Quantcast
Channel: leFaso.net
Viewing all 85984 articles
Browse latest View live

Appel à candidature pour le poste de président du tribunal de grande instance de Ouagadougou

$
0
0

- Intitulé du poste : Président
- Corps concerné : Magistrature
- Affectation : Tribunal de Grande Instance
- Localisation : Ouagadougou

I- Contexte et justification

Les réformes institutionnelles engagées au Burkina Faso depuis la signature du pacte national pour le renouveau de la justice ont permis l'adoption d'un ensemble de textes de nature à renforcer l'indépendance du pouvoir judiciaire. Ainsi, pour ce qui est des nominations et des affectations des magistrats, l'article134 de la loi n°072-2015/CNT du 05 novembre 2015 portant révision de la Constitution dispose désormais que : « Le Conseil supérieur de la magistrature décide des nominations et affectations des magistrats ».

Cependant, pour pourvoir à certains postes spécifiques, notamment ceux des chefs de juridiction, la lecture combinée des articles 134 de la loi précitée et 21, alinéa 2du décret n°2016-377/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 20 mai 2016 portant application de la loi organique n°049-2015/CNT du 25 août 2015 portant composition, organisation, attributions et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, exige préalablement à un appel à candidature assuré par le Secrétariat permanent dudit Conseil.

C'est dans ce cadre que, conformément à l'article 43 de la loi organique n°049-2015/CNT du 25 août 2015 portant organisation, composition, attributions et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, le présent avis, relativement au poste de président du tribunal de grande instance de Ouagadougou est établi.

II- Missions et attributions

Le tribunal de grande instance est la juridiction du 1er degré pour les affaires relevant de sa compétence. Il est composé, d'un président, d'un vice-président, de présidents de chambre, de juges d'instruction, de juges, d'un procureur du Faso et de substituts, d'un greffier en chef et de greffiers.

Le président du tribunal est notamment chargé :

- de l'organisation, de l'administration et de la discipline du siège du tribunal dans le respect des textes en vigueur ;
- de l'appréciation et de la notation du personnel placé sous son contrôle ;
- de l'administration des crédits délégués du tribunal ;
- de l'affectation des requêtes aux juges ;
- de la répartition des juges dans les différentes chambres du tribunal ;
- de la présidence des audiences solennelles, des audiences de référés et des différentes chambres, le cas échéant ;
- de la signature des certificats de nationalités ;

Sur décision de l'assemblée générale de la juridiction qu'il préside, il définit l'organisation générale des activités du tribunal et arrête, par ordonnance, le calendrier annuel des audiences.

III- Critères d'éligibilité

Les magistrats, intéressés par le présent appel à candidature, devront réunir les conditions suivantes :
-être magistrat burkinabè du premier grade au moins ;
-être en juridiction ou dans l'administration centrale du ministère de la justice depuis au moins deux ans ;
- avoir obtenu une note supérieure ou égale à 08/10 au cours des deux précédentes années ;
- n'avoir pas de décisions ou d'actes juridictionnels de plus d'un mois non rédigés ;
- n'avoir pas été sous le coup d'une sanction disciplinaire au cours des cinq dernières années ;
- avoir des capacités managériales.

IV- Compétences particulières requises

V- Dossier de candidature

Les candidats devront constituer un dossier comprenant les pièces suivantes :
- une demande écrite adressée à madame la Présidente du Conseil supérieur de la magistrature ;
- un curriculum vitae détaillé et signé ;
- une lettre de motivation ;
- une déclaration sur l'honneur signée du candidat attestant de l'absence de décisions ou d'actes juridictionnels de plus d'un mois non rédigés et dans laquelle le candidat déclare s'exposer à des sanctions en cas de fausses déclarations ;
- les copies des notices annuelles des deux dernières années ;
- un extrait ou une copie de l'acte de naissance ou du jugement supplétif en tenant lieu ;
- une photocopie légalisée de la carte nationale d'identité burkinabè.

VI- Dépôt du dossier de candidature

Les dossiers de candidature seront reçus avec la mention « appel à candidature pour le poste de président du tribunal de grande instance de Ouagadougou », tous les jours ouvrables de 09 H 00 à 15H 00 du 15 au 28 février 2017 inclus au Secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature en son siège provisoire sis au deuxième étage de l'immeuble Rabaké, à Ouagadougou, ZAD 1, 10, Rue 15.27, téléphone : 70 04 02 83/78 38 63 06.

VII- Procédure de sélection

Les dossiers de candidatures seront transmis au Conseil supérieur de la magistrature pour décision. La date de la session au cours de laquelle ces dossiers seront examinés sera ultérieurement communiquée aux candidats.
À l'issue de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature, les candidats recevront notification des délibérations relatives à leur candidature par le Secrétariat permanent.

Ouagadougou, le 9 février 2017

La Secrétaire permanente

Victoria OUEDRAOGO/KIBORA

Chevalier de l'Ordre national


Appel à candidature pour le poste de Procureur du Faso

$
0
0

- Intitulé du poste : Procureur du Faso, cumulativement Commissaire du gouvernement
- Corps concerné : Magistrature
- Affectation : Tribunal de Grande Instance/Tribunal Administratif
- Localisation : Banfora

I- Contexte et justification

Les réformes institutionnelles engagées au Burkina Faso depuis la signature du pacte national pour le renouveau de la justice ont permis l'adoption d'un ensemble de textes de nature à renforcer l'indépendance du pouvoir judiciaire. Ainsi, pour ce qui est des nominations et des affectations des magistrats, l'article134 de la loi n°072-2015/CNT du 05 novembre 2015 portant révision de la Constitution dispose que : « Le Conseil supérieur de la magistrature décide des nominations et affectations des magistrats ».

Cependant, pour pourvoir à certains postes spécifiques, notamment ceux des chefs de juridiction, la lecture combinée des articles 134 de la loi précitée et 21, alinéa 2 du décret n°2016-377/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 20 mai 2016 portant application de la loi organique n°049-2015/CNT du 25 août 2015 portant composition, organisation, attributions et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, exige préalablement à un appel à candidature assuré par le Secrétariat permanent dudit Conseil.

C'est dans ce cadre que, conformément à l'article 43 de la loi organique n°049-2015/CNT du 25 août 2015 portant organisation, composition, attributions et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, le présent avis, relativement au poste de procureur du Faso près le tribunal de grande instance et cumulativement commissaire du gouvernement près le tribunal administratif de Banfora est publié.

