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Ministère en charge de l'Environnement : Des États généraux pour poser un diagnostic

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Ouagadougou abrite les 11 et 12 juillet 2019 les Etats généraux du ministère de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique. La cérémonie d'ouverture des travaux est intervenue sous la présidence du ministre Batio Bassière, ce jeudi 11 juillet 2019 dans la salle de conférence du Conseil burkinabè des chargeurs.

Quel est l'état des lieux de la gouvernance environnementale au pays des Hommes intègres mis en œuvre par le ministère ? Quelles sont les contraintes qui entravent la bonne marche du département ? Quels sont les défis à relever sur le plan technique pour l'atteinte des résultats ? Comment mobiliser les ressources financières pour l'atteinte des objectifs ? Telles sont les différentes questions qui trouveront réponse lors de ces Etats généraux du ministère de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique.

Selon le ministre de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique, Batio Bassière, c'est une première depuis son arrivée en 2016 à la tête du département que se tiennent ces assises. Un cadre pour les différents acteurs de la chaine environnementale d'échanger sur les questions du moment. Malgré les efforts, la situation environnementale burkinabè reste préoccupante, à en croire le ministre. En témoigne l'Indicateur de performance (IPE) qui classe le pays au 144e rang mondial sur 167 pays, avec un indice de 43,71 en 2016 et au 159e rang sur 186 pays en 2018 avec un indice de 42,83.

Batio Bassière, ministre de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique

« Ce tableau dépeint la fragilité de la gouvernance environnementale en cours dans notre pays, les capacités limitées d'investissement dans les infrastructures environnementales, la dégradation accentuée des ressources forestières et la biodiversité, le faible contrôle des pollutions et nuisances et le manque de culture de gestion systématique de l'environnement », a laissé entendre le ministre Bassière. Durant ces 48 heures de travaux, il est donc plus que nécessaire pour les participants de faire un diagnostic sans complaisance de tous les paramètres qui entrent dans la gestion de l'Environnement. Cela en vue d'identifier les défis majeurs et envisager de les relever.

Les participants ont 48 heures pour faire un diagnostic sans complaisance de la gouvernance environnementale

Actualité oblige, la question sécuritaire ne sera pas laissée de côté lors de ces Etats généraux. Pour l'occasion, le ministre n'a pas manqué de saluer le sacrifice, le courage et la détermination du personnel et particulièrement le personnel forestier déployé sur le terrain. Cela dans un contexte sécuritaire marqué par « les assassinats sauvages et injustifiés » des agents forestiers, les incendies des postes forestiers, la destruction du peu de moyens et l'occupation des aires classées.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net


Crise dans le secteur de la santé : Des OSC interpellent le président du Faso

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Le secteur de la santé connaît depuis un certain temps des perturbations dues à des mouvements de grèves et d'humeur lancés par les structures syndicales de ce secteur. Cette situation a des répercussions négatives sur les populations et sur l'économie dans le secteur de la santé.

Les organisations de la société civile en santé, membres du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC) du Burkina Faso sont très préoccupées par la situation de crise récurrente dans un secteur sensible comme celui de la santé.
La Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, en son article 16, stipule que « toute personne a le droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale qu'elle soit capable d'atteindre ».

Elle précise que les États parties s'engagent à prendre les mesures nécessaires en vue de protéger la santé de leurs populations et de leur assurer l'assistance médicale en cas de maladie.

La constitution du Burkina Faso, en ses articles 20, 21, 22 et 26 reconnaît également le droit fondamental à un accès à la santé des populations.

La politique du président du Faso, à travers le PNDES, fait de la santé une des priorités majeures du gouvernement.

C'est donc avec juste raison que l'Observatoire citoyen sur l'accès aux services de santé (OCASS), a documenté, à travers les populations et les agents de santé, de nombreux dysfonctionnements dans les centres de santé, car les arrêts de l'offre de soins aux usagers les exposent à l'aggravation de leur état de santé avec parfois des pertes de leur vie.

Si en période d'arrêts de l'offre de soins, des privilégiés ont recours à des centres privés de santé, les défavorisés sont doublement exposés avec de telles situations.
C'est fortes de ces constats que les organisations de la société civile en santé, membres du Conseil national des OSC du Burkina Faso, sous l'impulsion du Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME), voudraient, à travers cette déclaration, interpeller Son Excellence Monsieur le Président du Faso, à prendre des mesures nécessaires pour poursuivre la concertation et le dialogue avec les partenaires sociaux pour des solutions urgentes permettant le retour normal de l'offre de soins aux populations.

Les organisations de la société civile en santé invitent également les partenaires sociaux du secteur de la santéà maintenir l'esprit de concertation et de dialogue avec le gouvernement en vue de répondre aux attentes des populations en matière de santé sans laquelle aucune autre action n'est possible.

Ouagadougou, le 04 juillet 2019

Ont signé :

Le Président du CNOSC

HIEN Jonas
Chevalier de l'Ordre de Mérite Burkinabè

Le Directeur Exécutif Régional du RAME

Simon KABORE

Autorité du bassin de la Volta : Bientôt une Charte de l'eau pour régir la gouvernance environnementale

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L'Autorité du bassin de la Volta (ABV) tient du 11 au 13 juillet 2019, à Ouagadougou, un atelier régional de validation des projets d'annexes et de Plan d'action de ratification et de mise en œuvre de la Charte de l'eau du Bassin de la Volta. La Charte de l'eau se veut, une fois adoptée par les Chefs d'Etats et de gouvernements de l'ABV et ratifiée par les parlements respectifs, un outil juridique, règlementaire, institutionnel et technique de référence qui régira désormais la gouvernance environnementale dans le bassin de la Volta.

Dans le cadre de l'amélioration de la gestion en eau du bassin de la Volta à travers la mise en œuvre des principes de bonne gouvernance et de protection de l'environnement, l'Autorité du bassin de la Volta (ABV) a adopté un plan stratégique 2015-2019. Certaines activités de ce plan sont mises en œuvre avec l'appui de la Banque mondiale à travers le Projet de mise en œuvre du Programme d'action stratégique du bassin de la Volta (VSIP). La composante 1 de ce projet porte sur l'élaboration d'une Charte de l'eau du bassin de la Volta.

La Charte de l'eau viendra préciser les rôles et responsabilités des pays riverains du fleuve sur l'utilisation des ressources en eau, renforcer le mandat de l'ABV sur la promotion d'une politique harmonieuse et coordonnée de l'eau dans le bassin et définir les principes qui permettent la gestion durable des ressources en eau du bassin d'une manière intégrée.

Et c'est dans le cadre du processus d'élaboration de cette Charte de l'eau débuté en 2017, que sont réunis à Ouagadougou les participants issus des six pays membres de l'ABV.

La première phase du processus a concerné l'étude diagnostique technique, juridique et institutionnelle et a été confiée à un consultant.
La seconde phase de l'étude a consisté en une exploitation des textes juridiques collectés et du rapport diagnostic technique, juridique et institutionnel en vue de proposer un projet Charte de l'eau du bassin de la Volta. Puis le projet Charte de l'eau élaboré par le consultant a été validé en 2018 à Lomé au Togo et approuvé en mai 2019 lors de la 7e session statutaire du Conseil des ministres de l'ABV à Accra au Ghana.

