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Conditionnement des colis postaux : La SONAPOST et Polygone Emballage s'allient

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Après le service de tracking (suivi automatisé en ligne de l'acheminement des colis), le service d'enlèvement et de livraison des colis à domicile ou au bureau, la Société nationale des postes (SONAPOST), continue d'améliorer ses services. Ce mardi 23 octobre 2018, le Centre national des colis postaux, sis au siège de la SONAPOST, a abrité le lancement officiel des activités de Pologyne Emballage, une entreprise spécialisée dans l'emballage des colis.

Le filmage des colis pour plus de sureté et de sécurité sur tout le long de leur acheminement, le cerclage pour assurer la solidité de l'emballage et faciliter sa manutention. C'est ce que Polygone Emballage propose aux usagers des colis postaux de la SONAPOST. « Dans la pratique, lorsqu'un client arrive, il retrouve au sein de notre boutique, des emballages sur mesure qu'il veut confier pour expédition à la SONAPOST. Le filmage et le cerclage des colis se font aux frais du client qui désire sécuriser son emballage » a expliqué le directeur technique et commercial de Polygone Emballage, Isidore Bougouma, soulignant que son entreprise se réjouit d'améliorer les relations entre son partenaire (SONAPOST) et ses clients.

Rappelant que son entreprise s'est engagée à faciliter la vie de ses clients, en offrant notamment des services postaux et financiers accessibles, fiables et sécurisés, le directeur général de la SONAPOST , Nabi Issa Coulibaly, a inscrit ce nouveau service dans la dynamique de l'amélioration des offres de son institution et partant, de la fidélisation de la clientèle. « Il s'agit d'améliorer le conditionnement des emballages des colis et des marchandises que nous expédions à l'international pour leur apporter la sécurité et la convivialité nécessaires » a signifié le Directeur général de la SONAPOST.

Et si la journée mondiale de la poste 2018 a été célébrée sous le signe de la livraison du Bien au monde entier, la SONAPOST , selon monsieur Coulibaly, entend , « contribuer au bonheur de toute la population, à la satisfaction et l'amélioration de l'expérience-client à chaque fois que ces derniers se présenteront dans un guichet de la SONAPOST pour un service ».

En attendant de découvrir un nouveau service, le directeur général de la SONAPOST appelle les usagers des colis postaux à expérimenter cette nouvelle offre. En rappel, le partenariat entre la SONAPOST et Polygone Emballage date de plusieurs années. L'institution a déjà fait ses preuves lors des éditions précédentes du SIAO, en assurant l'emballage des produits dont l'acheminement a été confiéà la SONAPOST.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net


Promotion des droits humains au Nord : Des organisations de la société civile à l'école des droits de l'enfant

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La Direction générale de la promotion des droits humains(DGPDH) a organisé une formation au profit de 25 organisations de la société civile(OSC) de la région du Nord œuvrant dans le domaine des droits de l'enfant. C'était du 16 au 18 octobre 2018 à Ouahigouya.

Le constat dans le domaine de la protection de l'enfant n'est pas des plus reluisantes dans notre pays. En effet des données statistiques font ressortir que 35% des enfants d'âges scolarisables travaillent dans divers secteurs économiques comme les petits commerces, l'orpaillage. Selon des données du ministère de la femme, en 2008, 80,2% des enfants affirment avoir été victimes de violences, 10% des femmes sont mariées avant l'âge de 15 ans et 52% avant l'âge de 18 ans. A cela s'ajoute la non scolarisation, la mortalité infantile, la non possession d'actes de naissance de certains enfants sont autant de réalités. L'objectif de cette session est de renforcer les capacités des Organisations de la société civile (OSC) afin de les rendre plus aptes dans la promotion et la protection des droits de l'enfant dans les différentes localités de la région du Nord.

Redoubler d'efforts face à la situation préoccupante

Les données disponibles présentent un sombre tableau sur les droits de l'enfant au Burkina Faso. Ce, malgré les mesures juridiques et institutionnelles qui ont permis à notre pays de faire des progrès dans certains domaines des droits de l'enfant. Le ministère de la justice à travers la Direction générale de la promotion des droits humains (DGPDH) a donc opté de travailler avec les OSC œuvrant dans ce domaine afin qu'elles puissent contribuer efficacement à la promotion des droits de l'enfant.

Pour le directeur du partenariat, Marcel Zongo, les apports de ces OSC sont forts appréciables et c'est pour cette raison qu'après Ouagadougou et Bobo se sont 25 organisations de la région du Nord qui devront être outillées en notions essentielles. C'est donc un renforcement de capacités qui devrait amener les OSC à redoubler d'efforts face à la situation préoccupante.

Dans son mot d'ouverture de cette session de renforcement de capacités, le gouverneur de la région du Nord, Hassane Sawadogo a félicité toutes les organisations des sociétés pour leur participation à la session de renforcement de capacités et pour leur engagement dans la protection de l'enfance dans sa région. Saluant, l'initiative du ministère de tutelle, le gouverneur a invité les OSC à mettre en pratique les notions qui seront acquises à l'issue de cette école des droits de l'enfant.
« Je vous invite àêtre des relais pour que vos organisations sœurs s'imprègnent mieux du mécanisme de protection et défense des droits de l'enfant dans vos localités respectives » a souhaité Hassane Sawadogo aux participants.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Offre éducative au Yatenga : l'école primaire de Bouro normalisée

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Le ministre de l'Education nationale et de l'alphabétisation Stanislas Ouaro a procédéà l'inauguration de l'école primaire publique du village de Bouro dans la commune de Oula (Yatenga). C'était ce vendredi 19 Octobre 2018 en présence de l'ambassadeur du Japon Tamotsu Ikézaki, de Séni Kabou haut-commissaire du Yatenga représentant le gouverneur de la région du Nord.

Suite à un accord de financement signé entre l'ambassade du Japon et l'association « Koom/Ong » pour l'auto promotion des femmes du Burkina, l'école du village de Bouro a été normalisée. En effet cette construction d'infrastructures éducatives d'un cout de 47.960.500 Fcfa non remboursables vient renforcer l'offre éducative dans la province du Yatenga. Trois salles de classes équipées, une cuisine, un réfectoire, et un forage constituent les principales réalisations financés dans le cadre du programme de coopération financière du Japon « Dons aux microprojets contribuant à la sécurité alimentaire ».

Une réponse aux préoccupations des populations de Bouro

A la faveur de cette rentrée scolaire débutante, c'était une grande joie pour les populations de Bouro qui l'ont du reste manifestéà travers la forte mobilisation à l'occasion de l'inauguration officielle des infrastructures. La coordonnatrice nationale de l'ONG « Koom » Nomtondo Madeleine Ouédraogo qui a fait le plaidoyer pour la normalisation de l'école a remercié la coopération Japonaise pour la prise en compte des préoccupations du village en matière d'éducation. Au nom du conseil municipal de la commune de Oula, le maire Sidi Mady Sawadogo a remercié l'association Koom et son partenaire japonais pour avoir contribuéà la réduction du nombre de classes sous paillotes qui passe de 75 à 60 dans sa commune.

C'est dans une joie partagée que Aïcha Sawaogo qui s'est exprimée au nom des élèves de l'école a dit merci à tous ceux qui ont œuvré pour que la normalisation de l'école soit effective. « Votre présence à Bouro témoigne de l'importance que vous accordez à l'éducation. Nous prendrons bien soin des salles de classes et promettons de faire 100% aux examens du certificat d'étude primaire » a lancé Aïcha Sawadogo aux autorités présentes.

Contribuer à l'atteinte des objectifs de développement durable

L'ambassadeur du Japon au Burkina, dans ses propos, a laissé entendre que la construction des salles de classes à Bouro vient s'ajouter aux 1410 autres déjà construites par son pays au Burkina Faso. L'ambassadeur a rappeléà l'assistance c'est par la puissante arme de l'éducation que le Japon a utilisé pour assurer son développement économique au lendemain de sa défaite à la deuxième guerre mondiale.
« Ce bâtiment est désormais à vous. Vous devez venir nombreux à cette école et vous donner aux activités éducatrices, travaillez bien, respectez vos maîtres et soyez la fierté de tout le Burkina Faso. Je vous invite à bien l'entretenir pour qu'elle serve à plusieurs générations » a lancé Tamotsu Ikézaki aux élèves de Bouro.

Le ministre de l'éducation nationale et de l'alphabétisation, avant de procéder à la coupure du ruban qui officialise l'ouverture de l'école, a exprimé la gratitude du gouvernement burkinabè au Japon qui œuvre pour une éducation de qualité au pays des hommes intègres. M. Ouaro a indiqué que lorsque les portes d'une école s'ouvrent, ce sont les portes de l'ignorance qui se ferment. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

4e anniversaire de l'insurrection populaire d'octobre 2014 : Le MBDHP appelle à la mobilisation

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Le 31 octobre 2018 marquera le 4eme anniversaire de l'Insurrection populaire d'octobre 2014.
Ce soulèvement patriotique de notre peuple a constitué une victoire d'étape décisive dans sa lutte héroïque contre l'oppression, l'injustice sociale et la gouvernance maffieuse et carentielle.
Il a révélé, une fois de plus, la détermination de notre peuple à se battre pour de lendemain meilleur et son émancipation véritable.

La commémoration de cet anniversaire intervient dans un contexte sociopolitique marqué notamment par :
- une aggravation de l'insécurité sur toute l'étendue du territoire national, et caractérisée par des attaques terroristes répétées et quasi-quotidiennes, entraînant de lourdes pertes en vies humaines, de nombreux blessés et des dégâts matériels considérables ;
- la persistance de l'impunité, de la vie chère, du chômage endémique, de la corruption, des détournements de deniers publics, sur fond de pillage et de gaspillage des ressources publiques ;

- la remise en cause des acquis de l'Insurrection populaire elle-même, à travers les velléités de confiscation des libertés démocratiques, sous le prétexte insidieux de la restauration de l'autorité de l'Etat et de la lutte contre l'incivisme, le maintien de l'incrimination de l'insurrection, la criminalisation des luttes populaires et de celles des travailleurs, etc.

