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Putsch du CND : Revivez le film des événements avec Lefaso.net

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Le 16 septembre 2015, dans l'après-midi, éclatait ce qu'on pensait être un énième mouvement d'humeur du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) et qui se révèlera comme « le coup d'Etat le plus bête du monde » selon l'étiquette qui lui est désormais collée. Si sous la pression des militaires notre rédaction, comme beaucoup d'autres, a dû fermer son siège pendant quelques jours, nous sommes restés au cœur de l'information pour faire vivre ces événements minute par minute dans notre rubrique « Flash Info ». Nous vous proposons l'intégralité du film du putsch du Conseil National pour la Démocratie, du 16 septembre au 09 octobre 2015.

N.B : Les heures mentionnées sont celles où ces informations ont été diffusées

16 septembre 2015

15h26mn
Selon des informations concordantes, des soldats ont pris en otage le palais présidentiel ce mercredi midi, évacuant les ministres de la salle du conseil et refermant le portail d'entrée de la présidence. Aucune revendication ou explication claire n'est disponible jusqu'ici.

16h15mn
Aucune explication claire n'est encore disponible sur la prise en otage qui a lieu actuellement à la président du Faso. Le président Michel Kafando et le Premier ministre Yacouba I. Zida et quelques ministres auraient été arrêtés par le RSP. Les auteurs qui ont fermé les portes de la présidence ont promis de laisser partir incessamment le personnel civil.

16h42
Le colonel-major Boureima Kéré, chef d'Etat-major particulier de la présidence, serait alléà la rencontre des mutins pour connaître leurs motivations. Une réunion de crise des officiers supérieurs devrait avoir lieu dans quelques instants. De sources concordantes, plusieurs responsables du RSP étaient hors du camp ou hors de Ouaga quand éclatait la crise ce midi.

17h36mn
Le président du CNT, Chériff Sy, a, dans une déclaration, condamné la séquestration du président Kafando et du Premier ministre Zida. Il a dit suivre la situation seconde par seconde et appelle le peuple burkinabèà la vigilance.

17h49mn
Quelques dizaines de manifestants ont commencéà se rassembler devant le palais présidentiel. Ils sont repoussés par des soldats qui en ont brutalisé certains avec les crosses de leurs armes.

17h53
Les députés du CNT ont annoncé qu'ils vont se rassembler, parés de leurs écharpes sur la route de Kosyam, au niveau de l'échangeur de Ouaga 2000

17h55mn
Dans une déclaration sur sa page Facebook, le Balai citoyen appelle à un rassemblement de la population à la place de la Révolution

18h06
« Des tentatives de dialogue sont en cours entre la haute hiérarchie militaire et les éléments du RSP » affirme Chériff Sy, dont la déclaration a été distribuée par un conseiller, lui-même s'étant éclipsé pour des raisons de sécurité.

18h07
Des soldats ont tiré en l'air pour disperser les manifestants qui se rassemblent devant le palais présidentiel au niveau des feux de signalisation jouxtant la télévision BF1. Certains soldats sont entrés au siège de la télévision à la recherche des manifestants.

18h11
Les ministres Augustin Loada (Fonction publique) et René Bagoro (Habitat) sont les deux ministres qui ont été arrêtés en même temps que le président et le Premier ministre. Ils sont tous aux mains des mutins au sein du camp Naaba Kom du RSP qui jouxte le palais présidentiel.

18h17
Des centaines de jeunes qui s'étaient rassemblés à la place de la Révolution à l'appel des OSC ont commencéà se diriger vers le rond-point de la Patte d'oie.

18h18
Cinq véhicules Pick-up suivis de motos ont quitté le palais présidentiel en direction de la ville pour disperser les manifestants.

18h38
Plusieurs points stratégiques de la ville de Ouaga (dont les sièges de certains médias) seraient déjà cernés par les soldats mutins.

19h04
Plusieurs observateurs parlent d'une tentative de coup d'Etat organisée par des officiers subalternes du RSP qui essaient, après-coup, de rallier leurs supérieurs. Information que nous essayons difficilement de vérifier ; la plupart des responsables militaires étant hors réseau ou refusant de répondre au téléphone.

19h21
Les signaux de plusieurs médias ont été coupés et le siège de Radio Omega aurait été incendié.

19h52
Le mouvement syndical burkinabè annonce une grève illimitée à partir de ce mercredi soir jusqu'au rétablissement de la situation, nous apprend Bassolma Bazié, SG de la CGTB.

19h55
Selon plusieurs témoins, il y a actuellement une course-poursuite entre militaires et manifestants dans le quartier de la patte d'oie.

20h36
Les discussions, entamées en début de soirée entre les soldats mutins et la hiérarchie militaires seraient bien avancées et pourraient aboutir rapidement à une sortie de crise.

21h54
Comme la plupart des autres médias, les émetteurs de la télévision nationale ont été coupés. Elle reste accessible sur le satellite mais ne peut diffuser que les émissions déjà programmées.
22h00 : Plusieurs professionnels de médias ont été brutalisés par des soldats visiblement en colère, dont le photographe du Faso.net et un journaliste de Burkina 24. En raison de certaines menaces précises contre notre rédaction, nous pourrions être amenés à interrompre nos diffusions.

17 septembre 2015

05h48
Les concertations entre la hiérarchie militaire et les soldats mutins qui ont duré presque toute la nuit ont abouti à des conclusions contenues dans un message qui sera incessamment diffusé sur les antennes la RTB et que nous vous proposerons sur Lefaso.net.

07h10
Les organes de la Transition ont été dissouts et remplacés par un Conseil National de la Démocratie

09h16
Les partis politiques annoncent une réunion de concertation ce jeudi matin à 11H

09h28
Les courses-poursuites ont repris ce matin entre des manifestants qui essayent de se regrouper au centre-ville et les soldats qui veulent empêcher tout rassemblement. Des tirs ont eu lieu autour de l'état-major des armées, faisant des blessés et des dégâts sur des motos.

09h29
Des communiqués du CND annoncent la désignation du Gal Gilbert Diendéré comme président, l'instauration d'un couvre-feu (de 19H à 06H), la fermeture des frontières et appellent les secrétaires généraux des ministères à assurer les affaires courantes.

10h41
A Gaoua, les populations ont décidé d'une ville morte pour protester contre le coup de force du CND.

10h44
A Bobo, le siège du CDP a été pillé et les manifestants commencent à se rassembler devant le camp Ouezzin Coulibaly

10h46
A Ouagadougou, lors de la dispersion des manifestants autour du palais du Mogho-Naaba, un homme aurait été tué. Un autre manifestant aurait été tué devant le lycée Zinda Kaboré

12h12
Sur la base de rumeurs annonçant Jean-Baptiste Natama comme futur Premier ministre du CND, des manifestants ont saccagé son domicile.

19h51
Le programme des vols pour le pèlerinage à la Mecque reste inchangé selon un communiqué du Conseil National pour la Démocratie.

20H11
Le Gal Diendéré a rencontré ce jeudi des membres du corps diplomatique pour des concertations dont les conclusions n'ont pas été publiées

18 septembre 2015

08h58
Des soldats du RSP ont dispersé ce vendredi matin, à coups de tirs de sommation, un début de rassemblement à la Place de la révolution.

09h50
A l'appel des OSC, des syndicats et de quelques partis politiques, la population de Ouahigouya a commencéà se rassembler à la place de la nation de la ville ce vendredi matin.

10h14
Lors d'une rencontre avec les secrétaires généraux ce vendredi matin, le Gal Diendéré leur a demandé d'assurer la permanence et le bon fonctionnement des services.

10h16
A cette rencontre, le président du CND a aussi confirmé la libération de Michel Kafando et la mise en résidence surveillée de Yacouba Isaac Zida.

10h44
Le président Kafando, qui a été libéré par le CND, aurait refusé de rentrer chez lui tant que Zida ne sera pas libéréà son tour.

10h46
De sources concordantes, les chefs de corps des différentes garnisons de l'armée sont en concertation ce matin à Ouagadougou pour examiner la situation nationale après le coup de force du CND

11h27
Les rues de plusieurs quartiers de Ouagadougou (Wemtenga, Tampouy, etc.) sont barricadées avec des troncs d'arbre et des pneus enflammées par des populations que les militaires tentent de disperser par des tirs de sommation

12h03
A Ouagadougou, plusieurs centaines de jeunes convergent vers la place de la Nation

12h10
A Bobo-Dioulasso des dizaines de personnes se rassemblent devant le camp Ouezzin-Coulibaly

12h14
Dans un communiqué lu à la télévision, le CND annonce la réouverture des frontières terrestres et aériennes pour compter de ce vendredi 18 septembre, à 12H.

12h58
Le président sénégalais, Macky Sall a atterri à Ouagadougou à 12H30, accueilli par le président du CND, le Gal Diendéré.

13h32
Arrivéà 12H30 à Ouagadougou, le président Macky Sall est toujours en concertation avec le Gal Diendéré dans le salon d'honneur de l'aéroport de Ouagadougou.

14h03
Le président béninois est arrivéà l'aéroport de Ouaga à 13h25 et a été par le président du CND, le Gal Diendéré.

14h05
Les présidents béninois et sénégalais et le président du CND ont regagné l'hôtel Laïco pour des concertations.

16h30
Mgr Paul Ouédraogo, l'ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo et le chef d'Etat-major des armées, le Gal P. Zagré, sont arrivés à l'hôtel Laïco pour rencontrer les présidents Sall et Yayi.

18h54
L'Union africaine a suspendu ce vendredi le Burkina de ses instances et annoncé des sanctions contre les membres du CND.

18h59
Les présidents Macky Sall et Boni Yayi reçoivent les différentes délégations (société civile, partis politiques, militaires) pour écouter leurs propositions de sortie de crise. Dans la soirée, ils entendront le Gal Diendéré et les membres du CND.

19 septembre

09h38
La "Fréquence de la résistance " qui émettait sur la fréquence 108 FM depuis les studios de Savane FM, a été coupée vendredi nuit par le RSP.

10h33
Les syndicats de l'ONEA et de la SONABEL ont décidé d'aller en grève illimitée mais promettent d'assurer un service minimum au bénéfice de la population.

10h47
Pour suivre l'actualité du Burkina heure par heure par téléphone mobile, connectez-vous à Lefasonet_SMS pour recevoir nos flash infos au *335#3# sur TELMOB.

11h02
Les concertations entre les médiateurs de la CEDEAO et les différentes parties burkinabè devraient reprendre ce samedi matin à l'hôtel Laïco où on a enregistré l'arrivée de Roch Kaboré, Ablassé Ouédraogo et Me Sankara, Saran Sérémé, Zéphirin Diabré.

11h59
Les médiateurs (Macky Sall, Boni Yayi) accompagnés de Kadré Désiré Ouédraogo (CEDEAO), Ibn Chambas (ONU) viennent de s'installer pour le début des négociations avec l'ex-opposition.

13h13
Suivez l'évolution des concertations sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/lefaso.net

14h42
Le groupe des médiateurs a rendu une visite au président Michel Kafando dans sa résidence officielle au palais de Kosyam. Ils étaient accompagnés des journalistes qui ont été autorisés à faire des photos mais interdits de lui poser des questions.

14h51
A la sortie de leur concertation avec le groupe des médiateurs, les leaders de l'ex opposition ont réaffirmé leur rejet du coup d'Etat et exigé le rétablissement des institutions de la Transition.

