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Habitat : Le Programme national prévoit la construction de 40 000 logements d'ici 2020

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Le Ministre de l'Urbanisme et de l'habitat, Dieudonné Bonanet, a procédé ce jeudi 23 février 2017 à Ouagadougou au lancement de l'Atelier national de validation du Programme national de construction de logements. Au total 40 mille logements accessibles à toutes les bourses seront réalisés d'ici à 2020.

Ce n'est plus un secret pour personne. Le problème de logements est une réalité dans les villes et campagnes du Burkina Faso. Depuis quelques années, des initiatives, dont des programmes, sont régulièrement prises pour mettre des logements décents et à moindre coût à la disposition des Burkinabè.

Un autre Programme

Seulement, les objectifs visés restent de loin des idéaux, car ils ne sont jamais atteints. Dieudonné Bonanet entend aussi apporter sa contribution à l'atteinte de cet objectif. En présence de maires, de promoteurs immobiliers privés et des cadres du ministère de l'urbanisme et de l'habitat, Dieudonné Bonanet a présidé l'atelier de validation du Programme national de construction de logements. « Le principal défi à relever par ce programme est de permettre la mise en place d'un mécanisme pérenne de production de logements décents accessibles à la majorité de la population dont les revenus sont faibles face à des coûts de production de plus en plus élevés », a-t-il indiqué.

Faciliter l'accès aux logements

Le programme a deux composantes. La première porte sur l'amélioration du cadre règlementaire et institutionnel. Par cette composante, il s'agira, de l'avis de Dieudonné Bonanet, d'élaborer de nouveaux textes et de relire les anciens afin de permettre d'améliorer l'environnement de mise en œuvre du Programme.
La deuxième composante est relative à l'assistance des ménages à faibles revenus. Elle vise la construction de 5000 logements dans les grandes villes. Les actions qui la composent sont la promotion de la construction du logement locatif privé, de l'assistance à l'auto construction et la promotion des coopératives d'habitat.

Création d'emplois

Pour la mise en œuvre de cette deuxième composante, 1500 maçons seront employés dans l'appui à l'auto construction et 500 coopératives seront créées à travers le pays. Les logements seront, selon les prévisions, construits sur 200 hectares de terrains viabilisés dans les communes.

En se réunissant à Ouagadougou, les différents acteurs du secteur vont amender le document soumis à leur appréciation. C'est à l'issue des travaux de l'atelier que le document sera adopté. Ce qui de l'avis du Maire central de Ouagadougou, Armand Beouindé, va donner une vision et une stratégie claires aux communes rurales et urbaines du Burkina dans la gestion de la question de logements.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net


Planification familiale : Un véhicule pour atteindre les populations des zones reculées

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La cour de la clinique de Marie's Stop Burkina Faso à Ouagadougou, a accueilli ce jeudi 23 février 2017, la remise officielle d'un véhicule à l'Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF). Cette remise de véhicule entre dans le cadre du « Projet pilote d'expérimentation de la délégation des tâches dans le domaine de la planification familiale au Burkina Faso », financé par l'USAID et mis en œuvre par un ensemble d'organisations qui interviennent dans le domaine de la planification familiale dont l'ABBEF est le chef de file.

17 millions de FCFA, c'est le coût de ce véhicule qui permettra à 130 agents de santé communautaires des districts de Dandé et de Tougan de rapprocher les services de planification familiale des populations. Il leur permettra également d'assurer la supervision et la communication pour l'amélioration de la prévalence contraceptive au Burkina Faso.

En effet, malgré les efforts de l'Etat dans le recrutement d'agents de santé, force est de reconnaitre que les populations de certaines zones du pays n'ont pas accès aux services de planification familiale.

D'où la mise en place de ce projet qui selon Mme Wendyam Kaboré, vice-présidente de l'ABBEF « consiste à choisir des gens dans la population qui ont un certain niveau et qui seront formés pour offrir ces services de planification à savoir les injectables et les pilules. Dans chaque village, dans chaque contrée, les gens auront facilement accès à ces services. Donc c'est pour pallier l'insuffisance de personnel et pour élargir les indicateurs en matière d'offre de services de planification. »

Ce don de l'USAID réjouit donc Mme Wendyam Kaboré de l'ABBEF et ses collègues des organisations sœurs qui interviennent dans le domaine de la planification familiale, que sont Marie's Stop Burkina Faso et Population Equilibre, ainsi que le ministère de la santé. « Ce don nous va droit au cœur, parce que vous savez que les districts que nous avons choisi pour l'expérience, c'est Dandé et Tougan. C'est très loin de Ouaga et il faut être à côté pour suivre le projet, parce que c'est vraiment un projet pilote. Et ce véhicule va nous permettre d'être constamment sur le terrain afin que l'expérience puisse être convaincante et être élargie à d'autres structures. »

Jim Parys, représentant de l'USAID, a tenu à rassurer les organisations parties prenantes du projet de délégation des tâches dans le domaine de la planification familiale, quant à l'accompagnement constante de sa structure pour l'atteinte des objectifs fixés.

Justine Bonkoungou (stagiaire)
Lefaso.net

Agriculture : Le CIR-B valorise le riz local

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Dans le souci de promouvoir le riz du Burkina, le Comité interprofessionnel du riz du Burkina (CIR-B) a organisé, ce mercredi 22 février 2017, une conférence de presse à Ouagadougou. L'Objectif de cette rencontre était entre autres de partager les informations et les résultats de recherche sur les atouts et les avantages comparatifs du riz du Burkina et obtenir l'accompagnement de la presse afin de contribuer à lever les freins à la consommation du riz du Burkina.

Selon les responsables du CIR-B, le riz du Burkina est meilleur au riz importé pour quatre raisons. D'abord, le fait que le riz local est frais, c'est-à-dire qu'il n'a généralement pas plus de deux ans de stockage contrairement au riz importé qui peut être vieux de dix ans ou plus. Ensuite, le riz du Burkina a un arôme et un goût naturels sans oublier sa bonne saveur. Après, le riz du Burkina ne contient pas de produits chimiques. Enfin, il est plus nutritif et riche en protéines, lipides et sels minéraux.

Concernant le fait que certains consommateurs se plaignent du fait que le riz local contient souvent des cailloux, les membres du comité ont rassuré qu'ils veillent à ce que le riz qu'ils proposent à la consommation soit de bonne qualité. Ils ont également confié qu'il faut que le consommateur sache qu'il existe trois catégories de riz (1er, 2e et 3e choix) ; seulement les prix diffèrent.

Le secrétaire exécutif du CIR-B, Boukary Bikienga, a précisé que la plupart des membres de leur comité ont reçu des formations en matière d''étuvage et qu'il n'y a pas de risque quant au riz qu'il propose à la consommation.

Par rapport au prix du riz local que certains consommateurs estime cher, le secrétaire exécutif du CIR-B a révélé que le comité compte revoir les prix afin que le riz local soit accessible à toutes les bourses, sans pour autant omettre d'expliquer que : « cela est lié aux charges de production. »

A l'issue de la conférence de presse, une panoplie de mets à base de riz local a été servie à l'assemblée.

Au titre des plaidoyers

« Dans nos plaidoyers, nous souhaitons que l'Etat nous aide dans la mise en place d'une structure nationale (agence ou office) de promotion du riz. Cela permettra dans un bref temps d'améliorer les performances de la filière. En plus, qu'il régule le marché des importations du riz à travers les contrôles et le contingentement des importations par l'instauration de quota permettant aux importateurs de riz de coupler les importations avec les achats du riz national »,ont noté les membres du CIR-B.

