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Ouagadougou : Un individu suspect neutralisé, plusieurs documents d'identité retrouvés sur lui

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Appréhendé dans la nuit du 26 au 27 novembre 2019 par la population riveraine du camp Guillaume Ouedraogo et dénoncé au piquet du groupement central des armées, un individu suspect a été neutralisé, après avoir tenté de s'échapper, et refusé d'obtempérer "aux multiples tirs de sommations". Plusieurs documents d'identité de trois personnes différentes et une arme blanche ont été retrouvés sur lui, selon le tribunal militaire de Ouagadougou qui annonce qu'une enquête a été ouverte.


Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 27 novembre 2019

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 27 novembre 2019, en séance ordinaire, de 09 H 40mn à 15 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

- I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

- un décret portant création, missions, organisation, composition et fonctionnement du cadre de « Dialogue Gouvernement-Présidents de Conseils de collectivités territoriales ».

La création du cadre de « Dialogue Gouvernement-Présidents de Conseils de collectivités territoriales » vise un meilleur suivi et évaluation du processus des transferts de compétences et de ressources de l'Etat aux collectivités territoriales.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :
- un rapport relatif à la situation d'exécution du budget et de la trésorerie de l'Etat, exercice 2019, au 30 septembre.

Au 30 septembre 2019, pour une prévision annuelle dans la loi de finances initiale de 1 954,56 milliards de F CFA, le niveau global de mobilisation des ressources de l'Etat se chiffre à 1 315,32 milliards de F CFA, soit un taux de réalisation de 67,29% contre 61,60% en 2018 à la même période.

Sur une prévision ajustée, base crédits de paiement de 2 304,29 milliards de F CFA, les dépenses exécutées au 30 septembre 2019 s'élèvent à 1 612,14 milliards de F CFA, correspondant à un taux de 69,96 % contre 61,60% soit 1 469,85 milliards de F CFA à la même date en 2018.

L'épargne budgétaire et le solde global sont ressortis respectivement excédentaire de 39,30 milliards de F CFA et déficitaire de 296,82 milliards de F CFA contre 96,20 milliards et 226,66 milliards de F CFA à la même période en 2018.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique :

- un rapport relatif à l'adhésion du Burkina Faso au mécanisme de financement durable de la Fondation des savanes Ouest-africaine (FSOA).

La FSOA est un outil de financement durable des aires protégées du complexe W-Arly-Pendjari (WAP). La demande d'adhésion de notre pays fait suite à la signature de l'accord tripartite et au processus de mise en œuvre de la feuille de route adoptée conjointement par les trois pays (le Burkina Faso, le Benin et le Niger) concernés par le complexe WAP. Cette adhésion permet de mobiliser les ressources financières requises pour la gestion durable des parcs nationaux d'Arly et du W.

Le Conseil a marqué son accord pour l'adhésion de notre pays à la Fondation des savanes Ouest-africaine (FSOA).

II. COMMUNICATIONS ORALES

- II.1. Le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale a fait au Conseil une communication relative aux conclusions de l'atelier technique national d'élaboration de la définition consensuelle et de la vision de la cohésion sociale au Burkina Faso.

Ce rapport d'étape sur l'élaboration de la stratégie de la cohésion sociale permet au ministère en charge de la cohésion sociale de finaliser ladite stratégie.

Le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale a également fait une communication relative au suivi de la mise en œuvre des recommandations et engagements de la rencontre Gouvernement/Présidents de conseils de collectivités territoriales tenue les 25 et 26 janvier 2018 à Ouagadougou.

Cette rencontre a concerné l'opérationnalisation du transfert des compétences et des ressources aux entités décentralisées.

Il a par ailleurs fait au Conseil le bilan du fonctionnement des conseils de collectivités territoriales en 2018, établi sur la base de la tenue régulière des sessions ordinaires des conseils municipaux et régionaux, conformément aux dispositions du Code général des collectivités territoriales.

II.2. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil le bilan de la participation du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE à la Conférence du G20 sur l'initiative « Compact with Africa » tenue le 19 novembre 2019 à Berlin en République fédérale d'Allemagne. Le président du Faso et ses pairs ont échangé sur les stratégies à mettre en œuvre pour promouvoir les investissements privés sur le continent africain.

Au cours de son séjour, le Président du Faso a eu des séances de travail avec le Président de la République fédérale d'Allemagne, Frank-Walter Steinmeier et la Chancelière Angela Merkel.

II.3. Le ministre de la Santé a informé le Conseil du lancement des travaux de construction du Centre hospitalier régional (CHR) de Manga et de l'inauguration du CHR de Ziniaré, respectivement le 1er et le 2 décembre 2019.

La construction de ces infrastructures sanitaires vise à améliorer l'offre de soins et l'accès à des services de santé de qualité aux populations des deux régions.

II.4. Le ministre de l'Energie a fait au Conseil une communication relative au lancement de la phase pilote du Projet de développement des connexions à l'électricité (PDCEL) le 07 décembre 2019 à Tenkodogo en marge de la commémoration de la fête de l'indépendance du Burkina Faso.

Ce projet vise dans sa phase I (2019-2020), le raccordement de 300 000 ménages et points socioéconomiques au réseau électrique de la SONABEL à des conditions souples. Il vise également, dans ses phases II (2021-2025) et III (2026-2030), la connexion d'au moins 250 000 nouveaux clients chaque année.

II.5. Le ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire a présenté au Conseil le plan d'actions national de mise en œuvre des résolutions 1325, 1820 et 2242 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Ces résolutions engagent tous les pays du monde à faire de la protection des femmes et des personnes vulnérables ainsi que de l'implication de la femme dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent une priorité.

II.6. Le ministre de la Jeunesse et de la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes a fait au Conseil une communication relative à la célébration, le 5 décembre 2019 à Ouagadougou et à Tenkodogo, de la Journée internationale des volontaires (JIV) pour le développement économique et social.

Placée sous le thème : « volontaires pour construire un avenir inclusif », cette journée vise à magnifier la contribution des volontaires à la solidarité, à la cohésion sociale, à la sécurité, à la paix et au développement. Elle vise également à sensibiliser les populations et les gouvernants sur la contribution des volontaires dans la résolution des défis de société et à encourager les populations à offrir leurs services en tant que volontaires ou bénévoles au Burkina Faso et à l'étranger.

III. NOMINATIONS

- III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

- Monsieur Mady ZORNE, Mle 95 859 M, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Ziniaré ;

- Madame Marie Emmanuelle Lamoussa ZOURE, Mle 111 399 V, Médecin spécialiste en santé publique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles ;

- Madame Estelle Aïssa BAMBARA, Mle 207 975 X, Nutritionniste médicale, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de la nutrition ;

- Monsieur Yacouba SAVADOGO, Mle 88 263 G, Médecin spécialiste en santé publique, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la protection de la santé de la population ;

- Monsieur Noaga Celestin YAMEOGO, Mle 82 413 B, Médecin de santé publique, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du secteur privé de santé ;

- Madame Nessiné Nina KORSAGA/SOME, Mle 104 441 R, Maître de conférence, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice de la production des ressources humaines en santé ;

- Monsieur Mahamadi TASSEMBEDO, Mle 118 892 W, Médecin, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l'évaluation et de la capitalisation ;

- Monsieur Doumapoulè Vincent BATIENE, Mle 208 196 J, Médecin, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la formulation de la politique et des stratégies sectorielles ;

- Monsieur Dramane SANOU, Mle 278 928 A, Conservateur d'archives, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

- Monsieur Robert TONDE, Mle 33 312 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Secrétaire général de la Caisse de dépôts et de consignations (CDC-BF) ;

- Madame Kiswendsida Céline Josiane OUEDRAOGO, Mle 104 678 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice du développement institutionnel et de l'innovation ;

- Monsieur Bakary DRABO, Mle 104 264 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers des Balé ;

- Monsieur Soumaïla LOABA, Mle 111 133 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Bam ;

- Monsieur Sonongagniné Alfred DA, Mle 294 288 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers des Banwa ;

- Madame Soumaï Georgette TOUGRI/HEMA, Mle 225 088 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provinciale du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Bazèga ;

- Monsieur Hamidou SAVADOGO, Mle 40 417 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Ganzourgou ;

- Monsieur Samba Robert ROUAMBA, Mle 257 150 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Gnagna ;

- Monsieur Yaya DIARRA, Mle 257 133 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Ioba ;

- Monsieur Saïdou KORA, Mle 111 132 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Kompienga ;

