la lutte antiterroriste.

Ainsi, l'exercice régional dénommé« Nevraxe 2019 » apporte un appui au développement de la notion de « Réseau régional de gestion de crise » face à une épidémie de méningite dans la sous-région qui implique 9 pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Pour faire face à cette épidémie qui touche les 9 pays, chaque pays active une cellule de crise qui est en relation avec la salle de situation régionale qui coordonne l'ensemble de la crise. Le personnel provient de différentes spécialités à savoir des sapeurs-pompiers, un médecin, un logisticien, des gendarmes, des policiers et des représentants d'ONG. Ainsi, pour parer à une éventuelle catastrophe qui pourrait toucher les pays de la sous –région, ce sont 23 stagiaires qui ont été formés pour une possible intervention.

Pour l'expert traitant de sécurité civile, le Colonel Stanislas Rouquayrol, qui a assuré la formation, l'exercice régional Nevraxe permet de former un certain nombre de personnes pour faire face à une épidémie qui viendrait à se propager de façon exponentielle et qui dépasserait les possibilités d'un pays. Ces personnes pourront désormais organiser les secours et gérer la crise en organisant une riposte et coordonner leurs actions de matière simultanée.

Organisée sous l'égide de la coopération franco-burkinabè, cet exercice de simulation, pour l'ambassadeur de France, Luc Hallade, est très important, car les pays concernés ont besoin de soutien pour mieux organiser leurs services de protection civile. En tant que partenaire des pays de la région, la France a jugé nécessaire de les soutenir pour mieux se préparer et répondre à une éventuelle attaque.

Le conseiller technique Ambroise Somé, représentant le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale, a exprimé la reconnaissance des autorités burkinabè pour la tenue de cet exercice de simulation, avec des personnes de ressources prêtes à intervenir en situation de catastrophe. Cela permet de rassurer les populations, a-t-il confié.

Juste Ephrem ZIO
Lefaso.net

Laadowood : La nouvelle trouvaille du comédien burkinabè Hyppolite Ouangraoua dit « Mba Boanga »

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Le comédien et homme de théâtre Hyppolite Ouangraoua a annoncé ce vendredi 29 novembre 2019 à Ouagadougou, la création d'une structure de production de cinéma appelée « Laadowood ». C'était au cours d'une conférence de presse organisée à cet effet au sein des locaux du Théâtre de l'espoir.

A l'image des Etats- Unis qui ont leur « Hollywood », l'Inde le « Bollywood », le Nigeria le « Nollywood », le Burkina Faso aura lui aussi sa structure de production cinématographique. C'est le « Laadowood ». Il est l'œuvre de l'artiste comédien, homme de théâtre Hyppolite Ouangraoua dit Mba Boanga.

Il a annoncé officiellement la création de la structure ce vendredi 29 novembre 2019 au sein des locaux de sa compagnie de théâtre. Pour lui, c'est un projet gigantesque. C'est également un projet pour la nation entière. Ce sera donc un lieu de tournage, de formation, etc.

« Laadowood », selon son concepteur, se veut comme un tremplin de réalisation. A termes, l'on devrait être en mesure de travailler tous les jours. Ainsi, pour montrer la culture burkinabè au reste du monde. Toute personne qui veut tourner un film pourra y aller. Le projet est ambitieux et Hyppolite Ouangraoua le sait. Il a révélé que le coût de l'infrastructure s'élève à 3 milliards de FCFA. Pour l'heure, seul le terrain a été acquis. Il s'agit d'un domaine de 7 hectares à Laye, sur la nationale 2 au Nord de Ouagadougou.

Les finances sont loin d'être bouclées. C'est pourquoi il fait appel à l'actionnariat populaire pour réaliser le projet. Il invite chaque Burkinabèà mettre la main à la poche. Cela, pour que le projet puisse voir le jour. Le slogan de Laadowood est « Rire, la courroie du développement ». Les journalistes ont pu voir l'architecture du projet qui contient de nombreux bâtiments et de commodités.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Analyse citoyenne du projet de budget de loi de finances 2020 : Des OSC s'approprient les conclusions de l'analyse

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Au moment où les débats sur le projet de budget de loi de finances 2020 se mènent à l'Assemblée nationale, le Centre d'études et de recherche appliquée en finance publique (CERA-FP) veut apporter son expertise pour une consolidation de la gouvernance des finances publiques. Pour ce faire, il a produit un rapport d'analyse citoyen sur ledit projet de loi de finances. Afin de communiquer les résultats de l'analyse, le CERA-FP en collaboration avec le SP-SPONG et l'Organisation pour le renforcement des capacités de développement ont organisé une conférence publique, le mardi 26 novembre 2019, à Ouagadougou.

