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Ministère de l'Environnement : Un atelier pour valider le plan de formation 2019-2021

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Le ministère de l'Environnement, de l'Économie verte et du Changement climatique a organisé, ce mardi 9 juillet 2019 à Ouagadougou, un atelier de validation de son plan de formation 2019-2021. C'est le patron du département, Nestor Bassière, qui a présidé la cérémonie d'ouverture.

« La formation est l'essence de tout succès », disait Arnaud Boti. Cette citation a bien inspiré le ministère de l'Environnement, de l'Économie numérique et du Changement climatique. Il a en effet initié, ce mardi 9 juillet à Ouagadougou, un atelier pour valider son plan de formation qui va de la période de 2019 à 2021. Cela, pour faire en sorte que la gestion des ressources humaines soit véritablement un levier important pour l'atteinte des missions. L'objectif est d'accroître le rendement des agents à leurs postes de travail dans l'atteinte de meilleurs résultats pour le département.

Le ministre de l'Environnement, Nestor Bassière, a rappelé aux participants que la formation vise spécifiquement l'instauration d'une culture de formation continue, organisée et suivie au sein du ministère. Il s'agit aussi d'élever, selon lui, le niveau de compétences techniques, managériales et comportementales des agents. À cela s'ajoute l'amélioration de la qualité des services rendus aux usagers. La formation devrait permettre aussi de développer les potentiels individuels et collectifs des agents.

Plus de 2 075 agents sont concernés par le plan de formation. Elle va de l'agent de liaison au directeur général, de la secrétaire au directeur régional, du chauffeur au chef de service départemental. Ils seront formés sur des thèmes techniques afin qu'ils puissent répondre au mieux aux préoccupations des partenaires. Ils seront aussi outillés sur des thématiques managériales afin de permettre aux responsables de structure d'affiner leur habileté dans l'organisation du travail, l'encadrement des équipes et le contrôle des activités des collaborateurs.

Le ministre, avant de se retirer, a invité les participants à des échanges francs et sans complaisance. Ils doivent apporter des amendements susceptibles d'améliorer la qualité du document, afin qu'il puisse être diffusé et utiliséà des fins de planification, de performance, voire d'efficience. Cette activité se tient grâce au soutien du Luxembourg (Aid and development).

Le coût de la formation continue pour les 3 ans s'élève à 520 millions de franc CFA.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net


Régulation des médias audiovisuels : Le CSC signe une convention avec la Haute autorité de la communication audiovisuelle du Maroc pour l'acquisition d'un système de monitoring

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Le Conseil supérieur de la communication (CSC) et la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) du royaume du Maroc ont signé une convention de partenariat pour l'acquisition et l'installation d'un système de monitoring des médias. C'était ce mardi 9 juillet 2019 au sein du CSC en présence du ministre en charge de la Communication.

Le Burkina Faso compte 152 stations de radio et 29 chaines de télévision. Ce paysage audiovisuel devrait encore s'agrandir avec la TNT, alors que se pose déjà au CSC des difficultés pour le contrôle des contenus diffusés. En effet, suite à la crise traversée par l'institution, elle ne disposait plus de système de monitoring adapté. Il lui faut donc une technologie de pointe pour contrôler un paysage médiatique en pleine expansion.

Le « logiciel » développé par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) du royaume du Maroc et dénommée « HACA Médias Solution » se veut la solution pour un monitoring efficace des médias audiovisuels. Elle permet l'enregistrement des contenus des médias disséminés sur l'ensemble du territoire national. Développée en 2007, cette solution a déjàété acquise par sept pays de l'Afrique et un pays européen.

Et en cette matinée du mardi 9 juillet 2019, le CSC par la signature de convention avec la HACA acquiert à son tour cette solution grâce à l'appui financier de l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste) à hauteur de 100 000 euros soit environ 65 millions de F CFA.

A en croire Mathias Tankoano, président du CSC, la convention avec la HACA pour l'acquisition de la solution de monitoring des médias intervient dans un contexte aux multiples défis pour le Burkina Faso dont entre autres la situation sécuritaire, les échéances électorales, la montée en puissance de nouveaux supports de communication dont les contenus menacent parfois le socle de l'unité nationale.

« Le contrôle de la communication sociale devient dès lors un impératif majeur qui s'ancre dans la survie même de notre pays », a-t-il laissé entendre. Et d'ajouter que cet outil permettra au CSC d'être à la « page, de pouvoir mesurer les audiences, de mesurer les contenus dans un contexte particulier pour notre pays surtout en ce qui concerne la cohésion sociale, le vivre-ensemble, le fondement de notre Etat. C'est nécessaire pour notre pays qui amorce cette phase des élections de 2020 de pouvoir à travers le régulateur voir ce qui se dit et ce qui se fait dans la presse, particulièrement dans les médias audiovisuels qui sont devenus aujourd'hui le support par lequel l'information circule en un temps record. »

Pour la présidente de la HACA, Mme Latifa Akharbach, la signature de convention entre le CSC et la HACA est la parfaite illustration de l'excellence des relations entre le royaume du Maroc et le Burkina Faso, mais aussi de l'importance de la coopération Sud-Sud. « Cette convention est importante parce qu'elle va permettre à deux régulateurs africains, le CSC et la HACA, de travailler ensemble, de converger dans leurs actions pour servir le citoyen marocain et burkinabè dans un domaine extrêmement important liéà l'approfondissement démocratique ; parce que le régulateur est le garant de la qualité des contenus médiatiques dans le respect total de la libertééditoriale.

Il est aussi le gardien des valeurs éthiques et humaines dans ces contenus, il est important que le régulateur veille à ce qu'il n'y ait pas dans le contenu médiatique atteinte ni à la dignité humaine, ni aux droits des hommes et des femmes et qu'il y ait une belle expression de la diversité, du pluralisme politique et qu'il y ait aussi une attention particulière pour que ces contenus ne portent pas atteinte à la cohésion des sociétés », a-t-elle indiqué.

Le matériel acquis par le CSC sera déployé dans cinq régions du Burkina Faso pour couvrir l'ensemble du territoire national.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Programme Burkina startups : 22 projets innovants et deux associations distingués

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La salle de conférence du ministère de l'Économie, des Finances et du Développement a abrité, le mardi 9 juillet 2019, la cérémonie de remise d'attestations et de chèques dans le cadre du programme « Burkina startups » initié par le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES).

Développer un modèle permettant d'assurer la pérennité des entreprises et de s'orienter vers des financements innovants pour la réalisation d'interventions structurantes en faveur de la création d'entreprises viables qui participent activement au développement économique. Tel est l'objectif du programme « Burkina startups »à travers le Fonds burkinabè de développement économique et social. Lancé officiellement le 11 juillet 2017 pour 5 ans (2017-2021), le programme est financéà hauteur de dix milliards de francs CFA.

le projet ACADEMICS lauréat Burkina Startup

Il a pour but de favoriser la naissance et l'émergence de Petites et moyennes entreprises (PME) structurantes, innovantes et viables à travers un mécanisme nouveau de financement adaptéà l'auto-emploi. Burkina startups ambitionne à terme le financement de 100 startups par an, soit 500 startups en 5 ans, et la création de 10 000 emplois directs avec l'amélioration du taux de viabilité des entreprises.

Ainsi, pour l'année 2018, deux sessions ont été organisées, respectivement en février et en juillet. Pour la 1re session de l'édition 2018, le programme a pu financer 28 startups à hauteur de 1 008 581 200 francs CFA pour une création de 851 emplois directs. La seconde session a permis de sélectionner 22 startups à hauteur de 924 792 369 francs CFA pour 930 emplois et deux associations bénéficiaires de chèques de 20 millions F CFA.

Mme saadogo bénéficère de chèque pour AVOH

Dans le cadre des activités de financement du FBDES, les lauréats de ces 22 startups et les deux associations retenues ont reçu, au cours de la cérémonie de ce mardi 9 juillet 2019, leurs attestations de succès. Dans l'optique de susciter l'esprit entrepreneurial innovant chez les jeunes, le directeur général du FBDES, Bruno Compaoré, a promis l'organisation de quatre « Startups weekends » dans les régions du pays pour faire connaître le programme.