- Monsieur Oumarou KORGO, Mle 235 882 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Kourwéogo ;

- Monsieur Sibiri Dieudonné SANKARA, Mle 216 151 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Kossi ;

- Monsieur Nomwendé BAMOGO, Mle 272 811 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Lorum ;

- Monsieur Sougrinoma Abdoul-Aziz OUEDRAOGO, Mle 294 297 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Namentenga ;

- Monsieur Ardjouma HEMA, Mle 208 049 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Nahouri ;

- Monsieur Idrissa Charles ZONGO, Mle 228 708 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Nayala ;

- Monsieur Ousmane ILINGA, Mle 294 286 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Noumbiel ;

- Monsieur Moussa SANFO, Mle 245 192 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Oudalan ;

- Monsieur Domèkabeyane Bertrant HIEN, Mle 245 170 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Sissili ;

- Monsieur Karapabou KIENOU, Mle 257 142 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Soum ;

- Monsieur Oumar BELEM, Mle 216 131 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Tuy ;

- Monsieur Nangournourou Hervé SOMDA, Mle 228 705 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Zondoma.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

- Monsieur Ali GARANE, Mle 216 569 R, Chargé de recherche, catégorie P2, grade initial, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la recherche scientifique et de l'innovation du Sahel.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

- Monsieur Soumaïla OUEDRAOGO, Mle 36 332 B, Enseignant, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

- Monsieur Seydou TRAORE, Mle 53 618 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l'Administration des finances ;

- Madame Alimata BOUDA, Mle 46 242 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice des marchés publics.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L'ACTION HUMANITAIRE

- Monsieur Pon BARRO, Mle 46 250 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l'Administration des finances du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l'excision (SP-CNLPE) ;

- Madame Wend Kuuni Bernadette Marie Reine YAMEOGO/BELEM, Mle 92 517 F, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire du Houet ;

- Monsieur Antoine KABORE, Mle 57 269 M, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire du Zoundwéogo.

F. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

- Madame Kadiguiai SAWADOGO, Mle 52 923 N, Inspecteur de l'Enseignement du premier degré, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Chargé d'études ;

- Madame Aïcha SANA, Mle 207 006 X, Conseiller d'Elevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale des Ressources animales et halieutiques du Boulgou ;

- Monsieur Daouda KIEMDE, Mle 97 541 G, Ingénieur d'Elevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Boulkiemdé ;

- Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 241 902 Y, Docteur Vétérinaire, catégorie P, grade 1, 2ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds de développement de l'élevage (FODEL) ;

- Monsieur Mamadou IRA, Mle 288 587 U, Ingénieur d'élevage, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la production et du laboratoire de l'insectarium de Bobo-Dioulasso ;

- Monsieur Bénéwendé Aristide KABORE, Mle 313 389 P, Vétérinaire, catégorie PC, grade 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la lutte intégrée à l'insectarium de Bobo-Dioulasso ;

- Monsieur Jean SIMPORE, Mle 33 741 U, Ingénieur d'élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques du Centre Sud ;

- Monsieur Narcisse KIEMA, Mle 87 293 R, Ingénieur du développement rural option vulgarisation agricole, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Sourou ;

- Monsieur Michel OUEDRAOGO, Mle 87 320 W, Conseiller d'élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Yagha.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA PROMOTION DE L'ENTREPRENEURIAT DES JEUNES

- Monsieur Moumouni OUEDRAOGO, Mle 225 913 P, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du « Programme Promotion de l'emploi », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l'insertion professionnelle et de l'emploi ;

- Monsieur Bakary MILLOGO, Mle 36 352 Y, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI-B) ;

- Monsieur Lassana OUEDRAOGO, Mle 225 911 V, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du suivi des actions d'insertion professionnelle et de l'emploi ;

- Monsieur Abdoulaye TRAORE, Mle 238 637 C, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des stratégies d'emploi et d'insertion professionnelle ;

- Monsieur Mamadou CISSE, Mle 259 726 E, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l'économie informelle ;

- Monsieur Sibiri Claude Constant KABORE, Mle 211 771 H, Conseiller de jeunesse et d'éducation permanente, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d'études.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

- Monsieur Mamadou HONADIA, Mle 29 262 H, Conservateur des eaux et forêts, catégorie 1, échelle A, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

- Monsieur Paul DJIGUEMDE, Mle 31 941 N, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, échelle A, 13ème grade, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de monsieur Souleymane ZEBA ;

- Monsieur Benoît DOAMBA, Mle 29 243 Z, Inspecteur général des eaux et forêts, catégorie 1, échelle B, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l'Office national des aires protégées (OFINAP) ;

- Monsieur Dieudonné YAMEOGO, Mle 46 081 M, Inspecteur des Eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Faune et des ressources cynégétiques ;

- Monsieur Ibrahim LANKOANDE, Mle 26 628 L, Conservateur des Eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la coordination des conventions internationales ;

- Monsieur Nabonséba Ilaire SAYAOGO, Mle 46 136 V, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique de l'Oudalan ;

- Monsieur Louis NEBIE, Mle 46 110 M, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique du Tuy ;

- Monsieur Sami DABIRE, Mle 46 093 T, Inspecteur des eaux et forêts est nommé Directeur provincial de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique du Ioba.


I. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

- Monsieur Nicolas Wendwaoga OUEDRAOGO, Mle 117 238 N, Professeur d'éducation physique et sportive, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des Sports et des loisirs du Centre.

Le Ministre de la Communication et
des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l'ordre national

Fonds d'intervention pour l'environnement (FIE) : Une rencontre pour faire l'état des lieux du 3e appel à projets

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Les responsables du Fonds d'intervention pour l'environnement ont tenu, ce mardi 19 novembre 2019 à Dédougou, un forum avec les promoteurs de projets de la région de la Boucle du Mouhoun. Ce sont 50 projets qui sont financés à hauteur de 532 millions dans la région.

Le forum de Dédougou de ce mardi 19 novembre 2019 a eu lieu dans la salle de spectacle du Conseil régional de Dédougou, sous la présidence du gouverneur de la région, représenté par le secrétaire provincial, Batio David Bazongo. Cette rencontre interactive a porté sur l'état de la mise en œuvre du 3e appel à projets du Fonds d'intervention pour l'environnement (FIE) lancé le 11 août 2017 à Dédougou avec 197 projets retenus.

Le représentant du gouverneur, dans son allocution, a expliqué le bien-fondé de cette rencontre : « Les fora des promoteurs participent de cette volonté du fonds d'être toujours à l'écoute de ses partenaires que sont les promoteurs, et à les accompagner dans la mise en œuvre des projets. Je me suis laissé conter que ces rencontres régionales ont été conçues comme des cadres de concertation autour des projets du 3e appel du FIE en exécution ».

Le fonds d'intervention pour l'environnement, à travers ce 3e appel à projets, veut, selon ses responsables, susciter et subventionner des initiatives locales en matière de gestion durable des ressources forestières et mettre en œuvre des mesures d'adaptation aux effets néfastes des changements climatiques. C'est ainsi qu'à l'instar de la région de la Boucle du Mouhoun, d'autres régions administratives du Burkina Faso telles que les Hauts-Bassins, le Sud-Ouest, les Cascades, le Centre-Ouest et le Nord sont bénéficiaires, pour un montant d'environ 2 milliards F CFA.

C'est conscient des difficultés de la mise en œuvre que cet atelier se tient et vise comme objectif général de proposer des réponses à même d'insuffler une dynamique nouvelle dans la mise en œuvre des activités vers l'atteinte des objectifs aux plans individuels et collectifs. A ce forum, étaient conviés les promoteurs issus des milieux des associations et du secteur privé ; les présidents des structures, les trésoriers ; les opérateurs d'appui et les agents des services déconcentrés de l'Etat et des collectivités territoriales.

Au cours des travaux, le FIE a échangé avec les participants sur le bilan global des missions de suivi des projets.

Les participants ont saluéà l'unanimité la tenue de ce forum, car il contribuera à une meilleure appréhension de la gestion du projet 3 du Fonds d'intervention pour l'environnement (FIE). C'est d'ailleurs ce qu'a laissé entendre le secrétaire général provincial dans son mot de fin : « Cette rencontre a été pour moi un cadre de traduire au Fonds d'intervention pour l'environnement, toute la reconnaissance de la Boucle du Mouhoun pour cette initiative qui aura, sans doute, le mérite de mieux orienter les porteurs de projet vers l'atteinte des objectifs visés dans notre région ».

