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Bruits de bottes au Zimbabwe : La confusion règne alors que l'armée dément tout coup d'Etat

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Le seul dirigeant qu'a connu le Zimbabwe depuis son indépendance en 1980, Robert Mugabe, est engagé dans un bras de fer sans précédent avec le chef de l'armée, Constantino Chiwenga qui a dénoncé, lundi, l‘éviction du vice-président du pays, Emmerson Mnangagwa pour un « complot » supposé contre le chef de l'Etat. Dans cette guerre ouverte, plusieurs personnalités ont été arrêtées par les mutins, ce mercredi 15 novembre 2017, qui démentent vouloir faire un coup d'Etat et assurent que le président et sa famille sont en sécurité.

Tout a commencé il y a une semaine, rapporte Le Monde Afrique, avec la destitution du vice-président, Emmerson Mnangagwa. « Ce dernier, jusqu'au lundi 6 novembre, était à la tête de la faction Lacoste. Il pensait se voir confier la succession du président vieillissant après sa mort. Mais c'est une autre faction, Génération 40, réunie autour de la première dame, Grace Mugabe, (aux ambitions présidentielles déclarées) qui est parvenue à pousser le chef de l'Etat à destituer Emmerson Mnangagwa ». L'ex-vice-président est en Afrique du Sud où il a trouvé refuge, aux dernières nouvelles.

Depuis lors, les tensions sont très vives dans le pays pour la succession du président Mugabe. Ainsi, dans la nuit du 14 novembre, des tirs ont été entendus à Harare, dans la capitale. Et aujourd'hui 15 novembre 2017, des militaires ont pris le contrôle des ministères, parlement et tribunaux ainsi que la radiotélévision nationale, a par ailleurs affirmé un témoin à l'agence Reuters. Aussi, plusieurs personnalités, dont le ministre des Finances, Ignatius Chombo, ont été arrêtées par les mutins.

Dans une adresse lue à la télévision publique, le général Sibusio Moyo nie avoir fomenté un coup d'Etat. « Nous ne faisons que viser les criminels qui l'entourent (...) dès que notre mission sera accomplie, nous nous attendons à ce que la situation retourne à la normale », déclare le général Moyo. Il a en outre assuré que le président Robert Mugabe et sa famille sont sains et saufs et que leur sécurité est garantie.
L'Afrique du Sud qui était le médiateur dans les crises au Zimbabwe pendant longtemps n'a pas tardée pour réagir. Dans un communiqué, le président Jacob Zuma s'est dit « très préoccupé» et a « exprimé l'espoir que les développements au Zimbabwe n'amènent pas un changement inconstitutionnel de gouvernement ».

Fidèle soutien de Robert Mugabe, il a également exhorté les autorités et l'armée du pays à« résoudre amicalement l'impasse politique » actuelle et prié les forces de défense zimbabwéenne « de faire en sorte que la paix et la sécurité dans le pays ne soient pas compromis ».

La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) reste « prête à aider là où c'est nécessaire », a en sus souligné la présidence sud-africaine.

L'ambassade américaine appelle à rester «à l'abri »

Dans un communiqué tôt mercredi matin, l'ambassade des Etats-Unis a, pour sa part, recommandéà ses ressortissants « de rester à l'abri chez eux jusqu'à nouvel ordre ». Par ailleurs, elle a diffusé un message sur son compte Twitter : « En raison d'une situation incertaine au Zimbabwe, les effectifs de l'ambassade américaine à Harare seront réduits et elle sera fermée au public le 15 novembre. Le personnel de l'ambassade continuera de suivre la situation de près ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Source RFI


Coopération Burkina - BAD - Banque Mondiale - FIDA : Revue conjointe des projets pour leur meilleure mise en œuvre

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Une énième revue conjointe des portefeuilles de projets entre la BAD (Banque africaine de développement), la Banque Mondiale, le FIDA (Fonds international de développement agricole) et le gouvernement burkinabèà Ouagadougou. La cérémonie d'ouverture des travaux s'est faite en présence de madame la ministre de l'Economie, des finances et du développement, Rosine Coulibaly/Sori, ce mardi 14 novembre, à la salle des conférences de Ouaga 2000.

« Quelle synergie d'actions entre le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers pour une mise en œuvre effective et efficiente des projets de développement ? » Tel est le thème retenu pour la revue conjointe des portefeuilles des trois bailleurs de fonds en coordination avec le gouvernement du Burkina en ce qui concerne l'année 2017.

Cette revue conjointe des trois partenaires techniques et financiers se déroule dans un contexte de l'an II de la mise en œuvre du PNDES. A ce propos, ces trois partenaires ont déjàà leur actif, à cette date, environ 1 300 milliards de F CFA en termes d'investissements contre 895 milliards de F CFA pour l'année 2016. C'est en somme, un portefeuille global de 45 projets, soit 36 projets nationaux et 9 projets régionaux que compte le trio partenaire à la date du 31 octobre 2017 au Burkina Faso.

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Cheick Kanté, représentant résident de la Banque Mondiale et porte-parole des trois partenaires techniques et financiers

La présente rencontre, selon le représentant résident de la Banque Mondiale au Burkina Faso et porte-parole des bailleurs de fonds, Cheick Kanté, est la preuve du dialogue permanent existant entre les trois partenaires techniques et financiers et le gouvernement burkinabè. Il a également rassuré de la disponibilité constante des trois institutions à accompagner le Burkina Faso dans le développement.

Pour Rosine Coulibaly/ Sori, si cette revue révèle un rajeunissement et une amélioration de la qualité du portefeuille, elle est aussi assez révélatrice des efforts consentis par le gouvernement, notamment dans la commande publique, l'existence de fonds pour l'amorce des études de faisabilité des projets.

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Rosine Coulibaly_Sori, ministre de l'économie, des finances, et du développement, rappelant les efforts du gouvernement et les défis à relever

La première responsable du département de l'Economie burkinabè n'a cependant exclu de rappeler pour terminer les défis à relever dont les maîtres mots sont croissance économique et réduction de la pauvreté.

Afin d'examiner ces défis qui, des dires du porte-parole des institutions financières, bloquent l'absorption accrue des ressources de développement, il a été fait le choix de focaliser la revue conjointe actuelle sur six centres d'intérêt. Il s‘agit concrètement de, la passation des marchés publics, l'application de la règlementation des projets et programmes de développement, la mise en vigueur des accords de financement, l'utilisation du fonds de préparation des projets et programmes, du suivi-évaluation de ces projets, puis de leur clôture.

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une vue des participants à l'ouverture des travaux

A l'issue des travaux, il est donc prévu l'adoption d'une feuille de route, d'un plan d'action qui consistera à poursuivre permanence les responsabilités et les recommandations retenues.

Madame la ministre, ouvrant les travaux de cette revue conjointe a informé, par ailleurs, de la tenue prochaine d'une assemblée générale des projets et programmes, toujours dans le souci de bâtir des recommandations pour une meilleure avancée dans la mise en œuvre du PNDES.

Tambi Serge Pacôme Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net

Banditisme : Trois réseaux de trafic d'argent, de traite sexuelle et de plaques solaires démantelés

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La police judiciaire des Hauts-Bassins a animé un point de presse le mardi 14 novembre 2017 sur l'arrestation de plusieurs personnes présumés auteurs de faux monnayages, escroquerie, traite de personnes et vols avec effraction.

Le Service Régional de la Police Judiciaire des Hauts-Bassins (SRPJ) a démantelé trois réseaux suite à de nombreuses plaintes pour de faux monnayages, escroquerie, traite de personnes et vols avec effraction. Plusieurs personnes ont été interpelées en tant que présumés auteurs de ces faits. C'est le commissaire Sayibou Galbané chef du service régional de la police judiciaire qui fait le point.