L'élaboration du présent document d'analyse citoyenne du projet de budget de l'Etat, gestion 2020, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de « Renforcement du contrôle citoyen des politiques publiques par les OSC pour une gouvernance favorable aux populations du Burkina Faso ». Financé par l'Union européenne à travers Oxfam-Burkina, ce projet court de juillet 2018 à juillet 2021. L'une des activités phares de ce projet, selon le président du conseil d'administration du CERA-FP, c'est de régulièrement porter un regard sur le projet de budget adopté par le gouvernement et soumis à l'Assemblée nationale « pour permettre aux citoyens d'apporter leurs points de vue, de regarder les priorités qui sont inscrits à l'intérieur de ce budget ».

Cet exercice sur le projet de budget 2020 qui est arrêté en recettes à 2 217,279 milliards de F CFA et en dépenses à 2 502,419, a permis de relever un certain nombre de constats. Au regard du contexte social difficile engendré par la situation sécuritaire, la mobilisation des ressources intérieures a pris un coup. Ce qui a amené le gouvernement à revoir ses priorités en termes de développement, aux dires de Abdoul Yoropo Dembélé. Il ressort également dans le rapport que les engagements budgétaires n'ont pas été respectés dans certains secteurs, hormis dans le secteur de l'éducation. A ce sujet, la part du budget consacrée au secteur de la santé au titre du projet de budget, gestion 2020 est de 14,61%. Ce taux est en deçà de l'engagement de 15% contenu dans la déclaration d'Abuja de 2001. Dans le même ordre d'idées, le PCA a porté un regard critique sur les transferts de ressources à l'endroit des populations.

« A ce niveau, lorsque l'on regarde à l'intérieur du projet de budget qui a été soumis à l'Assemblée, si toutefois ce budget est voté en l'état, on voit que c'est un recul au regard des besoins des populations surtout au niveau des populations déplacées du fait du terrorisme », a-t-il avancé. Selon le document, les dépenses de transferts courants au profit des populations vulnérables enregistreront une baisse de 12,77% en 2020. Si des efforts ont été constatés au niveau de la mobilisation des recettes fiscales, cela n'est pas le cas pour les recettes non fiscales. Pour pallier à cette situation, le gouvernement a mis l'accent sur la mobilisation des ressources extérieures. Ainsi, au titre du projet de budget 2020, les prévisions des ressources externes s'élèvent à 329,499 milliards de F CFA.

L'ensemble de ces éléments d'analyse ont amené le PCA à formuler des propositions pour contribuer à l'amélioration de la gestion du budget 2020. Au titre de la mobilisation des ressources, par exemple, il recommande au gouvernement de mettre l'accent sur des stratégies favorisant le recouvrement de l'assiette fiscale existante au lieu d'instaurer de nouveaux impôts qui, dit-il, « viennent alourdir le taux de pression fiscale supporté par les citoyens ». Cela pourrait se faire à travers le paiement de l'IBICA à hauteur de 0,5% du chiffre d'affaires par les gérants de stations-service et les entreprises exerçant à titre exclusif l'activité de distributeur agréé de recharge téléphonique prépayée ; le maintien en l'état du tarif de la taxe au litre sur les produits pétroliers ; la définition de politiques et systèmes fiscaux plus justes en mettant l'accent sur la fiscalité directe.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net


Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne 2019 L'Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science : 20 chercheuses africaines récompensées

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Dakar, le 22 novembre 2019 – Hier soir, lors d'une Cérémonie organisée à Dakar dans le cadre de la 10ème édition de son programme régional Pour les Femmes et la Science, la Fondation L'Oréal, aux côtés de l'UNESCO, a mis à l'honneur les 20 jeunes chercheuses récompensées par le Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne 2019.

