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Autant le dire… : A chacun son développement local

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En tournée dans le Grand Ouest alors qu'il est en vacances, le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a rendu visite à des services de l'administration publique mais également à des privés. Il a aussi rencontré les forces vives dans certaines localités où il a dit ce que son gouvernement peut faire. Mais en retour, il a indiqué, que ce soit à Bobo-Dioulasso, à Nouna ou encore à Dédougou, qu'il revient aux filles et fils de chaque localité de créer les conditions d'un développement « chez eux ». Autrement dit, le Premier ministre a invité les uns et les autres à s'investir d'abord chez eux, de quelle que manière que ce soit, afin que le développement se fasse chez eux. Quant à son gouvernement, il vient en appui.

Le message est donc clair puisqu'il cadre bien avec l'un des objectifs essentiels de la décentralisation qui est de faire en sorte que le développement se réalise au niveau local avec l'implication des acteurs à ce niveau-là. Une fois de plus, le Premier ministre nous renvoie à nos obligations premières qui sont d'aller dans un premier temps, « chacun chez soi », pour apporter l'information vraie, encourager nos frères et sœurs, leur parler de développement et les amener à comprendre que le premier acteur de leur propre développement, c'est d'abord eux. Un peu comme les sages nous l'enseignent quand ils soutiennent que : « personne ne viendra balayer votre case à votre place ».

Il nous revient donc, nous qui savons lire et écrire, qui avons eu l'occasion d'aller voir d'ailleurs des modèles de développement, de descendre dans nos patelins pour rassurer nos « parents » sur le fait qu'il n'y aura pas de développement dans le village sans leur engagement. Il en est de même dans nos communes, où certains maires élus lors des dernières élections ne savent pas jusqu'à présent par quel bout commencer. Aussi, il faudrait faire en sorte que le citoyen de notre commune comprenne que le développement ne peut se faire sans taxes sur les charrettes, sur les armes, sur le marché, etc. Il nous incombe de leur expliquer que tant que ne régnera pas la paix dans la commune, que tant que l'entente entre nous ne sera pas effective, que tant qu'il n'y aura pas la cohésion, etc, les voies du développement seront difficiles à emprunter. En définitive, tant que les uns construisent et les autres détruisent, nos efforts seront vains. Ce sont là des conditions, entre autres, qu'il nous faut créer pour « aller de l'avant ». Mais en retour, nous devrions expliquer aux maires et à tous les acteurs du développement que tant qu'ils ne rendront pas compte de ce qu'ils font avec les taxes et les impôts que paient leurs concitoyens, il leur sera difficile de les mobiliser et de les convaincre à adhérer aux choix de développement qui seront faits. En effet, tant que les bases du développement véritable ne seront pas assises, tant que les populations «à la base » n'auront pas confiance en leurs dirigeants, ils hésiteront toujours à s'investir dans le développement.

Si cela est fait, c'est en ce moment qu'on peut attendre de l'Etat ou du gouvernement sa contribution à notre développement. Mais, de la manière dont le développement est attendu en ce moment, où tout le monde compte sur l'Etat ou le gouvernement, ou tout le monde attend tout du maire et même du député, nous aurons encore longtemps à attendre. Puisque, le soutien que nous apportent des partenaires extérieurs n'est rien d'autre que les taxes et impôts que paient leurs concitoyens. A chaque communauté donc d'imaginer son développement local et de se donner les moyens de le réaliser. Sinon,…

Dabaoué Audrianne KANI

L'Express du Faso


Zorgho : Deux jeunes cambrioleurs appréhendés par la police

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La police de Zorgho a présenté le samedi 24 août à la presse dont l'AIB, deux jeunes cambrioleurs avec un important lot de matériels volés.

Selon le directeur provincial de la police nationale (DPPN) de Zorgho commissaire Lassana Bargo, tout est parti d'une plainte de cambriolage suivi d'un appel téléphonique pour dénoncer des jeunes suspects au comportement « peu clair ».

Une équipe de la brigade de recherche de la police de Zorgho dirigée par l'officier Victor Sébgo a alors mené une investigation et l'opération a permis d'arrêter deux jeunes d'une vingtaine d'années, KP et KI habitant respectivement le secteur 6 dans les non-lotis derrière le CMA et le secteur 5 de Zorgho.

Appréhendés, ils ont reconnu les faits, a-t-il précisé. La perquisition faite à leur domicile a permis de saisir des portables, une bouteille de gaz, des ustensiles de cuisine, des batteries, des lecteurs DVD, des miroirs, des appareils de musique, des cartes de recharge téléphonique d'une valeur de 51.500 F CFA et une somme de 142.500 F CFA.

Leur mode opératoire consiste à passer dans la journée pour un repérage de leurs cibles de prédilection que sont les magasins et les boutiques. Ils ont dit connaître les propriétaires des magasins qu'ils ont cambriolés et ont quelques fois pris du thé avec eux, questions de mieux analyser la maison. La nuit venue, munis de pioche, de pic et d'un lot de clés, ils passent à l'action. Portes ou fenêtres sont défoncées et ils s'introduisent dans la maison pour soustraire ce qu'ils veulent.

Selon le DPPN, à l'heure actuelle de la procédure, ils n'ont dévoilé aucun autre complice. Il a félicité les éléments de la brigade de recherche et loué la collaboration de la population qui a permis d'arrêter ces individus.

Il a indiqué que les investigations se poursuivent pour retrouver d'éventuels complices et les délinquants seront remis à la justice qui décidera de leur sort.

La directrice régionale de la police nationale du Plateau central, Mme Noélie Kéré/Compaoré, au vu du matériel s'est dite particulièrement touchée par l'action de ces malfrats.

«Je félicite les agents de la police qui ont menés cette opération et nous souhaitons davantage la collaboration de la population pour qu'on puisse démasquer de tels individus pour la quiétude de la population de Zorgho » a-t-elle déclaré.

Elle a par ailleurs félicité la police de Zorgho pour le travail abattu et a invité la population à poursuivre cette collaboration afin qu'ils puissent mettre hors d'état de nuire les malfrats qui pullulent dans les citées.

SM/AB/TAA

Zorgho, (AIB)

CENTRAFRIQUE : Attention aux démons du génocide

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L'auteur de cette déclaration, Marie-Reine Hassen, veut attirer l'attention de la Communauté internationale sur les risques de génocide que court la république de Centrafrique. En établissant la comparaison avec le Rwanda, d'avant génocide, elle soutient que tous les ingrédients sont présentement réunis pour un génocide. Lisez plutôt !

« Le grand public ne savait rien du Rwanda, personne ne savait grand-chose de sa population avant qu'il ne soit trop tard, avant le massacre d'environ 1.200.000 personnes en l'espace d'environ 6 mois … Aujourd'hui la République Centrafricaine est plongée dans une tragédie sans fin depuis décembre 2012 et vit dans l'anarchie totale. Tout indique que c'est l'hécatombe dans ce pays. Réagissons avant qu'il ne soit trop tard.

Les violations des droits de l'homme sont devenus des faits banals : les viols et toutes les formes de violences sexuelles envers les femmes et les enfants, filles et garçons, les assassinats, les tortures, les arrestations et détentions arbitraires, les recrutements d'enfants soldats…Le dernier rapport des Nations Unies du 05 août 2013 relève la situation humanitaire et sécuritaire tragique constatée par de nombreux observateurs. Plus récemment encore, le 20 août 2013, sous le prétexte d'une opération de désarmement, plusieurs localités du nord de Bangui (du quartier Boy Rabe au quartier Boeing près de l'aéroport) ont subi des attaques des troupes de la Séléka, avec leur cortège de violences : assassinats, pillages, destruction de maisons, viols… Selon des témoins, il y aurait plus de 40 morts et d'innombrables personnes en fuite.

Le nouveau pouvoir promet régulièrement de rétablir l'ordre, de cantonner les hommes en armes, et de lutter contre la prolifération des armes. Nous savons parfaitement que cela n'est pas réalisable dans le contexte actuel. Le pouvoir en place est incapable de prendre ses responsabilités pour mettre fin à l'insécurité qui règne sur tout le territoire, protéger les populations civiles et restaurer l'autorité de l'Etat. C'est un pays où l'Etat n'existe plus, où la pénurie alimentaire s'est installée, et où le taux de mortalité atteindra des sommets les prochains mois ; un territoire aujourd'hui livré au chaos et qui subit une crise humanitaire sans précédent. Dans ces conditions il sera impossible d'organiser des élections.