La Charte de l'eau a en tout 12 annexes et le consultant a été chargé de l'élaboration des trois premières annexes qui font l'objet du présent atelier de validation. Ces trois annexes portent sur les attributions, la composition, l'organisation et le fonctionnement des organes spécifiques créés par la Charte de l'eau ; les modalités de production, de collecte, d'échanges et d'utilisation des données et d'informations ; la procédure de notification préalable.

Au cours de cet atelier de trois jours, les participants devraient donc examiner et valider les trois premières annexes de la Charte de l'eau mettant ainsi temporairement fin à l'étude Charte de l'eau du bassin de la Volta. Puis le projet Charte de l'eau devra ensuite être adopté par les Chefs d'Etat et de gouvernement du bassin de la Volta et enfin ratifié par le parlement de chacun des six Etats membres de l'ABV. « L'adoption formelle par le prochain sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement, puis la ratification par le parlement de chacun de nos six Etats membres, concrétiseront encore une fois la volonté inébranlable de nos Etats, à coopérer pour une gestion intégrée, concertée et paisible des immenses potentiels de développement dont regorge le bassin de la Volta. », a indiqué le directeur exécutif de l'Autorité du bassin de la Volta, Yaovi Robert Dessouassi.

Le ministre de l'Eau et de l'assainissement représenté par le secrétaire général Allassoun Sori a pour sa part souligné qu'en temps opportun, il œuvrera à faciliter l'adoption de la Charte et de ses annexes par le sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement et sa ratification par les parlements.

Mais d'ici-là, le projet VSIP dont l'une des activités est l'élaboration de la Charte de l'eau connaitra sa clôture le 31 août 2019. L'ABV devra donc trouver les ressources financières nécessaires pour l'élaboration des annexes restantes, mais aussi pour l'opérationnalisation de la Charte.

En rappel, la Volta est un fleuve transfrontalier partagé par six pays d'Afrique de l'Ouest que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo. Et pour assurer une gestion durable des ressources en eaux transfrontalières, les Etats parties ont signé la Convention portant Statut du fleuve Volta et création de l'Autorité du bassin de la Volta (ABV) en 2007, qui est entrée en vigueur le 14 août 2009. Le siège de l'ABV est à Ouagadougou.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Burkina Faso : L'état d'urgence prorogé jusqu'au 12 janvier 2020

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L'Assemblée nationale a adopté la loi de prorogation de l'état d'urgence, ce jeudi 11 juillet 2019. Cette prorogation prend effet à partir du 13 juillet 2019 à zéro heure et ce jusqu'au 12 janvier 2020 à 24 heures, soit une dureé de six mois, conformément à la loi.

Depuis le 1er janvier 2019, soit cinq jours après l'attaque de Toéni qui a causé la mort à 10 Forces de défense et de sécurite, l'état d'urgence avait été déclaré par décret présidentiel pour plusieurs régions du pays.

La prorogation de l'Etat d'urgence, après six mois, devait être soumise à la représentation nationale. C'est ainsi que les élus nationaux ont décidé ce jour de proroger ce délai pour six mois supplémentaires, afin que les opérations de sécurisations du pays se poursuivent.

Plusieurs provinces du pays sont concernées à savoir : les provinces de la Kossi et du Sourou dans la région de la Boucle du Mouhoun ; la province du Koulpélogo dans la région du Centre-est, les provinces de la Gnagna, du Gourma, de la Komandjari. de la Kompienga et de la Tapoa dans la région de l'Est, la province du Kénédougou dans la région des Hauts-bassins , la province du Lorum dans la région du Nord et les provinces de l'Oudalan, du Séno, du Soum et du Yagha dans la région du Sahel.

Lefaso.net

Marcel Tankoano du M21 : « L'échec actuel du pouvoir est aussi celui d'une grande partie de la classe politique burkinabè»

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La situation sécuritaire et son lot de conséquences ainsi que la gouvernance ont, de façon générale, motivé la conférence de presse du Mouvement du 21 mars (M21), ce jeudi, 11 juillet 2019 à Ouagadougou.

« La gouvernance actuelle est l'accomplissement sublime de la cacophonie malheureuse, le regain de la corruption, du népotisme oligarchique et des détournements à ciel ouvert des maigres deniers publics. Il règne plus que de l'incivisme au sommet de l'Etat. (…). Le mal semble profond, si profond que le pays est devenu une terre d'errance et de torpeur. (…). Du sahel au Centre, les populations désemparées sont devenues des réfugiés sur leur propre terre. C'est du jamais vu dans toute notre histoire. En deux semaines, nous sommes à plus de 27 000 déplacés de la commune de Barsalgho vers Ouagadougou. Pas plus tard qu'avant-hier, à Tin-Akoff, les populations recevaient l'ordre des terroristes de ne pas cultiver cette année. Et toute la population est dans la nature », décortique le président du M21, Marcel Tankoano, qui retient également que le pays « a frôlé» des affrontements inter-communautaires à Yirgou, Arbinda et dans les Cascades.

Le M21 déplore que l'Assemblée nationale « en rajoute »à la situation avec le vote de la loi sur le nouveau code pénal, qu'il qualifie d'ailleurs de « liberticide ».

« C'est le fameux code pénal de la discorde portant atteinte aux acquis majeurs de notre expérience démocratique et remettant en cause l'héritage que nous a légué Norbert Zongo : la liberté d'expression sous toutes ses formes et le droit à l'information pour nos peuples », poursuit le président de l'organisation de la société civile, Marcel Tankoano, pour qui, il y a urgence àœuvrer à une société paisible.

Il appelle donc la jeunesse à rester vigilante, à cultiver l'esprit de tolérance et à s'unir pour faire face aux défis du moment. « Faute de quoi, ils (les jeunes, ndlr) en porteront l'entière responsabilité. (…). Nous appelons le peuple à la vigilance et au discernement face aux dangers de la passion et de l'extrémisme, car l'échec actuel du pouvoir est aussi celui d'une grande partie de la classe politique burkinabè», affirme-t-il avant de souligner que c'est maintenant que le pays a besoin du soutien de chaque Burkinabè, où qu'il se trouve.

Lire aussi :Situation nationale : « Il n'y a pas de honte à concerter tout le monde pour sauver le Burkina Faso », Marcel Tankoano, président du M21, coordonnateur de la CNJR

Une minute de silence en la mémoire des responsables de l'organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) tués dans le Sahel.

C'est en regard de cette réalité que le M21 lance un appel «à la convergence patriotique » qu'il a intitulé« Appel du 11 juillet » (date de la présente conférence de presse). Le mouvement invite les partis politiques àœuvrer à consolider la paix et l'esprit de réconciliation au détriment de la discorde et la division. C'est pourquoi, pense-t-il , il faut trouver les moyens de réconcilier la société burkinabè avec elle-même. Cette réconciliation doit être pilotée par les autorités morales (religieuses et coutumières) et doit intéresser tous les Burkinabè, soutiennent les responsables de l'organisation. Le M21 pense dans cette dynamique qu'il appartient au pouvoir de capitaliser les différentes propositions faites par les organisations dans le sens d'une société de paix.

Pour Marcel Tankoano, chaque Burkinabè doit, dans cet esprit, faire une introspection dans le sens de l'intérêt général.