Rita Bancé/Ouédraogo
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Assemblée nationale : Les députés convoqués pour la première session ordinaire de l'année

Soutenance de Thèse de doctorat : Mention très honorable pour Lassané Tapsoba

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L'université Aube Nouvelle a désormais à son actif quatre docteurs. Ce mercredi 22 février 2017, Lassané Tapsoba a présenté et défendu sa thèse de doctorat en sciences de gestion. « Contribution des projets de gestion électronique des documents (GED) à la performance organisationnelle : cas de la Cinémathèque africaine de Ouagadougou(CAO) », tel est le thème qui a fait l'objet de recherches par le gestionnaire du patrimoine culturel du Ministère de la culture.

Comment la gestion électronique des documents peut-elle contribuer à améliorer la performance organisationnelle de la cinémathèque africaine ? Parti du constat que le patrimoine mondial audiovisuel et cinématographique est en danger, Lassané Tapsoba a noté que cette situation déplorable est la conséquence de l'inadéquation des structures de stockage et de conservations des archives films et télévisions, la croissance exponentielle du nombre des archives dans le monde. En plus de cela, il faut tenir compte de l'obsolescence rapide des supports technologiques et la dégradation des supports analogiques.

Le même constat est fait au niveau de la Cinémathèque africaine de Ouagadougou (CAO). Face aux mauvaises manipulations, aux facteurs biologiques tels que le syndrome du vinaigre, les catastrophes naturelles et les facteurs socioculturels et politiques, le Burkina ne fait pas l'exception selon Lassané Tapsoba. Aux dires du chercheur, « Si rien n'est fait, il y a un risque de disparition de la mémoire africaine d'ici 2020 ».D'où la numérisation des archives qui malheureusement, ne semble pas être la solution adéquate. Des problèmes spécifiques liés à l'archivage numérique, le gestionnaire du patrimoine culturel dit avoir relevé entre autres : le manque de crédibilité des sources, l'accès difficile, le problème de sécurité et de pérennité des contenus, le coût élevé des TIC.

De ses recherches, Lassané Tapsoba a conclu que l'archivage numérique ne garantit pas une conservation pérenne des archives primaires de la CAO. Aussi, que les résultats de la performance dépendent de la qualité du dispositif organisationnel des ressources, des installations et des facteurs socio-culturels. Quant à la performance organisationnelle, elle repose sur la motivation de la CAO et de leur capacitéà innover tout en s'appropriant la GED .Pour une meilleure conservation des archives, le chercheur préconise la duplication de ses recherches vers d'autres travaux scientifiques et professionnels centrés sur les solutions GED en Afrique, la mise en œuvre et le suivi commercial du projet GED/CAO avec la valorisation par le biais d'une plateforme.

A l'issue de l'exposé suivi des échanges avec le jury présidé par le professeur Alidou Ouédraogo de l'université de Moncton (Canada) et Aube nouvelle, la thèse de Lassané Tapsoba a été jugée recevable. Il a donc étéélevé au grade de docteur en sciences de gestion avec la mention très honorable.

Un exploit pour Aube Nouvelle

Se réjouissant d'avoir mis sur le marché de l'emploi un quatrième docteur, Isidore Kini, le fondateur de l'université Aube Nouvelle a confié : « C'est un sentiment de joie et de fierté. De 2012 à 2017, nous avons formé quatre docteurs et je pense que c'est vraiment un exploit ». Selon lui, Cette thèse honore toute l'université Aube Nouvelle. « Je me félicite de voir que ce défi qui consistait à s'attaquer à la recherche et de former une masse critique de docteurs parce que le pays en a besoin, est en train d'être relevé. Il y a aussi la volonté des étudiants qui font des efforts pour soutenir en 3 ou 4 ans maximum » a-t-il souligné.

Le nouveau docteur pour sa part, compte embrasser la carrière d'enseignant, en mettant le fruit de ses recherches au bénéfice des jeunes. Il envisage également se lancer dans des travaux de publication en vue de faire connaître le patrimoine culturel burkinabè.

L'école doctorale de l'université Aube nouvelle a ouvert ses portes en 2012 dans deux disciplines que sont les sciences de gestion et l'informatique. « Bientôt, ce sera une école doctorale pluridisciplinaire » a annoncé le fondateur, Isidore Kini. A ce jour, l'école doctorale a des partenaires telles que l'université de Nantes, de Lyon, l'école centrale de Lille, l'école polytechnique de Marseille et l'université de Québec.

Pour la présente soutenance, le jury était composé des rapporteurs : professeurs Jean Paul Mamboundou (l'INSG de Libreville au Gabon) et Serge Didier Lenga de l'université Marien Ngouabi du Congo. Etaient également membres : les professeurs Yves Livian de l'université Lyon 3 et Aube nouvelle. Les travaux ont été dirigés par les professeurs Marc Bidan de l'université de Nantes et Aube Nouvelle et Salifou Mbaye de l'université Cheick Anta Diop de Dakar.

Nicole Ouedraogo
Lefaso.net

Gouvernement Paul Kaba Thiéba II : « Si ce remaniement ministériel peut amener les Burkinabèà atteindre un lendemain meilleur, je ne trouve pas d'inconvénient », Député Marc Zoungrana du MPP

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Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) vient de fêter premier anniversaire de gestion du pouvoir avec ses alliés. Une année de gestion taxée par l'opposition comme étant « perdue ». Marc Zoungrana, député MPP de la province de l'Oubritenga n'est pas de cet avis. Rencontré le mardi 21 février 2017, actualité oblige, il nous parle du prochain congrès de son parti prévu pour le mois de mars et nous donne son avis sur le remaniement ministériel intervenu la veille (20 février 2017). Sans pour autant oublier les pics lancés par l'opposition à travers le Chef de fil de l'opposition politique (CFOP).

Lefaso.net : Comment se porte votre parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ?

Marc Zoungrana : Notre parti se porte très bien. Je pense qu'il n'y a pas de problème particulier. Nous tenons régulièrement des réunions tant au niveau du groupe parlementaire qu'au niveau du bureau politique. Nous nous retrouvons souvent pour échanger sur un certain nombre de question. Nous attirons souvent l'attention de l'exécutif sur un certain nombre de fait pour qu'il puisse à tout moment avoir l'œil sur ce qui se passe du côté des populations parce que les interpellations sont utiles à tous les niveaux et permettent de réorienter les activités.

Pourtant ceux d'en face disent le contraire. En témoigne le mémorandum de l'opposition qui dépeint tout en noir.

L'opposition joue son rôle et nous aussi, nous jouons le nôtre. Nous sommes au pouvoir et devons changer le quotidien des burkinabè. Ils (les partis de l'opposition) sont dans leur rôle. Ils voulaient la chaise, ils ne l'ont pas eu, donc l'objectif est de nous en éjecter. Nous ferons tout pour ne pas être éjecté en travaillant. Il n'y a pas de secret en politique. Les gens nous ont votés pour quelque chose. Les attentes sont énormes, c'est à nous de trouver les voies et moyens pour que ces attentes soient satisfaites.

Par rapport aux critiques de l'opposition, je dis, quand les critiques sont objectives et positives, nous les prenons en considération. Mais lorsque ce sont des critiques qui viennent pour perturber et nous divertir, nous n'allons pas écouter. Dans toute chose, chacun doit voir le devenir du Burkina. C'est le plus important pour nous. Il est vrai qu'on ne peut pas gérer sans écouter les critiques et les interpellations, mais uniquement celles qui sont objectives. Pas celles qui visent à divertir les populations et nous amener hors de notre ligne. Sur ce point de vue, nous restons fermes.
Même vos homologues députés de l'opposition s'en plaignent.

Nous sommes totalement ouverts au dialogue. Ce qu'ils disent à l'assemblée et ce qu'ils disent dehors ce n'est pas la même chose. C'est ce que je ne comprends pas. Je ne sais pas si les consignes viennent d'ailleurs mais ce n'est pas l'ambiance que nous vivons à l'Assemblée nationale.

Dans quelques jours votre parti tiendra son congrès. Aurions-nous droit à des chamboulements au niveau des instances dirigeantes, ou bien ce congrès sera à l'image du remaniement ministériel ?

