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Éducation : L'ENEP de Bobo-Dioulasso a célébré son jubilé d'argent

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L'École nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Bobo-Dioulasso a commémoré, le dimanche 7 juillet 2019, son jubilé d'argent (25 ans d'existence). Placée sous le thème « ENEP de Bobo-Dioulasso : de 1994 à nos jours, évolution et perspectives », cette journée commémorative a également été une occasion pour magnifier l'excellence à travers la reconnaissance faite aux acteurs qui se sont distingués par leur professionnalisme et leurs efforts tout au long de l'année scolaire et les années précédentes.

1994 – 2019. Cela fait déjà 25 ans que l'École nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Bobo-Dioulasso existe. En effet, créée par décret n°94-321/PRES/DPEBAM du 08 août 1994, l'ENEP de Bobo-Dioulasso a ouvert ses portes à la rentrée scolaire 1994-1995. Deuxième école du genre au Burkina Faso après celle de Loumbila, elle a accueilli sa première promotion mixte de futurs instituteurs certifiés le 25 octobre 1994 avec l'ambition légitime de leur assurer une bonne formation initiale au triple plan intellectuel, moral et physique en deux ans, avec un régime d'externat. En 25 ans, l'ENEP de Bobo-Dioulasso a formé et mis à la disposition des écoles publiques et privées environ 14 368 enseignants. On les trouve aujourd'hui dans toutes les contrées du Burkina Faso sur le terrain du combat contre l'ignorance. Parmi eux, on compte aujourd'hui de nombreux cadres.

DG de l'ENEP de Bobo, Roger Kaboré

Ainsi, après 25 ans de formation pour assurer un enseignement de qualité dans les écoles publiques et privées du Burkina Faso, les responsables de l'école ont décidé de marquer un arrêt afin de regarder dans le rétroviseur, pour mieux se projeter dans le futur. C'est pourquoi, ils ont commémoré, ce 7 juillet 2019, le jubilé d'argent de ladite école. Selon son directeur général, Roger Kaboré, « cela répond à un souci exprimé par les anciens élèves de ne pas laisser passer inaperçus les 25 ans de l'ENEP de Bobo-Dioulasso. »

L'évènement a été placé sous le patronage du ministre en charge de l'Éducation nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro. Il a exprimé sa satisfaction au regard de l'importance que revêt cette cérémonie. « Cette cérémonie non seulement commémore le jubilé d'argent de l'ENEP, mais elle magnifie l'excellence à travers la reconnaissance faite aux acteurs qui se sont distingués par leur professionnalisme et leurs efforts tout au long de l'année scolaire et les années précédentes », a-t-il indiqué.

Ministre en charge de l'éducation nationale, Stanislas Ouaro

Le ministre Ouaro, dans son discours, a insisté sur la nécessité pour le gouvernement d'assurer une éducation de qualitéà tous les enfants en âge d'être scolarisés au Burkina Faso. Selon lui, cette volonté du gouvernement d'offrir une éducation de qualité et accessible à tous les Burkinabè est traduite par l'adoption et l'opérationnalisation du Programme de développement stratégique de l'éducation de base (PDSEB) 2012-2021. Aussi, le Plan national de développement économique et social (PNDES) souligne cette ambition politique au niveau de son axe 2, à savoir le développement du capital humain.

Placée sous le thème « ENEP de Bobo-Dioulasso : de 1994 à nos jours, évolution et perspectives », cette journée a été une occasion pour le directeur général de faire le bilan de ce qui a été fait au sein de l'établissement. Selon lui, il y a eu plusieurs innovations. « 25 ans après, le bilan est jugé positif. Au niveau de l'effectif, on est passé de plus de 300 élèves à plus de 14 000 élèves qui ont été formés ici. Le bilan est positif également, au regard de tous les efforts faits pour améliorer la qualité de l'éducation. Au départ, l'ENEP de Bobo-Dioulasso ne disposait ni de dortoir, ni d'amphithéâtre. Le site n'était pas clôturé et on n'avait pas non plus de moyens de transport. Aujourd'hui, beaucoup d'infrastructures ont été réalisées grâce au soutien de l'État, pour pouvoir améliorer la qualité de l'enseignement », a indiqué le DG.

Par ailleurs, il affirme que le changement au niveau institutionnel qui va amener les ENEP à recruter à partir du niveau baccalauréat, nécessite beaucoup de changements au niveau de l'effectif du personnel, des infrastructures, et tout cela relève des perspectives.

« Au delà de cela, nous sommes en train de revoir, avec notre conseil d'administration, comment il faut ouvrir l'ENEP de Bobo-Dioulasso au monde à travers le renforcement des capacités des acteurs qui sont là, principalement les enseignants, les formateurs et ceux de l'administration. Nous voulons faire en sorte que l'Internet soit une opportunité pour nous de tirer profit des différentes écoles qui existent sur le plan national et international, afin de renforcer nos capacités pour améliorer nos qualités », a-t-il laissé entendre.

Le directeur général de l'ENEP de Ouahigouya, Bassière Bazié, est de la première promotion de l'ENEP de Bobo-Dioulasso. Il n'a pas voulu se faire conter l'évènement. De son témoignage, il garde toujours un bon souvenir de son passage dans cet établissement. Quant aux initiateurs du projet, ils se réjouissent du bon déroulement de la cérémonie. Le porte-parole, Abdoulaye Millogo, de la deuxième promotion, a invité« ses jeunes frères »à emboiter leurs pas, pour rehausser l'image de l'ENEP de Bobo-Dioulasso.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Centre de formation sociale de l'UFC- Dori : Une fin d'année en beauté avec 100% d'admis aux examens

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L'Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori) a procédé, le jeudi 4 juillet 2019, à la clôture des activités fin de d'année de son centre de formation. La cérémonie a été présidée par le président du conseil d'administration, Olivier Souli.

Convivialité et joie sont les maîtres-mots qui ont marqué la cérémonie de clôture des activités de fin d'année du Centre de formation sociale de l'UFC-Dori. Le centre a présenté 24 candidats à l'examen du Certificat de qualification professionnelle (CQP) (en couture) et a enregistré un taux de réussite de 100%. Également, treize candidats présentés au CQP dans l'option mécanique-autos ont aussi fait le même pourcentage. Le président du conseil d'administration, Olivier Souli, a rappelé qu'à l'accroissement du nombre d'élèves, « nous avons eu des inquiétudes et nous nous sommes demandé si nous pourrons relever le défis. » Il se réjouit aujourd'hui, car les élèves ont fait 100% à l'examen après neuf mois de formation.

Le centre, qui enregistrait une vingtaine d'élèves chaque année, a vu le nombre passer à une quarantaine pour l'année 2017-2018. Cela s'explique par l'ouverture du centre aux examens professionnels. Cette année, le centre a accueilli 66 élèves répartis comme suit : 38 élèves en première année, 25 en deuxième année et cinq en troisième année.

L'UFC-Dori est une association interreligieuse qui œuvre pour la promotion de l'emploi des jeunes filles et garçons par des formations en mécanique-autos et en couture. Ces trois dernières années, l'UFC-Dori a mis en œuvre le Projet de réinsertion sociale des enfants en situation de rue. Ce projet a permis de former 30 jeunes en mécanique-autos et 30 autres en couture.

Le centre a vu le jour en 1964 avec l'arrivée de monitrices expatriées et de sœurs religieuses. Depuis 1982, la gestion est confiée à l'UFC-Dori, avec pour orientation d'amoindrir les préjugés sectaires et les mauvaises pratiques coutumières (facteurs très limitatifs à l'égard des femmes) afin de leur permettre de s'épanouir pleinement. Pour ce faire, le centre social permet aux femmes d'avoir une activité génératrice de revenus.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

Forum national de la diaspora : Les membres du comité de suivi des recommandations en session

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Le comité de suivi des recommandations du Forum national de la diaspora tenu du 11 au 13 juillet 2018 à Ouagadougou, a organisé sa toute première rencontre, le lundi 8 juillet 2019. Le ministère de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur a abrité l'évènement. Le ministre Paul Robert Tiendrébéogo, président du comité, a été représenté par son secrétaire général François d'Assise Yaméogo.

La rencontre de ce jour est une prise de contact formelle et de connaissance des membres du comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations du Forum national de la diaspora. C'est aussi une aubaine pour partager avec ces derniers, le rapport général du Forum et formuler des propositions à soumettre lors de la prochaine session.

« Je vous invite à ne ménager aucun effort pour proposer toutes les mesures qui permettraient d'améliorer efficacement la contribution de notre diaspora à la construction socioéconomique du pays », a ainsi déclaré le Secrétaire général (SG) du ministère de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur. Par ailleurs, François d'Assise Yaméogo a, au nom du président du comité, félicité les membres pour leur désignation et signalé l'absence de quatre membres du comité représentant respectivement les Burkinabè des zones Afrique, Amérique, Asie et Europe à cette première session. « Des dispositions sont en train d'être envisagées pour assurer leur participation aux prochaines sessions de comité», a-t-il rassuré.

Renforcer la contribution des Burkinabè de l'extérieur aux efforts de développement

Pour mémoire, le Forum national de la diaspora (FND) qui s'est tenu du 11 au 13 juillet 2018 à Ouagadougou, a regroupé plus de 400 participants dont 228 de la diaspora. Au terme des travaux, les participants ont adopté des recommandations. Celles-ci portent essentiellement sur la mise en place de réseaux professionnels des Burkinabè de l'extérieur, l'évaluation du Conseil supérieur des Burkinabè de l'extérieur, le renforcement des capacités du ministère, l'élaboration de la politique nationale de la diaspora et la mise en place d'un comité de suivi des recommandations.

À ce sujet, le Conseil des ministres, lors de session du 22 mai 2019, a adopté un décret portant création, organisation et fonctionnement du comité de suivi des recommandations issues du FND. Le projet de décret portant création du comité est dans le circuit administratif et sera disponible très bientôt. Sa mise en place, selon M. Yaméogo, permet d'opérationnaliser les recommandations du forum en vue de renforcer la contribution des Burkinabè de l'extérieur aux efforts de développement de leur pays et de répondre à leurs aspirations de citoyens.

Aïssata Laure G. Sidibé
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District 9101 du Rotary : Me Thomas Somé devient le Gouverneur

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Dans la nuit du samedi 6 juillet 2019, Me Thomas Somé est devenu le Gouverneur du district 9101 du Rotary club. Le Burkinabè remplace ainsi le Gambien Akiladi Jérémiah Alen qui a passé une année à la tête de du district qui regroupe 10 pays. La cérémonie de passation de collier s'est déroulée en présence d'une multitude de convives venus de plusieurs pays.

