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Avis de recrutement d'un (1) Spécialiste Sénior en systèmes d'information, un (1) Ingénieur spécialisé en réseaux et télécoms, un (1) Ingénieur spécialisé sur les systèmes, les serveurs et la sécurité, un (1) Ingénieur spécialisé sur les bases de données et les applications

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Pour la mise en place de son service informatique, la Banque Agricole Du Faso (BADF) lance un avis d'appel à candidature pour le recrutement de personnel répondant au profil suivant : un (1) Spécialiste Sénior en systèmes d'information, un (1) Ingénieur spécialisé en réseaux et télécoms, un (1) Ingénieur spécialisé sur les systèmes, les serveurs et la sécurité, un (1) Ingénieur spécialisé sur les bases de données et les applications.

I- EXIGENCES DES POSTES

Profil n°1 : Spécialiste Sénior en systèmes d'information

PRINCIPALES TACHES ET RESPONSABILITES

Pilotage stratégique

- Participe aux instances de pilotage et de décision de la Direction Générale
- Supervise l'élaboration et la mise en œuvre du schéma directeur des SI
- Supervise la mise en œuvre des systèmes d'interconnexion, des salles serveurs et des solutions informatiques
- Met en place des outils et des tableaux de bord de pilotage des activités de la Direction des systèmes d'information (DSI)
- Assure une fonction de veille technologique dans le domaine des SI
- Définit, en collaboration avec l'entité responsable des achats, la politique de rationalisation des acquisitions informatiques (solutions, équipements, licences, …)
- Participe à la négociation des contrats informatiques de la banque
- Définit les règles de cohérence et d'optimisation des SI (applications, systèmes, réseaux, …)
- Définit les normes et procédures de gestion du parc informatique et la maintenance du matériel informatique
- Elabore la politique de sécurité des systèmes d'information (PSSI) et veille à la cohérence des actions réalisées en matière de sécurité informatique
- Assure le rôle de conseil et d'assistance auprès des entités de la banque

Gestion opérationnelle

- Supervise l'application des normes, des référentiels et des bonnes pratiques dans le domaine informatique
- Assure le pilotage, la mise en œuvre ou la maîtrise d'œuvre et l'évaluation des projets informatiques
- Assure la mise en œuvre et contribue à l'application des procédures et normes en matière de sécurité des SI
- Supervise l'élaboration des tableaux de bord des risques informatiques et le suivi des indicateurs de sécurité
- Assure la conformité des commandes et livraisons des systèmes, des solutions et des équipements
- Supervise l'exploitation et la maintenance des systèmes, des applications, des réseaux et des télécommunications
- Supervise le respect des règles de stockage et de circulation du matériel informatique
- Contrôle et valide les plans d'actions de la DSI et assure leur exécution après approbation de la hiérarchie
- Contrôle, à des fréquences préétablies, tous les indicateurs définis dans le cadre du pilotage des SI
- Identifie les écarts de performance, analyse les causes àéliminer et procède aux ajustements nécessaires
- Elabore et /ou valide les rapports d'activités périodiques

QUALIFICATIONS ET PROFILS RECHERCHES

Sont appelés à concourir les candidats remplissant les conditions suivantes :
- Etre de nationalité burkinabé
- Etre âgé d'au moins 32 ans et au plus 50 ans
- Etre titulaire d'un diplôme de Bac+5 en Informatique ou en Systèmes d'Information
- Avoir au moins dix (10) années d'expériences professionnelles
- Avoir occupé des fonctions similaires dans des organisations de taille similaire
- Avoir occupé, au cours des dix (10) dernières années, des responsabilités croissantes dans les systèmes d'information
- Avoir une large connaissance sur les systèmes d'information
- Avoir des connaissances en sécurité informatiques (normes, risques)
- Avoir des expériences en management des ressources humaines
- Avoir de très bonnes capacités d'organisation d'équipes informatiques
- Avoir de bonnes capacités de planification et de gestion d'activités informatiques
- Avoir un sens élevé de la délégation et de la supervision d'activités
-Être doté d'une force de persuasion et d'une bonne capacité de communication

Profil n°2 : Ingénieur spécialisé en réseaux et télécoms

PRINCIPALES TACHES ET RESPONSABILITES

Pilotage stratégique

- Définit les tableaux de bord de pilotage des réseaux et télécoms
- Définit les normes et procédures de gestion des réseaux et télécoms

Gestion opérationnelle

- Réalise et/ou supervise les projets d'infrastructures réseaux et télécoms
- Met en place et configure les équipements réseaux et télécoms
- Administre l'ensemble des réseaux locaux de la banque
- Assure une bonne gestion des droits d'accès au réseau pour garantir les règles de sécurité
- Assure ou supervise l'installation et le paramétrage des équipements et outils d'administration des réseaux et télécoms
- Met en place des solutions pour garantir une haute disponibilité des réseaux et des télécoms
- Assure une veille technologique afin d'anticiper les évolutions nécessaires à l'optimisation des réseaux et des télécoms
- Assure un rôle de conseil auprès du DSI sur les aspects « réseaux » et « télécoms »
- Elabore les rapports d'activités périodiques sur le système d'information

QUALIFICATIONS ET PROFILS RECHERCHES

- Etre de nationalité burkinabé
- Avoir au minimum 27 ans et au maximum 45 ans
- Etre titulaire d'un diplôme de Bac+3 minimum en Informatique ou en Systèmes d'Information
- Avoir au moins cinq (05) années d'expérience professionnelle
- Avoir des certifications professionnelles dans le domaine des réseaux, des télécommunications et de la sécurité serait un atout
- Avoir déjà occupé une fonction d'administrateur de réseaux et télécommunications
- Avoir une bonne connaissance des protocoles réseaux et de télécoms
- Avoir une bonne connaissance des technologies télécoms et Internet
- Avoir une bonne connaissance des équipements réseaux (routeurs, firewall, …) et des télécoms
- Avoir une bonne connaissance de la téléphonie sur IP
- Avoir une bonne connaissance des outils d'analyse et d'audit des réseaux

Profil n°3 : Ingénieur spécialisé sur les systèmes, les serveurs et la sécurité

PRINCIPALES TACHES ET RESPONSABILITES

Pilotage stratégique

- Définit les tableaux de bord de pilotage des serveurs et des systèmes
- Définit les normes et procédures de gestion des serveurs et des systèmes
- Elabore la politique de sécurité du système d'information

Gestion opérationnelle

- Assure l'administration des serveurs et des systèmes
- Assure ou supervise l'exploitation et la maintenance des serveurs et des systèmes
- Participe à la mise en œuvre des serveurs, des bases de données et des applications
- Met en place et gère les droits d'accès des utilisateurs aux serveurs et systèmes
- Installe et configure les postes de travail et les outils de supervision
- Met en place des solutions pour garantir une haute disponibilité des serveurs, des systèmes de stockage et des systèmes d'exploitation
- Assure une veille technologique afin d'anticiper les évolutions nécessaires à l'optimisation des serveurs et des systèmes
- Assure un rôle de conseil auprès du DSI sur les aspects « serveurs », « systèmes » et « sécurité»
- Elabore les rapports d'activités périodiques sur les serveurs, les systèmes et la sécurité

QUALIFICATIONS ET PROFILS RECHERCHES

- Etre de nationalité burkinabé
- Avoir au minimum 27 ans et au maximum 45 ans
- Etre titulaire d'un diplôme de Bac +3 minimum en Informatique ou en Systèmes d'Information
- Avoir au moins cinq (05) années d'expérience professionnelle
- Avoir des certifications professionnelles dans le domaine des systèmes MS Windows/Linux/Unix, des serveurs, du stockage de données, de la virtualisation et de la sécurité serait un atout
- Avoir déjà occupé des fonctions d'ingénieur systèmes ou de chargé d'exploitation
- Avoir une bonne connaissance des gammes de serveurs (HP, Dell, IBM, …)
- Avoir une bonne connaissance des systèmes MS Windows et Linux/Unix
- Avoir une bonne connaissance des systèmes et technologies de stockage
- Avoir une bonne connaissance des systèmes de virtualisation (VMware, HyperV, …)
- Avoir une bonne maitrise de l'installation, de la configuration et de l'exploitation des systèmes et serveurs
- Avoir une bonne connaissance des normes de sécurité, des méthodes d'analyse des risques, des pare-feux, des antivirus, des solutions de sécurité, …

Profil n°4 : Ingénieur spécialisé sur les bases de données et les applications

PRINCIPALES TACHES ET RESPONSABILITES
Pilotage stratégique

- Définit les tableaux de bord de pilotage des bases de données et des applications
- Définit les normes et procédures de gestion des bases de données
- Elabore la politique de sécurité des bases de données

Gestion opérationnelle

- Assure l'administration des bases de données
- Assure l'administration des applications métier et des applications connexes
- Assure l'installation et la configuration des systèmes de gestion des bases de données
- Garantit la confidentialité et la sécurité des bases de données et des applications
- Met en place des outils spécifiques d'aide à l'exploitation des bases de données
- Met en place des solutions pour garantir une haute disponibilité des bases de données et des applications
- Assure une veille technologique afin d'anticiper les évolutions nécessaires à l'optimisation des applications et des bases de données
- Assure un rôle de conseil auprès du DSI sur les aspects « bases de données » et « applications »
- Elabore les rapports d'activités périodiques sur les applications et les bases de données

QUALIFICATIONS ET PROFILS RECHERCHES

- Etre de nationalité burkinabé
- Avoir au minimum 27 ans et au maximum 45 ans
- Etre titulaire d'un diplôme de Bac +3 minimum en Informatique ou en Systèmes d'Information
- Avoir au moins cinq (05) années d'expérience professionnelle
- Avoir des certifications professionnelles dans le domaine des bases de données, de la sécurité et des systèmes Linux/Unix serait un atout
- Avoir déjà occupé une fonction d'administrateur de bases de données
- Avoir déjà occupé des fonctions d'administrateur systèmes serait un atout
- Avoir une bonne maitrise des systèmes de gestion des bases de données (Oracle, SQL Server, MySQL, …) et des outils spécialisés dans l'administration des bases de données
- Avoir une bonne maitrise du langage de requête SQL et des langages procéduraux
- Avoir une bonne connaissance des processus de développement d'applications
- Avoir une bonne connaissance des environnements MS Windows et Linux/Unix
- Avoir une bonne connaissance des normes et procédures de sécurité des bases de données et applications

II- COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE

- Une lettre de motivation, datée, signée et adressée à Monsieur le Directeur Général
- Un curriculum vitae daté et signé du candidat
- Une copie certifiée conforme du diplôme requis
- Une copie légalisée de la CNIB ou du passeport
- Une copie du certificat de nationalité burkinabé
- Les copies légalisées des attestations de travail
- Les copies légalisées des certifications professionnelles

NB : les candidats présélectionnés sur dossier fourniront un casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois

III- DEPOT DU DOSSIER DE CANDIDATURE

Les dossiers sont recevables uniquement sous format numérique par mail à partir du lundi 28 mai 2018 à l'adresse suivante : recrutement@banqueagricoledufaso.com
La date limite de réception des dossiers est fixée au vendredi 08 juin 2018 à 15 heures TU.

IV- Procédure de sélection

- Une phase de présélection sur dossier
- Une phase d'entretien oral avec les candidats présélectionnés devant un comité de sélection composé de spécialistes de l'informatique et de la banque

NB : seuls les candidats présélectionnés seront contactés (par courriel et/ou par téléphone)


Construction du Centre de contrôle du BUMIGEB à Koubri : Les travaux avancent bien

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Le Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) est allé constater, ce samedi 26 mai 2018 à Kouba, commune rurale de Koubri, l'état d'avancement des travaux de construction du Centre de contrôle et de certification des appareils à pression (CCCAP). Le président du conseil d'administration et ses collaborateurs ont eu un motif de satisfaction, car les travaux avancent bien et le taux d'exécution est de 75%.

