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New-York : Le consulat général du Burkina se rapproche de sa communauté

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C'est un soulagement pour les Burkinabè vivant à New-York. Ils disposent désormais d'un consulat général au quartier Harlem. L'ouverture est intervenue ce samedi 29 septembre 2018, par le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry. A l'occasion, le chef de la diplomatie burkinabè a procédéà l'installation du nouveau consul général, Alain Compaoré.

Fini les longues distances et les difficultés pour se rendre au consulat général du Burkina Faso, logé autrefois au sein des locaux de la mission permanente du Burkina auprès des Nations unies, située à Manhattan. « Quand vous connaissez Manhattan et les difficultés d'accès avec le parking, on ne peut que se réjouir », a signifié le délégué du Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger de la région de New-York, Ben Gaston Sawadogo, espérant que les documents administratifs seront maintenant à la portée de ses compatriotes.

Pour le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry, il s'agissait de concrétiser une promesse du président du Faso qui avait souhaité que les Burkinabè de New-York aient une représentation digne de leur pays. Cela est désormais une réalitéà Harlem, dans un quartier ou réside la majorité des immigrés africains vivant à New- York, dont les 15 000 Burkinabè.

Quid du vote des Burkinabè de l'étranger ?

Cette cérémonie a servi de cadre au ministre des Affaires étrangères et aux Burkinabè de New- York d'échanger sur l'actualité du pays, notamment sur la révision du code électoral qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Sur ce sujet, Alpha Barry a confiéà ses interlocuteurs : « La révision du code électoral n'est pas une volonté du gouvernement d'écarter les Burkinabè de l'extérieur (…).

Sur la question du passeport, certains d'entre vous ont des problèmes de renouvellement, bientôt des machines seront disponibles au niveau du consulat pour l'établissement du passeport biométrique », a-t-il annoncé. Puis de poursuivre, que le président du Faso s'est résolument engagé pour le vote des Burkinabèà l'extérieur et un vote en masse. « La preuve, c'est qu'on procède à l'ouverture des différents consulats. Nous avons ouvert une ambassade au Gabon, un consulat général à Soubré en vue de permettre aux Burkina qui sont plus nombreux dans la zone de Soubré de pouvoir voter », a-t-il soutenu.

Face à la menace terroriste, les Burkinabè de New-York inquiets, ont évoqué la situation sécuritaire du pays au cours de cette rencontre. « Ce n'est pas parce qu'on entend des attaques ici et là, qu'il n'y a pas un travail qui se fait », a signifié Alpha Barry, avant de noter la nécessité pour les Burkinabè d'être forts et unis dans cette lutte de longue haleine.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net


Décès de Madame KABORE née ZONGO Estelle Valérie : Remerciements et faire part

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« Nul ne disparait lorsque son souvenir demeure ancré dans le cœur des siens »

Les grandes familles RAMDE et KABORE à Imasgho, Koudougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Dakar,
Les familles alliées, BONKOUNGOU, BAMBARA, OUEDRAOGO, GANSONRE, BALKOUMA, KIENDREBEOGO, ROUAMBA, ZONGO, LINGANI, NANA, ILBOUDO, COMPAORE, TIENDREBEOGO, SANFO, ZOUMA, DEMBELE et YODA,
La belle famille ZONGO à Laye,
Monsieur Noël KABORET Inspecteur des Impôts à la retraite, ses mamans, ses frères et sœurs à Ouagadougou
Monsieur Grégoire Le grand KABORE à la SOFITEX Bobo-Dioulasso,époux de la défunte et ses enfants,

Très touchés des nombreuses marques de sympathie et de solidarité qui leur ont été témoignées, renouvellent leurs sincères remerciements et leurs profondes gratitudes à tous ceux qui de près ou de loin leur ont apporté leurs soutiens tant moral, spirituel, financier que matériel lors du Décès le 13 septembre 2018 à sa 44ème année suivi de l'inhumation le 15 septembre 2018 au cimetière de Toudoubwéogo de leur belle fille, fille, épouse et mère
Madame KABORE née ZONGO Estelle Valérie Sage femme à la maternité Guimbi OUATTARA de Bobo-Dioulasso

Ils remercient particulièrement :

M. Le Directeur Général de la Sofitex et à l'ensemble de son personnel ;
M. Le Directeur des Approvisionnements et Transites de la SOFITEX (DAT) ;
M. Le Directeur du Crédit et Intrants agricole (DICA) ;
M. le Directeur du Développement de la Production Cotonnière (DDPC) ;
M. le Chef de la Région cotonnière de Bobo ;

Les collègues de service des régions cotonnières de Bobo, de Diébougou, de Banfora, de Koudougou, de Houndé, de N'dorola et de Dédougou ;
Les responsables du CSPS Guimbi OUATTARA et du district sanitaire de Do ainsi qu'aux agents de santé du CSPS ;

Les parents, amis et connaissances ;
La CCB sainte Thérèse de l'enfant Jésus de Koulouba ;
Les voisins du quartier Koulouba à Ouagadougou et de Lafiabougou à Bobo-Dioulasso ;

Les vaillants et dynamiques jeunes du quartier Koulouba.
Ils s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Que Dieu rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Paix à l'âme de la défunte !

Avis de vente aux enchères publiques à l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Burkina

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L'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique, sis à Ouaga 2000, Avenue Sembene Ousmane, non-loin du Ministère de l 'Agriculture, organise une vente aux enchères publiques de meubles de maison, d'appareils électroménagers, de matériels et équipements de bureau, de panneaux solaires et d'autres objets usagés, le :

Samedi 13 Octobre 2018 de 8h00 – 16h00 dans les locaux de l'Ambassade.

• Pour participer, tout soumissionnaire doit s'inscrire avec la somme de 10.000F cfa pour obtenir une carte-numérotée. Les 10.000F cfa sont remboursables contre le retour de la carte et le reçu de paiement le jour de la vente.

• Les visites et inscriptions auront lieu, respectivement, le :

- Mercredi 10 Octobre – de 8h00 à 16h00
- Jeudi 11 Octobre – de 8h00 à 16h00
- Vendredi 12 Octobre – de 8h00 à 16h00

• Les articles en vente sont constitués en lots, et seront vendus en l'état.

• Le mode de la vente est à la criée, et au plus offrant.

• En plus du montant adjugé, l'adjudicataire devra s'acquitter de 7% de taxes en sus, avant l'enlèvement du lot.

• Paiements – Les adjudicataires effectueront les paiements complets des montants adjugés auprès du caissier de l'ambassade sur place. Seuls les paiements en espèces, seront acceptés. Les sommes versées sont non-remboursables. Si aucun paiement n'est reçu dans un délai de quinze (15) minutes après adjudication, les lots seront remis en vente, et les adjudicataires perdront leurs droits et exclus de la vente.

• L'Ambassade se réserve le droit de rétirer tout article de la vente.

• Pour tout renseignement complémentaire, veuillez appeler au 25 49 53 00 / 25 49 69 53 / 25 49 69 51 / 25 49 57 03 / 25 49 54 18.

Attaques terroristes : 11 défenseurs de la patrie reposent au cimetière de Ouahigouya

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Les 23 et 26 septembre 2018, des gendarmes et militaires en mission de sécurisation dans la province du Soum, dans la région du Sahel, tombaient dans une embuscade tendue par des assaillants. Les victimes ont été inhumées à Ouahigouya en présence de la hiérarchie militaire, de membres du gouvernement, des gouverneurs du Nord et du Sahel, des parents des victimes et des populations de la cité de Naaba Kango.

Ce sont au total 11 éléments des Forces de défense et de sécurité (03 gendarmes et 08 militaires) qui ont perdu la vie alors qu'ils étaient en mission de sécurisation dans cette partie du territoire national. Les 27 et 28 septembre 2018, la nation a rendu un dernier hommage aux vaillants combattants morts pour la patrie. La cérémonie officielle d'inhumation a été marquée dans un premier temps par des décorations à titre posthume (01 Chevalier de l'ordre du mérite burkinabè et 10 de la médaille militaire).

Dans un deuxième temps, une prière des différentes confessions religieuses a été dite à la morgue du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Ouahigouya suivie des oraisons funèbres, l'enterrement des victimes, l'adresse des représentants des familles des victimes à l'assistance et les salutations des autorités au cimetière de Oufré au secteur 11 de la cité de Naaba Kango.