« Parmi les chercheurs mondiaux, on compte seulement 2,4 %1 de scientifiques africains, dont à peine 30 % sont des femmes. Aujourd'hui, il n'y a pas assez de femmes scientifiques en

Afrique. Au travers le Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne, nous mettons en avant et soutenons les extraordinaires chercheuses du continent, qui sont indispensables pour développer une recherche inclusive en Afrique, pour l'Afrique et menée par des Africain•e•s. », déclare Alexandra Palt, Directrice Générale de la Fondation L'Oréal.

UNE CÉRÉMONIE PRESTIGIEUSE POUR METTRE EN LUMIÈRE DE BRILLANTES CHERCHEUSES

Issues de 15 pays, ces informaticiennes, ingénieures ou encore biologistes, témoignent de la diversité et du rôle crucial de la recherche scientifique au féminin sur le continent. Elles ont été célébrées devant un public venu de tout le continent africain. Madame Denise Nyakeru Tshisekedi, Première Dame de la République Démocratique du Congo, et Monsieur Cheikh Oumar Anne, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation du Sénégal, ont honoré l'événement de leur présence.

D'autres personnalités étaient également présentes : représentants du monde scientifique et des pouvoirs publics, Dimitri Sanga, Directeur régional de l'UNESCO Afrique de l'Ouest (Sahel), intellectuels, leaders d'opinion, organisations promouvant l'égalité des genres dont Hafsat Abiola, présidente de Women in Africa, et femmes influentes, notamment artistes, comme la chanteuse Coumba Gawlo Seck. Toutes les photos sont disponibles ici (copyright Stéphane Tourne / Fondation L'Oréal).

UN ENGAGEMENT HISTORIQUE DE LA FONDATION L'ORÉAL AUPRÈS DES FEMMES DE SCIENCE

Créé en 1998, le programme Pour les Femmes et la Science, mené par la Fondation L'Oréal en

partenariat avec l'UNESCO, vise à promouvoir les femmes dans le monde de la recherche scientifique, où le plafond de verre reste une réalité. Depuis 21 ans, plus
de 3 400 chercheuses issues de 118 pays ont été mises en lumière. À travers le programme régional Jeunes Talents Afrique subsaharienne, la Fondation L'Oréal et l'UNESCO ont déjà accompagné 129 doctorantes et post-doctorantes, qui contribuent par leurs travaux à construire l'avenir du continent. Cette année, ce programme Afrique subsaharienne fête son dixième anniversaire. À cette occasion, la Fondation L'Oréal et l'UNESCO ont souhaité renforcer leur engagement et ont doublé le nombre de jeunes chercheuses récompensées chaque année en Afrique.

Ainsi cette année, en plus des 7 femmes scientifiques récompensées en Afrique du Sud, 15 doctorantes et 5 post-doctorantes, originaires d'une quinzaine de pays d'Afrique subsaharienne, dont 2 du Sénégal, viennent d'être honorées. Elles ont été sélectionnées pour leur excellence scientifique parmi près de 400 candidatures.

Les Jeunes Talents ont reçu un soutien financier pour leurs travaux scientifiques, grâce à des dotations de 10 000 € pour les doctorantes et de 15 000 € pour les post-doctorantes. Ces 20 chercheuses et les 7 scientifiques du programme national d'Afrique du Sud, ont en outre bénéficié d'un programme de formation destinéà leur donner davantage les moyens de poursuivre leur carrière. Cette formation de quatre jours, dispensée par des experts internationaux sélectionnés par la Fondation L'Oréal, a abordé différentes disciplines : leadership, management, négociation, prise de parole en public, ou encore media training et personal branding.

LE PALMARÈS DU PRIX JEUNES TALENTS AFRIQUE SUBSAHARIENNE 2019

1 – Regina Esinam ABOTSI – Doctorante – Ghana – Université du Cap, Afrique du Sud Spécialité : Sciences médicales

Travaux de recherche : Déterminer la résistance aux antibiotiques de bactéries potentiellement pathogènes présentes dans les voies respiratoires des enfants infectés par le VIH.

2 – Becky Nancy ALOO – Doctorante – Kenya – Institution africaine Nelson Mandela pour la science et la technologie d'Arusha
Spécialité : Sciences microbiologiques

Travaux de recherche : Identifier de nouvelles espèces de rhizobactéries associées aux pommes de terre irlandaises, pour améliorer le rendement agricole.

