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Célébration de la Journée du Burkina Faso en Italie

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La communauté burkinabè vivant en Italie, sous l'égide de la Fédération des associations des Burkinabè en Italie (FABI), a célébré le samedi 13 octobre 2018 dans la ville de Brescia, la deuxième édition de la « Journée du Burkina Faso ». La cérémonie placée sous le haut patronage du Grand Chancelier des Ordres Burkinabè, Monsieur Roch André Compaoré a été présidée par le Ministre de l'Intégration Africaine et des Burkinabè de l'Extérieur (MIABE), Monsieur Paul Robert Tiendrébéogo.

Après Bergamo qui a abrité le 22 octobre 2016 la 1re édition de la « Journée du Burkina Faso », c'est à Brescia, région Lombardi, dans le Nord de l'Italie que la communauté Burkinabè s'est retrouvée le samedi 13 octobre, pour célébrer pour la deuxième fois, la mère patrie, le Burkina Faso. Outre les différentes interventions, le programme de cet évènement s'est articulé autour de la remise de distinctions à des Burkinabè et à des amis du Burkina, des échanges avec le ministre en charge de la diaspora, et une soirée culturelle.

Le Grand Chancelier des Ordres burkinabè et le Ministre en charge de l'intégration

Les organisateurs ont exprimé leur gratitude aux autorités venues du pays pour les accompagner dans la célébration de cette journée. Après le président de l'association des Burkinabè de Brescia qui a eu une pensée pour les victimes des attaques terroristes dans notre pays, le délégué CSBE de la région Lombardi, Yacouba Saré s'est félicité de la tenue de la 2ème édition de cette Journée dans cette région. Une célébration qu'il a qualifié de retrouvailles en famille.

Pour le Président de la FABI, Mahamadi Dabré, la présence de la délégation venue de Ouaga est un signe de « l'intérêt accordéà la cause des Burkinabè de l'extérieur ». La célébration de la Journée du Burkina vise entre autres selon lui à promouvoir l'image du Burkina Faso pour attirer les investisseurs, et à servir de cadre d'échanges entre les autorités et la communauté. Il a réitéré sa reconnaissance pour la tenue du Forum national de la diaspora en juillet 2018 avant, d'égrener quelques préoccupations de cette diaspora en Italie.

Le ministre de l'intégration, l'Ambassadeur du Burkina en Italie et le Préfet de Brescia

Parmi les préoccupations énumérées il y a le transfert des cotisations sociales des travailleurs au Burkina, l'ouverture d'une ambassade d'Italie au Burkina, le soutien à la diaspora pour l'implantation de projets de développement au pays, l'augmentation du nombre de délégués CSBE. Il a par ailleurs redit la disponibilité de la diaspora burkinabè en Italie, la plus nombreuse hors de l'Afrique, à travailler pour relever les défis communs.

L'Ambassadeur du Burkina Faso à Rome, Madame Joséphine Ouédraogo a, elle, souhaité plein succès au Ministre Tiendrébéogo dans sa mission en tant que pionnier dans ce nouveau ministère consacré aux Burkinabè de l'extérieur. Elle a remercié le Grand Chancelier des Ordres burkinabè pour l'innovation apportée en se rapprochant de la diaspora par les distinctions dans différents pays.
En effet après la France, le Canada, les USA c'est l'Italie qui reçoit la délégation de la Grande chancellerie conduite par le Grand Chancelier des Ordres burkinabè, Monsieur André Roch Compaoré qui a remis des distinctions à onze (11) personnes et à une équipe de football de la diaspora.

Le gouvernement toujours prêt à accompagner la diaspora

Paul Robert Tiendrébéogo et Alan Cristian Rizzi, responsable des délégations internationales de la région Lombardi

Dans son allocution introductive aux échanges, le Ministre de l'intégration Africaine et des Burkinabè de l'Extérieur s'est réjoui de la tenue de cette 2ème édition de la « Journée du Burkina » en Italie. Il a réaffirmé l'engagement du gouvernement à accompagner la diaspora dans la réalisation de ses projets. Pour ce faire il travaille à toujours assurer la sécurité et la protection des intérêts de cette diaspora où qu'elle se trouve. Il a ensuite invité la diaspora àœuvrer à son tour dans le sens d'aider le gouvernement à réussir la lutte contre le terrorisme.

Pour le Gouvernement, la diaspora est une partie intégrante de la communauté nationale et c'est ce qui explique la tenue du Forum en juillet passé, dont les points forts sont entre autres : la mise en place d'un réseau des compétences de la diaspora (pour créer un vivier où puiser des expertises pour la construction du pays), le lancement de la cité de la diaspora.

Les échanges avec le Ministre ont essentiellement porté sur les formalités pour l'obtention du nouveau passeport, les échanges en cours avec la partie italienne (l'Institut national des cotisations sociales), sur la facilitation du transfert des cotisations sociales au pays, l'ouverture d'une ambassade de l'Italie au Burkina, le rôle des délégués au Conseil Supérieur des Burkinabè de l'extérieur (CSBE).

La célébration s'est terminée par une nuit culturelle marquée par l'élection Miss FABI 2018 et des prestations diverses.
Les maires de Beguedo, Gombousgou et Yargho ont également assistéà cette 2ème édition de la « Journée du Burkina Faso » en Italie.

Des entretiens avec des autorités régionales et locales

A Naples

Paul Robert Tiendrébéogo et le Préfet de Naples, Madame Carmela Pagano.

Avant d'arriver dans la région Lombardi dans le Nord où a eu lieu la célébration de la Journée du Burkina, c'est à Naples que le Ministre en charge des Burkinabè de l'extérieur a débuté son séjour italien. Dès son arrivée le 11 octobre, il a rendu une visite de courtoisie au Préfet et au maire de cette ville qui accueille une forte communauté burkinabè.

Des échanges interactifs avec le Préfet de Naples, Madame Carmela Pagano, Paul Robert Tiendrebéogo accompagné entre autres, de l'Ambassadeur du Burkina Faso en Italie, Madame Joséphine Ouédraogo s'est félicité de la satisfaction des autorités quant à l'exemplarité du comportement des Burkinabè dans cette région. Le président de la FABI, Monsieur Mahamadi Dabré a saisi cette occasion pour exposer les préoccupations majeures de la communauté. Le préfet a réitéré sa disponibilitéà accompagner les Burkinabè installés dans sa juridiction et à examiner les préoccupations posées.

Le Ministre Tiendrebéogo a traduit au préfet la reconnaissance du Gouvernement burkinabè aux autorités italiennes pour l'accueil ainsi que les facilités accordées à nos compatriotes pour leur installation dans ce pays et particulièrement dans cette région. Il s'est réjoui de l'engagement de ces autorités àœuvrer davantage à une meilleure prise en charge des préoccupations de la communauté burkinabè.

Le maire de Naples, Monsieur Luigi de Magistris a lui aussi positivement apprécié le modèle de comportement de la communauté burkinabè dans sa ville. Il a exprimé son désir d'approfondir le volet culturel notamment la danse traditionnelle avec cette communauté. Le Ministre de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'Extérieur s'est félicité de cette visite de courtoisie qui favorisera le renforcement des liens entre les deux communautés et l'émergence de nouvelles opportunités dans le domaine de la coopération.

A Milan

Photo de famille avec quelques délégués CSBE de la région Lombardi

Après Naples, Paul Robert Tiendrébéogo s'est rendu à Milan, où il a également rendu visite le 12 octobre, au président de la région Lombardi et au préfet de Milan.
C'est le sous-secrétaire de la présidence de la région Lombardi, Monsieur Alan Cristian Rizzi, par ailleurs responsable des délégations internationales dans la région qui a échangé avec le Ministre Tiendrébéogo.

Monsieur Rizzi a présenté le caractère stratégique de la région Lombardi dans la politique de coopération de son pays. Cette région accueille a-t-il dit plus de corps consulaires que la ville de New York (qui abrite le siège des Nations Unies). Il s'est dit heureux de recevoir le Ministre et sa délégation puis a demandé tout de go ce qu'il pourrait faire pour renforcer la coopération entre l'Italie et le Burkina.

Le Ministre Tiendrébéogo après lui avoir dit l'objet de sa présence dans cette région (célébration de la journée du Burkina), l'a remercié pour l'accueil dont bénéficient les Burkinabè dans la région. En effet c'est dans cette région que résident le plus grand nombre de nos compatriotes. Le chef du département en charge des Burkinabè de l'extérieur s'est réjoui de voir les Burkinabè vivre en parfaite harmonie avec les Italiens et les autres communautés.

Remise de distinctions aux récipiendaires

Dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et l'Italie il a noté que notre pays étant essentiellement un pays d'agriculture et d'élevage des projets dans ces secteurs pourraient positivement impacter son développement. Il a également évoqué la coopération décentralisée puis a demandéà son hôte les opportunités qu'offre la région Lombardi en matière de coopération. Pour plus d'efficacité, le Consul Général adjoint, Monsieur Pascal Ouédraogo, qui accompagnait le Ministre à cette rencontre a été invitéà approcher les autorités de la région pour approfondir les échanges.