Le premier réseau de présumés auteurs de faux monnayages, d'escroquerie opérait dans les Hauts-Bassins, le Centre Ouest, le Centre et la Boucle du Mouhoun. Il a été démantelé par une femme l'officier de police Oho Ange Mariette Kambou. Le groupe était constitué de 10 personnes de sexe masculin âgées de 26 à 72 ans avec les identités suivantes : Yaméogo Georges, instituteur (41 ans) ; Traoré Sa Abdoul, employé de commerce (26 ans) ; Semde Hamidou, commerçant (34 ans) ; Dabiré Calixte teinturier (46 ans) ; 2 marabouts ( Diallo Oumarou 57 ans, Guiti Siriki 72 ans), 3 cultivateurs (Kaboré Madi 48 ans, Willy Seydou 57 ans, Willy Oumarou 60 ans), un repris de justice Koala Yaya.

Ces malfaiteurs appréhendés s'adonnaient à la contrefaçon, aux faux monnayages et à l'escroquerie. Leur mode opératoire consistait à faire croire aux victimes que la bande a pu dérober pendant la crise ivoirienne des billets de banque non traités de la BECEAO et qu'ils sont à la recherche de liquide magique pour le lavage. Pour convaincre les victimes, ils présentent des billets noirs (des papiers peints parmi lesquels ils prennent le soin d'insérer quelques billets authentiques également peints de la même couleur). Ensuite, les vrais sont extraits du lot, lavés et remis aux victimes aux fins de tester et dépenser. Convaincues de opportunité d'une affaire, les victimes tombent ainsi dans leur piège et sont spoliés jusqu'au dernier centime.

Pour spolier la victime, la bande exige d'elle l'achat d'un liquide magique se trouvant soit à Ouagadougou soit à la frontière Burkina Togo. Ce liquide qui coûte des dizaines de millions de francs CFA est acheté par les victimes auprès des complices de ces malfaiteurs. Les complices attendent à la frontière et quand on finit de payer le liquide il s'éclate sous l'effet du soleil. Cependant si le liquide arrive à destination ils t'envoient chez le marabout pour qu'il procède à des prières pour la réussite du lavement des billets noirs. Dès que la victime est copieusement spoliée, la bande disparait.
Une seconde méthode consiste à faire circuler ces faux billets un peu partout au Burkina qui sont écoulés lors de rassemblements tels que les marchés et les fêtes dans les différents villages.

Au stade actuel de l'enquête, 10 personnes ont été interpellées à Bobo-Dioulasso, à Koudougou, à Poa et à Ouagadougou, 3 autres étant en cavale. Il a été saisi 1 million de faux billets, 1 million d'ancienne monnaie, 2 armes à feu, des coupures de billets noirs d'une valeur de 100 millions, des gris-gris et de la poudre noire qui sert à conditionner les billets noirs. Ils ont ainsi escroqué de pauvres paysans qui ont vendu leurs récoltes contre de faux billets sans le savoir. A ce niveau, « le commissaire interpelle la population à la vigilance car il n y'a jamais eu de billet de banque noir susceptibles d'être lavé pour obtenir de vrais billets.

Une traite de personnes aux fins d'exploitation sexuelle

Au départ, des filles sont convoyées du Nigeria sous prétexte d'être envoyées en Europe où« des conditions paradisiaques » les attendent. Mais elles sont en réalité destinées aux sites d'orpaillages au Burkina. Elles sont dépossédées à l'arrivée de tous leurs documents d'identité, de leurs téléphones et sont envoyées sur les sites d'orpaillage où l'industrie du sexe malheureusement marche à merveille. Suite à une information selon laquelle 4 filles étrangères démunies, sans papier seraient en quête d'argent pour rentrer au Nigeria, elles ont été interpellées. Les investigations ont permis d'attraper Joy Sunday Akpan, 36 ans, détentrice de maquis qui s'adonne à cette traite. Elle leur présente des gris-gris sous prétexte qu'elles risquent la mort si elles ne respectent pas leurs engagements. Elles sont souvent battues.

Les victimes, logées dans des maisons en paille, payaient de leur poche le préservatif à 1000 f avec la patronne et chaque client qui entrait était pointé pour contrôler le gain des filles. A la fin, elles sont fouillées jusqu'au-dessous, dépouillées de leur argent (elles gagnaient entre 20 000 et 30 000 par jour) et avaient juste droit à 500 francs pour manger et survivre.

Pour obtenir sa liberté, chacune devait se vendre à 1 million et demi ou 2 millions. Sept filles âgées de 15 à 48 ans ont été récupérées par le SRPJ. Parmi elles, une âgée de 15 ans est enceinte et une autre a un bébé de père inconnu. Selon les témoignages de Ifiok Ime Daniel, une victime, certaines d'entre elles sont malades, d'autres sont mêmes décédées (les plus récentes à Bobo et à Banfora). Joy Sunday Akpan la patronne détient une dizaine de millions dans son compte malgré de multiples transferts au Nigeria. Ce sont des victimes très remontées qui maudissaient et insultaient Joy de les avoir exploitées. C'est, selon le commissaire Galbané, « une situation déplorable car celles qui n'ont pas d'enfant trainent peut-être des maladies et c'est la jeunesse burkinabè qui en pâtit d'où toute la difficulté mal à lutter contre les MST en rapport non protégé». Après les témoignages, les victimes ont été remises aux agents de l'action sociale qui se chargeront du rapatriement de ces filles au Nigeria leur pays d'origine.

Une affaire de cambriolage

Le troisième cas est un groupe de délinquants qui ont cambriolé des magasins et emporté une trentaine de plaques solaires et des batteries dont la valeur s'élève à plus de 5 millions de francs CFA. La police après avoir été saisie d'un cas de cambriolage de plusieurs boutiques et procédéà des investigations a pu interpeller le même jour les présumés auteurs des faits : Baganan Issouf et sana Sadiki. En réalité, le véritable coupable était celui qui a fait la déclaration.

La police invite la population à dénoncer tout comportement suspect en composant le 17 pour la police, le 1010 pour le centre de veille et d'alerte.

Haoua Touré

Election présidentielle au Libéria : Y a-t-il un compromis entre Weah et Sirleaf ?

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Au Libéria, on ignore toujours la date du second tour de l'élection présidentielle qui, normalement, aurait dû se tenir le 7 novembre dernier. En effet, à l'issue des résultats du premier tour de l'élection présidentielle, le parti de la liberté du vice-président sortant, Joseph Boakaï, avait porté plainte pour fraudes. Et entendant la décision de la commission électorale, la Cour suprême a suspendu le processus électoral.

A quand le second tour de l'élection présidentielle au Libéria ? La question reste sans réponse et pour l'instant, une polémique occupe les esprits.

Il s'agirait d'une possible entente entre le clan présidentiel et l'opposant George Weah, l'ex footballeur qui est arrivé en tête après le premier tour. C'est ce qu'affirme d'ailleurs un ancien enquêteur du tribunal pour la Sierra Léone (Cour qui a condamné l'ex président libérien Charles Taylor). Dans une interview accordée à La Voix de l'Amérique, l'Américain Alan White a confié que « le clan présidentiel aurait obtenu de la part de George Weah, un certain nombre de concessions ».

Des concessions, qui selon lui, engagent le candidat du Congrès pour le changement démocratique (CCD), «à ne faire aucun procès pour corruption à la famille de la présidente sortante et à ne faire aucun procès à qui que ce soit pour des crimes pendant la guerre civile ».

Dans le clan de la présidente, Ellen Johnson Sirleaf, on soutient qu'il n'y a pas de deal. Réagissant sur cette polémique, le fils de la présidente, Robert Sirleaf, ne manque pas de traiter Alan Whinte de « menteur » dans le journal Front Page Africa.
Avec cette nouvelle révélation sur ce prétendu compromis, l'ancienne gloire du football risque de perdre des points, lui dont les adversaires clament qu'il bénéficie du soutien de la présidente sortante.

