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MPP Houet : Les militants contestent la nouvelle équipe dirigeante

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Les militants de la section provinciale du Houet du mouvement du peuple pour le progrès (MPP), ont tenu ce mercredi 29 août 2018, à leur siège, une assemblée générale de protestation contre la liste de la nouvelle équipe dirigeante de ladite section provinciale.

Selon les protestataires, cette liste ne répond pas aux règlements des textes du parti. Aussi, ils notent une mise à l'écart des camarades et fils de la province du Houet et estiment que, ce noyau des désignés doit être représentatif et être à la hauteur des ambitions de leur parti. C'est pourquoi, ces derniers rejettent cette liste dont, selon eux, le choix a été purement clanique.

Les militants du parti MPP, section provinciale du Houet, ont déclaré qu'à compter de ce jour, le siège du parti sera assiégé jusqu'à nouvel ordre. Selon eux, aucune activité du parti ne se mènera tant que "une équipe consensuelle, représentative, politiquement compétente et répondant aux aspirations des militants, n'est pas mise en place. Toutefois, ils se réservent le droit de mener d'autres actions au cas où leur requête n'est pas prise en compte par les premiers responsables du parti.

Selon les "militants indignés", Issa Dominique Konaté serait à l'origine de cette " magouille".

La liste de la nouvelle équipe dirigeante est composée comme suit :

Secrétaire général : Sanou Worozou Olivier ;

Secrétaire général adjoint : Sawadogo Daouda ;

Secrétaire à l'organisation : Gnessien Salia ;

Secrétaire à l'information : Simboro Mamadou ;

Secrétaire à la trésorerie : Mme Birba

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Championnat national D1 : EFO vs ASFA-Y comme plat d'entrée

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Le coup d'envoi de la saison sportive sera donné ce samedi 31 août 2018, à Koudougou (dans la région du Centre-Ouest) par le président de la Fédération burkinabè de football (FBF), Sita Sangaré. L'information a été donnée le mardi 28 août par le secrétaire exécutif de la Ligue de football professionnel, Ahmed Ouédraogo, au cours d'une rencontre avec les Hommes de médias. Le match d'ouverture de la saison mettra aux prises l'ASEC-K à l'ASFB. Et pour cette première journée, l'Etoile filante de Ouagadougou (EFO) reçoit également sa rivale de tous les temps, l'ASFA-Yennenga.

Les vacances sont désormais terminées pour les joueurs du championnat national de football. En effet, ces derniers reprendront le chemin des différents terrains et stades à partir du 28 août prochain.
L'exemple sera donnéà Koudougou et va mettre aux prises l'équipe de la ville, nouvellement promue en première division, l'ASEC-K, au championnat en titre, l'Association sportive des fonctionnaires de Bobo-Dioulasso. Ce sera dans le mythique stade Batiebo-Balibié de Koudougou que va se dérouler la rencontre inaugurale de la saison. Cette rentrée sportive du Fasofoot se fera sous le regard du patron de la FBF, Sita Sangaré. « Il est prévu que le président de la FBF donne le coup d'envoi du match », a précisé le secrétaire exécutif de la Ligue de football professionnel.

Ça va commencer fort …

Après le lancement du championnat, les autres équipes entrent en compétition dès le 1er septembre. La première journée promet déjà des étincelles. L'AS Douanes prendra la mesure de l'élite en affrontant, au stade Issoufou-Joseph-Conombo, l'AS Sonabel. Le Racing club de Bobo-Dioulasso recevra les hommes de l'entraîneur Sampo. Majestic SC fera donc son premier test de la saison à Bobo.

Les choses seront beaucoup plus intéressantes dès le 2 septembre. En effet, l'USO recevra l'Union sportive de la Comoé et Salitas se mesurera à l'Union sportive des forces armées.

La boucle sera le classico qui va opposer l'EFO à l'ASFA-Yennenga, les deux clubs rivaux de la capitale. Les Bleu et Blanc (EFO), en proie à des dissensions internes, viennent un peu diminués face aux protégés de la Princesse Yennenga. Laminés au cours de la saison écoulée, les Jaune et Vert tenteront de prendre leur revanche et pourquoi pas jouer les premiers rôles dans ce championnat.

Un départ pour environ dix mois d'animation footballistique. Les amoureux du ballon seront servis à leur guise. Occasion donc pour appeler les supporters à la retenue et au fair-play pour une bonne saison sportive.

Jacques Théodore Balima
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Burkina-Ghana : les chargeurs s'accordent pour une gestion saine et transparente du fret burkinabè

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Le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) et Ghana Shipper's Authority (le Conseil ghanéen des chargeurs) ont procédé, ce mercredi 29 août 2018, à la signature d'un protocole d'accord de coopération entre les deux structures. Par cet acte, les deux parties veulent œuvrer pour une gestion saine et transparente du fret burkinabè et de son acheminement sur le corridor ghanéen.

Les ports du Ghana occupent, ces trois dernières années, la deuxième place en termes de volume de marchandises burkinabè qui y transitent, avec plus de 786 277 tonnes de marchandises (soit 28% du volume total importé). À en croire Benonita Bismarck, directrice générale du Conseil ghanéen des chargeurs, le fret burkinabè représente 80% des frets qui transitent par les ports de son pays. Ce qui fait du Burkina un partenaire privilégié du Ghana. D'où la nécessité de protéger et de promouvoir l'intérêt des chargeurs des deux pays.

Et cela est d'autant plus important que le transit de ces marchandises et leur acheminement vers le Burkina sont souvent soumis à des difficultés, aussi bien sur le territoire burkinabè que ghanéen. « La complexité et la technicité des opérations de transport conjuguées à l'évolution de la technologie et des relations qui s'y nouent appellent les structures étatiques en charge de ces questions que nous sommes à réadapter nos politiques aux réalités du terrain », a situé le directeur général du CBC, Ervé Sébastien Ilboudo.

C'est pourquoi le CBC et le Conseil ghanéen des chargeurs ont révisé l'accord signé en 2007, afin de le rendre plus adapté aux réalités du moment. Le présent accord a pour objet de définir le cadre de coopération entre les deux parties et vise à renforcer leur rôle dans la promotion et la mise en œuvre de politiques et plans d'action en vue de l'amélioration continue de l'efficacité de la chaîne des transports entre les deux pays.
En termes d'innovations, explique Ervé Ilboudo, cet accord renforce le domaine de coopération entre les deux structures. Il prévoit également la mise en place d'une équipe conjointe pour la répartition du fret et d'un comité chargé d'évaluer sa mise en œuvre.

Par cet accord, les deux parties s'engagent également, entre autres, à promouvoir et à contribuer à la simplification et l'harmonisation continue des formalités douanières relatives au commerce de transit et transfrontalier entre le Ghana et le Burkina.
L'accord stipule, en outre, que les deux parties doivent porter assistance aux chargeurs et autres acteurs de la chaîne de transport des deux Etats. Il vise également àœuvrer à la facilitation de l'accès au fret par les transporteurs des deux pays, conformément à la règlementation en vigueur.

Le directeur général du CBC dit donc fonder l'espoir qu'avec la signature de cet accord et le soutien des autorités des deux pays, les deux Conseils poursuivront leurs efforts pour une gestion saine et transparente du fret et de son acheminement sur le corridor ghanéen.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Hadj 2018 : deux décès, une naissance

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Le Hadj 2018 a pris fin officiellement le vendredi 23 août 2018, avec le retour de tous les pèlerins à la Mecque. Ils ont passé près d'une semaine à Mina sous des tentes munies des commodités nécessaires à la haute spiritualité.

Le président du comité de suivi déplore, malheureusement, à ce jour, deux décès dans le contingent burkinabè. Ce sont deux femmes décédées avant la fin de la station d'Arafat. Le dernier corps a été inhuméà la Mecque dans la nuit du mardi à mercredi, après la dernière prière du soir, en présence des responsables du comité de suivi.

Par ailleurs, le contingent a enregistré une naissance après la station d'Arafat. En effet, Sahadatou Ouédraogo a mis au monde un petit garçon, à la joie de tous ; l'accouchement s'est bien passé. Le baptême de l'enfant a même eu lieu le mardi 28 août chez le Moutawif, c'est-à-dire le logeur des Burkinabè. Salmane est le prénom qui lui a été donné, en référence au roi d'Arabie Saoudite qui porte le même.

delegation burkinabè

Conformément à la tradition, le bébé pèlerin bénéficiera d'une prise en charge pour le pèlerinage dès qu'il aura l'âge de l'effectuer. Inutile de préciser que sa maman a reçu de nombreux cadeaux (y compris une enveloppe) de la part des autorités. Ces autorités ont dit qu'elles se chargeront d'informer le roi d'Arabie Saoudite de la naissance de son homonyme burkinabè. Selon le Moutawif, il n'est pas donnéà tout le monde de mettre au monde un enfant à Mina, pendant le Hadj.

La maman de l'enfant dit être surprise de l'accouchement à Mina, car l'échographie avait prévu la naissance le prochain mois.
Coté santé, la commission chargé du volet a eu au total 50 cas d'évacuation vers les grands centres de soin et a effectué plus de 3 500 consultations. Il faut aussi signaler six cas de fractures ayant nécessité des interventions chirurgicales. Ces accidentés sont tous des personnes âgées.

Le bilan sanitaire dressé par les médecins fait état de la récurrence de troubles psychiques. Vingt-six cas de maladies mentales ont été signalés, selon Dr Alassane Drave.

delegation saudienne

Tous, à présent, ont le regard tourné vers les deux compagnies chargées de les transporter pour le retour.
La date provisoire communiquée par la compagnie Air Burkina est le 8 septembre 2018 pour le 1er vol retour. La deuxième compagnie aérienne, c'est-à-dire Fly Nas, prévoit ses vols du 14 au 22 septembre. Donc, le premier vol retour s'effectuera le 8 septembre et le dernier, le 22 septembre… inch'Allah.

Le président du comité de suivi a saisi l'opportunité du baptême du nouveau-né pour remercier les autorités saoudiennes qui ont promptement mis des bus à la disposition des Burkinabè pour le trajet Arafat-Mouzdalifa, même si cela a eu lieu vers 2h du matin.

Sah Daouda OUEDRAOGO depuis la Mecque
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Dialogue politique au Burkina : Zéphirin Diabré déplore le manque de sincérité de la majorité

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Le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) a reçu, ce mercredi 29 août 2018, une délégation de l'Institut danois pour les partis politiques et la démocratie. Les deux parties ont échangé sur le dialogue politique entre les partis politiques de la majorité et de l'opposition que la partie danoise entend faciliter dans le cadre d'un projet qui est en train de se mettre en place. Zéphirin Diabré n'a pas manqué de saluer l'initiative. Tout en marquant sa disposition au dialogue, l'opposition demande plus de sincérité de la part de la majorité.

Faciliter le dialogue politique entre les partis politiques de la majorité et de l'opposition. Telle est l'ambition de l'Institut danois pour les partis politiques et la démocratie. D'ailleurs, des parlementaires burkinabè des différents partis représentés à l'Assemblée nationale avaient séjourné au Danemark dans ce cadre, il y a quelques semaines. La présence des membres de l'Institut danois à Ouagadougou se veut donc une suite logique. C'est pourquoi le chef de la délégation danoise, Martin Rosenkilde Pederson, par ailleurs chargé de programme de l'institut suscité, était accompagné chez le CFOP-BF par le premier vice-président de l'Assemblée nationale du Burkina, Bénéwendé Stanislas Sankara, celui-là même qui avait conduit la délégation burkinabè au Danemark.

«Ça a été une bonne discussion sur le dialogue entre les partis politiques avec l'opposition politique burkinabè. Concrètement, nous avons entendu des questions sur les projets d'activités dans le futur. Ainsi, c'est le début du projet et on va échanger avec les partis politiques afin de mener des activités sur le dialogue, mais aussi sur la représentation des femmes et des jeunes dans les partis politiques.
Ils ont vu comment fonctionne la démocratie au Danemark, au niveau national mais aussi local. On va s'en inspirer mais chercher des solutions adaptées au contexte burkinabè», a confié Martin Rosenkilde Pederson, à l'issue de la rencontre avec les partis membres du CFOP-BF.

L'opposition salue l'initiative …

Le chef de file l'opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré, n'a pas manqué de saluer la démarche de la partie danoise pour ce projet, mais aussi pour le partenariat entre les deux pays. Puis, Zéphirin Diabré, au nom de ses pairs, s'est réjoui du fait que l'Institut danois veuille promouvoir un dialogue entre l'opposition et la majorité. Il ne s'agit pas d'une question nouvelle pour l'opposition burkinabè qui se veut républicaine, démocrate, très ouverte.
« Donc, parler de dialogue entre nous et la majorité, dans le respect de nos différences, c'est une musique que nous connaissons déjà», a confié le porte-parole du CFOP-BF. Avant de rappeler que ce dialogue ne peut être fécond sans sincérité ; de part et d'autre. Et c'est ce qui manque le plus au sein de la classe politique burkinabè, à en croire Zéphirin Diabré.

« L'expérience nous a montré qu'ici et ailleurs, pour qu'un tel dialogue marche bien, cela dépend de la sincérité des acteurs, notamment de celui qui a le pouvoir d'Etat. C'est celui qui gère le pays qui doit montrer qu'il est vraiment attaché au dialogue et c'est lui qui doit inviter les autres. C'est fondamental. Donc, autant la question s'adresse à nous tous, autant elle s'adresse plus particulièrement au MPP et ses alliés », a-t-il expliqué, avant d'évoquer des expériences douloureuses.

