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Joueur africain de l'année 2017 : Et l'or revient à Mohamed Salah

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A l'occasion de la cérémonie de remise des trophées de la Confédération africaine de Football (CAF) tenue ce jeudi 04 janvier 2018 à Accra, c'est Mohamed Salah qui a été désigné joueur africain de l'année 2017. Celui-ci a devancé le Sénégalais, Sadio Mané, et l'attaquant gabonais, Pierre-Emerick Aubameyang.

A 25 ans, Mohamed Salah devient le tout premier égyptien élu joueur de l'année par la Confédération africaine de Football (CAF). Jamais un footballeur d'Egypte n'avait remporté cette prestigieuse distinction décernée depuis 1992.

Né dans le nord de l'Egypte et formé au Arab Contractors Club, Mohamed Salah a gagné ce trophée grâce à son incroyable régularité en 2017, que ce soit en équipe nationale ou avec ses clubs, l'AS Roma (Italie) puis Liverpool (Angleterre). Il succède à l'Algérien Riyad Mahrez. Parlant toujours de son jeu, il a commencé l'année civile en conduisant sa sélection jusqu'en finale de la coupe d'Afrique des Nations.

Mais il a surtout marqué les esprits lors de la qualification de son pays pour le mondial 2018. Ses cinq buts en éliminatoire ont en effet permis à l'Egypte de se qualifier pour le mondial pour la première fois depuis 1990. Depuis lors, Mohamed Salah est devenu une idole dans son pays. Même s'il n'a gagné aucune compétition en 2017, il aura de ce fait accumulé des places d'honneur en un an..

Yvette Zongo, Lefaso.net
Source, www.rfi


Coopération pour le développement : Le Burkina Faso a reçu plus de dons que de prêts en 2016

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La direction générale de la coopération (DGCOOP) a présenté, ce 29 décembre 2017 à Ouagadougou, son rapport annuel sur la coopération pour le développement (RCD 2016). Et ce qui en ressort est que malgré la situation sécuritaire difficile et le climat social délétère qu'a connu le Burkina Faso en 2016, le pays a enregistré une croissance économique de 5,9% contre 4,0% en 2015, soit un gain de 1,9 point de pourcentage.

1 094,78 millions de dollars US c'est l'estimation faite de l'aide publique au développement (APD) qu'a reçue le Burkina Faso en 2016 de ses partenaires techniques et financiers (PTF). Comparativement à 2015, cette aide connait une légère baisse de 0,5% puisqu'elle était estimée à 1 100,34 millions de dollars US. Et selon le rapport, l'appui des partenaires au développement en 2016 présente la même caractéristique que celle des années antérieures avec une prédominance de l'aide multilatérale (60,9%) relativement à l'aide bilatérale (36,5%) et à la contribution des ONG (3,1%). On note également une précellence de dons (71,3%) par rapport aux prêts et de l'aide projet (70,8%) eu égard aux autres types d'assistance.

Une baisse de 5% des dons par rapport à 2015

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Les partenaires présents à la présentation du rapport

En effet, le montant total des prêts reçus se chiffre à 327,46 millions dollars US (soit 28,7% de l'APD totale) contre 277,97 millions dollars US en 2015. Les dons, quant à eux, ont baissé de 5% par rapport à 2015 et ont étéévalués à 781,04 millions de dollars US contre 822,37 millions de dollars américain un an plus tôt. En termes de pourcentage, les quatre types d'instruments à savoir l'aide projet, l'appui budgétaire, l'aide alimentaire et l'assistance et secours d'urgence, ont représenté respectivement 70,8% (774,9 millions de dollars US), 25,7% (281,88 millions de dollars US), 2,9% (31,66 millions de dollars US) et 0,6% (6,34 millions de dollars US).

Cinq principaux secteurs se sont répartis l'aide publique au développement absorbant près de 70,4% de l'appui des partenaires. Il s'agit des secteurs de la gouvernance économique (26,1%), de l'environnement, eau et assainissement (16,1%), de la production agro-sylvo-pastorale (11,2%), de l'éducation et formation (9,7%) et de la santé (7,3%).

La Banque mondiale, principal donateur

En outre et pour ce qui concerne les sources de financements, les partenaires multilatéraux sont considérés comme les pourvoyeurs du volume le plus important de l'aide publique au développement avec une contribution de 660,66 millions de dollars américain. Ils sont suivis des partenaires bilatéraux dont leur apport est évaluéà 400,02 millions de dollars US et des ONG pour une contribution de 34,10 millions de dollars US. Et selon la secrétaire d'Etat chargée de l'aménagement du territoire, Pauline Zouré, « toutes ces contributions concourent à relever les défis du financement du PNDES ».

Le principal donateur a été la Banque mondiale avec un montant de 296,79 millions de dollars de US (Soit 27,1% de l'APD). Elle est suivie de l'Union Européenne, de la France et du Système des Nations Unies avec respectivement 11,7%, 9,9% et 8,9%. La contribution cumulée de ces quatre bailleurs représente près de 57,6% de l'aide publique au développement reçu en 2016.

Les facteurs explicatifs de la croissance économique

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Pauline Zouré, secrétaire d'Etat chargée de l'aménagement du territoire

Pour la représentante du ministre de l'Economie, des Finances et du Développement plusieurs raisons expliquent le petit gain de pourcentage de la croissance économique qu'a enregistré le pays. En effet selon Pauline Zouré, les efforts sont restés constants pendant l'année 2016 : « Les gens ont beaucoup travaillé et les partenaires sont restés à nos côtés et ils ont respecté leurs engagements ». L'autre explication possible, selon elle, est le fait que le pays a acquis la confiance de ses partenaires : « Il y a aussi cette crédibilité en la signature de notre pays lors de la conférence internationale sur le financement du PNDES qui a beaucoup contribuéà ce que malgré les situations que nous avons connues les partenaires ne se sont pas désistés et nous avons pu mobiliser ce qui a été annoncé».

Défis et perspectives

Pour la réalisation du PNDES, outre les canaux traditionnels de financement, aux niveaux national et international, une nouvelle stratégie de mobilisation des ressources s'impose. Le financement de ce référentiel au niveau national devra, selon la DGCOOP, s'appuyer sur la mise en œuvre de la politique nationale de coopération au développement (PNCD), les tables rondes sectorielles et la rationalisation des projets et programmes. Le rapport souligne par ailleurs en perspective que le gouvernement devra également développer des actions dans le sens de la mise en œuvre des engagements pris lors de la Conférence d'Addis-Abeba sur le financement du développement, la réunion de haut niveau de Nairobi et la 22e conférence des Parties sur le climat.

Des recommandations

Afin d'améliorer la mobilisation des ressources, des recommandations ont été faites aussi bien au Gouvernement, aux partenaires techniques et financiers, à la société civile, au secteur privé qu'à la diaspora burkinabè. Ainsi il est recommandé aux dirigeants d'améliorer le taux de pression fiscale à travers l'élargissement de l'assiette fiscale, d'élaborer et mettre en œuvre une stratégie de mobilisation de l'épargne des Burkinabè de l'Etranger, d'intensifier les mesures sécuritaires, d'élargir la coopération avec de nouveaux partenaires et de renforcer la bonne gouvernance économique en luttant efficacement contre la corruption.

A l'endroit des partenaires techniques et financiers, ils sont incités à respecter l'engagement de fournir au moins 0,7% de leur revenu national brut (RNB) aux pays en développement. Ils sont également exhortés à s'aligner sur les systèmes nationaux de gestion des finances publiques, à contribuer à améliorer la mobilisation des ressources intérieures par un renforcement des capacités en la matière…

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Vue de quelques partenaires techniques et financiers

La société civile, quant à elle, est invitée à jouer son rôle de veille et de contrôle citoyen dans la mise en œuvre des politiques publiques mais aussi à sensibiliser le public sur les engagements contractés au niveau national et local, à mettre l'accent sur les progrès et difficultés rencontrées dans la mise en œuvre et accompagner davantage le gouvernement dans le financement des actions de développement.

Le secteur privé, lui, devra promouvoir l'innovation, la création de richesse, de revenus et d'emplois et accompagner également le gouvernement dans le financement des actions de développement par le biais du partenariat public-privé.

Enfin, il est recommandéà la diaspora burkinabè de sécuriser leurs ressources en les investissant au Burkina Faso mais aussi de dupliquer dans leur pays d'origine les bonnes expériences de progrès économiques, social et culturel vécues dans les pays d'accueil.

Maxime Jean-Eudes BAMBARA
Lefaso.net

Grèves et incivisme en milieu scolaire : Le Premier ministre échange avec les parents d'élèves afin de trouver des solutions

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Le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, a échangé avec l'Union nationale des associations des parents d'élèves du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPESB) en vue de trouver des solutions aux grèves à répétition et à la montée de l'incivisme en milieu scolaire, le mardi 2 janvier 2018.

Les grèves à répétition et la montée de l'incivisme en milieu scolaire préoccupent le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA.
C'est la raison pour laquelle, il a convié les membres de l'Union nationale des associations des parents d'élèves du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPESB)) en vue de trouver une solution à tous ces maux qui minent le système éducatif burkinabè, le mardi 2 janvier 2018.