II- Missions et attributions

Le tribunal de grande instance est la juridiction du 1er degré pour les affaires relevant de sa compétence. Il est composé, d'un président, d'un vice-président, de présidents de chambre, de juges d'instruction, de juges, d'un procureur du Faso et de substituts, d'un greffier en chef et de greffiers.
Le procureur du Faso est chargé notamment :
- de représenter en personne ou par ses substituts le ministère public près ledit tribunal ;
- de la direction des activités des officiers et gents de la police judiciaire dans le ressort de son tribunal ;
- de l'organisation, de l'administration et de la discipline du parquet du tribunal auprès duquel il est nommé dans le respect des textes en vigueur ;
- de l'appréciation et de la notation du personnel placé sous son contrôle ;
- de l'organisation générale des activités dudit parquet ;
- de la réception des plaintes et dénonciations et décide de la suite à leur donner ;
- du contrôle de l'état civil et des centres de détention de son ressort ;
Le tribunal administratif, est la juridiction de droit commun du contentieux administratif. Il connait en outre des recours en interprétation ou en appréciation de la légalité des actes administratifs dont le contentieux relève de sa compétence.
Le Procureur du Faso qui sera cumulativement commissaire du gouvernement, prend des conclusions écrites dans les dossiers à lui communiqués et les transmet au président pour inscription au rôle d'audience.

III- Critères d'éligibilité

Les magistrats, intéressés par le présent appel à candidature, devront réunir les conditions suivantes :
-être magistrat burkinabè du premier ou deuxième grade ;
-être en juridiction ou dans l'administration centrale du ministère de la justice depuis au moins deux ans ;
- avoir obtenu une note supérieure ou égale à 08/10 au cours des deux précédentes années ;
- n'avoir pas de décisions ou d'actes juridictionnels de plu d'un mois non rédigés ;
- n'avoir pas été sous le coup d'une sanction disciplinaire au cours des cinq dernières années ;
- avoir des capacités managériales.

IV- Compétences particulières requises

V- Dossier de candidature

Les candidats devront constituer un dossier comprenant les pièces suivantes :
- une demande écrite adressée à madame la Présidente du Conseil supérieur de la magistrature ;
- un curriculum vitae détaillé et signé ;
- une lettre de motivation ;
- une déclaration sur l'honneur signée du candidat attestant de l'absence de décisions ou d'actes juridictionnels de plus d'un mois non rédigés et dans laquelle le candidat déclare s'exposer à des sanctions en cas de fausses déclarations ;
- les copies des notices annuelles des deux dernières années ;
- un extrait ou une copie de l'acte de naissance ou du jugement supplétif en tenant lieu ;
- une photocopie légalisée de la carte nationale d'identité burkinabè.

VI- Dépôt du dossier de candidature

Les dossiers de candidature seront reçus avec la mention « appel à candidature pour le poste de Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Banfora, cumulativement Commissaire du gouvernement près le Tribunal administratif de Banfora », tous les jours ouvrables de 09 H 00 à 15H 00 du 15 au 28 février 2017 inclus au Secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature en son siège provisoire sis au deuxième étage de l'immeuble Rabaké, à Ouagadougou, ZAD 1, 10, Rue 15.27, téléphone : 70 04 02 83/78 38 63 06.

VII- Procédure de sélection

Les dossiers de candidatures seront transmis au Conseil supérieur de la magistrature pour décision. La date de la session au cours de laquelle ces dossiers seront examinés sera ultérieurement communiquée aux candidats.
À l'issue de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature, les candidats recevront notification des délibérations relatives à leur candidature par le Secrétariat permanent.

Ouagadougou, le 9 février 2017

La Secrétaire permanente

Victoria OUEDRAOGO/KIBORA
Chevalier de l'Ordre national

Appel à candidature : CERTIFICAT MANAGER IFRS, délivré par l'Université Jean Moulin Lyon 3

$
0
0

Le Président de l'Université de Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo, en partenariat avec l'IAE de l'Université Jean Moulin – LYON 3 (France), informe le public national et celui de l'espace UEMOA du recrutement de la promotion 2016-2017 des candidats au Certificat manager IFRS, délivré par l'IAE de l'Université Jean Moulin LYON 3.

1. Objectifs de la formation :

- Contribuer efficacement à la préparation des données financières ;
- Maîtriser pleinement les incidences de leurs décisions sur les états financiers de leurs entreprises ;
- Analyser plus rapidement les données publiées par les sociétés dans leur secteur d'activité (clients, fournisseurs, concurrents…) ;
- Effectuer un reporting en normes IFRS ;
- Se préparer à une éventuelle transition des états finaciers aux IAS/IFRS.

2. Public visé

Experts comptables, commissaires aux comptes, chefs comptables, directeurs administratifs et financiers, cadres comptables et financiers ou collaborateurs de cabinets d'expertise comptable, universitaires et chercheurs.

3. Condition de candidature

Le dossier doit comporter les pièces suivantes :
• Un dossier de candidature dûment rempli à retirer auprès des personnes à contacter dont les noms sont mentionnés en fin de communiqué ;
• Une Lettre de motivation
• Un Curriculum Vitae ;
• Les photocopies certifiées conformes des diplômes de Maîtrise ou de Master obtenus et relevés de notes correspondants ;
• 2 photos d'identité (inscrire le nom plus prénom au dos).

Les candidats doivent être titulaires d'une Maîtrise ou d'un Master dans le domaine comptable ou financier (Comptabilité, Audit, Contrôle, Finance…).
Les personnes jouissant d'un diplôme Bac+2 minimum peuvent également présenter leur candidature. En plus des pièces précédentes ces candidats devront produire :
• Un rapport d'activités professionnelles faisant état de leur parcours professionnel ;

• Toutes pièces justifiant leur parcours professionnel (attestations délivrées par l'employeur justifiant les fonctions exercées).
L'admission s'effectue sur examen de dossier.

4. Calendrier

Date limite de dépôt des dossiers : 15 mars 2017
Début des séminaires : fin mars

5. Droit d'inscription

Les droits d'inscription pour l'ensemble des trois modules sont fixés à :
900 000 FCFA, à verser avant le début de la formation à l'Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo (voir adresse ci-dessous). Il est possible de ne s'inscrire qu'à un ou deux modules. Les droits d'inscription sont alors de 300 000 FCFA par module, mais l'obtention du Certificat requiert la validation des 3 modules.