Cette situation critique est facilitée et entretenue par l'insouciance manifeste du gouvernement et son incapacité caractérisée à répondre conséquemment aux préoccupations fondamentales et pressantes des populations.

Au regard donc de ce contexte national interpellateur, de la portée historique de l'Insurrection populaire d'octobre 2014 et du sacrifice suprême consenti par nos martyrs à cette occasion, la célébration de cet évènement mémorable s'impose au double point de vue du devoir de mémoire et de continuation de la lutte pour un changement véritable dans notre pays en faveur du peuple.

C'est pourquoi, la Section MBDHP du Kadiogo appelle ses militants et sympathisants, ainsi que les populations de Ouagadougou et environnants à participer massivement le 31 octobre 2018 à partir de 9 heures à la place de la Révolution à la marche-meeting commémorative du 4ème anniversaire de l'Insurrection Populaire d'octobre 2014 pour :

- exiger vérité et justice pour les martyrs de l'Insurrection populaire et de la résistance au coup d'Etat de septembre 2015 ;
- défendre et approfondir les acquis de l'Insurrection populaire d'octobre 2014 ;
- dire non à la remise en cause des libertés démocratiques et à la gestion calamiteuse de notre pays par le pouvoir en place ;
- exiger du gouvernement la prise de mesures urgentes et efficaces contre l'insécurité et les attaques terroristes, etc.

• VIVE L'INSURRECTION POPULAIRE D'OCTOBRE 2014 !
• NON A L'IMPUNITE DES CRIMES ECONOMIQUES ET DE SANG !
• EN AVANT POUR LA DEFENSE DES LIBERTES DEMOCRATIQUES ET L'EFFECTIVITE DES DROITS ECONOMIQUES ET SOCIAUX !

Ouagadougou, le 22 octobre 2018
Le bureau de la Section

Conférence internationale sur les Mutilations génitales féminines : La rencontre débouche sur des recommandations fortes

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La cérémonie de clôture de la conférence internationale sur les mutilations génitales féminines a eu lieu dans l'après-midi de ce mardi 23 octobre 2018, à Ouagadougou. Une cérémonie présidée par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Ouverte le lundi 22 octobre 2018 à Ouagadougou, la conférence internationale sur les Mutilations génitales féminines (MGF) s'est achevée ce mardi 23, avec la lecture de la Déclaration de Ouagadougou. A cette occasion, la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Laurence Marshall Ilboudo, est d'abord revenue sur les conséquences des MGF. Selon elle, les MGF constituent une pratique violente qui marque les filles à vie, mettant ainsi en danger leur santé et les privant de leurs droits. « Plusieurs études réalisées au plan mondial démontrent que l'Afrique regroupe le plus grand nombre de pays où cette pratique traditionnelle néfaste persiste », informe la ministre.

Diaby Mariama Sylla, ministre en charge de la promotion féminine de la République de Guinée

Il est donc plus que nécessaire, dit-elle, que l'Afrique puisse établir, avec le reste du monde, des mécanismes de partage d'expériences et de plaidoyer, afin de barrer la voie à toutes les formes de cette pratique. Et d'ajouter que si l'engagement des Etats à atteindre la « tolérance zéro aux MGF » est une réalité, il reste que des efforts doivent être consentis de façon concrète entre l'Afrique et le reste du monde dans le domaine du partenariat et de la mobilisation des ressources.

Les participants de la cérémonie de cloture de la conférence internationale sur les mutilations génitales féminines

Ainsi, au terme des deux jours d'échanges qui ont été d'une grande richesse, affirme-t-elle, « nous pouvons nous féliciter d'avoir apporté une réelle contribution à la réponse globale contre ce fléau ». Et pour terminer, l'ambassadrice des femmes a demandé au président du Faso de plaider auprès de ses homologues afin que la Déclaration de Ouagadougou soit traduite en des actions concrètes en vue d'accélérer l'atteinte de la tolérance zéro.
Un appel renforcé par le représentant des chefs coutumiers, le Naaba Boanga. Selon lui, l'Etat burkinabè, l'Union africaine, les partenaires techniques et financiers, la société civile et toutes les bonnes volontés sont appelés à renforcer le dialogue avec les communautés pour que l'abandon des MGF soit une réalité partout dans le monde.

Déclaration de Ouagadougou

Remise de la déclaration de Ouagadougou au Président du Faso, Rock Marc Christian Kabore

Pour la ministre de l'Action sociale, de la Promotion féminine et de l'Enfant de la République de Guinée, Diaby Mariama Sylla, déléguée par ses paires, plusieurs recommandations ont été formulées dans cette Déclaration. Ce sont, entre autres, le soutien d'un partenariat entre les différents pays pour accélérer l'élimination des MGF en Afrique et dans le monde et soutenir l'appel à l'action lancé au Burkina Faso ; un rappel à la décision de l'Union africaine (UA) relative à l'appui du projet de résolution de l'Assemblée générale de l'ONU adoptéà sa 66e session ordinaire, interdisant les MGF dans le monde ; un engagement à faire progresser l'action politique au niveau national, sous-régional et régional afin d'accélérer l'élimination des MGF dans le cadre des accords et instruments régionaux et de la législation nationale ; une invitation aux chefs d'Etats et de gouvernement de l'UA à adopter une déclaration visant l'élimination des MGF et susciter une campagne soutenue dirigée par les pays ; l'adoption et la mise en œuvre à grande échelle de la campagne de l'UA sur les MGF ; la condamnation de toutes les pratiques néfastes affectant les filles ; l'élaboration de plans nationaux budgétisés visant à mobiliser les ressources nationales pour soutenir les services, les interventions et les mesures de lutte.

Yvette Zongo
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Incendie du domicile de Salifou Diallo : « Il faut être fou pour le faire » (Salifou Sawadogo, ancien député)

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Son immunité avait été levée par l'Assemblée nationale, le 6 décembre 2016, à l'issue d'un vote secret, afin qu'il se mette à la disposition de la justice militaire, dans le cadre de l'instruction sur le coup d'État de septembre 2015. Accusé de complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat, de coups et blessures volontaires, l'ex-député Salifou Sawadogo était à la barre du tribunal militaire, dans l'après-midi de ce mardi 23 octobre 2018.

4e Vice-président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), chargé des relations extérieures, Salifou Sawadogo, après la levée de son immunité parlementaire sur requête de la justice militaire, avait été déféréà la Maison d'arrêt et de correction des armées (MACA), le 15 décembre 2016. Il lui est reproché d'avoir organisé des manifestations anti-exclusion qui ont conduit aux saccages et incendies des domiciles de feu Salifou Diallo et Safiatou Lopez lors du coup d'Etat de septembre 2015. Appeléà la barre du tribunal militaire, celui qui bénéficie d'une liberté provisoire depuis le 4 mai 2017, a rejeté les faits qui lui sont reprochés.

A en croire Salifou Sawadogo, dans la matinée du 16 septembre, il participait à une réunion du Secrétariat permanent, composante du Bureau exécutif national, pour faire le point des candidatures invalidées par le Conseil constitutionnel dans le cadre des législatives. A la fin de la rencontre, il serait allé se restaurer au jardin Yenenga avec Achille Tapsoba et Anicet Poda. C'est là qu'il aurait appris l'arrestation des autorités de la Transition.

Rendez-vous a été donné plus tard au siège du parti où l'accusé souligne avoir eu des échanges informels avec d'autres cadres du parti. « Nous avons cherchéà comprendre. Aucun d'entre nous n'avait des éléments d'information. Au regard de ce qui s'est passé lors de l'insurrection populaire, le plus important pour nous c'était de veiller à la sécurité de nos biens mobiliers et immobiliers », a déclaré Salifou Sawadogo.
Au cours de leur rencontre, dans l'après-midi, le président du parti, Eddie Comboigo s'est rendu en banque, toujours selon ses explications, et en est revenu avec un carton contenant la somme de 15 millions de francs CFA. 10 millions auraient été retenus pour assurer la sécurité des biens des camarades dans les arrondissements de Ouagadougou.

A l'ouverture de l'audience le 27 février

Le lendemain, soit le 17 septembre, l'accusé raconte s'être rendu à une rencontre convoquée par Noël Sourwèma, le secrétaire général provincial de la section du Kadiogo du CDP, au rond-point des martyrs où devaient converger les camarades du parti, dont le siège a été incendié la veille dans la soirée. Rappelons que M. Sourwèma qui a bénéficié d'un non-lieu dans le cadre du dossier du putsch, avait déclaré, lors de son interrogatoire d'identité, qu'il avait été instruit par Salifou Sawadogo pour organiser cette rencontre. Première contradiction entre les deux hommes.

Outre cela, Salifou Sawadogo jure la main sur le cœur être venu trouver Noël Sourwèma au rond-point des martyrs. Pourtant, le secrétaire général provincial de la section du Kadiogo du CDP au moment des faits, toujours dans son interrogatoire, a expliqué qu'il n'y avait personne lorsqu'il est arrivé au lieu du rendez-vous, en compagnie de M. Niodogo Charles (aujourd'hui suppléant de Salifou Sawadogo à l'Assemblée nationale, ndlr).
Il aurait refait demi-tour avant de revenir sur ses pas après un appel téléphonique de M. Sawadogo. De retour au rond-point des martyrs, Noël Sourwèma, selon le Parquet, a déclaré que Salifou Sawadogo était en compagnie d'une cinquantaine de personnes. Deuxième contradiction.