Ce dernier ayant remporté le premier tour avec une avance confortable de 38% des voix ?contre seulement 29% pour le vice-président sortant, Joseph Boakaï. Et si la reprise des élections peut prendre plusieurs jours, il est possible que les procédures judiciaires ne s'achèvent pas la fin du mandat de la présidente Sirleaf, le 15 janvier 2018.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net
Source : RFI

Foire de réactions sur la sortie de Tahirou Barry sur BF1 : « Les périls de l'essentialisation » selon Assétou Diallo

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La tribune ci-après est de Assétou Diallo, chercheur, doctorante à l'école doctorale de droit de la Sorbonne. Tout en déplorant les relents ethnicistes et régionalistes des réactions consécutives à la sortie de l'ancien ministre de la Culture à l'émission « Surface de vérité» sur BF1, notre compatriote interpelle à la nécessité d'une union de tous les Burkinabè pour pouvoir espérer relever les défis du moment.

Le passage de Monsieur Tahirou Barry, ex ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme sur BF1 le dimanche 12 novembre a déclenché une polémique au Burkina Faso tant dans les médias que sur les réseaux sociaux…

Force est de constater que certains écrits, commentaires à des posts et tweets relatifs à l'émission, des propos de certains responsables et militants politiques tombent dans les travers de l'essentialisation et donc sous le coup de la loi (article 132 CPB).
Essentialiser, c'est réduire un individu à une seule de ses caractéristiques visibles ou supposées, mais également, et c'est cela le pire, c'est établir un prétendu lien de causalité entre ce qu'on lui reproche et son appartenance à un groupe racial, ethnique, religieux, etc... Ce qui revient à identifier des individus à leur ethnie ou à réduire des groupes ethniques aux comportements de quelques individus.

Essentialiser, c'est réduire un individu à une seule de ses dimensions. C'est le propre des ethnicistes qui utilisent un discours péjoratif et ou infamant sur le groupe visé.
Au-delà du contenu positif ou négatif des stéréotypes, l'activité de catégorisation, de totalisation et de limitation de l'individu à des propriétés préconçues n'est en soi pas une activité neutre du point de vue des valeurs. Dans cette perspective, voir et penser le monde social dans les catégories de l'ethnie relève déjà d'une attitude ethniciste.

Cette idéologie peut entraîner une attitude d'hostilité ou de sympathie systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes. C'est en cela que les propos de Martin Niemöller (1892/1984 Pasteur protestant arrêté en 1937) analysé au regard de l'actualité trouve tout son sens. Ainsi il soutenait : « D'abord, ils sont venus pour les socialistes et je n'ai rien dit parce que je n'étais pas socialiste. Puis, ils sont venus pour les syndicalistes, et je n'ai rien dit parce que je n'étais pas syndicaliste. Puis ils sont venus pour les juifs, et je n'ai rien dit parce que je n'étais pas juif. Puis ils sont venus pour moi et il n'y avait plus personne pour me défendre... ».

Par analogie, dans un contexte parallèle tout comportement dissident, déviant ou simplement « déplacé» de la part d'un jeune issu de la colonisation fait l'objet de jugements moraux qui s'apparentent, par leur outrance, leur généralité et leur contenu, aux doléances du colon à l'encontre du colonisé. C'est ainsi qu'on parle, aujourd'hui comme au temps des colonies de « décivilisés », de « sauvageons » ou de « barbares », de « défaut d'éducation » et de bamboula. Le professeur Laurent Bado sur la caractériologie des nations maintenait à l'occasion d'un meeting politique que « les Arabes sont fourbes, les Français sont vantards, les Juifs sont pingres, les Italiens sont escroc etc…».

L'être humain est trop complexe pour être réduit à un seul qualificatif. Et qui plus est, l'essentialisation crée un phénomène dangereux qui, au lieu de rassembler les citoyens sur ce qu'ils peuvent avoir en commun, ne fait qu'exacerber des différences bien souvent montées en épingle à des fins électorales.

L'histoire longue et récente est truffée d'exemple confirmant que le seul déterminant de notre comportement social et politique demeure l'éducation reçue. La faillite morale n'a ni ethnie, ni race, ni couleur. De ce fait, le codificateur burkinabè devrait faire évoluer le code pénal qui vise en son article 132 les délits à caractère racial, régionaliste et qui sont punis d'un emprisonnement de 1 à 5 ans.

Nous ne pouvons pas nous payer au Burkina Faso, le luxe de la désunion et de la division. Capitaliser sur nos acquis est un passage obligé pour espérer délaisser les débats chimériques et préfabriqués, pour faire face aux défis et enjeux du nouveau monde en ce sens où partout ailleurs la résistance s'organise.

Assetou DIALLO
Doctorante/chercheur, Energie-Environnement-Infrastructure
Ecole doctorale de droit de la Sorbonne (EDDS)
Département de droit international et européen
Centre Panthéon
Mail : dialloassetou2010@gmail.com

Accrochage entre forces de défense et terroristes à Ariel : Le MPP « loue la bravoure et la détermination de nos FDS qui montent en puissance »

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Ceci est un communiqué du Mouvement du peuple pour le progrès(MPP) suite à la réplique victorieuse des forces de défense et de sécurité(FDS) à l'attaque des terroristes à Ariel dans le Soum.

Le peuple du Burkina Faso a été informé par un communiqué de l'armée des évènements graves survenus dans le septentrion de notre pays le 12 novembre 2017 entre nos forces de défense et de sécurité et les éléments terroristes qui y agressent lâchement nos frères et sœurs. En effet, au cours d'une patrouille de reconnaissance dans la localité de Ariel, nos FDS ont eu un accrochage avec ces bandits sans état d'âme qui n'ont pas hésitéà faire usage de leurs armes.

La riposte de nos vaillantes troupes a été immédiate et il s'en est suivi de combats très violents. Après le déluge de feu que ces bandits ont essuyé de nos soldats, le bilan communiqué par notre armée est éloquent : 4 blessés dans nos rangs et la totalité des assaillants neutralisés et leur armement récupéré.

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès félicite nos vaillants soldats et leur commandement. Il loue la bravoure et la détermination de nos FDS qui montent en puissance. Il leur réitère ses encouragements et salue l'esprit citoyen des populations qui font preuve d'une collaboration exemplaire.

Il réaffirme son soutien indéfectible à son Excellence le Président du Faso et au gouvernement pour les efforts inlassablement consentis pour le renforcement des capacités d'action de nos Forces de défense et de sécurité.

Il souhaite prompt rétablissement aux blessés et salue la promptitude des initiatives qui ont été développées pour leur prise en charge adéquate.

Gloire au Peuple du Burkina Faso !
Courage à nos Forces de défense et de sécurité !

Le Secrétaire Exécutif National
Lassané SAVADOGO

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 15 novembre 2017

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 15 novembre 2017, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 12 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Sécurité :

- un décret portant création, composition, attributions, organisation et fonctionnement du Comité national du Système d'information policière pour l'Afrique de l'Ouest (WAPIS-SIPAO).

Le programme WAPIS-SIPAO vise à accroître la capacité des services chargés de l'application de la loi ouest-africaine pour combattre la criminalité transnationale et le terrorisme grâce au partage d'informations.

L'adoption de ce décret permet l'opérationnalisation du Comité national du Système d'information policière pour l'Afrique de l'Ouest (WAPIS-SIPAO).

I.1.2. Pour le compte du ministère de l'Administration territoriale et de la décentralisation :
- un rapport relatif au déroulement du Hadj 2017.

Le Hadj 2017 s'est déroulé dans un contexte marqué par une augmentation substantielle du quota de pèlerins burkinabè qui est passé de 5 500 en 2016 à 8 143 en 2017 avec 37 agences de voyages autorisées.