Tout en félicitant les élus du jour, il les a exhortés à persévérer pour la survie de leurs entreprises. Pour l'année 2019, dira-t-il, son service poursuivra la mise en œuvre du programme avec la tenue des deux sessions dont la 1re a déjà débuté en février 2019 avec le choix de 20 projets innovants en cours de valorisation (financement-maturation-formation) avec leur financement.

les autorités présentes à la céremonie

Mme Sawadogo, secrétaire générale de l'Association des veuves et orphelins du Houet (AVOH), a exprimé sa satisfaction de recevoir un chèque au nom de son association. C'est du reste la deuxième fois que sa structure est retenue pour le programme Burkina Startup . « La subvention va nous permettre de réaliser nos activités et surtout de venir en aide aux veuves et orphelins », s'est-elle réjouie.

Juste Ephrem ZIO
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Bourses universitaires : Comment obtenir et conserver une bourse

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La 4ème Semaine nationale de l'Information et de l'Orientation, ce sont les expositions, les entretiens, les démonstrations, mais aussi les communications. Ce jour 9 juillet 2019, a été la journée des communications. Les nouveaux bacheliers et les étudiants n'ont pas marchandé leur participation aux différentes communications. Il vous est proposé ici un résumé de la communication sur les bourses.

1. La bourse ? Qu'est-ce-que c'est ?

C'est une assistance financière accordée à des étudiants et stagiaires en vue d'améliorer leurs conditions d'études. Ce n'est pas un salaire !

2. Les catégories de bourses ?

 Les bourses au Burkina Faso
 Les bourses étrangères

3. Conditions d'obtention des bourses

a. La bourse nationale

-être de nationalité burkinabè ;
- avoir obtenu le baccalauréat ou tout autre diplôme reconnu équivalent au 1er tour de l'année en cours ;
-être âgé de 22 ans au plus au 31 décembre de l'année en cours
-être inscrit dans un établissement d'enseignement supérieur public ou privé au Burkina Faso ;

-être issu d'une famille dont le revenu global annuel en référence aux normes définies par les textes en vigueur, autorise le bénéfice de la bourse ;
- avoir déposé un dossier dûment constitué dans les délais ;
- avoir été retenu dans le contingent conformément aux besoins de l'Etat et aux impératifs de la politique du gouvernement ;

NB : Les lauréats des baccalauréats des séries C et E ayant tout au plus 22 ans au 31 décembre de l'année civile en cours sont attributaires d'office de la bourse nationale de premier cycle si toutefois ils sont inscrits dans une université au Burkina Faso.

b. La bourse intermédiaire

La bourse intermédiaire est accordée aux étudiants méritants inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur public au Burkina Faso n'ayant pas bénéficié de la bourse nationale à leur entrée à l'université du fait du contingentement. La bourse intermédiaire est entière. Elle n'est pas cumulable avec le prêt ou l'aide financière allouée par le Fonds National pour l'Education et pour la Recherche (FONER).

L'octroi de cette bourse est soumis à des conditions d'âge et de moyenne fixées par la Commission nationale des bourses d'études et des stages (CNBES) en fonction du quota de bourses annuellement disponibles.

c. Les bourses étrangères

o Les Bourses Dans Les Ecoles Inter-Etats
-École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (EISMV) : école vétérinaire à Dakar, au Sénégal
- Ecole africaine des métiers de l'architecture et de l'urbanisme (EAMAU) : établissement d'enseignement supérieur à Lomé au Togo ; cinq (05) bourses pour des études dans le domaine de l'Architecture, de l'Urbanisme et de la Gestion Urbaine.

o Les bourses de la coopération
- Les bourses de république de Cuba : destinés exclusivement pour des études de médecine à Cuba.

- Les bourses du Royaume du Maroc : pour des études au Maroc dans les filières techniques et scientifiques.
- Les bourses de la république de la Tunisie : la Tunisie offre au Burkina Faso deux types d'inscriptions dans les universités publiques tunisiennes.
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 Les inscriptions avec bourses, dans le domaine de l'Architecture, des classes préparatoires d'entrée dans les écoles d'ingénieurs, et le design. Les étudiants bénéficiant de cette catégorie d'inscription bénéficie de la prise en charge de leur frais de formation et d'une allocation mensuelle de l'Etat tunisienne et du complément de bourse de l'Etat burkinabè.

 Les inscriptions sans bourses dans le domaine du Génie Electrique et du Génie Mécanique. Pour cette catégorie, seul les frais de formation sont pris en charge par l'Etat tunisien. Les frais de subsistance et de déplacement sont à la charge des parents.

o Les bourses IAMGOLD Essakane SA : elles sont offertes par ladite société au premier bachelier au niveau National et au premier bachelier de la région du Sahel pour des études dans le domaine des Mines.

4. Des boursiers affectés dans les IPES ?

Depuis l'année scolaire 2018-2019, des boursiers sont affectés dans les Instituts Privés d'Enseignement Supérieur (IPES) qui ont signé une convention avec le Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation (MESRSI).

d. Conditions de candidature à l'inscription dans les IPES
- Etre âgés de 22 ans au plus au 31 décembre 2019
- Avoir obtenu au moins 14/20 de moyenne générale à l'issue du premier tour du baccalauréat 2019 ;

- Avoir obtenu au moins 14/20 de moyenne générale pour les autres candidats de nationalité burkinabè admis à un baccalauréat de la session de 2019 dans un autre pays où l'admission se fait en un seul tour.
- Adresser une demande manuscrite mentionnant clairement le ou les établissements choisis par ordre de préférence (deux (02) au maximum).

e. Conditions d'inscriptions des boursiers dans les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur (IPES) au Burkina Faso

- nouveaux bacheliers attributaires de la bourse nationale au titre de l'année universitaire 2019-2020 n'ayant pas été affectés par l'Etat burkinabè,
- assurer la prise en charge des frais de formation y afférents ;
- ne pas s'inscrire à la fois au privé et au public ;
- déposer une fiche d'engagement au CIOSPB,

NB : Sous réserve des conditions de renouvellement fixées par les textes, le droit à la bourse s'épuise normalement dès l'obtention de la licence, du « Master » ou du diplôme d'ingénieur pour les cycles longs, de la licence professionnelle, du DUT ou du BTS pour les cycles courts.
Le Comité d'Organisation

NB : A mettre en téléchargement

1. Pièces exigées pour la demande de bourse en 1ère année

- un extrait d'acte de naissance ;
- -une photocopie légalisée de l'attestation du bac ;
- une photocopie légalisée du relevé de notes obtenues au bac ;
- une photocopie légalisée du certificat de nationalité burkinabè ;
- une fiche de candidature à la bourse nationale à retirer au CIOSPB ;

- un document indiquant le revenu annuel des parents (certificat de non-imposition pour les parents cultivateurs, le dernier bulletin de salaire pour le ou les parents salariés, le relevé de pension pour le ou les parents retraités, l'attestation de revenu dont le formulaire se retire au CIOSPB est remplie et visée par la préfecture ou le service des impôts pour les parents exerçant une profession libérale) ou un certificat de décès pour ceux dont le ou les parents sont décédés ;
- une chemise cartonnée ;

- une feuille quadrillée sur laquelle sont inscrits : le nom, le prénom, l'établissement, la série du bac, la moyenne obtenue au bac
- deux photos d'identité récentes (y inscrire nom, prénom(s) au verso) ;
- un certificat médical de moins de trois mois de date.
NB : Tout dossier incomplet entraîne le rejet de la demande.

2. Taux de la bourse nationale par année d'études

- 1re année : 36 780 FCFA
- 2e année : 44 102 FCFA
- 3e année : 51 444 FCFA
- 4e année : 58 788 FCFA
- 5e année et plus : 71 280 CFA

3. Obligations du boursier et déchéance de la bourse

Tout boursier a l'obligation de présenter ses résultats de fin d'année au Ministre en charge de l'enseignement supérieur. Pour cela l'étudiant doit déposer un dossier de renouvellement de sa bourse avec l'inscription pédagogique de la nouvelle année et les relevés de notes de l'année montrant qu'il a régulièrement suivi les cours dans son établissement d'accueil, et qu'il est dans les conditions pour reconduire sa bourse.

L'étudiant boursier peut perdre sa bourse dans les cas suivants :
 Moyenne des deux (02) semestres inférieure à 7/20 ;
 Un deuxième redoublement dans les cycles de licence, de master sauf pour les études de médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaire où en cas de non redoublement au cycle licence, les étudiants boursiers inscrits dans ces filières bénéficient de deux (02) redoublement au cours du cycle suivant. Toutefois ces deux redoublements ne sont pas autorisés dans la même classe.
 réorientation sans autorisation préalable du ministre chargé de l'Enseignement supérieur ;

 interruption des études sans l'accord préalable de l'administration ;
 absences répétées aux travaux dirigés ou aux travaux pratiques attestées par le chef de l'établissement ;

 absence non justifiée aux examens ;
 exclusion définitive, sauf à l'issue de la première année des classes préparatoires aux grandes écoles ;
 suspension des activités académiques et universitaires suite à la fermeture des établissements d'enseignement ;

 obtention d'une autre bourse ;
 succès à un concours ouvrant à une profession ;
 exercice d'un travail salariéà temps plein ;
 inscription au Service national pour le développement (SND) ;
 fausse déclaration des revenus des parents ;
 falsification d'un des documents constitutifs du dossier de demande de bourse ou des résultats universitaires ;
 violence et indiscipline caractérisées.