Le district 9101 du Rotary a un nouveau Gouverneur, en la personne de Me Thomas Somé. Il a reçu ses attributs, le collier, dans la soirée du 6 juillet au cours d'une cérémonie solennelle en présence d'un parterre d'invités venus des 10 pays qui composent le district.

Après une année passée à la tête du district, le gambien Akiladi Jérémiah Alen passe ainsi la main. Il salué le fructueux mandat qu'il a fait grâce à ses collaborateurs. De nouveaux clubs ont été créés, un bulletin d'information a vu le jour pour maintenir le lien, de nombreux projets ont été initiés. Au moment où il passe le collier, le gouverneur sortant a rappelé que les défis majeurs qui se posent à l'organisation résident dans le faible effectif, le manque de motivation des membres et les cotisations. Il faut faire en sorte que les gens servent le Rotary, au lieu de se servir du Rotary, a poursuivi Akiladi Jérémiah Alen.

Des défis que Me Thomas Somé s'est dit prêt à relever avec son équipe pour mieux positionner le jeune district 9101 qui a 7 ans d'existence . Pour y parvenir, un programme sera mis en œuvre. Un programme qui résulte de la vision du Rotary International, « ensemble, nous voyons des personnes qui se rassemblent et passent à l'action pour apporter des changements durables, dans le monde, dans leurs communautés et en eux-mêmes ». Le tout dans l'esprit du thème international de l'année 2019-2020, « Le Rotary connecte le monde ».

« Le moment est venu de passer de la parole à l'acte. Cette année qui commence est très importante parce que nous débutons la mise en œuvre de nos plans stratégiques ; celui du Rotary International et celui du District », a dit le Gouverneur pour qui deux objectifs lui tiennent à cœur : l'assainissement et le développement du nombre des rotariens.

« Nous sommes actuellement 1950 rotariens environ et notre objectif est de passer à 2200 pour nous conformer aux objectifs de notre zone », a-t-il dit. L'autre objectif, c'est la célébration du 75e anniversaire de la charte de l'Organisation des nations unies. Les rotariens faisaient partie de la délégation américaine ayant participé aux négociations qui ont abouti à la création de ladite charte.

« J‘ai toujours attaché du prix à rehausser mon niveau d'engagement, à le bonifier, donc à accepter, puis assumer les responsabilités qui me permettent de m'impliquer plus, de donner le meilleur de moi. J'ai pensé que je pouvais et donc je devais apporter ma contribution au plus haut niveau de l'action rotarienne au sein du district 9101 », a avancé Me Somé pour expliquer pourquoi il a accepté la charge de Gouverneur de district. Reprenant Me Frédéric Pacéré Titinga, il ajoutera que si la termitière vit, qu'elle ajoute de la terre à la terre.

Il a par ailleurs exhorté les clubs qui exécutent des actions dans divers domaines de la santé, de l'éducation de l'eau et de l'assainissement à plus d'engagement.

Le Rotary International est une organisation de chefs d'entreprises, de commerçants, d'artisans, de fonctionnaires et de membres de professions libérales qui décident de mettre en commun leurs ressources pour alléger les souffrances dans leurs communautés, pour promouvoir la paix et l'entente entre les peuples. Le Rotary, c'est également la formation et l'encadrement des jeunes professionnels, étudiants, et élèves à travers le Rotaract et l'Interact.

TCS
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Journée de l'excellence scolaire : Le Kénédougou récompense ses meilleurs élèves au CEP

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La direction provinciale de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kénédougou, dans la région des Hauts-Bassins, a célébré la journée de l'excellence scolaire, le samedi 6 juillet 2019 dans la commune de Orodara. Les meilleurs élèves au Certificat d'études primaires (CEP) session 2019, ainsi que les meilleurs encadreurs de la province ont été primés.

Encourager l'excellence scolaire dans la province du Kénédougou, c'est l'objectif de cette journée qui a été organisée pour récompenser les élèves qui se sont illustrés par leurs brillants résultats au Certificat d'études primaires session 2019, ainsi que les meilleurs enseignants. Ainsi, 13 élèves lauréats ont reçu chacun un kit scolaire et un vélo, pour les trois premiers. Les meilleurs enseignants ont également été primés et le premier prix est revenu à Pauline Paré de l'école B de Orodara. Avec 90 élèves présentés au CEP, 83 ont pu le décrocher, soit un taux de succès de 92,22%.

L'élève Orokiatou Sanogo, de l'école Diéri B, est la première de sa province. Elle totalise 160 points. Elle a tenu d'abord à remercier les premiers responsables de la province, les acteurs de l'éducation notamment les directeurs, les enseignants et les parents d'élèves, pour cette initiative et pour les efforts qu'ils fournissent pour offrir une éducation de qualitéà tous les enfants.

Mamoudou Ouattara, DPEPPNF-Kénédougou

Selon le directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kénédougou, Mamoudou Ouattara, les résultats au CEP sont assez satisfaisants. « Sans les candidats libres, la province a un taux de succès de 70,16%. Elle est classée première dans la région des Hauts-Bassins et troisième sur le plan national », a-t-il indiqué. Cependant, il a observé une baisse comparativement au taux de l'année dernière qui était de 74% sans les candidats libres.

Parrain de la cérémonie, Pr Kalifa Traoré

Le parrain de la cérémonie Pr Kalifa Traoré, secrétaire général du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, a salué cette initiative. Il a exprimé sa joie de parrainer cette cérémonie de récompense, en ce sens qu'elle permet de reconnaitre les efforts et les sacrifices consentis par tous les acteurs du monde éducatif d'une part, et aussi une opportunité de magnifier les talents et le mérite des lauréats qui se sont distingués lors de l'examen du certificat d'études primaires session 2019.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Études universitaires : La Semaine nationale de l'information et de l'orientation (SIO) en 10 points

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1. Vous avez dit SIO ?
C'est la Semaine nationale de l'Information et de l'Orientation.
2. Quelles activités
Une semaine au cours de laquelle des informations sont données aux acteurs de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

3. Objectif

Fournir aux nouveaux admis au Baccalauréat, aux étudiants, aux parents et aux professionnels un espace d'informations, d'échanges et de conseils en vue de les accompagner dans leurs choix d'orientation.

4. Organisateur (illustrer avec le logo du CIOSPB)

La SNIO est organisée par le Centre national de l'Information, de l'Orientation scolaire, professionnelle et des Bourses (CIOSPB).

5. Partenaires (ajouter les logos des structures)

 Union nationale des Etablissements d'Enseignement Privé Laïc (UNEEPL)
 Conférence des Etablissements Privés d'Enseignement Supérieur (CEPES)
 Le Faso.net

6. Les Sponsors (ajouter les logos des sponsors)

 MEGAMONDE ;
 ECOBANK
 CORIS BANK
 BANQUE ATLANTIQUE
 SOCOGIB

7. Quels moyens de communication

 Conférences ;
 Expositions
 Entretiens individuels ;
 Démonstrations

8. SIO 2019

 Période : du lundi 8 au samedi 13 juillet 2019
 Lieu : CIOSPB
 Horaire : de 8 heures à 16 heures 30
 Cérémonie d'ouverture : mardi 9 juillet 2019 à 9 heures au CENASA

9. La SIO 2019 en chiffre

 07 universités publiques ;
 49 Instituts Privés d'Enseignement Supérieur
 10 universités étrangères
 66. stands
 15 000 visiteurs attendus

10. Les contacts Presse de la SIO

 70 24 57 45
 70 73 17 70
 78 07 81 89

Procès du putsch : « Même à la maison, je ne porterai plus des coups à mes enfants », promet le caporal Seydou Lankoandé

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Une autre semaine a débuté avec les plaidoiries des avocats de la défense au tribunal militaire dans le cadre du procès du coup d'Etat. Ce 8 juillet encore, les conseils ont plaidé pour l'acquittement de leurs clients qui, disent-ils, n'ont fait qu'exécuter des ordres de leurs chefs. Les mis en cause ont, eux, imploré la clémence du tribunal à qui ils demandent une seconde chance.

La journée a débuté avec les plaidoiries de Me Babou Bama qui défend les caporaux Saboué Massa, Seydou Lankoandé, et le Lieutenant Relwendé Compaoré. L'avocat a plaidé pour l'acquittement de ses clients, pour infractions non constituées. En effet, pour le Caporal Saboué Massa, l'un des chauffeurs du Gal Gilbert Diendéré, Me Babou Bama a estimé qu'il est seulement incriminé pour avoir accompli sa mission, celle de conduire le présumé cerveau du putsch. Pouvait-il refusé ? s'est demandé l'auxiliaire de justice.

Appelés à se prononcer pour la dernière fois, les trois accusés ont imploré le pardon du président du tribunal. Eux qui disent aimer la tenue, ont demandé une seconde chance pour rester dans les forces armées nationales pour servir leur pays. Pour le Caporal Seydou Lankoandé reconnu formellement d'avoir porté des coups sur un manifestant, ce qu'il ne nie pas, la leçon est bien apprise. Selon le jeune soldat, les 16 mois passés à la maison d'arrêt et de correction des armées ont été mis à profit pour tirer des enseignements. « Même à la maison, je ne porterai plus des coups à mes enfants. La leçon est rentrée ».

Me Alexandre Daboné, lui, défend les intérêts du Sergent Zoubélé Martial Ouédraogo et du Soldat de 2e classe Sidiki Ouédraogo. « Aucun acte de complicité d'attentat n'est constituéà leur égard. La participation à l'acte de complicité doit être volontaire », a argumenté l'avocat avant de souligner que ses clients n'avaient pas le choix. Ils ont exécuté des ordres militaires qui ne se discutent pas. Il a de ce fait demandé au tribunal d'acquitter ses clients pour infractions non constituées. Un coup d'Etat n'est pas une affaire de soldat de 2e classe, a poursuivi Alexandre Daboné en faisant allusion au Soldat de 2e classe Sidiki Ouédraogo.

« J'ai été sincère et constant depuis le début du procès », s'est défendu pour sa part le Lieutenant Koné après la plaidoirie de son avocat Me Stéphane Ouédraogo qui a demandé son acquittement. Pour l'accusé qui soutient avoir été seulement à Cissin pour chercher son père menacé par des manifestants, c'était le devoir d'un fils. « Ne vous fiez pas aux réquisitions du parquet. Ne les écoutez même pas. Permettez-moi de retourner dans les rangs, de servir dignement mon pays », a supplié le Lieutenant Koné.