D Lawali

Hauts-Bassins : Des responsables d'organisations de personnes handicapées renforcent leurs capacités en leadership et en management

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Soixante responsables d'Organisations de personnes handicapées (OPH) de la région des Hauts-Bassins ont bénéficié d'un atelier de renforcement de compétences le mardi 26 novembre 2019 à Bobo-Dioulasso. Cet atelier de 48 heures, initié par la Coordination régionale des associations pour la promotion des personnes handicapées des Hauts-Bassins (CORAH/HBS), en collaboration avec l'Organisation Dupont pour le développement social (ODDS), vise à promouvoir la dynamique de participation et d'implication du tissu associatif des OPH dans le développement inclusif au niveau des Hauts-Bassins.

Bien que reconnu comme un moyen efficace pour parvenir à une société sans inégalités et où la dignité de toutes les composantes est reconnue et respectée, le développement inclusif demeure une préoccupation majeure pour les sociétés actuelles. En effet, le développement inclusif pour les personnes handicapées consiste à s'assurer que toutes les phases du cycle de développement (élaboration, mise en œuvre, suivi et évaluation) incluent la dimension du handicap et que ces personnes handicapées participent réellement, et de manière significative, aux processus et politiques de développement.

C'est consciente de cette situation que l'ODDS a fait de la lutte pour l'inclusion des personnes handicapées son cheval de bataille.

Ainsi, à travers son activité A33 « Accompagner la Coordination régionale des OPH des Hauts-Bassins pour la dynamisation de leurs membres à travers la mise en place de leurs bureaux exécutifs », l'ODDS met en œuvre des initiatives de renforcement des capacités et des compétences des personnes handicapées en vue de favoriser leur pleine et effective participation.

Le présent atelier de renforcement des compétences des responsables d'OPH de la région des Hauts-Bassins entre dans ce cadre.

Du constat d'Abdoulaye Traoré, coordonnateur régional des associations pour la promotion des personnes handicapées des Hauts-Bassins, les organisations des personnes handicapées ne sont pas suffisamment prises en compte dans les programmes et projets de développement, que ce soit dans la réflexion, l'élaboration, l'exécution ou le suivi-évaluation ; ce qui nuit à la participation de ces couches vulnérables à la vie de la nation.

Au cours de cette formation, il a été dispensé des modules sur l'analyse des pratiques de gestion organisationnelle, la bonne gouvernance interne et la gestion des conflits au sein des associations, le leadership, les principes de management de qualité et la gestion des ressources humaines, le développement et la gestion de partenariat.
Selon Amidou Koné, le représentant du directeur régional en charge de la Solidarité nationale des Hauts-Bassins, cette formation des responsables des organisations de personnes handicapées est la bienvenue, car « lorsqu'on dirige une structure de ce genre, il faut savoir se remettre en cause et travailler à renforcer ses compétences. Avec ce renforcement de compétences, cela suppose que les structures seront mieux gérées. C'est notre objectif que ces structures soient dynamisées pour assurer leur viabilité et jouer pleinement leur rôle ».

Sœur Nathalie Dembélé, coordinatrice du Programme handicap et développement inclusif de l'ODDS, a émis comme souhait qu'à l'issue de l'atelier, ces responsables d'OPH soient bien outillés sur la bonne gouvernance des organisations et la gestion des conflits. A l'en croire, cela leur permettra d'aller de l'avant, d'être réellement visibles et efficaces dans leur milieu de vie.

Haoua Touré
Lefaso.net

Université de Boston des Etats- Unis : 15 agents de santé burkinabè outillés sur la prise en charge de la nutrition et de la santé des enfants

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L'école de la médecine de l'université de Boston aux Etats -Unis a formé quinze (15) médecins Burkinabè dans la prise en charge de la nutrition et de la santé des enfants. Après l'apprentissage, les impétrants ont reçu leur parchemin ce mercredi 27 nombre 2019 au sein de l'hôpital pédiatrique Charles De Gaulle, à Ouagadougou. Cette activité, 3e du genre, a eu lieu avec le soutien de l'institut Nestlé de nutrition.

La santé des enfants burkinabè va encore s'améliorer. Pour cause, 15 agents de santé burkinabè ont bénéficié d'une formation de l'école de médecine de l'université de Boston durant sept (7) mois. Ceci, pour qu'ils puissent améliorer la nutrition et la santé des enfants. C'est le fruit de la mise en œuvre du programme d'études supérieures en nutrition pédiatrique. Les participants de la présente édition ont effectué leur sortie officielle. C'était le 27 novembre 2019 au sein de l'hôpital pédiatrique Charles De Gaulle.

Le ministre de la Santé empêché, s'est fait représenter par Dr Narcisse Naré. Il a tenu à féliciter les lauréats. Il a souligné que cette formation va sans doute appuyer la nécessité de renforcer les capacités des agents dans la lutte contre la malnutrition.

Pour lui, le programme postuniversitaire en nutrition pédiatrique offre une occasion aux professionnels de la santé d'intégrer la nutrition pédiatrique dans leurs pratiques cliniques. Cela va leur permettre également de se familiariser avec les nouvelles directives fondées sur des résultats et les recommandations sur les aspects clés de la nutrition pédiatrique. La Société burkinabè de pédiatrie a également salué l'initiative. Pour sa première responsable, Pr Yé Diarra, les cours viennent renforcer les compétences des personnels. Cette activité a été rendue possible grâce au soutien l'institut Nestlé de nutrition.

Pour son représentant, Dr Traoré Oumar, le programme a fourni les informations les plus récentes en nutrition et mode de vie sains. Il espère que cela va permettre une meilleure prise en charge des patients. Les impétrants ont tenu à remercier toutes les personnes qui ont rendu cet apprentissage possible. Ils ont promis de mettre leurs savoirs non seulement au profit des malades mais aussi des autres collègues qui n'ont pas eu la chance de bénéficier du programme.

Dimitri OUEDRAOGO et Esther Kabore (Stagiaire)
Lefaso.net

Projet de promotion de l'hygiène et de l'assainissement : Le comité de suivi dresse le bilan à mi-parcours à Manga

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Le comité technique de suivi du projet de « Promotion de l'hygiène et de l'assainissement dans les régions du Centre-Sud, Centre-Nord et du Nord du Burkina Faso » a tenu sa première session ce mercredi 27 novembre 2019 à Manga. Il s'est agi, pour les participants, au cours de cet atelier, d'examiner les performances d'une année d'activités, de formuler des recommandations et orientations et d'établir la planification des activités des deux prochaines années du projet.

La problématique de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement est au cœur des politiques et stratégies gouvernementales, à travers l'action du ministère de l'Eau et de l'Assainissement. En effet, le taux d'accès à l'eau potable est de 91% et 67,3%, respectivement en milieu urbain et rural. Pour l'assainissement, il est de 38,2% en milieu urbain et 16,4% en milieu rural, avec une pratique de défécation à l'air libre largement répandue en milieu rural.

Conscients des efforts à fournir pour améliorer les taux d'accès à l'eau potable et à l'assainissement, le consortium WaterAid et Eau Vive a mutualisé ses actions pour répondre aux enjeux et priorités du sous-secteur assainissement à travers le projet « Promotion de l'hygiène et l'assainissement dans les régions du Centre-Nord, Centre-Sud et du Nord du Burkina Faso », car ces régions sont celles à faibles taux d'accès à l'assainissement et celles qui enregistrent le plus d'insuffisances dans les pratiques d'hygiène.

Financé par la Coopération suédoise à hauteur de 5 293 millions F CFA, le projet a une durée de 60 mois et vise à assurer un accès durable aux services d'hygiène d'assainissement, promouvoir la valorisation des sous-produits d'assainissement en milieu scolaire et communautaire, favoriser l'émergence d'opérateurs locaux de fourniture des services d'assainissement des eaux usées et excrétas et renforcer la gouvernance locale des services d'eau potable d'assainissement.

Mis en place prioritairement dans 25 communes des trois régions, le projet interviendra également pour contribuer à assainir le cadre de vie des populations par un assainissement intégré des eaux usées, excrétas et déchets domestiques ; contribuer à améliorer la santé des populations ; augmenter la résilience des populations jeunes et des femmes sur les changements climatiques à travers la création d'emplois locaux et stimuler l'entreprenariat local sur les chaînes de valeurs de l'assainissement en créant des conditions d'une économie locale.