Pour la journée du 18 septembre, l'accusé dit avoir aperçu une fumée alors qu'il était non loin du rond-point des martyrs. Renseignement pris, il a appris que des militaires avaient incendié le domicile de Salifou Diallo. Il apprendra plus tard que le domicile de Safiatou Lopez, figure de la société civile, a subi le même sort. Est-il mêléà cela ? Baguian Abdoul dit Lota a soutenu lors de son interrogatoire devant le juge d'instruction qu'il avait entendu un groupe de jeunes dire que c'est l'accusé qui avait ordonné d'incendier le domicile de Salifou Diallo.

Pourtant M. Sawadogo persiste : « Salifou Diallo et moi avons mené le même combat. Après, nous avons eu un parcours politique différent. Je ne peux pas aller brûler son domicile. Il faut être vraiment fou pour brûler la maison du tout-puissant Salifou Diallo. J'ai la conscience tranquille sur ce fait. Personnellement, j'ai pu dire à Salifou Diallo que je n'ai pas brûlé sa maison ».

L'accusé a également relatéà la barre qu'à sa sortie de la MACA, il a reçu la visite de M. Baguian à son domicile venu faire son mea culpa. A quel propos ? « J'avoue que jusqu'à présent, je ne lui ai pas demandé la raison de son mea culpa », a-t-il laissé entendre.

L'audience a été suspendue. Elle reprendra demain mercredi à 9h.

Herman Frédéric Bassolé
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Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité» (CFOP-BF)

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L'opposition politique, regroupée au sein du Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), a animé, ce mardi, 23 octobre 2018, sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire. Cette sortie, dirigée par le président du Front patriotique pour le renouveau (FPR), Dr Aristide Ouédraogo, et celui du Parti national des démocrates sociaux (PNDS), Yumanli Lompo, a abordé la question de la sécurité, notamment l'attaque terroriste intervenue à Djibo le 18 octobre 2018, et la « déstabilisation » de mairies dirigées par l'opposition.

Dans la nuit du jeudi, 18 octobre 2018, la brigade de la gendarmerie de Djibo, dans la région du Sahel, a été l'objet d'une attaque terroriste qui a fait des dégâts matériels et permis la libération de prisonniers. Pour l'opposition, s'il est reconnu actuellement que le nord est une zone de prédilection des terroristes, le mode opératoire de l'attaque sus-mentionnée surprend. Retraçant les péripéties de cette attaque telles que relayées dans la presse, l'opposition se demande pourquoi une cinquantaine de terroristes étaient enfermés en un seul endroit, surtout dans une brigade de gendarmerie qui n'offre pas toutes les garanties de sécurité.

Le CFOP-BF note que depuis l'attaque, aucun haut responsable n'est allé remonter le moral des populations, certainement désorientées par la situation. « Les attaques se sont passées la semaine dernière. Nous sommes mardi, quel est le haut dirigeant de l'Etat qui est allé dans cette localité remonter le moral des populations ? (…). Le ministre de la Défense ne s'y est pas rendu lui-même pour remonter le moral des troupes ni pour encourager (…) les populations. Le ministre de la Sécurité, pareil », s'étonne Dr Aristide Ouédraogo.

« Dans tous les cas, ce ne sont pas les braves Forces de défense et de sécurité qui saignent chaque jour que Dieu fait, qu'il faut accuser. Ceux à qui nous demandons des comptes, ce sont les autorités civiles qui sont censées fournir les moyens de combat à nos Forces de défense et de sécurité. Il incombe également à ces autorités, non seulement de définir une stratégie victorieuse, mais aussi de mettre tout en œuvre pour que nos militaires et paramilitaires aient le moral haut », soutiennent les conférenciers. Ils estiment que cette situation sécuritaire actuelle est le résultat d'une « gouvernance défaillante ».

Pour l'opposition, il faut « limoger purement et simplement » le ministre de la Sécurité et celui en charge de la Défense et nommer « des spécialistes expérimentés et compétents ».
« La question de la sécurité est devenue si cruciale, que les deux ministères cités ne devraient pas être occupés par des copains et des compagnons politiques, de surcroît incompétents et amateurs en la matière », a réitéré l'opposition pour qui, les populations ne croient plus en la capacité du pouvoir de les protéger. Pourtant, selon les conférenciers, le Burkina regorge de personnes capables de donner satisfaction à la tête de ces départements ministériels.

« Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité. Si les intéressés refusent de démissionner et que les autres se taisent, ils deviennent des complices », ont analysé les conférenciers, précisant n'être pas contre les personnes des ministres sus-pointés.

Le second point à l'ordre du jour est relatif à ce qu'ils ont qualifié de « déstabilisation des mairies dirigées par l'opposition ».

« En effet, après de vaines tentatives de faire tomber madame le maire de l'arrondissement 3, le MPP a entrepris une vague tentative de déstabilisation de la quasi-totalité des mairies dirigées par l'opposition politique dans le Kadiogo », informe l'opposition, relevant que « cette crise de folie » est consécutive à sa marche-meeting du 29 septembre.

« Le lundi 15 octobre 2018, c'est le maire de l'arrondissement 7 de Ouagadougou, par ailleurs président de la commission mobilisation de la marche-meeting des forces vives de la nation, qui a été visé par une motion de défiance fomentée par les conseillers municipaux MPP et alliés. Le motif principal avancé est que le maire a pris activement part à la marche-meeting de l'opposition », ont révélé les conférenciers, informant plus loin que la motion a échoué.

« Au moment où tout le monde s'accorde sur le fait qu'au regard de la situation nationale, marquée par des attaques terroristes, l'unité nationale est plus que nécessaire, pour le MPP, ce qui est important, c'est comment faire pour rester au pouvoir en déstabilisant l'opposition dans toutes les sphères de décisions, notamment à l'Assemblée nationale, les mairies, les partis politiques », déplore Yumanli Lompo. Pour l'opposition, ce comportement anti-démocratique du MPP risque de mettre en péril la paix au sein des communautés et faire reculer la démocratie locale.

Tout en réaffirmant sa solidaritéà ses maires et conseillers « victimes » de ces actes, l'opposition appelle les communautés concernées par ces actions de déstabilisation à soutenir les maires et àêtre vigilantes pour contrer toute action de velléité que le MPP et ses alliés viendraient à initier.

O.O
Lefaso.net

SIAO 2018 : Permettre aux artisans de vivre de leur métier

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La biennale de la « fête de l'artisanat burkinabè» ouvrira ses portes le vendredi 26 octobre 2018 à Ouagadougou. Pour cette XVe édition qui connaitra son apothéose au soir du 04 novembre prochain, l'on a décidé de réfléchir sur le thème suivant : « Artisanat africain, exigence du marché et développement technologique ». C'est un sujet d'actualité qui nous invite à plus d'engagement et de vision en faveur du monde artisanal. Autrement dit il faudra, au delà des activités connexes que procure le salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO), permettre aux braves artisans africains de tirer réellement profit de leur métier, si tant il est vrai que le salon leur appartient en premier. Mais dans la réalité, beaucoup d'artisans peinent à tirer leur épingle du jeu. Cela est dûà plusieurs raisons. On peut citer par exemple les activités connexes telles la vente des boissons industrielles et autres gallinacées (ATTENTION : notre objectif n'est pas de mettre du sable dans le couscous de quelqu'un) qui attirent plus le public ouagalais prompt à débourser au moins 10.000f cfa autour d'une table garni de bouteilles (le prix généralement au dessus de la moyenne) et ce, en famille ou en compagnie d'amis, que d'acheter un produit artisanal au même prix. Du coup l'on se pose la question suivante : A qui profite réellement le SIAO ? Aux organisateurs, aux artisans, ou aux business men ?

Pourtant, le thème de cette année est interpellateur en ce sens qu'il met en relation l'artisanat africain et les exigences du marché face au développement technologique, donc l'on doit travailler à sécuriser le marché des produits artisanaux. Et comme nous le savons, l'artisanat est la transformation de produits ou la mise en œuvre de services grâce à un savoir-faire particulier et hors contexte industriel : l'artisan assure en général tous les stades de sa transformation, de réparation ou de prestation de services, et leur commercialisation. De ce fait, le produit artisanal a de la valeur car il est le fruit d'une transformation et/ou d'une création. L'artisan est donc cette personne qui fait un travail manuel, qui exerce une technique traditionnelle à son propre compte, aidée souvent de sa famille et d'apprentis. Plus loin l'on dira que l'artisan, sociologiquement et humainement parlant, est un indépendant distingué par un fort savoir-faire bien spécifique, ainsi que par un profond enracinement dans le territoire.

D'un point de vue juridique, trois conditions légales sont requises pour considérer une entreprise comme étant « artisanale ». Il s'agit : d'avoir moins de dix (10) salariés au moment de la création de l'entreprise, d'être un métier permanent prévu par la loi et être immatriculé au Répertoire des Métiers (RM) tenu par les Chambres des Métiers.
Cette affiliation au RM et non à la chambre du commerce marque la différence entre artisan et commerçant même si leur distinction est parfois difficile à faire notamment lorsque l'artisan vend également des produits qu'il ne fabrique pas. Dans ce cas il acquiert également le statut de commerçant.

Néanmoins, notons que le commerçant est celui qui exerce des actes de commerce et en fait sa profession habituelle. Il est défini par le législateur à travers les actes qu'il effectue et non pas à travers un statut qui lui serait octroyé. Par contre, l'artisan est celui qui vend essentiellement des produits ou des services issus de son travail et dont l'entreprise ne compte pas plus de dix salariés.
Ainsi défini, l'on devrait donc créer toutes les conditions susceptibles de permettre aux artisans qui seront présents au SIAO 2018 de faire de bonnes affaires en « remettant le SIAO aux artisans ». Cela est possible si l'on désengorgeait le site des maquis et autres prestations commerciales non artisanales.