OL
Lefaso.net

Campus Faso : L'inscription et l'orientation en ligne dans les universités publiques du Burkina

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La Semaine nationale de l'Information et de l'Orientation a pour objectif de fournir aux nouveaux bacheliers et aux étudiants un cadre d'informations pour une meilleure orientation. Au cours de cette quatrième édition qui se tient du 8 au 13 juillet 2019, la Direction générale de l'Enseignement supérieur (DGESUP) saisit l'opportunité pour présenter aux nouveaux bacheliers la plateforme ‘'Campufaso''. Mis en service depuis la rentré accadémique 2018-2019 pour l'orientation en ligne, la plateforme présente beaucoup davantages pour les étudiants. La communication a été donnée par Monsieur Brahima KONATE, Directeur du Service Informatique de l'Université Ouaga 2.

I. PRESENTATION

La plateforme Campusfaso permet :

 De maitriser le calendrier des orientations ;
 De gérer la disponibilité des places au niveau national ;
 De disposer d'un portail unique d'informations des étudiants ;
 D'effectuer les choix d'orientations dans les universités du Burkina Faso ;
 D'effectuer le paiement des frais de scolarité partout au Burkina Faso ;
 D'avoir une visibilité sur le taux d'orientation au niveau national ;
 D'avoir une visibilité sur le nombre d'étudiants au niveau national ;
 De disposer de statistique fiable en temps réel sur les étudiants.

II. PREPARATION D'UNE CAMPAGNE

 Récolte des données du BAC, traitement et intégration dans CampusFaso ;
 Intégration et paramétrage des filières et critères d'orientation dans CampusFaso ;
 Paramétrage de la campagne de création de compte et de dossier d'orientation ;
SADE

III. CONDITIONS DE CANDIDATURE

 Disposer d'une adresse électronique de préférence Gmail constitue un prérequis ;
 Création de compte à travers le menu Orientations de www.campusfaso.bf , suivant le processus :
- Cliquer sur le menu « mon compte » ;
- Fournir l'année du BAC, le Numéro de table et la date de naissance à travers le formulaire ;

- Valider le formulaire ;
 CampusFaso vous ouvre un formulaire où vous avez à compléter vos informations ;
 Renseigner entre autres le numéro de téléphone et l'adresse mail ;
 Valider le formulaire ;

 CampusFaso vous envoi ensuite un mail avec un lien de validation à cliquer ;
 Cliquer sur le lien de validation dans le mail ;
 Un formulaire de validation d'identité est donc fourni ;
 Entrer les informations de confirmation d'identité ;
 Valider le formulaire de validation d'identité ;
 CampusFaso vous envoi alors un mail contenant votre INE et mot de passe pour accéder à votre espace privé ;
 Une fois l'INE et le mot de passe reçu, il reste l'étape de création de dossier et choix d'orientation ;

IV. PRINCIPES D'ORIENTATION

 Se rendre donc sur www.campusfaso.bf accéder au menu « Orientations » puis « Mon compte » ;
 Fournir votre INE et mot de passe ;
 Cliquer sur « créer mon dossier » puis faire des choix dans la liste de filières disponible ;
 CampusFaso vous permet de faire au maximum 6 choix par université, et 12 choix au total ;

 Il faut ensuite primordialement ordonner les choix par ordre de préférence, le choix 1 étant le plus désiré ;
 Enregistrer à la suite de l'ordonnancement ;
 Vous recevez alors une quittance de création de dossier résumant les choix ainsi que l'ordre effectué ;
 Dans la limite de la période de création de dossier, le candidat a la possibilité de :

 Réordonner ses choix ;
 Supprimer son dossier d'orientation ;
 Récréer un dossier et faire de nouveaux choix et ordonner.
Remarque : Il faudra donc veiller à ce que le dossier créé ne soit supprimé sans être récréer lors de la clôture de la période de création de dossier.

 CampusFaso effectue un classement de l'ensemble des candidats de chaque filière d'orientation ;
 Puis en fonction de l'ordre du choix, il oriente dans l'ordre du mérite suivant le quota disponible,

 Ceux n'ayant pas obtenu leur premier choix sont évalués à leur deuxième choix, et ainsi de suite ;
Une fois l'orientation validé sur CampusFaso, un mail de notification est envoyéà l'ensemble des orientés ;

V. PROCEDURE DE PAIEMENT

 Le paiement constitue la validation par le candidat de son orientation ;
 Passé le délai de paiement, l'orientation pourrait être annulé et la place libérée pour une campagne de rattrapage suivant le chronogramme ;
 Tout candidat satisfait de son orientation devra donc payer pour la validation ;
 Les tendances du rattrapage peuvent être différentes ;

 La période de paiement est communiquée sur la plateforme CampusFaso ;
 Des instructions sont aussi données pour assister au paiement ;
 A l'ouverture du paiement, les orientés verront dans leurs dossiers un bouton « payer mes frais d'inscription » ;
 La sélection d'un opérateur donne accès aux instructions du paiement.

Le Comité d'Organisation

Sahel : « Si on n'est pas là, ces pays s'effondreront sur eux-mêmes », selon le chef d'Etat major des armées françaises

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Le site français opex306.com a relayé un entretien accordé par le chef d'Etat- major des armées françaises.

S'exprimant sur la chaine CNEWS, le général François Lecointre a affirmé : « Si on n'est pas là, si on part demain et si avec les Européens qui nous accompagnent dans la gestion de cette crise très grave nous n'agissons pas, ces pays s'effondreront sur eux-mêmes, le terrorisme s'y développera de façon incontrôlée, pourra éventuellement gagner et s'exprimer ensuite en France et en Europe et par ailleurs on connaîtra des phénomènes de migration absolument phénoménaux ».

Il a aussi expliqué les difficultés de la force Barkhane àéradiquer le terrorisme : « La France ne peut pas en quelques mois, ni même quelques années régler un problème réparti sur un territoire très vaste, avec des gens qui sont au milieu des populations, qui les terrorisent ».

Pour lui, la lutte contre pauvreté doit être également au cœur de la lutte contre les bandes armées : « Le problème est par ailleurs bien plus large qu'un simple problème militaire. C'est un problème systémique, qui comporte des sujets de développement, de gouvernance, qui est aggravé par les tensions interethniques, par la sécheresse qui sévit au Sahel ».

Lefaso.net

Yirgou : « Si on venait àéliminer tous les témoins, comment ce dossier pourrait connaitre un dénouement sérieux ? », s'interroge Dr Diallo Daouda, secrétaire exécutif du CISC

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Le Collectif contre l'impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) est né en réaction aux « crimes odieux » perpétrés contre la communauté peule à Yirgou, une localité située dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso. C'est un regroupement apolitique et laïc, déterminéà dénoncer les crimes et les délits liés à l'identité ou à toute appartenance ethnique, géographique ou culturelle. Dans cet entretien, le secrétaire exécutif du collectif, Dr Diallo Daouda, revient sur le sit-in du 22 juin dernier organisé par leur cellule féminine dénommée « Femmes debout ». Il donne également son point de vue sur la gestion des populations déplacées au Burkina Faso suite aux attaques terroristes. Face à la lenteur de l'appareil judiciaire, Dr Diallo invite le chef de l'État à assumer ses responsabilités de garant de la sécurité de tous les Burkinabè.

