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Décès de Sœur Marie-Odile YUGBARE : Faire part

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La grande famille Yougbaréà Koupéla, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Abidjan, Bouaflé, Dakar, Vienne, Lyon et Oshawa

La famille Dambréà Toulougou, Koupéla, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Toulouse

Le Samandé naaba de Koupéla

Monsieur Bernard Yougbaréà Gounghin, Mesdames Thérèse, Odette, leurs frères et sœurs à Ouagadougou et Koupèla

Sœur Marie-Julithe Yougbaré, religieuse SIC
Madame Yugbaré née Bambara Fatimata Aline et ses enfants : Solange, Danielle, Ida, Alexandre, Julie, Celine

Leurs cousins et cousines, neveux et nièces
Les petits-enfants

Les familles alliées : Bambara, Ouédraogo, Belemsaga, Savadogo, Nikiéma, Kiba, Naré, Zoungrana, Sandwidi, Yonli et Paré

Ont la profonde douleur d'annoncer le décès, le lundi 08 octobre 2018 à 07 h 40 à Ouagadougou, de leur fille, sœur, tante, grand-mère, Sœur Marie-Odile YUGBARE, religieuse des Sœurs de l'Immaculée Conception (SIC), précédemment à la retraite à la maison Saint Joseph de Kossoghin.

Elles vous informent qu'une veillée de prière aura lieu le mercredi 10 octobre 2018 à partir de 20h30 à la maison Saint Joseph de Kossoghin.

La levée du corps aura lieu le jeudi 11 octobre à 6h00 à la morgue de l'hôpital Yalgado, suivie de la messe à 8h30 puis de l'enterrement, à la maison Saint Joseph de Kossoghin.

Paix à son âme.

Union de prières


Ministère de la justice : Résultats de l'appel à projets 2018 pour la sélection des organisations de la société civile (OSC)

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Le Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique (MJDHPC) porte à la connaissance des organisations de la société civile (OSC) ayant postuléà l'appel à projets 2018, qu'à l'issue des travaux du comité de pilotage, les résultats se présentent comme suit :

Les responsables des OSC retenues sont conviés à une réunion pour les modalités d'exécution le mardi 09 octobre 2018 à l'immeuble SIMPORE, à partir de 09 h 00.

Pour le Ministre et par délégation, le Secrétaire général

Théophile SAWADOGO
Chevalier de l'Ordre National

Programme national du secteur rural : Une quarantaine de journalistes outillés sur les enjeux de la phase II

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Le Secrétariat permanent des organisations non-gouvernementales (SPONG) organise un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur les enjeux du Programme national du secteur rural phase II (PNSR II), les 9 et 10 octobre 2018, à Ouagadougou. Durant deux jours, une quarantaine de journalistes vont s'approprier le Programme afin de prendre des initiatives de productions médiatiques sur ce sujet.

Au Burkina Faso, le secteur agricole est le principal secteur de l'économie. On estime sa contribution au PIB à plus de 30%. Ce secteur emploie plus de 86% de la main-d'œuvre et constitue la principale source de revenus des ménages ruraux. Cette activité, selon le coordonnateur du Secrétariat permanent des organisations non-gouvernementales (SPONG), Sylvestre Tiemtoré, entre dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet plaidoyer et contrôle citoyen pour la prise en compte des besoins des petits producteurs dans les politiques publiques agricoles (PNSR II) ».

Le SP-CPF, Issoufou Porgo (au micro) et le coordonnateur du SPONG, Sylvestre Tiemtoré

Pour le secrétaire permanent de la Confédération paysanne du Faso (CPF), Issoufou Porgo, le Programme national du secteur rural (PNSR) est une référence pour tous ceux qui interviennent dans le secteur du développement agricole. Dans le but d'atteindre les objectifs du PNSR, « nous avons besoin de fédérer toutes les synergies pour assurer le suivi de sa mise en œuvre ».

C'est ainsi que les journalistes sont la cible de cet atelier de renforcement des capacités afin de prendre des initiatives de productions médiatiques sur ce sujet. « Nous pensons que votre rôle [les journalistes] est fondamentalement important, pour faire du Programme national du secteur rural (PNSR), un programme au service des petits producteurs, qui n'ont d'autres personnes pour les défendre que vous qui leur portez l'information », a indiqué le coordonnateur du SPONG, Sylvestre Tiemtoré.

Photo de famille

Selon les organisateurs du présent atelier, la phase II du PNSR a étéélaborée sur la base des expériences et des succès engrangés lors de la première phase (2011-2016) en termes de dialogue au niveau local et de plaidoyer par les membres de la coalition pour la prise en compte des petits producteurs dans les politiques publiques agricoles.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Journée de l'excellence au Sud-Ouest : Le meilleur enseignant remporte une moto

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Il s'est tenu le samedi 6 octobre 2018 à l'amphithéâtre de l'Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Gaoua, la journée de l'excellence à l'école. Organisée par les deux directions régionales en charge de l'éducation, cette journée a été l'occasion pour primer les meilleurs élèves et enseignants du Sud-ouest mais aussi, les meilleures circonscriptions d'éducation et établissements post primaires et secondaires. La cérémonie a été présidée par le Gouverneur de la région, Tagsséba Nitiéma, représentant le ministre en charge de l'éducation, le Pr Stanislas Ouaro. L'activité avait pour parrain le Ministre de la santé, le Pr Nicolas Méda.

Ce sont 41 prix au total, d'une valeur de plus de 3 millions de francs CFA, qui ont été distribués aux différents lauréats. Ils étaient 10 élèves du primaire et 20 du post primaire et du secondaire àêtre récompensés pour leur performance aux différents examens du CEP, du CAP, du BEPC, du BEP et du BAC session de 2018. Ils ont reçu des vélos, des sacs d'écolier, des fournitures scolaires, des manuels et des moustiquaires. Les lauréats du BAC ont reçu des tablettes en plus. Le super lot composé d'une moto, d'un sac et d'une attestation est revenu au meilleur directeur. Son école a fait neuf fois successivement 100% au CEP. Il s'agit de Kam Kpêhê, ex directeur de l'école de Zinka dans la commune de Legmoin et actuellement en service dans le Houet.

L'ONG plan Burkina a également récompensé des lauréats avec un vélo, des sacs, des fournitures scolaires et des fournitures de bureaux. Il a pris l'engagement de primer les enfants vivant avec un handicap à la prochaine édition

Pour Jean Joseph Somda, Directeur régional de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Sud-ouest et président du comité d'organisation, l'éducation est l'investissement le plus productif et chacun doit faire en sorte que les générations futures saluent sa mémoire d'où l'organisation de cette journée qui à n'en pas douter va cultiver une saine émulation entre les acteurs.

Pour le professeur Nicolas Méda, parrain de cette journée, la jeunesse représente la relève sûre de notre pays. Et c'est un devoir pour chacun de les accompagner. « En ma qualité de ressortissant de la région du sud-ouest, et membre du gouvernement, c'est pour moi un devoir de solidarité et de fierté de communier avec mes frères et mes sœurs sur cette question d'éducation et d'excellence », a-t-il dit. Il a rendu un vibrant hommage aux enseignants, aux parents, aux partenaires de l'éducation qui n'ont ménagé aucun effort pour les résultats atteints.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Boubacar Tarnagda

Journée mondiale de la poste : La SONAPOST déroule une série d'activités pour rappeler le rôle incontournable des services postaux

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La Journée mondiale de la poste est célébrée le 09 octobre de chaque année. A l'occasion, les postes de nombreux pays saisissent cette occasion pour lancer ou promouvoir de nouveaux produits et services postaux. C'est dans ce cadre qu'au Burkina, la Société nationale des postes (SONAPOST), pour célébrer cet évènement, organise une panoplie d'activités, à travers le pays. Placée sous le thème « la poste : livrer du bien au monde », la commémoration de cette journée vise à montrer le rôle des services postaux dans la vie des personnes, des communautés et les nouveaux défis à relever à l'ère du numérique.