« Le terrorisme n'aura ni succès, ni avenir au Burkina Faso »

Présents à cette cérémonie d'inhumation Clément Sawadogo ministre de la Sécurité, et Jean Claude Bouda ministre de la Défense étaient au côté des familles en cette douloureuse circonstance. C'est dans une vive émotion et une consternation sans précédent que les proches des disparus, les populations de Ouahigouya se sont mobilisées pour accompagner les victimes à leur dernière demeure.

Au cours des oraisons funèbres, l'on retiendra d'eux, à en croire la hiérarchie militaire, qu'ils étaient des soldats dévoués, courageux et disciplinés, toujours prêts pour défendre de la patrie. Pour les membres des familles des victimes la peine est immense, mais au-delà de tout au regard du contexte sécuritaire national, ils estiment que l'union et la collaboration de tous doivent être le dénominateur commun pour vaincre les forces du mal.

Comme pour rassurer les populations, les parents et amis, les représentants des familles des victimes ont indiqué avec conviction que le terrorisme n'aura ni succès, ni avenir au Burkina Faso.

[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yann Nikiema
Lefaso.net


Identités des Victimes :

1. MDL/Chef Benoit Sampébré (1979)
2. MDL Jacob Kaboré (1991)
3. MDL Charles Kiendrebéogo (1993)
4. Sergent Moussa Diallo (1967) de la Garde nationale.
5. Sergent, Souleymane Sanou (1986) de l'ENSOA.
6. Soldat de 1ère classe, Guigemdé Julien (1990) du 30ème régiment du Commandement d'appui et de soutien.
7. Soldat de 1ère classe, Pawendkisgou Congo (1984) du 30ème régiment du Commandement d'appui et de soutien.
8. Soldat de 1ère classe, Sayouba Ouédraogo (1993) du 30ème régiment du Commandement d'appui et de soutien.
9. Soldat de 1ère classe, Achille Bamouni (1987) du 31ème régiment d'Infanterie Commando.
10. Caporal, Moussa Karambiri (1990) du 30ème régiment du Commandement d'appui et de soutien.
11. Caporal, Boureima Toé (1986) du 30ème régiment du Commandement d'appui et de soutien.

3e anniversaire du journal Infos Sciences Culture : Une conférence publique pour marquer la commémoration

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Ouverture ce samedi 29 septembre 2018 à Ouagadougou d'une conférence publique pour marquer la commémoration du 3e anniversaire du journal Infos Sciences Culture (ISC). Un bimensuel créé en 2015 et qui paraît tous les 15 et 30 du mois avec pour ambition de promouvoir et de valoriser les acteurs culturels et scientifiques. C'est une jeune équipe composée de journalistes, chercheurs, d'enseignants-chercheurs et de professionnels de la musique.

« Apport des médias à la promotion des sciences et de la culture », tel est le thème retenu pour la conférence publique organisée dans le cadre de la commémoration du 3e anniversaire du bimensuel Infos Sciences Culture (ISC). Une conférence dont l'ouverture est intervenue ce samedi 29 septembre 2018 dans la salle de conférence des archives nationales de Ouagadougou. A cet effet, le représentant du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, patron de la cérémonie, Jean Paul Koudougou, SG du ministère, s'est d'abord penché sur l'importance de fêter l'anniversaire de l'existence d'une entreprise de presse au Burkina Faso. Selon lui, « trois ans paraissent peu pour être fêté, diront les profanes, mais pour ceux qui sont avertis des questions de l'entreprise de presse au Burkina, trois ans d'existence avec toutes les parutions, est un vrai exploit ».

Avant d'exprimer sa fierté de compter dans l'espace médiatique burkinabè, Infos Sciences Culture qui se distingue par sa ligne éditoriale, c'est-à-dire, l'information sur la science et la culture, des domaines très importants pour le développement d'un pays. « Des hommes et des femmes de science et de culture apportent chaque jour leur pierre à l'édification du Burkina et de l'Afrique à travers des productions scientifiques, techniques et culturelles qui ne sont malheureusement pas connues du grand public », a-t-il déclaré.

Cyr Payim Ouédraogo, fondateur et directeur de publication d'Infos Science Culture

Et ISC s'est donc donné pour défi d'aborder ces dites questions à travers des éditions traitant des sujets qui participent à l'information et à la formation du public. Ce qui est nécessaire de rappeler que la science et la culture sont des moteurs de développement sous d'autres cieux et il n'y a donc pas de raison que le Burkina Faso ne soit pas dans ce cas, a appuyé le représentant du patron de la cérémonie. C'est pourquoi, dit-il, que son ministère encourage et soutient ISC, les acteurs de la science et de la culture ainsi que les médias à s'investir davantage pour l'information scientifique et culturelle.

Hommes de culture, Professionnels de médias, chercheurs et enseignants-chercheurs participent à la conférence publique sur le 3e anniversaire d'ISC

Un encouragement renchérit par le docteur Roger Nébié, DG du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) et parrain de ses noces de froment. Car selon lui, « un journal comme Infos Science Culture tombe à point nommé dans l'espace médiatique burkinabè, parce que, toutes les activités de promotion et les résultats de la recherche ont besoin d'être connus par le grand public ».
C'est pourquoi poursuit-il, il faut encourager tout journal qui s'inscrit dans cette idée à travers ses écrits permettant de faire connaitre les structures de recherche et certainement avoir le soutien des utilisateurs des différents résultats pour des plaidoyers de plus en plus fort dans la recherche de solution.

Pour le fondateur et directeur de publication d'Infos Sciences Culture, Payim Ouédraogo, cette conférence publique marquant le 3e anniversaire du journal a été initiée afin de susciter et encourager l'ensemble des médias à soutenir davantage les sciences et la culture. « Parce qu'il faut valoriser le travail effectué par les chercheurs dans la recherche pour pouvoir soutenir un développement endogène ».

Acquis

En trois ans d'existence, il faut dire qu'ISC a engrangé beaucoup d'acquis, a fait savoir son directeur de publication. Et ce, à travers la publication de 72 numéros soit 108 mille exemplaires consacrés aux acteurs de la science et de la culture, une très bonne vente sur le marché et une forte demande. Même si ces acquis sont importants, il faut doubler d'efforts pour les renforcer davantage et se préparer à répondre à toutes les sollicitations, a expliqué le premier responsable du journal.

Yvette Zongo
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Politique : L'Organisation des peuples africains outille ses responsables de base du Houet

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Le parti politique de l'Organisation des peuples africains (OPA/BF) a organiséà Bobo, le samedi 29 septembre 2018, une formation sur l'orientation idéologique et la stratégie organisationnelle du parti. La formation a concerné une centaine de responsables de base installés dans les différents secteurs et villages de la province du Houet.

Créée en mai 2018 par Me Ambroise Farama, l'OPA/BF est un jeune parti politique burkinabé qui s'inscrit dans une idéologie néo panafricaniste révolutionnaire. Afin de bien faire connaitre l'idéologie du parti et entamer sa structuration dans les Hauts-Bassins, il s'avère nécessaire d'outiller les militants de base pour servir de relai. C'est dans cette logique qu'il a été organisé le samedi 29 septembre 2018 à l'intention des responsables de base installés dans les différents secteurs et villages de la province du Houet, une formation sur l'orientation idéologique et la stratégie organisationnelle du parti. C'est une centaine de responsables qui ont répondu oui à cet appel afin de bénéficier de la formation.

Cette formation constituait une sorte d'échanges entre formateurs et participants sur un certain nombre de sujets notamment la pertinence de l'idéologie politique, la pertinence d'avoir une pensée dynamique.
Aussi, grâce aux différents échanges avec les formateurs, ils ont pu acquérir des outils en matière de connaissance théoriques et des stratégies pratiques pour l'implantation du parti.

Serge Tehi, journaliste, a animéà cette occasion, le thème sur le sens du panafricanisme. Selon lui, l'esprit panafricaniste commence avant tout dans la mise en pratique de ce qu'on dit à savoir consommer et valoriser d'abord chez soi.

