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Construction du barrage de Koakin : Le ministre de l'eau satisfait des réalisations avant la fin des travaux

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Le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo a visité les travaux de la construction du barrage avec périmètre irrigué de Koakin, dans la province de Ganzourgou, dans la région du Plateau-central, ce lundi 7 mai 2018. Après cette étape, une séance d'information avec les ressortissants de la localité a été organisée en présence des autorités administratives et coutumières.

« Nous sommes satisfaits parce que nous avons trouvé un chantier qui vit et l'essentiel des ouvrages sont exécutés », a noté le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, à la fin de la visite des travaux.
Ce chantier a amorcé son dernier virage. Selon l'Agence d'exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER), maître d'ouvrage, le taux d'exécution global est à 93%. Plus précisément, les travaux du barrage sont à 98%, la construction du périmètre irrigué est à 85% et les deux boulis sont achevés donc à 100%. Une route départementale d'environ 6 kilomètres reliant Nanoom à Koakin en passant par le barrage est en cours d'exécution. Les travaux de cette piste sont estimés à 90%, indique l'AGETEER.
Le coût global du projet est estiméà plus de 2 milliards 424 millions de francs CFA.

Difficultés rencontrées

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Le DG de l'AGETEER, Ousmane Nacro

« Naturellement, lorsqu'on réalise des ouvrages de ce genre, nous sommes toujours confrontés à des difficultés », a affirmé le directeur général de l'AGETEER, Ousmane Nacro. Les travaux ont démarré le 6 mars 2017 pour un délai d'exécution de 10 mois. A en croire M. Nacro, les travaux du barrage ont été suspendus pour une période d'environ cinq (5) mois.
La première des difficultés est celle de la sommation des services d'environnement qui ont voulu que certaines règles édictées dans le cadre de la gestion des programmes environnementaux et sociaux, soient respectées par les entreprises de construction.
Ousmane Nacro a fait savoir que dans le cadre de la gestion de ces programmes, il y a le problème des dédommagements qui se pose avec les populations.
La dernière difficulté a été la pluie qui a retardé le bon déroulement des travaux.
« Ces facteurs combinés ont fait qu'aujourd'hui, la fin de l'ouvrage accuse un retard de cinq mois », a confié le DG de l'AGETEER.
Toutefois, il a fait savoir que pour son entreprise, ceux-ci sont des retards justifiés. « Nous ne prenons pas cela comme un retard mais juste des suspensions pour trouver des solutions à des problèmes et nous pouvons affirmer aujourd'hui qu'au cours du mois de juin, cet ouvrage sera entièrement achevé», assure-t-il.
Quant au directeur général du groupement ECR BTPI, Karim Démé, les 7% qui restent, ce sont des petits travaux de finition et de nettoyage « sinon tous les ouvrages sont pratiquement fonctionnels ». Dans la foulée, il a annoncé que le 10 juin 2018, les travaux seront parachevés.

Satisfaction des riverains

C'est une marée humaine qui est sortie sur le site des travaux en ce jour. L'on a le droit de se demander si ceci est un meeting d'un parti politique ou pas. Des associations de femmes, des jeunes du village et même les bonnets rouges (chefferie traditionnelle), personne n'a voulu se faire raconter l'événement. Cet ouvrage a été salué par les ressortissants de cette localité.
Selon Naaba Koom de Koakin, la construction de ce barrage est une concrétisation d'une promesse faite à son village en 1962. C‘est pourquoi, il a tenu à remercier le Président du Faso et son gouvernement pour la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES).

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Digue du barrage

Pour le représentant des jeunes de ladite localité, Rasmané Yaogo, ce barrage va occuper les jeunes et les empêchera d'avoir le rêve de prendre la méditerranée afin de rejoindre l'Europe.
En rappel, ce chantier rentre dans le cadre du Projet de développement rural intégré du Plateau-central (PDRI-PC). En effet, le gouvernement du Burkina Faso a obtenu un prêt de la Banque islamique de développement (BID), où il est prévu qu'une partie des fonds alloués soit utilisée pour les paiements autorisés au titre des marchés pour les travaux de construction de deux barrages neufs et quatre boulis dans deux provinces de la région du Plateau-central.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net


Campagne agricole 2017-2018 : Un déficit céréalier de 477 000 tonnes

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Le ministre en charge de l'agriculture, Jacob Ouédraogo, lors d'une conférence de presse organisée le 7 mai 2018, a fait une photographie de la situation alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso et dévoilé les grandes lignes pour la réussite de la campagne agricole 2018-2019.

Avec une production céréalière nationale de 4 063 198 tonnes, soit une baisse de 11,03% par rapport à l'année dernière, la campagne agricole 2017-2018 a été marquée par une mauvaise pluviométrie et des attaques des ravageurs. Le déficit céréalier se chiffre à 477 000 tonnes. Il est estimé que 22 provinces sont déficitaires, huit en situation d'équilibre et quinze excédentaires. En outre, 2 462 000 personnes sont dans une situation alimentaire limite de mars à mai 2018. 2 671 867 personnes seront dans la même situation entre juin et août et 954 315 autres seront dans une situation difficile entre juin et août prochain. C'est la substance de la déclaration liminaire du ministre de l'agriculture et de l'aménagement hydraulique, Jacob Ouédraogo à l'occasion de la conférence de presse consacrée à la situation alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso.
Pour pallier à cette situation, son département a procédéà la révision du Plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l'insécurité alimentaire et à la nutrition. L'ambition est d'améliorer l'accessibilité des ménages vulnérables aux denrées alimentaires, de protéger leurs moyens d'existence et de faciliter l'accès des producteurs aux intrants et équipements agricoles pour accroitre la production céréalière de saison sèche. Le budget de ce plan s'élève à 81 milliards de F CFA. Et sa mise en œuvre est fortement soutenue par les partenaires techniques et financiers, apprend-t-on.
Sans entrer dans les détails, il est possible d'indiquer que les actions de soutien aux personnes vulnérables à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle menées sur le terrain concernent l'assistance alimentaire, le soutien à la production agricole et animale. De même que la prévention et la prise en charge des enfants de moins de 5 ans malnutris, et l'approvisionnement en eau potable. Au titre du bilan à mi-parcours de la mise en œuvre du plan, les résultats concrets sont indéniables : L'ouverture des points de vente de céréales aux personnes vulnérables, jadis appelés boutiques témoins. Pour mémoire, cette action phare de l'Etat consiste à vendre 95 000 tonnes de céréales à 1 703 000 personnes à un prix subventionné de 6 000 F CFA le sac de 50 kg. Au total, 250 points de vente de céréales seront ouverts avec un approvisionnement d'un montant global de 25 milliards de F CFA.
« A ce jour, 7 540 tonnes de céréales ont été vendues dans 131 points de vente situés dans une trentaine de provinces. Par mois, 30 tonnes de céréales sont déposées dans chaque point de vente. Pendant la période de soudure (juin à septembre), chaque point de vente sera approvisionnéà hauteur de 40 tonnes par mois », a confié le conférencier, qui estime à 23 tonnes l'approvisionnement mensuel de chaque point de vente, au cours de la période de relèvement (octobre à décembre). En cas d'urgence, il a également annoncé la vente sur camion de céréales dans certaines localités.
Les appuis aux producteurs agricoles de saison sèche (2,2 milliards de F CFA mobilisés pour l'achat d'équipements et intrants agricoles) ont, quant à eux, conduit à la mise à disposition de 313 tonnes de semences améliorées, 4 967 tonnes d'engrais chimique pour les cultures céréalières, 737 tonnes d'engrais adaptés aux productions maraîchères, 480 motopompes et 30 000 tubes Poly-Chlorure de Vinyle (PVC).
En perspective, il est envisagé des actions d'intensification et de diversification de la production agricole afin d'atténuer les effets de la situation alimentaire et nutritionnelle et d'accroître la production au cours de la campagne agricole 2018-2019. Les principaux leviers d'amélioration de la productivité agricole concernent la maîtrise de l'eau et la mise à disposition des producteurs des facteurs de production adaptés aux chocs climatiques. Concernant le premier point, le ministère entend mettre à la disposition des producteurs, 5 247 hectares (ha) de nouveaux bas-fonds et 4 314 ha de nouveaux périmètres irrigués. Il s'engage également à les accompagner à la réalisation de bassins de collecte d'eau et d'ouvrage de conservation des eaux tels les cordons pierreux, les zaï et demi-lunes.
Quant aux actions de mise à disposition de facteurs de production, elles portent sur la remise à prix subventionnés d'intrants et équipements agricoles. Ainsi, 8 000 tonnes de semences et plus de 15 000 tonnes d'engrais seront octroyées aux producteurs pour la présente campagne agricole. « Ils recevront environ 30 000 unités d'équipement agricole et 10 500 animaux de trait », foi du conférencier. Le coût global de ces appuis s'élève à plus de 16 milliards de F CFA.
Le lancement du Programme de lutte contre les chenilles légionnaires dans trois régions (le Sud-Ouest, les Cascades, les Hauts-Bassins), la fourniture complémentaire de 250 motos au réseau d'appui conseil et l'extension de l'indemnité mensuelle accordée au personnel d'encadrement, sont également inscrits dans l'agent du département de l'agriculture.
En rappel, le 27 avril dernier, 11 véhicules et 232 motocyclettes ont été mis à la disposition des structures déconcentrées du ministère et du personnel composant le réseau d'encadrement et appui-conseil agricole. En outre, le personnel d'encadrement a reçu une indemnité de 30 000 F CFA durant quatre mois. L'ensemble de ces appuis financiers et matériels s'élève à1,127 milliard de F CFA.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Programme de formation 2018 du Centre de Ressources et d'Excellence en matière d'Education en Afrique sur l'Humanitaire et le Développement (CREA-HD)

Avis de vacance de poste et appel à candidature

Décès de Madame Josephine Kantiono, SG NAFA Côte d'Ivoire

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Le Secrétaire Exécutif National de la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) a le profond regret de vous annoncer le décès de Madame Josephine Kantiono, secrétaire générale et point focal du parti en côte d'Ivoire le vendredi 4 mai 2018 des suites d'une courte maladie.