L'objectif du congrès n'est pas de faire des chamboulements. C'est surtout faire le bilan depuis la création du MPP à ce jour, les activités qui ont été menés et voir l'avenir.C'est-à-dire comment nous pouvons accompagner le programme présidentiel pour que l'objectif visé soit atteint. Notre souci majeur est de discuter ensemble pour trouver les ressorts nécessaires pour que le Burkina sorte de cette situation de pauvreté et gagne quelques points en ce qui concerne son développement. Ce congrès n'est pas pour renverser qui que ce soit.

Quelle appréciation faites-vous de ce« léger » remaniement ministériel intervenu le lundi 20 février 2017 ?

Je n'ai pas d'appréciation particulière par rapport au remaniement ministériel. Cela relève purement de l'exécutif alors que je suis au niveau du législatif. Mon point de vue en tant que burkinabè est que le Président du Faso et le Premier ministre qui gèrent l'exécutif ont pensé que ce « léger » remaniement pouvait les conduire vers l'objectif visé. Si ce remaniement ministériel peut amener le programme présidentiel, les burkinabè, la population en général à atteindre un lendemain meilleur, je ne trouve pas d'inconvénient. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Lire aussi : Remaniement ministériel : Voici la composition du Gouvernement Paul Kaba THIEBA II

Entretien réalisé par Marcus Kouaman
Lefaso.net

Décès de El Hadji TRAORE ISSA dit SOULAMA : Remerciement

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- Les grandes familles :

SOULAMA, TRAORE, SIRIMA, HEBIE, OUATTARA, KONE, SORY, SAGNON
A Banfora, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Dakar, Bamako et Côte d'Ivoire

- Les familles alliées :

BILA, SIRIBIE, KONE, SIRIMA

Les veuves SOULAMA/TRAORE Djouma et SOULAMA/HETIE Salimata à Banfora et Enfants
Les petits-enfants,
Les arrières petits-enfants

Très touchés par les nombreuses marques de soutien multiforme lors du rappel à Dieu de leur époux, père, frère, oncle grand-père et arrière- grand-père :

El Hadji TRAORE ISSA dit SOULAMA

Communément appelé Menuisier Issa
Le Dimanche 5 Février 2017 à l'âge de 79 ans à l'Hôpital de Banfora

Ils remercient du fond du cœur :

- Le Chef coutumier de Banfora
- Le Docteur NGANA au CHR de Banfora
- El hadj TRAORE Lassina
- El hadj TRAORE Souleymane à Banfora
- Monsieur SOMA Sombiéà Banfora
- La communauté burkinabè vivant à Dakar
- La communauté mMusulmane de Banfora
- Le PDG de la SOSEMAT et l'ensemble de son personnel
- Le Directeur Général de la SOFITEX et son personnel
- Le Directeur Général de la CNSS et son personnel
- Le Directeur Général de ERGECI-Développement et son personnel
- Les ressortissants des différentes localités de Banfora
- Tous les parents, amis et connaissances du défunt, des enfants
- Toute Lla population de Banfora.

Ils s'excusent auprès de ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Que par la miséricorde de Dieu, son âme repose en paix et que Dieu vous comble tous au-delà de vos espérances.

Lutte contre le travail des enfants : Le Comité de pilotage marque une halte pour s'imprégner de l'exécution du projet R-CLES

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Les responsables du Comité de pilotage du projet R-CLES « Réduction du travail des enfants par l'éducation et les services » ont tenu leur première session ordinaire de l'année. C'était, ce 23 février 2017 à Ouagadougou, sous la présidence d'Allahidi Diallo, directeur de cabinet du ministère de la fonction publique, par ailleurs président statutaire du comité de pilotage.

La problématique du travail des enfants dans les champs de coton et sur les sites d'orpaillages reste une réalité au Burkina Faso. Selon l'institut national de la statistique et de la démographie, le travail des enfants touche 41,1% des enfants de 5 à 17 ans, soit près de 1,6 millions d'enfants travailleurs dans plusieurs secteurs d'activités. S'il est évident que l'exploitation artisanale de l'or est une source de revenu pour l'économie du Burkina Faso, le président statutaire du comité de pilotage, Allahidi Diallo estime que cette exploitation ne devrait en aucun cas constituer un frein pour un développement humain durable.

C'est en cela qu'il a salué la tenue de cette session qui va consacrer l'examen des résultats engrangés par le projet, y compris l'atteinte des principaux indicateurs de performance poursuivis, de même que le plan de travail de la phase d'extension du projet. Pour ce faire, M. Diallo a invité les participants à des échanges francs et fructueux en vue d'atteindre les résultats escomptés, pour le bien-être des enfants. Il a conclu en réaffirmant sa disponibilitéà examiner avec l'attention requise, les fruits des travaux.

Le projet R-CLES « Réduction du travail des enfants par l'éducation et les services » est financé par le département américain du travail et exécuté par ‘counterpart international'. Il vise à réduire l'incidence des enfants exploité ou à risque d'être exploités par le travail dans les champs de coton et les mines d'orpaillages dans les régions des Hauts-Bassins, Cascades et la Boucle du Mouhoun. Il est à sa quatrième année (2013-2016). Et à la directrice du projet R-CLES, Christelle Kalwoulé d'annoncer une extension dudit projet jusqu'en juillet 2017. « Au cours de la phase d'extension, le projet veut se pencher réellement sur la préparation de la clôture et voir comment les acquis du projet pourront être durables », a-t-elle soutenu.

En termes de bilan, le projet a appuyé plus de 8500 enfants à travers des services d'éducation. Des acteurs de l'éducation, de même que des ménages, ont également bénéficié d'un accompagnement. « Nous savons que la pauvreté est quelque fois l'une des raisons avancées pour employer les enfants dans le travail. Le projet travaille à offrir aux ménages une alternative en renforçant le pouvoir économique », a expliqué Mme Kalwoulé. A l'occasion, plus de 1600 ménages ont été touchés avec un taux de réalisation de plus de 169%. Ce qui fait dire, à la directrice du projet, que c'est une composante très importante. Concernant, le volet appui aux structures gouvernementales, il a été mis en place un système de surveillance du travail des enfants dont la phase d'expérimentation se passe actuellement dans les 3 régions ci-dessus citées.

En rappel, le budget global du projet « Réduction du travail des enfants par l'éducation et les services » avoisine les 4 milliards de F CFA (5 000 000 de dollars).
Aïssata Laure G. Sidibé
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FMI : La 27e réunion du comité d'orientation d'AFRITAC fait le bilan de ses actions à Ouagadougou

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Le Centre Régional d'Assistance technique du Fonds monétaire international (FMI) d'AFRITAC de l'Ouest organise la 27eréunion du comité d'orientation. A l'occasion de ladite réunion, les membres du comité d'orientation ont fait une présentation de leur expertise du budget programme. Elle a aussi permis la présentation du développement du marché régional des titres publics par l'agence UEMOA. En plus de cela, il y aura le passage du flambeau du comité d'orientation. Tenue ce jeudi 23 février 2017 à Ouagadougou, la réunion a été présidée par la ministre de l'Economie, des Finances et du développement du BF, Mme A. Rosine Coulibaly/Sory.

Mettre en place le budget programme 2017, renforcer les systèmes budgétaires et les statistiques macroéconomiques, passer le flambeau du comité d'orientation, etc., c'est l'objectif de cette 27e réunion d'AFRITAC de l'Ouest. A cet effet, Mme A. Rosine Coulibaly/ Sory a rassuré les partenaires sur le financement du cycle IV d'AFRITAC de l'Ouest et a invité ceux-ci à poursuivre ledit financement du nouveau budget programme couvrant la période 2017-2022. Elle a affirmé ainsi que le Burkina Faso est le premier pays qui a marqué des pas décisifs en matière de budget programme. C'est en cela que la présentation de ce dit budget permet un système d'apprentissage entre les pairs afin de permettre aux autres pays membres à de ne pas commettre les mêmes erreurs que le Burkina Faso, mais de bénéficier des innovations apportées au processus.