15h08
Dans un message diffusé ce samedi, le chef d'Etat-major général des armées, le Gal Pingrenoma Zagré, a condamné les actes de violence à l'encontre des populations et leur a demandé de garder leur confiance aux Forces armées nationales « qui sont engagées depuis les premières heures de cette crise avec les acteurs nationaux et internationaux dans la recherche d'une solution qui assurera à notre nation la paix et la sécurité»

17h01
Le Gal Diendéré et des leaders de l'ex-majorité (Achille Tapsoba, Moïse Traoré-Nignan) sont arrivés au Laïco pour rencontrer les médiateurs.

17h03
Les concertations s'achemineraient vers le rétablissement des institutions de la Transition, le report d'un mois des élections qui seront inclusives. A confirmer.

17h04
Arrivée au Laïco de l'ambassadeur des USA, Tulinabo Mushingi

19h13
Boni Yayi, au nom de la méditation, annonce une plénière demain matin pour "annoncer la bonne nouvelle au monde entier"

20 septembre 2015

10h39
Tractation houleuses entre des dizaines de personnes postées devant l'Hôtel LAÏCO et une équipe de RSP venue les disperser. Courses poursuites à l'Hôtel

11h32
Reprise difficile des tractations ce dimanche matin. Plusieurs personnes (Saran Séré Sérémé, les gardes du corps de Roch Kaboré) ont été violentées par militants présumés du CDP venus soutenir le CND. Les forces de l'ordre et des éléments du RSP ont sécurisé les lieux.

11h37
Notre reporter (Amélie Gué) qui venait d'arriver sur les lieux, a été prise à partie par des militants présumés du CDP venus soutenir le CND, qui l'ont rouée de coups et emporter sa tablette.

11h41
On note la présence à l'hôtel Laïco des leaders de l'ex opposition mais on attend toujours l'arrivée du Gal Diendéré pour la plénière qui devait commencer à 10H.

11h42
Le président Macky Sall, médiateur de la CEDEAO, a quitté l'hôtel pour la résidence de Michel Kafando qui doit participer aux travaux de la plénière.

11h54
Nouvelle montée de tension au Laïco où l'on craint des affrontements entre les partisans du CND et des membres des Organisations de la société civile.

12h17
Macky Sall serait parti s'entretenir avec le président Kafando et le Gal Diendéré

12h17
Arrivée au Laïco de Mgr Paul Ouédraogo, de l'ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo et du Chef d'Etat-major général des Armées, le Gal Pringrenoma Zagré.

18h25
Après près de 4heures de concertation à huis clos, Macky Sall annonce un projet de compromis qui sera soumis à la CEDEAO.

19h24
Résumé de la déclaration finale : Le rétablissement de la transition avec Michel Kafando, le report de la question du RSP au prochain président, le vote d'une amnistie pour les événements intervenus à partir du coup d'État, l'arrêt des violences et l'organisation des élections le 22 novembre avec la participation des candidats exclus

22h05
Selon un communiqué du syndicat des télécommunications, des éléments du RSP ont vandalisé les équipements de l'Onatel, rendant indisponibles les services.

21 septembre 2015
11H20

Selon Jean-Baptiste Placa (émission sur TV5), le MPP a approché Blaise Compaoré pour lui demander de faire en sorte que les élections se déroulent normalement, avec la garantie qu'il le laissera rentrer au Burkina en cas de victoire.

11h26
On attend toujours la réaction officielle de l'ex opposition sur le projet d'accord de la CEDEAO. Selon certaines sources, il y aurait des dissensions entre ses leaders quant à la position à adopter.

12h49
Les jeunes du CDP, pro CND, qui ont emporté la tablette de notre collaboratrice dimanche matin, après l'avoir molestée, la lui ont rendue ce lundi matin.

13h30
Des informations concordantes font état de mouvements de troupes militaires vers Ouagadougou en provenance de différentes garnisons du Burkina.

15h35
Des groupes de jeunes, postés sur la N1, sortie de Bobo, ont commencéà inspecter les véhicules quittant la capitale pour s'assurer que des éléments du RSP ne quittent pas la ville.

16h44
Sur sa page Facebook, l'ambassade des Etats-Unis à Ouaga appelle toutes les parties à ne pas recourir à la violence et à laisser le temps aux responsables de parvenir à une solution négociée et éviter davantage de pertes en vies humaines

16h58
Dans une déclaration publiée ce lundi, le Gal Diendéré annonce la libération de I. Zida et la remise du pouvoir aux autorités de la transition après la signature de l'accord définitif.

18h30
Dans un message diffusé ce lundi soir, le Gal P. Zagré, Chef d'Etat-major des Armées, ordonne au Chef d'Etat-major particulier de la présidence du Faso de rassurer les personnels du RSP et de les inviter à déposer les armes et à se mettre sous les ordres du Chef d'Etat-major général des armées.

21h36
Les différents chefs de corps et les chefs du CND sont en ultimes concertations à la présidence pour trouver une solution négociée à la crise et éviter l'affrontement.

22 Septembre 2015

06h57
Les négociations entre les chefs de corps de l'armée et les chefs du RSP et du CND qui ont duré une bonne partie de la nuit reprennent ce matin, afin de trouver une issue négociée à la crise et éviter les affrontements.

07h55
Contrairement à certaines rumeurs, le Gal Diendéré, qui participe aux négociations entre chefs militaires depuis hier soir, est bien présent à la présidence et devrait faire une déclaration à 9 heures ce mardi matin.

09h40
Plusieurs sources militaires contactées ne confirment pas un ultimatum pour 10H mais dénoncent plutôt des manœuvres dilatoires du Gal Diendéré qui essaie de diviser l'armée et de gagner du temps.

10h15
Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, qui a regagné sa résidence officielle tard dans la nuit du lundi au mardi après sa libération, va faire une déclaration au cours de la journée.

12h44
Plusieurs sources militaires, contactées à midi ce mardi, affirment que les négociations, qui ont repris en milieu de matinée entre chefs militaires, avancent bien pour une solution négociée à la crise.

17h13
Quatre chefs d'Etat de la CEDEAO sont attendus à Ouaga ce mardi soir pour dénouer la crise.

19h03
Dans une déclaration publiée ce mardi soir, le LCL Yacouba I. Zida invite ses frères d'armes du RSP à quitter le mauvais chemin qu'ils ont pris et à regagner les rangs du peuple. A lire : http://www.lefaso.net/spip.php?article67024

19h22
L'arrivée de la délégation de la CEDEAO (présidents du Sénégal, du Togo, du Bénin et du Nigéria, accompagnés du président de la commission de la CEDEAO et du Représentant des Nations Unies) est reportée à mercredi matin.

21h02
Les concertations entre les chefs militaires devraient se conclure par des engagements qui seront signés sous l'égide du Mogho Naaba.

23 septembre 2015

08H12
Le Gal Diendéré devrait remettre le pouvoir ce mercredi matin au président Michel Kafando, en présence des chefs d'Etat de la CEDEAO qu'il aura accueillis à l'aéroport.

08h31
Le président Michel Kafando a fait une déclaration ce mercredi matin au Ministère des Affaires Etrangères (jouxtant l'ambassade de France où il s'était réfugié hier) pour annoncer la remise en selle des institutions de la Transition et la reprise du travail gouvernemental.

10h39
Les présidents du Niger, du Benin, du Ghana et le vice-président du Nigeria sont arrivés ce matin à Ouagadougou. La cérémonie de validation de l'accord de la CEDEAO est reportée à 12H.

12h33
La cérémonie de validation de l'accord de la CEDEAO et de la remise officielle du pouvoir se déroulera finalement sans les présidents sénégalais et togolais qui se sont décommandés.

13h31
Pour Bassolma Bazié (Unité d'action syndicale), l'amnistie pour les putschistes n'est pas acceptable et la CEDEAO sera tenue responsable de l'aggravation de la crise.

14h02
Dans un message lu à la cérémonie de signature de l'accord de la CEDEAO, le Chef d'Etat-major des Armées appelle les populations au calme et à vaquer à leurs occupations, les rassurant que toutes les dispositions sont déjà prises pour leur sécurité

17h06
Le Gal Gilbert Diendéré dit regretter son acte et dit être prêt à en assumer les conséquences devant la justice.

17h46
Le couvre-feu est désormais fixé de 23 H à 5H du matin a annoncé le Chef d'Etat-major des armées.

24 septembre 2015

08h30
La reprise du travail gouvernemental annoncée par le président Kafando pour ce jeudi matin est reportée à demain. Le Burkina fête aujourd'hui la fête de la Tabaski.

19h20
Le Chef d'Etat-major général des armées rappelle aux populations que le couvre-feu reste en vigueur et va de 23H à 5H du matin.

25 septembre 2015

08H44
Initialement annoncé pour hier jeudi (jour de Tabaski), le conseil des ministres aura lieu ce vendredi matin à 10H au Premier ministère au lieu de la présidence du Faso.

09h28
Le président du Faso, le Premier ministre, le président du Conseil National de la Transition et quelques ministres sont déjà présents au Premier ministère ce matin pour la reprise de l'activité gouvernementale.

10h12
On note la présence effective des ministres Bagoro et Loada qui avaient été pris en otage en même que le président Kafando et le Premier ministre Zida.

10h31
Le Conseil des ministres a débuté ce vendredi matin à 10H15 au Premier ministère. Le président du CNT est venu s'entretenir avec le président du Faso avant l'ouverture des travaux. Michel Kafando a été accueilli par une ovation par les ministres.

12h17
Le Conseil National de la Transition a repris ses activités ce vendredi matin sous la présidence de Chériff Sy, qui a été accueilli par l'hymne national entonné par les députés et le personnel.

13h33
Le Chef d'Etat-major général des armées, le Gal Pingrenoma Zagré, est arrivé au Premier ministère où se déroule le conseil des ministres sous la présidence de Michel Kafando.

13h38
Le désarmement du RSP a commencé ce matin au camp Naaba Koom. Si certains soldats se sont déjà rendus, aucun officier n'a jusqu'ici été arrêté, apprend-on de source sécuritaire.

14h15
Le Premier ministre Zida annonce le désarmement et la dissolution immédiats du RSP comme une éventualité. Le compte rendu du conseil des ministres annoncera la décision finale.

14h21
Le Gal Diendéré se trouve actuellement au camp Naaba avec ses hommes a révélé Zida.

17h47
Le Premier ministre Zida a annoncé la mise en place d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur le putsch et situer les responsabilités.

18h12
Les opérations de désarmement du RSP qui ont commencé ce vendredi se poursuivent normalement. La gendarmerie nationale a déjà pris le contrôle du palais de Kosyam.

26 septembre 2015

11H24
La dissolution du RSP aurait entraîné une crispation chez les soldats non encore désarmés et des complications dans l'opération de désarmement. Des sources parlent d'une possible attaque du camp Naaba Koom 2 par les forces loyalistes.

13h10
Après un moment de crispation ce samedi matin, les choses seraient rentrées dans l'ordre au camp Naaba Koom 2 du RSP où l'opération de désarmement devrait se poursuivre normalement.

13h25
Au cours d'une conférence de presse ce samedi midi, l'Union d'action syndicale (UAS) a annoncé la suspension de son mot d'ordre de grève et appelé ses militants à reprendre le travail à partir du lundi 28 septembre 2015.

18h59
Le gouvernement assure, dans un communiqué, que l'opération de désarmement se poursuit bien et invite les populations à la retenue et à la tolérance envers les soldats du RSP et leurs familles.

28 septembre 2015

10H01
Un communiqué de l'Etat-major des Forces armées dénonce un arrêt du processus de désarmement depuis le 27 septembre, du fait du refus des militaires de l'ex-RSP (qui créent des incidents et agressent les militaires chargés de l'opération) et du comportement ambigu du Gal Gilbert Diendéré.