« Le débat sur le code électoral par exemple fait partie des situations où on a eu l'impression que notre invitation à venir échanger était juste faite pour les caméras et la presse. Quand c'est comme ça, le dialogue ne peut pas fleurir. Donc, il est bon qu'on soit très sûr qu'il y a une sincérité de la part de ceux qui sont en face pour que ce débat ait lieu, même si c'est pour dire que nous sommes d'accord pour ne pas être d'accord. Au moins qu'il y ait ce débat », a rappelé le CFOP.

…mais exige de la sincérité

« Nous avons notre vision, nos principes. Mais nous souhaitons surtout et nous exigeons de la sincérité. Malheureusement, il faut le dire, c'est quelque chose qui manque beaucoup dans la classe politique burkinabè, notamment du côté de la majorité, si on doit juger par un certain nombre de faits », a-t-il insisté.
Qu'à cela ne tienne, l'opposition ne fermera pas la porte au dialogue et s'engage à jouer sa partition. Le pays en a besoin, surtout dans cette situation d'insécurité où chaque camp suspecte l'autre.

La mise en œuvre de ce projet de facilitation du dialogue politique entre les partis politiques de la majorité et de l'opposition est coordonnée par le Centre pour la gouvernance démocratique au Burkina (CGD).

Moussa Diallo
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Poésie : le soldat inconnu

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Du fer, du feu, du sang ! C'est elle ! Comme disait Louis Aragon, c'est la guerre. Et pour cela, aucun sacrifice n'est de trop, lorsqu'il s'agit de défendre la patrie. La mort, nous la côtoyons tous les jours. Le fait que nous soyons parmi les survivants relève du miracle aux yeux de ceux qui, en ce moment, rendent leur dernier souffle. Mais notre survie ne signifie pas que nous devons continuer à chercher ce minimum. Non, nous devons vivre dignes. La seule façon de le faire, c'est de continuer à combattre les forces du mal. Peu importe la place qu'on occupe dans la société, le concours de tous est toujours important pour la victoire. Et si, pour la défense de notre pays, parmi les guerriers, nous nous retrouvons seuls, alors nous continuerons le combat. S'il faut qu'on meurt pour notre pays, alors, nous allons mourir comme le soldat inconnu.

Le soldat inconnu

Ce jour-là, le général avait donné l'ordre !
Soldats ! vous devez faire preuve de dignité.
La Patrie est attaquée, il faut la libérer.
En tant que bon soldat, il obéit aux ordres.

« Il faut défendre le pays, l'heure est grave ! »
Se disait-il. Finie la saison des goyaves.
Il prit son arme et rejoint le front !
Au début, tout allait bien. Ce jeune soldat,
Défendait sa Patrie comme tout bon soldat,
Jusqu'à ce qu'on le laisse seul au front.
Le général était un lâche. Il a fui,
Laissant le soldat au front, avec l'ennemi.
Il voulait lui aussi rejoindre ses amis,
Mais il avait juré honneur à sa Patrie.
Il resta au front pour terminer la partie.

Les ennemis avançaient comme des essaims
D'abeilles en colonie. Ils tiraient partout,
Et lui aussi comme eux, lâchaient des coups !
Dans la nuit, le ciel était comme un sapin.

Je voyais en lui un homme, un vrai héros.
Seul contre tous, il refusait d'être un zéro.
Les ennemis avançaient et bien, lui aussi.
Il était courageux comme ce Bwamu, Térhé (*).

Seul contre tous, il ne pouvait plus reculer.
Il fut capturé pour subir des tortures !
On le chutait, frappait, mordait. C'était très dur.
Il était en passe de perdre la bataille,
Mais il voulait gagner à tout prix la bataille.
Ils étaient nombreux àêtre autour de lui ;
Et tout le monde le coupait comme un fruit.

Surprise ! Il déclencha sa dernière bombe,
Qui emporta ses ennemis ; tout le monde.
Voici comment il est mort pour son pays.
Repose en paix soldat ! Tu es mort pour ton pays.

*Dans "Crépuscule des temps anciens" de Nazi Boni

Dimitri OUEDRAOGO
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Procès du coup d'État de 2015 : le sergent Amidou Pagabelem plaide sa bonne foi

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Poursuivi pour complicité d'attentat à la sûreté de l'État, meurtre, coups et blessures et dégradation volontaire aggravée de biens, le sergent Amidou Pagabelem était le seul accuséàêtre entendu, ce mercredi 29 août 2018. Comme ses devanciers, il a plaidé non-coupable.

Citéà plusieurs reprises par son binôme, le sergent Lamoussa Badoun, lors de sa comparution, Amidou Pagabelem était invité (à la barre) à relater son agenda durant les événements de septembre 2015.
Le sergent Pagabelem confie que le 16 septembre 2015, il suivait la télévision, lorsque son collègue Théodore Nikiema l'a appelé pour lui annoncer que «ça ne va pas au corps ». Ainsi, vers 16h, il a décidé d'aller au rassemblement du soir. Une fois à la présidence, il se rend compte qu'il n'y a pas d'informations officielles. Il décide de se retourner chez lui. Mais il se voit empêcher de quitter les lieux (un ordre d'interdiction de sortie venant d'en haut).

Autour de 19h, le major Badiel l'aurait appelé pour lui confier une mission avec le sergent Lamoussa Badoun. Cette mission consistait à aller couper les signaux des centres de transmission de Gounghin et de Kamboincin. Comme dans le récit du sergent Badoun, Amidou Pagabelem a aussi signifié qu'ils se sont rendus à la radio Omega, à Savane Fm et à l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

Des contradictions dans les récits et la déposition…

Tout au long de son interrogatoire, l'accusé n'a pas cessé de reconnaître et de citer son binôme Lamoussa Badoun, avec qui il dit avoir accompli les mêmes missions durant les événements du putsch.
Dans cette partie, le tribunal a relevé des contradictions dans le récit du sergent Pagabelem. « Nous ne sommes pas allés à la radio Omega avec de mauvaises intentions », a-t-il plaidé, après avoir retracé la mission à la radio Oméga.

« En tant que militaires, êtes-vous autorisés d'aller interrompre une émission à la radio ? », a demandé le parquet. À cette question, l'accusé a fait savoir que c'est parce qu'il est un militaire qu'on lui a donné un ordre, qu'il a exécuté.

Dans la même lancée, le parquet a cherchéà savoir si c'était un ordre militaire. Le sergent Pagabelem a rappelé au tribunal qu'en tant technicien au sein du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), il est spécialisé dans la liaison de communications de sa troupe.

Pour Me Prosper Farama de la partie civile, les réponses de l'accusé au cours de cet interrogatoire montrent le caractère vraisemblable de son implication dans le coup d'État.

L'avocat de la défense, Me Ignace Tougma, quant à lui, estime que les questions à répétition que le parquet et la partie civile ont posées à l'accusé montrent à quel point il est difficile d'appréhender l'élément qui incrimine son client. « Les faits sont têtus et sacrés. Qu'on s'en tienne à cela », a-t-il recommandé au tribunal.

Avant de quitter la barre, l'accusé, le sergent Amidou Pagabelem, dit avoir tout simplement exécuté les ordres de son supérieur, sans savoir que cela contribuait au coup d'État. Par conséquent, il a présenté excuses au tribunal. « Comme tout être humain ne peut rester insensible ; puisqu'il y a eu des disparus, je présente mes sincères condoléances et je souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Que Dieu bénisse le Burkina », a-t-il conclu.

Cryspin Masneang Laoundiki
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Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d'être «édifiés »…

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La nouvelle de la libération du colonel Auguste Denise Bernard Hamidou Barry est tombée dans la soirée de mardi 28 août 2018. Ecroué depuis le 3 janvier 2018 pour « complot et incitation à la commission d'actes contraires à la discipline et au devoir », ce « sécurocrate »était, depuis lors, pensionnaire de la Maison d'arrêt et de correction des armées (MACA). Mais au juste, où en est l'enquête sur les raisons qui ont conduit l'ancien ministre de la Sécurité au gnouf ? Mystère et boule de gomme. Quand serons-nous édifiés, comme nous l'avait promis le tout-puissant Simon Compaoré, alors ministre de la Sécurité ? L'opinion piaffe d'impatience.

Un autre son de cloche dans une actualité occupée d'une part par la mort des soldats burkinabè sur le front de la lutte anti-terroriste et, de l'autre, par la grève des transporteurs qui a asséché les réservoirs et attisé la surenchère sur le marché noir. Le colonel Auguste Denise Barry est libre, selon des sources judiciaires. L'opinion publique a eu un autre sujet de débat, de la matière àépiloguer.

En fin de semaine dernière, sur les réseaux sociaux, des messages avaient circulé, demandant la libération pure et simple de celui qui a été un éphémère ministre de la Sécurité ; aussi bien sous Blaise Compaoré que sous la Transition politique. Simple coïncidence ou peut-on établir une relation de cause à effet entre ces appels et cette libération ?

En tout cas, depuis l'arrestation de la « tête pensante » de la Transition et très-proche de Yacouba Isaac Zida après les événements d'octobre 2014, l'autorité n'a pas réussi à convaincre l'opinion publique sur les réels mobiles de sa présumée culpabilité.
Pour ne pas arranger les choses, le profil de ceux qui auraient trempé dans le présumé coup ajoutait de l'eau au moulin des plus sceptiques. Un commerçant, un jardinier, un électricien et un libraire avaient aussi été inculpés entre temps. Du menu fretin comparéà ce dont le présumé principal cerveau du coup est accusé.

Ce qui a caractérisé ce dossier depuis l'éclatement de cette « histoire », c'est bien l'omerta. Aucune information officielle des sources judiciaires, laissant ainsi place aux conjectures les plus folles. Pourtant, pour certains dossiers « emblématiques » sur la table du tribunal militaire, il y a eu des conférences de presse pour situer l'opinion sur l'évolution des enquêtes, ce, jusqu'à l'ouverture des différents procès.

C'est au cours d'une conférence de presse que l'ancien ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, avait attisé l'appétit informationnel de l'opinion, en lâchant des expressions devenues cultes quand on parle de ce dossier. « Vous serez édifiés, en tout cas, ceux qui veulent voir clair le verront dans cette affaire », avait dit le virevoltant ministre d'alors, avant d'ajouter : « Vous allez être servis (…) Ne vous pressez pas, attendons ».

Depuis, l'homme a été débarqué de son poste, sans que l'on n'en sache plus. Lui aussi ne sera pas «édifié» en tant que ministre « plein ». Pour parler comme l'autre, nous attendons tous d'être édifiés.

L'autre sortie médiatique qui aura retenu l'attention, est celle de Alioun Zanré, commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Ouagadougou. Dans les colonnes de Sidwaya, en début mai 2018, il parlait ainsi : « Il est ressorti clairement qu'un projet de soulèvement populaire était prévu pour le 30 décembre 2017, avec pour but ultime de contraindre le régime légalement élu du président Roch Marc Christian Kaboréà démissionner ».

Pour donner plus de poids à son assertion, Alioune Zanré ajoutait : « Il y avait des relais au niveau de la société civile et de la classe politique également. Il consistait, dans un premier temps, à recruter des jeunes, selon ce qui est ressorti des témoignages des personnes appréhendées. Il paraît que des personnes bien définies étaient chargées de recruter ces jeunes, à qui on a d'abord fait croire que c'était pour obtenir des financements pour mener des activités génératrices de revenus.

Le responsable de ce financement, appelé le « boss », devait rencontrer les jeunes dans plusieurs quartiers, dès le 27 décembre, mais cela n'a pas été possible, compte tenu de son indisponibilité. Le 28 décembre au soir, on a signifié aux jeunes en question que le « boss » demandait à ce qu'ils aillent à la Place de la nation pour manifester en vue d'exiger le départ du régime légalement élu. C'est tout cela mis bout à bout qui nous fait dire qu'il y a eu une concertation en vue de contraindre un régime légal à partir, d'où la qualification de complot que nous avons donnée au comportement ».

Le colonel Barry serait passé devant les juges en début février, tout comme d'autres inculpés. Les confrontations auraient même été menées avec d'autres personnes citées dans le présumé complot. Les avancées de l'enquête auraient-elles été la raison de cette liberté provisoire accordée au patron du Centre d'études stratégiques en défense et sécurité (CEDS) ? Les dés sont déjà jetés, il faut continuer le jeu.
Certes, une liberté provisoire pourrait signifier que l'enquête est bouclée et que la possibilité d'aller et de venir pour le prévenu ne peut plus entraîner d'entraves pour le dossier. Alors, on attend d'en savoir plus…

Beaucoup d'acteurs, surtout les parties accusatrices, jouent leur crédibilité dans ce dossier que certains des soutiens du colonel ont assimiléà un règlement de comptes. Ce, après que Yacouba Isaac Zida a eu sa dose, bien qu'étant au Canada. « Tout près n'est pas loin », dira le voisin ivoirien. Un proverbe nous apprend que quand la justice tarde à venir, c'est parce qu'elle est allée loin chercher les meilleurs fouets pour mieux châtier les coupables. Ils peuvent être dans l'un ou l'autre camp.

Tiga Cheick Sawadogo
(tigacheick@hotmail.fr)

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Kompienbigua (Est du Burkina) : des individus attaquent le campement présidentiel

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Le campement présidentiel, sis à kompienbigua, localité située environ 95km de Fada (région de l'Est) est, selon plusieurs sources locales, l'objet d'une attaque par des individus, depuis la nuit de mercredi, 29 août 2018. Ces derniers auraient mis le feu au campement et miné les voies d'accès au lieu ; ce qui compliquerait toute intervention des Forces de défense et de sécurité. Pour le moment, aucune information officielle n'est disponible à ce sujet. Nous y reviendrons.