Un milliard 100 millions de F CFA, c'est le coût de construction du CCCAP du BUMIGEB. Ce samedi 26 mai 2018, une délégation du BUMIGEB conduite par son président du conseil d'administration, Mabourlaye Nombré, est allée constater l'état d'avancement des travaux. Situéà Kouba, dans la commune rurale de Koubri, le site du CCCAP couvre une superficie de 2436 km2. Selon les premiers constats, il y a un motif de satisfaction. Les travaux avancent comme il se doit, avec un taux d'exécution de 75%.

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DG Bumigeb (milieu)

L'une des missions confiées au BUMIGEB, rappelle Mabourlaye Nombré, est d'assurer la sécurité industrielle et celle des hydrocarbures. Ainsi, tout transport d'hydrocarbures, de gaz dans des bouteilles, de carburant dans des citernes et de tous les appareils doit être sécurisé. La sécurisation de tous ces transports permet d'éviter des catastrophes pour les populations. Il a pris l'exemple d'un camion-citerne qui explose sur le site. « Cette explosion peut faire concourir des dangers graves pour tous. C'est pourquoi le rôle du BUMIGEB est de s'assurer de la qualité des appareils. Cela permet donc d'assurer la sécurité du transport ainsi que celle des utilisateurs des appareils », a-t-il expliqué. Il faut aussi noter que le nouveau centre aura des annexes qui, eux aussi, vont recevoir des installations.

Avant de se déporter à Kouba, les travaux se faisaient au siège du BUMIGEB à Ouagadougou. Mais cela ne répondait pas aux normes de sécurité. Il en veut pour exemple le cas malheureux de l'accident de 2006. Un camion-citerne avait explosé et occasionné des dégâts matériels énormes sur des bâtiments du site et aux alentours. La même explosion avait tué une personne. L'entreprise a donc tiré des leçons du passé. C'est ce qui justifie la construction du nouveau site. Le nouveau site en construction compte des annexes, une administration, un magasin, une infirmerie, une aire de dépôt des bouteilles.

Le premier bâtiment, qui est en cours d'achèvement, sera livréà la fin du mois de juin. Dès la fin, les installations du matériel venu de France vont débuter. Le centre en construction va produire des bouteilles de gaz de 12kg, 6kg, et 3 kg. Ils sont nombreux les distributeurs de gaz qui attendent avec impatience la fin des travaux. La capacité de production du centre est 1 000 bouteilles par jour. Et pour ne rien laisser au hasard, les bouteilles seront soumises à un contrôle tous les cinq ans.

La présente sortie fait partie des activités entrant dans le cadre de la célébration des festivités des quarante ans d'existence du BUMIGEB. Les activités ont débuté le 24 mai dernier et se sont achevées ce samedi 26 mai par la visite du CCCAP à Kouba dans la commune rurale de Koubri, au Sud de Ouagadougou.

Lefaso.net

Commune de Saponé : Un citoyen invite les habitants à« resserrer les rangs »

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Le 25 mai 2018, le Conseil d'État annulait la dissolution du conseil municipal de Saponé. Tout en se réjouissant de cette décision, l'auteur de cette lettre ouverte invite les habitants de Saponéà rester vigilants, car, selon lui, des fauteurs de troubles sont toujours à l'œuvre dans la commune. Lisez plutôt !

Lettre ouverte aux fils, filles et amis de Saponé

La Justice, en prenant la décision historique d'annuler le décret de la mise de la commune de Saponé sous délégation spéciale, a rendu la dignité aux fils et filles de Saponé. Nous devons resserrer les rangs pour relever les défis de la cohésion et de l'unité pour continuer la construction de Saponé.

Fils et filles, amis de Saponé, depuis le 14 décembre 2017, une épreuve a été imposée à la population de Saponé par la mise de sa commune sous délégation spéciale au motif que la paix sociale y est menacée.

Heureusement, grâce aux conseils et au soutien, publics ou discrets, des uns et des autres, les différents pièges tendus ont étéévités. Le verdict prononcé le vendredi 25 mai 2018, qui annule purement et simplement le décret du 14 décembre 2017, est une victoire de tous ceux que l'injustice révolte, de tous ceux qui croient que dans une nation civilisée le droit est au-dessus de la force. La population de Saponé rend un hommage mérité au Wemba de la République (le Médiateur du Faso) qui, à un triple titre, a essayé de résoudre le problème de Saponé.

En effet, qui d'autre qu'elle, en tant que femme, donc réceptacle de l'unité et de la cohésion, en tant que Samogho, médiatrice naturelle chez le peuple moagha dont la parole ne peut souffrir d'aucune contestation et enfin institution attitrée de la République, qui d'autre, nous interrogeons-nous, était mieux placé qu'elle pour appeler à la raison les quelques personnes manipulées par des mains invisibles ? Malgré l'échec apparent de la médiation, les fils et filles de Saponé lui sont reconnaissants de tous ses efforts et prient l'ancêtre-fondateur de Saponé de la protéger.

Depuis le 24 janvier 2018, les fils et filles de Saponé ont saisi la justice afin de demander le sursis à exécution du décret puis l'annulation pure et simple de ce « décret très politique ». Nous avons suivi avec patience le développement du dossier en Justice. Malgré les provocations de toutes sortes, les intimidations, l'appel au meurtre, les fils et filles de Saponé sont restés stoïques, sereins. Au cours du procès, nous avons eu accès aux rapports administratifs qui ont conduit le gouvernement à prononcer la mise sous délégation spéciale.

Pour rester courtois, et pour ne pas dire plus, ces rapports sont cousus de contre-vérités, l'on a altéré volontairement la vérité. Pendant le procès, nous avons écouté les arguments pour justifier la mise de la commune de Saponé sous délégation spéciale.

Nous avons observé l'acharnement avec laquelle l'on se battait pour maintenir la seule et unique commune en délégation spéciale. Malgré les entorses faites à la procédure, comme la non remise des conclusions de l'avocat du gouvernement à l'avocat de Saponé, comme les règles de la justice le préconisent, malgré le refus d'accepter que les conseillers municipaux de Saponé, les plaignants, étaient dans leur droit constitutionnel de demander réparation parce qu'ils s'estiment lésés par la dissolution du conseil municipal, l'avocat de Saponé a détruit, patiemment, avec méthode et cohérence, tous les arguments de la partie adverse dont le plus inacceptable est de présenter les actes commis à Saponé (destruction de maisons, agression physique du deuxième adjoint au maire, l'incendie de la mairie), non pas comme des crimes extérieurs au conseil municipal, dont les auteurs sont à rechercher et à punir, mais comme une menace à la paix provoquée par toute la population de Saponé.

« Mais dans quelle République sommes-nous, s'est-on écrié, qui, au lieu de punir les criminels, punit les victimes » ? Mais justice a été rendue ! Vibrant hommage à la Justice !

Fils et filles de Saponé, une bataille est gagnée. Mais il nous faut demeurer vigilants. Dès le début de l'imposition de cette épreuve, nous avons opté pour la paix, pour le droit, refusant la violence dans laquelle une infime minuscule partie voulait nous entraîner et insiste encore pour nous y entraîner. Malgré les multiples provocations, nul ne pourrait reprocher « au camp de l'actuel maire Abdoulaye Compaoré» un acte coupable.

Mieux lors de la grande rencontre qui a mobilisé une foule immense ce samedi 26 mai 2018 à la mairie de Saponé, tous les intervenants ont salué le sens de la mesure du Maire, la pondération et le pacifisme des uns et des autres. Malheureusement, ceux qui ont posé les actes criminels ne semblent pas désarmer. Ce samedi, la provocation a encore continué. En effet, les propos du genre « le maire ne travaillera pas ici » ont été encore entendus. Vous avez tous en mémoire, les différents actes posés, non même pas par « l'autre camp ». A la vérité, ceux qui sont attentifs savent qu'il n'y a pas « deux camps »à Saponé. Trois personnes, très précisément, sentent des choses leur échapper.

Ils font feu de tout bois pour cacher le soleil avec leurs mains. Pour cela, ils instrumentalisent six jeunes pour placarder des banderoles, aiguiser des machettes en pleine voie, devant l'œil des caméras, et promettre de découper comme du saucisson qui oserait se rendre à la Mairie de Saponé. En tout état de cause, la population de Saponé a demandé, solennellement au Maire de réintégrer son bureau, conformément à la décision de justice, et de rendre service à la population. Nous en convenons, une seule personne peut troubler la paix. Un seul fou peut « casser le marché» dans le village. Mais l'on ne dira pas que c'est tout le village qui a semé le trouble.

Malheureusement, nous avons tous en mémoire le manque de respect et les menaces proférées contre le Médiateur du Faso. Nous avons en mémoire les menaces proférées contre les juges du Conseil d'Etat, quand ils ont ordonné le sursis à exécution.

Nous avons entendus aujourd'hui, samedi 26 mai 2018, de retour de la grande réunion, des insanités que l'on proférait contre la Justice et les juges du Conseil d'État. Ceux qui ont posé les actes criminels, à visage découvert, promettaient de « provoquer un bain de sang à Saponé si la justice ne revenait pas sur sa décision de surseoir à l'exécution du décret ». Maintenant que le décret lui-même est purement et simplement annulé ce vendredi 25 mai 2018, vont-ils, effectivement, à présent tuer enfants, jeunes, femmes, hommes, vieux et vielles de Saponé ?

Depuis que le verdict est prononcé, il nous revient, avec insistance, et nous avons pu observer ce samedi 26 mai 2018, que ceux qui ont barricadé la route nationale 6, Ouaga-Léo, dressent encore leurs banderoles. Ils se prépareraient à nouveau à barrer la voie pour que « l'on en finisse avec Saponé car la mise sous délégation spéciale, cette fois-ci, sera totale et la justice ne pourra plus rien ». Nous informons donc solennellement le gouvernement de la remise en cause de la justice et de l'autorité de la chose jugée.

Au regard de tous ces faits et gestes, il nous semble donc important d'interpeler : 1) le gouvernement afin qu'il prenne des actes afin de montrer que le pays est gouverné et que quelques individus ne peuvent pas insulter sans arrêt les autres, menacer et insulter sans repos les institutions de la République et défier continuellement l'autorité de l'État ; 2) chaque Burkinabè qui aime la paix afin qu'il constate les agissements d'une minorité par rapport à toute une population ; 3) chaque organisation de la société civile, quel que soit son domaine de compétence ou d'action, afin qu'elle élève une vive protestation pour demander aux fauteurs de troubles d'arrêter ; 4) chaque parti politique de rappeler à leurs confrères de l'autre parti politique, que l'éthique du jeu démocratique exige un respect minimum des règles dont l'interdiction de laisser une infime minorité agir en son nom et instrumentaliser ainsi les populations les unes contre les autres ; 5) le médiateur du Faso afin qu'il rappelle au gouvernement qu'il n'est pas utile de laisser se créer de toutes pièces un contentieux durable entre l'Administration et les administrés ; 6) le Haut-conseil pour la réconciliation et l'unité nationale afin qu'il attire l'attention du gouvernement que le chantier de la réconciliation est suffisamment vaste qu'il n'est plus nécessaire de laisser quelques-uns créer d'autres dossiers.

Fils et filles de Saponé, il est désormais connu de nous tous que quelques individus ont juré que : « soit c'est nous ou Saponé sera toujours troublé puis divisé». Ils ne s'en cachent pas.

Quant à nous autres, nous avons démontré en face de toute la Nation que nous sommes disciplinés, respectueux de l'autorité et de la loi. Toutefois, chacun de nous, par le passé, a commis une erreur. Chacun de nous a marché seul, pour une raison qui lui est propre. L'on a profité de cela pour gifler chacun de nous. Chacun de nous a senti la douleur de cette blessure, de cette douloureuse morsure. Chacun de nous a souffert de la honte, de l'amalgame qui fait de chaque fils de Saponé un casseur, un coupeur de route, un « brûleur de mairie ».