10H10
L'ancien ministre de la sécurité, Auguste Denise Barry, a été vu ce matin au Premier ministère où se tient un conseil des ministres extraordinaires.

17H16
Désarmement du RSP : le gouvernement dénonce, dans un communiqué, une résistance orchestrée par Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, qu'il accuse d'avoir fait appel à des troupes étrangères et à des djihadistes.

19H49
Dans un message de son avocat parvenu à notre rédaction, Djibrill Bassolé dément toute implication dans une opération de déstabilisation du Burkina.

21H41
Blaise Compaoré devrait regagner Abidjan ce mardi 29 septembre, après un séjour médical au Maroc. "La lettre du continent" qui donne l'information dit que le président togolais, Faure Gnassingbé, compte impliquer l'ancien président burkinabè dans la résolution de la crise qui secoue son pays depuis le coup d'Etat raté du RSP.

29 septembre 2015

08H51
ALERTE : Pour des raisons de sécurité, le Chef d'Etat-major des armées invite les populations de la ville de Ouagadougou et des environnants àéviter tout mouvement dans la zone de Ouaga 2000 ce mardi 29 septembre 2015.

12H57
Le Gal Djibrill Bassolé a été arrêté ce mardi matin à son domicile par la gendarmerie nationale.

13H14
Plusieurs officiers du RSP dont le commandant Azize Korogo et le capitaine Abdoulaye Dao disent s'être démarqués de la résistance des éléments du RSP, après avoir vainement essayé de les raisonner. Ils disent avoir quitté le camp Naaba Koom pour leurs nouvelles destinations.

14H12
Le gouvernement invite la population à vaquer à ses occupations mais à suivre les consignes du gouvernement de la Transition et celles des Forces de défense et de sécurité

15H39
Le colonel-major Boureima Kéré, précédemment chef de l'Etat-major particulier du président du Faso dit avoir quitté le camp Naaba Koom et participerait, depuis l'extérieur, pour une solution apaisée à la crise.

17H23
Les Forces armées nationales révèlent que quelque 300 éléments du RSP se sont déjà rendus et ont rejoint le camp Sangoulé Lamizana, sans toutefois précisé la période de leur reddition.

17H25
Plusieurs résidents du quartier de Ouaga 2000 confirment des tirs sporadiques dans la zone depuis le début de l'après-midi, sans pouvoir en préciser la provenance exacte.

18H18
« Je demande aux éléments du RSP d'accepter le désarmement, de baisser les armes et de revenir à la caserne ou de rejoindre leurs lieux d'affectation pour éviter tout bain de sang » a dit le Gal Diendéré sur radio Omega

20H27
Le gouvernement annonce ce mardi soir la libération de toutes les positions y compris le camp Naaba Koom de l'ex RSP.

21H13
Après la prise du camp Naaba Koom par les forces loyalistes, plusieurs sources confirment la présence du Gal Diendéréà la nonciature (l'ambassade du Vatican), sise à Ouaga 2000.

30 septembre 2015

11H18
Après la prise du camp Naaba Koom, les forces armées nationales continuent la fouille du site qui s'étend sur plusieurs hectares. Une conférence de presse prévue pour cet après-midi permettra d'en savoir plus sur le bilan de l'opération.

18H14
Lors d'un point de presse sur le bilan de l'opération de reprise du camp Naaba Koom, le président Kafando a annoncé qu'il n'y a eu aucune victime.
1er octobre

11H48
L'arrestation du Gal Gilbert Diendéré n'est plus qu'une question d'heures, a affirmé le Premier ministre Yacouba I. Zida, à l'issue de la rentrée judiciaire ce jeudi 1er octobre 2015.

12H31
Des sources proches de la nonciature estiment que la situation est toujours au statu quo ce jeudi matin ; que les choses peuvent aller très vite, comme elles peuvent encore prendre du temps.

15H50
Le Gal Diendéré a été remis aux autorités burkinabè en début d'après-midi de ce jeudi par la nonciature qui a exigé de celles-ci des garanties sur son sort. Il est déjà aux mains de la gendarmerie nationale qui l'a emmené de la nonciature.

17H57
Mgr Piergiorgio BERTOLDI, Nonce Apostolique au Burkina a confirmé la reddition du Gal Diendéré ce jeudi à 14h30.

2 octobre 2015

06H44
L'Eglise catholique recommande ce vendredi 2 octobre comme journée de prière pour le Burkina Faso

09H59
Après avoir été entendu le 1er octobre 2015 par la gendarmerie nationale dans le cadre de l'enquête sur le putsch manqué, Mohamadoune Djeri Maiga, le vice-président du MNLA, a été relâché dans la même nuit, apprend-on de source sécuritaire.

13H24
Les forces armées informent qu'elles vont procéder à la destruction d'obus et de roquettes non explosés. Elles invitent par conséquent les populations de la zone de Ouaga 2000 à ne pas paniquer.

18H08
Le colonel-major Boureima Kéré, précédemment chef d'Etat-major particulier du président du Faso, est en garde à vue depuis ce vendredi à la gendarmerie où l'ont précédé les capitaines Dao et Zoumbri et le médecin-colonel Bamba.

3 octobre 2015

18H01
Le colonel Abdoul Karim Traoré (magistrat militaire) a été arrêté ce samedi dans le cadre des enquêtes sur le putsch manqué. Le commandant Azize Korogo (chef de corps intérimaire du RSP) est entendu depuis hier, apprend-on de source sécuritaire.

4 octobre 2015

12H57
« Nous sommes comme les grains d'un même panier, nous sommes comme les dents et la langue, condamnés à vivre ensemble. Nous devons nous pardonner pour construire une paix véritable et durable » a dit le cardinal Philippe Ouédraogo à la fin de la messe pour la paix au Burkina ce dimanche 4 octobre au sanctuaire Notre Dame de Yagma.

12H59
A propos de l'accueil du Gal Diendéréà la nonciature, le cardinal Philippe Ouédraogo a souligné que le souci des facilitateurs a été que la justice se fasse dans le respect de la dignité du Gal Diendéré, même s'il a fauté, le respect de l'intégrité de sa vie. Précisant que le Gal Diendéré n'a pas été remis mais qu'il s'est rendu lui-même aux autorités burkinabè, conformément à ses engagements.

5 octobre 2015

11H42
Si l'assaut du camp Naaba Koom n'a pas fait de victimes comme le soutiennent les sources militaires et politiques, il a par contre fait beaucoup de dégâts matériels. En attendant le bilan complet du camp qui n'a pas encore été totalement fouillé, l'on a constaté que plusieurs bureaux administratifs du palais présidentiel sont partiellement ou totalement détruits.

17H50
Dans le cadre des investigations sur le putsch manqué du CND, Léonce Koné (CDP) et Hermann Yaméogo (UNDD), sont entendus ce lundi par les forces de sécurité.

6 octobre 2015

12H12
Le Premier ministre Yacouba I. Zida a présidé ce matin la cérémonie marquant la fin du désarmement de l'ex RSP, en présence des chefs d'Etat-major de la CEDEAO et du corps diplomatique.

12H13
« Depuis sa création, le RSP a été utilisé par le régime Compaoré pour freiner les aspirations légitimes du peuple burkinabèà une vie démocratique réelle » a dit le PM Zida.

12H15
« Le coup d'Etat du 17 septembre n'était que le couronnement d'un plan savamment préparé par le Dal Diendéré Gilbert et dont l'objectif était de mettre fin à la Transition et d'installer un régime de terreur » a dit Zida.

12H19
Selon le Premier ministre Zida, la tentative de putsch du CND a fait 14 morts et 251 blessés.

7 octobre 2015

13H27
Les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, inculpés dans le cadre du putsch du CND, ont été transférés à la maison d'arrêt et de correction des armées.

13H28
Sur les effectifs de l'ex RSP, estimés à environ 1300 soldats, 1111 sur 1141 affectés à l'armée de terre ont rejoint leurs postes, de même que 204 sur 207 affectés au Groupement central des armées.

8 octobre 2015
14h12

Après le retour de l'AG de l'ONU du président Michel Kafando hier mercredi, le conseil des ministres a tenu sa session ordinaire ce jeudi au palais de Kosyam ; palais qu'il avait déserté depuis la tentative de putsch du CND le 16 septembre.

9 octobre 2015
10H27

La cérémonie d'hommage aux victimes du putsch du CND a lieu ce vendredi matin à la place de la révolution. Pour vivre l'événement en direct, connectez-vous sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/lefaso.net

Lefaso.net


Conférences débats sur l'intégration du numérique dans les différents secteurs d'activités (COFAN)

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Le Ministère du Développement Numérique et des Postes (MDENP) à travers la Direction Générale du Développement de l'Economie de l'Industrie Numérique (DGDI) organise une série de conférences débats sur l'intégration du numérique dans les différents secteurs d'activités dénommée COFAN.

La COFAN est une série de conférences annuelles reparties sur plusieurs sessions. Ces tribunes constitueront une plateforme interactive pour échanger sur les enjeux du numérique et trouver des solutions idoines pour qu'il puisse contribuer au développement de chaque secteur d'activité au Burkina Faso.

Je viens par la présente vous inviter à participer à la prémière journée de la première session de l'année 2017, qui se tiendra en partenariat avec l'incubateur KEOLID le Mardi 19 Septembre 2017 à partir de 9h00 au Centre Commercial de OUAGA 2000 (1ère Etage)

En plus d'une cérémonie d'ouverture, deux (02) panels aborderont les
thématiques suivantes :

- La transformation digitale, le trampoline du développement économique
et social au Burkina Faso.

- Startup & innovation : Quelle stratégie pour renforcer l'environnement
des startups ?

Du Networking au programme également dans les locaux de KEOLID.

Vous êtes invités à visiter le site web www.conference.gov.bf pour des informations complémentaires sur le programme. Car vous êtes tous invités aux autres sessions prévues. Des inscriptions sont possibles sur eventbrite à travers le site web www.conference.gov.bf pour l'ensemble des sessions.

Vous pourrez également proposer des thématiques pour les sessions à
venir sur le même site web.

Voir en ligne : COFAN

Assainissement de la ville de Ouagadougou : C'est parti pour une opération d'évacuation des produits de curage des caniveaux

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La mairie de la ville de Ouagadougou a lancé une opération d'évacuation des produits de curage des caniveaux ce vendredi 15 septembre 2017. Le lancement de ladite opération a eu lieu dans l'arrondissement n°1 de la commune de Ouagadougou, sur l'avenue Oumarou Kanazoé près du marché Nab-raaga.

Libérer les caniveaux pour permettre l'écoulement de l'eau pendant la saison pluvieuse, c'est l'objectif visé par cette opération d'évacuation des produits de curage des caniveaux lancé ce vendredi 15 septembre 2017. En effet, « cette opération ne prendra fin que lorsque tous les produits de curage des caniveaux seront évacués de toute la ville de Ouagadougou », a souligné M. Sayouba Nikièma, Maire de l'arrondissement 1 de la commune de Ouagadougou. Pour lui, l'opération consistera à ramasser tous les produits que les riverains ont eu à enlever des caniveaux pour aller dans les centres de traitement.

Cette opération a été saluée par la population riveraine qui n'en pouvaient plus de voir les produits enlevés retomber dans les caniveaux pour les reboucher à nouveau. Selon les riverains, ces produits constituaient également des nids de moustiques avec son corollaire de maladies.