Au regard des difficultés constatées, le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires, de concert avec tous les acteurs, en vue de mettre en place un dispositif efficace et un mécanisme de suivi de l'organisation du Hadj édition 2018 et des années à venir.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l'Education nationale et de l'alphabétisation :
- un rectificatif au rapport N°2017-0072/MENA/CAB du 12 septembre 2017, adopté par le Conseil des ministres du 27 septembre 2017 relatif à la passation d'un contrat par la procédure d'entente directe pour l'équipement de laboratoires des établissements d'enseignement général.

Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution du marché au groupement ITEC GLOBAL/BSR Sarl pour la fourniture, l'installation et la mise en service ainsi que la formation des enseignants dans le cadre du Projet d'équipement de laboratoires d'établissement d'enseignement général, pour un montant de huit cent soixante-quinze millions deux cent soixante-dix-neuf mille cinq cent quatre-vingt-huit virgule trente et un (875 279 588,31) FCFA HTVA, au lieu de huit cent soixante-quinze millions deux cent soixante-dix-neuf mille cinq cent quatre-vingt-huit (875 279 588) FCFA TTC, au profit du ministère de l'Education nationale et de l'alphabétisation.
La durée totale du contrat est de cent vingt (120) jours, hors réhabilitation des locaux.
Le financement est assuré par le budget de l'Etat, gestion 2017.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 14ème édition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC), du 21 au 30 novembre 2017, sous le thème « Respect des couleurs et des symboles de la Nation, gage d'une citoyenneté responsable et de l'unité nationale ».

La SENAC 2017 dont la clôture est placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président du Faso a pour parrain le grand Chancelier des ordres burkinabè.

II.2. Le ministre des Mines et des carrières a fait au Conseil une communication relative à la cérémonie officielle de démarrage des activités de la mine d'or Houndé Gold Operation, le 09 décembre 2017 à Houndé, chef-lieu de la province du Tuy, région des Hauts-Bassins, sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Président du Faso.

II.3. Le ministre des Sports et des loisirs a fait au Conseil une communication relative à la prestation des Etalons du Burkina, dans le cadre des éliminatoires comptant pour la qualification à la coupe du monde de football Russie 2018.

A l'occasion de la dernière journée de ces éliminatoires, nos Etalons ont battu, ce mardi 14 novembre 2017 au Stade du 4 août, les Requins bleus du Cap Vert par le score de 4 buts à zéro.

Le Conseil félicite les Etalons et l'encadrement technique pour cette brillante victoire et pour leur parcours tout au long de ces éliminatoires.

Le Gouvernement tient également à remercier les supporters de l'intérieur comme de l'extérieur et l'ensemble du peuple burkinabè pour leur soutien indéfectible à notre équipe nationale.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

- Monsieur Zakaria PARRE, Mle 28 132 T, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d'études au Secrétariat général ;

- Monsieur Ousmane Tasmir DIALLO, Mle 28 166 X, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d'études au Secrétariat général ;

- Madame Zalissa COMPAORE, Mle 46 657 H, Administrateur civil 1ère classe 4ème échelon, est nommée Chargé d'études au Secrétariat général ;

- Monsieur Sy Joseph TRAORE, Mle 212 137 N, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d'études au Secrétariat général ;

- Monsieur Adama OUATTARA, Mle 247 522 D, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d'études au Secrétariat général.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

- Madame Maïmouna DERME/TRAORE, Mle 130 183 Z, Magistrat de grade terminal, classe exceptionnelle, 4ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

- Monsieur Elysé OUEDRAOGO, Mle 130 456 B, Magistrat, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique.

C. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L'INDUSTRIE ET DE L'ARTISANAT

- Madame Gisèle Basseffyam Isabelle Marie SAGNON/SAWADOGO, Mle 130 311 W, Magistrat, 1er grade, 2ème échelon, est nommée Conseiller technique.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION
Le Conseil a procédéà la nomination d'un Administrateur au Conseil d'administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B), au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Cette nomination sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et
des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l'ordre national

Chef de file de l'Opposition politique : « Très bientôt une plainte en justice contre Monsieur COMPAORE » (réunion du 14 novembre 2017)

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Le Cadre de Concertation du Chef de file de l'Opposition politique (CC-CFOP) a tenu une réunion ordinaire le mardi 14 novembre 2017. Présidée par le Chef de file de l'Opposition, M. Zéphirin DIABRE, la réunion avait les points suivants inscrits à l'ordre du jour :

- Vie du cadre de concertation ;
- Situation nationale ;
- Divers.

A l'entame de la rencontre, les participants ont observé une minute de silence en mémoire de Madame Henriette TRAORE née OUEDRAOGO, sœur du Président de l'ADF/RDA, Maître Gilbert Noel OUEDRAOGO, rappelée à Dieu le 10 Novembre 2017.

L'Opposition politique présente toutes ses condoléances les plus attristées à la famille de l'illustre défunte.

Au titre de la vie du cadre, le Président de l'UBN, Diemdoda DICKO, et le vice-Président du CDP, Boubacar SAVADOGO, ont fait le point de la participation de l'Opposition aux états généraux de la décentralisation. Il ressort que les échanges ont été fructueux, et que les représentants de l'Opposition ont formulé des propositions pertinentes pour l'acte 3 de la décentralisation. L'assemblée a félicité les participants de l'Opposition et les a encouragés à prendre activement part au reste du processus.

Toujours au sujet de la vie du cadre, le Chef de file de l'Opposition a informé les participants de l'avancement des travaux de la commission mise en place pour réfléchir sur les réformes du Code électoral.

Au titre de la situation nationale, les participants ont évoqué la situation à l'Arrondissement 3 où l'équipe municipale, dirigée par l'Opposition, est visée par une motion de défiance. Les chefs des partis d'Opposition ont décidé de l'envoi d'une délégation pour rencontrer Madame le Maire, Rainatou OUEDRAOGO née SAVADOGO, ce jeudi 16 novembre 2017 à 10h à la mairie de l'Arrondissement. L'Opposition compte ainsi réaffirmer son soutien indéfectible au Maire victime d'un complot ourdi par le pouvoir en place.

L'immixtion du ministre de la Communication dans le traitement de l'information à la RTB a également été discutée. L'Opposition politique salue la mise au point de la rédaction de la RTB au sujet de l'annulation de l'émission avec l'ancien ministre Tahirou BARRY. L'Opposition condamne par ailleurs les agissements du ministre de la communication, qui portent atteinte à la liberté d'expression et à l'indépendance de la presse.

A propos du « scandale Tranquilos », l'Opposition prend acte de la déclaration du député Ladji COULIBALY dans L'Observateur Paalga et Le Pays du mardi 15 novembre 2017. Dans ces deux parutions, le député a certifié que c'est son fils qui a filmé le Ministre d'Etat Simon COMPAORE tenant une arme de guerre et menaçant les opposants.
Cette révélation montre une fois pour toutes que la vidéo est bel et bien authentique. L'Opposition a entamé les démarches devant aboutir très bientôt au dépôt d'une plainte en justice contre Monsieur COMPAORE qui, par ces actes et paroles, a violé les lois du Burkina Faso en matière de détention et de port d'armes de guerre.

Sur le plan diplomatique, l'Opposition politique déplore la légèreté avec laquelle la question de l'Ambassadrice du Burkina en Ethiopie a été gérée. Malgré le communiqué du Ministère des affaires étrangères, il apparait que cette affaire révèle l'amateurisme qui caractérise la gestion actuelle de notre diplomatie qui du reste, au lieu d'être une diplomatie de développement au service des populations burkinabè, est devenue une diplomatie du business au service d'intérêts privés bien connus.

Débutée à 18 heures, la réunion a pris fin à 20h 30 mn après l'examen de quelques points de divers.