Décès de El Hadj Birahima NACOULMA : Faire part

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5 JUILLET 1934 – 23 AOUT 2018

Le Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso a le profond regret d'informer la communauté burkinabè des affaires, du décès le 23 août 2018 de El Hadj Birahima NACOULMA, ancien Président de la Délégation Spéciale de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso et Président d'Honneur de l'Institution.

Au nom des Elus Consulaires, du personnel et de l'ensemble des acteurs économiques burkinabè, il présente ses sincères condoléances à la famille de l'Illustre disparu.

Qu'Allah le Miséricordieux le reçoive dans son merveilleux Paradis.
Paix à son ÂME.

Mahamadi SAVADOGO
Commandeur de l'Ordre National

In memoria : PAUL HAMADO YUGBARE

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07 SEPTEMBRE 2007- 07 SEPTEMBRE 2018

VOILA DEJA ONZE (11) ANS QUE NOUS A QUITTE NOTRE CHER FRERE, EPOUX, PERE, ONCLE, ET GRAND PERE :

Monsieur PAUL HAMADO YUGBARE, Journaliste à la retraite
au quartier Dapoya 2, secteur 11 Ouagadougou.

En ce douloureux anniversaire :

- La grande famille Yougbaré, à Koupéla, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Abidjan, et Vienne ;
- La famille Dambréà Toulougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France ;
- Le Samandé Naaba de Koupéla ;
- Madame veuve Yugbaré née Bambara Fatimata Aline, enseignante à la retraite ;

- Sœur Marie Odile Yugbaré, religieuse des Sœurs de l'Immaculée Conception ;
- Monsieur Bernard, Yougbaré et Mesdames Thérèse, Odette, leurs frères et soeurs à Ouagadougou et à Koupéla ;

- Les enfants : Solange, Danielle, Ida, Alexandre, Julie, et Céline.
- Leurs cousins et cousines, neveux et nièces

- Les petits enfants : Maryse, Pavlick, Sigfrid, Karen, Elfie, Rivka, Paul Darell, Paul Marie, Maelia, Paul Irfane, Mayliss,Honoria et Odile.
- Les familles alliées : Bambara, Ouédraogo, Belemsaga, Savadogo, Nikiéma, Kiba, Naré, Zoungrana,Sandwidi,Yonli et Paré

Vous invitent à prendre part aux différentes Célébrations Eucharistiques qui seront dites en son nom selon le calendrier suivant :

Programme des messes

Loi portant régime pénitentiaire au Burkina : Un instrument « révolutionnaire », mais toujours méconnu

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Le jeudi, 16 août 2018, les acteurs intervenant dans le domaine pénitencier de la Cour d'Appel de Bobo-Dioulasso ont bénéficié d'une formation sur la loi N°010-2017/AN du 10 avril 2017 portant régime pénitentiaire au Burkina Faso. Cet atelier de formation qui s'est tenu à Boromo a été organisé par les participants du Burkina Faso de l'édition 2018 de la Session régionale de formation aux droits humains sur la prévention de la torture avec l'appui d'Equitas.

Les établissements pénitentiaires au Burkina Faso, à l'image de nombreux pays de l'Afrique de l'Ouest, connaissent une surpopulation carcérale et de mauvaises conditions de détention. En effet, selon les données de la Direction générale de la garde de sécurité pénitentiaire, à la date du 02 octobre 2017, sur les vingt-six établissements pénitentiaires que compte le pays, vingt étaient en état de surpopulation.

La Maison d'Arrêt et de Correction de Bobo-Dioulasso avait un taux d'occupation de 411%. Celle de Ouagadougou était bondée à 358%, tandis que celle de Tenkodogo avait un taux d'occupation de 257%.

En règle générale, les détenus sont confrontés à des problèmes de logement, de santé, d'hygiène et d'alimentation et ce, en dépit de la relecture du cadre juridique national de protection des droits des personnes privées de liberté.
Pour améliorer les conditions de détention et dans la perspective d'humaniser les prisons, le Burkina a adopté en 2017, une nouvelle loi intitulée loi N°010-2017/AN du 10/04/2017 portant régime pénitentiaire au Burkina Faso.

Cette loi est venue abroger le Kiti AN VI-0103/FP/MIJ du 1er décembre 1988 portant organisation, régime et réglementation des établissements pénitentiaires au Burkina Faso. Elle a le mérite d'apporter des innovations en faveur de l'humanisation des lieux de détention et de la lutte contre la torture en milieu carcéral.

A titre d'illustration, l'article 24 de ladite loi dispose de façon expresse qu' : « Aucun détenu ne peut être soumis à la torture ni à d'autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Tous les détenus sont protégés contre de tels actes qui ne peuvent en aucun cas être justifiés par quelque circonstance que ce soit ». La perspective-genre est aussi prise en compte dans la loi, notamment en ses articles 79, 110, 111,112, 153, 246, 273, 275, 276, 277, 278 relatifs aux mineurs, aux femmes, aux enfants accompagnant leur mère en détention.

Cependant, en raison de sa récente adoption, cette loi censée révolutionner la vie dans les prisons n'est pas encore bien connue des praticiens et des acteurs intervenant dans le milieu pénitentiaire. Toute chose qui impacte négativement sur son effectivité et réduit sa portée.

C'est dans la perspective de changer cette donne, que les participants du Burkina Faso à la Session Régionale de Formation aux Droits Humains sur la prévention de la torture, qui s'est tenue du 19 février au 03 mars 2018 à Koudougou (SRFDH 2018), se sont engagés à mener des actions de vulgarisation de cette loi. Ils ont donc fait de cet atelier de Boromo, l'activité principale de leur action collective, en raison de son lien évident avec le thème de la 6e SRFDH 2018 qui était « Promotion des droits humains et prévention de la torture ».

Adopté dans un contexte marqué par l'insurrection populaire, les états généraux de la justice et la surpopulation carcérale, cette loi incarne certainement une vision que le facilitateur de la formation, l'inspecteur principal de sécurité pénitentiaire Coulibaly Bifienlo Polycarpe n'a pas manqué de rappeler. En effet, l'article 2 souligne que « la présente loi a pour objet de consacrer des principes et des règles en vue de mettre en place une politique pénitentiaire basée sur l'idée de défense sociale qui fait de l'application des peines un moyen de protection de la société par la rééducation et la réinsertion sociale des détenus ».

C'est fort de ce postulat que la loi 10 prévoit des mesures alternatives à l'emprisonnement. Ce qui fait que celle-ci mérite d'être connue, non seulement par la population, mais surtout par les principaux bénéficiaires que sont les détenus eux-mêmes et les services de sécurité pénitentiaire.

Ainsi, selon l'article 65 de ladite loi « tout condamné est placé, soit en division normale, soit en division de discipline, soit en division d'amendement » et seuls les condamnés en division d'amendement ayant fait preuve d'une bonne conduite, d'une ardeur au travail pénitentiaire ou d'une participation active aux activités socio-éducatives de l'établissement pénitentiaire peuvent bénéficier des mesures de placement à l'extérieur, la semi-liberté, la suspension ou le fractionnement de la peine, la corvée extérieure, la permission de sortie, le placement soit dans un centre de production agricole ou industrielle, soit dans un centre de formation professionnelle, de la libération conditionnelle conformément à l'article 71 de cette loi.

Elle consacre également l'affirmation claire de certains principes et valeurs des droits humains, tels la dignité humaine (art.23), le respect et interdiction de la torture (art.24), etc.

Il en est de même pour l'élargissement des mesures en faveur des détenus (suspension et fractionnement des peines, libération conditionnelle, permission pour les femmes malades, enceintes ou avec nourrisson, élargissement des autorités pouvant délivrer des permis de communiqués des condamnés (art.210).
La loi prévoit aussi l'amélioration de la prise en charge sanitaire des détenus car, l'article 256 de loi fait obligation pour un médecin du district sanitaire duquel relève l'établissement pénitentiaire d'effectuer une fois par semaine la consultation des détenus malades.

Le directeur général de la sécurité pénitentiaire, l'inspecteur divisionnaire, Geoffroy Yogo, qui a salué l'idée de cette formation a fait observer que l'administration pénitentiaire du Burkina Faso est restée pendant longtemps sous l'empire des textes règlementaires de nature inferieure à la loi alors que l'article 101 de la constitution dispose que la loi fixe les principes fondamentaux relatifs au régime pénitentiaire. Il a fait noter que cette loi a déjà inspiré l'adoption de six textes réglementaires et d'autres textes d'application seraient en instance d'adoption.

Il a déclaréà l'issue de la cérémonie d'ouverture que, cette formation est la première du genre sur cette loi. « Depuis l'adoption de la loi, il y a de cela deux ans, c'est la première fois qu'une telle activité de vulgarisation soit initiée au profit des acteurs et des intervenants du monde pénitentiaire », a-t-il souligné avant d'interpeller les bénéficiaires de la formation à faire la restitution auprès des autres acteurs une fois de retour dans leur base.

Il a aussi émis le souhait que l'Action collective puisse développer des initiatives en vue de toucher les acteurs de la Cour d'Appel de Ouagadougou et de Fada N'Gourma. Le Point focal de l'action collective du Burkina Faso, Nestor Zongo, a fortement apprécié l'intérêt portéà cette activité et dit avoir pris bonne note de la suggestion consistant àétendre la formation aux deux autres Cours d'Appel du pays.

Certains participants, à l'instar d'Alimatou Sondé, attachée de santé en santé mentale et responsable de l'infirmerie de la maison d'arrêt et de correction de Boromo, ne cachent pas leur joie d'avoir appris beaucoup de choses liées à la gestion des détenus. « Je ne savais pas qu'un détenu avait autant de droits. Cette formation va nous aider à bien accomplir notre mission dans les établissements pénitentiaires », a-t-elle déclaré.

Pour rappel, l'Action Collective est une activité portée par les participants d'un même pays à une session de formation en Droits humains d'Equitas – Centre international d'éducation aux droits humains du Canada. La présente action collective est donc organisée par les neuf participants du Burkina Faso issus du ministère en charge de la justice et des droits humains, l'ANERSER, COBUFADE, MBDHP, CQDJ, SOS pénitencier, et du journal Mutations.

TZ

« A-t-on le droit de traiter de la sorte notre Ministère de la Culture ? », Télesphore T. Bationo de la société civile culturelle

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Ceci est une tribune de Télesphore T. Bationo, une figure bien connue dans le monde de la culture burkinabè, membre de la société civile cultuelle. Dans cette réflexion sous fond d'un refus à la résignation, l'acteur culturel plonge dans la gestion politique du Ministère de la culture, des Arts et du tourisme.

QUEL TITRE ?

Je porte en mon sein, une grossesse amère. Il faut que j'accouche ! Mais, de quel nom vais-je baptiser mon bébé ? Oui, quel titre vais-je donner au fruit de la réflexion qui jaillira de mes entrailles ? J'accuse ? Comme Emile Zola ? Mystère et boule de gomme.

Mais, tant pis. J'accouche quand même.

Tous ceux qui verront l'enfant lui attribueront un nom, selon leur objective subjectivité.

J'accouche, comme toute femme en gésine, d'abord pour me délivrer ; et offrir à la vie et au monde, un fruit d'entrailles dont le sort, le destin, la trajectoire, et l'appréciation qu'on en fera, ne dépendent nullement du géniteur, mais du milieu dans lequel tombera et se transformera ce fruit de la douleur.

C'est dire que j'accouche pour me soulager ; et pour l'histoire.
J'accouche de ma douleur pelvienne. Oui, j'ai très mal ! Mal en la culture de mon politique. Mal en la Culture de mon pays tout court. Mal en la monnaie de change et en l'objet d'échange auxquels, elle est réduite. Mal de voir un patrimoine si précieux devenir le quasi-otage d'enjeux de bas étage, comme le partage d'un gâteau de victoire, ou le vil marchandage de compromissions et de positionnements politiques.

J'ai mal que notre Culture, objet et sujet de notre identité, fondatrice de notre souveraineté, soit désormais la chasse gardée d'une entité partisane du paysage politique de notre pays, qui La réduit en terrain, en piste d'expérimentation de décollage et de vol dans le ciel socio-politique national et international, d'une part, La transforme en rampe de lancement de météorites et comètes dont le propre est de passer très vite, pour ensuite s'évanouir dans le cosmos insondable, d'autre part.
Notre Culture mérite mieux, de mon modeste point de vue, et doit verser des larmes de honte et d'ulcération, de se voir ainsi traitée, ravalée, confinée.

Elle pense certainement tout bas, et Elle a raison, qu'Elle mérite mieux que ce sort infâme qu'on Lui a jeté, et ce rôle de centre d'apprentissage aux métiers de conquête de l'espace politique et de promotion de l'implantation et de la visibilité d'un parti politique, qu'on Lui a assigné.

Je viens accoucher de la douleur de ces larmes amères qui coulent et inondent mes entrailles.

Intellectuels affranchis, artistes libres, hommes et femmes de culture indépendants, société civile conséquente, personnes de bonne volonté, éprises de la sincère et véritable promotion de notre Culture nationale, allons-nous nous taire et laisser faire ?

A-t-on le droit de traiter de la sorte notre Ministère de la Culture ? Pourquoi la société civile culturelle s'est-elle dressée en 2014 contre la nomination de Monsieur Sagnon à la tête du Ministère de la Culture ? Il y avait des raisons liées à des considérations d'ordre éthique et moral. Pourquoi le Ministre des Infrastructures d'alors, Monsieur Guiguemdé, a-t-il été contesté et contraint à la démission ? C'est, me semble-t-il, pour les mêmes raisons éthiques et morales.