Le Burkina Faso, à l'instar des 192 pays membres de l'Union postale universelle (UPU), a commémoré la Journée mondiale de la poste, ce 9 octobre 2018. A l'occasion, le directeur général de la SONAPOST, Nabi Issa Coulibaly, reprenant une déclaration du directeur général du bureau international de l'UPU, Bishar A. Hussein, a réaffirmé le rôle incontournable de la poste dans la vie des citoyens, par la fourniture de services de communication abordables, fiables et dignes de confiance.

La Journée mondiale de la poste est célébrée cette année sous le thème « La poste : livrer du bien au monde entier ». Un thème qui rappelle une fois de plus la nécessité d'améliorer les services postaux à travers le numérique, chose à laquelle les responsables de la Sonapost comptent s'atteler. A l'occasion, ils ont présenté de nouveaux produits qu'ils vont bientôt porter à la connaissance du public.

Directeur Général de la SONAPOST Nabi Issa Coulibaly

Pour le directeur général de la Sonapost, cette journée est une aubaine pour rappeler aux clients, partenaires, autorités et acteurs économiques que le secteur postal est plus que jamais déterminéà jouer pleinement son rôle en vue de récupérer sa position d'antan.

Cette journée a aussi été l'occasion de récompenser les lauréats du concours national d'écriture de lettre. Ce concours, organisé par la Sonapost, a connu la participation de plusieurs élèves des lycées et collèges du Burkina Faso, âgés entre 12 et 18 ans.

Pour ce concours, une production épistolaire en relation avec le thème « Incivisme des jeunes au Burkina Faso : causes, conséquences, solutions » a été demandée aux concurrents. Plusieurs élèves se sont fait remarquer par la qualité de leurs productions.

Chadia ouedraogo sur sa moto premier prix

C'est le cas de Chadia Wend-Kuni Ouédraogo du lycée de l'Alliance chrétienne. Agée de 15 ans et élève en classe de troisième, elle remporte le premier prix du concours composé d'une motocyclette, d'une attestation de participation, d'un compte d'épargne de 20 000 francs CFA, d'ouvrages littéraires et d'autres gadgets.

« C'est une opportunité pour moi de partager avec les autres ce que je pense du fléau de l'incivisme des jeunes au Burkina Faso, car j'en ai évoqué les causes, les conséquences et proposé des solutions ; ce qui m'a permis d'avoir ce premier prix », a confié Chadia, avant d'ajouter qu'elle prend l'engagement, devant le directeur général de la Sonapost, d'aider à sensibiliser au civisme.
Ce concours a permis de récompenser les dix premiers méritants et des prix spéciaux ont été offerts à certains établissements. Un prix spécial a aussi été décerné au plus jeune participant.

Issoufou Ouédraogo (stagiaire)
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UEMOA : Un plan de travail pour développer le commerce électronique

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Ouagadougou abrite du 9 au 11 octobre 2018 un atelier régional sur le commerce électronique. Une initiative de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) avec le soutien de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Cette rencontre réunit, dans la capitale burkinabè, des experts du secteur public et privé, des institutions financières, des OSC et des institutions sous régionales. Trois jours durant, ils vont discuter de l'élaboration d'un plan de travail pour le développement du commerce électronique au sein de l'UEMOA.

Le commerce électronique est très peu développé dans les pays de l'UEMOA. Pourtant ce nouveau type de commerce « a ouvert d'énormes perspectives pour l'économie mondiale, générant de nouveaux moteurs de croissance et de nouveaux modes d'échanges, créant de nouvelles tendances de consommation et de nouveaux emplois », souligne Jonas Gbian, commissaire par intérim du département du marché régional et de la coopération de l'UEMOA. Cela, les pays de l'Union l'ont compris et compte en tirer profit. En témoigne la déclaration ministérielle de septembre 2017 dans laquelle les ministres en charge du commerce des Etats membres de l'UEMOA ont reconnu l'importance stratégique du commerce électronique et du commerce des services sur l'économie de l'Union et ont recommandé la mise en œuvre d'un plan de travail au niveau régional.

C'est en réponse donc à la recommandation des ministres, que se tient l'atelier ouvert ce mardi 9 octobre 2018 à Ouagadougou.

Cependant, même si la volonté de développer le commerce électronique au sein de l'UEMOA y est, force est de constater que des obstacles freinent encore le développement de ce type de commerce. Et ces obstacles sont visibles dans les sept domaines prioritaires que sont : l'évaluation de la préparation au commerce électronique et la formulation de stratégies, les infrastructures des TIC (Technologies de l'information et de la communication) et facilitation des échanges, les solutions de paiement, le cadre juridique et règlementaire, l'accès au financement et enfin le développement des compétences en commerce électronique.

Cet atelier de Ouagadougou sera donc le lieu pour les participants de comprendre les développements récents en matière de commerce électronique mondial et la situation dans l'UEMOA, permettant ainsi d'apprécier les efforts mis en place par les pays de l'Union dans les sept domaines plus haut cités.

Mais ce sera surtout l'occasion de contribuer comme l'ont recommandé les ministres, à l'élaboration d'un plan de travail au niveau régional en analysant les obstacles et opportunités du commerce électronique au sein de l'UEMOA.
Pour ce faire, plusieurs thématiques seront abordées au cours de ces trois jours de travaux, à l'issue desquels, il est attendu des recommandations en vue de l'ébauche d'un plan régional sur le commerce électronique.

Pour l'élaboration de ce plan régional sur le commerce électronique, les pays de l'UEMOA bénéficient de l'accompagnement de l'Union Européenne et de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED). Le CNUCED a ainsi été saisi en 2018 par certains pays membres de l'UEMOA pour conduire des évaluations rapides sur l'état de préparation au commerce électronique. Les résultats de ces évaluations seront aussi analysés au cours de cet atelier. De ces analyses découleront des recommandations en vue d'avancer dans l'élaboration du plan régional sur le commerce électronique de l'UEMOA.

Justine Bonkoungou
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Ministère de la Communication : Le Service d'information du gouvernement a un nouveau siège

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Le ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, a visité, ce mardi 9 octobre 2018, le nouveau local du Service d'information du gouvernement (SIG). Situé sur la route de Pô, juste après l'échangeur de Ouaga 2000, le nouveau siège, un immeuble R+3, compte plus de 30 bureaux pour une cinquantaine d'agents.

Après un audit de la communication gouvernementale, il est ressorti que les locaux du SIG étaient très exigus. Il y avait quatre bureaux pour une cinquantaine d'agents. Cette question de locaux est aujourd'hui résolue. Le gouvernement a trouvé un local, un R+3, pour les agents chargés de la communication du gouvernement. Ce mardi 9 octobre, le ministre de la Communication, accompagné de son collègue de la Culture, des directeurs de la RTB et de Sidwaya, a visité les nouveaux locaux. Le ministre a pu constater que le nouveau siège contient 30 bureaux sans cloisonnement. Le bâtiment dispose également de trois grandes salles de conférences et d'une cafétéria.

Le patron de la communication gouvernementale s'est dit satisfait qu'on ait pu répondre aux attentes des travailleurs. Remis Dandjinou a invité ses collaborateurs du SIG à travailler de sorte à répondre aux attentes en matière de communication gouvernementale. Pour lui, il faut des résultats. Il a fait remarquer que le SIG doit être capable de suivre tout ce qui touche le Burkina Faso, même à l'étranger. Le ministre a expliqué qu'en Hexagone, il y a des choses qui sont dites sur le Burkina qui sont loin de la réalité.

L'invitation du ministre n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Le coordonnateur du SIG, Félix Kambiré, a rassuré le ministre que son équipe mettra tous les moyens en œuvre pour réussir la communication gouvernementale. Il a remercié les autorités pour les efforts consentis pour les mettre dans des conditions optimales de travail. Toutefois, le coordonnateur souhaite que ses collaborateurs puissent bénéficier de formations pour s'adapter aux enjeux du moment. Il aussi exprimé le besoin en ressources matérielles pour mieux conduire la politique communicationnelle. En attendant, c'est tout joyeux que les agents du SIG ont intégré leurs nouveaux bureaux.