Quand à la directrice d'AFRITAC de l'Ouest, Mme Malanga Kabedi Mbugi, le Burkina Faso fait partie des meilleurs élèves concernant les neuf secteurs dans lesquels interviennent AFRITAC de l'Ouest. Ce sont entre autres le secteur de la douane, des impôts, de la gestion des dépenses budgétaires, le du trésor, des supervisions bancaires, des questions de la gestion de la dette, des statistiques macroéconomiques, etc. En plus du budget programme dans lequel le Burkina Faso est compté parmi les meilleurs, il est également l'un des premiers pays qui a finalisé les comptes nationaux trimestriels, un autre projet régional soutenu par AFRITAC de l'Ouest.

Des résultats satisfaisants

Les résultats de ces deux dernières années sont notables et forts sur tous les secteurs d'intervention a souligné Mme le Ministre. Celle-ci a indiqué que les contributions financières, matérielles et techniques des partenaires techniques et financiers ont permis au dit centre d'atteindre les objectifs fixés par le comité d'orientation. A ce propos, on peut citer la modernisation de la douane, la création des centres des moyennes entreprises, la préparation des comptes nationaux trimestriels, la mise en œuvre des reformes des finances publiques, etc. En outre, le BF a assuré le comité d'orientation d'AFRITAC de l'Ouest de 2015-2017 et passera le flambeau à cette réunion.

En rappel, l'AFRITAC de l'Ouest est un centre de formation du FMI couvrant les huit pays de l'UEMOA, la Guinée et la Mauritanie. Il a pour but d'apporter une expertise, un appui technique dans des domaines liés aux questions de recettes fiscales, de cadrages macroéconomiques, de gestion budgétaire, etc. C'est un centre d'assistance technique duquel le Burkina Faso a bénéficié d'un appui pour la mise en œuvre du budget programme. L'AFRITAC de l'Ouest a été créé en 2003 au Mali et transféré en Côte d'Ivoire en 2012. Il s'inscrit dans une ligne de conduite constante à savoir les domaines de compétence du FMI à la demande des pays membres en complément aux missions des départements d'assistance technique de celui-ci et des autres partenaires techniques et financiers.

Yvette Zongo (stagiaire)
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Le tabac autour des écoles au Burkina : L'ACONTA et son partenaire tirent sur la sonnette d'alarme

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Afrique contre le Tabac (ACONTA), en collaboration avec l'Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique (ACTA), a animé une conférence de presse sur la mise en œuvre des recommandations de l'enquête intitulée : « Grands cigarrettiers, petites cibles : l'industrie du tabac cible les écoles au Burkina Faso ». C'était dans la soirée de ce mercredi, 22 février 2017 à Ouagadougou. Pour ces organisations de la société civile, « la situation est inquiétante ».

A travers cette sortie, l'ACONTA et son partenaire (ACTA) lancent donc un plaidoyer aux autorités compétentes pour la mise en œuvre des recommandations de l'enquête Tobacco industryaccountability. Cette enquête qui a eu lieu dans cinq pays africains a été conduite au Burkina par l'organisation de la société civile, Afrique contre le Tabac (ACONTA), en collaboration avec l'Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique (ACTA). Cette enquête, rendue publique en septembre 2016,a révélé que sur un échantillon de seize établissements de la ville de Ouagadougou, le constat est interpellateur.

« L'industrie du tabac, bien que consciente des conséquences dévastatrices de la consommation du tabac, continue de cibler les enfants car elle est plus préoccupée par les bénéfices que par la santé publique. Elle le fait à travers l'utilisation fréquente de multiples stratégies telles que le marketing, la publicité et la promotion du tabac autour des écoles, favorisant ainsi l'expérimentation et la dépendance au tabac chez les enfants. (…).Il y avait 41 kiosques vendant des produits du tabac autour de quinze des seize écoles enquêtées. Il y avait un total de 18 épiceries vendant des produits du tabac autour de treize des seize écoles enquêtées. De plus, il y avait trois cafétérias vendant des produits du tabac autour de trois écoles enquêtées », avait révélé l'enquête.

Les résultats « sont alarmants » ; les activités de l'industrie du tabac étaient importantes (promotion, marketing et vente des produits du tabac aux jeunes alors que la loi l'interdit). Au Burkina, l'industrie du tabac mène ses activités sans être inquiétée, indiquent les conférenciers. Suite à ce rapport, l'ACONTA a approché des chefs d'établissement qui se sont inquiétés du phénomène. Pour ceux-ci, au-delà du tabac, cette situation est une porte d'entrée à la drogue. C'est pourquoi, les responsables de l'organisation ont jugé urgent d'entrer en contact, les jours à venir, avec les ministères en charge des enseignements pour partager le rapport et faire des suggestions.

Par cette sortie, les conférenciers interpellent le gouvernement et l'opinion publique burkinabè sur les actions de l'industrie du tabac au Burkina qui, disent-ils, continuent de cibler délibérément et systématiquement les enfants.« Les jeunes élèves, exposés à ces tactiques de l'industrie du tabac, sont susceptibles de devenir dépendants du tabac et de souffrir plus tard de problèmes de santé liés au tabagisme et/ou une mort précoce », déplore le coordonnateur de l'ACONTA, Salif Nikiéma.

Dans son offensive, l'ACONTA se réjouit également d'avoir le soutien des autorités et l'Assemblée nationale comme partenaire. « En décembre, il y a même eu une rencontre avec des députés sur les maladies non-transmissibles (les maladies cardiovasculaires, respiratoires, le diabète, les cancers….). Le tabac est le principal risque commun de toutes ces maladies suscitées. Le tabac trouve donc une place importante dans la lutte contre les maladies non-transmissibles », explique le premier responsable de l'ACONTA, souhaitant que le nouveau ministre de la santé s'approprie également cette lutte dans l'intérêt de la jeunesse burkinabè.

Un centre de sevrage tabagique bientôt opérationnel

Dans l'élan de la lutte, l'ACONTA et son partenaire, ACTA, saluent l'inauguration,dans les heures à venir, d'un centre de sevrage tabagique. Toute chose qui va« répondre un peu » aux besoins de tous ceux-là qui consomment le tabac, apprend-on.
« Il faut dire que depuis que nous menons notre lutte, la question de sevrage revient et sur le terrain, il y a des fumeurs qui nous approchent, qui nous demandent qu'est-ce qu'ils doivent faire pour arrêter de fumer. Nous donnons des conseils mais ça ne suffit pas. Il faut dire que le sevrage tabagique demande beaucoup de moyens et le Burkina, à travers des personnes ressources qui ont plaidé auprès de nos autorités et une ONG française, va lancer ce centre, qui est fin prêt, pour aider ceux-là qui veulent arrêter de fumer (parce que la plupart des fumeurs veulent arrêter de fumer) », confie Salif Nikiéma.

Pour Léonce Sessou de l'ACTA, le tabagisme est aujourd'hui une question de santé publique et il faut multiplier l'offensive. Cela est d'autant plus important, dit-il, que ce sont les enfants qui constituent la cible. De son avis, c'est l'avenir même du pays qui est ainsi engagé par sa jeunesse.