« Nous avons échangé sur les préoccupations des parents d'élèves et des étudiants sur les grèves récurrentes et l'incivisme en milieu scolaire et universitaire. Nous lui avons fait comprendre les craintes que nous, parents d'élèves ont au regard de ce phénomène que nous constatons dans les écoles, lycées et universités », a déclaré le président de l'Union nationale des associations des parents d'élèves du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPESB), Hector Ardent R. K. OUEDRAOGO, à l'issue de la rencontre.

En outre, il a souhaité que la reprise des cours qui a lieu aujourd'hui 4 janvier soit plus sereine et qu'il y ait des évaluations afin que les choses reviennent à la normale.

A son avis, l'UNAPESB a entrepris plusieurs actions en vue de solutionner ces maux notamment des rencontres avec les différentes coordinations régionales, les Associations des parents d'élèves (APE) de base dans le sens d'apaiser et de trouver des solutions idoines pour la reprise des cours dans les écoles et dans les universités.
De même, M. OUEDRAOGO a confiéà la presse que l'UNAPESB a demandé au Premier ministre de continuer le dialogue avec les acteurs sociaux de l'éducation.

Une demande à laquelle le Chef de l'Exécutif burkinabè a donné son accord avec la promesse ferme « de faire tout ce qui est à son pouvoir pour que les choses se passent au mieux ».

Par ailleurs, le président de l'UNAPESB a mentionné qu'une rencontre a eu lieu avec la coordination nationale des syndicats de l'éducation au cours de laquelle les parents d'élèves ont partagé leur sentiment de crainte d'une éventuelle année blanche.

C'est pourquoi, ils ont demandé aux syndicats de l'éducation de mettre un peu d'eau dans leur vin pour que l'on ne connaisse pas des situations dommageables au système éducatif national.

DCI/PM

Burkina : L'Ordre des ingénieurs en Génie civil se rebiffe contre le rapport d'enquête parlementaire

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Suite au rapport d'enquête parlementaire qui a été officialisé en août dernier et qu'ils qualifient d' « accablant », l'Ordre des ingénieurs en Génie civil a convié la presse, le 30 décembre 2017, pour lui faire part de sa propre lecture des faits.

Des infrastructures mal entretenues, certaines qui montrent des fissures avant même leur ouverture officielle, des bâtiments qui tombent quelques mois seulement après leur construction, des infrastructures qui , souvent, ne sont tout simplement pas réalisées…bref la description du rapport d'enquête parlementaire réalisé présenté en août 2017 n'est pas reluisante. Le qualifiant de « très accablant » l'Ordre des ingénieurs en génie civil estime qu'il est « incomplet. »

Selon son président, Maxime Somda, si les parlementaires ont fait des constats et des analyses, ils auraient dû mener aussi des audits pour situer les causes et les responsabilités de cette situation désastreuse. D'autant que la qualité de 90% des ouvrages est sujette à caution.

Moins de 200 ingénieurs affiliés à l'Ordre sur un total de 1500

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Des ingénieurs réunis en Assemblée générale. Seul un ingénieur en génie civil sur dix est actuellement affiliéà l'Ordre

Crée en novembre 2012, l'Ordre est chargé de réglementer la profession d'ingénieurs. Or à ce jour, sur un millier et demi d'ingénieurs exerçant au Burkina, l'effectif de ceux qui sont affiliés à l'Ordre est de moins de 200. « Nous travaillons à faire adhérer le plus grand nombre (…) les responsabilités sont partagées à tous les niveaux », a indiqué le président de l'Ordre.

Quant aux membres qui sont concernés par l'enquête, Maxime Somda assure que force restera à la loi et que les sanctions seront appliquées en conformité avec le code de déontologie qui régit tous les membres affiliés.

Soumana Loura
Lefaso.net

Politique : Eddie Komboïgo de retour dans le Passoré

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Après le non-lieu dans le cadre de la procédure judiciaire relative au putsch de septembre 2015, le président de l'ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo, a effectué un retour triomphal sur ses terres natales, le Passoré. C'était le mercredi 3 janvier 2018.

C'est aux environs de 11h que le président du CDP, Eddie Komboïgo, a été accueilli au poste de péage de la ville Yako (chef-lieu de la province du Passoré) par une foule immense. Elle a ensuite accompagné« l'enfant » de la province sur une distance de 40 kms séparant la ville de Yako de son village Toécsin dans la commune de Samba. A chevaux, à engins à deux roues ou à quatre roues, les partisans ont escorté M. Komboïgo à travers les différents trajets. Le président du CDP a effectué des salutations auprès de personnes-ressources avant de se retrouver dans son domicile où il était attendu par les chefs coutumiers de la zone.

Dans leur message de bienvenue, les représentants des populations et de son parti ont réitéré leur fidélitéà leur "fils" et à son parti, le CDP.

Prenant la parole, il remerciera tous ceux qui l'ont soutenus lors de cette épreuve qui l'a, au contraire, « très bien formé et conforté». Il dit ne garder aucune haine et appelle à la tolérance et au pardon.

Il a profité de l'occasion pour tendre la main à son grand-frère, Me Stanislas Bénéwendé Sankara, afin que, main dans la main, ils poursuivent, ensemble, l'oeuvre de construction de la localité.

Il a en outre demandé aux populations, une pensée soutenue, pour son aîné le général Gilbert Diendéré afin qu'on le juge rapidement ou qu'on le libère.
S'inspirant du fondateur du CDP, le président Blaise Compaoré, il a demandé aux militants du CDP de rester mobilisés pour la suite car, le chemin sera long et semé d'embûches.

Dans les jours à venir, Eddie Komboïgo donne rendez-vous à toutes les populations de la région du nord (dont le Passoré est l'une des quatre provinces) pour la rentrée politique régionale du parti à Ouahigouya.

Correspondance pour Lefaso.net

PNGT2-3 : Des résultats jugés satisfaisants pour l'année 2017

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Le comité de pilotage du deuxième programme national de gestion des terroirs, phase III (PNGT2-3) a tenu sa 9eme session, vendredi 29 décembre 2017 à Ouagadougou. Au menu de cette session, l'examen de l'état de mise en œuvre du programme d'activités du 1er janvier au 30 septembre 2017 et celui du programme d'activités et le budget de l'année 2018.

Structuré en cinq composantes, le PNGT2-3 a pour ambition de renforcer les capacités des communautés rurales et des structures décentralisées pour la mise en œuvre des plans locaux de développement qui favorisent la gestion durable des terres et des ressources naturelles et les investissements rentables au niveau des communes. Couvrant les 302 communes rurales et les treize régions du Burkina Faso, le PNGT2-3 a mené divers activités au cours de l'année 2017. Et ce malgré quelques difficultés rencontrées, telles que les grèves des acteurs impliqués dans le processus de passation des marchés ou encore la mise en place au dernier semestre de l'année 2016 de certains conseils municipaux.

Au 30 septembre 2017, le taux d'exécution physique du PNGT2-3 s'élevait ainsi à 52,20% et celui de l'exécution financière à 30, 35%, soit une consommation financière de 6 283 725 750 FCFA. Les 302 communes rurales et 13 régions ont bénéficié de subvention pour la réalisation de 896 microprojets dont le taux de réalisation est de 35,46%. Plusieurs infrastructures ont ainsi vu le jour. Au nombre desquelles 107 salles de classe construites et 139 équipées, 3 584 forages, 13 parcs de vaccination, 10 3 550 kilogrammes de semences mis à la disposition des producteurs, des maternités, des dépôts pharmaceutiques et des logements construits, etc. Le maire de la commune de Tanghin Dassouri, Lassané Kiemtoré, a tenu salué la réalisation des infrastructures dont sa commune a été bénéficiaire.

Au regard des résultats jugés satisfaisants, malgré un contexte difficile, Elisée Ouédraogo, chargé de programmes à la Banque mondiale, a salué le PNGT2-3 comme l'un des projets les plus performants financé par la Banque mondiale au Burkina Faso.

2018, fin du PNGT2-3

La 9e session du comité de pilotage a aussi été l'occasion d'examiner le programme d'activités et le budget 2018 du programme. Un budget essentiellement constitué des reports d'activités de l'année 2017 et qui s'élève à 12 684 724 040 FCFA pour l'ensemble des activités des cinq composantes. 89,84% de ce budget constitue le montant prévisionnel des investissements et celui du fonctionnement s'élève à 10,16% du montant.

Ainsi il est prévu 492 microprojets dans les domaines visant l'accroissement de l'offre en infrastructures sociales et économiques ainsi que l'amélioration de la gestion des ressources naturelles, principal capital de production en milieu rural. Parmi ces microprojets, 270 salles de classe, 07 logements d'infirmiers, 525 boutiques, 28 puits à usage agricole, 138 forages à usage d'eau potables, des cordons pierreux, des marchés à bétail, des fosses fumières, etc.