Le fait, pour un parti au pouvoir, de monnayer le soutien d'un autre parti, dans la gestion du pouvoir d'Etat, en lui offrant en échange la quasi propriété du Ministère de la Culture où ce parti récompensé, procède à des expérimentations aussi instables que douteuses est-il, du point de vue de l'éthique et de la morale, acceptable ? Ceci représente-t-il le meilleur choix pour la meilleure promotion de nos Arts et de notre Culture ? Je pense humblement que non.

Alors, j'accouche ! Et mon enfant, amer nouveau-né, appelle à la réflexion et à la réaction responsable, démocratique, et pacifique.

Si nous ne sommes pas satisfaits d'une situation de gouvernance, nous avons le droit et la possibilité de l'exprimer et d'énoncer des propositions susceptibles de porter amélioration à la situation décriée.

Le Ministère de la Culture, chasse gardée du PAREN, qui y nomme des Ministres qui étaient chômeurs et qui y défait tout ceux qu'il considère ayant trahi ou déçu, n'est pas le sort que mérite ce Département noble, qui est la vitrine et le porte étendard de notre identité, de nos valeurs, de nos créativités et de notre ciment communautaire et national.

Quel titre ?

J'accuse, de Zola, si vous partagez ma douleur et épousez mon argumentaire.
Mais si vous rejetez le fruit de mes entrailles.

Alors, pour qu'il porte bien son nom, reniez-le, flagellez-le, et crucifiez-le.
Je l'ai dit, le nom de baptême de l'enfant qui vient de naître, est laissé aux bons soins de votre objective subjectivité.

Télesphore T. BATIONO
Membre de la société civile culturelle

Ouagadougou : Deux individus suspects tentent de forcer un périmètre de sécurité

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Le 30 août 2018, aux environs de 02h du matin, deux (02) individus se déplaçant à moto sur le tronçon Rond-point des Nations-Unies-Base aérienne Ouagadougou ont tenté de forcer le périmètre de sécurité sis au niveau de la Direction Générale des Transports Terrestre et Maritime (DGTTM).

L'avancée desdits individus, en dépit des tirs de sommation, a amené les éléments de garde à cette position à ouvrir le feu.

Suite à cette réaction des forces de l'ordre, un des suspects a été touché par balle et est présentement pris en charge par les services de la santé.

Au regard du contexte sécuritaire actuel, la population est invitée au strict respect des consignes et, surtout, des différents périmètres de sécurité.

La police nationale

Alerte Nationale sur la transition vers L'économie verte et la problématique des DEEE

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Après le lancement officiel de ses activités, qui s'est tenu le 14 Août dernier à la DGCOOP, sous le thème : « Les défis d'une bonne transition du Burkina-Faso vers l'économie verte, dans le contexte de la lutte contre le terrorisme et la criminalitééconomique et financière » ; le Cabinet d'expertise Eco/Stratégique international, a publiquement l'honneur de jouer ainsi son rôle de leadership en matière de transition vers l'économie verte, et d'assumer son indépendance professionnelle et son devoir patriotique, en rendant public, son indignation la plus totale totale, face aux actes scandaleux de malgouvernance notoire, entretenus aussi bien par Madame Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, Ministre de l'Économie, des Finances et du Développement que par Monsieur Batio BASSIERE, Ministre de l'Environnement, de l'économie verte du changement climatique qui s'obstinent en dépit du dialogue à eux, proposé, par notre cabinet, et nonobstant les dispositions prévues par l'article 40 de la Lois des finances pour l'exécution du Budget de l'état exercice 2018, qui stipule que « Le ministre en charge des finances est autoriséà rechercher les voies et moyens susceptibles d'assurer l'équilibre financier du Budget de l'État.

A cet effet, il est habilitéà discuter avec toute source de financement intérieure ou extérieure. » ; à faire obstacle à l'exploitation stratégique, par Burkina-Faso, de la nouvelle source de financement intérieure du développement national, implémentée et proposée par le Cabinet d'expertise Eco/Stratégique international, quand bien même il est scientifiquement et constamment établi que cette source de financement intérieure, est très fortement susceptible d'assurer l'équilibre financier du Budget de l'État en un temps record, comme recherchée par la loi des finances.

Ces comportements anormaux venant de décideurs politiques sensés respectés les lois de la république et servir l'État, tendent non seulement à remettre en cause subtilement, la volonté politique de changement, du Chef de l'État lui même , en matière de transition vers l'économie verte et en matière de lutte contre le saupoudrage de l'économie, mais surtout à entraver une véritable ou une bonne transition du Burkina-Faso, vers l'économie verte, dans la mesure où cette source de financement intérieure techniquement mobilisable à l'échelle nationale par le Cabinet d'expertise Eco/Stratégique international, est susceptible d'être la locomotive même, du processus de transition sectoriel de notre pays, vers l'économie verte, comme l'avait si bien entrevu, l'ancien Directeur exécutif du Programme des Nations-Unies pour l'Environnement ( PNUE) et sous-secrétaire général de l'ONU, Mr. Achim Steiner, en déclarant en ces termes depuis l'an 2012, que : « La gestion efficace des quantités croissantes de déchets électroniques produites en Afrique et dans d'autres pays du monde CONSTITUE UNE PART IMPORTANTE DE LA TRANSITION VERS UNE ÉCONOMIE VERTE À FAIBLE INTENSITÉ DE CARBONE ET EFFICACE DANS L'UTILISATION DES RESSOURCES.

Il est possible de DÉVELOPPER LES ÉCONOMIES AFRICAINES, de créer des emplois décents et de protéger l'environnement en assurant une gestion durable des déchets électroniques et en récupérant les métaux précieux et autres ressources renfermés dans les produits qui finissent comme déchets électroniques ».

Nous savons que ces deux membres du gouvernement n'ont pas été formés pour maîtriser aussi bien les aspects conceptuels ou holistiques de l'économie verte applicable aux besoins stratégiques des pays contraints par le sous-développement, que des aspects techniques, systémiques ou synergiques du système de transition séquentiel ou sectoriel approprié qu'il faudrait implémenter ou mettre en œuvre pour que le pays des hommes intègres puisse profiter pleinement de cette nouvelle opportunité mondiale de se développer autrement, avec son propre modèle de développement économique vert ; compte tenu de l'échec manifeste et mondialement reconnu, des modèles de développement actuels ou traditionnels entièrement axés sur un système économique capitaliste aussi incomplet que périlleux pour le maintien de la vie et de la planète, et qui ne compte d'ailleurs officiellement ou scientifiquement que trois (03) agrégat macro-économique à savoir LA PRODUCTION, LA CONSOMMATION et LA DISTRIBUTION ou la CIRCULATION des RICHESSES, au grand dame du 4ième agrégat macro-économique marginalisé par la plus part des scientifiques de la vieille école.

C'est d'ailleurs le constat d'échec de ces modèles de développement traditionnels essentiellement basé sur la recherche absolue du profit financier maximum au détriment du maintien de la vie et de l'environnement qui l'abrite ; qui explique l'origine ou le sens du concept d'économie verte qui constitue en fait le pilier angulaire ou le noyau dur de la théorie du développement durable.

Il ne s'agit donc pas comme d'aucune le pensent, d'une économie verte de la verdure de la forêt ou d'une quelconque marchandisation de la nature ou des services éco systémiques ; mais plutôt d'un modèle nouveau d'économie dont la structure et la symbiose des agrégats macroéconomiques, permet un développement harmonieux et une préservation ou un maintien instinctif de la VIE, dont l'idée ou l'image qui se traduit le plus souvent par la couleur verte des plantes chlorophylliennes qui adoptent naturellement cette couleur verte, lorsqu'elles sont en pleine végétation ou en pleine VIE. Laquelle végétation de couleur verte perd immédiatement cette couleur lorsque les conditions de vie ne sont plus réunies ou maintenus ou lorsque le cycle de vie de la plante s'achève naturellement ou accidentellement.

Nous avons déjà parlé de cette obsolescence de la connaissance scientifique en matière de transition vers l'économie verte et essayé en vain de prendre contact directement avec ces membres du gouvernement pour leur faire observer, que la problématique des Déchets d'Équipements Électriques et Électroniques (DEEE) qui se trouve au cœur de la transition vers l'économie verte, à cause de sa transversalité stratégique internationalement reconnue ; constituait en réalité, non seulement pour un pays en voie de développement comme le Burkina-Faso, une très grande opportunité de rompre définitivement avec son passé d'assistance économique ou d'aide internationale encore persistants, mais surtout une importante source intérieure d'autofinancement de son propre développement ; susceptible de mettre en lumière et en œuvre officiellement et scientifiquement, le 4ième agrégat macro-économique du « RECYCLAGE » promut par le Cabinet d'expertise Eco/Stratégique international et d'entrainer une nouvelle chaîne de valeurs et une circulation plus complète des richesses (principalement des matières premières, des matières stratégiques et des métaux précieux) renfermées dans les produits industriels de grande consommation qui finissent comme déchets, pour assurer la complétude des agrégats macroéconomique du nouveau modèle économique vert burkinabè qui permettra de limiter les atteintes à la vie ou à l'environnement, tout en élargissant d'un autre coté, l'horizon de l'assiette fiscale, et le champ socioéconomique du bien-être, par une nouvelle forme d'industrialisation en rupture avec tout ce qui se fait actuellement et par la création et la consolidation d'emplois décents pour les jeunes.

Cependant comme nous l'avons souligné plus haut, ces membres du gouvernement ont sciemment décidé de négliger la valeur stratégique de l'expertise d'innovation du Cabinet d'expertise Eco/Stratégique international et choisi délibérément de ne pas laisser l'intérêt supérieur de la nation, gouverner leurs actes qui vont plutôt dans le sens de la protection de certains intérêts privés susceptibles d'être en connexion avec des réseaux de criminalitééconomique et financière.

C'est donc manifestement au mépris des valeurs mêmes et des principes d'une bonne gouvernance économique verte, ou d'une bonne gestion de la chose publique, que ces ministres ont posé ou entériné des actes contraires à la loi et Ce, en dépit de l'engagement du gouvernement pris aux lendemains de l'insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014 et le coup d'état manqué en septembre 2015, en matière de démocratie, de bonne gouvernance, de transparence, de redevabilité et de participation citoyenne, et surtout au mépris du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO) auquel le Burkina-Faso a librement souscrit en Décembre 2016, lors du sommet mondial à Paris, pour combattre de l'intérieur ces fléaux qui sapent la stabilité et le développement du pays.

A ce titre, il est publiquement reconnu à Madame la Ministre de l'Économie, des Finances et du Développement, qui connait très bien la différence énorme qui existe entre la définition de l'immobilier et celle du mobilier, d'avoir scrupuleusement et sciemment adopté et signé depuis le depuis le 14 Juillet 2016, sur proposition de Madame la Directrice Générale des Affaires Immobilières et de l'Équipement de l'État, l'Arrêté N°2016-0210/MINEFID/SG/DGAIE, portant Attributions, fonctionnement et organisation de la Direction Générale des Affaires Immobilières et de l'Équipement de l'État (DGAIE), qui AUTORISE OU LÉGALISE NI PLUS NI MOINS, QUE LA FRAUDE DANS CETTE DIRECTION GÉNÉRALE DE SON DÉPARTEMENT MINISTÉRIEL :

D'UNE PART, en violation de l'article 29 même dudit Arrêté, qui définit clairement la mission de la Direction des Affaires Immobilières de l'État (DAIE) en ce sens qui doit assurer la mise en œuvre de la politique IMMOBILIÈRE de l'État et de ses démembrements ; en permettant à la même Direction des Affaires Immobilières de l'État (DAIE) ; d'exécuter des missions MOBILIÈRES ne relevant pas du champ définitionnel de ses attributions IMMOBILIÈRES, et d'avoir ainsi accès, dans la plus grande opacité, à une partie sensible du patrimoine matériel et roulant de l'État et de ses démembrements, pour notamment procéder à son aliénation FRAUDULEUSEMENT ou sa vente aux enchères publiques sous plis fermés le plus souvent, (sans aucune expertise en la matière) ; alors qu'il s'agit le plus souvent, non pas de BIENS PATRIMONIAUX, mais plutôt des déchets déclassés, prétendument réformés ou assimilés à des biens, incluant des Véhicules Hors d'Usage (VHU) présumés, issus du patrimoine de l'État.

Cependant qu'une simple définition de ce que cette Direction Générale entend par le terme RÉFORME, n'a même pas pu être fournie au public, dans le glossaire de l'Annuaire statistique des Affaires Immobilières et de l'équipement de l'état 2016, Édition 2017 produit par la DGAIE, pour simplement se donner bonne presse et tromper ainsi la vigilance des citoyens, ou calmer les ardeurs des personnes ou des structures qui bien avant, ont déjà essayé d'obtenir plus de clarté dans l'informations relatives à la gestion du patrimoine public.

Toute chose qui contraste avec le fait que le même glossaire définit clairement la différence entre les termes mobilier et immobilier.

Pour bonder dans ce sens, le Cabinet d'expertise Eco/Stratégique international a découvert sur le tableau d'affichage public intérieur de la DGAIE, la preuve irréfutable d'une publication mensongère et d'un faux en écriture public ou authentique signé par la Directrice Générale même de ladite Direction du MINEFID.

Ce document de 04 pages publiéà des fins de simulation de transparence dans l'information publique, a été examiné, minutieusement et photographiée, à cause d'une curieuse remarque synoptique faite sur les prix manifestement suspects voire dérisoires relatifs aux mises à prix des matériels roulants, n'ayant visiblement aucun rapport avec une quelconque valeur vénale desdits matériels, alors que ces matériels roulants ont été présentés au public comme ayant été réformés c'est-à-dire « traité», ou ayant fait l'objet de dépenses publiques de réhabilitation, au préalable avant d'être soumis à la vente aux enchères publiques sous plis fermés.