En tenant sa première session à travers cet atelier, le comité technique de suivi se penchera sur le bilan des quinze mois de mise en œuvre du projet, échanger sur les principales difficultés et proposer des solutions pour améliorer le fonctionnement du projet. Il sera également question, au cours de cette rencontre, d'examiner les performances et de planifier les activités prioritaires des années suivantes.
Pour le représentant pays de WaterAid, Eric Mamboné, l'implication de toutes les parties prenantes permettra une réussite du projet afin d'assurer un accès durable aux services d'hygiène, d'assainissement et d'eau potable des populations des trois régions.

Quant au président du comité technique de suivi du projet, Jacques Nongerma, il a estimé que le bien-être des populations est devenu une affaire de tous. Cela demande une conjugaison des efforts des acteurs étatiques et non-étatiques, des partenaires au développement et des populations elles-mêmes. Aussi, pour la présente session, il a souhaité des échanges francs qui découleront sur des contributions pertinentes pour améliorer la mise en œuvre du projet.

Juste Ephrem ZIO
Lefaso.net

Lutte contre le SIDA : « On peut forcer un chien à se coucher mais pas à dormir », retient Josiane Kabré, Gouverneur de la région du Centre-sud

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Après Kombissiri et Pô, la caravane de sensibilisation sur la lutte contre le SIDA et les IST a foulé le sol de Manga, la cité de l'épervier. Là, elle a été reçue en audience, mercredi 27 novembre 2019, par Josiane Kabré, gouverneur de la région du Centre-Sud.

A jour J - 5 de la journée mondiale de lutte contre le SIDA qui se tiendra le 1er décembre 2019 à Kombissiri, le gouverneur de la région du Centre-sud a reçu les membres de la caravane de sensibilisation du CNLS/IST, conduite par Mme Garané Marie Ramatou.

Au cours de cette audience, le Gouverneur a fait remarquer que le SIDA, contrairement à ce que croient les imprudents, n'a pas disparu. D'ailleurs, la courbe qui avait tendance à baisser sur le plan national est en train de remonter. Selon elle, malgré les multiples actions des autorités et des partenaires techniques et financiers, la prise de conscience individuelle pour venir à bout de ce fléau reste le principal défi.

« Sensibiliser est une chose et prendre conscience de son comportement en est une autre. Les acteurs de lutte ne peuvent pas forcer les gens à vivre conformément à la sensibilisation. Les Mossi disent qu'on peut forcer un chien à se coucher mais pas à dormir. On ne peut pas être avec une chicote derrière chacun pour lui dire comment éviter les comportements à risques », charge Josiane Kabré/Zoungrana, avant de rappeler que l'implication des parents mais aussi des enseignants est nécessaire pour permettre aux jeunes, qui sont les plus exposés, à avoir une vie sexuelle saine et rangée.

Pour ce qui est de la rareté des financements, le gouverneur laisse percevoir que la situation sécuritaire du Burkina y est pour quelque chose. « Les financements sont orientés dans la sécurité pour endiguer le terrorisme. C'est un phénomène nouveau qui est venu au pif et qui bouleverse toute programmation », fait-elle remarquer avant d'exhorter les associations de lutte à prendre le relai.

En attendant la tenue de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, au cours de laquelle des associations de lutte contre le VIH seront distinguées, la cheffe de la caravane de sensibilisation, Garané Marie Ramatou, a salué l'accompagnement des autorités administratives et coutumières des trois villes traversées mais aussi le travail des associations engagées dans la lutte contre le VIH-SIDA qui ont facilité la mobilisation des populations à chaque étape. Cette mobilisation, rappelons-le, a permis le dépistage de plus de 300 personnes.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Fada N'Gourma : Le service d'état civil de la mairie fermé

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Ce jeudi 28 novembre 2019, les usagers ont constaté, la fermeture du service d'état civil de la mairie de Fada N'Gourma, situé en face du service télé de la Radio télévision du Burkina de l'Est(RTB2/Est).

Et selon des informations proches de la mairie, le personnel dudit service, au nombre de huit, est actuellement à Tenkodogo, chef- lieu de la région de l'Est, pour un atelier de renforcement de capacités.

La formation doit durer soixante-douze heures et est organisée par le ministère de tutelle (ministère de l'Administration territoriale).

Une source a déploré le manque de service minimum afin de soulager les usagers de ce service tout en espérant que des dispositions seront prises afin de pallier cette lacune.

Lefaso.net


Commune rurale de Douna : L'école primaire publique de Douna a soufflé ses 60 bougies

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Les filles et fils de la commune rurale de Douna, dans la province de la Léraba, ont célébré les soixante ans d'existence de l'école primaire publique de Douna. La cérémonie s'est déroulée le 2 novembre 2019 dans la cours de ladite école. Autorités nationales et régionales, anciens élèves et maîtres, parents d'élèves et élèves de l'établissement, tous étaient mobilisés pour cet événement placé sous le thème : « Education et cohésion sociale ». Un hommage a également été rendu aux pionniers.

Du haut de ses 60 ans, l'école primaire publique de Douna a ouvert ses portes en 1956 sous l'appellation « Ecole privée primaire catholique ». Elle a d'abord accueilli sa première promotion avec environ 70 élèves dont 3 filles sous la « tôle » ; une infrastructure précaire de Faso Yaar. Après des efforts personnels des filles et fils du village et des élèves avec l'accompagnement de l'Etat, finalement le premier bâtiment verra le jour en 1959 sur le site actuel de l'école avec 3 classes. De la première promotion, 45 élèves vont parvenir à se hisser au CM2 où seulement 05 élèves vont décrocher leur premier diplôme de Certificat d'étude primaire élémentaire contre zéro admis au concours d'entrée en 6ème.

A entendre les témoignages des premiers élèves, Mamadou Hié, Paulin Kara, les premiers moments n'étaient pas si simples. Ces derniers se souviennent toujours de l'époque. « Ce n'était pas facile. Nous avons confectionné nous-mêmes les briques et les avons transportées sur la tête pour la construction du tout premier bâtiment » ont-ils relaté. Le ministre délégué chargé de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Madiara Sagnon/Tou, y a étudié du CP2 au CE1. Elle garde également les souvenirs de l'état précaire des logements et des salles de classes qui étaient constamment décoiffés par les vents de pluies. « Vraiment ce n'était pas facile, à chaque fois que le ciel menaçait, on n'était obligé d'aller s'abriter dans les cases des voisins », a-t-elle confié.

La pose de la première pierre du mur de la clôture de l'école

Messages, remises de matériels didactiques, récompense des meilleurs élèves et enseignants, hommage aux anciens élèves et maîtres, pose de la première de la clôture de l'école primaire publique de Douna, plantation d'arbres et signature du livre d'or, ont été, entre autres, les actes majeurs de cette célébration des 60 ans de l'école primaire publique de Douna. Cet anniversaire, qui a connu une forte mobilisation des fils et filles de la commune de Douna, a été placé sous le patronage du ministre en charge de l'Education nationale le Pr Stanislas Ouaro, le parrainage du ministre en charge de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Pr Alkassoum Maiga, et le co-marrainage du ministre délégué en charge de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Madiara Sagnon/Tou.

Au cours de la cérémonie, le chef du village, Mondjon Soura, le maire de la commune, Hamidou Son, le président du comité d'organisation, Fousseni Son, le représentant des membres d'honneur, Kanébari Traoré, la co-marraine Madiara Sagnon/Tou et le représentant du patron de la cérémonie, Adama Bologo, se sont succédéà la tribune des interventions pour saluer la célébration du soixantième anniversaire et appeler les fils et filles de la commune de Douna à la cohésion sociale afin que chacun puisse participer au développement de cette localité. Selon Fousseni Son, la célébration des 60 ans de l'école primaire publique de Douna constitue la fin d'un long rêve et témoigne si besoin en était encore, qu'une seule main ne saurait ramasser la farine. C'est pourquoi, il a invité toutes les filles et fils sans exception de génération, à l'unité pour booster le développement de la commune.

De gauche à droite, Mamadou Hié et Paulin Kara, deux élèves de la première promotion de l'école de Douna A

Pour la Co-marraine Madiara Sagnon/Tou, en plaçant ce soixantième anniversaire sous le signe « Education et cohésion sociale », c'est pour interpeller toutes les filles et fils de la commune de Douna, que tout développement a pour socle l'éducation et de façon indéniable la cohésion sociale. C'est pourquoi, elle a interpellé l'ensemble des acteurs à« s'investir dans l'éducation des enfants, mais aussi à cultiver l'entente et à privilégier le dialogue afin de participer au développement de cette belle commune ».