D'où ce plaidoyer auprès du gouvernement pour la mise en œuvre, sans délai, des recommandations relatives à l'interdiction de la vente des produits du tabac autour des établissements secondaires ; à l'application des mesures d'interdiction de la vente des produits du tabac aux jeunes de moins de 18 ans (suivant l'article 23 de la loi N°040-2010/AN, promulguée par le décret N°2010-823/PRES, du 25 novembre 2010, l'application de l'interdiction de toutes formes de publicité , de promotion et parrainage de l'industrie du tabac au Burkina, l'interdiction de l'exposition des produits du tabac dans les points de vente). Aussi, ces organisations recommandent la mise en application de l'interdiction de la vente de cigarettes à l'unité et en paquets de moins de 20 (suivant l'article 25 de la loi N°040-2010/AN, promulguée par le décret N°2010-823/PRES du 25 novembre 2010). Il en est de même pour l'introduction dans la loi d'une prévision pour l'affichage de la mention ‘'vente interdite aux mineurs'' dans tous les points de vente ; la prévention de l'ingérence de la firme dans les politiques de lutte contre le tabagisme ainsi que dans la mise en œuvre des programmes ; le soutien aux efforts des organisations de la société civile afin qu'elles puissent contribuer à l'adoption et à la mise en œuvre des politiques efficaces de lutte anti-tabac.

Il est par ailleurs recommandé l'application des textes relatifs à la loi anti-tabac adoptée en novembre 2010 et l'ensemble de ses décrets d'application, conformément à la Convention cadre de lutte antitabac de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cette sortie se tient à quelques jours (28 février prochain) d'un procès entre le ministère de la santé et l'industrie du tabac. Un contentieux que les conférenciers disent suivre avec beaucoup d'intérêt.

O.L.O.
Lefaso.net

Volontaires adjoints de sécurité : Un cri de cœur pour « juste travailler pour la nation et non aller dormir à la maison »

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Au soir de leur contrat, les Volontaires Adjoints de Sécurité (VADS) ont organisé une conférence de presse ce jeudi 23 février 2017 pour demander à l'Etat, des dispositions d'accompagnement pour leur permettre de ne pas retomber dans le chômage.

Les Volontaires Adjoints de Sécurité (VADS) durant trois années de service, ont contribuéà la régulation routière, au renforcement des mesures de surveillance dans les zones à risque, et aussi dans les constats d'accidents. Leur contrat signé en 2013 était à durée déterminée. La plupart a une durée de service de 03 ans. Leur contrat a pris fin en novembre 2016. Par la suite,ils ont été réquisitionnés pour quatre mois à compter du 1er décembre 2016. D'un nombre de plus de 2800, ils sont menacés d'aller au chômage en fin avril prochain. Ils ont alors organisé une conférence de presse ce jeudi 23 février 2017 à la bourse du travail de Ouagadougou, pour faire connaitre leurs doléances à l'Etat au terme de leur contrat.

Elles se résument aux points suivants : des mesures d'accompagnement à hauteur de 12 mois de pécules soit 600 000 francs CFA pour une insertion socio professionnelle pour ceux désirant s'orienter dans l'auto emploi ; la possibilité d'insertion dans les communes rurales et autres comme reprographes, agents de liaison, voirie ; à valorisation de leur attestation du VADS qui n'est pas reconnu par l'Agence Nationale pour la Promotion de l'Emploi (ANPE), et enfin une formation des VADS dans les activités professionnelles pour des éventuelles reconversions. Pour eux,même si le ministre de l'Administration territoriale et de la sécurité intérieure du gouvernement précédent avait évoqué une possibilité pour eux de postuler à nouveau au service de volontariat sans prétendre à une ancienneté, il juge cela contradictoire à l'article 25 de la loi N 031-2007/AN, qui dispose que la durée du volontariat national peut être renouvelé sans que sa durée totale n'excède trois ans.

Ouaré Cheik Abdoul Karim, porte-parole national des VADS précise qu'ils ne sont pas en bras de fer avec le gouvernement, mais plutôt une plaidoirie afin de respecter la loi et éviter aux volontaires de gonfler le nombre des chômeurs et tomber dans la délinquance. Il lance un cri de cœur au Président Rock Marc Kabore qu'ils appellent affectueusement (notre papa national). Les VADS estiment que leur travail abattu durant les trois dernières années a été profitable tant à l'Etat qu'à la population et de ce fait, ils demandent« juste travailler pour la nation et non aller dormir à la maison »

Par ailleursSawadogo Nouphé,secrétaire national du développement des structures et des alliances syndicales à la confédération syndicale Burkinabé, a laissé entendre que pour une meilleure contribution à la consolidation de l'esprit du volontariat au Burkina, il est pertinent de relire le décret instituant la loi 031 de même que leur contrat. Selon lui, ce contrat ne concourt pas à un travail décent.

Youmali Koanari (stagiaire)
Lefaso.net

6ème journées scientifiques de l'ABASS :Pour une mise en œuvre réussie de la gratuité des soins

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Issus des 13 régions du Burkina, administrateurs et gestionnaires des hôpitaux et des services de santé, adjoints des cadres hospitaliers, secrétaires médicaux, économistes de santé et comptables, n'ont pas voulu manquer ce grand rendez-vous annuel. « Gratuité, qualité et permanence des soins au Burkina Faso » est le thème des 6ème journées scientifiques de l'Association burkinabè des administrateurs des services de santé (ABASS). Les travaux de réflexions ont débuté ce jeudi 23 février 2017 à Ouagadougou.

La qualité et la permanence de soins dans le contexte de la gratuité, la problématique de besoins en équipements et fournitures spécifiques dans le domaine de la santé et l'application des procédures de la commande publique, le plan de carrière des administrateurs des services de santé dans la perspective de la fonction publique hospitalière. Ce sont les sujets sur lesquels, les membres de l'ABASS vont se pencher durant trois jours.

En effet, pour l'ABASS dont la mission est de faire la promotion du métier de gestionnaire de service de santé par le biais de la formation continue, il était nécessaire de réfléchir sur la mise en œuvre de la gratuité des soins chez la femme enceinte et les enfants de moins de cinq ans. L'objectif étant selon le président de l'ABASS, Trapsida Zongo, de contribuer à la réussite de cette mesure salutaire.

Nous ne voulons plus occuper les seconds rôles.

Vingt-quatre ans après sa création, le bébé a bien grandi et ne veut plus occuper les seconds rôles. Pour cette association qui compte plus d'un demi-millier de membres, « il est temps que l'emploi de l'administrateur des services de santé soit considéré et valorisé comme il se doit à l'image d'autres emplois de la santé» a souligné Trapsida Zongo, le président de l'ABASS.

A cet effet, l'ABASS a salué la création du Syndicat national des travailleurs de l'administration hospitalière et des services de santé (SYNATAHSS). « Loin d'être un phénomène de mode (..), l'avènement du syndicat doit nous permettre de mieux nous organiser pour se faire entendre et se faire respecter …» a signifié le président de l'association des administrateurs des services de santé. Aussi, tout en exprimant la volonté de l'ABASS d'accompagner le ministère de la santé sur les grandes questions de management et de gouvernance des services de santé, Trapsida Zongo a confié qu'il n'est pas question de tomber facilement dans une logique de revendication sans proposition aucune. Et pour cela, l'association dit s'imposer dans une démarche de la culture d'excellence au sein de son corps avec un « savoir-faire et savoir-être irréprochable ».

Les présentes journées scientifiques se déroulent du 23 au 25 février à l'hôpital national Blaise Compaoré. Elles prendront fin par une soirée dédiée à l'agent de santé en vue de magnifier la fraternité et l'excellence.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Alfred Sanou, président du groupe parlementaire CDP : «Œuvrer à la réconciliation nationale n'est pas un aveu de faiblesse, ni de culpabilité»

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Les députés du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) tiennent leurs premières journées parlementaires de l'année 2017, du 23 au 24 février, à Yako dans la province du Passoré. 48 heures durant, ils vont se pencher sur le thème : « réconciliation nationale : rôle et contribution du groupe parlementaire CDP ». Ce thème d'actualité a été salué par l'ensemble des représentants des autres groupes parlementaires invités au cours de la cérémonie d'ouverture. Le président du groupe parlementaire CDP, Alfred Sanou, tout en appelant à une justice impartiale, soutient qu' «œuvrer à la réconciliation nationale n'est pas un aveu de faiblesse, ni de culpabilité».