C'est ainsi que les nombreux sursauts de lignes comptables dans la liste ou le tableau dénombrant les matériels roulants soumis à la vente aux enchères publiques, ont été mis en évidence par le Cabinet d'expertise Eco/Stratégique international, à sa propre surprise générale.

Et c'est après avoir étudié cette liste présumée de 68 lots de véhicules réformés qui compte en réalité 59 lots de véhicules réformés et intitulée : « LISTE DU MATÉRIEL ROULANT RÉFORMÉ (PROCÈS-VERBAL HAUTS-BASSINS Août 2017) DE LA RÉGION DES HAUTS BASSINS SOUMIS A LA VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES SOUS PLIS FERMÉ», que le Cabinet d'expertise Eco/Stratégique international a découvert qu'il s'agissait bel et bien là, d'un faux en écriture publique ou authentique et d'une publication mensongère des plus scandaleuses signée par une autorité publique et dressée sciemment et certainement avec la complicité de comptables publiques aguerris à la comptabilité matière, sur la base d'un acte administratif ou d'un procès-verbal, pour détourner ainsi subtilement et impunément des véhicules de l'État, dont l'existence ou l'état réel sur le terrain n'a pas été vérifiée par une source indépendante.

Le comble c'est qu'on distingue même dans cette liste patrimoniale de matériels roulants reformés de l'État burkinabè, où 09 véhicules ont été habilement soustrait de la comptabilité publique sans trace ni immatriculation, aussi bien des épaves de véhicules que des voitures ferrailles, ou des cadres de véhicules, sans immatriculation ou inconnus et pire, sans aucun code d'inventaire d'entrée ou de déclassement de la comptabilité publique, alors que l'Annuaire statistique des Affaires Immobilières et de l'équipement de l'état 2016, Édition 2017, précise bien que la durée d'amortissement d'un véhicule est de 05 Cinq années.

Cependant que cette Direction Générale n'est pas sans savoir que l'amortissement est la constatation comptable obligatoire de l'amoindrissement de la valeur des immobilisations qui se déprécient de façon certaine et irréversible avec le temps, l'usage ou en raison du changement de techniques, de l'évolution des marchés ou de toute autre cause. Il consiste à répartir le coût du bien sur la durée probable d'utilisation selon un plan prédéfini.

Si bien qu'il y'a lieu d'interpeler les plus hautes autorités de ce pays afin que l'État ne soit pas un refuge pour des criminels économiques et financiers ou un sanctuaire de pouvoir, impunément exploité par certains décideurs politiques, pour favoriser leurs réseaux d'amis ou pour promouvoir le favoritisme au point de couvrir des réseaux de criminalitééconomique et financière trempées dans le trafic illicite de déchets ou de facteurs économiques verts renfermés dans les déchets, susceptibles d'avoir des ramifications terroristes.

Alors que d'un autre coté, ces déchets renferment également, des substances toxiques ou dangereuses susceptibles de porter préjudice aussi bien à la santé et la sécurité publique qu'à l'environnement, s'il ne sont pas traité par des experts.

D'où l'intérêt politique et stratégique du système de gestion stratégique des Déchets d'Équipements Électriques et Électroniques (DEEE) implémenté par le Cabinet d'expertise Eco/Stratégique international pour transformer cette problématique qui constitue un terreau fertile pour la criminalitééconomique et financière et le terrorisme ; en une véritable opportunité de sécurisation, de développement et de changement de paradigmes pour le Burkina-Faso.

C'est le lieu ici d'ouvrir une parenthèse pour rappeler à l'opinion publique, en matière de Déchets d'Équipements Électriques et Électroniques (DEEE) ou de déchets issus des Véhicules Hors Service (VHU), que l'Organisation Internationale de la Police Criminelle INTERPOL, a intercepté 1,5 millions de tonnes de déchets illégaux au cours d'une opération menée mondialement du 1er au 30 juin 2017 en collaboration avec 43 PAYS, et découvert que ces déchets essentiellement composés de déchets métalliques ou électroniques étaient liés essentiellement à l'industrie automobile.

Ce coup de filet a également permis d'épingler, 326 personnes et 244 Compagnies ou sociétés, pour des infractions d'ordres criminels ou administratifs.

Et de rappeler par la même occasion, que l'expertise du Cabinet d'expertise Eco/Stratégique international, a déjà permis de mettre en évidence qu'un grand nombre de grandes entreprises de la place et même des sociétés d'État ainsi sont probablement impliqués directement ou indirectement dans ces trafics illicites à la fois juteux et dangereux, qui portent énormément préjudice à l'État et au Trésor Public, à l'économie nationale, et à l'environnement, qui est en train d'être pollué secrètement par ces organisations criminelles sans scrupules qui n'exportent depuis notre pays que les fractions à plus fortes valeurs ajoutées issus du circuit de traitement informel local et illégale, en laissant discrètement sur place sur le territoire national, toutes les fractions les plus polluantes et les moins rentables.

D'où cette idée actuellement assez répandue de poubellisation des pays africains les moins avisés. Mais ce que les gens ignorent, c'est que la responsabilité de cette poubellisation incombent en partie aux responsables politiques de ces pays qui pensent qu'ils peuvent toujours fermer les yeux la dessus sans en subir les conséquences.

Nous notons par ailleurs que la totalité de ces sociétés qui pratiquent ces trafics illicites avec des autorisations administratives de tout genres, n'ont pas pour objet ou raison social, de mener ce type d'activités spécifiques portant sur des objets règlementés, réservés à des spécialistes de la question ou à des experts susceptibles de contribuer légalement par une optimisation des rendements de ce secteur stratégique combinée à une minimisation optimales des risques sécuritaires, environnementaux et sanitaires ; à la mobilisation des ressources intérieures de cette filière économiques verte, au profit de l'équilibre financier du Budget de l'État et de l'autofinancement ou du développement du Burkina-Faso, qui n'est malheureusement, pour l'heure en termes de ressources propres qu'à 65% de son Budget, alors que ce secteur à lui seul rapportent des milliards d'Euro, chaque année en Europe.

Nous laissons le soins aux lecteurs d'imaginer un peu ce que représenterait un seul milliard d'euro après conversion en Francs CFA.

C'est le lieu ici de rappeler que de nombreuses entreprises de tailles variables et même des institutions de la république se retrouvent actuellement en situation irrégulière par rapport aux dispositions relatives au mesures sur les Déchets, prévues par la Loi N°006-2013/AN PORTANT CODE DE L'ENVIRONNEMENT AU BURKINA-FASO.

Certaines parmi elles ont été prises au dépourvu par la Loi N°006-2013/AN PORTANT CODE DE L'ENVIRONNEMENT AU BURKINA-FASO, qui n'a fait curieusement l'objet d'aucune vulgarisation à la hauteur de la sévérité des sanctions pénales prévues à cet effet, par le Ministère de l'Environnement, de l'Économie verte et du Changement Climatique sur ce volet déchets précisément.

Dans certaines sociétés par exemples, ce sont les dirigeants sociaux eux-mêmes qui ont organisé ces trafics illicites à l'insu même de leurs partenaires, actionnaires ou autres associés, en partageant de ce fait, des dividendes fictifs à ces derniers, qui sans même être au courant de ce qui se passe réellement, ne sauraient être objectivement tenus pénalement responsables de la mauvaise gestion de ces dirigeants sociaux peu scrupuleux qui ont sciemment mis ces sociétés qu'ils dirigent en porte à faux avec la loi, par cupidité.

Tandis que certaines grandes sociétés de la place qui s'étaient confortées dans ces trafics illicites avec la complicité de certains acteurs gouvernementaux, qui croyaient être intouchables, se rendent aujourd'hui compte qu'elles se sont elles-mêmes soudainement fait prendre au piège de la même loi qui profitait certainement à la discrétion de leurs affaires tant qu'il n'y avait aucun projecteur sur ces trafics illicites.

Si bien qu'aujourd'hui, avec l'avènement des innovations stratégique du Cabinet d'expertise Eco/Stratégique international sur le marché des prestations de services traditionnels, notamment en matière de système de transition vers l'économie verte et de gestion stratégique des DEEE, ces réseaux de criminalitééconomique et financière, essaient tant bien que mal de s'adonner à la technique politique du saupoudrage ou du verdissement en essayant de se VERDIR rapidement pour échapper aux filets de la loi, ou en essayant de se BLANCHIR habilement de tous ces crimes économiques et financiers, en jouant de leurs relations avec le gouvernement, pour trouver des artifices destinés à les faire sortir des filets des lois de la républiques qu'ils ont intentionnellement violées en toute connaissance de cause, à des fins d'enrichissement illicites.

Ce qui sera certainement un pari très risqué, dans la mesure où d'une part, la comptabilité, qui est un instrument juridique d'information financière imposé par la loi, pourra servir valablement tout moment, d'instrument d'information économique vert, notamment en ce qui concerne les volets acquisitions, amortissements, déclassements, mise au rebut d'équipements électriques et électroniques acquis ou exportations de déchets quelconques ; et dans la mesure où d'autre part, la loi prévoit l'obligation de conservation desdites pièces à conviction comptables pendant une durée de10 ans.

C'est l'occasion ici pour le Cabinet d'expertise Eco/Stratégique international de rassurer toutes les entreprises et organisations en situation irrégulière, qui ne sont pas impliquées dans ce réseau de criminalitééconomique et financière, et qui ont été juste victime d'un manque de solution professionnelle, d'informations ou de sensibilisations sur ces questions un peu techniques ; qu'elles bénéficieront de tout l'accompagnement nécessaire en la matière,

D'AUTRE PART, l'Arrêté N°2016-0210/MINEFID/SG/DGAIE, portant Attributions, fonctionnement et organisation de la Direction Générale des Affaires Immobilières et de l'Équipement de l'État (DGAIE), qui AUTORISE cette fraude administrative au sein même du MINEFID se heurte également à la Loi N°006-2013/AN PORTANT CODE DE L'ENVIRONNEMENT AU BURKINA-FASO, dans la mesure où, la DGAIE et certainement d'autres structures de l'administration de l'État ont déjà consommé plusieurs infractions notamment en matière de traitement, de transport, de stockage et de commercialisation de déchets, dont certaines des pièces à conviction ont déjàété transférées au Parquet à toutes fins utiles de droit.

A ce propos, une photo présentant des DEEE entassés dans un coin de la DGAIE publiée sur le site WEB de la DGAIE comme des matériels informatiques usagés, est un cas symbolique montrant à la fois des indices de démantèlement ou de traitement ou d'ailleurs de stockage illégale de DEEE en violation manifeste des dispositions de l'article 58 de la Loi N°006-2013/AN PORTANT CODE DE L'ENVIRONNEMENT AU BURKINA-FASO qui stipule « qu'il est interdit d'enfouir les déchets dangereux ou de les DÉPOSER dans des lieux autres que les décharges ou les centres d'enfouissement technique qui leur sont réservée et les centres de stockage autorisés conformément aux dispositions de la présente loi. » ; alors que la transgression du même article 58 sus cité est punie d'un emprisonnement de CINQ ANS À DIX ANS et d'une amende de DIX MILLIONS (10 000 000) À CENT MILLIONS (100 000 000) DE FRANCS, au titre de l'article 141 de la même Loi N°006-2013/AN PORTANT CODE DE L'ENVIRONNEMENT AU BURKINA-FASO sus cité,

De cette même manière, l'assemblée nationale du régime déchu qui a voté cette loi, se trouve également de la même manière sous le coup de cette même loi, dans la mesure où cette institution de la république ne dispose d'aucun document de traçabilité certifié des DEEE que ses services administratifs ou opérationnels ont produit, alors qu'elle tient nécessairement une comptabilité gardant toutes les traces d'acquisitions d'EEE et un système d'amortissement qui permet de connaître juridiquement par la date de déclassement comptable, la date de production exacte de ces DEEE, sans compter les registre de maintenance d'EEE.

Et dans la mesure où, le C.E.O.S International, en tant que Société de référence en la matière sur le plan national, est la première structure légalement constituée avec un statut juridique économique vert ou un objet social inédit, spécifiquement dédiéà la prise en charge de tous ces types de problèmes et autres préoccupations de tous les publics cibles en la matière, et capable notamment de conduire des audits économiques vertes stratégiques ou des audits éco/stratégique, en ce sens et/ou de délivrer ou de certifier la traçabilité des DEEE techniquement.

La gravité de la situation est telle que même que des structures financières internationales publiques ou privées comme la BCEAO, CORIS BANK international, Bank of Africa etc….., la Commission de l'UEMOA ou de la CEDEAO et même les structures de coopération avec l'étranger installées sur le territoire burkinabè sont toutes en ce moment en porte à faux avec la Loi N°006-2013/AN PORTANT CODE DE L'ENVIRONNEMENT AU BURKINA-FASO suscité et peut-être avec d'autres dispositions législatives.

Et encore pour ne citer que ces exemples, même la SONABEL, des sociétés de téléphonies mobiles comme ORANGES Burkina , Telecel, des sociétés minières, des ambassades et même des organisations internationales qui sont pour la plus part installées sur le sol burkinabè se trouvent également actuellement en porte à faux avec loi.

D'ailleurs, s'il venait àêtre trouvé des organisations qui parmi les exemples sus cités, estiment que l'information ici fournie par le C.E.O.S International n'est pas vérifiée, elles ont le loisir de saisir les juridictions compétentes pour avoir plus d'éclairage sur ce scénario pour le moins scandaleux dans un État de droit, comme le Burkina-Faso.