A la préfecture, c'est le vice-préfet monsieur Francesco Garcia qui, en l'absence du préfet a reçu la délégation burkinabè. Avec lui, le Ministre Tiendrébéogo a réitéré la reconnaissance des autorités burkinabè pour l'hospitalité accordée à nos compatriotes et exprimé leur souhait de voir cette attention perpétuée à l'endroit de cette communauté. Le vice-préfet a loué le courage et l'abnégation des Burkinabè au travail, puis s'est montré séance tenante disposéà examiner toutes situations difficiles auxquelles ils pourraient être confrontés actuellement et pour lesquelles la préfecture peut intervenir.

A Brescia

Présentation des candidates à l'élection Miss FABI 2018

Arrivé le samedi 13 octobre dans la matinée à Brescia, le Ministre de l'Intégration Africaine et des Burkinabè de l'Extérieur, Paul Robert Tiendrébéogo est allé rendre visite au préfet et au maire de la ville.
Le Ministre Tiendrébéogo a d'entrée, remercié le préfet pour les conditions mises à la disposition des Burkinabè qui vivent et travaillent en symbiose avec les autres communautés. Il a dit être à Brescia pour encourager les compatriotes qui organisent une journée de promotion du Burkina Faso. Le Burkina Faso poursuivra-t-il est en construction et souhaite compter sur des partenaires comme l'Italie.

A l'instar des autorités locales rencontrées précédemment, le préfet de Brescia, Docteur Annunziato VARDE a manifesté sa satisfaction quant au bon comportement des Burkinabè vivant dans sa juridiction. La ville de Brescia accueille plus de mille deux cent (1200) travailleurs burkinabè. Le préfet a confié que les immigrés, toutes nationalités confondues constituent environ 18% de la population locale. Ils participent de façon considérable au développement de Brescia, ville locomotive de l'économie italienne, et première sur le plan industriel en Europe.

Brescia dira-t-il, dispose d'entrepreneurs qui ont la capacité d'investir dans les autres pays. Ils le font sur d'autres continents et seront prêts à venir en Afrique pour un partenariat gagnant-gagnant dans des domaines tels que l'agriculture, la technique, la gestion de l'eau... Il a invité la partie burkinabèàélaborer des projets rentables et, s'est dit disposéà servir de médiateur auprès de l'association des industriels de la région.

Une partie de l'assistance à la cérémonie

Le ministre Tiendrébéogo en réponse a, positivement accueilli cette offre qui pourrait être examinée par l'Agence de Promotion des Investissements (A.P.I). C'est une opportunité qui, si elle est concrétisée contribuera à booster le volet agro sylvo-pastoral du Plan national de développement économique et social (PNDES). Il a ensuite échangé avec son hôte sur les questions sécuritaires, notamment les attaques terroristes au sahel et particulièrement dans notre pays. Il a rassuré le préfet que des actions sont en cours pour restaurer une situation normale de paix et de quiétude.

A la mairie, c'est un homme très ouvert qui a accueilli le Ministre et sa suite. Marco Femaroli, maire de Brescia à travers les échanges a confirmé les déclarations du préfet quant à la contribution des immigrés à la construction de la ville. En effet il a déclaré qu'il y a cent trente-cinq (135) nationalités qui vivent et travaillent à Brescia. Pour lui le secret d'une telle intégration réussie c'est : « les mêmes droits et les mêmes devoirs » ; et cela a été et, est possible grâce à l'Eglise, aux syndicats et à la commune. Il s'est par ailleurs dit disposéà aider la communautéà réaliser des initiatives de développement.

Visite d'une unité de production familiale à Milan

Visite guidée de l'unité de production de vernis à Milan

Outre les visites de courtoisie aux autorités régionales et communales, à Milan, le Ministre Tiendrébéogo s'est rendu dans une unité de fabrication de vernis liquide et en poudre. Le vernis produit par l'usine ALCEA, (Alcienda Lombardia Colore E Affini), est utilisé dans les travaux de construction (bois, fer, plastique, béton). Cette unité familiale créée en 1932 emploie 138 personnes dont un Burkinabè.
Elle exporte sa production en Russie, en Europe et dans certains pays du Maghreb. Le ministre a suggéré aux premiers responsables de l'entreprise de faire des prospections pour une éventuelle installation au Burkina Faso. La visite guidée de l'usine a été faite par le directeur des recherches qui a commencé ses premiers pas dans cette unitéà l'âge de quatorze ans.

Prise de contact avec les nouveaux délégués CSBE

Paul Robert Tiendrébéogo a aussi eu une rencontre de prise de contact avec les nouveaux délégués élus du Conseil Supérieur des Burkinabè de l'Etranger (CSBE), de la région Lombardi. Entre autres sujets, il a évoqué avec eux le rôle des délégués CSBE qui est essentiellement de servir d'interface entre la communauté et l'administration et, la récente augmentation du nombre de délégués répond au soucis de rapprocher la communauté de l'administration.

Le Ministre de l'intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur était accompagné dans sa mission du représentant du Ministre de l'Administration Territoriale et de la décentralisation, Monsieur Kalil Bara.

DCPM-MIABE


SONABEL : La fourniture de l'électricité sera temporairement suspendue dans la Zone industrielle de Kossodo, Nioko I, Bargo, Gampéla, Gonsé, Laye, Boussé, Nanoro, Toeghin, Niou, Pilimpikou, Arbollé

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En raison de travaux d'entretien périodique, la SONABEL informe ses abonnés que la fourniture de l'électricité sera temporairement suspendue dans les zones ci-après
Samedi 20 octobre 2018
-Zone industrielle de Kossodo, Nioko I, Bargo, Gampéla, Gonsé, Laye, Boussé, Nanoro, Toeghin, Niou, Pilimpikou, Arbollé de 7h à 15h.

Par mesure de sécurité les appareils et installations devront être considérés comme restant sous tension pendant la durée de la coupure.

Le Département Communication,
Relations publiques.

Cancers et hépatites virales : Les spécialistes veulent améliorer la qualité des soins

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Le ministre de la Santé, Nicolas Medah, a présidé la cérémonie d'ouverture du premier congrès scientifique de la Société burkinabè d'hépato-gastro-entérologie et d'endoscopie digestive (SOBUHGEED). Pendant deux jours, les spécialistes de la question, venus du Bénin, du Cameroun, du Congo, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo, du Burkina Faso, du Tchad, de La Côte d'Ivoire et de la Belgique, se pencheront sur les différentes avancées de la recherche en vue d'améliorer la qualité des soins des malades et de leur prise en charge. C'était ce jeudi 18 octobre 2018 dans les locaux du Centre hospitalier universitaire de Tengando, à Ouagadougou.

« Cancers du foie et cancers du tractus digestif », c'est sous ce thème que s'est ouvert, ce jeudi 18 octobre 2018 à Ouagadougou, le premier congrès scientifique de la Société burkinabè d'hépato-gastro-entérologie et d'endoscopie digestive (SOBUHGEED). Au menu de cette rencontre scientifique, sept conférences autour des cancers du foie, du tube digestif et du pancréas, 79 communications orales, deux symposiums, etc. A s'ajoute un atelier d'aide à la rédaction médicale à la jeune génération. Ce congrès scientifique est une rencontre de partage d'expériences et de renforcement de capacités des différents spécialistes réunis.

A cet effet, le président de la SOBUHGEED, Pr Alain Bougouma, qui a planté le décor des allocutions de la cérémonie, a d'abord remercié tous les invités et loué le mérite de chacun. Et par la suite, il a dressé le tableau sombre des cas de cancers révélés dans le monde en 2018. Selon lui, le Centre international de recherche sur le cancer (IRCC) a lancé une alerte sur une augmentation rapide et alarmante des cas de cancers.

Le Pr Alain Bougouma, président de la société burkinabè d'hépato-Gastro-Entérologie et d'endoscopie digestive

Ainsi, pour cette année, « 18, 1 millions de nouveaux cas de cancers ont été détectés, 9,6 millions de décès seront enregistrés avec deux millions de décès causés par le cancer du poumon, le plus meurtrier ; le cancer colorectal viendra en seconde position avec 881 000 décès. Suivront le cancer de l'estomac (783 000 décès) et le cancer du foie (782 000 décès) ».
Et d'ajouter que le rapport précise qu'un homme sur cinq et une femme sur six dans le monde développeront un cancer au cours de leur vie. Sur les quatre types de cancers cités (cancers du gros intestin, du rectum, de l'estomac et du foie), figurent trois cancers digestifs.

Une vue des participants venus de tous les horizons pour participer au premier congrès scientifique sur les cancers du foie et cancers du tractus digestif

Les chiffres donnent des sueurs froides et interpellent les pays en quête de développement comme le Burkina Faso, qui ploient déjà sous le fardeau des maladies transmissibles, sur l'impérieuse nécessité de redoubler d'efforts dans la prévention.
« Prévention contre les facteurs de risque notamment le tabagisme, la consommation d'alcool, la mauvaise alimentation et la sédentarité, l'obésité, la consommation insuffisante de fruits et de légumes, etc. », a-t-il détaillé. Toutefois, le premier responsable de la SOBUHGEED a terminé son discours sur une note d'espoir en citant une maxime persane : « En pleine angoisse, il faut garder espoir car la moelle la plus exquise se trouve dans l'os le plus dur ».