Initialement prévu pour s'achever en mai 2017, le PNGT2-3 a été prorogé jusqu'au 31 décembre 2018. Ce qui permettra d'achever l'exécution des microprojets, mais aussi de capitaliser les acquis en vue de préparer un éventuel nouveau programme. C'est pourquoi, Roger Moukian, conseiller technique au ministère de l'agriculture et aménagements hydrauliques, représentant le secrétaire général du ministère, a tenu à rappeler que « Les efforts soutenus de toutes les parties prenantes sont plus que nécessaires pour la réalisation effective des investissements sur le terrain dans les délais et l'élaboration des différents documents pour la clôture de la phase III du projet. »

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Le Groupement de Sécurité et de Protection républicaine basé au camp Naaba Koom II reçoit la visite du Président du Faso

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Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a rendu visite le mercredi 3 janvier 2018 en début d'après-midi aux éléments du Groupement de Sécurité et de Protection républicaine (GSPR) basés au Camp Naaba Koom II. Il était pour l'occasion accompagné de son Haut Représentant, Monsieur Moumina Chérif SY.

Dans son adresse à l'illustre hôte, le Commandant du GSPR, le lieutenant-colonel Boukari BAGGNA, a rendu hommage au chef de l'Etat. « Nous vous disons merci d'avoir pris de votre temps si précieux pour non seulement venir nous visiter pour vous rendre compte de nos conditions de travail et de vie, mais certainement pour nous apporter un message », a-t-il affirmé.

Il a rappelé que le Groupement de Sécurité et de Protection républicaine est composé de quelques centaines d'éléments issus des corps de l'armée, de la gendarmerie et de la police nationale appuyés d'un personnel civil notamment au sein du service médical. « Cet assemblage apparemment hétéroclite, malgré les difficultés de départ liées à la nouveauté du concept continue de se bonifier grâce à votre leadership éclairé et en s'appuyant sur les différences, les spécificités et les compétences de chaque entité», a fait remarquer le lieutenant-colonel BAGGNA. Il a évoqué, pour clore son propos, des acquis de ce corps depuis sa création il y a deux ans de cela et soumis quelques préoccupations au chef de l'Etat.

Le Président du Faso a, dans son mot aux éléments du GSPR, expliqué l'esprit de sa visite en ces termes : C'est un grand plaisir pour moi aujourd'hui de venir vous rendre cette visite. Cela fait déjà deux années que je commande aux destinées du Burkina Faso et que je n'ai jamais eu cette occasion de venir vous saluer et vous remercier pour l'action que vous menez quotidiennement pour la sécurisation de l'institution appelée la Présidence du Faso qui est la première institution de ce pays ».

Le Président Roch Marc Christian KABORE a dit avoir pris bonne note de l'ensemble des préoccupations à lui soumises par le Commandant du GSPR. Il s'est engagéà les examiner avec la plus grande minutie de manière à ce que « 2018 commence à nous ouvrir les voies d'une amélioration des conditions de travail des membres constituant le GSPR ». Le Président du Faso a rappelé qu'ensemble, nous devons nous battre pour construire le Burkina Faso.

« Dans l'institution que nous dirigeons le maître-mot c'est la loyautéà la défense de la démocratie et des institutions républicaines ; le maître-mot c'est notre engagement collectif dans la discipline à faire avancer les choses ; le maître-mot c'est le développement pour le peuple burkinabè en général. Donc, c'est à toutes ces missions que je vous invite et que je vous convie », a dit en substance le Président du Faso aux éléments du GSPR.

Le chef de l'Etat a clos son passage au Camp Naaba Koom II par une visite de l'ensemble des infrastructures.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Société des sciences du sol : Un bilan en rose pour l'équipe de Dr Mamadou Traoré

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La Société des sciences du sol du Burkina a tenu son assemblée générale ordinaire, le samedi 30 décembre 2017 à Ouagadougou. Il s'est agi pour les participants de connaitre le bilan du bureau sortant, dirigé par Mamadou Traoré et renouveler l'instance dirigeante de l'association.

Heureuse coïncidence. Le mandat du bureau sortant a pris fin avec l'année 2017. Au cours d'une assemblée générale, l'équipe de Dr Mamadou Traoré a fait le point des activités menées au cours de leur mandat. Elu le 13 mai 2014, le bureau a eu pour objectifs de promouvoir la société et de renforcer les capacités des membres.

Plan national

Pour faire connaitre l'association, le bureau a fait confectionner gratuitement un logotype par l'un des membres. « C'est pour donner un visage à la société», a expliqué le président sortant. Outre cela, l'association a été présente sur beaucoup d'autres fronts. Notamment dans des rencontres nationales. Ainsi, elle a été représentée en 2017 à l'atelier de restitution de l'étude sur la stratégie nationale de restauration, de conservation et de récupération des sols au Burkina.

L'année précédente, l'association a organisé la septième conférence de l'African soil science society (ASSS). La rencontre qui s'est déroulée du 29 mai au 1er juin 2016, sur le thème : « Sol et développement durable en Afrique », a réuni 191 experts venus d'Afrique, d'Amérique, d'Europe et d'Asie. Au total 80 communications ont été animées par des experts des sols.

En plus de cette conférence, la Société des sciences du sol a organisé du 2 au 6 juin 2016 un post-tour. Une randonnée qui a permis à 50 spécialistes des sols d'étudier 6 profils de sol du Burkina et du Ghana.

Plan international

La Société des sciences du sol du Burkina a également été présente à plusieurs rencontres au plan international. Ainsi le président a pris part entre autres à la première conférence internationale sur les sols afro-méditerranés au Maroc et au Congrès sur les sols africains. Des partenariats ont été noués avec des organismes internationaux pour plus de soutiens à l'association. Un bilan financier a aussi été présenté aux membres de l'association. Les activités menées par le bureau sortant ont été saluées par les participants.

Et pour plus de dynamisme et comme le commandent les textes, un nouveau bureau a étéélu par les participants. Il sera dirigé par Dr Kiba Delwendé Innocent. Sa mission sera de poursuivre les actions pour un meilleur ancrage de la société au Burkina et à l'international.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Les membres du bureau entrant

Président : Dr Kiba Delwendé Innocent
Secrétaire Général : Dr Lompo Désiré
SG adjoint : M. Ouédraogo Éric
Trésorier Général : M. Roamba Rasmané
TG adjointe : Dr Naré Alice


Eau potable : Gare aux composés perfluorés de plus en plus nombreux

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L'époque moderne a été essentiellement marquée par le développement de l'industrie chimique dans le monde occidental, c'est-à-dire la pétrochimie, la sidérurgie, l'agriculture, la médecine et diverses applications industrielles des produits issus de l'industrie chimique. Le tout au service de l'homme, mais…

Bien que l'industrie chimique soit essentielle à la société post-moderne, cela ne va pas sans inconvénients : les déchets, notamment les produits chimiques, polluent l'atmosphère, les eaux douces (lacs, rivières et réservoirs), les eaux souterraines, les océans, les sols, les sédiments, la faune et la flore.

Ces dernières décennies, les problématiques liées aux composés perfluorés, classés comme polluants organiques persistants par la convention de Stockholm en 2009 et retrouvés dans l'ensemble des compartiments environnementaux (eau, air, sol/sédiment et biote), ont suscité un intérêt grandissant. Les perfluorés sont notamment utilisés dans certaines applications industrielles telles les mousses anti-incendie et les revêtements antitaches pour les emballages alimentaires et les textiles etc. Par des mécanismes complexes, les perfluorés se retrouvent dans les eaux souterraines ou de surface utilisées pour la production d'eau de boisson.

La consommation de nourriture constitue la principale source d'exposition aux perfluorés chez l'humain. L'eau de boisson pourrait être une source additionnelle d'exposition aux perfluorés qui sont fréquemment détectés dans le sang des Nords américains. Selon plusieurs études, une exposition à ces composés pourrait entraîner des effets sur la santé humaine (*) (voir l'astérisque plus en bas pour les éclaircissements sur les effets et revenir pour la suite de la lecture). Il s'agissait dans la présente, d'étudier la dissémination dans l'eau potable des composés perfluorés au Burkina Faso, au Canada, au Chili, en Chine, en Côte D'Ivoire, aux États-Unis, en France, au Japon, et au Mexique dans un contexte d'analyse de risque.

Méthodologie

Dans la présente étude, une campagne d'échantillonnage a été menée au Canada, au Burkina Faso, en Côte D'Ivoire, au Chili, en Chine, en France, au Guadeloupe (territoire français d'outre-mer), au Japon, au Mexique et aux États-Unis afin de renseigner les niveaux de 133 perfluorés dans l'eau potable (embouteillée et robinet).
- Une méthode analytique exacte et précise, l'extraction sur support solide automatisée suivie de la chromatographie liquide haute ultraperformante, le tout coupléà la spectrométrie de masse haute résolution, a été choisie, validée et appliquée pour identifier ces composés et les quantifier.
- Afin d'identifier d'éventuelles différences ou similitudes entre échantillons, des techniques de statistiques multivariées et inférentielles ont été mises en œuvre.

Résultats

D'une manière générale, les concentrations en perfluorés dans les eaux des différents pays sont comparables à une exception près.
- La contamination en perfluorés des eaux de boisson varie en fonction de plusieurs facteurs : selon la nature même des composés perfluorés (insoluble, peu soluble ou soluble dans l'eau), selon le type d'eau de boisson (eau de robinet ou eau embouteillée), selon la source d'eau de robinet (eau souterraine ou eau de surface).