Mais à quelque chose malheur est bon. Cette gifle a réveillé en chacun de nous l'amour de notre commune qui sommeillait. Et nous en avons administré la preuve par notre forte mobilisation ce samedi 26 mai à Saponé. Tirons définitivement l'expérience ! Resserrons les rangs. Et saponé sera respecté. Toute personne douée de bon sens n'en voudra pas aux fils et filles de Saponé de ne plus accepter, de regarder les bras croisés, qu'une poignée de jeunes enfants manipulés, drogués au tramadol et contre 2000 F CFA de per diems, que l'on arme de gourdins et de machettes, « troublent la paix » pour redonner au gouvernement un argument afin qu'il replace Saponé sous délégation spéciale.

Nous souhaitons que le gouvernement ne laisse plus faire cette poignée de jeunes, qui après avoir insulté les gens de Saponé, insulté et menacé le médiateur du Faso, s'attaquent maintenant à la Justice et aux juges du Conseil d'État.

Mais si d'aventure la provocation devait continuer que devrions-nous faire ? Très clairement, ceux qui veulent replacer Saponé en délégation spéciale, et qui le placardent sur la voie, qu'avant qu'ils ne réussissent, il leur faudrait désormais marcher sur le cadavre du dernier fils de Saponé. Nous sommes pacifiques, respectueux de l'autorité et de la Loi, mais nous avons en mémoire aussi le serment de nos aïeux : « si tu n'es pas assez courageux pour défendre la Patrie de tes pères, donne le sabre aux femmes qui t'indiqueront le chemin de l'honneur, Samory Touré».

C'est pourquoi, nous en appelons encore une fois le gouvernement de faire respecter les décisions de justice. D'appliquer la neutralité administrative en appelant les fauteurs de trouble d'arrêter. A défaut, personne ne pourrait reprocher à la population de Saponé son insoumission à l'injustice.

Fils et filles de Saponé, la première défaite d'un Homme est quand il s'avoue vaincu. Il peut être utile de rappeler à ceux qui ne connaissent pas l'histoire, pourtant les premiers à s'en réclamer, que Saponé est issu d'une souche d'un peuple qui refuse de marcher courbée. En ces jours ou la Justice a rendu la dignité aux fils et filles de Saponé en prenant la décision historique d'annuler la mise de Saponé sous délégation spéciale, il est bon, fils et filles de Saponé, que nous nous rappelions notre devise commune, héritée de notre ancêtre fondateur, le Naaba Kuuda, 9e empereur des Mossé : vivre digne ou mourir debout !

Que Dieu protège Saponé !

Que Dieu bénisse le Burkina !

André-Eugène ILBOUDO

Campagne agricole humide 2018-2019 : 5,8 millions de tonnes de céréales comme objectif de production

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Le ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, a procédé au lancement officiel de la campagne agricole de saison humide 2019-2019, dans le village de Tiakané, commune de Pô (province du Nahouri, région du Centre-Sud), ce samedi 26 mai 2018. Une cérémonie placée sous le patronage du Premier ministre Paul Kaba Thieba.

C'est sous une fine pluie que le ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, a procédé au lancement officiel de la campagne humide 2018-2019, sous le thème : « Renforcement de la veille face aux attaques parasitaires pour une réduction des pertes de productions agricoles ». Un thème d'actualité pour plus d'un, d'autant plus que la campagne écoulée a été caractérisée par des attaques de chenilles légionnaires et d'oiseaux granivores dans les différentes régions. Sans compter la faible pluviométrie qui a mis le pays des Hommes intègres dans une situation d'insécurité alimentaire avec un déficit brut du bilan céréalier de 477 448 tonnes. Soit 12% des besoins de consommation alimentaire de la population. Un mauvais souvenir d'une triste campagne que garde toujours le président de la Chambre nationale d'agriculture (CNA), Moussa Koné.

Atteindre l'objectif

Cette année, la CNA compte travailler sur la sensibilisation pour que tout cas d'apparition de la chenille légionnaire soit signalé pour que l'autorité puisse réagir à temps, afin de couper court aux ravages. « Nous pensons que pour cette campagne agricole 2018-2019, nous allons atteindre un excédent de production parce qu'il y a beaucoup d'engagement qui ont été pris au niveau de l'autoritéà travers le ministère en charge de l'Agriculture pour nous accompagner », a-t-il relevé. Tout en remerciant le gouvernement pour les efforts déjà consentis et à venir, il a invité ses collègues agriculteurs à rester vigilants et àêtre prudents dans l'utilisation de certains produits qui ne sont pas homologués et qui peuvent créer de la résistance au niveau de ces parasites. Tout chose qui viendrait à compliquer la lutte et mettre en péril la campagne agricole.

« Cette situation, loin de nous décourager, nous interpelle à redoubler d'ardeur au travail et à adapter nos modes de production aux dures réalités que nous imposent désormais les phénomènes naturels », a souligné le ministre Ouédraogo. Pour répondre à cette période de soudure qui s'annonce, le gouvernement et ses partenaires ont dégagé 81,4 milliards de francs CFA pour venir en aide aux populations vulnérables (voir encadré). Pour cette campagne humide 2018-2019, l'objectif de production est de 5,8 millions de tonnes de céréales, plus de 1,517 million de tonnes de production de rente et 979 900 tonnes des autres cultures vivrières. « Ces objectifs ambitieux, avec l'accompagnement de tous et de toutes, peuvent être atteints pour permettre d'assurer la sécurité alimentaire de notre population », a-t-il lancé.

16 milliards de francs CFA pour le monde agricole

Plusieurs mesures sont prises par le gouvernement pour atteindre l'objectif de production en cette campagne agricole humide. Il s'agit entre autres de la mise à la disposition des producteurs de 8 155 tonnes de semences améliorées ; 16 000 tonnes d'engrais ; 27 400 unités de matériel agricole (23 800 charrues, 3 150 charrettes, 250 semoirs, 130 motoculteurs…) ; 10 500 animaux de trait ; 5 200 outils de vulgarisation agricole ; et l'accompagnement de 1 000 exploitations dans la gestion technico-économiques agricoles.

Séance tenante, des producteurs ont reçu des équipements agricoles, des semences améliorés et des intrants. Toujours dans le souci de la valorisation du monde agricole, il a été adopté le code des investissements agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique avec des mesures incitatives et la création de la banque agricole. Sans compter l'acquisition de matériel pour la lutte anti-acridienne et anti-aviaire, à l'image de l'appareil AU 8015 M qui a une capacité de traitement d'environ 200 hectares par jour, une capacité de projection en hauteur de 10 mètres et une distance en largeur qui varie entre 50 et 100 mètres.

Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, après avoir actionné cet appareil, a laissé entendre que pour éviter la situation de la campagne écoulée, le gouvernement a anticipé cette année afin d'atteindre l'objectif de production cité ci-dessus par le ministre en charge de l'Agriculture. « Nous avons débloquéà peu près 16 milliards de francs CFA pour appuyer le monde paysan en semences de bonne qualité, mais également en intrants », a-t-il indiqué. Il a remercié l'ensemble des acteurs du secteur rural et rappelé que l'ambition du gouvernement est d'atteindre l'autosuffisance alimentaire en faisant des excédents. Cela en droite ligne avec l'axe 3 du PNDES qui prône la transformation structurelle de l'économie en passant par l'agriculture. Et la banque agricole qui a reçu l'agrément de la BCEAO viendra booster ce qui existe déjà comme efforts.

Marcus Kouaman
Lefaso.net


Encadré :

Bientôt, c'est la période de soudure. Pour répondre à cela et combler le déficit céréalier, le gouvernement et ses partenaires ont dégagé 81,4 milliards de francs CFA pour venir en aide aux populations vulnérables. Il s'agit de :

- la distribution gratuite de 3 245 tonnes de vivres au profit de 90 138 personnes vulnérables ;

- la vente de 17 852 tonnes de céréales à prix social de 5 000 F CFA le sac de 50 kg au profit de 59 506 ménages ;

- la vente de 95 000 tonnes de céréales aux populations à prix subventionné de 6 000 F CFA le sac de 50 kg dans les points de vente de céréales communément appelés boutiques témoins ;

- le soutien en intrants et équipements à la production céréalière de saison sèche à hauteur de 2 milliards de francs CFA ;

- la prise en charge de 127 500 enfants malnutris aigus modérés et 47 300 enfants malnutris aigus sévères.

MK
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Radio Salankoloto : Le député Raphaël Koudwango Kouama, Personnalité de l'année

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Le député Raphaël Koudwango Kouama est l' « homme de l'année » de la radio Salankoloto. Il a été distingué ce 27 mai 2018 à la Maison de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre-Guingané. Selon la radio Salonkoloto, cette distinction vise à placer cette personne au centre de la société.

La radio Salankoloto a organisé ce 27 mai 2018 à la Maison de la jeunesseet de laculture Jean-Pierre-Guingané, une cérémonie de distinction d'une personnalité appelée « l'homme de l'année ». C'est le députéRaphaëlKoudwangoKouamade la province du Kourwéogo (région du Plateau central) qui a retenu l'attention de la radio Salankoloto.

Selon elle, ce choix participe de la détermination de la radio à accompagner les autorités de l'État dans la promotion de la patrie.À entendre Roger Nikiema, directeur de la radio Salankoloto, ce choix n'est pas celle de la radio. Il est, selon lui, celui de la population du Kourwéogo. « C'est celui de la femme du Kourwéogo, sourire éclatant au bord du forage ; c'est celui du major du CSPS, qui s'emploie assidûment àénumérer le matériel médical que le député a apportéà la population ; et puis c'est celui des élèves enthousiastes dans leurs établissements retapés ou nouveaux, la paillotte oubliée », a laissé entendre le directeur de laditeradio. Ce choix se justifie donc par les actes humanitaires posés par le député Raphaël Kouamadans la province duKourwéogo.

Pour le récipiendaire, c'est un sentiment de joie. « C'est une joie immense qui m'anime ce soir car je suis l'heureux élu à travers la radio Salonkoloto qui a bien voulu témoigner des actes que j'ai posés au niveau de la province et au niveau de ma région », a confié le député. Il a saisi de l'occasion pour lancer un appel à l'ensemble des autres députés de l'Assemblée nationale afinque les actions qui seront menées à travers le pays puissent être visibles.

SalifouTiemtoré, 4e vice-président de l'Assemblée nationale et représentant le président de l'Assemblée nationale à la cérémonie, a apprécié grandement cette distinction. « C'est une fierté, en tant que représentant du président de l'Assembléenationale à cette cérémonie, de savoir que le travail d'un des nôtres a été reconnu par une grande radio »,a-t-il souligné. Pour SalifouTiemtoré, ce geste est une marque de confiance aux députés mais aussi un appel qui leur est lancé afin qu'ils travaillent à contribuer au bien-être de la population.

Quelques activités réalisées par le député Raphaël Kouama

L'homme de l'année 2018 de la radio Salankoloto a séduit la population à travers plusieurs actions qu'il a entreprises. Il s'agit entre autres de la remise de motosà Boussé,la remise d'une machine à laver au centre médical de Boussé, le don de trois tonnes de ciment au centre Zépélin, la remise de vélos aux meilleurs élèves de Damssi et le don de 3 000plantes aux associations du Kourwéogo.

