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Sécurité alimentaire : Bilan satisfaisant de la Phase I du projet DIAPOCO-SA

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Finie la phase I du projet pour l'émergence d'un dialogue politique concerté sur la sécurité alimentaire (DIAPOCO-SA). Mais avant la mise en œuvre de la phase II de ce projet, les acteurs ont examiné l'impact de la première étape les 14 et 15 septembre 2017 à Ouagadougou. C'était au cours d'un atelier sous régional de partage et de réflexions sur les résultats dudit projet.

Conçu pour accompagner les organisations de productions et les collectivités locales dans le plaidoyer pour l'émergence de politiques publiques inclusives prenant en compte les enjeux de leurs territoires, le projet DIAPOCO-SA s'est focalisé sur quatre zones transfrontalières dont trois du Bassin du fleuve Sénégal couvrant des zones du Sénégal, du Mali et de la Mauritanie, et une zone transfrontalière Niger-Burkina Faso.

De l'avis des initiateurs de ce programme, de nombreux acquis ont été engrangés. « Les bénéficiaires de ce projet ont vu leur sécurité alimentaire s'améliorée, mais aussi ils ont une influence positive sur les autres paysans qui tentent de les imiter. Ce qui fait que l'impact, de fil en aiguille, s'élargit vers l'objectif recherché du projet qui est de renforcer les capacités des organisations paysannes, de leurs membres et des élus des collectivités locales pour contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire en zones transfrontalières sahéliennes enclavées de cinq pays du CILSS (Mauritanie, Sénégal, Mali, Niger, Burkina Faso) », a indiqué Dr Salif Derra, chargé de capitalisation du projet DIAPOCO.

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Dr Salif Derra, chargé de capitalisation du projet DIAPOCO.

« En termes d'impact on est satisfait mais on ne va pas dormir sur nos lauriers, il y a encore beaucoup de chose à faire et c'est dans cette perspective qu'on va essayer de réfléchir pour voir quel moyen trouver pour entamer une seconde phase sur un certain nombre d'enjeux qui ont émergé au cours de la mise en œuvre de ce projet. Des enjeux tels que l'agroécologie, des semences paysannes qui sont en lien avec l'agroécologie, nous verrons comment les promouvoir au niveau de nos territoires afin que ce concept se matérialise » a-t-il poursuivi.

Koman Barry, chargé de programme DIAPOCO à AMASSA au Mali témoigne : « Ce projet qui s'achève a été très enrichissant pour nous en tant que structures à Kayes (région du Mali) et ça nous a permis de nous rapprocher davantage. Au cours de cet atelier, il s'agissait de partager les résultats atteints et je crois qu'au sortir de cet atelier les participants se sont dits satisfaits des travaux réalisés notamment les bénéficiaires directs et les structures étatiques. En tant que structure d'accompagnement, nous n'avons pas perdu notre temps. Nous avons fait ce que nous pouvions et ça été bien apprécié par les bénéficiaires et les partenaires techniques et financiers »

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Koman Barry, chargé de programme DIAPOCO à AMASSA au Mali

Pour le cadre du ministère de l'Agriculture et de l'Elevage au Niger, Aboubacar Mamadou Kourna, il y a certes eu des difficultés dans la mise en œuvre du projet, mais le plus important est le fait d'avoir permis aux producteurs de développer une capacité de mobilisation à leur niveau, de concertation et d'animation de débats sur les problèmes rencontrés et d'aller à la recherche de solutions. « Tout cela a été possible grâce au projet DIAPOCO. Malgré les difficultés, les producteurs ont pu comprendre la nécessité de mieux chercher l'information et d'élaborer des plaidoyer » a-t-il précisé.

Aux termes des travaux de l'atelier, un mémorandum sur la reconnaissance du rôle et de la place des territoires transfrontaliers dans la sécurité alimentaire au Sahel a été adoptéà l'unanimité par les participants ; Mémorandum dans lequel les organisations paysannes et collectivités territoriales des quatre zones transfrontalières ont constaté que les dynamiques transfrontalières ont un rôle central dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle sous régionale. Elles ont également relevé la nécessité de consolider le dialogue régulier entre organisations faitières et organisations paysannes locales dans l'élaboration, la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques, l'inégalité/insuffisance d'allocation des ressources aux zones transfrontalières renforçant des déséquilibres territoriaux.

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Aboubacar Mamadou Kourna cadre de la direction générale de l'agriculture au niveau du ministère de l'Agriculture et de l'Elevage au Niger

Aussi des recommandations ont été formulées pour la prise en compte des enjeux partagés par les organisations sous régionales, des organisations faitières régionales mais aussi pour la prise en compte des enjeux à l'échelle des pays (zones frontalières).

Ce projet a été mis en œuvre par cinq principaux partenaires en l'occurrence le comité catholique contre la Faim et pour le Développement-Terre Solidaire (CCFD-TS), le Groupe de recherche et de réalisation pour le développement Rural (Grdr), Actions pour la sécurité et la souveraineté alimentaires au Niger (AcSSA Afrique Verte Niger), l'Association pour la promotion de la sécurité et de la Souveraineté Alimentaires au Burkina (APROSSA-Afrique Verte Burkina) et l'Association malienne pour la sécurité et la souveraineté alimentaire (AMASSA -Afrique Verte Mali). Son exécution a véritablement commencé en mars 2014 et aura duré trois ans.

Maxime Jean-Eudes BAMBARA (Stagiaire)
Le faso.net


Nuit de promotion des jeunes artistes : La jeunesse de l'arrondissement n°6 à l'action

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La jeunesse de l'arrondissement 6 de Ouagadougou a organisé ce mercredi 13 septembre une soirée culturelle dénommée « nuit de promotion des jeunes artistes ». Cette soirée aux allures d'un concert a connu la participation de plusieurs artistes en herbe venus rivaliser de talent au palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané.

‘'KNS'', ‘'True boys'', ‘'Levis Ouedsone'', ‘'KL Melo 20'','' Dance mobile'', ‘'BMC'', ‘'Kiff no sciences''. Bref, ils sont plus d'une dizaine de jeunes artistes burkinabè qui ont répondu présents à l'appel du groupe Top 5 event, ce mercredi nuit au palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané. Jeunes slameurs, rappeurs, groupes de danseurs…, tous se sont succédés sur la piste pour tenir en haleine le public à travers leur savoir-faire artistique et musical.

« C'est un évènement culturel d'abord pour montrer que la jeunesse ne va pas rester chez elle morose. Nous savons que le 13 août passé on a subi un attentat terroriste qui a mis certains dans la morosité. Beaucoup restent chez eux et ont peur de reprendre leurs activités économiques. Nous voulons montrer que la jeunesse n'a pas peur et qu'elle a envie de continuer le combat du développement du Burina Faso. Les jeunes sont sortis ce soir et nous sommes vraiment contents de montrer à nos dirigeants qu'ils peuvent compter sur nous la jeunesse pour le développement du pays », a déclaré Cédric Kam, président du groupe Top 5 event, initiateur de cette soirée.

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Le représentant du maire en veste

Pour le représentant du maire de l'arrondissement 6, Roger Ouédraogo, c'est une initiative à encourager. « Au-delà de son caractère de rassemblement des jeunes, cette activité est un tremplin pour des futurs stars. Et qui dit tremplin dit cadre où d'autres talents émergent ». Pour le conseiller municipal, la mairie n'a ménagé aucun effort pour la réussite de cette soirée. « Nous avons tout fait pour que les jeunes puissent avoir la salle pour pouvoir prester et montrer de quoi ils sont capables. A la mairie nous sommes toujours disponibles et disposés pour encourager et soutenir ces genres d'activités qui du reste, je disais tantôt, fait éclore d'autres talents ».

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Cédric Kam, président de '' Top 5 event''

‘'Top 5 event'' une association de jeunes qui œuvre pour la promotion des jeunes artistes. Et en marge de cette soirée, elle entend organiser une ‘'marche de remerciement'' aux parrains et une autre pour rendre hommage aux victimes de l'attentat du 13 août dernier. La jeunesse de l'arrondissement 6 compte donc sur la participation de tous pour la réussite de ces activités futures.