3 – Fatoumata BA – Doctorante – Sénégal – Université Gaston Berger de Saint-Louis Spécialité : Médecine fondamentale

Travaux de recherche : Étudier le sommeil pour mieux lutter contre les maladies du métabolisme.

4 – Dr Mercy Temitope BANKOLE – Post-doctorante – Nigéria – Université fédérale de technologie de Minna

Spécialité : Chimie

Travaux de recherche : Cicatriser les plaies ouvertes plus rapidement et mieux grâce à un nanocomposite.

5 – Najah Fatou COLY – Doctorante – Sénégal – Université Cheikh Anta Diop de Dakar Spécialité : Sciences biologiques

Travaux de recherche : Mieux comprendre les infections survenant lors de l'accouchement pour lutter contre la mortalité néonatale.

6 – Funmilola FAGBOLA – Doctorante – Nigéria – Université de technologie de Ladoke Akintola Spécialité : Génie électrique, électronique, ingénierie informatique

Travaux de recherche : Détecter la désinformation à l'aide de modèles de preuve et d'apprentissage approfondi et d'algorithmes inspirés de la nature.

7 – Dr Nowsheen GOONOO – Post-doctorante –Île Maurice – Université de Maurice, Moka Spécialité : Sciences des matériaux

Travaux de recherche : Éviter les amputations en améliorant la cicatrisation des plaies diabétiques.

8 – Fatou JOOF – Doctorante – Gambie – Université ouverte de Banjul Spécialité : Sciences biologiques

Travaux de recherche : Développer de nouvelles stratégies antipaludiques en suivant des mutations génétiques.

9 – Ruth KIHIKA – Doctorante – Kenya – Université Kenyatta de Nairobi Spécialité : Chimie

Travaux de recherche : Identifier des cibles géniques corrélées avec des agents biochimiques, responsables de la résistance des plantes aux parasites.

10 – Stéphanie Maubath Carène KONAN – Doctorante – Côte d'Ivoire – Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan
Spécialité : Informatique et science informationnelle

Travaux de recherche : La géomatique au service de la lutte contre la malnutrition.

11 – Carine KUNSEVI-KILOLA – Doctorante – République Démocratique du Congo – Université de Stellenbosch, Afrique du Sud
Spécialité : Sciences de la santé

Travaux de recherche : Lutter contre la contamination par la tuberculose chez les diabétiques.

12 – Dr Jacqueline KYOSIIMIRE-LUGEMWA – Post-doctorante – Ouganda - MRC/UVRI & London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), Unité de recherche ougandaise

Spécialité : Sciences de la santé

Travaux de recherche : Produire des données complètes sur l'état immunitaire préexistant en apportant des réponses de vaccin au virus du VIH en Ouganda.

13 – Dr Henintsoa Onivola MINOARIVELO – Post-doctorante – Madagascar – Université de Stellenbosch, Afrique du Sud
Spécialité : Sciences des mathématiques

Travaux de recherche : Utiliser des simulations mathématiques et des calculs informatiques pour prédire la disparition d'animaux pollinisateurs.

14 – Celia MOFFAT JOEL MATYANGA – Doctorante – Zimbabwe – Université du Zimbabwe, Harare
Spécialité : Médecine fondamentale

Travaux de recherche : Utiliser les interactions entre une médecine traditionnelle à base de pommes de terre africaines et le traitement de première ligne du VIH/SIDA.

15 – Mweete NGLAZI – Doctorante – Zambie – Université du Cap, Afrique du Sud
Spécialité : Sciences de la santé

Travaux de recherche : Analyser le surpoids et l'obésité en Afrique du Sud : le cas des femmes en âge de procréer.

16 – Ines NGOH – Doctorante – Cameroun – Université de Buea et London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), Unité de recherche gambienne, Gambie

Spécialité : Sciences biologiques

Travaux de recherche : Comprendre les variations génétiques utilisées par les populations naturelles de parasites du paludisme.

17 – Georgina NYAWO – Doctorante – Zimbabwe – Université de Stellenbosch, Afrique du Sud Spécialité : Sciences de la santé

Travaux de recherche : Évaluer le microbiome chez les patients atteints de tuberculose pour mettre au point de nouvelles interventions cliniques et thérapeutiques

18 – Dr Cécile Harmonie OTOIDOBIGA – Post-doctorante – Burkina Faso – Université de Ouagadougou Joseph Ki-Zerbo
Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Améliorer la productivité du riz de bas-fond en Afrique de l'Ouest.