Quant à Ernest Compaoré, secrétaire général de l'OPA, l'un des formateurs, celui-ci a remonté le cours de l'histoire pour montrer comment les différentes idéologies de gauche ont marqué les grands mouvements de gauche à travers le monde avant d'en arriver au cas du Burkina. Ce qui a permis d'aborder différents échanges avec l'ensemble des cadres et militants.

Dans un second temps, il a abordé la question de la structuration du parti tout en soulignant que bien que l'OPA soit un parti nouveau où il a des animateurs assez expérimentés en matière d'engagement politique qui ont voulu mutualiser les différentes expériences accumulées antérieurement dans d'autres partis pour mettre en orbite l'OPA.

Par ailleurs, l'OPA/BF professe le néo panafricanisme révolutionnaire, car d'autres panafricanistes les ont précédés d'où le terme néo parce qu'ils y ajoutent un nouveau contenu. Quant au terme révolutionnaire, l'OPA s'inspire de la riche expérience en matière de pratique politique du Burkina à travers la succession des nombreux régimes notamment la période des années 80 où a été mis en œuvre la révolution démocratique et populaire.
Selon Ernest Compaoré, l'accent est mis sur le changement du mental, car dit-il, « notre révolution n'est pas dans le discours virulent, ni l'exacerbation des luttes de classes, ni dans le folklore mais il s'agit plutôt d'une révolution de mentalité pour trouver les voies et moyens du vivre ensemble ».

Selon Kassoum Dembélé, coordonnateur d'OPA dans les Hauts-Bassins, cette formation constitue une grande étape dans la structuration du parti dans les Hauts-Bassins car depuis sa création en mai 2018, des campagnes de sensibilisation sont menées dans tous les quartiers, villages et hameaux de culture des Hauts-Bassins pour le faire connaitre. A l'issue de la formation, la structuration va se finaliser avec la mise en place effective des différents bureaux dans les quartiers, arrondissements et même au niveau provincial.

[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
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Hadj 2018 : Le comité burkinabè de suivi primé en Arabie Saoudite pour la qualité de l'organisation

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Fini le hadj 2018. Les derniers pèlerins burkinabè ont regagné Ouagadougou le 23 septembre dernier. Le ministre de l'Administration territoriale (en charge du culte), Siméon Sawadogo, entouré des membres du comité d'organisation et de suivi du pèlerinage à la Mecque, a animé une conférence de presse le 29 septembre 2018 pour faire un bilan «à chaud » du hadj. La présente édition est une réussite. Pour la qualité de l'organisation, les autorités saoudiennes ont décerné au Burkina un prix.

Pour le hadj 2018, l'Arabie Saoudite a accordé au Burkina un quota de 8143 visas, ainsi que 100 stickers (visas organisateurs). 39% des candidats étaient des femmes. Le plus jeune pèlerin burkinabè avait 16 ans et le plus âge 96 ans. Ce sont les compagnies Air Burkina et Flynas qui ont assuré le transport des pèlerins. A l'exception d'une femme décédée dès son arrivée à Djedda, tous les pèlerins ont effectué le hadj. En plus de celle décédée à Djedda, sept autres pèlerins burkinabè ont perdu la vie des suites de maladie au cours du hadj 2018. Par ailleurs, 7832 consultations ont été recensées dont 72 cas ont été référés aux hôpitaux saoudiens. Aussi, quatre personnes ont été victimes de fractures lors des différentes étapes du pèlerinage.

Le hadj 2018 s'est déroulé sous la supervision du Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque, installé le 20 mars 2018. Mais, ce sont 76 agences regroupées en quatre groupes qui étaient chargées de l'organisation pratique.
« Pour donner plus de chances de succès au Hadj, le Comité national de suivi, a travaillé d'arrache-pied en bonne collaboration avec les agences de voyage, l'ambassade et le consulat du Burkina en Arabie saoudite, l'ambassade d'Arabie saoudite au Burkina, sans oublier la disponibilité des gouvernements burkinabè et saoudien et la faitière des musulmans, la FAIB. Il faut saluer enfin la forte contribution de tous les acteurs aéroportuaires burkinabè et saoudien », a confié Siméon Sawadogo, au cours de la conférence de presse.

Contrairement aux années antérieures, le comité de suivi du hadj a essuyé moins de critiques. Mieux, ses mérites ont été reconnus par les autorités saoudiennes qui lui ont décerné le trophée pour la qualité de l'organisation. C'est dire que le hadj 2018 s'est bien passé. Mais, ce ne fut pas sans difficultés dont les principales étaient liées aux changements de programme et des retards de certains vols aussi bien au départ qu'au retour.

Moussa Diallo
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Eco-matériaux et habitat durable : 2ie planche sur le confort thermique avec des ressources locales

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L'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2ie) en collaboration avec la Coopération suisse a organisé un atelier de restitution du projet 3E (environnement, eau et énergie), du 25 au 28 septembre 2018 à Ouagadougou. Les travaux ont porté sur les habitats écologiques à haute efficacitéénergétique utilisant au mieux les ressources locales s'adaptant au contexte sahélien. Le directeur général de 2ie, Pr Mady Kouanda, a présidé la cérémonie de clôture.

Le secteur du bâtiment reste l'un des secteurs économiques qui contribue le plus aux impacts environnementaux. Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement (UNEP 2009), il contribue à près de 30% des émissions de gaz à effet de serre mondial, principalement liées à l'utilisation de combustibles fossiles pour le fonctionnement des bâtiments (climatisation, ventilation, chauffage). En Afrique sahélienne, les impacts environnementaux sont principalement liés aux besoins grandissant en climatisation. Ces bâtiments ne sont pas systématiquement conçus selon les principes de l'architecture bioclimatique ; ce qui entraînent des consommations énergétiques très élevées.

Selon les ingénieurs, la construction en terre est une des solutions pour réduire considérablement la pollution en CO2 par rapport aux bâtiments construits en béton de ciment Portland. Dans le cadre du projet 3E (environnement, eau et énergie), des études révèlent que le Burkina Faso dispose de nombreuses potentialités en matière argileuse répandue sur la quasi-totalité du territoire national.

Directeur général de 2ie, Pr Mady Kouanda

Le projet 3E a pour objectif d'analyser le contexte de la construction et de proposer des concepts d'habitats écologiques en offrant un bon niveau de confort thermique. C'est ainsi que les étudiants de 2ie et leurs collègues de Haute école spécialisée de Suisse occidentale (Hes.so) ont planché sur deux grandes thématiques : l'habitat durable et les éco-matériaux.

Tout en précisant que ces deux thématiques sont liées, le directeur général de 2ie, Pr Mady Kouanda a indiqué que cet atelier de restitution a permis de valider les résultats obtenus, de mieux les comprendre et de chercher les moyens de les diffuser et les rendre exploitable aux potentiels utilisateurs.

Pour mener à bien cette étude, trois principes méthodologiques ont développés (nldr) répondant chacun à un objectif spécifique : la conception et simulation des éco-habitants ; la construction et l'instrumentation des pilotes et enfin, l'analyse de cycle de vie de matériaux.

Faire un confort thermique avec les constructions locales

Tout en clarifiant les concepts soulignés au tour de projet, Yézouma Coulibaly, Professeur en énergétique physique par ailleurs conseiller aux affaires scientifiques de 2ie, a précisé qu'il s'agit de « bioclimatisme », appelé aussi « climatisation passive » ou « climatisation verte ». L'idée, selon le Pr Coulibaly, il faut que dans les pays en voie de développement, « si nous voulons des maisons descentes, il ne faut non seulement penser à construire avec le climat mais construire avec les ressources locales ».
Pour être plus précis, il a pris le cas des maisons en location du Burkina communément appelées « célibatorium » avec « des toits directement au-dessus de nos têtes » où il fait très chaud à l'intérieur. Pour lui, on peut arriver à faire un confort thermique en utilisant des effets architecturaux adaptés mais des ressources en matière de constructions locales. Tel est l'objectif de leur travail.

Dans la même dynamique, Dr Alexis Duret de l'Institut de génie thermique (IGT) de Hes.so, membre de ce projet, a fait savoir que des solutions adaptées aux besoins des acteurs économiques de la place ont été développées. Pour ce faire, une nouvelle génération de briques qui n'utilise pas de ciment et valorise essentiellement les déchets a été conçue avec le 2ie.

