Quantcast
Channel: leFaso.net
Viewing all 84598 articles
Browse latest View live

Justice : Un atelier pour valider le plan d'actions national 2018-2022 du CIMDH

$
0
0

Le comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) a organisé un atelier de validation de son projet de plan d'actions 2018-2022 le mercredi 27 décembre à Ouagadougou.

Valider le projet de plan d'actions national 2018-2022 de mise en œuvre du droit international humanitaire (DIH), c'est l'objectif global de cette activité tenue le mercredi 27 décembre 2017 à Ouagadougou. Un objectif global qui s'est décliné en quatre objectifs spécifiques. Ce sont entre autres, présenter le projet de plan d'actions national de mise en œuvre du DIH, recueillir les observations et amendements pour l'amélioration de la qualité dudit document et obtenir sa validation. C'est donc à cet effet que le DR Zakaria Daboné, le secrétaire permanent du comité interministériel des droits humains (SP-CIMDH) a souligné qu'il est question de réunir les acteurs au plan national pour réfléchir sur la direction à donner au droit humanitaire au BF.

JPEG - 91.3 ko
Dr Zakaria Daboné, SP-CPMDH

Et selon lui, l'élaboration de ce plan d'actions de cinq ans définira la politique et la voix à suivre par le Burkina Faso dans la mise en œuvre des règles de droit international humanitaire. Une politique qui contribuera à diffuser plus le DIH, d'améliorer la protection civique, de renforcer la coopération internationale et régionale et le comité interministériel. Et pour ce faire, « l'atelier permet de recevoir les amendements de chaque participant et de corriger le projet s'il le faut afin de connaitre la ligne à suivre en matière du DIH encore appelé droit des conflits ou de guerre dans les cinq prochaines années », a indiqué le Dr Daboné.

Outre cela, il est également nécessaire de recadrer le DIH parce qu'il est toujours confondu aux Droits humains par certains citoyens, a-t-il dit. Ce qui signifie que « la façon de conduire la politique du DIH a été tracée par les droits humains ou a été tracée pour les droits humains au BF, autrement dit, le DIH suit les droits humains alors que c'est deux corps de règles tout à fait différents avec des origines différentes et des modes de fonctionnement différents », a-t-il expliqué.

JPEG - 104.9 ko
Quelques vues de l'atelier de validation du plan d'action 2018-2022

Il faudrait alors que l'on définisse la façon de conduire la politique du DIH au Burkina Faso, a appuyé le secrétaire permanent du comité interministériel des droits humains.
En rappel, le DIH est un ensemble de règles, appelé aussi droit de la guerre qui s'applique essentiellement en temps de guerre ou de conflits armés. Et pour le Dr Zakaria, il a pour objectif d'atténuer les souffrances des populations lors des conflits armés. Il ne s'agit pas d'empêcher les conflits armés mais de faire de telle sorte que ceux qui ne participent pas, soient protégés.

Yvette Zongo
Lefaso.net


Enseignement supérieur : 65 ordinateurs flambants neufs au profit des étudiants en classe préparatoire dans les grandes écoles

$
0
0

Afin de faciliter l'accès des étudiants, en classe préparatoire dans les grandes écoles, aux ressources pédagogiques numériques, le gouvernement à travers l'université Ouaga II a mis à leur disposition une soixantaine d'ordinateurs. La remise symbolique du joyau a eu lieu le jeudi 28 décembre 2017, à Ouagadougou. La cérémonie a été présidée par le Pr Stanislas Ouaro.

C'est dans une atmosphère de gaieté que la cérémonie de remise officielle des 65 ordinateurs griffés du sigle HP s'est déroulée. A tour de rôle, l'ensemble des étudiants en classe préparatoire dans les grandes écoles ont reçu des mains du président de l'université Ouaga II, Pr Stanislas Ouaro le matériel informatique. Pour le contexte, cette distribution est la concrétisation d'une promesse du gouvernement à travers le budget de l'université Ouaga II. « Lorsqu'on procédait à la sélection des étudiant(e)s, le gouvernement s'était engagéà mettre à leur disposition des outils de travail permettant d'atteindre les objectifs d'excellence », a signifié le président de l'université Ouaga II.

Désormais les étudiants régulièrement inscrits sont dotés d'ordinateurs. Du coup, les cours d'informatique vont débuter incessamment. « Le matériel informatique reçu est sous garantie d'un an pour permettre un service vente après une année et leur permettre de travailler avec des outils performants », a précisé le patron de la cérémonie.

A l'entame de ses propos, la représentante des étudiants, Soukaïna Bilgo, a magnifié la tenue de cette cérémonie de remise. Elle a en outre promis, selon les exigences des donateurs, que le présent sera utiliséà bon escient. L'occasion faisant le larron, Mlle Bilgo a, au nom de ses camarades, égrené un chapelet de difficultés. Au nombre de celles-ci figurent le logement, l'inexistence de laboratoires de chimie et de physique, la bibliothèque et la connexion à internet.

A toutes ces entraves, des solutions sont proposées. En ce qui concerne le logement, la liste des étudiants faisant face à cette situation a été transmise au directeur du Centre national des œuvres universitaires (CENOU). « Nous travaillons avec lui pour que ces étudiants puissent être logés dans la mesure du possible à la cité Patte d'oie qui n'est pas loin du site des classes préparatoires. Du reste, on le verra bientôt pour voir quelle suite a été donnée », rassure le président de l'université Ouaga II.

S'agissant des laboratoires, ils sont en cours d'équipement, à l'en croire. « Les contrats ont été signés et le matériel est en train d'être mis à disposition. Ils auront bientôt ces laboratoires équipés ». Relativement à la problématique liée à la bibliothèque, des mesures sont également prises. « Chaque étudiant et même les enseignants auront droit à un code d'accès à une bibliothèque virtuelle et une bibliothèque physique. Le contrat a été signé et d'un moment à un autre cela sera mis à leur disposition ».

Enfin, pour le cas de la connexion à internet, des installations sont en train de se faire. « Ils auront bientôt accès à la connexion internet sur le site. Egalement, ils auront accès aux clefs de connexion qui doivent être livrées en même temps par le même prestataire ».

L'école est à sa première promotion. C'est la raison pour laquelle, Pr Ouaro a demandé aux étudiants de cultiver l'esprit de la patience. « On est en train de s'installer petit à petit. Mais d'ici la fin du semestre tout sera totalement OK pour travailler sereinement sur le site des classes préparatoires », a-t-il promis, rappelant que des efforts et pas des moindres sont déjà faits. « On a des ordinateurs portables, des vidéo projecteurs disponibles, copieurs, imprimantes, ordinateurs de bureau pour le personnel, la restauration des étudiants », a-t-il conclu.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Médiateur du Faso : Le ministre des transports reçu en audience

$
0
0

Le médiateur du Faso Saran Séré/ Sérémé a reçu en audience Souleymane Soulama, ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière. Au menu des échanges, les problèmes que rencontre le département des transports. C'était ce jeudi 28 décembre 2017.

Une heure et demi d'horloge, c'est le temps qu'aura duré cette rencontre entre Souleymane Soulama, ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière et Saran Séré/ Sérémé, médiateur du Faso. Une visite qualifiée de visite de courtoisie par le ministre Soulama et qui intervient quelques mois après la prise de fonction du médiateur. « Depuis qu'elle a pris fonction, nous n'avons pas eu l'occasion de lui rendre une visite de courtoisie et aujourd'hui c'était l'occasion. », explique-t-il.