Lefaso.net

An II de la Résistance au putsch : Déclaration de la coalition Dytanié

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Le 16 septembre 2015, pendant que le peuple burkinabè s'acheminait vers les derniers actes de la transition, il apprend aux environs de 14h que le conseil des ministres de ce jour a été brutalement interrompu par des soldats de l'ex régiment de sécurité présidentielle qui perturbaient pour la quatrième fois la bonne marche de la transition.

La nouvelle de l'arrestation du président de la transition, son Excellence Michel KAFANDO, ainsi que celle de son Premier ministre et de bien d'autres ministres circule en ville, et dans tout le pays. Immédiatement, des organisations de la société civile appellent à un rassemblement à la place de la révolution pour une marche de protestation vers le palais présidentiel en vue de faire libérer les otages et stopper l'agression de cette horde de malfaiteurs que constituait alors le régiment de sécurité présidentielle. En réalité, c'était le début d'une résistance populaire patriotique contre ce putsch qui venait de commencer par cette manifestation.

Toutes les couches sociales (OSC, syndicats, paysans, armées etc.) de notre pays se sont mobilisées comme un seul homme pour refuser et arrêter ce coup de force, « le plus bête du monde », qui venait menacer les acquis de la lutte de notre peuple, et mettre fin à la belle expérience de la transition en dépit du discours négationniste et révisionniste entretenu actuellement par une certaine race de politiciens notamment les membres du pouvoir MPP et alliés. Ainsi, notre peuple, au prix du sacrifice suprême, réussit à mettre en déroute les putschistes dirigés par le général DIENDERE.

En ce jour du deuxième anniversaire de la résistance au putsch, la COALITION DYTANIE présente à nouveau ses sincères condoléances aux familles éplorées et rend un hommage vibrant aux femmes et aux hommes tombés sous les balles assassines des forces du mal, pour certains d'entre eux, à la fleur de l'âge. Pour ces martyrs, leur famille et le peuple, toute la vérité et toute la justice sont non négociables. En plus, rien ne peut justifier aujourd'hui que le jugement du dossier du putsch tarde autant !

D'ailleurs, le discours sur la « réconciliation » tant chanté par les acteurs politiques vise essentiellement à cultiver l'impunité ce qui est inacceptable. Ce dont notre peuple a le plus besoin, c'est la vérité et la justice ; notre pays a plus un problème de justice que de réconciliation. Alors, que personne ne s'y méprenne !

Cependant, que constatons-nous au niveau judiciaire ? Un amer constat se dégage à travers une lenteur de la justice (qui pourtant avait montré un début de célérité sous la Transition) et une forme d'opacité dont l'explication profonde puise sa logique dans le schéma de TRAHISON des idéaux et des acquis de l'insurrection populaire par le pouvoir, hélas, du président Roch Marc Christian KABORE. Ce régime, tente de mettre sous coupe réglée les aspirations de notre peuple au progrès en vendangeant ses acquis particulièrement ceux au niveau judicaire où nous avons assisté au relèvement cavalier des juges civils au tribunal militaire par le président du Faso, au tripatouillage des décisions de justice, à l'annulation de mandats d'arrêts, et à la libération progressive de certains inculpés dans le dossier du putsch.

On peut sans grand risque de se tromper, affirmer que le dossier du putsch est destinéà connaitre le même sort que celui de Norbert Zongo sous le régime Compaoré. Pour preuve, le tribunal militaire par des stratégies dilatoires ne communique sur ce dossier qu'à l'approche de l'anniversaire du putsch, pour mieux distraire le peuple. Il ne faut pas se leurrer, le MPP et ses alliés, dans leur cabale contre les aspirations profondes de l'insurrection populaire, sont entrain de brader le dossier putsch comme bien d'autres dossiers judiciaires (Thomas Sankara, Dabo Boukary, crimes économiques, etc.). Mais notre peuple n'est pas dupe. Et la coalition rappelle qu'elle ne tolérera aucun « mouta mouta » sur les dossiers en souffrance en justice. A ce propos, le pouvoir sera tenu pour responsable de la dégradation du climat social en rapport avec les dossiers en justice au tribunal militaire.

Au demeurant, nous appelons toutes les forces patriotiques intègres et progressistes de notre pays, à rester permanemment mobilisées contre toutes les formes de manœuvres qui visent à endiguer les aspirations de vérité et de justice de notre peuple.

En rappel, la mobilisation populaire contre le putsch a été un bel exemple historique d'unité d'action patriotique que le pouvoir actuel tente vainement de tuer. Etant donné qu'aucun acquis ne peut être viable et durable en dehors de la lutte, nous appelons le peuple à rester alerte, vigilant, en unité d'action pour la vérité et la justice pour les martyrs.

En définitive, notre COALITION dont le but est la défense et le renforcement des idéaux et des acquis de l'insurrection populaire et de la résistance au putsch, ne ménagera aucun sacrifice pour que vérité et justice se fassent dans le dossier putsch.

Hommage aux martyrs !
Vérité et justice pour les martyrs !
Mobilisation et lutte !
Nan Lara An sara !

Pour la coalition « Dytaniè»,
Les Organisations membres : Le Balai Citoyen ; Le Cadre 2heures pour nous 2heures pour l'Afrique ; La Génération Joseph Ki Zerbo ; La Génération Cheik Anta Diop ; La Ligue des panafricanistes, Le Mouvement des Sans Voix ; Le Repère

An II de la Résistance au putsch : Le message du Président du Faso

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Voici le message à la nation de Son Excellence Monsieur le Président du Faso
à l'occasion de la commémoration du deuxième anniversaire de la résistance
au putsch du 16 septembre 2015.

Chers compatriotes ;

Démocrates et patriotes du Burkina Faso
La journée du 16 septembre qui marque le deuxième anniversaire de l'héroïque résistance de notre peuple au putsch de 2015, m'offre l'occasion de saluer la mémoire de nos martyrs tombés sur le champ d'honneur pour préserver notre dignité et promouvoir les idéaux de notre patrie commune, le Burkina Faso.

La Nation reconnaissante les a logés au Panthéon de notre histoire commune et j'adresse à leurs parents et proches, ainsi qu'à tous les blessés, l'expression de notre solidarité et de notre proximité.
Grâce à leur audace et à leur engagement, notre pays a réaffirmé aux yeux du monde son attachement profond à la liberté, à la justice, à la démocratie et à l'Etat de droit.

Par la même occasion, notre Peuple a montréà souhait son aversion pour les coups d'Etat et les dictatures déguisées en régimes démocratiques.

La participation active de la jeunesse, des organisations politiques, de la société civile, des syndicats, des Forces de Défense et de Sécurité, et la contribution des autorités coutumières et religieuses à cette résistance populaire face à l'imposture nous imposent désormais un devoir, celui de la fidélité aux aspirations profondes de notre peuple.

Peuple du Burkina Faso

C'est un bel exemple d'unité, de solidarité et de courage face au danger qui mérite de faire école. Cette mobilisation exceptionnelle qui a permis de défendre les institutions de la République doit continuer à inspirer notre combat actuel contre le terrorisme, le grand banditisme et les trafics transfrontaliers de tous ordres qui sapent nos efforts de développement.

C'est la preuve aussi que nous sommes capables de compter d'abord sur nous-mêmes, sur les ressorts internes de notre peuple pour faire face aussi bien aux menaces internes qu'externes.
Car, seul un peuple mobilisé et conscient de son destin peut se montrer aussi intransigeant comme vous l'avez démontré tout au long de la résistance au coup d'Etat du 16 septembre 2015.