Si bien qu'en dehors des entreprises nouvellement crées et/ou de quelques cas particuliers, il y'a très peu d'organisations installées sur le territoire nationale qui ne soient actuellement pas en porte à faux actuellement avec la loi, en ce qui concerne les mesures sur les déchets, notamment les DEEE.

C'est compte tenu de tous ces facteurs combinés et de l'exceptionnelle gravité de cette situation extraordinaire au niveau national, que le C.E.O.S International a décidé de mettre son expertise et son savoir faire à la disposition aussi bien des institutions de la république que du secteur privé et de la société civile, pour d'une part contribuer à lutter efficacement contre la criminalitééconomique et financière à l'origine de cet état de fait national, et pour d'autre part, assister techniquement les structures qui se sont retrouvées entremêlées par inadvertance, à toutes ces infractions environnementales, sans aucune intention malveillante ou criminelle de leur part.

Mais cependant, le C.E.O.S International note que c'est dans ce même contexte national scandaleux et en proie à des actes terroristes et une criminalitééconomique et financière que Madame la Ministre de l'Économie, du Développement a décidé, pour également se donner bonne presse, d'improviser UN ATELIER NATIONAL D'ÉLABORATION D'UNE STRATÉGIE DE SYNERGIE D'ACTIONS ENTRE L'ADMINISTRATION FISCALE ET LES ACTEURS DE LA JUSTICE EN MATIÈRE DE LUTTE ET DE RÉPRESSION DE LA FRAUDE FISCALE, du 20 au 25 Août 2018, en oubliant que 8 mois seulement auparavant ELLE avait brillé par son absence lors de la 6ième conférence annuelle de la Direction générale des impôts (DGI) qui s'est tenue du 20 au 22 décembre 2017 sur le même thème de la « lutte contre la fraude fiscale au Burkina Faso » et qu'à ce propos, elle avait probablement relégué au second plan, non seulement, ce que le gouvernement avait en projet ou décidé en Conseil de ministres au sujet des recommandations pertinentes qui ont été formulées lors de ladite conférence par les agents de la (DGI) qui se sont fortement mobilisés, mais aussi et surtout, les déclarations de Madame Pauline ZOURÉ Secrétaire d'État chargée de l'aménagement du territoire, qui l'avait pourtant représentée à cette conférence, et déclaré que les propositions concrètes et les recommandations pertinentes de cette conférence, seront adressées au gouvernement pour UNE STRATÉGIE QUI NE SE LIMITE PAS À LA RÉPRESSION, MAIS À DÉVELOPPER DANS UN CADRE GLOBAL, PAR LEQUEL « LE PAYS PREND L'OPTION DE CONTRIBUER À UNE MEILLEURE CONNAISSANCE DE LA SOCIOLOGIE DE LA FRAUDE.

A PARTIR DE LAQUELLE IL DEVRA CONCEVOIR DES OUTILS ADAPTÉS POUR ATTAQUER LE MAL EN SES RACINES ET AMÉLIORER LA BONNE GOUVERNANCE FISCALE ET FINANCIÈRE AU BURKINA FASO »

Cf. https://www.leconomistedufaso.bf/2018/01/02/direction-generale-impots-lutter-contre-fraude-fiscale/

Face à ces indices graves de malgouvernance économique et financière en continue associés au refus manifeste de Madame la Ministre de l'Économie, du Développement et des Finances, de dialoguer avec le C.E.O.S International tout en voulant habilement exploiter ses banque d'idées et quelques bribes notamment de sa stratégie qui ont transparut dans ses correspondances restées lettre morte, il y'a lieu de tirer la sonnette d'alarme sociale, dans le contexte de la volonté politique nationale de structuration de l'économie et de dynamisation des secteurs porteurs de l'économie, où il est clair maintenant qu'il y'a des risques d'hypothèque sérieux aussi bien de cette opportunité globale de transition du Burkina-Faso vers l'économie verte, que des opportunité offertes par ce secteur des DEEE qui a mis et continue de mettre tout le pays et même l'extérieur, en émulation, depuis la création depuis l'avènement à la légalité constitutionnelle du C.E.O.S International.

En second lieu, Il est publiquement reconnu que le Ministère en charge de l'Environnement est à l'origine du projet de loi portant modification de la LOI N°005/97/ADP PORTANT CODE DE L'ENVIRONNEMENT AU BURKINA FASO, et notamment des modifications concernant les mesures sur les déchets urbains.

Cependant force est de constater aujourd'hui que le Ministère de l'Environnement, de l'Économie verte et du Changement Climatique lui-même, se trouve à la date des présentes, en porte à faux avec la même loi 006-2013/PORTANT CODE DE L'ENVIRONNEMENT AU BURKINA-FASO, qui a pourtant abrogé la LOI N°005/97/ADP PORTANT CODE DE L'ENVIRONNEMENT AU BURKINA FASO, et qui l'a modifié relativement en ce qui concerne la question des déchets sur laquelle, de nouvelles mesures de répression plus sévères ont d'ailleurs été adoptées.

De sorte qu'aujourd'hui, même le SYSTÈME DES NATIONS UNIES, les représentations locales de certaines organisations internationales comme le PNUE, le PNUD, se trouve carrément en porte à faux avec cette loi ainsi que la REDEVANCE DE LA DETTE ÉCOLOGIQUE perçue au titre de l'utilisation ou de l'exploitation à des fins lucratives, des ressources naturelles ou de l'environnement, par exemple.

La preuve en est que le Ministère de l'Environnement, de l'Économie verte et du Changement Climatique tout entier également, ne dispose d'aucun document de traçabilité certifié quelconque, portant notamment sur les DEEE produits par ses propres services administratifs ou opérationnels ainsi que ceux que ses services ont contribuéà collecter directement ou contribué indirectement à canaliser vers les circuits informels d'exportations illicites.

Si bien qu'il est constamment établi que le Ministère de l'Environnement, de l'Économie verte et du Changement Climatique autorise sans avis d'expert indépendants en la matière, des exportations frauduleuses de déchets déclarés faussement comme étant sans valeur commerciale, et susceptibles de renfermer n'importe quoi, même de l'or ou des métaux précieux, puisque rien n'est pratiquement vérifié avec la minutie nécessaire par des experts habilités à cet effet.

Tant et si bien que lorsqu'on se réfère à la définition de l'environnement consacré par la loi 006-2013/PORTANT CODE DE L'ENVIRONNEMENT AU BURKINA-FASO, qui définit l'ENVIRONNEMENT comme étant l'ensemble des éléments physiques, chimiques et biologiques naturels ou artificiels et des FACTEURS ÉCONOMIQUES, sociaux, politiques et culturels, qui ont un effet sur LE PROCESSUS DE MAINTIEN DE LA VIE, la transformation et le développement du milieu, les ressources naturelles ou non et les activités humaines.

On s'aperçoit rapidement que les facteurs économiques qui sont bien connus des environnementalistes ne peuvent pas passer inaperçus dans le cadre des exportations de déchets prétendus dangereux et/ou sans valeur commerciale par ceux qui cherchent à les faire sortir du Territoire national avec des motifs environnementaux fallacieux ; alors que d'un autre coté le pays est chaque jour, envahis par les déchets venant de l'étranger et souvent même, des mêmes pays où ces déchets prétendus sont réexportés.

D'un autre coté, il est constamment établi que ces autorisations administratives obtenues avec de fausses déclarations, violent la LOI N ° 03/ 92/ADP du 3 décembre 1992 PORTANT RÉVISION DU CODE DES DOUANES DU BURKINA-FASO, qui prévoit en son article 62, en matière d'exportation, que lorsqu'il s'agit d'opérations d'exportations non commerciales comme le Ministère de l'Environnement, de l'Économie verte et du Changement Climatique l'entend, en délivrant ces autorisations, les propriétaires des marchandises ou des déchets sans valeur commerciale, peuvent eux-mêmes être admis à déposer en leurs noms, leurs déclarations en douanes, c'est-à-dire sans même avoir recours aux services d'un transitaire ou d'un commissionnaire en douane.

Comme quoi les autorisations administratives ; délivrées par le Ministère de l'Environnement, de l'Économie verte et du Changement Climatique en violation de la loi, à des exportateurs peu scrupuleux, par motifs d'intérêts économiques déguisés et sur la base certainement de fausses déclarations en ce sens ; ne tiennent pas la route.

D'ailleurs la convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, qualifie clairement aux alinéas C et D de son article 9, DE TRAFIC ILLICITE, tout mouvement transfrontière de déchets dangereux ou d'autres déchets effectué avec le consentement des États intéressés obtenu par falsification, fausse déclaration ou ,fraude ; ou qui n'est pas conforme matériellement aux documents.

Nonobstant le fait aigu que l'article 26 de la LOI N ° 03/ 92/ADP du 3 décembre 1992 PORTANT RÉVISION DU CODE DES DOUANES DU BURKINA-FASO dispose également en ce sens, qu' Indépendamment des obligations prévues en la matière, les importateurs et les exportateurs doivent se conformer à la réglementation du contrôle du commerce extérieur ainsi qu'à la législation relative aux relations financières avec l'étranger.

La gravité de la situation est telle que les acteurs du Ministère en charge de l'environnement se refusent pour des motifs commerciaux de concurrence invraisemblables et inadmissibles dans un département ministériel qui est chargé de préserver l'environnement ou qui n'a pas pour attribution de règlementer la concurrence ou Commerce, de satisfaire à son devoir de redevabilité en rendant public la liste officielle des personnes physiques ou morales qui ont pris l'habitude de contourner les barrières douanières du Burkina-Faso, pour pouvoir exporter illégalement leurs affaires sans contrôle, en se faisant moyennant quel prix (cela également reste à savoir), délivrées indument par le Ministère de l'Environnement, de l'Économie verte et du Changement Climatique, des autorisations administratives d'exportations de déchets, en dépit des avis experts contraires et préventifs du C.E.O.S International.

En conclusion, Le gouvernement, qui se trouve actuellement, dans ce contexte scandaleux à cause de son déficit de compétence en matière de système de transition vers l'économie verte et en matière de système de gestion stratégique de DEEE, gagnerait beaucoup à valoriser et promouvoir l'expertise endogène d'innovation stratégique, ici développée en toute indépendance, par le C.E.O.S International, qui en plus de la compétence pure, a l'avantage de conserver un certain esprit patriotique qui lui permet de mettre au premier rang de ses préoccupations professionnelles , la défense de l'intérêt supérieur de la nation ; dans la mesure où en démarrant ses activités, le C.E.O.S International a déjà commencéà mettre son expertise et sa neutralité professionnelle, sans aucune contrepartie, au service de l'État, et notamment au service des pôles judiciaires spécialisés dans la répression de la criminalitééconomique et financière, et indirectement dans le cadre du plan d'actions du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO), au titre du secteur privé, au regard de tout ce qui précède.

Le C.E.O.S International laissent donc le soin à qui de droit de tirer toutes les conséquences de droit qui s'imposent manifestement dans le contexte qui a sommairement dépeint dans cette déclaration.

Pour sa part, le C.E.O.S International souhaite tout simplement que le Gouvernement lui permette en toute sérénité de faire son travaille d'implémentation de ces innovations stratégiques qui correspondent exactement à des besoins actuels au niveau national, et de l'accompagner de ce fait, dans son domaine d'innovations stratégiques, à apporter sa pierre à l'édifice nationale et à faire rayonner ainsi le pays des hommes intègres, dans le concert des nations à la fois éprises d'émergence et de développement durable ; en rappelant toute fois et sans fausse modestie au Gouvernement que le Burkina-Faso a quand même adopté La LOI N°008-2014/AN PORTANT LOI D'ORIENTATION SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE, qui dispose au titre des PRINCIPES GÉNÉRAUX, en son article 5, que selon LE PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ, l'attribution des responsabilités doit se faire au niveau le plus compétent et le plus pertinent.

C.E.O.S International
RCCM N° BF OUA 2018 B 4727 IFU N° 00106126 U CNSS N° 1301592T
CONTACTS : 25 46 20 01 / 76 14 14 94 / 60 41 51 60 / 78 64 41 31
11 B.P. 1271 OUAGADOUGOU CMS 11 ; e-mail : ceos.international@gmail.com

Docteur OUEDRAOGO Ferdinand
Associé/Gérant


Mobilisation des recettes : Quand la douane se positionne comme juge et partie

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Ceci est une opinion d'un citoyen, Dakissaga Franck, enseignant, sur la résiliation des contrats de vérification des importations avec la société COTECNA, un des points de revendication de la Coordination des syndicats du Ministère en charge de l'économie et des finances (CS-MEF).

Les effets contractuels qui liaient la société COTECNA à l'Etat burkinabè cesseront conformément aux termes du présent contrat conclu en août 2015. Et le 7 septembre (2018), la société d'inspection sera dessaisie de sa prestation contractuelle de conduite du Programme de vérification des importations. Réunis à Ouagadougou le 20 août dernier, l'administration douanière et le personnel ont planché sur les armes à affûter pour reprendre en mains ce pan de leurs, soi-disant, attributions. Arguant d'une « reprise de la plénitude des attributions traditionnelles ». Et c'est le mot d'ordre en vogue chez les paramilitaires de la finance.

Aussi, est-ce la concrétisation de l'écho d'un point de la plate-forme revendicative de la coordination des syndicats du MINEFID qui réclamait à cor et à cri la cessation de la collaboration de l'Etat avec COTECNA ? Ce syndicat qui n'a de raison d'être que la défense des intérêts moraux et matériels de ses membres a fini par enfiler la toge d'un décideur, une mission qui ne leur est pas dévolue. Quoique, le chargé de communication et des relations publiques veuille faire avaler cela à ceux qui le veulent, c'est tous les douaniers qui crient victoire en miroitant l'aube des bonnes affaires.