19 - Francine TANKEU – Doctorante – Cameroun – Université de Yaoundé 1 Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Soigner la leucémie en alliant biochimie et pouvoir des plantes.

20 - Jesugnon Fifamè Murielle Féty TONOUEWA – Doctorante – Bénin – Université de Parakou Spécialité : Sciences environnementales
Travaux de recherche : Améliorer la filière du bois au Bénin.

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Contacts presse
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Éric Bazin +33627945201 – eb@lelab.info

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À propos de la Fondation L'Oréal

La Fondation L'Oréal agit en faveur des femmes dans le monde et les accompagne pour les aider à se réaliser dans deux grands domaines qui sont au cœur de l'ADN du Groupe : la recherche scientifique et la beauté inclusive.

Créé en 1998 et mené par la Fondation L'Oréal en partenariat avec l'UNESCO, le programme Pour les Femmes et la Science veut améliorer la représentation des femmes dans les carrières scientifiques, fort de la conviction que le monde a besoin de la science, et la science a besoin des femmes. Depuis 21 ans, plus de 3 400 chercheuses issues de 118 pays ont été accompagnées et mises en lumière.

Convaincue que la beauté est au cœur du processus de reconstruction de soi et vecteur d'inclusion sociale, la Fondation L'Oréal développe également des formations d'excellence gratuites aux métiers de la beautéà destination de personnes fragilisées. Elle donne aussi accès à des soins de beauté et de bien-être en milieu médical et social pour accompagner des personnes en souffrance physique, psychique ou sociale, ainsi qu'à des opérations de chirurgie réparatrice.

À propos de l'UNESCO

Depuis sa création en 1945, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, les sciences et la culture (UNESCO) soutient la coopération scientifique comme un levier de développement durable et de paix entre les peuples. L'UNESCO soutient les États dans le développement des politiques publiques et le renforcement des capacités dans le domaine des sciences, de la technologie et de l'innovation, l'enseignement des sciences.

L'UNESCO pilote également plusieurs programmes intergouvernementaux consacrés à la gestion durable de l'eau douce et des ressources océaniques et terrestres, la protection de la biodiversité et le recours à la science pour lutter contre le changement climatique et les catastrophes naturelles. Dans la poursuite de ses objectifs, l'Organisation s'attache à l'élimination de toute forme de discrimination et à la promotion de l'égalité entre hommes et femmes.

Régime d'assurance maladie universelle (RAMU) : 44 084 personnes indigentes couvertes gratuitement dans la Boucle du Mouhoun à compter de décembre 2019

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La Caisse nationale d'assurance maladie universelle (CNAMU) a rencontré les leaders d'opinion de la région de la Boucle du Mouhoun en vue de les sensibiliser à la mise en œuvre du régime d'assurance maladie universelle (RAMU) dans leur région. C'était ce mercredi 27 novembre 2019 à Dédougou. Une rencontre à l'issue de laquelle, les participants ont rassuré la CNAMU de leur plein soutien pour une mise en œuvre réussie du RAMU.

Le régime d'assurance maladie universelle (RAMU) devient peu à peu une réalité au Burkina Faso. Avant de l'étendre à l'ensemble de la population, la Caisse nationale d'assurance maladie universelle (CNAMU) chargée de la mise en œuvre du RAMU débute ses prestations par une phase pilote dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins, du Nord et du Centre avec les personnes indigentes. Selon l'article 48 de la loi n° 060-2015 du 5 septembre 2015 portant régime d'assurance maladie universelle, l'Etat est financièrement responsable de la couverture des personnes indigentes.

Conformément donc à cette loi, les personnes indigentes seront couvertes gratuitement par le RAMU et pourront bénéficier de soins dans les formations sanitaires. « L'Etat dans sa politique de solidarité a pris l'engagement de prendre en charge les populations les plus pauvres de notre pays que nous appelons dans notre jargon technique les indigents. Le Président du Faso a donné instruction que les indigents soient pris en charge exclusivement par le budget de l'Etat, comme c'est le cas de la gratuité pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5ans », explique Dr Yves Kinda, directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie.