Le service de communication du Chef de file de l'Opposition politique


"Le pardon, la tolérance et la sagesse sont le langage des hommes forts." Proverbe burkinabè

Ruines de Loropéni : Le plan de gestion validé

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La direction des sites classés au patrimoine mondial a procédéà la validation du plan de gestion et de conservation des ruines de Loropéni le mardi 14 novembre 2017. Cette rencontre tenue dans la salle de réunion du site a réuni les acteurs locaux et les services techniques du ministère de la Culture.

Huit ans après son inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO, les autorités du ministère de la Culture à travers sa direction des sites classés multiplient les actions pour une grande visibilité du site. Dans ce sens la direction a organisé une rencontre pour la validation du plan de gestion qui court de 2011 à 2020. Ce plan vise le renforcement des mécanismes de protection et de gestion, l'amélioration de la qualité des visites, la promotion et la mise en œuvre d'un programme de recherche scientifique et le renforcement des pratiques de conservation préventives.

Cette rencontre de validation selon le directeur des sites classés est une ligne directrice pour les acteurs chargés de la protection des ruines de Loropéni. Pour Léonce Ki, il s'agit de faire en sorte que les acteurs aient un document de référence permettant de mieux coordonner les actions pour la conservation des ruines. Il poursuit en affirmant que « ce document est notre boussole et ne peut avoir sens si tous les acteurs impliqués ne connaissent pas leur rôle ». [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Dalou Mathieu Da
Correspondant régional

Ecole privée de santé Sainte Julie de Bobo : 100 agents de santé ont prêté serment

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Le samedi 11 novembre 2017 à Bobo-Dioulasso, 100 agents de santé ont prêté serment à l'école privée de santé Sainte Julie. Apte à servir les populations, cette promotion a pris pour nom de baptême « Santé pour tout Homme et pour tout l'Homme ». La cérémonie était placée sous le parrainage de monsieur Thiécoura Sougué, enseignant à l'Ecole Nationale de la Santé Publique de Bobo-Dioulasso (ENSP-Bobo).

Cette promotion est composée essentiellement de :

- 52 agents itinérants de santé et d'hygiène communautaires ;
- 09 filles de salle et 02 garçons de salle ;
- 16 sages-femmes ;
- 21 infirmiers diplômés d'état.

Ces agents mis à la disposition des services de santé et des populations du Burkina Faso se sont engagés solennellement devant Dieu et devant les hommes, à servir loyalement l'humanité en générale et leur pays en particulier. Ainsi, après trois années de dur labeur, deux ans pour certains et un an pour d'autres, ils auront désormais la lourde tâche de prendre en charge toute personne qui pour des raisons de santé s'adressera à eux. Comme le dit si bien le nom de baptême de leur promotion « Santé pour tout homme et pour tout l'homme », ils pourront exercer leur travail avec tout le dévouement qui sied en la matière.

C'est pourquoi ils se sont engagés à utiliser leurs compétences pour améliorer la santé des populations, cela en conformité avec les règles éthiques et déontologiques édictées. Ils n'ont cependant pas manqué de faire honneur au promoteur de leur école et de rendre hommage à leur parrain qui n'est tout autre que monsieur Thiékoura Sougué, enseignant à l'Ecole Nationale de Santé Publique de Bobo-Dioulasso. Ce dernier a la lourde responsabilité de guider les pas de ses protégés à travers des conseils. Dans ce sens, il a invité ses filleuls à se rendre utiles aux populations et à servir tous les hommes sans discrimination aucune. L'expression de reconnaissance est allée aussi à l'ensemble du personnel de l'école.

Pour le directeur fondateur, Samuel Kéré, la prestation de serment des agents de santé de cette nouvelle promotion est une « renaissance des professions de la santé au moment où ces derniers s'apprêtent à intégrer la grande famille du département de la santé».

Avec un taux de réussite de 98,03 %, le directeur fondateur n'a pas manqué de féliciter vivement les lauréats qui selon lui, ont bien mérité leur diplôme après un travail de dur labeur. « Pour réussir dans votre profession, sachez que le défi de l'innovation et de renaissance doit être relevé pour que vous ne sombriez pas dans la routine. Vos diplômes n'auront de valeur que lorsque vous serez capables de mettre au service de nos population vos compétences avec humanisme, professionnalisme et dévouement », a-t-il souligné ce dernier. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

La lecture, parlons-en : « Lire, c'est boire et manger, l'esprit qui ne lit pas maigrit, comme le corps qui ne mange pas ! »

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Cette réflexion procède de Alex YAMBA, écrivain-éditeur. Celui-ci déplore la perte du goût de la lecture qui est à la base d'une inculture de plus en plus grande dans la génération actuelle. L'on y apprend que la lecture est la source même de la connaissance, « la lecture est un puissant moyen de développement de l'esprit humain ». Lisons donc…

À l'heure actuelle, la lecture est devenue la chose la moins prisée au Burkina Faso. Tout le laisse croire. Rien qu'àécouter les uns et les autres s'exprimer, on comprend tout de suite qu'ils ont perdu le goût pour la lecture. Même les quotidiens d'informations qui nous filent les nouvelles crues de la vie politique et sociale sont également victime du désintérêt du lecteur. Pour preuve, plutôt que d'aller à la source du savoir qui reste le seul monopole du livre, l'on préfère s'abreuver de toutes les intoxications possibles via mère rumeur, prétextant le manque de temps ou la paresse de lire. Pourtant, si je ne m'abuse, la lecture s'avère sinon la base du développement intellectuel, au moins l'essence qui nous procure les connaissances nécessaires pour notre bien-être social. En témoigne cette déclaration de Victor Hugo : « lire, c'est boire et manger. L'esprit qui ne lit pas maigrit, comme le corps qui ne mange pas ! »

Avant l'apparition de la télévision, le livre constituait le seul moyen d'information et de détente. Tous ceux qui découvraient l'alphabet français consommaient sans modération cet outil indispensable à la culture générale. Qui pour s'informer des réalités de la vie, qui d'autre pour s'instruire, qui d'autre encore pour s'évader… Bref, chacun s'y adonnait avec joie. Surtout que cela favorisait la maîtrise de la langue de Molière imposée par le colonisateur comme langue principale au détriment de celles locales considérées à tort comme étant des dialectes sauvages, voire inutiles. En tout cas la lecture s'avérait l'une des disciplines phares de l'époque que tout bon lettré digne de ce nom s'employait à pratiquer avec beaucoup d'intérêt. On le répétait d'ailleurs sans arrêt à l'école, seule la lecture permet de renforcer la maîtrise parfaite de la langue et de comprendre les aspects de la vie. N'est-ce pas ce qui a valu à l'époque la naissance d'un grand nombre d'élites du pays dont certains continuent encore de briller de nos jours par leur simple intelligence au point que la génération actuelle ne peut rivaliser de talent faute de culture générale malgré le foisonnement des nouvelles technologies de l'information.

C'est vous dire combien la lecture est un puissant moyen de développement de l'esprit humain. En la pratiquant, elle vous procure non seulement du bonheur sur le plan psychique mais aussi sur le plan social. Dans le premier cas on assiste à la détente du cerveau et à son ouverture intellectuelle. Dans le second cas, le corps s'épanoui pleinement, s'exprime avec aisance et sans complexité. On peut donc dire sans se tromper que la lecture nous éloigne de trois grands maux : l'ennui, l'ignorance et le mal-être. Cependant, elle nous rapproche de trois grandes merveilles : le savoir, le savoir-faire et le savoir-être.