Me Regis Bonkoungou a été le dernier à plaider dans la soirée. Conseil du Sergent-chef Ali Sanou, il a noté que son client a simplement reçu des ordres qu'il a exécutés, il n'a participéà aucune réunion pour attenter à la sûreté de l'Etat. Il n'y a pas d'éléments matériels caractérisant cette infraction, tout comme aucune preuve n'existe pour enfoncer son client dans les accusations de coups et blessures, de meurtres, de dégradation biens, a soutenu l'avocat. Les plaidoiries se poursuivent ce 9 juillet 2019.

Tiga Cheick Sawadogo
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Le président du FAC déposéà la MACO : La rançon d'un combat politique ?

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Le président du Front africain pour le changement (FAC), Ousséni Nacanabo, opérateur économique burkinabè bien connu au Nord sous le sobriquet de Yoro, a été interpellé par la Brigade nationale anti-fraude de l'or. Selon ses proches, l'arrestation est intervenue le 3 juillet 2019, suivie de son placement à la MACO (Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou).

Cet évènement intervient, alors que l'opérateur économique vient de lancer, en décembre 2018 , son propre parti politique, le Front africain pour le changement (FAC). Il a, par la même occasion, annoncé son soutien au président Roch Kaboré. D'où sa décision de s'affilier à la majorité présidentielle. S'il a opté d'accompagner M. Kaboréà l'échéance 2020, le FAC s'est cependant engagéà se faire une place aux législatives (qui doivent en principe être couplées à la présidentielle).

Ousséni Nacanabo et ses camarades ont, dans ce sens, promis de se classer parmi les cinq premières forces politiques à l'issue des échéances législatives à venir. Et depuis le lancement officiel du FAC, la direction politique du parti ne cesse de multiplier les rencontres, dans la capitale comme dans les autres localités du pays, notamment dans la région du Nord considérée comme son fief. À en croire certains de ses proches collaborateurs, Ousséni Nacanabo « s'était vraiment donné les moyens » de sa politique.

Se présentait-il ainsi comme une menace pour certains de ses anciens camarades du MPP, dont il était, dit-on, un des leaders ? « C'est pour le casser politiquement. Sinon, il y a bien longtemps qu'on le connaît dans cette activité d'achat de l'or. Mais tant qu'il n'avait pas créé son propre parti politique et qu'il soutenait les gens, ça ne causait pas du tout de problème. Mais depuis qu'il a créé le parti, il est une menace pour certains de ses anciens camarades politiques parce qu'il est lancéà fond dans une mobilisation générale dans le Nord et travaille sérieusement à installer le parti à travers le territoire national. Il en a les moyens », confie un responsable proche de lui, qui déclare également que certains cadres du parti au pouvoir dans le Nord ont même rejoint le FAC.

Depuis le décès du président du parti, Dr Salifou Diallo, qui a pendant longtemps imprimé son leadership dans cette région dont il est originaire, le MPP y vit un malaise, se traduisant surtout par des difficultés dans la mise en place de la Fédération régionale du Nord.

La disparition de Salifou Diallo crée et/ou exacerbe le malaise

Selon des explications, depuis mars 2018, deux camps se disputent le leadership de la Fédération régionale du Nord. Il s'agit du camp dirigé par l'ancien ministre de la Jeunesse, de la Formation et de l'Insertion professionnelles, Dr Smaïla Ouédraogo, et l'actuel ambassadeur du Burkina au Sénégal, Jacob Ouédraogo. Le 13 mars 2019, le président par intérim du parti, Simon Compaoré, en mission à Ouahigouya (chef-lieu de la province du Yatenga et de la région du Nord) essuyait des « propos injurieux et des grossièretés », car suspecté par un camp d'être venu de la capitale avec une liste pour former le bureau provincial du Yatenga (une des quatre provinces que compte la région, en plus du Loroum, du Passoré et du Zondoma).

Bien avant cet épisode, des contestataires à la désignation d'Amidou Sidibé comme président de la Fédération régionale du MPP au Nord avaient, le 27 mars 2018, exigé que le poste soit dévolu à l'ancien ministre Dr Smaïla Ouédraogo (actuel secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le VIH/Sida et les IST). Dans la nuit du 1er avril 2018, des frondeurs avaient entrepris le tour des concessions de deux personnes, dont Ousséni Nacanabo dit Yoro, considérées comme ennemis de Dr Smaïla Ouédraogo.

Dans leur démarche, ces frondeurs ont sommé ces personnes sus-mentionnées de quitter le MPP au risque de voir leurs concessions incendiées. Dans la matinée du 2 avril 2018, un proche de Yoro est agressé dans un garage par des frondeurs. L'affaire va se retrouver à la gendarmerie qui a procédéà l'audition des parties dans la même journée.

Bref, ce n'est donc pas le contexte qui ne favorise pas l'analyse de la situation qui rappelle également une autre vécue en 2015. Il s'agit de l'affaire de ce jeune opérateur économique, Amadou Tall, patron d'une société de commercialisation d'or et président du Mouvement pour la démocratie en Afrique (MDA, qu'il avait créé seulement en 2014). Celui-ci avait réussi à arracher un poste de député dans la province du Loroum (son fief) à l'issue des élections de novembre 2015. Mais, il ne siégera pas, car arrêté dès décembre puis déposéà la MACO pour « fraude en matière de commercialisation de l'or et escroquerie ».

Pour certains observateurs de la localité, Amadou Tall payait ainsi pour avoir tenu tête à des ténors politiques dans la zone (Nord). Libéré en août 2017, il tente sans succès de reprendre sa place à l'hémicycle. Depuis ces soucis judiciaires également, Amadou Tall et son parti ont disparu de la scène politique.

Ce dossier relatif au président du FAC arrive également dans l'actualité du « scandale du charbon fin » dans laquelle un soupçon de fraude d'or pèse sur la société Iamgold Essakane SA (https://lefaso.net/spip.php?article9029) et à un moment où une partie des Burkinabè expriment un sentiment mitigé vis-à-vis des retombées de l'exploitation de l'or au Burkina.

En attendant d'en savoir davantage sur le cas d'espèce, est-ce un signal envoyé par le pouvoir à l'ensemble des acteurs de ce secteur qui connaît un boom depuis maintenant une décennie ou vraiment des machinations politiques ?

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net


Situation nationale : L'Unité d'action syndicale dénonce les « dérives antidémocratiques » du gouvernement

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L'Unité d'action syndicale (UAS) a animé, ce lundi 8 juillet 2019 à la Bourse du travail de Ouagadougou, un point de presse pour se prononcer sur un certain nombre de préoccupations en lien avec la situation actuelle du Burkina. L'UAS dit constater une remise en cause progressive, continue et flagrante, par le régime en place, des libertés démocratiques et syndicales. Les conférenciers en veulent pour preuves les lois votées « pour brimer les travailleurs. »

L'Unité d'action syndicale (UAS) est montée au créneau, ce lundi 8 juillet 2019 à la Bourse du travail de Ouagadougou, pour donner sa lecture de la situation nationale et prendre à témoin l'opinion sur certaines préoccupations. Pour l'UAS, l'observation faite depuis un certain temps fait ressortir un recul progressif des libertés démocratiques et syndicales au Burkina.

Pour justifier leur assertion, les conférenciers ont cité les multiples manœuvres du gouvernement pour entraver et disloquer plusieurs structures syndicales. « Il y a entre autres les tentatives par deux fois d'adopter une loi antigrève, les attaques répétées contre le mouvement syndical et les travailleurs accompagnées de tentatives de les opposer entre eux », accusent les syndicats.

L'UAS a également dénoncé la révision du code pénal par l'Assemblée nationale, criminalisant l'insurrection (alors que le pouvoir, tout comme l'Assemblée nationale actuelle, doit son avènement à l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre) et intégrant de nouvelles dispositions visant à museler la presse et à entraver la liberté d'expression. Pour ce qui concerne la nouvelle disposition du code pénal, l'UAS, à travers son porte-parole Bassolma Bazié, exige son retrait pur et simplement et espère qu'avec cette auto-saisine du dossier par le Conseil constitutionnel, la justice va ordonner la relecture de cette loi « absolument liberticide. »

Basolma Bazie porte-parole de l'UAS

Les responsables de l'UAS n'ont pas manqué de souligner l'incapacité du régime actuel à faire face à la recrudescence des attaques terroristes avec, comme conséquences, des centaines de morts et des déplacements massifs de populations. Pour l'UAS, cette incapacité s'est traduite également au niveau de la lutte syndicale. Elle a cité les actions du gouvernement pour liquider le nouveau syndicat de la police, l'Alliance police nationale (APN).

Pour l'UAS, il est inadmissible que le gouvernement garde le silence sur l'assassinat, dans des conditions assez troubles, le 31 mai 2019, des militants Fahadou Cissé et Hama Balima de l'Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) dans la province du Yagha, alors qu'ils se rendaient à une rencontre avec le haut-commissaire de la province.

Les journalistes lors de ce point de presse

Sur cette affaire, Bassolma Bazié a estimé que « hormis les démarches engagées par l'ODJ pour élucider ces crimes, on observe que les autorités, aussi bien nationales que provinciales, se sont jusque-là dégagées de toutes les charges à la réalisation des autopsies sur le corps des victimes. »

À travers cette sortie, l'UAS veut amener le gouvernement à revoir sa copie sur la gestion du pays, au regard de la situation critique que traverse le Burkina. Pour les conférenciers, l'histoire du Burkina a montré que le mouvement syndical s'est toujours illustré dans la défense ferme des libertés. L'UAS a par ailleurs dit sa disponibilitéà reprendre les négociations avec le gouvernement.