- Les eaux embouteillées quels que soient leurs lieux (Burkina Faso, Canada, Côte D'Ivoire, Mexique) de prélèvement ou leur source, les concentrations en perfluorés n'excèdent généralement pas 1 nanogramme par litre (l'équivalent de la concentration d'un cube de sucre dissous dans le stade de 4 août plein d'eau) et les perfluorés y sont moins fréquents (moins de 50%) que dans les eaux de robinet.
- Les perfluorés sont plus fréquents (64-92%) dans l'eau de robinet et les concentrations en perfluorés les plus toxiques n'excèdent pas 5 nanogrammes par litres (l'équivalent de la concentration de 5 carreaux de sucre dissous dans le stade de 4 Août plein d'eau)
- Quelques échantillons du Burkina Faso ont présenté par contre des concentrations assez élevées dans la partie Est du pays.
- Certaines eaux de robinet ayant comme source souterraine (Burkina Faso (l'Est du pays), Canada, Chili, Côte D'Ivoire) sont moins contaminées que celles ayant les eaux de surface comme source
- De nouveaux composés perfluorés non ciblés ont été identifiés dans les eaux de robinet du Burkina Faso, du Canada, du Chili, de la Côte D'Ivoire, de la Chine, de l'EU, et des USA par une technique qui combine plusieurs types de balayage en spectrométrie de masse haute résolution

Conclusion : Que veulent-ils dire les résultats ?

Plusieurs agences réglementaires responsables à travers le monde ont pris des mesures pour protéger leur population de façon générale des effets néfastes des perfluorés en adoptant des critères et de contrôles stricts pour tenter de juguler la contamination des eaux en perfluorés. De plus, des chercheurs scientifiques ont suggéré d'autres critères pour protéger les populations les plus à risque ou vulnérables, c'est-à-dire les jeunes enfants. Ainsi, en tenant compte des études toxicologiques poussées, l'agence réglementaire pour la protection de l'environnement des États-Unis (US-EPA) a proposé un critère de qualité qui signifie « interdit de boire » lorsque les perfluorés sont détectés dans l'eau potable au-dessus de 70 nanogrammes de perfluorés pour un litre d'eau pour protéger les populations américaines des effets toxiques.

D'après une certaine communauté scientifique, il faudra même des concentrations en perfluorés dans l'eau en dessous de 1 nanogramme par litre c'est-à-dire l'équivalent de la concentration d'un carreau de sucre dissous dans le stade de 4 Août plein d'eau pour éviter une diminution de la réponse immunitaire aux vaccins des jeunes enfants. Au regard ce qui précède et des résultats en concentration de perfluorés obtenus dans la présente étude, nous affirmons que les concentrations auxquelles les populations y compris les burkinabè, sont exposées, nous n'avons pas mis en évidence d'effets toxiques et cancérigène des perfluorés pour les consommateurs de l'eau potable. Toutefois, à cause des incertitudes qui existent sur leurs effets potentiels à faibles concentrations, il existe un consensus parmi la communauté scientifique selon lequel il convient de demeurer prudent vis-à-vis de ces substances particulièrement pour les jeunes enfants.

Ouverture :
Cette conclusion est-elle vraie pour les substances autres que les perfluorés présentes dans l'eau potable du Burkina Faso et de la Cote D'Ivoire ? La réponse à cette question est à venir.

NB : Ce travail a été publié dans un Journal scientifique européen « Science of Total Environment (STOTEN) » et est à accès libre jusqu'au 12 février 2018. Pour plus d'information suivez ce lien : https://authors.elsevier.com/c/1WGpRB8cccos5

L'auteur de l'écrit :
KABORE Arzouma Hermann
Candidat au Ph.D au département de chimie
Université de Montréal, Canada

(*) Les effets sur la santé humaine sont fondamentalement liés à ces facteurs : Toute l'information nécessaire à la reproduction de la vie est contenue dans l'ADN (Acide DésoxyriboNucléique) présent dans le noyau de toute cellule vivante. L'ADN est fait de l'assemblage de composants chimiques au nombre de quatre qui sont des bases appelées A, T, G et C. Ces bases se lient entre elles et forment de longs brins qui s'associent deux à deux pour former une structure en double hélice. C'est la séquence dans laquelle sont ordonnées les bases le long de l'hélice qui constitue le code génétique, c'est-à-dire l'information nécessaire à la synthèse des protéines qui vont contrôler et permettre soit la catalyse chimique dans les organismes vivants (chez l'homme par exemple), soit être des agents régulateurs de la croissance et du métabolisme. Le métabolisme est l'ensemble des mécanismes chimiques qui permettent à tout être vivant de décomposer des substances complexes en composés plus simples, par une série de réactions qui vont fournir à l'organisme l'énergie dont il a besoin pour respirer, mouvoir, parler, réfléchir, croitre etc. Les perfluorés, compte tenu de leurs caractéristiques intrinsèques (qui repoussent à la fois l'eau et les graisses), peuvent interagir par contre avec ces protéines et changer le cours de l'histoire (retarder la croissance ou conduire à d'autres effets plus sévères comme les cancers) particulièrement pour les sujets les plus vulnérables. D'ailleurs, plusieurs études avec des animaux (rat, souris, singe dont la structure physiologique est proche de l'humain) exposés au laboratoire indiquent clairement une augmentation du poids du foie et des dommages des cellules hépatites, de retard de croissance chez ces animaux et dans certains cas des cancers de testicules et de reins etc. (s'il vous plait, retournez directement dans la partie « contexte et motivation » pour la suite de la lecture).

Vœux du nouvel an : La NAFA solidaire des prisonniers et « pseudo-prisonniers »

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Vaillant peuple du Burkina Faso, militantes, militants et sympathisants de la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA),

La NAFA voudrait à l'occasion de la nouvelle année 2018, présenter à chacune et à chacun de vous ses vœux de nouvel an. A vous tous, Burkinabè de l'intérieur comme de l'extérieur, la NAFA souhaite que l'année 2018 soit une année de santé, de bonheur, de prospérité, de paix et de cohésion sociale.

En ces moments précis, nos pensées vont à l'endroit de toutes les victimes civiles et militaires tombées sous les balles meurtrières des terroristes. Que leurs âmes reposent en paix, et que Dieu apaise les cœurs de leurs familles respectives et les fortifie en ces moments de douleurs. A tous les prisonniers, pseudo-prisonniers, et persécutés politiques, nous vous disons courage, restez sereins, car vous n'êtes pas seuls, la vérité et l'équité triompheront, tôt ou tard.

Vaillant peuple du Burkina Faso, militant(e)s et sympathisant(e)s de la NAFA, l'année 2017 et particulièrement ces deux dernières années ont été des plus difficiles que les burkinabè aient vécu. L'espoir tant promis et suscité par le pouvoir régnant du MPP a fait place à la désillusion et les burkinabè ont totalement perdu confiance eu égard à la façon dont notre pays est dirigé aujourd'hui.

Tristement, l'on a assisté tout au long de l'année 2017 à du tâtonnement au sommet de l'état, conséquence d'une absence en amont de visions politique et de développement socio-économique. Pire, la suffisance , l'arrogance et l'incivisme ont étéérigés en mode de gouvernance. Le pouvoir du MPP ne tire des leçons que des conséquences mais pas des causes de son manque de vision pragmatique et de sa mal gouvernance.

Pour preuve, il a fallu des centaines de victimes enregistrées lors des attentats terroristes pour que le pouvoir en place se rende compte qu'il aurait fallu depuis 2016, faire de la sécurité nationale, une question prioritaire. Cette réalité est également valable sur le plan économique où le PNDES qui avait été brandi avec hâblerie comme la solution miracle aux problèmes des burkinabè a entre autre « lui-même besoin d'un plan d'urgence de sauvetage dans un océan sans rivage » selon le jeune ex-ministre démissionnaire Tahirou Barry, qui peut être rêvassait en une véritable alternance dans le sens positif.

On assiste actuellement à une incohérence politique et à une hétérogénéité managériale au sommet de l'Etat où des membres du bureau exécutif du MPP comme Mr Emile Pare, en charge de l'idéologie du parti se démarquent de la gestion de l'exécutif dont ils ignorent qu'ils sont pourtant comptables et responsables conformément aux dispositions entre autres des articles 46, 55, 63, 65 de notre constitution. L'imbroglio dans le système éducatif actuel de l'enseignement de base, en passant par le secondaire et le supérieur pause de sérieuses inquiétudes pour les Burkinabè qui ont leurs enfants qui étudient au Burkina Faso.

Malheureusement, cela n'est peut être pas un soucis pour les responsables des institutions républicaines qui ont leurs enfants à l'extérieur comme exemple ceux du Président de l'Assemblée nationale qui l'affirme d'ailleurs fièrement.

La NAFA n'est d'ailleurs pas étonnée qu'après avoir instauré le règlement des revendications salariales au cas par cas il y a deux ans, le président du Faso Roch Kaboré revienne aujourd'hui sur sa position, signe d'un pilotage à vue, sans piédestal, et de l'amateurisme politique.