Femme battante au sein de la fédération des associations des femmes leaders burkinabè de la Côte d'Ivoire, elle a été de tous les combats de notre parti, la Nouvelle alliance du Faso.

Au nom de l'ensemble des membres du secrétariat exécutif national, des militants et sympathisants, il présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée et lui témoigne par la même occasion toute la solidarité du Parti en cette période de dure épreuve.

Puisse le tout puissant l'accueillir dans son royaume !
Que la terre lui soit légère. Paix à son âme !

Le Secrétariat exécutif national

Décès de EL HADJ SIMPORE SENI : Faire part

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KAYA NABA TEGRE
El hadj SIMPORE Abdoulaye à KELBO
El hadj SIMPORE Youssouf à Ouagadougou
SIMPORE Maninbingba Joseph à Ouagadougou

SIMPORE Payidwende Mahamoudou à Kaya
SIMPORE Sompayesde Monique à Kaya
Hadja SIMPORE Wind Pouire à Kaya
SIMPORE Binta à Kaya
Madame ZAGRE, née SIMPORE Henriette à Koudougou,
Madame BALMA Odette et frères à Ouagadougou
SIMPORE Amadou, retraité BCEAO et frères à Ouagadougou et Kaya
Les familles alliées à Boussouma, Kaya, Bobo-Dioulasso et Koupela
La grande famille SIMPORE à Kaya, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou
Ont la profonde douleur d'annoncer aux parents, amis et connaissances le décès de leur frère, père, grand père et oncles EL HADJ SIMPORE SENI le 30 avril 2018 à Kaya.
Le doua aura lieu le dimanche 13 mai 2018 à Kaya à partir de 9h.

Avis de Recrutement d'un / une Responsable Logistique

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Institut de Recherche pour le Développement (IRD) www.ird.fr
L'IRD est un établissement public français à caractère scientifique et technologique (EPST) qui intervient depuis plus de 60 ans dans les pays du Sud. Il est placé sous la double tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.

Ses activités de recherche, d'expertise, de valorisation et de formation ont pour objectif de contribuer au développement économique, social et culturel des pays du Sud. Près de 40% des effectifs de l'Institut sont affectés à l'étranger et en
Outre-Mer.

Au Burkina Faso, les principales thématiques de recherches menées en partenariat par les agents IRD expatriés ou en mission (380 missions en 2017) concernent principalement les maladies à vecteurs (paludisme, maladie du sommeil), la géologie, l'agronomie, la pédologie et la sécurité alimentaire, les sciences sociales et humaines (migrations régionales, anthropologie, géographie).

Le site principal de la représentation IRD est baséà Ouagadougou et inclut « Le Centre d'information commun sur la recherche et le développement » (CICRD). L'IRD possède également une antenne à Bobo Dioulasso. L'équipe IRD du Burkina compte actuellement une quarantaine d'agents.

DUREE DU CONTRAT ET LIEU DE TRAVAIL

Contrat à durée déterminée d'un an à compter du 1er juin 2018 (renouvelable selon performances)

Lieu : Représentation de l'IRD, Ouagadougou

DESCRIPTION DU POSTE

Mission :

Le/La responsable logistique est chargé (e) du suivi de l'entretien du site IRD de Ouagadougou, de l'encadrement et de la coordination des interventions des différentes équipes techniques (sécurité, climatiseurs, groupe électrogène, entretien et maintenance, espaces verts…), de la gestion des différents espaces de stockage ainsi que la gestion du parc automobile et l'organisation des missions de terrain dans le pays et la sous-région. Il est également chargé de la mise en œuvre de l'hygiène et de la sécurité de la représentation du Burkina Faso.

Cette mission sera revue en fonction des besoins et de l'évolution de l'IRD.

En lien direct avec la représentante de l'IRD et sous sa responsabilité, il/elle prend en charge l'ensemble des travaux et encadre les équipes pour accomplir sa mission et superviser les travaux collectifs ou individuels
Activités :

• Planifier, encadrer et coordonner les interventions des agents et prestataires de service généraux : Surveillance, entretien, stocks, parc automobile, matériels, équipements... ;

• Assurer l'interface et le suivi technique des prestations avec les entreprises intervenant sur site dans son domaine d'activité (entretien des locaux, sécurité, jardinage, nettoyage…) ;

• Mettre en place et actualiser la réglementation en hygiène et sécurité du travail et la faire respecter ;

• Gérer les stocks : commandes, facturation, réception, entreposage, inventaire… ;

• Gérer administrativement et techniquement le parc automobile : gestion des demandes (correspondances, planning..), entretien des véhicules, réparation, budget, assurance, traceurs,…

PROFIL RECHERCHE

Formation

Niveau BAC + 3, expérience sur un poste similaire indispensable

Compétences

• Connaitre les techniques utilisées dans les différents domaines de la logistique ;
• Connaitre la réglementation en matière d'hygiène et sécurité au travail ;
• Avoir l'expérience de la mise en place et l'actualisation de procédures (sécurité, accueil, incendie..) ;

• Maitriser les logiciels de bureautique courants (Excel, Word, Access, boite mail…) et l'utilisation d'applications ;
• Avoir des notions de mécanique ;
• Avoir l'expérience du suivi administratif ;

Aptitudes

• Capacités avérées en planification et supervision d'équipes ;
• Sens des responsabilités et du service public ;
• Rigueur, méthode et sens de l'organisation ;
• Sens de la communication ;
• Aptitude à former ;
• Capacités rédactionnelles et d'analyse ;
• Réactivité ;
• Savoir travailler dans l'urgence.

Exigences

• Etre très disponible
• Etre courtois
• Avoir le permis de conduire

Dossier de candidature (CV et lettre de motivation détaillée) à envoyer par courrier électronique à burkina-faso@ird.fr avant le 20 mai 2018 à 17h00.

NB : Seuls les candidat-e-s présélectionné-e-s seront convoqué-e-s pour un entretien.
L'IRD, au travers de sa politique de recrutement, promeut l'égalité professionnelle hommes/femmes

Appel à candidature pour Certificat manager IFRS, délivré par l'IAE de l'Université Jean Moulin LYON 3

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Le Président de l'Université de Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO, en partenariat avec l'IAE de l'Université Jean Moulin – LYON 3 (France), informe le public national et celui de l'espace UEMOA du recrutement de la promotion 2018-2019 des candidats au Certificat manager IFRS, délivré par l'IAE de l'Université Jean Moulin LYON 3.

1. Objectifs de la formation :

- Contribuer efficacement à la préparation des données financières ;
- Maîtriser pleinement les incidences de leurs décisions sur les états financiers de leurs entreprises ;
- Analyser plus rapidement les données publiées par les sociétés dans leur secteur d'activité (clients, fournisseurs, concurrents…) ;
- Effectuer un reporting en normes IFRS ;
- Se préparer à une éventuelle transition des états financiers aux IAS/IFRS.

2. Public visé

Experts comptables, commissaires aux comptes, chefs comptables, directeurs administratifs et financiers, cadres comptables et financiers ou collaborateurs de cabinets d'expertise comptable, universitaires et chercheurs.

3. Conditions de candidature

Le dossier doit comporter les pièces suivantes :
• Un dossier de candidature dûment rempli à retirer auprès des personnes à contacter dont les noms sont mentionnés en fin de communiqué ;
• Une Lettre de motivation
• Un Curriculum Vitae ;
• Les photocopies certifiées conformes des diplômes de Maîtrise ou de Master obtenus et relevés de notes correspondants ;
• 2 photos d'identité (inscrire le nom plus prénom au dos).

Les candidats doivent être titulaires d'une Maîtrise ou d'un Master dans le domaine comptable ou financier (Comptabilité, Audit, Contrôle, Finance…).
Les personnes jouissant d'un diplôme Bac+2 minimum peuvent également présenter leur candidature. En plus des pièces précédentes ces candidats devront produire :
• Un rapport d'activités professionnelles faisant état de leur parcours professionnel ;
• Toutes pièces justifiant leur parcours professionnel (attestations délivrées par l'employeur justifiant les fonctions exercées).
L'admission s'effectue sur examen de dossier.