Récemment un artisan burkinabè affirmait ceci : « je ne participe plus au siao car au-delà de la cherté des stands, le siao appartient plus aux commerçants qu'aux artisans. Pendant la semaine dite de l'artisanat, l'on retrouve des produits importés de Dubaï ou de la Chine qui inondent le site. Malheureusement, ces chinoiseries semblent être prisées au détriment des produits locaux de l'artisanat. Quid de la présence encombrante des maquis ! » On perçoit là toute l'amertume de cet artisan.

C'est un cri de cœur et un appel fort à l'endroit de nos autorités qui devraient repenser le siao afin qu'il réponde à son premier objectif principal, celui de promouvoir l'artisanat en professionnalisant davantage la filière et en créant une saine émulation entre artisans.
Revoir - par exemple - les prix des stands, limiter certaines activités commerciales sur le site et inciter les populations à la consommation des produits artisanaux seraient d'un apport considérable. Au moment où nous bouclons ces lignes, nous apprenons que le Commissariat Général du SIAO a produit un communiqué empreint de fermeté. Gageons que cela produira l'effet escompté. De toute façon, nous aurons l'opportunité de vérifier cela à la fin du salon.

En tout état de cause et loin d'un empêcheur de tourner en rond, il est souhaitable que nous acceptions ces mesures. Comparaison n'est pas raison mais, s'il est difficile de trouver des stands de poterie, de maroquinerie et de livres lors des différents festivals de grillades pour la simple raison que ces festivals visent un objectif donné, il serait intéressant de limiter les maquis et la consommation de l'alcool lors des biennales du cinéma, de l'artisanat ou du livre, etc.

C'est faisable et il faut se donner les moyens d'y parvenir en insistant surtout sur un changement de mentalité au niveau des populations et en les incitant à la consommation de ce que nous produisons, expression pure et simple de notre nationalisme et de notre patriotisme. Sur ce puissions-nous délier les cordons de nos petites bourses pour acheter des produits artisanaux afin de soutenir nos artisans en « insécurité» ? En attendant, bonne fête de l'artisanat et surtout plein succès aux artisans d'ici et d'ailleurs.

Ouagadougoun le 23 octobre 2018
Emile LALSAGA
Ecrivain/Poète
Wendguuda2000@mail.com


SIAO 2018 : Tout est fin prêt

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A 72 heures de l'ouverture de la 15e édition du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO), le comité national d'organisation a animé une conférence de presse, ce mardi 23 octobre 2018, pour donner les dernières informations. Plusieurs innovations sont au menu de cette édition, a annoncé le ministre en charge de l'Artisanat, Harouna Kaboré, qui a présidé cette rencontre avec les Hommes de médias.

Du 26 octobre au 4 novembre 2018, Ouagadougou sera, pour la 15e fois, la capitale mondiale de l'artisanat. Durant dix jours, les professionnels et amateurs de l'artisanat vont se pencher sur le thème « Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique ». Selon les organisateurs, ce thème vise à trouver les mécanismes pour réduire le temps de travail de l'artisan, tout en augmentant sa productivité.

Au menu de ce grand salon mondial dédiéà l'artisanat africain, il y aura des expositions-ventes thématisées dans les cinq pavillons d'exposition ; des séminaires-ateliers liés au thème de l'édition ; des rencontres d'affaires B to B ; des compétions des meilleures créations ; des animations culturelles et artistiques et des espaces ludiques pour enfants. Aussi, il est prévu le « Madagascar day », la journée du pays d'honneur.

Harouna Kaboré, ministe en charge de l'Artisanat

A ce jour, 652 demandes de stands ont été enregistrées, sur une prévision initiale de 550, a annoncé le ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat, Harouna Kaboré, avant de préciser que ce nombre concerne uniquement les stands d'exposition ; ceux de la restauration ne sont pas pris en compte.

Sur le plan sécuritaire, le ministre Kaboré a tenu à rassurer que des dispositions sont prises pour qu'il y ait « suffisamment de sécurité». Néanmoins, il a rappelé que la meilleure sécurité est le comportant des participants à ce Salon, une manière de les inviter à respecter les consignes.

Les innovations de la 15e édition

A en croire les conférenciers, plusieurs innovations sont au rendez-vous de cette édition. Pour la première fois dans l'histoire du SIAO, le ministère de l'Artisanat va mettre en compétition le « Prix d'excellence pour la transformation et la promotion des produits locaux ». Selon Harouna Kaboré, cette innovation vise à encourager les artisans burkinabè qui ont une capacité de transformation, de façon innovante, des matières premières locales et faire leur promotion.

Dans le but d'améliorer la mise en œuvre du « Pôle des régions du Burkina Faso » introduit au SIAO 2016, les trois régions présentant les meilleurs stands seront primées au cours cette édition. Mais avant cela, chaque région va disposer d'un stand climatisé.

Dramane Tou, le DG du SIAO

La technologie s'invite à la 15e édition du SIAO. En effet, le paiement des titres d'accès au site d'exposition peut se faire par le Mobile money, dans les stations-services (April Oil et Eco Oil), les alimentations (Bon Samaritain et Marina Market de la Patte d'oie) et les box Orange. L'objectif de cette innovation, selon le directeur général du SIAO, Dramane Tou, est de réduire la longueur des files d'attente devant les guichets et contribuer à une meilleure sécurisation des participants de la biennale.

Toujours dans l'optique de rendre l'accès fluide pour les participants, le comité national d'organisation a annoncé la création de deux nouvelles portes. Pour Dramane Tou, une entrée sera consacrée aux personnes âgées et vivant avec un handicap, en application des recommandations des éditions précédentes.

Les prix des titres d'accès seront les suivants : ticket de 500 francs CFA donnant accès au site, aux pavillons ventilés ; ticket de 1 000 francs CFA donnant accès aux pavillons climatisés et au pavillon de la créativité ; ticket de 10 000 francs CFA donnant droit à l'accès permanent au site pour toute la durée du Salon.
Pour cette 15e édition, le comité national d'organisation a annoncé que le budget prévisionnel est de 700 millions de francs CFA.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Décès de Mme KABORÉ née TOLGHO Lucienne : Faire part

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- Le Tingsoaba de Zorgho,
- Les grandes familles : KABORÉ, OUÉDRAOGO, ILBOUDO, PACÉRÉ, à Zorgho et à Ouagadougou,

- M. KABORÉ Ganda Jean Pierre, agent de la BIB (UBA) à la retraite à Zogona, Ouagadougou,

- Le Rouamg' Naaba de Koupéla, la famille TOLGHO,

- Le Pousg' Naaba de Koupéla, la famille KYÉLEM,

- M. KYÉLEM Joachim à Ouagadougou,

- Les enfants :

• KABORÉ Stanislas au Luxembourg

• KABORÉ Chantal, épouse BOUDA, Secrétaire Général de l'Université Aube Nouvelle (ISIG)

• KABORÉÉliphaz à Hage Matériaux
• KABORÉ Alix, épouse FITZPATRICK
• KABORÉ Esther, épouse APIOU à Columbus (USA)
• KABORÉ Débora, épouse GODBOUT à Joliette (Canada)
• KABORÉ Jacob à SEMAFO (Wona)
• KABORÉ Nathalie à BIA (Houndé)
• KABORÉ Ruth Laurence médecin généraliste au CHR de Kaya
• KABORÉ Salomé, épouse GUINKO

- Les petits enfants :

• Eunice, Yanis, Anaïs, Marie KABORÉ
• Ségolène, Roxane, Sara, Jean-Marc, Naomie BOUDA
• Suzanne, Luc, Harold KABORÉ
• Caleb, Naomi, Abigail FITZPATRICK
• Josias, Deryl, Daniel APIOU
• Jorys, Jaden GODBOUT
• Israël, Israëla, Rebecca KABORÉ
• Ethan GUINKO

- Les familles alliées BOUDA, FITZPATRICK, SORGHO, APIOU, GODBOUT, OUÉDRAOGO, GUINKO,

ont la très profonde douleur de vous faire part du décès, le 14 octobre 2018 à Columbus (USA), de suite de maladie, de leur : épouse, enfant, mère, sœur, tante, grand-mère, belle-mère

Mme KABORÉ née TOLGHO Lucienne, agent de la BCEAO à la retraite.
L'enterrement aura lieu le lundi 29 octobre 2018 10H 30 à Zorgho.

PROGRAMME DES OBSÈQUES

- Veillée de prière et recueillement au domicile familial à Zogona : Dimanche 28 octobre 2018 à partir de 20h

- Départ pour Zorgho : lundi 29 octobre 2018, matin
- Arrivée à Zorgho :
• Recueillement au domicile familial
• Départ pour l'église, pour l'absoute
• Départ pour le cimetière Catholique à 10h30

Décès de Adja Cissé Assétou : Remerciements et faire part

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La grande famille Bagui/Baguéà Koudougou, Poa et Ouagadougou, les familles Cissé, Dankambary et Kanon à koudougou et Ouagadougou, la famille de feu El hadj Adama Bagui/Bagué ;

Les coépouses : Adja Fatimata Zongo dite Sada, Adja Salamata Neya et Maïmounata Neya ;

Sa sœur : Deila ;

Les enfants : El adj Rasmané Baguy dit Otis à koudougou, El adj Issoufou Baguéà Koudougou, El adj Inoussa Bagui à CEICO Ouaga, Hamidou Bagué au Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique au Congo Brazzaville, Adja Fatimata Bagué/Diallo, Adja Ramata Bagué/Da, El hadj Alidou Bagué tous les trois à Zahara voyage et tourisme à Ouaga et Adja Zénabou Bagué/Ouédraogo à Ouaga ;

Les petits-enfants et arrière-petits-enfants, les cousins, cousines, neveux et nièces ;
Très touchés par les marques de sympathies et de soutiens multiformes Lors du décès de Adja Cissé Assétou, épouse de feu El hadj Adama Bagui/Bagué survenu le 22 Septembre 2018, suivi de l'enterrement le 23 et du Doua le 29 septembre 2018 à Koudougou remercient :

Les familles alliées : Kaboré, Zongo, Néya, Yaméogo, Kiemdé, Koala, Tougri, Ouedraogo, Ky, Nitiéma,Kondé, Diallo, Sinon,Da, Azoupiou,Sakande, Sawadogo,Sana, etc.