Sur le plan politique, de la haine, la division et la vengeance instaurée par la transition et ses pseudo-OSC satellites, le pouvoir du MPP en a fait son mode de gouvernance favori en manipulant la justice à souhait au goût de ses intérêts. La désillusion de l'UPC après la scission récente de son groupe parlementaire, probablement soutenu et orchestré par le régime en place est un exemple du manque d'éthique pour certains acteurs politiques même anciens camarades de l'insurrection populaire. La récente interpellation du Colonel Denise Auguste Barry ne fait d'ailleurs que mettre en exergue la fracture qui existent entre burkinabè d'où la nécessité urgente de la réconciliation nationale.

En effet aucun pays au monde ne s'est développé sans l'unité et la cohésion nationale. Aucun développement socio-économique n'est possible dans la haine, la division, l'inimité et la vengeance. La prostitution politique prônée depuis la transition doit faire place à l'union, la paix et la cohésion sociale, piliers indispensables pour le développement socio-économique et la paix dans notre pays.

C'est pour cette raison que pour l'intérêt supérieur de la nation, la NAFA appelle le président du Faso à instaurer avec courage et abnégation, un dialogue franc sans ostracisme avec toutes les forces vives du Burkina de l'intérieur comme de la diaspora pour repartir sur de nouvelles bases pour un Burkina stable, prospère, et uni.
Que l'année 2018 soit l'année de la paix, de la stabilité, du pardon, de la justice, de la vérité , de la réparation, de la prospérité, de la réconciliation nationale, et du bien être social pour le Burkina Faso.

Pour le Bureau exécutif national
Le président par intérim

Professeur Mamoudou H. DICKO

Diaspora burkinabè en Allemagne : BUSPAD ose inventer l'avenir au Burkina Faso

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Engagement social. Investissement économique. Epanouissement humain. Voici les leitmotivs de BUSPAD. Créée en 2005, cette association regroupe des étudiants, stagiaires, et diplômés burkinabè en Allemagne. Avec son siège à Hildesheim, ville voisine de Hannovre, Buspad, avec ses 36 membres, déploie compétences, savoir-faire, et savoir-être. Son objectif ? Rendre radieux les Burkinabè aussi bien en Allemagne qu'au Faso.

Et bientôt, ce sont les étudiants burkinabè titulaire du Bac et désirant étudier en Allemagne qui seront ravis. La reconnaissance de ce diplôme universitaire est en cours. C'est le 21 mai 2016 à Cologne, lors de sa visite à la communauté burkinabè résidant dans la Rhénanie-du-Nord–Westphalie que l'ambassadeur du Burkina Faso en Allemagne, Simplice Honoré Guibila, avec l'appui de Buspad, a pris l'engagement d'œuvrer à l'acceptation de ce diplôme par les autorités allemandes. Et ce, d'autant que les Bacs de pays comme le Cameroun, le Niger, le Mali, la Côte d'Ivoire, le Togo, et le Bénin sont acceptés. Et pourquoi pas celui du Burkina Faso ?

En février 2016 à Berlin, une rencontre de travail a eu lieu. Cette rencontre a regroupé, le président sortant de Buspad, depuis ce 31 décembre 2017, Mathias Balma, l'ambassadeur Simplice Honoré Guibila, l'ancien attaché culturel de l'ambassade du Burkina Faso, Alexis Bako, et le Secrétaire général de la conférence allemande des ministres de l'éducation des états fédéraux, Udo Michallik. Le but ? Lui exposer le désir de voir le Bac burkinabè reconnu. Et encore ? Obtenir son soutien. Pari accompli, assure Mathias Balma.

Ravi, l'ancien président de Buspad affirme : « Nous rassurons tous nos étudiants et la communauté burkinabè en Allemagne que ce problème est en cours de résolution. C'est aussi le lieu, de souligner l'engagement personnel de S.E.M. GUIBILA qui n'a ménagé aucun effort pour l'évolution positive de ce dossier. »

En attendant cette reconnaissance, Elisée Yameogo, étudiant en électromécanique, endure toujours les conséquences de cette non reconnaissance de son premier diplôme universitaire obtenu au Faso. « Je suis obligé de faire ce que l'on appelle « Studienkolleg » qui dure une année. Ce processus induit des coûts financiers supplémentaires pour mes études. Le pire, c'est le mépris de notre BAC par l'Allemagne. C'est ce qui me fait le plus mal. »

Ce calvaire va bientôt prendre fin. Ce 31 décembre 2017, le diplomate Guibila a affirmé que les autorités allemandes ont soumis un questionnaire à celles burkinabè. « Les réponses données par notre pays sont en cours d'examen et c'est aux allemands de les apprécier » insiste l'ambassadeur Guibila. Et tout confiant, il assure qu'il est sûre que cette reconnaissance aboutira en 2018.

Les efforts pour l'admission du Bac burkinabè dans le système éducatif allemand est seulement l'une des nombreuses actions de Buspad.

Des projets à hauteur de millions de Francs CFA

Avec des membres hautement qualifiés en télécommunication, en médicine, en sociologie, en journalisme, en ingénierie, etc., Buspad mène des réalisations utilitaires au Burkina Faso. Elles sont environnementales : améliorer les performances énergétiques des bâtiments réalisés. Mieux, maîtriser les coûts permettant d'allier confort et économies d'énergies à travers le solaire. Elles s'orientent vers l'entreprenariat avec la construction d'une savonnerie avec l'association des femmes Pugwissinga de Ouargaye dans la province du Koulpelogo.

Elles se veulent éducationnelles. Et elles s'affichent comme socle pour une jeunesse épanouie et instruite. Et pour ce faire, Buspad construit. Elle construit. Elle a construit dans différentes régions du Burkina Faso des établissements scolaires.

A Nandiala, dans la province du Boulkiemdé, au Centre-Ouest du Faso, elle a fait érige en 2011, une école de trois classes avec latrines, magasin, et bureau d'enseignants. Pour l'année scolaire 2015-2016, 170 élèves ont eu le privilège de s'y instruire. Le directeur de l'école, Belibi Nébié, confie : « avec l'électricité solaire, installée et fonctionnelle depuis le 12 avril 2011, Buspad a fait de Nandiala "D", une école de différence et de référence dans la commune rurale de Nandiala. Ce système composé de quatre plaques et de deux grandes batteries de conservations d'énergie aliment régulièrement l'école. »

La réalisation de ces œuvres a couté 45 424 € euros soit environ 30 millions de FCFA. Et pour la construction du collège d'enseignement général de Kampoaga dans la province du Boulgou dans le sud-est du Burkina Faso, l'association a investi 30 000 € soit 20 millions FCFA.

Mais comment cette association arrive-t-elle à mobiliser tant de fonds pour ces projets ? « La collecte des fonds se fait lors de nos activités culturelles, la promotion de nos activités auprès de nos amis et collègues, par des actions ponctuelles de vente de produits importés du Burkina Faso comme les mangues fraiches, séchées, surtout les produits biologiques de très haute qualité, » lâche d'un trait l'ingénieur en génie civil et en imagerie médicale, Jean-Eric Yanna, Secrétaire général sortant de Buspad. Puis, d'ajouter : « la plus grande partie des fonds, hors subvention du gouvernement allemand à travers le ministère de la coopération (BMZ), vient de nos propres membres qui font des dons aussi bien en nature qu'en espèce. »

Le transfert du savoir-faire

Buspad, c'est aussi les actions dans le transfert de connaissances et des compétences. Depuis 2017, elle co-Organisation le Salon Business on Technology à Ouagadougou, si elle n'organise pas des conférence- débats sur les efforts de développement endogènes au Burkina. Egalement, elle exhorte les universités allemandes et burkinabèà consolider leurs expertises. C'est le cas depuis 2008 entre celle du Hochschule Niederrheine et celle de Bobo-Dioulasso et depuis 2011 entre l'université de Erlangen-Nuernberg et celle de Koudougou.
Entre autres, le transfert du savoir-faire de Buspad se fait en son sein. C'est ainsi que lors de son assemblée générale annuelle du 11 au12 novembre 2017 à Mönchengladbach dans la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Mathias Balma, ingénieur en mécanique générale a passé le témoin à Samuel Ouédraogo, ingénieur en télécommunication.