MilaineTiendrebeogo
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Santé : Don de matériel au CSPS de Bounou dans la province du Nayala

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Le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Bounou dans la commune de Yaba a été doté de matériel par les filles et fils de la localité. En effet, l'Association pour le développement (ASODEV), créée par les ressortissants de Bounou résidant à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Ouahigouya et bien d'autres localités, a décidé d'œuvrer pour le mieux-être des populations de la commune. C'est ce qui a abouti à ce don de matériel. Ce matériel est composé de quinze matelas médicaux, une table d'accouchement, une toise adulte, une batterie de 200A, deux boîtes de pansement, deux boîtes d'accouchement, un escabeau, un tensiomètre mécanique, deux tensiomètres électroniques, un glucomètre, du savon liquide, des gels hydro-alcooliques et d'autre matériel sanitaire. À cela s'ajoutent la réfection de la toiture et la reprise du dispensaire et de la maternité.

Pour le président de l'ASODEV, Gnongui Marcel Ki, « c'est un réel plaisir pour moi de prendre la parole pour souhaiter la bienvenue à tous ceux qui ont fait le déplacement pour assister à cette cérémonie de remise d'équipements médico-sanitaires au CSPS de Bounou ».

En effet, informés de l'état de dégradation prononcé avec preuves à l'appui des équipements et du bâtiment dudit CSPS, les ressortissants de Bounou, à travers l'ASODEV, ont entrepris des actions pour la réhabilitation de ces équipements et du bâtiment. Le geste de ce matin est le premier d'une série car d'autres suivront, foi du président de l'association. « J'invite le comité de gestion, le corps médical et la population de Bounou en général à prendre soin de ces équipements car il ne s'agit pas d'une dotation du gouvernement ni d'une ONG ou d'un projet, mais c'est le fruit de l'effort de vos enfants », a conseillé Gnongui Marcel Ki. Quant au parrain, Vincent Kobéané, architecte d'État et responsable du cabinet d'architecture ARDI, il a remercié l'ASODEV pour le choix porté sur sa personne et a félicité les efforts des membres de l'association.

« Aussi, en tant que natif de Bounou, il était de notre devoir d'accompagner nos populations », a-t-il ajouté. Le représentant des bénéficiaires, André Toé, s'est dit totalement satisfait du geste et de l'initiative entrepris par les enfants de Bounou. « Au nom de toute la population de Bounou, je tiens à remercier l'ASODEV et tous ceux qui ont n'ont ménagé aucun effort pour nous accompagner avec ce matériel sanitaire », a-t-il dit.

Les participants à la cérémonie ont aussi visité l'école primaire Bounou A pour voir l'état des locaux. Étaient présents à cette cérémonie, le député Noël Rossand Toé ; le maire de la commune de Yaba ; Saoubou Diallo, directeur de l'économie et de la planification ; Henri Zerbo, directeur général des ressources animales et halieutiques ; et Jean Baptiste Ki, directeur général de l'énergie.

Gaston Toé
Toma,
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Sports : Lancement de la coupe du gouverneur de la région du Sud-Ouest

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Le stade régional de Gaoua a abrité ce samedi 26 mai 2018, le lancement de la coupe du gouverneur de la région du Sud-Ouest. Ce tournoi concerne les quatre provinces de la région, notamment le Poni, le Noumbiel, le Ioba et la Bougouriba. Le match d'ouverture a opposé la province du Poni à celle du Ioba.

Permettre aux jeunes de se retrouver à travers un tournoi de football, c'est l'objectif poursuivi par le promoteur de cette coupe, Tagséba Nikiema, gouverneur de la région du Sud-Ouest. La première demi-finale a opposé l'équipe du Ioba à celle du Poni. Le Poni a obtenu les meilleures occasions de but sans jamais pouvoir en concrétiser une seule.

Le Ioba a mieux joué mais a manqué d'efficacité devant les buts. Zéro but partout au terme des deux fois 30 minutes et il a fallu la séance fatidique des tirs au but pour voir Dano remporter le gain de la rencontre par trois tirs réussis contre deux. Pour le capitaine de l'équipe victorieuse, Adama Ouédraogo, « la plupart de nos joueurs sont jeunes et n'ont pas d'expérience. Nous leur avons fait confiance, ce qui les a galvanisés ». Pour le capitaine vaincu, Loukmane Da, « nous avons joué avec l'expérience, sinon nous n'avons pas eu assez de temps d'entraînement ». La deuxième demi-finale verra s'opposer, le 9 juin 2018, l'équipe du Noumbiel à celle de la Bougouriba.

La première édition de la coupe du gouverneur est coparrainée par le directeur général de la société COTECNA, Sié Jérémie Coulibaly, et le ministre de la Santé, Nicolas Meda.

Boubacar TARNAGDA

Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

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Dans cette correspondance adressée à la présidente du Conseil supérieur de la magistrature, dont nous avons eu copie, le juge Armand Ouédraogo prévient que pour plusieurs raisons, il ne répondra pas à la citation à comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature. Lisez plutôt !

Madame la présidente du Conseil supérieur de la magistrature,

J'ai reçu citation à comparaître devant le conseil de discipline le vendredi 8 juin 2018 pour être jugé dans l'affaire dite de l'annulation des mandats d'arrêt connue par la Chambre criminelle de la Cour de cassation courant année 2016.
Par la présente, je voudrais respectueusement porter à votre connaissance que je ne répondrai pas à cette convocation pour les raisons suivantes :

I…..La partialitéévidente de certains membres du Conseil de discipline

Certains membres du Conseil de discipline ont été membres de la commission d'enquête et ne doivent plus siéger pour le jugement de ces mêmes affaires, en vertu du principe général de droit qui dit que nul ne saurait être à la fois juge et partie. C'est dire que même en l'absence de récusation, les membres de la commission d'enquête, pour une question d'éthique, devraient s'abstenir de juger dans les mêmes affaires, pour respecter ce principe universel dont la notoriété dépasse le cadre judiciaire. Du reste, le code de déontologie exprime clairement que l'impartialité est un devoir absolu pour le magistrat.

Nous constatons que quoique récusés, les magistrats concernés continuent de siéger au conseil, violant ainsi de façon flagrante un principe général qui a valeur de loi et aussi l'article 21 du code de déontologie des magistrats qui édicte que : « Le magistrat ne doit siéger dans aucune cause où, pour des motifs raisonnables, son impartialité pourrait être suspectée ».

Et dire que de telles grossières violations sont commises en connaissance de cause par des magistrats dans un Etat de droit. La constitution du Burkina prescrit que toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue par une juridiction indépendante et impartiale donc à contrario, personne ne doit se sentir obligé de comparaître devant une instance dont la partialité est avérée.

De plus, en date du 11 mai 2018, le Conseil d'Etat a rendu une décision qui oblige le Conseil de discipline à surseoir à statuer en attendant qu'il se prononce sur la légalité de certains actes qui ont créé la commission d'enquête. Là encore, le conseil de discipline refuse de se soumettre à une décision judiciaire dans un Etat de droit.
Ainsi donc, le conseil de discipline de magistrats se place au-dessus des lois et des institutions républicaines dans une illégalité absolue.

Pourquoi devrais-je répondre à une instance disciplinaire face à des magistrats qui n'accordent aucune considération aux lois ?

II…. La présidence du Conseil de discipline par le sieur Barry Abdoulaye

J'ai connu sur le plan professionnel M. Barry, étant juge d'instruction au Tribunal militaire ayant en charge le dossier David Ouédraogo. C'est dans les bureaux du ministre de la Défense et en présence de celui de la Justice et d'autres magistrats de la hiérarchie judiciaire que j'étais souvent convoqué, sous le prétexte de faire le point sur l'état d'avancement des dossiers sensibles, et sommé d'arrêter les enquêtes.
C'est à ces occasions que M. Barry m'intimait, avec des propos outrageants à l'appui, l'ordre de clôturer immédiatement le dossier pour le faire juger en l'état.

Pourtant les enquêtes n'étaient pas terminées puisqu'il fallait entendre la hiérarchie des gendarmes impliqués dans la fabrication d'un faux procès-verbal sur les prétendues déclarations du regretté David Ouédraogo. Et puis les deux gendarmes impliqués n'avaient aucun intérêt personnel à commette les faux pour couvrir la mort d'un inconnu.

L'évolution du dossier aurait certainement permis d'atteindre des personnalités que le procureur Barry protégeait manifestement. Etant juge d'instruction, j'ai été obligé de clôturer le dossier avant terme puisque la Chambre de contrôle de l'instruction, de concert avec le parquet, avait, d'autorité, ordonné qu'il en soit ainsi. Pourtant la loi indique que seul le juge d'instruction, lorsqu'il estime que l'enquête est terminée, peut décider de la clôture.

Les procureurs d'alors ont été mis à contribution et le dossier jugé au forceps sans que la vérité ne soit connue avec en prime des morts sans motifs connus de David Ouédraogo et du gendarme Abdoulaye Semdé.

Le dossier a été par la suite scindée en deux procédures et celle concernant le faux procès-verbal des gendarmes affectée à un cabinet d'instruction du Tribunal de grande de Ouagadougou qui n'a posé aucun acte d'instruction jusqu'à la prescription de la procédure.

Quant au second dossier concernant l'assassinat de David Ouédraogo, lui aussi clôturé et jugé prématurément, trois des cinq inculpés ont été condamnés et deux autres relaxés avec la complaisance de certains magistrats dont le procureur Barry. Làégalement, on s'est contenté des simples exécutants et mettant les commanditaires à l'abri de toutes poursuites. On ne sait toujours pas pourquoi le défunt a été si cruellement torturé jusqu'à ce que mort s'en suive par les éléments de la garde rapprochée du chef de l'Etat.

Voila comment les commanditaires des faux procès-verbaux et de l'assassinat de David Ouédraogo peuvent dormir tranquille avec la complicité des magistrats.
Le rôle joué par chacun des acteurs de la justice dans le traitement de ce dossier et bien d'autres devra être élucidé pour situer les responsabilités.
Il faudrait procéder à la réouverture de ce dossier comme il a été fait pour le dossier Norbert Zongo.

Je refuse de comparaître devant un juge qui a prêté main forte aux puissants de l'époque pour brimer les victimes et cela, quelle que soit la sanction encourue. C'est aussi cela la dignité du magistrat.

Après avoir pris connaissance des procès-verbaux et rapports établis par la commission d'enquête, je comprends à présent pourquoi certains membres de la commission d'enquête se sentent obligés, même en violant les lois, de refuser toute récusation. Ils ne peuvent avoir confiance à leurs suppléants pour parachever une parodie d'enquête ciblée à dessein sur certaines personnes.

Dans le dossier des mandats d'arrêt, les juges de la Chambre ont décidé collégialement de changer la première décision. Un des juges a été curieusement mis hors de cause, quoiqu'ayant pleinement participé au changement de la décision et sans qu'aucun motif ne soit donné.

Ce juge avait quelques jours après leur délibération reçu nuitamment à son domicile un collègue devenu par la suite membre de la commission d'enquête qui lui avait suggéré de ne pas justifier le changement de la première décision rendue par une erreur des membres de la chambre mais plutôt par la contrainte de la hiérarchie. Quel confit d'intérêt pour celui qui doit se comporter comme un digne et loyal magistrat ? On se posera toujours la sempiternelle question de savoir comment on peut obliger trois juges de cassation à changer de décision.

Je constate que je suis poursuivi pour avoir participéà une rencontre avec la présidente et les membres de la Chambre et avoir maladroitement soutenu le rabat d'arrêt. Il se pose alors la question de savoir pourquoi tous ceux qui ont participéà cette rencontre et ont soutenu la thèse du rabat ne sont pas poursuivis pour la même faute, si faute il y a. Il est évident qu'il s'agit d'incrimination sélective, discriminatoire

Et puis le rapport n'explique pas comment un magistrat du parquet qui ne participe pas aux délibérations de la Chambre, doit expliquer devant le Conseil de discipline une décision rendue par d'autres juges. C'est à ceux qui ont changé la première décision qu'il faut demander les motivations de leur acte. Le procureur est le porte-parole de la juridiction qui explique les décisions rendues par d'autres juges. Il ne peut être tenu pour responsable de décisions rendues par les magistrats du siège.