Lefaso.net : Qu'est-ce qui a motivé la cellule féminine du CISC dénommée « Femmes débout »à organiser un sit-in le 22 juin dernier devant le Palais de justice ?

L'initiative des femmes est pleine de bons sens. Les criminels ou les présumés suspects sérieux criminels des massacres de Yirgou sont toujours en divagation dans la rue, continuent de narguer les populations, continuent même de perpétrer des massacres. On ne peut pas épuiser un mois sans qu'il n'y ait au moins deux enlèvements et deux personnes tuées par ces milices koglwéogos. Six mois après les évènements malheureux, il y a plus d'une dizaine de personnes qu'ils ont enlevées, torturées jusqu'à ce que mort s'en suive.

Le dernier cas en date, c'était le 2 janvier 2019 où trois personnes ont été enlevées. Le dernier est décédé le 4 juin à l'hôpital Yalgado Ouédraogo. Beaucoup d'orphelins n'ayant pas à manger, abandonnés à eux-mêmes, les femmes dans une situation de veuvage n'ont pas voulu rester dans le silence. Elles ont alors décidé de sortir pour manifester leur mécontentement. Nous avons transmis notre message au procureur général, mais pour le moment, il ne nous a pas encore répondu.

À l'issue de ce sit-in, qu'est-ce que vous attendez des autorités judiciaires ?

Nous voulons que les autorités judiciaires s'assument pleinement ; qu'elles communiquent sur cette question de Yirgou et des massacres de grande envergure qui ont été commis dans notre pays. Toute chose qu'on n'avait jamais connue. Mais aussi et surtout qu'elles nous donnent les vraies raisons des blocages dans l'exécution de la décision du procureur de Kaya d'arrêter les auteurs des massacres, au nombre 180.

Comment est-ce que vous avez apprécié la participation des manifestants au sit-in ?
C'est un évènement assez rare de voir des femmes sortir dans notre pays pour exprimer leur ras-le bol et interpeller la justice. À partir du moment où la chose est rare et on a eu une grande mobilisation des femmes sans distinction ethnique ou d'appartenance culturelle ou géographique, pour nous, c'est une grande satisfaction.

Des koglwéogos ont été recrutés dans le cadre de l'opération Doofu lancée dans les régions du Nord, du Centre-Nord et du Sahel. Est-ce que vous voyez cela d'un bon œil ?

Non. Parce qu'au Nord, ce sont les mêmes suspects qui sont impliqués dans cette opération. Ils ont aidéà l'arrestation et à l'exécution de certains témoins très gênants à Yirgou. Depuis janvier, ces milices koglwéogos ont toujours fait des déplacements sur le terrain pour éliminer eux-mêmes les témoins qu'ils pouvaient éliminer.

Avec l'opération Doofu, on a enregistré, à notre niveau, seize témoins sérieux qu'on a fait éliminer. Cette situation nous inquiète très sérieusement. Si on venait àéliminer tous les témoins, comment est-ce que ce dossier judiciaire pourrait connaître un dénouement sérieux ? Nous estimons que l'opération Doofu devrait être une occasion pour restaurer l'autorité de l'État en combattant les terroristes et les milices koglwéogos de Yirgou.

Actualité oblige, est-ce vous pouvez vous prononcer sur les déplacés qui affluent à Ouaga et dans d'autres contrées du pays ?

Depuis le début, nous avons été clairs : la question de Yirgou, si rien n'est fait, ça va produire un effet contagieux. Malheureusement, c'est ce qui est en train de se passer, provoquant un déplacement massif des populations innocentes qui n'ont rien à voir avec cette question de terrorisme et d'insécurité. C'est des populations qui demandent simplement un climat tranquille pour s'épanouir.

Certains sont en train de fuir pour venir à Ouagadougou, mais si ça continue, d'autres seront appelés à aller ailleurs encore pour chercher un abri. Nous, nous interpellons les autorités judiciaires à mettre tout en œuvre pour que les criminels qui inquiètent la sécurité de nos populations soient arrêtés ou bouter hors de notre pays ou de nos frontières.

Quelle appréciation faites-vous des propos du ministre de l'Action sociale, Marie Laurence Ilboudo/Marshall, qui disait que Ouagadougou ne peut pas accueillir tous les déplacés et les invitant à repartir chez eux ?

Nous, au niveau du CISC, on a été vraiment choqués d'entendre la ministre de l'Action sociale, Marie Laurence Ilboudo/Marshall, tenir ce genre de propos. Mais ça traduit en même temps le fait qu'elle ignore l'insécurité grandissante sur le terrain. J'ai l'impression qu'elle pense peut-être, parce qu'elle est ministre, qu'elle a le monopole d'être à Ouagadougou. Ce qu'elle oublie, c'est que cette ville appartient à tous les Burkinabè. Donc, si un Burkinabè ne se sent pas en sécuritéà Falagountou ou dans une zone X ou Y au Burkina Faso, ce citoyen a le droit de fuir pour rechercher un abri.

Et si l'abri c'est à Ouagadougou, on ne peut pas en vouloir à ce citoyen ! Il revient à l'autorité de l'État d'assurer la sécurité et ça interpelle le président du Faso, Roch Kaboré, parce que c'est lui qui a juré de garantir la sécuritéà tous les citoyens burkinabè. Du reste, la ministre Ilboudo doit comprendre que les propos qu'elle tient sont en déphasage avec le serment du chef de l'État. Ça sera l'occasion d'interpeller cette dame à se mettre à jour et à se soucier de ces multiples déplacés et réfugiés qui sont au Burkina Faso.

Est-ce que vous n'êtes pas en train de mal interpréter ses propos ?

Non. Tel qu'elle l'a dit, c'est comme si ces déplacés qui sont arrivés à Ouagadougou, il faut les rapatrier sur des sites d'accueil où toutes les conditions ne sont pas réunies pour tout être humain. Chaque déplacé avait droit à 11 kg de céréales de consommation par mois. Cela a été réduit à 7 kg par individu. Pour avoir de l'eau, c'est tout un problème ; pour se faire soigner, c'est aussi un calvaire. Si les besoins élémentaires d'un individu ne sont pas comblés, est-ce qu'il faut en vouloir à cet individu de se chercher ? La sécurité, c'est aussi un autre besoin élémentaire.

Dire que ces gens vont trainer les terroristes à Ouagadougou, je ne pense pas parce que le mouvement des terroristes est difficilement contrôlable. Avant la question de Yirgou, il y a eu des terroristes qui sont venus à Ouagadougou. Dieu seul sait par quel mécanisme ces gens entrent dans notre pays. Je saisis cette occasion pour inviter la population à tout mettre en œuvre pour empêcher le mouvement de ces gens, quel que soit le canal par lequel ils entrent dans notre pays.

Pour nous, la ministre s'en prend à de pauvres innocents. Si toutes les conditions sont réunies, c'est peut-être possible d'organiser leur retour ou de planifier comment les réinstaller sur d'autres sites.

À votre avis, est-ce que les méthodes adoptées par les forces armées nationales pour lutter contre le terrorisme sont les meilleures ?