Le président sortant assure que : « durant mon mandat, nous avons pu consolider nos liens de solidarité et présenter une image positive de BUSPAD à travers des actions concrètes. Ce qui nous a permis de mobiliser de nouveaux membres. Ma vision pour un Burkina émergeant est que nous renforcions la coopération surtout dans le domaine académique. Pour cela, je suggère qu'il y ait une plus grande mobilisation de nos compétences afin que nous puissions en effectuer un transfert en faveur du Burkina Faso. »

Le nouveau président, Samuel Ouédraogo, a pris fonction ce 01.01.2018. Son mandat ? deux ans, renouvelable, une seule fois. Ses actions, parmi tant d'autres, continuer les projets identifiés et non encore achevés de son prédécesseur. Ces projets d'envergures sont, entre autres, permettre la construction d´un forage à Zomtoega au Nord-Ouest de la province du BOULGOU à 45 Km de Tenkodogo, d´un orphélinat multi-fonctionel à Banfora, dans la Comoé au sud-ouest du Faso, d´un centre d´éveil artistique ou « Kinderhaus »à Ouagadougou, dans le Plateau central…

Par ailleurs, Samuel Ouédraogo assure que son mandat, il fera tout : « consolider les acquis et la cohérence sociale au sein de l'association. Et pérenniser nos partenariats à tous les niveaux. »


Buspad, divisé en 4 régions, a vu ses différents membres élire le 11 novembre dernier un nouveau Bureau :

Président : Ing. Samuel Ouédraogo, Dinslaken
Vice-Président : Dr. med. Romuald Yanna, Pirmasens
Secrétaire Générale : Alimata Zanga, Erlangen
Trésorier : Ing. Jean-Eric Yanna, Nüremberg
Responsable de la région de l´Ouest : Dr. med. Valérie Nuhn, Haan
Responsable de la région du sud : Ing. Fanta Coulibaly-Yanna, Nüremberg
Responsable de la région du Nord : Salfo Ouédraogo, Hamburg

Dans sa vision d'inventer le Burkina radieux de demain, Buspad, comme acteur d'émergence, prend en considération les aspirations de ses membres. Ses aspirations s'articulent autour de l'accompagnement et de l'épanouissement des étudiants en Allemagne. La solidarité, sacrée, au sein cette famille permet d'impulser des idées et de réaliser des projets utiles au Burkina Faso.

Ramata Soré
Correspondance particulière

CHAN 2018 : Les Etalons en préparation en Tunisie

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Les Etalons locaux ont entamé, en Tunisie, ce 3 janvier 2018, leur stage de préparation du cinquième Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) qui se tiendra du 13 janvier au 4 février 2018 au Maroc. Les séances d'entrainement se succèdent afin de permettre aux représentants burkinabèà cette compétition d'atteindre leur meilleur niveau avant le début de la compétition. La délégation a reçu la visite de l'Ambassadeur du Burkina en Tunisie, Lambert Alexandre Ouédraogo.

Arrivés dans la capitale tunisienne le 2 janvier dernier, les Etalons locaux ont débuté leur préparation du Championnat d'Afrique des Nations dans des conditions optimales. La délégation est composée de 25 joueurs, des membres de l'encadrement technique, du corps médical, du Team média officer et des représentants de la Fédération burkinabè de football et du Ministère des Sports et des Loisirs.

Des exercices d'application et une visite médicale

Dès leur arrivée en terre tunisienne, les membres de la délégation ont reçu la visite de l'Ambassadeur du Burkina en Tunisie, Lambert Alexandre Ouédraogo. Il est allé s'enquérir de leurs nouvelles et s'assurer que le séjour se passe bien.
Passé le temps d'acclimatation, les joueurs ont entamé la phase pratique de la préparation. La séance de décrassage du premier jour a cédé la place à des séances d'entrainement plus soutenues. Conduites de balles, comportement des attaquants devant les buts, récupération et relance des balles sont actuellement travaillés.
Ce vendredi 5 janvier 2018, les joueurs passeront devant un médecin pour des visites. Les résultats de ces tests seront acheminés à la Confédération africaine de football qui veut s'assurer que tous les joueurs sélectionnés sont aptes pour la compétition.

Bonnes conditions de travail

Selon le communicateur de l'équipe, Gabriel Barroi, les joueurs sont logés et s'entrainent dans de bonnes conditions. L'ambiance au sein de la délégation et l'esprit de collaboration sont bien entretenus. Ce qui est vraiment du goût du sélectionneur national, Drissa Malo Traoré dit Saboteur.

Pour mémoire, ce sont 25 joueurs qui ont été convoqués par l'entraineur. Ils sont issus de clubs locaux et se répartissent comme suit trois gardiens, huit défenseurs, sept milieux et sept attaquants. L'objectif de l'équipe du Burkina à cette compétition, selon Saboteur, est de ramener le trophée. Ce sera une première de son histoire.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Liste des joueurs convoqués :

- Sawadogo Adama (Salitas)
- Sou Elisée (RAHIMO)
- Ouattara Maxime (Salitas)
- Beao Fousseni (EFO)
- Nouma Valentin (RAHIMO)
- Zongo Moïse (Salitas)
- Kabore Youssouf (ASFA)
- Boni Roméo (AS Police)
- Sylla Sidney Mohamed (Salitas)
- Sory Moussa (AJEB)
- Guiro Abdoul Abass (EFO)
- Siry Ousmane Biébli (RAHIMO)
- Sanou Yaya (ASFB)
- Traoré Séverin (Sonabel)
- Sawadogo B. Aboubacar (RCK)
- Bandé G. Stephane Julius Arnaud (USO)
- Barro Adama (RAHIMO)
- Zagre Ben Aziz (AJEB)
- Kompaore Nathanio Junior (Salitas)
- Abem Ouedan Guihouyiri Augustin (RCK)
- Nikiema S. Hermann (USO)
- Balboné Harouna (USFA)
- Bambara Wend Panga Arnaud (USFA)
- Habidine Abdoul Karim (Salitas)
- Ouattara Djibril Cheick (ASFB)

Calendrier des matchs des Etalons locaux

16/01/2018 : Angola # Burkina 16h30
20/01/2018 : Congo # Burkina Faso 19h30
24/01/2018 : Burkina Faso # Cameroun 19h

Football africain : Le Maghreb rafle presque tout du Onze type de l'année

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Mohamed Salah, attaquant égyptien, a étéélu meilleur joueur africain de l'année. Son prix lui a été remis dans la soirée du jeudi 4 janvier 2018 au Ghana. Pour l'occasion, l'équipe type de l'année a été dévoilée. Le Maghreb a raflé neuf postes sur les onze.

Le football égyptien, marocain et tunisien au sommet de l'Afrique. Dans la soirée du jeudi dernier, les meilleurs acteurs du football africain ont été récompensés au cours d'une soirée organisée à leur honneur au Ghana.

Mohamed Salah, finaliste malheureux à la CAN 2017 au Gabon avec l'Egypte, a étéélu meilleur joueur de l'année. Après avoir manqué de peu de remporter la Coupe d'Afrique des Nations, il a réussi, grâce à ses cinq buts inscrits pendant les éliminatoires, à qualifier son pays pour le Mondial Russie 2018. Il a certainement marqué les Burkinabè avec son but inscrit contre les Etalons en demi-finale de la CAN 2017.

Brillant avec l'AS Rome, il a gardé ses performances et les a même améliorées avec Liverpool, en Angleterre. En concurrence avec son coéquipier au club, Sadio Mané du Sénégal et Pierre Emérick Aubameyang (Gabon et Borussia Dortmund), il a été préféréà ces derniers.

Tout comme lui, Hector Cuper, entraineur de l'équipe égyptienne, a été désigné meilleur entraineur de l'année eu égard à la constance de son effectif dans les différentes compétitions.

La sélection égyptienne est aussi désignée la meilleure équipe de l'année 2017. Une reconnaissance faite au football égyptien dont la beauté et l'efficacité sont indiscutables.

Le Maroc et la Tunisie aussi…

La CAF a aussi dévoilé son équipe de l'année. Sur onze, seuls deux postes ont été laissés à Ajayi Junior du Nigeria et à Eric Bailly (Côte d'Ivoire et Manchester United). Du gardien à l'attaque, le Maroc et la Tunisie, tous qualifiés pour le Mondial, se sont partagés les différents postes. Aucun Camerounais, Champion d'Afrique, aucun Sénégalais, qualifié pour le Mondial, aucun Burkinabè, médaillé de bronze à la dernière CAN, ne figure dans l'équipe-type de la CAF de l'année. Cela démontre qu'il y a beaucoup à faire pour le football subsaharien s'il veut récolter des lauriers.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Palmarès complet des Aiteo CAF Awards 2017

Joueur africain de l'année
Mohamed Salah (Egypte et Liverpool)

Joueuse féminine de l'année
Asisat Oshoala (Nigéria et Dalian Quanjian)

Meilleur jeune
Patson Daka (Zambie et Liefering)

Entraîneur de l'année
Hector Cuper (Egypte)

Club de l'année
Wydad Athletic Club (Maroc)

Equipe nationale de l'année
Egypte

Equipe nationale féminine de l'année
Afrique du Sud

Légende

Sunday Ibrahim (Ghana)

Prix de Platine

Nana Addo Dankwa Akufo-Addo - Président du Ghana
George Weah - Président élu du Libéria et ancien Joueur Mondial, Africain et Européen de l'Année

Onze-type de l'année

Gardien : Aymen Mathlouthi (Tunisie et Etoile du Sahel)
Défenseurs : Ahmed Fathi (Egypte et Al Ahly), Eric Bailly (Côte d'Ivoire et Manchester United), Ali Maâloul (Tunisie et Al Ahly)
Milieux de terrain : Mohamed Ounnajem (Maroc et Wydad Athletic Club), Karim El Ahmadi (Maroc et Feyenoord), Ajayi Junior (Nigeria et Al Ahly), Achraf Bencharki (Maroc et Wydad Athletic Club)
Attaquants : Khalid Boutaib (Maroc et Yeni Malatyaspor), Mohamed Salah (Egypte et Liverpool), Taha Yassine Khenissi (Tunisie et Espérance)

Côte d'ivoire : Des tirs entendus dans l'enceinte de la 3e région militaire de Bouaké

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Dans la nuit du jeudi au vendredi 5 janvier 2018, des échanges de tirs ont été entendus au niveau du camp du 3ème bataillon de Bouaké. Cet affrontement entre les militaires et les éléments du Centre de coordination des opérations décisionnelles (CCDO) fait état un d'un blessé.