C'est pourquoi la réconciliation nationale, tout en restant une priorité doit être fondée sur la vérité et la justice pour qu'enfin, dans un même élan, tous les fils et filles du Burkina Faso tournent définitivement les pages sombres de notre histoire. J'en suis profondément attaché.
Nous avons un devoir de fidélité aux valeurs d'intégrité, de bravoure et de témérité qui forment le socle de notre Burkindlim. Burkinabè et fiers de l'être, nous nous devons donc de rester attachés à la source et au sens de ce qui nous lie à notre patrie. Servir la patrie, c'est prendre en main notre destin, renforcer l'Etat de droit et consolider le « vivre ensemble ».

La grandeur d'un peuple, c'est aussi d'avoir fait de grandes choses dans le passé. J'ai l'intime conviction que le Burkina Faso ne peut se construire qu'avec l'engagement patriotique de chacun et de tous, aujourd'hui et demain.

Je tiens à rappeler que le Burkina Faso de l'aspiration profonde de notre peuple ne saurait se construire dans l'incivisme, le désordre et le délitement des valeurs morales et sociales.
Au-delà de nos colères parfois sincères, de notre impatience compréhensible, voire de nos craintes, sommes toutes légitimes, nous ne devons pas perdre de vue l'essentiel qui est de préserver la foi en nous-même et à la capacité de notre peuple à unir ses forces pour accomplir notre destin commun.
Ensemble, nous devons retrouver la sérénité pour affronter les nombreux défis, notamment sécuritaires et de développement qui sont les nôtres.

C'est pourquoi, je veillerai avec toute la rigueur qui sied, au respect des valeurs républicaines qui fondent notre « communauté de destin ».
J'invite donc les populations des villes et des campagnes, les agents de l'Etat, les travailleurs du public et du privéà renouer avec les valeurs de probité, d'efficacité, de responsabilité et de dialogue.

Peuple du Burkina Faso

Les nombreuses épreuves que notre pays a vécues ces dernières années doivent contribuer à raffermir notre foi en l'unité nationale. C'est le lieu de saluer toutes les initiatives notamment les marches silencieuses, la chaîne de lumière, que des Burkinabè, sans calcul quelconque et guidés par le patriotisme ont régulièrement organisées pour montrer que nous restons debout et demeurons des résistants face à la volonté de déstabilisation de notre pays.

Ces épreuves doivent nous permettre de retrouver la maîtrise de notre destin, la fierté de notre attachement individuel et collectif aux valeurs qui font la grandeur de notre Nation.

Chers compatriotes

La commémoration du deuxième anniversaire de la résistance au coup d'Etat du 16 septembre 2015 nous rappelle que la liberté et le renouveau démocratique que nous vivons aujourd'hui ont été sauvegardés au prix du sang de nos martyrs. C'est la preuve qu'il n'y a pas d'avenir pour un peuple qui ne consent pas de sacrifices.

Pour ce qui me concerne, je continuerai à travailler pour garantir les libertés fondamentales à chacune et à chacun de nos compatriotes.
C'est le lieu pour moi de réitérer mes encouragements à notre Armée nationale et aux forces de sécurité pour leur loyalisme, leur abnégation et leur professionnalisme dans l'exécution de leurs missions.

Je les invite à continuer, dans le respect de la Constitution et des lois de la République, à défendre l'intégrité de notre territoire, à assurer la sécurité des personnes et des biens et celle des institutions de la République.

A vous tous, Burkinabè de l'intérieur et de l'extérieur, nourris à la sève du devoir de mémoire qui nous incombe, j'en appelle à plus d'engagement et de veille citoyenne pour relever tous les défis qui se dressent et qui se dresseront sur notre marche déterminée pour la liberté, la démocratie, la justice, la réconciliation nationale et la prospérité partagée.

Peuple du Burkina Faso

Sans distinction d'opinions politiques, de religions, de croyances ou de conditions sociales, nous avons la responsabilité, individuellement et collectivement, de consolider la paix, de promouvoir par le travail le développement économique et social au profit de tous.
C'est à ce prix que nous serons à la hauteur des attentes de notre peuple dont nous ne devons jamais trahir la lutte et les aspirations.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Environnement : Les partenaires du PIF outillés sur le mécanisme de la REDD+

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Ouagadougou a abrité, ce vendredi 15 septembre 2017, un atelier de formation au profit des partenaires du Programme d'Investissement Forestier (PIF). Il s'est agi au cours de cet atelier, de mieux outiller les cadres des structures centrales et déconcentrées de l'administration sur la REDD+.

Réduire la déforestation et la dégradation des forêts afin de renforcer les capacités de séquestration de carbone, telle est l'ambition du Programme d'investissement forestier. Pour le ministère en charge de l'environnement, cet objectif passe par la diminution des pressions sur les écosystèmes forestiers, grâce à une meilleure gouvernance, un développement socio-économique local respectueux de l'environnement et une gestion durable des ressources forestières et des espaces boisés.

Ce programme bénéficie d'un financement de la Banque africaine de Développement(BAD) et de la Banque mondiale notamment au niveau de deux projets, respectivement financés par les institutions susmentionnées. Il s'agit du projet de gestion participative des forêts classées pour la REDD+ (PGFC/REDD+), supervisé par la BAD, et du projet relatif à la gestion décentralisée des forêts et des espaces boisés(PGDFEB), suivi par la Banque mondiale.

Zone d'intervention du projet

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André Marie Sawadogo,expert en renforcement des capacités du PIF

Le projet PGFC/REDD+ est exécuté sur une période de cinq ans soit 2014 à 2018. Sa zone d'intervention est constituée de douze forêts classées, d'une superficie totale de 284 655 ha, qui se situent dans quatre régions administratives du pays. Il s'agit de la Tapoa, Boopo, dans l'Est ; la région du Tiogo et du Nazinon, dans le Centre-Ouest ; Koulbi et le Bontioli, au Sud-Ouest ; et quatrièmement, dans un chapelet de six forêts dans la Boucle du Mouhoun (Tissé, Kari, Ouoro, Toroba, Nosébou, et Sorobouli).

Selon Paul Marie A. Sawadogo, expert en renforcement des capacités du PIF, cet atelier de formation adressée à tous les cadres techniques de l'administration dans le cadre de la mise en œuvre du plan de renforcement des capacités du PIF) a permis d'outiller les participants et leur faire comprendre le concept REDD+ à partir de sa conception à travers les négociations internationales et voir son implication sur la gestion durable des forêts et des sols au Burkina Faso.

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Cyrille Ekoumou, repr. Consortium DURADEV-LOUIS BERGER

De son côté, l'expert forestier, spécialiste des questions de climat, et REDD+, Cyrille Ekoumou, a indiqué que le mécanisme international est encadré par la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique dont le Burkina Faso fait partie. Par ailleurs, représentant du consortium DURADEVE-Louis Berger, Cyrille Ekoumou a rappelé que leur mission a été de réviser douze plans simples de gestion tout en introduisant la dimension REDD+, d'élaborer des documents guides pour la planification locale, communale et régionale, de faire une étude sur la cogestion des forêts classées au Burkina Faso dans le cadre de la REDD+, et enfin d'évaluer les capacités des acteurs et partenaires du PIF.

En rappel, Le Programme d'investissement forestier constitue le plus grand programme du Ministère de l'environnement. Il a été mis en place dans le cadre du Fonds stratégique pour le climat. C'est l'un des programmes spécifiques qui, dans le cadre des programmes d'investissement pour le climat, soutiennent des mesures et mobilisent des ressources pour faciliter la Réduction des Emissions de gaz à effet de serres dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+) et promeuvent la gestion durable des forêts. L'objectif général du programme est de lutter contre la pauvreté en réduisant la déforestation et la dégradation des forêts et en renforçant leurs capacités de séquestration de carbone.

Tambi Serge Pacôme Zongo(Stagiaire)
Lefaso.net

Conseil municipal de Toéni : Bilan satisfaisant, un an après

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Le mardi 12 septembre 2017, le conseil municipal de Toéni s'est engagéà organiser un espace de dialogue communal pour rendre compte de son action et recueillir les propositions et suggestions de la population en vue d'améliorer sa gestion.