Pour le représentant du patron de la cérémonie, Adama Bologo, l'éducation demeure la clé de voûte pour l'épanouissement individuel et collectif. Au regard de la faiblesse des résultats scolaires, de façon générale dans la région des Cascades, Adama Bologo a, au nom du ministre en charge de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, invité les acteurs de l'éducation dans ladite région à redoubler d'efforts afin de redorer le blason.

Mamadou YERE
Membre de la Commission communication
du comité d'organisation

Assistance technique sanitaire : Le Réseau d'accès aux médicaments essentiels (RAME) se penche sur le rôle de la société civile

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Ce 27 novembre 2019, le Réseau d'accès aux médicaments essentiels (RAME) a procédéà l'ouverture des travaux du forum sous-régional sur l'assistance technique à la société civile en Afrique de l'Ouest et du centre francophone. Le but de ce forum, qui se tient sous le thème « Quelle assistance technique pour une contribution efficace de la société civile aux objectifs sanitaires de 2030 ? », est de permettre à la société civile de jouer son rôle dans le prochain cycle de financement du Fonds mondial, afin d'atteindre les objectifs sanitaires de 2030.

Trois ans après les analyses du premier forum ayant permis de poursuivre les analyses sur l'évolution de l'assistance technique, le Réseau d'accès aux médicaments essentiels (RAME) a décidé de faire une halte pour échanger avec les acteurs de la société civile en Afrique de l'Ouest et du centre francophone.

Ce forum, intitulé« Quelle assistance technique pour une contribution efficace de la société civile aux objectifs sanitaires de 2030 ? », vise à chercher l'assistance technique la plus adaptée à la société civile, afin qu'elle puisse jouer son rôle. Il s'agira aussi d'aider la société civile à aborder le prochain cycle de subvention du Fonds mondial pour l'atteinte des Objectifs du développement durable (ODD 3) sur la santé. Cette rencontre servira également de cadre pour créer un consensus sur les préoccupations liées à l'assistance technique.

Des participants

En effet, avec pour mission de veiller à ce que le droit à la santé soit garanti pour toutes les populations, le RAME travaille pour une bonne utilisation des ressources affectées à la santé. Or, l'investissement et la gestion des ressources nationales, régionales ou internationales ne peuvent générer les résultats escomptés que si les structures bénéficiaires sont outillées dans l'utilisation efficace et efficiente desdites ressources.

« C'est donc réconfortant pour nous de voir des acteurs de la société civile plus que jamais déterminés à mieux nous appuyer dans la mise en œuvre de nos politiques et programmes », s'est réjoui Dr Corneille Traoré, le représentant de la ministre de la Santé.

Docteur Corneille Traoré, représentant le ministre en charge de la santé

Avec les efforts de tous les partenaires, le monde est en passe de venir à bout des trois maladies les plus mortelles actuellement au monde : le Sida, le paludisme et la tuberculose. L'espoir de leur élimination a permis un retour sur une vision plus large des enjeux de la santé. C'est dans cette logique qu'a été construit le processus du Fonds mondial dans les pays. Cependant, cette logique, pour être efficace, a besoin que tous les acteurs aient les capacités nécessaires pour prendre part au processus.
Ainsi, durant trois jours (du 27 au 29 novembre), les acteurs vont d'abord identifier les défis à relever par la société civile, les financeurs et les fournisseurs d'assistance technique dans le prochain cycle de financement du Fonds mondial et de la réalisation des objectifs sanitaires de 2030. Ils vont aussi partager avec les acteurs les forces et les faiblesses des dispositifs actuels.

Photo de famille

Ce qui permettra de proposer des recommandations à l'assistance technique pour plus d'efficience et de leur fournir des informations nécessaires pour un plaidoyer interne pour l'adoption desdites recommandations. « Ce cadre de concertation permettra de donner des réponses pratiques sur l'assistance technique afin que les acteurs puissent être à la hauteur pour relever les défis », a ajouté le professeur Pascal Niamba, président de la Circonscription Afrique.

Professeur Pascal Niamba, président de la circonscription Afrique

Le Réseau d'accès aux médicaments essentiels (RAME), organisation de la société civile, est, depuis plusieurs années, d'un grand apport au système de santé en matière de suivi de l'accès aux services, de veille citoyenne et de force de propositions de solutions alternatives.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

Agence américaine de notation (S&P) : Le Burkina maintient sa note malgré l'insécurité

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L'agence américaine de notation S&P Global Ratings, a rendu publique sa notation financière des Etats. Cette notation confirme la note B/Stable/B du Burkina Faso, pour les douze prochains mois. Cela veut dire que le pays maintiendra ses performances macroéconomiques pendant encore une année, et ce, malgré l'insécurité qui sévit.

La notation B/Stable/B signifie que le Burkina Faso a enregistré des performances économiques en 2018 et que cela devrait se poursuivre en 2019 malgré le défi sécuritaire auquel le pays fait face. Du fil à retordre donné aux autorités parce que, si le Burkina Faso ne parvenait pas à consolider les avancées institutionnelles qu'il a réalisées ou si le gouvernement ne parvient pas à réduire son déficit budgétaire, S&P Global Ratings se réserve la possibilité d'abaisser les notes du pays.

En revanche, cette note pourrait être relevée si le rythme de croissance économique du Burkina Faso se révélait sensiblement plus soutenu que les prévisions actuelles, ou si les déficits extérieur et budgétaire, ainsi que le ratio de la dette publique nette par rapport au PIB, diminuaient. C'est ce qui est à retenir de ces notations 2019 du S&P Global Ratings, une agence américaine de notation financière Standards and Poor's.

Selon cette agence, les perspectives de stabilitééconomique pour le Burkina Faso, sont bonnes pour les douze prochains mois.

En effet, de ses analyses, le pays gardera sa stabilité politique, sa consolidation budgétaire progressive et une croissance économique soutenue, en dépit de la crise sécuritaire. En effet, l'agence prévoit un déficit budgétaire de 3,0% en 2019, contre 4,9% en 2018, grâce au concours des recettes supplémentaires provenant de la vente de licences 4G pour 200 millions de dollars. Et ces performances se maintiendront pour les douze prochains mois, d'où la notation B/stable/B confirmée pour le Burkina.

Le pays devra tout faire avec l'appui des organismes internationaux tels que le Fonds monétaire international (FMI) pour maintenir ces prévisions de l'agence. Pour plus de performances économiques et budgétaires, l'agence s'attend à davantage d'investissements dans les infrastructures.

Les avantages que possède le Burkina Faso, selon l'agence

Les secteurs agricole et minier sont les principaux moteurs de la croissance économique du Burkina Faso. Les performances de ces deux secteurs, conjuguées à l'effort dans les investissements publics, soutiendront les exportations et surtout la croissance économique. Rappelons que l'agence prévoit un déficit budgétaire de 3,0% en 2019, contre 4,9% en 2018, en lien avec les performances de ces secteurs et des recettes supplémentaires de la vente de licences 4G pour 200 millions de dollars.

Il y a également l'appartenance à l'espace communautaire UEMOA qui préserve la stabilité contre les risques extérieurs spécifiques au pays et constitue un point d'ancrage de la politique économique. Enfin, le Burkina bénéficierait d'un appui financier inestimable auprès de ses partenaires multilatéraux et bilatéraux.

Tout en reconnaissant que l'environnement sécuritaire instable, le cycle électoral et la forte demande des services publics continueront de peser sur les dépenses de l'Etat, l'agence a souhaité que les efforts de préserver ces avantages se poursuivent.

Poursuivre les efforts et les réformes politiques et économiques qui améliorent l'efficacité et la qualité des dépenses publiques ainsi que le climat des affaires dans le pays, tout en réduisant progressivement la pauvreté, avec l'aide du FMI, suggère-t-elle.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Message du ministre de l'eau et de l'assainissement à l'occasion de la 19ème édition de la journée mondiale des toilettes

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La communauté internationale, à travers l'Organisation Mondiale des Toilettes, a consacré le 19 Novembre de chaque année, et ce depuis 2001, la Journée Mondiale des Toilettes (JMT). Cet évènement est célébré pour sensibiliser l'opinion publique sur les questions d'hygiène.

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 2,4 milliards de personnes vivent encore sans toilettes. L'absence de toilettes est la principale source d'insalubrité qui affecte négativement la santé, l'hygiène et la dignité des, et impacte négativement le bien-être et le développement de la famille.