4. Calendrier

Date limite de dépôt des dossiers : lundi 21 mai 2018
Programme des séminaires :
 Module 1 : le 8 juin 2018 (soir), 9 et 10 juin 2018 (journée) ;
 Module 2 : 28 juin 2018 (soir) ; 29 et 30 juin 2018 (journée) ;
 Module 3 : Mi-juillet (dates à préciser)

5. Droit d'inscription

Les droits d'inscription pour l'ensemble des trois modules sont fixés à :
900 000 FCFA, à verser avant le début de la formation à l'Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO (voir adresse ci-dessous). Il est possible de ne s'inscrire qu'à un ou deux modules. Les droits d'inscription sont alors de 350 000 FCFA par module, mais l'obtention du Certificat requiert la validation des 3 modules.

6. Renseignements et inscriptions

Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO : contacter M BOUGMA Tasséré, Tél : (226) 70 29 04 21 Email : wendyam_luc@yahoo.fr
IAE-Université Jean Moulin Lyon 3 : contacter M FRIEDRICH Jean-Jacques, Tél : (33) 669 78 38 53, Email : jean-jacques.friedrich@univ-lyon3.fr

7. Dépôt des dossiers de candidature

Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO, contact Tél : (226) 70 26 46 29 ou 78 68 46 30

Pr Rabiou CISSE
Chevalier de l'Ordre national
Officier de l'Ordre des Palmes académiques


US Embassy advert for Maintenance Mechanic

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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Maintenance Mechanic in the Facility Maintenance Section.

Opening Date : May 09, 2018
Closing Date : May 23, 2018

Open to : all interested candidates/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 6,763,923 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-05)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

Under the general supervision of the Residential Maintenance Supervisor, as directed by the Facility Manager, the incumbent performs maintenance and repair work at the journeyman level, ensuring all work is done in compliance with SHEM regulations. The incumbent installs, maintains, and repairs pumps, water filters, appliances, fire extinguishers, team power tools, smoke & CO detectors, and safety signage.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of secondary school through 10th grade plus trade school training in the field of construction i.e. : plumbing, electrical, AC mechanics is required.

2. EXPERIENCE : Five years hands-on working experience at the journeyman level in construction, maintenance, or repair is required.

3. LANGUAGE : Level III English and Level III French. This will be tested.
4. SKILLS AND ABILITIES : Must be highly skilled in the proper use and selection of materials, tools, and all equipment associated with the installation and maintenance of residential equipment. Must be able to read and understand drawings. Must possess basic understanding of the functioning of electric motors, pumps, pressure systems, water systems, and electrical systems, as found in residential facilities. Must be capable of performing some heavy physical work.

5. JOB KNOWLEDGE : Must have a thorough knowledge and understanding of electricity, construction & maintenance procedures, and building materials, Must understand and abide by local laws and safety procedures in work related areas.

FOR FURTHER INFORMATION : The complete position description listing all of the duties and responsibilities may be obtained by contacting the Human Resources Office at HROouaga@state.gov.
HOW TO APPLY : Applicants must submit the following documents to be considered :
A) - Required forms : Interested applicants for this position must submit the following, or the application will not be considered :
1. Universal Application for Employment (UAE) (Form DS-174), completed in English which is available on the Embassy Web site and at S/C.A.C west side entrance of the Embassy)
2. A current resume or curriculum vitae in English that provides the same information as a DS-174 ; plus
3. Candidates who claim U.S. Veterans preference must provide a copy of their Form DD-214 with their application.

B) - Required documentation/attachments : 1). photocopies of attestations/certificates of work, or service, trainings ; essays. 2). photocopies of diplomas, degrees, awards earned that address the qualification requirements of the position as listed above.

Note :
- Applicants should retain original copies of all documentation which accompanies their applications for their records.
- All applications must be submitted in English.
- Applications that are not completed in English will not be considered
- All applications received after the deadline will not be considered.
- All applications must be for an open/advertised position.
- Only shortlisted applicants will be contacted.

SUBMIT APPLICATION TO :
U.S. Embassy Ouagadougou
Attn : Human Resources Office
Application for MAINTENANCE MECHANIC, VA# 12/2018- FSN 05
01 B.P. 35 Ouagadougou 01, Secteur 15, Ouaga 2000
Avenue Sembene Ousmane, Rue 15.873
E-mail : HROouaga@state.gov
Phone : (226) 25-49-54-99
Burkina Faso

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Une PME recherche (1) RESPONSABLE TECHNICO- COMMERCIAL et (1) RESPONSABLE MAINTENANCE

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Une PME évoluant dans le domaine de l'équipement médical recherche pour un contrat à durée indéterminée les profils suivants :


(1) RESPONSABLE MAINTENANCE

LIEU D'AFFECTATION

OUAGADOUGOU

BURKINA FASO

 Assurer les travaux de pré-installation du matériel technique sur le site définitif ;
 Assurer l'installation et la mise en service des équipements et matériel technique à la livraison et selon les règles de l'art ;
 Assister et, s'il y a lieu, former les utilisateurs et/ou des techniciens pour une meilleure exploitation du matériel ;
 Assurer la gestion du stock de consommables et pièces de rechange de maintenance ;
 Assurer la maintenance préventive et curative du matériel électronique, médical et assimilé (diagnostic de pannes et remise en état de fonctionnement) ;
 Gérer la maintenance du matériel de travail de l'entreprise ;
 Tenir à jour la situation des outillages et matériel technique de maintenance ;
 Tenir à jour les rapports d'activités et les fiches de maintenance ;
 Assurer la gestion de la documentation technique ;
 Assurer un soutien technique aux agents commerciaux ;
 Participer à la vente de services et produits ;
 Participer au montage des dossiers d'appel d'Offres.
 Etre titulaire d'un BEP et d'un BAC+2 en électronique, électrotechnique, Réseaux et Systèmes Informatiques ;
 Avoir au moins deux (2) ans d'expérience professionnelle dans un poste similaire ;
 Avoir une maîtrise pratique de la maintenance (lecture de schéma, diagnostic de panne, maintenance curative et préventive) ;
 Avoir une bonne capacité rédactionnelle ;
 Démontrer un sens de l'initiative, des qualités d'anticipation et de gestion des priorités ;
 Avoir le sens de la rigueur et du travail bien fait ;
 Etre disposéà travailler sous pression.

(1) RESPONSABLE TECHNIO-COMMERCIAL
LIEU D'AFFECTATION

OUAGADOUGOU

BURKINA FASO

 Assurer le développement de la clientèle des marchés visés par l'entreprise ;
 Créer et animer un réseau de distribution des produits notamment ceux du laboratoire ;
 Réaliser des supports d'aide à la vente des produits ;
 Gérer le site web et ses mises à jour ;
 assurer la visibilité des produits ;
 Participer à la négociation aux côtés des commerciaux ;
 Assurer la coordination entre le client et les services techniques ;
 Veiller à la réception des matériels et leur transfert chez le client ;
 Elaborer les devis et recevoir les commandes des clients ;
 Préparer les offres en collaboration avec les commerciaux ;
 Coordonner le montage des dossiers d'appel d'offres.  Etre titulaire d'une licence de (technicien de laboratoire, technologiste biomédical ou Gestion commerciale)
 Avoir au moins deux (2) ans d'expérience professionnelle dans un poste similaire ;
 Avoir une bonne capacité relationnelle ;
 Avoir un sens de la négociation ;
 Avoir une capacité d'écoute et de conseil ;
 Avoir de bonnes connaissances techniques ;
 Avoir de l'initiative et être rigoureux.

Composition du dossier de candidature :
• une lettre de motivation se référant à l'avis d'ouverture du poste ;
• un curriculum vitæ sincère signé et daté comportant les noms et contacts de trois (3) personnes de référence ;
• Des copies certifiées conformes des diplômes et attestations de travail.
Dépôt des dossiers de candidature :
Le dossier de candidature doit être envoyéà l'adresse mail suivante : informationsrecrue@gmail.com au plus tard le mercredi 16 mai 2018 à 17 heures 30 minutes. « Préciser en objet l'intitulé du poste ».

Déroulement du recrutement :
- Une phase de présélection sur dossier ;
- Une phase d'entretien oral avec les candidats présélectionnés par un comité technique en vue de la sélection définitive.
NB : Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Commune de Safané : La première mosquée date de vers 1800

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Le village de Safané se trouve au Burkina Faso, à 55 km de Dédougou, le chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun et de la province du Mouhoun. Les Marka (population autochtone), les Kô, les Mossi, les Peulh, les Nouni et les Bwaba sont les principaux groupes ethniques dans la commune. Aussi, y trouve t-on des Mauritaniens, des Guinéens et des Maliens.

Les habitants sont pour la plupart des agriculteurs et des éleveurs. La population atteint 62.000 habitants. Ceux-ci pratiquent différentes religions. A savoir l'Islam, le Christianisme et l'Animisme.

Dans cette localité fortement dominée par la première religion citée, l'on y trouve des mosquées historiques et touristiques. Il y a la première mosquée qui date de vers 1800, la mosquée sacrée et la centrale.

L'actuel Imam de la mosquée centrale de Safané est El Hadj Amadou SACKO. Il est le 23è selon l'histoire et est né en 1933. Humble, attentif et jovial, nous l'avons laissé nous raconter l'histoire de la pénétration de l'Islam à Safané.

El Hadj SACKO : « L'islam fut apportéà Safané par les CISSE qui se sont convertis dans cette religion en Mauritanie. Au retour de ces derniers à Safané, ils ont mis en place des discours de conversion islamique (sic) en faisant comprendre à la population animiste de Safané ce que l'islam recommande et ce que l'islam interdit.