Cette rencontre a permis à l'UAS d'indiquer clairement à l'opinion toute sa détermination à intensifier les mouvements de lutte dans les jours à venir, pour que des accords puissent être trouvés avec le gouvernement. Dans ce sens, elle va adresser une lettre circulaire à ses structures de base pour les appeler à se mobiliser pour défendre les libertés démocratiques et syndicales. Elle exige également que la lumière soit faite sur les assassinats des deux militants de l'ODJ.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

Décès de Innocent OUEDRAOGO : Remerciements et faire part

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« Celui qui relève de la mort, c'est moi. La vie, c'est moi. Celui qui croit en moi aura la vie, même s'il meurt. (Jean 11 :25)

Les grandes familles OUEDRAOGO à Zoura/Kongoussi, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, SAWADOGO à Touka/Kongoussi, BADINI à Temnaore/Kongoussi, TAPSOBA à Bobo Dioulasso

Les grandes familles alliées : KABORE, SEBEGO, TAPSOBA, ZOUNGRANA à Ouagadougou, OUEDRAOGO à Yako, ZONGO à Laye, KONE à Bobo Dioulasso,
Mme OUEDRAOGO née SAWADOGO Poco Catherine et ses enfants Pierre, Alain, Joséphine, Thérèse, Rosalie à Bobo Dioulasso

Mme OUEDRAOGO Andréa Inspectrice à la retraite à Ouagadougou et ses frères et sœurs

La veuve OUEDRAOGO/KABORE Pauline, et ses enfants, Lionel et Yvon
Profondément touchés du soutien moral, spirituel, matériel et financier dont vous avez fait preuve lors du rappel à Dieu le 30 Mai à Bobo Dioulasso et de l'inhumation le 03 juin de leur fils, frère, époux, père, beau-frère, beau-père, oncle, cousin, ami, collègue, Monsieur Innocent OUEDRAOGO, Ingénieur Hydrologue à la retraite.
Sans pour autant être une liste exhaustive, ces remerciements vont à l'endroit des autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses notamment :

• Monsieur le Ministre de l'Eau et de l'Assainissement
• Le Secrétaire Général du Ministère de l'Eau et de l'Assainissement
• Le Personnel du Centre de Coordination des Ressources en Eau de la CEDEAO
• Le Personnel du Ministère de l'Eau et de l'Assainissement
• Le Directeur du Centre Hospitalier Universitaire de Tengandogo
• Le Personnel du Centre Hospitalier Universitaire de Tengandogo
• Le Maire de la Commune rurale de Komsilgha
• Monsieur le Curé de la paroisse de Notre Dame des Apôtres
• Les Sœurs de l'Immaculée Conception de Ouagadougou
• La Communauté Chrétienne de Base Sainte Thérèse de Calcuta de Tengandogo
• La Coordination Saint Thomas de Tengandogo
• L'Association pour le Développement de Tengandogo
• Les collègues, amis, promotionnaires du défunt

Notre gratitude va également à l'endroit de toutes les familles voisines de Tengandogo, de Dassasgho, de Colsama à Bobo, et de toutes les personnes qui ont soutenu, accompagné et réconforté la famille lors de cette douloureuse épreuve.
Que le Seigneur rende à chacun, au centuple, ses bienfaits
Que la terre lui soit légère et qu'il repose en paix !

Programme de messes :

The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Gardener in the Facility Maintenance Section

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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Gardener in the Facility Maintenance Section

Opening Date : July 09, 2019
Closing Date : July 23, 2019
Open to : all interested candidates/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 4,390,184.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-01)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

This is one of janitor positions located in the Facility Management section (FAC) of the Management Office. The day-to-day supervision is provided by the Janitorial Supervisor, Cleaning duties are assigned daily, weekly, monthly, quarterly, and annual schedules. Duties will be performed in various buildings on the US Embassy compound and include occasional work at government owned or leased properties throughout the city

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of primary school education is required.
2. EXPERIENCE : Six months experience in commercial and/or residential property cleaning is required.

3. LANGUAGE : Level II French (Limited knowledge) reading /speaking/writing is required. Level I English (Rudimentary) reading /speaking/writing is required. These may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : To be able to perform all aspects of the cleaning required, to the highest standard, in office and residential properties. Must be able to work on teams, follow instructions, and possess the ability to work independent and unsupervised. Good customer service skills are also essential. Must be able to use all cleaning chemicals, tools, and equipment. Must be able to stand, bend, kneel, and walk. Must be able to lift 10 kilos. These may be tested

5. JOB KNOWLEDGE : Knowledge of standard methods, practices, tools, and equipment of the janitorial service. Knowledge of occupational hazards and safety rules. Knowledge of the proper use of chemicals. Ability to operate and use janitorial tools, equipment and supplies

HOW TO APPLY :

A) Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2019-27 Janitor and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. resume, cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system

B) Required documentation/attachments : Applicants must electronically submit the documents listed below to be considered for employment. Failure to do so may result in a determination that the applicant is not eligible and qualified.

• Clear and concise resume
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Primary School Certificate not transcripts
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Copy of Work Attestations/Certificates

What to Expect Next : Only applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : Go to https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/.The complete position description listing all of the duties and responsibilities may be obtained directly from the Electronic recruitment system (ERA) or by contacting the Human Resources Office at HROouaga@state.gov.

Note :

- All applications received after the deadline will not be considered.
- All applications must be for an open/advertised position.
- Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Chauffeur in the General Services Section

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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Chauffeur in the General Services Section

Opening Date : July 09, 2019
Closing Date : July 23, 2019
Open to : all interested candidates/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 6,106,789.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-03)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

This position is located in the Management Section of the General Services Office's Motorpool. Incumbent operates motor vehicles to transport passengers, documents, parcels, pouches, and distributes official invitations and correspondence as required. Works different shifts on a rotating basis to provide adequate availability of drivers to meet the Mission's needs. Works American and Burkina Faso holidays and weekends on a rotational basis. Daily supervision is provided by the Motorpool Supervisor.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of primary school education is required.
2. EXPERIENCE : Minimum of two years of experience as a professional chauffeur or driver is required.

3. LANGUAGE : Level II Speaking/ Reading /Writing of English is required. Level III Speaking/ Reading /Writing of French is required. These may be tested.
4. SKILLS AND ABILITIES : Must have a valid driver's license. Must have good eyesight and ability to operate sedans, passenger vans, small and medium trucks with safety and expertise, both standard and automatic transmissions. Must be able to maintain precise written transportation records. Ability to work as a member of a team and able to drive long distance in rural areas throughout Burkina Faso. Must be able to maintain valid driver medical clearance. Basic typing skill is required. These may be tested

5. JOB KNOWLEDGE : Thorough knowledge and familiarity of Burkina Faso roads and driving conditions and restrictions. Must be familiar with city layout of Ouagadougou area and its suburbs, and have sound knowledge of Burkina Faso Government and other important buildings. Must know how to read road maps. Protocol knowledge for driving VIP customers.
HOW TO APPLY :

A) Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2019-28 Chauffeur and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. resume, cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system

B) Required documentation/attachments : Applicants must electronically submit the documents listed below to be considered for employment. Failure to do so may result in a determination that the applicant is not eligible and qualified.

• Clear and concise resume
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Primary School Certificate not transcripts
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Copy of Work Attestations/Certificates

What to Expect Next : Only applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : Go to https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/.The complete position description listing all of the duties and responsibilities may be obtained directly from the Electronic recruitment system (ERA) or by contacting the Human Resources Office at HROouaga@state.gov.

Note :

- All applications received after the deadline will not be considered.
- All applications must be for an open/advertised position.
- Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Financial Management Analyst

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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Financial Management Analyst in the Financial management Section.

Opening Date : July 09, 2019
Closing Date : July 23, 2019
Open to : all interested candidates/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 12,884,788.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-08)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

The position is located in the Financial Management Office (FMO) of the U.S. Embassy, Ouagadougou and reports to the Senior Financial Specialist. Incumbent analyzes and reviews the validity of funding authorizations (various obligating documents) for 14 State Post Held Agencies and 3 Post Serviced Agencies by ensuring valid obligations are processed completely and accurately so funding is available for obligation within the appropriate system. Job holder is responsible for maintaining the status of funds summaries showing available funding at a requested point in time for the listed appropriations. S/he has responsibility for the financial planning and budget formulation and execution for specific appropriations as directed by the Senior Financial Specialist. The incumbent acts as the working level contact for the embassy's primary local banks as well as the contact with vendors to ensure bank accounts are correct within all financial system to ensure successful payment and also acts as liaison between Locally Employed Staff and CGFS – Charleston Financial Services for the embassy's Prepaid Debit Card Program.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : University/College degree or technical degree in accounting, finance, business, statistics, mathematics or business management is required. Equivalent in host country would be BTS, DUT or DTS in listed fields.
2. EXPERIENCE : A minimum of five years of progressively responsible experience in budgeting, accounting, or other financial work is required.

3. LANGUAGE : Level III Speaking/ Reading /Writing of English is required. Level IV Speaking/ Reading /Writing of French is required. These may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : Must have a valid driver's license. Must have good eyesight agencies' laws, regulations, and procedures relating to budgeting, accounting, and financial management is required. Full range of skills and abilities required in computing both procedural, technical, financial program planning and analysis budget work is required. Intermediate MicroSoft Excel skills are required as well as knowldege of all other Microsoft Suite applications. Must also have a thorough knowledge of the organization and functions of the major program areas of the embassy and/or associated agency/agencies served.Must possess a high level of interpersonal skills in order to be able to gain acceptance of recommendations relative to budget management issues. Must possess high level of skill in articulating (orally and in writing) complex issues and relationships between functions/programs/projects and funding options. Must be able to accurately enter data into computer software. These may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : Must be able to relate funds management with mission, programs, and projects of the post. Must be able to understand budget management implications of changes of priorities, tempo, and direction of programs and projects and be able to recommend appropriate adjustments to financial plans. Must be able to relate changes to funding levels brought about by reductions/increases in allotments due to cuts, variations in exchange rates, increase cost of material and labor, and advise appropriate management officials of program implications.

HOW TO APPLY :

A) Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2019-29 Financial Management Analyst and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. resume, cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system

B) Required documentation/attachments : Applicants must electronically submit the documents listed below to be considered for employment. Failure to do so may result in a determination that the applicant is not eligible and qualified.

• Clear and concise resume
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• University/College degree or technical degree
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans'Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Copy of Work Attestations/Certificates

What to Expect Next : Only applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : Go to https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/.The complete position description listing all of the duties and responsibilities may be obtained directly from the Electronic recruitment system (ERA) or by contacting the Human Resources Office at HROouaga@state.gov.
Note :
- All applications received after the deadline will not be considered.
- All applications must be for an open/advertised position.
- Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

L'Etat civil dans les représentations diplomatiques et consulaires du Burkina Faso : Des professionnels de la diplomatie apportent un éclaircissement

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Faisant suite aux propos tenus par Monsieur Adama BIDIGA , Secrétaire général du Syndicat National des Administrateurs Civils, des Secrétaires et Adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB), à l'occasion de ses passages à l'émission « Surface de vérité» de la Télévision BF1 dont la dernière diffusion date du 26 juin 2019, ainsi que le 27 juin 2019 sur la chaîne 3tv dans l'émission « tribunal de l'actualité», dont le contenu a été repris le même jour par WAT FM sur sa page Facebook, nous, professionnels de la diplomatie de notre pays, voudrions réagir par la présente déclaration.