Le grand Imam et la communauté musulmane de Koudougou
Les autorités administratives de Koudougou
Le président de la chambre régionale de commerce et les commerçants de Koudougou

La communauté Burkinabé de Brazzaville
L'association METBA
Madame le Représentant de l'OMS au Burkina, tout le personnel de l'OMS à Ouagadougou et au Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique à Brazzaville
La délégation d'Abidjan

Les délégations de Ouagadougou
Les délégations de Bobo Dioulasso
Les délégations de Réo, Pô et Léo
La délégation des agences de voyages sur la Mecque
Toutes les délégations venues pour la circonstance
La société de transport STAF
La société de transport TSR
Les voisins, amis et connaissances.

Qu'Allah le tout puissant leur rende au centuple.

Auditions à l'Assemblée nationale : Le droit de réponse du ministère de l'Eau et de l'Assainissement

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Suite à la publication sur notre site de l'article intitulé : ‘‘Auditions parlementaires : Le ministère de l'Eau demande une réduction de son budget 2019, «à cause des difficultés socioéconomiques du pays »'' (http://lefaso.net/spip.php?article86055), nous avons reçu un droit de réponse signé de la Direction de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) dudit ministère. La DCPM apporte un démenti sur certaines informations contenues dans l'article. Nous publions, ci-dessous, ce droit de réponse en intégralité.

Dans vos parutions du mercredi 24 octobre 2018, vous avez publié un article intitulé : “Auditions parlementaires : Le ministère de l'Eau demande une réduction de son budget 2019, «à cause des difficultés socioéconomiques du pays »''. Dans cet article, vous avez dit dans le chapeau : “…Au nom de son département, Ambroise Niouga Ouédraogo a plaidé pour la réduction de son budget, à« cause des difficultés socioéconomiques du pays. »''. Vous insistez encore sur cette idée dans le corps de la publication en disant (nous citons) : « Félicité pour ses réalisations au cours de l'année 2018, le département de l'Eau et de l'Assainissement s'est dit « conscient des difficultés du pays ». C'est ainsi qu'il a décidé de réduire son budget 2019, comparativement à celui de 2018…». Nous déplorons le contenu de cet article qui ne relate pas les faits.

Par ailleurs l'auteur présente des propos attribués au Ministre en ces termes : « La situation du pays nous interpelle à faire un sacrifice », justifie Ambroise N. Ouédraogo, ministre de l'Eau et de l'Assainissement ». Nous déplorons aussi le fait que les propos de Monsieur le Ministre aient été retirés de leur contexte.
Permettez-nous de donner la vraie information à la population et à vos lecteurs.
L'audition des membres du Gouvernement par la COMFIB est un exercice qui se fait chaque année avant l'adoption de l'avant-projet de la loi de finances. C'est un cadre où chaque chef de département présente et défend son budget devant les honorables députés.

Le ministère de l'Eau et de l'Assainissement est passé devant la Commission le lundi 22 octobre 2018 de 11h30mn à 13h30mn. Le Ministre de l'Eau et de l'Assainissement Niouga Ambroise Ouédraogo a d'abord fait le bilan des résultats atteints par son département de 2016 à juin 2018. Il a présenté l'évolution du budget dans la même période,et a fait observer que la régulation intervenue cette année, n'a pas permis la réalisation de certains objectifs prioritaires de son département. Cependant, il a dit comprendre le bienfondé de la régulation budgétaire, qui du reste a touché tous les ministères, cela étant liéà la situation socio-économique et sécuritaire du pays.

Il n'a jamais été question pour le ministre de plaider pour la baisse de son budget exercice 2019. Sachez que les besoins initiaux du département avaient été estimés à 159 572 474 000 FCFA et par la suite le Conseil des Ministres a retenu 66 milliards au lieu de 62 milliards dont parle votre article. Il faut noter aussi que le budget exercice 2018 du département s'élevait initialement à 92 097 511 000 FCFA. Après annulation dans le cadre de l'adoption de la loi de finances rectificative, le budget était estiméà 70 milliards de FCFA au lieu de 87 milliards comme dit dans votre publication.

Monsieur le Ministre est conscient du caractère prioritaire et sensible de l'eau pour nos populations. L'audition de la COMFIB a toujours été plutôt une opportunité pour plaider pour des crédits additionnels afin de satisfaire aux mieux les attentes des populations.

Nous saluons les efforts que lefaso.net fait pour informer quotidiennement les populations. Mais nous regrettons cette fois ci que les informations diffusées ne reflètent pas la réalité. Nous marquons notre disponibilitéà vous accompagner et à vous orienter vers les sources d'information fiables pour vos besoins de faire des publications concernant notre département.

La Direction de la Communication et de la Presse ministérielle/Ministère de l'Eau et de l'Assainissement.

Journée mondiale de l'environnement 2018 : Sous le signe de la lutte contre les déchets plastiques

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La Journée mondiale de l'environnement est célébrée le 5 juin de chaque année. Au Burkina, c'est la capitale de la région du Centre-Sud, Manga, qui a accueilli, les activités commémoratives, en différé, de l'édition 2018. C'était le 23 octobre, sous le thème retenu : « les collectivités territoriales contre la pollution au plastique ». Cette journée met en valeur les actions de chaque citoyen et incite à prendre des initiatives en faveur de la protection de l'environnement.

Manga, chef-lieu de la province de Zoundwéogo, qui abritera les festivités du 11-Décembre 2018, a accueilli la cérémonie commémorative de la Journée mondiale de l'environnement 2018. Placée sous le thème « les collectivités territoriales contre la pollution au plastique », cette journée se veut un cadre approprié pour inciter et amener les populations à devenir les agents actifs du développement durable. En l'organisant à Manga, l'objectif est d'inciter le premier responsable de la commune à faire de la lutte contre les déchets plastiques son cheval de bataille pour être un exemple dans la sauvegarde de l'environnement.

Instituée depuis 1972 par l'Assemblée générale des Nations unies, la Journée mondiale de l'environnement (JME) est une occasion de prise de conscience et d'actions d'envergure internationale pour la sauvegarde de l'environnement.
Présidant la cérémonie officielle, le ministre de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique, Nestor Bassière, a affirmé qu'« un accent particulier sera mis sur la sensibilisation contre les déchets plastiques ». Il invite donc chacun à jouer sa partition pour protéger l'environnement, à travers le changement de comportement.

Ministre de l'environnement de l'économie verte et du changement climatique

Partenaire de cette journée mondiale, Vivo Energy, par la voix de la directrice générale Khadidiatou Fall, a fait don de matériels de nettoyage composés d'une cinquantaine de poubelles, des brouettes, des râteaux et des gants au ministère de l'Environnement, dans sa lutte contre les déchets plastiques. Le don a été transmis à la mairie de Manga. Pour Khadidiatou Fall, « ce don au ministère de l'Environnement s'inscrit en droite ligne des valeurs habituelles de Vivo Energy, d'intervenir dans tout ce qui concerne l'environnement et cela est un engagement à côté de la commercialisation des produits pétroliers ».

Directrice générale de Vivo Energy Burkina

Pour Désiré Ouédraogo, directeur général de la préservation de l'environnement « le gouvernement est à pied d'œuvre pour lutter farouchement contre les plastiques et un accent sera mis sur le contrôle avec l'acquisition de matériels de pointe ».
Cette journée a permis de rappeler aux citoyens que l'insalubrité, la recrudescence des maladies, la perte de cheptel et les inondations sont entre autres les conséquences de la pollution au plastique.

Désiré Ouédraogo directeur général de la préservation de l'environnement

Le bourgmestre de la Cité de l'épervier, Jérôme Rouamba, ville hôte de cette journée, a rappelé que « face à cette situation, notre conseil municipal a pris conscience du phénomène et a consacré certaines de ces délibérations à la question, d'autres sont à venir ».

Cette journée a aussi permis d'installer le comité chargé de la préservation de l'environnement.

Issoufou Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net

Livre-témoignage de Yacouba Isaac ZIDA : « Une boîte d'allumettes mouillées » selon Lengha Fils

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Dans cette réaction, Harouna Dabré, plus connu sous le pseudonyme de Lengha Fils sur les réseaux sociaux, réagit à la publication de « Je sais qui je suis », apparait comme le Tome 1 des mémoires de Yacouba Isaac Zida, l'ancien Chef de l'Etat et Premier ministre de la Transition.

J'avais pris l'engagement ne plus faire d'analyses politiques pour des raisons qui me sont propres. Mais face à une situation qui inquiète la tranquillité des Burkinabè, personne ne saurait se taire car comme le dit un adage bissa, en situation de péril, le silence est complice. A titre exceptionnel, je livre mon analyse sur le fameux « Je sais qui je suis ».

Le « Je sais qui je suis » ou le programme politique de Zida

Sans détour, Zida a joué bidé. L'auteur semble nostalgique des périodes de troubles où il s'en sortait très bien. Dans son tome 1, l'auteur prend une hypothèse de calcul trop simpliste. Pour lui, ce pouvoir est fini et c'est le meilleur moment pour lui d'entrer en action. Le tome 1 est ainsi le coup de gourdin pour achever ce pouvoir de sorte à ce qu'on voit en lui le nouveau tombeur du régime tel qu'il s'était présenté en octobre 2014. Mais Zida a-t-il confondu les époques ?