Le ministre de la santé, Nicolas Medah

Selon le ministre de la Santé, les différents types de cancers cités ci-dessus représentent des enjeux majeurs de santé publique dans le monde, au Burkina Faso et dans bien d'autres pays de la sous-région. Et de reconnaître qu'au Burkina Faso, le cancer occupe le troisième rang en termes de morbidité et de mortalité après les pathologies infectieuses et cardiovasculaires.
C'est pourquoi il indique que le thème du congrès s'inscrit en droite ligne des priorités du gouvernement en matière de lutte contre les cancers et les hépatites virales.

Initiatives prises pour réduire les cancers et les hépatites virales

Pour le premier ambassadeur de la santé burkinabè, en plus des actions en cours, son département a récemment créé, à la faveur de la transformation du ministère de la Santé, une Direction de la prévention et de contrôle des maladies non-transmissibles, un Programme national de lutte contre le cancer et les hépatites virales. Et tous ces outils, assure-t-il, permettront d'optimiser la mise en œuvre des engagements du gouvernement.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Attaque de la gendarmerie de Djibo : D'importants dégats matériels enregistrés et des presumes terroristes évadés

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Dans la nuit du jeudi 18 octobre 2018, un groupe d'individus armés ont attaqué la Brigade Territoriale de Gendarmerie de la ville de Djibo, dans la Province du Soum. Les intéressés ont fait usage d'armes lourdes et ont occasionné de nombreux dégâts.
Les gendarmes leur ont opposé une résistance farouche au cours de laquelle l'un d'eux a malheureusement été blessé.

Le bilan relevé fait également état de dégâts matériels et de l'évasion de plusieurs présumés terroristes en garde à vue.
Le Ministre de la Sécurité souhaite un prompt rétablissement au blessé et invite la population à redoubler de vigilance et à collaborer avec les FDS.

La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle/M. Sécu.

Audition parlementaire : Le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement plaide pour la subvention des presses privées

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En prélude des plénières relatives à l'évaluation des politiques publiques et de l'adoption du budget 2019, les commissions parlementaires burkinabè s'attellent depuis la mi-septembre à l'audition des ministères et des présidents d'institutions. Au cours de la journée du 19 Octobre 2018, c'était le tour du ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Remy Fulgence Dandjinou de présenter la prévision budgétaire 2019 de son département. Lors de son audition, il a plaidé pour la hausse de son budget et la subvention des presses privées devant la Commission des Finances et du Budget (COMFIB).

C'était la énième audition depuis le début du programme N°2 des auditions des ministères et des présidents d'institutions dans les locaux de la Commission des Finances et des Budgets (COMFIB). Il faut noter que ladite commission a compétences sur les dossiers de finances publiques, le budget, la monnaie, le crédit, les domaines et les lois d'habilitation. C'est justement dans le cadre des prérogatives que lui confère la Constitution burkinabè (Article 110 ) que les élus du peuple ont auditionner le patron de la communication.

Dans les débats, il est ressortit que le budget de la communication alloué l'an dernier n'a pas été suffisant pour assurer la communication éfficiente. Pour ce faire le ministre a présenté son projet d'améliorer le cadre des médias et renforcer la communication gouvernementale d'un montant environnant onze milliards de nos francs.
Entre autre, il entend à travers ce fond renforcer l'opérationnalité de la RTB, la télévision numérique et des Editions du Sidwaya. Par ailleurs, il entend plaider pour la subvention des presses privées qui exercent « un service public » estimée à l'horizon 2019 à 700 millions. Il s'est félicité de l'attention des membres du COMFID quant à son projet. Par ailleurs, les membres de COMFID ont salué le travail de Fulgence Dandjinou.

Mais, ils n'ont manqué d'insister sur le professionnalisme et la déontologie des médias et entendent poursuivre la discussion en sens afin de faire de la presse burkinabè une « presse de qualité». Approchés, les membres de la commission entendent poursuivre les efforts pour soutenir les organes de presses nationaux tant publics que privés car disent-il : « l'information est un droit garantit par la constitution »

Dans sa délégation, on notait la présence du Directeur général de la RTB , Pascal Thiombiano, de celui des Editions Sidwaya, Mahamadi Tiegna , Kadidjatou Sawadogo, DGT/STB, et de Felix Kambiré le Coordonnateur SIG ( Service d'Information du Gouvernement).

Edouard K. Samboe
Ledéputémetre.net

Gardes de sécurité pénitentiaire : Le syndicat s'insurge contre le silence du gouvernement

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Le Syndicat national des gardes de sécurité pénitentiaire (SYNAGSP) est monté au créneau, ce jeudi 18 octobre 2018, à travers un point de presse tenu au Tribunal administratif de Ouagadougou, pour dénoncer le silence et l'inaction du gouvernement face à ses revendications. Cette rencontre a permis au syndicat de revenir sur ses préoccupations, l'immixtion de l'exécutif dans les affaires internes du syndicat et la non-application des décisions prises depuis 2017.

Après les soubresauts du dernier congrès ordinaire, le 13 octobre 2018, suite au refus des premiers responsables de laisser les journalistes participer à la rencontre du syndicat à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), le Syndicat national des gardes de sécurité pénitentiaire (SYNAGSP) revient à la charge, ce jeudi 18 octobre 2018, pour expliquer et dénoncer les menaces et l'ingérence du gouvernement, à travers le comportement du ministre de la Justice.

Le syndicat dénonce l'inaction du gouvernement face à ses quatre préoccupations que sont la non-application des décrets et arrêtés signés, les avancements, les nominations, le manque criard de moyens roulants et autres matériels de travail.

SG DU SYNAGSP

Le SYNAGSP estime que certains directeurs menacent ses membres. C'est le cas par exemple du « comportement déplacé» du directeur de la Maison d'arrêt de Ouahigouya, que l'administration refuse de reconnaître, à en croire les responsables du syndicat. Le secrétaire général du SYNAGSP, Abdou-Dramane Thiombiano, dit « qu'au lieu de limoger ce monsieur, le gouvernement ne fait rien ; pis, l'intéressé affirme qu'il a le soutien du ministre de la Justice, chose que le syndicat condamne avec force ».

En plus des menaces et des affectations des membres dévoués du syndicat, le ministre de la Justice continue d'apporter son soutien aux cinq membres du bureau déchu, en les associant à certaines prises de décisions. Chose que le secrétaire général du SYNAGSP dénonce. Il affirme que « lorsqu'ils vont inviter les cinq de l'ancien bureau dans des prises de décisions (…) nous, nous n'allons pas les reconnaître ».

Participants

Concernant le matériel de travail, le syndicat indique que les GSP sont sous-équipés, au regard des missions qui leur sont assignées. M. Thiombiano fait remarquer que la promotion de cette année est sortie en silence ; la promotion n'a pas eu de tenue de sortie et les éléments ont été affectés sur le terrain sans même prêter serment. Toutes ces raisons amènent le syndicat à interpeler l'Etat sur ses responsabilités.

Les membres du SYNAGSP soulignent que malgré leur patience, le premier responsable du ministère semble vouloir contribuer à faire taire le syndicat. Le SYNAGSP dit être toujours ouvert au dialogue et compte poursuivre la lutte dans le strict respect des règles. Il espère que le pouvoir saura rebondir pour permettre aux GSP d'accomplir leur mission avec fierté et dévouement, pour la bonne marche de l'institution.

Issoufou Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net

Ministère de l'Eau et de l'Assainissement : Le schéma directeur informatique validé

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Le ministère de l'Eau et de l'Assainissement a organisé, ce vendredi 19 octobre 2018, à Ouagadougou, un atelier national de validation de son schéma directeur informatique (2018-2022) qui vise à« contribuer à l'atteinte des objectifs de la Stratégie nationale de l'eau à travers la mise en place d'un système d'information intégré et performant ».

Pour le secrétaire général du ministère de l'Eau et de l'Assainissement, Alassoun Sori, qui a présidé l'ouverture des travaux, la validation du Schéma directeur informatique (SDI) constitue un nouvel élan dans la transformation structurelle du secteur de l'eau et de l'assainissement afin d'être en conformité avec les référentiels du ministère, notamment la Politique sectorielle environnement-eau-assainissement de la Stratégie nationale de l'eau.

Une vue des participants

Convaincu que la performance globale de l'administration est intimement liée à la qualité et à l'efficience de son système d'information, M. Sori cite en exemple des pays africains comme le Rwanda, le Sénégal et le Kenya, où l'analyse de l'utilisation des TIC démontre comment elles ont contribué aux objectifs et à la détermination des priorités du secteur de l'eau et de l'assainissement.

L'objectif du SDI est entre autres d'avoir une bonne planification des projets informatiques, d'accroître l'impact des projets numériques, d'optimiser des budgets liés aux investissements TIC, de digitaliser ses processus métiers suivant un plan d'actions coordonné en tenant compte des stratégies métiers.