De l'avis des ingénieurs, il faut retenir que ce projet a permis de développer un modèle de stimulation dynamique qui a été calibré. « Il ressort que les paramètres optiques des matériaux, le taux d'infiltration d'air et la couverture du ciel ont une grande influence sur les résultats du modèle, qui a permis entre autres d'étudier l'influence du matériau de construction (enveloppe du bâtiment) sur les heures d'inconfort.

Pour rappel, le projet 3E (environnement, eau et énergie) qui a duré plus de six ans, prend fin le dimanche 30 septembre 2018.

Cryspin Masneang Laoundiki
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Rentrée politique du MPP : Les secteurs structurés du parti en ordre de bataille

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« Surmonter le défi sécuritaire et réussir la mise en œuvre du PNDES dans l'unité et la discipline ». C'est autour de ce thème que le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a placé sa rentrée politique 2018. Cet acte politique a été parqué par plusieurs activités, dont des assemblées générales de structures du parti. C'est dans ce cadre que les secteurs structurés du parti ont sifflé le rassemblement dans la soirée de mercredi, 26 septembre 2018 au plateau omnisports Simon Compaoré de Ouagadougou.

L'essentiel du message a donc porté sur la question sécuritaire. Pour le premier responsable des secteurs structurés du MPP, Ludovic Bakyono, la sécurité n'est plus simplement une affaire des Forces de défense et de sécurité, il faut l'implication de tout le monde. D'où l'importance de sensibiliser les populations afin qu'elles puissent intégrer cette donne de façon permanente dans leurs habitudes. Ce qui justifie la pertinence du thème de la rentrée politique du parti. Pour l'occasion, les participants ont rendu un hommage aux Forces de défense et de sécurité et salué la mémoire des soldats tombés sur le front de la défense de la patrie.

Plain-pied dans le thème, M. Bakyono a également établi un lien entre la sécurité et le développement. C'est pourquoi plaide-t-il pour une mobilisation générale et un soutien d'ensemble aux Forces de défense et de sécurité face aux défis sécuritaires. Et dans cette dynamique, les secteurs structurés du parti au pouvoir entendent jouer pleinement leur rôle aux côtés des autres structures pour que revienne la quiétude.

Cette assemblée générale, qui est également revenue sur quelques grands chantiers du mandat du président du Faso et des acquis déjà engrangés à mi-mandat, a servi de tribune pour annoncer les couleurs pour 2020 (prochaine élection présidentielle). « 2020 est pliée. Nous sommes en train de chercher le candidat du MPP pour 2025 », apprend Ludovic Bakyono avant de préciser que ce qui préoccupe son parti en ce moment, c'est la mise en œuvre du programme de développement national (le Plan national pour le développement économique et social) ; ce pour quoi le peuple a placé sa confiance à son candidat. Il se réjouit de ce qui a été fait en deux ans de gestion du pouvoir.

Le premier secrétaire adjoint au secrétaire exécutif, Lassina Ouattara, présidant la rencontre, a saisi l'opportunité pour revisiter les activités inscrites au programme de cette rentrée politique. « Tous les segments du parti sont en ordre de bataille », observe-t-il. Il a ensuite salué la mobilisation et le travail qu'abattent au quotidien les secteurs structurés.

Le président du groupe parlementaire MPP, Lassina Ouattara, estime également qu'on ne peut exécuter convenablement le programme de développement sans un cadre serein. C'est pourquoi, poursuit-il, le parti s'attaque à la fois aux questions de sécurité et de développement, « sans se laisser divertir par qui que ce soit ». Ce qui implique davantage de cohésion au sein du parti et une démarche à l'unisson. Des instructions sont donc données aux structures de faire la sensibilisation autour d'elles afin que les populations collaborent étroitement avec les Forces de défense et de sécurité dans cette lutte contre le terrorisme.

Le MPP rejette toute accusation de politisation de l'administration

Le cadre se révèle en outre propice pour lever certaines équivoques. « On nous dit, que nous politisons l'administration. Ils savent bien, que dans l'administration burkinabè, ils ont leurs militants aussi », répond Lassina Ouattara aux détracteurs politiques.

A l'en croire, c'est un mauvais procès que l'on fait donc à son parti. « Ce n'est pas le MPP qui vous a envoyés là-bas ; ce sont vos diplômes, c'est votre ardeur au travail qui vous a envoyés là-bas », a lancé le premier secrétaire adjoint au secrétaire exécutif aux militants des secteurs structurés, les exhortant àêtre des travailleurs exemplaires. « Vous ne voulez pas de notre PNDES, et vous voulez être aux avant-postes ; c'est pour faire quoi ? », dégaine M. Ouattara contre les adversaires politiques dans l'administration. Il rassure donc que, tant qu'il y aura des « camarades » qui sont compétents, ils seront responsabilisés ; parce que le parti a un compte à rendre à la fin de son mandat. C'est le travail du président Roch Kaboré qui convainc les adhésions à notre parti, affirme Lassina Ouattara.

« Le MPP est un parti fort et compte faire du Burkina, un havre de paix sans inégalités sociales », a déclaré le premier secrétaire adjoint au secrétaire exécutif du parti. « Celui qui veut le CFOP-BF, Dieu n'a qu'à lui donner. Nous, nous voulons le pouvoir, que Dieu nous le donne », égratigne Lassina Ouattara.

Ludovic Bakyono rappelle que les secteurs structurés se définissent comme les travailleurs militants du MPP, qui sont au public, para-public et au privé. Il estime de ce fait que les débats qui tendent à accuser son parti de politisation de l'administration est un « débat galvaudé» qui doit être oublié. Selon Ludovic Bakyono, les militants des secteurs structurés sont « des militants techniquement compétents et politiquement conscients ».

OL
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Pont mixte de Boromo : Le Président Roch Kaboré inaugure le joyau du fleuve Mouhoun

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Le Président du Faso et le ministre des infrastructures ont procédéà l'inauguration du pont mixte de Boromo sur le fleuve Mouhoun, ce vendredi 28 septembre 2018, en présence des autorités administratives et des partenaires techniques.

Lancé en juillet 2017, le pont mixte de Boromo sur le fleuve Mouhoun a été inauguré ce vendredi 28 septembre 2018. D'un poids total de 1100 tonnes, ce pont mixte a une longueur de 106,2 mètres, une largeur de 12 mètres et une hauteur de 1,70 mètre. Selon les chiffres indiqués, la construction du pont a coûté 10 millions d'euro soit 6,5 milliards de francs CFA aux partenaires techniques et financiers.

Venu nombreux pour assister à ladite cérémonie, plusieurs personnalités ont manifesté leur sentiment à cet effet. « Nous somme fière de cet ouvrage, car cela embellit et va améliorer le transport à l'intérieur du pays », a déclaré le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, avant d'ajouter : « Au-delà de l'apport des partenaires techniques, nous devons avoir nos propres ressources pour faire nos investissements et cela ne peut se faire qu'avec le travail, le don de soi ».

Tout en remerciant les bailleurs de fonds et les équipes techniques qui ont contribuéà la réalisation de ce joyau, le ministre des Infrastructures, Éric Bougma a rappelé les conditions dans lesquelles cette infrastructure a été construite. « Le pont que nous inaugurons aujourd'hui, est un pont de type nouveau, parce qu'il a été construit entre un pont métallique ancien abandonné et un pont en béton précontraint ».

Le maire de la commune de Boromo, Adama Yao a, au nom des populations riveraines, remercié le gouvernement pour les efforts mis en œuvre dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES), et pour la réalisation du « plus beau et solide pont du Burkina Faso ».
Dans la même dynamique, Issouf Maïga, le représentant des transporteurs et usagers de la route, a traduit sa satisfaction au gouvernement pour cet ouvrage qui, selon lui, vient améliorer la fluidité et la sécurité routière de tous les transporteurs routiers. Cependant, il a lancé un appel à tous les usagers à bien entretenir le joyau, pour une longue durée afin qu'il soit bénéfique à tous.

Quant à Jean Lamy, représentant des partenaires techniques et financier : « Cet ouvrage vient témoigner les relations d'amitié et de coopération entre l'Union européenne, ses états membres et le Burkina Faso ».