Nous affirmons que toute aide matérielle ou financière qui ne reposerait pas sur une perspective de sécurité et de paix durable dans le pays ne servirait qu'à remplir les poches des personnes qui ont saisi le pouvoir par la violence et qui continuent à perpétrer des atrocités sur d'innocents civils. Il est donc compréhensible que la majorité des investisseurs « conditionnent leurs financements à venir à une réinstauration de la sécurité". La décomposition avancée de la RCA risque de se répercuter au-delà de ses frontières et de déstabiliser encore davantage une région déjà plongée dans de grandes difficultés. D'ailleurs, l'on constate l'existence de nouvelles rebellions formées à la suite de dissidences au sein de la Séléka, qui grossissent le nombre des multiples rébellions déjà existantes dans le pays et dans la région. Les génocides se produisent quand personne ne réagit à leurs signes avant-coureurs, comme ceux que l'on voit aujourd'hui en Centrafrique. Nous devons agir immédiatement pour prévenir la multiplication des atrocités perpétrées actuellement. Nous le savons, l'impunité dont bénéficient les criminels est génératrice de génocide. Les groupes de défense des droits humains parlent de «purification ethnique» pour décrire la brutalité des exactions en RCA.

Le monde a abandonné trop de peuples en chemin. Nous faisons donc un appel pressant aux dirigeants africains, européens, américains, et au monde entier afin qu'ils réagissent pour mettre fin à cette tragédie à huis clos. Les violences importées s'aggravent de jour en jour, comprenant certains radicalismes religieux très dangereux visant la déstabilisation de l'Afrique Centrale. Ce n'est qu'une question de temps avant que des massacres de plus grande ampleur ne soient perpétrés.

Le risque de génocide plane au-dessus de la RCA. Le monde entier est concerné et les dirigeants des principaux pays du monde disposent de leviers d'action puissants pour intervenir et sauver des vies. La sécurité sur tout le territoire et le retour à l'ordre constitutionnel s'imposent. La communauté internationale doit considérer la Centrafrique comme une de ses priorités car la situation est pire qu'elle n'a jamais été. »

Par Marie-Reine Hassen

Paris le 22 août 2013

ON MURMURE : Un chef d'exploration minière licencié pour harcèlement sexuel

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Kantigui a appris, le week-end écoulé, que le chef d'exploration d'une société minière de la place, a été remercié pour comportement non conforme à l'éthique professionnelle. Selon les sources de Kantigui, cet expatrié originaire d'un pays limitrophe du Burkina Faso usait de l'harcèlement pour accorder des faveurs à des filles stagiaires, qui acceptaient passer à la casserole. Il est même arrivéà faire engager certaines d'entre elles et à attribuer des postes de responsabilitéà d'autres. Mais l'adage africain qui dit que « les moutons se promènent ensemble, mais n'ont pas le même prix » a bien son sens ici, car l'aventure « libidinale » du responsable d'exploration a buté contre la ténacité d'une stagiaire.

Au caractère visiblement bien trempé, retient Kantigui, celle-ci n'a pas voulu se soumettre à cet examen de passage. Conséquence, elle n'a pas été retenue au dernier recrutement des foreurs, que la société a organisé, du fait du chef d'exploration. Mais, la stagiaire qui était informée du comportement de l'indélicat chef, avait pris le soin de mettre son portable sous le mode « enregistrement », lorsque ce dernier s'adonnait à des moments de harcèlement. Pour se venger, elle est allée signaler à la direction des ressources humaines de la société, qu'elle n'avait pas été retenue par le chef d'exploration, pour le simple fait d'avoir refusé ses avances répétées. Version que l'incriminé a niée en bloc, selon les informations détenues par Kantigui. Au cours de la confrontation, la stagiaire a fait écouter son enregistrement sous haut-parleur, et dans lequel, on pouvait entendre les menaces du harceleur et les cris de la stagiaire. Avec cette preuve accablante, le chef d'exploration a fini par reconnaître les faits. Ce qui a valu un licenciement. Quant aux autres filles stagiaires engagées et qui bénéficiaient d'un certain nombre d'avantages que leur accordait le chef d'exploration, la société a dû reconsidérer leur position, pour les mettre sur le même pied que les autres employés.

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Permutation de cadavres à Bobo-Dioulasso

Cette histoire déjà vécue malheureusement à Bobo-Dioulasso, note d'entrée de jeu Kantigui, allait être considérée comme un canular, si les deux communautés concernées étaient des parents à plaisanterie. Le dimanche dernier, une famille a retiré un corps à la morgue du CHU Souro Sanou qu'elle a cru être le sien, notamment celui d'une vieille. Sans soupçons, la défunte fut inhumée par ses proches au cimetière, route de Léguéma. C'est après l'enterrement, qu'une autre famille a constaté, lors de l'enlèvement du corps du cadavre d'une autre vieille, qu'il ne s'agissait pas de la même personne. Renseignement pris, il a été dit à cette famille, selon les sources de Kantigui, que le corps lui appartenant a déjàété enlevé et enterré par une autre famille. Fallait-il exhumer le premier corps et procéder à un échange ?, la question a taraudé les esprits pendant un bon moment. De tractations en tractations, décision a été prise d'inhumer le second corps à l'emplacement prévu pour le premier, au cimetière route de Dédougou. Kantigui se demande toujours comment la première famille a pu enlever le corps de sa défunte, et effectuer la toilette mortuaire sans pouvoir l'identifier ? Ah ! Que ce fut un « dernier voyage » mouvementé pour les deux vieilles Qu'elles reposent en paix après autant de turbulences !

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Les bouchers de Djibo observent un arrêt d'abattage de 72h

La viande devrait se faire rare, ces temps-ci, à Djibo, dans la province du Soum. Et pour cause, Kantigui a appris que les bouchers de la ville observent un arrêt d'abattage de 72h, à compter du mardi 27 août 2013, pour la défense de leurs intérêts qui seraient menacés. Selon ce que Kantigui a entendu de la part de Idrissa Ousseinou, président des bouchers de Djibo, un groupe d'individus, qui se fait passer pour des bouchers, auraient obtenu une subvention de 10 millions de FCFA du PADAB2 (une structure qui finance des microprojets), au nom des bouchers de la ville. Kantigui a ouï dire que ce financement devait servir à construire un abattoir frigorifique dans l'optique de signer un contrat avec la mine de INATA pour leur livrer de la viande. Selon ce que Idrissa Ousseinou, président des bouchers de Djibo, a confiéà Kantigui, lui et ses collaborateurs, en tant que véritable acteurs du domaine de la boucherie, n'ont pas été associés au projet. Kantigui a été informé que ce groupe d'individus, qui se fait appeler « groupe des jeunes bouchers de Djibo », aurait déjà signé l'accord avec les responsables de la mine de INATA, pour leur ravitaillement en viande. Idissa Ousseinou et ses collaborateurs manifestent donc leur colère face à ce qu'ils qualifient d'intrusion dans leur métier : la boucherie. Mais dans un souci de dialogue, il est parvenu à Kantigui que M. Ousseinou a rencontré un représentant du « groupe des jeunes bouchers de Djibo », afin de trouver un terrain d'entente, mais hélas, les discussions auraient échoué. Voyant que leurs intérêts sont menacés par ceux qu'ils appellent des usurpateurs, Kantigui a été informé que les bouchers de la ville de Djibo ont décidé d'observer un arrêt d'abattage de 72h, à compter du mardi 27 août 2013. Kantigui espère que les protagonistes de cette crise trouveront rapidement une solution afin de ne pas priver les populations de viande, une denrée bien prisée dans cette partie du pays.

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Cimetière de Tanghin : un dépotoir d'ordures !

C'est avec amertume que Kantigui constate que le cimetière de Tanghin, situé au secteur n°17, dans l'arrondissement n°4 de Ouagadougou, est devenu un dépotoir d'ordures. En effet, il y a plus d'une dizaine d'années que ce cimetière n'est plus un lieu de sépulture, faute d'espace. Depuis lors, cet endroit reçoit un tas d'ordures, et sert même de refuge à des bandits, qui obligent les riverains à humer la fumée de la drogue et bien d'autres stupéfiants. Vu l'insalubrité dans ce cimetière, Kantigui s'était réjoui de l'opération "coup de balai" de la brigade verte et de certains volontaires de l'arrondissement concerné. Mais cette action de salubrité n'a pas empêché le retour de la vermine. Aujourd'hui, regrette Kantigui, ce sont des tas d'ordures qui côtoient les tombes, particulièrement dans la partie-Sud du cimetière, où il faut avoir des « narines de charognard » pour s'y aventurer, tant les ordures dégagent des odeurs suffocantes. Kantigui estime que débarrasser sa concession des ordures est tout à fait normal pour un être humain, mais le cimetière ne saurait servir de poubelle. Il invite par conséquent les populations riveraines du cimetière concernées au premier chef, à cultiver l'esprit de civisme et le respect envers les disparus. Pour ce qui est des nouvelles autorités communales, Kantigui pense qu'il est temps pour eux de décider du devenir de ce cimetière hors d'usage. Il ne serait également pas de trop, qu'ils mettent à la disposition de leurs administrés, des bacs à ordures.