Dr Yves Kinda, DG de la Caisse nationale d'assurance maladie universelle

Mais en prélude au démarrage effectif des prestations du RAMU au profit des personnes indigentes dans ces quatre régions, la CNAMU a signé une convention de délégation de gestion de certaines de ses fonctions à des organisations non gouvernementales intervenant déjà dans le domaine de la protection sociale.

Pour la région de la Boucle du Mouhoun, c'est l'ONG ASMADE (Association Songui Managré/Aide au Développement Endogène) qui a été retenu pour accomplir la fonction de mobilisation sociale des personnes indigentes, celle d'enrôlement des personnes indigentes et la fonction d'achat des prestations de soins de santé pour les personnes indigentes. Et ce sont plus de 67 000 indigents, dont 44 084 de la Boucle du Mouhoun qui seront enrôlées pour bénéficier des prestations du RAMU. Ces personnes ont été ciblées grâce au secrétariat permanent du Conseil national pour la protection sociale, à l'ONG ASMADE et à l'ONG APIL dans les quatre régions pilotes et seront affiliées aux mutuelles de santé.

Décembre 2019, début de la couverture par le RAMU des personnes indigentes
Selon le directeur général de la CNAMU, c'est en décembre 2019 que débuteront les prestations du RAMU au profit des indigents dans les quatre régions pilotes. Pour s'assurer donc de la réussite du démarrage des prestations du RAMU, la CNAMU a initié une tournée de sensibilisation à l'endroit des leaders d'opinion des régions concernées. Objectif : expliquer l'importance du RAMU pour les populations du Burkina Faso, permettre aux populations de comprendre le processus en cours et les prochaines étapes dans la mise en œuvre du RAMU ; et surtout faire un plaidoyer auprès des leaders d'opinion pour leur accompagnement à la réussite du démarrage des prestations du RAMU.

Et à l'issue de la rencontre, le moins que l'on puisse dire, c'est que le RAMU a remporté l'adhésion des participants. Ils ont exprimé leur total soutien à la CNAMU pour la mise en œuvre du RAMU. Ils disent d'ailleurs attendre avec impatience le début des prestations et son extension aux personnes non indigentes, tant ils sont convaincus que cela viendra leur enlever une épine du pied quand il s'agira de se soigner. « Nous prions que l'Etat ait toujours les moyens pour continuer cette politique en faveur des personnes indigentes. Nous souhaitons qu'ils puissent accélérer le démarrage pour que nous puissions tous adhérer au RAMU », indique Bikienga Irissa, responsable régional du syndicat des chauffeurs routiers.

Mme Sangaré Fadima Amane, présidente de la Coopérative simplifiée d'emboucheurs de bovins de Dédougou, quant à elle a pris la résolution au sortir de la rencontre de sensibilisation, de relayer l'information aux membres de son association et d'orienter les membres indigents pour se faire enrôler pour une couverture gratuite. Pour ce qui est des membres non indigents, elle espère que l'extension du RAMU aux autres couches de la population pourra se faire rapidement, afin qu'ils puissent à leur tour adhérer et être mutualisés.

Les autorités coutumières et religieuses apportent leur soutien à la mise en œuvre du RAMU

A l'issue de la rencontre de sensibilisation, le directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie et sa délégation ont rendu des visites de courtoisie aux autorités coutumières et religieuses de la ville de Dédougou. Lors de ces visites, il a sollicité leurs bénédictions pour la réussite de la mise en œuvre du RAMU au profit des indigents.

Le chef de canton de Dédougou, le grand imam de Dédougou, la communauté catholique et celle protestante de la ville ont tous salué l'avènement du RAMU et particulièrement la couverture gratuite des personnes indigentes. Ils n'ont pas manqué de formulé des prières et des bénédictions pour une mise en œuvre réussie du RAMU et souhaiter son extension le plus rapidement possible aux autres couches de la population.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Université de Koudougou : Les travaux de construction d'une UFR et d'une cité universitaire lancés

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Le ministre de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga, a lancé officiellement les travaux de construction de l'Unité de formation et de recherches en Sciences et techniques (UFR/ST) et de la cité universitaire, le jeudi 28 novembre 2019 à Koudougou. Avec un coût estiméà 20 milliards de F CFA, l'Université Norbert Zongo aura ces infrastructures dans 18 mois.