6. Renseignements et inscriptions

Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO : contacter M BOUGMA Luc. Tél : (226) 70 29 04 21. Email : wendyam_luc@yahoo.fr
IAE-Université Jean Moulin Lyon 3 : contacter M FRIEDRICH Jean-Jacques, Tél : (33) 669 78 38 53, Email : jean-jacques.friedrich@univ-lyon3.fr

7. Dépôt des dossiers de candidature

Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo : contacter Madame DIARRA/ILBOUDO Augustine 70264629/ 78684630

Pr Rabiou CISSE

Chevalier de l'ordre national

Officier de l'Ordre des Palmes académiques

Programme de croissance économique dans le secteur agricole : Le comité de pilotage en session pour la 8e fois

$
0
0

Le Comité de pilotage du Programme de croissance économique dans le secteur agricole (PCESA) tient sa huitième session, ce mercredi 22 février 2017 à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre, les participants devront examiner et adopter la revue à mi-parcours et ses recommandations, le programme de travail et le budget annuel 2017. La cérémonie d'ouverture de ladite session a eu lieu en présence du secrétaire général du ministère de l'Agriculture et des Aménagements hydrauliques.

Augmenter la productivité, les valeurs ajoutées et les revenus agricoles en vue de contribuer à une croissance économique nationale et une réduction de la pauvreté, telle est la mission du Programme de croissance économique dans le secteur agricole (PCESA). Lancé en 2013 par le gouvernement burkinabè en collaboration avec la coopération danoise, ce programme veut entamer l'année 2017 avec plus d'efficacité. D'où la tenue de la 8e session du comité de pilotage qui va plancher sur les recommandations faites lors de la revue à mi-parcours, le plan de travail et le budget annuel prévisionnel de 2017.

Recommandations de la revue à mi-parcours

C'est en novembre 2016 que la revue à mi-parcours a fait des propositions de reformulations et d'ajustements pour la mise en œuvre diligente et cohérente du PCESA. Il s'agit notamment de :
• La prolongation du programme jusqu'en 2020 sans budget additionnel ;
• L'arrêt de l'appui de la sous-composante B1 ;
• La poursuite de l'appui au développement de normes et des certifications des produits agricoles au profit des entreprises ;
• La gestion adéquate des infrastructures structurantes.

Poursuivre les actions

Selon le coordonnateur du PCESA, François Guira, les défis pour 2017 restent grands. Pour la composante A « Appui à l'entrepreneuriat et au secteur privé agricole », il faudra boucler au plus tard le mois de juin, les appuis conseils initiés dans le cadre de l'accompagnement des acteurs des filières. Quant à la composante B, elle poursuit « l'optimisation des conditions cadres et infrastructures dans lesquelles les activités du secteur évoluent ». Et cette session sera l'occasion de se pencher sur la gestion adéquate de la centaine d'infrastructures structurantes.

Le financement global du Programme de croissance économique dans le secteur agricole (PCESA) s'élève à plus de 40 milliards de francs CFA dont 33 milliards assurés par la coopération danoise, convaincue que l'augmentation de la productivité agricole est un facteur important à la croissance économique. Le budget prévisionnel de 2017 est de 11 804 163 536 F CFA. Selon le Premier secrétaire de l'ambassade du Danemark, Ole Dahl Rasmussen, ce budget qui fera l'objet de discussion va permettre d'assurer la construction et la gestion durable des infrastructures et de poursuivre l'appui au secteur privé.

Dans son intervention, le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et des Ressources halieutiques a exhorté les participants de cette huitième session à faire une analyse critique et constructive des points à l'ordre du jour. Il a par ailleurs assuré le comité de pilotage de l'engagement du ministère pour la mise en œuvre des activités du PCESA et des recommandations qui seront formulées à l'issue de la rencontre.

En rappel, le Programme de croissance économique dans le secteur agricole (PCESA) constitue le troisième programme d'appui danois au secteur agricole après le Programme d'Appui Danois au Développement de l'Agriculture du Burkina Faso phase 1 (PADDAB 1) de 2000 à 2006 et le Programme d'Appui au Développement de l'Agriculture du Burkina Faso phase 2 (PADAB 2) de 2006 au 30 juin 2013. Il couvre les régions de l'Est, du Centre-Est, du Sahel, du Nord et du Centre-Ouest et concerne les filières suivantes : la Gomme arabique, le Karité, le Niébé, le Maïs et le Bétail-viande.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Coopération UNICEF-Burkina Faso : Vers l'adoption d'un nouveau programme de coopération de trois ans

$
0
0

Ce mercredi 22 février 2017 s'est tenu à Ouagadougou un atelier de validation stratégique de la structure du programme de coopération UNICEF-Burkina Faso (CPD 2018-2020). Cet atelier qui a réuni l'ensemble des partenaires de l'UNICEF a été l'occasion d'examiner et d'amender le prochain programme de coopération qui devra conduire les actions de l'UNICEF au Burkina Faso.

En 2017, prend fin le Programme de coopération UNICEF-Burkina 2011-2017. Pour le remplacer, un autre, le Programme de coopération 2018-2020 dont l'élaboration a débuté en 2016 et devrait s'achever en mars 2017. Ce présent atelier constitue donc une étape importante dans le processus d'élaboration du programme de coopération avant son examen en septembre 2017 lors de la session ordinaire du Conseil d'Administration de l'UNICEF en septembre 2017.