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La générosité du ministre Salif Ouédraogo

Il a été rapportéà Kantigui, que le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Salif Ouédraogo, a fait parler son cœur, la semaine dernière, en offrant des vivres à l'orphelinat de la Fondation Charles Dufour, sise à Kalgondin, dans l'ex secteur n° 14 de la ville de Ouagadougou. Ce membre de l'exécutif a donné aux orphelins, aux orphelines et aux enfants abandonnés de la Fondation bénéficiaire, du maïs, du riz et du sucre. Selon les sources de Kantigui, c'est un geste humble et modeste du ministre à l'endroit de ces pensionnaires et de son ami, le Samand Naaba, président de la Fondation Charles Dufour. Kantigui souhaite alors que d'autres personnalités physiques, voire morales, emboîtent le pas au ministre Ouédraogo.

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Un camp vacances informatique à Boussé

Il est parvenu à Kantigui, que l'association "Goutte d'eau pour l'enfance", présidée par Seydou Ilboudo, agent du ministère du Commerce, organise, du 24 août au 30 septembre 2013, un camp vacances informatique à Boussé. Cette initiative, selon les informations parvenues à Kantigui, permettra à plusieurs jeunes de la commune de se familiariser avec l'outil informatique. Déjà, Kantigui salue l'organisation de ce camp, qui occupera à n'en point douter les jeunes de Boussé, en cette période de vacances. De mémoire d'hommes, cette initiative est une première dans cette commune.

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Le réseau des jeunes entrepreneurs à l'honneur en septembre prochain

Kantigui a ouï dire que le Réseau des jeunes entrepreneurs du Faso (REJEF) organise, du 12 au 13 septembre 2013 au CENASA, la première édition du forum du jeune entrepreneur sous le thème « L'entreprenariat des jeunes en milieu rural ». Selon les informations détenues par Kantigui, ce forum sera marqué par un concours de plan d'affaires ouvert à tous les participants avec une contribution de 10 000 FCFA. Selon les sources de Kantigui, cette première édition est placée sous le patronage du président de l'Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara et le co-parrainage du ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l'Emploi, Basga Emile Dialla et de la directrice générale du groupe BTM, Henriette Kaboré.

KANTIGUI

Baromètre du 26 août 2013

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Modeste Yaméogo
Chef traditionnel d'Issouka
Les chefs traditionnels de Koudougou ont décidé de se mobiliser pour "Œuvrer pour le maintien de la paix, agir pour aider au développement de la ville de Koudougou, revaloriser les traditions, les us et coutumes positives et rendre la chefferie respectable et respectée". Par cette initiative, ils entendent se démarquer de la politique politicienne à . Ils sont, pour ce faire, réunis au sein de l'Association à travers l'association Songnaam, présidée par Naaba Saaga 1er chef d'Issouka, Modeste Yaméogo à l'état civil, fonctionnaire de l'UNICEF de son état. Simplement bravo et que leur exemple inspire d'autres « bonnets rouges »


Béatrice Damiba
Présidente du Conseil Supérieur de la Communication
Les habitants de Nakalbo, communément appelé‘'Petit Paris du Kourittenga'' situé au Sud de Koupéla sont les bénéficiaires de dix latrines remises par Béatrice Damiba, présidente du Conseil Supérieur de la communication, avec l'accompagnement de l'ONG WaterAid. Une réponse à l'appel lancé par WaterAid aux personnalités à s'engager pour l'hygiène de leur village natal. Après le Premier ministre et quelques membres de son gouvernement, à qui le tour de s'engager ?


Marin Ilboudo
Maire de Ouaga
Après les bénévoles de la circulation routière, le maire a affaire, cette fois-ci, à la police municipale. Les agents de Cléments Ouango ont rompu les rangs hier pour un sit-in impromptu. Ils s'insurgent contre la taxe de résidence qui leur est réclamée. Pour le bourgmestre, il ne fait qu'appliquer les textes ; ce que rejettent les flics municipaux qui en profitent pour réclamer des arriérés d'indemnités. Manque de communication ? Marin a pourtant promis d'être à l'écoute de ses administrés.


Jean-Paul REBATER
Sélectionneur des Etalons basketteurs
Battus 60 à 100 par les Eléphants de Côte d'Ivoire, les Etalons ont étééliminés en 8e de finale de l'Afrobasket, la Coupe d'Afrique des Nations en basket ball. Les poulains de Jean-Paul Rebater et de Joachim BAKy, président de la Fédération de basket, n'auront donc pas brilléà ce tournoi qu'ils avaient entamé avec beaucoup de promesses. Le capitaine Moussa Ouattara et ses coéquipiers devront donc redoubler d'efforts.


Actualité boursière du Mardi 27 Août 2013

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INFORMATIONS BOURSIERES ET FINANCIERES DU 27/08/2013

Plus fortes hausses

Titres

SERVAIR CI

VIVO CI

ETAT SENEGAL 6,7% 12-19

Cours du jour

20 000 F

47 275 F

10 000 F

Variations (par raportà j-1)

1 000 F

275 F

100 F

Plus fortes baisses

Titres

ONATEL BF

BOA CI

BERNABE CI

Cours du jour

62 000 F

51 000 F

68 000 F

Variations (par raportà j-1)

-3 000 F

-3 000 F

-2 000 F

Capitalisation boursière

Volume des transactions

Valeur des transactions (enFCFA)

Actions

54 939

Actions

201 959 367 F

Obligations

447

Obligations

4 456 200 F

Droits

0

Droits

0

Indices boursiers

BRVM10 (1)

(1) Les valeurs renseignées se rapportent à la base initiale de l'indice BRVM10 de septembre 1998 qui était égale à 100

Valeur

223,26

Variations (par rapport à j-1)

-0,71%

BRVM Composite (2)

(2) Les valeurs renseignées se rapportent à la base initiale de l'indice BRVM Composite de septembre 1998 qui était égale à 100

Valeur

202,32

Variations (par rapport à j-1)

-0,62%

Cours des devises

Libellés

Cours du jour

Cours de la veille

Variations

Cours du dollar américain

490,365

490,651

-0,06%

Cours de la Livre Sterling

762,234

763,995

-0,23%

Cours du dollar canadien

467,025

466,818

0,04%

Cours du yuan

80,0086

80,1544

-0,18%

Cours du franc suisse

532,96

531,669

0,24%

Cours des matières premières

Libellés

Cours du jour

Cours de la veille

Variations

Cours du lingot d'or (en euros)

33 624,00

33 610,00

0,04%

Cours du Baril de pétrole ( en $)

111,26

110,63

0,57%

Cours du coton (en cents/lb)

85,67

85,25

0,49%

Cours de la tonne de cacao (en $)

2 210,00

2 210,00

0,00%

Cours de la tonne de maïs(en $)

176,32

175,00

0,75%

Source :http ://bourse.lesechos.fr/bourse/matieres/matieres_premieres.jsp

Bobo kan : La gendarmerie arrête deux présumés voleurs en pleine journée

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Le boulevard route de Dédougou, précisément au niveau du marché de Niéniéta était noir de monde, hier 27 août aux environs de 13 heures. Et pour cause, la gendarmerie, dans une opération qu'on pourrait appeler de coup de poing, mettait aux arrêts deux présumés délinquants, voleurs d'engins à deux roues.

A notre arrivée sur les lieux, l'un des présumés voleurs qui fuyait, était poursuivi par des éléments de la gendarmerie. Rattrapé, il a été menotté et ramené au véhicule qui a servi à les transporter à la brigade. Selon des témoignages, les éléments de la gendarmerie, sans doute sur indication, sont venus sur les lieux au marché où ils ont tenté d'arrêter les deux voleurs. Trois engins ont été trouvés sur les lieux et embarqués par les gendarmes.

Seulement, les éléments de la gendarmerie ont déploré le comportement des populations qui ont assistéà l'arrestation du présumé voleur fuyard, sans leur apporter le moindre soutien. Heureusement que les éléments étaient suffisamment rompus et ont pu l'arrêter.

L'Express du Faso

Fenêtre des pros : Steeve ciblé par le Barça, Alain signe son retour

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Préjuce Nakoulma a encore prouvé sa forme en scorant pour le match nul de son équipe. Alain Traoré, blessé entre temps, a bien tenu sa place sur l'aire de jeu à la faveur de la 3e journée la Ligue 1. Florent Rouamba s'entraine avec Lorient. Ce sont autant de faits qui ont marqué l'actualité des professionnels burkinabè ce week-end.

En attendant un transfert, Préjuce Nakoulma est en forme et est en train de le prouver à Gornik Zabrze. Pour la 5e journée du championnat polonais disputé le week-end écoulé, l'international burkinabè a inscrit le deuxième but (49e mn) qui a permis à sa formation d'arracher le nul (2-2) face à Ruch Chozow. Dans le championnat de l'élite française, un duel entre Burkinabèétait au programme de la 3e journée. Il s'agit d'Evian TG de Djakaridja Koné qui recevait Rennes de Jonathan Pitroipa. La victoire est revenue (1-2) à l'équipe visiteuse. Le premier cité est rentré en cours de jeu (46e mn) tandis que Pitroipa a cédé sa place à la 82e mn. Dans le même niveau de championnat, Bakary Koné a cette fois été titularisé mais n'a pas pu empêcher la contreperformance (0-1) de son équipe Lyon pour la réception de Reims.