Grâce à ces discours de conversion islamique, la population de Safané a accueilli cette religion sans conflits religieux. Suite au nombre élevé des nouveaux convertis, la communauté musulmane dirigée par CISSE Hamami fut obligée de construire une mosquée en 1800. Donc il fut le premier Imam de cette mosquée. Pour accomplir les recommandations de l'islam, ces musulmans décidèrent d'effectuer le pèlerinage à la Mecque.
Pour cela l'imam Traoré fut le premier musulman de Safanéà effectuer le pèlerinage à la Mecque en 1880.

Safané est peuplé de plusieurs catégories de musulmans à savoir les Tidjanistes ou les pratiquants simples de la religion islamique, les Ouahabia ou Sunnites du prophète Mohamed et les gens de Ahmadia qui considèrent Ahmad Golam comme leur prophète au lieu du prophète Mohamed.

Nous avons aussi les gens de Amshardine (sic) qui ont une charte à prendre avant d'intégrer dans ce groupe islamique. L'imam de la mosquée centrale de Safané est choisi entre les pratiquants simples de la religion islamique. Les musulmans se réunissent pour choisir l'imam entre les noms SACKO et CISSE ».

David Demaison NEBIE
Lefaso.net

Nous a rendu visite : Le nouveau DG des Editions Sidwaya, M. Mahamadi Tiegna

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Le nouveau directeur général des Editions Sidwaya, M. Mahamadi Tiegna, a rendu visite aux Editions Lefaso.net cet après-midi du lundi 07 mai 2018. Une visite qui vise à renforcer les liens entre les deux organes.

Après son installation officielle le 02 mars 2018, le nouveau directeur général des Editions Sidwaya, monsieur Mahamadi Tiegna, a effectué une série de visites auprès des premiers responsables de certains organes de presse. C'est dans cadre qu'après celles rendues aux doyens des quotidiens Le Pays et L'Observateur Paalga, il a choisi de visiter Lefaso.net dont le directeur de publication est le Dr Cyriaque Paré.

Pour le nouveau DG, c'est une visite de courtoisie rendue à son ainé et ancien des Editions Sidwaya, qui a été reconnu comme un ambassadeur de Sidwaya en 2014, pour lui demander des conseils. « C'est aussi l'occasion de renouveler les relations de partenariat entre les deux entreprises pour qu'elles puissent développer de grands projets ensemble », a noté M. Tiegna.

Pour le directeur de publication Faso.net, Dr Cyriaque Pare, cette visite est un honneur pour lui en tant qu'ancien journaliste des Editions Sidwaya ; et c'est donc un plaisir d'aider à sa progression. Car, pour lui, cette maison reste un endroit emblématique pour tous ceux qui y sont passés. Tout en félicitant le nouveau DG, il lui a souhaité plein succès dans sa nouvelle mission.

Parlant du cas du nouveau partenariat envisagé entre les deux organes, celui-ci a rassuré son interlocuteur sur sa disponibilité quant aux possibilités de collaboration qui seront développées à la suite de la visite.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Fonds européen de développement : Ordonnateurs régionaux (CEDEAO, UEMOA) et nationaux se concertent pour une gestion efficiente

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Ouagadougou abrite, du 08 au 09 mai 2018, la rencontre des cellules d'appui aux ordonnateurs régionaux (UEMOA, CEDEAO) et nationaux du Fonds européen de développement (FED). Cette rencontre vise à mieux préparer la tenue du Comité d'orientation stratégique (COS) des programmes indicatifs régionaux des 10e et 11e FED prévue le 08 juin prochain à Bruxelles en Belgique. A termes, l'objectif est d'optimiser la mise en œuvre de la coopération Union européenne-Afrique de l'Ouest. C'est le ministre burkinabè de l'économie, des finances et du développement, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, qui a présidé la cérémonie officielle de la rencontre.

La 5e réunion du Comité d'orientation stratégique (COS) des programmes indicatifs régionaux (PIR) des 10e et 11e FED se tiendra le 08 juin 2018 à Bruxelles en Belgique. Cette rencontre connaîtra la participation des plus hautes autorités de l'Union européenne, des deux ordonnateurs régionaux de l'UEMOA et de la CEDEAO, ainsi que les ordonnateurs nationaux des pays membres de la CEDEAO et de la Mauritanie. D'où l'urgente nécessité de bien préparer ce rendez-vous. C'est dans ce cadre que s'inscrit donc la rencontre de Ouagadougou qui réunit une les cellules d'appui aux ordonnateurs régionaux (UEMOA, CEDEAO) et nationaux de 14 pays de l'Afrique de l'Ouest se concertent à Ouagadougou. Deux jours durant, les participants, une cinquantaine de participants venus de 14 pays vont échanger sur l'état de mise en œuvre des PIR et des PIN (Programmes indicatifs nationaux) ainsi que des sujets d'intérêt commun comme la coopération post-Cotonou et les Etats ACP.
Cette rencontre se tient sur proposition du Burkina et de sa ministre en charge du développement afin d'accorder les violons avant le rendez-vous de Bruxelles. « Au cours du COS de 2017, j'ai exprimé ce besoin d'échanges et de concertation entre les ordonnateurs nationaux et les ordonnateurs régionaux compte tenu des interactions qui doivent nécessairement exister entre les PIR et les PIN de nos Etats. Je me réjouis que cette idée soit traduite dans les faits par les commissions de la CEDEAO et de l'UEMOA à travers la présente rencontre », a confié Hadizatou Rosine Coulibaly, ministre de l'économie, des finances et du développement, ordonnateur national du FED du Burkina.

Accorder les violons avant le rendez-vous de Bruxelles

Dans un contexte particulier marqué par la crise de l'immigration, les crises sécuritaires et alimentaires, le FED est sans aucun doute l'un des instruments qui permet de faire face un tant soit peu à ces défis. C'est pourquoi, avant la présente rencontre, Ouagadougou avait déjà abrité une autre rencontre préparatoire, les 03 et 04 mai 2018. Une rencontre qui a réuni un groupe de travail technique dont les conclusions seront partagées au cours la présente en vue de mieux préparer la participation des pays ouest-africains à la réunion du COS.
« Ces rencontres se tiennent dans un contexte régional marqué par les réflexions sur la coopération UE-ACP post-accord de Cotonou, les crises sécuritaires et alimentaires et la mise en œuvre des APE intérimaires de la Côte d'Ivoire et du Ghana. Ce contexte recommande que des décisions importantes soient adoptées au cours de la réunion du Comité d'orientation stratégique de juin 2018 », estime Ibrahima Diemé, Commissaire chargé du département du marché régional et de la coopération, Ordonnateur régional délégué du FED.

Se concerter pour assurer une complémentarité entre les actions

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une vue des participants

L'Union européenne à travers le FED participe efficacement à la lutte contre la pauvreté et au développement des Etats de la région Ouest-africaine. Au-delà de leur caractère régional, les programmes régionaux du PIR appuient des politiques et stratégies nationales. C'est dire tout l'intérêt de cette concertation de Ouagadougou qui se veut même un impératif de l'intégration sous régionale qui va au-delà du suivi des programmes de coopération avec l'UE. « Cette rencontre est une opportunité pour les autorités régionales d'établir un espace de dialogue avec les autorités nationales. Notre souhait est qu'il soit le début partenariat continu et actif afin de mieux appréhender les préoccupations liées à la mise en œuvre des programmes régionaux et d'en assurer une meilleure complémentarité avec les projets issus des programmes indicatifs nationaux. Cela est d'autant plus important que le programme indicatif régional du 11e FED a renforcé le rôle des autorités nationales dans le suivi des programmes régionaux de l'Union européenne, avec surtout des composantes nationales », a souligné Jean Lamy, le chef de la délégation de l'Union européenne au Burkina.
Sur la pérennité d'une telle initiative, la ministre burkinabè de l'économie, des finances et du développement se veut optimiste. « Nous nous réjouissons de voir la participation des pays concernés, de voir aussi que c'est un travail conjoint, un travail coordonné entre l'UEMOA et la CEDEAO qui exécutent les programmes régionaux et l'UE dont le chef de délégation est avec nous aujourd'hui. C'est quelque chose de nouveau qui va continuer et nous permettre d'atteindre les résultats escomptés et qui va nous permettre aussi d'éviter les gaspillages et de nous assurer qu'il y a la complémentarité entre les actions », a expliqué Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori.
Ces rencontres de concertation à l'échelle régionale permettront d'avoir une bonne articulation dans la coopération de chaque pays de l'Afrique de l'Ouest avec l'UE. L'appui de l'UE à la région Ouest-africaine s'étend sur plus d'un milliard d'euros et se fait à travers un programme indicatif régional comprenant trois axes : gouvernance, sécurité et bonne gestion ; appui aux infrastructures et à l'intégration économique ; résilience et ressources naturelles.

Moussa Diallo
Lefaso.net

Centres d'excellence en Afrique : Les acteurs se penchent sur les acquis et les difficultés du programme

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Réunis depuis lundi 7 mai 2018, les participants à l'atelier du Projet des Centres d'Excellence en Afrique (CEA) se penchent sur les acquis des centres d'excellence ce mardi 08 mai 2018. Au sein du campus 2iE de Ouagadougou, Ils vont également dans les travaux, essayer de relever les difficultés de fonctionnement afin de proposer des solutions. C'est le conseiller technique du ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation monsieur Jean André Ilboudo qui a donné le top de départ des travaux.