Il n'est pas étonnant de voir la génération actuelle commettre des fautes dans des expressions courantes. Elle manque même de logique dans son raisonnement, si celle-ci n'éprouve pas des difficultés à cerner les tenants et les aboutissants de la vie. Alors qu'on la juge plus évoluée que la vieille génération au regard de l'apparition des nouvelles technologies de l'information. Bien qu'ayant eu la grande opportunité d'effectuer des études plus poussées, il n'en demeure pas moins qu'elle présente beaucoup d'insuffisances dues au manque de culture générale. Seule une lecture permanente et généralisée peut contribuer à combler ses lacunes. À titre d'exemple, beaucoup évoque sans cesse aujourd'hui le nom de Karl Max, de Lénine, d'Amilcar Cabral, de Nelson Mandela, de Thomas Sankara et j'en passe, sans avoir jamais ouvert un livre les concernant afin de s'imprégner de leur vraie personnalité. Ils se contentent plutôt de se gaver des informations que leur fournissent les médias audiovisuels sans chercher à approfondir leurs connaissances en la matière. Ils oublient que la parole s'envole, mais les écrits restent. Le cerveau retient ce qu'il a pris de la peine à enregistrer, cependant il enterre si vite les propos qu'on lui tient, même s'il garde les images c'est juste pour un temps. Une bonne lecture par contre vous fera réveiller dans les moindres détails des souvenirs datant de longues années.

Revenons encore à nos grands hommes précités. Thomas Sankara, pour ne prendre que son cas, s'affichait aux yeux de tous comme un homme intelligent à travers son verbe facile et sa maîtrise parfaite des questions relevant de la vie politique et sociale. N'est-ce pas le fruit de ses nombreuses lectures ? Pour preuve, ne disait-on pas qu'il tenait des idées purement marxiste ou léniniste ? Comment parvenait-il à dégager de telles idéologies ? Parce qu'il s'imprégnait au préalable des personnalités de ses idoles dans un livre au point qu'il retenait mot pour mot tout ce qu'ils y racontaient ! Aujourd'hui, il est triste de constater que beaucoup usurpe le nom de Sankara pour se proclamer comme tel alors qu'ils ignorent complètement le sens profond du sankarisme. S'ils ne croient pas qu'il s'agit d'une lutte aveugle dont le but consiste à satisfaire leurs seuls intérêts égoïstes. N'est-ce pas le résultat de l'obscurantisme dont ils font preuve à travers leur refus catégorique de se cultiver ! Si nos devanciers avaient tenu un tel comportement, le monde serait encore au stade primitif.

Voilà pourquoi Victor Hugo affirmait sans ambages dans un de ses poèmes : « Dieu, le premier auteur de tout ce qu'on écrit, a mis, sur cette terre où les hommes sont ivres, les ailes des esprits dans les pages des livres ».

On ne cessera jamais de le répéter, la lecture est un puissant remède contre les tares de la société. Malheureusement force est pour nous de constater que de nos jours, le livre est devenu un objet obsolète. En lieu et place, on se sert des nouveaux outils de haute technologie. Je n'ai rien contre, tant que ceux-ci peuvent contribuer au développement de l'homme, à préserver nos valeurs morales. Mais au regard des contenus qu'ils nous proposent, j'ai bien peur que cela ne contribue davantage à saper la morale de nos sociétés. D'où cette perte de vitesse énorme au niveau de l'éducation, entrainant d'office la recrudescence de l'incivisme. En un mot, la jeunesse d'aujourd'hui a divorcé d'avec la lecture, alors que cette dernière représente l'une des valeurs sûres et incontournable de l'éducation. Victor Hugo n'a-t-il pas laissé entendre que tout homme ouvrant un livre y trouve une aile et peut planer là-haut où l'âme en liberté s'émeut ! Il ajoutait d'ailleurs que l'école est sanctuaire autant que la chapelle ! Ceci pour dire que l'alphabet que l'enfant avec son doigt épelle, contient sous chaque lettre une vertu ! Ainsi, la désaffection des jeunes vis-à-vis de la lecture est un handicap majeur au développement. L'écrivain émérite Henry Lopez l'a même souligné en disant que : « si vous n'avez pas des hommes instruits vous ne pouvez pas vous développer ! »

Pour y remédier, il est donc temps pour nous de changer notre fusil d'épaule. Donc au petit enfant, donnez le petit livre ! Marchez, la lampe en main, pour qu'il puisse vous suivre ! Disait encore Victor Hugo. Entendez par-là qu'il faut donner ou rendre le goût pour la lecture à la jeunesse. Il faut cultiver en elle ce désir ardent de toujours lire entre les lignes, car le cœur s'éclaire doucement à cette humble lueur, selon toujours Victor Hugo. En somme, il s'agit d'ouvrir le monde de la lecture et de la littérature à toute la jeunesse. Certes, le défi à relever est de taille, mais il est rassurant de savoir que ce procédé pourra contribuer à améliorer un tant soit peu le faible niveau de nos enfants. Il n'est jamais trop tard pour gagner à la lecture des jeunes, si tant est qu'elle permet de développer leurs compétences tout en bâtissant avec eux leur motivation à lire. Quand on sait que certains l'ont abandonné suite à un parcours d'échec dans leurs études, d'autres par contre n'ont pas encore eu l'occasion de se lancer dans cette aventure, faute de rencontres positives avec les livres. Car c'est à travers les lignes des livres que se révèle l'esprit des grands hommes.

En conclusion, retenons ces précieux vers de Victor Hugo :

« La nuit produit l'erreur et l'erreur l'attentat.
Faute d'enseignement, on jette dans l'état
Des hommes animaux, têtes inachevées,
Tristes instincts qui vont les prunelles crevées,
Aveugles effrayants, au regard sépulcral,
Qui marchent à tâtons dans le monde moral.
Allumons les esprits, c'est notre loi première,
Et du suif le plus vil faisons une lumière.
L'intelligence veut être ouverte ici-bas ; »

Alex YAMBA
Écrivain-éditeur
Tel (mobile) :+226 70 35 42 18
Tel (mobile) :+226 65 91 40 36
E-mail :apolaburkina@yahoo.fr
E-mail :contact.apolaburkina@gmail.com
Facebook : https://www.facebook.com/apolaburkina.apola

Enseignement supérieur : Les boursiers sont autorisés à s'inscrire dans les instituts privés

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Le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation porte à la connaissance des nouveaux bacheliers attributaires de la bourse nationale au titre de l'année universitaire 2017-2018 qu'ils sont autorisés à s'inscrire dans des institutions privées conventionnées d'enseignement supérieur s'ils s'engagent à respecter les conditions suivantes :

- prendre en charge les frais de formation y afférents ;

- ne pas s'inscrire à la fois au privé et au public ;

- déposer une fiche d'engagement légalisée au CIOSPB.

Les inscriptions dans les établissements privés non conventionnés ne seront pas prises en compte.

NB : Les étudiants boursiers affectés par l'Etat dans les institutions privées conventionnées d'enseignement supérieur ne sont pas concernés par les dispositions du présent communiqué.

Pr Alkassoum MAIGA
Chevalier de l'Ordre national

Haute Cour de justice : Les membres de la Chambre d'appel installés, « la suite, c'est pour bientôt »

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Elus le 24 octobre 2017, les six juges parlementaires et leurs suppléants pour siéger la Chambre d'appel de la Haute Cour de justice du Burkina ont prêté serment ce mercredi, 15 novembre 2017 en fin de matinée à la Cour de cassation.

En mai 2015, le Conseil national de la transition (CNT) procédait à la modification de la loi organique portant composition et fonctionnement de la Haute Cour de justice et procédure applicable devant elle. En juillet 2015, le Conseil national de la transition, organe législatif de la transition, mettait en accusation devant la juridiction, l'ancien président, Blaise Compaoré, et plusieurs de ses ministres pour « faits de coups et blessures volontaires, complicité de coups et blessures, assassinats et complicité d'assassinat ». Le procès, ouvert en avril 2017, avait connu de nombreux « obstacles » de forme, aboutissant le 16 juin à une suspension pour correction des textes et ce, suite à une requête en inconstitutionnalité déposée par des avocats de la défense. Le Conseil constitutionnel ayant, par une décision du 9 juin, jugé« contraire à la Constitution » l'absence de recours possible sur les décisions de ladite Cour.