Alain Traoré, qui revient de blessure, a débuté la rencontre de son équipe Lorient en déplacement à Guingamp. Remplacéà la 46e mn, l'équipe de l'international burkinabè a malheureusement perdu 0-2. Toulouse oùévoluent deux Burkinabè est revenu de son déplacement de Monaco avec le point du nul blanc. Steeve Yago est rentré en cours de jeu (74e mn). Selon notre confrère El Mundo Deportivo, le Barça, à la recherche d'un défenseur central prometteur, prospecte tous azimuts et aurait ciblé plusieurs jeunes joueurs dont l'axial burkinabè Steeve Yago. Le journal ajoute cependant que rien n'est sûr qu'un transfert se concrétise dès les prochains mois. Retenu dans le groupe (Valenciennes) pour la réception de l'Olympique de Marseille, le champion d'Afrique cadet Aziz Kaboré a assisté sur le banc de touche à la défaite (0-1) de son équipe à domicile. Avec Charles Kaboré au coup d'envoi, Kuban Krasnodar a pris un avantage (1-0) sur le Feyenoord, jeudi soir en barrage aller de la Ligue Europa. Dimanche, il a été encore titulaire en championnat pour la victoire 3-2 sur Ural. Remplacéà la 77e mn, Charles a été le passeur décisif du 3e but de son équipe inscrit par le Français d'origine ivoirienne Djibril Clissé. Adama Guira (Sonderjyske) a disputé 86 mn du déplacement infructueux (1-3) des siens face à AGF à la faveur de la 6e journée du championnat danois. Strommen et François Yabré (titulaire et averti à la 61e mn) dans le championnat de D1 norvégien (20e journée) ont signé une victoire (2-0) face à Elverum. Déjà annoncé sans suite à l'Espérance de Tunis cet été, l'attaquant international burkinabé du FC Augsbourg est aujourd'hui pisté par les Orlando Pirates et les Bidvest Wits. Selon le magazine Soccer-Laduma, qui relaie l'information, les deux formations de l'élite sud-africaine se sont penchées sur le cas de l'Etalon, sous contrat jusqu'en juin 2015 et transférable en cas de bonne offre. Mais l'ex sociètaire du Santos FC ne semble pas être chaud pour évoluer en Afrique du Sud. Florent Rouamba, à la recherche d'un club, maintient la forme avec l'équipe d'Alain Traoré le FC Lorient.

Il s'entraine avec ce club mais il ne s'agit pas d'un essai comme l'ont mentionné certains. « Il était libre et donc Alain (Traoré) m'a demandé s'il pouvait s'entraîner avec nous. Il ne s'agit donc pas d'un essai mais d'un service qu'on lui rend en l'accueillant. Le fait qu'il soit libre le rend disponible, c'est tout. Il restera avec nous plusieurs jours » a rapporté l'entraîneur de cette formation, Christian Gourcuff dans les colonnes du Télégramme. Sur le plan des transferts, le sociètaire du RCK Hermann Bonaventure Sawadogo se trouve au Portugal où il évolue dans la formation d'Oliviera Do Hospital. Patrice Zoungrana « Messi » est du côté de la Croatie dans une formation dont le nom n'a pas été dévoilé par notre source.

Yves OUEDRAOGO

Sidwaya


Littérature burkinabè : Salifou Wendyam Ouédraogo fait son entrée avec « L'ombre des jours »

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Professeur certifié de lettres, Salifou Wendyam Ouédraogo vient de faire son entrée dans le cercle des écrivains burkinabè. La dédicace de son premier recueil de poèmes intitulé« L'ombre des jours » a eu lieu le 26 aout 2013 au lycée Nelson Mandela de Ouagadougou. Ce document de 112 pages, préfacé par Jacques Prosper Bazié, compte 60 poèmes avec des titres susceptibles de donner le goût de la poésie aux scolaires et étudiants. L'œuvre est éditée par l'Harmattan Paris.

C'est connu. Même les enseignants de Français des lycées et collèges n'aiment pas la poésie. Un genre considéré problématique. Mais Wendyam Salifou Ouédraogo a pris le risque de s'y aventurer. Et, il semble l'avoir bien réussi, à entendre les commentaires de spécialistes. Invitéà présenter l'œuvre « L'ombre des jours » lors de la cérémonie de dédicace, le Pr Issaka Salia reconnaîtra, en l'auteur, «cette capacitéà montrer comment des contraires peuvent se côtoyer dans le même univers, cette capacitéà montrer la duplicité dans une écriture simple».

Wendyam fait de la poésie du cœur. « Mes textes convergent vers l'homme. Mon art s'inscrit dans une observation directe de la société. C'est la traduction de la société dans laquelle je vis», précise-t-il.

Du titre de l'œuvre

Cette œuvre est une interrogation constante sur le rythme de la vie (naissance, vie, mort). Wendyam Ouédraogo a donc choisi le titre « L'ombre des jours » pour traduire ses désirs refoulés, ses passions enfouies, ses angoisses et incertitudes, mais aussi son espérance pour un monde de paix. D'ailleurs, en parcourant les différents textes, «vous remarquez qu'il y a une présence effective et abondante de la notion de temps», rappelle-t-il.

L'auteur de « L'ombre des jours » a attrapé le virus de la poésie depuis le jeune âge. «Les tous premiers poèmes de cette œuvre ont vu leur silhouette tracée depuis la classe de 2nde au lycée Yadéga », rappelle-t-il. Sa mutation dans la région de l'Est du Burkina, dans la province de la Kompienga l'a obligéà se frotter à d'autres visages et à d'autres expériences. « J'ai fait l'expérience de la solitude et c'est cette solitude qui m'a obligéà reprendre mon cahier de poète. J'ai corrigé les anciens textes et ajouté d'autres textes», confie-t-il.

Devoir d'écrire

Avec cette première œuvre, Wendyam dit avoir écrit avec pour intention d'inviter les uns et les autres àécrire. Car, «ce n'est pas un choix, c'est un devoir pour nous burkinabè d'écrire pour sensibiliser les jeunes sur leur devoir…», soutient-il, en Avant-propos. A côté de la poésie, l'auteur fait aussi dans la nouvelle et roman. D'ailleurs, son premier recueil de nouvelles devrait paraître bientôt chez L'Harmattan Paris… En même temps que le second recueil de poèmes. « L'ombre des jours » est disponible en librairie à 12,5 Euros, soit environ 8000f CFA.

Qui est l'auteur ?

Né en 1976 à Ouahigouya, Wendyam Salifou Ouédraogo a fait ses études secondaires au lycée Yadéga de Ouahigouya où il obtient le BEPC. Puis, estimant que nouvelle réforme n'était pas à son goût, il boycotte l'examen du Baccalauréat. C'est finalement en 2001 qu'il décide de composer et obtint ce diplôme qui lui ouvre les portes de l'université, le BAC. A l'université de Ouagadougou, il s'inscrit en lettres modernes et se spécialise en art du spectacle dont il détient la licence et la maîtrise avant de répondre à l'appel de l'enseignement. L'ENSK (Ecole normale supérieure de Koudougou) fait de lui un enseignant accompli, nanti du Certificat d'aptitude pédagogique.

Wendyam enseigne le Français et pratique la poésie du cœur. «Son souci est de scruter l'homme, d'en explorer les cavernes extérieures, de les révéler au monde et d'indiquer du doigt la voie du possible. Notre monde est ainsi fait qu'il faut couvrir nos jours de larmes. On comprend donc pourquoi l'ombre du jour », souligne Jacques Prosper Bazié, préfacier de l'œuvre.

De tempérament affable, Wendyam Salifou Ouédraogo, par son premier recueil de poèmes, aura convaincu par la qualité de son écriture, la précision des mots et de la pensée, « toujours préoccupée à sculpter, à cisailler le verbe, à le polir pour l'affiner ». Il vient ainsi de semer sur du rocher. La moisson spirituelle et culturelle profitera aux générations futures.

Moussa Diallo

Lefaso.net

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Regard critique sur l'œuvre poétique « L'ombre des jours »

Le Village Artisanal de Ouagadougou, deuxième génération

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Il y a un an et demi de cela, le Village Artisanal de Ouagadougou (VAO) faisait parler de lui. Ses locataires, qui occupaient ses ateliers depuis pas moins de douze ans, devaient dorénavant quitter les lieux. Ce qui, malgré leur contestation, fut chose faite en janvier 2012. Aujourd'hui, c'est donc la « deuxième génération » d'artisans qui fait vivre le fameux site de la capitale burkinabè... Qui est-elle ? Comment a-t-elle été choisie ? Retour sur une « rotation » qui n'a pas été sans controverses.