Dimitri OUEDRAOGO
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Burkina : Des experts s'imprègnent de l'intelligence économique des marchés africains

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Qualifiée d'élément de survie, l'intelligence économique est cet outil qui permet aux entreprises d'être compétitives au plan national et international. Dans le but d'assurer la sécurité de l'économie africaine, le Centre africain de veille et d'intelligence économique (CAVIE) a initié un séminaire de formation sur la veille stratégique et l'intelligence économique dans les marchés africains. La formation se déroule du 9 au 12 octobre 2018, à Ouagadougou.

« Dans le sport comme dans l'intelligence économique, la meilleure défense, c'est l'attaque », a noté d'entrée Guy Gweth, président du Centre africain de veille et d'intelligence économique (CAVIE). Nouvelle frontière de la croissance mondiale, l'Afrique, selon Guy Gweth, qui représente la plus grande part de marchés, fait face aujourd'hui à des entreprises qui ont à cœur de conquérir ses parts de marché. Et le directeur général adjoint de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Emmanuel Yoda, de soutenir que les économies africaines présentent une multitude de vulnérabilités. « Elles sont exposées à une diversité de chocs exogène et endogène provoqués, sinon imposés par le jeu de certains acteurs de la scène internationale. Ce n'est un secret pour personne, nous sommes plus que jamais dans une guerre économique permanente sans précédent », a-t-il relevé.

Directeur général adjoint de la CCI-BF, Emmanuel Yoda

Puis de noter que les activités des échanges économiques transfrontaliers obligent aujourd'hui les Etats et les entreprises, soucieuses d'abord de leur survie, puis de leur développement sur le marché, à se réinventer et à se doter constamment de moyens matériels et intellectuels pour faire face à l'agressivité qui fait désormais partie des échanges commerciaux. D'où la présente formation en vue de permettre aux acteurs des secteurs public et privé de l'économie africaine, de s'approprier le contexte international dans lequel évolue l'économie africaine, les différentes forces et faiblesses de l'économie du continent et les outils de collecte de l'information économique.

Pas de développement sans sécuritééconomique

Convaincu que l'intelligence économique constitue l'un des outils essentiels au décryptage des environnements économiques incertains, voire instables, qui se complexifient de jour en jour, Emmanuel Yoda exhorte les acteurs de l'économie africaine à maîtriser cet outil et à l'intégrer dans leurs décisions. Président d'honneur du CAVIE, le colonel Mamadi Aouba clame que les entreprises africaines doivent maîtriser leur environnement si elles veulent faire face à la compétitivité, voire l' « agressivité» internationale.
« Nous sommes conscients que les TIC sont des outils privilégiés à même d'introduire certaines menaces sur nos différentes économies, notamment à travers la collecte frauduleuse des informations stratégiques de nos entreprises. Chaque pays a besoin de se prémunir de ces genres d'éléments », a-t-il indiqué, soulignant que l'intelligence économique est un outil de vision et d'aide à décisions pour les différents décideurs.

Nicole Ouédraogo
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Fraude des cycles et cyclomoteurs au Burkina : Les acteurs réfléchissent à des solutions pour endiguer le phénomène

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Ouverture à Ouagadougou, ce mardi 6 octobre 2018, de la 3e session ordinaire de la Commission nationale de lutte contre la fraude (CNLF) sur la problématique de la fraude des cycles et cyclomoteurs au Burkina Faso. Objectif, trouver des voies et moyens pour réduire considérablement le phénomène, voire y mettre un terme.

De façon spécifique, il s'agira, entre autres, de rappeler les textes sur l'importation des cycles et cyclomoteurs, sensibiliser les importateurs et proposer des solutions idoines pour un meilleur respect des conditions d'importation de ces engins à deux roues. Ladite cérémonie a été présidée par le coordonnateur par intérim de l'Autorité nationale de lutte contre la fraude (ANLF), Issaka Tapsoba.

« Chaque jour, sur une seule localité, l'on enregistre au minimum 50 motos entrées frauduleusement sur le territoire burkinabè. Ce qui s'évalue à environ 11 millions de F CFA en valeur douanière et 4 milliards sur une année », c'est le constat fait par le coordonnateur de l'Autorité nationale de lutte contre la fraude (ANLF), Issaka Tapsoba. Un constat qui, selon lui, montre à quel point l'Etat perd des recettes à travers la contrebande des motos. C'est donc pour faire face à cet incivisme fiscal que la Commission nationale de lutte contre la fraude (CNLF) organise chaque année quatre sessions de réflexion sur la problématique de la fraude afin de trouver des solutions idoines. Et cette troisième session ordinaire 2018 permettra aux différents acteurs clés réunis de se pencher sur les textes régissant l'importation des cycles et cyclomoteurs au Burkina Faso, sensibiliser les importateurs et proposer des pistes de solutions.

Issaka Tapsoba, coordonnateur par intérim de l'autorité nationale de lutte contre la fraude

Pour le coordonnateur de l'ANLF, « c'est également l'occasion de féliciter ceux qui déclarent correctement les motos qu'ils importent et inviter aussi la population à accompagner l'Etat dans cette lutte ». Outre cela, Issaka Tapsoba a aussi invité tous ceux qui s'adonnent à la fraude fiscale à cultiver un esprit de civisme fiscal en déclarant de plus en plus les motos qu'ils importent. Car, explique-t-il, les taxes afférentes à l'importation desdits produits sont éludées.
« Ce qui constitue un manque à gagner pour l'Etat et limite ses capacités à financer des projets de développement comme les infrastructures et à créer des emplois pour les populations au chômage », explique M. Tapsoba. Et pour toutes ces raisons, il est urgent que la réflexion soit menée afin de trouver des solutions pour éradiquer le phénomène, a indiqué le coordonnateur.

Salam Traoré, président de l'union nationale des vendeurs de pièces détachées

Pour le président de l'Union nationale des vendeurs de pièces détachées, cycles et cyclomoteurs, Salam Traoré, la présente session permettra aux différents acteurs réunis de pouvoir s'exprimer et de poser leurs inquiétudes pour le bien de tous. Quant à la question de la perte fiscale occasionnée par l'entrée frauduleuse des motos, celui-ci est dubitatif, « parce que tous les camions chargés de marchandises passent obligatoirement par les postes douaniers pour le contrôle.

Où donc se trouve la fraude ? Si fraude il y a, il faut savoir que tout le monde est impliqué». Et pour lutter contre cela, il faut l'implication de tous à tous les niveaux de l'échelle, a proposé le porte-parole des vendeurs. Et de souhaiter que l'Etat aide plutôt tous ceux qui travaillent honnêtement à travers la facilitation des procédures douanières.

Yvette Zongo
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Procès du putsch manqué : « Un journaliste qui ne prend pas de risque doit changer de métier », Adama Ouédraogo dit Damiss

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Poursuivi pour complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, Adama Ouédraogo dit Damiss, journaliste au quotidien L'Observateur Paalga au moment des faits, était à la barre ce mardi 9 octobre 2018. L'accusé, qui plaide non-coupable, a reconnu être allé au camp Naaba Koom II la nuit du 16 septembre 2015 mais nie avoir contribuéà la rédaction du communiqué du Conseil national de la démocratie (CND).

Damiss plaide non-coupable pour les trois faits qui lui sont reprochés. De son récit à la barre, l'on peut retenir que c'est par curiosité journalistique que l'accusé s'est rendu au camp Naaba Koom II vers 23h, le 16 septembre 2015. Cela, après avoir appris qu'une rencontre avec des médiateurs devait s'y tenir, après la prise d'otage des autorités de la Transition lors du conseil des ministres dans la journée. En allant sur les lieux, l'actuel directeur de publication du mensuel « Le Dossier » dit n'avoir pas eu d'incident sauf celui qui s'est déroulé devant l'Institut national des statistiques et du développement (INSD). A cet endroit, il a même été fouetté par un militaire de l'ex-RSP qui s'est excusé après avoir su qu'il était journaliste.