Toéni est l'une des huit communes de la province du Sourou. Elle est située à 48 km au nord-ouest de Tougan, chef-lieu de la province. La commune est l'une des plus vastes de la province avec une superficie de 1428 km² et une population estimée à 36 500 habitants réparties dans 27 villages administrativement reconnus. A l'issue des élections municipales de mai 2016, la population de Toéni a choisi ses 54 conseillers municipaux.

Après une année d'exercice, l'heure est au bilan partiel au niveau conseil municipal. Convaincu que l'adhésion des populations constitue un facteur déterminant pour le succès de ces investissements qu'il a fait, le conseil municipal s'est engagé avec l'appui de ses partenaires à organiser un espace de dialogue communal sur les projets et programmes locaux du développement et sur les grandes orientations du budget. Cet espace de dialogue visait un seul objectif : promouvoir la culture de la redevabilité et de la bonne gouvernance autour de l'action du conseil municipal pour une pleine adhésion des différents acteurs.

D'importants investissements visant l'amélioration des conditions de vie de la population ont été réalisés par le conseil municipal de Toéni avec de l'Etat burkinabé et des partenaires au développement. Au cours de l'année écoulée, une session ordinaire a été tenue à la majorité requise et a délibéré sur les points inscrits à l'ordre du jour. Les délibérations majeures ont été prises. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

David Demaison NEBIE
Lefaso.net

Le Président du Faso à la 72éme Assemblée générale de l'ONU à New York

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Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, prendra part à partir du 17 septembre 2017 à New York, à la 72ème session ordinaire de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies (ONU) sur le thème : « Prioritéà l'être humain : Paix et vie décente pour tous sur une planète préservée ».

A la tribune des Nations unies, le Président du Faso prendra la parole le jeudi 21 septembre 2017 pour décliner les grands axes de sa politique de développement et donner sa vision sur les grandes questions de l'heure, concernant l'Afrique et le monde.

En marge du débat général sur le thème de la session, le chef de l'Etat a été désigné pour participer au lancement de l'ouvrage publié par le PNUD sur les inégalités de revenus en Afrique subsaharienne. Le Président du Faso participera également à la réunion de haut niveau consacrée à la lutte contre l'exploitation et les abus sexuels, suivie de la présentation du Cercle de dirigeants désignés leaders dans la lutte contre ces abus.

Autre rencontre majeure à laquelle prendra part le Président du Faso, la Manifestation de haut niveau de l'Union africaine intitulée « Tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse ».

On peut également noter que dans l'agenda du Président Roch Marc Christian KABORE, il est prévu sa participation à plusieurs autres activités dont la table ronde organisée par Atlantic Council, la réunion de haut niveau sur la situation sécuritaire au Sahel et le Forum mondial des affaires Bloomberg Global Forum.

Au chapitre des audiences, le chef de l'Etat s'entretiendra avec plusieurs hautes personnalités dont le Secrétaire général de l'ONU, Monsieur Antonio GUTERRES et le Président de la République française, Monsieur Emmanuel MACRON.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Burkina : Meilleurs sportifs de l'année 2016-2017

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L'AJSB, en assemblée générale à Ouagadougou, a designé les meilleurs sportifs de l'année 2016-2017. Ils recevront leurs récompenses lors de la prochaine Nuit des champions.

Voici la liste complète :

Athlétisme : Bienvenu Sawadogo (RCB)

Baseball : Sayouba Birba (Koudougou Baseball club)

Cyclisme : Mathias Sorgho (Association des jeunes cyclistes de Koudougou, AJCK)

Escrime : Farida Zéba (ISSDH)

Football : Ousmane Sylla (Rail club du Kadiogo)

Gymnastique : Alidou Simporé (Ouaga)

Handball : Aboubacar Tiendrébéogo (USFA)

Judo : Bernice Sawadogo (Université club de Ouagadougou, UCO)

Jeu de dame : Mickaël Kam (Ouaga)

Karaté-do : Bernice Sawadogo (UCO)

Lutte africaine : Kawané Romaric (Nayala)

Lawn Tennis : Joël Médah (Diaspora)

Natation : Roland Zoétaba

Pentathlon moderne : Faouzia Séssouma

Scrabble : Abdoul Ouandaogo (Bobo)

Taekwondo : Faiçal Sawadogo

Vovinam Viet vo dao : Ousmane Bagayoko (Bobo)

Les meilleurs sportifs des autres disciplines : Boxe, Basketball, handisport, haltérophilie, Kung fu, pétanque, Rugby, Tennis de table, Volleyball, Vo vietnam… dont les championnats sont en cours ou n'ont pas encore été organisés ont jusqu'à la tenue de la Nuit des Champions pour organiser leurs championnats afin que les meilleurs puissent être désignés.


Nuit du Challenge du Leadership Africain : Feu Dr Salifou Diallo « Meilleur leader politique 2016 »

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La cérémonie du prix du Leadership Africain 2016 s'est tenue ce samedi 16 septembre 2017 à Ouagadougou dans les locaux de la Salle polyvalente de Ouaga 2000. A l'occasion de cette 1re édition de la nuit du « Challenge du leadership Africain », les différents lauréats ont reçu leurs trophées de distinction.

Au total quatre leaders ont été retenus sur trente-quatre candidatures pour la 1re édition du « Challenge Leadership Africain ». En effet, ces lauréats issus de différents domaines d'activités et de différentes nationalités ont reçu leurs trophées de récompense ce samedi 16 septembre 2017 à Ouagadougou.

A cet effet, l'on a enregistré Feu Dr Salifou Diallo du Burkina Faso sacré« Meilleur Leader politique 2016 », M. Germain Wona de la République du Togo sacré« Meilleur Leader économique 2016 », Mme Lalla Malika Issoufou de la République du Niger sacrée « Meilleure Leader sociale 2016 » et enfin M. Apollinaire Compaoré du Burkina Faso sacré« Grand Leader Africain 2016 ». Par ailleurs, cette cérémonie de remise des trophées est un hommage rendu aux lauréats pour leurs contributions personnelles à leurs communautés, a affirmé M. Victor Olivier Alabi, promoteur et président du comité d'organisation des trophées « Challenge du Leadership Africain ». Pour celui-ci, c'est la quête de l'excellence, la culture et la promotion du leadership au niveau des jeunes africains qui ont motivé l'initiative de ce prix.

Pour la représentante de Mme Lalla Malika Issoufou sacrée « Meilleure leader sociale », c'est un honneur qu'elle soit distinguée en raison des actions sociales menées et également d'être une référence pour les jeunes en quête de repères.

Cette cérémonie de récompenses s'est tenue avec un retard à cause d'un certain nombre de raisons. En effet, Monsieur Alabi a souligné que cela est dû aux calendriers chargés de tous ces lauréats. C'est aussi dû au décès d'un des lauréats, Feu Dr Salifou Diallo.

En rappel, « Challenge Leadership Africain » est représenté dans dix-huit pays sur les cinquante-quatre pays africains, a laissé entendre le président du comité d'organisation. Pour la sélection de ces lauréats, les membres du jury se sont basés sur plusieurs critères en fonction de leurs domaines d'activités, a-t-il expliqué.

Yvette Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net

Bidiga Adama, secrétaire général national du SYNACSAB : « Finie la récréation ! Finie l'hypocrisie de lutte au sein du corps des administrateurs »

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Les travaux de la deuxième assemblée générale du Syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB) ont eu lieu, le samedi 16 septembre 2017, à la bourse du travail, à Ouagadougou.

Environ 300 participants ont pris part à cette assemblée générale. « Il s'agit d'une rencontre bilan de nos activités depuis la mise en place de notre structure de lutte. C'est également une occasion d'échanges autour des perspectives pour une prise en compte de nos préoccupations », a expliqué Bidiga Adama, secrétaire général national du Syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB). Concernant le premier point inscrit à l'ordre du jour, M. Bidiga a souligné qu'il est mitigé. « Nous avons adressé une plateforme revendicative le 26 avril dernier au ministre en charge de l'administration territoriale. Mais jusque-là, c'est un silence qui nous est servi. Certes, la loi portant institution du corps préfectoral a été examinée techniquement mais nous, nous attendons qu'elle puisse être adoptée », a-t-il ainsi déclaré.