D'amblée, nous exprimons notre grande indignation face aux propos discourtois et infondés qui ternissent l'image du corps de la diplomatie.

Au cours de ses différentes sorties médiatiques, nous avons perçu dans les postures du Secrétaire Général du SYNACSAB, une convoitise acharnée des fonctions consulaires et une haine viscérale à l'endroit du métier de diplomate. De l'avis du Secrétaire général du SYNACSAB, l'état civil dans les représentations diplomatiques serait confiéà des profanes. Il cite à cet effet, les femmes des diplomates dans la première émission (Surface de vérité) et les femmes des ambassadeurs dans la deuxième émission (tribunal de l'actualité).

Non seulement cette sortie hasardeuse est une énième velléité d'un des syndicats-frères de s'accaparer les différentes missions dévolues aux agents du corps de la diplomatie, mais il en découle aussi, sans aucun doute, une véritable méconnaissance des textes nationaux et internationaux régissant l'organisation des Missions Diplomatiques et Postes Consulaires, les fonctions consulaires.

En termes clairs, le Secrétaire Général du SYNACSAB s'est arrogé le droit de parler de ce qu'il ne connaît pas et de salir l'image du diplomate Burkinabè tout en prétendant que les agents dont il défend les intérêts sont plus compétents pour assumer les missions qui, pourtant, ne leur sont pas dévolues.

En réponse à ses propos fallacieux et irrévérencieux, nous l'invitons à une forme de visite guidée qui va l'édifier, et qui se fera à travers l'exploration des points suivants :

- l'organisation des services et des activités consulaires ;

- les revendications tous azimuts des postes dans les Ambassades et Consulats généraux ;

- la nécessité de rationaliser les effectifs dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires du Burkina Faso à l'étranger.

1) L'organisation des services consulaires et des activités consulaires

- Les textes régissant l'organisation des services consulaires et de la question particulière de l'état civil dans les représentations diplomatiques

D'abord au regard du droit international, deux principales Conventions régissent l'organisation des activités dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires. Il s'agit de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques du 18 avril 1961 et la Convention de Vienne sur les relations consulaires du 24 avril 1963. Aux termes de l'article 3 de la Convention de 1963 sur les relations consulaires, « Les fonctions consulaires sont exercées par des postes consulaires. Elles sont aussi exercées par des missions diplomatiques conformément aux dispositions de la présente Convention. »

Quant à l'article 5 qui traite des fonctions consulaires, il est précisé clairement dans les alinéas d et f qu'elles consistent à :

- d) délivrer des passeports et des documents de voyage aux ressortissants de l'Etat d'envoi, ainsi que des visas et documents appropriés aux personnes qui désirent se rendre dans l'Etat d'envoi ;

- f) agir en qualité de notaire et d'officier d'état civil et exercer des fonctions similaires, ainsi que certaines fonctions d'ordre administratif, pour autant que les lois et règlements de l'Etat de résidence ne s'y opposent pas.

Comme on le voit bien, l'agent diplomatique n'exerce pas en tant qu'administrateur civil, mais en tant qu'Officier d'état civil. Cela est d'autant plus différent que tout administrateur civil n'est pas Officier d'état civil. En plus, c'est un rôle que lui confère particulièrement la Convention de Vienne de 1963.

Au niveau national, le Code des Personnes et de la Famille évoque en clair le rôle d'Officier d'état civil dévolu à l'agent diplomatique. Ainsi, son article 58 dispose : « Tout acte d'état civil de Burkinabè dressé en pays étranger, sera valable s'il a étéétabli conformément à la loi par les agents diplomatiques et consulaires habilités à cet effet. »

Le Code ne précise nullement ici qu'il s'agit d'un administrateur civil qui est habilitéà dresser les actes d'état civil dans les représentations diplomatiques et consulaires, mieux il dédie ce rôle à l'agent diplomatique. Pour comprendre l'expression "agent diplomatique", revenons à la Convention de Vienne de 1961 citée ci-dessus. En effet, au terme de l'article premier, alinéa e de la Convention, cette expression s'entend « du chef de la mission ou d'un membre du personnel diplomatique de la mission ». L'expression "membres du personnel diplomatique " quant à elle, s'entend « des membres du personnel de la mission qui ont la qualité de diplomates » (alinéa d du même article.

Enfin, l'article 74 du Code des personnes et de la famille traitant des procédures de transmission des registres, souligne : « Les doubles des registres de l'état civil tenus par les agents diplomatiques et consulaires sont, dans le même délai, adressés au Ministère chargé des affaires étrangères qui en assure la transmission au procureur général près la cour d'appel de Ouagadougou, ils sont vérifiés et déposés au greffe du tribunal ainsi qu'il est dit à l'article précédent ».

Nulle part dans cet article encore, il n'est demandé aux agents diplomatiques de transmettre les registres aux administrateurs civils, même pour vérification, mais plutôt au ministère en charge de la justice dont les services compétents en ont la charge. Le Code des Personnes et de la Famille du Burkina Faso s'inspire bien de la pratique internationale en matière d'actes consulaires dont l'état civil dressé dans les représentations diplomatiques fait partie.

Ainsi, l'organisation des services en charge des affaires consulaires dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires obéit aux dispositions pertinentes du Décret N°2013-661/PRES/PM/MAECR/MEF/MFPTSS du 1er août 2013 portant organisation-type des Missions Diplomatiques et des Consulats généraux du Burkina Faso à l'étranger. En outre, chaque Mission Diplomatique et Poste Consulaire prend une décision interne pour assurer une meilleure organisation de ces services.

Conformément à ces instruments réglementaires, le service consulaire est toujours confié, sauf cas exceptionnel, à un agent du corps diplomatique, de préférence à un Adjoint de Chancellerie ou à un Secrétaire des Affaires Etrangères lorsque la disponibilité des ressources humaines le permet, sinon, à un Conseiller des Affaires Etrangères (Deuxième, Premier ou Ministre Conseiller).

En effet, l'article 22 du Décret N°2013-661 susmentionné, précise que l'une des missions du Secrétaire d'Ambassade (Secrétaire des Affaires Etrangères en poste) est d'assurer le traitement de la valise diplomatique et le suivi des questions consulaires. Les Secrétaires d'Ambassade sont également assistés par les Attachés d'Ambassade (les Adjoints de Chancellerie appelés à servir dans les Ambassades) dans les activités protocolaires et consulaires.

Il peut y être affecté tout autre fonctionnaire de l'Etat, par exemple ceux ou celles affecté (e)s pour rapprochement de conjoint et ce, au regard de leur profil. Il s'agit dans ce cas d'un agent d'appui qui, quel que soit son niveau, travaille sous la coupe de l'agent diplomatique, responsable du service consulaire.

Par ailleurs, le responsable du service consulaire, lorsqu'il n'est pas un agent de catégorie A, est supervisé dans son travail par le Deuxième, Premier ou Ministre Conseiller, tandis que le contrôle général des actes élaborés par le service est assuré par le Chef de Mission Diplomatique ou de Poste Consulaire.

Ces trois niveaux de contrôle des actes consulaires permettent d'éviter les erreurs et d'être plus efficace. Il apparaît dès lors que les arguties de Monsieur Adama BIDIGA, tendent à dénier, non seulement aux agents diplomatiques des compétences pour les missions qu'ils exercent, mais également aux Chefs de Missions Diplomatiques ou de Postes Consulaires des compétences nécessaires alors qu'ils sont des fonctionnaires suffisamment expérimentés venant de plusieurs corps de l'administration publique.

Les Ambassadeurs et Consuls Généraux du Burkina Faso à l'étranger sont aujourd'hui composés de diplomates de carrière et de Hauts Cadres de notre Administration. De ce fait, il est tout à fait déplacé et inapproprié qu'un responsable syndical qui, en principe, devrait être au fait des questions administratives, en vienne à des « glissades » et mépris qui mettent à mal la cohésion et la solidarité entre fonctionnaires.

Mieux, Monsieur BIDIGA vient de briser ainsi la chaîne de solidarité entre les militants de tout syndicat membre de l'Union d'Action Syndicale (UAS). Cependant, la solidarité syndicale est de mise pour un aboutissement au mieux de toute revendication aussi sectorielle soit-elle.

- Les fonctions consulaires

Il convient de souligner que dans les Missions diplomatiques ou Postes Consulaires, les fonctions consulaires couvrent plusieurs volets.

La première fonction consulaire et la plus importante concerne la protection et la défense des intérêts du Burkina Faso et des Burkinabè de l'étranger. Cela passe avant tout par l'élaboration des documents d'identification (immatriculation et cartes consulaires), la confection des documents de voyage (les laissez-passer, les dossiers de passeports) mais également l'assistance consulaire aux compatriotes. En vertu des deux Conventions de Vienne de 1961 et 1963, la fonction de protection se décline en diverses actions qui sont :

1. prêter secours et assistance aux ressortissants, personnes physiques et morales, de l'Etat d'envoi (Cvt. de 1963, art.5.e) ;

2. sauvegarder les intérêts des ressortissants, personnes physiques et morales de l'Etat d'envoi, dans les successions sur le territoire de l'Etat de résidence conformément aux lois et règlements de l'Etat de résidence (Cvt. de 1963, art.5.g) ;

3. représenter les ressortissants devant les tribunaux ou les autres autorités de l'Etat de résidence pour demander (…) l'adoption de mesures provisoires en vue de la sauvegarde des droits et intérêts de ces ressortissants lorsque, en raison de leur absence ou pour toute autre cause, ils ne peuvent défendre en temps utile leurs droits et intérêts (Cvt. de 1963, art.5.i). Il s'agit ici d'œuvrer à garantir la sécurité juridique des ressortissants, afin qu'ils bénéficient des droits de la défense et d'une procédure équitable, indépendamment de leur méconnaissance de la langue et du système judiciaire de l'État de résidence ; etc.

Outre les Burkinabè de l'étranger, le service consulaire offre des facilités aux voyageurs de la juridiction ou de la circonscription consulaire à destination du Burkina Faso et ce, dans un esprit de réciprocité ou pour faciliter le tourisme et les investissements. Ce premier volet occupe plus de 90% des activités des services consulaires.