Certes j'ai aussi été contacté par des membres de la Chambre pour soutenir la thèse selon laquelle la seconde décision a été imposée par la présidente, si je voulais être mis hors de cause. Naturellement, j'ai refusé, puisque n'ayant pas participé aux discussions ayant abouti à la prise de la nouvelle décision. Làégalement, ceux qui ont mis à l'index la hiérarchie sont blanchis où poursuivis pour des faits qui de par leur légèreté ne peuvent donner lieu qu'à un acquittement.

Enfin, on me reproche d'avoir modifié le registre du parquet qui est un document interne et n'a aucune valeur probante puisque n'étant opposable aux parties. Et puis cette modification n'est pas la cause du changement de décision mais la conséquence d'un acte posé par les magistrats du siège.

Sur d'autres points encore, la commission a été partiale et sélective. Certains magistrats ont déclaré avoir été mis en cause alors même qu'ils n'ont pas été auditionnés.

Un tel rapport partial qui contient les germes de règlements de comptes, a étéà dessein balancé dans une certaine presse qui n'a pas pour souci ni le respect de la présomption d'innocence, ni le respect du droit à l'image, ni le respect de la contradiction dans l'objectif de porter atteinte à l'honneur de certains magistrats. On a fait croire que le dossier des mandats était une affaire de corruption. Il n'existe pourtant aucun indice dans le rapport d'enquête mais l'objectif recherchéàété atteint.

La justice est entrain de manquer un rendez-vous historique qui aurait permis comme certains pays de la sous-région de restaurer un crédit perdu depuis plusieurs années d'impunité dont ont bénéficié certains de ses membres avec la complicité d'hommes politiques. La commission d'enquête a été rattrapée par les guerres de clans qui minent l'appareil judiciaire au détriment de la recherche de la vérité par des enquêtes objectives.

Les décisions du Conseil de discipline sont susceptibles de recours devant les juridictions administratives. Il est à craindre que les fortes sommes d'argent débloquées pour la circonstance n'aient finalement servi à produire des décisions illégales. Il faudra alors que ceux qui ont profité de ses sommes les rembourse spontanément puisqu'il pesait sur eux une obligation de résultat.

Juge Armand Ouédraogo
Procureur de la Cour de Cassation et de la Haute cour de Justice


Situation nationale : Le Front patriotique pour le renouveau (FPR) demande la démission du Premier ministre

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Dans cette déclaration, le Front patriotique pour le renouveau (FPR), parti d'opposition, exprime sa désolation face à la situation nationale. Le parti demande donc la démission du Premier ministre Paul Kaba Thiéba.

DECLARATION DU FPR SUR LA SITUATION POLITIQUE NATIONALE

Peuple du Burkina Faso, chers patriotes engagés,
Après deux ans et demi de gestion du pouvoir d'Etat par ceux qui nous gouvernent en ce moment, le constat désolant et alarmant nous oblige à réagir dans l'intérêt du peuple qui souffre.

Face à un terrorisme aggravant et particulièrement dangereux, le FPR salue et félicite le courage des Forces de défense et de sécurité (FDS). Aussi, le parti interpelle à nouveau et se demande si le Nord du Burkina fait encore partie du pays en tenant compte de l'aveu de faiblesse flagrant du gouvernement Paul Kaba Thiéba.
Comme il fallait s'y attendre, le digne représentant de l'Etat, le préfet Patrice Kaboré, àété assassiné sans aucune bonne réaction officielle de l'Etat, à part un simple communiqué laconique d'un ministère.

Face à une situation économique calamiteuse, la gestion spécieuse des affaires de l'Etat s'est traduite par une dégradation considérable des conditions de vie de la plupart des Burkinabè. Le travail et les opportunités se font rares et personne ne voit véritablement une porte de sortie radieuse. Les travailleurs du public et du privé sont partagés entre désespoir, colère et indignation. Certaines unités économiques sont obligées de mettre la clé sous la porte et libérer leur personnel.

Le quotidien de nos compatriotes est marqué par des coupures d'électricité continues, désagréables et handicapantes. Au lieu de trouver les solutions aux préoccupations des travailleurs et des ménages, le gouvernement semble opter pour l'irresponsabilité, le dilatoire et le confort des ministres. Quel cynisme !!!

Et comme si tout cela ne suffisait pas, notre Premier ministre participe de façon passive à la profanation du drapeau national (quelle honte !). C'est la toute première fois dans l'histoire du Burkina, qu'un Premier ministre tombe aussi bas et doit porter la responsabilité de la profanation du drapeau, symbole national et fierté nationale. Cela remet en cause l'engagement patriotique de ceux qui nous gouvernent actuellement et montre clairement qu'il y a soit un désintérêt, soit une méconnaissance des valeurs chères au peuple burkinabè.

Le bilan obtenu par le Premier ministre Paul Kaba Thiéba prouve que le Burkina n'a plus rien à espérer de lui. Son gouvernement semble être clairement nocif au peuple burkinabè.

Au regard de ce qui précède, le FPR, parti d'opposition engagé pour le renouveau du Burkina Faso, demande et exige la démission pure et simple du Premier ministre Paul Kaba Thieba, dans l'intérêt supérieur de la nation.

Ouagadougou, le 26/05/2018

Vive la Jeunesse du Burkina, Pour Le Bureau Exécutif National
Vive le FRP,
Dieu bénisse le Burkina Faso. Le Président National
Dr Aristide OUEDRAOGO

Ouagadougou - Pékin : Analyse d'un nouveau partenariat

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L'Institut d'Accompagnement des Carrières Diplomatiques et Internationales (IACDI), en tant que centre d'expertise sur les questions diplomatiques et internationales, propose une analyse sur le nouveau partenariat sino-burkinabè. Il identifie les opportunités et invite les acteurs à la responsabilité et à l'action pour une meilleure rentabilisation de ce mariage de raison.

A l'annonce de l'organisation de la Coupe du Monde 2010 confiée à l'Afrique du Sud, les Sud-africains, en particulier, et les Africains, en général, espéraient voir le continent noir émergé juste parce qu'il accueille un événement mondial. L'espoir fut de courte durée car la Coupe du Monde 2010 a, certes, fait vibrer les Sud-Africains et les Africains mais ils sont restés dans leur quotidien de problèmes de gouvernance. Du Nord au Sud, des révolutions ont lieu sans apporter de manière significative les changements souhaités. Le continent est toujours à la traine même s'il faut reconnaître des signes d'optimisme démocratique et économique comme au Ghana, des progrès économiques et sociaux comme au Rwanda.

Tout comme l'annonce de l'organisation de la Coupe du Monde par l'Afrique du Sud, le retour du Burkina Faso dans le giron de la Chine continentale provoque de l'enthousiasme et de l'euphorie au sein des populations, des partis politiques, des milieux d'affaires et des organisations de la société civile. Le consensus est total sur l'opportunité du revirement même si la manière peu amicale du divorce peut gêner les adeptes de la courtoisie diplomatique. Un échange de correspondance entre les partenaires burkinabè et taïwanais et un communiqué de presse auraient suffi pour mettre fin aux relations d'amour de 24 ans.

La joie du ministre des affaires étrangères est manifeste à travers son message du 26 mai 2018 : « Je viens de signer ce samedi avec le Conseiller d'Etat et Ministre des Affaires Étrangères Wang Yi la reprise des relations diplomatiques entre la République populaire de Chine et le Burkina Faso. » Cette relation de raison unanimement saluée mérite quelques réflexions pour une meilleure rentabilisation.

Le mérite de la dernière épouse

Dernier venu des partenaires diplomatiques de la Chine populaire, le Burkina Faso doit montrer la valeur ajoutée qu'il apporte à cette relation au-delà d'avoir contribuéà mettre à genoux diplomatiquement Taïwan. La démission du ministre des affaires étrangères taïwanais en est l'illustration. La Chine populaire doit bien savourer la revanche prise sur « sa province » insulaire dont le plus important et fidèle partenaire vient de la rejoindre. La manière fracassante et peu diplomatique du divorce ajoute du goût au symbole de la rupture.

En Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso dispose de l'atout géographique pour jouer un rôle de leadership dans la nouvelle relation. Situé au cœur de l'Afrique occidentale, le pays peut être un point de rassemblement pour la mise en œuvre de l'ambition impérialiste de la Chine populaire dans la région. Il importe de savoir tirer profit de cet atout. Cela nécessite un leadership diplomatique de haut niveau. La diplomatie burkinabè doit être mise à contribution pour réussir ce nouveau défi d'influence dans la famille sino-africaine. Ouagadougou peut-elle oser devenir la capitale chinoise de l'Afrique de l'Ouest pour unir des projets structurants au profit d'Abuja, d'Abidjan et de Dakar ? Avec des ressources naturelles limitées comparativement à d'autres Etats comme le Nigéria, la Côte d'Ivoire et la Guinée-Conakry, le Burkina Faso doit jouer sur son avantage géopolitique à travers une diplomatie offensive. Pour ce faire, la Chine doit être associée à la lutte contre le terrorisme engagée avec le parrainage de la France. En effet, le président Emmanuel Macron est solidaire des pays du G5 – Sahel et plaide pour leur cause afin de réussir la mobilisation des ressources pour le financement de la force sahélienne. La proximité de la France avec les partenaires chinois et burkinabè devrait être exploitée.

La responsabilité des acteurs burkinabè demeure entière

Après 24 ans de relations avec une île à peine plus vaste qu'une région du Burkina Faso qui a su transformer son économie et sa politique, certains Burkinabè se demandent comment préserver les acquis des réalisations taïwanaises au Burkina Faso. Ces inquiétudes sont fondées mais elles dénotent d'une insuffisance de capitalisation des acquis des projets de développement de façon générale. Au-delà du cas taïwanais, c'est la problématique de la pérennisation des programmes et projets de développement dans les pays du Sud qui est remise à l'ordre du jour. Il importe d'adopter de nouveaux comportements pour favoriser le véritable progrès grâce aux projets et programmes de coopération. L'espoir des Burkinabè sur la masse des ressources que la Chine déverserait sur sa nouvelle épouse pourrait se révéler exact. Mais la Chine ne fera pas plus que certains partenaires traditionnels du Burkina Faso.

Malgré les insuffisances de la coopération entre le Burkina Faso et les partenaires occidentaux comme la France, les Etats-Unis, l'Union européenne, le pays des hommes intègres devrait amorcer un développement conséquent au regard de la quantité d'argent reçu depuis l'indépendance. Le défi n'est pas la masse d'aides ou de prêts, mais il faut plus de responsabilité dans la gestion de cette offre. Gouvernants et gouvernés, secteurs public, privé et associatif sont responsables de la situation actuelle du Burkina Faso. La carence de dialogue entre gouvernement et partenaires sociaux sur des questions vitales est illustrative d'un déficit de confiance et d'une insuffisance de responsabilité.

Au-delà de la « diplomatie du dollar » qui caractérisait les relations entre la Chine-Taïwan et le Burkina Faso, nous aurions pu tirer avantage de l'expérience de ce pays qui en 1970 était au même niveau de pauvreté que la plupart des Etats africains. Quels ont été les secrets de Taïwan pour réussir malgré l'austérité de son territoire et la menace de son géant voisin ? La discipline, le travail et la vision. Tous ceux qui ont visité Taïwan comme l'auteur de ces lignes, en septembre 2009, garde un souvenir de respect et d'admiration pour ce peuple attachéà la discipline, au travail bien fait soutenu par une vision claire et responsable. Le plus grand héritage des 24 ans de mariage d'amour entre le Burkina Faso et Taïwan aurait été le leg de valeurs. Osons espérer cela.

Une nouvelle division du travail ?