Championnat du sport à l'école primaire : Les Hauts-Bassins et le Centre-Ouest se distinguent en football

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Les lampions se sont éteints sur les premiers Championnats nationaux du sport à l'école primaire, le dimanche 7 juillet 2019 à Bobo-Dioulasso. L'objectif de ces finales nationales, qui ont porté sur plusieurs disciplines sportives, est de contribuer à améliorer la qualité de l'éducation et du vivre-ensemble par la promotion du changement de comportements et le développement de l'esprit citoyen chez les scolaires.

En effet, cette cérémonie, qui a eu lieu au stade Wobi de Bobo-Dioulasso, consacre la fin d'une activité qui a débuté le 3 novembre 2018, concomitamment dans les treize régions du Burkina Faso. Elle a regroupé toutes les régions avec au total trieze équipes de football chez les garçons, sept équipes de football chez les filles, treize autres équipes d'athlétisme en filles, treize équipes d'athlétisme garçons et de 33 encadreurs avec une population sportive d'environ 3 000 élèves. Au cours de ces championnats, les compétiteurs ont eu l'occasion de donner le meilleur d'eux-mêmes en fournissant des efforts pour gagner sans écarter l'esprit de fraternité qui les unit.

La finale dans la catégorie football a d'abord opposé deux équipes féminines, à savoir les Hauts-Bassins et le Sud-Ouest, sur un temps de 15 minutes fois deux. La première mi-temps s'est soldée par un score vierge. Ce n'est qu'à la deuxième mi-temps que l'équipe des Hauts-Bassins a ouvert le score à la 19e minute sur un coup-franc de Barakissa Dao. L'équipe du Sud-Ouest va essayer tant bien que mal d'égaliser. Mais son adversaire s'est montrée plus résistant jusqu'à la fin du temps réglementaire. Ainsi, l'équipe féminine des Hauts-Bassins remporte cette première édition des championnats nationaux du sport à l'école primaire dans la catégorie football.

Le Centre-Ouest à l'honneur dans la catégorie football/hommes

Dans la catégorie hommes, la finale a opposé les Hauts-Bassins au Centre-Ouest sur un temps de deux fois 25 minutes. L'équipe du Centre-Ouest arrive à s'imposer dès le début du match en ouvrant le score à la 3e minute de jeu. Les Hauts-Bassins vont essayer par tous les moyens de s'imposer à leur tour, sans succès. Au terme de la première mi-temps, le score reste inchangé, 1 à 0. À la deuxième mi-temps qui s'est jouée sous la pluie, chaque équipe va donner de son meilleur pour remporter le trophée. Les techniques se multiplient du côté de l'équipe des Hauts-Bassins afin que cette coupe reste dans la région.

Mais à la fin du match, ce sont les joueurs du Centre-Ouest qui remportent la victoire toujours sur le score de 1 à 0. Les équipes championnes (filles et garçons) ont reçu chacune la somme de 200 000 francs et des équipements sportifs. Les équipes occupant la deuxième place reçoivent 150 000 francs, plus des équipements sportifs. Par ailleurs, les champions en athlétisme ont également reçu leurs prix.

Youssef Belqasmi, président de la fédération africaine du sport scolaire (FASS)

Cette rencontre a connu la présence du ministre de l'Éducation nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, et de celle du ministre du Développement de l'économie numérique et des Postes, Hadja Fatimata Sanon. On notait également la présence de plusieurs autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses de la région. Selon le ministre en charge de l'Éducation nationale, le thème de ces premiers championnats, qui est «Éduquer par le sport et la culture pour une jeunesse citoyenne », se veut interpellateur.

Il a souligné que dans la perspective de rénovation du sport et de la culture à l'école, un certain nombre de réformes ont conduit à une organisation nouvelle du sport pour prendre en compte la réorganisation du ministère en charge de l'Éducation qui réunit le préscolaire, le primaire, le post-primaire et le secondaire.

« Désormais, les activités sportives scolaires sont prises en charge par l'Organisation nationale du sport scolaire (ONASS), structure affiliée à la Fédération internationale du sport scolaire (ISF) qui a la charge d'organiser les compétitions du sport au profit des scolaires du Burkina Faso. « Du même coup, il est apparu nécessaire de mettre en place de nouvelles compétitions du sport scolaire et de multiplier les compétitions pour donner l'occasion aux scolaires de s'affronter, non de façon sporadique, mais de manière continue et soutenue », a-t-il laissé entendre.

Ministre en charge de l'éducation nationale, Stanislas Ouaro (1)

C'est dans cette dynamique que le Burkina Faso a adhéréà la Fédération africaine du sport scolaire (FASS) où il occupe le poste de vice-président chargé de l'éducation et de membre d'une commission technique à la Fédération internationale du sport scolaire.

Cette compétition va non seulement permettre de détecter de jeunes talents, mais elle est aussi une occasion, selon le ministre Ouaro, d'affirmation de soi, d'expression et de développement de valeurs que sont le respect, le vivre-ensemble, l'intégrité et la solidarité. C'est pourquoi, il invite toute la communautééducative, les partenaires techniques et financiers, les partenaires sociaux et toutes les bonnes volontés à s'impliquer fortement dans l'organisation et l'accompagnement de ces activités, pour la concrétisation de cette vision au profit de la jeunesse burkinabè.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Lutte contre le terrorisme : « La promotion des valeurs nationales reste la meilleure riposte », selon le sociologue Boureima Ouédraogo

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Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), en collaboration avec le Secrétariat général de la défense nationale (SGDN), a organisé, le samedi 6 juillet 2019 à Bobo-Dioulasso, un dialogue démocratique. Placée sous le thème « Les intérêts nationaux et les valeurs nationales », cette rencontre a permis aux conférenciers de donner leur analyse de la situation sécuritaire du Burkina Faso.

Le Burkina Faso fait face à de grands défis sécuritaires avec la montée du terrorisme dans le pays. Aujourd'hui, ce sont des régions entières qui vivent dans l'insécurité, semant ainsi la psychose au sein des populations. Cela joue en défaveur du développement économique et social, car le système éducatif est fragilisé dans certaines localités par les attaques terroristes.

C'est fort de ce constat que le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), en collaboration avec le Secrétariat général de la défense nationale (SGDN), a décidé d'apporter sa contribution à la lutte contre ce fléau en organisant ce dialogue démocratique à Bobo-Dioulasso, sous le thème « Les intérêts nationaux et les valeurs nationales. » Cette rencontre a été animée par des personnalités dont l'historien et enseignant-chercheur Bruno Doti Sanou, l'historienne et enseignant-chercheur Denise Badini, l'enseignant-chercheur en sociologie, maître de conférences et membre du comité scientifique d'élaboration de la politique de sécurité nationale, Boureima Ouédraogo, et le colonel-major Théodore Naba Palé, secrétaire général de la défense nationale et coordonnateur de la commission d'élaboration de la politique de sécurité nationale. Elle a ainsi permis à ces conférenciers de livrer leur analyse de la situation sécuritaire du Burkina Faso.

Colonel-major Théodore Naba Palé

Pour le colonel-major Théodore Naba Palé, cette rencontre se veut un cadre de dialogue autour des questions essentielles telles que la paix, la cohésion nationale. Selon lui, la sécurité n'est pas seulement du ressort des militaires et des policiers. « Il faut que tout le monde s'y mette. Ce n'est pas en prenant les armes, mais en dénonçant certains points qui minent notre société, notamment la corruption, l'impunité, afin de pouvoir les corriger », a-t-il indiqué. Car il estime que « c'est cela qui pourra permettre aux Burkinabè de cheminer vers la définition de leurs valeurs nationales et vers la vision de sécurité qu'ils veulent dans leur pays. »

Selon l'historien Bruno Doti Sanou, la question de l'insécurité doit inquiéter tout un chacun. Il a indiqué que le peuple burkinabè a plus que jamais besoin d'un sursaut patriotique et du renforcement de sa cohésion légendaire face à l'ennemi. Du reste, il est convaincu que seules l'union et la solidarité permettront au peuple burkinabè de vaincre les forces obscurantistes qui assaillent le territoire national.