L'état civil qui n'occupe qu'environ 2% des activités consulaires concerne la déclaration des naissances, la délivrance des copies conformes d'actes de naissance aux enfants des burkinabè de l'étranger qui le sollicitent, le mariage et la délivrance d'actes de décès, la transcription des actes d'état civil, la légalisation et l'authentification des documents administratifs. Hormis les actes d'état civil (naissance, mariage, décès), les services du Ministère en charge des Affaires Etrangères ont toujours légalisé et authentifié les documents administratifs en vue de permettre et/ou faciliter leur utilisation à l'extérieur.

Pour les extraits de naissance et les actes de mariage, des registres sont transmis chaque année aux Missions Diplomatiques ou aux Postes Consulaires pour remplissage en cas de besoin, et acheminement au Ministère en charge de la Justice. Au regard de tout ce qui précède, rien ne saurait expliquer ces propos fallacieux, ni justifier l'affectation d'Administrateurs civils, de Secrétaires et Adjoints administratifs pour prendre en charge de tels dossiers dont la bonne gestion par les diplomates n'est plus à démontrer.

Aussi convient-il de se poser la question de savoir pourquoi c'est maintenant que les administrateurs civils s'intéressent à la gestion de ces dossiers. Quelle est l'expérience des autres pays en la matière ? De notre expérience, la Côte d'Ivoire et la France citées en exemple dans l'interview du Secrétaire général du SYNACSAB n'affectent pas des Administrateurs civils, des Secrétaires ou Adjoints administratifs pour gérer les fameux dossiers objet du débat.

Nous connaissons bien les Agents consulaires de ces pays amis avec lesquels nous travaillons. Alors, à moins de disposer d'agendas cachés, l'état civil dans les Ambassades et Consulats généraux ne saurait justifier les propos aussi déplacés du Secrétaire général du SYNACSAB.

2) Les revendications tous azimuts des postes dans les Ambassades et
Consulats généraux

Nous faisons le constat que depuis un certain temps, des revendications d'autres corporations syndicales portant sur des affectations de leurs membres dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires se sont multipliées. Comme une traînée de poudre, ces revendications émanent d'au moins huit (8) corporations syndicales.

Chaque corporation syndicale est libre de revendiquer ce qui lui semble nécessaire pour améliorer les conditions de vie et de travail de ses membres, mais il faut avoir de la décence et du respect pour les autres corps de métier.

Ces revendications semblent trouver leur fondement dans la gouvernance passée qui, malheureusement, a permis à d'autres corps dont la présence dans les Missions diplomatiques et Postes consulaires n'était pas justifiée, d'y avoir conviction de l'importance de leur présence. Doit-on faire perdurer ces défaillances au moment où tous les acteurs recherchent une gouvernance vertueuse au sein de notre administration ?

Mais que tous se le tiennent pour dit, nous ne tolérerons pas en tant qu'acteurs indiqués de la diplomatie toutes prétentions mal fondées et qui défient le bon sens !

Monsieur BIDIGA doit apprendre à militer pour engranger des acquis et pour le renforcement de ceux déjà existants au profit de son département et de ses collègues, dans un esprit de discernement et dans une posture de bienveillance.
Il doit mettre un point d'honneur à avoir le soutien des autres fonctionnaires et surtout des différents syndicats dans la défense des intérêts de son corps. Peut-être comme il l'a confessé le SYNACSAB vient d'arriver sur la scène syndicale. Mais cela ne doit pas s'accommoder de démagogie.

Nous saluons son avènement, sommes solidaires des causes légitimes et justes défendues, mais condamnons cet aveuglement à vouloir s'accaparer des prérogatives et des services dévolus aux autres.

Monsieur BIDIGA est tout simplement dans une posture assez démagogique et il ne rend pas de ce fait service à son corps et montre à souhait qu'il se considère lui-même comme le centre du monde.

Il nous semble indiqué ici de rappeler l'importance de chaque corps et la nécessaire complémentarité de tous dans la construction de notre chère nation. Aucun corps de métier n'est supérieur à l'autre et tous, nous avons besoin l'un de l'autre pour que notre pays connaisse des lendemains meilleurs. Ce pari de faire du Burkina Faso un pays émergent ne sera guère possible que lorsque chaque corps de métier se mettra au travail en accomplissant les missions qui sont les siennes sans démagogie et sans avidité pour les avantages des autres.

L'état civil au Burkina Faso connaît toujours des insuffisances importantes qui méritent que l'on s'y penche sérieusement. Si l'ambition d'une meilleure gestion de l'état civil constituait la préoccupation première du Secrétaire général du SYNACSAB. Il est intéressant de lui rappeler qu'il y a suffisamment de travail à faire à l'intérieur du pays, dans nos CSPS, pour relever les défis y relatifs au lieu de vouloir s'accaparer les missions qui relèvent du domaine réservéà d'autres corps.

3) De la nécessité de rationaliser les effectifs dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires

Vu les moyens limités de notre pays, nous interpellons encore une fois de plus notre Ministère de tutelle à impérativement travailler à définir le périmètre de nos Ambassades et Consulats Généraux en préservant le cœur du métier, mais aussi à rationaliser les effectifs desdites missions.

Nous saluons la vigilance des autorités actuelles qui, jusqu'ici sont restées fermes face à certaines revendications concernant les représentations diplomatiques et nous leur faisons confiance pour prendre des mesures idoines dans l'optique de faire respecter l'image du diplomate burkinabè. En cela, il convient d'œuvrer pour la mise en œuvre effective des propositions et recommandations fortes faites par le Comité de réflexion sur la rationalisation des effectifs et des dépenses dans les Missions diplomatiques et Postes consulaires.

En tout état de cause, il convient d'informer tous ceux qui sont intéressés par le métier de diplomate que le concours d'entrée dans ce corps de métier est organisé chaque année par le Ministère en charge de la fonction publique. Conformément aux textes en vigueur, tous les titulaires du BEPC, du BAC et du BAC+4 peuvent postuler pour accéder respectivement aux postes d'Adjoints de Chancellerie, de Secrétaires des Affaires Etrangères et de Conseillers des Affaires Etrangères.

A l'issue de la formation, et ce depuis la création de l'Institut Diplomatique et des Relations Internationales (IDRI), fermé en 2007 et de l'Institut des Hautes Etudes Internationales (INHEI), né des cendres du premier, trois spécialités sont offertes, notamment en Droit International, en Economie Internationale et en Politique Internationale. Ainsi, les Conseillers des Affaires Etrangères formés sont spécialisés dans une de ces différentes spécialités.

Quant au personnel de catégories C et B (Adjoint de chancellerie et Secrétaire des Affaires Etrangères), ils continuent jusqu'aujourd'hui leur formation à l'ENAM et il leur est enseigné un programme spécifique en lien avec leurs futures fonctions. A ces spécialistes, s'ajoutent ceux qui sont recrutés pour les services de l'interprétation et de la traduction. Ceux-ci sont soit issus directement des universités (les interprètes-traducteurs), soit recrutés dans le corps des enseignants de langues étrangères.

En outre, l'ouverture des concours professionnels du Ministère des Affaires Etrangères à tous les corps de l'administration générale dans le temps et ce, jusqu'à la création de l'école de formation des diplomates, avait permis d'intégrer des agents d'autres corps au Ministère en charge des Affaires Etrangères. C'est ainsi que des communicateurs, des enseignants, des Adjoints administratifs, etc. ont intégré le corps de la diplomatie.

Au regard de ce qui précède, le Ministère en charge des Affaires Etrangères dispose aujourd'hui de compétences variées, couvrant les secteurs et les missions à lui confiés. Toutefois, le ministère a souvent fait recours à d'autres compétences dont dispose l'administration burkinabè lorsqu'il le juge nécessaire.

Ont signé :

- Mamadou ILBOUDO, Ministre Conseiller à Abidjan
- Francis HIEN, Ambassadeur Représentant adjoint à Vienne
- Alain KOMPAORE, Consul général du Burkina Faso à New York

- Oumarou KOLOGO, Premier Conseiller à Moscou
- Roger Palingwendé KONOMBO, Premier Conseiller à Abidjan
- Eric ZOUNGRANA, Premier Conseiller à Vienne
- Yaya BITIE, Premier Conseiller à Moscou
- Adama KINDO, Premier Conseiller à Pretoria

- Rasmané CONGO, Conseiller juridique à Abidjan
- Antoine SANGA, Consul adjoint au Consulat Général du Burkina Faso à Ségou
- Alexis K. KABORE, Deuxième Conseiller au Caire
- Théophyle W. GUERE, Conseiller des Affaires Etrangères à la Direction Générale de la Coopération Bilatérale à la Centrale

Développement et éducation dans les pays du Sahel : La réunion ministérielle G7-G5 Sahel prend des engagements forts

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Une réunion ministérielle consacrée au développement et à l'éducation a regroupé les 4 et 5 juillet 2019 à Paris, les ministres en charge du Développement et de l'Éducation des pays du G7 et leurs homologues du G5 Sahel ainsi que des représentants des partenaires au développement.

En prélude au Sommet du G7 qui se tiendra à Biarritz en août prochain, l'objectif de cette rencontre internationale sur initiative de la France qui assure la présidence du G7 était de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et des Objectifs de développement durable (ODD) tel qu'entériné par le Programme d'actions d'Addis-Abeba en 2015.

La réunion consacrée au développement a regroupé le 4 juillet 2019, les ministres du G7 et leurs homologues du G5 Sahel. Elle a été co-présidée par le Ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Monsieur Jean Yves Le Drian et le Ministre burkinabè de l'Économie, des Finances et du Développement, Monsieur Lassané Kaboré, président en exercice de la conférence ministérielle du G5 Sahel.

Ont également pris part à cette rencontre, les représentants des partenaires internationaux de financement tels que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), la Banque africaine de Développement (BAD) tous regroupés dans l'Alliance Sahel.

Dans son intervention, Monsieur Lassané Kaboré a mis l'accent sur quelques résultats du projet pilote sur le Total Official Support for Sustainable Development (TOSSD) ou Soutien Public Total au Développement Durable au Burkina Faso, un cadre de mesure du financement du développement durable qui a pour objectif de mesurer les ressources investies pour atteindre les Objectifs du Développement Durable (ODD).