Après la foire de l'étudiant hier, les participants du projet des CEA examinent leurs acquis. Ce mardi 08 mai au sein du campus 2iE, le conseiller technique du ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation a procédéà l'ouverture des travaux. Les invités des 09 pays qui participent aux travaux vont examiner les acquis des CEA. Ils vont aussi réfléchir sur les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du projet. Déjà, au niveau du 2iE, des acquis sont enregistrés. Mady Koanda, le Directeur général du 2ie note que le programme a permis à sa structure d'atteindre des résultats significatifs.
Il s'agit entre autres du renforcement de la gouvernance institutionnelle. Trois programmes accrédités à l'international, certification ISO 9001, version 2015 de leurs offres de formations. Il y a aussi plus de 1745 étudiants en master et 20 doctorants inscrits, près de 140 bourses accordées aux étudiants de Master et Doctorat. Plus de 350 professionnels formés issus de 19 pays de l'Afrique, 29 thèses soutenues, 69 articles scientifiques de rang A, 15 projets de recherche dont 12 réalisés et 3 en cours. 2iE bénéficie grâce à ce programme de 2 bus pour le transport des étudiants…
Ce projet est un programme financé par la Banque mondiale. Et pour la représentation de l'institution au Burkina Faso, le projet des centres d'excellences africains est une réponse régionale innovante et efficiente visant à rendre l'enseignement supérieur plus pertinent pour le développement du continent. Le projet a le soutien de la CEDEAO. L'association des universités africaines est aussi présente. Débuté hier lundi 08 mai, l'atelier refermera ses portes ce mercredi 09 mai 2018.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Conseil national du patronat Burkinabé : Un processus enclenché pour la relecture des textes et le renouvellement des instances statutaires

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Le Conseil national du patronat Burkinabé(CNPB), au cours d'une conférence de presse animée dans ses locaux sis avenue du Dr Kwamé N'krumah, a présenté le processus de relecture des textes régissant ledit conseil et le renouvellement des instances statutaires. C'était ce mardi 8 mai 2018 à Ouagadougou.

Bientôt ce sera l'assemblée générale élective qui permettra le renouvellement des instances statutaires du Conseil national du patronat Burkinabé(CNPB). A cet effet, un comité pour la relecture des textes définissant ledit conseil a été mis en place. C'est donc cet ensemble de circonstances qui a prévalu à la tenue de cette conférence de presse dont l'objectif visé selon le secrétaire chargé de l'information et porte-parole du bureau du CNPB, Harouna Toguyéni, était « la présentation du processus devant conduire vers l'assemblée générale élective qui consacrera le renouvellement des organes du CNPB ».

Pourquoi une relecture des textes ?

De l'avis du porte-parole du bureau du CNPB, Harouna Toguyéni, le mandat du bureau actuel, arrivéà terme fin 2017, les organes statutaires étaient censés connaitre un autre visage. Cependant, compte tenu de situations vécues autour de la vacance du poste de président, il a été jugé opportun de proroger la date de l'assemblée générale élective afin de permettre le déroulement des élections dans un climat plus apaisé. Ainsi, poursuit-il, « l'assemblée générale tenue le 31 janvier 2018 a adopté une résolution qui proroge exceptionnellement le mandat du bureau sortant pour une période de six mois avec pour mission à lui confiée de procéder à la relecture des textes régissant le CNPB et d'organiser ultérieurement le renouvellement des instances ».

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Secrétaire chargé de l'information et porte-parole du bureau du CNPB, Harouna Toguyéni

Un autre argument avancé, cette fois par Dr Jean Baptiste Yaméogo, président du comité statutaire du CNPB pour justifier cette relecture des textes, c'est la loi 064/2015 CNT du 20 octobre 2015. « A la faveur de l'insurrection, il s'est trouvé qu'il y avait beaucoup d'Organisations de la société civile (OSC) qui n'étaient pas dans une structure. Ce qui a conduit le CNT Conseil national de transition, ndlr) a adopter une nouvelle loi (064/2015 CNT du 20 octobre 2015) pour prendre en compte toutes ces organisations afin qu'ils trouvent un cadre qui justifie leur existence. Il se trouve également qu'il y avait une période transitoire pour que l'ensemble des associations puissent se conformer à cette loi, sous peine d'être frappé de nullité…», a-t-il expliqué. Pour lui, au regard de cette loi CNT, qui abroge toutes les dispositions de la loi de 92 sur laquelle sont ficelés les textes existants, il est obligatoire de procéder à la relecture des textes.

Du comité de relecture des textes

Quelques heures avant la tenue de cette conférence de presse, un comité de relecture des textes a été mis en place. Présidé par le président du comité statutaire du CNPB, Dr Jean Baptiste Yaméogo, ledit comité dispose d'un vice-président, Hubert Millogo (vice-président du CIDEF) ; d'un modérateur, Dr Désiré Nakoulma ( Secrétaire chargé de la formation, de l'orientation, de l'assistance aux membres et aux représentations régionales) ; de deux rapporteurs ; de 20 membres issus des organisations professionnelles adhérentes et de 2 personnes ressources (1 du ministère du commerce et 1 autre du ministère de l'administration territoriale). Il leur incombera de faire un diagnostic du système d'organisation, de fonctionnement du CNPB. Egalement, de formuler des propositions de réformes, d'examiner les projets de statuts et règlement intérieur élaborés par le secrétariat. Puis d'élaborer de nouveaux textes régissant le CNPB, ainsi que le processus de renouvellement des instances.

Le processus de relecture et de renouvellement des instances

D'après le chronogramme indicatif du processus de relecture et de l'élection, juste après l'installation du comité de relecture, ce mardi 08 mai 2018, les travaux dudit comité sont prévus pour débuter le 11 mai 2018. A préciser que le comité dispose de dix jours pour l'examen de l'ensemble des textes. A l'issue de ces dix jours, interviendra la réunion du bureau du CNPB, le 22 mai 2018. Après quoi, aura lieu un premier atelier de restitution des travaux du comité de relecture aux membres du CNPB, le 24 mai 2018, suivi d'un second atelier de restitution le 18 juin 2018.

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Dr Jean Baptiste Yaméogo, président du comité statutaire du CNPB

Après ces deux ateliers de restitutions suivront respectivement le 28 juin et au plus tard le 31 juillet 2018, les assemblées générales extraordinaire et élective. A la suite de l'assemblée élective, il est prévu en août 2018, la passation de charges entre le président sortant et le nouveau président. Pour rappel, le présent chronogramme, des dires du Dr Jean Baptiste Yaméogo, a été présenté et validé par l'ensemble des membres du comité nouvellement installé.
Cette conférence de presse a de même permis au porte-parole du bureau du CNPB, Harouna Toguyéni et ses collaborateurs présents, de se prononcer sur certaines questions notamment certains propos visant à saper la crédibilité de l'élection de la présidence du CNPB. « Nous ne sommes pas encore dans le processus électif, la campagne n'est pas encore ouverte. Donc, je voudrais inviter tous ceux qui ont de la prétention pour la présidence du CNPB à tempérer les ardeurs de leurs partisans », a fait savoir Harouna Toguyéni.

Le Conseil national du patronat Burkinabé

Il était de bon ton selon les conférenciers, de présenter le Conseil national du patronat Burkinabé(CNPB), qui est méconnu de la plupart du grand public et pourtant né en 1974, d'un élan de patriotisme des opérateurs économiques voltaïques lors du conflit frontalier Mali-Haute Volta. En effet, connu en 1976, sous la dénomination de Conseil national des entreprises voltaïques (CNEV), il a dû avec le changement de nom de la Haute Volta en Burkina Faso dans les années 80, changer d'appellation pour devenir Conseil national du patronat Burkinabé(CNPB).
C'est un syndicat professionnel d'employeurs régi par la loi portant liberté d'association et le code du travail. Composé d'une quarantaine de membres actifs (associations, groupements, unions et fédérations professionnelles), sa mission principale est de représenter, promouvoir et défendre les intérêts matériels, moraux et professionnels de ses membres. Il mène des activités d'information, de sensibilisation, de formation, de réalisation d'études, de médiation et bien d'autres. Il travaille en synergie et en complémentarité avec les institutions d'appui au secteur privé et les chambres consulaires. Le CNPB est composé de plusieurs organes statutaires que sont, l'Assemblée générale, le bureau, le comité statutaire, le comité exécutif permanent, les comités régionaux de coordination, les commissions spécialisées et comités.

Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net


Ministère des Affaires étrangères : Le Syndicat en grève du 30 mai au 1er juin 2018

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Le Syndicat autonome des agents du ministère des Affaires étrangères a déposé un préavis de grève d'avertissement sur la table du président du Faso, Roch Kaboré, lundi 7 mai 2018. Il prend effet à compter du 30 mai 2018 et ce, jusqu'au vendredi 1er juin sur toute l'étendue du territoire ainsi que dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires du Burkina Faso à l'Extérieur. Cela afin d'exiger la satisfaction de sa plate-forme revendicative qui comporte trois points.