Pour rappel, le pont mixte de Boromo est construit sur le fleuve par l'entreprise française de construction SOGEA SATOM. Lors de la visite du chantier de ce pont le 3 avril dernier, le ministre Bougouma a les journalistes a annoncé sa durée de vie en ces termes : « Ce nouveau pont va durer plus de 100 ans et je peux vous assurer que ce pont sera le plus solide comparé aux deux anciens sur ce fleuve ».

Laurence Tianhoun (stagiaire)
Lefaso.net

Rentrée judiciaire : Le REN-LAC dit « Non »à une justice promotrice de l'impunité

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A l'occasion de la rentrée judiciaire 2018-2019, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a fait une piqure de rappel aux acteurs de la justice. Leur responsabilité dans l'élucidation de certains dossiers de crime économique. Au cours d'une conférence de presse ce 26 septembre 2018 à Ouagadougou, le secrétaire exécutif s'est ainsi prononcé sur les affaires KANIS, Conseil supérieur de la magistrature, et Guiro. Claude Wetta et ses camarades sont vents debout contre ce qu'ils appellent la promotion de l'impunité.

« La responsabilité pour faute et la responsabilité sans faute de l'Etat », c'est le thème retenu pour la rentrée judiciaire 2018-2019, mais déjà, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) sonne l'alerte sur ce qu'il appelle ''promotion de l'impunité''. Il s'agit de certains dossiers dont l'issu laisse un goût d'inachevé. La rigueur de la justice s'abat-elle sur les citoyens en fonction de leurs poids ? Tout porte à le croire. Alors que certains ''simples'' lanceurs d'alerte sont mis au cachot pour de simples publications sur les réseaux sociaux, des ''délinquants'' économiques s'en tirent à bon compte.

Première affaire, celle Kanis. Dans sa parution du 27 janvier 2017, le bimensuel d'information Courrier confidentiel faisait écho d'un scandale économique à la Cimenterie du Faso « CIMFASO ». L'homme d'affaire Inoussa Kanazoéétait mis en cause pour des faits de surfacturation sur plus 7 063 089 365 F CFA. Suite à l'enquête diligentée par le parquet du Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Inoussa Kanazoé et certains de ses collaborateurs sont mis aux arrêts, gardés à vue le 19 avril 2017, puis déférés.

Mais tout s'arrêtera là pour KANIS qui ne fera pas un seul jour de prison, alors que ses collaborateurs sont déposés à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou. L'homme d'affaire bénéficiera même d'une liberté provisoire sous caution, puis d'un non-lieu. Ce qui fait dire au secrétaire exécutif du REN-LAC que tout porte à croire que Inoussa Kanazoé« n'est pas n'importe qui pour faire la prison ».

Aussi, la requête du réseau de se constituer partie civile dans l'affaire a été rejetée, « au motif entre autres que l'acceptation de cette constitution aurait pour conséquence d'empêcher le règlement transactionnel de l'affaire », explique Claude Wetta et ses camarades qui crient à la promotion de l'impunité.

La déception du REN-LAC fait suite aussi à la déclaration du Conseil d'Etat qui déclarait illégale la décision de la présidente du Conseil supérieur de la magistrature qui le 22 novembre 2016 mettant en place une commission d'enquête sur les allégations de corruption impliquant des magistrats. « Cette décision, qui intervient après plusieurs tentatives de blocage et de discrédit des travaux du Conseil de discipline (...) dénote tout simplement d'une absence manifeste de volonté d'assainir le milieu de la justice et d'une volonté d'étouffer ce dossier », a poursuivi le secrétaire exécutif du REN-LAC, Claude Wetta.

En tout état de cause, le réseau soutient que c'est un défi qui est lancé aux acteurs de la justice qui doivent élucider l'ensemble des cas examinés par le conseil d'enquête sur le plan disciplinaire, et sur le plan pénal.

Enfin l'institution de lutte contre la corruption ne lâche rien dans l'affaire Ousmane Guiro. Après le procès de 2015 dont le verdict a été cassé en 2016, les choses ne semblent plus bouger dans ce dossier très médiatiséà l'époque. « L'image claire et nette que donne (...) notre justice est celle d'une justice lente et clémente lorsqu'il s'agit des puissants du moment et qui devient prompt et sans pitié avec les petites gens », se convainc le sécréterait exécutif du REN-LAC. Du coup, les signaux sans être au rouge dans la maison justice, déçoivent tous ceux qui nourrissaient l'espoir d'une renaissance d'une justice indépendante et surtout en phase avec les aspirations des Burkinabè.

Pour les conférenciers, il n'est inacceptable que face aux graves allégations de corruption dans le dossier KANIS, la justice joue à l'aveugle et à la sourde. Tout comme il est intolérable que le dossier Justice soit en train d'être oublié. « Il est inacceptable et intolérable que les travaux de la commission d'enquête du CSM soient en passe d'être jetés à la poubelle afin que règne toujours la mauvaise graine au sein de la justice », a clamé Claude Wetta.

Tiga Cheick Sawadogo

LeFaso.net

Décès de Amadou CISSE : Remerciements

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Les grandes familles CISSE à Dédougou, Safané, Nounou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, et les familles alliées
Très touchées par les nombreuses marques de compassions et de solidarité lors du décès brutal de leur fils, père, frère, Amadou CISSE survenu le Samedi 1er Septembre 2018 à Ouagadougou à l'âge de 52 ans, précédemment Responsable S.A.V. à DIACFA High Tech, suivi de l'inhumation le lundi 03 septembre 2018 Dédougou et du Doua le dimanche 9 septembre 2018 à Dédougou ;
Expriment leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude :

- Aux voisins du regrettéà Kalgondin, Ouagadougou,
- Aux amis du regrettéà Ouagadougou et à Dédougou,
- Au PDG du groupe Fadoul et à l'ensemble des collègues de service de DIACFA,
- Au PDG du groupe EBOMAF,
- Au chef de canton de Dédougou,
- A la population de Dédougou,
- A la Gendarmerie et à la CRS de

Pour les soutiens multiformes que chacun a pu leur apporter lors de ce douloureux évènement.
Elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier. Par ailleurs elles vous informent que le doua du 37e jour aura lieu au domicile du regretté situé derrière la brigade des sapeurs pompiers dans le quartier Kalgondin de Ouagadougou le Dimanche 07/10/2018 à 10h.

Puisse Dieu dans son infinie bonté récompenser les bienfaits de tout un chacun.

Burkina : Le SPONG et des OSC du consortium Fas'Eau interpellent le gouvernement sur les mécanismes de redevabilité de l'ODD 6

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En marge de la célébration du 3e anniversaire de l'adoption des Objectifs de développement durable (ODD), le Secrétariat permanent des Organisations non-gouvernementales (SPONG) a présenté les résultats d'une étude qu'il a menée sur les mécanismes de redevabilité de l'ODD 6 au Burkina Faso en 2017, en collaboration avec des OSC du Consortium Fas'Eau. C'était ce vendredi 28 septembre 2018 en présence de plusieurs acteurs de la société civile et représentants de structures étatiques.

L'on s'en souvient. Le 25 septembre 2015, les nations du monde donnent la marche à suivre pour un avenir meilleur et plus durable à travers l'adoption de 17 Objectifs de Développement Durable (ODD). Education, santé, énergie, lutte contre les inégalités… sans oublier l'accès universel à l'eau et à l'assainissement, le 6e « Commandement » qui doit être garanti d'ici 2030. D'ailleurs les experts sont unanimes : atteindre cet objectif permettra d'atteindre 11 autres objectifs de développement durable.

Au Burkina Faso, il existe une politique nationale de l'eau pour la période 2016-2030 déclinée en cinq programmes dont les rapports sont pour l'heure, les seuls à renseigner les indicateurs sur l'ODD 6. Il existe aussi des mécanismes de redevabilité. Qui sont-ils ? Sont-ils opérationnels et efficaces ? Comment la société civile participe-t-elle à ces mécanismes ? Ce sont entre autres les questions qui ont trouvé réponses dans une étude menée par le SPONG et présentée aux acteurs ce vendredi après-midi.

