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L'ONEA rassure les populations sur la qualité de l'eau

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L'ONEA informe ses abonnés que l'odeur et le goût de l'eau constatés dans quelques secteurs de la ville de Ouagadougou ces derniers temps ne remettent pas en cause la qualité de l'eau fournie.

Ces constats sont dus à la qualité de l'eau brute qui connaît en ce moment une forte teneur en matières organiques.
Les équipes techniques sont à pied d'œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais.

L'ONEA rappelle aux populations que l'eau fournie est traitée et analysée en laboratoire chaque heure, qu'elle répond aux normes de qualité fixée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ne nuit pas à la santé des consommateurs.

L'Office National de l'Eau et de l'Assainissement (ONEA) rassure donc ses abonnés et le grand public sur la qualité de l'eau qui leur est servie.

Il les invite par ailleurs à le contacter pour toute irrégularité qu'ils viendraient à constater.
Chers clients, l'ONEA entoure la distribution de l'eau de toutes les garanties nécessaires pour veiller au bien-être des consommateurs, parce que « l'eau, c'est la vie ».
L'ONEA à votre service !

Le département communication


Modernisation de l'agriculture familiale : Des organisations agricoles mènent le plaidoyer et appellent à investir plus dans l'agriculture familiale

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Ce mardi 14 novembre 2017 s'est tenu à Ouagadougou un panel d'échanges sur l'insuffisance des allocations budgétaires en faveur de la modernisation des exploitations agricoles familiales. Un panel qui entre dans le cadre du programme Voix pour le changement, mis en œuvre l'organisation néerlandaise de développement (SNV Burkina Faso) en collaboration avec neuf organisations de la société civile dont quatre dans la thématique sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso.

Le Burkina Faso est l'un des rares pays de l'Afrique subsaharienne à respecter l'engagement pris par les chefs d'Etat en 2003 à Maputo et qui consiste à consacrer au moins 10% du budget de leur pays à l'agriculture. Cependant, force est de constater que même si le Burkina Faso consacre un peu plus de 10% de son budget à l'agriculture, la répartition des ressources ne permettent pas aux exploitations agricoles familiales de surmonter les multiples défis auxquelles elles sont confrontés.

Elles demeurent en effet confrontées à des contraintes, telles les effets des aléas et changements climatiques, les difficultés d'accès aux intrants, l'accès aux financements, aux marchés, à l'appui conseil, la faible prise en compte dans les politiques agricoles. Il existe donc un fossé entre les affectations budgétaires et la part touchée réellement par les exploitations agricoles familiales. Toute chose qui ne permet pas au Burkina Faso d'atteindre les objectifs de sécurité alimentaire et nutritionnelle, quand on sait que l'agriculture burkinabè est à majorité familiale.

C'est donc dans le but d'apporter des éclairages sur la part du budget public réellement alloué aux exploitations agricoles familiales en vue d'assurer leur développement et d'améliorer leur contribution à la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays qu'a été initié ce panel. Il s'inscrit dans le cadre d'un plaidoyer mené par quatre organisations que sont la Fédération des professionnels agricoles du Burkina (FEPAB), la Fédération nationale des Groupements Naam (FNGN), l'Union nationale des producteurs de riz du Burkina (UNPRB) et la coopérative de prestation de services agricoles-Coobsa (COPSAC) soutenues par la SNV.

Comme l'explique Bassiaka Dao, président de la Confédération paysanne du Faso « Nous voulons attirer l'attention des décideurs politiques à tous les niveaux qu'ils soient, pour qu'ils puissent inverser les rôles et intervenir au niveau des exploitations familiales. Qu'on le veuille oui ou non, le Burkina Faso est un pays à vocation agricole. Toute son économie repose sur l'agriculture. Donc si on veut développer cette économie, il faut investir effectivement dans l'agriculture familiale. Il faut que les politiques publiques prennent en compte les préoccupations des exploitations agricoles familiales pour que ces exploitations se modernisent et créent de l'emploi. »

Des propos partagés par Didier Coulidiaty, responsable sécurité alimentaire et nutrition à la SNV, qui explique que « 90% de la production des céréales provient des exploitations agricoles familiales. Parallèlement, nous avons un faible investissement public et il va falloir, si nous voulons atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle, accompagner davantage ces exploitations agricoles familiales par les intrants, les équipements, les conseils, l'encadrement techniques et les semences améliorées. »

Ce panel a été donc été l'occasion pour les participants, de diagnostiquer les insuffisances actuelles dans la gouvernance et la gestion des allocations budgétaires en faveur des exploitations agricoles familiales, mais aussi de formuler des recommandations et des suggestions visant l'amélioration de la gouvernance et de la gestion de la part du budget affectée à l'agriculture. Ces recommandations seront ensuite adressées aux décideurs et le plaidoyer se poursuivra pour une meilleure prise en compte des difficultés auxquelles font face les exploitations agricoles familiales.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Ministère de la solidarité nationale : La plate-forme revendicative des syndicats au menu de discussions

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Le ministre de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, Laure Zongo/Hien, rencontre les 16 et 17 novembre 2017, les représentants des syndicats de son département. Au menu de ces échanges, la plate-forme revendicative minimale sur huit points. Les deux parties espèrent à l'issue de cette rencontre à un dénouement heureux.

Le dialogue est désormais une tradition chez Laure Zongo. Avec les syndicats de son département ministériel, elle ne rompt pas cette tradition qui, selon elle, permet de trouver des solutions partagées aux problèmes. « Nous avons initié cette rencontre afin d'échanger de vives voix avec les partenaires sociaux. Car, pour nous, il n'y a que le dialogue qui rapproche et c'est par le dialogue qu'on peut se comprendre afin d'avancer », a-t-elle indiqué.

Une plate-forme à huit…

La rencontre se tient autour des huit revendications des mouvements syndicaux. Il s'agit de l'annulation des nominations dites de complaisance, de l'application des conclusions du Comité interministériel chargé d'examiner la question de la reconstitution des carrières du personnel des ex garderies, du rétablissement de l'indemnité spéciale d'accueil et de permanence et son élargissement à tous les emplois spécifiques, la dotation des services du ministère en équipement et moyen logistique suffisant pour une meilleure prise en charge des publics cibles, l'adoption d'un statut particulier au profit des personnels du Ministère, l'institutionnalisation d'une prestation de serment du personnel spécifique d'encadrement féminin, la réhabilitation du domaine de l'éducation de jeunes enfants désorganisée par la mise en œuvre du transfert du préscolaire au MENA et la prise en compte effective de tous les corps spécifiques du département sans discrimination aux postes de responsabilité.

« N'eut été notre éducation et le respect pour l'autorité…»

En initiant cette rencontre, Laure Zongo entend désamorcer la bombe qui menace la régularité du service dans son département. « Suite au préavis de grève du Syndicat des travailleurs de l'action sociale (SYNTAS) et du Comité CGT-B/Ex MPFG, transmis par le Secrétariat du gouvernement et du Conseil des ministres, notre département, convaincu de la légitimité des revendications et conscient que seul le dialogue social peut nous permettre de trouver des solutions réalistes aux différentes préoccupations soulevées, a initié la présente rencontre », a ajouté le ministre Zongo.

Un stratagème selon les syndicats qui n'est pas leur goût, ces derniers y voyant une sorte de fuite en avant. « N'eut été notre éducation et le respect que nous avons pour l'autorité, on ne serait pas venu à cette rencontre. Tout simplement parce que la correspondance que nous avons reçue, les éléments dits de réponse qui nous ont été envoyés sont complètement en déphasage avec l'évolution de la situation actuelle », a prévenu Juste Koumara Logobana, secrétaire général du SYNTAS.

« Nous avons déposé cette plate-forme minimale depuis plus d'un an. Curieusement, c'est à chaque fois que nous lançons un mouvement qu'on cherche à nous rencontrer pour revenir exactement sur ce qu'on nous avait dit. Notre première grève sur la plate-forme minimale en huit points a eu lieu le 7 décembre 2016. Les réponses qui nous ont été produites le 21 décembre 2016 ce sont les mêmes réponses qui ont été reconduites aujourd'hui. C'est d'ailleurs ce qui fait que c'est la troisième grève que nous déclenchons sur la même plate-forme revendicative », a ajouté M. Logobana.
Au-delà de ces divergences apparentes, les deux parties se disent disposées à faire des concessions pour un bien-être des travailleurs.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Cadre de concertation provincial du Mouhoun : Les questions environnementales au menu des échanges

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Le cadre de concertation provincial (CCP) du Mouhoun a tenu le lundi 06 novembre 2017 à Dédougou sa première session ordinaire au titre de l'année 2017. Placée sous la présidence du Haut-commissaire de la province du Mouhoun, Monsieur Moussa Zabré, la session avait à son menu des échanges sur des questions environnementales à travers le projet « Adaptation basée sur les écosystèmes » (EBA-FEM).

C'était en présence des membres statutaires du Cadre de concertation provinciale (CCP) que M. Moussa Zabré, haut-commissaire de la province du Mouhoun et président dudit cadre, a ouvert les travaux de la première session au titre de l'année 2017. Ce cadre regroupe les acteurs de développement présent et/ou intervenant au niveau provincial. La tenue de cette session a été l'occasion pour les participants d'échanger sur la présentation de la programmation des activités 2018 du projet EBA/FEM, des conclusions de la caractérisation de la zone du corridor forestier du Mouhoun, la présentation de l'état de mise en œuvre de la sauvegarde environnementale et sociale. En outre, la session a permis d'échanger sur le processus d'élaboration d'un plan communal de développement et présenter le canevas de collecte de données pour l'évaluation du PNDES.