« L'édition précédente est restée de 2000 à 2012 » affirme Moussa Tapsoba, chef d'atelier bronzier et directeur du Groupement d'Intérêt Economique (GIE) représentant les artisans du VAO, quant aux anciens occupants des lieux. Pour rappel, si cette « première génération » d'artisans villageois a duré si longtemps, c'est que les premiers contrats signés à l'ouverture du Village Artisanal, il y a donc maintenant treize ans de cela, ne mentionnaient pas de « date limite ». Ce n'est que cinq ans plus tard qu'un principe de « rotation » est apparu, permettant alors aux artisans villageois de ne garder leur atelier que pendant un maximum de sept ans.

C'est donc « fin 2011 qu'on leur a finalement demandé de quitter le Village Artisanal », précise Ibrahima Guiré, chef d'atelier bronzier, de la « deuxième génération ». Une décision qui n'a pas manqué de provoquer la colère des anciens artisans villageois : «Nos prédécesseurs ne voulaient pas partir», affirme Moussa. «Mais finalement ils sont partis, et nous on a pu intégrer les lieux », poursuit-il, non sans satisfaction. Le malheur des uns fait en effet le bonheur des autres, comme on dit. Toutefois certains ont eu la chance de pouvoir rester... Ou du moins revenir. Boukaré Sawadogo par exemple, faisait déjà partie de la « première génération » du VAO…

Des artisans « repêchés » ou devenus à leur tour chefs d'atelier…

L'artisan bronzier avait dû quitter l'atelier de son ancien patron, au même titre que les autres en janvier 2012, mais : « J'ai eu la chance d'avoir une autre personne qui m'a repris », explique-t-il. Boukaré a tout de même dû faire un an et demi en dehors du village. « J'ai été commerçant, puis manœuvreur », se souvient-il : « C'est là que j'ai rencontré mon nouveau patron »– Ibrahima Guiré. Lequel, en réalité, n'est autre que le fils de son ancien employeur…« Mon père était chef d'atelier à cette époque », confirme en effet Ibrahima. Et d'expliquer : « Je travaillais à ses côtés. C'est ensuite lui qui a postulé pour moi ; la demande m'a été accordée parce que j'avais déjà fait mes preuves sur le travail de bronzier ».

Selon lui, la sélection des artisans pour le Village Artisanal est rigoureuse : « Il faut des professionnels », souligne-t-il. Toutefois, au vu des témoignages, les moyens de sélection entrepris alors paraissent aujourd'hui faillibles… Je discute notamment avec un chef d'atelier de sculpture sur bois – dont on préfèrera préserver l'anonymat – qui me fait part d'une inquiétude. Comme tous ici, il a fait une demande pour avoir sa place au VAO. Et, comme tous, cet artisan nous dira : «On m'a appelé, j'ai amené deux pièces [à présenter au comité de sélection], et ils m'ont accepté tout de suite». Rapide… mais efficace ? Au Village Artisanal, il y a quatre ateliers de sculpture sur bois, or « les prix ne sont pas les mêmes… et le travail non plus n'est pas le même», déclare le chef d'atelier, avec une certaine exaspération. On sent une hésitation… Et en effet, il finit par avouer : «Il y a beaucoup de gens qui commandent dehors pour revendre ici. Ça nous énerve », dit-il, déplorant même que certains viennent s'inspirer de ses œuvres et « partent demander ça ailleurs ».

Le gestionnaire du VAO, Maurice Sama, mène l'enquête

Le problème aurait déjàété présentéà la direction, m'assure-t-il néanmoins. D'ailleurs, Maurice Sama, le gestionnaire du VAO, serait venu mener son enquête il y a quelque quatre mois de cela…« Il nous a testé, nous aussi, à cause de masques qu'il pensait ghanéens », admet même le sculpteur sur bois, précisant : « Il a tiré des photos de masques qu'il a distribuées aux différents ateliers, nous demandant de les reproduire ». Il nous montre les pièces en question, à savoir les photos tirées par le gestionnaire du VAO et le masque qu'il a ainsi reproduit… Lui a donc été innocenté, m'assure-t-il, mais M. Sama « a bien vu qu'il y avait des gens qui ne produisaient pas leurs œuvres eux-mêmes ».

Qu'en est-il alors de ceux-là ? Pour l'instant, on ne sait pas… Mais le sculpteur sur bois semble avoir foi en la bonne volonté du gestionnaire. « Il fait très bien son travail » me dit-il, avec conviction. «C'est quelqu'un de très gentil, qui passe souvent nous voir pour partager des idées. Il dirige bien, ne pose pas de problèmes, sauf quand tu ne respectes pas le règlement» poursuit-il. Soulignant que les termes de ce dernier sont : de payer son loyer, de participer aux travaux du Village (les artisans étant tenus de se charger eux-mêmes du ménage du site, deux fois par mois), et donc de produire soi-même les œuvres exposées… Affaire à suivre.

Jessica Rat

Lefaso.net

Passeports burkinabè : De nouveau disponibles ?

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La rédaction de lefaso.net a été interpellée par un internaute le jeudi 22 août 2013. L'objet de cette interpellation était la non disponibilité du passeport burkinabé depuis quelques semaines. Pour, officiellement, une question de conformité avec le format CEDEAO par le Burkina Faso. Contactée par nos soins, une source officielle nous a fait savoir que le problème était résolu.

Les autorités du Burkina Faso ont adopté un nouveau format pour les passeports burkinabè. Ce changement de format de passeport en format CEDEAO a occasionné une rupture de souches en attendant l'arrivée des nouvelles, selon les autorités de la Police nationale.

Durant plusieurs semaines donc, des personnes désireuses de s'offrir un passeport ont été confrontées à un problème de rupture de souches. Ce faisant, elles ont été obligées de patienter le temps que cette situation se résolve.

Les conséquences de cette rupture de souches peuvent être énormes et causer, on s'en doute aisément, des préjudices importants aux demandeurs.

En effet, les demandes de passeport sont faites pour un besoin assez spécifique : voyages d'affaires, missions à l'étranger…Autant dire que sans passeports, l'activité administrative et économique peut se trouver réduite. Par conséquent, une meilleure communication aurait sans doute été utile.

Rappelons que le prix du passeport est passé de 25 000 F CFA à 50 000 F CFA le 01 juillet 2011.

Patindé Amandine Konditamdé

Lefaso.net

Prévention du palu au Faso : Que deviennent les moustiquaires promises ?

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Ces temps-ci, les malades du paludisme – principale cause de consultations sanitaires au Burkina Faso – sont légions. Ce samedi 24 août, nous en avons été témoins dans un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de la capitale : une dame et un monsieur, couchés près de nous, se débattaient avec leur mal. Et d'autres personnes dans le rang des patients en attente semblaient en souffrir également. Une situation qui nous a aussitôt fait penser à la promesse gouvernementale de distribution gratuite des Moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée d'action (MILDA)…

La moustiquaire n'est pas une panacée pour éviter le paludisme, certes. Mais, elle peut beaucoup y contribuer. Raison pour laquelle, d'ailleurs, les autorités ont initié avec leurs partenaires la présente campagne de distribution gratuite de MILDA, dont le coût global est estiméà 21 milliards de francs CFA. Mais, près de deux mois après le lancement en grande pompe de l'opération à Dédougou, de nombreux ménages du pays n'ont pas encore senti l'odeur d'une moustiquaire imprégnée…

En tout cas, à Ouagadougou, l'opération n'a pas encore démarré. Alors, que deviennent ces moustiquaires promises, pour lesquelles on avait pourtant délivré des bons aux (futurs) bénéficiaires pendant la phase de recensement ? Jusqu'à quand vont-ils attendre pour pourvoir bénéficier de ces moustiquaires ? En attendant d'avoir des réponses à ces interrogations, une chose est sûre : ce retard dans la distribution des MILDA ne peut que favoriser la propagation du Plasmodium Falciparum, de son nom scientifique, au sein des populations.

Encore beaucoup de monde sans moustiquaires

Ce n'est pourtant pas la première fois qu'une campagne de distribution de moustiquaires est mise en œuvre dans notre pays. Les expériences passées devraient en principe servir àéviter les difficultés qui caractérisent aujourd'hui la présente opération : lenteur, insuffisance du nombre de moustiquaires disponibles par rapport au nombre de personnes recensées, etc.. Les acteurs de l'opération feraient mieux de se ressaisir, s'ils ne veulent pas être considérés comme des médecins après la mort.

Il est indéniable que beaucoup de citoyens se sont déjà procuré des moustiquaires, au lieu de s'accrocher à des promesses qui tardent àêtre concrétisées. Mais il est également certain qu'ils sont aussi nombreux, sinon plus, compte tenu de la pauvreté, à ne pas encore disposer de quoi se protéger des piqûres des moustiques. Pour ce beau monde sans moustiquaires, la mesure gouvernementale de distribution universelle de MILDA sonne toujours comme une aubaine qu'il faut absolument saisir. D'où, donc, l'intérêt pour les acteurs de la présente campagne de tout mettre en œuvre malgré les retards déjà accusés, pour que toutes les zones du pays soient effectivement couvertes… Et dans de meilleurs délais.