« Cette non -reconduction du contrat n'est ni un simple caprice d'un directeur général, ni une injonction d'un conseil de direction et n'est pas non plus un trophée de guerre dont une organisation quelconque pourrait se prévaloir », a tenté de justifier le divorce avec la COTECNA. Avant d'ajouter qu'il s'agit de se conformer au nouvel ordre économique mondial édicté par l'OMC à travers la loi sur la facilitation des échanges et des partenaires. En réalité, il ne s'agit là qu'un brouillard communicationnel visant à forger et à rassurer une opinion publique emballée par un engagement à haut risque.

En effet, aucune instance et aucune norme ne fait entrave à la collaboration avec une structure dotée d'expérience avérée et d'impartialité pour aider à la mobilisation des recettes. La vision et la philosophie de l'OMC sont, faut-il le rappeler, trempées dans le système capitaliste où la privatisation des services publics est la règle.
Dès lors, on comprend aisément que les raisons avancées sont d'un piètre argumentaire. Et que les vraies raisons sont à rechercher dans la volonté d'un corps à rompre avec une société qui les empêche véritablement de s'adonner à autre chose. Cela est d'autant plus évident que toutes leurs réquisitions, les douaniers n'ont jamais voulu reconnaître les mérites de COTECNA.

Alors que depuis la prise en main par la société COTECNA du Programme vérification des importations en aout 2004, les chiffres témoignent éloquemment en faveur de ses performances et de la valeur ajoutée à la mobilisation des recettes douanières et de la lutte contre la fraude. En effet, les taux de recouvrement des prévisions sont toujours hissés au-dessus de la barre des 90%.
Autant dire, au regard des justifications, que la société COTECNA a réitéré au Burkina tout le bien qui est dit de lui dans les autres pays. Difficile alors de dissiper l'ombre de doute qui plane sur la capacité de notre administration douanière à relever les défis relevés par COTECNA nonobstant les professions de foi des responsables de ce corps.

Toujours classé en bonne place des mauvais élèves en matière de corruption par le REN-LAC, la douane devrait d'abord rassurer de ce côté-là avant de prétendre accomplir une obligation de résultat dans un domaine qui exige cela. Mais tant que les tenues de ces douaniers seront toujours munies de poches, il sera toujours difficile d'empêcher d'empocher au lieu d'encaisser.
De cette mesure digne de l'Albatros dont les grandes ailes l'empêche de marcher, l'administration douanière devient juge et partie dans le processus de recouvrement des recettes qui, pourtant, doit son efficacitéà la présence d'une structure impartiale de contrôle.

En clair, désormais, la douane échappe à tout radar de contrôle, sauf sa plus haute responsabilité citoyenne, plutôt si elle en a. De toutes les façons, dans une administration publique où la sanction pour faute ou à fortiori pour insuffisance est rare comme l'éclipse solaire, sans paraitre un oiseau de mauvais augure, il apparaît dans l'opinion qu'il faut attendre la preuve du maçon. A travers cette mesure, le gouvernement a encore brillé par son incohérence qui risque de donner du crédit à d'autres luttes.

En effet, dans le même département des finances, alors que l'idée très controversée de recruter une structure privée pour le recouvrement des impôts, entraine une levée de bouclier, voici qu'une structure privée est mise en touche pour soit disant permettre à l'administration de revêtir l'intégrité de ses attributions traditionnelles. Ainsi, le gouvernement fait-il plus de confiance au corps de douane qu'à celui des impôts ? Selon le directeur général des douanes, Adama Sawadogo, il n'est pas question qu'avec cette sortie que l'on assiste à une diminution des recettes du budget de l'Etat.

Mais l'on s'attend mieux encore, à ce que la douane n'occupe pas encore le premier rang de la liste du REN-LAC et fasse mieux que la COTECNA. Chose qui n'est pas évident dans un domaine où l'orthodoxie financière est la moins partagée. En rappel, la mission de la société COTECNA s'étendait à un volet de transfert de technologie consistant à former l'administration douanière en matière de technique de recouvrement des recettes. Ce transfert a-t-il été effectif ?

A défaut d'une évaluation préalable, on est fondéà s'en douter. C'est dans ce sens que, nonobstant le caractère déterminé du contrat qui la liait à COTECNA, l'administration douanière a pris une décision subite et contre-productive. On aurait dû planifier cette rupture, le temps de s'assurer, de la disposition technique et morale de la douane à s'émanciper pleinement. Mais, alors que le vin est tiré, il ne reste plus qu'à la boire jusqu'à la lie.

Dakissaga Franck, enseignant

Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

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Quelques jours après la visite de la Fondation américaine Susan Buffet au Président de l'Assemblée nationale, passage au cours duquel, il a aussi été question de ‘'promouvoir'' les « droits de la femme et de la jeune fille », l'idée sur l'Interruption volontaire de grossesse alimente les analyses de plusieurs milieux. Dans cette déclaration parvenue à notre rédaction, les Organisations féminines de confessions religieuses du Burkina Faso s'insurgent contre toute « perspective de légalisation de l'avortement ou de l'interruption volontaire de la grossesse ».

contre les velléités de révision de la loi n°025-2018 /an du 31 mai 2018 portant code pénal et celle n°049-2005/an du 21 décembre 2005 portant sante de la reproduction relative à l'interruption volontaire de grossesse (l'avortement)

Déclaration des Organisations féminines de confessions religieuses du Burkina Faso contre les velléités de révision de la loi n°025-2018 /an du 31 mai 2018 portant code pénal et celle n°049-2005/an du 21 décembre 2005 portant sante de la reproduction relative à l'interruption volontaire de grossesse (l'avortement)

Le quotidien Sidwaya, dans son édition n°8719 du vendredi 24 août 2018, a rendu compte d'une audience que Monsieur Balla Alassane SAKANDE, président de l'Assemblée Nationale, a accordée au ministre de la Santé, le Pr. Nicolas MEDA accompagné de Monsieur Allen Greenberg président de la Fondation Susan Buffett, le 22 août 2018.

Cette audience, largement relayée par les réseaux et médias sociaux, était en fait une action de plaidoyer consistant à sensibiliser le premier responsable de la Représentation Nationale sur la nécessité de réviser « les lois afin que la femme et la jeune fille puissent jouir de tous leurs droits », selon Sidwaya.

Ainsi pour le ministre, « permettre à la femme d'avoir tous les droits possibles, c'est lui donner aussi la possibilité d'une interruption sécurisée de la grossesse, quand avoir cet enfant va menacer sa vie ».

Par ailleurs, « Il s'agira […] d'adapter l'arsenal juridique pour permettre aux femmes et aux jeunes filles en détresse, avec une grossesse non désirée, d'avoir accès à une interruption sécurisée de cette grossesse. » Ce partenariat noué sur initiative du ministère de la Santé du Burkina Faso vise aussi à« atteindre la gratuité de la planification familiale au Burkina Faso », à réaliser les « objectifs de son nouveau plan en matière de santé qui sont, entre autres, l'accès des populations aux soins » et à« nous accompagner parce que leur but est en phase avec le programme du président Roch Marc Christian Kaboré en matière de santé et d'accès des populations aux soins essentiels ».

Au cours de cette audience, Monsieur A. Greenberg a souligné que « La Fondation Susan Buffett est une organisation philanthropique basée aux USA dont la philosophie est la transformation des sociétés pour l'effectivité des droits des femmes et des jeunes filles, notamment ceux liés à la santé, à la reproduction, au droit de choisir d'avoir ou de ne pas avoir d'enfant au moment désiré. »

Avant d'en venir au fond des propos du ministre N. MEDA et A. Greenberg, il sied de rappeler que l'interruption volontaire de grossesse (l'avortement) est encadrés au Burkina Faso par la loi n° N°025-2018 /AN du 31 mai 2018 portant code pénal et celle n°049-2005/AN du 21 décembre 2005 portant santé de la reproduction. Le code pénal punit, en son article 513-10, d'une peine d'emprisonnement au moins d'un à cinq ans et d'une amende d'un million à trois millions de francs CFA, toute personne qui s'est rendue coupable d'avortement.

Quant à la loi portant la santé de la reproduction, elle dispose en son article 21 que l''interruption volontaire de grossesse n'est autorisée que dans les cas suivants et sur prescription d'un médecin :

- lorsque la poursuite de la grossesse met en danger la vie et la santé de la femme enceinte ;

-à la demande de la femme, lorsque la grossesse est la conséquence d'un viol ou d'une relation incestueuse ;

- lorsqu'il existe une forte probabilité que l'enfant à naître soit atteint d'une affection d'une particulière gravité au moment du diagnostic.

Dans ces cas, l'interruption volontaire de grossesse doit se faire dans de bonnes conditions de sécurité.

L'Etat, à travers le Ministère de la santé a le droit et même le devoir de rechercher, de nouer et de mettre en œuvre des partenariats susceptibles de permettre d'atteindre ses objectifs en matière de santé contenus dans le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES).

Tout en reconnaissant à l'Etat ce rôle régalien, nous femmes des confessions religieuses, estimons avoir aussi le droit et devoir d'affirmer, en tant que croyantes
notre position face à ce qui n'est, en réalité, ni plus ni moins qu'un plaidoyer en faveur de ce qui est, sous d'autres cieux, l'interruption volontaire de grossesse.

Pour nous, les arguments développés par le ministre Méda pour justifier la nécessité de réviser les lois portant code pénal et santé de la reproduction sont, du point de vue des religions abrahamiques et dans le contexte de notre pays, éthiquement inacceptables et culturellement inopportuns. De plus, l'avortement a un coût économique, psychologique et physique du fait des traumatismes qu'il engendre immanquablement chez la femme concernée.

Nous, femmes catholiques, évangéliques et musulmanes estimons, en tant que mères et sœurs, des autres Burkinabè, qu'infliger un traumatisme psychologique aux femmes et jeunes filles est aux antipodes de la facilitation de l'accès aux soins.

En outre, si cette velléité du ministre devenait réalité, le risque serait grand que, dans un contexte culturel marqué déjà par une dépravation tendancielle des mœurs, d'une part, les acquis du travail de sensibilisation des femmes et des jeunes (filles et garçons) en matière de sexualité et, d'autre part, les résultats de la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles connaissent un sérieux reflux. De même, cette initiative contribue à banaliser la vie humaine, la chose la plus sacrée que nous ayons sur terre.

Quant à l'affirmation selon laquelle, cette démarche en direction de la représentation nationale est « en phase avec le programme du président Roch Marc Christian Kaboré en matière de santé et d'accès des populations aux soins essentiels », nous sommes fondées d'en douter car le PNDES souligne que pour atteindre les objectifs dans le domaine de la santé de la population, « Les principales actions … consisteront en l'amélioration de la qualité et de la quantité de l'offre des services de santé, en la réduction des inégalités régionales d'accès à la santé, au renforcement du système d'information sanitaire, en la mise à disposition des ressources humaines et des infrastructures aux normes internationales et en la bonne gouvernance des établissements de santé. » (p. 40) Quid alors de la révision des instruments juridiques relatifs aux grossesses non désirées ?

En fait, le droit de choisir d'avoir ou de ne pas avoir d'enfant au moment désiré, ne peut s'exercer qu'avant toute conception de la vie sauf en cas de viol ou de relation incestueuse. Ce dernier cas est déjà pris en compte à l'alinéa 2 de l'article 21 de la loi n°049-2005/AN du 21 décembre 2005 portant santé de la reproduction. Le défi à relever aujourd'hui n'est pas de réviser les lois mais d'accentuer l'œuvre de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive.

Au regard de ce qui précède, nous, femmes croyantes du Burkina, qui donnons la vie et œuvrons à la sauvegarder :

Recommandons au gouvernement de s'abstenir de prendre toute initiative tendant à réviser la loi n° 2018-025/AN du 31 mai 2018 portant code pénal et celle n°049-2005/AN du 21 décembre 2005 portant santé de la reproduction, dans une perspective de légalisation de l'avortement ou de l'interruption volontaire de la grossesse.

Interpelons l'Assemblée Nationale (les députés) sur son devoir de légiférer conformément à la volonté du peuple qui l'a élue.

Lançons un appel aux différentes organisations de croyants et de croyantes ou non qui promeuvent la vie d'unir leur voix à la nôtre pour le rejet catégorique de toute tentative de révision de la loi n° 2018-025/AN portant code pénal et celle n°049-2005/AN portant santé de la reproduction telle que l'envisagent Monsieur le ministre de la Santé et ses partenaires ; si tant est que cette révision vise la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse au Burkina Faso.

Fait à Ouagadougou le ----- août 2018

Ont signé :

Pour la Cellule Féminine du Cercle d'Etudes et de Formation Islamique (CERFI)

Mme Salamata KONATE/SIDIBE

Pour l'Association des Jeunes Musulmanes d'Afrique de l'Ouest (AJMAO)

Mme Zenabou COULIBALY/ZONGO

Pour les Femmes de l'Alliance des Femmes Evangéliques de la Fédération des Eglises et Missions Evangélique s (AFE/FEME)

Mme Marie Louise Florence COMPAORE

Pour l'Organisation Nationale des Femmes Catholiques du Burkina Faso (ONFC/BF)

Mme Bintou Michelle ZOURI/LINKO

Apostolat Ministère Femmes de la Communauté Catholique Mère du Divin Amour (Mifem /CMDA)

Mme K. Ursule Viviane TARO/SANON

Insécurité, incivisme : Et si on revenait au service militaire obligatoire pour tous ?