Puis de poursuivre : « Déjà, il nous revient qu'il y a des oppositions. Chose qui nous étonne parce qu'on a besoin de professionnaliser le corps des administrateurs civils. Aussi, il y a eu une polémique autour de la politisation du corps des administrateurs. Nous avons voulu dépolitiser le corps des administrateurs à travers l'adoption de cette loi. Au-delà de ça, on a dit qu'il fallait restaurer au plus vite, l'autorité de l'Etat ».

Outre la loi portant institution du corps préfectoral, le SYNACSAB exige des autorités, l'adoption du décret portant modalités d'exercice de la fonction de secrétaire général de collectivité territoriale. « A ce niveau, nous ne comprenons pas pourquoi jusqu'à présent le décret n'est pas adopté. Ce qui est sûr, les maires continuent de demander nommément les secrétaires généraux. Or, la position de notre structure est assez claire ». En effet, pour le SYNACSAB, cette pratique n'honore pas le corps des administrateurs. Le Syndicat national des travailleurs des collectivités du Burkina, présent à l'assemblée générale, épouse ce point de vue.

Toujours au titre des revendications, les membres du SYNACSAB ont réclamé un plan de carrière des agents, pour, disent-ils, « mettre fin aux nominations de complaisance ». « Au sein des corps, on ne respecte pas l'ancienneté dans les nominations », soutient le secrétaire général national, qui déplore par ailleurs les calomnies, médisances et haine envers leur structure : « Depuis des régions, provinces, nous avons ouï dire que le sit-in du SYNACSAB n'a rien fait pour les préfets relevés ou encore que le syndicat poursuit des ambitions personnelles, politiques etc. ».

De son avis, ces dires ont pour but de saper leurs efforts de mobilisation et empêcher la lutte d'avancer. « Vous qui ramez à contre-courant de cette lutte, qui cherchez par tous les moyens à interrompre notre marche vers la victoire, vous nous trouverez désormais sur votre chemin ; nous avons encaissé jusqu'ici vos coups mais nous savons en donner et qui vous seront fatals », s'est-il adressé aux dissidents, avant d'inviter ses camarades à rester vigilants et ne pas tomber dans le piège des dirigeants qui jouent la carte de la division au sein du corps des administrateurs.

En termes de perspectives, M. Bidiga a annoncé la reprise « très prochaine » des actions de protestation pour la satisfaction de la quasi-totalité de leur plate-forme revendicative. « Pour commencer, nous allons observer un sit-in entre le 4, 5 et 6 octobre 2017 ».

A l'occasion de cette rencontre, le SYNACSAB a donné une formation sur l'histoire des grandes luttes syndicales au Burkina Faso et sur la communication syndicale au profit des militants et sympathisants. Puis le secrétaire général national de traduire sa reconnaissance à ses camarades de la CGT-B qui ont sacrifié une partie de leur temps pour assurer les communications prévues à la rencontre.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Energie : L'Opération 1 500 000 lampes LED en marche

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Le Secrétaire général du ministère de l'Energie, Dr Serge Igo était face à la presse ce vendredi 15 septembre 2017. A l'ordre du jour, la question énergétique au pays des Hommes intègres.

La question de la maitrise de l'énergie dans un pays sahélien comme le Burkina Faso est préoccupante. Dans le souci d'améliorer la disponibilité de l'électricité et de promouvoir l'efficacitéénergétique, le gouvernement a mis en place un projet. Face à la presse, Dr Serge Igo, SG du ministère de l'Energie et ses collaborateurs ont décortiqué les grands axes de ce projet passé en Conseil des ministres (21 juin 2017) et qui entre dans sa phase de mise en œuvre. Cela consistera en une vaste opération de distribution et d'installation gratuite de 1 500 000 lampes LED (Lampes à diode électroluminescente) dans 500 000 ménages et des bâtiments publics de l'Etat, en remplacement des lampes fluorescentes, jugées trop énergivores.

Première du genre, cette opération concerne toutes les villes du pays connectées au réseau de la nationale d'électricité, SONABEL. Pour le SG Igo, ce projet permettra de réduire la puissance demandée de 20 mégawats, l'équivalent d'une centrale de près de 20 milliards de FCFA. « Il est prévu pour la première phase de l'opération pour le compte de l'année 2017, l'installation de près de 395 000 lampes sur l'ensemble du territoire national », a-t-il indiqué. Pour atteindre les résultats escomptés, neuf lots ont été constitués selon le découpage géographique de la SONABEL et couteront au moins six milliards de FCFA à l'Etat. Les villes de Ouagadougou (trois lots) et de Bobo-Dioulasso (deux lots) en raison du grand nombre de leurs populations engrangent cinq lots.

Les lampes LED, selon les conférenciers, garantissent jusqu'à 50% d'économie d'énergie, par rapport aux lampes fluorescentes ordinaires qui représentent 93% du marché. Avec une durée d'utilisation minimale de 30 000 h contre 8 000 h pour les fluorescentes. Dans les jours à venir, les contrats seront finalisés pour l'acquisition des lampes et les entreprises ont un délai de trois mois pour la livraison. Chaque ménage aura donc droit à trois lampes LED. Pour veiller au grain, un certain nombre de mécanismes sont mis en place, dont le recrutement de cinq bureaux de contrôles pour suivre et rendre compte de la qualité des équipements fournis et des travaux effectués. Ainsi que la mise en place d'un comité de suivi pour superviser les travaux.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

An 2 du putsch manqué : Les parents des victimes se recueillent, toujours dans l'attente de la justice

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Ce samedi 16 septembre 2017, marque le deuxième anniversaire du putsch manqué du Général Gilbert Diendéré. Une tentative qui a fait plusieurs victimes blessées et une quinzaine de morts. En cette date anniversaire, parents et autorités se sont donné rendez-vous au cimetière municipal de Gounghin pour se recueillir.

C'est sous une pluie battante que parents et proches des personnes décédées lors de la résistance à la tentative de coup d'Etat de l'ex-RSP (Régiment de sécurité présidentielle), sont venus se recueillir au cimetière municipal de Gounghin. Etaient aussi de la partie le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, le Président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, le Haut représentant du Chef de l'Etat, Shérrif Sy (Président du Conseil national de la transition en son temps), du ministre en charge de la Justice, René Bagoro et certains membres du gouvernement.

Après le dépôt de gerbes de fleurs, le Chef du gouvernement, a tenu à saluer tous ceux qui ont effectué le déplacement pour saluer la mémoire des personnes qui ont versé leur sang, qui ont perdu leur vie pour sauvegarder la liberté, la démocratie et la souveraineté du pays des Hommes intègres. « C'est l'occasion pour tout le peuple burkinabè de saluer ce sacrifice suprême qu'ils ont consenti pour nous permettre d'être là aujourd'hui et de vivre dans la paix et la démocratie. Je voudrais dire que le sacrifice que tous ces jeunes, ces hommes, ces femmes ont consenti, le sang qu'ils ont versé n'est pas vain », a-t-il affirmé.

Selon le Premier ministre Thiéba, ce sang est une semence du patriotisme, du nationalisme. Et plus jamais le peuple ne connaitra une telle forfaiture car le monde entier sait que les Burkinabè sont attachés viscéralement à la démocratie, à la liberté et au progrès. Toujours dans l'attente d'une justice pour les martyrs, il n'a pas manqué d'inviter les uns et les autres à faire confiance en la justice. Précisant que le gouvernement pour sa part fera tout pour que justice soit rendue. Une vérité et une justice qui devront précéder la réconciliation.