C'est pourquoi, il souhaite l'implication de tous les fils et filles du pays dans la lutte contre le terrorisme. « Les valeurs nationales sont essentielles dans le développement d'un pays. Ce sont des valeurs qui nous rapprochent les uns aux autres, donc des valeurs à promouvoir », a-t-il souligné.

Pour lui, la modernité se construit toujours sur les bases de la tradition. C'est pourquoi, il a indiqué qu'il serait bon de mettre l'accent sur les valeurs que sont le pardon, l'entente, la bonne cohabitation, afin de lutter contre le terrorisme. Par ailleurs, il a insisté sur le fait que le manque d'amour parental pousse beaucoup d'enfants à devenir des terroristes. Pour cela, il invite les parents à donner plus d'amour à leurs enfants.

Le sociologue Boureima Ouédraogo a d'abord interpellé les dirigeants sur la gestion actuelle du foncier au Burkina Faso par les sociétés immobilières. Selon lui, « la future bombe au Burkina Faso est la question du foncier ». « La terre est mal gérée dans notre pays. Elle est devenue la propriété des riches au détriment des pauvres », a-t-il déploré. Pour lui, on ne peut pas construire une nation sans un certain nombre de valeurs qui portent sur la solidarité, la cohésion nationale, etc.

Il estime également que la promotion des valeurs nationales reste la meilleure riposte au delà de la riposte militaire, face à une menace comme le terrorisme. « Il est bon de critiquer, de dénoncer. Mais chaque citoyen doit se demander ce qu'il peut faire pour changer les choses », a laissé entendre Boureima Ouédraogo. Il appelle ainsi les politiques à mettre les « armes de guerre » de côté, pour s'unir autour de l'essentiel.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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CEDEAO : Alassane Ouattara espère que la monnaie unique sera mise en place "le plus tôt possible"

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Le Président ivoirien Alassane OUATTARA, s'est entretenu, ce mardi 09 juillet 2019, avec son homologue français, Emmanuel MACRON, au Palais de l'Elysée.

Les échanges ont porté sur la coopération bilatérale entre la Côte d'Ivoire et la France ainsi que sur les questions régionales, continentales et internationales.

Au terme de l'entretien, Alassane OUATTARA a salué l'excellence des relations entre la Côte d'Ivoire et la France et souligné la volonté des deux Gouvernements d'œuvrer à leur consolidation et leur renforcement dans tous les domaines en mettant un accent particulier sur l'accélération de la mise en œuvre des projets en cours, notamment le métro d'Abidjan et l'Académie régionale de lutte antiterroriste.

Evoquant les questions internationales, le Chef de l'Etat a fait part de la préoccupation de la Côte d'Ivoire et de la France quant à la persistance de foyers de tension dans la sous-région ouest-africaine, notamment le terrorisme et les conflits intercommunautaires.

À cet égard, les deux Chefs d'Etat ont émis l'idée de mécanismes sous-régionaux visant à renforcer la capacité des Etats de la sous-région à lutter contre ces phénomènes.

Se prononçant sur la monnaie unique de la CEDEAO, le Président Alassane OUATTARA a réitéré la volonté des Chefs d'Etat de la sous-région ouest-africaine d'œuvrer à la mise en place de cette monnaie le plus tôt possible, en travaillant au respect des critères de convergence.

Source : Présidence de la Côte d'Ivoire

Situation sécuritaire au Burkina : L'opposition propose une opération « Bori bana »

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Face à la situation sécuritaire qui prévaut dans certaines zones du pays, le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) suggère au gouvernement, la mise en place d'une opération qu'il a dénommée « Bori bana » (fin de cavale, en langue bambara) qui va consister en une « vaste » offensive de sécurisation des zones attaquées, en plus de la réinstallation et du renforcement de l'Administration dans les localités soumises aux attaques. L'opération comprendrait aussi des plans de riposte et de résilience impliquant les populations elles-mêmes. Cette proposition a été faite au cours de sa conférence de presse hebdomadaire de ce mardi, 9 juillet 2019, à son siège, à Ouagadougou.

Pour cette semaine, les sujets ont porté sur ce que l'institution a appelé« la crise humanitaire née du terrorisme, le prélèvement de manganèse de la mine de Tambao, l'auto-saisine du Conseil constitutionnel au sujet de la révision du Code pénal et l'inscription des sites métallurgiques du Burkina au patrimoine mondial de l'UNESCO ». Ces sujets ont été décryptés par le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), Adama Séré, et le 4e vice-président de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), Amadou Diemdioda Dicko.

« Dans les régions du Sahel, du Centre-nord, de l'Est et du Nord, des populations fuyant le terrorisme se vident de leurs villages et arrivent dans les chefs-lieux de province et de commune. Malheureusement, ces compatriotes en détresse ne bénéficient pas assez de l'assistance de la part du gouvernement. Elles sont abandonnées sans soins dans des écoles et même à la belle étoile par ces temps pluvieux. Pas de nourriture, pas de soins, pas de logements, pas d'assistance psychologique de la part de l'État. Pire, ces populations ont abandonné leurs champs et leurs outils de travail dans la course pour la survie. Dans plusieurs localités, des paysans ont même été interdits par les terroristes de cultiver des céréales cette année. Le bétail d'éleveurs a également été retiré. Ici même, sur cette tribune des mardis du CFOP-BF, nous avions prévenu des risques de famine et de conflits communautaires autour des terres, si le gouvernement ne trouvait pas au plus vite une solution pour sécuriser les zones attaquées et reloger les déplacés internes », campent les conférenciers dans la déclaration liminaire.

Le 4ème vice-président de l'UPC, Amadou Diemdioda Dicko (à gauche) et le président du RDEBF, Adama Séré

L'opposition invite, à cet effet, le gouvernement à initier une opération qu'elle a dénommée « Bori Bana » (fin de cavale, en langue de bambara). Cette initiative consiste, selon l'opposition, à mener une « vaste opération » de sécurisation des zones attaquées, à réinstaller et renforcer l'Administration (surtout sécuritaire) dans lesdites zones, et à mettre en place des plans de riposte et de résilience impliquant les populations elles-mêmes. Ce, dans le but de reloger les populations sur leurs terres.

« Si le gouvernement continue dans l'indifférence et dans l'inertie, il trouvera un beau matin une bonne partie du Burkina aux portes de Ouagadougou. Déjà, le vendredi 5 juillet et hier 8 juillet, les déplacés internes de Barsalogho, dans la province du Sanmatenga, ont manifesté pour exiger du gouvernement le renforcement de la sécurité de la commune. Selon la mairie, le centre-ville de Barsalogho enregistre plus de 27 000 personnes déplacées. D'autres communes du Sanmatenga, notamment Pissila, Kaya, Dablo et Pensa, accueillent également des refugiés par vagues de milliers. La semaine dernière, la sous-secrétaire des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest, chargée des affaires politiques et des opérations de maintien de la paix, Madame Bintou Keïta, a inauguréà Kaya un bureau des Nations unies. Elle a déclaré que le bureau va appuyer le Burkina dans le cadre de la réponse à l'urgence humanitaire. Madame Keita a également annoncé que les Nations unies prévoient l'ouverture très prochaine de quatre bureaux supplémentaires dans d'autres régions du Burkina », commentent-ils, saluant l'initiative des Nations unies qui, pour eux, soulagera les populations déplacées. Le CFOP-BF souhaite donc que l'accompagnement aille au-delà de l'assistance et permette un retour des populations sur leurs terres.

Par un autre point, le CFOP-BF explique que des camions sous haute sécurité puisent du manganèse du site de Tambao pour des destinations jusque-là inconnues. « Suite à l'incompréhension de citoyens sur les réseaux sociaux, le jeudi 4 juillet dernier, le ministère des Mines et des carrières a publié un communiqué pour donner les raisons de ce prélèvement de minerais. L'opération consiste, selon le ministère, en une vente sous contrôle judiciaire du Tribunal de commerce de Ouagadougou, suivant ordonnance du 5 février 2018. Le communiqué ajoute que la vente a été conclue avec la société MDS Limited et porte sur 40 000 tonnes de manganèse dont 23 000 stockés sur le site de Tambao et 17 000 autres à Kaya. Nous apprenons du même coup que les produits issus de la vente seront déposés au Greffe du Tribunal de commerce de Ouagadougou, et permettront de désintéresser les ex-travailleurs et des créanciers de la société Pan African Tambao », exposent les porte-parole de l'opposition, qui font en outre observer que cette opération intervient à un moment où le débat sur le scandale du « charbon fin » est toujours d'actualité. Le CFOP-BF s'indigne que ces prélèvements de minerais se fassent sans en informer les populations et les autorités des communes concernées.