La nouvelle Unité de formation et de recherches en Sciences et techniques (UFR/ST) de l'Université Norbert Zongo de Koudougou aura une capacité d'accueil de 2500 étudiants, un amphithéâtre de 3500 places et un restaurant universitaire qui pourra recevoir 1000 étudiants.

Cette UFR/ST est un bloc pédagogique en R+2 composé de 12 salles de cours d'une capacité chacune de 126 places ; de 4 laboratoires (biologie, physique, géologie et chimie) ; d'une salle de conférence de 300 places ; de 4 salles d'informatique de 50 places chacune ;d' une bibliothèque ; de 24 bureaux pour les enseignants chercheurs et des locaux techniques ; et d'autres commodités. « Tous ces locaux vont être équipés par le projet. Je pense que cette UFR/ST va apporter de la valeur ajoutée pour cette université», a noté le Pr Alkassoum Maïga.

Le ministre de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga (au micro)

Quant à la cité universitaire, le chef de mission de la BADEA, Khatib Ben Cheick, a mentionné qu'elle aura une capacité de 1500 lits ; un restaurant de 1000 places ; un foyer ; un centre multimédia ; et des aménagements tels que les places publiques, des aires de sport, etc.

Tout en remerciant les partenaires, le ministre Alkassoum Maïga a indiqué que « l'enseignement supérieur avait besoin de partenaires stratégiques » comme la Banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA) et le Fonds de l'OPEP pour le développement international (OFID), principaux bailleurs de fonds de ce projet.

Le chef de mission de la BADEA, Khatib Ben Cheick (à droite)

Sur une superficie de 60 hectares, le délai d'exécution de ce projet est de 18 mois, précisent les techniciens. Selon le ministre Alkassoum Maïga, ce projet va coûter environ 20 milliards de F CFA. La BADEA et l'OFID vont financer ce projet. Le gouvernement burkinabè le financera à hauteur de 11%.

« Un projet qui répond à la vision du gouvernement »

Dans son mot d'ouverture, le président de l'Université Norbert Zongo, Pr Frédéric Ouattara, a indiqué que ces infrastructures seront d'une grande importance pour son université. Et ces réalisations témoignent de la quête d'excellence que le gouvernement cherche à offrir aux étudiants, a-t-il ajouté.

Le président de l'Université de Koudougou, Pr Frédéric Ouattara

Selon le chef de mission de la BADEA, Khatib Ben Cheick, ce projet répond à la vision du gouvernement burkinabè contenu dans la Plan national de développement économique et social (PNDES).

Le ministre Alkassoum Maïga, quant à lui, a déclaré : « Jamais auparavant, l'enseignement supérieur n'avait bénéficié d'autant d'égards. Je le dis parce que je suis du domaine. On a rarement vu autant d'investissements qui viennent à la fois et tout d'un coup pour l'amélioration des conditions d'étude et de travail dans les universités ».

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Route Guiba-Garango : La fin des travaux de bitumage dans 24 mois

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Le Premier ministre, Christophe Dabiré, a procédé ce jeudi 28 novembre 2019 à Pakala, localité située à une dizaine de kilomètres de Garango, dans la région du Centre-Est, au lancement des travaux de construction de la route Guiba-Garango, longue de 72,25 kilomètres. Les travaux, qui vont durer 24 mois, nécessiteront du gouvernement la manne financière de 22 722 082 893 francs CFA.

Ce qui était un rêve pour certains et faisait l'objet de réclamations pour d'autres tend à devenir une réalité. En effet, le bitumage de la route Guiba-Garango, dans la région du Centre-Est, a toujours été réclamé par les populations depuis de longues dates sans obtenir gain de cause. Mais dans la journée du 28 novembre 2019, le Premier ministre, Christophe Dabiré, a donné le coup d'envoi des travaux de bitumage de ladite route en présence d'une foule immense venue de Garango, Niagho, Béguédo, Bindé et même de Tenkodogo pour être témoin de l'activité.

Pour le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, la route Guiba-Garango est bitumée deux ans après celle de Zabré-Manga en récompense de la sagesse et de la patience des populations de ces localités. « Permettez-moi de me souvenir que le 9 novembre 2017 à Zabré, le président Roch Marc Christian Kaboré lançait les travaux de bitumage de la route Manga-Zabré.