Le TOSSD est un « outil en construction dont les indicateurs à terme seront reversés dans le paquet global des indicateurs de suivi des ODD », a d'abord rappelé le ministre Lassané Kaboré avant d'ajouter que « le TOSSD va au-delà de l'Aide Publique au Développement (APD) et prend en compte tous les financements destinés aux interventions orientées ODD, même à l'endroit du secteur privé. Une meilleure traçabilité des flux financiers permet de mieux les maîtriser, travailler à augmenter leur volume et leur qualité».

Prenant l'exemple de son pays, Monsieur Kaboré a déclaré que le Burkina Faso, pour se donner les chances d'être au rendez-vous de l'agenda mondial, a « procédéà la contextualisation des objectifs de l'Agenda 2030 dans son référentiel qu'est le Plan National de Développement Économique et Social (PNDES). Pour un financement optimal de ce Plan, le Gouvernement a opté pour une combinaison efficace de sources de financement en mettant l'accent sur les ressources propres, mais aussi sur le financement des partenaires techniques et financier et du secteur privé national et international ».

Selon Monsieur Lassané Kaboré, « l'intérêt du TOSSD pour les pays bénéficiaires de l'APD et singulièrement pour le Burkina Faso, c'est d'avoir une meilleure traçabilité du financement du développement, tout en explorant de nouvelles sources de financement du développement ». Il a rassuré les partenaires que « le cadre du TOSSD est bien adapté au contexte burkinabè parce qu'en plus de l'Aide Publique au Développement (APD) classique, le financement privé joue aujourd'hui un rôle déterminant et le cadre prévoit de mesurer la finance privée mobilisée par les interventions publiques ».

À la suite de l'intervention du Ministre Lassané Kaboré et avant celle de Monsieur Jean Yves Le DrianN, la conférence s'est félicitée de l'implication et de l'appui au TOSSD exprimés par de nombreux pays à différents niveaux de développement, dont le Burkina Faso, le Costa Rica et le Nigéria. Elle a reconnu que le TOSSD permettra de fournir de meilleures informations sur les ressources à la disposition des pays partenaires pour favoriser le développement durable, tout en améliorant la transparence et en mettant en œuvre des pratiques de financement durables.

Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères a au cours de cette réunion réitéré l'appui de son pays et de l'Europe aux pays du Sahel, et principalement ceux du G5. « La diplomatie française mène, grâce à son réseau d'ambassades, une action déterminée de plaidoyer auprès de ses partenaires, telles que l'Union européenne, l'Organisation des Nations unies pour un appui matériel et humain dans les cinq pays du Sahel », a-t-il affirmé.

L'Alliance Sahel regroupe les principaux bailleurs actifs dans la Région afin de s'assurer que leur action soit cohérente et permette une aide efficace et proche des populations dans une logique combinant le développement et la sécurité intérieure. L'Alliance Sahel investira plus de 9 milliards d'euros qui seront mis en œuvre sur la période 2019-2022 à travers plus de 600 projets. L'Alliance soutient aussi les projets d'urgence pilotés par le secrétariat permanent du G5 Sahel.

Innover pour émanciper les filles et les femmes par l'éducation

Le second volet de la rencontre de Paris a été consacréà l'éducation. Comment accompagner les pays du G5 Sahel et le Sénégal pour les aider à mettre fin aux inégalités entre filles et garçons ? Comment émanciper les filles et les femmes par l'éducation ? C'est pour apporter des réponses à ces questionnements que les ministres de l'Éducation nationale du G5 Sahel, du Sénégal et leurs collègues du G7 avec l'accompagnement de partenaires techniques comme l'Organisation des Nations unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) se sont retrouvés le 5 juillet 2019 au siège de l'institution onusienne à Paris.

En effet, selon l'UNESCO, les chiffres sur l'inégalité entre filles et garçons en matières d'éducation sont alarmants :

• 500 millions de femmes analphabètes dans le monde, soit deux fois plus que les hommes ;

• 262 millions d'enfants en âge de fréquenter l'école primaire et secondaire ne sont pas scolarisés, dont 132 millions de filles, en particulier dans les États fragiles et touchés par les conflits ;

• 620 millions d'enfants à scolariser dans le monde d'ici 2030 dont 450 millions pour le seul continent africain, etc.

Dans les pays du G5 Sahel, ces inégalités ont été accentuées par les effets néfastes du terrorisme.

Dans son exposé devant ses pairs, le ministre de l'Éducation nationale du Burkina Faso, Monsieur Stanislas Ouaro a mis l'accent sur les défis de l'éducation nationale des pays du G5 Sahel. C'est ainsi qu'il a énuméré les défis de la maîtrise de la situation sécuritaire, préalable à toute action de développement ; la réouverture des écoles fermées qui nécessite un programme d'urgence pour assurer le droit à l'éducation à l'ensemble des enfants du Burkina Faso et des autres pays membres du G5 Sahel ; l'amélioration de la carte éducative par la construction d'écoles et de classes pour la résorption des nombreuses classes sous paillote ; le développement de l'enseignement bilingue franco-arabe pour résorber les foyers coraniques qui ne respectent pas les normes d'enseignement ; l'orientation du système éducatif vers l'enseignement et la formation technique et professionnelle ; le maintien des filles à l'école (car en période de crise, elles deviennent encore plus vulnérables) ; et la mobilisation des ressources ont également étéévoqués par le Ministre Ouaro.

Outre ces défis, le Ministre Stanislas Ouaro a aussi mentionné les stratégies qui sont initiées dans chaque pays, mais aussi dans le cadre du G5. Monsieur Ouaro a cité l'exemple du Burkina qui a élaboré la stratégie de scolarisation des enfants des zones à forts déficits sécuritaires et le G5 qui a élaboré un cadre de référence pour la stratégie intégrée jeunesse du G5 Sahel.

En Professeur averti, Monsieur Stanislas Ouaro pense également que le renforcement de la coopération en général, et particulièrement celle entre l'Alliance Sahel et les pays du G5 Sahel peut s'articuler autour de ces points, c'est-à-dire l'accompagnement de nos pays à travers le financement des stratégies de scolarisation des enfants dans les zones à forts déficits sécuritaires ; la promotion de l'éducation des filles à travers des stratégies nationales d'accélération de l'éducation des filles et le développement de l'enseignement et de la formation technique et professionnelle.

Les pays du G7 s'y sont engagés en adoptant de nombreuses mesures en faveur de l'éducation. Ils entendent dresser le bilan des actions existantes, les soutenir et en mener de nouvelles dans les pays en développement pour favoriser des résultats positifs pour toutes les filles.

Le Président de la République française, Monsieur Emmanuel Macron qui a présidé la cérémonie de clôture de cette réunion internationale a déclaré de façon solennelle qu'au Sommet du G7 à Biarritz en août prochain, l'engagement des partenaires en faveur de l'éducation sera doublé. Lors de la conférence du Partenariat mondial pour l'éducation qui s'est tenue à Dakar en février 2018, les donateurs avaient mobilisé 200 millions de dollars pour l'éducation avec une priorité donnée au Sahel.

Si l'annonce du Président Emmanuel Macron venait àêtre effective, elle donnerait indubitablement un coup d'accélérateur à l'objectif 4 des ODD qui vise à« assurer l'accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d'égalité, et promouvoir les possibilités d'apprentissage tout au long de la vie ». L'UNESCO s'y attèle déjàà travers l'agenda mondial Education 2030.

Services Presse et Relations publiques de l'ambassade du Burkina Faso à Paris


Goenega (Centre-Nord) : Une école incendiée par des hommes armés

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Des hommes armés non identifiés ont incendié dans l'après-midi du lundi 8 juillet 2019 une école, sans faire de victimes, à Goenega, village situéà une vingtaine de km de Barsalogho, dans le Centre-Nord du Burkina, rapporte une source de radio Oméga.

Sur les 75 villages que compte la commune, 35 se sont vidés de leurs habitants à cause de la situation sécuritaire instable dans cette partie du Burkina, précise la même source.

La radio rapporte également que des milliers de déplacés internes ont observé le lundi 8 juillet une marche pacifique à Barsalogho où ils ont lancé un appel à l'aide au président du Faso Roch Kaboré.

Ils disent être mécontents du silence du gouvernement face à leur situation.

Lefaso.net

CAN 2019 : Fin de parcours pour le Mali et le Ghana

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La Côte d'Ivoire a battu le Mali (0-1), le 8 juillet 2019, en huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations qui se joue en Egypte. Le derby ouest-africain a une fois de plus tournéà l'avantage des Ivoiriens, véritable bête noire des Maliens. Le Ghana a aussi étééliminé par la Tunisie à ce stade de la compétition (0-1).

La CAN 2019 n'a visiblement fini de dévoiler son cortège de surprises. Après l'élimination de l'Egypte par l'Afrique du Sud (0-1), du Cameroun, tenant du titre, par le Nigeria (3-2), de la République démocratique du Congo par le Madagascar, équipe novice de la compétition (2-2, t.a.b 4-2), de l'humiliation de la Guinée par l'Algérie (3-0), le Ghana s'est incliné dans la soirée du lundi dernier devant la Tunisie aux tirs au but après une parité au score à l'issue du temps règlementaire (1-1, 4-5).

Les Black Stars avaient pourtant les faveurs des pronostics. Ils avaient en effet fini premiers du groupe F lors de la phase de poules avec cinq points devant le Cameroun, le Benin et la Guinée Bissau. Tandis que la Tunisie, après avoir concédé trois matchs nuls, s'était classée deuxième du groupe E après le Mali. Les Ghanéens, malgré la présence de leurs stars André et Jordan Ayew, Wakaso et bien d'autres n'ont pas réussi à battre les Tunisiens qui étaient conduits par le capitaine Sakni.

Menés d'abord au score, les Black Stars ont eu droit à une seconde chance grâce à un but contre son camp du défenseur tunisien, Rami Bedoui (90+1). La prolongation a été infructueuse pour les deux équipes. En séance de tirs aux buts, les Tunisiens ont réalisé une opération sans faute tandis que Caleb Ekuban a vu son tir arrêté par le portier tunisien. Le score final a étéà l'avantage de Wabi Kazri et de ses coéquipiers qui sortent le Ghana en huitièmes de finale d'une CAN.

Le Mali victime de la Côte d'Ivoire

Dans l'autre huitième de finale, le Mali était opposéà la Côte d'Ivoire. Une fois de plus, le derby de l'Afrique de l'Ouest a tournéà l'avantage de la Côte d'Ivoire. Dans un match largement dominé par l'adversaire, les Ivoiriens ont su être réalistes. En effet, Wilfried Zaha, à la 76e minute, profite d'un ballon mal apprécié par la défense malienne, pour inscrire l'unique but de la partie.