Selon les sources, dans la nuit du vendredi 5 janvier, entre 1h et 3h du matin, des échanges de coups de feu ont eu lieu entre les militaires et les éléments du Centre de coordination des opérations décisionnelles (CCDO) autour du troisième bataillon militaire d'infanterie, situé dans le quartier Sokoura, au nord de la ville. Difficile de connaître les vrais raisons de cet affrontement, mais certaines sources militaires confient que les hommes du CCDO sont des « espions ». Et ce serait dans l'intention d'éloigner ces derniers de leur caserne, que les combats ont éclaté.

Du côté du ministère de l'intérieur, on soutient qu' : « Il n'y a rien de grave » et on qualifie même cet accrochage entre les forces de défense et de sécurité ivoirienne d'un simple « incident. La ville aurait retrouvé son calme et selon les informations, jusqu'à 8h00 heure locale, aucun mouvement de militaires n'était visible au centre-ville.

Notons que cet incident intervient après que le ministre ivoirien de la défense, Hamed Bakayoko, eut assuré la veille, à l'occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux au président Alassane Ouattara qu'« il n'y aura plus de mutinerie en 2018 ». On ose espérer qu'il s'agit s'un simple accrochage et que les forces de défense et de sécurité vont tenir la promesse faite au chef de l'Etat et à la population.

En rappel, le 06 janvier 2017, la Côte d'Ivoire a été secouée par une mutinerie d'un certain nombre soldats qui ont paralysé plusieurs villes, notamment à Abidjan et à Bouaké, pour réclamer 12 millions de francs CFA de primes.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Sources : Afrique- sur 7.fr ; Africatime.com et Abidjan.net

Dr Lassina Zerbo aux étudiants de l'ESUP jeunesse : « Essayez d'avoir les yeux, les oreilles qui vous permettent d'aller de l'avant »

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L'Ecole supérieure polytechnique de la jeunesse (ESUP) a reçu dans ses locaux, ce vendredi 5 janvier 2018, un invité de marque. Il s'agit du Docteur en Géophysique, Lassina Zerbo, par ailleurs Secrétaire exécutif de l'Organisation du Traité d'Interdiction Complète des Essais Nucléaires (OTICE). En présence des premiers responsables et des étudiants de l'établissement, l'homme a animé une conférence publique.

Au cours de cette conférence, Dr Lassina Zerbo, connu dans le domaine de la diplomatie internationale, a parlé de son parcours professionnel qu'il juge « peu extraordinaire ». « Je suis une personne comme les autres, peu extraordinaire, qui a su saisir les opportunités que la vie lui a offertes », a-t-il rappelé aux étudiants.

Pour lui l'un des secrets de la réussite, c'est d'abord la confiance en soi, « se convaincre que l'on peut réussir avant de le prouver aux autres. Et ce, indépendamment du sexe, de la classe sociale et bien d'autres facteurs ». Autres conseils, le patron de la Vigie des essais nucléaires a invité les étudiants à avoir les yeux et les oreilles qui leur permettent d'aller de l'avant, à utiliser l'outil informatique notamment les réseaux sociaux à bon escient, à garder et/ou entretenir les relations humaines et à ne pas avoir de complexe même à l'international.

Des questions d'éclaircissement posées afin de mieux comprendre la présentation du conférencier et dont la plupart portait sur le nucléaire dans le monde et l'éventuelle nucléarisation du Burkina Faso, Lassina Zerbo a soutenu qu'il faille d'abord faire la différence entre l'énergie nucléaire et le nucléaire. Il estime en outre qu'il faudrait que le Burkina Faso soit ‘'discipliné'' avant de vouloir faire du nucléaire car soutenant, « le nucléaire est propre mais dangereux ».

« C'est un privilège considérable d'avoir à interagir avec un cadre comme vous…», a déclaré la délégué générale, Anta Go, en réponse à l'enseignement donné par le docteur Zerbo. Prenant donc la parole au nom des étudiants, elle dit avoir compris le message du conférencier. « Vos sages paroles résonnent encore en nous », soutient-elle avant de remercier et le Dr Zerbo et tous ceux qui ont œuvré afin que se tienne la conférence.

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Ismael Touré, directeur général de l'ESUP jeunesse

Ismaël Touré, directeur général de l'ESUP-jeunesse, lui aussi, tenant à remercier le conférencier pour l'enseignement de vie professionnelle et sa disponibilité, a par ailleurs indiqué que cette conférence s'inscrit dans une tradition de l'école où une fois par mois les étudiants sont conviés à une conférence sur des thématiques animées souvent par des personnalités de rang national comme international.

L'objectif principal recherchéà travers cette conférence est, selon M. Touré, de montrer aux étudiants le modèle du personnage et le cheminement qu'il a pu avoir et de savoir qu'eux aussi peuvent devenir des personnalités de rang mondial. Pour lui, le défi c'est de veiller à ce que ce type de rencontre se perpétue. De fait, il sollicite le concours des personnalités, pour qu'ensemble ils puissent démontrer aux apprenants qu'il n'y a que le travail bien fait qui paie.

Pour rappel, Lassina Zerbo est le secrétaire exécutif de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE). Il est aussi connu pour avoir lancé la création du Groupe de personnalités éminentes, composé de personnalités et d'experts internationalement reconnus afin de promouvoir l'entrée en vigueur du traité, et relancer les efforts internationaux. Somme toute, c'est un personnage qui dispose de plusieurs cordes à son arc et d'un carnet d'adresses bien fourni.

Tambi Serge Pacôme Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net


Encadré

L'Ecole supérieure polytechnique privé de la jeunesse (ESUP), créée en 2006, est un établissement qui fait la formation dans les filières de science technique et de gestion. L'ESUP jeunesse, c'est aussi treize diplômes reconnus par le CAMES et une quinzaine de nationalités différentes.

TSPZ
Lefaso.net


Affaire Auguste Denise-Barry : Le Parquet militaire sort de son silence

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Ceci est un communiqué du Parquet militaire suite à l'interpellation et l'inculpation du Colonel Auguste-Denise Barry, placé sous mandat de dépôt.

« Le Procureur Militaire informe l'opinion nationale et internationale que suite à une dénonciation de personnes avec lesquelles le Colonel BARRY Auguste Denise Bernard Marie Hamidou a interagi, ce dernier a été interpellé le vendredi 29 décembre 2017 par la Compagnie de Gendarmerie de Ouagadougou, pour des faits de présomption d'atteinte la sureté de l'Etat.

Il a été déféré au Parquet Militaire le mercredi 03 janvier 2018 à 12 heures. L'ouverture d'une information judiciaire a été requise contre lui et tous autres des chefs de complot et d'incitation à la Commission d'acte contraire à la discipline et au devoir sur le fondement des articles 109 du code pénal et 207 du code de Justice Militaire le même jour auprès d'un juge d'instruction militaire.

Une importante somme d'argent a été saisie et mise sous-main de justice.

Entendu le 04 janvier 2018 en première comparution, il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt.

Par ailleurs les investigations suivent leur cours. Le Parquet Militaire tient à rassurer les populations et les invite à vaquer paisiblement à leurs occupations tout en collaborant avec les enquêteurs

Ouagadougou, le 5 janvier 2018
Le Parquet Militaire

».

Faire-part : Funérailles chrétiennes de Ilboudo/Liliou Kacora Madeleine et Ilboudo Pascaline Kibsa

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Le Naaba Tigré de Kieryaoghin, les familles Ilboudo, Nikiéma, Dakouré, Christophe Ilboudo, Jean-Pierre Ilboudo, Pauline Ilboudo, Odile Ilboudo, Céline Ilboudo, Evelyne Dakouré et Evariste Dakouré et les familles alliées Lilliou, Sia, Karfo, Dramé, Miningou, Bassinga, Bandé, Nana, Sedgo et Traoré au Burkina, en Namibie, au Mali, en France, au Canada et aux États-Unis.

Toute la grande famille vous invite à la commémoration de la mémoire de leurs mères, tante, belle-mère, grand-mère, arrière-grand-mère, Ilboudo/Liliou Kacora Madeleine décédée le 18 novembre 2016 et Ilboudo Pascaline Kibsa décédée le 23 avril 2017.

A cette occasion, la grande famille vous convie à communier à la paroisse Notre Dame des Apôtres à la Patte d'Oie le 12 janvier 2018 pour une veillée de prière à partir de 20h00 et le lendemain 13 janvier 2018 à la paroisse Notre Dame des Apôtres à la Patte d'Oie pour une messe à 08h00.

Après la messe du 13 janvier 2018, la famille partage un moment de souvenir à Kiéryaoghin (Boulbi) route de Léo à un 1 km du sanctuaire de la miséricorde de Tengangho.