Cette rencontre a aussi été l'occasion pour les deux personnalités d'évoquer les préoccupations des agents du département des transports. C'est ce qu'a soulignéà sa sortie d'audience Souleymane Soulama. « Comme vous le savez, le travail du médiateur, c'est aussi la conciliation et dans tous les départements, il y a forcément des problèmes. Et donc pour ce qui concerne mon département, nous avons fait le tour et des solutions ont été proposées. Nous allons nous mettre à l'œuvre pour exécuter cela. »

Parmi les difficultés évoquées, les problèmes du transport aérien, les problèmes rencontrés au niveau des différents corridors, mais aussi des problèmes personnels rencontrés par les agents, etc. Au sortir de cette entrevue, le ministre se dit donc prêt à travailler à la résolution de ces différents problèmes.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Session budgétaire 2017 : Le groupe parlementaire Burkindlim fait le bilan

$
0
0

La 2e session parlementaire ordinaire de l'année 2017 a clos ses travaux le 22 décembre dernier. Dans le souci de rendre compte à l'opinion publique nationale et internationale de ses activités lors de cette session, le groupe parlementaire Burkindlim a organisé une conférence de presse, le 28 décembre 2017. Au cours de cette rencontre avec les Hommes de médias, les députés membres du groupe Burkindlim ont fait le bilan de sa participation à l'activité parlementaire. Une session « riche et intense en activités », ont-ils confié. Cette conférence de presse fut également l'occasion de présenter le nouveau président du groupe parlementaire, Emmanuel Lankoandé qui succède à Issa Barry.

14 projets de lois, huit questions orales, quatre questions d'actualité et une question écrite étaient inscrits à l'ordre du jour de cette session parlementaire. Au nombre de ces lois adoptées, il y a, entre autres :

- la loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2018 ;
- la loi portant programmation militaire quinquennale de la mise en œuvre du plan stratégique 2018-2022 pour la réforme des forces armées nationales ;
- la loi portant création d'une fonction publique hospitalière ;
- la loi portant statut de la fonction publique hospitalière

Comme il fallait s'y attendre, la loi de finances a reçu l'approbation du groupe parlementaire Burkindlim qui estime que « ce budget est réaliste car il prend en compte les différentes préoccupations de la population, à savoir la sécurité, l'emploi des jeunes, etc. ». Faut-il le préciser cette 2e session ordinaire, encore appelée session budgétaire fut riche et intense en activités. D'ailleurs, « il a fallu plus de cinq conférences des présidents pour régler l'ordre du jour parce que le programme était très chargé, ce qui n'a pas permis aux députés de mener des activités hors session », a précisé Issa Barry, le président sortant du groupe Burkindlim.

En tant que parlementaire, les députés membres de ce groupe parlementaire de la majorité ont participé activement aux travaux en commissions générales et en plénière de l'Assemblée nationale. Ils soutiennent par ailleurs avoir apporté leurs contributions dans les missions d'information et les commissions d'enquêtes parlementaires, notamment sur la santé, l'éducation et les maîtrises d'ouvrages délégués dont les résultats ont été présentés au cours de cette session. Ils ne manquent pas de rappeler leur présence et leurs contributions dans les activités des parlements communautaires.

Présidence du groupe : Issa Barry passe le témoin à Emmanuel Lankoandé

JPEG - 70.1 ko
passation de charge entre président sortant (Issa Barry) et entrant (Emmanuel Lankoandé)

Comme chaque année, la session budgétaire se conclut par le renouvellement du bureau de l'Assemblée nationale et ainsi que les commissions générales. Cette année, c'est le 21 décembre que le parlement a procédéà ce renouvellement. Le consensus entamé depuis le début de la législature a été le principe cardinal qui a guidé les concertations entre majorité et opposition. A cette occasion, l'accord de gouvernance qui lie les groupes de la majorité et de l'opposition a donc été réaffirmé. Ce qui a permis au groupe Burkindlim de conserver l'ensemble de ses postes, malgré la naissance d'un nouveau groupe parlementaire.

Ainsi, Bénéwendé Sankara conserve le poste de 1er vice-président de l'Assemblée nationale, Issa Barry est 2e questeur en remplacement de Désiré Traoré, Issa Anatole Bonkoungou est 4e secrétaire parlementaire en remplacement d'Ahmed Aziz Diallo et Halidou Sanfo conserve son poste de président de la commission défense et sécurité. Aussi, les membres de Burkindlim occupent d'autres postes dans les commissions générales.
Dans la même dynamique, la présidence du groupe parlementaire échoit à Emmanuel Lankoandé. Il succède à Issa Barry qui a dirigé le groupe pendant deux ans.

Le nouveau président, comme son prédécesseur est un élu du NTD (Nouveau temps pour la démocratie). Il est journaliste de formation et officiait à la direction de la communication et de la presse ministérielle du ministère en charge de l'éducation nationale avant de faire son entrée à l'hémicycle. « Au sein du groupe Burkindlim, c'est l'esprit de convivialité qui a toujours prévalu. Je travaillerai à maintenir cette cohésion pour pouvoir relever les défis qui se présentent à nous, celles de l'atteinte des aspirations des populations. Je sais compter sur l'ensemble des députés et de la presse pour nous accompagner dans ce combat », a-t-il soutenu, après la passation de charge.

Tahirou Barry n'a pas manifesté l'intérêt de revenir dans notre groupe

JPEG - 69.5 ko
Emmanuel Lankoandé, nouveau Président du groupe Burkindlim

Le groupe parlementaire Burkindlim perd un de ses membres. Au nombre des partis composant le groupe Burkindlim, il y a le PAREN. Et la crise au sein de ce parti se ressent au sein dudit groupe par la défection d'un membre, en l'occurrence Tahirou Barry qui vient de reprendre son mandat jusque-là exercé par sa suppléante Honorine Ouédraogo/Sawadogo. « Il était au groupe Burkindlim avant d'être appelé au gouvernement quand Tahirou Barry est arrivéà l'Assemblée, il ne s'est pas inscrit dans notre groupe parlementaire, mais a préféré aller s'inscrire dans l'opposition. C'est son droit et nous ne pouvons que prendre acte », a précisé Issa Barry. Selon le règlement de l'Assemblée nationale, tout député est libre de s'inscrire dans un groupe parlementaire de son choix et a l'obligation de s'inscrire dans une commission générale au moins. En vertu de cette disposition, « Tahirou Barry n'a pas manifesté l'intérêt de revenir dans notre groupe », a rappelé Bénéwendé Sankara.

Moussa Diallo
Lefaso.net

Burkina Faso : Bientôt une nouvelle constitution d'environ 200 articles

$
0
0

Face à la presse le mercredi 27 décembre 2017 à Ouagadougou, la Commission constitutionnelle, chargée de l'élaboration de la nouvelle constitution a présenté son rapport sur l'avant-projet de la Constitution de la Vème République. Constituée d'environ 200 articles, la nouvelle constitution burkinabè comporte des innovations majeures comme l'abolition de la peine de mort, ce qui marque sa rupture avec l'ancienne.

En voie d'être adopté, l'avant-projet de la nouvelle constitution burkinabè a été présenté le mercredi 27 décembre 2017 à Ouagadougou. A cet effet, il faut rappeler que l'aspiration à une nouvelle Constitution avait été exprimée par le peuple burkinabéà l'issue de l'insurrection populaire des 30 et 31 0ctobre 2014. C'est donc presque définitif le projet de la nouvelle constitution burkinabè.

Se déclinant en 200 articles, la Constitution révisée consacre une Vème République dans laquelle les droits des populations sont affirmés. C'est le cas, par exemple, des droits de base comme celui de l'accès à l'eau potable et au logement décent ainsi que la reconnaissance du droit à la désobéissance civile. La nature du régime préconisé dans cette Constitution est le semi-présidentiel.

En effet, le régime semi-présidentiel ou encore appelé régime semi-parlementaire est caractérisé par une séparation des pouvoirs et par la responsabilité du gouvernement devant le parlement en contrepartie de pouvoirs du gouvernement sur le parlement, en particulier du droit de dissolution. Autre innovation proposée, le Conseil Constitutionnel change de dénomination pour devenir la Cour constitutionnelle, une institution qui va désormais exercer un contrôle sur la Justice militaire. La Haute Cour de Justice sera supprimée et ses prérogatives rétrocédées à la Chambre criminelle de la Cour d'Appel de Ouagadougou. La nouvelle Constitution rend également imprescriptibles les crimes économiques.