Dans son mot introductif, le premier responsable de la province a souligné l'importance de ce cadre et remercier les différents partenaires qui ont œuvréà la tenue de cette session qui est un espace de dialogue entre les acteurs de développement rural décentralisé en vue de la recherche d'une synergie d'action et d'harmonisation des interventions pour un impact plus grand sur le développement des collectivités territoriales au niveau de la province. « Le CCP, cadre de travail, d'information, de communication, d'échanges et de collaboration, se veut un cadre réunissant tous les acteurs de développement présent dans la province et encourager ainsi une synergie d'actions de ces acteurs pour un réel développement durable local » a dit le haut-commissaire..

Dans la série des communications, les responsables du projet EBA/FEM ont présenté leur structure. En effet, le Projet EBA/ FEM est un projet innovateur par sa méthodologie de réponse qui consistera à l'application de l'approche adaptation basée aux écosystèmes d'où son acronyme en anglais « Eco-Based Adaptation ». Cette nouvelle approche qui est l'approche écosystémique va consister à aborder les questions de lutte contre la déforestation dans deux zones climatiques dont l'écosystème est complètement différent. Notamment le Sahel avec la sécheresse et dans la Boucle du Mouhoun où la pluviométrie est plus abondante.

Le projet a pour objectif de réduire la vulnérabilité des communautés locales aux risques additionnels causés par les changements climatiques et renforcer leur résilience en mettant l'accent sur les secteurs de la gestion des ressources naturelles dans le corridor forestier de la Boucle du Mouhoun et les zones humides du bassin de la Mare d'Oursi. Selon la responsable du suivi évaluation de l'antenne régionale du projet EBA/FEM, Mme Minata Sirima, l'année 2018 sera marquée par des actions de réduction de la vulnérabilité et de renforcement de la résilience dans la gestion des ressources naturelles et sociales dans le corridor forestier de la Boucle du Mouhoun et les zones humides du bassin de la Mare d'Oursi.

Pour sa part, le directeur régional de l'économie et de la planification de la Boucle du Mouhoun, M. Harouna Ouattara, s'est entretenu avec les participants sur le processus d'élaboration d'un plan communal de développement (PCD) ou plan local de développement (PLD). Il a défini le PCD comme étant un guide d'action qui résulte d'une réflexion concertée entre les différents acteurs de développement agissant sur le territoire de la commune. « La planification locale est un exercice participatif à réaliser par les acteurs locaux eux-mêmes avec, le cas échéant, l'assistance méthodologique d'un expert. Son processus, qui consiste à faire un diagnostic participatif, un choix des priorités et une planification des actions, doit être simple avec le souci qu'il soit maîtrisé au niveau local » a-t-il ajouté.

Dans sa communication, il a expliqué que la planification locale part donc de la base. Elle est du ressort des collectivités territoriales et des communautés de base et de ce fait traduit les aspirations, les besoins des populations tout en prenant en compte les grandes orientations nationales et sectorielles. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Stanislas BADO

Comité Interministériel des Droits humains : Assurer une synergie des actions entreprises par les départements ministériels en matière des droits de l'homme

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Pour avoir signé nombre de conventions internationales relatives au respect des droits humains, le Burkina Faso s'est engagé de fait à fournir des rapports périodiques quant à ses actions entrant dans le cadre de la promotion de ces droits. C'est ainsi que du 16 au 21 novembre, des projets de rapports sont soumis au Comité Interministériel des Droits humains et du Droit international humanitaire(CIMDH) pour appréciation.

Les différents projets de rapport émanent des ministères de la Justice et des droits humains ainsi que de celui en charge de la Femme et de la Solidarité nationale. Si le projet de rapport du ministère de la Femme et de la Solidarité nationale a trait à la mise en œuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, celui du ministère de la Justice et des droits humains évoque les 20e, 21e et 22e projets de rapports périodiques sur les efforts que le Burkina mène pour l'application de l'Article 9 de la Convention internationale pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale.

L'élaboration de ces différents rapports se fera donc avec l'appui du CIMDH dont la mission est d'assurer une synergie des actions entreprises par les départements ministériels en matière des droits de l'homme. En concertation avec d'autres acteurs, il aura à les amender en vue de leur amélioration avant qu'ils ne soient transmis à des instances supérieures.

Selon le président du CIMDH, ces différents rapports vont permettre non seulement de suivre les mesures entreprises pour le respect de ces droits, mais aussi de relever les obstacles à leurs mises en œuvre. Il exhorte pour ce faire, les nombreux participants à procéder à une analyse sérieuse des projets de rapport pour que les quatre jours de session accouchent de rapports de bonne qualité.

Soumana Loura (stagiaire)
Lefaso.net

Célébration de la journée mondiale du lavage des mains : « Un départ sain : eau, assainissement et hygiène pour un départ dans la vie »

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L'ONG Water Aid et ses partenaires ont commémoré la Journée mondiale du lavage des mains ce jeudi 16 novembre 2017 à Ouagadougou. Organisée dans les locaux de l'hôpital du district de Bogodogo, cette célébration s'est tenue sous le thème « Un départ sain : eau, assainissement et hygiène pour un départ dans la vie ». L'objectif global est de contribuer à l'amélioration de la santé et la nutrition des nouveau-nés et des enfants par la sensibilisation sur l'intégration de l'eau, de l'hygiène de lavage et de l'assainissement dans les politiques et les pratiques des centres de santé au Burkina Faso.

Prévue se tenir chaque 15 octobre de l'année, la Journée mondiale du lavage des mains au Burkina Faso a été célébrée en différée ce jeudi 16 novembre 2017 à Ouagadougou. A l'occasion de cette célébration, des dispositifs de lavage des mains et des kits d'hygiène ont été remis à la maternité de l'hôpital du district de Bogodogo. Et après cette remise de dispositifs et de kits, une démonstration de lavage des mains a été pratiquée par les professionnels de la santé et leurs collaborateurs afin de montrer les bonnes pratiques en la matière.

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les participants à la journée mondiale du lavage des mains

Ce geste qui a été saluéà sa juste valeur par le parrain de la cérémonie et directeur dudit district, le Pr. Charlemagne Ouédraogo qui a laissé entendre ceci : « lorsqu'il n'y a pas d'eau propre accessible pour nettoyer les locaux où se laver les mains, les structures de santé peuvent devenir des foyers pour les bactéries dangereuses et les personnels de santé peuvent transmettre des maladies d'un patient à un autre sans le savoir ». C'est donc pour cela que ce geste revêt un intérêt particulier pour les professionnels de la santé parce que « se laver les mains » permet d'éviter au moins 50% des maladies infectieuses se transmettant par le péril fécal. Et pour ce faire, nous prenons l'engagement pour que l'ensemble des kits puissent être utilisés dans les bonnes conditions afin de préserver la santé de la mère et de l'enfant », a affirmé le parrain.

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Mme léocadie Woba, directrice pays de WaterAid

Quant à Mme Léocadie Woba, la directrice pays par intérim de Water Aid, ce thème de la campagne dénommée « Un départ sain : Eau, assainissement et hygiène pour un départ dans la vie » lancée à travers cette célébration est une interpellation faite aux professionnels de la santé. Une interpellation qui, selon elle met en exergue « la nécessité de disposer de l'eau potable et des services d'assainissement adéquats dans les centres de santé, dans les maternités, etc. parce qu'ils accueillent des naissances qui doivent être dans les conditions saines pour un départ sain dans la vie ».

Cette campagne est aussi une interpellation faite à l'endroit des autorités, des ONG et des associations pour qu'il y ait plus de service d'eau, d'hygiène et d'assainissement, a-t-elle souligné. Et pour Mme Balakissa Conkobo, secrétaire générale de l'Association burkinabè des sages-femmes (ABSF), les dispositifs et kits reçus permettront de réduire le taux d'infection au niveau des nouveau-nés et des femmes.

Yvette Zongo (Stagiaire)
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Hommage à l'ASCE-LC : « Ne pas avoir à l'esprit que tout commence par nous »

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De 1980 à 2007, ce sont de nombreux hommes et femmes, dévoués à la tâche, qui ont œuvréà la construction du système de contrôle et de lutte contre la corruption au Burkina Faso. Ce jeudi 16 novembre 2017, l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de la lutte contre la corruption (ASCE-LC) a rendu hommage à sept anciens responsables de l'institution. Cette cérémonie a également servi de cadre à l'ASCE-LC pour exprimer sa reconnaissance aux agents admis à la retraite courant 2015 - 2016.

Cette cérémonie d'hommage, ponctuée par une remise d'attestations de reconnaissance et de trophées au profit des anciens responsables des structures de contrôle et de lutte contre la corruption au Burkina, est « un devoir de mémoire et de reconnaissance », a noté le Contrôleur général de l'Etat , Luc Marius Ibriga.

En effet, de l'Inspection générale de l'Etat (IGE), en octobre 1980, à la Haute autorité de coordination de lutte contre la corruption (HACLC) en décembre 2001, en passant par le Commissariat général à l'Inspection d'Etat (novembre 1988), le système de contrôle a mûri, d'année en année , pour donner naissance à l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat (ASCE) en novembre 2007. Fruit du travail de plusieurs personnes qui ont apporté leurs contributions à l'édification de l'institution, l'ASCE-LC, selon le contrôleur général de l'Etat, ne tombe pas du néant. « C'est une réflexion qui a mûri au moment où nous pensions à la restructuration de l'ASCE-LC(…).