BCEAO : « Depuis le 1er janvier 2018, les établissements assujettis sont soumis à une nouvelle réglementation prudentielle dont l'objectif est de renforcer la résilience du secteur bancaire »

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Depuis le 1er janvier 2018, le paysage bancaire va connaitre des mutations importantes avec notamment l'entrée en vigueur des normes Bâle II et Bâle III. Cette nouvelle donne appelle de la part des banques un changement dans la démarche pour un renforcement du système financier et de la solidité des établissements de crédits.

Mais ce grand saut qui interviendra le 1er janvier ne se fera pas sans l'accompagnement de la Banque centrale. L'institut d'émission entend accompagner les établissements de crédit pour que le basculement ne soit pas un saut dans le vide. Dans cette interview exclusive accordé au journal de l'économie sénégalaise (LEJECOS) par la Direction de la Stabilité Financière, les autorités de la BCEAO font le point sur l'avancée de la réforme par les banques, le coût jugé onéreux de Bâle II et Bâle III, etc.. Entretien

On entend parler des normes Bale 2 et Bale 3 : C'est quoi exactement ?

Il s'agit de standards internationaux initiés par le Forum initialement crée par les gouverneurs des banques centrales du G10 pour traiter les sujets relatifs à la supervision bancaire. C'est ce comité qui édicté au cours de ces deux (2) dernières décennies une série de règles généralement appelées les Accords de Bâle II et Bâle III.
Les exigences de ces normes ont pour objectifs de renforcer la capacité de résistance des établissements bancaires et celle du système financier à des événements qui pourraient avoir des effets négatifs considérables sur l'économie tels que la faillite de banques.

Que vise la BCEAO (par le biais de ces antennes nationales) dans ses rencontres périodiques avec les directeurs de banques sur les normes Bâle 2 et Bâle 3 ?

Les rencontres périodiques organisées par les Directions nationales de la BCEAO s'inscrivent dans un dispositif global d'accompagnement des établissements assujettis, par la Banque Centrale, dans le cadre des réformes structurantes.
En effet, l'objectif visé par la BCEAO, au titre de la réforme prudentielle, est d'accompagner les établissements assujettis à réaliser avec succès les diligences liées à la réforme dont l'entrée en vigueur est fixée le 1er Janvier 2018.
De façon spécifique, le dispositif d'accompagnement devrait permettre à la Banque Centrale :
- d'assurer une coordination efficace avec les établissements assujettis dans la prise en charge des diligences et des préoccupations liées à la réforme ;
- d'assister, dans les délais raisonnables, les établissements qui en éprouveraient le besoin ;
- de mieux appréhender les difficultés rencontrées par les établissements et d'assurer un meilleur suivi du respect des délais d'exécution des diligences attendues des établissements.

Des acteurs bancaires jugent onéreux les coûts de transpositions de ces normes et les délais de migrations courts. Que répondez-vous ?

Permettez-moi de répondre par votre dernière question. Il est important de rappeler la démarche participative retenue par la BCEAO qui a conduit l'implication du secteur bancaire à toutes étapes des travaux du projet.

A cet égards, la Fédération des Associations Professionnelles des Banques et Etablissements Financiers (FAPBEF) a mis en place un comité scientifique de Bâle II/III qui a été régulièrement consulté sur toutes les orientations relatives à l'implémentation des règles de Bâle II/III. La date du 1er janvier 2018 a été donc fixée à la suite des échanges avec toutes les parties prenantes.

S'agissant des coûts liés à la réforme prudentielle, il est à noter que la mise en œuvre nécessite pour les établissements des travaux, notamment de conformité de leur système d'exploitation. C'est également une réforme qui fait intervenir des dispositions auxquelles les établissements ne sont pas tous familiers. Il ya donc des charges relatives à l'accompagnement de certains consultants ayant capitalisé de l'expérience dans la transposition de ces règles dans d'autres juridictions. Bien que ces coûts puissent paraître relativement élevés, les bénéfices attendus de cette réforme, notamment en termes de solidité de ces établissements et de renforcement de la confiance de la clientèle et des investisseurs devraient se traduire par un retour sur investissement nom négligeable.

Peut-on s'attendre à des appels publics à l'épargne(APE) pour les banques qui ne parviendront pas à atteindre les objectifs de fonds propres édictés par la BCEAO ?

Sur cette question, il est à noter que dans le cadre de l'accompagnement des établissements assujettis, il est attendu de chacun d'eux un plan de mise en conformité aux nouvelles normes prudentielles sur la base de simulations qu'il aura effectuées. Ce plan donnera à la BCEAO la visibilité nécessaire pour les assister dans l'atteinte des objectifs fixés.

A cet égard, chaque établissement défini un plan d'optimisation de fonds propres pour tenir compte de sa situation individuelle. Ce plan d'optimisation des fonds propres pourrait intégrer une composante APE dépendamment de la stratégie de mobilisation de ressources de l'établissement.

Au 1er janvier 2018, qu'est ce qui va changer aussi bien pour la banque que l'usager ?

A partir du 1er janvier 2018, les établissements assujettis sont soumis à une nouvelle réglementation prudentielle dont l'objectif est de renforcer la résilience du secteur bancaire.

A ce titre, cette réforme nécessitera des établissements le renforcement de leur gouvernance, de leur contrôle interne et de leur gestion des risques. Elle devrait également réduire l'asymétrie d'information à travers la transparence et la communication financière qui exigent que les établissements mettent à la disposition du public des informations portant notamment sur le respect des exigences en fonds propres, les dispositifs de gestion des risques et de gouvernance. Le nouveau dispositif prudentiel devrait contribuer au renforcement de la confiance des usagers vis-vis du secteur bancaire de l'UMOA.

Par ailleurs, la réforme devrait se traduire par une meilleure offre de services aux usagers, tout en tenant compte de leur profil de risque.

La BCEAO va brandir des sanctions à l'encontre des banques de l'Union qui ne seront pas prêtes à date ?

Une fois encore, il est important de rappeler que la BCEAO s'est inscrite dans une option d'accompagnement des établissements assujettis en vue d'une mise en œuvre ordonnée et harmonisée de la réforme prudentielle.

Toutefois, l'Autorité de supervision qu'est la Commission Bancaire pourrait prendre des mesures appropriées, voir des sanctions le cas échéant, pour l'application de la réglementation.

Propos recueillis par Ismaila BA
www.lejecos.com

Décès de PODA Jean-Marc : Remerciements

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Les grandes familles METUELE et BEKUOUNE à Dissihn, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou,

Les grandes familles SAWADOGO et ZONGO à Boulsa, Ouagadougou et Koudougou,
Les familles alliées à Boulsa, Ouagadougou, Koudougou et Dissihn,
La veuve Mme PODA/SAWADOGO Aline, Encadreur pédagogique à la direction régionale de l'enseignement secondaire du Centre-Ouest, les enfants : Amandine, Silvère et Wilfried, les petits enfants,

Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de solidarité, d'amitié, et les soutiens multiformes lors du décès le 20 novembre suivi de l'inhumation le 22 novembre 2017 à Dissihn de leur fils, frère, époux, père, oncle, neveu, cousin, gendre, grand-père et beau-père,

PODA Jean-Marc
Administrateur civil
Ancien Haut-commissaire du Ziro

Expriment leurs reconnaissances
Au Ministre de l'administration territoriale et de la décentralisation et son personnel,
Au Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme et son personnel,

Aux Gouverneurs du Sud-Ouest et du Centre-Ouest,
Au Haut-Commissaire du IOBA et sa délégation,
Au Directeur régional de l'enseignement secondaire du Centre-Ouest et son personnel,

A toute la communautééducative de la Sissili,
A la Communauté Chrétienne de Base Saint Jean-Marie Vianney du secteur 09 de Koudougou,

Aux nombreux parents, amis, voisins et connaissances,
Et à tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.

Puisse Dieu, le Tout Puissant combler tout un chacun de ses grâces et vous rétribue au centuple.

Union africaine des Huissiers de justice : Maître Rosine BOGORE/ZONGO élue vice-présidente

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Du 11 au 13 décembre 2017, s'est tenu à Casablanca au Maroc, le Congrès constitutif de l'Union africaine des Huissiers de justice et officiers judiciaires (UAHJ) sous le Haut patronage de sa Majesté MOHAMMED VI. Initié par l'Ordre national des Huissiers de Justice du Maroc, ce congrès a permis d'adopter la charte constitutive de l'Union, de mettre en place ses différentes instances, d'en élire le président et de procéder à la désignation du lieu de son siège. Dix-huit pays étaient représentés à ce congrès dont le Burkina Faso par Maître Rosine BOGORE/ZONGO, Présidente de la Chambre nationale des huissiers de justice du Burkina Faso.

Après avoir adopté les statuts de l'organisation, le congrès a procédéà l'élection des membres du premier bureau. C'est Maître Alain NGONGANG, président de la Chambre national des huissiers de justice et agents d'exécution du Cameroun, qui a été portéà la tête de l'Union africaine des huissiers de justice qui compte quatre (04) vice-présidents dont Maître BOGORE élue Vice-présidente. Le bureau de l'UAHJ compte également un Secrétaire général et un Trésorier. Ce premier bureau a pour missions, entre autres, d'œuvrer à faire connaître la nouvelle organisation dont le Maroc a accepté d'abriter le siège.

La Chambre Nationale des Huissiers du Burkina

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