Trahi à son tour et abandonné par ses alliés d'hier, Zida veut reprendre le commandement de ses affaires et de ses intentions politiques. Finie la sous-traitance avec les alliés qui ont fini par quitter les entrainements et les champs d'action. L'ancien général radié veut désormais traiter directement maintenant avec la masse populaire qu'il avait désillusionné durant la transition. Je le répète que Zida était trop loin du pouvoir en octobre 2014 sur le plan du grade militaire et sur le plan constitutionnel. J'insiste pour dire qu'au plan constitutionnel, le pouvoir revenait au Chef d'Etat-major des armées puisque le Président Blaise Compaoré avait décrété l'état de siège avant de quitter le pouvoir et le pays.

Dans son ouvrage, Zida n'épargne donc personne. Il tire des roquettes sur tous ses anciens alliés qui l'ont pourtant aidéà tromper et à prendre le pouvoir par la force en octobre 2014. C'était son premier coup d'Etat, aidé par des soldats civils de profession balayeurs, juristes et constitutionnalistes. Cela a-t-il donné une légalitéà son coup de force ?

Ecarté des affaires malgré lui par la fin de la transition, Zida a perdu ses alliés. Il n'y a plus de contacts suivis, ni d'actions visibles sur le terrain pour son compte. Se sentait-il abandonné et trahi à son tour ? C'est pourquoi il a consacré des pages dans son tome 1 à discréditer ces célèbres constitutionnalistes, avocats, juges, balayeurs et autres qu'on a vus à ses côtés au temps fort de l'insurrection. Zida par exemple sait que le peuple a balayé le balai citoyen et par conséquent, pourquoi s'encombrer d'alliés qui ne pèsent plus rien ? C'est pourquoi il les a tous matés dans son ouvrage. Tous ces balayeurs et constitutionnalistes sont cloués au silence sinon le tome 2 sera extrêmement bourré de preuves accablantes. Vous verrez que personne d'entre eux n'osera contester sa version. Sur ce point, Zida a réussi. Je leur lance le défi de contester Zida.

Mais là où Zida a échoué, c'est quand il s'en prend au pouvoir dont lui-même a applaudi l'avènement. Sur ce point, il devrait d'abord formuler une vraie hypothèse comme angle d'analyse et de montage de son scénario : le peuple ne me fait plus confiance. A partir de cette hypothèse vraisemblable, il pouvait bien formuler sa stratégie de reconquête de la confiance du peuple d'abord. Mais l'homme a préféré aller se buter à ce qu'il croit urgent et essentiel : reconquérir le pouvoir.

Il est donc clair que Zida affiche mais très mal ses ambitions d'homme providentiel pour ce pays en ce moment précis qu'il croit opportun. C'est là qu'il révèle ses vraies intentions en plein soleil. C'est là où se trouve la vraie raison de la publication du tome 1. Mais a-t-il choisi le bon moment et le meilleur angle de tir ? Je suis certain que non. Parce que lui-même est un adversaire pour tout le monde : militaires, civils, politiques, citoyen lambda ; après tout ce qu'il a fait sous la transition. Il doit en être conscient.

En affichant ses ambitions à un moment où son image et son nom sont répugnants dans l'opinion publique, Zida s'attire tous les adversaires, ceux de l'ombre et de la lumière, de la majoritéà l'opposition. Quel que soit l'homme qui sera au pouvoir, Zida devient un ennemi à« abattre » car personne ne voudrait lui faire de la place encore sous l'ombre des arbres de Kosyam. Toute la classe politique peut faire unanimité pour combattre Zida. Pour ce faire, Il n'est plus l'affaire du seul MPP dont il accable le Président.

Zida doit se rendre à l'évidence que c'est par simple curieusité que beaucoup de gens vont payer son tome 1. Beaucoup le feront pour juste détenir la preuve de ce qu'il pense de lui : un homme qui dit des contrevérités. Aujourd'hui, àécouter les commentaires sur les radios, journaux et réseaux sociaux, beaucoup de Burkinabè sont plutôt prêts à pardonner Blaise Compaoré que Zida : en homme averti, il a brisé deux fois l'espoir des Burkinabè. Si Blaise Compaoré avait eu la chance de Zida, il se serait très vite racheté.

Mais pourquoi avoir écrit tome 1 sur le livre ? A mon avis, ce n'est pas parce qu'il lui manque des pages dans le tome 1 pour tout raconter. C'est une issue qu'il se donne, une sorte d'avertissement comme pour dire que ceux qui sont aux affaires maintenant sont obligés de se taire et de négocier avec lui, sinon… L'homme fort de la transition prévient explicitement qu'il y a d'autres choses à raconter si le tome 1 n'atteint pas la cible au cœur et si les gens ne négocient pas avec lui. Il pourrait écrire des dizaines de tomes. Mais l'ancien général radié oublie qu'il est comme une boîte d'allumettes mouillée. Aucun brin ne donnera du feu. De toutes les façons, il peut continuer à raconter ses « bobards » comme dirait son ancien patron de la transition. Personne ne le croit encore dans ce pays.

Finalement Zida ne sait pas qui il est sinon, il n'écrirait pas un tel ouvrage qui le condamne davantage. Le peuple a entériné la légitimité de ce pouvoir en place. Celui qui le conteste prépare un coup d'Etat. Zida est celui qui a organisé les élections qui ont vu l'élection de ce pouvoir. S'il estime que ce président n'est pas l'homme qu'il faut, pourquoi a-t-il frauduleusement voulu être son représentant à Washington DC ? Si Zida avait eu le poste d'ambassadeur à DC, allait-il raconter ces choses ?
C'est comme son acolyte Hervé OUATTARA qui s'est transformé en opposant après avoir négocié en vain nuitamment une bourse pour aller étudier à l'extérieur.
Burkinabè, restons soudés et ne permettons plus qu'un individu nous mélange encore. Nous en avons trop souffert.

A mon cher ami Zida, j'ai un conseil : aide les gens à t'oublier.

Lengha Fils

Rentrée scolaire 2018-2019 : Le SNESS invite ses militants, à rester prêts pour les défis en cas de besoin

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Le bureau national du Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS), dans la déclaration ci-après, souhaite une bonne rentrée scolaire 2018-2019 à l'ensemble des acteurs du monde éducatif. Il invite ses militants àêtre prêts pour les défis à venir. Par ailleurs, il invite le gouvernement à régler les passifs avec diligence. Aussi, encourage-t-il les enseignants qui, malgré la situation sécuritaire difficile dans certaines régions du pays, continuent de dispenser les cours pour sortir les enfants du peuple de l'obscurantisme.

Travailleuses et travailleurs,
Camarades militantes et militants,
Enseignantes et enseignants,
Parents d'élèves,
Élèves et étudiants,
Partenaires du secteur de l'éducation.

Une nouvelle année scolaire ouvre ses portes donnant ipso facto de nouveaux défis à relever pour le monde de l'éducation. Mais avant de se pencher sur le volet défis à relever, il sied de féliciter l'ensemble des acteurs pour les multiples efforts consentis au cours de l'année scolaire écoulée, chacun à son niveau, aussi bien au plan professionnel que syndical.

Au plan syndical, vous avez respecté et suivi les différents mots d'ordre de la Coordination Nationale des Syndicats de l'Education qui ont jalonné tout le premier trimestre et le début du deuxième trimestre, nous permettant ainsi d'obtenir un protocole d'accord historique le 27 janvier 2018. Alors, il n'est nullement de trop de vous tirer notre chapeau.

Au niveau professionnel, que de sacrifices vous avez consenti pour faire des cours de rattrapage, même les week-end, faire des heures supplémentaires en débordant les heures normales d'arrêt des cours ou vous priver de vos vacances scolaires, comme cela fut le cas au niveau du sahel, pour permettre d'organiser un examen spécial pour les élèves et écoliers de cette zone !Les résultats sont là et sont fort appréciables. Recevez alors un vibrant hommage de mérite et de reconnaissance du SNESS.

Camarades militantes et militants, sans occulter l'importance des questions politico-économiques et sociales au niveau international qui privent souvent nos gouvernants de libertés et de marges de manœuvre dans certaines options de réforme, nous nous pencherons exclusivement pour cette rentrée sur la situation nationale.
La question sécuritaire est en effet une préoccupation fondamentale non seulement pour tout le pays mais aussi et surtout pour le monde de l'éducation.
En effet, quotidiennement, notre cher Faso essuie des pertes en vie humaines du fait d'actes terroristes endeuillant des familles. Nos forces de défense et de sécurité paient le lourd tribut.

Cela se poursuivra-t-il encore pendant combien de temps ? Pendant combien de temps encore nos braves FDS continueront à payer de leur vie ? Pendant combien de temps et à quel hauteur de massacre faut-il encore consentir ou concéder avant la trouvaille d'une réponse appropriée ?
Nous admettons que nous avons à faire à un ennemi très souvent invisible et lâche qui nous impose une guerre asymétrique, mais « aux grands maux, les grands remèdes » ; la sécurité du pays recommande suffisamment d'efforts sur tous les plans sans exception : économique, politique, stratégique, social mettant toutes les couches de la sociétéà contribution avec un plan de communication rapide et efficace. Le pays regorge des intelligences pour cela.

Camarades, Outre les FDS, les enseignants subissent également des pertes en vies humaines dans le pire des cas ou des traumatismes psychologiques dans le meilleur des cas dans la zone sahélienne et actuellement à l'Est de notre pays. Des enseignants sont sommés de quitter les classes ou sont enlevés par des individus à moralitéà peine humaine. C'est avec la peur au ventre que ces enseignants continuent bon gré, mal gré de dispenser les cours pour sortir les enfants du peuple de l'obscurantisme.