Une fois au camp, il n'a finalement pas eu l'information voulue, puisqu'il n'a pas eu accès à la salle de médiation. Etant en congé et en deuil en plus, il devait se rendre le lendemain à Bobo-Dioulasso, pour les obsèques de son beau-père. Le journaliste rebrousse chemin sans savoir ce qui s'est dit cette nuit-là au camp Naaba Koom II. Ce n'est que le matin du 17 septembre 2015 que, sur les réseaux sociaux, il a vu une photo avec une déclaration du CND. C'est à ce moment qu'il a su que c'était un coup d'Etat.

Le parquet militaire demande à Damiss si c'est sa rédaction qui l'avait envoyé en reportage et pourquoi il y est allé malgré la situation sécuritaire. L'accusé rétorque que c'est sur initiative personnelle qu'il est allé au camp, pour s'informer. En tant que chef du desk politique du quotidien L'Observateur Paalga, 80% des informations qu'il rapportait étaient d'initiative personnelle, donc il n'avait pas besoin de l'autorisation de sa rédaction pour cela. L'accusé rappelle qu'il a été en reportage sur plusieurs terrains chauds comme la mutinerie de 2011 et l'insurrection populaire. Avant de lancer qu'« un journaliste qui ne prend pas de risque doit changer de métier ».

A la question du parquet militaire de savoir si l'accusé avait lu la déclaration du CND, Damiss rétorque : « Je ne l'ai pas rédigée, je ne l'ai pas lue ». Le parquet n'est pas de cet avis car, pour lui, l'accusé a participéà la rédaction dudit communiqué, ce qui explique sa présence au camp Naaba Koom II la nuit du putsch. Le ministère public, pour appuyer sa position, fait lecture de certains passages de l'interrogatoire au fond du commandant Aziz Korogo, qui dit avoir vu la déclaration du CND après la réunion avec la hiérarchie, tôt le matin dans son bureau.

Etaient présents dans son bureau, le capitaine Zoumbri, le magistrat-colonel Abdoul Karim Traoré, l'ancien bâtonnier Mamadou Traoré, Abdoul Karim Traoré de Perfectum Afrique et un jeune qui s'est révéléêtre Adama Ouédraogo dit Damiss qu'il ne connaissait pas. Le commandant Korogo a affirmé n'avoir connu Damiss qu'à la MACA.

Le général Gilbert Diendéré, dans sa déposition, a laissé entendre que lors d'une rencontre avec le journaliste chez lui à la maison, deux à trois jours avant l'action du 16 septembre 2015, il avait demandéà ce dernier de recenser les griefs politiques contre la Transition. C'est ce qui a donc servi de base à la rédaction de la déclaration du CND. Mais quelque temps après, l'ancien numéro 1 de l'ex-RSP est revenu sur ses paroles en affirmant que l'accusé n'avait pas fait de recensement de griefs pour lui.

Damiss ne nie pas avoir rencontré le général Diendéréà plusieurs reprises. Il précise que c'est dans le cadre de la finalisation de son livre sur le régime Compaoré, qu'il voulait dédicacer le 31 octobre 2015, qu'il a rencontré l'officier général comme plusieurs autres personnalités. Mais c'était dans la première semaine du mois de septembre 2015.
Il dit avoir rencontréégalement le candidat d'alors, actuel président du Faso, Roch Kaboré, ainsi que Me Guy Hervé Kam. Damiss pense avoir fait son boulot de journaliste et ne comprend donc pas quel est le fait infractionnel qu'il a posé pour se retrouver à la barre. Suite à des coupures intempestives de courant électrique, l'interrogatoire a été interrompu et ne reprendra que ce mercredi 10 octobre 2018 à 9h.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
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An IV de l'insurrection populaire : Une coalition d'organisations annonce une marche-meeting, à Ouagadougou

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31 octobre 2014 - 31 octobre 2018. Voilà quatre ans qu'a eu lieu l'insurrection populaire qui a mis fin au régime Compaoré. Autant de temps après, des organisations de lutte contre l'impunité, de défense des droits humains, de bonne gouvernance disent attendre encore l'incarnation en actes de ce pour quoi le peuple s'est insurgé. C'est dans ce sentiment qu'une quinzaine d'organisations de la société civile ont, au cours d'une conférence de presse tenue ce mardi, 9 octobre 2018 à Ouagadougou, annoncé une marche suivie d'un meeting, le 31 octobre prochain.

MBDHP, CCVC, CGT-B, ABCE 16, APVCE, ABIP/BF, CDAIP, CADDL, ODJ, UGEB, KEBAYINA, AESO, La Cité idéale, SYNAMUB prévoient donc une marche suivie d'un meeting. La manifestation aura lieu pour le mercredi, 31 octobre 2018, à partir de 9h la Place de la nation. Au même moment, les représentations locales des organisations sus-mentionnées tiendront, dans leur localités respectives, des activités de leur choix « en fonction des contextes, opportunités et moyens à leurs dispositions ».

Ce douloureux anniversaire se tient sous le thème : « Face à la persistance de l'impunité, de l'insécurité et à la remise en cause des acquis de l'insurrection populaire, poursuivons la lutte pour un véritable changement en faveur des peuples ».

Par cette mobilisation, ces organisations entendent, une fois de plus, exiger justice pour tous les martyrs de l'insurrection populaire d'octobre 2014 et de la résistance au putsch de septembre 2015. Dans le même esprit, elles exigent des autorités des prises de mesures urgentes et efficaces pour préserver la vie des soldats au front et assurer l'effectivité du droit à la sécurité sur l'ensemble du territoire national. Il s'agit également de dénoncer les « privatisations sauvages » auxquelles s'attèle le pouvoir, la destruction des emplois et réclamer des logements décents à la portée des couches populaires.

Chrysogone Zougmoré, porte-parole de la coalition, et ses camarades fustigent également la criminalisation et la répression des luttes populaires des syndicats de travailleurs, des organisations paysannes et de jeunesse. Ils requièrent, en outre, la défense et l'approfondissement des acquis de l'insurrection populaire d'octobre 2014 et de la résistance victorieuse au putsch de l'ex-RSP en septembre 2015.

« Une gouvernance caractérisée par une incapacité notoire à trouver des solutions idoines…»

Avant de livrer la déclaration liminaire, les organisateurs ont observé une minute de silence en la mémoire des victimes de ces évènements et souhaité prompt rétablissement aux blessés.

« Aboutissement d'un processus d'actions collectives conduit des décennies durant, cette œuvre démocratique, patriotique et héroïque qu'est l'insurrection d'octobre 2014, marque une importante victoire d'étape dans la lutte de notre peuple pour son affranchissement des affres de régimes prédateurs et pour sa libération de toute domination politique, économique et sociale », a présenté le porte-parole de la coalition, Chrysogone Zougmoré.

Pour les conférenciers, le message donné par l'insurrection populaire d'octobre est profond et éducateur. C'est pourquoi ils pensent qu'il faut œuvrer à perpétuer l'esprit et l'ancrer dans la conscience populaire dans la perspective d'un véritable changement politique en faveur du peuple.
« N'en déplaise à certains réactionnaires revanchards endurcis du CDP qui osent qualifier l'insurrection populaire d'erreur et cela avec la complicité et l'aide du pouvoir MPP et alliés en faillite, dont la gouvernance mafieuse vise à liquider les acquis et espoirs suscités par cette insurrection et par la résistance victorieuse au putsch », mâte Chrysogone Zougmoré.

« Hélas, l'espoir d'un changement en faveur du peuple fondé en l'insurrection demeure, à ce jour, obstrué par une gouvernance caractérisée par le tâtonnement, une navigation à vue et une incapacité notoire à trouver des solutions idoines aux préoccupations pressantes de notre peuple.
En effet, au mal récurrent de l'impunité constamment dénoncé, viennent se greffer des velléités de remises en cause de libertés publiques ainsi que les réalités dramatiquement persistantes de la vie chère, de la corruption, d'une gestion inopportune et gabégique de nos deniers publics, du chômage endémique des jeunes, etc. sur fond d'une terrifiante donne terroriste qui endeuille, de plus en plus, des familles de nos villes et campagnes », a diagnostiqué Chrysogone Zougmoré, appelant les populations à la mobilisation en cette journée de marche suivie de meeting.