Traoré Abou Bakar, directeur des services informatiques

Selon le directeur des services Informatiques du ministère de l'Eau et de l'Assainissement, Abou Bakar Traoré, le schéma directeur informatique est structuré en trois points. Le premier point porte sur le diagnostic du système d'informations existant du ministère, le deuxième aborde la question du système d'information cible que le ministère cherche à atteindre et le troisième point définit la trajectoire à suivre, c'est-à-dire les actions à entreprendre pour atteindre la cible en partant de l'existant.

Alassoun Sori, secrétaire général du ministère de l'eau et de l'assainissement

Pour y arriver, trois axes ont été définis dans le document. Le premier parle de développement et de l'exploitation d'applications qui offrent plus de possibilités dans le traitement d'informations au sein du ministère. Quant au deuxième axe, il aborde la réalisation d'infrastructures performantes et sécurisées tandis que le volet Gouvernance est décrit dans l'axe 3 de ce schéma directeur qui, une fois validé, court jusqu'en 2022.


Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Campagne nationale d'empoissonnement : Le barrage de Samendeni reçoit les premiers alevins

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Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sommanogo Koutou, a officiellement lancé la campagne nationale 2018-2019 d'empoissonnement des plans d'eau, le vendredi 19 octobre 2018 à Samendeni, dans la commune rurale de Bama. A ses côtés, le ministre de l'Environnement, la ministre déléguée en charge du Budget, le gouverneur de la région de Hauts-Bassins et plusieurs autres autorités ont assistéà cette cérémonie.

Pour le lancement officiel de la campagne d'empoissonnement 2018-2019, le choix s'est porté sur la région des Hauts-Bassins, qui abrite le barrage de Samendeni, le 3e plus grand barrage du Burkina avec plus d'un milliard de mètres cubes, dont la mise en eau a été effectuée en juillet 2017. En outre, les Hauts-Bassins occupent le 2e rang dans la production halieutique domestique, avec près de 4 000 tonnes par an. C'est donc à Samendeni, dans la commune rurale de Bama, que le ministre des Ressources animales et halieutiques a donné le top de départ de la campagne d'empoissonnement, le vendredi 19 octobre 2018, sous le thème « Amélioration de la productivité piscicole des plans d'eau ».

La pêche et l'aquaculture constituent un sous-secteur important pour le Burkina, au regard de leur contribution au développement économique et social, à travers la création d'emplois, la contribution à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et au budget de l'Etat.

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En effet, outre les produits halieutiques d'environ 25 580 tonnes par an que la pêche et l'aquaculture procurent aux consommateurs, environ 50 000 acteurs directs vivent de cette activité et tirent plus de 25 milliards de francs CFA par an comme revenus. Cependant, l'offre nationale en produits halieutiques est insuffisante, d'où une importation massive de produits halieutiques avec tous les risques que cela peut engendrer sur la santé. En effet, le taux d'importation est passé de 8 000 tonnes en 2008 à 102 000 tonnes en 2017 ; ce qui constitue des pertes énormes en devises.

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Pour cela, le programme présidentiel, à travers le PNDES, a prévu des grandes mesures en vue d'accroître la production domestique de poissons de 20 000 tonnes en 2015 à 30 000 tonnes en 2020. Pour y arriver, il est prévu de renforcer les capacités des acteurs de la pêche et de l'aquaculture, financer le sous-secteur des ressources halieutiques et aquacoles, renforcer la recherche-développement en matière de pêche et d'aquaculture. Ces mesures sont déjà en cours de mise en œuvre à travers le Programme « développement des productions halieutiques et aquacoles ».

Mais pour une meilleure promotion des activités des communautés de pêche et d'aquaculture, le gouvernement s'est investi à apporter un accompagnement requis à travers l'empoissonnement, qui consiste à déverser des alevins (petits poissons) dans les plans d'eau.

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En effet, les empoissonnements permettent de relever le niveau des stocks de poissons, de diversifier la composition spécifique d'une pêcherie par l'introduction de nouvelles espèces piscicoles, d'améliorer la disponibilité des produits halieutiques qui constituent une source importante de protéines de qualité et d'accroître les revenus des communautés de pêche. C'est ce procédé qui permet de maintenir ou de relancer les activités de pêche et d'aquaculture au niveau des pêcheries au profit des communautés riveraines qui ont pleinement intégré ces activités.

Avec le lancement de la campagne nationale d'empoissonnement 2018-2019, ce sont plus de dix millions d'alevins qui seront déversés dans tous les plans d'eau et infrastructures aquacoles, notamment les enclos piscicoles, les cages flottantes, les bassins… sur tout le territoire burkinabè. Au niveau du barrage de Samendeni, ce sont 20 000 alevins de type tilapia, communément appelés carpes, qui seront déversés. En rappel, ledit barrage comporte déjà 40 espèces de poissons : capitaines, carpes, silures hélicoptères, sardines…

Lassina Gondé maire d la commune rurale de Bama

Le ministre a invité toutes les populations des treize régions du Burkina à accorder une attention particulière au devenir des poissons qui seront déversés dans leurs plans d'eau et enclos piscicoles, afin de bénéficier pleinement des retombées de cette campagne d'empoissonnement. Par ailleurs, il a invité les acteurs directs de la pêche à observer les prescriptions techniques et règlementaires formulées par les services d'appui-conseil, pour que cette campagne d'empoissonnement produise les résultats escomptés.

Sommanogo-Koutou-ministre-des-Ressources-Animales-et-Halieutiques

Le maire de la commune de Bama, Lassina Gondé, a, pour sa part, invité les populations à patienter le temps que les comités de gestion du barrage de Samendeni s'organisent, avec l'accompagnement du ministère des Ressources animales. Les populations doivent également comprendre qu'avant de pécher, il faut respecter certaines mesures.

Du matériel d'une valeur de 8 250 000 F CFA composé de pirogues, de glacières, de nappes, de filets… a été remis par le ministère des Ressources animales et halieutiques aux coopératives de transformatrices et de pêcheurs.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net


Centre médical de Saponé : Quand un fils de la localité fait parler son cœur

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L'Association Wend Na Malage a procédéà la remise officielle d'un lot de matériel au Centre médical avec antenne chirurgicale de Saponé. C'était ce vendredi 19 octobre 2018, en présence des autorités administratives et coutumières de la localité.

Il régnait une belle ambiance au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Saponé, en cette matinée du vendredi 19 octobre 2018. Et pour cause, un fils de la localité, Abdoul Aziz Ilboudo, résidant en Suisse, a fait parler son cœur. A travers son Association Wend Na Malage, et au terme d'un processus qui aura duré près d'un an, il a pu faire parvenir à sa localité d'origine, du matériel médico-technique et informatique, du mobilier de bureau et du matériel d'animation d'une valeur de 11 173 542 F CFA. Ce don est composé de 20 lits dont deux lits pédiatriques, 19 matelas, 17 tables de nuit, des fauteuils roulants, des déambulateurs, une armoire frigorifiante, deux ordinateurs et une imprimante, des chaises et tables de bureau, ainsi qu'un téléviseur et un poste radio.

Ce geste aura marqué les autorités administratives et coutumières de Saponé.
Prenant tour à tour la parole, le maire, la préfète et Naaba Sigri de Saponé ont tous salué le geste de Abdoul Aziz Ilboudo, un fils de la localité« qui n'a pas oublié ses origines ». Naaba Sigri n'a pas manqué de formuler des bénédictions à l'endroit du donateur, sans oublier de lancer un appel à tous les fils et filles de Saponé, quel que soit leur bord politique ou religieux, à emboîter les pas de M. Ilboudo et àœuvrer pour le développement de la commune.

Du matériel qui est le bienvenu

M.Diallo remettant officiellement le don au médecin chef de district

A en croire Dr Franck Obulbiga, médecin-chef du district sanitaire de Saponé, ce don va sans aucun doute contribuer à améliorer le plateau technique du CMA de Saponé. « C'est une contribution qui vient aider à améliorer vraiment les conditions de travail des agents de santé, ce qui va forcément améliorer la prise en charge des patients », se réjouit le médecin.

M.Nouhoun Diallo représentant le donateur

N'ayant pas pu effectuer le déplacement de Saponé, Abdoul Aziz Ilboudo s'est fait représenter par Nouhoun Diallo, qui a tenu à traduire la satisfaction du donateur de voir le CMA de Saponé recevoir ce lot de matériel médical. Il a tenu à souligner que ce don a été possible en partie grâce à Caroline Zaech, compagne de M. Ilboudo et infirmière de profession, qui a manifesté le désir d'apporter sa contribution au secteur de la santé au Burkina Faso.