Par ailleurs, cette opération d'évacuation permettra d'éviter les inondations pendant la saison pluvieuse. Mais quels sont les conseils à donner à la population afin de garder les caniveaux bien assainis ? A ce sujet, monsieur Arzouma Zombré, le directeur général des services techniques municipaux, a souligné que cette opération est « une leçon pour la population qui doit éviter d'utiliser ces systèmes d'assainissement pour des dépotoirs ».

Quant à M. Ismaël Traoré, vitrier de l'avenue concerné, il salue l'esprit de l'opération mais pour lui le travail est mal fait car la saison pluvieuse n'est pas la bonne période pour ce type de travaux. Il a de ce fait souhaité que tous les travaux de ce genre prennent fin avant le début de la saison pluvieuse pour les autres années.

Yvette Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net

Utilisation des réseaux sociaux : Les partenaires du « Présimètre »à l'école de l'association des Blogueurs du Burkina

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L'Association des blogueurs du Burkina a procédé, ce vendredi 15 juin 2017 à Ouagadougou, au lancement des activités de son projet « Suivi des politiques publiques par les technologies de l'information et de la communication » entrant dans le cadre du Présimètre. Pour débuter, l'association a initié une session de formation sur l'utilisation des réseaux sociaux au profit de représentants des partenaires dudit programme.

Bâti autour du projet de société du président du Faso, le Présimètre est un programme qui vise le renforcement du contrôle citoyen des politiques publiques grâce aux technologies de l'information et la communication. Officiellement lancé le 24 février 2017 par l'ONG Diakonia en collaboration avec l'Ambassade de Suède et l'Union européenne, ce programme mobilise treize organisations de la société civile dont l'Association des blogueurs du Burkina (ABB). Dans le cadre de ses activités, l'association a initié un projet intitulé« Suivi des politiques publiques par les technologies de l'information et de la communication » dont le lancement a eu lieu ce vendredi matin, suivi d'une séance de formation sur l'utilisation des réseaux sociaux.

« Une promesse est une dette », a rappelé la présidente de l'Association des blogueurs du Burkina, Kindo Bassératou. A l'en croire, il est capital pour cette jeunesse avant-gardiste de suivre la tenue des engagements pris par Chef de l'Etat vis-à-vis du peuple burkinabè. Plusieurs canaux peuvent être utilisés pour le suivi mais les réseaux sociaux restent l'un des plus importants. La présente formation sera l'occasion pour les 26 participants (2 représentants pour chacun des 13 partenaires) de se familiariser aux différents types de réseaux sociaux, d'en comprendre l'utilité, de savoir comment produire et diffuser des contenus sur le suivi des politiques publiques, d'animer des pages, groupes Facebook ou des comptes Tweeter, et de gérer la veille sur ces plateformes.

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Une vue des participants

Présent au lancement des activités, l'ambassadeur suédois, Mats Harsmar, a félicité le peuple burkinabè pour avoir élu son président, en novembre 2015, sur la base de son projet de société. Pour lui, la redevabilité est capitale pour un Etat où les technologies de l'information et de la communication sont l'apanage des jeunes. Et au regard des multiples opportunités qu'elles offrent, il a invité la jeunesse à participer activement au processus de démocratisation et àêtre « au-devant de la scène ».

Pour l'ONG Diakonia, représentée par sa Chargée de Program Sénior, Mme Barry Inès Mariam, cette formation est très importante car elle permettra d'utiliser les acquis pour l'animation de la toile dans le cadre de l'implémentation du Présimètre. Elle n'a pas manqué de saluer l'appui technique et financiers de l'Ambassade de Suède et de l'Union européenne sans lequel Diakonia n'aurait pu soutenir les organisations de la société civile. Pour finir, elle a invité les Burkinabèà se rendre sur le presimetre.bf/ afin de suivre et donner leurs avis sur les actions du gouvernement. Toute chose qui fera grandir la démocratie au pays des hommes intègres.

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Bassératou Kindo, présidente de l'Association des blogueurs du Burkina

Créée en 2011, l'Association des blogueurs du Burkina a évolué de façon informelle jusqu'en Juin 2016, date de son existence officielle. Elle est composée essentiellement de journalistes et d'activistes-blogueurs et dispose d'un bureau composé de six membres. Dans le cadre de son projet, l'ABB ambitionne installer des clubs de blogueurs dans les établissements scolaires pour promouvoir un usage citoyen des TIC et suivre les politiques publiques. Elle compte organiser également des formations sur l'utilisation des réseaux sociaux dans quatre villes du Burkina, en plus de Ouagadougou. Il s'agit de Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Koudougou et Fada-N'Gourma. Les blogueurs comptent également mener des activités de plaidoyer et d'interpellation des autorités à travers les « Meet up » ou Grins Blogueurs. Il s'agit de rencontre où des autorités seront appelées à rendre compte de leur gestion en répondant aux questions des citoyens.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Règlementation des médicaments en Afrique de l'Ouest : Le comité de pilotage en réflexion

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Dans le cadre du projet régional sur l'autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel, il se tient ce 15 septembre 2017, une réunion du comité de pilotage sur l'harmonisation de la règlementation des médicaments en Afrique de l'Ouest. Cette rencontre de haut niveau a pour but de valider le document technique commun.

« Les médicaments constituent un élément essentiel pour soigner les patients. Et lorsque le médicament que vous prenez pour soigner le patient n'est pas un médicament de qualité, et que c'est un médicament frelaté, trafiqué, les conséquences sont graves sur la santé de la personne qui l'utilise (…) », a signifié le directeur général adjoint de l'Organisation ouest africaine de la santé (OOAS), Dr Laurent A. Assogba.

Afin d'apporter une réponse à cette problématique, l'OOAS et l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont convenu, depuis 2010, d'harmoniser l'enregistrement des médicaments dans l'espace CEDEAO. Avec le soutien des partenaires dont l'OMS, la Banque mondiale et l'Unicef.

Après la réunion du groupe restreint qui a permis de travailler sur la cohérence et l'alignement des versions française, portugaise et anglaise du document technique commun (DTC) et la validation du DTC les 13 et 14 septembre dernier, c'est au tour des directeurs des autorités nationales de règlementation pharmaceutique de se retrouver pour s'accorder sur le contenu de la version définitive dudit document. D'où la cérémonie de ce jour, 15 septembre 2017 à Ouagadougou.

« Si un médicament rentre dans notre espace et qu'il ne répond pas aux obligations qui sont notées dans ce document que nous allons valider aujourd'hui, cela veut dire que c'est un faux médicament et il va falloir faire beaucoup attention pour ne pas mettre la santé de nos populations en péril », note M. Assogba.

« S'il n'y a pas de médicament, il n'y a pas de programme. Et s'il n'y a pas de programme, il n'y a pas de système de santé. C'est dire donc, toute l'importance des produits de santé dans tout ce que nous faisons au quotidien pour l'amélioration de la santé des populations », a, pour sa part, affirmé le secrétaire général du ministère de la santé, Robert Lucien Kargougou.

Il n'a pas manqué de saluer la démarche de l'OOAS. « La validation du document permettra d'harmoniser les procédures en matière d'autorisation de mise sur le marché des médicaments. Egalement, elle va permettre d'être beaucoup plus efficace, plus efficient pour que nous ayons des médicaments sûr à la disposition des populations », soutient-il. Avant d'inviter les participants à des échanges francs et fructueux.

Pour le directeur de la santé de la protection sociale de la mutualité de la commission de l'UEMOA, Dr Hamidine Mahamane, l'OOAS et son institution ont intérêt à travailler « main dans mains ». « On n'a pas à se piétiner quel que soit le domaine parce que c'est dans l'intérêt de nos populations des 15 Etats membres ». Séance tenante, Dr Mahamane a réaffirmé la disponibilité de l'UEMOA à accompagner techniquement le processus pour qu'au finish, « nous ayons dans notre l'espace communautaire des médicaments de qualité disponibles », a-t-il conclu.

Aïssata Laure G. Sidibé

Lefaso.net

Centenaire de la grande révolte de la boucle de la volta noire : Le comité d'organisation est à pied d'œuvre

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Du 2 novembre au 19 décembre 2017, le Burkina Faso va vibrer aux rythmes des activités commémoratives du centenaire de la grande révolte de la boucle de la Volta Noire. Et pour marquer d'une pierre blanche cet événement, le comité d'organisation est au four et au moulin depuis février 2016 a annoncé son président au cours d'une conférence de presse animée, ce jeudi 14 septembre 2017 à Ouagadougou. Conférence de presse qui a, du reste, servi de cadre à la présentation des membres du comité d'organisation mais aussi à la déclinaison du calendrier des activités commémoratives de la grande révolte de la Boucle de la Volta Noire de 1915 à 1916.

C'est un centenaire de la grande révolte de la Boucle de la Volta Noire que le comité d'organisation veut à caractère national, populaire, culturel, scientifique, ouvert à tous, et largement communautaire ; car pour lui, l'histoire, le passé du Burkina Faso, c'est l'histoire et le passé de tout le pays entier. Au nombre de huit, les membres du comité d'organisation ont pour mission de réussir les manifestations commémoratives des résistances nationales anticoloniales et du centenaire de cette grande résistance au colonisateur encore appelée la « Guerre de Bani-Volta ».

Cette commémoration est, à en croire les conférenciers, l'initiative de ressources humaines citoyennes et universitaires en partenariat avec l'association pour la sauvegarde du Masque (ASAMA) et l'Institut africain des Industries culturelles-Ecole des Sciences sociales appliquées (IAIC-ESSA) à Ouagadougou. Adoubé par les autorités du pays, le comité d'organisation est à pied d'œuvre depuis le mois de février 2016 a confié son président Zéphiryn Ky pour qui il est question à travers cette souvenance de rendre hommage aux martyrs tombés lors de cette lutte, d'immortaliser la mémoire collective, et surtout dégager des enseignements pour la jeunesse.

Pour le professeur d'Histoire, « Un historien qui n'arriverait pas à rendre vivace sa culture, un historien qui n'arriverait pas à faire bénéficier le maximum de personnes possible sa culture et ses connaissances sur le passé de son pays, on ne dira pas que ce n'est pas digne mais on dira quelque part qu'il a manqué un peu de remplir son devoir. Et pour nous, c'était quelque chose qui nous interpellait. Cette commémoration, il la fallait. Et en tant que historiens, nous nous sommes sentis obligés de faire revisiter cette période de notre histoire surtout que c'est plein d'enjeux ».

Un colloque international sur les grandes révoltes contre le fait colonial en Haute-Volta (Burkina Faso), 1914-1916

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Des Journalistes présents à la conférence

Du chapelet d'activités égrainé par le comité d'organisation, on retient entre autres le baptême de l'avenue de la grande révolte de la Boucle de la Volta Noire 1915-1916, une soirée culturelle, des missions de visite des lieux de mémoire et patrimoines historiques dans les Hauts Bassins et le nord-Mali, dans le Mouhoun, dans le pays San, dans la région du Centre Ouest. A ces activités se greffent des conférences et panels sur des thèmes tels que « La grande révolte de la Boucle de la Volta Noire : fondements, stratégies et enseignements » ; « La grande révolte de la Boucle de la Volta Noire 1915-1916, quels enseignements pour la jeunesse aujourd'hui ».

Par ailleurs, l'autre fait marquant de cette célébration sera la tenue les 23, 24, et 25 novembre 2017 à l'université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo d'un colloque international sur les grandes révoltes contre le fait colonial en Haute-Volta (Burkina Faso), 1914-1916. Et la problématique des sources et les origines des révoltes, les manifestations de la révolte dans les différents espaces concernés, les impacts politiques et économiques et le regard des colonisés sur la colonisation dans l'entre-deux-guerres seront examinés lors du colloque par des regards multidisciplinaires (Historiens, Anthropologues, Sociologues, Critiques littéraires, Psychologues, Economistes, etc.)