Au-delà de ces faits, des questions spécifiques comme celle de la Chefferie traditionnelle connaissent un dénouement. « Il y avait dans la commission, un comité chargé spécialement de la Chefferie traditionnelle. Nous avons trouvé que la formulation, actuellement, dans la Constitution était suffisante…On n'a donc pas trouvé un statut spécial à la Chefferie traditionnelle. On s'en est tenu au fait qu'elle joue un rôle de gardien de nos valeurs traditionnelles et que, pour cela, la sagesse prévaudra pour qu'elle se retire peu à peu de la politique », a confié le rapporteur général de la Commission, Luc Marius Ibriga.

Concernant les Burkinabè de l'extérieur, la Constitution leur octroie le droit d'avoir une représentation à l'Assemblée nationale, en plus du droit de vote en 2020. Dans une innovation majeure, la peine de mort sera abolie dans cette Constitution.
Le projet de Constitution, nouvelle version, a coûté 415 millions FCFA et n'attend plus qu'àêtre adopté. A cet effet, elle sera, bientôt, soumise à l'Assemblée nationale ou au peuple, par le Président du Faso, par voie référendaire.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Source : aouga.com

Sécurité routière : La Police municipale se dote de nouveau matériel pour lutter contre les stationnements gênants

$
0
0

Des responsables de la Police municipale de Ouagadougou étaient face à la presse ce jeudi 28 décembre 2017. Objectif : Présenter le nouveau matériel acquis pour lutter contre les stationnements dangereux sur les voies publiques et saluer l'action d'un commerçant qui a remis à la police municipale près de 2400 boîtes de lait périmé pour être détruites.

Créée en 1995, la Police municipale de Ouagadougou, au fil des ans, se professionnalise et se dote de moyens techniques modernes pour assurer sa mission.
Après plusieurs autres acquisitions de matériel, la Mairie de la ville vient de doter sa police de 18 sabots de Denver dont cinq pour les poids lourds et treize pour les petits véhicules. D'un coût global estiméà 150 millions de francs CFA, ce matériel est destinéà la lutte contre les stationnements dangereux, gênants et abusifs sur les voies publiques. « Ce dispositif est utilisé par les forces de police pour immobiliser un véhicule au lieu de l'enlever. Son acquisition permettra donc à l'Unité de contrôle des stationnements de la Police municipale de renforcer son action sur le terrain », a expliqué Adama Pamtaba, chargé de communication de la Police municipale de Ouagadougou.

Ces sabots de Denver viennent augmenter le nombre de matériels dont dispose la Police municipale pour son travail. En effet, des outils du même type avaient déjàété achetés en 1995. Deux grues élévatrices dont une pouvant soulever des charges de 80 tonnes avaient également été achetées en 2000 et 2007 pour les « Policiers de Simon ».

Action salutaire d'un citoyen

La rencontre avec la presse avait également pour objet de saluer l'action d'un commerçant de la ville de Ouagadougou. « Ce commerçant est venu nous voir parce qu'il avait des boîtes de lait périmé dans son magasin, il voulait s'en débarrasser mais ignorait la procédure. Nous sommes allés ramasser ces boîtes de lait et nous allons les détruire dans les prochains jours », a raconté Adama Pamtaba avant d'appeler les autres commerçants à suivre cet exemple. Ce sont au total 2400 boîtes qui ont été remises à la police et qui seront incinérées dans les prochains jours. « Nous tenons à saluer son geste parce que si tous faisaient ainsi, on aurait contribuéà préserver la santé de la population », a-t-il ajouté.

Une année riche en activités

L'année 2017 a été riche en activités pour les policiers municipaux. Selon le bilan, 11857 engins à deux roues ont été saisis pour des contraventions diverses dont les plus récurrentes ont été le non respect de la bande cyclable et des feux tricolores. « La majorité des contrevenants ont un âge compris entre 18 et 35 ans. Les femmes représentent 60% », a relevé Victor Bazié. Et 1101 véhicules ont été mis en fourrière pour non respect de feux tricolores et communication au volant. L'élevage en milieu urbain n'a pas étéépargné. Car 710 animaux ont aussi été conduits en fourrière dont certains ont fait l'objet de vente aux enchères. Un bilan reluisant qui témoigne de l'action des policiers municipaux sur le terrain.

Pour ces fêtes de fin d'année, des éléments de la Police municipale sont aussi sur le terrain comme ceux des autres forces de sécurité. Pour réduire les risques d'accidents, une vaste opération à laquelle participe la Police municipale a été mise en place. « Nous sommes sur le terraina avec les autres forces de sécurité. La ville est divisée en plusieurs zones et nous sommes dans la même zone que la Police nationale. Nous avons donc des éléments à certaines intersections qui régulent la circulation. Lorsque l'ordre est donné aux forces de réprimer, nos éléments aussi répriment », a expliqué Victor Bazié, en charge de la circulation. Il a surtout appelé les citoyens à plus de prudence en circulation pendant cette période d'effervescence généralisée.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Télévision numérique terrestre : Le Burkina Faso (enfin) sur orbite

$
0
0

C'est officiel. La Télévision numérique de Terre a été lancée, ce jeudi 28 décembre 2017 à Ouagadougou, par le Haut-représentant du chef de l'Etat, Sheriff Sy. Il avait à ses côtés le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement. Le premier multiplex comporte 14 chaines nationales publiques et privées.

Après un rendez-vous manqué en juin 2015, le Burkina Faso s'était fixé un nouveau deadline pour le basculement vers la télévision numérique de terrestre, le 30 septembre 2017. Eh bien, c'est désormais une réalité, ce 28 décembre 2017, date historique dans l'agenda des médias audio visuels burkinabè. A l'orée de l'année 2018, la TNT est là et plusieurs Burkinabè profitent déjà de ses avantages en termes de qualité d'image et de son, pour peu qu'ils aient acquis le matériel adéquat. Le top départ de cette transition de l'analogie au numérique a été donnée, ce jeudi soir, par le Haut-représentant du chef de l'Etat, Sheriff Sy, en présence du ministre en charge de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou.

Le protectionnisme

JPEG - 118.3 ko
2 (De gauche à droite) Le Haut-représentant du chef de l'Etat, Sheriff Sy et le ministre de la Communication, Rémis Dandjinou

La Télévision numérique de Terre (TNT) est une nouvelle technologie de diffusion qui permet de recevoir la télévision en qualité numérique par une antenne râteau. Elle permet, à la différence de l'analogique, de pouvoir transporter 15 à 20 programmes sur une seule fréquence avec une excellente qualité d'images et de sons. Le premier multiplex burkinabè comporte 14 chaines nationales publiques et privées. Il s'agit de la RTB, SMTV, Canal 3, TVZ Africa, Impact TV, BF1, TV Maria, Alhouda, CVK, El-Bethel, Burkina Info TV, RTB Service, 3 TV, Omega TV. « Ce choix vise à promouvoir et à protéger les chaines nationales dans un marché inondé par les contenus des chaines internationales », à en croire Kadidia Savadogo, directrice de la Société burkinabè de Télédiffusion (SBT), l'opérateur public de diffusion de la TNT.

Quelques défis

JPEG - 102.9 ko
Kadidia Savadogo, directrice de la Société burkinabè de Télédiffusion (SBT)

Avec ce lancement officiel, le Burkina Faso entre dans l'histoire en devenant le premier pays en Afrique francophone à basculer vers la TNT. Tout en félicitant le comité de pilotage et l'ensemble des acteurs parties prenantes, le président de l'Union burkinabè des diffuseurs de services télévisuels (UBSTV), Issouf Saré, a souligné que malgré cette victoire d'étape des défis demeurent. Il s'agit, selon lui, de la couverture effective du territoire burkinabè, de l'appropriation de la TNT par les populations, et de la diffusion sans interruption et sans perturbation du signal des éditeurs de services de télévision.