Nous avions pensé que dans notre administration, il était important de valoriser les compétences de ceux qui nous ont devancés et de ne pas avoir à l'esprit que tout a commencé par nous » a signifié le Dr Luc Marius Ibriga. Puis de poursuivre, qu'il était bon de féliciter les prédécesseurs pour « leur travail qui est souvent ingrat, difficile. Il était important de reconnaitre que par leur travail, ils ont sauvegardé le bien public, le denier public ». Et c'est dans cette dynamique que l'Autorité de contrôle d'Etat a tenu également à exprimer sa gratitude à trois de ses agents qui ont fait valoir leurs droits à la retraite dans la période 2015-2016.

Plus de vigilance …

Les responsables des anciennes structures ont joint leurs voix à celle d'Etienne Traoré, pour encourager leurs successeurs à poursuivre leurs missions, toujours dans le bon esprit. Et cela, dit-il, « même si les gouvernants, de par leurs différentes habitudes, n'ont pas coutume de prendre ce travail au sérieux ».

Etienne Traoré a par ailleurs exhorté ses confrères à beaucoup plus de vigilance dans leur travail. Le But étant « qu'ils soient le moins possible sujet de l'inspection de l'inspection du travail et qu'ils continuent à travailler selon les normes qui leur sont prescrits » a-t-il souhaité.

Des anciens responsables des structures de contrôle et de lutte contre la corruption qui ont été récompensés, on retiendra les noms d'Etienne Traoré, Emmanuel Laurent Salembéré, feu Arzouma Ouédraogo, Léopold André Joseph Ouédraogo, Malobali Alphonse Traoré et Henri Bruno Bessin. Quant aux retraités, ce sont : Amadou Koné (contrôleur ‘d'Etat), Catherine Onadja (secrétaire) et Marie Louise Ouédraogo (contrôleur d'Etat).

Nicole Ouédraogo
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Lutte contre le terrorisme au Sahel : Les Forces de sécurité galvanisées, les enseignants rassurés

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Le Ministre d'Etat, Ministre de la Sécurité, Simon Compaoré et son collègue de l'Education Nationale et de l'Alphabétisation, Jean-Martin Coulibaly, ont séjourné du 13 au 14 novembre 2017, à Baraboulé, Diguel, Djibo, Tongomayel, Mentao (Province du Soum) et Bourzanga (province du Bam). Ils sont allés galvaniser les forces de défense et de sécurité et explorer avec les enseignants, les voies et moyens pour une reprise des cours dans les écoles fermées, suite aux attaques terroristes.

Le gouvernement burkinabè est déterminéà apporter son soutien aux forces de défense et aux enseignants des zones en proie aux attaques terroristes. A cet effet, le Ministre d'Etat, Ministre de la Sécurité, Simon Compaoré et son collègue de l'Education Nationale et de l'Alphabétisation, Jean-Martin Coulibaly, ont séjourné du 13 au 14 novembre 2017, à Baraboulé, Diguel, Djibo, Tongomayel, Mentao (Province du Soum) et Bourzanga (province du Bam). La première étape de cette sortie des membres de l'exécutif burkinabè a été le Commissariat de Police de District (CPD) de Baraboulé.

Ce dernier a été l'objet d'une attaque le 27 février 2017. C'est un commissariat reconstruit avec toutes les commodités et entièrement clôturé que la délégation ministérielle a pu visiter. « Nous sommes venus constater l'effectivité de la reconstruction de votre commissariat, vous féliciter pour le travail abattu et vous dire de tenir bon », a dit le chef de la délégation, Simon Compaoré.

L'officier de Police, Abdoulaye Sawadogo, a traduit sa fierté et toute sa reconnaissance au gouvernement burkinabè, pour la sollicitude avec laquelle, il a reconstruit le commissariat et doté le service d'un véhicule Land Cruiser et de motos. Après le CPD de Baraboulé, les deux émissaires du gouvernement, se sont rendus à l'école « A » de la localité. Des élèves de la classe de CM2 en plein cours ont reçu les encouragements des ministres. L'occasion faisant le larron, ils ont rassuré les enseignants de la présence de l'Etat à leurs côtés. Avant de quitter Baraboulé, les deux ministres ont échangé avec les forces vives de la commune.

« Nous sommes venus au nom du Président du Faso et du Premier ministre, vous dire que Baraboulé est sécurisé. Votre localité compte beaucoup pour le Burkina Faso. Je vous invite à collaborer avec les forces de défense et de sécurité. Car, c'est ensemble que nous allons vaincre les forces du mal », a rassuré le ministre de la sécurité. Son collègue de l'éducation nationale, pour sa part, a salué l'esprit de sacrifice et d'abnégation des enseignants. Il a invité les enseignants qui hésitent encore à rejoindre les salles de classe, à le faire.

C'est le même message que les deux membres de l'exécutif burkinabè ont livré aux populations de la commune de Diguel. Ils ont rassuré leurs interlocuteurs que des dispositions ont été prises pour la réouverture des classes. Sur le plan sécuritaire, le ministre d'Etat a laissé entendre que dans les mois à venir, les populations vont constater un changement dans leur sécurisation.

Mais en attendant, il a souhaité que les populations collaborent avec les forces de défense et de sécurité.

De retour à Djibo, chef-lieu de la province du Soum, Simon Compaoré et Jean-Martin Coulibaly ont échangé avec les forces vives de la province et les acteurs de l'éducation. « Nous sommes venus pour explorer avec vous, les moyens pour une reprise des cours dans les écoles. Avec les attaques terroristes, certains enseignants ont replié et des classes sont fermées. Aussi, nous sommes venus vous rassurer que le gouvernement veille sur vous. Vous avez besoin de la sécurité. Je puis vous assurer, que sur instructions des plus hautes autorités, des efforts sont en train d'être faits pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens. Nous allons monter en puissance », a insisté M. Compaoré.

Le ministre de l'Education nationale a fait savoir que « le Burkina Faso n'aura pas d'avenir, sans l'éducation ». C'est pourquoi, il a affirmé que l'Etat est engagé avec les enseignants pour trouver des solutions aux problèmes de fermeture des classes. Le gouvernement par la voix du ministre de la Sécurité a souhaité que les enseignants puissent reprendre le chemin des écoles.

A Tongomayel, les policiers félicitent Simon Compaoré

Dans la matinée du mardi 14 novembre 2017, le ministre de la Sécurité s'est rendu au Commissariat de Police de District (CPD) de Tongomayel. Ce commissariat qui avait été attaqué dans la nuit du 27 au 28 février 2017 a refait peau neuve avec la construction d'un bâtiment avec toutes les commodités. « Depuis l'attaque de notre commissariat, c'est la 4e fois que nous vous accueillons. Lors de votre premier passage le 06 mars 2017, nous vous avons transmis nos doléances. Et vous avez pris l'engagement de nous satisfaire.

Aujourd'hui, nous avons un commissariat flambant neuf, un véhicule Land Cruiser, des motos et du matériel logistique. Il faut être un ingrat pour ne pas reconnaître les efforts que vous fournissez pour accompagner les forces de sécurité. Vous êtes un homme de parole et le personnel du commissariat, vous remercie », s'est réjoui l'officier Moussa Dem.

Le Ministre d'Etat a salué l'esprit de sacrifice, le dévouement des policiers de Tongomayel. « Je suis très fier de vous », a déclaré avec insistance, Simon Compaoré. Il leur a promis que le « meilleur reste à venir ».

Sur le chemin du retour, Simon Compaoré, a marqué un arrêt au poste de police du camp de réfugiés de Mentao. Il a remonté le moral de ses hommes dont le poste de police a été attaqué en septembre dernier. A la brigade territoriale de gendarmerie de Bourzanga (attaquée dans la nuit du 6 au 7 novembre 2017), le ministre de la sécurité a laissé parler son cœur. Il a remis deux motos à la brigade. Après la gendarmerie, le cap a été mis sur le commissariat de police où, M. Compaoré a remis un véhicule Land Cruiser pour faciliter la mobilité des policiers dans la lutte contre le banditisme et le terrorisme. C'est par une rencontre avec les forces vives de Bourzanga qu'a pris fin la tournée ministérielle.

DCPM/ Ministère de la Sécurité


Journée nationale de sécurité routière : Le ReJSER se recueille autour de la stèle de Boromo

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Le Réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion de la sécurité routière (ReJSER), dans le cadre de la Journée nationale de la sécurité routière mène des activités du 9 au 20 novembre 2017. Le mercredi 15 novembre, date commémorative de cette journée, les membres et sympathisants du réseau ont fait un déplacement à Boromo pour se recueillir autour de la stèle érigée en mémoire des victimes des accidents de la route.

Les accidents de la route tuent en moyenne trois personnes par jour au Burkina Faso. En 2016 selon les statistiques de l'Office nationale de sécurité routière (ONASER), le pays a connu plus de 18 300 accidents (50 accident par jour) qui ont occasionné plus de 14 000 blessés (39 personnes par jour) et causer la mort à près de 900 personnes. Les chiffres de 2017 ne sont guère rassurants, car rien qu'au premier trimestre de l'année (janvier à mars), l'on dénombre plus de 4000 accidents de la circulation qui ont blessés 3000 personnes et tués plus de 300. Pour l'éveil des consciences et pour une prise en compte de cette triste réalité par les autorités, le Réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion de la sécurité routière au Burkina Faso (ReJSER-BF), commémore la journée nationale de la sécurité routière du 9 au 20 novembre 2017 sous le thème : « Contre l'insécurité routière, mobilisons-nous ».