Les Chinois en Afrique sont friands des grands travaux comme la construction des routes, des barrages, des stades, des bâtiments administratifs, commerciaux, industriels et d'habitation. Ils investissent également dans l'exploitation des ressources naturelles. Ils créent les conditions pour le développement. Ces grandes réalisations n'ont d'importance que lorsque ceux qui en bénéficient s'occupent du développement au bas de l'échelle. Quelle est l'importance d'une autoroute si le pays ne développe pas des initiatives pour développer le commerce local, national et régional ? Quel est l'importance des aménagements hydrauliques si les acteurs publics et privés n'utilisent pas la ressource eau pour produire en masse des produits vivriers et de rente comme le maïs, le riz, le sésame, le niébé ?

Il importe de penser à une répartition du travail entre les entreprises chinoises orientées vers les grands travaux et les acteurs économiques nationaux focalisés sur l'exploitation optimale de ces réalisations. A défaut, les Chinois occuperont le vide laissé en investissant dans le développement à la base. Cela n'est possible qu'en anticipant par une bonne formation professionnelle des acteurs de l'économie de demain.

Une nécessité de rupture et d'adaptation

La Chine dont nous chantons les mérites a osé rompre avec la complaisance et la médiocrité. Elle a décidé d'être un acteur respectable de la scène internationale. Le Burkina Faso rêve-t-il d'influencer positivement la sous-région ouest-africaine dans une dynamique d'indépendance monétaire et sécuritaire ? Il faut saluer le génie des initiateurs Traité d'amitié et de Coopération entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso et savoir pérenniser ce mécanisme. Il peut constituer le début d'un réveil bilatéral et régional dans un contexte de compétition. Il faut également saluer l'initiative triangulaire de la zone économique Sikasso – Korogho – Bobo-Dioulasso lancée courant mai 2018 par les autorités maliennes, ivoiriennes et burkinabè. Le véritable développement est porté par des initiatives endogènes à forte complémentarité transnationale.

Le partenariat avec la Chine est porteuse d'espérance mais il peut aussi provoquer des drames car il s'agit d'un mariage de raison et non d'amour. Les sentiments auront une place marginale dans cette relation. Nos acteurs économiques, de l'opérateur au petit commerçant, doivent se préparer à faire face à une véritable concurrence. Pays d'économie de services et de l'informel, le Burkina Faso doit savoir tirer profit de ce partenariat avec la Chine qui n'est pas encore gagné. Les Burkinabè peuvent profiter àégalité de chance des opportunités du marché chinois. Mais les chinois peuvent aussi disposer du marché Burkinabè et vendre les fruits de leur créativité. Il ne suffit pas de voir ce que les Burkinabè importeront de Chine, ils auront d'ailleurs la tâche facilitée par les Chinois. Il faut imaginer et créer des produits pour le marché chinois. Là, le défi est grand, mais pas impossible.

L'économie du savoir peut être une niche si nous rendons attractives notre culture et ses richesses. La filière sésame peut saisir également les opportunités offertes par le marché chinois. Les acteurs du secteur doivent mieux s'organiser car à défaut, les Chinois produiront eux-mêmes du sésame au Burkina Faso pour l'exportation. Ils sont capables d'ajouter de la valeur à notre sésame avant de le proposer au marché chinois et international. Avec les Chinois, il faut davantage de génie créateur. Nous devons oser relever ce défi de la compétitivité.

Zoob-noogo SILMANDE
Analyste, Institut d'Accompagnement des
Carrières Diplomatiques et Internationales (IACDI)

La UNE de l'Économiste du Faso numéro 254

Avis d'appel à candidatures pour le recrutement du Directeur général du Laboratoire National de Santé Publique (LNSP)

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Le Comité interministériel de sélection des candidats au poste de Directeur général des établissements publics de l'Etat et des sociétés à participation majoritaire de l'Etat, sélectionne pour le compte du Conseil d'Administration du Laboratoire National de Santé Publique (LNSP), des candidat(e)s en vue du recrutement d'un(e) Directeur (trice) général(e) dudit établissement.

Le LNSP est un établissement public de santé non hospitalier qui a pour missions de réaliser des analyses biomédicales, toxicologiques, physico-chimiques et microbiologiques, de procéder aux contrôles de qualité sanitaire et de réaliser des expertises relatives à la biologie médicale, à l'alimentation, la nutrition, la pharmacie, l'eau, l'environnement et tout autre domaine en rapport avec la santé publique et la sécurité alimentaire, de participer aux activités d'enseignement et de recherche en partenariat avec les institutions de recherche, les universités et les écoles de formation.

1. Missions du Directeur général

Le (la) Directeur (trice) général(e) est chargé(e) de la mise en œuvre des missions du LNSP. A ce titre, il (elle) :

- est ordonnateur principal du budget de l'établissement ;
- assume en dernier ressort la responsabilité de la direction de l'établissement qu'il représente dans les actes de la vie civile, notamment à l'égard des tiers et des usagers ;
- assure la mise en œuvre de la politique nationale de santé dans son volet « expertise sanitaire » ;
- renforce la place du LNSP dans son environnement ;
- parachève le processus de certification et d'accréditation de l'établissement ;
- met en œuvre la mutation du LNSP en une agence de sécurité sanitaire ;
- prépare les délibérations du Conseil d'Administration et en exécute les décisions ;
- prend toutes initiatives et, dans la limite de ses attributions, toutes décisions dans l'intérêt de l'établissement ;
- signe les actes concernant l'établissement et donne toutes délégations sous sa propre responsabilité ;
- propose au Conseil d'Administration, dans le cadre des tarifs généraux de cession des biens et des services produits par l'établissement, les conditions particulières à consentir à chaque catégorie de clientèle, notamment les remises et les abattements éventuels ;
- nomme et révoque le personnel qu'il gère conformément à la règlementation en vigueur ;
- assure le suivi des projets et accords de jumelage dans le cadre de la coopération internationale ;
- prend dans les cas d'urgence qui nécessitent un dépassement de ses attributions normales, toutes mesures conservatoires, à charge pour lui d'en rendre compte au Président du Conseil d'Administration dans les plus brefs délais ;
- développe une politique managériale, notamment dans les domaines de la gestion financière, de la gestion des ressources humaines, de l'organisation de l'offre de soins et des conditions de travail, des investissements, des systèmes d'informations et de communication.

2. Qualités requises

Le (la) candidat(e) doit posséder les qualités ci-après :
- une bonne connaissance du système de santé du Burkina Faso ;
- une capacité de leadership, de management des organisations, de coordination et de pilotage d'équipes pluridisciplinaires ;
- une capacité de communication, de décision et de création de consensus autour de questions complexes
- une bonne capacitéà relever les défis du management orienté vers les résultats ;
- une bonne moralité ;
- une grande rigueur méthodologique et organisationnelle ;
- une capacitéà travailler sous pression ;
- un sens poussé de l'initiative et de l'anticipation.

3. Profil et qualifications requis

Le (la) candidat(e) à ce poste doit :
-être de nationalité burkinabè ;
- avoir cinquante-sept (57) ans au plus au 31 décembre 2018 ;
-être titulaire d'un diplôme de l'enseignement supérieur de niveau doctorat/PhD dans le domaine de la santé ou d'un diplôme de niveau bac+5 en sciences de gestion, en science de la vie et de la terre, en sciences sociales, en économie ou de tout autre diplôme équivalent.
- avoir une expérience professionnelle d'au moins dix (10) ans, dont cinq (05) ans au moins à des postes de direction dans le secteur public ou privé ;
- jouir d'une bonne santé physique et mentale ;
- avoir une bonne connaissance de l'outil informatique ;
- n'avoir pas fait l'objet d'une condamnation judiciaire ou d'un contentieux financier avéré ;
-être immédiatement disponible et à plein temps.

4. Composition du dossier de candidature

Le dossier de candidature doit obligatoirement comporter les pièces suivantes :

- une demande manuscrite revêtue d'un timbre fiscal de deux cents (200) francs CFA adressée au Président du Comité interministériel de sélection des candidats au poste de directeur général ;
- une lettre de motivation (deux pages maximum) ;
- une copie légalisée de la carte nationale d'identité burkinabè (CNIB) ou du passeport en cours de validité ;
- une copie légalisée du certificat de nationalité burkinabè ;
- les copies certifiées conformes des diplômes, certificats et attestations de travail ;
- des documents justifiant de l'ancienneté et des postes de travail occupés ;
- un curriculum vitae actualisé, daté et signé par le (la) candidat(e) faisant ressortir les noms et coordonnées (numéros de téléphone et adresse Email) de trois références professionnelles et indiquant clairement le rapport avec la référence professionnelle ;
- un casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
- un certificat de visite et de contre-visite datant de moins de trois (03) mois et revêtu d'un timbre fiscal de trois cents (300) francs CFA.

5. Procédure de sélection

Le recrutement se fera par voie de présélection sur dossier suivie d'un entretien avec les candidats présélectionnés

6. Conditions d'embauche

Le (la) candidat(e) admis (e) sera nommé(e) en Conseil des Ministres. L'intéressé(e) sera soumis (e) à un contrat d'objectifs assorti d'une évaluation annuelle. Un contrat de travail d'une durée de trois (03) ans renouvelable en fonction des performances sera signé entre le (la) candidat(e) retenu(e) et le Président du conseil d'administration du LNSP.

7. Rémunération

La rémunération du Directeur général est fixée par le Conseil d'Administration en application des textes en vigueur.

8. Dépôt de candidature
Les dossiers de candidatures doivent être déposés sous plis fermés avec la mention « Avis de recrutement au poste de Directeur général du Laboratoire National de Santé Publique » au secrétariat du comité sis au service du courrier central du Premier Ministère, au plus tard le lundi 11 juin 2018 à 15 heures 30 mn.

Les dossiers parvenus au lieu du dépôt après ce délai, ne seront pas reçus.

Nota Bene :

- Tout dossier de candidature incomplet sera rejeté ;
- Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour la suite du processus ;
- Aucun dossier de candidature ne sera restitué.

Le Président

Bamory OUATTARA
Officier de l'Ordre National

Sports : Le ministre de la Fonction publique parraine la finale de la coupe de la jeunesse de Moussodogou

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Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Séni Mahamadou Ouédraogo, a donné le coup d'envoi de la finale de la coupe des jeunes de Mossodougou, le samedi 26 mai 2108, sur le terrain communal de Mossodougou, dans la région des Cascades.

La toute première édition du tournoi communal de football des jeunes équipes de la commune est l'initiative d'un fils de la région, en la personne de Mahamoudou Hébié, protocole du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale. Cette grande rencontre sportive des fils et filles de la localité a été doublement placée sous le patronage du ministre de la Sécurité, Clément Pengwendé Sawadogo, représenté par son conseiller technique ; et le parrainage effectif du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Séni Mahamadou Ouédraogo.

Des centaines de spectateurs et de supporteurs ont effectué le déplacement pour vivre la grande finale de la première édition de la coupe des jeunes de Moussodougou. Il ont été très nombreux venus des quatre villages que compte la commune pour ne pas se faire conter l'évènement du jour, qui a rassemblé des autorités venues de Ouagadougou et de la région des Cascades sur le terrain communal. Sur fond d'animations artistiques et culturelles, la finale de football a mis aux prises l'équipe du village de Ourna et celle de Tialé, les deux meilleures qui ont émergé des phases éliminatoires qui ont duré plusieurs semaines. Dans son allocution, le promoteur de la coupe de la jeunesse de Mossodougou, Mahamoudou Hébié, a déclaré que « le football est un facteur de cohésion et un puissant moyen de brassage au sein d'une population.