« Guerre de Bani-Volta » une histoire à inscrire dans les manuels scolaires et académiques

« Nous avons voulu qu'à la faveur de ce centenaire, il y ait une nécessité absolue de revisiter et de ressortir de l'oubli et porter à la connaissance du public et du monde entier ces épisodes tragiques et épiques de notre histoire, des épisodes qui ne sont pas écrits. Outres cela, il y a des enjeux didactiques. Ce premier grand mouvement insurrectionnel de l'Afrique de l'Ouest de la période coloniale n'est même pas enseignéà l'école » s'est désolé l'historien Zéphiryn Ky. « Ce n'est pas normal. Ce n'est pas une légende encore moins une mythologie historique mais plutôt des faits réels qui se sont déroulés ! » s'est-il exclamé.

Les historiens sont donc interpellés à travers la célébration de ce centenaire, à faire un travail de recherche sur cette période des grandes résistances au Burkina Faso et notamment la résistance dans la zone de Bouna dans la Boucle du Mouhoun. Une commission d'historiens a été mise en place pour produire des documents, des manuels d'histoire qui devront être enseignés de l'école primaire jusqu'à l'enseignement supérieur, foi du président du comité d'organisation.

Ce qu'il faut retenir de la « Guerre de Bani-Volta »

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Zéphiryn Ky, président du comité d'organisation

La Haute-Volta a été un cas singulier dans l'Afrique de l'Ouest. Les révoltes y auraient éclaté dès 1914, d'abord chez les Toussian, puis par embrassement chez les Tiéfo, Turka, Kanaboro, Samba et Gouin dans l'Ouest du pays. Au nord, ce sont les Touaregs qui rompent l'équilibre de la paix coloniale à travers de violentes manifestations.

Une année plutard, en 1915 et jusqu'en 1916, les abus du colonisateur français dans la conscription des bras valides pour la grande guerre qui se déroulaient en Europe provoqua dans le village marka de Bouna la révolte. Comme par une trainée de poudre, l'étincelle de la révolte embrasa entièrement toute la Boucle de la Volta noire. Ainsi Marka, Bwa, Sanan, Léla, Nouni secouèrent le joug colonial en exprimant leur ras-le-bol à propos des exactions qui frisaient pour les Africains le non-droit et le déni total de leur liberté. Cet événement, largement décrit par la littérature (Boni, 1962 ; Zongo, 1990), qui le réduisit à la révolte des Bwa, est souvent raconté de façon anecdotique.

Et ce centenaire offre donc l'occasion de s'interroger sur les motivations réelles de cet événement, sur ses effets, son étendue dans l'espace, ces dimensions politiques et sociologiques et son impact sur le fait colonial dans son ensemble. Si on en croit les propos du professeur d'Histoire Ky Zéphiryn, plus de 900 000 insurgés ont été touchés dans cette grande révolte de la Boucle de la Volta Noire de 1915-1916 qui a enregistré 30 000 morts dans la zone de Bouna.

« Selon les historiens ce mouvement fut le plus violent en intensité et le plus long dans le temps à circonscrire. Mais aussi la plus meurtrière guerre coloniale en Afrique de l'Ouest » a conclu M. Ky.

Maxime Jean-Eudes Bambara (Stagiaire)
Lefaso.net


Encadré

Les membres du comité d'organisation

Zéphiryn Ky (président)
Dr Noël Sanou (secrétaire général)
Jean-Baptiste Coulibaly (secrétaie général adjoint)
Hamidou Gnessien (secrétaire à l'organisation)
Zerbo Gérard (secrétaire à l'organisation chargé de la mobilisation)
Maturin Diabaté (secrétaire administratif)
Marie-Ella Kayorgo et Luc Bicaba (Trésoriers)
Daouda Dao (Commissaire au compte).

Les membres du comité scientifique

Magloire SOME (Université Ouaga I Joseph Ki-Zerbo)
Mahir Saul (University of Illinois at Urbana-Champaign)
Maurice Bazemo (Université Ouaga I Joseph Ki-Zerbo)
Pierre Claver Hien (Institut des Sciences de la Société (INSS-CNRST), Ouagadougou
Doulaye Konaté, président de l'Association des historiens africains (Université de Bamako)
Louis Millogo (Université Ouaga I Joseph Ki-Zerbo)
Salaka Sanou (Université Ouaga I Joseph Ki-Zerbo)
Moussa Bantenga (Université Ouaga I Joseph Ki-Zerbo)

Dassandaga à Paris comme au pays

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(Paris, 15 septembre 2017). Loin du pays, mais solidaire, la communauté burkinabè en France multiplie les initiatives de rencontres et de retrouvailles. Entre manifestations à caractère régional et initiatives associatives faitières, la volonté est affichée de resserrer les liens. C'est ainsi que l'association des femmes dite Taafè Fanga a organisé le 9 septembre dernier, en banlieue parisienne de Creteil, un Dassandagha qui a drainé la communauté, avec à sa tête l'Ambassadeur Alain Francis Gustave Ilboudo, malgré la météo capricieuse. "Nous sommes venus retrouver un air du pays", dira le diplomate, entre deux tours de stand avec les organisateurs

Il y avait en ces lieux, de quoi rappeler aux papilles gustatives, les saveurs du pays. Gonré, piga, babenda, brochettes, et, bien sûr, l'incontournable dolo, bière à base de sorgho germé. "Ce sont des choses qui nous manquaient, et on est content de retrouver cela ici, aujourd'hui", opine Mme Fatoumata Diénépo, qui a bravé la pluie pour se rendre à cette fête.

En famille, ou entre copains, burkinabè et amis du Burkina Faso ont pu solidariser, et célébrer leur appartenance à une communauté. De passage à Paris, des personnalités comme l'ancien ministre Elie Justin Ouédraogo, sont venues apporter leur soutien aux organisateurs.

Jusque dans la nuit, au son de la musique, et avec l'énergie insufflée par le dolo, alors que l'automne s'installe avec sa grisaille, on aura fait le plein de moments ensoleillés, en attendant l'hiver. La deuxième édition du dassandagha s'est achevée sur des notes de satisfaction pour les organisateurs, emmenés par Fatoumata Ouédraogo, au four et au moulin. Le cap est déjà mis vers l'année prochaine.

La marraine 2017, Mme Fouad Houssein, fonctionnaire en charge du cinéma à l'Organisation internationale de la Francophonie, s'est essayée au warba, sur un air de Bamogo Jean Claude dit "man". Elle était ravie de communier avec les Burkinabè. "La communauté est très soudée, et c'est ce qui saute aux yeux, en premier. De voir une communauté réunie, pour passer des moments de convivialité, et de pour montrer aux autres, ce qu'est le burkina Faso", lance-t-elle, presqu'à bout de souffle.

Quand le DJ aura fini le tube de Bamogo Jean Claude dit "man" certaines personnes se mettent à la danse, au rythme de batteurs de djembé.
Vers 21h, quand il est temps de quitter les lieux, tout le monde promet, ferme, d'être là, l'année prochaine, inch Allah.

R. A. BAMBARA.
Photos. A. BAGHNYAN

La chronique du coach : L'homme qui abandonna

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Amis lecteurs de la Chronique du Coach, L'histoire des diamants de la chronique passée m'a inspiré cette histoire autre histoire d'un autre métal précieux, l'or. Lisez la suite.

« A l'époque de la ruée vers l'or, un homme partit vers l'ouest faire fortune, il ne savait pas que les pensées des hommes recèlent plus d'or que la terre n'en eut et n'en aura jamais.
Il gagna un permis d'exploiter (une concession d'exploitation d'or) au jeu et s'y rendit pioche et pelle à l'épaule.

Après plusieurs semaines de labeur incessant, ses efforts se virent récompensés. Il avait trouvé le métal tant convoité. Il lui fallait maintenant du matériel pour exploiter le filon. Il referma consciencieusement la mine et s'en retourna chez lui pour informer ses parents et ses amis de sa trouvaille.

A eux tous ils parvinrent à réunir de quoi acheter tout le matériel nécessaire qui fut embarqué pour l'ouest en destination de la mine.

Le premier wagonnet d'or fut acheminé par bateau vers une fonderie. Le rendement prouva aux heureux propriétaires qu'ils possédaient une des plus riches mines d'or de la région.

Encore quelques wagonnets et toutes leurs dettes seraient remboursées ensuite suivront les bénéfices et la fortune à eux se disaient-ils alors. En avant donc les foreuses.
Mais tout à coup, le filon disparut. Les machines forèrent désespérément, essayant de le retrouver. En vain. Finalement, l'homme et sa famille décidèrent de revendre la mine d'or (matériel et permis d'exploiter) pour une bouchée de pain à un aventurier qui passait par là et reprirent le train pour rentrer chez eux bredouilles.

Le tout nouveau propriétaire, consultât un expert qui se livra à un petit calcul et attribua l'échec des précédents propriétaires à une méconnaissance des terrains et des couches géologiques. D'après lui on retrouverait le filon à trois mètres de l'endroit où les anciens propriétaires avaient fait arrêter le forage.

Ce qui se révéla parfaitement exact ; L'aventurier (le nouveau propriétaire) ramassa ainsi des millions de dollars parce qu'il avait sollicité les conseils d'un ingénieur des mines.
Ami lecteur de la chronique du Coach « Les pensées des hommes recèlent plus d'or que la terre n'en eut et n'en aura jamais. »
Cette histoire vraie tirée du Livre Réfléchissez et devenez riche de Napoléon HILL est pleine d'enseignement.

Premièrement, il s'agit de persévérance.

Dans votre parcours vers le succès, vous apprendrez que le véritable succès ne s'obtient pas du premier coup. Les échecs ou les non succès sont des enseignements indispensables à votre véritable succès

Par exemple un bon nombre d'entre vous ont lu ces chroniques une fois et se sont arrêtés là. Je vous suggère de les relire de temps à autres car vos propres réflexions vous permettront de découvrir encore de nouveaux enseignements utiles à votre vie de succès.
Deuxièmement, il s'agit de relations.

Qui fait partie de votre cercle restreint ? Nous sommes la moyenne des gens que nous fréquentons. Qui sont vos mentors, qui est votre coach, qui dans votre équipe à des compétences qui complètent les vôtres ?

Je suis Kiswendsida Ezéchiel OUEDRAOGO, le précieux partenaire du succès des individus et des organisations, j'offre avec enthousiasme et passion, conseils, formation et coaching pour vous aider à découvrir, développer et déployer votre potentiel.
Cher lecteur de la chronique du Coach vous méritez le meilleur, travaillez avec un précieux partenaire.

Moi je veux être le précieux partenaire de votre succès. Mais vous que voulez-vous exactement ?