OL
Lefaso.net

Processus électoral : Newton Ahmed Barry et l'UPC accordent leurs violons

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Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a eu une séance de travail avec des membres du bureau exécutif de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), le 09 octobre 2018. Code et fichier électoraux, préparation des prochaines élections, Newton Ahmed Barry est allé expliquer sa méthode au « parti du lion ». La visite a permis aux deux parties de taire leurs divergences sur certaines questions.

Le brouillard qui s'était installé entre la CENI et l'UPC semble désormais dissipé. En effet, dans la matinée de ce mardi 9 octobre 2018, Newton Ahmed Barry s'est entretenu, au siège du parti, avec les responsables de l'UPC. Le nouveau code électoral, l'élaboration du fichier électoral pour les prochaines élections ainsi que la préparation de celles-ci ont constitué les trois heures d'horloge d'entretien entre les deux parties. « Comme vous le constatez, nous n'avons pas des visages crispés. Nous avons reçu ce matin l'institution chargée de l'organisation des élections, la CENI. Vous avez suivi dans la presse qu'à un moment donné, nous avions des divergences de vue sur certaines questions. Et comme on le dit, c'est de la discussion que jaillit la lumière », a indiqué Adama Sosso, deuxième vice-président de l'UPC, au sortir de l'entretien.

L'UPC est contre le nouveau code électoral et il l'a dit

Le parti du lion est resté droit dans ses bottes. Il maintient son opposition au nouveau code électoral qui refuse que les Burkinabè de la diaspora puissent voter avec la carte consulaire. Adama Sosso et ses camarades l'ont redit au visiteur de marque. « Nous l'avons rappelé, nous ne sommes pas d'accord pas avec le nouveau code électoral. Mais ils nous ont dit que ce ne sont pas eux qui votent la loi et qu'ils sont chargés de l'appliquer », a ajouté le deuxième vice-président de l'UPC. Face à l'argument opposé par la CENI, le parti de l'opposition a souhaité que tout code qui sera prochainement adopté le soit de façon consensuelle.

L'autre point, et pas des moindres, abordé au cours des échanges est sans conteste l'élaboration du fichier électoral sur la base de l'Office national d'identification (ONI). Là-dessus, Newton Ahmed Barry a convaincu ses interlocuteurs sur le bien-fondé de l'opération. « Nous avons échangé sur toutes ces questions. Ils nous ont expliqué que pour pouvoir faire un fichier électoral, il faut travailler avec ça.
Mais toutes les dispositions qui seront mises en place, s'ils vont pouvoir les déployer, nous sommes sûrs que si ça se passe comme ils l'ont dit, permettront de pouvoir toucher le maximum de personnes étant entendu que l'expérience sera vécue d'abord avec les élections référendaires et s'il y a correction après, nous la ferons ensemble », a précisé Adama Sosso.

CENI et UPC ont donc accordé leurs violons pour la suite du processus électoral. « A ce stade, nous sommes arrivés à nous comprendre et nous sortons de cette salle rassurés que la CENI a pour mission de travailler dans l'intérêt général et nous, à l'UPC, n'avons pas d'objection à les accompagner », a conclu le deuxième vice-président de l'UPC, Adama Sosso.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

CAREN 2018 - La régulation et le numérique en Afrique : Partager les bonnes pratiques

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A l'initiative de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Burkina Faso et de Télécom Paris Tech (France), Ouagadougou abritera du 16 au 18 octobre 2018, la première Conférence Africaine sur la Régulation et l'Économie Numérique (CAREN).

Prolongement naturel des formations en Régulation du numérique qui se tiennent en Afrique francophone depuis 2005, cette conférence sera consacrée à des réflexions et à des partages d'expériences sur la régulation et l'économie numérique en Afrique. Elle est placée sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier Ministre du Burkina Faso.

La CAREN s'adresse aux gouvernements, aux académiques, aux professionnels de l'industrie du numérique ainsi que la société civile.

Plusieurs thématiques d'intérêt seront développées au cours de cette CAREN et porteront entre autres sur les enjeux et risques de la numérisation de l'économie et de la société ; les usages des réseaux sociaux ; l'inclusion financière ; la production de données dans l'économie et la société africaine ; l'intelligence artificielle et big data ; le développement de l'innovation numérique sur le continent africain, les enjeux des incubateurs, les fablab ; les technologies clés pour l'Afrique (géolocalisation, blockchain…) ; la transformation de secteurs clés pour le numérique (logistique…), etc.

Les participants s'intéresseront également aux questions de régulation induites par les communications électroniques africaines, notamment, les politiques d'attribution de licences, l'interconnexion, le service universel, le partage d'infrastructures, la régulation des promotions, l'identification des abonnés, la protection des consommateurs, l'attribution de ressources rares, la neutralité technologique, le déploiement FTTH, la neutralité de l'internet et zéro rating, etc.

Autant de thèmes qui sont au cœur des préoccupations des acteurs des communications électroniques.

Une table ronde ministérielle et une autre avec les Organes de régulation sur le rôle de l'intervention publique et sur les enjeux actuels de la régulation du numérique sont prévues au programme.

En organisant la CAREN, l'ARCEP Burkina, veut contribuer à la l'édification d'une société numérique burkinabé dynamique et inclusive au bénéfice de tous.

ARCEP/Burkina

Site : http://www.caren-conf.com/

Burkina Faso – Botswana : Tickets en vente à partir du jeudi 11 octobre 2018 à

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Hôtel Splendid
Palace Hôtel
Orange Siège
Stade municipal Joseph CONOMBO
Maison du peuple
Stade du 4 aout (pas de vente Samedi 13 octobre 2018 jour du match)

Décès de Mme NIESSOUGOU/SARE KIRIGALO JEANNETTE « Many, Grand Maman » : Remerciements et faire part

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Apocalypse 14,13 : Heureux désormais les morts qui s'endorment dans le Seigneur

Les familles NIESSOUGOU, SARE à Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Yarspiga, Zabré, Rome, Cote d'Ivoire, Canada et Inde
NIESSOUGOU Emile à Water aïd,

Madame TRAORE née NIESSOUGOU Jacqueline, enseignante au lycée privée Evangélique ;

Les familles alliées vous remercient de vos soutiens multiformes lors du décès et de l'inhumation, de leur Mère, Grand-mère, Arrière-grand-mère, Mme NIESSOUGOU/SARE KIRIGALO JEANNETTE « Many, Grand Maman » le 06 Octobre 2018 à Bobo Dioulasso.

Ces remerciements vont à l'endroit :

- De la CCB Sainte Thérèse de Diarradougou à Bobo,
- Des fidèles de la paroisse Notre Dame des Apôtres du Secteur 24 Bobo
- Des amis et voisins de la famille à Bobo
- De la communauté Bisa à Bobo
- Du Général Honoré Nabéré TRAORE et épouse
- Du personnel de WaterAïd
- De la police Municipal de Bobo
- A tous les anonymes dont les noms n'ont pas été cités

Elles vous informent par ailleurs que des messes seront demandées dans les églises suivantes :

- CCB Sainte Thérèse de Bobo : Samedi 13-20-27 Octobre et Samedi 03 Novembre 2018 à 18h
- Paroisse Notre Dame des Apôtre du Secteur 24 Bobo : Dimanche 14 Octobre à 7h et 9h
- Paroisse Cathédrale de Bobo : Mercredi 10 Octobre à 18h et Dimanche 14 Octobre à 8h
- Sanctuaire de la Divine Miséricorde de Tengandogo : Dimanche 14, 21 et 27 Octobre à 9h
- Paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie à Ouagadougou Dimanche 14 et 21 Octobre à 9h

Union de prières


Enseignement supérieur du Burkina : le MESRSI, la seule structure qualifiée pour autoriser l'ouverture d'une filière de formation

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Il nous a été donné de constater que des regroupements professionnels tiennent des déclarations publiques tendant à remettre en cause la légalité et la légitimité du Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation (MESRSI) dans l'octroi des autorisations d'ouverture de certaines filières de formations universitaires.