Cette étude a été réalisée avec l'appui technique de End Water Poverty, Watershed, Coalition Eau France, WSSCC, WaterAid et IRC. Selon Hilaire Dongobada de IRC, une méthodologie commune a été utilisée dans 27 autres pays dont 14 du continent africain. Elle a consistéà administrer 30 questionnaires en ligne pour différentes catégories d'acteurs dont 19 questionnaires remplis (12 ONG, 4 structures étatiques, 2 organismes internationaux, 01 indépendant). Des entretiens avec des acteurs-clés ont étéégalement faits. A la suite de ce processus, une réunion de validation des conclusions et recommandations avec les principaux acteurs a été menée avant la consolidation du document au niveau international.

Du contenu du rapport d'étude, l'on retiendra que les mécanismes institutionnels de redevabilité mis en place par l'Etat sont légions. Il y a entre autres le comité national de pilotage du Plan national du Développement économique et social (PNDES), le Comité national de pilotage de la Politique Nationale de l'Eau (CNP/PNE) ; le Conseil national de l'eau […] et le cadre sectoriel de Dialogue (CSD) Eau, Environnement et Assainissement qui offre la possibilité aux OSC de se prononcer sur les performances du secteur, contrairement aux Comités de revue des programmes opérationnels où leur marge de manœuvre reste encore faible.

« Certes les cadres existent mais la grande question que je me pose c'est si l'Etat veut vraiment de ces cadres. Ils sont souvent créés par conformisme pour montrer patte blanche aux partenaires techniques et financiers. Le Burkina Faso est un champion en la matière », a déploré M. Sylvestre Tiemtoré, Coordonnateur du SPONG. Il a également regretté l'insuffisance d'indicateurs renseignant sur le niveau et la qualité des services d'eau et d'assainissement et par ricochet sur la réalisation des droits humains à l'eau et à l'assainissement.

Du contenu du rapport, l'on retiendra que plusieurs acquis sont à mettre à l'actif de la participation de la société civile à ces mécanismes de redevabilité. Il s'agit entre autres de l'inscription du droit à l'eau et à l'assainissement dans la Constitution, la considération de la Société civile comme partie prenante dans la quasi-totalité des cadres de dialogue au niveau du secteur de l'eau et de l'assainissement, l'interpellation de l'ONEA sur les problèmes d'eau dans les grandes villes, l'érection d'un Ministère plein pour l'eau et l'assainissement, etc.

Des aspects restent à améliorer. Et selon Hilaire Dongobada, des actions doivent être entreprises pour renforcer la compréhension de l'ODD 6 et de toutes ses cibles à tous les niveaux et soutenir la production de rapports alternatifs des OSC et leurs diffusions. L'organisation des débats et des interpellations régulières dans les médias sur des situations vécues, la promotion la justiciabilisation du droit à l'eau et à l'assainissement et le renforcement des capacités (appui technique et financier) des OSC pour le suivi citoyen des progrès réalisés sont également à prendre en compte.

Pour Mme Lompo Johanna de la Direction générale de l'assainissement, la participation des ONG et OSC dans les cadres de concertation est à parfaire car comme le dit le proverbe « seul on va vite mais ensemble, on va plus loin ». Outre cela, elle souligne la nécessité de développer le partage de l'apprentissage à tous les niveaux ».

Dans le rapport, plusieurs recommandations ont été formulées à l'endroit des acteurs. Au Gouvernement, il est suggéré d'accepter le rôle prépondérant de la société civile en termes d'interface afin d'améliorer la gouvernance. Il lui est également recommandé de mettre en place un système de financement pour soutenir la participation des OSC dans les différents cadres d'interactions avec le Gouvernement et autres parties prenantes.

Pour la représentante du ministère de l'eau, il s'agit là d'une question pertinente. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle son département est en train d'élaborer la stratégie nationale de gestion de la filière de l'assainissement qui comprend cinq axes stratégiques dont le 5e porte sur cet appui financier. Toujours dans le cadre du financement, il est souhaité l'ouverture, par les partenaires au développement, de lignes spécifiques de financement aux organisations faitières des OSC.

Enfin, les ONG et les OSC, n'étant pas exempts de tout reproche, il leur a été demandé d'améliorer la redevabilité en leur sein afin de renforcer leur crédibilité vis-vis des gouvernants et des populations.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Art plastique : L'artiste Ahoua Yaméogo expose ses œuvres à Ouagadougou et Koudougou

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Du 28 septembre au 21 octobre 2018 à l'hôtel Sopatel Silmandé (Ouagadougou) et du 26 octobre au 4 novembre 2018 à l'hôtel Pousga (Koudougou), l'artiste plasticienne Ahoua Yaméogo expose son savoir-faire. La cérémonie officielle de lancement de cette exposition de tableaux et de sculptures est intervenue dans la soirée du vendredi 28 septembre 2018 à l'hôtel Sopatel Silmandé.

« Les amazones de l'ombre ». C'est sous ce thème que l'artiste plasticienne Ahoua Yaméogo, du haut de ses 22 ans de pratique dans le domaine, place son exposition itinérante de peinture 2018. Les amoureux de l'art pourront admirer les 23 tableaux et les six sculptures exposés pour l'occasion, du 28 septembre au 21 octobre 2018 à l'hôtel Sopatel Silmandé de Ouagadougou, dans la région du Centre, et du 26 octobre au 4 novembre 2018 à l'hôtel Pousga de Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-Ouest.

Les violences faites aux femmes et aux enfants, la sauvegarde de l'environnement, la préservation des valeurs culturelles africaines, le métissage culturel sont des sous-thèmes qui dépeignent le ressenti et le vécu de l'amazone burkinabè de la peinture. Pour Ahoua Yaméogo, ces « amazones de l'ombre », qui sont de deux types, produisent en elles des sentiments de tristesse, d'injustice, de révolte. « Des millions de femmes, des filles, pour leur survie et pour la quête de leur pitance quotidienne, s'échinent dans des travaux laborieux, sous la pluie, le soleil et dans l'anonymat total », a-t-elle souligné.

Winnie Mandela à l'honneur

Aussi, d'autres sont connues par leurs actions qui ont eu un impact positif sur la carrière de leurs conjoints, sur leur société, leur pays, l'Afrique et le monde entier. C'est donc pour incarner ces deux types d'amazones que l'artiste a choisi comme mascotte une figure emblématique de la lutte contre l'apartheid, Winnie Mandela. Ce tableau (1,2m x 2m), intitulé« Winnie ou la raison d'Etat », montre l'amazone sud-africaine, le point bien fermé et bien au-dessus de la tête, comme pour dire « en avant pour la liberté, en avant pour la résistance ». Pour acquérir ce tableau, il faudra débourser la somme de 2,7 millions de francs CFA.

L'artiste fait également une part belle à la promotion de l'art vestimentaire avec son tableau (1,1m x 1,5m) « Kokodonda ». Jadis négligée, cette cotonnade, produite par de braves dames de Bobo-Dioulasso, a été valorisée par le styliste Bazemsé. Cette peinture sur toile de lin coûte 1,2 millions de francs CFA. Le prix des différentes peintures exposées varie entre 2,7 millions et 65 000 F CFA.

Cette exposition itinérante de peinture, organisée par l'Atelier Afrique en couleurs et la Galerie Waninmanegre, est placée sous le patronage du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, avec comme marraine la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Samille (tous représentés).

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net

Championnat D1 : L'ASFA-Y et Cyrille Nguessan dans le fauteuil du leader

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L'ASFA-Y trône désormais au sommet du championnat national de première division. Grâce à leur victoire, 3-1, sur l'AJEB, les Vert et Or, avec 12 points, sont leaders du Fasofoot. Les fonctionnaires de Bobo ont, quant à eux, été cueillis à froid, 3-1, par les électriciens. Ils occupent désormais la première place. Mieux, son attaquant Cyrille Kouassi Nguessan est le meilleur buteur avec cinq réalisations.

Fort. C'est ainsi qu'on peut qualifier ce début de championnat de première division. En cinq journées, Salitas et l'ASFB ont été successivement leaders du Fasofoot. Dès ce dimanche 30 septembre 2018, l'ASFA-Y prend à son tour les rênes du championnat.

Avec leur victoire éclatante de trois buts à un (3-1) face à l'AJEB, club de Bertrand et Alain Traoré, les Jaune et Vert reviennent à une longueur d'avance sur le poulain de l'AS Sonabel. Les buts ont été inscrits par Dieudonné Sié Noufé (20e), Cyrille Kouassi Nguessan (26e) et Mahamadou Fofana (83e minute).