« L'Opposition politique estime également que les informations fournies (d'ailleurs en retard) par le ministère des Mines sont incomplètes. Les Burkinabè voudront savoir à combien s'élèvent les dettes envers les créanciers et les ex-travailleurs. Ils veulent aussi savoir combien valent les 40 000 tonnes de manganèse prélevées, et qui a sélectionné l'entreprise MDS Limited et selon quel critère. L'Opposition politique se réjouit du fait que le problème des ex-travailleurs puisse connaître un début de solution. Elle demande d'ailleurs que les dédommagements aux populations locales et à la mairie puissent se faire assez rapidement. Seulement, face à un pouvoir qui a été capable de dealer plus de 300 milliards en charbon fin, elle exige lumière et transparence dans toute la démarche », soulève le CFOP-BF.

L'Opposition a aussi salué l'auto-saisine du Conseil constitutionnel pour contrôler la constitutionnalité de la loi portant Code pénal et l'inscription des sites de métallurgie ancienne de fer du Burkina sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO, le vendredi 5 juillet 2019. « Cette reconnaissance révèle au monde entier la vitalité et la richesse de notre culture, ainsi que l'ingéniosité de nos aïeux. Ces sites sont chargés de symboles, en ce qu'ils invitent les différentes communautés vivant au Burkina à la cohésion et à la réconciliation en ces heures difficiles. La forge, faut-il le rappeler, symbolise dans la culture burkinabè le pardon et la réconciliation des cœurs », appuient-ils.

Comme cela est maintenant de coutume, le CFOP-BF a ouvert la conférence par une sorte d'interpellation sur le drame de Yirgou. « Nous sommes au 190e jour du massacre de Yirgou. Jusqu'à présent, ni les assassins du chef de Yirgou et de sa suite, ni les commanditaires et exécutants du massacre des 210 Peuls n'ont été arrêtés. L'Opposition politique dénonce cette impunité, et exige de la Justice burkinabè qu'elle prenne ses responsabilités devant l'histoire et devant le monde, en rendant une justice impartiale et dans de meilleurs délais », se remémore le CFOP-BF.

OHL
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Procès du putsch du CND : ‘'Rambo'' plaide coupable et demande pardon

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Après les réquisitions du parquet qui sont tombées comme un couperet sur les têtes de bien des accusés, le ton s'est beaucoup ramolli dans le box des mis en cause. Beaucoup lors de leurs premières comparutions avaient plaidé non coupables. Mais après des mois de débats, et au moment des plaidoiries, ils font profil bas et demandent la clémence du tribunal. Les mea culpa se sont poursuivis ce 9 juillet 2019.

Rambo. Ce surnom d'un personnage de cinéma attribuéà l'Adjudant-chef Moussa Nébié est pesant et le dessert. C'est ce que l'accusé dans le cadre du putsch a laissé entendre dans la soirée du 9 juillet 2019. Tout le monde cherche à savoir qui est ce Rambo qui a procédéà l'arrestation du président de la transition Michel Kafando. Même à la Maison d'arrêt et de correction des armées, lorsque les autres accusés reçoivent des proches pour des visites, la question est chaque fois posée, qui est Rambo. L'avocate Me Solange Zèba qui défend les intérêts de l'adjudant-chef révèle qu'elle en a aussi fait les frais à chaque fois qu'elle dit c'est défendre Rambo.

Et pourtant, foi de l'avocate, Moussa Nébié est un homme bien, sans casier judiciaire, un tireur de haute précision. Le surnom Rambo, l'adjudant-chef le porte depuis 1981 quand il était CDR, avant d'intégrer l'armée en 1985. Son client a 54 ans, aller dans le sens du parquet qui a requis 25 ans de prison contre lui, c'est le condamner à la perpétuité, a poursuivi Me Zèba. L'avocate reconnait toutefois que son client a fauté. « Ce qu'il a fait ne saurait rester impuni », reconnait-elle.

En procédant à l'arrestation du président Michel Kafando, il s'est rendu coupable de complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat. Pour cette infraction, l'auxiliaire de justice a plaidé coupable, tout en demandant au président du tribunal de tenir compte des circonstances atténuantes. L'accusé a obéi à la discipline en exécutant les ordres de son chef, l'Adjudant-chef major. Son avocate a ainsi demandé au président de ramener la peine requise à 10 ans dont 5 ans avec sursis. Par contre pour les autres chefs d'accusation, meurtres, coups et blessures volontaires, incitation à commettre des actes contraires à la discipline militaire, Me Solange Zèba a plaidé non coupable et demandé l'acquittement de son client.

« Débarrassez-vous de tous les clichés dont mon client a été revêtu, au moment de décider », a suggéré l'auxiliaire de justice au président du tribunal Seydou Ouédraogo.

« Je n'ai jamais porté la main sur qui que ce soit », a laissé entendre l'adjudant-chef. Il a demandé pardon à Michel Kafando pour le tort qu'il a subi. A l'ancien président de la transition, il a aussi dit merci pour sa franchise, parce que dans sa déposition l'ancien président a noté qu'il n'a pas été brutalisé.

Plus tôt dans la journée, c'est Me Régis Bonkoungou, conseil du soldat Boureima Zouré, qui avait le crachoir. Il a demandé l'acquittement de son client qui, selon lui, n'a fait qu'exécuter des ordres légaux. « Je suis quelqu'un de bien former et bien éduquer. Je ne peux pas frapper le ministre Réné Bagoro (…)Je laisse pour moi à Dieu », s'est contenté le soldat qui purge déjà une peine de 10 ans dans l'attaque de la poudrière de Yimdi.

Pour le Sergent-chef Ali Sanou, le parquet militaire veut lui faire regretter son éducation. Il a dit ce qu'il fait et ne comprend pas pourquoi le ministère public veut lui faire dire ce qu'il n'a pas fait. « Je ne suis pas un criminel, je ne suis pas méchant », a soutenu l'accusé que défend Me Régis Bonkoungou. Ce dernier a également plaidé l'acquittement de son client qui, en rappel, purge également une peine de 17 ans dans l'affaire Yimdi.

Le Caporal Sami Da a lui aussi plaidé coupable par la voix de son avocate Me Antoinette Boussim qui note que son client a posé des actes du 16 au 21 septembre 2015 sur les ordres du Sergent-chef Roger Koussoubé. Par contre, elle s'est offusquée de ce que le parquet a requis une peine de 15 ans de prison ferme contre son client, pendant que pour des officiers qui ont participé aux réunions et posé des actes, le ministère public requiert juste 15 mois avec sursis. Son client qui a été affectéà la sécurité du Gal Gilbert Diendéréétait un simple exécutant et ne pouvait refuser d'exécuter des ordres militaires, a poursuivi Me Boussim. Elle a de ce fait plaidé l'acquittement ou une condamnation avec sursis de son client. Les audiences se poursuivent ce 10 juillet.

Tiga Cheick Sawadogo
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Burkina : Les concours directs session 2019 lancés

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Les concours directs session 2019 auront bel et bien lieu. Les périodes d'inscription sont désormais connues, selon un calendrier publié sur le site officiel de l'Agence générale de recrutement de l'Etat (www.concours.gov.bf). Nous vous proposons ci-après les périodes d'inscriptions

I- Période d'inscription en ligne des candidats aux concours directs, session 2019, de niveau supérieur au Baccalauréat : du 15 juillet 2019 à 00h00 au 24 juillet 2019 à 24h

Inspecteurs des douanes

ENAREF Cycle A

Conseillers en économie et développement

Conseillers en aménagement du territoire

Administrateurs des hôpitaux et des services de santé

Ingénieurs d'agriculture

Conseillers des affaires étrangères

Administrateurs du cinéma et de l'audiovisuel

Administrateurs des services touristiques

Conseillers des affaires culturelles

Conservateurs restaurateurs de musée

Conseillers des affaires économiques

Conseillers en sciences et techniques de l'information et de la communication

Ingénieurs du génie rural

Inspecteurs des eaux et forêts

Conseillers d'éducation

Conseillers d'administration scolaire et universitaire

Conseillers d'intendance scolaire et universitaire

Conseillers d'orientation scolaire et professionnelle

Professeurs certifiés des collèges d'enseignement général et technique à former à l'ENS-UNZK