Le MESRSI tient à rappeler qu'il est l'unique institution en charge de la mise en œuvre de la politique éducative en matière d'enseignement supérieur au Burkina Faso.

Le développement de l'enseignement supérieur dans notre pays a permis, ces dernières années, la formation dans des domaines pour lesquels il n'existait pas d'écoles au Burkina Faso, toute chose qui permet dorénavant de rapprocher les offres de formation des populations. Et dans le souci d'assurer une adéquation entre la formation et l'emploi, le ministère entretient des relations de partenariat avec les organisations professionnelles, si fait que leurs observations pertinentes et leurs avis éclairés sont pris en compte dans le plan de développement de l'enseignement supérieur.

Pour le cas spécifique de l'Ordre des Architectes du Burkina, il est à noter que l'organisation a été reçue en séance de travail au MESRSI le 31 août 2018. Au cours de cette rencontre, le ministère a réaffirmé son rôle de garant de la définition des filières de formations et de contrôle de la qualité des formations dispensées dans toutes les institutions d'enseignement supérieur du Burkina Faso. Il est la seule structure qualifiée pour autoriser l'ouverture d'une filière de formation dans l'enseignement supérieur.

Le ministère souhaite que, dans le cadre de cette collaboration, le rôle de chacun des partenaires soit bien compris, dans les limites de ses compétences. Il rassure les étudiants, les parents d'élèves et d'étudiants que la liste des établissements d'enseignement supérieur reconnus par le ministère peut être consultée aux adresses suivantes : www.mesrsi.gov.bf ; www.sig.bf.

Pour toute information complémentaire, prière appeler au 25 41 00 79.

Hyacinthe SANOU : Portait d'un jeune journaliste passionné de son métier

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Sacré deux fois meilleur journaliste en presse écrite, Hyacinthe SANOU est aujourd'hui le directeur de rédaction de la radio OMEGA . Bref parcours d'un passionné de journalisme.

Entré au département de communication et journalisme de l'université Ouaga1 Professeur Joseph KI-ZERBO en 2006, c'est en 2009 que Hyacinthe SANOU achève son cursus, en obtenant sa licence en journalisme. Un métier qui l'attirait depuis son enfance.

Il commence même un stage pendant qu'il est en deuxième année de licence, au journal « L'observateur Paalga ». Son travail lui vaut par la suite une collaboration avec ce média, puis finalement un poste permanent en temps que journaliste reporter, en 2010. À partir de là, il enchaîne des postes de responsabilité tels que « chef de desk des papiers d'initiative personnelle » et « membre du comitééditorial ».

Son séjour dans ce journal aura duré huit ans (jusqu'en février 2016), période durant laquelle lui sont décernés plusieurs prix. Il s'agit du Grand prix national du grand reportage en santé de la reproduction des jeunes en 2009, de trois prix Galian du meilleur journaliste en presse écrite en 2011, 2013 et 2015, des prix CNN du meilleur reportage francophone et du meilleur journaliste africain en 2015, et enfin du prix Zineo Chérif SY du meilleur reportage paix et sécurité en 2015.

Un nouvel itinéraire pour de nouveaux défis

Le 1er mars 2016, Hyacinthe SANOU rejoint l'équipe de la « radio OMEGA », et devient son directeur des rédactions. Intégrer le « projet OMEGA »était le défi à relever. C'est un genre journalistique différent, qui propose l'instantanéité de l'information et qui a un plus grand réseautage que la presse écrite. C'est une occasion pour le jeune journaliste d'explorer une autre facette de son métier. Ce sont ces caractéristiques qui ont déterminé sa décision. Une décision qu'il ne regrettera d'ailleurs pas.

« C'est le plus beau métier du monde, on ne fait jamais deux fois la même chose. », ainsi qualifie-t-il le journalisme. Pour lui, le journaliste est un rempart entre les gouvernants et les gouvernés. Il apprécie ce qui est bien, et dénonce ce qui ne l'est pas. Par ailleurs, c'est un domaine qui permet de nouvelles rencontres chaque jour, et de se faire une notoriété . Cela nécessite beaucoup de temps et d'énergie, car on n'arrête jamais d'être journaliste, même chez soi. Et il faut s'aménager pour pouvoir consacrer du temps à ses proches.

« Le paysage journalistique actuel est fortement concurrentiel »

Pour Hyacinthe SANOU, les hommes de médias doivent constamment se réinventer. Avec les nouvelles formes de technologies et les nouvelles formes de journalisme, ils doivent sans cesse se remettre en cause, et proposer de meilleurs productions. De nouveaux médias naissent de plus en plus, et le public à l'embarras du choix, ainsi la nécessité de se démarquer se présente.

Lire la suite sur Faso-tic.net

Institut pour la Gouvernance et le Développement : Les Burkinabè ne semblent pas avoir encore pris la mesure de la menace sécuritaire

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La grande majorité des Burkinabè affirment ne s'être jamais sentis en insécurité dans le quartier, victimes d'un acte criminel ou de vols dans leur propre maison, ou victimes d'agression physique, indique le plus récent sondage Afrobaromètre.

Si la majorité des Burkinabè ne craint pas de subir les violences à caractère politique ou local qui dérivent des désaccords qui peuvent naître entre les gens, en revanche, ils expriment des craintes assez fortes envers les attaques armées par des extrémistes religieux ou politiques.
Pour faire face à l'insécurité, les Burkinabè semblent prêts à sacrifier un peu de leurs libertés, qu'il s'agisse de la liberté d'aller et de venir, de leur droit à la protection de leurs communications privées ou de la liberté de religion et de culte. Ils sont enfin favorables aux associations locales de sécurité qui ont fleuri ces dernières années au Burkina et à la présence des troupes étrangères sur le sol burkinabè.

Les Burkinabè font cependant confiance en la capacité des forces armées nationales à protéger le pays contre les menaces sécuritaires internes et externes, tant en ce qui concerne leur professionnalisme et sens du respect des droits de l'homme. S'ils reconnaissent majoritairement que les forces armées nationales reçoivent la formation et le matériel nécessaires pour être efficaces, certains d'entre eux suggèrent cependant un renforcement des capacités en la matière.

Résultats clés

 La grande majorité des Burkinabè affirment qu'ils ou les membres de leurs familles n'ont jamais été victime, au cours des douze derniers mois, d'agressions physiques (96%), de vols dans leur maison (83%), d'un acte criminel dans leur propre maison (72%) et qu'ils ne se sont jamais sentis en insécurité dans le quartier (61%).

 Presque la moitié des Burkinabè (49%) affirment craindre les attaques armées par des extrémistes religieux ou politiques.

 La grande majorité des Burkinabè affirment que les forces armées protègent notre pays de menaces sécuritaires internes et externes (71%), qu'elles travaillent avec professionnalisme et respectent les droits de tous les citoyens (68%). Cependant, ils sont moins nombreux (53%) à estimer que les forces armées reçoivent la formation et le matériel nécessaires pour être efficaces.

 Ils soutiennent qu'en cas de menace à la sécurité publique, le gouvernement devrait pouvoir imposer des couvre-feux et installer des barrages routiers pour empêcher les gens de se déplacer (76%), surveiller les communications privées (64%) et réguler ce qui se dit dans les lieux de culte (58%).

Afrobaromètre

Afrobaromètre est un réseau de recherche panafricain et non-partisan qui mène des enquêtes d'opinion publique sur la démocratie, la gouvernance, les conditions économiques, et les questions connexes en Afrique. Six séries d'enquêtes ont été réalisées dans jusqu'à 37 pays africains entre 1999 et 2016, et les enquêtes de la Série 7 sont actuellement en cours (2014-2015). Afrobaromètre mène des entretiens face-à-face dans la langue du répondant avec des échantillons représentatifs à l'échelle nationale.