L'ASFB chute lourdement face à l'AS Sonabel

La veille, les fonctionnaires de Bobo-Dioulasso, en déplacement à Ouagadougou, ont été corrigés par l'AS Sonabel (3-1). Menés à la première partie du match, les électriciens ont su aller puiser au fond d'eux-mêmes les ressources nécessaires pour revenir au score et prendre le dessus. Le break a été fait à la 90e minute grâce à un but de Moutalabou Ouattara entré en cours de jeu. Les poulains de Mousso Ouédraogo occupent désormais la deuxième place avec onze points.

L'autre fait marquant de la cinquième journée est la victoire de l'EFO sur l'As Police. Très mal en point en ce début de championnat, les Stellistes ont enfin obtenu leur première victoire par un but à zéro face à l'As Police. L'unique but de la partie a été marqué par Wenyam Pognongo. La victoire replace les Bleu et blanc à la dixième place alors qu'ils occupaient la quinzième place. L'AS Police demeure la lanterne rouge du championnat. Il est plus que jamais temps pour les flics de sonner le réveil qui ne fait que trop tarder.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net


Résultats

USFA # RCK : 0-0
Majestic # USCO : 1-1
Rahimo # Salitas : 1-0
ASECK # AS Douanes : 0-0
ASFA-Y # AJEB : 3-1
AS SONABEL # ASFB : 3-1
RCB # USO : 1-0
AS POLICE # EFO : 0-1

Classement

1ere. ASFA-Y 12 pts+6
2e AS SONABEL 11 pts +4
3e USFA 10 pts+7
4e ASFB 10 pts +4
5e Salitas FC 9 pts+3
6e RCK8pts+2
7e RCB 8 pts 0
8e Majestic 7pts +1
9e Rahimo 5 pts-1
10e EFO 5 pts-1
11e AS Douanes 5 pts-2
11e ex ASECK 5 pts-2
13e USCO 5 pts-3
14e AJEB 3pts-5
15e USO 3 pts-7
16e AS Police 2 pts-3


40 ans du Vovinam viet vo dao au Burkina : Reconnaissance aux pionniers de l'art martial au pays des Hommes intègres

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La Fédération burkinabè de vovinam viet vo dao va célébrer, le dimanche 6 octobre 2018, le 40e anniversaire de l'arrivée de l'art martial au Burkina Faso. La commémoration va coïncider avec la tenue du championnat national.

En 1978, sous l'impulsion du Français Robert Estom, naissait, au Burkina Faso, le Vovinam viet vo dao. Dans son aventure burkinabèà l'époque, il prend attache avec des désormais pionniers tels Alfred Conombo, feu Pascal Kinda, Arouna Sawadogo, Abdoulaye Sène, etc.

Depuis lors, des lauriers ont été engrangés par cette discipline. D'abord, sous feu Pascal Kinda comme premier président, le Burkina Faso participe, pour la première fois, à une Coupe du monde. Il s'agit de celle de 2010 en Allemagne. Ibrahim Traoré (argent) et Robert Rouamba (bronze) ont été les premiers médaillés. Fernand Ouédraogo, qui a succédéà Jean Pascal Kinda, a aussi conduit l'équipe à des succès.

A la Coupe du monde de 2014 en France, le Burkina fait mieux avec une 4e place en obtenant quatre médailles d'or, trois d'argent et autant de bronze. Mais l'apothéose a été la 3e place acquise lors de la dernière Coupe du monde en juillet dernier en Belgique, avec quinze médailles dont sept en or, deux d'argent et six de bronze. Les Etalons voshings ont aussi participé aux Coupes d'Afrique au Maroc en 2015 (2e place avec 18 médailles dont sept d'or) et du Mali en 2017 en conservant sa place avec un total de 25 médailles dont neuf en or.

En vue de la commémoration des 40 ans d'existence de cet art martial vietnamien au pays des Hommes intègres, la Fédération burkinabè de ladite discipline organise une série d'activités. Il est, par exemple, prévu des témoignages, une remise de certificats de reconnaissances aux pionniers cités plus haut, la coupure du gâteau, etc. Tout cela, le jour du championnat national prévu le dimanche 6 octobre prochain, dans la salle des arts martiaux de l'Institut des sciences du sport et du développement humain (ISSDH), ex-INJEPS.

Le président Fernand Ouédraogo, qui est aussi le président de la Fédération africaine des arts martiaux vietnamiens, a informé que des vosghings d'autres pays ont été invités à cette commémoration. Il a rappelé que le vovinam viet vo dao burkinabè a été reconnu par l'Etat vietnamien. M. Ouédraogo a laissé entendre que le Burkina Faso compte une vingtaine de clubs et une ligue (Ouagadougou). « Les clubs sont logés dans différentes contrées dont Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Gaoua, Léo, Toma, Kaya, Tenkodogo et Zorgho », a-t-il conclu.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Salon international du coton et du textile (SICOT) : Catholic Relief Services valorise le coton biologique

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Le Catholic Relief Services (CRS) et ses partenaires ont mis en valeur le coton biologique, à travers le projet RECOLTE, à la première édition du Salon international du coton et du textile (SICOT), qui s'est tenue du 27 au 29 septembre 2018, à Koudougou.

Le projet RECOLTE est un programme du Catholic Relief Services (CRS). Il vise à soutenir le développement du secteur du coton biologique. C'est un projet qui œuvre au renforcement des capacités commerciales et à l'accroissement des ventes de coton biologique.

« Produisons ce que nous consommons », avait dit le leader de la Révolution burkinabè, le capitaine Thomas Sankara. Paraphrasant ce slogan, le projet RECOLTE du CRS, évoluant dans l'agriculture, renchérit : « Transformons ce que nous produisons ». Cette formule, sous forme d'appel, équivaut à former des agriculteurs capables de développer leur secteur d'activité.

Le CRS et ses partenaires tels que l'Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA), Texas A&M et le gouvernement burkinabè, travaillent à créer un réseau diversifié dans le secteur du textile afin de commercialiser le coton biologique.

Deuxième pays producteur de coton en Afrique et deuxième pour ce qui est du coton biologique, selon les données du projet RECOLTE, le Burkina Faso en exporte en quantité. Toutefois, la production du coton conventionnel est coûteuse car elle nécessite d'importantes quantités d'intrants chimiques, comme les engrais et les pesticides. Pour faire face aux coûts de production, le projet RECOLTE du CRS et de ses partenaires comme USDA Food for Progress aident environ 10 000 petits producteurs de coton biologique à augmenter leurs revenus en améliorant la chaîne de valeur des semences jusqu'à la vente.

Cet appui, selon Boubacar Kamissokho du CRS, va essentiellement dans la sélection des variétés de semences et la mise en place d'un système de production de ces semences, en mettant l'accent sur la qualité et en évitant toute contamination par les OGM.

De nos jours, le projet RECOLTE enregistre du succès, dûà la forte participation des femmes. Au début du projet, l'objectif était d'enrôler environ 30% de productrices, mais en quelques années, la participation des femmes a dépassé 50%. Le projet travaille présentement à accompagner les femmes avec des outils agricoles subventionnés et un fonds pour leur permettre de mener des activités génératrices de revenus non-agricoles.

Durant l'exécution du projet, à en croire Boubacar Kamissokho du CRS, « plusieurs acteurs évoluant dans le domaine du coton biologique vont travailler à identifier des solutions pour permettre d'égrainer le coton biologique à la même période que le coton conventionnel, pour éviter ainsi les retards de certification et de paiement ».

Dans le cadre du partenariat public-privé et avec l'appui du département de l'agriculture des États-Unis, une usine d'égrenage dédiée au coton organique sera construite au Burkina Faso à compter du mi-2019.

[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Issoufou Ouédraogo (stagiaire)
LeFaso.net

Politique : Le MPP veut faire de ses élus locaux des « soldats » pour lutter contre le terrorisme

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Les élus locaux du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) de la région du Centre ont tenu une assemblée générale, ce dimanche 30 septembre 2018 à Ouagadougou, pour voir dans quelles mesures ils peuvent contribuer à lutter contre le terrorisme. Placée sous le thème « Les élus locaux face au défi sécuritaire », cette assemblée générale avait pour objectif de mettre en place un système, depuis la base, pour remonter toutes les informations aux services compétents, dans le cadre de la lutte contre l'insécurité.