Ce jour-là, il y avait une délégation venue de Garango et de Guiba avec une banderole sur laquelle il était écrit : « Nous, usagers de la route Guiba-Garango, nous attendons patiemment et nous faisons confiance au gouvernement pour le bitumage de notre route ». Les travaux qui débutent aujourd'hui viennent comme une reconnaissance de la patience des populations pour le bitumage de la route de Guiba jusqu'à Garango », a rappelé Eric Bougouma.

Profitant de l'occasion, il n'a pas manqué de mentionner les méthodes aux forceps utilisées par des habitants de certaines localités pour réclamer certains ouvrages au gouvernement. « C'est vrai, certains marchent, d'autres écrivent, il y en a même qui insultent mais ici à Garango, on a choisi la voie de la sagesse. Et bien, la patience étant un chemin d'or, votre patience n'aura pas été vaine car ce jour, vous vous en souviendrez, nous nous en souviendrons aussi car étant le jour du début effectif du bitumage de la route Guiba-Garango », a ajouté celui qui est surnommé« Eric Bulldozer » au regard des travaux de construction de routes qui sont réalisés depuis l'arrivée au pouvoir du président Roch Kaboré.

Une route comme Koupèla-Tenkodogo-frontière du Togo

D'un coût global de 22 722 082 893 FCFA, les travaux sont prévus pour se dérouler en 24 mois. Ils ont été confiés à l'entreprise SOROUBAT qui a également construit les routes Koupèla-Tenkodogo-frontière du Togo et Dédougou-Tougan. Pour Eric Bougouma, qui a confiance en l'entreprise, les travaux à terme devront offrir un ouvrage de qualité aux populations de l'axe Guiba-Garango.

« Cette route sera revêtue en rase-campagne de béton bitumineux, comme la route Koupèla-Tenkodogo-frontière du Togo. Elle aura une largeur de 7 m pour la chaussée avec deux accotements de 1,5m comme la route Koupèla-Tenkodogo-frontière du Togo. En agglomération, la largeur sera augmentée à 8m et les accotements seront à 2m revêtus comme la chaussée principale, c'est-à-dire une largeur de 12 mètres. En plus de ces aménagements, il est prévu un poste de péage plus moderne que celui de Tenkodogo. Les travaux connexes sont prévus pour la construction de pistes de 50 km le long du bitume », a-t-il indiqué.

L'exécution de ces travaux nécessitera 954 106 mètres cubes de terrassements généraux, 31 261 mètres cubes de béton bitumineux, 91 ponts seront réalisés, 24000 mètres de caniveaux, 505 imperméables pour l'éclairage public et la réalisation des signalisations verticales et horizontales. Outre ces travaux, le projet prévoit la construction d'un pont en poutre de 68 mètres en béton armé sur le fleuve Nakambé, la plantation de 11000 arbres, la réalisation de 7 forages positifs à grand débit et 11000 mètres linéaires de clôture pour les CSPS et les écoles qui sont situées le long de cette route.

Des populations heureuses…

La construction de la route, qui répond aux attentes des usagers de cet axe, est une source de joie pour les populations. C'est ce qu'a tenu à relever Naba Tigré, chef de Pakala. « Pour le lancement des travaux de construction de cette route, ce sont toutes les populations de Guiba, Bindé, Béguédo, Komtoèga et Garango qui sont ce matin mobilisées et soutenues par l'espoir car depuis trois décennies leur rêve est de voir bitumer ce tronçon de la route nationale 17 (Guiba-Garango).

Projet qui va mettre fin au calvaire que vivent nos braves populations dans leur quotidien », a-t-il laissé entendre avant de demander que la réfection de la route se poursuive jusqu'à Tenkodogo, le chef lieu de la région du Centre-Est. La requête a tout de suite été bien entendue par le ministre des Infrastructures qui a demandéà la Banque islamique de développement de prévoir une enveloppe supplémentaire pour la réfection du tronçon Garango-Tenkodogo.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Burkina : Un leader terroriste et cinq de ses hommes neutralisés dans le Centre-Sud

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Un leader terroriste activement recherché et cinq de ses hommes ont été neutralisés par l'armée dans la zone de Pô (Province du Nahouri), selon ce communiqué de l'Etat-major des armées. Un important lot d'armement, de munitions ainsi que des motos et divers effets ont également été saisis, selon les détails fournis par le communiqué.

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