L'équipe Afrobaromètre au Burkina Faso, dirigé par l'Institut pour la Gouvernance et le Développement, a interviewé 1.200 adultes burkinabè en septembre 2017. Un échantillon de cette taille donne des résultats au niveau pays avec une marge d'erreur de +/- 2% à un niveau de confiance de 95%. Des enquêtes précédentes ont été menées au Burkina Faso en 2008, 2012 et 2015.

Figures

Figure 1 : Sentiment d'insécurité dans le quartier Milieu de résidence SexeTotal2017 (Confère pièce jointe )

La question posée aux répondants :
Q10A. Au cours des 12 derniers mois, combien de fois, le cas échéant, est-ce que vous ou un membre de votre famille. Ne vous êtes pas sentis en sécurité dans le quartier ?

Figure 2 : Sentiment d'insécurité dans la maison Milieu de résidence SexeTotal2017 (Confère pièce jointe )

Q10B. Au cours des 12 derniers mois, combien de fois, le cas échéant, est-ce que vous ou un membre de votre famille. Avez-vous craint d'être victime d'un acte criminel dans votre propre maison ?

Figure 3 : Victime de vol à la maison ou d'agression physique | Milieu de résidence | Sexe | total | 2017 (Confère pièce jointe )

Q11. Au cours des douze derniers mois, est-ce que vous ou un membre de votre famille avez :[Enquêteur : Si le répondant répond oui, poursuivre la question en demandant : Ceci est-il arrivé une, deux, trois ou plusieurs fois ?] :
A. Été quelque fois victime de vols dans votre maison ?
B. Eté physiquement agressé ?

Figure 4 : Victime de vol à la maison et d'agression physique | Milieu de résidence | total | 2008 | 2012 | 2015 | 2017| Oui (Confère pièce jointe )

Q11. Au cours des douze derniers mois, est-ce que vous ou un membre de votre famille avez :[Enquêteur : Si le répondant répond oui, poursuivre la question en demandant : Ceci est-il arrivé une, deux, trois ou plusieurs fois ?] :
A. Été quelque fois victime de vols dans votre maison ?
B. Eté physiquement agressé ?

Figure 5 : Violence entre habitants de quartier ou village | Milieu de résidence | Sexe | total | 2017 (Confère pièce jointe )

La question posée aux répondants : Q60A. Dans toute société, les gens sont parfois en désaccord les uns avec les autres. Ces désaccords évoluent parfois vers la violence physique. Veuillez me dire si, au cours des deux dernières années, il vous est arrivé de craindre personnellement l'une quelconque des formes de violence suivantes ? [Si oui] Avez-vous effectivement personnellement subi ce type de violence au cours des deux dernières années ?
Violence entre les habitants de votre quartier ou village

Figure 6 : Violence politique | Milieu de résidence | Sexe | total | 2017 (Confère pièce jointe )

Figure 7 : Violence lors d'une manifestation ou marche de protestation publique| Milieu de résidence | Sexe | total | 2017(Confère pièce jointe )

Figure 8 : Attaques armées par des extrémistes politiques ou religieux| Milieu de résidence | Sexe | total | 2017 (Confère pièce jointe )

La question posée aux répondants : Q60D. Dans toute société, les gens sont parfois en désaccord les uns avec les autres. Ces désaccords évoluent parfois vers la violence physique. Veuillez me dire si, au cours des deux dernières années, il vous est arrivé de craindre personnellement l'une quelconque des formes de violence suivantes ? [Si oui] Avez-vous effectivement personnellement subi ce type de violence au cours des deux dernières années ?
Attaque armée par des extrémistes politiques ou religieux

Figure 9 : Efficacité des Forces armées nationales | Milieu de résidence | Sexe | total | 2017 (Confère pièce jointe )

La question posée aux répondants : Q61A. A votre avis, à quel point les forces armées de notre pays Protègent-elles notre pays de menaces sécuritaires internes et externes ?

Figure 10 : Formations et équipements nécessaires aux Forces armées nationales | Milieu de résidence | Sexe | total | 2017 (Confère pièce jointe )

La question posée aux répondants : Q61B. A votre avis, à quel point les forces armées de notre pays Reçoivent-elles la formation et le matériel nécessaires pour être efficaces ?

Figure 11 : Professionnalisme des Forces armées nationales | Milieu de résidence | Sexe | total | 2017 (Confère pièce jointe )

La question posée aux répondants : Q61B. A votre avis, à quel point les forces armées de notre pays Travaillent-elles avec professionnalisme et respectent-elles les droits de tous les citoyens ?

Figure 12 : Menaces à la sécurité publique et liberté de circulation| Milieu de résidence | Sexe | total | 2017 (Confère pièce jointe )

La question posée aux répondants : Q62. Discutons un peu du genre de société que vous voudriez avoir dans ce pays. Certaines personnes affirment qu'afin de protéger notre société de la violence, nous devrions limiter la liberté dont jouissent les citoyens. D'autres affirment que la liberté politique est trop importante pour être sacrifiée et doit toujours être sauvegardée, même si elle menace la sécurité du pays. Laquelle des affirmations suivantes est la plus proche de votre opinion ? Choisissez l'Affirmation 1 ou l'Affirmation 2. [Enquêteur : Sondez la force de l'opinion : Êtes-vous d'accord ou tout à fait d'accord ?]

• Affirmation 1 : Même confrontés à des menaces à la sécurité publique, les gens devraient pouvoir se déplacer dans le pays à tout moment du jour ou de la nuit.
• Affirmation 2:En cas de menace à la sécurité publique, le gouvernement devrait pouvoir imposer des couvre-feux et installer des barrages routiers pour empêcher les gens de se déplacer .

Figure 13 : Menaces à la sécurité publique et liberté de communication| Milieu de résidence | Sexe | total | 2017 (Confère pièce jointe )

La question posée aux répondants : Q63. Discutons un peu du genre de société que vous voudriez avoir dans ce pays. Certaines personnes affirment qu'afin de protéger notre société de la violence, nous devrions limiter la liberté dont jouissent les citoyens. D'autres affirment que la liberté politique est trop importante pour être sacrifiée et doit toujours être sauvegardée, même si elle menace la sécurité du pays. Laquelle des affirmations suivantes est la plus proche de votre opinion ? Choisissez l'Affirmation 1 ou l'Affirmation 2. [Enquêteur : Sondez la force de l'opinion : Êtes-vous d'accord ou tout à fait d'accord ?]

• Affirmation 1 : Le gouvernement devrait pouvoir surveiller les communications privées, par exemple sur les téléphones mobiles, pour s'assurer que personne ne prépare des actes de violence

• Affirmation 2 : Les gens devraient avoir le droit de communiquer en privé sans qu'aucun organisme gouvernemental n'écoute ce qu'ils se disent

Figure 14 : Menaces à la sécurité publique et liberté de culte| Milieu de résidence | Sexe | total | 2017 (Confère pièce jointe )

La question posée aux répondants : Q64. Discutons un peu du genre de société que vous voudriez avoir dans ce pays. Certaines personnes affirment qu'afin de protéger notre société de la violence, nous devrions limiter la liberté dont jouissent les citoyens. D'autres affirment que la liberté politique est trop importante pour être sacrifiée et doit toujours être sauvegardée, même si elle menace la sécurité du pays. Laquelle des affirmations suivantes est la plus proche de votre opinion ? Choisissez l'Affirmation 1 ou l'Affirmation 2. [Enquêteur : Sondez la force de l'opinion : Êtes-vous d'accord ou tout à fait d'accord ?]

• Affirmation 1 : La liberté de religion et de culte est absolue ; cela veut dire que le gouvernement ne devrait jamais réguler ce qui se dit dans un lieu de culte.
Affirmation 2 : Le gouvernement devrait pouvoir réguler ce qui se dit dans les lieux de culte, surtout lorsque les prédicateurs ou les membres d'une congrégation menacent la sécurité publique.