Professeurs certifiés des lycées et collèges

Conseillers en gestion des ressources humaines

Conseillers d'éducation féminine

Ingénieurs en génie civil

II- Période d'inscription en ligne des candidats aux concours directs, session 2019, de niveau Baccalauréat : du 25 juillet 2019 à 00h00 au 08 août 2019 à 24h

Contrôleurs des douanes

ENAREF Cycle B

Techniciens supérieurs d'agriculture

Secrétaires des affaires étrangères

Assistants des affaires culturelles

Techniciens supérieurs du cinéma et de l'audiovisuel

Techniciens supérieurs de musée

Techniciens supérieurs des services touristiques

Assistants des affaires économiques

Assistants en sciences et techniques de l'information et de la communication

Attachés en droits humains

Techniciens supérieurs de l'hydraulique et de l'équipement rural

Techniciens supérieurs de l'hydraulique et de l'équipement rural option : hydrologie

Contrôleurs des eaux et forêts

Techniciens supérieurs de l'environnement

Attachés d'administration scolaire et universitaire

Attachés d'intendance scolaire et universitaire

Attachés d'éducation

Professeurs certifiés des collèges d'enseignement général et technique option : EPS

Professeurs certifiés des collèges d'enseignement général à former à l'IDS

Educateurs de jeunes enfants

Assistants en gestion des ressources humaines

Contrôleurs du travail

Secrétaires de direction

Attachés d'éducation spécialisée

Contrôleurs d'éducation féminine

Educateurs sociaux

Techniciens supérieurs en génie civil

Assistants en emploi et en formation professionnelle

Instructeurs de jeunesse et d'éducation permanente

Techniciens supérieurs d'élevage

Gestionnaires des hôpitaux et des services de santé

Infirmiers

Manipulateurs d'Etat en électroradiologie

Masseurs kinésithérapeutes

Orthoprothésistes d'Etat

Préparateurs d'Etat en pharmacie

Sages femmes et maïeuticiens d'Etat

Technologistes biomédicaux

Techniciens d'Etat en génie sanitaire

Maîtres d'EPS

III- Période d'inscription en ligne des candidats aux concours directs, session 2019, de niveau BEPC : du 09 août 2019 à 00h00 au 28 août 2019 à 24h

ENAREF Cycle C

Agents techniques d'agriculture

Adjoints de chancellerie

Adjoints administratifs

Animateurs des affaires culturelles

Adjoints des affaires économiques

Assistants des eaux et forêts

Agents techniques de l'environnement

Assistants d'éducation

Adjoints de secrétariat

Agents spécialisés en gestion des ressources humaines

Agents d'encadrement féminin

Adjoints sociaux

Moniteurs d'éducation spécialisée

Agents techniques en génie civil

Assistants de la garde de sécurité pénitentiaire

Agents techniques d'élevage

Adjoints de santé communautaire

Techniciens d'hygiène hospitalière

CAMES 2019 : La délégation burkinabè rentre au pays

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La délégation du Burkina, composée d'enseignants-chercheurs et de chercheurs, qui devait participer aux travaux de la 41e session des Comités consultatifs interafricains à Bangui va rentrer au pays. Cette décision de boycott fait suite à la suspension du Pr Augustin Loada, président du CTS Sciences juridiques et politiques.

Mis en cause, entre autres griefs, par une plainte du Pr Abdoulaye Soma, le Pr Loada avait été suspendu, à titre conservatoire, par un arrêté du Secrétaire général du CAMES en date du 4 juillet. Une décision rejetée par le ministère burkinabè en charge de l'enseignement supérieur qui propose le candidat à ce poste.

Devant le refus du SG du CAMES d'annuler son arrêté de suspension du Pr Loada, la délégation burkinabè a décidé de rentrer au pays. Les candidats du Burkina Faso à la session 2019 du CAMES devraient donc être évalués en l'absence de membres burkinabè dans le jury.
Affaire à suivre

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Justice : La clinique les "Genêts" saisie et sous le coup d'une expulsion

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Les locaux de la clinique les Genêts ont été saisis par la Société générale Burkina Faso (SGBF) pour insolvabilité.

Dans une lettre datant du 3 juillet 2019, le directeur général de la SGBF Harold Coffi a informé le président de l'ordre des médecins du Burkina de son intention d'expulser la clinique les Genêts de son enceinte. Ce, conformément à la décision de justice intimant le transfert de l'immeuble à la SGBF qui aurait été notifié au directeur général de la clinique le 3 juillet dernier.

Selon cette même lette, la décision d'expulsion a été rendue par le tribunal administratif le 19 juin 2019 suite au refus du propriétaire de quitter les lieux après la décision de transfert intervenue le 24 mai 2017.

Selon nos informations, la clinique aurait été revendue par la banque au groupe EBOMAF.

La clinique les Genêts est située dans le quartier Ouaga 2000 depuis environ quinze ans.

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Journée de l'enfant africain : La région du Nord se mobilise autour des enfants en situation de crise humanitaire

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La 29e Journée mondiale de l'enfant africain a été commémorée en différé dans la région du Nord, pour la quatrième année consécutive, par les acteurs étatiques, des ONG de protection de l'enfant, en collaboration avec le Parlement des enfants. C'était ce samedi 6 juillet 2019 à Ouahigouya, sous la présidence de Justin Somé, gouverneur de la région du Nord.

Chaque année, la communauté internationale célèbre, le 16 juin, la Journée mondiale de l'enfant africain en mémoire au massacre des enfants de Soweto, en Afrique du Sud, en 1976. Cette année, dans notre pays, c'est sous le thème « Action humanitaire dans un contexte d'insécurité au Burkina Faso : défi de la prise en compte des droits de l'enfant » que les acteurs de la protection de l'enfant dans la région du Nord se sont réunis pour réfléchir sur la problématique. Un thème qui est plus que d'actualité au Nord, région caractérisée par les conséquences de l'insécurité que sont la fermeture d'écoles, les déplacements d'enfants sans aucune protection adaptée, etc.

Au cours de la cérémonie qui a mobilisé principalement des scolaires au stade municipal de Ouahigouya, plusieurs intervenants ont pris la parole. Le représentant du Parlement des enfants du Nord, Rahim Zongo, a souhaité que tous les acteurs de la protection de l'enfance revoient leurs programmes et projets afin de prévoir un volet spécial et développer des stratégies pour la promotion de leurs droits en situation d'urgence. Pour l'adjointe au maire de Ouahigouya, Djénéba Sodré, la protection des droits de tous les enfants est une obligation pour tous, au vu de la vulnérabilité de ces derniers. « Nous avons le devoir de les protéger ; de respecter, favoriser la réalisation de leurs droits en tant que citoyens et surtout en tant que bâtisseurs du pays pour les années à venir », a renchéri la bourgmestre.

Le devoir de protéger les enfants en situation d'insécurité

Au nom des organisateurs, Léonard K. Savadogo a rendu hommage aux différentes autorités et aux partenaires pour leur engagement en faveur du bien-être des enfants. M. Savadogo indiquera que le thème est une invite faite lancée à l'Union africaine, aux autorités nationales et aux acteurs encadrant les enfants, à contribuer au renforcement de la protection des droits de l'enfant en situation d'insécurité et de crise humanitaire. Rose Sanou, marraine de la cérémonie, a invité les enfants à respecter les parents, à les écouter et à suivre leurs conseils sans oublier de respecter les lois.

Justin Somé, gouverneur de la région du Nord, tout en se réjouissant de la mobilisation, a lancé un appel aux différentes autorités et acteurs de la protection de l'enfance à la promotion d'initiatives concrètes de réponse aux besoins urgents des enfants et de leurs proches affectés par la situation sécuritaire. Rendez-vous a été pris par les organisateurs pour la 30e édition en 2020.

Yann NIKIEMA
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Projet d'autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou : Les consultants présentent leurs rapports de la phase préliminaire

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Dans le cadre du projet de construction de l'autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou pour la facilitation du transport sur les principaux corridors communautaires, l'Agence des travaux d'infrastructures du Burkina (AGETIB) a organisé, le mardi 9 juillet 2019 à Bobo-Dioulasso, un atelier de validation du rapport préliminaire des études techniques, économiques, d'impact environnemental et social, de mise en concession de l'autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, tronçon Bobo-Dioulasso - frontière Côte-d'Ivoire (CU7B) long d'environ 200 kilomètres.