Cette Chronique du Coach régulièrement publiée depuis 25 semaines maintenant est une preuve de ma volonté de vous accompagner. Mieux, à chaque Chronique je vous offre gratuitement de rejoindre la formation Vidéo Gratuite (mais plus pour longtemps) en ligne pour mieux vous accompagner. SI vous êtes déjà inscrit, vous savez de quoi je parle, si vous ne l'êtes pas, alors voici le lien encore une fois. Inscrivez-vous maintenant sur le site http://oser-reussir-sa-vie.com

Coach Ezéchiel OUEDRAOGO,
Le Précieux Partenaire du Succès des Managers et des Entrepreneurs
Conférencier –Formateur-Coach Certifié Membre de la John Maxwell TEAM
Directeur Général de Success Valuable Partner – SVP Sarl


Coopération UNICEF - Burkina : Un nouveau partenariat pour le respect des droits de l'enfant

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Inclusion sociale, santé, nutrition, eau, hygiène et assainissement (EHA), éducation, protection de l'enfant. Ce sont les principales composantes du programme de coopération Unicef- Burkina Faso 2018-2020, qui a été présenté, ce vendredi 15 septembre 2017 à Ouagadougou. Pour les trois prochaines années, ce programme dont le budget total s'élève à 100 millions de dollars US va accompagner le gouvernement burkinabè dans la mise en œuvre d'une stratégie visant, entre autres, le développement, la sécurité, l'égalité des sexes et le respect des droits humains, notamment celui de l'enfant.

L'amélioration de l'offre et l'utilisation équitable des services sociaux de base de qualité, le renforcement de la résilience des systèmes de communauté, notamment dans les zones affectées par les crises nutritionnelles et l'insécurité, la promotion de l'égalité de genre à travers des interventions multisectorielles portant en priorité sur l'épanouissement des adolescents, l'élimination des mariages d'enfants et la progression de l'éducation des filles. En se fixant ces objectifs, l'UNICEF et le gouvernement du Burkina Faso veulent offrir de jours meilleurs aux enfants burkinabè. « Les enfant ont besoin de notre aide, maintenant. Et nous pouvons les accompagner à grandir (…). Nous devons aussi les aider à devenir de bons parents. C'est cela, la promotion des droits de l'enfant. Lutter ensemble contre la pauvreté, l'exclusion, l'oubli, le rejet », a signifié la représentante résidente de l'UNICEF, Dr Anne Vincent.

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Dr Anne Vicent représentante résidente de l'UNICEF

En effet, si des progrès ont été enregistrés ces dernières années en matière de développement, Dr Anne Vincent souligne : « Nous avons fait des progrès dans certains domaines ; dans d'autres, il y a une certaine stagnation. Les choses s'améliorent sur bien de points, mais il reste de très gros défis pour les enfants. Quand on parle de budget national, on n'a pas toujours l'impression que l'enfant est mis au centre des préoccupations ».

Et malgré la performance macroéconomique enregistrée au cours de la dernière décennie, le pays est 185e sur 188, selon l'indice de développement humain de 2016. « La pauvreté multidimensionnelle des enfants est élevée avec 3 enfants sur 5 confrontés à des privations de droits ». Et Dr Anne Vincent de renchérir que les défis du Burkina en matière de développement restent énormes. Ainsi, selon quelques données de l'UNICEF, chaque année, le pays perd environ 2, 6 milliards de son PIB suite aux problèmes de nutrition, 1/3 des enfants est atteint de malnutrition chronique, 8 millions de personnes défèquent à l'air libre, 6 femmes sur 10 n'accouchent pas dans un centre santé en milieu rural.

Réaliser les priorités du gouvernement

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Clarisse Ouoba la directrice de cabinet du ministre de l'économie

A l'instar du précédent programme de coopération 2011-2017, le présent programme s'appuie sur les priorités nationales et internationales, en l'occurrence le Plan national de développement économique et social (PNDES), l'Agenda 2063 de l'Union africaine, et les Objectifs du développement durable (ODD). A ce sujet, Clarisse Ouoba, la directrice de cabinet du ministre de l'économie, a souligné que le dernier programme de coopération 2011-2017, a été d'un apport considérable dans la réalisation de priorités nationales. « Cette coopération qui visait à assurer la protection et la survie de l'enfant, a contribuéà l'éducation de qualité pour tous et à la réduction de la vulnérabilité des enfants, avec une optique d'équité, en mettant l'accent sur les plus démunis et les exclus », s'est-elle réjouie.

« Je sais que ce seul programme de 3 ans ne viendra pas à bout de tout. Mais ensemble, commençons », a lancé madame Vincent en soulignant que l'UNICEF est aux côtés du gouvernement burkinabè pour apporter son expertise. Et pour réussir sa mission, l'Agence a convié les différents partenaires du Burkina àêtre « des avocats » des enfants. Cela sous-entend également, un appui pour mobiliser les 50 millions de dollars US restants du budget pour financer l'exécution du programme. 50 millions de dollars sont déjà disponibles.

Les résultats attendus en 2020

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Soabou Diallo, directeur général de l'économie et de la planification du ministère de l'économie,

« Un programme dot être assorti d'indicateurs pour voir, où est-ce que nous devons aller » a indiqué Soabou Diallo, directeur général de l'économie et de la planification du ministère de l'économie, soulignant que des résultats sont attendus des différentes composantes du programme.

Dans le domaine de la santé, il s'agit du maintien de la couverture vaccinale à plus de 90%, de l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH dans au moins une région du Burkina Faso.

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Une vue des invités

Le volet protection sociale est relatif au renforcement des mécanismes de protection sociale basée sur la pauvreté multidimensionnelle, la réduction des inégalités de genre et des inégalités territoriales, l'appui de la décentralisation et de la gouvernance locale, pour un développement inclusif.

S'agissant du volet nutrition, on attend une réduction du retard de croissance et de la malnutrition aigüe de 27,3% en 2016 à 25% en 2020, une augmentation de l'allaitement maternel exclusif jusqu'à 6 mois de 55% en 2016 à 70% en 2020.
Concernant la protection de l'enfant, le Burkina souhaite un enregistrement des naissances à l'état civil de 90% et une réduction du mariage des moins de 18 ans de 51,6% à 48%.

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Niouga Ambroise Ouédraogo, ministre de l'eau et de l'assainissement

Au sujet de l'assainissement et de l'hygiène, 600 communautés devront mettre fin à la défécation à l'air libre, 400 000 personnes devront disposer de latrines et 200 000 personnes d'une source d'eau, d'ici à 2020.
Quant au volet éducation, il est attendu une éducation de base inclusive, équitable et de qualité au préscolaire, primaire et post-primaire, une augmentation du taux de préscolarisation de 1,7% à 3,8% dans les régions du Sahel et de l'Est, et une amélioration du taux d'achèvement du primaire de 39, 8% à 55,9% pour les deux sexes.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Mise en œuvre du PNDES : La Troïka des partenaires techniques et financiers a remis l'« aide-mémoire » au Premier ministre

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Le Chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, a reçu en audience la Troïka des partenaires techniques et financiers (PTF), ce vendredi 15 septembre 2017. Au cœur des échanges la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES).

La Troïka des partenaires techniques et financiers (PTF) au pays des Hommes intègres est composée de la France, du Système des Nations unies et l'Union européenne. C'est en cette qualité donc, qu'elle a rendu visite au Premier ministre Thiéba pour lui remettre un document technique dénommé« Aide-mémoire des partenaires techniques et financiers pour l'accompagnement de la mise en œuvre du PNDES ». A en croire Jean Lamy, Ambassadeur de l'Union européenne au Burkina, cet aide-mémoire recense les observations de l'ensemble des partenaires techniques et financiers sur le fonctionnement de la coopération avec le Burkina Faso.

Au-delà de la remise du document, un certain nombre de sujets ont été passés en revue avec le locataire de la Primature toujours dans le souci d'accompagner de plus près et plus vite les actions du gouvernement afin de mieux répondre à ses demandes dans les domaines de la santé, l'éducation, l'investissement et dans le cadre de l'élaboration du budget de l'Etat.

Pour l'heure, la Troïka s'est dite satisfaite de la mise en œuvre du PNDES. « Nous sommes satisfait de la vision du PNDES et de la façon dont il est mis en œuvre. Nous sommes encore au début de la mise en œuvre de tous ce qui a été annoncé ou décidé lors de cette conférence (table ronde des partenaires en décembre 2016 à Paris). Nous pensons que le gouvernement fait ce qu'il faut, nous voyons bien sa détermination », a expliqué le diplomate européen avant de reconnaitre que dans le cycle des appuis des PTF, il y a des moments ou le calendrier n'est pas respecté.

Marcus Kouaman
Lefaso.net
Crédit photos : Primature

9e édition des Journées agro-alimentaires : Le comité d'organisation a été installé

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Le comité d'organisation de la 9e édition des Journées agro-alimentaires (JAAL) a été officiellement installé, ce vendredi 15 septembre 2017 à Ouagadougou. Les JAAL 2017, c'est du 28 novembre au 03 décembre prochain à la Maison du Peuple.

Organisées chaque deux ans par la Fédération nationale des industries de l'agro-alimentaire et de transformation du Burkina (FIAB), les Journées agro-alimentaires est un événement qui a pour but de favoriser la promotion des produits nationaux transformés et d'inciter à l'esprit d'innovation. Placée sous le thème « Emergence et développement des PME/PMI de l'agro-alimentaire burkinabè dans le cadre du PNDES : défis, enjeux et perspectives », la 9e édition des JAAL se tiendront du 28 novembre au 03 décembre prochain à Ouagadougou, à la maison. En prélude à cet événement, le comité d'organisation a été installé ce vendredi après-midi.

Le comité d'organisation est composé d'une vingtaine de personnes venues des différents ministères et institutions et des membres de la FIAB. Il est présidé par Mme Simone Zoundi, présidente du conseil d'administration de la FIAB. L'équipe est chargée de coordonner et de réaliser les activités prévues pour une organisation réussie de cette 9e édition des JAAL. Pour ce faire, elle a prévu cinq réunions de coordination et cinq réunions de commissions avant la tenue de l'évènement.

A l'occasion de cette 9e édition, plusieurs activités sont au programme. Ce sont entre autres, les panels, les expositions-ventes, animations-journées promotionnelles des céréales, tubercules et légumineuses, fruits et légumes, bétail.

Par ailleurs, il faut dire que les JAAL sont considérées comme étant des tribunes de l'innovation et de promotion des produits agroalimentaires, a indiqué M. Modeste Ouédraogo, responsable administratif et financier de la FIAB et membre du comité d'organisation. Il a de ce fait invité tous ceux qui sont dans le domaine de la transformation, de l'agro-sylvo-pastoral, les innovateurs et les différents acteurs à venir participer à ce rendez-vous du donner et du recevoir. Concernant la participation, M. Ouédraogo a invité les participants à passer au secrétariat permanent de la FIAB pour retirer les fiches d'inscription.

Yvette Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net

Assemblée nationale : Le Chef de file de l'opposition est allé féliciter le Président Sakandé

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Le Chef de file de l'opposition politique au Burkina, Zéphirin Diabré, était à l'Assemblée nationale, le 15 septembre 2017. Il est allé féliciter le nouveau président, Alassane Bala Sakandé. Il n'a pas manqué de l'encourager et lui formuler des vœux de succès dans ses nouvelles fonctions. A l'issue de l'audience, il est revenu sur l'option de l'opposition de ne pas présenter de candidat lors de l'élection du successeur du défunt président, Salifou Diallo.

Une semaine après son élection à la tête du parlement burkinabè, Alassane Bala Sakandé continue de recevoir les félicitations et encouragements. Ce 15 septembre, Zéphirin Diabré, le Chef de file de l'opposition politique était dans les locaux de l'Assemblée nationale. « Je suis venu présenter les félicitations les plus chaleureuses et les plus sincères au nouveau président de l'Assemblée nationale, le président Sakandé suite à son élection à la tête de l'institution. Il était tout à fait approprié que, dans les fonctions qui sont les miennes et au regard de la coopération qui existe entre le CFOP et l'Assemblée nationale et singulièrement son Président, que je vienne m'acquitter de ce que je considère comme un devoir républicain. Non seulement le féliciter, mais surtout l'encourager, formuler à son endroits des vœux de succès éclatants à la tête de notre Assemblée nationale », a confié Zéphirin Diabréà l'issue de l'audience qui aura duré un quart d'heure à peine.