La sanction était désormais évidente. Malgré leur détermination, leur envie de revenir au score, les efforts des Maliens sont restés vains. Marega et bien d'autres ont manqué d'adresse devant les buts ivoiriens.

Pour les quarts de finale, la Côte d'Ivoire croisera l'Algérie, candidate sérieuse au titre. Ibrahima Kamara et ses poulains, pour passer à l'étape supérieure, devront déjouer les plans algériens.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net


Le programme des quarts de finale

Mercredi 10 juillet

Sénégal - Bénin, à 16 h au Caire
Nigeria - Afrique du Sud, à 19 h au Caire

Jeudi 11 juillet

Côte d'Ivoire - Algérie, à 16 h à Suez
Madagascar - Tunisie, à 19 h au Caire

L'OIM lance un appel d'offre dans le cadre du Programme « EUTF- OIM » financé par l'Union Européenne

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L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) est une agence intergouvernementale créée en 1951. L'OIM croit fermement que les migrations organisées, s'effectuant dans des conditions décentes, profitent à la fois aux migrants et à la société toute entière.

Le présent appel d'offre s'inscrit dans le cadre du Programme « EUTF- OIM » financé par l'Union Européenne.

L'un des principaux objectifs de ce programme est de faciliter la réintégration socio-économique des migrants burkinabéà travers la mise en œuvre des activités génératrices de revenus (AGR) subventionnées par le projet. Ces activités permettront de stabiliser les bénéficiaires afin de contribuer au développement économique de leur localité.

Les différentes activités ont été réparties en trois (03) secteurs dont les acquisitions afférentes sont constituées en lots distincts consignés en annexe.

I Embouche bovine et ovine

o Lot 1 Equipements ;
o Lot 2 Aliments pour bétail ;
o Lot 3 Bétail

Le lot 3 est composé en 6 sous lots (cf le tableau ci-dessous)





NB : Les lot1 et lot 2 ne peuvent pas faire l'objet d'attribution à un seul soumissionnaire

Tous les fournisseurs intéressés par la présente offre sont invités à retirer (sans frais) le dossier complet dans les locaux de l'OIM à Ouagadougou et Tenkodogo aux adresses suivantes :

-à Ouagadougou, au bureau OIM sise à Ouaga 2000 non loin de l'Office national d'Identification (tournez à droite après l'ONI et suivez le panneau d'indication après l'alimentation « Mini shop Ouaga 2000 ». Tel : 67 74 76 37/57 95 95 61/64 61 86 90

-à Tenkodogo au sous bureau OIM sise au secteur N° 6 non loin de l'Agence de la Banque de l'Union (BDU) Tel : 24 71 00 71/54 51 15 71/56 66 18 66/67 39 65 33
NB : Les dossiers de soumission adressée à« OIM » doivent être déposés sous plis fermé en indiquant le secteur d'activité et le ou les lots les concernés au plus tard le 17/07/2019 à 12 h

Seuls les fournisseurs sélectionnés sur une base transparente seront contactés
Le Comité d'Evaluation et d'Attribution des Offres (CEAO) se réserve le droit d'accepter ou de rejeter toute proposition, d'annuler le processus de passation et rejeter toute Proposition à tout moment sans, de ce fait, encourir de responsabilité vis-à-vis des Fournisseurs.

Président du CEAO

Mariage d'enfants au Burkina : Léo veut intensifier la lutte

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Avec 21 cas de mariage de mineurs enregistrés en 2017 contre 26 cas en 2018, selon les données de la direction provinciale de la femme et de la solidarité nationale de la Sissili, le mariage d'enfants est une réalitéà Léo, localité située à environ 165 km de Ouaga. Constat du phénomène dans cette ville qui a abrité le 5 juillet dernier, le lancement de la caravane sur la campagne d'accélération d'abandon du mariage d'enfants « Ne m'appelez pas Madame ». Cette initiative de l'UNICEF vise l'élimination totale du mariage d'enfants d'ici 2025.

« Le mariage forcé, ce n'est pas bien. Ça gâte l'école des jeunes filles », commente Mouna Napon, une élève en classe de CM2. C'était au cours d'une caravane de presse initiée par l'UNICEF, avec l'appui du Réseau initiatives des journalistes africains pour la coopération et le développement (IJACOD).

A l'instar de cette jeune fille, dame Fatimata Zongo, commerçante de légumes au marché de Léo, est consciente de l'ampleur du phénomène sur la jeune fille. « Honnêtement, nous sommes contre, mais on n'y peut rien parce que les hommes ne tiennent pas compte de notre avis. Nos filles souffrent lorsqu'elles se marient précocement. Nous voulons les voir terminer leurs études et s'épanouir », confie-t-elle.

A Léo, souligne le commissaire central de la ville, Boureima Ouédraogo, il est difficile d'évaluer la pratique du mariage des mineurs. Cela, faute de dénonciations ou de plaintes. Toutefois, dit-il, l'ampleur du phénomène est préoccupant. Au titre du premier trimestre de l'année 2019, 5 cas de mariage de mineurs ont été enregistrés.

C'est le cas de la jeune Zénabo. Il y a six mois de cela, Zénabo vivait à Sapouy, ville située à environ 65 km de Léo. Mariée contre son gréà un homme polygame, la jeune fille de 16 ans a trouvé refuge dans une famille d'accueil à Léo, grâce au service de l'action sociale. « Au début, j'ai d'abord été accueillie chez mon copain et là, mon père a déposé plainte contre lui pour détournement de mineur », a-t-elle relaté, soulignant qu'une fois à la justice, son père aurait confié que l'homme en question comptait l'offrir en mariage à son petit frère. Accueillie dans la famille Poda, Zénabo vit désormais à Léo où elle suit une formation en couture grâce à l'appui du Fonds des nations unies pour l'enfance.

« Il faut aussi sensibiliser les jeunes filles »

Dans cette ville frontalière du Ghana, le commissaire de Police Boureima Ouédraogo avoue qu'il est très complexe de parler de mariage d'enfants. « On essaie d'échanger avec les communautés pour que les leaders religieux servent de relais pour nous accompagner dans la lutte. De façon officielle, Il est très difficile de célébrer le mariage d'une mineure dans une mosquée ou dans une église », a-t-il indiqué, soulignant que les cas les plus récurrents sont les rapts et les détournements de mineurs. Le cas le plus récent est d'ailleurs celui de la jeune Samira qui s'est amourachée d'un homme déjà mariéà deux femmes. « Agée de 14 ans, cette élève en classe de 5ème refusait catégoriquement de rejoindre sa famille. Nous étions dans l‘obligation de l'envoyer chez sa sœur en attendant de lui trouver une famille d'accueil », a témoigné le commissaire.

Pour lui, la lutte contre le mariage d'enfants doit se transporter dans les établissements, où l'accent doit être mis sur la sensibilisation des jeunes filles. « C'est vrai que nous sommes là pour la répression, mais la sensibilisation nous aide à prévenir. Plus les gens sont sensibilisés, moins nous aurons à aller sur le terrain de la répression », a signifié Boureima Ouédraogo.

« C'est un nouveau départ »

Classé 5ème au rang des pays qui affichent le taux de prévalence du mariage d'enfants le plus élevé au monde, le Burkina, à travers son gouvernement et l'appui de ses partenaires tel que l'UNICEF, ne cessent d'initier des actions pour venir à bout du fléau. Des actions, qui cependant, peinent souvent à produire des résultats satisfaisants. « En milieu rural, c'est très compliqué. Les gens pensent que c'est en mariant la fille très jeune qu'on va générer des revenus », a relevé le chef de canton de Léo, sa majesté Léo Piô. Puis de poursuivre : « Il faut qu'on mette fin à cette pratique qui a des conséquences négatives sur la santé de la jeune fille, sur l'économie et sur le développement de notre pays ».

Pour lui, cette campagne est un nouveau départ qui permettra de faire bouger les lignes. « Je pense qu'avec cet appel que nous avons lancé, les gens vont changer leur façon de voir les choses. Déjà, les coutumiers sont engagés dans ce combat à travers une structure au sein de laquelle nous évoquons toutes ces questions au niveau des villages, des quartiers et des secteurs », a-t-il indiqué.

Le maire de la commune de Léo, Abdoul Manane Nébié , ne dira pas le contraire, lui qui voit en cette caravane, une initiative qui garantira aux jeunes filles, une jeunesse épanouie et de nouvelles mentalités de femmes aptes à relever les défis sociaux qui se présenteront à elles.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Appui au développement du Burkina : Un bilan satisfaisant dressé par la Banque mondiale

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Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale au Burkina Faso, en fin de mission, est allé faire, au Premier ministre Christophe Dabiré, le bilan de trois ans de coopération entre son institution et le pays des hommes intègres. Ce 9 juillet 2019, il a également présenté son successeur au chef du gouvernement burkinabè.

Fin de mission pour Pierre Laporte. Soukeyna Kane a désormais la charge de poursuivre les opérations de la Banque mondiale au Burkina. Après un peu plus de trois années passées au Burkina, Pierre Laporte dresse un bilan satisfaisant en matière de coopération entre son institution et le pays des hommes intègres. « Malgré le contexte difficile, c'était une collaboration solide », a-t-il apprécié.
Il se félicite surtout du « progrès » que le pays a connu malgré le contexte sécuritaire difficile.

L'adoption d'un certain nombre de reformes pour la transformation structurelle de l'économie et la création d'emplois sont aussi des points appréciables. Il dresse donc un bilan satisfaisant, au regard du choix du Burkina se s'orienter vers les projets plus innovants et structurants. Aussi, « on a pu appuyer le gouvernement dans sa lutte contre la pauvreté. On a eu plusieurs projets et opérations qui nous ont permis d'aller toucher des populations dans les zones dont les écoles ont été fermées. On a pu intervenir avec le Projet d'appui à la relocalisation des étudiants », a ajouté Pierre Laporte.

Et dans ce contexte sécuritaire difficile, la directrice des opérations entrante, Soukeyna Kane, a annoncé la poursuite de l'appui au pays. «À cause de cette situation, l'intervention de la Banque mondiale est allée à un niveau jusque-là inégalé», a-t-elle rappelé, soulignant que le portefeuille alloué au Burkina a été doublé.

Mariam Ouédraogo
Lefaso.net

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