Et toujours selon le représentant des donateurs, ce présent convoi n'est que le premier, parce que les donateurs souhaitent continuer à soutenir le centre médical de Saponé par diverses actions. « Ce n'est qu'un premier pas. L'association est en place depuis 2017. Et donc les responsables de l'association promettent de poursuivre cette coopération pour améliorer les conditions de prise en charge des patients », confie Nouhoun Diallo.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Société de transformation des fruits et légumes : 4,7 milliards de F CFA pour achever la construction de l'usine

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Le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement et le président de la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), ont procédé, ce vendredi 19 octobre 2018, à Ouagadougou, à la signature d'un accord de prêt de 4,7 milliards, pour le financement complémentaire du projet de construction de l'usine de transformation de tomates et de mangues de Loumbila. Ce financement permettra la reprise des activités de la Société de transformation des fruits et légumes (STFL) et contribuera à la dynamisation de l'économie nationale.

4,7 milliards de F CFA, c'est le montant du prêt octroyé par la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) pour le financement complémentaire du projet de construction de l'usine de la Société de transformation des fruits et légumes (STFL). Cet accord de financement aidera à la reprise des activités de la société située à Loumbila et participera à la dynamisation de l'économie nationale.

Le financement de la BIDC contribuera à l'acquisition des équipements complémentaires de production, en vue d'automatiser certaines opérations critiques ; l'installation de centres de prétraitement de la tomate sur les sites de production pour ainsi réduire les pertes liées aux transports ; la création d'emplois industriels locaux et l'achèvement des travaux du génie civil.

participants

Pour Mamman Bashir Ifo, président de la BIDC, « le Burkina Faso est un pays très important pour la BIDC, et à ce titre, le devoir de la banque est d'accompagner le Burkina dans la réalisation de ce projet de développement et la banque pense que ce projet aura un impact très positif pour le milieu rural ».

Ce fut l'occasion pour le gouvernement de rappeler que la création de cette société a pour objectif de transformer quotidiennement 250 tonnes de tomates et 240 tonnes de mangues. La mise en route de cette usine va procurer des revenus aux producteurs de mangues et de tomates, ce qui contribuera à améliorer la contribution de l'industrie au développement de l'agriculture.

Ministre du commerce representant le gouvernement

Présent à cette cérémonie, le ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat, Harouna Kaboré, a soutenu que « ce financement complémentaire pour la réalisation de ce projet STFL était tant attendu ». Il se réjouit à l'idée que cette société permettra de créer de nombreux emplois.

Créée en 2009 et implantée à Loumbila, la Société de transformation des fruits et légumes (STFL) vise à accompagner les acteurs des filières fruits et légumes en offrant la possibilité d'écouler les productions et de disposer sur place des infrastructures pour accélérer la transformation des produits.
La production alternée de mangues et de tomates, suivant la disponibilité de la matière, permettra d'assurer une continuité d'exploitation sur au moins huit mois, ce qui améliore la rentabilité des différents investissements.

Issoufou Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net

Procès de coup d'Etat : Léonce Koné dit n'éprouver aucune compassion pour les ministres Réné Bagoro et Augustin Loada

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L'interrogatoire de Léonce Koné a pris fin ce vendredi 19 octobre 2018. Poursuivi pour complicité d'attentat, de coups et blessures volontaires, l'accusé est resté campé sur sa position. Il ne reconnait pas les faits. Lorsque le tribunal lui a demandé son mot de fin, l'accusé a révélé qu'il n'a aucune compassion pour trois des victimes du coup d'Etat. Il s'agit de l'ancien Premier ministre Isaac Zida, les anciens ministres Réné Bagoro et Augustin Loada.

Ce vendredi 19 octobre 2018, Léonce Konéétait encore devant le juge Seydou OUEDRAOGO. Au 3e jour de son audition, l'accusé a continué de nier les faits qui lui sont reprochés. Il n'a, selon lui, au moment des faits posé aucun acte en soutien à la consommation du coup d'Etat. Après les passes d'armes entre lui, ses avocats et le parquet avec la partie civile, le président lui a donné la parole pour son dernier mot. L'accusé a saisi cette occasion pour faire un discours.

L'accusé dira qu'il regrette profondément que des burkinabè trouvent la mort à cause des mouvements politiques. Pour lui, leur disparition est une tragédie. Il s'incline donc en leur mémoire. Léonce Koné laissera entendre qu'il condamne toute forme de violence dans la vie politique. Mais il a choisi de compatir pour certains et non pour d'autres.

Selon lui, parmi les parties civiles au procès, il y a des politiciens et des activistes. Il y a des personnes qui ont été traumatisées par l'irruption des militaires dans la salle du conseil des ministres. D'autres disent avoir été maltraités avec leur cravate arrachée. L'autre dit avoir été privé de nourriture. Il s'agit de l'ancien ministre de la fonction publique Augustin Loada et de l'ancien ministre de l'habitat Réné Bagoro.

Ces personnes selon Léonce Koné n'ont rien vu par rapport à lui. Il a vu sa maison brulée, ses biens emportés. Il pense que ces parties civiles sont aussi responsables de ce qui est arrivé. C'est pourquoi il dit n'éprouver aucune compassion envers ces dernières. Ces personnes vont voir ce que ça fait quand on ne respecte pas les droits des citoyens.
Il dit être aussi contre l'érection de l'ancienne assemblée en musée. Pour lui, l'assemblée est un lieu de vote, de liberté de parole et d'opinion. Pour ses coaccusés, l'inculpé souhaite de tout son cœur que le destin leur offre une seconde chance. Il a souhaité que le présent procès soit le dernier où des civils comparaissent devant un tribunal militaire.

Léonce Koné a exprimé dans son mot de fin son amitié et sa solidarité aux Généraux Diendéré et Bassolé. Pour lui, le temps n'est plus loin où ils gagneront les élections. En ce moment, ils vont mettre fin à la gestion calamiteuse du pays. C'est sur ces paroles qu'a pris fin son interrogatoire. Il a passé le témoin à son ami et beau-frère Hermann Yameogo.

Dimitri OUEDRAOGO
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Procès du putsch : « Notre Constitution prévoit les coups d'Etat », dixit Me Hermann Yaméogo

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A la suite de Léonce Koné, c'est maître Hermann Magloire Yaméogo qui s'est présenté, dans l'après-midi de ce vendredi 19 octobre 2018, à la barre. Tout comme son prédécesseur, il est poursuivi pour deux faits. Il s'agit de la complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat et des coups et blessures volontaires sur 42 personnes. L'accusé a répondu au juge Seydou Ouédraogo, après la lecture des charges qui pèsent contre lui, qu'il ne reconnaissait pas les faits. Ainsi, il a été invitéà s'expliquer.

Avant tout propos, Me Hermann Yaméogo a estimé qu'on aurait gagné en passant par une justice transitionnelle. Véritable opposé aux tribunaux militaires, l'accusé a tout de même tenu à féliciter le président du tribunal pour la qualité de la gestion de la police de l'audience. Pour ce qui le concerne, il a estimé que pour entrer en politique, il faut s'attendre à vivre avec la haine, l'injustice de la justice, la prison et même la mort. Tous ces maux, il les a vécus, et a même frôlé de peu la mort. Mais tout cela ne l'a pas empêché de continuer son combat pour la démocratie. Après l'insurrection qui a été violente, il était avec d'autres politiciens afin de mettre en place une coalition pour participer aux élections qui étaient annoncées.

Il était donc convenu de trouver des financements. C'est ainsi que Emile Kaboré, Léonce Koné, lui et d'autres personnes se sont mis à la tâche. Des relations sont nouées à l'étranger dont la Côte d'Ivoire. C'est dans ce laps de temps qu'est survenu le coup d'Etat. Le 16 septembre 2015, dans l'après-midi, il apprend l'arrestation des autorités de la Transition.
Le 17, il appelle le colonel-major Keré qui lui dit que c'est un coup d'Etat. Il est rejoint par Emile Kaboré, Léonce Koné et d'autres personnes, pour une rencontre avec le général Diendéré au palais de Kosyam. Sur place, le chef de la junte laisse entendre qu'ils ont été obligés d'intervenir à cause des problèmes avec le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et l'exclusion de certaines personnes des élections.

Le 18 septembre 2015, il participe à la rencontre avec les chefs d'Etat de la CEDEAO. Hermann Yaméogo a-t-il été signataire de la déclaration de soutien au régime putschiste ? C'est une question du parquet. L'accusé répond qu'il est solidaire de ce qui est écrit. C'était une manière, selon lui, de monter la barre haut. Le parquet a voulu aussi savoir si l'avocat était aussi favorable aux coups d'Etat. Il répondra que la Constitution burkinabè elle-même prévoit les coups de force avec le droit à la désobéissance civile, la résistance à l'oppression.

A un moment, le parquet a voulu faire appel aux expertises téléphoniques. L'accusé rétorquera tout simplement qu'il n'entend donner aucune réponse aux questions liées à cela. En plus, le parquet a bien voulu connaître les noms des « amis » qui ont envoyé l'argent de la Côte d'Ivoire. Hermann Yaméogo a rétorqué qu'il ne les connaissait pas.
C'est dans ce dialogue que le président a suspendu l'audience. Mais bien avant de donner rendez-vous à Me Yaméogo pour le lundi 22 octobre 2018, le tribunal a statué sur la demande de mise en liberté provisoire de Minata Guelwaré. Il l'a jugée recevable dans la forme mais l'a rejetée, parce que « mal fondée au fond ».