Comme le recommandent les usages et les pratiques, à l'ouverture des sessions ordinaires, les députés des différents groupes parlementaires se concertent sur les grands dossiers du moment et échangent sur les questions d'organisation. Ainsi, à l'orée de la première session ordinaire de l'année 2017 qui s'ouvre le 1er mars prochain, le groupe CDP a décidé d'organiser ses premières journées parlementaires de l'année sous le thème : « réconciliation nationale : rôle et contribution du groupe parlementaire CDP ». L'actualité et la pertinence de ce thème ont été reconnues par les différents intervenants qui se sont succédés à la tribune. Même si tous ne conçoivent pas cette réconciliation de la même manière.

C'est pourquoi, dans ce cadre que le représentant du groupe parlementaire Burkindlim lance les débats, avant même le début des travaux. « Si la pertinence du thème de vos journées parlementaires n'est plus à démontrer, il faut néanmoins que l'on s'entende sur la notion de réconciliation nationale que nous souhaitons tous pour notre pays. Pour le groupe parlementaire Burkindlim, cette réconciliation nationale ne peut et ne doit être l'économie de la justice et de la vérité», confie Emmanuel Lankoandé.

Mais, avant lui, c'est la présidente du groupe parlementaire « Paix, justice et réconciliation nationale (PJRN) », Marie Rose Romée Sawadogo/Ouédraogo, qui s'interrogeait sur l'impartialité de la justice. « Les propositions fusent de partout demandant soit, de passer à travers les étapes de la vérité, de la justice, puis de la réconciliation nationale, ou simplement préconisent la justice. Mais, de quelle justice parle-t-on ? La justice selon le droit ou la justice orientée et ciblée vers les personnes qu'on veut détruire ? », lance-t-elle, sous les ovations des participants. C'est pourquoi, dit-elle, son groupe parlementaire « attend avec impatience les fruits de ces réflexions afin de mener le Burkina Faso vers la paix, la réconciliation et la cohésion sociale ».

Faut-il le rappeler, le Haut-conseil pour la réconciliation et l'unité nationale (HCRUN) a été installé le 22 mars 2016 afin d'aider les Burkinabèà ouvrir une nouvelle page de leur histoire dans l'optique de construire un présent et un avenir plus fraternels. Ainsi, « ce thème s'inscrit dans ce souhait de voir réconcilier les Burkinabè avec eux-mêmes pour éviter de trainer comme un boulet au pied, les rancœurs trop longtemps reléguées aux oubliettes dont les acteurs se trouvent dans les camps de tous ceux qui ont, dans le passé, d'une façon ou d'une autre, participéà la gestion des affaires et de la chose publique », rappelle Alfred Sanou, le président du groupe parlementaire CDP.
Pour lui, le développement économique et social du Burkina n'est possible qu'avec une réconciliation sur fond de vérité et de justice. Mais, précise-t-il : « la justice à laquelle nous aspirons doit être la même pour tous : majorité et opposition, vainqueurs et vaincus, riches et pauvres ». Il précise que son parti, en demandant d'aller à la réconciliation nationale ne souhaite toutefois pas qu'on prenne des raccourcis. Car, soutient-il, « la justice lorsqu'elle est partiale, sélective ou à plusieurs vitesses, elle devient un élément d'accroissement et d'accentuation de la crise sociale ». Mieux, explique Alfred Sanou, «Œuvrer à la réconciliation nationale n'est pas un aveu de faiblesse, ni de culpabilité».

De ce fait, rappelle-t-il, la réconciliation véritable ne saurait concerner uniquement aux évènements liés à l'insurrection populaire de 2014.
Au cours de ces deux jours de travaux, quatre communications seront présentées. Il s'agit de :

- L'évolution socio-politique du Burkina et la réconciliation nationale, par Dr Valère Somé ;

- Les fondements socio-culturels de la réconciliation nationale, par Pr Albert Ouédraogo ;

- La nature de la réconciliation nationale pour le Burkina Faso ;

- La place et le rôle du Député CDP dans la réconciliation nationale

Les enseignements tirés de ces communications aideront certainement à forger les convictions des élus CDP aussi bien dans le cadre de leurs travaux parlementaires que dans leurs activités partisanes.

Au cours de la cérémonie d'ouverture, le président du groupe parlementaire CDP, Alfred Sanou a salué les militants du parti dans la province du Passoré qui, malgré« l'adversité», se sont fortement mobilisés. Puis, il a rendu un vibrant hommage à« deux grands militants » de la province, à savoir Eddie Komboïgo et Fatou Diendéré« pour les responsabilités assumées dans le parti ».

Moussa Diallo
Lefaso.net

Gendarmerie Nationale : L'heure de la reconnaissance à 586 pandores

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La Gendarmerie nationale marque un arrêt pour reconnaitre les mérites de certains de ses hommes. Dans la matinée du 13 février, au camp Paspanga de Ouagadougou, ce sont plus de 500 pandores qui ont reçu des médailles pour avoir fait honneur à la tenue, par les services rendus ici ou ailleurs. Ces décorations sont au compte de l'année 2016.

Cinq récipiendaires dans l'ordre de la Médaille d'honneur militaire. Celle qui récompense les officiers des armées, qui se sont distingués par leur dévouement à la nation, par leur valeur professionnelle, la durée et la qualité de leurs services.

52 gendarmes ont arboré la médaille militaire. Destinée à récompenser les militaires non officiers des armées de terre, de l'air, et de la gendarmerie nationale, cette médaille récompense les hommes qui se sont distingués par leur dévouement à la nation, leur valeur professionnelle, la durée et la qualité de leurs services.

Enfin, 529 gendarmes ont été décorés dans l'ordre de la médaille commémorative. Respectivement 297 avec agrafe Soudan et 232 avec agrafe Guinée Bissau. La médaille commémorative récompense les officiers, sous-officiers et militaires de rang qui se sont distingués par leur dévouement à la nation dans les opérations de sécurité et de maintien de la paix.

C'est dans cette dernière catégorie que le Colonel Sam Djiguiba Ouédraogo, commandant le groupement de la gendarmerie départementale de Ouagadougou a été décoré. Rentré en fin 2014 du Soudan, ses mérites ont été reconnus. C'est tout naturellement avec un sentiment de joie, de fierté qu'il a accueilli cette récompense qui fait plus ou moins oublier les épreuves endurées en territoire étranger dans la cadre de l'opération de de maintien de la paix.

Rentrés dans un contexte de remous politiques quand l'heure n'était plus aux décorations, mais aux urgences, c'est seulement maintenant qu'hommage et reconnaissance ont été rendus au Colonel Sam Djiguiba Ouédraogo et à certains de ses frères d'armes.

Le Capitaine Moctar Maiga, commandant le groupement d'escorte et d'honneur de la gendarmerie nationale, a été décoré de la médaille d'honneur militaire, la plus haute distinction dans l'armée, le summum pour les officiers. Pour lui, cette reconnaissance récompense ‘'un parcours, un travail constant et patient''. Il a ainsi remercié ses chefs et les autorités pour l'honneur qui lui a été fait.

« Quand vous êtes récompensé, vous êtes mis aux défis aussi, cela va de soi que la médaille d'honneur militaire nous intime de prendre la bonne direction, de la garder et continuer àêtre excellent dans l'honneur », a ajouté le jeune capitaine qui a 15 ans de service.

Le chef d'Etat-major de la gendarmerie nationale, le Colonel Tuandaba Marcel Coulibaly a invité les récipiendaires à maintenir le cap au service des forces armées nationales et de la nation.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Gouvernement Thièba II : Les ministres ont officiellement pris fonctions

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Après le remaniement ministériel intervenu le lundi 20 février dernier, la prise de contact du nouveau gouvernement, ainsi que le premier conseil des ministres du gouvernement Thiéba II, place à l'installation des nouveaux ministres. Ce jeudi 23 février 2017, le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres, Alain Ouattara a procédéà l'installation de huit ministres dans leurs fonctions à Ouagadougou.