Dans la lettre de préavis parvenue à notre rédaction, le secrétaire général du Syndicat autonome des agents du ministère des Affaires étrangères (SAMAE) dénonce le « non-respect des engagements » pris par le gouvernement. « Le 29 juin 2017, le gouvernement procédait, avec notre organisation, à la signature d'un protocole d'accord dont la mise en œuvre intégrale était prévue pour fin septembre 2017. A la date d'aujourd'hui, soit plus de dix (10) mois après la signature dudit protocole, aucun point n'a reçu de la part du gouvernement un traitement satisfaisant et ce, malgré les différentes rencontres et les nombreuses interpellations du SAMAE », a déploré Albert Djiguemdé.
Dans cette même correspondance, le syndicat dénote également un fonctionnement chaotique du ministère. En effet, « la persistance des longs intérims aussi bien à la Centrale que dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires (MDC) n'est pas de nature à permettre une bonne exécution des tâches dans les différents services », ont-ils dit. Et à M. Djiguemdé d'ajouter que le directeur de cabinet du ministre, Oumarou Soro, s'est rendu coupable de violation grave de libertés syndicales en empêchant un agent, membre du Bureau national du SAMAE (affecté par décision N°2017-128/MAECBE/SG/DRH/SMO du 17/11/2017 portant affectation d'agents) de prendre service au Cabinet.
Au regard de cette situation, le SAMAE a organisé une conférence de presse pour dépeindre la situation et partager ses préoccupations. Au nombre desquelles la mise en œuvre intégrale et immédiate du Protocole d'accord signé le 29 juin 2017 ; le pourvoi sans délai aux postes faisant l'objet d'intérim aussi bien à la centrale que dans les MDC. Il est relevé par ailleurs, que les principales réclamations mettent en avant le respect sous toutes ses formes des libertés syndicales au ministère, et de l'orthodoxie administrative. « Au lendemain de cette conférence de presse, notre pays a été la cible d'attaques terroristes ayant obligé notre organisation à observer une trêve sans que les autorités du Ministère ne tentent d'apporter des solutions aux préoccupations des agents », informe le SG du SAMAE. Pour se faire entendre, les agents à l`appel de leur syndicat ont observé un sit-in renouvelable les 22 et 23 mars.
Au lieu de donner une suite acceptable à leurs exigences, le ministre, des dires du SG, tente ses chances sur le terrain du chantage, de l'intimidation et de la manipulation. « Par lettre du 03 mai 2018, adressée au Secrétaire Général du SAMAE, le Ministre s'appuyant sur ces avis du Conseil d'Etat, souligne l'illégalité du sit-in et relève son droit de prendre des sanctions à l'encontre des agents qui s'y adonnent », a-t-il justifié en substance. Pour le syndicat, cela n'est ni plus, ni moins qu'une tentative désespérée, une fois de plus, de liquider les libertés des travailleurs. C'est pourquoi, ils ont clairement indiqué au chef de l'Etat, Roch Kaboré, qu'ils observeront une grève d'avertissement de 72 heures sur toute l'étendue du territoire ainsi que dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires (MDC) du Burkina Faso à l'Extérieur, du mardi 30 mai au vendredi 1er juin 2018.
Toutefois, si à l'issue de cet arrêt de travail, des solutions satisfaisantes ne sont pas trouvées, le SAMAE se réserve le droit d'engager d'autres actions de lutte pour faire aboutir les « revendications légitimes des agents », tout en déclinant toute responsabilité quant aux désagréments qui naîtront du fait de cette situation.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

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Les travailleurs de Bissa Gold ne sont pas contents. Ils l'ont fait savoir ce mardi 8 mai 2018 au cours d'une conférence de presse à la Bourse du travail. Ils dénoncent le non-respect par la mine des textes du Burkina Faso relatifs au travail. A travers cette conférence, ils espèrent se faire entendre et exigent que l'Etat use de son autorité afin que la mine applique les textes.

Depuis 2016, les délégués du personnel de Bissa Gold dialoguent avec leur hiérarchie pour la résolution des problèmes que rencontrent les travailleurs au sein de la mine, sans succès. Au nombre de ces problèmes, la rotation du travail. Au démarrage de la mine en 2012, la rotation était de 7/7, soit sept jours de travail et sept jours de repos. Puis en Avril 2013, la direction de la mine aurait imposé sans concertation préalable avec les travailleurs, une rotation 4/4, soit quatre jours de travail et quatre jours de repos. Ce qui aurait eu pour conséquence la diminution du salaire net des travailleurs de 25 à 30%. Conséquences, les travailleurs disent croupir dans la misère, le coût de la vie autour de la mine étant très élevé.

Et selon Mohamed Kéré, coordonnateur des délégués du personnel, ce système qui leur a été imposé, contraint les travailleurs à faire douze heures de travail par jour au lieu de huit heures sans pour autant bénéficier du paiement correct des heures supplémentaires. Certains pointeraient pour dix heures de travail et seraient rémunérés pour ce volume horaire, alors qu'ils travaillent douze heures en réalité. Et toujours selon Mohamed Kéré, beaucoup de travailleurs font des tâches supérieures à celles prévues dans leurs contrats. Toutes choses qui seraient contraires aux textes en vigueur au Burkina Faso.

Pour régler la situation, les travailleurs disent avoir saisi l'inspection du travail de Kaya qui a notifiéà Bissa Gold le caractère illégal de ce système de rotation. Le ministre en charge du travail aurait également fait des recommandations pour mettre fin à la crise. Mais selon Mohamed Kéré, ces recommandations ont été ignorées par la mine. C'est pourquoi, les travailleurs appellent l'Etat burkinabèà se pencher sur les réalités que vivent les travailleurs des sites miniers. « L'autorité de l'Etat sans complaisance ni compromission est exigée pour organiser par défaut le système de rotation de travail dans le secteur afin que les âmes qui y sont employées puissent sortir du joug du capitalisme exploiteur. », a lancé Mohamed Kéré.

En plus de la rotation du travail, les travailleurs de Bissa Gold dénoncent la non valorisation des compétences nationales et la formation. Pour eux, il y aurait une discrimination dans la promotion des compétences, mais aussi un manque de transfert de compétences en faveur des travailleurs nationaux.

Ils dénoncent également la sous-traitance spéculative, l'opacité dans la gestion et dans l'exploitation des mines d'or de Bissa et de Bouly. Les travailleurs ayant un contrat avec Bissa travailleraient également pour la mine de Bouly, augmentant ainsi leur charge de travail.

Cette conférence a aussi été l'occasion pour les travailleurs de dénoncer le non fonctionnement du comité de santé et de sécurité au travail, bien qu'il soit officiellement installé, mais également le climat social tendu. En effet, ils seraient victimes de propos et de comportements racistes, ainsi que de discours et de comportements réducteurs et dénigrants.

Les travailleurs demandent aussi que soient impliqués les représentants du personnel lors des visites des sites par les fonctionnaires de l'Etat.

Et même si depuis 2016, les travailleurs estiment que leur situation n'a pas changé, ils disent toujours croire au dialogue. Ils continueront donc à dialoguer avec la direction de Bissa Gold jusqu'à l'amélioration de leurs conditions de travail.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Jugement des dignitaires du pouvoir de la IVème République : La CDAIP exige la création de tribunaux spéciaux

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Ceci est une déclaration de la Coordination des comités de défense et d'approfondissement des acquis de l'insurrection populaire (CDAIP) de la ville de Ouagadougou.

Le peuple burkinabè vit un tournant important de son histoire avec le procès des putschistes qui, ouvert depuis le 27 février 2018 a été suspendu par deux fois et devrait normalement reprendre le 09 mai.

Ce procès, qui représente l'espoir de tout un peuple de voir pour une fois ses bourreaux répondre de leurs actes, pourrait accélérer la crise révolutionnaire que traverse notre pays et pire, déboucher sur un coup d'état contre-révolutionnaire violent ou sur une guerre civile réactionnaire. La raison est que notre peuple refuse d'être gouverné comme avant et les différentes fractions bourgeoises n'arrivent pas à s'entendre sur le partage du gâteau néocolonial.

La lutte pour le pouvoir est le niveau le plus élevé de la lutte politique dans une société de classes. Ainsi, les différents clans de la bourgeoisie disposent chacun de son agenda propre pour la conquête et l'exercice du pouvoir. Ainsi, le MPP et ses alliés veulent faire du procès du 27 Février un moyen de consolider leur pouvoir en écartant définitivement toutes les forces rivales. Le CDP et ses alliés veulent en faire le point de départ de leur reconquête du pouvoir, compte tenu du profond discrédit qui frappe le régime du MPP.

Ils sont impatients de revenir aux affaires et s'y préparent activement C'est dans ce cadre qu'il faut inscrire l'agitation actuelle du CDP : récents meetings de mobilisation dans les régions organisés par Eddie KOMBOIGO et leur dernier congrès. D'autres forces telles que ceux qui ont animé la transition ont gouté au pouvoir avec l'ex Premier ministre Yacouba Issac Zida et préparent également dans l'ombre leur retour, avec l'appui de l'impérialisme Américain. Les FDS (Forces de défense et de sécurité, ndlr) étant divisées, chacun de ces clans y a ses hommes qu'il compte mettre à contribution le moment venu, pour la prise du pouvoir ou son partage.