Aucune récompense ne peut être à la hauteur de vos sacrifices, la vie humaine n'ayant pas de prix. Des efforts ont été, certes, déployés pour sécuriser nos écoles dans les parties Nord et sahélienne du pays mais ces efforts doivent être rehaussés et maintenus car baisser la garde serait catastrophique à plus d'un titre ! Nous demandons alors au monde éducatif dans les zones victimes d'attaque d'observer une grande prudence dans l'exercice de sa fonction.

Camarades militantes et militants,

Le protocole d'accord de la Coordination Nationale des Syndicats de l'Education(CNSE) souffre toujours dans sa mise à exécution sur certains points. Il s'agit principalement de la bonification d'échelon et du statut valorisant. A l'heure où nous écrivons ces lignes, le débat sur le statut valorisant est lancé entre les deux parties (le gouvernement et la CNSE) et se déroule à Koudougou. Tous les regards sont donc tournés vers Koudougou.

Le fil conducteur qui guide les travaux, les réflexions demeure la recherche de la qualité de l'éducation pour booster le développement du pays et améliorer les conditions de vie et de travail du personnel de l'éducation et de la recherche afin de rendre ce secteur attractif.
Il est alors, dans l'intérêt de toute la nation que l'accouchement, même s'il est difficile, puisse donner naissance à un produit, à un fruit qui servira à la fois de piédestal et de tremplin pour une école de qualité et accessible à tous, toute chose qui tracera les chemins d'un véritable progrès socio-économique de notre cher Faso.

Le SNESS ose croire que le gouvernement, convaincu de la pertinence d'une telle revendication, œuvrera à son aboutissement heureux. Dans tous les cas, le SNESS, conscient des préoccupations fondamentales des travailleurs de l'éducation de façon générale et en particulier de ses militantes et militants, les interpelle tous à la mobilisation à tous les niveaux pour défendre leurs droits, en cas de nécessité.

Camarades militantes et militants,

L'éducation est un secteur prioritaire et un droit fondamental et par conséquent, elle doit bénéficier de toutes les attentions. Raison pour laquelle, notre part de travail consistera à apporter une dynamique de veille sur les questions éducatives. Nous rappelons qu'il y a des passifs à régler avec diligence : paiement des heures de vacation dans les établissements d'enseignements, le règlement intégral du contentieux financier au titre de la subvention de l'Etat auprès des établissements abritant les élèves qui y sont affectés et prise de dispositions pour éviter dorénavant ces grands retards.
Ceci permettra un fonctionnement sans blocage surtout dans les établissements en partenariat avec l'Etat qui consentent déjà un grand sacrifice pour accompagner le MENA dans cette mission éducative.

Camarades militantes et militants,

Au supérieur, la situation n'est guère reluisante ; problèmes : de conditions de travail, aussi bien pour les enseignants que pour les étudiants ; de mise en œuvre du système LMD ; de ratio étudiants/ enseignant à encadrer pour les soutenances ; de disponibilité de certains enseignants ; de retards et de chevauchements des années académiques, etc.
Cependant, force est d'admettre que de grands efforts ont été déployés par nos universités pour résorber les retards et les chevauchements des années académiques. Vivement que cela se poursuive avec célérité.

Camarades militantes et militants,

Au regard de ce qui précède, le SNESS, dans sa mission historique qui est de veiller aux intérêts matériels et moraux des travailleurs en général et de ceux de ses militantes et militants en particulier, les interpelle :

-à une participation active à toutes les actions engagées ou à engager par notre structure à tous les niveaux ;

-à la promotion d'une éducation de qualité et accessible à tous ;

- les autorités en charge de l'éducation sur leur rôle de formation des acteurs de terrain, l'amélioration des conditions de recrutement, l'entretien d'un partenariat franc, constructif et respectueux avec les organisations syndicales œuvrant dans l'éducation.

- Les parents d'élèves à s'impliquer davantage dans le suivi scolaire de leurs enfants ;

Les élèves et les étudiants, en qui le pays place son espoir, à travailler réellement de sorte à pouvoir prendre la relève pour la construction de la nation.

Pour ce faire, le SNESS, soucieux de la préservation des acquis actuels des travailleurs et des populations en général, jouera sa partition en ligne de mire de ses objectifs. A ce titre, le Bureau National du SNESS invite ses militantes et militants sur l'étendue du territoire, à rester prêts pour les défis en cas de besoin.

Camarades militantes et militants,

Le SNESS a été durement touché cette année, dans son âme et dans sa chair par le rappel à Dieu de son secrétaire national à l'information et à la presse, le camarade ZAPRE Pascal ; décès survenu le 15 Septembre 2018 au Danemark : union de prière, que son âme repose en paix.

Bonne rentrée scolaire 2018-2019 à toutes et à tous.
En avant pour une éducation de qualité et pour tous !
Vive le SNESS ;
Tous unis et mobilisés, nous vaincrons !
Fait à Ouagadougou, le 10 Octobre 2018

Pour le Bureau National du SNESS
Anatole ZONGO
Secrétaire Général


Sucrerie du Faso : De nouvelles boissons en canette pour rafraîchir les Burkinabè

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Les consommateurs burkinabè ont désormais un nouveau distributeur de boissons dans des canettes. Il s'agit de « Sucrerie du Faso ». La présentation officielle de la société a été faite ce mercredi 24 octobre 2018 à Ouagadougou, au cours d'une conférence de presse animée par ses premiers responsables.

« Aujourd'hui, les canettes Coca, Fanta et Sprite font leur grand retour sur le marché burkinabè». L'annonce a été faite par le Président-directeur général (P-DG) de Sucrerie du Faso, Patrick Gagnon.

Pour une première action commerciale, Sucrerie du Faso a créé une étiquette « Sucrerie du Faso certifiée » qui sera apposée sur toutes les plaquettes de 24 canettes. « L'objectif de cette opération marketing est de permettre au consommateur de savoir ce qu'il consomme et qui est derrière ses produits de consommation », a justifié Patrick Gagnon.

Patrick Gagnon, PDG de Sucrerie du Faso

Selon les premiers responsables de Sucrerie du Faso, leurs boissons sont approvisionnées par l'usine Coca-Cola implantée à Tunis, en Tunisie. « L'usine est une filiale de Coca-Cola et elle respecte toutes les normes internationales mises en place par le siège de Coca-Cola baséà Atlanta aux USA », a affirmé le P-DG, avant de rassurer que leurs boissons sont dans les meilleures conditions de conservation possibles afin que la qualité des produits proposés soit respectée.
Pour preuve, Patrick Gagnon a fait savoir que les canettes ont été renforcées pour s'adapter aux fortes températures telles que celles du Burkina Faso.

Autre précision. Sucrerie du Faso certifie que la date de ses canettes est adéquate et conforme aux règles.

En voulant relancer la commercialisation des boissons dans des canettes, Sucrerie du Faso mesure le défi auquel elle fait face : « En effet, nous sommes conscients que la confiance des Burkinabè a été minée il y a quelques années envers les sucreries de type canette.
Même aujourd'hui, après presque quatre ans, cette mauvaise expérience reste ancrée dans les habitudes de consommation au Burkina Faso ». Ainsi, le P-DG Patrick Gagnon invite les Burkinabèà placer leur confiance aux canettes de Sucrerie du Faso, car ils auront la preuve qu'ils ont fait le bon choix.

Une distribution partout dans le pays

Au cours de cette conférence marquant le lancement officiel des activités commerciales de Sucrerie du Faso, la directrice générale de la société, Rose Beauty, a indiqué que son équipe a mis toutes les énergies dans ce nouveau projet afin d'offrir aux consommateurs des produits de qualité au meilleur prix.

A en croire les conférenciers, cette entreprise de distribution de boissons va créer des dépôts dans toutes les grandes villes du Burkina. « De cette façon, les consommateurs pourront s'adresser directement à nos dépôts en cas de besoin et auront toujours (…) nos produits directement dans leurs localités », précise le P-DG.

Il faut noter que Sucrerie du Faso est créée il y a un mois. A entendre le premier responsable, l'idée est partie du constat selon lequel les boissons Coca, Fanta et Sprite dans les canettes sont devenues carrément absentes sur le marché burkinabè.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Poème : Hommage au pionnier de la presse en ligne au Burkina Faso

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Il y a quinze ans, naissait au Faso un journal en ligne
Qui a donné au journalisme et à l'information un souffle nouveau
De cette innovation, l'on ne peut qu'être fier et digne
Ce média qui a su marier le journalisme aux Nouvelles Technologies de l'Information
Et de la Communication est Lefaso.net

Il nous permet de nous informer en étant connecté,
Que l'on soit dans notre chère Faso ou à l'étranger
Avec Lefaso.net,
L'internet se met au service de l'information pour la rendre plus claire et plus nette

Lefaso.net nous offre un espace numérique sécurisé et protégé
Où l'on peut s'exprimer en toute liberté
Où l'on peut aborder toutes les questions d'actualité sans être inquiété
À sa manière, il contribue à ce que le peuple ne soit plus muselé
Car il sait qu'il n'y a pas plus furieux qu'un peuple bâillonné

C'est pourquoi, par ma plume je voudrais rendre hommage à cette voix des sans-voix
Et demander à ces braves travailleurs de continuer sur cette noble voie
Sans perdre la foi

À la célébration de cet anniversaire,
Je voudrais être de tout cœur solidaire
Pour cela, j'aurai voulu le faire autrement,
Mais je n'ai que mes vers pour le moment

Longue vie à Lefaso.net, c'est tout ce que je peux dire
En attendant certainement les nombreuses prochaines parutions pour les lire !