Les parents des blessés (au moins 300) et de ceux qui ont perdu la vie (au moins 14) attendent avec impatience la justice. Pour El Hadj Boubacar Yelnogo, représentant des parents des victimes décédées du putsch manqué, l'heure n'est plus aux discours. « Pour nous, c'est la justice », a-t-il lancé. Par la force des choses, le Tribunal militaire semble s'activer et leur souhait est qu'il aille au bout car cela fait deux ans que les parents attendent. « On dit que la justice est indépendante, donc nous attendons de voir », a-t-il conclu.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

An II du putsch manqué de septembre 2015 : La Coordination de la société civile de Bobo-Dioulasso réclame justice pour les victimes

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16 septembre 2015, 16 septembre 2017. Il y a de cela deux ans, jour pour jour que le Burkina Faso a traversé des moments sombres de son histoire politique. Ce à travers le coup d'état manqué du 16 septembre 2015. Pour commémorer l'an II de la résistance que le peuple burkinabè a su opposer à ce coup d'état, la coordination de la société civile de Bobo-Dioulasso (CSC-BD) a prévu une série d'activités dans la ville de Sya, notamment la tenue d'une conférence de presse à la place Tieffo Amoro, le samedi 16 septembre 2017.

« Non à une amnistie des putschistes ; Justice pour les martyrs », c'est sous ce thème que l'an II du putsch manqué de 2105 a été commémoréà Bobo-Dioulasso à travers la tenue d'une conférence de presse.

Selon les conférenciers, cette rencontre avait pour but « de donner des informations relatives à la commémoration des victimes du coup d'état manqué du général Gilbert Diendéré».
C'est après une minute de silence en la mémoire des victimes, que la coordination de la société civile de Bobo-Dioulasso a manifesté son insatisfaction vis-à-vis du traitement réservéà la suite de ces évènements et a également donné ses attentes.

Pour le porte-parole de la coordination, Dao Tidiane, « ce coup d'état impopulaire et inopportun était en réalité l'aboutissement d'une série d'agissements intempestifs et intolérables. Ce qui n'avait d'autres objectifs que de stopper la bonne marche de la transition politique que notre pays venait d'entamer suite aux soulèvements populaires des 30 et 31 octobre 2014 ».

« Les vrais patriotes et notre peuple » ont cependant su opposer une résistance farouche et inconditionnelle face aux éléments du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP).

La coordination a saisi cette opportunité une fois de plus, pour réitérer ses félicitations aux hommes de presse pour leur déterminante et brillante contribution dans la réussite de cette résistance « aux ennemis de la patrie » ainsi qu'à nos forces de défense et de sécurité dans l'ensemble et particulièrement la deuxième région militaire sous l'autorité du Colonel Gilles Bationo (commandant de la deuxième région militaire à l'époque) qui a su répondre aux attentes de la population. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Gendarmerie Nationale : Une symbiose avec la population de Sya autour d'un cross

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Dans l'après-midi du vendredi 15 septembre 2017 à Bobo-Dioulasso, les élèves de l'École Nationale des Sous-Officiers de la Gendarmerie (ENSOG) ont organisé un cross entrant dans le cadre des activités culturelles et sportives de ladite école. Cette activité a connu la participation massive des hommes d'armes et civils de la ville de Sya.

Quatre kilomètres, c'est la distance parcourue par le peloton qui se compose majoritairement des élèves sous-officiers de la gendarmerie nationale, mais aussi des cadres de la gendarmerie, leurs frères d'armes militaires et para militaires ainsi que de la population de la ville de Sya.

En effet, ces derniers ont rallié la place Tiéfo Amoro en passant par la « place CAF » (Confédération Africaine de Football), devant l'ancienne gare SOGEBAF et celle de STAF sur le boulevard de la révolution avant de se réunir à nouveau sur le point de départ, pour des étirements. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non

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A l'instar de plusieurs villes d'Afrique francophone, Ouagadougou a répondu à l'appel à« la révolution internationale anti-CFA », lancé par l'ONG Urgences panafricanistes. Ce samedi 16 septembre 2017, C'est sous une pluie battante, que des activistes se sont rassemblés à la place de la révolution, face à la BCEAO, pour exprimer leur désavoue du franc CFA et de la France-Afrique.

« Nous disons non à une France paternaliste, une France qui spolie les africains, qui assassine nos dignes fils, qui fait déporter les africains qui osent se dresser contre eux, à une Afrique soumise » a noté le président de Urgences panafricanistes Burkina, Hervé Ouattara.

En cette matinée du samedi 16 septembre, elles étaient environ une dizaine d'organisations de la société civile, à marquer cette journée consacrée également à la commémoration de l'AN II du putsch manqué, par leur rejet du franc CFA. Parmi elles, le mouvement Citoyen africain pour la renaissance (CAR), le mouvement Plus rien ne sera comme avant (MPRESCA), le cadre deux heures pour nous, deux heures pour kamita …à dire non au franc CFA. « L'acte qui a été posé ce matin, est une façon pour nous, de signifier à l'opinion, que nous sommes plus que jamais convaincus de ce que nous faisons et que nous réclamons notre souverainetééconomique et monétaire » a signifié le président du CAR .

Puis de poursuivre que cette mobilisation entend également interpeller certains chefs d'Etat africains. « Nous ne voulons pas de Alassane Ouattara, de Macky Sall, qui sont pour nous, des valets locaux de l'impérialisme, des sous-préfets de l'impérialisme, qui travaillent aujourd'hui à saper la lutte noble des peuples africains, notamment celle de la jeunesse ».

‘' Combattre les présidents qui veulent casser notre lutte ‘'

Si à Dakar, la manifestation a été autorisée, elle a plutôt été interdite dans certaines villes du Sénégal comme Tambacounda et Kaolack. Pour le président du CAR, cette décision n'est guère surprenante. Tout comme l'expulsion du président des ONG Urgences panafricanistes, Kemi Séba, Hervé Ouattara qualifie ce geste d'une « insulte »à la lutte du peuple africain. « L'attitude du président sénégalais ne surprend aucun jeune conscient. « C'est plutôt quelqu'un que nous devons combattre, tout comme le président Alassane Dramane Ouattara et tous ces présidents qui voudraient casser notre lutte » a-t-il indiqué.

Convaincus que l'Afrique ne sera jamais indépendante tant qu'elle aura « la France sur son dos », ces activistes se disent déterminés à mener des actions, pour obtenir leur indépendance à tous les niveaux.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net


18e Assemblée générale des Etablissements publics de l'Etat : Le rapport du SIAO ajourné, des injonctions fermes pour trois EPE

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La 18e session ordinaire de l'Assemblée générale des Etablissements publics de l'Etat (AG-EPE) a clos ses travaux, 15 septembre 2017, à Ouagadougou. Les conseils d'administration de 88 EPE ont présenté leurs rapports de gestion et états financiers de l'exercice 2016. Seul le SIAO a vu son rapport ajourné. Aussi, après avoir les rapports d'explication de trois EPE qui n'ont pas présenté de comptes certifiées, l'AG-EPE leur a adressé des injonctions fermes. Mieux, leurs ministres de tutelle technique ont été enjoints de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin aux irrégularités constatées dans la gestion et le fonctionnement de ces entités.

Deux jours durant, l'Assemblée générale des Etablissements publics de l'Etat a examiné et approuvé les comptes rendus de gestion et les états financiers de 87 EPE et recalé un EPE à savoir le Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO) qui a des démêlés judiciaires. Et, pour le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, par ailleurs président par délégation de l'AG-EPE, la 18e session est un succès parce que « la qualité des échanges était au rendez-vous, les résolutions et les recommandations qui ont été prises sont de qualité».

Après avoir approuvé les rapports de gestion et les états financiers des 87 EPE, l'AG-EPE a donné quitus aux administrateurs de chacun de ces EPE pour leur gestion durant l'exercice 2016. Aussi, cette 18e Assemblée générale a pris acte des rapports d'explication présentés par l'Agence Nationale d'Encadrement des Exploitations Minières Artisanales et Sémi-artisanales (ANEEMAS), l'Agence Nationale de Sécurisation des Systèmes d'Information (ANSSI), le Centre d'Evaluation et de Formation Professionnelle de Ouagadougou (CEFPO), le Centre Régional des Arts Vivants en Afrique (CERAV-Afrique) et la Maison de la Culture de Bobo-Dioulasso (MCB). Puis, elle a invité les conseils d'administration de ces Etablissements à présenter leurs états financiers à la prochaine session de l'AG-EPE qui se tiendra du 26 au 27 juillet 2018.