Les puissances impérialistes, la France en particulier, veulent que ce procès soit le moyen de tourner définitivement la page à la crise révolutionnaire et renforcer le statu quo néocolonial sous leur domination. Pour l'essentiel, la majorité de ces forces se seraient passées du procès pour directement aller à la réconciliation nationale qu'elle réclame à cor et à cri et sur tous les tons, n'eut été la vigilance du peuple qui a su sans cesse à travers ses organisations authentiques de lutte revendiquer l'organisation du procès.

L'objectif étant de réhabiliter tous les responsables des crimes économiques et de sang de : la barbarie de la 4èmeRépublique, des tueries des 30 et 31 octobre et 02 novembre 2014 et celles du 16 septembre 2015, les voleurs de deniers publics et les pilleurs du foncier urbain et rural, en toute impunité. Au regard des attentes diamétralement opposées de la bourgeoisie et celles du peuple, des agendas divergents des différentes fractions de la bourgeoisie et l'essor révolutionnaire des masses, ce procès pourrait être un cocktail explosif pour la paix sociale dans notre pays.

C'est pourquoi, les CDAIP appellent une fois de plus le peuple de Ouagadougou et environnants à la vigilance, au renforcement de son camp à travers ses organisations de lutte pour continuer le combat. Dans notre déclaration du 11 octobre 2017 pour protester contre la liberté provisoire accordée à Djibril BASSOLE qui sera transformée en résidence surveillée, nous notions ceci : « Les partisans de BASSOLE et de DIENDERE (ZAIDA et Cie) ont fini par nous avouer que ceux-ci sont les amis des terroristes en chantant sur tous les toits que s'ils sont libérés, les attaques terroristes contre notre pays vont cesser !

C'est pourquoi, en attendant que notre peuple en finisse avec le terrorisme par la voie révolutionnaire, les amis des terroristes doivent rester en prison et être jugés pour les assassinats des 30, 31 octobre, 02 novembre 2014, de septembre 2015, pour les dossiers Thomas Sankara, Norbert Zongo, Dabo Boukary et autres et pour leur complicité avec les terroristes qui endeuillent notre peuple. Ceci n'est pas négociable. » La survenue de l'attaque terroriste du 2 mars 2018 peut être inscrite, avec juste raison, dans le cadre des tractations politico-judiciaires au moment où le procès des putschistes s'est ouvert le 27 février dernier, procès pour lequel le peuple n'attend que la justice pour les martyrs. C'est pourquoi, les CDAIP exigent la retransmission radio télédiffusée du procès pour plus de transparence.

De ce procès tant attendu par le peuple et qui doit être celui des fractions putschistes dans l'armée et de leurs alliés civils qui ont martyrisé notre peuple depuis le coup d'Etat de 1966, les CDAIP avaient déjà noté dans leur déclaration du 11 octobre 2017 que le système judiciaire actuel était incapable d'apporter une justice véritable pour notre peuple pour les deux principales raisons suivantes :

1) Le système judiciaire en place est celui conçu par les bourgeois (civils et militaires) sous Blaise COMPAORE pour se protéger en écrasant les gens du peuple. On ne peut donc pas s'attendre à ce que cette justice juge les dignitaires du pouvoir de Blaise COMPAORE. C'est ce à quoi nous avions assisté avec la Haute Cour de justice qui s'est révélée être un instrument de diversion judiciaire du peuple. Et c'est le même scénario qui nous attend avec la justice militaire que les avocats des généraux BASSOLE et DIENDERE veulent casser !

2) Le pouvoir actuel a refusé d'aller dans le sens de la volonté populaire qui est de créer des tribunaux spéciaux pour juger les crimes commis lors de l'Insurrection et de la Résistance qui sont manifestement des crimes politiques, à l'image de ceux commis par Hissène HABRE au Tchad et les Nazis pendant la deuxième guerre mondiale. Et cela parce que ceux que le peuple veut juger sont, en réalité, des amis de ceux qui sont actuellement au pouvoir !

Les CDAIP soutiennent encore fermement que l'insécurité grandissante, particulièrement celle liée aux attaques terroristes, a pour principales causes : la domination impérialiste de notre pays (dont l'une des manifestations est la présence des bases militaires étrangères dans notre pays) et la culture de l'impunité face auxquelles le pouvoir actuel est totalement incapable.

La question posée et à résoudre par notre peuple, otage de la bourgeoisie dans toutes ses composantes qui l'ont pillé, réprimé et opprimé depuis plus de trois décennies est celle de l'alternative politique révolutionnaire, dont l'Insurrection et la Résistance ont ouvert la perspective.

Face à la situation actuelle d'insécurité sans précédent ,de parodie de justice et aux velléités de remise en cause des acquis de l'insurrection et de la résistance populaires par ceux que le peuple a chassés en 2014 et en 2015, la Coordination des CDAIP de la ville de Ouagadougou appelle le peuple de Ouagadougou et des environs à un sursaut patriotique et révolutionnaire pour :

- dénoncer et combattre les cellules terroristes dormantes et tous ceux qui veulent entrainer notre pays dans la guerre civile réactionnaire pour leurs intérêts de clan ;
- exiger la création de tribunaux spéciaux pour juger les dignitaires du pouvoir de la IVème République pour leurs crimes de sang et crimes économiques ;

- exiger du pouvoir actuel le renforcement des capacités de prévention et d'intervention de nos forces de défense et de sécurité pour la sécurisation de notre pays ;

- exiger du pouvoir la satisfaction des préoccupations pressantes du peuple en matière d'emplois pour la jeunesse, d'eau, d'électricité, de logement.
Non à l'impunité, au terrorisme et à la guerre civile réactionnaire !

Poursuivons et achevons le chantier du changement véritable ouvert par l'insurrection populaire d'octobre 2014 !

En avant pour la mise en place des CDAIP !

Pour la Coordination des CDAIP de la ville de Ouagadougou
Elie TARPAGA, Président
06 avril 2018

Démissionnaires de l'UNIR/PS : « Je n'ai pas adressé une lettre de démission au président et ne comprends pas cette décision », Désiré Traoré, député- maire de Solenzo

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La rumeur avait couru avant de se confirmer, l'Union pour la Renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) est secouée par une vague de démissions. Des militants de premier ordre qui auraient assistéà la rencontre constitutive d'un parti politique formé entre autres par des dissidents du parti l'œuf seraient « démissionnaires » ou « démis », c'est selon. Puisque c'est après leur participation à ladite rencontre qu'en application des textes de l'UNIR/PS dit-on, ils auraient été considérés comme démissionnaires par les premiers responsables du parti. Parmi eux le député Alexandre Sankara du Kadiogo, Justin Wahir Somé le président du tout nouveau parti politique Progressistes unis pour le Renouveau (PUR). Certains ne l'entendent pas de cette oreille, arguant qu'ils n'ont jamais adressé de lettre de démission au parti. Dans un communiqué de presse publiéà cet effet, Me Bénéwendé Sankara, président de l'Union pour la Renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) a dit prendre acte de cette décision (Voir pièces jointes). Le Député-Maire de Solenzo Désiré Traoré est aussi concerné. Il dit n'avoir jamais déposé de lettre de démission. Pour lui, cette démission aurait été décidée par le parti. Nous l'avons rencontré ce lundi 07 mai 2018. Il nous donne son point de vue sur cette décision et la marche de son parti.

Ce ne sont plus des rumeurs, il y a une crise chez les sankaristes. Une décision du Président de l'UNIR/PS prend acte de votre démission du parti et certains camarades de l'UNIR/PS. Qu'en est-il réellement ?

Désiré TRAORE : Merci de me donner l'occasion afin d'éclairer la religion de nombreuses personnes qui ne cessent de m'appeler depuis le vendredi 4 mai pour comprendre ce qui se passe. Je n'ai pas adressé une lettre de démission au Président de l'UNIR/PS. Aussi, je n'ai pas fait de déclaration publique dans ce sens. Moi aussi, je n'ai pas compris le sens cette décision, seul le président peut nous donner des explications plus claires. Toutefois, si je venais à prendre une décision dans ce sens cette décision serait sans équivoque.

On vous reproche d'avoir pris part à une Assemblée générale constitutive d'un parti politique.

Désiré TRAORE : Faux et archi faux, je n'ai jamais pris part à une assemblée générale constitutive d'un parti politique, j'ai seulement assistéà la cérémonie de clôture de l'assemblée générale dudit parti le samedi 28 avril 2018 à 15 heures suite à une invitation des organisateurs de l'Assemblée générale qui se trouvent être des anciens camarades de l'UNIR/PS avec qui j'entretiens toujours d'excellents rapports.

Vous dites que vous aviez été conviéà une Assemblée générale constitutive d'un parti politique fondé par vos anciens camarades, de quel parti s'agit-il ? Quand est-ce que ce parti a été créé ?

Désiré TRAORE : Le jeudi 26 avril 2018 à l'Assemblée nationale, j'ai reçu une invitation à une cérémonie de clôture d'une Assemblée générale constitutive d'un parti politique. Comme sus indiqué, c'est le samedi 28 avril 2018 que les organisateurs de l'Assemblée Générale ont rendu publique la création du parti politique nommé Progressistes Unis pour le Renouveau (PUR). De nombreux autres invités étaient présents à cette cérémonie de lancement de ce parti politique.

La direction de l'UNIR/PS était-elle informée de votre invitation et de la création de ce parti ?