Une télévision pour tous

JPEG - 90.8 ko
Issouf Saré, président de l'Union burkinabè des diffuseurs de services télévisuels (UBSTV)

La Télévision numérique de terre, une télévision élitiste ? Ce n'est pas l'avis du ministre en charge de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou qui a tenu à souligner que la TNT est la télévision de tous les Burkinabè. « C'est la vision gratuite, accessible à tous. C'est aussi la télévision de la diversité, de l'accès à la culture, à la découverte et l'émerveillement offerts à tous. C'est cela pour nous la vraie promesse du numérique : à savoir la diffusion de nouvelles aventures télévisuelles, plus libres, plus diverses, plus proches des téléspectateurs ».

Le coup de pouce du gouvernement

JPEG - 94.7 ko
Selon le ministre Dandjinou, la TNT est la la télévision de tous les Burkinabè

Pour permettre à la population de migrer rapidement à la TNT, le ministre Dandjinou a relevé que le gouvernement a consenti une exonération douanière à l'importation des décodeurs TNT mais aussi, fixé un prix plafond maximal pour le décodeur TNT de base à 10 000 F CFA après moult discussions avec les importateurs et vendeurs de matériels audio-visuels. L'autre enjeu, après celui des infrastructures, selon le patron de la communication gouvernementale, c'est la production de contenus audiovisuels de qualité conformes aux attentes des populations. Ces dernières, si elles ne veulent dont pas être dans le noir, devront suivre la marche en acquérant le matériel adapté (adaptateur DVB-T2 / MPEG-4 AVC, antenne râteau) car la période de multicast (analogique et numérique), selon le ministre Dandjinou, va durer six mois avant l'extinction du signal.

JPEG - 116.3 ko
Plusieurs personnalités dont des diplomates ont fait le déplacement de la Salle des Banquets de Ouaga 2000

Pour l'instant, le territoire burkinabè est couvert à 70% par la TNT et au niveau de la SBT, l'on dit travailler pour atteindre une couverture totale d'ici fin janvier 2018.

En rappel, c'est à la conférence internationale de l'Union internationale des télécommunications à Genève en 2006 qu'il a été arrêté la fin de la diffusion analogique par des émetteurs de Télévision en bande UHF le 17 juin 2015 et le 17 juin 2020 pour la bande VHF. Au Burkina Faso, le compte à rebours a été lancé le 19 juin 2014.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Crise du système éducatif : L'UPC appelle à un dialogue franc

$
0
0

Notre système éducatif est en souffrance ! Il a non seulement des insuffisances qui compromettent l'avenir de la jeunesse, et donc de la société, mais il est surtout marqué aujourd'hui par une grave crise de confiance entre les autorités en charge de l'éducation (l'Etat) et les organisations des travailleurs de l'éducation. Régulièrement les difficultés énormes sur les conditions d'apprentissage des jeunes et de dispense des cours ont été portées à la connaissance des décideurs.

C'est pourquoi, L'Union pour le Progrès et le Changement (UPC), conformément à sa vision progressiste pour une éducation et une formation de qualité et accessible à tous, interpelle instamment l'Etat.

Les problèmes et les maux qui minent l'éducation nationale ont toujours fait l'objet d'interpellations diverses par les élèves, les parents d'élèves, les enseignants et la communauté. La majorité des enfants burkinabè les subissent parce que leurs parents n'ont pas les moyens de les envoyer étudier à l'étranger (sic !). Mais ici, l'UPC affirme que c'est le devoir et la responsabilité de l'Etat de garantir à tous les enfants burkinabè, sans discrimination, un accès équitable à une éducation et à une formation de qualité !

Aucun sacrifice et effort n'est superflu quand il s'agit d'instaurer les conditions pour une éducation et une formation adaptées et performantes au profit des enfants et des jeunes. La société burkinabè dans son ensemble attend toujours les « solutions » aux problèmes et aux maux qui minent le système éducatif.

C'est pourquoi il est extrêmement urgent que les différentes hiérarchies en charge de l'éducation engagent maintenant et sans délai un dialogue franc, constructif et objectif sur les points essentiels minima définis par les travailleurs de l'éducation pour une sortie express de la présente crise.

Que le pouvoir actuel assume ses responsabilités en apportant des réponses justes, appropriées et adaptées aux points portés à sa connaissance par les travailleurs de l'éducation.

Le but ultime de ce dialogue franc, constructif et objectif est de permettre aux enfants, aux jeunes et à leurs éducateurs de travailler dans un climat serein et apaisé pour l'édification d'un Burkina nouveau.

Ouagadougou, le 28 décembre 2017
Ont signé, pour le Bureau politique national de l'UPC :
- Le Secrétaire national chargé de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des technologies,
Mahama OUEDRAOGO ;
- Le Secrétaire national chargé de l'éducation et de l'alphabétisation,
Ollo Ferdinand SOME


Election présidentielle au Liberia : Une large victoire de l'ex-star du football George Weah

$
0
0

A la suite du second tour, c'est l'ex-footballeur et sénateur George Weah qui est sorti vainqueur des élections présidentielles du Liberia tenues le mardi 26 décembre dernier. En effet, il a étéélu avec 61, 8% des voix contre 38, 5% pour son adversaire, le vice-président Joseph Boakai.

Après le dépouillement des bulletins de vote, la commission électorale nationale (NEC) du Liberia a rendu son verdict ce jeudi 28 décembre 2017. Un verdict dont George Weah est le vainqueur du second tour des élections présidentielles. L'ex-star du football et sénateur de 51 ans a en effet réuni 61,5% des voix à la suite du dépouillement de 98,1 % des suffrages. L'actuel sénateur a devancé de ce fait son rival, le vice-président Joseph Boakai, qui a rassemblé 38, 5 % de votes.

En rappel, George Weah était déjà arrivé en tête du premier tour des élections générales du 10 octobre 2017 avec un score de 38,4%. Initialement prévu le 07 novembre 2017, le second tour avait été reporté au 26 décembre suite à un recours auprès de la Cour suprême du candidat arrivé troisième, Charles Brumskine (9,6%) appuyé par le vice-président Joseph Boakai (28,8%), qui avait dénoncé des fraudes et des irrégularités. Considéré comme le 1er ex-sportif africain à accéder à la fonction de Chef d'Etat, George Weah succédera à cet effet à Ellen Johnson Sirleaf le mois prochain.

Yvette Zongo
Lefaso.net
Source, www.rfi.fr

Conseil constitutionnel : Larba Yarga, Idrissa Kéré et Balamine Ouattara ont prêté serment

$
0
0

Nommés le 30 novembre 2017, Larba Yarga, Idrissa Kéré et Balamine Ouattara ont prêté serment dans la matinée de ce jeudi, 28 décembre 2017 au cours d'une cérémonie solennelle présidée par le président du Faso, Roch Kaboré.

Ces trois "sages" prennent ainsi fonction pour un mandat de neuf ans. Idrissa Kéré (30 ans d'expériences professionnelles à travers plusieurs hautes fonctions au plan national et intérenational), Yarga Larba (enseignant de droit public à la retraite, il a soutenu une des meilleures thèses en 1983 à l'Université de Nice en France avec la mention très honorable, il fut entre autre ministre de la défense et ministre de la justice) et Balamine Ouattara (il a occupé plusieurs postes de responsabilité sur l'échiquier international et au plan national, il fut entre autre conseiller juridique à la présidence du Faso et directeur général du bureau burkinabè des droits d'auteur, BBDA) ont juré de remplir fidèlement leurs fonctions.

Si les deux premiers cités ont été nommés par le président du Faso, le dernier a été promu par le Président de l'Assemblée nationales et ce, conformément aux dispositions légales en matière de nomination au sein de cette haute institution, gardienne de la loi fondamentale.