Ce fut également l'occasion pour le Chef de file de l'opposition d'expliquer à la presse pourquoi l'opposition n'a pas présenté de candidat lors de vote du successeur de Salifou Diallo. « Nous avons estimé que les circonstances faisaient qu'il n'y avait pas d'opportunités à ouvrir un débat électoral à ce niveau. Il fallait laisser le parti au pouvoir continuer à assurer la charge. Ça montre déjà une certaine disposition d'esprit. Mais, au-delà donc de cet évènement, chacun d'entre nous continue à jouer son rôle dans le respect des lois et règlements de la république et avec l'esprit républicain qui a toujours caractérisé le comportement de l'opposition politique burkinabè et le comportement propre à moi », a dit Zéphirin Diabré.

Sous le magistère de Salifou Diallo, le consensus était le maître-mot dans la gouvernance. Et, avec Alassane Balla Sakandé, Zéphirin Diabré n'en attend pas moins. « Il y a une dynamique à trouver au sein de l'Assemblée en faisant en sorte qu'opposition et majorité sachent trouver la formule pour travailler dès lors que l'intérêt supérieur du pays est en jeu, et regarder dans la même direction dès lors qu'il s'agit pour l'Assemblée nationale de mettre en œuvre son action, ses activités, son programme. Nous sommes déjà convaincus que sous la direction du président Sakandé, c'est ce à quoi, on va assister », a-t-il soutenu.

Moussa Diallo
Lefaso.net

An 2 du putsch de Septembre 2015 : Les partis de la majorité présidentielle invitent le peuple «à rester vigilant »

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Ceci est une déclaration de l'Alliance des Partis de la Majorité présidentielle (APMP) à l'occasion de l'AN 2 du Putsch manqué du 16 septembre 2015.

Vaillant Peuple du Burkina Faso,

Camarades militantes et militants de l'APMP,

Patriotes et démocrates !

Il y a de cela deux (02) ans (16 septembre 2015-16 septembre 2017) que notre cher pays, le Burkina Faso a été secoué par une série d'actes barbares commanditée, coordonnée et exécutée par des individus en mal d'un passé révolu, afin de rétablir un système décrié et vomi par le peuple tout entier.

En effet, au mépris des aspirations de notre peuple à vivre dans la paix et à bâtir une société libre, démocratique et prospère suite à l'insurrection populaire salutaire qui venait de redonner aux Burkinabé leur dignité et leur intégrité, ces individus ont décidé de ramer à contrecourant en voulant caporaliser notre peuple.

Chers compatriotes,

Nous commémorons une fois de plus cet anniversaire avec l'ensemble du peuple burkinabé, des démocrates et patriotes sous le signe de vibrants hommages ; hommage à toutes les filles et à tous les fils qui ont été arrachés à notre affection au cours de ces tristes événements.

Qu'ils reposent tous en paix !

Cette solennelle occasion de la commémoration de cette date fatidique du 16 septembre nous donne l'opportunité de faire un rappel des multiples tentatives de déstabilisation de notre peuple dans sa marche radieuse vers des lendemains meilleurs

Les défis demeurent nombreux, et les ennemis du peuple continuent de perpétrer leur macabre besogne, ensanglantant notre vaillant peuple. En témoignent, les différentes attaques meurtrières que notre pays a subies ces derniers temps :

- Les différentes agressions dans les localités du Nord ;
- Les incendies des services de l'Etat, les intimidations et enlèvements des agents de l'Etat dans le même nord ;
- L'attentat terroriste du 13 août 2017 au café-restau Aziz Istanbul ;
- Etc.

Notre peuple a toujours su faire face à son destin. Il sait trouver les ressources nécessaires pour sauvegarder sa liberté et sa dignité ainsi que sa soif de justice.

C'est pourquoi, nous partis membres de l'APMP,

- réaffirmons notre soutien indéfectible à l'action du Président du Faso et du gouvernement dans leur quête permanente d'actions idoines en répondre aux aspirations de notre peuple ;

- interpellons une fois de plus nos institutions judiciaires à plus de communication et à plus de transparence dans la gestion des différents dossiers, notamment ceux relatifs au putsch ;

- encourageons le gouvernement à continuer à tout mettre en œuvre pour une assistance adéquate des blessés et des familles des victimes conformément aux engagements pris à leur égard ;

- demandons à l'ensemble du peuple burkinabéà rester vigilants et mobilisé, et àœuvrer inlassablement pour lutter efficacement contre ces vaines tentatives de destabilisation de notre chère patrie ;

- rassurons nos forces de défense et de sécurité (FDS) de notre soutien et de nos encouragements, et les invitons à plus de cohésion, d'unité et de solidarité pour des actions véritablement salvatrices ;

- réitérons nos remerciements à la communauté internationale pour ses multiples soutiens et lui lançons un appel à renforcer la concertation et l'intégration des actions pour voir définitivement triompher la démocratie dans tous les pays.
Gloire éternelle à la lutte des peuples pour la liberté et la démocratie.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Ouagadougou le 16 septembre 2017

Pour les partis de l'APMP,

Le coordonnateur

Mr le Ministre Clément Sawadogo

AFP - AJIR - ARD - Burkina YIRWA - CORP - CNR/MS - FFS - FP - MDA - MDD - MOPA - MPC - MP/FUTUR - MPP - MPR/B - NTD - ODT - PAREN - PBL - PDD - PDS/METBA - PDP/PS - PNDP - PPRN - RDS - RPR - UDB/R - UNDP - UNIC- UNIR/PS

Le Docteur Eliott ou l'éternel oubli ?

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C'est avec consternation et tristesse que les Djibolais ont appris l'enlèvement du Dr Eliott et de son épouse Joséphine respectivement 82 et 84 ans le 16 janvier 2016, aux environs de 4h du matin.

Après l'émotion et les différentes manifestations de soutien qui ont suivi son enlèvement, les autorités notamment le Premier ministre et le ministre de la sécurité de l'époque M. Simon Compaoré avaient promis tout mettre en œuvre afin que le Dr Eliott soit libérer. Et au Ministre de la santé de promettre tout mettre en œuvre afin que le centre de santé de l'Australien naturalisé Burkinabè puisse continuer de fonctionner comme il se doit.

Aujourd'hui c'est un sentiment total d'abandon du Dr Eliott qui anime la population de Djibo. Vu toutes les bonnes actions notamment dans la prise en charge des malades et des personnes vulnérables, sa contribution à la réfection des voiries, il est évident d'exiger du ministre de la sécurité qu'il mette les moyens nécessaire pour obtenir la libération de notre sauveur, le Dr Eliott.

En tant que jeune de Djibo, j'exige du ministre de la sécurité, de la santé et même celui des affaires étrangères qu'ils
- mettent en œuvre les moyens nécessaires pour obtenir la libération du Dr Eliott
- mobilisent le personnel de santé en nombre afin que la clinique du Dr Eliott continue de fonctionner normalement avec des soins de qualité accessibles au plus grand nombre de la population de Djibo et d'ailleurs

La campagne de sensibilisation pour la libération du Dr Eliott doit s'intensifier pour le bonheur des Djibolais et contre l'ingratitude humaine

BELEM Adama El commandante
Un ressortissant de Djibo

An 2 du putsch du CND : L'UPC demande à la justice de faire la lumière sur cette période sombre

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Vaillant peuple du Burkina Faso,
Ce 16 septembre 2017, notre pays commémore le deuxième anniversaire de la Résistance victorieuse face au putsch du Conseil National pour la Démocratie (CND)

Ce 16 septembre 2017, notre pays commémore le deuxième anniversaire
En ce moment de souvenir, l'Union pour le Progrès et le Changement a une pensée très pieuse à l'endroit de nos martyrs, des blessés et de toutes les autres victimes du putsch manqué. Aux forces armées nationales et aux autres forces vives dont les apports ont été inestimables dans l'échec du coup d'Etat, nous témoignons notre reconnaissance.

Chers concitoyens,

Deux ans après ce triste événement, notre peuple attend toujours que les responsabilités soient situées et établies, et que justice soit rendue. C'est donc le lieu pour l'UPC d'interpeller les acteurs de la justice sur la nécessité de faire diligemment et dans les limites du droit, la lumière sur cette période sombre de notre histoire récente.

La Résistance face au putsch du 16 septembre 2015 nous rappelle que seule l'union fait la force. De ce fait, l'UPC invite les citoyens burkinabèà s'investir dans la préservation de la cohésion sociale.

Vive le Burkina Faso !

Ouagadougou, le 15 septembre 2017

Pour le Bureau politique national de l'UPC,
Le Secrétaire national à la sécurité et à la défense

Colonel à la retraite Lona Charles OUATTARA


Grève du SYNASEB : « Quand on prend un engagement, il faut le tenir », Bassolma Bazié de la CGT-B

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En route pour une rencontre avec le ministre de la fonction publique et celui du tourisme, ce vendredi 15 Septembre, l'Unité d'action syndicale (UAS) a rencontré le Syndicat national des secrétaires du Burkina (SYNASEB) en sit-in, depuis la veille, au ministère de la fonction publique.

Venu discuter avec les ministres en charge du travail, et de la culture, sur la crise qui prévaut à l'hôtel Sopatel Silmandé, une délégation de l'Unité d'action syndicale conduite par Bassolma Bazié est tombée sur le syndicat des secrétaires du Burkina qui tenait son sit-in. Elle n'a pas manqué d'encourager les travailleurs.

« Je tiens à vous dire qu'au niveau du collectif syndical CGT-B dont vous êtes membre, vos préoccupations sont nos préoccupations », a déclaré Bassolma Bazié avant de poursuivre « dans tout pays, toute institution, aucune catégorie de travailleurs, qu'ils soient des secrétaires, des chauffeurs, des gardiens ne doivent être traités sans dignité, sans liberté, sans considération ».

Bassolma Bazié invite alors l'autorité, à respecter l'engagement pris à l'endroit des travailleurs. « Quand on prend un engagement à l'endroit des travailleurs, il faut le tenir. La qualité de la démocratie, c'est aussi la capacité d'un gouvernant à tenir sa parole quand il la donne », précise-t-il.

Il termine son intervention en lançant la maxime suivante « Les peuples qui luttent, sont les peuples qui vivent. Les peuples qui méritent dignité, ce sont les peuples qui luttent. Si nous nous couchons, nous sommes morts, donc restons debout », a-t-il conclu.

En rappel, les revendications du Syndicat des secrétaires du Burkina gravitent autour de trois grands points à savoir la réorganisation du plan de carrière des secrétaires, l'amélioration des conditions de vie et de travail et les mesures d'accompagnement et/ou des fonds de motivation.

Tambi Serge Pacôme Zongo(Stagiaire )
Lefaso.net

Police municipale : La direction générale a un nouveau « berger »

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Les agents, contrôleurs et inspecteurs de la Police municipale obéiront désormais aux ordres de l'inspecteur N'do Sylvestre, le nouveau directeur général de la Police municipale. Il a reçu le bâton de commandement des mains du maire de la commune de Ouagadougou, ce vendredi 15 septembre 2017.