Dans le cadre des études techniques, économiques, d'impact environnemental et social, de mise en concession de l'autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, tronçon Bobo-Dioulasso - frontière Côte d'Ivoire (CU7B) long d'environ 200 kilomètres, l'Agence des travaux d'infrastructures du Burkina (AGETIB) a reçu mandat de l'UEMOA d'assurer la maîtrise d'ouvrage déléguée desdits projets.

Pour ce faire, l'AGETIB a fait recours aux services de consultants en vue de la réalisation de ces études. C'est ainsi que les groupements d'entreprises AIC PROGETTI/ACE ont été retenus à l'issue d'une demande de propositions technique et financière.

Conformément aux termes de référence, les consultants doivent soumettre à l'approbation d'un comité de suivi et de validation des études, les différentes phases de l'étude, les rapports ou dossiers. Suite à la notification de démarrage des prestations, et suivant le chronogramme de réalisation des études, le groupement a de fait déposé son rapport préliminaire des études, le 5 juin 2019, pour validation.
C'est dans cette lancée que l'AGETIB a organisé, le mardi 9 juillet 2019 à Bobo-Dioulasso, un atelier de validation de ce rapport préliminaire.

L'atelier avait pour objectif de permettre aux consultants, dans un premier temps, de restituer au comité de suivi, les investigations menées à ce jour, les propositions sommaires d'aménagements envisagés, ainsi que les orientations à venir et, dans un second temps, au comité de faire les observations et amendements nécessaires et de se prononcer sur la recevabilité des livrables.

Des études prévues en trois phases

Les études se dérouleront chacune en trois phases, sur une période de 24 mois, comme suit : la phase 1 qui consiste en l'étude préliminaire (étude de reconnaissance, planification de la phase 2) ; la phase 2 pour les études environnementale et sociale, économique et d'avant-projet sommaire (études techniques, économique, EIES) et la phase 3 qui concernera l'étude d'avant-projet détaillé, de sécurité routière, de mise en concession et l'élaboration du dossier d'appel d'offres pour les travaux correspondants (études techniques complémentaires, dossier d'appel d'offres).

Au niveau national, le projet a pour objectif de développer l'économie locale et nationale par les facilités qui vont naître et permettre, de ce fait, une dynamisation des échanges commerciaux dans la zone du projet.

Au niveau sous-régional (UEMOA), étant donné que le projet s'inscrit dans le cadre du Programme économique régional (PER) de l'UEMOA, il permettra d'améliorer la compétitivité des économies des États de l'UEMOA et de la sous-région (Burkina, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Togo, Bénin) en rendant les échanges interrégionaux plus fluides grâce à la mise à disposition de voies autoroutières rapides (baisse du temps de parcours et des coûts de transport) et en favorisant la stimulation des activités économiques, le développement du commerce intra-africain par la libre circulation des personnes et des biens.

Il vise de façon spécifique à collecter des informations techniques et financières fiables et nécessaires à la mobilisation des ressources pour les travaux de construction de l'autoroute Bobo-Dioulasso – Banfora – frontière Côte d'Ivoire ; assurer un meilleur échange entre les provinces situées dans la zone du projet (Houet, Kénédougou et Léraba) ; accroître les échanges entre ces zones à haute potentialité agricole, fruitière et pastorale et le reste du pays ; améliorer la sécurité des usagers de la route ; contribuer à l'accroissement du trafic dans la zone du projet à l'horizon futur ; gagner en temps de parcours sur cette autoroute et améliorer ainsi les conditions de transit sur ce corridor communautaire.

Présence d'une délégation ivoirienne

Le secrétaire général du ministère des Infrastructures, Parimyélé Paul Yaogo, a témoigné sa reconnaissance à la République de Côte d'Ivoire qui n'a ménagé aucun effort dans sa contribution à la réussite du projet, avec la participation de représentants à l'atelier.

Yaogo Parimyélé Paul Secrétaire Général du Ministère des Infrastructures

Le directeur de projet des groupements AIC PROGETTI/ACE, Francesco Di Pasquale Farina, ingénieur géo-technicien, a souligné que l'équipe a beaucoup mis l'accent sur les aspects particuliers du tronçon qui comporte des contraintes très importantes, à savoir les lieux touristiques, économiques et même archéologiques. Ainsi, il a souligné que « le choix du tracé dans cette première phase est très crucial et on va développer cet aspect dans l'atelier, la démarche et comment nous comptons affronter ces différents problèmes. Chaque expert va évoluer dans son volet ; on a donc tous les éléments pour permettre aux autorités de faire les meilleurs choix parmi les variantes que nous allons proposer. » Cependant, il a évoqué les difficultés techniques concernant certains passages particuliers avec des contraintes morphologiques telles que les falaises, d'importantes ressources d'eau, les ressources de la SOSUCO...

Francesco Di Pasquale Farina ingénieur Directeur de projet des groupements AIC PROGETTI ACE

Amadou Sanoussi Mahaman, représentant de la commission UEMOA, pour sa part, soutient que la commission fait la promotion de l'intégration régionale. Ainsi, pour faciliter cette intégration, il faut des infrastructures de transport de qualité et c'est dans ce cadre que suite à la requête des deux États, la Cote d'Ivoire et le Burkina, la commission a signé une convention avec l'AGETIB pour mener les études techniques. La commission a donc pour mandat la coordination de la mise en œuvre de ce projet régional.

Amadou Sanoussi Mahaman représentant de la commission UEMOA

Le gouverneur des Haut-Bassins, Antoine Atiou, qui a procédéà l'ouverture des travaux, a, pour sa part, tenu à rassurer l'équipe des projets qu'en collaboration avec la gouverneure des Cascades, ils ne ménageront aucun effort pour accompagner le travail du consultant.

Antoine Atiou Gouverneur des Haut-Bassins

Haoua Touré
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G5 Sahel : 138 millions d'euros additionnels comme apport de l'Union européenne

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Ouagadougou a abrité ce mardi 9 juillet 2019, la 5e réunion ministérielle entre l'Union européenne (UE) et les ministres des Affaires étrangères du G5 Sahel. A l'issue de leurs travaux, les ministres participants ainsi que la délégation de l'UE conduite par sa Haute représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini ont été reçus par Roch Kaboré, Président du Faso.

Passer en revue les différents domaines de leur coopération et renforcer le partenariat pour des résultats plus plausibles. Tel est l'objectif principal de cette 5e réunion annuelle entre l'Union européenne et le G5 Sahel dans la capitale politique burkinabè. A l'issue de l'audience au palais de Kosyam, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération Alpha Barry a témoigné la reconnaissance des pays du G5 Sahel, quant à l'engagement de l'Union européenne à travers Federica Mogherini, depuis cinq ans maintenant.

« Nous avons eu en la personne de madame Mogherini un engagement assez fort envers le Sahel, envers chacun de nos pays. Elle a encore exprimé cela aujourd'hui. Il ne faut pas oublier que c'est elle qui a apporté en 2017 la première mise. Cela en mettant dans un premier temps 50 millions d'euros pour financer la force conjointe du G5 Sahel », a souligné le ministre Barry. C'est donc suite à ce geste que les autres partenaires ont commencéà croire à ce projet. Pour lui, il est tout à fait normal de souligner ce détail.

Pour la vice-présidente de la Commission européenne, la rencontre de Ouagadougou a permis de faire le tour du partenariat qui lie son institution au G5 Sahel. Au regard de la situation sécuritaire, les deux parties (UE et G5 Sahel) ont réaffirmé leur détermination àœuvrer pour l'opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel.

A cet effet, la consolidation du partenariat sera fait sur la base des priorités que sont :

- l'appropriation par les cinq pays du G5 Sahel notamment à travers une coordination renforcée par le Secrétariat permanent ;

- la définition d'un cadre d'action intégré en matière de sécurité et de développement et l'identification de zones prioritaires sur lesquelles seront concentrés les efforts des parties ;

- innover dans les modalités de mise en œuvre de l'aide, tant dans le domaine de l'appui à la force conjointe que dans les actions de développement pour répondre rapidement aux attentes de la population.

C'est ainsi que l'UE, par la voix de la Haute représentante, a décidé d'appuyer à hauteur de 138 millions d'euros additionnels la force conjointe du G5 Sahel, y compris sa composante police. Une feuille de route sera mise en place pour la définition et l'opérationnalisation des différentes actions.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
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Gouvernance minière : « Les burkinabè ont le sentiment d'être pauvres de leur richesse », déclare Issiaka Ouédraogo, président du Conseil d'information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG)

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Un consortium d'OSC et associations, au nombre de cinq (le Conseil d'information et de suivi des actions du gouvernement l'Association kogle Zanga. entre autres...) ont organisé une conférence de presse, ce mardi, à Ouagadougou.