« Je jure, de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder les secrets des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation sur des questions relevant des compétences du Conseil ». C'est le serment auquel a sacrifié chacun et ce, en présence de plusiuers personnalités dont les membres du Conseil constitiutionnel, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba , et le Président de l'Assemblée nationale, Bala Alassane Sakandé.

Occasion pour le premier responsable du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, d'adresser des félicitations aux nouveaux membres de son institution et les exhorter dans leur nouvelle responsabilité : veiller au respect de la Constitution et tout ce que cela implique.

« L'exigence d'impartialité commande qu'aucune décision du Conseil constitutionnel ne puisse être suspectée d'avoir été rendue pour des raisons autres que juridiques. Certes, juger et bien juger n'est pas une tâche aisée. Et sans doute, il n'y a pas de juridiction infaillible. Mais vous devez avoir pour boussole la Constituition, rien que la Constitution. C'est le sens du serment que vous venez de prêter ce matin. Chaque fois que vous devez décider de la solution à donner à une saisine, que vous vous posiez la question suivante : le droit doit-il être au service du citoyen ou c'est le citoyen qui doit être au service du droit ? C'est dire qu'au-delà de faire respecter notre loi fondamentale, nous avons aussi et surtout le devoir de faire évoluer le droit pour une société juste et équitable au profit de notre peuple », a dit le président du Conseil constitutionnel.

Cette prestation de serment de nouveaux membres du Conseil constitutionnel est une exigence légale qui veut qu'il y ait un renouvellement partiel par tiers des membres tous les trois ans.

OL
Lefaso.net

Crédit photos : Direction de la communication de la présidence du Faso

Société immobilière : SURETE BF INTERNATIONAL a officiellement lancé ses travaux

$
0
0

Créée en 2014, la société immobilière SURETE BF INTERNATIONAL a officiellement lancé ses travaux ce jeudi 28 décembre 2017. La nouvelle société immobilière qui se dit désormais prête à apporter sa contribution à la résolution du problème de logement que connait le Burkina entend ainsi mettre à la disposition des populations des logements adaptés au contexte burkinabè et répondant aux défis des changements climatiques.

Mettre à la disposition des Burkinabè 100 000 logements dans les 13 régions du pays, c'est le crédo du promoteur de la nouvelle société immobilière, SURETE BF INTERNATIONAL, qui évolue dans les domaines du génie civil, du bâtiment, des travaux publics et de la promotion immobilière. A en croire Joseph Zagré, sa société conjuguera compétence, expérience, réactivité, disponibilité et professionnalisme afin de répondre aux besoins des populations en matière de logement au Burkina Faso et ainsi mettre fin à la prolifération et l'expansion des habitations spontanées communément appelées ‘'non lotis''.

JPEG - 91.1 ko
Vue de l'assistance

« Nous proposons aux Burkinabè des logements spacieux, de qualité et accessibles à tous les types de revenus c'est-à-dire des villas de type F2, F3, F4 et F5. A partir de 7 800 000 fcfa tout le monde pourra bénéficier des logements chez nous » a précisé le directeur général la société de droit burkinabè. Outre les logements à usage d'habitation, les services de SURETE BF INTERNATIONAL s'étendent à la construction d'immeubles collectifs et d'appartements, à la construction de bâtiments à usage administratifs et d'écoles mais à l'érection des bâtiments à usage de bureaux et commercial.

JPEG - 108.8 ko
Une vue de l'assemblée

Par ailleurs, la société immobilière a affirmé son engagement à travailler aux côtés des burkinabè de l'extérieur à garantir leur retour au pays. « Nous accorderons également une attention particulière aux burkinabè de l'extérieur qui préparent leur retour au pays soit en leur construisant une habitation ou, avec nos partenaires, en étant un interlocuteur de confiance pour les accompagner le montage d'une affaire rentable au Burkina Faso » a confié monsieur Zagré. Et d'ajouter que 3000 souscriptions ont été déjà enregistrées de la part des Burkinabè vivant en Italie.

JPEG - 80.2 ko
Justin Barro parrain de la cérémonie

Conscient que l'Etat à lui seul ne pourra pas absorber toute la demande nationale en logement, le parrain de la cérémonie, Justin Barro, a invité son filleul à agir en partenaire respectable et crédible dans la compétition organisée afin de faire de son ambition une réalité. « SURETE BF INTERNATIONAL ne devra pas construire des abris mais des maisons ayant un certain confort, une certaine solidité garant de leur solidité» a-t-il martelé. Il ne s'agit donc pas, pour le parrain par ailleurs président du conseil d'administration de la banque UBA-Burkina Faso, de construire plus vite mais plutôt de répondre à la crise du logement.

JPEG - 80.2 ko
Joseph Zagé, DG de SURETE BF INTERNATIONAL

Joseph Zagré peut d'ores et déjà compter sur la bonne volonté de son parrain à le soutenir pour le bon rayonnement de son entreprise. « J'essaierai dans la mesure du possible de convaincre les sources de financement, de plaider auprès des systèmes bancaires, auprès des bailleurs de fond. Chaque fois que je pourrais convaincre quelqu'un de venir à lui pour avoir un logement, je le ferai avec plaisir. » s'est pour sa part engagé monsieur Barro àœuvrer à faire de cette structure un exemple, un modèle mais aussi un outil d'épanouissement pour les populations d'ici et de la diaspora.

JPEG - 97.9 ko
Photo de famille des officiels

Dans sa politique de construction de 100 000 logements, la société de droit burkinabè a annoncé le début des activités pour mars 2018 avec la réalisation d'une première tranche de 320 gîtes sur un site 15 hectares. Basée dans la capitale burkinabè précisément à Ouaga2000, SURETE BF INTERNATIONAL est également implantée en Côte d'Ivoire et affirmera, selon son promoteur, son caractère international en ouvrant progressivement des antennes dans d'autres pays étrangers.

Maxime Jean-Eudes BAMBARA
Lefaso.net

Fasobaromètre du 29 décembre 2017

$
0
0

Luther YAMEOGO
Directeur-pays de l'ONG Diakonia
Le « Présimètre », programme de redevabilité politique et socio-économique mis en place pour suivre l'action du président Roch Kaboré a valu à Diakonia d'être distingué, le 8 décembre 2017 à Paris, par le ministère français des Affaires étrangères, Transparency International, CFI et le Liberté Living-Lab comme meilleur outil numérique de contrôle citoyen pour la bonne gouvernance dans les pays en développement.


Rosine COULIBALY/SORI
Ministre de l'économie, des finances et du développement
Selon le sondage réalisé par Lefaso.net et OBAAS Consulting sur le bilan de l'an 2 de la gouvernance MPP, elle est la plus performante des ministres du gouvernement Paul Kaba Thiéba. Une performance confirmée par un autre sondage réaliséà l'échelle de la sous-région et qui la place comme première des ministres en charge des finances..


Maïga Alidjatou
Organisatrice du concours « Miss Ronde »
Le concours Miss Ronde, qui a désigné le 28 octobre 2017 Mlle Grace Carole Zida comme reine de beauté joue actuellement les prolongations sur les réseaux sociaux et devant les forces de l'ordre. La Miss reproche à l'organisatrice de n'avoir pas reçu les prix promis et cette dernière s'offusque du « mauvais comportement » de Mlle Zida qui a étalé le linge sale sur la place publique. Affaire à suivre


Turkish Airlines
Compagnie aérienne
Des clients de cette compagnie, très remontés contre ses prestations, ont envahi la représentation locale à Ouagadougou le 18 décembre 2017 pour faire entendre leurs plaintes. Pour la plupart, ces clients mécontents réclament leurs bagages perdus ou d'être indemnisés en conséquence. Encore un cas de mauvaise prestation de services des compagnies aériennes.