Contribuer à la réduction des 660 000 morts recensés chaque année

Ce qui se passe n'honore en tout cas pas le département du ministre Léné Sebgo, personnalitéénarque de l'année 2013. Comme il le rappelait, à juste titre, lors de sa conférence de presse du 21 juin dernier relative justement à l'opération : «Le paludisme demeure, de par le monde, la première cause de morbidité et de mortalité, avec environ 660 000 morts par an». Et l'une des meilleures manières de contribuer à la réduction de cette hécatombe au plan national, c'est, évidemment, de savoir agir efficacement en amont, soit au niveau de la prévention. Toute chose qui nécessite la mise des fameuses moustiquaires à la disposition des populations.

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

Forum International Interreligieux Jeunesse pour l'Avenir (FIJA) 2013

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Jeudi 29 Août 2013
- 15h- 19h : Accueil-Installation
- 19h 30 : Repas

Vendredi 30 Août 2013
- 07h 00 : Petit déjeuner
- 09h 00-10h40 : Ouverture
- 10h40- 10h50 : Communication (contexte du FIIJA et organisation)
- 10h50- 13h00 : 1er panel + Echanges sur la Paix
- 13h 00- 14h30 : Repas & Culte musulman
- 15h00 – 16h30 : 2ème panel sur la Foi et Echanges
- 16h30 - 16h 35 : Pause
- 16h35- 18h30 : Projection cinématographique suivi de débat.
- 18h30-18h 45 : Prière
- 20h00 : Repas

Samedi 31 Août 2013
- 07h 00 : Petit déjeuner
- 08h00 – 8h 30 : Lecture du rapport de synthèse de la première journée
- 8h30-10h30 : 3ème panel sur le développement suivi d'échanges
- 10h 30- 10h 45 : Pause
- 10h45 -12h00 : Partage d'expériences et visites des stands
- 12h 00-14h 00 : Repas et culte musulman
- 14h 00- 15h30 : Exposé sur l'Education aux valeurs de la culture de la paix et à la citoyenneté
- 15h30 -16h00 : Recommandations+Visite de solidarité
- 18h30 : Repas
- 20h00 – 22h30 : Concert avec artistes invités

Dimanche 01 Sept 2013

- 07h : Petit-déjeuner
- 09h- 11h 00 : Cultes Chrétiens
- 11h 30- 12h 30 : Cérémonie de clôture
- 12h 30 : Repas et Départ

Rencontre des Burkinabè de la Région de San Francisco

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Dimanche 18 Août 2013, des Burkinabè vivants dans la région de la baie de San Francisco, se sont retrouvés autour d'un barbecue dans le beau cadre ensoleillé de Berkeley Marina, (Berkeley, Californie). L'objectif étant de faire connaissance entre compatriotes et amis du Burkina Faso, les uns et les autres sont sortis nombreux, malgré leur programme parfois très chargé, pour se rencontrer et socialiser autour d'un repas partagé. Un club d'entraide solidaire dénommé Faso Square a été mise en place il y a quelques mois afin de soutenir ceux ou celles qui se retrouveraient face à des difficultés au cours de leur séjour dans la San Francisco Bay Area. En toute état de cause, la rencontre s'est bien déroulée et chacun est retourné chez soit avec une note de satisfaction.

Page facebook : https://www.facebook.com/BayAreaBurki... Email : fasosquare1@gmail.com

Rencontre avec les artistes du Village Artisanal de Ouagadougou

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En passant le seuil du Village Artisanal de Ouagadougou (VAO), on ne sait trop par où commencer. D'entrée de jeu, le site paraît déjà très vaste. Et loin de n'être qu'une impression, il renferme en effet plus de 80 ateliers, de bronziers, de sculpteurs sur bois, d'artistes peintre, de potiers, de concepteurs d'instruments de musique traditionnels, de tisseurs, de maroquiniers, de couturiers… Bref, un échantillon exhaustif de l'artisanat burkinabè. Lefaso.net est parti sillonner les allées de ce Village Artisanal, à la rencontre de quelques-uns de ses locataires.

Si l'endroit est bien calme en ce jour de semaine – on n'y croisera malheureusement pas beaucoup de visiteurs –, une certaine plénitude règne dans l'atmosphère. L'absence de brouhaha laisse place aux résonnements des métaux qui s'entrechoquent, du bois que l'on polisse à la main, ou encore des étincelles qui crépitent au soudage de l'acier. Car même si la journée s'annonce calme, les artisans s'attèlent à la tâche. Dans l'allée des bronziers, après être passé devant plusieurs ateliers où sont exposées nombreuses statues de toutes tailles, on tombe sur le coin des travailleurs. Autour d'une table, trois hommes ont l'air fort concentré : ils sont occupés à préparer les moules et modeler la cire qui donnera aux bronzes leur longue forme féminine – la plus courue. Leur chef d'atelier, Moussa Tapsoba, par ailleurs directeur du Groupement d'Intérêt Economique (GIE) représentant les artisans du VAO, connaît bien la pratique de cet art complexe : «Avant j'étais à Niongsi, un quartier qui regroupe au moins vingt familles exerçant toutes ce métier ».

Aussi nous propose-t-il une visite guidée de chaque étape de la conception de bronzes… Les statues ainsi faites de cire modelée – et agrémentée parfois de bouts de plastique ou de feuilles pour donner une touche d'originalité dans la représentation des habits – sont ensuite recouvertes par un moule d'argile. Après avoir placé ce dernier au four, on pourra déverser la cire fondue tout en gardant l'aspect qui lui avait était donnée, ainsi renfermé dans le moule. On remplacera alors la cire par le métal... Soit de vieilles têtes de robinet en cuivre jaune ou des fils de cuivre rouge – auxquels on ajoutera du zinc de carburateur de moto pour retrouver la couleur du bronze – fondus également, à plus de 500°, dans un des trois fours qui occupent la cour partagée par les six ateliers bronziers du VAO. Une fois refroidi, le moule sera ensuite brisé pour en récupérer le bronze. Il ne restera alors plus que les finitions : le polissage et, si on le souhaite, l'application des patines dont les couleurs peuvent varier selon le matériau utilisé (terre, feuilles, etc.).

De jeunes artisans récompensés pour leur créativité au SIAO

Tant d'étapes donc, dans la réalisation des bronzes, qui exigent naturellement un nombre plus important d'artisans que pour les autres spécialités. S'ils peuvent en effet être jusqu'à douze à travailler pour un même bronzier, dans l'atelier de sculpture sur bois d'Oumar Kanté, ils ne sont par exemple que trois… Ce jeune burkinabè vient de Bobo-Dioulasso, où il tenait, avant son arrivée au VAO, la boutique «La case de sculpture moderne»– nom qu'il a par ailleurs choisi de garder pour son atelier au Village. La sculpture sur bois, il la pratique depuis ses six ans. Chez lui, c'est un savoir-faire familial, retransmis de génération en génération : son grand-père, puis son père avant lui étaient sculpteurs sur bois… et lui-même travaille aujourd'hui aux côtés de ses deux frères.

«D'être au village ça nous arrange », affirme Oumar : «ça aide les artistes ». Bien qu'actuellement, tout ce qu'il réalise c'est pour enrichir l'exposition de son atelier, l'artiste originaire de Bobo a déjà pu bénéficier de quelques commandes depuis qu'il est là. Et l'an passé, il a pu avoir un stand au Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO). Tout le monde n'a pas cette opportunité au Village, mais Oumar a su présenter des œuvres qui ont plu au comité de sélection. Ainsi doué d'un talent indéniable, il y a par ailleurs remporté le prix de la jeunesse d'un concours de créativité. L'œuvre qu'il avait alors réalisée, il n'en garde aujourd'hui plus que la photo : c'était une sculpture en ébène noir, de formes humaines, longilignes et unies en un seul bloc représentant le continent africain... Somptueux, en effet.