Le 19 Novembre, l'Organisation Mondiale des Toilettes (OMT), demande à chaque individu, de militer afin d'obtenir une égalité d'accès à des toilettes pour les hommes, les femmes et les enfants, ainsi que des infrastructures spécialement aménagées pour les personnes vivant avec un handicap. Pour se faire, l'Organisation des Nations Unies (ONU), s'est engagée, à travers l'Objectif de développement durable n° 6 (ODD6), en son volet n° 2, à permettre, au plus tard en 2030, l'accès à des services d'assainissement adéquat et durable, à toute personne vivant sur la terre, sans laisser personne de côté. Notre pays a naturellement souscrit à cet engagement de portée universelle.

Au Burkina Faso, le taux d'accès national à l'assainissement, estiméà 3,1% en 2010, est passéà 18% en 2015, et à 22,6% en 2018. Selon une étude de l'OMS, les dépenses liées au manque d'assainissement dépassent 10 milliards de Francs CFA par an pour les soins de santé. C'est dire qu'il y a urgence àéradiquer cette situation qui hypothèque le bien-être des populations.

Pour atteindre l'objectif fixé par les ODD, le Gouvernement a adopté pour la période 2016-2030, le Programme national d'assainissement des eaux usées et excrétas (le PN AEUE), comme cadre national d'orientation et de coordination des actions dans le sous-secteur.

La célébration de la JMT dans notre pays cette année, intervient dans un climat particulièrement difficile marqué par l'insécurité liée aux attaques terroristes. Les catégories les plus touchées sont les enfants et surtout les femmes, qui éprouvent des difficultés pour satisfaire les besoins d'hygiène et d'aisance loin des agglomérations, d'où la nécessité de réorienter en priorité nos actions en directions de ces couches vulnérables, pour assurer leurs besoins en eau, hygiène et assainissement.

Populations du Burkina Faso,

La commémoration de la JMT 2019 m'offre une fois de plus l'occasion d'interpeller tout un chacun sur les avantages à disposer d'une toilette à la maison. En effet, une concession disposant d'une toilette, réunit les conditions ci-après pour la famille :

- réduction des maladies liées aux eaux et excrétas non gérés et traités,
- réduction des désagréments atmosphériques,
- réduction des dépenses de santé,
- meilleure sécurité pour les habitants,
- procuration d'honneur, de respect et de dignité.

Ainsi donc, je voudrais vous inviter, Burkinabè des villes et des campagnes, à construire, aider à construire, ou offrir, une toilette dans chaque domicile de notre pays. C'est à ce prix que nous contribuerons à permettre au Burkina Faso, de répondre présent, avec fierté, au bilan de l'ODD6 en 2030.

Je saisis cette occasion, pour remercier tous les acteurs étatiques et non étatiques, ainsi que nos partenaires au développement du sous-secteur de l'assainissement, pour leur engagement à mettre fin dans un bref délai, à la défécation en plein air de notre pays.

Finance inclusive : Des journalistes et le Fonds d'équipement des Nations unies discutent collaboration

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Le Fonds d'équipement des Nations unies, a réuni des hommes de médias burkinabè dans la ville de Bobo-Dioulasso, le mardi 26 novembre 2019. L'objectif de cette rencontre était de permettre aux journalistes de se familiariser aux programmes et à la stratégie d'intervention de la structure et négocier un partenariat dans le cadre de l'accompagnement à la couverture de ses activités.

Le Fonds d'équipement des Nations unies, en anglais United nations capital development fund (UNCDF), en rassemblant les hommes de médias à Bobo, a voulu partager avec eux, ses visions, ses objectifs, sa stratégie d'intervention et sa façon de procéder sur le terrain. Et ce, dans le cadre des activités qu'elle mène au quotidien en collaboration avec le gouvernement burkinabè et le secteur privé. Les échanges ont porté sur la présentation de la structure et les programmes de développement qu'elle implémente sur le territoire burkinabè et les perspectives de collaboration entre la structure et les médias.

Du premier point, il est à retenir que UNDCF est l'agence d'investissement des Nations unies pour les 47 pays les moins avancés dans le monde. Créée en 1946, elle intervient dans la finance inclusive et le développement local avec une stratégie bâtie autour des innovations numériques et financières. La structure est présente au Burkina Faso, depuis une trentaine d'années, en soutien au gouvernement et au secteur privé dans la réalisation de leurs priorités de développement. Plusieurs programmes sont implémentés à cet effet, parmi lesquels le Programme d'appui à la résilience économique et climatique des populations au Burkina Faso à travers les innovations financières et digitales (PARI) et son complément Clean Energy, le Programme d'appui à l'autonomisation économique des femmes et le Programme d'appui à la gouvernance locale des ressources forestières.

Dans le cadre de ses programme d'appui au secteur privé, UNCDF a déjà octroyé près de 10 milliards de F CFA, sous forme de crédit à plus de 40 000 personnes, ouvert des comptes d'épargne au profit de 30 000 jeunes environ avec une mobilisation d'épargne de plus de 2 milliards de F CFA.

Pour la collaboration avec la presse, l'UNCDF a souhaité avoir des personnes ressources au sein des organes de presse, pour le suivi de ses activités. Pour les organisateurs, les domaines d'intervention de la structure étant technique avec des pratiques spécifiques à chaque domaine, il est nécessaire que la presse maîtrise ces aspects techniques afin d'apporter l'accompagnement qui sied, à travers des personnes ressources.

Les journalistes ont pour leur part suggéré une collaboration sous forme de partenariat avec les organes de presse, des sorties à l'effet de constater ce que la structure accomplit sur le terrain, le financement de sujets de reportage dignes d'intérêt et des reportages sur le témoignage de personnes ou structures qui ont formalisé des entreprises avec l'appui de UNCDF.

Pour la structure, la finalité de l'ensemble de ses activités est d'impacter positivement les milieux dans lesquels elle intervient.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Ligue 2 (France) : Jonathan Pitroipa et Paris de retour aux affaires

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Passés tout proche de la promotion en Ligue 1 Conforama la saison dernière, l'Étalon Jonathan Pitroipa et son club du Paris FC ont connu un début d'exercice 2019-2020 beaucoup moins réussi. Longtemps relégable, l'équipe de la capitale s'est toutefois remise dans le droit chemin ces dernières semaines.

Il en aura fallu du temps, pour que des sites comme Wincomparator.com conseillent un résultat favorable au Paris FC dans leurs pronostics ! Bon dernier du championnat de D2 française au soir de la douzième journée - il y a seulement un mois - le club de la capitale française s'est progressivement remis en marche, pour enfin sortir la tête de l'eau le week-end dernier.

Vainqueurs de l'AJ Auxerre sur leur pelouse du Stade Charléty (2-0), le natif de Ouagadougou Jonathan Pitroipa et ses coéquipiers ont quitté la zone de relégation pour la première fois depuis la première journée, un événement pour ce club qui a rapidement progressé ces dernières saisons.

Sous l'impulsion de son entraineur Mecha Bazdarevic, mais aussi et surtout d'une direction compétente, le deuxième club de Paris sera effectivement passé d'un éternel club de National (D3), à une formation qui se bat désormais pour monter en Ligue 1, aux côtés des mastodontes PSG, OM ou encore OL. C'est dire l'évolution frappante.

En déplacement sur la pelouse de Nancy ce week-end, l'attaquant aux 16 buts sous les couleurs du Burkina Faso et ses coéquipiers tenteront donc de confirmer leur retour en forme, et de s'éloigner encore un peu plus du danger d'une descente en D3 l'année prochaine. Apparu à 14 reprises en 15 journées, Jonathan Pitroipa sera d'ailleurs l'un des hommes clés de Paris, lui qui a retrouvé la France l'année passée après l'avoir quitté pendant quatre ans. Une bonne nouvelle, forcément, pour le sélectionneur Kamou Malo et son staff.

La CNSS lance une vaste opération de contrôle des transporteurs routiers

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Le Directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a l'honneur d'informer les transporteurs routiers qu'une vaste opération de contrôle s'effectuera incessamment sur toute l'étendue du territoire national.

Par conséquent, ils sont invités à se mettre à jour de leurs obligations sociales vis-à-vis de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale pour éviter tout désagrément éventuel consécutif à ce contrôle.

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale, les Vertus de la Solidarité.

Le Directeur général,

Lassané SAVADOGO


Le Salaire du mensonge : Recueil de nouvelles d'Aboudou sawadogo

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Le Salaire du mensonge, tel est le titre du Recueil de nouvelles d'Aboudou sawadogo. De sa salle de classe, l'auteur a choisi cette autre tribune d'éducation pour prendre une part active au débat sur la notion d'AMOUR. Sur 39 pages, l'instituteur nous propose une lecture de ce sujet- parfois à polémique, au prisme des réalités mondaines. La préfacière DRABO Amba Victorine, Attachée de recherches au CNRST (INSS) nous en dit plus dans les lignes qui suivent.