Ensuite, la pratique du sport en général participe au bien-être physique, moral et intellectuel. Selon lui, le football est particulièrement un facteur de cohésion sociale. D'où l'initiative de la jeunesse de la commune d'organiser ce tournoi communal avec l'appui des bonnes volontés, afin d'apporter sa pierre à l'édification d'un Mossodougou de paix et de cohésion sociale ». Au cours de la cérémonie du coup d'envoi de la finale, un sketch admirable exécuté par l'élève Ibrahim Hébié de la classe de CE1, a retenu l'attention du du parrain Séni Mahamadou Ouédraogo. Dans son allocution, le ministre de la Fonction publique a trouvé, dans le sketch du jeune écolier, des propos dignes d'intérêt qui interpellent tout le monde à cultiver les vertus de la cohésion et de l'humilité pour qu'ensemble, nous puissions relever le défi du développement de notre chère patrie.

A l'issue du temps réglementaire suivi d'une séance palpitante de tirs au but, c'est l'équipe de Ourna qui a remporté la prestigieuse coupe de la jeunesse de Mossodougou, édition 2018. Toutes les équipes participantes sont reparties avec des lots constitués de jeux de maillots, de médailles, de ballons de football. Des enveloppes d'argent ont été remises aux joueurs méritants. Le coup d'essai de la première édition de la coupe de la jeunesse de Moussodougou a été un coup de maître. Rendez-vous est donné pour la deuxième édition.

Salifou Ouédraogo (Collaborateur)

Coupe du Faso Dames : Etincelle brille à Bobo

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La finale de la Coupe du Faso Dames s'est jouée dans la soirée du Samedi 25 Mai 2018 à Bobo-Dioulasso entre Etincelle et l'USFA-F. AU terme des 90 minutes, les filles de Tanghin se sont octroyé le trophée en battant leurs adversaires par un but à Zéro (1-0). Elles sont reparties avec le somme de deux millions (prix officiel : 1,5 million de francs CFA et 500 mille offerts par l'épouse du président de l'Assemblée nationale).

Dans la soirée du samedi 26 Mai 2018, les équipes d'Etincelle et de l'USFA-F s'affrontaient dans le cadre de la finale de la Coupe du Faso Dames. C'était dans la cuvette du mythique stade Wobi. Après un début timide, la rencontre n'a pas tardéà prendre du rythme. Etincelle met le pied sur la balle. Acculées, les joueuses de l'USFA-F replient dans leur moitié du terrain pour tenter de sauver les meubles quitte à relancer les assauts après. C'est pendant qu'elles subissaient cette pression que la balle frappe la main de la capitaine, Florence Poda. L'arbitre de la partie, Fabienne Yaméogo, sans hésiter, indique le point de penalty. La faute est indiscutable. Sarah Ilboudo, l'une des étoiles montantes du football féminin national, prend ses responsabilités et offre l'avantage à son équipe. Etincelle 1-0 USFA-F. On est à la 40e minute. Le jeu reprend. Les filles de l'USFA-F ne parviennent toujours pas à dérouler leur jeu. A l'issue des 45 premières minutes, l'arbitre renvoie les deux équipes aux vestiaires.

Une seconde période très engagée

Du retour des vestiaires, l'USFA-F redonne du relief à son jeu. Mais rien ne va. Son attaquante, Juliette Nana est prise dans l'étau de la défense adverse et ne parvient pas à s'en défaire. Tous les assauts sont enrayés par la défense adverse. Pour se donner plus de chance, l'entraineur des militaires, Zakaria Zèba opère des changements. Il jette sur l'aire de jeu, Maimouna Tao, Yasmine Kouandah. Le jeu gagne un peu de regain mais pas assez. Les filles de Tanghin tiennent à préserver leur avantage. Elles ne concèdent aucun centimètre du terrain. Bien que marquée par de belles actions offensives de part et d'autre, la seconde période reste vierge jusqu'au coup de sifflet final. La partie prend fin sur la victoire d'Etincelle (1-0).

« Au cours du championnat, USFA-F nous a battus à l'aller comme au retour. J'ai dit à mes joueuses qu'elles se disent certainement supérieures à nous et assurées de leur victoire. Et que pour cela, nous devons les cueillir à froid et surtout avoir le moral fort », a expliqué Pascal Sawadogo, entraineur d'Etincelle. En bon psychologue, il a expliqué usé de stratagème pour préparer son équipe. « J'ai pris des exemples dans les championnats européens où des grands clubs ont perdu parce que les joueurs avaient été atteints moralement et des petites équipes qui ont gagné parce que mentalement les joueurs ont été forts », a-t-il ajouté.

L'équipe de Tanghin est repartie la somme de 2 millions dont le prix officiel qui était de 1,5 millions de francs CFA et 500 mille francs CFA offerts par l'épouse du président de l'Assemblée nationale et 25 médailles en or. La finaliste malheureuse a reçu la somme d'un million de francs CFA et 25 médailles en argent. L'AS Police, classée troisième après sa victoire sur le Racing club de Bobo-Dioulasso par deux buts à zéro, a reçu des médailles de bronze et la somme de 750 mille francs CFA.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Coupe du Faso : Salitas, à la surprise générale

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La Coupe du Faso a désigné son vainqueur dans la soirée du dimanche 27 Mai 2018 à Bobo-Dioulasso. Salitas FC est venu à bout de l'Association sportive des fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (ASFB) par deux buts à zéro (0-2). La finale s'est jouée en présence du président du Faso, Roch Kaboré, des présidents d'institutions et des membres du gouvernement.

Pour la saison sportive 2017-2018, c'était le match le plus attendu. D'abord pour sa solennité, présence du chef de l'Etat et de hautes personnalités de l'Etat et aussi la cagnotte qui récompense les efforts du vainqueur : 10 millions de francs CFA.
Après le championnat remportéà la 28e journée par l'ASFB, la Coupe du Faso restait l'enjeu de la saison. L'explication entre les deux formations a confirmé cela. Pour l'occasion, les fonctionnaires de Bobo recevaient Salitas FC de Ouagadougou. Une explication au sommet entre les deux meilleurs de la saison.

Partis avec une légère faveur des pronostics, les fonctionnaires n'ont pas réussi à confirmer cet avantage. Si bien que les Ouagalais, plus déterminés et très techniques, ont imposé le rythme à suivre. Dès le coup d'envoi du match, les joueurs de Salitas FC ont vite pris le match à leur compte. Dès la dixième minute, reprenant de la tête une balle dans la surface de réparation, Aboubacar Sawadogo trompe le portier de l'ASFB et offre l'avantage aux siens. Le dispositif tactique mis en place par Oscar Barro est en difficultés. Salitas a réussi à gagner la bataille du milieu.

Cheick Djibril Ouattara, le redoutable buteur de l'ASFB est parfaitement maitrisé par la défense adverse. Les Bobolais dans leur ensemble servent une piètre prestation et ne parviennent pas à se réveiller avant la pause.

Une seconde période plus engagée

Du retour des vestiaires, le public exige des joueurs de se réveiller. Il pousse mais rien n'y fit. Au contraire, à peine un quart d'heure après la reprise, Salitas tue tout espoir des fonctionnaires en portant le sport à deux buts grâce à Hugue Wilfried Da.
Les carottes étaient désormais cuites pour l'ASFB. Mais comme le buffle n'abdique jamais tôt, les protégés du coach Oscar Barro essaient de pousser mais en vain. « Le jour que tout vous abandonne, rien ne marche », s'est résigné un supporter de l'ASFB devant l'incapacité des joueurs à construire trois passes successives. Et plus rien n'a changé dans le match jusqu'à la fin. ASFB 0-2 Salitas. Le match tant attendu a accouché d'un minuscule spectacle.

Le vainqueur a reçu la somme de 10 millions de francs CFA, des médailles d'or et 500 mille francs offerts par l'Assemblée nationale. L'équipe finaliste malheureuse est repartie quant à elle avec 7,5 millions de francs CFA, des médailles en argent. Le Rail club du Kadiogo occupe la dernière place du podium.

Jacques Theodore Balima
Lefaso.net


Vie des partis politiques : L'ADF/RDA se penche sur la situation nationale

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Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l'Alliance pour la démocratie et la fédération - Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) s'est réuni en sa séance ordinaire le samedi 26 mai 2018 au siège national du parti, sous la présidence de Maître Gilbert Noël Ouédraogo, président du parti. Cette réunion a permis d'aborder plusieurs sujets relatifs à la vie du parti, à l'actualité socio-politique nationale et sécuritaire ainsi qu'aux activités du Chef de file de l'opposition politique (CFOP).

S'agissant de la vie du parti, il a été fait au SEN, le compte rendu de la mission d'étude et d'échange effectué par le parti au Danemark sur invitation de l'Institut danois pour les partis et la démocratie (DIPD) à laquelle a pris part l'ensemble des quatorze partis politiques représentés à l'Assemblée nationale du Burkina Faso. Le SEN, qui a loué l'initiative et marqué son adhésion au projet de création d'un cadre de concertation et de dialogue interpartis, espère que cette plateforme offrira l'occasion à l'ensemble des partis politiques membres de créer les conditions d'un véritable dialogue franc et inclusif qui garantira la stabilité de notre pays.

Il a été ensuite fait au SEN, un compte rendu de la participation du parti au congrès de l'Union pour la république et la démocratie (URD) du Mali qui a vu l'investiture de M. Soumaïla Cissé comme son candidat à l'élection présidentielle du 29 juillet 2018. Cette mission fut l'occasion pour la délégation de rencontrer les militants du parti vivant au Mali afin de leur faire le point des activités du parti au plan national et surtout de leur donner les directives en vue des batailles à venir.

Enfin, un bilan des activités du parti dans la province du Houet a été fait. Le 12 mai 2018, les 24 heuresde la jeunesse de l'ADF-RDA de la province du Houet ont été tenuesà Bobo-Dioulasso sur le thème : « Relance de l'ADF-RDA dans la province du Houet : Réconciliation et cohésion sociale ».Du bilan présenté, le SEN a exprimé son entière satisfaction pour cette belle initiative. Tout en félicitant la Fédération du Houet, il a exhorté les militants des autres provinces à organiser de telles journées.

Sur la situation nationale, le SEN a salué la bravoure des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui ont démantelé un présumé réseau de terroristes à Rayongo, quartier périphérique de Ouagadougou, et a tenu à leur adresser ses vives félicitations et toute sa fierté. Dans cette opération, nous déplorons malheureusement une perte en vie humaine en l'occurrence celle du brave soldat, le MDL-chef François de Salle Ouédraogo, et six blessésdont quatre gendarmes et deux civils.

Le SEN présente ses condoléances les plus attristées àla famille du disparu, à la gendarmerie nationale ainsi qu'à l'ensemble des FDS et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. De plus, le SEN a salué la collaboration des populations dans cette lutte contre le terrorisme et a réitéré son invite au gouvernement à doter nos braves Forces de défense et de sécurité de moyens efficaces et adéquats de protection et d'action dans l'accomplissement de leur noble mission.

Le SEN s'est également penché sur le processus en cours pour l'adoption de la nouvelle Constitution, du vote des Burkinabè résidents à l'étranger et de la révision du code électoral. Au regard de la sensibilité des questions soulevées, le SEN appelle l'Opposition à observer une très grande vigilance.

Abordant le point sur la recrudescence des grèves et leurs conséquences sur les activités économiques et sociales de notre pays, le Burkina Faso, le SEN a invité le gouvernement à poursuivre le dialogue avec les syndicats en vue d'aboutir à un consensus minimal qui permettra d'apaiser la situation.

Le jeudi 24 mai 2018, le gouvernement annonçait la rupture des relations diplomatiques Burkina Faso-Taïwan. Le SEN tout, en prenant acte de cette décision souveraine de l'État burkinabè, déplore la manière hâtive dont le gouvernement a fait montre dans cette rupture. Nonobstant cette rupture, le SENexhorte le gouvernement à travailler au maintien des relations commerciales et culturelles avec la République de Chine Taiwan. Il tient à exprimer sa reconnaissance, ses remerciementset ses félicitations à la Chine Taïwan pour toutes les réalisations faites au Burkina Faso au cours des 24 années de coopération. L'éléphant ne saurait l'oublier !