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Désiré Traoré, Député de l'UNIR/PS : La politique comme l'expression de l'engagement citoyen

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L'ex questeur ! C'est ainsi que ses collègues parlementaires de la VIème législature burkinabè l'appellent affectueusement. Natif de Solenzo, chef-lieu de la province des Banwa, le Député Désiré Traoré est l'un des pères fondateurs du parti politique UNIR/PS. A l'Assemblée nationale, il a occupé le poste de 2ème questeur sous la bannière de son parti, poste qu'il a dû abandonner pour mieux s'occuper de la circonscription de Solenzo dont il est le maire, au compte de son parti. Zoom sur ce juriste d'une cinquantaine d'année, d'obédience sankariste et qui a fait carrière dans les finances. Pour lui, la politique n'est autre que : « l'expression de l'engagement citoyen ».

Juriste, financier, homme politique burkinabè, marié et père de famille, Désiré Traoré est sujet à des jugements de valeurs mitigés. Pour certains de ces contemporains, c'est un homme de parole et d'action, malgré sa timidité apparente. Pour d'autres, c'est un intransigeant lorsqu'il s'agit de défendre la justice. Quoi qu'il en soit, l'honorable Désiré Traoré est imposant de par sa corpulente forme et sa taille avoisinant 1m 87. Agé de 57 ans, il est néà Solenzo dans la province des Banwa, d'un père garde républicain et d'une mère ménagère.

C'est dans cette ville qu'il a entamé son cursus scolaire avant de se retrouver après le bac, à l'Ecole Supérieure de Droit de l'Université de Ouagadougou, d'où il sortira nanti d'une maitrise en Droit public. Avec ce diplôme en poche, Désiré Traoré trouve de quoi s'occuper, dans le cabinet de Maitre Ramata Sanfo, en qualité de juriste. Par la suite, il intègre l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF), d'où il sort comme inspecteur du trésor.

L'appel à la politique commence dès ma jeunesse

La fougue et la passion de Désiré Traoré pour les activités politiques commencent au lycée, à travers son militantisme dans des associations de défense des droits des élèves. Mais son «éclosion politique » prend véritablement corps à l'université de Ouagadougou en 1983, avec l'avènement du Conseil national de la révolution (CNR), dirigé par le Capitaine Thomas Sankara.

A cette époque, Désiré Traoré se retrouve militant au sein des Comité de Défense de la Révolution (CDR). C'est là qu'il s'active dans la défense des idéaux de la révolution. Il avait de l'admiration pour l'homme fort de l'époque, le Capitaine Thomas Sankara. C'est dans cette effervescence politique qu'il rencontre quelques mois plus tard, Benwendé Sankara, son ainé de l'Ecole Supérieure de Droit et avec qui il a sympathisé et cheminé en politique.

Mais avec l'assassinat du Président du CNR, le Capitaine Thomas Sankara, Désiré Traoré se ‘'désengage'' de la politique pour rejoindre le monde des syndicats. Il dépose ses valises au Syndicat Autonome des Agents du Trésor (SATB), où il est propulsé au poste de secrétaire national adjoint dans le bureau.
Son séjour dans le syndicalisme n'a pas duré trop longtemps, Désiré Traoré s'étant laissé regagner par sa passion première, la politique. Il reprend alors goût aux multiples rencontres politiques et en fait même sa tasse de thé.

Suite à la mort tragique du journaliste Nobert Zongo, Désiré Traoré noue alliance avec des acteurs de partis politiques et d'organisations de la société civile d'alors (dont les syndicats), ainsi qu'avec des hommes de droit comme lui, pour exiger justice pour Norbert Zongo et plus de liberté. Lire la suite sur ledeputemetre.net

Maison de la jeunesse et de l'innovation : Une « Ruche » en pleine capitale

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En visite dans la capitale burkinabè, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de France, Jean-Yves Le Drian, a procédéà l'inauguration, ce 19 octobre 2018, de la Maison de la jeunesse et de l'innovation. Il l'a fait avec son homologue Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Burkina. Baptisée « La Ruche », cette maison est la concrétisation de la promesse du président Emmanuel Macron, le 28 novembre 2017, lors de son discours à l'université Ouaga 1 Pr-Joseph-Ki-Zerbo. Ce nouvel espace se veut un lieu de bourdonnement d'idées, de projets d'une jeunesse innovante, suffisamment outillée pour relever les défis de développement.

« Je suis très heureux que nous soyons au rendez-vous des engagements du président de la République (française) », s'est réjoui le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de France, Jean-Yves Le Drian.

En effet, lors de son discours le 28 novembre 2017 à l'université Ouaga 1 Pr-Joseph-Ki-Zerbo, Emmanuel Macron avait promis de doter la capitale burkinabè d'une Maison de la jeunesse africaine, qui sera le point d'entrée de la mobilité croisée et accessible à tous, en plein cœur de la ville. C'est désormais chose faite, depuis ce 19 octobre 2018. La nouvelle enceinte est située à proximité de la Direction générale de la police nationale.

La Ruche, c'est son nom. Elle accueillera France Volontaires, qui pourra recevoir chaque année 800 volontaires ; Campus France dont l'espace à Ouagadougou accompagne les étudiants burkinabè dans leurs démarches d'études en France ; le Campus de l'innovation de l'Institut de recherche pour le développement (IRD), qui pourra y développer certaines de ses activités de recherche scientifique où l'innovation et l'entreprenariat se rencontrent ; Canal France international (CFI) qui s'installera de façon permanente au Burkina Faso.

La Ruche va également abriter un espace de travail ouvert dénommé le « Tiers-lieu » pour faciliter les rencontres entre les organismes de recherche, les entreprises, les associations, mais aussi les étudiants, les innovateurs, les incubateurs, les financeurs et les artistes.

Alpha Barry a salué cette promesse tenue du président français qui permettra de rassembler toutes les initiatives en direction de la jeunesse. La Ruche qui va « réunir en un même endroit des milliers de jeunes et leur permettre, par le biais de l'Institut de recherche pour le développement, Campus France et France Volontaires, de bénéficier de l'accompagnement dont ils ont besoin dans leurs démarches académiques, leurs orientations professionnelles et dans la formation et la conduite de projets innovants, est une approche nouvelle qui tiendra toutes ses promesses », a déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

Son homologue français n'en dira pas moins quand il soutient que la Maison des jeunes talents permet de réunir, en un même lieu, différents acteurs, opérateurs, pour permettre à la créativité de s'exprimer, à l'innovation d'être au rendez-vous, à l'imagination de provoquer des initiatives diverses.

Comme une véritable ruche, Alpha Barry a souhaité que le nouvel espace, de par ses animateurs, travaille à produire du bon miel. L'image est partagée par Jean Yves Le Drian qui, à son tour, a espéré que le bourdonnement propre aux ruches sera de mise dans cette maison nouvellement inaugurée. « Par son bourdonnement d'idées et de projets au service des start-up, mais aussi en accueillant, en étant un lieu de gestation pour l'éclosion d'un essaim de jeunes talents du Burkina Faso, cet espace de services donnera un peu plus encore corps au souhait partagé des autorités de nos deux pays », a dit le ministre français.

Après la coupure du ruban marquant l'inauguration officielle de la Ruche, les autorités et les invités ont visité les différentes composantes de l'infrastructure.

Tiga Cheick Sawadogo
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Journée nationale de la liberté de la presse : Les journalistes se penchent sur l'accès à l'information liée au terrorisme

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Le Centre national de presse Norbert-Zongo (CNP-NZ) célèbre, chaque 20 octobre, la Journée nationale de la liberté de la presse au Burkina. La tradition a été respectée cette année. Ce samedi 20 octobre 2018, le CNP-NZ a organisé un panel autour du thème « Terrorisme et accès à l'information ». C'est le ministre de la Communication, Rémis Dandjinou, qui a ouvert les discussions.

Chaque 20 octobre, le Centre national de presse Norbert-Zongo (CNP-NZ) commémore la Journée nationale de la liberté de la presse au Burkina. Pour cette année, le comité de pilotage du centre note des progressions dans la liberté de la presse dans le pays. Grâce à son combat, rappelle Boureima Ouédraogo du centre de presse, l'on est arrivéà obtenir cinq lois qui encadrent la presse. Il s'agit des lois sur la presse écrite, l'audiovisuel, la presse en ligne, la publicité et l'accès à l'information. Toutefois, note-t-il, il y a des insuffisances surtout au niveau de l'accès à l'information. C'est pourquoi le CNP-NZ compte continuer le plaidoyer pour améliorer la situation.

La présente Journée de la liberté de la presse marque aussi les 20 ans de la disparition du journaliste d'investigation Norbert Zongo. Jusque-là, justice ne lui a pas été rendue. C'est pourquoi le centre va mener une campagne pour interpeller la justice sur la lenteur dans le dossier Zongo. La Journée de la liberté de la presse se tient dans un contexte d'attaques terroristes au Burkina Faso. C'est pour cela que le centre a choisi d'organiser un panel sur le thème « Terrorisme et accès à l'information ». Le ministre de la Communication, tout en disant bonne fête de la liberté de la presse aux hommes de plume, a souhaité que les médias ne fassent pas le jeu des terroristes. Cela passe par le choix des mots justes, selon Rémis Djandjinou.