Avis de recrutement complémentaire de vingt (20) Assistants au profit des Institutions publiques d'Enseignement supérieur du Burkina Faso

La SONAPOST vous souhaite, bonne et heureuse année 2018

Restaurant L'Eau Vive d'Ouagadougou : Soirée Spéciale Saint Sylvestre

$
0
0

Menu 1 /13 900cfa
- Régal des bergers (Cocktail à la mexicaine)
- Festival de Bethléem (filet de bœuf à la fermière, lardons)/ Riz
- Biscuit glacé

Menu 1/16 500cfa
- Présent des Roi Mages
- Surprise de Kompienga / Pommes parisiennes
- Coupe Saint Sylvestre

Menu 3 /19 800 cfa
- Délice 2018 (velouté de courgette, la menthe, la féta)
- Gambas grillées à la pékinoise / Riz
- Trompette des bergers

Trois(03) Menus et bien d'autres mets à la carte
Venez déguster une variété gastronomique dans une ambiance de fête et de joie à partir de 19 h.
Vous pouvez réserver au 25 30 63 03 / 70 75 22 05


Trésor public : Les normes communautaire au cœur de la 19e conférence annuelle

$
0
0

La Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique tient, les 28 et 29 décembre 2017, sa 19e Conférence annuelle des services du trésor (CAST). La cérémonie officielle d'ouverture a été présidée par la ministre de l'Economie, des finances et du développement, Rosine Coulibaly/Sori, le jeudi 28 décembre 2017 à Ouagadougou.

« La mise en œuvre des textes internalisant les directives de finances publiques de l'Union économique et monétaire Ouest africaine : défis et perspectives pour le Trésor public ». C'est sous ce thème que se tient la 19e Conférence annuelle des services du trésor (CAST). Selon le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Abraham Ouattara, les CAST sont des espaces d'échanges et de débats qui ont pour ambitions de contribuer à une réflexion commune sur les évolutions de l'administration. Cela en vue de réussir sa modernisation et sa pleine participation à la réalisation des missions du ministère de l'Economie, des finances et du développement.

« Cela se matérialise par le développement d'une culture d'entreprise caractérisée par la recherche d'une plus grande transparence des comptes publics au service d'une performance de l'action publique », a-t-il laissé entendre. Egalement le DG a noté que la comptabilité de l'Etat, outil de traçabilité et de recevabilité, doit être rénovée conformément aux dispositions du nouvel ordonnancement juridique des finances publiques. Donc la mise en œuvre des normes comptables internationales, l'introduction de la comptabilité en droits constatés et celle des matières, constituent les axes forts de la réforme comptable. Des axes qui impliquent une adaptation des outils et procédures ainsi que l'organisation des services.

Pour la ministre en charge de l'Economie, Rosine Coulibaly/Sori, les justifications de la réforme des finances publiques sont diverses. « Les crises successives, tant sociales que politiques, qui ont émaillé ces dernières années le périple des secteurs économiques et financiers, tant privés que publics, ont eu pour effet d'imposer aux différents acteurs économiques la recherche d'une meilleure approche d'allocation de leurs ressources en fonction de leurs objectifs », a-t-elle indiqué. Et ces crises sont également les sources de l'harmonisation des normes de gestion. A son avis, les gouvernés, les investisseurs et les partenaires techniques et financiers exigent de nos jours des gouvernants, plus de garanties, de transparence et d'explication sur l'utilisation des deniers publics.

« Cet état d'esprit des tiers, surtout électeurs et contribuables, nécessite de la part de tout gouvernement la satisfaction totale de son devoir de redevabilité. C'est pourquoi, il s'avère nécessaire de mettre en place des mécanismes d'information très transparente à même de rendre compte des procédures et des moyens mis en jeu ainsi que des résultats attendus et effectivement atteints », a-t-elle souligné. Elle s'est engagée à accorder une attention particulière aux conclusion des travaux, en raison de l'impérieuse nécessité de faire des administrations financières publiques des administrations modernes, transparentes et efficaces.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

Conseil d'administration du ministère en charge de la Femme : Rôles et responsabilités des acteurs dans la mise en œuvre du budget-programme

$
0
0

Ce vendredi 29 décembre 2017 a eu lieu le 2e conseil d'administration du secteur ministériel de la femme, de la solidarité nationale et de la famille. L'ouverture des travaux a été présidée par Mme le ministre Laure Zongo/Hien.

Le ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille (MFSNF) a entamé l'année 2017 avec l'entrée en vigueur de l'approche budget-programme. Ce nouveau cadre harmonisé de gestion des finances publiques consacre désormais une gouvernance financière de l'Etat fondée sur le principe de la gestion axée sur la performance et reposant sur de nouveaux instruments de gestion. C'est la raison pour laquelle, il a axé son 2e CASEM sur « La mise en œuvre du budget-programme au sein du ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : rôles et responsabilités des acteurs ». Il s'agira au cours de la rencontre de faire le bilan de l'exécution des activités au 30 septembre 2017 et adopter le programme d'activités 2018 du ministère. Ensemble, les participants vont également formuler des recommandations pour une mise en œuvre des activités.

Le bilan d'exécution du programme d'activités 2017 au 30 octobre est de 72,49%
A l'entame, Mme le ministre Laure Zongo/Hien a dans ses propos félicité ses collaborateurs pour les efforts fournis sur le terrain et l'intérêt qu'ils portent aux missions assignées au département pour l'amélioration des conditions de vie des groupes les plus vulnérables du pays. A l'en croire, malgré les difficultés et la modestie des moyens du ministère, la moisson au troisième trimestre de cette année 2017 n'a pas été mauvaise. Pour preuve, 2000 sessions de sensibilisation ont été réalisées au profit des filles et des femmes sur les violences faites aux femmes, a-t-elle expliqué. Outre cela, 400 femmes victimes de violence ont été placées dans un centre d'accueil.

« Ces femmes ont été reçues pour les sécuriser, les écouter, les accompagner et d'autres ont même été appuyées et orientées vers les structures judiciaires », a-t-elle soutenu. Toujours, au titre des acquis engrangés, le ministère en charge de la femme a doté 500 femmes rurales en intrants agricoles (engrais), retiré de la rue 300 enfants, pris en charge des frais de scolarité de 15 028 orphelins et autres enfants vulnérables. A ceux-ci s'ajoutent le financement des microprojets économiques de 100 personnes handicapées, l'identification et le suivi de 1006 enfants des sites d'orpaillage et carrières artisanales etc.

Les difficultés…

Néanmoins, il convient de souligner que le département a traversé de multiples péripéties et des difficultés dans la mise en œuvre du programme d'activités 2017. L'une des difficultés est liée aux ressources financières. « Le budget, c'est vrai, ne peut pas suffire à tout le monde. Mais notre département spécifiquement avait quand même moins de 1% du budget de l'Etat. Ce qui était un peu difficile pour nous de pouvoir mettre en œuvre et suivre toute la politique du gouvernement en matière de promotion de la femme, de la solidarité nationale et de la famille », a fait savoir Mme Laure Zongo/Hien, ajoutant qu'au plan social, le ministère a également connu des mésaventures suite aux mouvements sociaux des travailleurs qui ont observé un arrêt de travail de 13 jours. L'insuffisance des moyens matériels et logistiques sont aussi à mettre à l'actif des difficultés.

Le cout global prévisionnel du programme d'activités 2018 est de 9 303 880 000 F CFA

Le budget-programme qui sera adopté au cours de cette assise a un cout global prévisionnel de de 9 303 880 000 F CFA dont 5 457 758 000 F CFA sur budget de l'Etat, 2 621 975 000 F CFA financé par les partenaires techniques et financiers et 1 445 003 000 F CFA à rechercher.