Entre l'enseignement et l'écriture, la frontière est mince pour ne pas dire qu'il n'en existe pas. Plusieurs raisons rapprochent les deux domaines étant donné qu'ils poursuivent les mêmes objectifs.

L'enseignant tout comme l'écrivain a une finalité d'éducation. Si l'œuvre littéraire se base sur le vécu quotidien pour dicter ou inculquer les normes de bonne conduite ou même alerter sur un phénomène donné, l'enseignant lui, se base sur les outils pédagogiques qui prennent en compte les processus sus cités pour inculquer à l'élève les notions primitives d'une bonne conduite de vie.

Ainsi, écrire, c'est enseigner et c'est certainement une des raisons pour lesquelles Aboudou SAWADOGO, instituteur de son état a mis à profit ce sacerdoce de l'enseignement au profit de l'écriture. Et ce n'est point étonnant que ce soit la nouvelle que cet instituteur ait choisie comme domaine de prédilection. En effet, la nouvelle littéraire est le genre qui met au centre de ses intérêts, l'homme du commun (D. GROJNOWSKI 2002).

Dans son recueil de nouvelle intitulé Le Salaire du mensonge que nous avons eu l'honneur de préfacer, l'auteur s'attaque à l'amour qui, de nos jours est un sujet d'actualité tant il constitue pour la société un atout et un fléau. L'amour est un facteur d'union mais au nom de ce même amour, l'humanité assiste de nos jours à des comportements déviant toutes questions d'éthique et les dérives comme l'homosexualité en est un exemple palpable.

En plus de cet aspect, il y a également d'autres problèmes liés aux couples normaux. La fulgurante évolution du monde à laquelle nous assistons avec l'évolution scientifique et technique et qui entraine avec elle le modernisme, est de nos jours source de déstabilisation des couples faisant de l'amour un objet fragile.
C'est justement cet aspect qu'Aboudou SAWADOGO met en lumière à travers ce recueil de trois nouvelles.

Dans ce recueil, l'auteur insiste sur la fragilité de l'amour à travers trois (3) instants. Il interpelle le lecteur sur l'amour : doux quand il est, amer quand il n'est plus. Sans être pessimiste sur cette question, l'auteur postule que l'amour a de nos jours besoin d'une forte attention et qu'il s'entretient et se nourrit de bonne volonté.

C'est une leçon de vie que cet auteur nous propose à travers cet écrit. Pour atteindre son objectif, l'auteur matérialise son intention autour de trois couples. À travers une narration de belle facture, il réussit à montrer la fragilité de l'amour.
Ainsi que ce nouvelliste le donne à voir, l'amour est sensible, et peut se perdre à tout moment : à ses débuts, c'est-à-dire avant que les deux conjoints ne s'engagent pour les premières démarches du mariage comme ce fut le cas de Franc et Nadine dans ladite œuvre alors qu'ils étaient pourtant bien partis pour vivre ensemble ; au beau milieu de la vie de l'amour après un bon bout de temps passé ensemble, le cas du couple Dubois et Michou ;ou encore plus loin comme chez Bill et Stella.

Ce recueil est donc pour ainsi dire, une occasion de s'insérer dans l'actualité, à travers le thème de l'amour, un thème plus que jamais d'actualité.

Aboudou sawadogo, Le Salaire du mensonge, Recueil de nouvelles, Ouagadougou, édition Educ Afrique, 2015, 39p. ISBN : 978-2-9542550-7-1.

DRABO Amba Victorine
Attachée de recherches au CNRST (INSS)

Renforcement de la cohésion sociale dans la commune de Dori : La France injecte plus de 500 millions de F CFA

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L'ambassade de France au Burkina Faso et la commune de Dori ont signé ce jeudi 28 novembre 2019 à Ouagadougou, une convention de renforcement de la cohésion sociale. Ce sont plus de 500 millions de F CFA qui seront injectés pour un environnement apaisé dans la municipalité.

La commune de Dori accueille depuis un moment des déplacés. Ce sont essentiellement des pasteurs. Ces personnes fuient les attaques terroristes. Elles viennent ainsi partager les espaces avec d'autres personnes. Cela pourrait être source de conflits. Pour prévenir d'éventuels situations fâcheuses, la mairie de Dori et l'association Nodde Nooto (A2N) ont initié un projet de renforcement de la cohésion sociale.

Ce projet a été soumis à l'ambassade de France au Burkina. La France a reconnu la sensibilité du projet. Elle a donc accepté via l'Agence française de développement, de financer le projet.

La signature officielle de la convention a eu lieu le 28 novembre 2019 à Ouagadougou. L'ambassadeur de France au Burkina, Luc Hallade, espère que ce financement permettra d'apaiser une zone déjà troublée. L'idée, selon lui, est d'aboutir à une cohésion pacifique entre les populations.

Le maire de Dori, Ismaël Diallo, a tenu à remercier le bailleur de fonds pour sa réaction positive. Il a souligné que déjà, la population est durement éprouvée par la situation sécuritaire précaire. C'est pourquoi il espère que la mise en œuvre du projet permettra à sa commune de relever les défis du moment.

Sur le terrain, des activités seront réalisées. Le projet veut faire de l'accès à la santé et de l'éducation une réalité. Il y aura, selon Oumarou Cissé, directeur exécutif de A2N, la réhabilitation des écoles. Des centres de santé seront également réhabilités. Ce n'est pas tout. Les capacités des citoyens seront renforcées, pour qu'ils puissent participer à la prise de décision au niveau local. Il est prévu aussi la promotion de cadres de concertation et de de dialogue. Le projet a une durée de vie de 18 mois.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Décès de Yugbaré née Bambara Fatimata Aline Désirée : Remerciements

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« Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra, et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » Jean 11, 25

Les grandes familles YUGBARE à Koupéla, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Abidjan, Bouaflé, Vienne, Lyon, Nice, Oshawa Ontario, le Samandé Naaba de Koupéla, Monsieur Bernard YUGBARE à Ouagadougou, la famille DAMBRE à Toulougou, les familles Bambara et Yankinéà Garango, Tenkodogo, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, les enfants :

Madame OUEDRAOGO Solange, Professeur Ag. de Pédiatrie au CHU de Bogodogo et son époux Hector Ardent ; Madame BELEMSAGA Danielle, Attachée de Recherche à l'I.R.S.S. et son époux Désiré ; Madame SAVADOGO Léa Ida, Chargée de Programme aux R.A.M.E. et son époux Evariste ; Monsieur YUGBARE Thierry Alexandre, Informaticien au C.S.M.A.D. et son épouse Alice ; Madame NIKIEMA Julie, Déléguée commerciale à S.E.T.O.A. Italia et son époux Adama ; Madame BAMBARA Céline Appoline , Educatrice de jeunes enfants à l'école Ursula Benicasa et son époux Cyriaque, les familles alliées : OUEDRAOGO, YONLI, BELEMSAGA, SAVADOGO, PARE, NIKIEMA et BAMBARA, et les petits-enfants : Maryse, Pavlick, Sigfrid, Karen, Elfie, Rivka, Paul-Darell, Paul-Marie, Maelia, Paul-Irfane, Mayliss, Honoria et Odile, remercient très sincèrement les parents, amis et connaissances qui les ont soutenus, tant spirituellement, moralement, matériellement que financièrement, lors du décès le lundi 14 octobre 2019 à Ouagadougou et de l'inhumation le jeudi 17 octobre 2019 de leur fille, sœur, tante, épouse, mère et grand-mère, Madame Yugbaré née Bambara Fatimata Aline Désirée, enseignante à la retraite au quartier Dapoya, ex secteur 12.