Il sera l'occasion de valider de manière participative et consensuelle les orientations stratégiques des interventions de l'UNICEF au Burkina Faso comme un jalon important pour la préparation du prochain cycle de programme pour la période 2018-2020. Il s'agit plus concrètement selon Mme Rinko Kinoshita, représentante adjointe de l'UNICEF, « d'affiner les orientations stratégiques des six composantes du programme, chacune organisée autour d'une théorie de changement, en vue de garantir la pertinence et l'efficacité de sa mise en œuvre. »

Un point de vue partagé par Gustave Bambara, directeur des politiques de populations représentant le directeur général de l'économie et de la planification, qui estime pour sa part, que cet atelier présente un enjeu stratégique parce qu'il « permet à l'UNICEF de voir leur stratégie de développement pour accompagner la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES, ndlr). C'est dire que tous les acteurs aujourd'hui qui interviennent sur ce programme de coopération entre le Burkina Faso et l'UNICEF vont voir les théories du changement pour apporter vraiment une réponse à la vulnérabilité pour les femmes et les enfants. Et comme vous le savez, dans un processus de planification, il faut associer tous les partenaires pour que nous ayons les mêmes orientations et les mêmes stratégies pour permettre la mise en œuvre effective de ce programme de coopération et atteindre les objectifs que nous visons à travers le PNDES. »

Mme Kinoshita a aussi saisi l'occasion de cet atelier pour féliciter le gouvernement burkinabè pour les résultats obtenus au cours du cycle de programme actuel dans les domaines tels que la lutte contre la malnutrition, l'amélioration de l'enregistrement des naissances, l'amélioration de l'accès à l'eau potable et aux services de santé, ainsi que la protection des enfants contre les pratiques néfastes que sont l'excision et le mariage des enfants.

Justine Bonkoungou (stagiaire)
Lefaso.net

Droits humains : Amnesty international dénonce les propos haineux de Donald Trump

$
0
0

Amnesty international a présenté son rapport annuel 2016-2017 relatif à la situation des droits humains dans le monde, ce mercredi 22 février 2017, lors d'une conférence de presse, à Ouagadougou.

Le rapport 2016-2017 d'Amnesty international a livré son verdict en ce qui concerne la situation des droits humains dans le monde. Le document qui couvre 159 pays a indiqué qu'en 2016, les notions de dignité humaine et d'égalité, l'idée même de la famille humaine, ont été attaquées de façon violente et incessante par des discours remplis d'accusations instillant la peur et désignant des boucs émissaires, propagés par ceux qui cherchaient à prendre le pouvoir ou à le conserver à tout prix, ou presque. Les preuves irréfutables ont fait état de bombardement délibéré d'hôpitaux en Syrie et au Yémen, le renvoi de réfugiés dans les zones de conflit, la répression massive exercée contre les dissidents par des gouvernements dans presque toutes les régions du monde, etc.

Et au coordonnateur campagnes et actions d'Amnesty international/Burkina, Christian Ouédraogo d'ajouter : « Il faut mentionner une nouvelle sorte de marchandage proposé par les gouvernements aux populations, qui consiste à promettre la sécurité et une embellie économique en échange de l'abandon de droits participatifs et de liberté publique ». En Ethiopie, en réaction aux manifestations dénonçant l'accaparement de terres sans indemnisation adéquate dans la région Oromia, les forces de sécurité ont tué plusieurs centaines de manifestants et les autorités ont arrêté des milliers de personnes.

Sur le plan politique, le rapport pointe du doigt les discours nocifs prononcés par Donald Trump. « Il a étéélu à l'issue d'une campagne durant laquelle il a souvent fait des déclarations de nature à semer la discorde, marquée par « la misogynie et la xénophobie. Il a également, annoncé vouloir revenir sur des libertés publiques bien établies et adopté des politiques allant radicalement à l'encontre des droits humains ». Outre cela, le non respect des droits sexuels et reproductifs tout comme la surveillance exercée par les gouvernements et la culture de l'impunité pour les crimes commis par le passé, font également partie des sujets de préoccupations dénoncés dans ce rapport. Cette situation a fait dire à M. Ouédraogo que « nous entamons l'année 2017 dans un monde extrêmement instable et miné par de graves inquiétudes et incertitudes quant à l'avenir ».

Néanmoins, l'ONG dévoile dans son rapport des progrès significatifs, en témoigne la détermination des hommes et des femmes qui luttent pour le respect des droits humains à travers le monde et proclament leur solidarité avec ceux dont les droits sont bafoués. Egalement, des populations ont fait comprendre que la répression et la politique de la peur ne pouvaient plus les réduire au silence.

Le Burkina Faso dans le rapport d'Amnesty

Selon Amnesty, seules 16% des femmes du Burkina Faso utilisaient une méthode de contraception moderne et, en zone rurale, près de 30% des filles et des jeunes femmes de 15 à 19 ans étaient enceintes ou avaient déjà eu un enfant. Si certaines femmes et jeunes filles ont indiqué ne pas savoir qu'un rapport sexuel pouvait entrainer une grossesse, beaucoup par contre ont dit ne pas utiliser de contraceptifs, ou pas systématiquement, en raison de leur coût. Les conséquences, c'est l'effet domino que nous connaissons aujourd'hui : des grossesses non désirées et à haut risque, donnant parfois lieu à des avortements clandestins et dangereux. Aussi, faut-il le rappeler, au Burkina Faso, au moins 2800 femmes meurent chaque année en couches faute de moyens financiers.

Concernant les mariages précoces et forcés, le pays a le taux le plus élevé au monde, selon Amnesty. Dans la région du Sahel, plus de la moitié des filles âgées de 15 à 17 ans étaient déjà mariées. De ce fait, le coordonnateur croissance et activisme de l'ONG au Burkina Faso, Roger David Minoungou a rappelé l'engagement du gouvernement à modifier les textes nationaux en vue de se conformer aux standards internationaux notamment sur l'âge légal de mariage. Avant de dénoncer la lenteur quant à la relecture du code pénal. « Nous sommes toujours dans l'attente que le gouvernement passe des promesses aux actes. Il y a également la promesse de relire le code pénal.

Cela fait plus de dix ans qu'on nous parle d'une relecture. Donc, nous demandons que nous ne soyons plus ici l'année prochaine à attendre les prochaines dix années pour parler d'une relecture du code pénal », a-t-il martelé. Sécurité oblige, le comité des droits humains a demandé aux autorités Burkinabè de faire en sorte que les forces de défense et de l'ordre soient déployées sur toute l'étendue du territoire.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Chantier de l'échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l'opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

$
0
0

La coordination du Comité de défense des acquis de l'insurrection populaire (CDAIP) de l'ex arrondissement de Sig-Nonghin a tenu une conférence de presse ce mercredi 22 février 2017, pour tenir informée l'opinion publique du niveau d'avancement de la recherche de solutions à leur plateforme revendicative.