Revenant sur le choix du thème, Mme le ministre a assuré que cela n'est pas fortuit : « Nous avons pensé que si le personnel du ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille maîtrisent tous les contours, les tenants et les aboutissants du budget-programme nous allons mieux exécuter notre budget 2018 que ce que nous avons fait cette année ». Pour ce faire, le ministère a sollicité et obtenu du ministère des finances un communicateur qui va s'entretenir avec les participants.

Du reste, l'année 2018 est loin d'être de tout repos pour les agents du ministère en charge de la femme. « Nous allons toujours continuer à sensibiliser, informer, former le public sur les questions des violences faites aux femmes. Nous n'allons pas nous reposer non plus pour ce qui concerne les questions de mariage d'enfants, les mutilations génitales féminines. Et surtout, pouvoir avoir un accompagnement concret à l'endroit de nos publics cibles que sont les personnes handicapées. Nous envisageons d'ailleurs faire un ciblage de près de 8000 personnes handicapées entrant dans le cadre de notre projet intitulé une personne handicapée sur deux, une activitééconomique », a résumé le ministre.

En termes de perspectives, le ministère entend également offrir à chaque femme, un acte de naissance plus une CNIB. « Nous avons lancé l'action dans deux régions. Et nous allons poursuivre pour le bien-être des filles et des femmes du Burkina Faso dont certaines vivent et meurent sans avoir existé».

Aïssata Laure
Lefaso.net

Energie solaire : « Une fierté nationale » expliquée à la JED

$
0
0

Dans le cadre de la tenue de la quatrième édition de ses journées, l'association des Journalistes et Communicateurs pour les Energies et le Développement durable(JED) a effectué ce 28 décembre 2017, une visite à la centrale photovoltaïque de Zagtouli pour mieux comprendre les enjeux de celle-ci.

Le Burkina Faso qui ne dispose pas d'immenses sources d'énergie « conventionnelles » est en permanence contraint d'en importer des pays voisins, notamment le pétrole pour alimenter ses centrales électriques, ce qui lui revient cher et son grand enclavement n'est pas pour faciliter cette situation. C'est pourquoi, l'idée d'une centrale solaire a étéémise bien avant 2010.

En 2010, l'Union Européenne et l'Agence Française de Développement (AFD) manifestent leur intérêt pour le projet dont le montant s'élève à plus de 47 millions d'Euros (environ 30 milliards de F CFA). Après des études environnementales et de faisabilité, les travaux - qui ont mobilisé quatre-cents (400) personnes dont plus de 90% de Burkinabé - finirent par commencer en juin 2014 pour durer quatorze(14) mois. Même si l'inauguration officielle n'a été effectuée que le 29 novembre 2017 par les présidents français et burkinabè, « l'énergie de Zagtouli est dans tous les ménages connectés à la SONABEL depuis le 11 septembre 2017 » selon Saidou Nana, chef de projet de la centrale. Elle s'étend sur 55 hectares(ha) avec un périmètre de 4 kilomètres et demi matérialisé par un mur d'une hauteur de deux mètres. Pour assurer la sécurité du site, des agents qui ont jadis fait leurs preuves dans la police ou l'armée sont mis à contribution pour effectuer des patrouilles quotidiennes, sans oublier les dix-sept (17) caméras de surveillance qui ont été placés.

Réalisée par Vinci, la Centrale de Zagtouli, c'est un effectif de 129 600 modules (panneaux solaires) répartis sur 1800 tables à raison donc de 72 modules par table qui sont capables de résister à des vents de 120 km/h explique le chef de projet qui se plait à décrire Zagtouli comme une « fierté nationale ». Les modules sont orientés plein sud à hauteur de 15 degrés. Cinq (05) campagnes de nettoyage sont effectués chaque année. En cas de dommage, les panneaux seront acheminés en Tanzanie pour réparation.

A noter que les panneaux solaires quant à eux sont réalisés par l'entreprise Solar. Avec 33,7 Mégawatts-crêtes(mWc), soit cinquante-six gigawattheures (56Gwh) par an, la centrale produit 17% des besoins en énergie de la ville de Ouagadougou et 5% des besoins de l'ensemble du pays. L'énergie solaire coute 45 F CFA /kWh. Les onduleurs dont le rôle est de transformer le courant continu en courant alternatif sont au nombre de seize (16). Une extension de la Centrale à 50mWc est prévue d'ici à la fin 2018.

En rappel, d'autres centrales de 20 et 10 MW sont prévues respectivement à Koudougou et Kaya sur financement de la Banque Mondiale. Un autre projet de 50 MWC dénommé« Yeleen » a été annoncé par le président du Faso. Ce qui ne sera pas de trop puisque la proportion des personnes ayant accès à l'électricité s'élève actuellement à moins de 20% au Burkina-Faso.

Soumana Loura
Lefaso.net

Burkina Faso : Le MPP déclare l'année 2018, "année de mobilisation générale, année de travail"

$
0
0

Ceci est une déclaration liminaire du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) lue ce vendredi 29 décembre 2017

Chers amis de la presse nationale et internationale

Voici deux ans, à la faveur d'une insurrection populaire, le peuple burkinabé a décidé de renouer avec ses valeurs démocratiques en plébiscitant le programme présidentiel du camarade Roch Marc Christian KABORE sous la bannière du MPP. Aussi, sans l'ombre d'une démagogie, le respect que nous devons à ce peuple nous commande de parcourir les réalisations emblématiques de son Excellence Rock Marc Christian KABORE.

Cet exercice est d'autant plus salutaire qu'il vise àévaluer nos acquis d'une part et à identifier nos insuffisances d'autre part en vue de les surmonter dans la cohésion sociale.

Pour sa part, depuis 24 mois, le gouvernement animé par la majorité présidentielle ne ménage aucun effort pour satisfaire les partenaires sociaux dans les limites des ressources disponibles. C'est dire que nous sommes conscients des aspirations légitimes de nos partenaires sociaux et que nous travaillons inlassablement pour y répondre.

Toutefois ce sens de responsabilité gouvernementale ne saurait éclore que dans le respect de lois, de soi et des autres. Certes la quête de droits sociaux est légitime et autorise les formes légales de revendications. Mais il est urgent d'en éviter les formes maximalistes propres à fragiliser le tissu social. C'est le lieu de condamner les récentes agitations sur le campus universitaire Ouaga I Joseph Ki Zerbo. Au moment où le gouvernement avec le concours du monde éducatif s'attelle à résorber l'épineux problème de retard dans le calendrier universitaire et le chevauchement des années académiques afin de permettre à notre système d'enseignement de retrouver ses lettres de noblesse et de gagner en efficacité. Il faut déplorer les récentes dérives sur le campus universitaire.

Comment accepter que le temple du savoir se transforme en scène de barbarie ?

C'est pourquoi, nous en appelons à la jeunesse estudiantine de privilégier sa quête du savoir dans la discipline, l'ordre et le sens du devoir. Elle a bien plus à gagner en s'honorant par un brillant cycle que dans l'appel systématique du pavé.

Nous lançons le même appel à tous les partenaires sociaux à favoriser le dialogue social afin que nous puissions tirer les dividendes de notre insurrection populaire à la faveur du climat social.

C'est dans un contexte social difficile que se clôt 2017. Mais dans un même temps beaucoup de lueur d'espoir avec la confiance renouvelée de nos partenaires techniques et financiers qui continuent d'abonder la corbeille Burkina Faso, nous assurant ainsi des compléments indispensables pour la mise en œuvre du PNDES qui permettra d'impacter au fil du temps la vie des populations des villes et des campagnes. En dépit de la surenchère et de l'acuité des remous sociaux, le gouvernement de la majorité présidentielle n'a ménagé aucun effort pour maintenir le cap de la bonne gouvernance et répondre aux aspirations de notre peuple.

Au plan défense-sécuritaire, nous nous félicitons de l'adoption de la loi sur la programmation militaire. En effet, cette loi majeure vise la professionnalisation et la montée en puissance de nos Forces de défense et de sécurité pour l'accomplissement de leurs missions républicaines. Malgré la multiplicité des priorités nationales, le gouvernement s'active à construire, équiper les postes de sécurité pour le maillage sécuritaire de notre pays. Ainsi le renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité est en cours sur toute l'étendue du territoire national.