Mettre fin aux irrégularités

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Des participants attentifs au discours du Premier ministre

Après avoir pris connaissance des rapports d'explication présentés par le Fonds d'Appui aux Initiatives des Jeunes (FAIJ), le Fonds National pour l'Education et la Recherche (FONER), le Fonds Permanent pour le Développement des Collectivités Territoriales (FPDCT), le Fonds d'Assistance Judiciaire (FAJ), l'Assemblée générale leur a réitéré son injonction ferme en vue
de la production et de la transmission de leurs états financiers. Mieux, l'AG a enjoint aux Ministres de tutelle technique de ces EPE de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin aux irrégularités constatées dans la gestion et le fonctionnement de ces structures.

Le SIAO est la seule EPE dont les comptes rendus de gestion et les états financiers ont été ajournés. Ce, suite aux investigations sur la gestion financière et comptable de cet établissement. C'est pourquoi, l'Assemblée générale des EPE a invité le Conseil d'administration du SIAO à réexaminer les documents financiers de l'exercice 2016. « On a demandé le Conseil d'administration à regarder à nouveau les comptes du SIAO avant que nous ne puissions le réexaminer ».

Mettre en œuvre les recommandations formulées par les corps de contrôle

Malgré tout, le président par délégation de l'AG-EPE, Paul Kaba Thiéba estime que cette 18e édition est un succès, s'appuyant sur la qualité des échanges et des résolutions et recommandations issues de cette rencontre. Mais, il espère de meilleurs résultats lors de la 19e session qui se tiendra en 2018. « Nous avons pris des recommandations et des résolutions dans le but d'améliorer la gouvernance de nos EPE. Nous sommes là pour nous assurer que les comptes sont équilibrés et que les règles de bonne gestion sont également respectées. Lorsque nous constatons qu'il y a des manquements, nous le disons par des recommandations, des résolutions ou même des injonctions. Nous espérons que l'année prochaine, la gouvernance de nos EPE sera encore meilleure que ce que nous avons constaté cette année », a-t-il confié.

Cette 18e AG-EPE s'est tenu sous le thème : « les établissements publics de l'Etat : quelles contributions à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social ? ». De ce fait, les participants ont recommandéà tous les Etablissements Publics de l'Etat (EPE) de s'approprier du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) et d'optimiser leurs contributions à sa mise en œuvre.

Elle a également recommandé aux différents Ministères de tutelle technique de prendre les dispositions nécessaires afin d'assurer le suivi de la mise en œuvre des différentes recommandations formulées par les corps de contrôle.

Lire aussi : 18e Assemblée générale des Etablissements publics de l'Etat : 88 EPE présentent leurs bilans

Moussa Diallo
Lefaso.net

Concours directs de la fonction publique, session 2017 : 18 résultats connus

Crise à SOPATEL Silmandé : L'Unité d'action syndicale veut passer à la vitesse supérieure

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Ceci est un communiqué de presse de l'unité d'action syndicale (UAS) sur la crise à l'hôtel SOPATEL Silmandé.

La crise à SOPATEL SILMANDE est consécutive à l'arrivée d'un nouveau Directeur Général, M. SALL qui a entrepris de remettre en cause les acquis des travailleurs et dont la gouvernance est marquée par les intimidations, les injures, le favoritisme vis-à-vis des prestataires et fournisseurs et des licenciements à tour de bras.

L'Unité d'Action Syndicale (U.A.S.), dont l'engagement dans ce dossier est justifié par les graves atteintes à la liberté syndicale, a pu faire les constats suivants :

- de toutes les rencontres qu'elle a eues avec la direction de l'hôtel, soit de façon bipartite, soit de façon tripartite (avec le gouvernement), M. Omar SALL n'a pas été présent une seule fois !

- la direction de l'hôtel, en l'occurrence le Président du Conseil d'Administration, M. Talkaye ROUAMBA, et M. ZAGRE Ibrahim, Responsable Capital Humain n'ont honoré aucun de leurs engagements de nous revenir avec des propositions ;

- la direction de l'hôtel s'obstine à violer la loi en refusant de prendre en compte le refus de l'inspection du travail de lui donner l'autorisation de licencier les délégués du personnel ;

- la direction de l'hôtel fait preuve de manque de respect vis-à-vis des autorités :

 en considérant que l'intervention du ministère en charge du tourisme (qui avait permis d'obtenir des concessions de la part des travailleurs et la reprise du travail) était une immixtion ;

 en rejetant les propositions du ministre en charge du travail à la suite de la rencontre tripartite du 26 juin 2017 ;

 en faisant diffuser largement un communiqué trompeur appelant à la reprise du travail au moment où le gouvernement, à travers les ministres en charge du travail et du tourisme poursuit les concertations avec l'UAS en vue d'une sortie de crise ;

- le gouvernement, qui, vis-à-vis des travailleurs, fait souvent intervenir contre eux les forces de l'ordre et se plait à répéter que « force doit rester à la loi », peine à faire respecter la loi et à se faire respecter.

L'UAS a régulièrement interpellé les autorités sur les nombreuses atteintes à la liberté syndicale particulièrement dans le privé. A ce jour, les dossiers de licenciements abusifs se chiffrent à des milliers.

C'est pourquoi, en prenant à témoin l'opinion nationale et internationale, nous disons : « Trop c'est trop ». Il est temps que la loi, les travailleurs et leurs organisations soient respectés et l'UAS va s'y employer avec détermination. Dans cette perspective, les secrétaires généraux animeront une conférence de presse le lundi 18 septembre à partir de 10h à la Bourse du Travail en vue de présenter les actions qu'elle compte entreprendre. Elle invite tous les responsables syndicaux aux plans national, sectoriel et géographique à prendre toutes les dispositions utiles à la pleine réussite des actions à venir.

Ont signé :

Pour les Centrales syndicales :

CGT-B
Bassolma BAZIE
Secrétaire Général

FO/UNSL
El Hadj Inoussa NANA
Secrétaire Général

CNTB
Augustin Blaise HIEN
Secrétaire Général

ONSL
Paul N. KABORE
Secrétaire Général

CSB
Olivier OUEDRAOGO
Secrétaire Général

USTB
Georges Yamba KOANDA
Secrétaire Général

Pour les Syndicats Autonomes :

Le Président de Mois
Juste Koumara LOGOBANA
Secrétaire Général/ SYNTAS

Cabinet Cfa-Afrique : Session de formation sur le thème « LE REGIME JURIDIQUE, FISCAL ET SOCIAL DES SALAIRES ET DES AUTRES REMUNERATIONS AU BURKINA FASO »

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L'article 2 du code du travail du 13 mai 2008 du Burkina Faso définit le travailleur comme « toute personne qui s'est engagée à mettre son activité professionnelle moyennant rémunération, sous la direction et l'autorité d'une autre personne, physique ou morale, publique ou privée, appelée employeur ». Cette définition qui parait claire en théorie, ne connait cependant pas une mise en œuvre pratique toujours aisée. Ainsi, des confusions viennent souvent à naitre avec certains contrats voisins tels que le contrat de stage, le contrat d'apprentissage, l'intérim, l'expatriation, le contrat de mise à disposition, le contrat journalier et même avec certaines prestations de service.

Ainsi, la question de la détermination du statut juridique du collaborateur et par suite, de la détermination de la nature des rémunérations attribuées se pose souvent sur le plan fiscal. En effet, les articles 55 et 120 du code des impôts soumettent l'ensemble des traitements publics et privés, indemnités, émoluments et salaires de toute nature, perçus au cours de la même année, y compris les avantages en nature ; d'une part à l'Impôt Unique sur les Traitements et Salaires (IUTS) qui est supporté par le salarié et d'autre part à la Taxe Patronale et d'Apprentissage (TPA), supportée par l'employeur.