Dès lors, le législateur était appeléà revoir les textes avant que la juridiction saisie ne puisse poursuivre le procès, ce qui fut fait à la faveur de la session extraordinaire de juin 2017 de l'Assemblée nationale (20 juin au 4 juillet 2017). Désormais, on retient essentiellement que le double degré de juridiction (qui avait été soulevé) est effectif. La Haute Cour de justice comprend donc une Commission d'instruction (qui existait déjà), une Chambre de contrôle de l'instruction, une Chambre de première instance et une Chambre d'appel.

Ici, la Chambre d'appel (compétente pour statuer sur les décisions rendues en première instance ) est composée de neuf juges dont six députés élus pour la durée de la législature par l'Assemblée nationale après chaque renouvellement général, trois magistrats de grade exceptionnel issus de la Cour de Cassation, du Conseil d'Etat ou de la Cour des comptes (le mandat des magistrats à nommer est d'une durée égale à celle du mandat parlementaire restant à courir), six juges parlementaires suppléants élus dans les mêmes conditions que les titulaires et trois juges magistrats suppléants nommés dans les mêmes formes que les titulaires.

La Chambre d'appel est présidée par le juge le plus ancien dans le grade le plus élevé.

C'est dans la dynamique de ce nouveau schéma que l'Assemblée nationale a élu, le 24 octobre 2017, les juges parlementaires et leur suppléant pour siéger à la Chambre d'appel de la Haute Cour de justice. Ainsi, comme députés admis juges titulaires, on a Boureima Bougouma (MPP, parti au pouvoir), Mamadou Diallo (MPP), Elise Ilboudo (MPP), Barry Boukary (MDA/Groupe parlementaire Burkindlim, Majorité présidentielle), Zinakou Alfred Zanré (UPC, opposition), Marie Rose Sawadogo (ADF/RDA, opposition).

Ils ont pour suppléants, Assétou Fofana (MPP), Alexandre Tapsoba (MPP), Marc Zoungrana (MPP), Alidou Sanfo (UNIR/PS, Majorité présidentielle), Tini Bonzi (UPC) et Paul Sawadogo (CDP, opposition).

La cérémonie de prestation de serment du jour, qui a fait office d'installation officielle, a vu les juges-élus s'engager à exercer avec « honnêteté» leur mission. Un des douze élus était absent à cette cérémonie solennelle de prestation de serment « pour raisons de famille ». Il s'agit de Marie Rose Sawadogo, elle prêtera donc serment à une date ultérieure.

Ces élus sont désormais astreints aux mêmes obligations (dont l'indépendance du juge, le devoir de réserve, l'intégrité, etc.) que les juges professionnels.
Pour le président de la Haute Cour de justice, Mathieu B. Ouédraogo, avec cet acte, « la suite du procès, c'est pour bientôt ; une rencontre prochaine est prévue pour arrêter un programme, trouver une date pour la reprise ».

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Arrondissement 3 : Les militants de l'UPC vent debout contre la « forfaiture »

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La situation est toujours confuse dans l'arrondissement 3 de la ville de Ouagadougou où le maire Raïnatou Sawadogo fait face à une motion de défiance d'une partie des conseillers municipaux. D'où viennent les 4 procurations qui ont permis d'atteindre le quorum nécessaire pour engager la procédure de destitution ? Mystère et boule de gomme du côté des partisans du maire. Pour les militants UPC et une certaine population de l'arrondissement, ce sont des documents falsifiés, raison pour laquelle le Haut-commissaire du Kadiogo refuse de donner une quelconque copie du document. Les mécontents sont donc allés ce 15 novembre 2017 chez la première autorité administrative de la province pour dire non à la « forfaiture ».

Une foule de manifestants étaient perceptible dans la matinée du 15 novembre 2017, côté nord de la cathédrale de Ouagadougou. Les mécontents voulaient ainsi se faire entendre par le haut-commissaire de la province du Kadiogo qu'ils accusent de parti pris dans l'affaire de la motion de défiance dans l'arrondissement 3 de la ville. 20 personnes ont été déléguées pour aller remettre la correspondance, selon l'exigence de l'autorité. En l'absence du haut-commissaire, c'est son représentant qui a reçu la lettre, avec une ampliation au gouverneur et une autre au ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation.

Selon le porte-parole de l'UPC, le parti du maire dont le siège est menacé, il s'agit de contester la régularité et la sincérité de la session du conseil municipal de l'arrondissement 3, tenue le 6 novembre 2017. « Dans les médias, il (Ndlr. Le haut-commissaire) a dit qu'il y a eu 16 présences et 4 procurations. Nous lui avons demandé, puisqu'il y a ces procurations, de nous les présenter. Parce que nos conseillers, les 12 qui soutiennent le maire, disent qu'ils n'ont pas donné de procurations. Nous voulons les procurations pour intenter un procès contre ceux qui les ont falsifiés », a expliqué Rabi Yaméogo, porte-parole de l'UPC.

Il a de ce fait, rappelé que le haut-commissaire doit être neutre, impartial et gérer les arrondissements selon le Code général des collectivités territoriale. Le haut-commissaire refuserait de donner les copies des procurations, arguant que cela est secret. Rabi Yaméogo lui, ne l'entend pas de cette oreille. « Si le Haut-commissaire dit que c'est secret, c'est que c'est du faux. Et c'est nul en droit. Le Code des collectivités territoriales dit que toute session du conseil municipal est non seulement ouverte et que toutes les délibérations font l'objet d'affichage. Ça ne doit donc pas être un secret », a-t-il ajouté tout en notant qu'on n'a jamais vu une session où on ne connait pas l'identité des gens qui ont délibéré.

Pour Ibrahim Maré, maire de l'arrondissement 11, Raïnatou Sawadogo est toujours le maire de l'arrondissement 3. « On nous fait comprendre qu'elle a été destituée par 16 conseillers qui étaient réunis et qui avec 4 procurations. Le quorum dans leur conseil, c'est 19. Il y a huit mois que les 16 conseillers ont déposé leur motion et depuis, ils n'ont jamais pu réunir le quorum nécessaire pour la destituer. Les 12 conseillers de l'UPC ont adressé une correspondance pour dire qu'ils ne sont pas associéà cette forfaiture », note le maire qui demande également au haut-commissaire de se démarquer de toute manipulation politique et d'agir dans l'impartialité en tant qu'autorité administrative.

Visiblement remonté, Rabi Yaméogo a conclu en ces termes. « Nous voulons un pays de paix. Si l'autorité crée le désordre, nous prenons acte. Nous n'allons jamais l'accepter ».

Lire aussi : Raïnatou Sawadogo : « Je défie quiconque d'apporter les preuves que j'ai personnellement acquis une villa au cours de mon mandat. Si quelqu'un en présente une, je démissionne immédiatement »

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net


Etats généraux de la jeunesse : C'est parti pour quatre jours de réflexion

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Du 15 au 18 novembre 2017 se tient à Ouagadougou les états généraux de la jeunesse sous le thème « Quelle gouvernance pour une participation optimale de la jeunesse au renouveau politique, économique et social du Burkina Faso ? » La cérémonie d'ouverture, elle a eu lieu ce mercredi 15 novembre 2017 en présence du Premier ministre Paul Kaba Thiéba.

Ils sont 983 jeunes issus des 45 provinces du Burkina Faso, mais aussi de la diaspora et des communautés étrangères vivant au Burkina Faso à faire le déplacement de Ouagadougou pour participer aux états généraux de la jeunesse. Quatre jours durant, ces jeunes profiteront de ce « cadre de dialogue national, inclusif et participatif » pour identifier les problèmes auxquelles ils sont confrontés et convenir d'options stratégiques en vue de trouver des solutions structurelles et ce, dans le but de participer au processus de développement du pays. Comme le souligne Smaïla Ouédraogo, ministre en charge de la jeunesse, à l'issue des travaux « Un diagnostic sans complaisance devra permettre de construire une plateforme consensuelle d'actions autour des problématiques majeures des jeunes de toutes nos régions, de toutes les catégories, de toutes les conditions sociales, dans le sens d'un sursaut de renouveau politique, économique et social. »

Pour ce faire, ils mèneront des discussions dans trois caucus, cinq panels composés de quinze sous-thèmes animés par 18 conférenciers. Plusieurs thématiques seront abordées au cours de ces discussions. Il s'agit des questions de l'accès à la formation professionnelle des jeunes, de l'incivisme qui gagne du terrain au sein de la population, de la participation des jeunes à la politique, à la gouvernance, de la santé sexuelle et reproductive, etc.