« Couturier, soudeur, berger et maire ». C'est ainsi que l'on pourrait définir le nouveau directeur général de la police municipale qui dit être venu pour « coudre ce qui est déchiré, souder ce qui est séparé, ramener dans les rangs ceux qui se sont momentanément égarés et unir ce qui est désunit ». En un mot, l'inspecteur N'do Sylvestre rassure qu'il collaborera « avec tout le monde » dans l'accomplissement de ses missions. Ces mots, il les a prononcés après avoir rappelé la crise qui a secoué depuis près de six mois la police municipale et qui s'est soldé par « des mouvements d'humeurs, des débrayages, des arrêts de travail, des offenses, injures et menaces envers les uns et les autres ».

Les policiers municipaux revendiquent depuis un moment le rehaussement du niveau de recrutement des personnels de la catégorie D1 (ils veulent que le recrutement passe du niveau 4e au niveau BEPC, ndlr) et le reclassement de tous les agents en fonction dans la catégorie C1. Après avoir reconnu que les voies et moyens utilisés par les policiers pour revendiquer ont été« biaisés », le nouveau « berger » de la police a fait son mea culpa au maire de Ouagadougou, au nom du personnel. « Nous osons croire que vous nous avez déjà pardonné et que tous les agents compteront sur vous. C'est donc dire qu'il n'y a pas de liste noire ou de liste rouge (…) Et vous m'avez dit pas de chasse aux sorcières », a martelé l'inspecteur N'do Sylvestre.

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Une vue des officiels

Aussitôt installé, le nouveau directeur général de la police municipale a fait une proposition de sortie de crise notamment pour ce qui concerne le reclassement technique des policiers. « L'effectif actuel des agents est 318. Si vous absorbez chaque année dès 2018 et au prorata 106 agents/an et ce, jusqu'en 2021 en prenant également en compte les 70 agents qui seront recrutés cette année. Et si le premier recrutement concerne les agents de la 1re, la 2e promotion et quelques-uns de la 3e promotion, critère essentiellement basé sur l'âge et le niveau d'ancienneté, vous verrez que cela va nous guérir de notre traumatisme. Car pour vaincre un mal, il faut supprimer la cause », a-t-il déclaré.

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Le maire de Ouagadougou remettant le drapeau au nouveau DG

A quoi répond ce changement à la tête de la police municipale quand on sait le directeur général sorti n'a passé que 18 mois (son installation a eu lieu le 23 mars 2016, ndlr) à son poste ? A cette question, le maire de la commune de Ouagadougou répond « La vie est faite d'évolution, de changement. Ce sont de nouveaux défis s'imposent à nous dans la ville de Ouagadougou. On a érigé la direction de la police municipale en direction générale avec une nouvelle vision. Pour porter cette nouvelle vision afin de gagner la bataille sur la sécurité humaine, il fallait également trouver un homme capable ». Et de préciser que le choix a été porté sur la personne de l'inspecteur N'do Sylvestre après plusieurs évaluations.

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Jean Marie Ouédraogo, directeur général sorti

De son côté, l'inspecteur Jean Marie Ouédraogo a dressé un bilan jugé satisfaisant au cours de son passage à la direction générale. De janvier à septembre 2017, le total des recouvrements fait état de 164 104 500 F CFA sur un budget prévisionnel de 180.000.000 FCFA. Soit un taux de recouvrement de 91,16%. Pour ce qui est de la sécurité des personnes et des biens, il a indiqué que plusieurs activités ont été menées notamment dans le domaine de la tranquillité, de la salubrité et de la sécurité publique. Afin de consolider les acquis, le directeur général sorti a exhorté le personnel à rester « entièrement » disponibles au nouveau Directeur général pour le rayonnement de la maison commune.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Commune de Gourcy : Des habitants dans la rue pour soutenir le maire, menacé de destitution

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Plusieurs coordinations d'organisations de la société civile de la province du Zondoma soutenues par des habitants de Gourcy étaient dans les rues de la cité de Naaba Yadéga, ce vendredi 15 Septembre 2017. Par une marche pacifique, les manifestants ont exprimé leur ras le bol contre l'attitude de certains conseillers (72) municipaux qui ont adressé une motion de défiance à Kadidja Traoré, maire de la commune de Gourcy.

Élue à l'unanimité des 94 conseillers municipaux (MPP, CDP, UPC) de la commune de Gourcy après les élections de 2016, Kadidja Traoré conseillère du parti au pouvoir ne s'attendait certainement pas à ce revirement de situation dans la conduite des affaires communales. Une crise de gouvernance plombe désormais les actions de développement de la commune et cela dure depuis un semestre. La crise semble être à son paroxysme avec l'adresse en début de cette semaine d'une motion de défiance au maire par un groupe de conseillers. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Crise à l'hôtel Sopatel Silmandé : L'UAS invite les travailleurs à un sit-in ce samedi

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L'Unité d'Action Syndicale a rencontré, ce vendredi 15 Septembre, à la Bourse du travail, le personnel licencié de l'hôtel Sopatel Silmandé. Objet de la rencontre, faire part à l'ensemble des travailleurs licenciés, des résultats des dernières rencontres entre l'UAS et le gouvernement dans la tentative de résolution de la crise qui perdure. Elle a par ailleurs annoncé un sit-in, ce samedi 16 septembre, devant ledit hôtel.

Selon Bassolma Bazié, la rencontre de ce jour se tient juste après les dernières rencontres de l'UAS avec le ministre de la fonction publique et celui de la culture, tenues respectivement les mercredi 13 et jeudi 14 Septembre dernier. A l'issue donc de ces deux rencontres, il est ressorti que le patronat est prêt à réintégrer tout le personnel licenciéà l'exception de deux personnes, personnes qui semblent être plongés dans des malversations. Dans une moindre mesure, il est prêt à réintégrer l'une des personnes reprochées d'être mêlées à des malversations et exclure la deuxième personne qui se trouve être le délégué.

Le reproche qui est fait à ce dernier est qu'il aurait exhibé une arme sur les lieux du service. A propos du patronat de l'hôtel Sopatel Silmandé, l'UAS estime que les accusations et les sanctions faites depuis le début de la crise au personnel ou encore à des tiers, s'enchainent et varient sans que les preuves ne soient établies. « Nous, nous ne rentrons pas dans ces guéguerres. Ce à quoi on s'en tient, c'est que les travailleurs ont été licenciés. La direction régionale du travail qui répond du ministère de la fonction publique a rendu une décision le 29 mai. Dans cette décision elle a stipulé que, le licenciement ne peut pas être accepté parce qu'il n'a pas respecté les normes de notre pays », a déclaré Bassolma Bazié.

Après ces deux rencontres, l'UAS a jugé de bon ton de rencontrer le personnel de l'hôtel Sopatel Silmandé afin de recueillir leur assentiment. L'UAS a déploré le fait que ces dernières rencontres ne se soient pas réalisées de manière tripartite ; ce qui aurait permis d'éviter certaines contradictions. Qu'à cela ne tienne, elle est restée sur sa position. L'Unité d'action syndicale demande premièrement la réintégration et l'indemnisation de l'ensemble des travailleurs sans condition, sur les bases du départ. Deuxièmement, le respect du protocole d'accord qui avait été signé avant la crise. Et troisièmement, l'UAS demande l'établissement d'une expertise externe afin de vérifier les dires du patronat sur le reproche fait à propos des malversations à lui observé.

L'UAS prévient que si d'ici jeudi prochain, le problème n'est pas convenablement résolu, un préavis de grève sera analysé. Et à la suite de cela, un appel sera lancéà toutes les coordinations des treize régions, à se tenir prêtes.

In fine, l'UAS confirme le sit-in organisé par les travailleurs de l'hôtel Sopatel Silmandé fixé pour ce samedi 16 septembre, et invite par la même occasion, le peuple burkinabéà sortir nombreux afin de prêter main forte aux travailleurs. « Il faut qu'on arrête d'insulter le peuple burkinabé», a martelé Bassolma Bazié.

Tambi Serge Pacôme Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net

Putsch manqué : La mise en accusation pour le 6 octobre

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La Chambre de contrôle de la Justice militaire a reporté au 6 octobre 2017 l'audience de mise en accusation des personnes inculpées dans l'affaire du coup d'Etat manqué du 16 septembre 2015. L'information leur a été notifiée ce vendredi 15 septembre 2017.

Les rounds d'observation se prolongent dans l'affaire du coup d'Etat manqué du 16 septembre 2017. En effet, convoqués pour leur mise en accusation, les inculpés ont été informés du report de l'audience, sur la demande de leurs conseils, au 6 octobre 2017. « Nous avons demandé que le dossier soit renvoyé après le 24 octobre pour que l'on sache si l'ordonnance de renvoi du juge d'instruction va être annulée ou pas », a expliqué Me Birba Christophe, avocat de la défense.

Des défaillances dans la procédure

Les raisons avancées par les avocats pour demander le report de l'audience est le renvoi au 24 octobre prochain de celle d'appels interjetés par une quinzaine d'inculpés et le procureur militaire. « C'était en principe une audience de mise en accusation. Ça veut dire que la Chambre de contrôle vérifie la régularité de la procédure, annule ou valide et met en accusation les inculpés pour lesquels elle estime qu'il y a des charges suffisantes et elle les envoie en jugement. C'est ce qui était prévu ce matin. Comme vous l'avez suivi, il y a beaucoup d'inculpés et le procureur militaire qui avaient fait appel de l'ordonnance alors que c'est sur la base de cette ordonnance que doit être opérée la mise en accusation. Le dossier étant envoyé au 24 octobre, pour nous, logiquement il ne devrait pas y avoir de discussions pour l'audience d'aujourd'hui. En raison de la bonne administration de la justice, il n'est pas bon qu'on tienne une ordonnance de mise en accusation sur la base d'une ordonnance, elle-même, frappée d'appel », a ajouté Me Birba.

Le deuxième mobil évoqué par les conseils est que certains d'entre eux ainsi que des inculpés n'avaient pas été notifiés de l'audience du jour. Ce qui explique que certains étaient absents et d'autres n'avaient pas pris connaissance du fond du dossier. Mais le renvoi au 6 octobre pose toujours problème aux avocats de la défense car la Chambre n'aura pas statué sur les dossiers d'appels. « La chambre s'est retirée pour délivrer et elle est revenue puis a renvoyé l'audience de mise en accusation, très paradoxalement, pour le 6 octobre. Donc avant le dossier d'appel. Nous attendons le 6 octobre pour voir comment elle va procéder. A partir du moment où c'est le même dossier, comment mettra-t-elle des gens en accusation sur la base d'une ordonnance contre laquelle les intéressés ont fait appel ? », s'est interrogé l'homme dans sa robe noire.

Selon lui, « c'est aujourd'hui, vraisemblement, qu'il y a plus de cafouillage qu'hier. Le renvoi a-t-il opéré pour que le dossier soit mis à la disposition des avocats afin que ceux qui n'avaient pas été convoqués aujourd'hui soient régulièrement convoqués ? Peut-être que c'est pour mettre le dossier à notre disposition pour qu'à la date du 6 octobre, ce soit encore renvoyé».

Sûr du coup

Pour Me Birba, rien n'est plus illogique que cette programmation des audiences. Mais il reste certain et sûr qu'ils battront à la retraite la partie civile. « Notre conviction est que l'ordonnance sera annulée. Nous attendons aussi que la Chambre mette en accusation des inculpés le 6 octobre et que le 24 octobre, nous fassions tomber la pièce maitresse sur la base de laquelle, la mise en accusation est opérée et on comprendra s'il y a vraiment une bonne administration de la justice. Car pour nous c'est paradoxal », s'est-il convaincu.

Pour l'instant, le feuilleton juridique du coup d'Etat manqué du 16 septembre 2015 n'est qu'à ses débuts. Et la partie promet d'être longue.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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