A la lecture de ces dispositions, on peut légitimement se demander si l'imposition des rémunérations versées à une personne aux impôts sus-indiqués entretien un lien intime avec son statut juridique, le champ d'application des articles 55 et 120 paraissant assez large. Par ailleurs, l'article 3 du code de sécurité sociale du 11 mai 2006 du Burkina Faso assujetti au régime de sécurité sociale tous les travailleurs soumis aux dispositions du code du travail sans aucune distinction de nationalité, d'âge, de sexe etc.

Cependant la question notamment de la cotisation sociale obligatoire pour les travailleurs non-nationaux soulève quelques incompréhensions qui méritent à nos yeux d'être éclaircis. Il importe également de définir les critères permettant de connaitre les conditions dans lesquelles l'obligation de déclarations sociales pèse sur l'employeur lors de situations comme la mise à disposition de personnel, le stage, l'intérim etc.

Conscient de toutes ces difficultés souvent rencontrées par les entreprises dans la qualification juridique et la détermination du régime fiscal et social adéquat des rémunérations qu'elles versent à leurs collaborateurs, le Cabinet CFA-Afrique, organise une session de formation les jeudi 05 et vendredi 06 octobre 2017 dont le thème porte sur le « Régime juridique, fiscal et social des salaires et des autres rémunérations au Burkina Faso » dans la salle de conférence du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC).

L'objectif général de cette session de formation est de permettre aux participants de maitriser la notion de contrats de travail et des contrats voisins ainsi le régime juridique, fiscal et social applicable à chaque cas.

D'une manière spécifique, il s'agira de permettre aux participants de se familiariser aux règles juridiques, fiscales et sociales prévues pour chaque situation et d'avoir une maitrise du traitement adaptée à chaque situation spécifique au niveau de ces trois volets afin de minimiser au maximum les risques de requalifications juridiques du contrat par le juge, de redressements fiscaux liés aux impôts sur salaires ou de redressements en matière sociale.

PUBLIC CIBLE :

Les directeurs généraux, les responsables des ressources humaines, les directeurs financiers, les comptables, les responsables juridiques, les salariés et d'une manière générale toute personne intéressée.

CAHIER DU PARTICIPANT
La formation donne droit à un kit du participant composé :
- d'une clé USB contenant toutes les communications ;
- d'une attestation de formation.

Informations Pratiques :
1. Date des journées : Jeudi 05 et vendredi 06 octobre 2017
2. Lieu : Salle de conférence du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC).
3. Heure : 8H 30
4. Frais de participation : 100 000 FCFA TTC/personne donnant droit à :
 Un cahier de participant contenant les différentes communications et études de cas ;
 2 pauses café ;
 2 déjeuners ;
 une attestation de participation.

Pour plus d'informations/ inscriptions veuillez contacter le Cabinet CFA-AFRIQUE SA au :
Tél : (+226) 25 33 37 85/ 67 43 18 28
Email : sbourgou@cfa-afrique.com et cfa-afrique@cfa-afrique.com

PROGRAMME DES JOURNEES


Jeudi 05 octobre 2017

08H00-8H30 : Accueil et installation des invités

Thème 1 « le régime juridique et social des rémunérations »

08H30-10H300 : Sous-thème 1 : Le contrat de travail sous toutes ses formes

Points essentiels :

 Critères du contrat de travail
 Distinction contrat de travail et contrats voisins
 Typologie des contrats de travail
 Eléments constitutifs de la paie
 Statut du travailleur expatrié

10H30-11H00 : Pause-café

11H0-12H00 : Débat avec les animateurs

12H00-13H00 : Sous thème 2 : Le régime social des rémunérations : les cotisations sociales obligatoires

Points essentiels :

 Critères d'affiliation et d'immatriculation
 Cas particuliers
 Procédure d'immatriculation
 Régimes de protection
 Assiette des cotisations sociales
 Taux de cotisations
 Incidence de l'expatriation

13H00-14H00 : Déjeuner

14H00-15H30 : Débat avec les animateurs

15H30-16H00 : Remise de cas pratiques

16H00 : Fin de la première journée

Vendredi 06 octobre 2017

Thème 2 : « Le régime fiscal des rémunérations »

08H30-10H30 : Les impôts sur salaires (IUTS/TPA)

Points essentiels :

 Critères d'assujettissement
 Rémunérations imposables
 Exonérations et abattements
 Règles générales de liquidation
 Traitement de l'indemnité de congés payés
 Traitement des rémunérations exceptionnelles
 Traitement des indemnités de fin de contrat
 Traitement des indemnités transactionnelles
 Incidences de l'expatriation

10H30-11H00 : Pause-café

11H00-11H30 : Frais de personnel et Impôt sur les sociétés

 Déductibilité des frais de personnel
 Traitement des provisions et charges à payer pour frais de personnel
 Traitement des avantages en nature
 Traitement des charges du personnel intérimaire

11H30-13H30 : Session de questions-réponses sur l'IUTS et la TPA

13H30-14H30 : Déjeuner
14H30-15H30 : Correction de cas pratiques

15H30-16H00 : Remise des cahiers de participation et des attestations

16H00 : Fin de la 2nde journée.
 Animateurs
 Dr Brahima GUIRE, DG du Cabinet CFA- Afrique
 Dr Roger G. LANOU, Directeur de Missions du cabinet CFA-Afrique
 Dr Ousmane BOUGOUMA, Chef de la cellule Etudes et formations du Cabinet CFA-Afrique
 M. Aziz DJIRE, Cabinet Burkina MS.

Ouverture de nouvelles inscriptions Au centre de promotion de la langue chinoise (CPLC)

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Le Service de Coopération de l'Ambassade de la République de Chine (Taïwan) a le plaisir d'annoncer au public, l'ouverture de nouvelles inscriptions au cours de mandarin (langue chinoise), au titre de la quatrième session de l'année 2017.

La période des inscriptions est fixée du lundi 25 au vendredi 29 septembre 2017

Les cours débuteront le mercredi 11 octobre 2017.

Les cours sont organisés en sessions de trente-six (36) heures réparties en deux (02) séances de deux (02) heures par semaine. Ils se dérouleront au Centre de Promotion de la Langue Chinoise (CPLC), sis à la Zone d'Activités Commerciales et Administratives (ZACA) de Ouagadougou, Avenue de l'UEMOA, face à la radio Pulsar (voir plan sur le site www.lefaso.net), Tel : 25 33 32 22/70 21 03 30, E-mail : ouaga.cplc@gmail.com
Page web : www.facebook.com/cplcbf

Le dossier de demande d'inscription devra comprendre les pièces suivantes :

- Le formulaire d'inscription dûment rempli, daté et signé. Le formulaire est téléchargeable sur le site www.lefaso.net et https://goo.gl/PQ7UNWégalement disponible au secrétariat du Centre de Promotion de la Langue Chinoise (CPLC) ;

- Une (01) copie de la Carte Nationale d'Identité ou d'un (01) passeport ;

- Une (01) photo d'identité (nom et prénom de l'étudiant(e) écrits au verso).
Les dossiers complets doivent être déposés au secrétariat du Centre de Promotion de la Langue Chinoise (CPLC), au plus tard le vendredi 29 septembre 2017. Les dossiers sont recevables de 09H00 à 18h30mn.

Les frais d'inscription sont payables en une seule tranche pour les cours réguliers (nombre de places limitéà 50) et s'élèvent à 25 000 Francs CFA :

- Lundi et Mercredi de 16h00 à 18h00 – (25)
- Mardi et Jeudi de 18h30 à 20h30 – (25)

NB :
- Les personnes désirant apprendre les cours de mandarin doivent avoir au moins 18 ans.
- Les frais d'inscription donnent droit aux fascicules.
- Aucun remboursement ne sera possible après le début des cours.

La Directrice

CHIANG, JUI-HAN

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