L'avantage des commandes passées auprès du VAO

S'ils sont peu à pouvoir bénéficier d'un stand au SIAO, beaucoup peuvent en revanche y voir leurs œuvres exposées dans un espace réservé au Village Artisanal. L'atelier d'Emile Iriboudo a ainsi pu y être représenté indirectement l'an dernier : «Après les clients sont passés pour nous rendre visite », affirme même son collaborateur, Mathieu Nombré. Il faut dire que les œuvres qu'ils réalisent sont loin de passer inaperçues. Emile tient en effet un atelier, peut-être plus original, et en tout cas certainement moins traditionnel que les autres : il travaille, avec Mathieu, sur des objets de récupération automobile – réservoirs de moto, bougies, filtres à huile… Tout un tas d'accessoires que l'artiste va chercher lui-même auprès de mécaniciens, pour ensuite essayer de réaliser une œuvre autour de ces matières premières recyclées. Le résultat, à la fois impressionnant et drôle – on appréciera notamment les nombreux petits personnages du quotidien, musiciens, photographes, hommes d'affaires ou même dentistes (!) – plaît surtout aux touristes européens…

«Les Burkinabè n'aiment pas ça, certains disent même que l'on est fou ! », s'amuse Mathieu : «Mais on est des fous qui arrivent à s'en sortir !». Ils ne sont que deux ateliers dans tout le Village à proposer ce style d'œuvres d'art, moderne et écoresponsable –«En plus on travaille pour l'environnement, parce qu'une bougie comme ça dans la nature, ça dure 50 ans ! », poursuit l'artiste alors qu'il vernit un petit personnage assis devant un ordinateur. Et les affaires semblent effectivement bien tourner pour les deux hommes. «On vient de livrer 400 objets pour une revendeuse qui vit à New York » affirme ainsi Mathieu : «Sa première commande était de 800 objets, et depuis ça fait deux fois qu'elle revient vers nous ». Passées auprès de l'administration du VAO, de telles commandes arrangent ainsi de nombreux artisans… Bien qu'ils n'y voient pas toujours qu'un avantage : «C'est difficile pour un artiste», estime en effet Idrissa Savadogo, artiste peintre et plasticien qui préfère «le concept de création»à la réalisation de modèles commandés.

Le VAO, un « tremplin » qu'il faudra savoir quitter à terme…

On reconnaîtrait d'ailleurs l'atelier (308B) de cet artiste de loin, tant les œuvres qu'il renferme sont chaudes de couleurs orangées, rouges et jaunes. Et s'il se dit à la fois « peintre » et « plasticien », c'est qu'en plus de cette palette de peintures, Idrissa utilise divers matériaux. «Souvent de la ficelle ou parfois du tissu», explique-t-il en montrant quelques tableaux, de formes humaines longilignes noires sur fond sahélien. Autodidacte, il pratique cet art plastique depuis douze ans. Mais son histoire commence même avant cela, dans la cour de son père à Abidjan, Côte d'Ivoire, où il a vu passer plusieurs maîtres…«Mon frère a appris avec l'un d'eux et je suis resté un peu auprès de lui», raconte l'artiste : « Le jour de son départ, un de ses clients est venu passer commande. Pour moi, c'était un appel irrésistible à la peinture donc je l'ai exécutée, sans hésitation et avec conviction. C'était ma porte d'entrée au monde de la création».

Aujourd'hui, Idrissa saisit sa situation au VAO comme « un passe-temps, une opportunité, un tremplin qui permet de passer à une autre étape », dit-il. Avant d'affirmer néanmoins : «J'ai déjà en tête que je dois quitter ici », bien conscient que l'échéance arrive dans cinq ans maintenant… Au même titre que les autres artisans, Idrissa devra en effet laisser sa place à la prochaine génération. Mais il partira sans regrets car, comme l'estime de même le bronzier Moussa Tapsoba : le Village Artisanal, « c'est fait pour toute une nation, pas juste une poignée de personnes »…

Jessica Rat

Lefaso.net


Bisbilles électorales au PDCI : Quand les doyens s'érigent en contre-exemple

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Entre les camarades du Parti Démocratique de Côte D'Ivoire (PDCI), on ne semble plus parler le même langage. La faute aux ambitions des uns et des autres. En particulier celles du Président sortant, Aimé Henri Konan Bédié, 81 ans, et candidat à sa propre succession, malgré la limite d'âge fixée à 75 ans. Le problème c'est que la crise qui secoue le PDCI, en vérité, n'est guère différente de celle que connaissent généralement les partis politiques africains dans leur ensemble. Et ceux qui sont au pouvoir en particulier.

Henri Konan Bédié ne veut pas passer la main à la Présidence du PDCI. Au prochain congrès du parti en octobre, il compte briguer un nouveau mandat.

Face à lui, Alphonse Djédjé Mady, l'actuel Secrétaire général, lui aussi candidat. Que dire alors l'éléphanteau, Konan Kouadio Bertin, dit KKB. Qui maintient également que le temps du changement est venu. Mais en plaidant pour sa propre chapelle bien évidemment.

Entre les deux (ou les trois) les militants se mobilisent, au risque de diviser le parti. Surtout dans le camp de l'ex-chef de l'Etat ou tous les moyens sont bons pour tenter le passage en force.

Le sphynx de Daoukro comme ses partisans l'ont surnommé veut sans doute se positionner pour la présidentielle de 2015. Et ce, au moment où son partenaire du RHDP, Alassane Ouattara, est déjà en course pour tenter de briguer un second mandat à la Présidence de la république.

Mais le choc des ambitions tel qu'il se préfigure entre barons houphouétistes est plutôt symptomatique de la difficulté qu'ont les formations politiques africaines dans leur ensemble et les gestionnaires du pouvoir d'Etat à favoriser la circulation des élites en leur sein.

En effet au lieu d'être des partis d'idées, ils agissent bien souvent comme des partis d'individus, qui font très souvent la part belle au mythe du Chef.

Quant à la jeunesse, elle constitue un prétexte qui, une fois passé le cap du rabattage, est tenue loin des sphères de direction. En somme c'est la démocratie elle-même qui fait défaut à des structures qui sont censées en incarner les vertus.

Juvénal Somé

Lefaso.net

Actualité boursière du Mercredi 28 Août 2013

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Suivez chaque chaque jour, l'actualité boursière sur le Faso.net avec Coris Bourse : Les titres du jour, la Capitalisation boursière, les Indices boursiers, les Cours des devises, les Cours des matières premières. Téléchargez aussi éléchargez le Bulletin Officiel de la Cote BOURSE REGIONALE DES VALEURS MOBILIERES S.A.

INFORMATIONS BOURSIERES ET FINANCIERES DU 28/08/2013

Plus fortes hausses

Titres

CIE CI

PALM CI

ETAT TOGOLAIS 6,5% 11-16

Cours du jour

48 000 F

15 300 F

10 000 F

Variations (par raportà j-1)

3 000 F

200 F

100 F

Plus fortes baisses

Titres

ONATEL BF

SOGB CI

BOA NG

Cours du jour

57 350 F

38 790 F

42 500 F

Variations (par raportà j-1)

-4 650 F

-3 140 F

-2 650 F

Capitalisation boursière

Volume des transactions

Valeur des transactions (enFCFA)

Actions

155 150

Actions

252 024 062 F

Obligations

137

Obligations

1 370 000 F

Droits

0

Droits

0

Indices boursiers

BRVM10 (1)

(1) Les valeurs renseignées se rapportent à la base initiale de l'indice BRVM10 de septembre 1998 qui était égale à 100

Valeur

222,49

Variations (par rapport à j-1)

-0,34%

BRVM Composite (2)

(2) Les valeurs renseignées se rapportent à la base initiale de l'indice BRVM Composite de septembre 1998 qui était égale à 100

Valeur

201,61

Variations (par rapport à j-1)

-0,35%

Cours des devises

Libellés

Cours du jour

Cours de la veille

Variations

Cours du dollar américain

492,129

490,365

0,36%

Cours de la Livre Sterling

763,64

762,234

0,18%

Cours du dollar canadien

469,53

467,025

0,54%

Cours du yuan

80,4091

80,0086

0,50%

Cours du franc suisse

533,559

532,96

0,11%

Cours des matières premières

Libellés

Cours du jour

Cours de la veille

Variations

Cours du lingot d'or (en euros)

34 090,00

33 624,00

1,39%

Cours du Baril de pétrole ( en $)

116,15

111,26

4,40%

Cours du coton (en cents/lb)

85,12

85,67

-0,64%

Cours de la tonne de cacao (en $)

2 210,00

2 210,00

0,00%

Cours de la tonne de maïs(en $)

176,50

176,32

0,10%

Source :http ://bourse.lesechos.fr/bourse/matieres/matieres_premieres.jsp

APPEL A CANDIDATURE

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La Section Diplomatie Publique de l'Ambassade des Etats-Unis recherche des Burkinabè qui ont participé soit à un programme d'échange du Département d'Etat (Fulbright, IVLP, YALI, Humphrey par exemple) ou tout autre programme sponsorisé par l'Ambassade/Département d'Etat pour animer une conférence dans chacune des quatre villes suivantes : Ouaga, Bobo, Fada, et Koudougou.

Base de la Bourse 350.000 FCFA pour animer une (1) présentation dans chacune des quatre villes suivantes : Ouaga, Bobo, Fada, et Koudougou donc quatre (4) présentations en tout. Une fois le/la candidat (e) retenu(e), les termes de références seront contenus sous forme de contrat signé des deux parties.

NB : Transport et hébergement (si nécessaire) sont à la charge du candidat.

Dates : l'Ambassade des Etats-Unis travaillera avec le/la candidat(e) pour choisir quatre (4) jeudis entre le 3 octobre et le 29 mai en fonction de la disponibilité du candidat retenu. Les présentations auront lieu de 17 heures à 19 heures, et pour la Bibliothèque Américaine de 15 heures à 17 heures.