Vous me donnez l'occasion de féliciter les FDS qui se battent pour garantir la sécurité aux populations, au péril de leur vie. Quant à leurs méthodes de lutte, elles doivent être perfectionnées davantage. Lors des opérations dans les villages, ils arrêtent les gens en masse sans vérifier leur identité et ils procèdent à leur exécution. Nous, nous estimons que ce n'est pas une bonne méthode. Les FDS doivent se conformer à notre législation qui proscrit les exécutions sommaires et systématiques. La bonne méthode, c'est de vérifier les identités ; chercher à isoler les suspects ou les présumés suspects terroristes recherchés.

Il faut également que les FDS procèdent à la sensibilisation, parce que la réponse anti-terroriste n'est pas seulement que militaire. Si elles collaborent très bien avec les populations, si en l'absence des infirmiers et des enseignants, si on a des militaires ou des soldats qui enseignent ou soignent les enfants, les populations ne vont pas dire que ces gens sont venus seulement pour les tuer. Elles vont au contraire accepter nos soldats et militaires sur le terrain et réaffirmer leur disponibilitéà les accompagner pour qu'ils atteignent leur mission.

Il faut aussi que les forces armées nationales arrivent à protéger les civils qui collaborent avec elles. Cela pourra encourager d'autres personnes à s'engager dans la lutte contre le terrorisme. L'autre proposition que je veux faire par rapport à la méthode de lutte contre les forces du mal, c'est que nos FDS et services de renseignement doivent impliquer les sociologues, les anthropologues, les géographes, les historiens ou les acteurs de la société civile ou les mouvements des droits humains dans leur stratégie de lutte. Chacun à un contact quelque part qui peut aider ou collecter les informations.

Vous, à votre niveau, que faites-vous concrètement pour soutenir les déplacés ?

Au niveau du CISC, on a une équipe humanitaire. Depuis que le problème a commencé, nous avons acheminé beaucoup de vivres, de céréales, de vêtements aux populations de Yirgou. Nous avons également acheminé des médicaments à travers notre équipe santé qui va régulièrement sur le terrain pour prendre en charge les déplacés. On avait une équipe sur place qui sensibilisait les populations de Yirgou aux questions du vivre-ensemble et de l'insécurité ; comment se comporter quand les FDS sont en mouvement dans leur localité ?

Est-ce qu'il faut fuir ? Nous, nous disons non, ce n'est pas la peine de fuir. C'est mieux de se regrouper et de chercher à se présenter à ces derniers. Ce que nous faisons ne se limite pas à ces actions. Si on a des informations de la présence d'individus malpropres ou malsains, nous signalons aussi aux services de sécurité. On oriente par moments les populations vers les services de sécurité pour dénoncer les individus malsains.

Quelle est la situation actuelle à Yirgou ?

C'est toujours la grande tristesse, parce que Yirgou est toujours sous l'emprise des milices koglwéogos criminelles qui sont sur le terrain. À l'heure actuelle, il n'y a pas eu de retour des déplacés. Depuis le drame, les terres des multiples déplacés dans les différents villages sont entre les mains des milices qui avaient même commencéà défricher les champs. C'est la grande désolation là-bas. Nous apprenons avec une grande tristesse aussi que les individus radicalisés font aussi le déplacement dans la zone de Barsalogho.

Cette situation nous inquiète encore davantage parce qu'ils inquiètent les pauvres populations innocentes. Nos contacts nous disent aussi qu'il y a une grande fuite. Même ce matin (Ndlr, samedi 6 juillet 2019), j'ai reçu un appel qui dit que beaucoup de populations sont en train de quitter la zone du Soum, de Barsalogho, en direction peut-être de Kaya et de Ouagadougou, je n'en sais rien.

Un mot de réconfort à l'endroit des rescapés ?

Je les invite à garder le moral toujours fort ; à accepter de faire face à ces difficultés qui leur sont imposées à eux et au peuple burkinabè et àêtre patients par rapport aux différentes procédures qui sont en cours. Nous leurs disons qu'ils ne sont pas seuls. Ils ont tous les citoyens engagés avec eux. La douleur est partagée. Nous leur demandons également de s'en tenir aux méthodes républicaines. Pour les biens perdus, les maisons et greniers qui ont été brûlés, nous demandons un dédommagement.

La cohésion sociale ne peut pas reposer sur l'impunité et l'injustice. Nous invitons les plus hautes autorités, à savoir le président du Faso, à s'exprimer sur cette question de stigmatisation, d'instrumentalisation des identités ou des religions dans le terrorisme. Parce que s'il s'exprime sur cette question, les citoyens ne vont plus se soulever les uns contre les autres contre telle ou telle communauté ou religion. Nous avons un seul ennemi en commun : ceux qui se sont retournés contre la République.

Nous souhaitons que les autorités coutumières et religieuses aussi s'expriment sur cette question à travers les médias pour pouvoir sensibiliser et interpeller les populations à rester tranquilles et à bien comprendre que cette question de terrorisme n'a rien d'ethnique, de religieux, de communautaire, de coutumier ou de culturel. Enfin, nous exhortons les organisations de la société civile honnêtes à s'impliquer pour l'avènement d'une justice véritable pour tous les citoyens burkinabè afin qu'on ait une paix durable, un Burkina Faso meilleur à l'avenir.

Interview réalisée par Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net


Retrait des cartes FONER : Le processus entamé le 11 juillet 2019 avec le ministre de l'enseignement supérieur Pr Alkassoum Maïga

Fonction publique : Le Syndicat national des gestionnaires des ressources humaines de l'administration publique dénonce la gestion scabreuse du ministère Séni Ouédraogo

CDP : Eddie Komboïgo reçoit le soutien de commerçants des marchés et « yaars »

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C'est par une assemblée générale, ce jeudi, 11 juillet 2019, que des commerçants, militants des marchés et « yaars » du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont apporté leur soutien à la direction politique nationale de leur parti et à son président, Eddie Komboïgo dans la crise qui l'oppose à certains cadres du parti.

Cette activité, organisée par le premier responsable en charge des marchés et « yaars » (petits marchés de proximité) du parti, Hamidou Compaoré, a mobilisé un beau monde au siège national du CDP. « Nos membres dans les marchés et yaars suivent l'actualité autour de parti. C'était donc important pour nous de tenir cette rencontre pour leur donner l'information juste et leur demander de garder la sérénité», a expliqué Hamidou Compaoré, invitant chacun à jouer balle à terre.

Il rappelle que le président a été désigné par un congrès, qui lui a donné mandat de conduire le parti à bon port. C'est pourquoi Hamidou Compaoré et ses camarades ont pris une ‘'motion de soutien'' à la direction politique nationale du parti et à son président, Eddie Komboïgo. Ils ont, par la même occasion, réaffirmé leur engagement à accompagner les activités du parti ainsi que la direction politique pour relever les défis, notamment électoraux, qui se profilent à l'horizon.

Présent à la rencontre, le président du parti, Eddie Komboïgo, a d'abord magnifié la « forte mobilisation » des acteurs de ce secteur avant de leur transmettre les « chaleureuses et militantes salutations » du fondateur du CDP, Blaise Compaoré (longuement ovationnéà la rencontre).

M. Komboïgo est ensuite revenu sur la vie du parti, à travers surtout les évènements qui l'ont, ces dernières années, secoué (insurrection de 2014, putsch de septembre2015). Eddie Komboïgo s'est ensuite appesanti sur la crise interne qui frappe le parti (crise née de l'élection du président du parti, processus qui l'a vu remporter devant son challenger, Boureima Badini).