Tous finir sur les routes !

Ce 15 novembre 2017, les membres et sympathisants du Réseau se sont déplacés à Boromo chef-lieu de la province des Balés (région de la Boucle du Mouhoun) pour un temps de recueillement autour la stèle érigée en mémoire des victimes des accidents de la route. Ce symbole, selon Léopold Kaboré, président du ReJSER, représente et honore la mémoire de ceux qui ont perdu la vie et qui la perdront par suite d'accident de la route. Et cette commémoration vise à interpeller les décideurs pour des actions fortes afin venir à bout du phénomène qu'est l'insécurité routière. « Pratiquement tous les jours, que ce soit à travers les médias ou les réseaux sociaux, nous vivons des cas d'accidents. La plupart sont terribles et arrachent des parents, des frères et des connaissances à notre affection », a déploré le président Kaboré.

Depuis l'inauguration de cette stèle en 2009, ainsi que l'instauration de la journée du 15 novembre, pour lui, les actes en matière de circulation routière ne changent pas malgré la volonté affichée par les politiques. Ce qui fait que la journée passe inaperçue et le réseau des journalistes depuis deux ans tente de lui donner un sens en dehors des communiqués officiels. Mais, le président du réseau a reconnu que cette année, l'ONASER commémore cette journée à Gaoua, ville hôte de la fête du 11 décembre 2017. Il n'a pas manqué d'interpeller les autorités, surtout le Premier ministre, président du Conseil national de sécurité routière à prendre au sérieux cette problématique « sinon nous allons tous finir malheureusement sur les routes ». A cet effet, un mémorandum sera remis au Chef du gouvernement dans les jours à venir.

Les usagers de la route quant à eux sont invités à prendre conscience et à savoir que cela n'arrive pas qu'aux autres, donc à plus de civisme et de prudence sur les routes. Mais pour l'heure, l'infrastructure, la stèle, semble abandonnée à son triste sort et même méconnue par les habitants de la veille de Boromo au point de servir de domicile pour un malade mental (absent en ce jour). En cette journée, Adama Yao, édile de la commune de Boromo au nom de son conseil municipal a souhaité ses condoléances aux familles éplorées. Pour lui, la commune par moment tente d'entretenir la stèle. Et c'est avec l'appui de la Police nationale qu'elle a fait partir le malade mental en question, même s'il y revient par moment.

En rappel, cette stèle a étéérigée en 2009 en mémoire aux victimes des accidents de la route, suite à l'accident du 15 novembre 2008 dans les encablures du village de Ouahabou (sur l'axe Boromo-Houndé). Cette accident avait causé la mort sur le coup de 69 personnes inhumées au bas-côté de la route et plus de 30 blessés. Pour l'occasion les uns et les autres ont pu se rendre sur le lieu de l'accident en question afin de se recueillir.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

Ambassade des Etats-Unis au Burkina Faso : La liberté et la tolérance religieuse au cœur d'un échange

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Une quinzaine de chefs religieux, représentants du gouvernement et des dirigeants de la société civile ont répondu favorablement à l'invitation de l'ambassadeur des Etats-Unis auprès du Burkina Faso, le jeudi 16 novembre 2017, dans les locaux de l'ambassade. Autour d'un déjeuner, ils ont discuté de la liberté et de la tolérance religieuse.

La liberté religieuse tient à cœur l'Ambassade des Etats Unis. Elle l'a matérialisé en organisant une rencontre avec des chefs religieux, représentants du gouvernement et des dirigeants de la société civile, ce jeudi 16 novembre 2017. Puis, à l'ambassadeur Andrew R. Young d'annoncer l'ordre du jour qui se résume en trois points : Etat et évolution de la liberté religieuse et la cohabitation pacifique entre les différentes communautés religieuse au Burkina Faso ; comment anticiper les tensions futures dans un contexte sous régional et de menaces terroristes, et enfin des recommandations pour préserver le climat de coexistence pacifique entre les religions. « Nous sommes vraiment à l'écoute parce que vous êtes les experts sur le terrain (…) », s'est-il adressé aux participants.

Se prononçant sur le premier point, le Dapoya Naaba a assuré qu'au niveau de la communauté coutumière, les relations sont bonnes. Pour preuve, il a expliqué que les coutumiers ont mis en place l'acceptation de toutes les religions, protestants, catholiques comme musulmans. « Nous jouissons d'une parfaite liberté pour nous adonner à nos cultes. Et même que l'Etat nous appuis à ce niveau », a confirmé Hatimi Démé de la Fédération de l'association islamique du Burkina Faso. En ce qui concerne le dialogue inter-religieux, le Dapoya Naaba a confié que « les coutumiers ont mis en place un conseil supérieur de la chefferie coutumière et traditionnelle qui regroupe tous les coutumiers du Burkina Faso. Il réunit deux, à trois fois par an, toutes les religions pour voir comment est-ce qu'ils vont travailler pour amener les autres religions à se souder ». A l'en croire, les différentes confessions religieuses luttent pour la même cause, celle de faire du Burkina Faso un pays de paix, de plaisir où chacun peut vaquer librement à ses occupations.

Cependant, la tolérance religieuse n'est pas observée à tous les niveaux, à en croire Pasteur Augustin Bado. « Un groupe de personnes est parti dans la région de Gaoua pour une évangélisation. Et il s'est trouvé que quelqu'un de la communauté des animistes s'est converti. Les habitants refusant que l'un des leurs devienne chrétien sont sortis avec des machettes et bâtons et ils ont bien blessé ceux qui étaient venus pour l'évangélisation », a-t-il relaté.

Puis M. Démé a repris la parole pour exprimer une critique de la part des mahométans : « Les musulmans ont fait des efforts pour être ensemble. Ils ont toujours demandéà l'Etat, quand on tient une rencontre d'observer toujours la parité. Rien qu'au niveau de la commission constitutionnelle, les musulmans ont été représentés par deux personnes, les chrétiens par quatre. Pour ces derniers, ce n'est pas réellement une justice (…) ». Cette observation n'a pas été du goût du Pasteur Augustin Bado. Toute suite, il l'a fait savoir : « C'est une attitude que je trouve vraiment regrettable. Je demande à l'ambassadeur des Etats-Unis de nous aider à taire ça le plus tôt parce qu'à l'allure ou ça va, peut-être même un jour on dira, nous sommes les plus nombreux, il faut que le Burkina Faso soit un pays islamique ».

« Ici, ce n'est pas le lieu de soulever la question d'équité ou d'égalité des religions puisqu'au niveau de l'Etat, la question est en train d'être réglée (…) », a fini par dire le directeur des affaires coutumières et du culte, Salfo Kaboré, pour détendre l'atmosphère qui était de plus en plus lourde.

Afin de préserver le climat de coexistence pacifique, il a été demandéà l'ambassadeur Young de promouvoir les échanges entre les communautés, de veiller à un traitement équitable entre les confessions religieuses et surtout éviter les amalgames.

Au cours de la rencontre, le rapport 2016 sur la liberté de religion dans le monde-Burkina Faso a été portée à la connaissance des participants. Il ressort du document que la législation requiert que toutes les organisations, religieuses ou autres, s'enregistrent auprès du ministère en charge de l'Administration territoriale. « L'enregistrement confère un statut juridique, mais aucune obligation ou avantage particulier. Une organisation non enregistrée est passible d'une amende de 50 000 à 150 000 F CFA ». L'on retient également du rapport que l'Office national des faits religieux a joué un rôle de médiation au sein de la FAIB.

« Il n'y a pas eu de problème au sein de la FAIB. C'était plutôt au sein de la communauté musulmane, qui est un membre de la FAIB », précise M. Kaboré. Faisant allusion à la subvention de 75 millions de F CFA que l'ancien gouvernement allouait chaque année aux communautés musulmane, catholique et protestante, il a ajouté que « cette subvention de l'Etat existe jusqu'à maintenant. Ce n'est pas une question d'ancien gouvernement. Aussi, ce n'est pas seulement 75 millions, il faut voir entre 1 milliard 200 et 1 milliard 500/an ».

Réceptif aux observations, l'ambassadeur Young a promis d'en tenir compte dans le document corrigé.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Exploitation minière au Burkina : Accusée d'optimisation fiscale et de pratiques peu orthodoxes, Glencore dit s'en tenir aux faits et non à des allégations infondées...

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En réaction à l'article d'investigation « Exploitation au Burkina Faso : comment Glencore exporte du Burkina à la fois du zinc et ses bénéfices » de nos confrères Yacouba Ladji Bama et Will Fitzgibbon paru dans Le Monde et repris sur Lefaso.net, Glencore apporte l'éclairage suivant. Lecture.