Par ailleurs, le SEN invite le gouvernement à prendre des mesures favorables appropriées pour la poursuite normale du cursus universitaire des étudiants et stagiaires burkinabè résidant en Chine Taïwan.

Avant de lever sa séance, le SEN a souhaité un très bon mois de Ramadan à l'ensemble des musulmanes et musulmans et une très bonne saison pluvieuse afin que la campagne agricole qui s'installe soit plus fructueuse pour nos braves paysans.
Paix - Liberté - Justice

Ouagadougou, le 26 mai 2018
Pour le Secrétariat Exécutif National,
Le Secrétaire National Chargé de la
Communication, des Postes et des Tics

Réduction des risques catastrophiques au Burkina : Plus de deux milliards de francs CFA déboursés en 2017, selon le CONASUR

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Le Secrétariat permanent du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR) tient son atelier d'adoption du bilan des activités de 2017 du programme Réduction des risques catastrophiques (RRC), ce lundi 28 mai 2018 à Ouagadougou. Il s'agit également d'élaborer le programme RRC de 2018.

Du 28 au 30 mai 2018, les parties prenantes du Secrétariat permanent du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR) vont dresser le bilan des activités de 2017 du programme Réduction des risques catastrophiques (RRC).« C'est l'occasion pour nous de regarder ensemble ce que nous avons fait en 2017, mettre en avant les acquis et regarder aussi les insuffisances », a indiqué le secrétaire permanent du CONASUR, Yipenè Florent Bakouan.

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Yipenè Florent Bakouan

A en croire le premier responsable decette structure, 2017 a été une année dont les résultats sont satisfaisants. « Ce qu'il faut retenir, ce que beaucoup d'actions ont été engagées par l'Etat et ses partenaires pour renforcer la préparation. Il y a eu des actions fortes sur le terrain en termes de sensibilisation et de formation. Certaines infrastructures ont été réalisées pour faciliter la résilience des communautés », a-t-il confié.

Durant cette année, le coût global du programme RRC est de 21 milliards 449 millions 568 mille 847 francs CFA, soit 12% du coût global du Plan d'action national pour le renforcement des capacités pour la réduction des risques catastrophiques pour la période 2016-2020, a indiqué le conseiller technique du ministère en charge de la Solidarité nationale, Joanis Kaboré.

Rôle du CONASUR

A en croire le secrétaire permanent, Yipenè Florent Bakouan, le CONASUR a quatre priorités à savoir la compréhension suffisante et l'analyse des risques, le renforcement de la gouvernance, le renforcement de la résilience, la reconstruction après les catastrophes.
Et il ajoute que cette dynamique est entamée depuis 2016 pour mobiliser les structures de l'Etat, la société civile, les médias, le secteur privé et toutes les parties prenantes du programme RRC afin d'endosser la problématique au niveau du Burkina. Jaonis Kaboré, pour sa part, a précisé que « ce programme vise d'une part à réduire le nombre de décès liés aux catastrophes et d'autre part, le nombre de personnes touchées par les catastrophes ».
Durant ces trois jours d'atelier, les participants vont élaborer puis adopter le programme RRC 2018.

« Le Burkina Faso est un pays continental exposéà d'énormes catastrophes naturelles et à des crises humanitaires de plus en plus récurrentes. Ces dix dernières années, le pays a enregistré les principales catastrophes naturelles et crises humanitaires suivantes : les sècheresses, les inondations, les épidémies de méningite, la grippe aviaire et les mouvements massifs de populations consécutifs aux conflits intercommunautaires et aux attaques terroristes », a rappelé Jaonis Kaboré.

Notons que le gouvernement burkinabè a élaboré, avec l'appui de ses Partenaires techniques et financiers (PTF), le Plan national pour le renforcement des capacités pour la réduction des risques de catastrophes pour la période 2016-2020. Ce plan a été adopté en Conseil des ministres en novembre 2015.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Semaine panafricaine à Nice : Ouagadougou et Nice désormais jumelées

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« Nice fête l'Afrique ». Ainsi se veut être la première édition de la semaine dédiée à l'Afrique dans la mythique ville de Nice, en France, qui a eu lieu du 22 au 26 mai 2018.L'objectif a été de promouvoir la francophonie, développer la coopération décentralisée tout en mettant en valeur les associations qui œuvrent dans les pays d'Afrique francophone et leurs actions auprès du grand public, à en croire les organisateurs. .

Le Burkina Faso, pays invité d'honneur, n'a ménagé aucun effort pour répondre présent à cet événement. Et cerise sur le gâteau, la ville de Nice a signé avec celle de Ouagadougou une charte de jumelage. Retour sur les événements phares de cette semaine inédite

La ville de Nice a brillé aux couleurs de l'Afrique du 22 au 26 mail 2018. Elle a « fêté» l'Afriqueen mettant en exergue la francophonie ainsi que les associations qui œuvrent dans les pays d'Afrique francophone. Le Burkina Faso, invité d'honneur, a bel et bien été présent aux côtés des autorités niçoises.

Avec sa tête Armand Béouindé, maire de Ouagadougou ; le général Honoré Traoré, conseiller spécial à la Présidence du Faso , Viviane Zouré, ministre-conseiller à l'ambassade du Burkina en France, et avec la présence remarquée de l'Ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabannes, la délégation a pu rendre visite au consul du Burkina Faso à Nice, le jeudi 24 mai, avant la signature du document scellant le jumelage de la ville de Nice avec celle de Ouagadougou. Les deux maires Christian Estrosi et Armand Béouindé ont paraphé ce document historique le 25 mai en présence du consul du Burkina à Nice, Marc Aicardi de Saint-Paul, des autorités communales niçoises et de la délégation burkinabè.

Au cours de cette même journée, la délégation burkinabè a pu échanger avec plusieurs associations humanitaires comme les Amis du consulat du Burkina Faso, le Neemier, La Mâtine, SAEDB, pour ne citer que celles-là. La conférence sur la politique étrangère et la coopération décentralisée du Burkina Faso, et l'hommage rendu au géant du cinéma burkinabè Idrissa Ouédraogo avec la projection du film « Tilaï»à la Cinémathèque de Nice vont clore la journée du 25 mai 2018.

Le village africain a constitué l'apothéose de la journée du 26 mai où la culture niçoise et celle africaine ont conjugué la beauté de l'universalité de l'humanité. Rendez-vous a été pris pour la deuxième édition, avec un satisfecit affiché par les organisateurs.

YéroséoKus, Nice,
Pour Lefaso.net
Crédit photos : Consulat du Burkina Faso à Nice

Résilience des populations sahéliennes : Le CILSS renforce les capacités de ses membres

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Le secrétaire exécutif du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), Dr Djimé Adoum, a procédé, ce lundi 28 mai 2018 à Ouagadougou, à l'ouverture de l'atelier de renforcement des capacités des membres du Comité national du CILSS (CONACILSS). A l'occasion de cet atelier organiséà l'endroit des membres du CONACILSS, il y aura des présentations suivies d'échanges et de travaux de groupes afin d'atteindre les objectifs fixés. L'atelier, à cet effet, se tiendra du 28 au 30 mai dans la salle de conférence de l'Institut de formation ouverte à distance (IFOAD).

L'ouverture de l'atelier sur le renforcement des capacités des membres du Comité national du Comité permanent inter-états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CONACILSS) a eu lieu ce lundi 28 mai 2018 à Ouagadougou. Organisé du 28 au 30 mai 2018, cet atelier aura pour but spécifique de permettre aux membres du CONACILSS d'appréhender les fondements institutionnels, d'avoir une meilleure compréhension de la stratégie d'intervention du système, d'améliorer leur connaissance dans les programmes régionaux d'appui que sont la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l'accès aux marchés, la maîtrise de l'eau, la gestion des ressources naturelles et le changement climatique, la population, genre et développement du (CILSS), etc.

Des objectifs spécifiques que le secrétaire exécutif du CILSS, Dr Djimé Adoum, a dit, dans son discours d'ouverture, que l'organisation de cette session de formation répond à un double impératif. Celui de renforcer périodiquement les compétences des membres du CONACILSS du Burkina Faso dans les domaines d'intervention de leur institution, de favoriser la coopération et l'échange entre tous les membres pour une plus grande efficacité et une grande performance dans l'action.

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Dr Djimé Adoum, Secrétaire exécutif du CILSS

Au cours de ladite formation, les experts feront la revue des domaines d'intervention du système CILSS et des grands défis et chantiers du moment, a-t-il dit. Avant de poursuivre pour montrer que la formation aidera également les membres à mieux connaître le CILSS, ses projets et programmes, son système de suivi et d'évaluation et donnera une meilleure perception des nombreux services rendus aux pays. C'est d'ailleurs pour cela que l'évènement de ce jour, a-t-il affirmé, illustre les nombreuses actions entreprises depuis sa prise de service pour renforcer les relais du CILSS dans ses Etats membres, en l'occurrence le Secrétariat permanent du CONACILSS, et ce, conformément à sa vision stratégique pour l'institution. Et Adeline Belem, SP/CONACILSS Burkina, d'ajouter que l'atelier revêt, de ce fait, une importance capitale pour le CILSS. Car, indique-t-elle, c'est un atelier qui se situe à une période où le CILSS,en pleine reforme, a besoin d'un CONACILSS bien outillé pour l'accompagner dans sa restructuration pour le bonheur des populations vulnérables des Etats membres.

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Mme Adéline Beleme, SPCONACILSS Burkina

Par ailleurs, le secrétaire exécutif du CILSS a souligné que cette session de formation contribuera à faire de son institution, une institution leader au cœur de la résilience des populations sahéliennes et ouest-africaines. Tout en remerciant les partenaires financiers (USAID), les autorités burkinabè, les experts de la formation, etc., il a souhaité plein succès à l'atelier de formation sur le renforcement des capacités des membres du CONACILSS Burkina.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur : Une réunion d'experts pour ouvrir la 35e session du conseil des ministres

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Une réunion du comité des experts du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES) s'est ouverte ce lundi 28 mai 2018, dans la capitale burkinabè, Ouagadougou. Présidée par le représentant du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, le secrétaire d'État Dr Urbain Couldiati, elle vise globalement la préparation de la 35e session du conseil des ministres du CAMES.

Deux jours durant, les experts des pays membres du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur(CAMES), réunis à Ouagadougou, auront pour tâche principale la préparation du terrain à la 35e session du conseil des ministres de ladite organisation. En effet, et comme l'affirme si bien le secrétaire général du CAMES, Pr Bertrand Mbatchi, il sera question de « préparer les dossiers qui seront soumis à l'attention au huis clos du conseil des ministres ». Aussi reviendra-t-il aux experts, si l'on s'en tient aux propos du Professeur, d'examinerentre autres le rapport de 2017 du secrétariat général, réfléchir sur le budget de 2019 et prendre des résolutions afin d'apporter les ajustements nécessaires qui maintiendraient le CAMES à la compétitivité mondiale.

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Représentant du ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation(MESRSI), le secrétaire d'Etat, Dr Urbain Couldiati

Pour celui qui a présidé l'ouverture des travaux de la réunion, le secrétaire d'État Dr Urbain Couldiati, la rencontre des experts de Ouagadougou, qui se tient également dans un contexte de jubilé du CAMES, offre l'occasion de revisiter tout le parcours depuis 50 ans. Il s'agira, de fait, « de réfléchir sur les enjeux du futur CAMES », a-t-il précisé.

En dépit des résultats satisfaisants engrangés, note-t-il par ailleurs, le CAMES est confrontéà un certain nombre de difficultés (manque de ressources financières et humaines…), qui menacent sa survie.Et d'estimer pour terminer, que l'ensemble des questions soulevées sera soumis au délibéré des différents chefs d'État pour la recherche d'éventuelles solutions aux problèmes de l'institution, notamment pour son renforcement et son leadership dans l'enseignement africain et mondial.

Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net

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