Abdoul-Rachidi TAPSOBA
Juriste et activiste
Tel : 71 33 53 66
79 65 72 02
Email : tapsobaabdoulrachidi@yahoo.com

60e anniversaire du Conseil de l'entente : Des activités culturelles et sportives au programme de la célébration

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Organisation sous-régionale de coopération et d'intégration, le Conseil de l'entente regroupe cinq pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Niger et le Togo. En mai 2019, il va fêter son 60e anniversaire. Au programme, il y aura des activités culturelles et sportives. Pour mieux préparer le terrain, une mission conduite par Oulai Tosséa Claude, Expert chez ProEvent.Com, a séjournéà Ouagadougou, pour discuter de l'événement avec les autorités burkinabè. Avant de reprendre l'avion pour le Niger, il nous a accordé une interview relativement à cet évènement qui s'annonce grandiose. C'était ce mercredi 24 octobre 2018.

Lefaso.net : Pouvez-vous nous situer sur l'objet de votre séjour au Burkina ?

Oulai Tosséa Claude (O.T.C.) : Nous sommes au Burkina pour mener une étude. C'est dans le but de recueillir des donnés pour permettre au Conseil de l'entente de concevoir et d'organiser une activité culturelle et sportive. Cela permettra à tous les pays du Conseil de l'entente de se retrouver pour échanger, consolider l'intégration. Le Conseil de l'entente nous a envoyé en mission pour prendre les avis sur le terrain des différents pays.
C'est pour que cette activité intéresse les différentes populations. Il faut que cela soit inclusif. Depuis que nous sommes là, nous avons rencontré différentes personnalités, différents techniciens, le directeur des sports, le directeur du patrimoine culturel, le directeur de l'intégration.

Lefaso.net : Vous avez rencontré toutes ces personnes. Quelles ont été leurs appréciations ?

O.T.C. : D'emblée, c'était des appréciations positives de part et d'autre. Chacun a plus ou moins apprécié l'initiative. Il était temps que les membres se mettent ensemble pour organiser quelque chose de manière grandiose. C'est vrai que le Conseil finance les activités de manière sectorielle dans les différents pays, mais cette fois-ci, c'est une activité qui va réunir les différents pays membres.
Les autorités n'ont fait qu'apprécier parce que la célébration met la jeunesse en activité, de manière saine. Quand il y aura la manifestation, ce sont les jeunes burkinabè qui vont venir compétir. Ils vont s'adonner à des activités saines. Cela va contribuer à désamorcer les crispations politiques dans les pays.

Lefaso.net : Concrètement, sur le plan sportif et culturel, qu'est-ce qui est prévu ?

O.T.C. : Il est question, en réalité, de faire sortir des activités culturelles et sportives traditionnelles. Sinon, comme on le sait, toutes les activités sportives sont connues. Nous avons le football, le basket… Ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Le Conseil veut mettre en exergue la culture à travers les activités.
L'activité sportive qui sera retenue sera celle traditionnelle. Pendant la Semaine de l'entente qui sera organisée, il va s'agir de donner l'opportunitéà chaque pays à travers une journée. Ce pays va mettre en valeur toute sa culture en fonction des activités retenues.

Lefaso.net : Quelles sont vos attentes vis-à-vis des autorités burkinabè par rapport à cette manifestation à venir ?

O.T.C. : Nos attentes, c'est que les autorités épousent l'idée. Depuis trois jours que je suis ici (ndlr : l'interview a eu lieu le mercredi 24 octobre 2018), je pense que cet aspect est un acquis. La deuxième attente, c'est de proposer des activités qui seront retenues à l'issue des études. Les critères, c'est qu'il faut que ces activités soient authentiques, originales, propres au Burkina.

Lefaso.net : Le Conseil de l'entente compte cinq pays. Lequel de ces Etats va abriter les activités ?

O.T.C. : La première édition aura lieu à Abidjan, en Côte d'Ivoire. C'est là-bas que se trouve le siège du Conseil. Mais rassurez-vous, ça sera une activité qui, en fonction de sa périodicité, sera tournante. On fera le tour des cinq pays. Le concept veut que ça soit un rendez-vous que tout le monde attend, où il y a de l'engouement.

Lefaso.net : L'organisation a certainement un coût. Peut-on en avoir une idée ?

O.T.C. : Ce projet a plusieurs étapes. Si on veut hiérarchiser, nous sommes à l'étape 1. C'est la collecte des données. Elles permettront de concevoir l'activité. Après, ça sera l'étape de l'information des différents pays membres, de manière officielle. Ensuite vient la phase de médiatisation et de communication. A la suite de cette étape arrive le financement.
A ce moment, on identifiera les différents bailleurs de fonds. Il s'agira de ceux qui voudraient accompagner ce projet. Mais rassurez-vous, quand il s'agit de la chose culturelle, de la jeunesse, il y a beaucoup de structures internationales qui sont prêtes à accompagner ce genre d'activités. Notre avantage, c'est que l'activité vient d'une institution comme le Conseil de l'entente.

Lefaso.net : Si vous avez un message à l'endroit de la jeunesse burkinabè, que leur diriez-vous ?

O.T.C. : Le message que je peux donner à toute la jeunesse burkinabè, c'est d'avoir espoir en l'avenir. C'est de se former, avoir des diplômes et après viendra le travail. Ils (les jeunes, ndlr) doivent se rassurer que les autorités compétentes œuvrent sans relâche pour leur bien. La preuve, toutes les autorités que nous souhaitions avoir ont répondu de manière prompte.
Il y a eu des audiences qui ont été négociées à quelques heures et qui ont été retenues. C'est pour dire que la volonté des autorités est véritablement d'aider la jeunesse à s'épanouir, à avoir son bien-être. En un mot, je ne veux pas qu'on perde espoir en étant jeune. Ayons toujours espoir en l'avenir.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Accueil de la gouverneure générale du Canada : le président du Faso plaide pour un soutien au G5 Sahel

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(Ouagadougou, 24 octobre 2018). La gouverneure générale, commandante en chef du Canada, la Très honorable Julie Payette, en visite d'Etat au Burkina Faso, a été accueillie officiellement ce matin au Palais de Kosyam par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Cette cérémonie solennelle a été marquée par 21 coups de canons en l'honneur de la gouverneure générale, l'exécution des hymnes nationaux et les honneurs militaires.

Le président Kaboré a ensuite accordée une audience à la gouverneure générale, à l'issue de laquelle les deux chefs d'Etat se sont adressés à la presse. Pour le président du Faso, c'est la première fois que le Burkina reçoit la visite d'un gouverneur du Canada. Ce qui constitue un témoignage, selon lui, de la qualité des relations entre les deux pays. « C'est une occasion pour nous d'avoir un entretien sur l'ensemble de la coopération entre les deux pays, déjà exemplaire. Nous avons estimé qu'il était important de travailler à renforcer le cadre de coopération que nous avons », a souligné le chef de l'Etat burkinabè au cours du point de presse avec son hôte.

Pour le président du Faso, cette visite intervient à un moment où la sous-région, particulièrement le pays des Hommes intègres, fait face à des attaques terroristes. Tout en saluant l'intervention du Canada dans le cadre des missions de la MINUSMA au Mali, le président Kaboré a souhaité que le G5 Sahel puisse aussi bénéficier de la coopération avec ce pays dans le domaine de la sécurité, de la formation des forces de défense et de sécurité pour mieux lutte contre l'hydre terroriste.

La gouverneure générale du Canada, la Très honorable Julie Payette, dans sa réponse, s'est dit impressionnée par l'accueil chaleureux pour sa première visite, aussi bien au Burkina Faso qu'en Afrique. Elle a affirmé que son pays est prêt à accompagner le Burkina Faso dans la lutte contre l'insécurité. « Notre engagement au Canada est fort et très clair pour le développement économique et institutionnel de votre pays. Nous sommes très fiers au Canada de dire que notre pays est le plus grand investisseur privé au Burkina Faso. Nous sommes des alliés, des amis et des partenaires et nous sommes venus pour solidifier cette coopération », a indiqué la Très honorable Payette.

Elle a ajouté que les échanges au cours de son séjour au Burkina Faso vont tourner autour des sujets d'intérêt communs comme le développement économique et social, la lutte contre la pauvreté, l'accès à l'éducation, le renforcement des valeurs démocratiques, la santé des femmes, l'importance de la science et de la technologie, les questions de sécurité.

Après l'audience, la gouverneure générale du Canada est allée procéder à un dépôt de gerbe à la mémoire des victimes des attentats sur l'avenue Kwamé N'Krumah.

Direction de la Communication de la présidence du Faso

Burkina : La gouverneure générale du Canada élevée au rang de la Dignité de Grand-Croix de l'Ordre national

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(Ouagadougou, 24 octobre 2018). Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a offert un dîner à la gouverneure générale du Canada, la Très Honorable Julie Payette. Une soirée au cours de laquelle le chef d'Etat burkinabè a élevé son hôte au rang de la Dignité de Grand-Croix de l'Ordre national.

La coopération entre le Burkina Faso et le Canada est vieille de 56 ans. Au cours du diner, les deux chefs d'Etat ont réaffirmé l'importance de la coopération entre les deux pays. Le président du Faso, a exprimé sa gratitude à la gouverneure générale pour sa visite au pays des Hommes intègres.

Roch Marc Christian Kaboré a également rappelé les différents engagements du Canada au profit du Burkina Faso. Il s'agit entre autres du financement dans le secteur de l'éducation de base, du développement des économies locales et des secteurs transversaux tels que le genre et la bonne gouvernance. Le chef de l'Etat a aussi salué l'engagement du Canada aux côtés du Burkina Faso et du G5 sahel dans la lutte contre le terrorisme.

En réponse, la gouverneure générale du Canada s'est réjouie de l'accueil qui lui a été réservé. « Nous avons découvert le Burkina Faso et son peuple. Un pays de jeunesse, de persévérance et d'espoir pour un avenir meilleur. Un pays qui s'ouvre sur le monde pour faire face à de grands défis. Nous sommes citoyens du monde, continuons à travailler ensemble monsieur le président » a-t-elle dit.

Direction de la communication de la présidence du Faso

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