« La vérité est un mensonge rectifié» (Gaston BACHELARD, suivant « le principe de la contradiction » (Hegel) car étant « trop riche pour être saisie par un seul regard » (James W.). Suite à des allégations faites par le Consortium International des Journalistes d'Investigation (CIJI) à travers certains medias internationaux et nationaux, la Direction Générale de Nantou Mining vous informe que les contenus rédactionnels portés sur la mine de zinc de Perkoa et par-dessus Glencore sont sans fondement et pour toute question y relative, les intéressés sont invités à s'adresser directement à Glencore. Ces accusations ont été entièrement réfutées par le Groupe Glencore conformément à sa déclaration officielle émise à ce sujet et dont le contenu suit :

Du respect des droits de l'Homme

Nous-nous sommes engagés au respect des droits de l'homme dans toutes nos opérations. Nous défendons les droits de l'homme de nos employés et de nos communautés locales, y compris les groupes vulnérables tels que les femmes, les enfants, les populations autochtones et les victimes des conflits.

Nous nous sommes engagés à travailler en conformité avec :

• La Déclaration universelle des Nations Unies sur les Droits de l'Homme ;
• Les Principes Directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux Droits de l'Homme, y compris son cadre de référence « Protéger, Respecter et Réparer » ;
• Le Pacte Mondial (Global Compact) des Nations Unies ;
• Les Conventions fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) ;
• Les Principes Volontaires sur la Sécurité et les Droits de l'Homme.

Nous avons une politique mondiale des Droits de l'Homme qui s'applique dans tout le Groupe Glencore. Conformément à notre politique, nous exigeons à nos opérations d'identifier et d'évaluer les risques pour les droits de l'homme dans le cadre de leur évaluation générale des risques. Lorsque de tels risques sont détectés, nos opérations développent des plans d'atténuation sur la base des pratiques de référence internationales, par exemple les directives de réinstallation de la Société Financière Internationale et les Principes Volontaires.

Notre présence au Burkina Faso

Glencore est l'une des plus grandes sociétés de ressources naturelles au monde et elle a investi pour la première fois au Burkina Faso en 2010. L'investissement de Glencore a permis le financement des phases de construction et de production ainsi que le soutien technique, opérationnel et managérial à Nantou Mining afin d'assurer la viabilité de la mine.

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La Mine de Zinc de Perkoa fait Chevalier de l'Ordre National le 11 décembre 2016 par l'Etat burkinabè en reconnaissance de sa contribution au développement social, économique et culturel de la nation

Conformément au Code minier du Burkina Faso, l'Etat détient une participation non contributive et non diluable de 10% du capital de Nantou Mining et a un siège permanent dans son conseil d'administration. La participation non contributive et non diluable n'oblige pas l'Etat à investir des fonds dans le développement ou le fonctionnement de la mine tandis que le Ministre en charge des mines nomme chaque année un représentant de l'Etat qui agit en tant qu'administrateur de Nantou Mining.
L'entrée en production de la mine a été inaugurée officiellement trois ans plus tard (janvier 2013) et la production commerciale a démarré en avril 2013.

Depuis l'investissement de Glencore, Nantou Mining a reçu les distinctions suivantes :

• Chevalier de l'Ordre national – la plus haute distinction honorifique – pour sa contribution au développement communautaire et l'instauration d'un comité tripartite pour le développement social. Le comité comprend des représentants de la mine, des collectivités environnantes et l'autorité provinciale, qui agit comme un forum indépendant pour faciliter une prise de décision sociale inclusive et transparente ; et
• Reconnaissance nationale pour son leadership et sa contribution à la sensibilisation et à la prévention du VIH /SIDA.

En outre, Glencore, à travers Nantou Mining, a contribué de manière significative au développement des communautés locales et de la région environnante. Ces contributions comprennent entre autres :

• La construction et l'équipement d'un centre de formation aux métiers, d'un centre d'alphabétisation et un collège d'enseignement général ;
• La construction et l'équipement d'une maison des jeunes ;
• La réalisation de forages y compris leur entretien régulier ;
• La réalisation d'installation sanitaires et de canalisation d'eaux usées ;
• La construction de routes et de ponts.
Glencore a cédé intégralement sa participation dans le capital de Nantou Mining en août 2017. Les actions détenues par Glencore et ses filiales ont été cédées à Trevali, une société minière canadienne cotée en bourse.

Des travailleurs et des sous-traitants

Nantou Mining est l'un des plus gros employeurs de la province du Sanguié. Ses structures salariales et ses avantages sociaux (y compris le développement des compétences à long terme et la formation continue) sont parmi les meilleurs de l'industrie minière au Burkina Faso.

En 2012, le sous-traitant minier en question a été remplacé. Le changement a été rendu nécessaire en raison du rendement et des coûts dudit sous-traitant. Dans le cadre de ce changement, les employés locaux, en particulier ceux du village de Perkoa, ont eu la possibilité d'être embauchés par le sous-traitant entrant. Conformément à l'approche de Glencore en matière de protection des droits de l'homme, nous rejetons totalement l'allégation selon laquelle les travailleurs de Nantou Mining étaient soumis à des "conditions d'esclavage".

Du financement

L'approvisionnement du compte de réhabilitation est obligatoire à compter de la date à laquelle la production commerciale est déclarée par des versements d'annuités sur toute la durée de vie de la mine. En raison des contraintes financières liées à la perte en début d'exploitation et de la baisse du cours du zinc (le plus bas des 10 dernières années) qui s'en est suivie, Nantou Mining a, de manière proactive, convenu avec le Ministère en charge des mines d'un plan de paiement afin d'assurer la continuité de l'exploitation. Il est à noter que Nantou Mining a intégralement provisionné ses charges de réhabilitation dans ses comptes.

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Illustration des investissements sociaux de la mine de zinc de Perkoa au profit de la communautéà travers la construction et l'équipement de ce Collège d'enseignement général (CEG) par Nantou Mining en vue de soutenir durablement l'éducation, clé d'un développement humain durable.

Le montant de 30 millions de dollars US que vous avez mentionnéétait un prêt fourni par Glencore pour financer un besoin de liquidité afin d'assurer la continuité de l'exploitation de la mine comme indiqué ci-dessus. L'intérêt sur le prêt est lié aux taux d'intérêt à court terme qui s'obtiennent régulièrement sur le marché des capitaux.

Du traitement fiscal

Nantou Mining a recours aux services d'une société burkinabè de conseil en fiscalité de renommée internationale (membre de la World Tax Service Alliance, qui est un réseau mondial de conseils fiscaux couvrant plus de 100 pays). Suite à une redressement fiscal officiel, le montant initialement notifié a été réduit de 29 millions de dollars US à 1,5 million de dollars US. Nantou Mining continue de contester ce redressement en se basant sur les dispositions du Code fiscal du Burkina Faso.

Pasley Universal

L'allégation selon laquelle Nantou Mining aurait intégré des charges fictives dues à Pasley Universal en échange de services est fausse.

En 2010, un accord de gestion de Nantou Mining a été conclu et à travers lequel Glencore apporte un soutien technique, opérationnel et de gestion via sa filiale Pasley Universal agissant en tant qu'opérateur / gérant de Nantou Mining jusqu'à la cession des participations de Glencore dans le capital de Nantou Mining en août 2017. Cet accord était conforme à la législation fiscale du Burkina Faso. »

Ministère de la communication : C'est parti pour la 10e édition des UACO !

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Du 16 au 18 novembre se déroulent à Ouagadougou, la 10e édition des Universités africaines de la communication sur le thème « Médias sociaux et formation des opinions en Afrique ». La cérémonie d'ouverture a eu lieu ce jeudi 16 novembre 2017 dans la salle des conférences de 0uaga 2000 en présence du Haut représentant du Chef de l'Etat, patron de la cérémonie.

Après le rendez-vous manqué de 2015 en raison de la situation sociopolitique du pays, les Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) sont de retour.

Cadre fédérateur et d'échanges qui réunit les professionnels, des universitaires, des chercheurs, des étudiants et des personnes ressources d'Afrique et d'ailleurs pour échanger autour des défis qui se présentent au secteur de l'information, cette année, c'est sous le thème « Médias sociaux et formation des opinions en Afrique » que se tiendra la 10e édition des UACO.

Un thème qui s'impose en raison de sa pertinence et de son actualité. En effet grâce aux médias sociaux, « la parole est amplement libérée, le journaliste n'est plus roi au royaume de l'information et le citoyen est capable parfois de mieux faire que le professionnel. Ces nouveaux outils sont de formidables alliés de l'homme dans sa constante volonté de mieux communiquer et mieux faire circuler l'information et la parole. », foi de Bassératou Kindo, présidente de l'Association des bloggeurs du Burkina (ABB).

Cependant, les risques liés à l'utilisation de ces médias sociaux, tels la criminalité transfrontalière, l'extrémisme violent, les atteintes à la vie privée, les atteintes aux droits et à la sécurité des personnes vulnérables, le piratage des données personnelles qu'encourent les utilisateurs de ces médias sociaux ne sont pas à occulter. A en croire le Haut représentant du Chef de l'Etat, Chérif Sy, les médias sociaux ont donné de nouvelles ailes à la liberté d'expression et de presse et avec eux, naissent de nouveaux risques qui peuvent compromettre notre vivre ensemble.