Ils remercient particulièrement : les autorités administratives et religieuses ; Son Eminence Philippe Cardinal OUEDRAOGO ; Monseigneur Léopold OUEDRAOGO ; Messieurs les Curés des Paroisses Sacré Cœur de Dapoya, Saint Albert le Grand, Cathédrale, Saint Jean XXIII, Saint Camille, Saint Jean Vianney de Tampouy et leurs vicaires ; les Sœurs de l'Immaculée Conception (SIC) ; Les Sœurs de l'annonciation de Bobo (SAB) ; tous les prêtres, religieux et religieuses, amis de la famille ; la Communauté Chrétienne Catholique et les structures de la Paroisse Sacré-Cœur de Dapoya particulièrement ; la CCB Saint Paul de Dapoya ; la Chorale Saint Dominique Savio ; la chorale moréphone Sainte Cécile, les P.M.C., les ministres extraordinaires de l'eucharistie, le groupe de prière de l'office du matin en Français, le comité de gestion des écoles catholiques, le Conseil Paroissial des laïcs, l'association Saint Christophe ; les Communautés, fraternités et groupes ; la Communauté Catholique Mère du Divin Amour (CMDA), la Fraternité Sainte Famille de Nazareth, La Fraternité Notre Dame de l'Espérance, La Fraternité Emaus, Le Groupe Rosaire Vivant de Canaan, , le groupe « Zoodo », le groupe Le Pélérin-Burkina Faso, les groupes des pèlerins 2019, la CCB St Abraham de la Trame d'accueil ; l'Association Catholique des Hommes d'affaires du Burkina (ACTHAB), le groupe des voisins des 1200 logements ; Monsieur le Ministre de l'Economie, des Finances et du Développement Institutionnel et ses collaborateurs ; Madame la Ministre de la santé et ses collaborateurs ; Le Chef de service de Néphrologie Hémodialyse du CHUYO et son personnel ; La Directrice du CHU de Bogodogo et son personnel ; Le directeur de IRSS et son personnel ; Le Directeur exécutif du R.A.M.E. et son personnel ; La Sœur Directrice du C.S.M.A.D. , son personnel et les élèves ; Le personnel et les clients de SETOA Italia ; Le personnel de Cipex international ; Le personnel de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique ; L'entreprise NIKIEMA Adama et Amis ; Les associations des pédiatres du Burkina Faso (SOBUPED), des chirurgiens-dentistes du Burkina (ACDB) et le Collège Burkinabè d'Economie de la santé (COBES) ; Le directeur de l'UFR/SDS de l'Université Joseph Ki Zerbo et ses collaborateurs ; L'association des Journalistes à la Retraite ; L'U.N.A.P.S.B ; Les anciens élèves de la défunte ; Les collègues, amis et connaissances de la défunte, de ses enfants et de la famille ; Les voisins, résidents et jeunes du secteur 11 (ex secteur 12) de Dapoya II.

Ils s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Que le Dieu Tout Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites pour le repos de son âme dans les différentes paroisses de la ville de Ouagadougou, à Bobo Dioulasso, à Koupèla et à Garango.

« Que par la Miséricorde de Dieu, l'âme de Mme YUGBARE née BAMBARA Fatimata Aline Désirée repose en paix »

Cowater International recherche un(e) Chef de mission pour le compte d'un projet d'envergure

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Cowater International recherche un(e) Chef de mission pour le compte d'un projet d'envergure visant le développement économique à travers l'amélioration de l'accès à l'énergie et la promotion des énergies renouvelables.

Sommaire du poste :

Sous l'autorité du Directeur de projet au siège de Cowater, le(la) Chef de mission, basé(e) à Ouagadougou, est responsable de la gestion globale du projet, de la gestion de l'équipe et de l'administration de l'ensemble des ressources (humaines, financières et matérielles). Appuyé(e) par un Chef de mission adjoint et une équipe technique, administrative et financière, le(la) Chef de mission représente Cowater au plus haut niveau au Burkina Faso.

Ses principales responsabilités sont les suivantes :

- Coordonner, suivre et contrôler la qualité des activités réalisées afin de permettre l'atteinte des résultats du projet ;

- Assurer la gestion efficiente de l'ensemble des ressources du projet ;

- Assurer la gestion stratégique du projet ; et

-Établir et maintenir une relation efficace avec les ministères partenaires et bailleurs du projet au Burkina Faso.

Qualifications souhaitées :

- Expérience internationale et leadership avéré d'au moins 10 ans dans la gestion de projets de développement d'envergure (budget 2+ milliards FCFA) ;

- Diplôme universitaire (BAC+4) dans un champ de spécialisation approprié ;

- Compétences avérées dans la supervision/suivi de travaux d'infrastructures selon les meilleures pratiques internationales ; et

- Bonne connaissance du domaine de l'accès à l'énergie, l'électrification rurale, la gouvernance pour la gestion des services d'électricité, la promotion de systèmes d'énergies renouvelables et le développement d'activités génératrices de revenu en lien avec les filières agro-sylvo-pastorales.

Entrée en fonction : Février 2020

Les candidat(e)s intéressé(e)s peuvent consulter l'avis de recrutement détaillé et sont encouragé(e)s à postuler dès que possible à l'adresse suivante : https://lnkd.in/gjuvADs

Nous remercions tous les candidat(e)s de leur intérêt pour le poste, toutefois seules les personnes sélectionnées seront contactées.

Pour plus d'information sur Cowater International : https://www.cowater.com/fr/

Inclusion financière : La BCEAO au Burkina décaisse près de 3 milliards de F CFA pour le programme de 2020

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Le président du Comité national burkinabè de suivi de la mise en œuvre de l'inclusion financière, Idrissa Compaoré, a animé une conférence de presse le jeudi 28 novembre 2019. C'était dans le cadre de la deuxième édition de la semaine régionale de l'inclusion financière dans l'UEMOA tenue du 23 au 27 novembre 2019. Idrissa Compaoré a annoncé des mesures prises dans le cadre de cette semaine qui se poursuit au Burkina Faso jusqu'au 30 novembre avec la foire de l'inclusion financière.

Après l'ouverture à Dakar le 18 novembre 2019 pour une semaine, la semaine régionale de l'inclusion financière se poursuit au Burkina Faso jusqu'au 30 novembre 2019, a annoncé le conférencier Idrissa Compaoré. Il a précisé que la semaine régionale de l'inclusion financière est une activité organisée par la Banque centrale des États de l'Afrique de l'ouest (BCEAO), dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie régionale de l'inclusion financière (SRIF) adoptée depuis juin 2016 en Conseil des ministres de l'Union, pour une durée de cinq ans.

C'est dans le cadre de cette semaine, que le Comité national de suivi de la mise en œuvre (CNSMO) au Burkina Faso, conduit par Idrissa Compaoré, a animé la conférence pour communiquer les activités organisées à cet effet. Un atelier sur la digitalisation des paiements des États et les chaines de valeurs agricoles s'est tenu le 27 novembre, suivis d' un deuxième atelier le 28 novembre sur les innovations en matière de produits et services financiers et d'une sensibilisation le 29 novembre sur l'éducation financière et la protection des consommateurs. La semaine sera clôturée le 30 novembre au niveau national, par une foire de l'inclusion financière. Tel a été le programme annoncé par le conférencier pour la semaine au Burkina Faso, qui nécessite selon lui une implication de toutes les couches socioéconomiques.

Il définit ensuite l'inclusion financière comme étant un système facilitant l'accès pour les individus et les entreprises, à toute une gamme de services financiers fournis à prix raisonnable et de façon responsable. Au sein de la zone UEMOA, les taux sont relativement très faibles et méritent des politiques de développement qui réservent une place prépondérante à l'inclusion financière des populations, se convainc Idrissa Compaoré.

Selon lui, le taux de bancarisation au Burkina est de 21% environ et les taux d'utilisation des services de microfinance et global sont respectivement de 20% et de 41,29%. C'est pourquoi la stratégie régionale d'inclusion financière a été lancée pour permettre aux populations qui sont exclues des systèmes financiers bancaires, d'avoir accès à une gamme variée de services financiers pour le financement de leurs activités économiques.

La promotion du digital et l'éducation financière sont les axes majeurs pour le CNSMO, qui seront particulièrement abordés à travers le programme 2020 de l'inclusion financière au Burkina Faso. C'est pourquoi, précise le conférencier, au-delà de la semaine sur l'inclusion financière, c'est environ 2,9 milliards de F CFA que la BCEAO a décaissés pour le financement du programme d'activités de 2020 sur l'inclusion financière, en collaboration avec le ministère de l'Economie, des finances et du développement du Burkina Faso.

L'objectif global étant d'assurer au bout des cinq ans, un accès à une gamme diversifiée de produits et services financiers adaptés et à coûts abordables, à au moins 75% de la population adulte, comprenant les femmes, les jeunes, le monde rural, les déscolarisés et les PME.

Les politiques de développement étant un tout, pour venir à bout des problèmes rencontrés dans les économies sous-développées, elles doivent prendre en compte aussi bien le financement des activités des entreprises, que l'encadrement des individus dans des domaines tels que l'éducation financière.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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