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir, sonne le rassemblement de tous les militants depuis la base pour contribuer à lutter contre le phénomène du terrorisme au Burkina Faso. C'est dans une salle du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) pleine que les élus locaux MPP de la région du Centre ont tenu les travaux de leur assemblée générale, placée sous le thème « Les élus locaux face au défi sécuritaire ».

À travers cette assemblée générale, les élus locaux des secteurs et arrondissements et les conseils régionaux du Centre, se sont penchés sur comment les élus locaux peuvent être des relais d'information, dans leurs localités respectives, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Cette assemblée générale, aux allures de meeting, a connu la participation de plusieurs caciques du parti au pouvoir.

Cette assemblée des élus locaux du MPP de la région du Centre s'inscrit en droite ligne du programme de la rentrée politique du parti dont l'objectif est de faire bouger toutes les composantes du parti au pouvoir à savoir les vieux, les jeunes, les femmes et les secteurs structurés… C'est dire que l'heure de la grande mobilisation pour faire bouger les choses a sonné.

Maire de ouagadougou

Pour venir à bout des difficultés sécuritaires, les maires et les élus locaux ont un rôle important de vigilance à jouer, du fait de leur proximité avec les populations. Ils doivent s'investir dans le renseignement, ce qui évitera de se faire surprendre par les ennemis.

Un appel a donc été lancé aux élus locaux afin qu'ils soient des « soldats » pour lutter contre l'insécurité. Selon le maire Armand Pierre Béouindé, « les élus locaux doivent être désormais des réceptacles de toute information par rapport à des activités anormales ».

Pour le président par intérim du MPP, Simon Compaoré, « il est anormal que des gens viennent avec des armes et de la logistique, séjourner pendant des jours, sans que ceux qui ont le pouvoir de proximité ne s'en aperçoivent. Les élus doivent s'organiser pour travailler à empêcher que de telles situations se reproduisent ». Profitant de cette tribune, il a interpellé les élus locaux à constituer des réseaux pour collecter les informations.

PRESIDENT PAR INTERIM MPP

Actualité oblige, les caciques du parti au pouvoir n'ont pas manqué de revenir sur la marche de l'opposition qui a eu lieu le 29 septembre 2018. Pour le bourgmestre de la ville de Ouagadougou, Armand Pierre Beouindé, par ailleurs secrétaire national chargé des élus locaux et de la décentralisation, « cette marche est une balade. Pendant que les autres construisent, d'autres s'emploient à détruire. Pendant que la nation est attaquée, d'autres prennent les questions de sécurité comme étant un fonds de commerce, et cela est indigne ».

Le secrétaire exécutif national du MPP, Lassané Sawadogo, estime que « depuis l'arrivée du MPP au pouvoir, des ennemis tapis dans l'ombre essaient d'empêcher Roch de diriger ». Et Simon Compaoré, le président par intérim du MPP, de revenir à la charge : « Ne rend pas Ouagadougou ville morte qui veut, mais qui peut ! ».
Tous les élus locaux du parti au pouvoir se sont engagés à désormais relayer l'information aux services compétents aux fins de leur permettre de lutter efficacement contre le terrorisme.

Issoufou Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net

Situation nationale : Le PDS/METBA appelle les fonctionnaires à« modérer leurs revendications »

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Le Bureau politique national (BPN) du Parti pour la démocratie et le socialisme, Parti des bâtisseurs (PDS/Metba) a tenu sa session ordinaire, le samedi 29 septembre 2018, à Ouagadougou. Rapport d'activités du bureau exécutif national (BEN), la vie du parti, l'audition des rapports des fédérations provinciales, la convocation du congrès du parti et de la situation nationale et sécuritaire du pays étaient au menu des échanges.

Organisée une fois par an, entre deux congrès, la session ordinaire du Bureau politique national (BPN) du Parti pour la démocratie et le socialisme, Parti des bâtisseurs (PDS/Metba), s'est tenue ce samedi 29 septembre 2018. L'ordre du jour a porté sur le rapport d'activités du Bureau exécutif national (BEN) et la situation du parti, l'audition des rapports des fédérations provinciales, la convocation du congrès du parti afin que chacun puisse faire des propositions pour un meilleur fonctionnement du PDS/Metba.

Au cours de cette session, les réflexions ont également porté sur la situation sociale et sécuritaire du Burkina, marquée par les attaques qui ont fait des victimes du côté des civils et des forces de défense et de sécurité.

Face aux multiples manifestations, c'est-à-dire les sit-in et grèves organisés par les travailleurs des différents secteurs de la Fonction publique, le parti a demandé aux fonctionnaires de modérer leurs revendications et de prendre conscience que ce sont les impôts et taxes payés par les populations qui alimentent le budget de l'Etat, et cet argent doit servir à répondre aux besoins de sécurité et de développement du pays.

Concernant le fonctionnement du parti, les participants ont examiné le travail du BEN et décidé de la participation du parti aux élections à venir. Ils ont également examiné des propositions de nomination de membres d'honneur du parti et des propositions de sanctions.
Il a également été question, durant la session, de la situation économique et politique mondiale depuis l'élection de l'actuel président américain, Donald Trump, en 2017.

Selon Philippe Ouédraogo, président du parti, « cette session du bureau politique national de notre parti a donné l'occasion de renforcer l'unité du parti et de dégager des décisions pour un travail plus efficace du bureau exécutif national et des fédérations provinciales ».

Laurence Tianhoun (stagiaire)
Lefaso.net

Journée mondiale de l'Habitat : Les acteurs curent des caniveaux à Ouagadougou

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Le monde entier a commémoré, le lundi 1er octobre 2018, la 33e journée mondiale de l'habitat. Le Burkina Faso n'est pas en reste. Le ministère de l'urbanisme et de l'habitat la célèbre sous le thème : la gestion des déchets solides municipaux. Pour joindre l'acte à la parole, le ministre Dieudonné Bonnanet et ses partenaires ont curé dans la matinée, les caniveaux jouxtant le lycée municipal Bambata dans l'arrondissement N°1 de Ouagadougou.

Réfléchir sur l'état des villes et le droit fondamental de tous à un logement adéquat et aussi rappeler la communauté internationale sa responsabilité collective dans l'avenir de l'habitat humain, c'est l'objectif de la 33e journée mondiale de l'habitat. Pour cette année, le ministère de l'habitat a décidé d'interpeller tous les acteurs sur la problématique de la gestion des déchets urbains. Il s'agit des ordures ménagères, les ordures produites par les institutions, le commerce… Pour l'occasion, une activité de curage de caniveaux àété initiée dans l'arrondissement N°1 de Ouagadougou.

Pour le maire de cet arrondissement, Sayouba Nikiema, c'est un honneur et un privilège pour lui et ses populations de recevoir les festivités de la journée mondiale de l'habitat. Pour lui, la recherche de l'amélioration du cadre de vie des populations constitue une préoccupation réelle et quotidienne. C'est pourquoi il salue l'initiative du ministère de l'habitat, qui vise à sensibiliser, à cultiver le reflexe écocitoyen au sein de la population. Le maire a rappelé qu'on n'a pas besoin de démontrer que bon nombre de maladies dont souffrent les populations sont dues au manque d'hygiène, de propreté…

Le ministre de l'habitat et de l'urbanisme Dieudonné Bonnanet a, quant à lui, souligné que la seule ville de Ouagadougou produit chaque année environ 500 000 tonnes de déchets solides municipaux. Connaissant les conséquences néfastes des déchets, le ministre a laissé entendre que la gestion des déchets solides municipaux est une affaire de tous.
Il estime donc qu'il faut une forte implication tant des décideurs politiques que des populations au niveau local. Pour cela, il engage chaque citoyen à maintenir son milieu de vie propre. Chaque ménage doit donc avoir sa cour et devant sa maison propres.

Le ministre ne s'est pas contenté seulement de parler. Il a joint l'acte à la parole. Muni de pelle, il a curé les caniveaux jouxtant le mur du lycée municipal Bambata. Il n'était pas le seul à donner le bon exemple. Le gouverneur de la région du Centre et le maire de l'arrondissement N°1 ont aussi pris les pelles pour vider les immondices des caniveaux. Les populations se sont jointes par la suite pour le nettoyage.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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