Pour le panel, Ils étaient deux à s'entretenir avec le public. Il s'agit de Boukari Ouoba, rédacteur en chef du journal « Mutations », et Dr Danielle Bougaïré, enseignant-chercheur au département communication et journalisme de l'Université Ouaga1 Pr Joseph Ki-Zerbo (UO1-PrJKZ). La modération a été assurée par Dr Régis Balima, chef du département communication et journalisme de l'UO1-PrJKZ. Le premier a partagé son expérience de journaliste dans la collecte des informations. Il a noté qu'il y a beaucoup de difficultés liées à l'accès aux informations sur les questions de terrorisme. Cela est surtout réel au niveau de l'armée et au niveau de la justice. Au moment des attaques terroristes, le journaliste a souligné que la communication n'était pas efficace. Les réactions officielles tardaient à venir.

Dr Danielle Bougaïré a, quant à elle, parlé du traitement de l'information par les médias burkinabè, en temps de crise. Il ressort qu'il y a de bonnes choses dans le traitement. Elle note que les médias rendent compte de ce qui se passe en temps réel. C'est le genre informatif qui est le plus utilisé. Elle dit également qu'au niveau du genre commentaire, les médias se sont démarqués des discours stigmatisants.

Cependant, il y a des pratiques moins bonnes. Selon Dr Bougaïré, il y a une sorte de surmédiatisation des attaques terroristes. Ce qui fait l'affaire des auteurs de ces actes de terreur. Il y a des détails donnés qui frisent même l'apologie du terrorisme. Il y a également des insuffisances au niveau des plateaux et des directs. C'est pourquoi elle souhaite que les rédactions forment et spécialisent leurs journalistes sur ces questions.

Dimitri OUEDRAOGO
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Lutte contre les cancers et les hépatites virales : Le 1er congrès des spécialistes s'achève sur des notes d'espoir

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Ouverts le jeudi 18 octobre 2018 à Ouagadougou, les travaux du premier congrès scientifique de la Société burkinabè d'hépato-gastro-entérologie et d'endoscopie digestive (SOBUHGEED) sur les cancers du foie et du tractus digestif, se sont achevés ce vendredi 19 octobre sur une note positive.

Selon le président de la Société burkinabè d'hépato-gastro-entérologie et d'endoscopie digestive (SOBUHGEED), le Pr Alain Bougouma, « vu la pertinence des thèmes abordés et la contribution des différents participants à ce congrès, le bilan est satisfaisant et nous avons tiré des enseignements ». Car, dit-il, tous les travaux prévus comme les conférences, les communications et les symposiums, ont été réalisés avec succès. Une satisfaction partagée également par le président d'honneur de ce congrès, le Pr Mathieu Camara.

Le Pr Alain Bougouma président de la SOBUHGEED parle de sa satisfaction de ce premier congrès scientifique

« Tous ceux qui me connaissent savent que je suis le spécialiste de la petite bête, donc j'ai beau chercher des imperfections dans ce congrès et je n'ai rien trouvé. Que ce soit sur l'aspect organisationnel ou thématique, vous avez mis la barre très haut et je suis donc satisfait et vous félicite pour ce travail bien fait », a lancé le président d'honneur du congrès. En revanche, cela vous engage, poursuit-il, parce que vous ne pourrez plus ou ne devez plus descendre plus bas. « Et moi, je ne doute pas qu'avec un président comme le Pr Alain (Bougouma), une personne amoureuse du travail bien fait, le prochain congrès soit de qualité meilleure ». Quoi qu'il en soit, conclut-il, « je souhaite longue vie à la Société burkinabè d'hépato-gastro-entérologie et d'endoscopie digestive et je remercie tous les participants pour la qualité du travail ».

Le président de la SOBUHGEED a aussi montré que les conclusions des différents travaux ont permis de formuler des recommandations à l'endroit des autorités. « Parce qu'il faut que la lutte s'engage et se poursuive car les défis sont nombreux et si l'on n'y prend pas garde, après les maladies infectieuses, nous allons tomber dans les maladies métaboliques, c'est-à-dire les cancers, et cela sera dramatique à cause du manque de moyens de notre pays pour y faire face ». C'est pourquoi il préconise de miser sur la prévention.

Des recommandations

Enseignants et étudiants immortalisent le premier congrès scientifique de la SOBUHGEED.

Pour lutter contre les hépatites virales, le Pr Alain Bougouma a recommandé de prendre en charge les personnes déjà infectées, vacciner celles qui ne sont pas infectées, former plus le personnel de santé, mettre les moyens techniques pour dépister et soyer les patients, multiplier les efforts de sensibilisation sur l'infection des hépatites virales, dépister les femmes enceintes, etc.

Quant aux cancers du tube digestif, celui-ci a indiqué qu'ils peuvent être prévenus par des méthodes d'hygiène de vie, en évitant les huiles frelatées, les pesticides dans les aliments, de manger trop sucré ou gras ; en revanche, il faut manger beaucoup de fruits, de feuilles, etc. « Et si tous ces moyens sont respectés, l'on pourra réduire drastiquement le taux d'infection », conclut le Pr Bougouma.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Distribution de gaz butane : La SONABHY renforce son offre avec deux nouvelles chaînes d'emplissage

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« Ces temps où l'on cherche vainement une bouteille de gaz dans certaines villes seront bientôt de mauvais souvenirs », foi du directeur général de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY), Hilaire Kaboré. Ce vendredi 19 octobre 2018, la nationale des hydrocarbures a présenté son nouveau centre emplisseur. D'une capacité journalière de 450 tonnes, ces deux nouvelles lignes, installées au dépôt de Bingo, permettront de renforcer la disponibilité du gaz butane au profit des consommateurs.

A quand la fin des pénuries de gaz butane au Burkina Faso ? En tout cas, l'étape de ce jour donne de l'espoir. En effet, dans l'optique d'améliorer l'offre de gaz butane au profit des consommateurs, la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY) a initié un ensemble de projets. « Ces derniers temps, les problèmes rencontrés ont été relativement amoindris. Nous avons travailléà réorganiser nos équipes pour pouvoir satisfaire le marché, mais ce n'est pas une solution durable.

La solution durable, c'est de s'équiper en conséquence pour être au niveau de la demande du marché. C'est ce que nous venons de faire », a noté le directeur général de la SONABHY, Hilaire Kaboré. Et c'est le cas de ce nouveau centre emplisseur, en service depuis cette semaine. D'un coût évaluéà 1 003 029 613 FCFA, ce centre est composé de deux lignes permettant une production journalière de 450 tonnes, soit un accroissement de 50% en termes de production.

Composé de deux chaînes dont une dédiée exclusivement aux bouteilles de 6 kilogrammes avec une cadence de 1 200 bouteilles/heure, une chaîne mixte pour les bouteilles de 6 et de 12 kg avec une cadence de 1 400 bouteilles l'heure, ce nouveau centre, aux dires de Hilaire Kaboré, permettra de « doubler quasiment la capacité de chargement du dépôt de Bingo ».

Des bouteilles qui ne font pas leurs poids ? Le directeur général de la SONABHY rassure qu'il n'en est rien. Mieux, il soutient que des mesures sont prises pour que chaque bouteille ait le poids approprié. « D'abord, si une bouteille est insuffisamment chargée, des précautions sont prises pour qu'elle puisse être exclue du circuit de la commercialisation. Aussi, le recalibrage des bascules se fait automatiquement en fonction de la pesée des bouteilles qui sortent du carrousel », a expliqué Hilaire Kaboré. Puis de poursuivre : « La bouteille rentre vide, elle est chargée et doit atteindre un poids précis. Si ce poids n'est pas atteint, le système réajuste lui-même au réglage des carrousels pour que nous respections les poids (…). Je puis vous assurer que les bouteilles quittent le dépôt avec le bon poids ».

Par ailleurs, le premier responsable de la SONABHY a annoncé que son institution ne compte pas se limiter à ce seul projet. Courant 2019, la nationale des hydrocarbures promet une nouvelle ligne d'exploitation. « D'ici un an, nous mettrons en place une nouvelle ligne d'exploitation. Nous sommes en train de finaliser les études d'ingénierie pour agrandir également la capacité de stockage du dépôt », annonce M. Kaboré.

Situéà 32 km de Ouagadougou, le dépôt de Bingo dispose désormais de deux centres emplisseurs. En effet, en plus de ce nouveau centre, Bingo dispose d'un autre en service depuis 2015. Ledit centre est également composé de deux lignes : une ligné dédiée aux bouteilles de 6 kg avec un chargement de 1 400 bouteilles/heure. La deuxième ligne, réservée aux bouteilles de 12 kg, a une cadence 1 600 bouteilles/heure.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Décès de SOGLI Onouarimpo Stéphane : Remerciements et faire part

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JESUS dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il sera mort. Jean : 11-25

Les grandes familles SOGLI, KOALA
A Ouagadougou, Liptougou, Thiou, BOBO-Dioulasso, Bogandé, Fada-N'Gourma et les familles alliées,

les sœurs et frères du défunt ;

Très touchés par les nombreuses marques de compassion, d'amitié, de solidarité, et de fraternité dont elles ont bénéficié lors du rappel à DIEU le mercredi 10 octobre 2018 suivi de l'inhumation le jeudi 11 octobre à Ouagadougou de leur petit-fils , fils, neveu, frère, cousin, oncle.