D'où la nécessité selon le ministre de la communication Remis Fulgance Dandjinou, par ailleurs président exécutif de la 10e édition des UACO, de réfléchir au cadrage institutionnel et juridique de l'utilisation des médias sociaux, car « L'espace numérique, l'espace internet, n'est pas un espace de non droit. Et ça, il faut que les uns et les autres en ai conscience. »

A travers le thème de ces 10e UACO, l'objectif est donc « de contribuer à une amélioration positive de la formation plurielle des opinions causées par les médias sociaux et préparer nos pays à réussir leur insertion dans le nouveau paysage médiatique international. »

Au menu de ces trois d'échanges des 10e UACO, un colloque académique, une exposition de matériels et équipements de communication et des TICs en rapport avec l'évolution technologique, un forum des grandes écoles de formation en journalisme et communication de la sous-région, une rencontre conjointe entre les responsables des télévisions de l'espace UEMOA et les opérateurs de mise en œuvre de la télévision numérique terrestre autour de l'arrivée de la TNT et des changements qu'elle entrainera pour les différents pays.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Vie des communes : « L'Etat doit être ferme, catégorique sur le rôle des conseillers municipaux », suggère Abdoulaye Yaogo, secrétaire général de la mairie de Poa

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A cheval entre l'administration publique et le politique, le « secrétaire général de mairie » est un maillon essentiel de la vie des communes. A la faveur de la journée de redevabilité du Conseil municipal de Poa (voir au bas de l'interview), le 9 septembre 2017, nous avons rencontré le secrétaire général de cette circonscription territoriale, Abdoulaye Yaogo. Dans cette interview qu'il a bien voulue nous accorder, M. Yaogo fait un zoom sur les missions dévolues à ce poste au sein des communes et donne une lecture sur le processus de décentralisation en cours au Burkina.

Lefaso.net : Quelles sont les missions dévolues à un secrétaire général de mairie ?

Abdoulaye Yaogo : Le secrétaire général a un rôle de coordination des actes administratifs de la mairie. Il est aussi la jonction entre la mairie et les services techniques déconcentrés de l'Etat avec l'autorisation du maire. De façon claire, lorsqu'un service technique de l'Etat a besoin d'informations à la mairie ou vice-versa, il fait référence au secrétaire général qui, s'il n'a pas les informations, peut s'informer auprès du service compétent indiqué. Le troisième rôle, c'est d'accompagner la politique du maire (le maire étant élu sur la base d'un programme).

A cet effet, dès son arrivée, le maire lui confère un certain nombre de pouvoirs, notamment la délégation de signature pour certains actes. Pour ce qui me concerne, en plus des classiques déjà citées, j'ai été nommé officier d'état civil délégué pour aider le conseil à ce que les extraits d'acte de naissance ne durent pas dans les bureaux (réduction du délai de délivrance des actes). Ce qui me permet de jouer le rôle d'officier d'état civil aux côtés du maire et ses deux adjoints qui sont d'office officiers d'état civil.

On constate souvent une sorte de conflit de compétences entre la mairie et certains services déconcentrés, notamment la préfecture. Comment appréciez-vous le niveau de collaboration entre votre mairie et ce démembrement de l'Etat, quand on sait que les deux entités partagent le même espace territorial ?

C'est certainement une question de compréhension. Ces amalgames sont souvent dus au fait que certains ne comprennent pas les attributions de chacune des deux entités. La mairie, c'est le volet politique, la préfecture, le volet technique (si on peut caricaturer ainsi). Les deux interviennent, certes, dans le même espace territoriale, mais avec des compétences différentes.

Normalement, le préfet contrôle l'action du maire ; le préfet vient en appui-conseil au maire et coordonne tout ce qu'il y a comme activités dans le cadre du développement (le préfet représentant le président du Faso). Mais certains, n'ayant pas compris, trouvent que le préfet s'immisce dans les activités du maire alors que ce n'est pas le cas, ce sont plutôt eux qui ne comprennent pas les différentes missions assignées à chacun. C'est comme le gouverneur qui, à l'échelle de la région, coordonne les activités des hauts commissaires de son espace territoriale, le haut-commissaire, au niveau provincial, coordonne les activités des communes de son ressort territoriale.

Le haut-commissaire, qui a plusieurs communes, n'est pas autant perçu ; parce que l'espace territorial n'est pas confondu, contrairement au préfet qui partage le même territoire avec la mairie. C'est certainement cela qui pose des problèmes à certains. Sinon, pour ceux-là qui savent faire la part des choses, il n'y a vraiment pas de conflit.

Le secrétaire général de mairie prend-il part aux sessions du Conseil municipal ?

Oui, il prend part en tant que technicien. C'est dire qu'il n'a pas droit aux débats, ni aux votes. De la sorte, si au cours de la session, il y a des questions techniques auxquelles le maire n'arrive pas à trouver des réponses, il peut se référer à son secrétaire général pour répondre. Le préfet est également convié aux sessions ; il est aussi-là pour observer, il n'a pas droit aux débats, ni aux votes. Mais, il peut être également sollicité sur des questions techniques. Le haut-commissaire est convié, mais le plus souvent, c'est le préfet le représente.

De façon générale, comment est structurée une mairie, organiquement ?

Au-dessus, on a le Conseil (qui est l'ensemble du Conseil municipal ; les conseillers élus), suivi du maire (qui est un organe à part entière). On a ensuite le secrétaire général de la mairie, puis, les autres services rattachés. On peut aussi citer, dans l'organigramme, le bureau du Conseil composé du maire, des deux adjoints au maire et des quatre présidents de commission. Le Conseil ne peut avoir accès aux services qui sont au bas de la pyramide sans passer par le maire. Si le Conseil a par exemple une préoccupation à adresser au secrétaire général, il passe par le maire pour la soumettre au secrétaire général qui, à son tour, va voir parmi les services, celui qui est compétent pour la tâche qui est demandée. De la même manière, si le secrétaire général a une information pour le conseil, il passe par le maire pour le faire. C'est ainsi que nous sommes structuréà notre niveau..., et ça marche bien.

Le secrétaire général de mairie est un agent du ministère de l'administration territoriale..., à qui rend-il compte ici ?

C'est vrai..., mais hiérarchiquement, le secrétaire général répond directement du maire, qui lui-même répond du ministère de l'administration territoriale. Le secrétaire général est un agent du ministère de l‘administration territoriale, envoyé dans la commune pour accompagner l'action du maire. Mais, sa tutelle rapprochée, c'est le haut-commissariat, quand bien même c'est au maire qu'il rend compte. Par exemple, si le ministère de l'administration territoriale a besoin d'une information, il s'adresse au maire qui instruit à cet effet le secrétaire général.

Quelles sont les modalités par lesquelles on obtient un secrétaire général dans une mairie ; est-ce le maire qui adresse une demande au ministère de tutelle ou bien c'est institution d'office ?

Le maire exprime le besoin au ministère, en précisant qu'il a besoin d'un agent pour être secrétaire général. Dès lors, le ministère peut répondre favorable ou défavorable. Dans la dernière hypothèse, l'agent vient, prend service en tant qu'agent de la mairie d'abord.

Ensuite, le maire prend un acte pour le nommer comme secrétaire général de la mairie. S'il arrivait également que le maire ne le nomme pas comme secrétaire général, il est agent de la mairie. Tout comme le ministère peut envoyer quelqu'un dans une mairie, qui ne sera pas nommé secrétaire général (le maire peut dire qu'il a déjà quelqu'un comme secrétaire général). En ce moment, si l'agent décide de rester, il y reste comme agent. Si par contre, il ne veut pas y rester, il prend service, il dépose ensuite une cessation et retourne au ministère où il était tout comme le secrétaire général a droit de déposer une cessation de service. Donc, le secrétaire général a une mission claire.

Peut-on concevoir une mairie sans secrétaire général ?

C'est très difficile. Si le secrétaire général n'est pas là, il faut trouver vite un intérimaire. Une mairie peut fonctionner sans maire (même s'il est vrai qu'il y a certains actes qui ne pourront être posés), mais sans secrétaire général pour coordonner, ça devient encore plus difficile. Il a reçu une formation pour cela. Le secrétaire général est à la mairie ce que le secrétaire général est au ministère.

L'une des difficultés au niveau des Conseils municipaux, c'est la disponibilité des ressources humaines, le niveau de certains conseillers municipaux. Quel est le constat à votre niveau ?

C'est vrai, c'est une préoccupation au niveau des Conseils municipaux. Dans un conseil municipal, si vous avez des élus qui ne comprennent pas le français, ça devient compliquer pour le conseil. Souvent, pour les formations, si le formateur n'est pas quelqu'un qui comprend la langue de la localité, c'est sûr que les conseillers qui ne comprennent pas le français ne vont pas en profiter. Même si vous avez dans ce cas-là, un traducteur, ce n'est pas sûr qu'il soit fidèle dans les termes. Lorsqu'on donne des documents pour étude avant une session, c'est également compliquer pour quelqu'un qui n'est pas alléà l'école du blanc de pouvoir contribuer dans les débats.

Conséquence, les gens viennent s'asseoir aux sessions, deviennent des béni-oui-oui ; parce que leur voisin qui a peut-être compris quelque chose a dit oui, eux aussi ils disent oui. Ça, c'est vraiment une difficulté. Même des informations qu'on passe pour être répercutées aux populations (la mairie peut dire par exemple aux conseillers de sensibiliser leurs populations sur tel volet, en donnant les grandes lignes et laisser libre cours à chacun de développer les idées), c'est compliquer. Quand le conseiller, lui-même, n'a pas la mesure de la chose, il est très difficile qu'il fasse quelque chose à ce sujet pour ses populations et cela joue sur le développement. Pour ce qui nous concerne, Dieu merci, cette situation est minimisée ; parce que tous ceux qui occupent les premiers rôles sont bien assis intellectuellement. Quand les conseillers sont instruits, ça élève le niveau de débats et favorise une saine émulation au profit des actions de développement.