En rappel, le CDAIP demandait, dans sa plateforme minimale, le dédommagement conséquent des maraîchers à hauteur de 1500 francs le mètre carré (en référence au dédommagement des personnes affectées par l'aménagement du canal du Moogho Naaba), au lieu de 300francs le mètre carré qui leur est proposé, le recensement et le dédommagement des personnes affectées par la fermeture des RN2, RN22 et les rues impactées, l'aménagement d'un terrain de sport pour les élèves et les organisations sportives privés de leur terrain de sport, le bitumage de la rue allant de l'immeuble Kafando au terrain Miramar, le bitumage de la nouvelle déviation qui jouxte Tampouy Naab Yaar et la cour des sapeurs-pompiers, et enfin la mise en place d'un comité de concertation et de gestion des crises impliquant les représentants des différents acteurs.

Le jeudi 16 février dernier, suite à leur intention d'organiser un sit-in devant la mairie de l'arrondissement 3, le maire leur avait accordé une audience le soir du même jour afin de les entendre.

Face à la presse ce mercredi 22 février 2017, le CDAIP a laissé entendre que cette rencontre n'a accouché que d'une souris, car aucune proposition concrète dans le sens de la satisfaction de la plateforme n'a été enregistrée. Aussi le CDAIP ajoute-t-il que le maire prétend n'être mêlé ni de près ni de loin à la construction de l'échangeur du Nord. Pour eux, cette position est curieuse car les autorités élues sont censées défendre les intérêts de leurs administrés.

Egalement, lors de cette conférence de presse, le CDAIP de l'ex arrondissement de sig-Nonghin en la personne de son coordonnateur, Ernest Zemba, a fait comprendre que les chefs coutumiers notamment le Tampouy Naaba et le Borg Teng-soaba ont émis des menaces à l'encontre de leur organisation et de ses responsables. En effet, il affirme que le Tampouy Naaba, suite à leur manifestation du samedi 28 janvier 2017 sur le terrain Miramar, les a convoqués pour les entendre.

A cette occasion, le Tampouy Naaba aurait laissé entendre que ni SOGEA SATOM ni AGEIM n'étaient capables à l'étape actuelle de satisfaire à leurs revendications, même si leur cause est juste et légitime. Il a ajouté que si le CDAIP continue sa lutte, les responsables pourraient se retrouver en prison.

Quant au Borg Teng-soaba, avant que le CDAIP ne prenne à bras le corps la lutte, il aurait affirmé aux maraîchers qu'ils ne sont pas les propriétaires terriens, et de ce fait, ils ne peuvent revendiquer aucun dédommagement. Il aurait également estimé que les maraîchers ne peuvent pas s'opposer à ce projet, et qu'il faut donc qu'ils déguerpissent les lieux pour faire place au chantier.

Le CDAIP interpelle les organisations de défense des droits humains en l'occurrence le MBDHP et le ministère des droits humains et celui de l'emploi à suivre de près cette crise. Il invite par ailleurs la population à se solidariser avec cette lutte qui pour eux, est juste et légitime. Aux autorités, il les tient pour responsable de la détérioration du climat social dans l'arrondissement si d'aventure ils sont contraints de changer leurs méthodes de luttes.

Youmali Ferdinand (stagiaire)
Lefaso.net

Economie : La Manufacture burkinabè de cigarette a 50 ans

$
0
0

La Manufacture burkinabè de cigarette (MABUCIG) a fêté ses 50 ans. Ce jubilé d'or a été célébré dans la soirée du mardi 21 février 2017 à Ouagadougou au cours d'une soirée à laquelle étaient présents les responsables et partenaires de la société. Des cadres du ministère du Commerce dont le directeur de cabinet du ministre étaient aussi présents.

Cinquante ans, c'est l'âge de la maturité. Pour marquer cette étape importante dans la vie de l'entreprise, les responsables de la MABUCIG ont convié les partenaires pour une soirée commémorative.

La MABUCIG a été créée en 1966 à Bobo-Dioulasso. « A l'époque j'étais en classe de 4e. Et voir une usine qui fabriquait et commercialisait de la cigarette à Bobo-Dioulasso nous rendait fiers », a témoigné Lassiné Diawara, actuellement président du Conseil d'Administration de MABUCIG.

Des réformes pour tenir face aux difficultés

A sa création, la société fabriquait avec l'actionnariat des maisons-mères des cigarettes de marque comme Job, Camelia et bien d'autres. Mais avec l'évolution du marché et des réalités économiques des Etats, la manufacture burkinabè a dû opérer une mue pour s'adapter. « Nous avons donc approché le gouvernement afin de pouvoir sauver les emplois. C'était dans les années 1986-1987 », a raconté le PCA de MABUCIG. Des réformes ont alors été engagées et des marques comme Rothman King Size et Peter Stuyvesant sont rentrées dans la fabrique de la société burkinabè de cigarette.

« La MABUCIG est une société dynamique qui cherche à sauver les emplois et à permettre au Burkina de fabriquer ses marques de cigarette », a ajouté Lassiné Diawara. Pour y arriver, des partenariats ont été signés avec certains groupes dont Bolloré. Et depuis lors, des cigarettes comme Mustang, Excellence, Boston, Hamilton sortent des usines de la MABUCIG.

Des projections fort intéressantes

En 2016, la MABUCIG a versé 37 milliards de francs CFA au titre des taxes et impôts. Afin de définir les projections de 2017, le Conseil d'administration a tenu son conseil. Il a été décidé d'investir 7 milliards de francs CFA pour améliorer les activités sur le terrain. Par ailleurs, la MABUCIG espère faire un chiffre d'affaires de 60 milliards durant cette année. « Ce sera sans taxes mais avec les taxes nous visons 100 milliards de francs CFA », a précisé le PCA.

Lassiné Diawara, 68 ans et PCA depuis 1990, a vu son mandat renouvelé pour les années à venir. Déjà certifiée ISO 9001, la MABUCIG recherche maintenant le label 14001. Des efforts qui, de l'avis du premier responsable de la société, visent à sauver les emplois des 283 personnes qui travaillent directement avec la MABUCIG et les 60 000 emplois indirects.

La MABUCIG est membre du groupe Imperial Tobacco. Le groupe est présent dans 165 pays avec 30 usines dans le monde dont 10 implantées en Afrique. Il emploie 35 000 personnes. Selon le directeur général Afrique du groupe, Xavier Durroux, le continent a produit en 2016 8% du chiffre d'affaires d'Imperial Tobacco. Une productivité que le groupe entend accroître les années à venir.