Journée marathon pour le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres, Alain Ouattara. De 8h à 13h 45mn, il a procédé successivement à l'installation dans leurs fonctions respectives des nouveaux ministres, soit séparément, soit conjointement. Avant de prononcer la formule marquant l'installation officielle du ministre qui est : « au nom de leur Excellence monsieur le Président du Faso et du Chef du gouvernement, je vous déclare solennellement installé dans vos fonctions de ministre…», il a rappelé les attentes que le Chef de l'Etat et son Premier ministre ont énuméré lors de la première prise de contact avec le nouveau gouvernement. « Le gouvernement est au service du peuple. Il doit impérativement travailler à satisfaire les nombreuses attentes des populations », indique le SG du Gouvernement. Il les a donc invités à se mettre à la tâche sans attendre.

Des défis majeurs

Au ministère de la Santé, Dr Smaila Ouedraogo a passé le témoin au Pr Nicolas Méda qui jusqu'à sa nomination dirigeait le centre Muraz de Bobo Dioulasso. Le ministre sortant n'a pas manqué de beaux mots pour qualifier ses collaborateurs avec qui il a administré ce secteur. Bien évidement aussi à l'endroit de celui qui le succède. « Je pars aujourd'hui tout content parce que celui qui est installé comme ministre de la Santé, n'est personnes d'autre que l'un de ceux qui m'ont appris les B.a.-ba de l'art médical qui m'ont été utile pour la gestion de ce ministère. Je lui dis simplement d'être comme il l'a été quand je le connaissais en tant qu'apprenant, grand frère », confie-t-il.

Des mots que le Pr Méda au gouvernail de la santé a tendrement écoutés. Il se réjoui de la confiance en lui placé par le Président du Faso et le Premier ministre pour relever les défis du secteur de la Santé inscrit d'abord dans le programme présidentiel et converti dans le Plan national de développement économique et social (PNDES).Les principaux défis étant « la promotion de la santé, ou de tirer tous les avantages du dividende démographique ». Ainsi que l'amplification de la politique centrale de gratuité des soins et toutes les reformes du secteur sanitaire déjà engagées par son prédécesseur.

Avant d'aller installer l'ancien ministre de la Santé, Smaila Ouedraogo dans ses nouvelles fonctions de ministre de la Jeunesse, de la formation et de l'insertion professionnelles, qui remplace Jean-Claude Bouda, le SG du Gouvernement a fait une halte du côté du ministère du Développement de l'Economie numérique et des postes. Là, il a procédéà l'installation officielle de Hadja Fatimata Ouattara/Sanon qui fait son entrée au gouvernement, en remplacement de Aminata Sana/Congo.

Même scénario au niveau du ministère de l'Energie, des mines et des carrières. Scindé en deux départements, le Pr Alpha Oumar Dissa qui occupait le portefeuille a été installé dans ses fonctions de ministre de l'Energie. Et Oumarou Idani dans celui des Mines et des carrières.

Un Pr remplace un autre à la tête du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation. Après avoir passé plus de deux ans aux avants postes de ce secteur, le Pr Filiga Michel Sawadogo cède son fauteuil au Pr Alkassoum Maiga. Conscient de ce qui l'attend, il se dit très ouvert et compte travailler à la normalisation des années académiques.

Du bâtiment de l'éducation, le SG du gouvernement a pris la direction du CENASA. En ce lieu, il a procédé comme pour les précédents à l'installation officielle de Simon Compaoré, ministre d'Etat, ministre de la Sécurité intérieure qui dans le précédent gouvernement avait le portefeuille de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure (MATDSI). Le boubou cousu a donc été taillé par qui de droit, ironise-t-il. C'est donc Siméon Sawadogo qui a en main le ministère de l'Administration territoriale et de la décentralisation. Lui aussi installé par la même occasion.

« Terroriser les terroristes »

C'est par l'installation officielle du ministre de la Défense nationale et des anciens combattants qu'a pris fin cette journée. C'est avec assurance et poigne,comme un homme d'Eglise qui prêche la bonne nouvelle à ses disciples que l'ex-ministre de la Jeunesse, Jean-Claude Bouda, après son installation en tant que capitaine, du moins, en tant général de ce navire battant pavillon Défense nationale et des anciens combattants a pris la parole. « Quand vous mettez Dieu dans tout ce que vous faites, vous le trouvez dans tout ce qui vous arrive », laisse-t-il entendre d'entrée. Cela pour rendre grâce à Dieu pour ce qu'il a fait et fera surement.

Conscient que ce n'est pas une partie de gâteau, ni de loisir, il a rappelé que sa prise de fonction intervient dans un contexte sécuritaire sous régional marqué par la recrudescence du terrorisme qui endeuille. « La mission est certes noble, exaltante mais délicate », renchérit-il. Pour lui sa réussite exige de la part des acteurs la mobilisation de toutes les énergies et intelligences afin de poursuivre les actions en cours, en réponse aux « profondes aspirations du peuple burkinabè». Surtout que la mise en œuvre du PNDES dépend « des conditions de stabilité sociale, gage de sérénité des investisseurs privés étrangers ». Au passage, il a rappelé que depuis 2011 et ce jusqu'au dernier remaniement, le portefeuille de la défense était occupé par le président du Faso.

Foi du ministre Bouda, « l'Etat burkinabè ne pliera jamais l'échine » devant qui que ce soit. Et pour lutter effacement contre les fous de Dieu (le terrorisme), des moyens seront alloués à l'armée afin de « terroriser les terroristes ». Garde à vous !

Marcus Kouaman
Lefaso.net


DOUA de OUATTARA Fomba Niéfing Ouorokia à Douna : Remerciements

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Les grandes familles DIABATE, COULIBALY, SON, FOMBA, TRAORE, SANOGO, DICKO, DOUKOURE, DIARRA, BAZIEMO, BARRO, KONSEIGA, DABIRE, KONE, OUATTARA, FAO, à Koudougou , Bobo-Dioulasso, Banfora, Niankologo, Douna, Konadougou, Kombissiri, Banco(Mali), Ouagadougou

Les enfants : DIABATE Arouna, DIABATE Mamadou, Mme TRAORE/DIABATE Noumousso Safiatou, DIABATE Béma, Mme QUIPO/DIABATE Djélika expriment leurs sincères remerciements et reconnaissances à tous ceux qui les ont soutenus lors du doua du septième et du quarantième jour de leur mère OUATTARA Fomba Niefing Ouorokia qui a eu lieu le dimanche 22 janvier 2017 à Douna.

Ces remerciements s'adresse à :

- la Mutuelle des Travailleurs de l'Université de Koudougou ; la Mutuelle du Centre Hospitalier Régionale de Banfora ; TRAORE Guédiouma commerçant à Banfora et son épouse ; le représentant de TRAORE Mamadou Officier de Police à Bobo Dioulasso ; FOMBA Mamadou à Banco au Mali ; l'Association des femmes de Douna ; l'Association des femmes de Konadougou à Banfora ; le DRENA des Cascades et son personnel ; le Commissariat de la police de Douna ; COULIBAY André, instituteur à la retraite à Niangoloko et son épouse ; COULIBALY Julien inspecteur à la retraite à Bobo-Dioulasso et son épouse ; les délégations de Konadougou, Gouindougouba, Banfora ; la famille COULIBALY, policier en retraite à Douna ; le vétérinaire de Douna ; le CSPS de Douna ; le Pr TRAORE Kalifa Romain, Enseignant-Chercheur à l'Université de Koudougou ; TRAORE Lamine Laurent, Gouverneur en retraite à Niankologo ; la Coordonnatrice du Centre dépistage de Rakieta de Banfora et son personnel ; les amis et les connaissances de la famille Diabatéà Koudougou ; le Vieux OUATTARA Massa, instituteur à la retraite à Niangoloko ; l' APE du Lycée de Konadougou ; TRAORE Mamadou à la SOFITEX de Banfora ; la délégation de Bérégadougou ; les voisins de la famille à Douna ; Bosco BAZIE, N'DO Olivier et N'DO Tanga à Koudougou ; l'administration de l'Ecole Normale Supérieure de l'Université de Koudougou ,