Une décennie maintenant que le Burkina est dans la décentralisation intégrale. Si vous avez des suggestions à faire aux plus hautes autorités, lesquelles seraient-elles ?

J'allais suggérer vraiment le renforcement de la formation des conseillers municipaux. Dès qu'un conseil est installé, avant son entrée en activité, il faut rapidement former ses membres. Il faut les former sur leur rôle, cadrer leurs actions, etc. Certains pensent que le fait d'être élus leur donne tous les droits. Il faut être catégorique sur les rôles ; ce qui est possible, ce qui ne l'est pas. Tant que les conseillers municipaux ne sauront pas qu'ils doivent discuter sur ce qui est décidé par le maire, c'est compliquer. Si ce que le maire dit ne rencontre pas l'assentiment de conseillers, ils doivent en discuter. Discuter ne veut pas dire dissensions. Renforcer aussi la capacité des agents des mairies, parce que souvent, dans certaines mairies, quand le secrétaire général est absent, tout est bloqué, ce qui n'est pas normal ; il faut former l'ensemble du personnel également.

Enfin, il faut aussi que l'Etat soit ferme sur certaines questions. Il n'est pas normal que pour des questions d'intérêts personnels, des gens boquent le fonctionnement d'un Conseil municipal, prenant ainsi en otage le développement des populations. Il faut faire comprendre aux conseillers qu'il y a un moment pour la politique (c'est la période de la campagne pour se faire élire) et un moment pour les actions de développement.

Oumar L. Ouédraogo
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net


Aperçu sur la « journée de redevabilité» du Conseil municipal de Poa

Sous la houlette de son premier responsable, le Conseil municipal s'est soumis, toute cette journée de samedi, 9 septembre 2017, à cet exercice qui a consistéà passer au peigne-fin, ses actions et ses réalisations de la période allant du 1er juillet 2016 au 1er juillet 2017. C'était autour du thème, « Développement local et participation citoyenne »

Installé le 29 Juin 2016, le Conseil municipal, dirigé par Daouda Bagué, est fort de trois partis politiques à savoir, le MPP (parti au pouvoir, 11 conseillers), la NAFA (opposition, 6 conseillers), l'ADF/RDA (opposition, 4 conseillers). C'est sur ce Conseil municipal que reposent également les fortes attentes des populations de Poa en matière de développement et de cohésion sociale. Face à ce défi, l'exécutif local a lancé, le 6 août 2016, ses activités qui s'inscrivent dans quatre axes stratégiques du Plan Communal de Développement (PCD 2014 – 2018) hérité du second conseil municipal et en adéquation avec le 2ème et le 3ème axes du Plan national de développement économique et social (PNDES).

Il s'agit de l'amélioration de l'accès des populations aux services sociaux de base (eau et assainissement, santé, éducation…), la dynamisation des productions agro-sylvo-pastorales, l'amélioration du secteur de soutien à la production, la gouvernance locale et le renforcement des capacités organisationnelles, institutionnelles et administratives des acteurs.

Ainsi, outre le volet administratif (mis en place de l'organigramme, effectivité des services…), l'année de gestion a été riche en activités socio-culturelles et sportives (organisation du séjour du maire de Vandoeuvre, France, et ses proches collaborateurs, assistance à des personnes vulnérables, résolutions de litiges, etc.).

Sur le volet renforcement des capacités et gouvernance locale, on note entre autres, le renouvellement des bureaux des Conseils Villageois de Développement (CVD) ; des sessions de formations au profit de couches de la population ; l'aménagement de la surface du marché de Poa ; des appuis au rassemblement des agrégats pour la construction de la maternité de Yaoguin et de l'école B de Yaoguin ; la mise en œuvre d'un Projet de 200 chèvres en faveur des femmes ; la réalisation de forages et de Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), des assistances judiciaires, etc.
L'année a également connu la réalisation de plusieurs pistes rurales avec l'accompagnement de partenaires de la commune, la participation à des sessions de renforcement de capacités au plan national et à l'étranger au profit de membres du conseil, des actions de concertations avec les leaders d'opinion communautaires et différentes couches sociales, etc.

En termes de perspectives, mise à part la poursuite des actions en cours, on liste la mise en œuvre du comité de Gestion, entretien et Maintenance du patrimoine communal de la commune ; des réflexions sur le règlement des litiges relatifs aux lotissements et le renforcement de la gouvernance locale par la tenue effective du cadre de concertations communales.

Cette journée a été une occasion pour les populations de la commune pour partager leur ressentiment vis-à-vis de la conduite des affaires par leur exécutif local. Entre « reconnaissance et fierté pour les efforts déployés » par le Conseil municipal, certains administrés accostés à Poa-centre n'ont pas tardé, tout en exhortant l'équipe à maintenir le cap, à pointer d'autres ‘'défis majeurs'' qui restent à relever.
Dans ce chapitre, et pour ce commerçant, la question des lotissements doit être réglée pour donner à Poa-centre, des leviers de son développement. « Vous avez votre parcelle, les gens viennent cultiver et engloutissent votre cour. C'est désagréable, ça crée des tensions entre les gens et c'est difficile de penser à des investissements pérennes. Le conseil municipal a beaucoup fait en une année, mais nous lui demandons aussi de voir cette question des lotissements, ça va permettre de rendre viables beaucoup de zones », a-t-il confié.

Outre ce point partagé par nombre d'interlocuteurs, le marché central de la commune a aussi fait l'objet de doléance. De l'avis de commerçants, le marché mérite d'être mieux valorisé. « Quand c'est bien construit, ça attire les gens de l'extérieur et ça fait profiter la commune. Mais quand le marché n'est pas bien construit, il ne peut pas être fortement fréquenté par les populations des localités environnantes. Il y a certes des efforts qui ont été faits à travers la construction de boutiques, mais nous pensons qu'il faut moderniser tout le marché», ont-ils émis. Pour eux, la position de la commune (située à environ 70 km de la capitale, route nationale N°14, également à une trentaine de kilomètres de Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-ouest) est un grand atout à optimiser. A cela, s'ajoutent ses potentialités en termes de ressources (agricole, pastorale, artisanale, halieutique, etc.), disent-ils.

Une autre préoccupation soulevée est relative au poste de police, qui n'existe plus depuis 2011 (il aurait été incendié). Des habitants plaident, auprès du gouvernement surtout, pour sa réhabilitation effective (le bâtiment vient d'être reconstruit par le Conseil municipal et n'attend que des occupants).

«Ça va aider les populations non seulement en matière de lutte contre l'insécurité, mais également dans la délivrance de certains actes administratifs », a justifié un habitant.

« Mais, le plus capital pour tous, c'est de travailler, chacun, à ce que règnent la paix et la stabilité dans la commune. Si nous pouvons, nous commerçants, ouvrir nos boutiques, c'est parce qu'il y a la paix et la stabilité. Pour cela, il faut qu'on sache se parler ; que l'autorité sache parler à ses administrés, que les administrés sachent parler et se comporter avec les autorités, que les individus de la société sachent se parler », a-t-on recueilli.

Sur ce plan également, les interlocuteurs apprécient l'élan pris par leur Conseil municipal dans la préservation et la promotion de la cohésion sociale.

O.L .O
Lefaso.net

Crise au PAREN : Tahirou Barry débouté, Laurent Bado reprend son parti

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Fin de l'épisode judicaire entre Laurent Bado, fondateur du Parti pour la renaissance nationale (PAREN, crée en 1999) et Tahirou Barry, désormais ex-président de ce parti.

Ainsi en a décidé le tribunal administratif dans une décision rendue, il y a quelques jours. Michel Béré, investi à l'issue du IVe congrès extraordinaire, le 29 juillet 2017, est le président reconnu du PAREN, alors que pour le camp Tahirou Barry, ce congrès était « sans effet juridique) et ne remettait pas en cause le mandat du bureau exécutif national en cours.

Pour mémoire, c'est depuis début août 2016, que les « relations difficiles » entre le fondateur du PAREN et son « protégé» ont été portées sur la place publique.
« Depuis que Barry (Tahirou) a été désigné le 27 juin 2010 comme président du PAREN, il s'est ingéniéàécarter des instances dirigeantes, tous les précédents cadres dont beaucoup ont été amenés à démissionner du parti. La suite a démontré qu'il entendait asseoir un PAREN sur les cendres du PAREN que j'ai créé. Il veut chasser tout le monde, même moi. (…). Tahirou Barry se comporte comme un agneau. Il est doux, gentil…, mais dangereux », avait-il révélé au cours d'une conférence de presse tenue le 20 août 2016, précisant ce jour qu'il n'était pas contre Tahirou Barry, qu'il a même permis d'être ministre de la Culture et du Tourisme. « Je lui ai même dit qu'il peut rester ministre jusqu'à la fin du mandat de Roch Kaboré», avait-il confié.

Depuis lors, la situation a évolué en dents de scie, donnant l'allure d'un parti réconcilié tantôt en situation d'escalade.

Pour certains, la démission de Tahirou Barry, le 26 octobre 2017, du gouvernement Thiéba visait à anticiper sur cette décision de justice qui était en passe d'être rendue publique.

Vrai ou faux, la principale question aujourd'hui est celle de savoir l'avenir politique des désormais ex-président du PAREN et ex-ministre de la culture et du tourisme.
Les jours à venir nous en diront certainement.