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Réagissant aux attaques terroristes récurrentes avec leurs lots de victimes décorées à titre posthume, ce citoyen en appelle à plus de patriotisme et propose de revenir au service militaire obligatoire pour tous.

Cet après-midi il y a eu encore un long cortège de 4X4 avec son lot de hauts-gradés et d'autorités qui ont convergé vers un cimetière. Une fois de plus, ils avaient tous la mine renfrognée comme il est de coutume dans un cimetière. Ils ont prononcé un discours émouvant et demandéà la famille et aux frères d'armes d'être fiers car le défunt part en martyr au nom de la république.

Une médaille a été décernée à titre posthume avec toute la solennité qui sied à pareille circonstance. Puis chacun est retourné, sous bonne escorte, dans son bureau feutré, en attente de la prochaine convocation au cimetière.

En général les médailles se reçoivent avec joie et fierté, on bombe fièrement le torse pour se la faire apposer. La valeur de la médaille n'a d'égale que sa rareté, une rareté qui prend tout son sens dans le caractère exceptionnel de l'acte qui nous vaut cette distinction. Cependant il y a des médailles qu'on souhaiterait ne jamais avoir car il n'y a aucune médaille qui vaut la vie d'un être humain. Mais voilà, quand les décorations à titre posthume deviennent légion, le caractère exceptionnel de cette distinction se retrouve dilué et perd une grande partie de sa valeur entre douleur et questionnements.

Comme pour ses prédécesseurs, il sera déposé sur le bois ciré du cercueil du douanier BADO du poste de Batié un bout de métal portant le sceau de la république. Une médaille à titre posthume qui sera noyée et absorbée par la douleur et la colère. Une colère noire et dense, car si ce qu'on entend sur l'attaque du poste douanier se révèle juste, il y a de quoi être révolté.

C'est toujours des attaques où l'ennemi frappe et replie sans être touché (la plupart du temps, les morts sont de notre côté), des ratissages plusieurs heures après coup (presque jamais de bilan des ratissages).

Oui, révolté comme un certain Naïm TOURE , qu'on a embastillé pendant deux mois pour avoir osé dire tout haut ce que beaucoup murmurent tout bas sans oser lever la voix. Au passage, je me demande ce que cette incarcération a changéà la donne sécuritaire si ce n'est satisfaire ceux qui refusent d'entendre un autre son de cloche.

Bref, quand Bado s'engageait, c'était pour défendre la république, il était loin de se douter que c'était la république elle-même qui allait le livrer à la mort, sinon comment comprendre que dans l'environnement sécuritaire qui est le nôtre, on puisse être seul à monter la garde dans un poste de douane (information à confirmer, mais qui n'a pas été infirmée jusque-là) qui est à quelques encablures de deux frontières terrestres ? Est-ce le dispositif normal ou bien il y'a eu maldonne ? Plusieurs heures d'assaut pour voir arriver les renforts cinq heures après, pourquoi cette lenteur alors qu'il n'y a même pas 100km entre Gaoua et Batié ?

On est tenté de se demander pourquoi les autres corps (gendarmerie, police...) de la ville n'ont pas réagi. Mais sachant que nos FDS ne sont pas des froussards, à cette question moi j'ai envie de poser une autre , avaient-ils les moyens adéquats pour affronter la puissance de feu des assaillants ? Avaient-ils des dotations en arme et en munitions conséquentes pour contrer l'ennemi ?

Ce sont là des questions qui me rappellent encore le sacrifice de Yassia SAWADOGO, tombé au Café Istanbul pour une histoire de bouclier balistique. S'il n'y a pas de moyens adéquats, sachez qu'aucun FDS n'ira se donner à une mort certaine, non ! Ils sont formés pour défendre la patrie au péril de leur vie, mais pas pour être des candidats au suicide, il y a une grosse nuance entre les deux.

L'armée c'est la grande muette, naturellement là-bas, on ne grève pas, on exécute et on la ferme. Mais à défaut de se plaindre officiellement, certains murmurent en sourdine, car voir ses frères d'armes tomber pratiquement toutes les semaines et avoir l'impression que pas grande chose n'est fait pour que ça change, ça a de quoi scier le moral.

Si rien n'est fait, je ne serai pas surpris que certains refusent de rejoindre leur zone d'intervention si les conditions ne sont pas réunies pour leur permettre d'assurer leur mission sereinement, car personne n'aspire àêtre un martyr de façon précoce.

Qu'est-ce qu'il faut faire ? J'en sais rien.

Si la présence des nombreux camps militaires qui peuplent la capitale n'est pas critique, alors délocalisez ces camps dans les zones à risque, parcellez les zones qui seront dégagées de ce fait et reversez l'argent de la vente de ces parcelles à l'armée.

Au démantèlement du RSP on a vu un stock impressionnant d'équipements militaire en sortir, que devient ce matériel ? Redéployez si nécessaire.

S'il le faut, revenons au service militaire obligatoire pour étoffer les possibilités de l'armée mais aussi allez à l'école du civisme.

Bref, faisons quelque chose ou donnons l'impression d'en faire.

Puisse votre sacrifice être accepté par le Très-haut , et la terre libre du Burkina vous accueillir dans la dignité.

#Ackermann
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10214909759471602&id=1056230361

Arrestation de Safiatou Lopez : il n'y a pas de motif officiel, selon son avocat

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Le domicile de Safiatou Lopez/Zongo, leader de l'organisation de la société civile « Bori Bana », a fait l'objet d'une perquisition par la gendarmerie nationale, dans la nuit du mercredi 29 août 2018. Après avoir forcé la porte du domicile, les pandores ont procédéà l'arrestation de Safiatou Lopez.

Dans la soirée du mercredi 29 août 2018, le bruit s'est vite rependu comme une trainée de poudre. Des hommes en arme encerclaient la cour de Safiatou Lopez sise à la cité Azimo, à Ouagadougou (quartier sud de la capitale). Sur les lieux autour de 17h30, nous avons constaté que des gendarmes quadrillaient la zone du domicile et demandaient aux usagers de changer de route.

Des journalistes ont tenté d'approcher les pandores stationnés devant la cour de dame Lopez, mais peine perdue. « Retournez de là où vous venez », ont sommé les éléments postés dans la rue. Il fallait donc rebrousser chemin. Quelques minutes plus tard, les petits commerces dans les environnants sont sommés de fermer et de quitter les lieux, sans autre explication. Toujours dans l'attente et peu avant 18h30, trois véhicules, dont un « fond rouge », s'immobilisent à distance du périmètre encerclé. A bord de ces véhicules, le chef de file de l'opposition, Zéphirin Diabré, accompagné de deux acteurs de la société civile, Hervé Ouattara du CAR et Marcel Tankoano du M21.

Zéphirin Diabré

Après quelques minutes d'échanges après avec les pandores, le chef de file de l'opposition confie aux journalistes qu'il s'agit d'une perquisition ; donc personne ne peut avoir accès à la cour. « Malheureusement, nous n'avons pas pu accéder au ‘six-mètres' qui mène à son domicile. Les forces de l'ordre nous ont fait comprendre qu'elles étaient dans une opération dans le cadre d'une enquête qui devrait se prolonger par une perquisition », a indiqué Zéphirin Diabré.

De cet instant jusqu'à la tombée de la nuit, rien à signaler, sauf des va-et-vient de véhicules (militaires comme civils) ainsi que le renforcement du dispositif en place. Autour de 20h30, on entend de petits coups sur une porte, ensuite des coups plus bruyants. Ce qui fait penser que l'occupante a refusé d'ouvrir la porte et que les hommes en tenue comptaient y entrer pour faire leur travail. Après plusieurs minutes, c'est le calme plat et une voix féminine tranche le silence assourdissant de la nuit. Est-ce la voix de dame Lopez que les gendarmes venaient d'embarquer ? L'on ne saurait le dire. Aux environs de 21h30, plusieurs véhicules quittent les lieux en file indienne, et un dispositif léger est laissé devant la cour de Safiatou Lopez qui venait d'être perquisitionnée.

Me Silvère Kiemtaremboum, avocat de Safiatou Lopez

Arrivée depuis des minutes sur les lieux, Me Silvère Kiemtaremboum, avocat de Safiatou Lopez, a été bloqué par la gendarmerie et a assisté impuissant au déroulement de l'opération, ainsi qu'à l'arrestation de sa cliente. Pour lui, on ne reproche absolument rien à Mme Lopez. « Officiellement, il n'y a pas de motif, aucun mandat n'a été présentéà Mme Lopez. Le motif de son arrestation également n'a pas été communiqué», a-t-il regretté.

La gendarmerie l'a embarquée pour quelle destination ? L'avocat l'ignore, mais persiste et signe qu'il y a eu violation de domicile, puisque les pandores ont non seulement forcé la porte, mais sont aussi passés par une fenêtre pour accéder à la maison. Pour la suite de l'affaire, il dit attendre de comprendre ce qui est reprochéà sa cliente avant de décider de la conduite à tenir.

Kouaman Marcus
(kmagju@gmail.com)

Lefaso.net

Corrections et délibérations des concours directs de la session 2018 : Cap pour des corrections électroniques des épreuves écrites

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Le 13 août dernier à Ouagadougou lors du processus d'impression des épreuves des concours directs de la session 2018, le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Séni Mahamadou Ouédraogo avait annoncé aux journalistes le 13 août dernier , l'introduction cette année de la correction électronique des copies de composition. Selon le ministre, la correction électronique est devenue de nos jours incontournable au regard du nombre élevé des candidats aux concours directs de plus en plus croissants avec une quantitéénorme de copies à corriger. C'est pourquoi, le ministère de la Fonction publique a mis le cap cette année pour la correction électronique des copies de composition des sujets à choix multiples (QCM) de plus d'un million de copies de candidats aux concours.

Après la réception des dossiers de candidatures et l'administration des épreuves écrites des concours directs d'accès à la Fonction publique d'Etat sur toute l'étendue du territoire, lancée officiellement le 25 août dernier par le ministre des Mines et des carrières, Oumarou Idani assurant l'intérim du Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale en mission, intervient la quatrième et dernière étape de l'organisation des concours directs à travers les corrections, contrôles approfondis et délibérations.

Ce dernier processus a débuté ce jeudi 30 août à l'Ecole nationale d'administration et de la magistrature (ENAM). Au regard des statistiques des copies des candidats enregistrées par l'Agence générale de recrutement de l'Etat, le ministère de la Fonction publique se voit contraint d'innover par la correction électronique des copies afin d'aboutir à des délibérations suivant des délais indiqués pour la rentrée académique dans les Ecoles et Centres de formation professionnels de l'Etat.

Dans le souci de montrer la transparence qui caractérise tout le processus d'organisation des concours, le président de la Commission nationale de pilotage des concours de la Fonction publique, Souleymane Lengane, la directrice générale de l'Agence de recrutement de l'Etat, Bertille Ayoro et les membres de la commission ont, une fois encore convier les journalistes des organes publics et privés à visiter sous haute surveillance policière ce jeudi 30 août les équipements informatiques dotés de logiciel approprié et installés dans la salle de corrections et délibérations des concours à l'Ecole nationale d'administration et de la magistrature (ENAM).

De sources proches du département de la Fonction publique, ce logiciel de correction électronique utilisé est déjà expérimenté avec succès à l'Université OUAGA 02. Le logiciel tel qu'il est conçu, pourra identifier les copies et les corriger automatiquement. Les objectifs attendus de cette innovation sont de permettre entre autres :

- Une objectivité dans la correction des copies ;
- Une réduction des risques d'erreurs de correction manuelle ;
- Un gain de temps et une réduction des coûts face aux effectifs de plus en croissants des candidats (en 2017, 386 170 200 F CFA ont été déployés pour la correction manuelle de 865 809 copies QCM. Alors qu'avec un budget de 100 000 000 F CFA, on peut effectuer la correction électronique des 1 315 515 copies QCM cette année).

Le budget prévisionnel de la session 2018 de l'organisation de l'ensemble des concours est de deux milliards six cent soixante treize millions soixante quatre mille neuf cent quarante neuf francs CFA (2 673 064 949 F CFA) contre une inscription au budget de 2018 qui est de : un milliard huit cent soixante dix sept millions trois cent seize mille francs CFA ( 1 877 316 000 F CFA). Ce qui donne un écart de sept cent quatre vingt quinze millions sept cent quarante huit mille neuf cent quarante neuf francs CFA (795 748 949 F CFA ) sont à rechercher. Les premiers résultats pour la session des concours directs de la session 2018 sont attendus dans la deuxième quinzaine du mois de septembre 2018.

. En rappel , le Conseil des Ministres en sa séance du 18 avril 2018 avait autorisé le recrutement de 6 668 agents sur concours directs au profit de la Fonction publique d'Etat. Pour cette session 2018 un million trois cent quinze mille cinq cent quinze ( 1 315 515 ) candidatures ont été enregistrées sur toute l'étendue du territoire pour la conquête des 6 668 postes. Plus de 56 000 acteurs (toutes catégories et tous corps confondus) sont mobilisés seulement à Ouagadougou pour la réussite
de cette opération.

Les statistiques enregistrées sur les deux dernières années illustrent bien la problématique de l'emploi au Burkina Faso au regard de l'accroissement inexorable des demandeurs d'emploi de la Fonction Publique :

- 920 348 candidatures en 2017,
- 1 315 515 candidatures en 2018.

« Pour ce qui nous concerne, nous organisons tous les concours d'accès à la Fonction publique d'Etat sous le sceau de la transparence et de l'égalité de chance pour tous les candidats » a déclaré aux journalistes le secrétaire général du Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, Souleymane Lengane et président de la Commission nationale de pilotage des concours directs et professionnels de l'Agence de recrutement de l'Etat.

DCPM/ MFPTPS

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