SANOU Madou et TAMBOURA Amadou ; Monsieur SANDWIDI Wilfried au Centre Régional des Œuvres Universitaires de Koudougou ; Monsieur TIBIRI Simon Pierre au Centre de Pédagogie Universitaire de Koudougou ; HIEN Placide enseignant de l'Institut Universitaire de Technologie de l'U.K. ; YAMEOGO Charlottes secrétaire de S.A.O.I. de l'U.K. ; Mme OUATTARA/COULIBALY Kadiatou à Bobo-Dioulasso ; SON Bakiéné, consultant à Ouagadougou ; les anciens stagiaires de l'ENS/UK de Banfora, Douna, Loumana, Sobara, et Bérégadougou ; Mme NANEMA/OUATTARA Hafou Professeur au Lycée Municipal de Banfora ; le Directeur Provincial de la Culture et du Tourisme de la Comoé ; le frère de YAMEOGO Christian, infirmier à Koutoura ; les amis de Béma à Bobo, Ouagadougou, Banfora et Douna ;

Par ailleurs, la famille s'excuse auprès de toutes les bonnes volontés dont les noms n'ont pu être cités.

Que le tout puissant vous le rend au centuple
Union de Prières !

Décès de SANOU Monique : Remerciements et faire-part.

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La grande famille des forgerons à Sogossagasso, Sélékouan-noumousso, Koumi, Kokorowé et Tounouma

Les enfants de feu Kalfa Simon SANOU :

- Madame KONE née SANOU Marie Madeleine, Chirurgien dentiste à Bobo-Dioulasso,
- Madame SANON née SANOU Gabrielle Marie, Adjointe sociale à la retraite à Bobo-Dioulasso,
- Madame BAMBARA née SANOU Françoise, Agent de banque BIB à la retraite à Bobo-Dioulasso,
- Madame MILLOGO née SANOU Aline, Secrétaire de Direction de la D.U.E. à la retraite à Ouagadougou,

- Monsieur SANOU Jean de Dieu à Bobo-Dioulasso,
- SANOU Clarisse, Sœur de l'Annonciation de Bobo (S.A.B.) à Cinkansé,
- Monsieur SANOU Eustache, enseignant à Bobo-Dioulasso,
- Monsieur SANOU Cyrille, Commissaire de Police à Ouagadougou
Les familles alliées KONE, SANON, BAMBARA, MILLOGO, KARAMA, AOUKOURI, PODA à Bobo-Dioulasso, Toussiana, Kokorowé, Garango, Baré, Lèna, Banfora, Mantio-Gogo et Dalgan

Les petits –enfants et arrière-petits-enfants à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Banfora, Dano, Nicéo et en France
remercient du fond du cœur, tous ceux qui, de près ou de loin, les ont soutenus moralement, financièrement et spirituellement, lors du décès le mardi 24 janvier 2017, suivi de l'inhumation le vendredi 27 janvier 2017, à Bobo-Dioulasso, de leur mère, tante, grand-mère et arrière-grand-mère SANOU Monique.

Ils se gardent de citer des noms, de peur d'en oublier.

Par ailleurs, Ils vous informent que des messes seront dites en sa mémoire, selon le calendrier ci-dessous :

FESPACO 2017 : Les journées de travail sont déclarées continues de 7 heures à 15 heures dans la province du Kadiogo

Communiqué ONEA : grosse perturbation de la fourniture d'eau du samedi 25 février au samedi 04 mars 2017

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Travaux de raccordement de l'ancienne station de pompage d'eau brute à la nouvelle station : grosse perturbation de la fourniture d'eau du samedi 25 février au samedi 04 mars 2017.

Dans la perspective du respect du délai d'arrivée de l'eau du projet Ziga II fixé pour le 15 mars 2017, il est prévu du samedi 25 au lundi 27 février 2017 des travaux indispensables pour le raccordement de l'ancienne station de pompage d'eau brute à la nouvelle station.
Ces travaux vont entraîner d'importantes perturbations dans la fourniture d'eau de la ville de Ouagadougou.

Par conséquent, les baisses de pression et les coupures d'eau seront accentuées du samedi 25 février au samedi 04 mars 2017, dans la ville de Ouagadougou et ses environs (Pabré, Loumbila, Ziniaré).

L'ONEA invite les abonnés des zones concernées à faire des réserves quotidiennes d'eau pour la durée de cette perturbation.

Chers clients, l'ONEA vous remercie de votre compréhension et vous renouvelle ses sincères excuses pour les désagréments que cette situation pourrait causer.

L'ONEA à votre service !

Lutte anti-tabac : Un centre de sevrage désormais fonctionnel à Ouagadougou

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Le secrétaire général du Ministère de la santé, Robert Lucien Kargougou, a inauguré ce vendredi 24 février 2017 le centre de sevrage tabagique de Ouagadougou. Premier du genre en Afrique de l'Ouest, il va contribuer à la lutte contre le tabagisme par la sensibilisation de la population et une assistance aux fumeurs.

Lentement mais surement la lutte anti-tabac prend forme au Burkina. Après plusieurs campagnes de sensibilisation à travers le pays et une prise en charge ponctuelle de certains patients, un centre de sevrage tabagique vient de voir le jour à Ouagadougou.
Inauguré par le secrétaire général du Ministère de la santé, ce centre est logé dans l'enceinte de la vaste cour abritant la direction des ressources humaines dudit ministère.

Un bâtiment flambant neuf y a poussé du sol. Pour contribuer à lutter contre le tabac. « Nous disposons désormais d'un joyau et d'un beau cadre de travail pour le bien, tant pour les professionnels de la santé que pour les patients », s'est réjoui le directeur général du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, Robert Sangaré.

Pour le patron de l'hôpital, ce service ajoute de la quantité et de la qualité au plateau technique de sa structure, permettant de véritablement prendre en charge les fumeurs chroniques qui veulent arrêter la cigarette. « Seulement 5% des fumeurs désirant arrêter de fumer arrivent à le faire sans aide », a-t-il regretté avant d'ajouter que la consommation du tabac n'est pas un besoin physiologique mais elle est très nocive tant pour le consommateur que son environnement de vie. « Vivre sans tabac est possible et le CHU-YO rend désormais cet objectif accessible », s'est-il convaincu.

Le centre a étéérigé avec le soutien de Expertise France, une structure engagée dans la lutte contre le tabac. Elle apportera l'assistance technique. La réalisation du centre a couté plus de 260 millions de francs CFA.

Ses activités seront surtout la consultation d'aide au sevrage, le dépistage et l'initiation à la prise en charge de certaines maladies liées au tabagisme, la formation et l'information des équipes soignantes du CHU-YO, la recherche sur le tabagisme et la participation à la campagne de communication à l'endroit du public.

Un projet pilote dénommé« Voussongo » (bien respirer en langue nationale mooré) sera mis en œuvre pendant 24 mois. Les activités du centre, durant ses deux premières années de fonctionnement, seront menées dans le cadre de ce projet. Il vise entre autres à ouvrir le premier centre de sevrage tabagique d'Afrique de l'Ouest.

Pour le secrétaire du Ministère de la santé, « les fortes décisions politiques qui ont été prises vont conduire le Burkina à apparaître à court terme, sur le continent africain, comme une référence en matière de prévention et de prise en charge du tabagisme ». Quand il sera fonctionnel, dans deux semaines selon les responsables, le centre sera ouvert à tout fumeur qui désire arrêter de fumer. Qu'il soit interné ou pas au CHU-YO.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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