SOGLI Onouarimpo Stéphane

Adressent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude à tous les parents, amis, voisins, collègues, collaborateurs, aux autorités religieuses, politiques et administratives pour les soutiens multiformes qu'elles ont reçus lors de cette douloureuse épreuve.

Elles se réservent le droit de citer des noms de peur d'en oublier. Que le DIEU tout puissant rende à chacun au centuple de ses bienfaits.

Education : L'association Action pour un monde plus solidaire donne le sourire à une quarantaine d'élèves de familles vulnérables

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L'association Action pour un monde plus solidaire (AMPS) a fait des heureux, ce samedi 20 octobre 2018 à Ouagadougou. Une quarantaine d'enfants vulnérables ont reçu des kits scolaires de la part de l'association. Un geste qui entre dans le cadre de son projet « Education pour tous », et qui ravit parents et élèves.

« Merci à l'association pour les fournitures. Cela aide nos parents. Je suis content et je promets de bien travailler en classe ». Ces propos de Malick Maïga, élève en classe de CM2, traduisent sans aucun doute le sentiment des 40 élèves qui ont reçu de l'association Action pour un monde plus solidaire (AMPS) des kits scolaires.
Grâce à ce geste qui entre dans le cadre de son projet « Education pour tous », l'association donne la chance aux élèves issus de familles vulnérables d'avoir accès à l'éducation.

En effet, à en croire Jean Marc Poadiagué, président de l'AMPS, il n'est pas rare de voir, dans les familles vulnérables, des enfants qui ne vont pas à l'école, faute de moyens financiers. Pourtant, l'éducation est un droit pour tous les enfants. C'est pourquoi, dit-il « nous voulons apporter un tant soit peu notre aide à ces enfants vulnérables pour accéder à l'école ».

Photo de famille avec les enfants

Et en cet après-midi du samedi 20 octobre 2018, ce sont des parents reconnaissants qui ont traduit leur joie de voir l'association leur ôter une épine du pied. « Vraiment, merci à l'association, et que Dieu leur donne longue vie pour continuer à aider les enfants. Les mots me manquent pour les remercier », lance, toute émue, Sakinatou Yaguibou.

L'accès à l'éducation des enfants, une affaire de tous

M. Salomon Mbutcho, parrain de la cérémonie

Salomon Mbutcho, le parrain de la cérémonie, qui n'a pu effectuer le déplacement, a quand même tenu à adresser un message audio aux élèves. Il a ainsi rappelé que « l'éducation représente plus que jamais une ressource centrale dans les nouvelles économies du savoir ». C'est pourquoi il lance un appel aux leaders économiques et politiques, afin qu'ils redoublent d'efforts dans la prise en charge de l'éducation de la jeunesse. « C'est un signe de responsabilité sans précédent, car rien n'est plus pérenne pour un peuple que la sécurisation de sa jeunesse qui est son avenir », affirme-t-il.

Un message d'ailleurs partagé par son représentant à la cérémonie, Emmanuel Boro, qui rappelle que l'éducation des enfants est une responsabilité qui doit être partagée par tous ; politiques, mais aussi citoyens lambda.

Aider malgré des moyens financiers limités

Jean Marc Poadiagué, président de l'AMPS remettant un kit à un élève

En trois années d'existence, ce sont 300 enfants de 6 à 15 ans qui ont bénéficié de fournitures scolaires, mais aussi du paiement de leurs frais de scolarité par l'AMPS. Une association créée par Jean Marc Poadiagué qui, après ses études en France, a préféré rentrer au bercail pour apporter sa pierre au développement de son pays.

Et si parfois les moyens financiers font défaut, M. Poadiagué et son groupe d'amis de l'AMPS ne baissent jamais les bras. La priorité pour eux étant l'avenir de ces enfants qui, faute d'accompagnement, pourraient quitter le système éducatif.
« L'argent de la bière que nous buvons peut aider à scolariser un enfant », soutient le président de l'AMPS. Toute aide, aussi minime soit-elle, est donc la bienvenue pour aider à prendre en charge un enfant et assurer ainsi son avenir.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Agriculture Contractuelle : La Coopération Allemande (GIZ) outille les acteurs des filières agricoles

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« Initiation à l'Agriculture Contractuelle comme modèle d'affaire inclusif ». C'est sous ce thème que le Projet Centres d'Innovations Vertes du secteur agro-alimentaire (ProCIV) de la GIZ et l'Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA) ont organisé du 8 au 12 octobre 2018 à Ouagadougou une formation à l'endroit des acteurs intervenants dans les Chaînes de Valeur Ajoutée (CVA) agricoles.

L'Agriculture Contractuelle (AC) se définit se comme un « Partenariat commercial basé sur un contrat entre producteurs et une société acheteuse (transformatrice ou de commercialisation) qui définit à l'avance les conditions de production et de commercialisation des produits agricoles ». L'AC est un mécanisme qui offre l'opportunité de développer des relations d'affaires efficaces et pérennes entre deux catégories d'acteurs que sont la ferme (producteur) et la firme (acheteur). Cela en assurant de manière réciproque les fonctions d'approvisionnement de produits (livraison de la matière première par les producteurs /achat de firme) et la prestation de services de la firme aux producteurs (services intégrés).

Cette approche s'inscrit dans une logique de développement des CVA où, en améliorant les relations entre les acteurs des différents maillons de la chaîne, en dialoguant sur les goulots d'étranglement et en identifiant les actions d'amélioration, les bénéfices augmenteront pour tous. A travers une fidélisation mutuelle et avec une perspective sur le moyen et longue terme, le développement des CVA soutenu par des relations d'AC contribuent à l'accès de marché rémunérateur.

Pour le formateur principal en Agriculture Contractuelle, Nasser Bila, les participants durant ces cinq jours ont été outillés pour maitriser les bases de l'approche notamment les conditions de réussite et d'échec de l'AC, la relation AC et entreprenariat agricole, le contrat, la négociation, le système de gestion de l'AC, la gestion des risques dans les systèmes AC, le modèle d'affaire AC qui permet de faciliter les relations d'affaire entre le producteur et l'acheteur. Les participants ont aussi eu droit à des outils afin de mieux accompagner, suivre et évaluer les systèmes d'AC au Burkina.

Présent à cette formation au compte du Comité interprofessionnel du riz du Burkina (CIR-B), Théophile Dipama dit avoir été bien outillé pour mieux accompagner l'Agriculture Contractuelle déjà usité dans sa filière.

« Dans la pratique nous faisions cela, mais il y avait une limite en ce sens que nous ne maitrisions pas toute la théorie, notamment le diagnostic. Nous savons maintenant avec ce que nous venons de voir, ce qui a fait que les choses ne fonctionnaient pas comme il se devait », a-t-il laissé entendre. Des connaissances qu'il compte mettre à la disposition de ses paires.

Le ProCIV a pour but l'augmentation des rendements et revenus agricoles, la création d'emplois et l'amélioration de l'offre en produits alimentaires à travers l'adoption d'innovations par les petites exploitations agricoles, les entreprises en amont de la production, et les entreprises de transformation et commercialisation. Les régions des Hauts-Bassins, des Cascades, de la Boucle du Mouhoun et du Sud-Ouest sont les zones d'intervention du ProCIV, principalement dans les CVA sésame et riz.

C'est avec satisfaction que cette formation a pris fin avec la remise d'attestation aux différents participants. Pour la Conseillère Technique, responsable de la formation du ProCIV, Gisèle Kazoni, maitriser les contours de l'Agriculture Contractuelle a des avantages pour les petits producteurs par exemple, avoir facilement accès au marché. « Il y a un acheteur qui est déjà positionné. Le producteur sait à l'avance à qui il va vendre sa production et un mécanisme de fixation de prix est adopté pour prendre en compte les intérêts de chaque partie », a-t-elle souligné. Si fait qu'après la récolte plus d'angoisses pour le producteur sur comment écouler sa marchandise et à quel prix.

Pour une mise à l'échelle le ProCIV a formé une dizaine de formateurs/conseillers en Agriculture Contractuelle qui se tient à la disposition de tous les bailleurs et acteurs des CVA qui souhaiteraient utiliser l'outil AC. Mlle KAZONI a aussi tenu à préciser que « l'Agriculture Contractuelle » qui est la construction d'un partenariat commercial durable basé sur la confiance avec une entente avant la production est différente de la contractualisation. Après la formation initiative de Ouagadougou, c'est Bobo-Dioulasso qui a abrité du 15 au 19 octobre 2018, la seconde formation sur l'Agriculture contractuelle.
Lefaso.net

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