Lefaso.net


Grève des agents du péage : Toute une semaine « généreuse » pour les voyageurs

$
0
0

Elle est effective sur le territoire national depuis 8h00 ce mercredi 22 février 2017. Cette grève des agents des péages en principe se poursuit jusqu'au 28 du mois. Si rien n'est fait durant ce temps, les voyageurs useront généreusement de la route d'une ville à une autre, une semaine durant, puisqu'ils ne vont pas s'acquitter des frais de péage.

Barrières ouvertes, circulation libre, aucun agent sur les lieux, guichets fermés. C'est le constat que nous avons fait en ce jour, date du début de la grève des agents des péages sur les axes routiers. Principalement, sur l'axe Ouagadougou – Bobo Dioulasso (RN1) et Ouagadougou – Ouahigouya (RN2), les habituels occupants avaient déserté les lieux. Répondant ainsi à l'appel de la Coordination des comités de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) des péages pour se faire entendre de l'autorité.

L'on pouvait lire sur les affiches placardées en ces lieux : « Non à la privatisation des péages » ; « Pour la régularisation du statut des agents du péage » ; « Contre les injustices ». Des mots qui résument en réalité la plateforme minimale, objet de ce sixième mouvement d'humeur en moins d'un an.

Certains usagers de la route semblaient surpris de cette situation au point de ralentir et de jeter un coup d'œil à gauche comme à droite. En provenance de Koudougou, A.T., chauffeur de citerne, qui a requis l'anonymat, a souhaité que les grévistes insèrent dans leur plateforme l'entretien des routes. « Nous avons l'impression de payer le péage pour rien. Les routes ne sont pas bonnes du tout et cela endommage nos véhicules », lance-t-il. Comme exemple, il cite l'axe Fada-Koupéla, avant de demander à l'Etat de réagir rapidement aux revendications du syndicat afin de trouver un compromis. Surtout que chaque jour de grève entraine des pertes d'argent pour l'Etat, donc pour tous.

Joint au téléphone, le Secrétaire général de la Coordination syndicale, Hubert Sawadogo, confie que la grève est bien suivie sur l'étendue du territoire national. A ce stade, le dialogue est-t-il renoué entre le syndicat, les autorités du Trésor et le ministère de l'Economie et des finances ? « Non », répond-t-il. Le seul contact qu'il y a eu entre les deux parties dans la matinée, foi du syndicat, serait une correspondance que la Direction générale du Trésor les a invités à récupérer.

Pour mieux comprendre cette situation, nous avons tenté, dans l'après-midi de ce mercredi 22 février 2017, d'entrer en contact avec le Directeur général du Trésor à travers son service de communication, sans suite. Au moment où nous tracions ces lignes, le mouvement de grève se poursuivait, il n'y avait toujours pas de pourparlers entre autorités et syndicats. Et rien n'avait filtré du contenu de cette correspondance.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du 22 février 2017

$
0
0

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 22 février 2017, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale et autorisé des missions à l'étranger.

DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement Stratégie nationale de l'état civil au Burkina Faso révisée (SNEC/R) et son Plan d'actions (2017-2021).

L'adoption de ces décrets vise à moderniser l'état civil afin d'améliorer l'efficacité et l'efficience du système d'enregistrement des faits d'état civil comme moyen d'assurer à chaque individu la jouissance de ses droits et de produire des statistiques sociodémographiques utiles à la planification du développement.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l'acquisition et à la location de bâtiments au profit de l'Administration.

Le Conseil a marqué son accord pour l'acquisition de l'Ecole Song Taaba de Tenkodogo au profit du ministère en charge de l'éducation nationale et la location de six (06) bâtiments au profit d'autres structures publiques.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

Le Conseil a examiné un projet de loi portant protection des végétaux au Burkina Faso.

Ce projet de loi vise à protéger les consommateurs, les végétaux et l'environnement contre les risques liés à l'introduction et à la dissémination des organismes nuisibles dans notre pays.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l'Assemblée nationale.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret fixant les modalités d'immatriculation des véhicules automobiles, des remorques et semi-remorques et des cycles à moteur dont la cylindrée est supérieure ou égale à cinquante centimètres cube (50 cm3) au Burkina Faso.

L'adoption de ce décret permet de corriger les insuffisances du décret N°2013-0630/PRES/PM/MIDT/MEF/MAE-CR/MATS/MDNAC/MATD du 23 juillet 2013 fixant les modalités d'immatriculation des véhicules automobiles, des remorques et semi-remorques et des cycles à moteur dont la cylindrée est supérieure ou égale à cinquante centimètres cube (50 cm3) au Burkina Faso.

Ce décret permet en outre une meilleure traçabilité et un contrôle accru des véhicules pour l'amélioration de la sécurité dans notre pays.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant définition des conditions et des règles applicables à l'exercice des professions publicitaires au Burkina Faso.

L'adoption de ce décret participe de la volonté du gouvernement de contribuer à la professionnalisation et à l'assainissement du secteur de la publicité et de créer des emplois décents.

COMMUNICATION ORALE

La ministre déléguée chargée de la Coopération et des Burkinabé de l'Extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE au 52ème anniversaire de l'accession à l'indépendance de la Gambie et à l'investiture du Président gambien Son Excellence Monsieur Adama BARROW le 18 février 2017 à Banjul.

En marge de ces célébrations, le Président du Faso a eu des échanges avec son homologue ivoirien Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA et a rencontré les burkinabè vivant en Gambie.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l'ordre national

Conseil des ministres : Les « soldats » du bataillon Thiéba II déterminés pour le front

$
0
0

Premier Conseil des ministres (ordinaire) du gouvernement Thiéba II, premiers pas pour les nouveaux venus et continuation pour les autres. La séance de ce mercredi, 22 février 2017, a donc étudié des dossiers, entendu des communications orales et autorisé des missions à l'étranger. Pas de nominations, cependant.

Aux côtés du Président du Faso, Roch Kaboré, et de son Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, une équipe « ajustée », avec ses « titulaires », ses « recasés » et ses « soyez les bienvenus ! ». Chaque membre de l'équipage a donc son allure !
Pour Smaïla Ouedraogo, du ministère de la Santéà celui de la Jeunesse, de la formation et de l'insertion professionnelles, la différence est assez nette. « Au niveau de la jeunesse, ce sont les grandes questions de l'éducation, de la formation de la jeunesse et surtout de l'emploi de la jeunesse parce que nous avons une population constituée à environ 70% de jeunes, avec une grande majorité sans formation, sans emploi », fait observer Smaïla Ouedraogo.