Pour lui, la logique voudrait que le vaincu s'aligne derrière le vainqueur pour travailler à relever les défis communs au parti. De son avis, l'essentiel du combat est celui de la reconquête du pouvoir, « car le pouvoir actuel a échoué». Il observe avec les commerçants que la situation est morose, « rien ne marche ».

Le président Eddie Komboïgo invite donc les militants à la sérénité, à l'unité et à la cohésion au sein du parti pour les échéances électorales à venir.

OL
Lefaso.net

FONER : Le ministre de l'Enseignement supérieur aux cotés des étudiants

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Le jeudi 11 juillet 2019, le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga, a effectué une visite au siège du Fonds national pour l'éducation et la recherche (FONER), à Ouagadougou. Accompagné par son directeur de cabinet, il est venu toucher du doigt les conditions dans lesquelles les cartes bancaires sont délivrées aux étudiants mais aussi traduire son engagement à accompagner les étudiants dans la résolution des éventuelles difficultés.

Ils étaient nombreux, les étudiants à prendre d'assaut le siège du Fonds national pour l'éducation et la recherche (FONER), en cette matinée du jeudi 11 juillet 2019. Alignés en file indienne, ils attendaient impatiemment leur tour de passer au guichet pour se faire délivrer une carte bancaire. Ce qui permettra de rendre fluide l'accès aux ressources mises à leur disposition.

Peu après le démarrage de l'opération, le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga qui avait à ses côtés son directeur de cabinet, est arrivé sur les lieux. Il est accueilli par la première responsable, Marie-Thérèse Arcens Somé. Le visiteur d'un matin a rappelé que le FONER fait partie des services stratégiques de son ministère et ce, au regard du nombre des étudiants bénéficiaires (Ndlr plus de 60 000 étudiants). Dorénavant, Le privé bénéficiera également des services du FONER.

Revenant sur l'objet de la présente visite, Dr Maïga a livré ses premières impressions en ces termes : « C'est un bel exercice. Nous avons vu que ça peut aller rapidement. En quelques secondes, un étudiant peut récupérer sa carte bancaire. Je suis très satisfait aussi de voir la sagesse avec laquelle les étudiants sont patients. Je n'ai pas vu de vague de mécontentement ». Naturellement, il a félicité ses « filleuls » pour ce comportement jugé« responsable », en leur disant que s'il y a des difficultés, ils peuvent toujours faire des suggestions pour une amélioration des prestations. Cela, bien entendu, avec les moyens disponibles.

Remise de carte bancaire

La vie au campus n'est pas aisée pour certains étudiants. Le ministre Maïga en est conscient. C'est pourquoi, il a salué l'esprit avec lequel les étudiants font des sacrifices. Aussi, a-t-il promis de continuer à maintenir le dialogue et voir comment ces conditions peuvent s'améliorer au fur et à mesure. Mais pour l'instant, il a indiqué que les ressources sont surtout orientées vers la sécurisation du Burkina Faso.

L'université Ouaga2 sera opérationnelle probablement en octobre

Le premier responsable du département de l'enseignement supérieur ne s'est pas seulement contenté de faire un constat. Il en a profité pour échanger directement avec les étudiants. L'opérationnalisation du site de Ouaga2 et l'épineuse question du retard et du chevauchement des années universitaires, sont des préoccupations soulevées par les universitaires. A toutes ces interrogations, le ministre a apporté des éléments d'informations. En ce qui concerne le premier point, il a donné un aperçu de l'état d'avancement des travaux sur le site de Ouaga2, avant de préciser que des instructions ont été données aux entreprises de « mettre le paquet » pour qu'à la rentrée, en octobre, les infrastructures soient livrées et équipées.

Phase d'échange

S'agissant du retard, le ministre Maïga accuse les étudiants ainsi que les enseignants. « Plus on met du temps àévaluer, plus on mettra du temps à corriger et à avoir les copies. Ce sont des comportements à revoir. Il faut que les gens sachent que quand on dit de faire trois, quatre évaluations, ce n'est pas parce qu'on veut les brimer mais c'est parce que si on n'évalue pas à temps on crée des conditions qui vont creuser le retard.

Ça c'est au niveau des étudiants. Du côté des enseignants, nous sommes conscients, ce n'est pas critiquer quelqu'un, qu'il y a des enseignants qui sont plus fidèles au privé qu'au public. Pourtant, le salaire est payé par le public. Cela n'est pas un problème d'enseignants mais de conscience professionnelle. Et il faut travailler pour que chacun fasse son travail à temps (…) », a-t-il fait remarquer. Pour lever cette contrainte, les uns et les autres ont été invités à faire des sacrifices. « Je travaille à cela mais je ne peux pas vous dire que demain ça va finir », ajoute en toute franchise le ministre Maïga.

un étudiant pose une préoccupation

La carte bancaire est valable pour 4 ans. Elle est mise en œuvre avec Coris Bank. « Ce partenaire est régulièrement avec nous quand on fait les déplacements dans les provinces ou quand on est en passe d'octroyer les cartes. Ils sont là pour nous aider à voir les difficultés », a confié la directrice du FONER. Désormais, les détenteurs de la carte bancaire ont la possibilité de faire « un seul » retrait dans d'autres banques.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Institut supérieur d'études de protection civile : 23 stagiaires reçoivent leurs diplômes d'officiers sapeurs-pompiers

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Ce jeudi 11 juillet 2019, l'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) de Ouagadougou a abrité la cérémonie officielle de remise de diplômes marquant la fin de stage de la formation initiale des officiers sapeurs-pompiers(FIO) session 2019. Cette cérémonie a été présidée par le ministre d'Etat, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Cherif Sy et le général de Brigade Mor Seck, commandant la brigade nationale de sapeurs-pompiers du Sénégal, parrain de la septième promotion. Une opportunité pour les patrons de la cérémonie de féliciter les nouveaux diplômés de cette école continentale et de rendre hommage à tous les acteurs qui interviennent dans la protection civile.

L'Institut supérieur d'études de protection civile(ISEPC) demeure un symbole de l'intégration africaine. Il contribue à répondre aux besoins des populations africaines en matière de protection civile à travers des formations de qualité et adaptées aux réalités africaines. L'ISEPC vient encore de permettre à 23 officiers sapeurs-pompiers stagiaires de franchir le cap de la formation au métier de sapeurs-pompiers.

Le général de Brigade commandant la BNSP du sénégal Mor Seck, parrain de la promotion

Venus de treize pays africains dont le Burkina Faso, ils ont reçu, ce jeudi 11 juillet 2019, leurs diplômes de fin stage de la formation initiale des officiers sapeurs-pompiers (FIO), session 2019, en présence des autorités politiques, civiles, militaires et diplomatiques. « Compte tenu des relations excellentes qui existent entre le Burkina et le Sénégal, j'ai décidé en ma qualité de parrain, de venir apporter ma contribution à cette septième promotion de l'ISEPC et de leur prodiguer des conseils. A mes filleuls,, je les exhorte àêtre très professionnels car on travaille sur des vies humaines et on n'a pas droit à l'erreur. Donc il faut beaucoup de maitrise » a souligné le général de brigade, commandant de la brigade nationale de sapeurs-pompiers du Sénégal, Mor Seck.