Ce face-à-face avec les journalistes a porté sur la question de la gouvernance minière qui défraie tant la chronique dans notre pays.

"Les burkinabè ont le sentiment que l'exploitation de leur sous-sol, pourtant riche et promoteur, est fait à leur détriment. Ils ont le sentiment d'être pauvres de leur richesse", a déclaré le président du CISAG, Issiaka Ouédraogo.

Estimant que le partage des revenus tirés de l'exploitation du sous-sol national doit se faire dans l'équité et dans la transparence, il invite les autorités à accroître les capacités opérationnelles de contrôle et de surveillance qui, selon lui, " sont très dérisoires comparée à l'ampleur de la tâche à accomplir sur le terrain par les agents". Et pour être pertinents et en phase avec la gestion moderne attendue d'un secteur comme celui du sous-sol, les mécanismes de contrôles doivent impérativement être revus et corrigés, a-t-il préconisé.

Relativement à l'affaire de fraude présumée sur du charbon fin qu'une société de la place aurait tenté de soustraire illégalement au contrôle, M. Ouédraogo pense qu'une contre-expertise s'impose afin de situer les responsabilités.

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CAN 2019 : Paul Put accusé de racketter les joueurs guinéens

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L'équipe guinéenne fait la « une » de l'actualité depuis son élimination en huitièmes de finale de la CAN Egypte 2019. En effet, Paul Put est accusé par le président de la Fédération guinéenne de football d'avoir rançonné des joueurs contre une sélection. A l'issue d'une rencontre très houleuse entre le technicien belge et le patron de la fédération, les membres du staff technique sont rentrés à Conakry sans avoir informé la Fédération.

L'élimination de la Guinée de la Coupe d'Afrique des Nations, diminuée à cause de l'absence de sa star Naby Keita rentréà Liverpool pour des soins, continue de faire des vagues. Elle passe difficilement au sein des supporters mais aussi de la Fédération.

Paul Put, sélectionneur du Syli national, est suspecté d'avoir sélectionné des joueurs contre une partie de leurs primes. Et le président de la Fédération guinéenne de football, Mamadou Antonio Souaré, a informé le sélectionneur qu'il avait été informé de ses pratiques malsaines avec certains joueurs. « J'ai fait comprendre à Paul Put que j'ai appris que des joueurs sont rackettés au niveau de leurs primes. Je lui ai fait comprendre que j'ai des textos (SMS, Ndlr) d'échanges entre lui et certains joueurs à propos des primes », a révélé le président de la fédération.

A l'issue de cette séance d'explication dans un climat très tendue, les membres de l'encadrement technique de l'équipe guinéenne ont quitté l'hôtel sans avertir la Fédération. « J'ai été surpris de savoir que ce lundi matin tout le staff de Paul Put s'est volatilisé et tous sont rentrés. Pourtant ce n'est pas nous qui avions payé leur billet d'avion. C'est une irresponsabilité notoire et c'est vraiment du jamais vu dans l'histoire du football guinéen. Beaucoup de choses se disent au niveau du staff », a regretté Mamadou Antonio Souaré.

En rappel, Paul Put, finaliste malheureux de la CAN 2013 en Afrique du sud, avec les Etalons, avait été suspendu pendant 3 ans par la FIFA puis condamné en 2014 par la 49e Chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles dans une affaire de matchs truqués. La suite du technicien belge sur le banc du Syli national pourrait prendre fin dans les prochains joueurs.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissаnсе dе l'instаnt рrésеnt nерοurrаit еxistеr sаns lа fасulté d'οubli.

Slam : Kys dédicace « Elle », son nouvel album

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L'artiste musicien Kys, à l'état civil Kiswendsida Salifou Compaoré, a dédicacé, le mardi 9 juillet 2019 dans la soirée, son tout premier album intitulé« Elle ». C'est un opus de huit titres rendus dans le genre slam. Il traite de thèmes comme la femme, l'amour, le courage, le civisme, l'excision…

Du nouveau dans l'univers musical burkinabè. Le mardi 9 juillet 2019 dans la soirée, l'artiste slameur « Kys » a présenté son nouvel album aux hommes de médias. Il s'agit d'une production de huit titres dont le titre est « Elle ». « Elle », c'est la femme. Elle est à l'origine de l'existence de la population mondiale. Pour l'artiste, elle donne forme à la vie. « Elle », c'est pour dire que l'autre moitié du ciel est l'alpha et l'oméga.

Outre le titre de l'album, on retrouve « Toi ». Ce morceau part d'un geste de parentéà plaisanterie pour faire rendre hommage à ceux et celles qui ont pris le courage d'être père ou mère. Avec « Dieu », l'artiste rend grâce au Créateur pour tout ce qu'il a fait. Il appelle la jeunesse à prendre conscience avec le titre « Grandis ». Avec « La lettre », il dénonce l'excision qui, pour lui, a des conséquences néfastes. Kys déplore le manque de patriotisme dans le titre « In-civisme ». Il fustige les mesquineries et les jalousies qui empoisonnent la vie en société.

« Ma vie », le 7e titre, est une reprise de « Elle », avec la contribution de Frère Malkhom. « Dans Nonglem », l'artiste explique que l'amour est un heureux sentiment. Malheureusement, les tempêtes de la vie peuvent parfois l'ébranler. Il est donc question, dans cette chanson, de l'amour et de ses développements.

L'album est chanté en mooré, anglais, français et dioula. L'homme décrit son œuvre comme une fusion de musique traditionnelle et moderne. Pour mieux en faire la promotion, une tournée est prévue. En attendant, l'album est disponible sur le marché de disque au prix unitaire de 3 000 F CFA.

Dimitri Ouédraogo
Lefaso.net

Orientation scolaire et professionnelle : Une semaine dédiée aux nouveaux bacheliers burkinabè

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La 4e édition de la Semaine nationale de l'information et de l'orientation post-Bac a débutéà Ouagadougou, le 9 juillet 2019. Cette édition sera rythmée par des conférences, des débats, des expositions, des entretiens avec des conseillers d'orientation scolaire et professionnelle, la présentation des conditions et modalités d'accès aux bourses et à l'aide. Des universités publiques et privées du Burkina Faso, et des universités étrangères sont présentes. Le lancement des activités a connu la présence du ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga.

La 4e édition de la Semaine nationale de l'information et de l'orientation post-Bac est marquée par la contribution de partenaires officiels, à l'exemple de Lefaso.net, premier journal en ligne du Burkina Faso. Une contribution reconnue et saluée par le Pr Alkassoum Maïga, ministre en charge de l'Enseignement supérieur, et la directrice générale du Centre national de l'Information, de l'orientation scolaire et professionnelle et des bourses (CIOSPB), Dr Lydia Rouamba.

Il est aussi à noter la participation d'universités étrangères venues de la Tunisie, de l'Inde, du Maroc, etc., aux côtés des universités privées et publiques du Burkina Faso. La Semaine nationale de l'information et de l'orientation mobilise des centaines d'étudiants titulaires du baccalauréat, des enseignants d'universités et des fondateurs d'établissements universitaires.

Plusieurs interventions ont rythmé la cérémonie d'ouverture de cette édition. Dans son discours lu par sa représentante, le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, a dit sa disponibilitéà accompagner les initiatives tendant à diversifier les offres d'enseignement supérieur et professionnel dans la ville de Ouagadougou et dans le Burkina tout entier.

Le Pr Alkassoum Maïga, lui, a déclaré que « l'enseignement au Burkina est de qualité et offre les conditions de bonnes études sur place. » Toutefois, il a rappelé que « ceux qui ont des ressources sont libres d'envoyer leurs enfants à l'étranger », mais « ils ne doivent pas venir par la suite implorer le ministère d'assurer les frais d'études de ces enfants. »

À son tour, la directrice générale du CIOSPB, Dr Lydia Rouamba, a dénoncé le mythe qui fait croire qu'on « ne peut être bien formé qu'à l'étranger ». Selon ses propos, la formation au Burkina Faso est de « qualité» et la preuve, c'est que « les étudiants burkinabè, une fois à l'étranger pour des cycles supérieurs, font partie des meilleurs de leurs promotions. »

Rencontrés sur place, plusieurs nouveaux bacheliers disent être venus s'informer des opportunités de formation. Jean Ilboudo est venu en savoir davantage sur les études en Génie civil qu'il compte entamer. À l'en croire, sans cette rencontre d'information et d'orientation, il lui serait « difficile de comprendre ce que c'est que le Génie civil. »

Edouard K. Samboe
Lefaso.net

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