De son avis, cela fait donc de gros défis qu'il lui plaira de relever pour faire honneur à la confiance qui a été placée en lui par le Chef de l'Etat. « A la santé, je pense qu'on a eu une année ensemble à relever aussi des défis. Mais, comme on le dit, il y a toujours beaucoup de choses à faire ; parce que la santé des Burkinabè reste toujours à améliorer et je pense qu'à ce niveau également, mon successeur est un maître d'œuvre. Pour la petite confidence, c'est qu'il (Nicolas Medah, ndlr) est mon patron ; c'est lui qui m'a initiéà l'art de la pratique médicale. Donc, je pars en étant rassuré, que ce que nous avons entrepris au niveau de ce département va être pérennisé, renforcé au bonheur de tous les Burkinabè», souhaite l'ex-ministre de la Santé, Smaïla Ouedraogo.

Pour le nouvel entrant, Alkassoum Maïga, ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, ces premiers pas dans la famille gouvernementale est une sorte de retour à une école. « Quand on prend des nouvelles fonctions, il faut d'abord observer comment les choses se passent et je pense qu'on a eu un bon exercice. Nous pensons, effectivement, qu'avec l'ensemble des acteurs, si on se met ensemble, on doit pouvoir arriver à une solution. L'université est un secteur vital pour le pays, l'éducation est un secteur très important. Donc, on ne peut pas aller à l'aventure, on doit être sûr effectivement qu'on a les possibilités d'apporter quelque chose. Et nous allons tenter, au mieux, d'apporter des solutions », énonce le ministre Maïga Alkassoum.

En ce qui concerne la séance du Conseils des ministres à proprement parler, le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, confie qu'un certain nombre de dossiers ont étéétudiés, des communications orales entendues et des missions à l'étranger ont été autorisées. Ainsi, au titre de l'Administration territoriale et de la décentralisation, deux décrets ont été adoptés, portant stratégie nationale de l'état civil au Burkina révisée (une stratégie existait depuis 2012 et après évaluation elle a été révisée). La stratégie prend en compte six axes parmi lesquels la modernisation de la sécurisation, le renforcement des capacités des structures et des acteurs de l'état civil, la consolidation des cadres juridiques et institutionnels, l'amélioration des prestations publiques de l'état civil, le suivi-évaluation. Le projet est évaluéà, à peu près, 35 milliards de FCFA, va s'étaler de 2017 à 2021 et est financéà 30% par le budget national et à 70% par les partenaires techniques financiers.

Au département de l'Agriculture et de l'aménagement hydraulique, un projet de loi a été validé pour être transmis au parlement à sa prochaine session. Il est relatif à la protection des végétaux. « En ce qui concerne cet élément, nous avions juste un décret présidentiel qui date de 1961 et cette question n'était pas prise en compte par une législation appropriée. Donc, le projet de loi qui va être présentéà l'assemblée nationale, s'il est adopté, va nous permettre de protéger les végétaux, les consommateurs, l'environnement, contre tous les risques qui sont liés à l'introduction et à la dissémination d'organismes nuisibles dans notre pays », explique le ministre de la Communication, chargé des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou.

Au titre du ministère des Transports et de la mobilité urbaine, il a été adopté un décret fixant les modalités d'immatriculation des véhicules automobiles, remorques, semi-remorques et des cycles dont la cylindrée est égale ou supérieure à 50 centimètres cubes. « La loi stipule que tous les dix ans, nous devons revoir l'immatriculation dans notre pays », dit-il, précisant que depuis 2005, il n'y a plus eu de ‘'ré''immatriculation au Burkina. Outre cela, la question de la sécurité constitue un enjeu important dans cet élan. Dans le contexte actuel, poursuit le ministre, le fichier ne permet pas d'avoir une bonne traçabilité des véhicules utilisés pour commettre des actes, notamment ceux attentatoires à la sécurité. Selon Remis Fulgance Dandjinou, le décret a été adopté et les Burkinabè auront 36 mois pour se mettre à jour par rapport à cette mesure.

Sur proposition du ministère de la Communication et des relations avec le parlement, le Conseil a aussi adopté un décret portant définition des conditions et règles applicables à l'exercice de la profession publicitaire. Une loi a été votée par le Conseil national de la Transition (CNT) pour régir la publicité et ce décret vient donc consacrer son application effective.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

Tombe de Dabo Boukary, déclaration de Me Halidou Ouédraogo : Le président de l'ANEB en 1990, Dr Séni Koanda, réagit

$
0
0

Ainsi donc, c'est à Po qu'ils sont allés enterrer Dabo Boukary, si l'on se fie aux investigations du juge en charge du dossier qui a présenté la prétendue tombe aux avocats, le 21 février dernier. Un pas de plus vers la manifestation de la vérité ? Assurément, selon le Dr Seni Koanda qui était président de l'Association nationale des étudiants du Burkina (ANEB) en 1990 quand les commandos du Conseil sont descendus sur le campus pour mâter durement lui et ses camarades qui manifestaient. Traqués jusque dans leurs domiciles, l'un d'entre eux, Dabo Boukary déporté au Conseil, n'en est plus jamais ressorti. Il y a deux ans, quand il nous accordait une interview, Seni Koanda déclarait que le Gal Gilbert Diendéré et Salifou Diallo pouvaient éclairer l'opinion sur la disparition de l'étudiant en 7e année de médecine. Depuis, le Général est inculpé dans cette affaire. Salifou Diallo, lui, aurait été entendu aussi. Dans cette nouvelle interview qu'il nous a accordée, l'ancien président de l'ANEB se prononce sur cette tombe révélée après 27 ans. Il revient également sur les récentes déclarations du président du Mouvement burkinabè des droits de l'Homme et des peuples (MBDHP) d'alors, Me Halidou Ouedraogo.

Lefaso.net : Ce mardi 21 février 2017 la supposée tombe de Dabo Boukary a été indiquée aux avocats et à certains membres de la famille du défunt. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?