Figure 15 : Associations locales de sécurité et présence de troupes étrangères sur le sol burkinabè | Milieu de résidence | Sexe | total | 2017 (Confère pièce jointe )

La question posée aux répondants : Pour chacune des affirmations suivantes, veuillez me dire si vous êtes en accord ou en désaccord.
D. Les associations locales de sécurité créées par les populations sont une bonne chose pour la sécurité de notre pays.
E .La présence des troupes étrangères sur le sol burkinabè est une bonne chose pour la sécurité de notre pays.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :

Nom du Partenaire National
Augustin Loada
Telephone :+226 76673232
Email:aloada@hotmail.com

Veuillez consulter :
www.National Partner's Web site.org
www.afrobarometer.org

Suivez nos résultatsà #VoicesAfrica.

/Afrobarometer @Afrobarometer

Burkinabè de New-York : « Ces derniers temps, avec le changement de régime, les choses ont aussi changé» (délégué CSBE, Ben Gaston Sawadogo)

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A la recherche d'un mieux-être, ils sont nombreux, ces Burkinabè, qui quittent leur terre natale pour d'autres horizons. Parmi les destinations, les Etats-Unis d'Amérique. Résidant dans ce pays depuis 2000, Ben Gaston Sawadogo est le Délégué du Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger (CSBE) de New-York. Comment les Burkinabè vivent-ils la réalité américaine ? Réponse avec cet entrepreneur, Ben Gaston Sawadogo, que nous avons rencontré le 29 septembre dernier, à l'occasion de l'inauguration du Consulat général du Burkina Faso à Harlem.

Lefaso.net : Comment se passe la vie pour un Burkinabèà New-York ?

Ben Gaston Sawadogo (B.G.S) : La vie se passe assez bien pour les 15 000 Burkinabè vivant à New-York. La communauté est composée, majoritairement, d'étudiants qui se retrouvent dans les boulots à temps partiels. Au niveau de la section CSBE de New-York, nous essayons d'accompagner chaque compatriote pour qu'il se sente intégré dans la communauté où il vit et aussi, pour qu'il puisse apporter sa contribution au développement du pays.

Lefaso.net : Peut-on dire qu'il existe une grande solidarité entre Burkinabè de New-York ?

B.G.S :
Avec le CSBE de New-York, nous travaillons en collaboration avec les associations des onze Etats de ma juridiction. A New -York par exemple, il y a l'association des Burkinabè de New-York, les associations des différentes confessions religieuses, les associations des ressortissants des différentes villes du Burkina Faso. Nous essayons de nous mobiliser à travers les activités de ces différentes structures. Aussi, tous les trois mois, nous tenons des assemblées générales au cours desquelles, nous essayons de faire le point des activités et régler les problèmes en famille.

Lefaso.net : Doit-on comprendre que vous êtes confrontés à des difficultés, notamment d'obtention des titres de séjour ?

B.G.S : Les choses sont un peu différentes de nos jours. Avant, une fois que vous franchissiez l'aéroport, il n'y avait pas des problèmes de contrôle. On s'en sortait également pour ce qui est du travail, mais ces derniers temps, avec le changement de régime, les choses ont aussi changé.
Les gens ont un peu peur, certains vivent dans la psychose ; parce qu'il y a des contrôles inopinés des services de l'immigration sur les lieux de travail. A notre niveau, nous essayons de rassurer ceux qui sont en situation irrégulière, en leur indiquant que s'ils sont arrêtés, ils peuvent nous contacter ; nous allons mettre des avocats à leur disposition pour le respect de leurs droits.

Mais, il faut noter que New- York est une ville où les autorités ont une considération pour les immigrés. Il arrive donc que certains de nos compatriotes soient confrontés à des difficultés, mais lorsque nous sommes mis au courant, nous essayons de décanter la situation avec l'aide des avocats. Cependant, il y a eu des cas malheureux où certains de nos compatriotes ont été rapatriés au pays. Ces situations arrivent le plus souvent dès l'aéroport ou suite à des cas de délits. Il arrive donc que des personnes en situation irrégulière soient remises aux services de l'immigration après avoir purgé leur peine.

Lefaso.net : Au-delà des retours individuels, quel lien entretenez-vous avec le pays ?

B.G.S : Nous avons initié une structure, qui regroupe les hommes d'affaires burkinabè résidant aux Etats-Unis. Avec l'aide des investisseurs, nous essayons d'apporter notre contribution au développement du Burkina. C'est d'ailleurs grâce à cette structure que nous avons pu initier un cadre pour vendre les potentialités du pays, le « Burkina Day », qui est à sa deuxième édition. A ce propos, le ministre du commerce était présent aux Etats-Unis dans l'optique d'inviter les hommes d'affaires à investir au pays.

Lefaso.net : Un conseil à l'endroit des jeunes qui voudraient tenter l'aventure ?

B.G.S : L'immigration en elle-même n'est pas une fatalité, quand elle a lieu dans les conditions régulières. Elle peut être une opportunité, dans la mesure où elle permet d'acquérir de nouvelles expériences. Si l'opportunité se présente, j'encourage les jeunes à sortir et à tenter de nouvelles expériences. Toutefois, je les exhorte àéviter les aventures dangereuses, qui les mettent en danger.

Propos recueillis par Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

31 ans de l'assassinat de Thomas Sankara : Pose de la première pierre de la construction du Mémorial, ce 15 octobre 2018

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Dans le cadre de la commémoration des 31 ans de l'assassinat du capitaine Thomas Sankara prévue pour se tenir le 15 octobre 2018, le Comité international mémorial Thomas-Sankara (CIM-TS) a animé une conférence de presse, ce mercredi 10 octobre 2018, pour dévoiler les activités au programme de cette année. Les activités vont se dérouler du 13 au 15 octobre.

Le 15 octobre 2018 marquera les 31 ans de l'assassinat du capitaine Thomas Sankara, président du Faso de 1983 à 1987. Tout comme les années précédentes, ceux qui l'ont connu et ceux qui ont épousé sa philosophie ont décidé de commémorer cette date. Au Burkina Faso, le président du Comité international mémorial Thomas-Sankara (CIM-TS), colonel Bernard Sanou, a annoncé la tenue d'un grand panel sous le thème : « Politique sécurité sous le CNR : quels enseignements pour la situation sécuritaire actuelle au Burkina Faso et en Afrique de l'Ouest ? ». Ce panel va se tenir le samedi 13 octobre 2018 à l'amphi A600 de l'Université Ouaga I Pr-Joseph-Ki-Zerbo, à partir de 9h.

Le président du CIM-TS, Colonel Bernard Sanou

Dans le cadre de la construction du Mémorial Thomas-Sankara, une collecte de fonds a été lancée le 15 octobre 2017, mais « entre-temps, la campagne de souscription populaire a été mise sous sourdine le temps de finaliser l'œuvre architecturale et surtout d'évaluer les coûts réels du projet », a indiqué le colonel Bernard Sanou. Ce dimanche 14 octobre, la campagne de souscription sera relancée à Pô, a fait savoir le comité.

En ce qui concerne l'état des lieux de cette souscription, les conférenciers ont annoncé que lors du premier bilan partiel, l'estimation des ressources mobilisées est de 1 milliard 23 millions de francs CFA. « Ce sont des promesses qui prennent en compte les contributions en nature (les matériaux et agrégats de construction) et les contributions en espèces. Nous n'avons pas encore encaissé toutes ces promesses », a précisé le président du CIM-TS.

Le lundi 15 octobre, date de la commémoration, le Comité international mémorial Thomas-Sankara va organiser une cérémonie de pose de première pierre de la construction dudit Mémorial, dans la matinée. Après cet acte suivra la cérémonie de dédicace du livre « Thomas Sankara : témoignage en toute vérité», du journaliste Charles Kiendrebeogo. Dans la soirée, le collectif « Le balai citoyen » va organiser, à son siège, une séance de projection du film « Qui es-tu octobre ? » de Julie Jaroszewski, suivie de débats.

A entendre le comité, des activités de commémoration sont programmées aussi hors du Burkina Faso. Parmi les pays cités, il y a les Etats-Unis d'Amérique, le Canada, la France, le Mali, le Niger et le Sénégal.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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