Le représentant des jeunes, Mamoudou Ouédraogo abondant dans le même sens, s'est réjoui de la tenue de ces états généraux de la jeunesse, qui seront l'occasion d'échanger et de partager les préoccupations majeures de la jeunesse, afin d'y trouver des solutions pour qu'elle puisse jouer pleinement son rôle dans le développement du pays.

Etats généraux de la jeunesse, est-ce nécessaire ?

A cette question, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba répond par l'affirmative, parce que dit-il « Les états généraux sont l'occasion pour la jeunesse de se retrouver pour échanger sur les problèmes qui leur sont communs, notamment les problèmes d'emplois, les problèmes de formation, d'insertion sociale. C'est une occasion unique d'échanger entre eux, mais également d'échanger avec tous les partenaires, leur ministère de tutelle et tous les ministères impliqués dans la prise en charge des problématiques de l'insertion sociale des jeunes, de la formation professionnelle. »

Ces états généraux sont également importants, parce que selon Paul Kaba Thiéba, ils permettent non seulement aux jeunes de prendre conscience des problèmes du pays, mais ils constituent aussi une occasion pour eux d'apporter « une contribution déterminante à la mise en œuvre réussie du PNDES en vue de placer notre pays sur la voie de l'émergence. »

C'est pourquoi, il affirme que le gouvernement s'inspirera des résultats et des recommandations de ces états généraux pour un renouveau politique, économique et social du Burkina Faso.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Payez vos factures d'eau dans les agences Ecobank, Orabank ou par Orange Money

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L'ONEA a le plaisir d'informer son aimable clientèle que le paiement des factures d'eau peut également se faire dans les agences Ecobank de Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Koudougou, à partir des Terminaux de Paiement Électronique (TPE) et dans les guichets Orabank ou par Orange Money.

Pour ceux qui ont un compte Orange money, il convient de noter que le code ISSD a changé, désormais il faut composer *144*4*2*3# ok.

Pour ceux qui n'ont pas de compte Orange Money, il suffit de vous rendre à la boutique Orange Money la plus proche.

Il est important de noter que pour le paiement des factures d'eau :
- Par Orange Money le client est facturéà 250 FCFA par l'opérateur orange.
- Par Orabank, le client paiera à Orabank et par facture, une commission selon les cas ci-dessous :

• Pour toute facture dont le montant est inférieur ou égal à 2000 FCFA, le client payera une commission de 150 FCFA HT en sus.

• Pour toute facture dont le montant est supérieur à 2000 FCFA, il payera 200 FCFA HT en sus.

- Dans les agences Ecobank de Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Koudougou, vous n'avez pas besoin d'avoir un compte Ecobank et le paiement des factures d'eau se fait sans frais.

Chers clients, l'ONEA vous invite à profiter de ces possibilités mises à votre disposition pour faciliter le paiement de vos factures d'eau.

L'ONEA à votre service !
Le département communication

Suspension temporaire de la fourniture d'électricité ce weekend

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En raison de travaux d'entretien périodiques programmés sur le réseau national interconnecté (RNI), la SONABEL informe son aimable clientèle que la fourniture d'électricité sera temporairement suspendue dans les zones et aux dates ci-après :

- Samedi 18 novembre 2017 : Zone du bois, Dassasgho, Wayalghin et sur l'axe Ouaga-Loumbila de 08h à 15h.

- Samedi 18 et Dimanche 19 novembre 2017 : sur l'axe Ouaga-Sapouy, Nagrin, Tengandogo, Komsilga, Bassem-Yam, Ipélcé, Kienfangué, Saponé et Sapouy de 08h à 17h.

Par mesure de sécurité les appareils et installations devront être considérés comme restant sous tension pendant la durée de la coupure.

La SONABEL présente ses excuses à la clientèle pour les désagréments que cette situation pourrait entraîner.

Le Département Communication,
Archives et Documentation

Le Département Communication,
Archives et Documentation.

Ville de Gaoua : Deux femmes tuées par un individu

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Deux femmes tuées et d'autres blessés, c'est la triste réalité qu'a vécue la ville de Gaoua le mercredi 15 novembre 2017 matin. Ce drame est l'œuvre d'un individu en provenance de la Côte d'Ivoire. Celui-ci ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales.

La scène s'est déroulée dans un véhicule de marque Kia en partance de la ville de Gaoua pour la commune rurale de Malba ce mercredi 15 novembre 2017. Selon les explications du chauffeur, l'individu serait venu de la Côte d'Ivoire pour les funérailles de son petit-frère. « Nous étions à la gare quand il est venu me voir, disant qu'il voulait se rendre à Malba. Je lui ai suggéré de patienter. Lorsque les clients sont arrivés, il est descendu du car en pleurant et les femmes tentaient de le consoler alors que je mettais le gasoil. C'est au même moment que j'ai entendu des cris de femmes et j'ai accouru dedans. C'est en ce moment qu'il a pris la fuite ». L'intéressé venait ainsi de poignarder les femmes avant de prendre la fuite.

Munis de ses couteaux, il a pris la direction du marché de Gaoua, puis celle du palais de justice. Arrivéà ce niveau, il a voulu agresser un policier. Mais il a été neutralisé. Pour le procureur du tribunal de grande instance de Gaoua, le bilan fait état de deux personnes tuées et 5 personnes blessées et soignées au CHR de Gaoua.

La population irritée réclame la tête de l'individu. Ce dernier lui aussi a été transféré au centre hospitalier régional de Gaoua pour des soins appropriés. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Dalou Mathieu Da
Correspondant régional.

Abidjan : Fin de mission bien remplie pour le Consul Général, Daouda DIALLO

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En sa qualité de Chef de Mission Diplomatique du Burkina Faso auprès de la République de Côte d'Ivoire, SEM. Mahamadou ZONGO, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire, a présidé le 14 novembre 2017, une sympathique cérémonie marquant la fin de mission de Monsieur Daouda DIALLO, précédemment Consul Général du Burkina Faso à Abidjan.

Après cinq ans de mission consulaire, soit deux ans à Bruxelles et trois ans à Abidjan, Daouda DIALLO a été rappelé au pays, conformément au droit et à la pratique diplomatique.
Dans un message d'hommage bien mérité, lu par le Consul adjoint, Idrissa SOULAMA, il ressort que sous le magistère de Daouda DIALLO, le Consulat Général d'Abidjan a engrangé de janvier 2014 au 31 octobre 2017, les résultats suivants :
- le règlement de 430 litiges de travail et du foncier ;
- la délivrance de 113 visas diplomatiques, 70 visas de courtoisie et 2328 visas ordinaires ;
- le traitement de 60 demandes de passeports ordinaires ;
- la délivrance de plus de 30917 actes d'état-civil et divers documents administratifs ;
- le règlement de 318 demandes de réclamation, de transfert de pension et 165 demandes de litiges ;
- Enfin, l'enrôlement de 385467 burkinabè.
L'Ambassadeur Mahamadou ZONGO a adressé les sincères félicitations de la Représentation diplomatique à Monsieur Daouda DIALLO pour le travail abattu dans un contexte très difficile, parce que, quand il pleut au Burkina, Abidjan est mouillé.

Attaché de Presse/
Ambassade du Burkina en Côte d'Ivoire

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