Un nouveau officier sapeur-pompier qui réçoit son diplome des mains du ministre de la défense nationale

Cette septième promotion baptisée « Former pour sauver » a, pendant cinq mois de formation, reçu des connaissances théoriques et pratiques en matière de savoir, savoir-faire, de savoir-être dans le domaine de la sauvegarde et du secours d'urgence. Cette année encore, fidèle à ses objectifs de former des personnels compétents, l'ISEPC a mis à la disposition de certains pays africains, des hommes hautement qualifiés pour les services de la protection civile.

Le major de la promotion Pascal Benoit Oulé du Burkina Faso

Il s'agit du Benin avec 01 officier, 03 du Burkina Faso, 02 du Cameroun, 01 de Congo Brazzaville, 03 de la Côte d'Ivoire, 02 de Djibouti, 01 du Gabon, 02 du Mali, 01 de la Mauritanie, 02 du Niger, 01 de la République centrafricaine, 03 du Sénégal et 02 du Togo.
« C'est un sentiment de fierté et d'enrichissement personnel qui m'anime. Les connaissances acquises me permettront de participer activement à la protection des biens et des personnes », s'est réjoui le major de la promotion, le sous-lieutenant Pascal Benoit Oulé du Burkina Faso.

Les nouveaux officiers sapeurs-pompiers, à travers cette confiance portée en eux à l'occasion de la remise des diplômes, ont pris l'engagement d'être des ambassadeurs de cette école à travers le monde en termes d'abnégation et d'exemplarité.

Les officiels

Pour le directeur des études de l'ISEPC, Abel Zongo, cette promotion a une particularité parce qu'elle a eu le soutien du commandant de la brigade nationale de sapeurs-pompiers qui a décidé de rendre la huitième compagnie plus opérationnelle et plus proche de l'institut en érigeant donc le centre de secours en compagnie entière.

Cette ambition a reçu un écho favorable auprès de certains partenaires comme la France qui décide encore d'accompagner l'Institut durant quelques années. Avec plus de deux mille trois cents soixante journées élèves dispensées en 2013, et quatre mille deux cents cinquante en 2015, l'ISEPC constitue un socle propice à l'émergence d'une capacité régionale d'intervention en cas de catastrophe.

C'est dans cette optique que plusieurs stagiaires toutes filières confondues ont été formés en matière de protection civile. En ce qui concerne la formation dans cette école continentale, il y a entre autres, la gestion des crises, la prévention incendie, prévisions des risques, la protection des populations et la recherche des causes et circonstances des incendies etc.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

Fada N'Gourma : La Coopération Suisse et le programme Valpape-TIN SUAGI, s'accordent pour une sécurisation des revenus des producteurs agro pastoraux

Etats généraux du ministère de l'environnement : Les acteurs ont 48h pour établir le diagnostic de l'environnement au Burkina


Burkina : Les résultats du CEP et du BEPC de quatre régions touchées par l'insécurité

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Les résultats des examens scolaires ne sont pas reluisants en 2019. Les chiffres sont en chute libre depuis 2016, où les terroristes ont « officiellement » déclaré la guerre au Burkina Faso. Depuis lors, les attaques se sont succédé, vidant les écoles dans plusieurs régions.

Depuis 2016, le front social est en ébullition avec plusieurs débrayages de syndicats notamment de l'éducation. Ces facteurs et bien d'autres ont contribuéà la baisse du niveau d'ensemble des élèves. Dans l'infographie qui suit, nous vous proposons quelques chiffres récapitulatifs des taux de réussite aux examens du CEP et du BEPC dans quatre régions touchées par l'insécuritéà savoir le Sahel, l'Est, le Centre-nord et la Boucle du Mouhoun.

Lefaso.net
Source : Direction générale des examens et concours


Concours de la Fonction publique 2019 : « Une organisation calamiteuse avec un risque énorme de fraudes », dénonce le SYNAGRH

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Le Syndicat national des gestionnaires des ressources humaines de l'administration publique (SYNAGRH) a dénoncé« la gestion scabreuse, opaque, amateuriste et clanique » du Pr Séni Ouédraogo, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, au cours d'une conférence de presse tenue ce jeudi 11 juillet 2019, à Ouagadougou. Un mécontentement qui fait suite au refus du gouvernement d'honorer ses engagements pris le 4 août 2017.

À travers une déclaration lue par Éric Somé, point focal du SYNAGRH au ministère des Transports, il est ressorti qu'une « crise profonde » mine le ministère de la Fonction publique depuis plusieurs mois. Cette crise, dit-il, est consécutive « au refus du gouvernement d'assumer ses engagements » pris en 2017. Selon sa déclaration, la montée de la fronde sociale est illustrative du déni du gouvernement de remplir ses obligations.

À la lumière des faits qu'ils évoquent, il est ressorti que le 4 août 2017, un protocole d'accord a été conclu entre le gouvernement et le SYNAGRH autour de la plateforme revendicative du syndicat. Il était donc prévu, selon les lignes de la déclaration, « la mise en place d'un groupe de travail devant réfléchir sur les questions de motivation des personnels du MFPTPS et des DRH avant fin 2017. »

Plusieurs mois après la conclusion du protocole d'accord, les agents des ressources humaines pensent que l'absence de mise en œuvre de cet accord illustre le déni du gouvernement de respecter ses engagements, et c'est ce qui justifierait, selon eux, la fronde sociale actuelle. Aussi, selon les syndiqués, « le Pr Séni Ouedraogo, patron du département de la Fonction publique, et un clan qui l'entoure gèrent les questions de la fonction publique dans l'opacité, l'amateurisme et le pillage des ressources. » Selon eux, « cette gestion calamiteuse a des répercussions sur l'ensemble de la chaîne des Ressources humaines. » Toutefois, ils disent ne pas entrer en grève pour le moment, mais préfèrent organiser un mouvement d'humeur pour attirer l'attention de l'opinion sur « la gestion scabreuse et clanique du ministère. »

Aussi, l'organisation des concours session 2019 a étéà l'ordre du jour de la conférence de presse. Pour le secrétaire général du syndicat, Souleymane Zoromé, « c'est une organisation calamiteuse avec un risque énorme de fraude. » Pour le syndicat, l'organisation efficace du concours ne peut se faire que d'une manière concertée avec les acteurs impliqués, y compris les agents des ressources humaines, les syndicats, la société civile et les compagnies de téléphonie.

Cependant, le syndicat espère que le gouvernement va revenir à de meilleurs sentiments, afin que les droits des travailleurs des ressources humaines soient respectés, afin que l'accalmie sociale soit assurée.

Lefaso.net

CNSS : Retard de paiement des pensions du 2ème trimestre 2019

Avis de vente immobilière par tirage au sort des adjudicataires de trente-huit (38) villas sises a fada n'gourma, Ouahigouya et Bobo-Dioulasso

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La Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Burkina (CNSS) informe le public (personnes physiques et morales) qu'elle organise une vente sous la supervision de Maître Aly DAO Huissier de Justice / Commissaire-priseur, les villas, construites de type F3, et F4 sises dans les villes de Fada N'Gourma (25), Ouahigouya (12) et Bobo-Dioulasso (1).