Description des tâches : Le présentateur va préparer une présentation de 90 minutes, y compris un document d'information (au moins 25 exemplaires), sur un thème de son choix qui relie l'expérience américaine à l'expérience des élèves et étudiants du Burkina Faso. Les thèmes proposés sont les suivants : le bénévolat, les systèmes politiques, la religion, les relations raciales et de genre, l'environnement, la santé, l'immigration, les médias, les entreprises et l'esprit d'entreprise, et / ou tout autre sujet qui pourrait susciter un intérêt. Une ancienne bénéficiaire du programme IVLP pourrait faire une présentation sur le programme d'autonomisation des femmes auquel elle a participé et proposer des actions concrètes pour les femmes du Burkina.

Le candidat présentera devant un public de 25-50 personnes dans les 3 Espaces Américains situés à Bobo, Koudougou, et Fada ainsi qu'à la Bibliothèque Américaine située dans l'enceinte de l'Ambassade.

A la fin de chaque présentation, le candidat doit soumettre un rapport comportant le nombre de participants, la nature des discussions, et des suggestions pour améliorer les présentations futures.

Critères :
1. Participation antérieure à un programme du Département d'Etat Américain
2. Une proposition de présentation convaincante : Pour postuler, prière envoyer par email votre Curriculum Vitae, votre proposition (y compris le thème, une description, votre disponibilité selon les conditions ci-dessus).

Contact : Monsieur Abdoulaye Zoromé (zoromea@state.gov) et mettre comme objet de votre email : RE : American Corner Proposal

Date limite : 6 septembre 2013 à 17 heures.

Lassina Traoré, président de la Ligue de l'Ouest de cyclisme : “Nous avons pris la Ligue, pour la mettre sur les rails”

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A la faveur de la première édition du Coup de pédale de la ville Sya, tenue, le samedi 24 août 2013 sur l'avenue Félix Houphouët-Boigny, nous avons rencontré, le président de la Ligue de l'Ouest de cyclisme, Lassina Traoré. Ancien coureur de l'AS SIFA, ancien vainqueur du prix carrefour africain-GMB en 1990, il nous livre les réalités du cyclisme à l'Ouest du Burkina, du manque de compétitions, de la vie des clubs, et des perspectives pour une meilleure organisation du cyclisme à l'Ouest.

D'une manière générale, dites-nous, comment êtes-vous organisés au niveau de la Ligue de l'Ouest de cyclisme ?

Dans notre organisation, nous avons associé beaucoup de cyclistes à la retraite. Ceux-ci viennent nous épauler et nous donnent des conseils. Le coup de pédale de la ville de Sya est une ouverture, mais dans deux mois, vous allez nous voir de nouveau sur le même boulevard.

Pour cette première course à Bobo, quelle a été votre contribution ?

Nous n'avons pas contribué en tant que tel dans cette course. Mais je peux vous dire qu'on a participéà l'organisation. C'est le maire de l'arrondissement 2 qui l'a financée, avec la collaboration d'Airtel Burkina et de ses amis.

Est-ce qu'au niveau de l'organisation vous avez été associés ?

Oui nous avons été associés. Hier (Vendredi 23 août 2013), de 13 heures jusqu'à 20 heures on était avec le maire ; on a même fait partie de la délégation de l'accueil des invités venus de Ouagadougou. Il faut reconnaître qu'ils nous ont beaucoup respecté malgré nos erreurs. Nous sommes satisfaits de cette attitude.

Quelles sont ces erreurs ?

Lorsque le maire a voulu organiser cette compétition à savoir le Coup de pédale de Sya, il s'est renseigné pour savoir s'il y avait une ligue de l'Ouest de cyclisme. Et C'est l'ancien président, Ouédraogo Amadé qui a dit au maire que la Ligue n'existait pas. Donc qu'il peut contacter la Fédération.

Mais est-ce que la Fédération vous a contactés ?

Oui nous avons été contactés par la Fédération, le président Alassane D. Ouangraoua m'a personnellement appelé. Nous avons beaucoup discuté et je l'ai bien écouté.

Vous avez parlé du manque de compétitions à Bobo. Qu'est-ce que vous faites pour y remédier ?

Depuis que nous sommes partis en 1990, tout a dégringolé au niveau de la Ligue de l'Ouest de cyclisme. Donc cette année, nous avons pris la Ligue, pour " la mettre sur les rails ". Nous allons nous occuper des clubs. L'AS SIFA était morte, nous l'avons mise sur les rails.

Sya Yeleen également, nous l'avons réveillée. Nous allons faire de même avec le Rail Sprint, et le Vélo club de Bobo. Nous allons faire tout cela, avant de penser organiser une compétition. Nous sommes en train de revoir les clubs de la région notamment à Houndé, Dédougou et Banfora, même si c'est une fois dans le mois, on pourrait organiser une compétition. Cela pourra relancer le cyclisme dans notre région.

Avez-vous déjà une compétition en vue ?

Bon, nous sommes en train de voir comment organiser une compétition au nom de la Ligue. Avec seulement quatre clubs, il est difficile d'organiser une compétition. Nous sommes en train de préparer les dossiers pour mieux préparer nos clubs. Donc pour l'instant, nous travaillons là-dessus.

Qu'est-ce que vous faites pour les autres clubs de la région notamment, Dédougou, Houndé, Tougan, Banfora ?

Nous sommes en communication avec les présidents de ces districts pour que les clubs soient mieux organisés. Si nous avons des clubs de 5, 6 coureurs, nous pourrions compter sur eux pour relancer le cyclisme à l'Ouest.

Nous avons appris que chaque année, vous bénéficiez de 300 000 francs pour organiser une coupe ?

Nous n'avons jamais reçu de l'argent de qui que ce soit, depuis que nous avons pris les rênes de la Ligue de l'Ouest de cyclisme. Et cela fait quatre mois que nous sommes à la tête de cette Ligue.

Quelle lecture faites-vous des différents clubs de Bobo ?

Ça ne va plus, parce que Amadé Ouédraogo, l'ancien président de la Ligue de l'Ouest, a " tout gâté". Avec l'arrivée d'Amadé Ouédraogo, tous les clubs sont tombés. C'est pourquoi nous avons décidé de prendre le relais pour mettre une nouvelle équipe en place afin d'asseoir les différents clubs. Tout en faisant appel à Banfora, Houndé, Tougan et Dédougou.

A regarder les coureurs, c'est vrai qu'ils n'ont pas de compétence, mais également ils n'arrivent pas à suivre le rythme. Que faites-vous dans ce sens ?

Nous sommes en train de les préparer. L'année prochaine, la situation va s'améliorer. Nous prévoyons de les faire partir à Ouagadougou pour les préparer. L'année prochaine, vous allez entendre parler de nos coureurs.

Propos recueillis Par Firmin OUATTARA ofirmin@yahoo.fr

L'Express du Faso

Quartier Niénéta à Bobo-Dioulasso : Une vie quotidienne avec les ordures ménagères

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Des habitants du quartier Niénéta, plus précisément de la rue 12.04, vivent en ce moment un calvaire, du fait des ordures ménagères que déversent des individus venant souvent d'autres quartiers.

« Nous ne savons plus à quel saint nous vouer. Aussi, nous nous demandons s'il y a une autorité en charge des questions d'hygiène dans cette ville », se demandait ainsi Sita Keita, une habitante d'une cour située près du tas d'immondices. Ce tas d'immondices existe depuis des années, selon d'autres habitants. « Tout y est jeté», ont-ils dit. Au constat, on peut effectivement voir des déchets de toutes sortes et même de matériels de santé usés, et de carcasses d'animaux… Le dépôt de ces ordures, non loin de l'Abattoir frigorifique, fait directement face à des maisons habitées. Qui jette alors ces ordures à cet endroit ? A cette question, Sita Keita répond qu'il s'agit d'autres personnes qui viennent d'autres quartiers périphériques. « Nous avons tenté de les en empêcher, mais nous n'avons pas pu. Ils le font d'ailleurs la nuit, pendant notre sommeil », a-t-elle poursuivi.

A la question de savoir si, eux, riverains ne prêtent pas aussi le flanc en y jetant leurs ordures, Sita rétorque par l'affirmative. Mais, dit-elle, « si toutefois les autorités arrivaient à trouver une solution pour dégager l'endroit, nous allons aussi prendre des mesures à notre niveau ». Les ordures, faut-il le dire, créent véritablement des désagréments, surtout au plan sanitaire. Les enfants n'ayant d'autres endroits de jeux, que près de ces ordures devenues des « nids » de moustiques en tous genres. Exposés, en plus des femmes, ces enfants peuvent facilement contracter des maladies sévères. En effet, de pareils endroits sont fréquents dans la ville de Bobo-Dioulasso. Et l'autorité semble fermer les yeux sur ces questions d'insalubrité. Malheureusement !

Bassératou KINDO

L'Express du Faso

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