Au plan de la gouvernance, depuis l'élection de Son Excellence Roch Marc Christian Kaboré, les fondamentaux de l'Etat de droit se consolident de jour en jour malgré la surenchère. C'est dire que rien ne saurait entacher la préservation des libertés individuelles et collectives et que la consolidation des piliers de l'Etat de droit ne saurait faillir. Nous nous félicitons de la tenue victorieuse des travaux de la commission constitutionnelle qui vient de déposer l'avant-projet de constitution, un des engagements majeurs du Président du Faso. Notre souhait est que ce texte soit adopté de façon consensuelle courant l'année 2018.

Chers amis de la presse nationale et internationale

Le MPP tire la légitimité de son mandat sur la promesse de chantiers sociaux, dont il convient d'apprécier la dynamique pour évaluer le progrès accompli d'une part et nous écarter de la polémique stérile sur le prétendu immobilisme d'autre part.

Avant tout propos, rappelons que le programme présidentiel est fondé autour de la vision « bâtir avec le peuple un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice » et que le Programme national de développement économique et social en est la boussole pour l'action gouvernementale. Ainsi, en dépit des agitations sociales, force est de reconnaître que cette boussole a su marquer le nord par la recherche constante de l'amélioration des conditions de vie de nos concitoyens. Grâce à elle, le gouvernement de la majorité présidentielle a engrangé des victoires importantes qui ont impacté positivement la vie de nos concitoyens. Nous y reviendrons au cours de nos échanges de tout à l'heure.

Au plan sanitaire, la détermination du Président du Faso pour améliorer la situation sanitaire des femmes enceintes et des enfants de 0 à 5 ans est en cours. En effet, la gratuité des soins qui leur est prodiguée est une réalité qui couvre tout le Burkina Faso. Cette politique a permis de prendre en charge 6 millions de patients pour un coût de 27 milliards FCFA par année.

Au plan des infrastructures, il ne serait point exagéré de dire que le Burkina Faso est tout en chantier, tant les infrastructures poussent chaque jour que Dieu fait.

Au plan agricole, il faut se féliciter des mesures d'urgence prises par le gouvernement pour faire face aux zones agricoles déficitaires. En dépit d'une saison hivernale capricieuse, le gouvernement a pris toutes les mesures préventive et curative pour juguler la moindre disette. A cet effet, les acquisitions de céréales en vue de la reconstitution du stock national de sécurité alimentaire à hauteur de cinquante mille (50 000) tonnes sont en cours. Plus de 500 tracteurs, des charrues et des intrants ont été remis aux paysans.

Au plan énergétique, il convient de noter la construction de la centrale solaire de Zaktouli, la plus grande en Afrique de l'ouest. La bataille pour l'électrification rurale est aussi en cours pour désenclaver les zones rurales et accroître la productivitééconomique de ces localités.

Tous les autres secteurs, emploi des jeunes, eau et assainissement, éducation et formation professionnelle font l'objet d'une préoccupation du gouvernement en vue d'y apporter des solutions idoines, structurés et durables, au lieu d'une démarche conjoncturelle.

Au plan de l'enseignement supérieur les réalisations faites nous amènent àêtre optimistes quant à l'atteinte de nos objectifs d'ici 2020.
Chers amis de la presse nationale et internationale
Dès lors, il est clair que les « lignes bougent » et que le Burkina Faso, loin d'être figé sur place, avance.

Certes, cette avancée ne doit nullement occulter nos insuffisances et nos difficultés sous peine de tomber dans la béatitude. Mais il convient de la saluer et de l'encourager. Dès lors, l'accélération du Programme national de développement économique et social ne saurait prospérer que dans un régime de droits et de devoirs. En dépit de la moisson du PNDES, combien celle-ci aurait été plus abondante si la subversion interne et interne nous avait épargnés.

C'est le lieu de se départir de tout germe d'amertume et de se mobiliser autour du PNDES afin que, d'un commun élan, il puisse atteindre sa vitesse de croisière pour la réalisation de nos chantiers sociaux majeurs.

Telle est la volonté du gouvernement pour bâtir l'année 2018 sur nos espérances de prospérité, de liberté et de justice.

Puisse l'année 2018 étancher la soif de justice du peuple burkinabé sur les crimes de sang et économiques, dont les plus emblématiques sont l'affaire Thomas Sankara, l'affaire Norbert Zongo, le putsch manqué du 15 septembre 2015, l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

L'année 2018 nous l'a déclarons année de mobilisation générale, l'année de travail, l'année de la conjugaison de toute les énergies positives de toutes les forces productives, l'année de mouvements dans tous les secteurs de la vie économique et social.

Aussi, nous en appelons à la mobilisation de tous nos camarades, nos compatriotes de l'intérieur comme de l'extérieurs afin que nous puissions œuvrer de concert à l'avènement d'un Burkina Faso de démocratie, d'égalité, de progrès, et de réconciliation véritable.

Au nom du bureau politique du MPP, je vous formule mes vœux les meilleurs de santé, de prospérité, de longévité et de succès pour notre peuple et ses amis.

Dieu bénisse le Burkina Faso.

Eau et assainissement au Burkina : Le ministère en charge procède à la validation du document de sa politique sectorielle

$
0
0

Dans le cadre du budget programme et du PNDES, le ministère de l'Eau et de l'Assainissement procède ce 29 décembre 2017 à la validation d'un projet de politique sectorielle incluant les volets environnement, eau et assainissement en présence du président du comité de pilotage dudit secteur, le ministre Niouga Ambroise Ouédraogo.

Le secteur « Environnement, Eau et Assainissement » est l'un des quatorze secteurs de planification définis dans le cadre du suivi-évaluation du Plan National de Développement Economique et Social(PNDES). Ce secteur s'inscrit dans les axes 2 et 3 du plan National du de développement Economique et Social (PNDES) qui ambitionnent d' « améliorer le cadre de vie, l'accès l'eau et à l'Assainissement[…], de développer des infrastructures résilientes et de qualité pour favoriser la transformation structurelle de l'Economie et inverser la tendance à la dégradation de l'Environnement et assurer la gestion durables des ressources naturelles et environnementales ».

Il a été reparti en sous-secteurs « Eau et Assainissement »« Environnement » et « Urbanisme. » La réussite du PNDES, et naturellement celle du budget programme - qui sont les options adoptées par le gouvernement pour une meilleure valorisation des ressources financières ainsi qu'une mise en œuvre des projets et programmes - nécessite l'élaboration d'une politique en matière d'eau et d'assainissement dans le but de donner des orientations à suivre pour la réussite du projet « Eau et Assainissement » au profit des populations.

Ce projet de politique sectorielle a été rédigé conformément à deux documents de référence qui définissent une approche homogène de formulation de politiques sectorielles commune à tous les secteurs de planification. Il s'agit de la démarche méthodologique d'élaboration de politique sectorielle émanant de la primature et d'un autre guide méthodologique de politique sectorielle qui a été revue et corrigée.

L'architecture institutionnelle étant ce qu'elle est, le comité d'élaboration du document a nécessité la participation d'experts de différents programmes répartis en trois (03) ministères à savoir celui de l'Environnement, de l'Economie Verte et du Changement climatique(MEEVCC), celui de l'Eau et l'Assainissement(MEA), ainsi que celui de l'Urbanisme et de l'Habitat(MUH). Le Ministre de l'Eau de l'Assainissement qui a apprécié« la grande qualité» a traduit son souhait que celui-ci obtienne le consentement et l'appui des Partenaires Techniques et Financiers(PTF) pour la réussite du programme quinquennal de développement du Burkina : le PNDES.

Soumana Loura
Lefaso.net

Viewing all 84598 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>