Désiré TRAORE : Au siège de l'UNIR/PS, le secrétariat a refusé de réceptionner la lettre d'invitation qui m'était adressée. C'est ainsi que les organisateurs m'ont retrouvéà l'Assemblée nationale pour me remettre la lettre d'invitation. Je peux dire que la direction du parti a eu connaissance de ces invitations qui étaient adressées à un certain nombre de camarades de l'UNIR/PS, même le Président y était invité.

Quels sont les fondateurs de ce nouveau parti ? Viennent-ils tous de l'UNIR/PS ou d'ailleurs ?

Désiré TRAORE : Après lecture de la composition de leur Bureau, j'ai remarqué que bon nombre des membres sont nos anciens camarades de l'UNIR/PS mais j'ai remarqué quelques visages nouveaux.

Quelle est votre position actuelle par rapport à ce nouveau parti ?

Désiré TRAORE : Je vous ai déjà dit que j'ai gardé de bons rapports avec certains membres de ce nouveau parti. Je leur souhaite bon vent et surtout une bonne animation de la scène politique. Vous savez qu'il existe au Burkina Faso une liberté totale de création des partis politiques.

Depuis un certain temps on vous voit rarement dans les activités de votre parti. Que se passe t-il ?

Désiré TRAORE : C'est vrai, depuis le dernier congrès, j'ai demandéà ne plus faire partie de l'organe dirigeant du parti dans le but de mieux me consacrer à la gestion de ma commune. C'est la même décision que j'ai prise pour me faire décharger de mes fonctions de 2ème Questeur à l'Assemblée nationale. Je profite de l'occasion pour m'excuser auprès des militants qui n'ont pas très bien compris cette décision.

D'aucuns parlent de manœuvres dans le but du retrait des mandats des élus surtout au Kadiogo. Que dites-vous ?

Désiré TRAORE : Vous dites au Kadiogo ? En politique les manœuvres existent mais si celles-ci sont avérées, elles n'honorent pas leurs auteurs et je pense que le président est suffisamment lucide pour ne pas tomber dans ce piège. Je pense que les élus doivent être sereins car les raccourcis en politique se payent cash.

Quel sentiment avez-vous en voyant votre parti dans ces difficultés ? Et quelles sont les causes ?

Désiré TRAORE : (Silence) Je suis membre fondateur de l'UNIR/PS, j'ai le cœur meurtri de voir ce creuset partir en lambeaux. Au nom de l'idéal sankariste, de nombreux militants ont vu briser leurs carrières professionnelles, leur vie familiale etc. Des camarades ont souffert de leur engagement.
J'ai implanté le parti dans toute la région de la boucle du Mouhoun, parfois avec les moyens de bord. Je rends hommage à un grand frère Zounkata TUINA qui dirigea la mairie de YAHO.
Avec la persévérance et la détermination des camarades des Banwa, j'ai étéélu député et ensuite Maire de la commune de Solenzo. Ces camarades méritent considération et reconnaissance mais hélas.
Pour les causes de nos difficultés, elles sont nombreuses mais on peut retenir les principales qui sont la gouvernance du parti, le manque de camaraderie et l'intolérance entre camarades, les petits calculs mesquins.

Entretien réalisé par David Demaison NEBIE

Lefaso.net

Vie politique nationale : Le CFOP désormais face à la presse chaque mardi

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Le Chef de file de l'opposition politique du Burkina Faso (CFOP) a animé un point de presse sur les sujets d'actualité du pays, ce mardi 8 mai 2018 à Ouagadougou. Le chef de file de l'opposition, Zéphirin Diabré a annoncé que cette séance va se tenir chaque mardi de la semaine.

Le rendez-vous est désormais donné avec les hommes de médias. Les « sujets brûlants » vont être décryptés hebdomadairement par le Chef de file de l'opposition politique du Burkina Faso (CFOP).
Pour cette première séance, le chef de file de l'opposition burkinabè, Zéphirin Diabré a justifié le contexte de l'initiative. Selon lui, ce sera une occasion pour le CFOP de donner sa lecture de l'actualité nationale et une manière d'être disponible à la presse pour d'autres sujets éventuels. Chaque semaine, deux ou trois représentants des partis de l'opposition politique vont se présenter à la presse pour l'exercice. En ce jour, ce sont Zéphirin Diabré de l'Union pour le progrès et le changement (UPC) et Adama Séré du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), qui se sont jetés à l'eau.
Au cours de ce premier tête-à-tête, plusieurs sujets étaient au menu des échanges.

Attaques terroristes

« Enlèvement de personnes, fermeture des tribunaux, menace vis-à-vis des agents de l'Etat, etc. Quand les gens de Ouagadougou vont jusqu'à dire parfois que nous avons pratiquement perdu le Nord, cela veut dire qu'on a quand même un problème », a déploré le CFOP. Une situation qui selon les conférenciers, ne les a pas laissés indifférents, car cela « va au-delà des questions partisanes ».
Toutefois, « même si on ne va pas se bagarrer, il faut qu'on se dise un certain nombre de vérités », a martelé Zéphirin Diabré. « Nous sommes en guerre et lorsque c'est ainsi, il faut que les deux ministères (défense et sécurité) qui sont à la pointe soient vraiment gérés par les meilleures compétences que nous avons », a-t-il commenté. Et Adama Séré du RDEBF d'ajouter que la question du terrorisme est transversale donc « le gouvernement devrait quand même mettre en place un mécanisme de sursaut national afin que tout Burkinabè partout où il se trouve, sache que le pays est attaqué et cela va permettre d'apporter une contribution pour remporter la bataille ».

Création d'une banque agricole

Selon Adama Séré, l'opposition est sensible aux sujets qui touchent la population. Parmi ceux-ci, figure le déficit céréalier annoncé par le ministre de l'agriculture.
En ce qui concerne le projet de la création d'une banque agricole, le CFOP dénonce déjà un problème de transparence à ce niveau. En effet, l'opposition dit avoir appris que 70 personnes ont été choisies pour avoir des actions dans cette banque en gestation. L'opposition se demande sur quelle base ces personnes ont été choisies. C'est pourquoi, un courrier d'explication a été envoyé au gouvernement afin de mieux comprendre la liste de personnes choisies et les critères en la matière, a annoncé M. Diabré.

Vers la fin de la politisation de certaines OSC

Le 16 juin 2017 lors de la deuxième session du cadre de concertation et du dialogue que le chef de l'Etat a eu avec les Organisations de la société civile (OSC), où il a dit que « le rôle des OSC, ce n'est pas la prise du pouvoir d'Etat ; le rôle des OSC, ce n'est pas de faire la politique ; le rôle des OSC ce n'est pas non plus de créer la division au sein des Burkinabè et de créer l'esprit de haine. De même, il ne nous appartient pas en tant que gouvernement d'instrumentaliser les OSC en notre faveur. Chacun de nous a une ligne rouge à ne pas franchir », a rappelé Zéphirin Diabré.
« Mais quand je mets cela en face de ce que le MPP est sur le terrain, il y a problème. Et cela crée une confusion de genre et c'est cela qui fait que l'opinion n'a plus confiance en ce que j'appelle le relais structuré», a constaté le chef de file de l'opposition. Selon lui, le phénomène s'est beaucoup fait ressentir après l'insurrection d'octobre 2014 où on rencontre des « fausses et vraies » OSC. Ainsi, le CFOP interpelle le ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) et les OSC sérieuses à réagir.

7ème congrès ordinaire du CDP

Les 5 et 6 mai derniers, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a tenu son 7ème congrès ordinaire au cours duquel le président Eddie Komboigo a été reconduit pour un mandat de trois ans. Lors de la cérémonie d'ouverture, certains partis politiques de l'opposition dont l'UPC, y ont pris part. Cela a occasionné plusieurs réactions tendant à discréditer le CFOP. Face à cela, Zéphirin Diabré apporte la précision. « Le CDP est un parti légalement reconnu et appartient à la scène politique nationale. Les gens qui sont au CDP sont des Burkinabè donc ils ont raison de faire leur congrès. Ils sont membres de l'opposition donc c'est tout à fait naturel qu'ils aient le soutien et la solidarité des autres membres de l'opposition. On est dans la même famille politique », a-t-il indiqué.

Légitimité des Koglweogo

Dans la foulée, l'opposition burkinabè a félicité le groupe d'autodéfense « Koglweogo » de Boulsa, dans la commune rurale de Barsalogho, pour l'arrestation des présumés terroristes, la semaine dernière. A la question de savoir si c'est une manière pour le CFOP de légitimer l'existence des koglweogo, Zéphirin Diabré a répondu par la négative. « Il ne s'agit pas de légitimer puisque les populations l'ont déjà fait. Nous disons qu'il faut une coordination avec les Forces de défense et de sécurité (FDS). Lorsque les koglweogo agissent en bien, nous saluons et quand c'est le contraire, nous denonçons », a-t-il clarifié.
Il faut rappeler qu'en entame des échanges, le CFOP a tenu à féliciter la presse burkinabè suite au classement 2017 de la liberté de la presse. L'occasion a été saisie également par l'opposition pour refaire un bref compte rendu de sa récente rencontre avec le chef de l'Etat, rencontre axée sur la nouvelle constitution et le vote des Burkinabè de l'extérieur.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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