OLO
Lefaso.net

« La justice militaire, on supprime ou on supprime » : Quand les geôles de la MACA inspirent Me Hermann Yaméogo

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Inculpé et placé sous mandat de dépôt dans le cadre du coup d'Etat du 16 septembre 2015, Me Hermann Yaméogo n'a pas chômé. Dans les geôles de la Maison d'arrêt et de correction des armées(MACA), il a pris sa plume pour dénoncer la justice militaire et toutes les juridictions d'exception.

C'est donc sans ambages qu'il titre son ouvrage, « La justice militaire, On supprime ou on supprime ». Le ton est donné dès le titre. Et l'auteur donne quelques arguments qui soutiennent son avis tranché sur l'institution tant décriée.

C'est une institution qui ne permet pas d'administrer la justice dans le respect de l'indépendance et de l'impartialité. La justice militaire est « trop » rattachée à l'exécutif. « En étant rattachée à l'exécutif, elle reçoit des injonctions de cet exécutif. C'est le ministre de la défense qui mouvemente les procédures. Alors que la constitution, jusqu'aux traités que le Burkina a signés, disent que pour qu'on prenne un tribunal au sérieux, il faut qu'il ait l'indépendance et l'impartialité».

Autre fait, c'est la dépendance de la justice militaire vis-à-vis de l'armée. Les « magistrats traditionnels » dépendent du conseil supérieur de la magistrature. Selon l'avocat, les magistrats se sont même battu ces dernières années pour qu'il y ait une déconnection avec l'exécutif, que ce ne soit plus le président ni le ministre de la justice qui soit à a tête. A contrario, les magistrats militaires eux ne dépendent pas du conseil supérieur de la magistrature, mais de l'armée.

L'armée, cette institution où le respect de la hiérarchie est un principe sacro-saint. Comment un magistrat militaire peut-il être indépendant vis-à-vis de ses chefs qui gèrent sa carrière ?

Enfin, Hermann Yaméogo relève « l'opinion insurgée qui à chaque fois, fait pression sur les magistrats, les empêchant de travailler en toute sérénité».

Conséquence, une telle juridiction est impropre à administrer convenablement la justice dans le respect de l'indépendance et de la neutralité.

Il propose donc une justice transitionnelle qui est comprise comme une série de dispositions de nature judiciaires ou non, destinée à remédier à une histoire marquée par de grandes violations de droits humains. Ce, à la suite d'une guerre, de la gestion autoritaire d'un pays. Des pays, africains et non, l'ont déjà expérimenté, et selon le défenseur de cette voix, elle permet d'aller à la réconciliation, et est importante et adaptée à la situation actuelle du Burkina Faso.

Une justice à la tête du client

La justice militaire est simplement sélective, c'est le fils du premier président de la Haute Volta qui le dit. Il en veut pour preuve, ces hauts gradés nommés comme ambassadeurs ou simplement envoyés à l'étranger, alors qu'ils auraient trempé dans le putsch de septembre 2015. « Ils ont pourtant accompagné le putsch. Aux réunions du CND (Ndlr. Conseil national de la démocratie), ces officiers participaient. Pour l'accueil des chefs d'Etat de la CEDEAO, ils étaient dans le protocole. Tapis rouges, rendant honneur au président à l'époque, Diendéré. C'est une participation au coup d'Etat ».
Malgré tout cela, ils n'ont pas été inquiétés. Mieux, ils sont envoyés loin du pays, alors que la procédure est en cours.

Autre élément de l'implication de certains d'entre eux. « Pendant que les jeunes venaient des régions pour en découdre avec le RSP, le chef d'Etat-major a essayé de les dissuader de venir ».

Ces chefs militaires ont pourtant reçu des mandats pour comparaitre devant le juge. Ils ont refusé de répondre. Il y eut ensuite des mandats d'amener qui sont exécutoires, ils ont encore refusé. Me Hermann Yaméogo estime que la justice doit être égale pour tout le monde. Et surtout qu'on ne doit pas procéder à des inculpations à la tête du client. « Pour moins que cela, il y en a qui ont été envoyéà la MACA », regrette-t-il.

Justice militaire vengeresse, politiquement inféodée

Le président de l'UNDD s'insurge également contre cette justice, qu'il qualifie de machines à condamnation, de règlement des comptes et de nettoyage politiques et électoral avant 2020. A l'en croire, ce n'est pas parce qu'il est dans les couloirs de cette juridiction pour sa prétendue implication dans le putsch, qu'il sort du bois. Loin de là, c'est un vieux combat. « C'est un combat permanent de ma part. Ce n'est pas quelque chose d'opportuniste. Il faut s'assumer », se défend-t-il.

Et d'ailleurs, poursuit-il, c'est quand il était en prison qu'il a écrit le livre, bien avant de bénéficier d'une liberté provisoire, qu'il n'a d'ailleurs pas demandée. « La justice militaire, On supprime ou on supprime » n'est donc pas un mémoire en défense. « Je n'ai jamais demandé de liberté provisoire. J'ai toujours refusé les libertés provisoires, parce que j'estime que je n'avais rien à voir à la MACA. Si j'avais trempé dans un coup d'Etat, je l'aurais reconnu. Je ne fuis jamais mes responsabilités. C'est le juge qui a accordé la liberté provisoire. Il n'y a pas de calcul dans cela…».

Foi de l'avocat, la justice militaire ne peut permettre la réconciliation nationale tant prônée par tous les bords politiques. « On ne peut pas partir du principe qu'il faut d'abord la justice avant la réconciliation tout en sachant que les organes chargés de rendre la justice , sont dépendants du pouvoir et qu'ils sont incapables de juger en toute indépendance et en toute impartialité».

Cette justice-là, celle militaire, est de nature à créer l'injustice au Burkina Faso, et Me Hermann Yaméogo de conclure que cela va nous amener dans des guerres sicilienne.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
tigacheick@hotmail.fr


Immersion dans les cabarets de la ville de Ouagadougou

IN MEMORIA : Dr HIEN née SAWADOGO Reine Ingrid Stéphanie

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« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais » (Jean 11 :25-26)

15 Novembre 2016 – 15 Novembre 2017

Voilà déjà un an qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui notre très chère bien aimée Reine Ingrid Stéphanie

Précédemment médecin DES à la radiologie de l'Hôpital Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou.

En ce très douloureux souvenir

Les grandes familles HIEN, SAWADOGO, KOUMAYAN /ABEM, DOUAMBA, et familles alliées

M. HIEN Romuald Ahmed et ses enfants Maelys et Nathan renouvèlent leur profonde gratitude à tous ceux qui ont manifesté leur compassion lors de son rappel à Dieu le 15 Novembre 2016 et vous invitent à vous unir dans la prière pour le repos de son âme.

Programme des messes pour le repos de l'âme de « Phanie » notre Reine

Union de prière

Décès de Yaméogo Mathias : Remerciements et faire-part

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Dieu créa l'homme pour une existence impérissable
(Sag.2, 23)

La grande famille YAMEOGO à Nayalgué KOUDOUGOU, Bouaflé, Vavoua, Zuénoula en Cote d'Ivoire et au Canada ;

Le Tengsoaba de Dapoya/KOUDOUGOU ;

YAMEOGO Toudouba Romuald, planteur à Bouaflé en Cote d'Ivoire,
YAMEOGO Laraogo Wongo, cultivateur à Nayalgué ;

YAMEOGO Emmanuel et Gilbert, instituteurs à la retraite à Koudougou ;
YAMEOGO Paul dit Sec, cultivateur à Nayalgué ;

La grande famille Nabi à Palogo (Koudougou) ;
La belle famille OUEDRAOGO à Sao /Bousse ;
Sa majesté le chef de Sao (BOUSSE) ;

OUEDRAOGO Ambroise Ex Directeur General de la SONAPOST, ses frères et sœurs à Ouagadougou ;

OUEDRAOGO Ferdinand enseignant A L'Université Joseph Ki Zerbo, ses frères et sœurs à Ouagadougou ;

Les familles alliées et amies ;

Mme YAMEOGO Bibiane Esther en service a la direction de la prévention par les vaccinations et ses enfants Flora Mylène et Fabrice Romario garderont au fond du cœur l'expression chaleureuse de compassion, de fraternité, d'amitié et de solidarité lors du rappel à Dieu de leur fils, frère, beau-frère, ami, époux et père,

Dr Koudraogo Mathias YAMEOGO,

Précédemment, Directeur de projet au Programme d'Amélioration de la Santé de la Reproduction, du Nouveau-né et de l'Enfant (ANCRE), à Cotonou en République du Bénin.

A vous tous, parents, amis, promotionnaires, collègues, délégations, communautés religieuses, CCB, « Grâce et Paix de la part de Dieu notre Père ».

Par ailleurs elles vous informent que la messe servant lieu de funérailles chrétiennes auront lieu à KOUDOUGOU les 24 et 25 Novembre 2017.

Vendredi 24 novembre :

- veillée de prière à l'église St Augustin de Koudougou à partir de 21h00
Samedi 25 novembre

- Grande messe à l'église St Augustin à 9h00

- Bénédiction de la tombe après la messe

Elles vous invitent à vous associer à elles dans la prière et le recueillement,
en toute confiance que Dieu Notre Père dans son incommensurable Miséricorde accueille notre cher bien aimé Mathias avec ces mots rassurants que nous rappelle le prophète : « Ne crains rien, car je suis avec toi » (Esaïe 43 :5)
Union de prières

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