Les mises à prix indiquées sont fixes. Les bulletins de souscription au format du spécimen en annexe sont disponibles dans les agences CNSS.

Dépôt des offres :

Les bulletins de souscription sont à remplir et à déposer nécessairement à la CNSS :

- Secrétariat Particulier de la Direction Générale de la CNSS à Ouagadougou
- Direction Régionale de la CNSS à Fada N'Gourma
- Direction Régionale de la CNSS à Ouahigouya
- Direction Régionale de la CNSS à Bobo-Dioulasso

Désignation des adjudicataires :

Les adjudicataires seront désignés par voie de tirage au sort parmi tous ceux qui auront déposé les bulletins de souscription du jeudi 04 juillet 2019 au vendredi 26 juillet 2019 à 15h30mn inclus.

Les villas, dûment construites, ci-après désignées peuvent être visitées par les éventuels souscripteurs :

I – VINGT-CINQ (25) VILLAS, LOGEMENTS SISES A FADA N'GOURMA

Numéros d'ordre des lots mis en vente

DESIGNATION :

Villas type F3 Fada N'Gourma

MISE A PRIX

Unique & Fixe

Lot 1 (FNG)

Villa 56, superficie de 513,34 m²

24 800 000 FCFA

Lot 2 (FNG)

Villa 57, superficie de 416,49 m²

24 800 000 FCFA

Lot 3 (FNG)

Villa 58, superficie de 434,49 m²

24 800 000 FCFA

Lot 4 (FNG)

Villa 59, superficie de 419,01 m²

24 800 000 FCFA

Lot 5 (FNG)

Villa 60, superficie de 755,86 m²

24 800 000 FCFA

Lot 6 (FNG)

Villa 61, superficie de 537,33 m²

24 800 000 FCFA

Lot 7 (FNG)

Villa 62, superficie de 557,68 m²

24 800 000 FCFA

Lot 8 (FNG)

Villa 63, superficie de 557,12 m²

24 800 000 FCFA

Lot 9 (FNG)

Villa 64, superficie de 537,54 m²

24 800 000 FCFA

Lot 10 (FNG)

Villa 65, superficie de 476,69 m²

24 800 000 FCFA

Lot 11 (FNG)

Villa 46, superficie de 431,27 m²

24 800 000 FCFA

Lot 12 (FNG)

Villa 47, superficie de 400,00 m²

24 800 000 FCFA

Lot 13 (FNG)

Villa 48, superficie de 400,00 m²

24 800 000 FCFA

Lot 14 (FNG)

Villa 49, superficie de 400,00 m²

24 800 000 FCFA

Lot 15 (FNG)

Villa 50, superficie de 466,18 m²

24 800 000 FCFA

Lot 16 (FNG)

Villa 51, superficie de 545,18 m²

24 800 000 FCFA

Lot 17 (FNG)

Villa 52, superficie de 400,00 m²

24 800 000 FCFA

Lot 18 (FNG)

Villa 53, superficie de 400,00 m²

24 800 000 FCFA

Lot 19 (FNG)

Villa 54, superficie de 400,00 m²

24 800 000 FCFA

Lot 20 (FNG)

Villa 55, superficie de 456,21 m²

24 800 000 FCFA

Lot 21 (FNG)

Villa 38, superficie de 438,32 m²

24 800 000 FCFA

Lot 22 (FNG)

Villa 39, superficie de 431,97 m²

24 800 000 FCFA

Lot 23 (FNG)

Villa 40, superficie de 468,40 m²

24 800 000 FCFA

Lot 24 (FNG)

Villa 45, superficie de 440,27 m²

24 800 000 FCFA

Lot 25 (FNG)

Villa 16, superficie de 393,97 m²

24 800 000 FCFA

II – DOUZE (12) VILLAS, LOGEMENTS SISES A OUAHIGOUYA

Numéros d'ordre des lots mis en vente

DESIGNATION :

Villas type F4 à OUAHIGOUYA

MISE A PRIX

Unique & Fixe

Lot 26 (OHG)

Villa 17, superficie de 390,70 m²

28 582 000 FCFA

Lot 27 (OHG)

Villa 18, superficie de 390,70 m²

28 582 000 FCFA

Lot 28 (OHG)

Villa 19, superficie de 390,70 m²

28 582 000 FCFA

Lot 29 (OHG)

Villa 20, superficie de 403,53 m²

28 582 000 FCFA

Lot 30 (OHG)

Villa 01, superficie de 377,71 m²

28 582 000 FCFA

Lot 31 (OHG)

Villa 02, superficie de 391,74 m²

28 582 000 FCFA

Lot 32 (OHG)

Villa 04, superficie de 391,74 m²

28 582 000 FCFA

Lot 33 (OHG)

Villa 06, superficie de 391,74 m²

28 582 000 FCFA

Lot 34 (OHG)

Villa 09, superficie de 391,74 m²

28 582 000 FCFA

Lot 35 (OHG)

Villa 10, superficie de 391,74 m²

28 582 000 FCFA

Lot 36 (OHG)

Villa 13, superficie de 391,74 m²

28 582 000 FCFA

Lot 37 (OHG)

Villa 16, superficie de 390,70 m²

28 582 000 FCFA

III- UNE (1) VILLA, LOGEMENT SISE CITE « C.A.N 98 » A BOBO-DIOULASSO

Lot 38 (BDsso)

Villa AO2, superficie de 425 m²

23 390 000 FCFA

Date et lieu de dépouillement des offres :

Sous la supervision de Maître Aly DAO Huissier de Justice / Commissaire-priseur 01 BP 3978 Ouagadougou 01 tél 25 30 19 12 / 70 20 66 29 le dépouillement des bulletins de souscription aura lieu le mardi 30 juillet 2019 dans la salle de réunion de la Direction Générale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) à Ouagadougou affichage et notification.

L'instance de dépouillement des souscriptions est totalement souveraine pour décider de retirer tout lot jugé infructueux au regard des directives.

Les résultats du dépouillement feront l'objet de publication par insertion dans les journaux et par affichages par la CNSS à son siège social, à la Direction Régionale de la CNSS Fada N'Gourma, à la Direction Régionale de la CNSS Ouahigouya et à la Direction Régionale de la CNSS Bobo-Dioulasso et par notification.

Conditions d'adjudication de dépouillement d'attribution des lots :

Les adjudicataires dûment tirés au sort sont soumis au paiement d'une taxe de neuf pour cent (9 %) en sus du montant principal de l'adjudication dont paiement dans les huit (08) jours pour compter de la date de notification.

Paiements au comptant sans garantie :

Le paiement des sommes se fait par :

1) Le paiement du montant de l'adjudication s'opère par remise de chèque, virement ou de versement en espèce dans le compte Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) N° BF 083 00018 170000088001 46 ouvert à ECOBANK Ouagadougou (Burkina Faso).

2) le versement de la taxe de neuf pour cent (9 %) du montant de l'adjudication entre les mains de l'Huissier de Justice / Commissaire-priseur exécutant en charge de supervision par dépôt de chèque, virement ou des espèces dans le compte ECOBANK-Burkina S.A Ouagadougou N° 1700147710 01.

Lassané SAVADOGO

Ne charge pas un seul jour des soucis de toute une année, tu n'es pas sûr du jour entier, et tu t'inquiètes de l'année entière.

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