Seni Koanda : Comme tous les combattants de la liberté, les militants, nous pensons que si cette tombe qui a été identifiée était celle de notre camarade Dabo Boukary, c'est un pas important vers la manifestation de la vérité, d'une part. D'autre part, après près de 27 ans, si on arrive à identifier qu'effectivement c'est la tombe, c'est l'occasion de pouvoir enfin donner une sépulture digne de lui, parce qu'on ne sait pas dans quelle condition il a été enterré.

Nous sommes quand même des Africains, c'est l'occasion qu'on puisse faire tout ce qui est nécessaire pour que son âme repose en paix. C'est très important qu'on lui rende hommage à la hauteur du sacrifice qu'il a fait pour le peuple burkinabè.

La nouvelle est tombée comme un couperet. Comment l'avez-vous apprise et qu'elle a été votre réaction ?

Dès que la nouvelle est tombée, j'ai été informé. Ensuite, j'ai confirméà travers la presse, ce qu'on m'avait dit. C'est difficile, les sentiments sont un peu mélangés parce que cela fait quand même 27 ans que nous attendons cette nouvelle.
Mais j'avoue que j'ai été surpris de l'entendre, parce que je ne m'attendais pas qu'à ce stade on puisse identifier la tombe. Je dois dire également que depuis près d'une dizaine d'années, je m'inquiétais beaucoup en me demandant si on pourra effectivement retrouver la tombe. J'espère que ces inquiétudes vont être levées à travers des examens approfondis pour voir si effectivement c'est la tombe de Dabo Boukary.

L'autre surprise, c'est qu'il ait été enterréà 150 km de Ouagadougou. J'avoue ne pas comprendre la motivation de ceux qui ont commis l'acte pour aller enterrer notre camarade du conseil à plus de 150km de Ouagadougou. Mais je pense que cela montre en même temps la signature de ceux qui ont commis l'acte. Tout le monde sait que Po était le siège du RSP (Régiment de sécurité présidentielle, ndlr) à l'époque on les appelait les militaires du Conseil. Qu'on l'ait enterré vers ou à Po, cela va dans l'ordre de ceux qui ont commis l'acte. C'est mon avis.

C'est une information de taille qui va permettre au dossier d'avancer plus rapidement, a dit Me Sankara, l'un des avocats de la victime. Est-ce votre avis ?

Oui, c'est un élément matériel. Parce qu'en réalité, c'est l'ANEB qui dénonçait cette situation, avec les mouvements de droit de l'Homme, les organisations syndicales. Mais le régime de Blaise Compaoré, de façon formelle, n'a jamais reconnu l'assassinat de notre camarde Dabo, n'a jamais indiqué la tombe. Il n'y avait pas de preuves matérielles, éléments importants dans la poursuite de la vérité et de la justice.

Il y a deux ans, vous nous accordiez une interview, dans laquelle vous déclariez que deux personnes pouvaient éclairer sur la mort de Dabo Boukary, Gal. Gilbert Diendéré et Salifou Diallo. Avec le temps, effectivement le Général a été inculpé dans cette affaire, Salifou Diallo aurait également été entendu par le juge. Maintenez-vous ce que vous aviez dit ?

Je ne change aucun mot de ce que j'ai dit il y a deux ans. Et ce que j'ai dit il y a deux ans, je le dis depuis 1990. Ma version reste inchangée. Je n'enlève aucune virgule, ni aucun point dans ce que j'ai affirmé.

Vous n'enlevez aucune virgule, aucun point. Me Halidou Ouedraogo, président du MBDHP à l'époque et qui avait décidé d'exclure Salifou Diallo du Mouvement burkinabè des droits de l'Homme et des peuples (MBDHP) à cause de sa prétendue implication dans l'affaire Dabo Boukary a fait une sortie récemment dans la presse et semble faire un rétropédalage. Comment avez-vous accueilli cette sortie qui continue de faire des vagues ?

Je ne rentre pas dans la polémique, je refuse d'y entrer. Chacun a donné sa version, on attend la justice.

Mais c'est quand même contradictoire, entre la décision d'exclusion de Salifou Diallo pour sa prétendue implication dans la répression de la manifestation en 1990, et les propos de l'ancien président du MBDHP maintenant. Non ?

Je pense que c'est à lui de s'expliquer, pas à moi. C'est lui qui doit expliquer pourquoi il a dit comme ça avant, et pourquoi il le dit comme ça maintenant. Je n'ai pas à commenter ce qu'il a dit. Après, si la justice fait son travail, certainement qu'il y aura des débats contradictoires. Mais moi je ne rentre pas dans la polémique.

Cette sortie vous a-t-elle étonné, tout de même ?

Ce que je pense n'est pas important. (Rires). Surtout on attend que la justice s'active davantage avec ces personnes inculpées et maintenant cette tombe identifiée. Tout le monde attend que justice se fasse.

Avec la position ou le poids politique de certaines personnes qui seraient impliquées dans l'affaire Dabo Boukary, pensez-vous que même s'il y a jugement un jour, on connaitra toute la vérité ?

Je pense que notre peuple s'est battu pour qu'on ait une justice indépendante, pas seulement sur le papier, mais dans les faits. Que la justice burkinabè nous montre que le combat que notre peuple a mené et qui a abouti à l'insurrection populaire est une réalité. Que ce combat qui a été mené pour que la justice soit indépendante ne soit pas vain.

La balle est dans le camp de la justice qui doit démontrer que de façon effective, transparente, juste, elle rend la justice. Que la vérité se fasse sur l'affaire Dabo Boukary comme toutes les affaires de crimes de sang. Que le droit soit dit. A ma connaissance, la justice est valable pour tout le monde, quelle que soit sa position sur l'échiquier politique.

Un appel à lancer…

Cela fait 27 ans que nous attendons que justice soit faite pour notre camarade et j'espère que ce qui a été dit hier va se concrétiser et que de façon effective, la tombe supposée, soit la tombe de notre camarade Dabo. Et que notre peuple puisse rendre hommage au camarade à la hauteur des sacrifices qu'il a consentis et que ses restes mortuaires méritent à mon humble avis, de reposer au carré des martyrs de ce pays.

Je voudrais enfin saluer, je le dis de tout mon cœur, la jeunesse burkinabè, notamment estudiantine. Celle qui est aussi organisée au sein de l'ANEB qui depuis 1990 s'est battue pour que vérité et justice puissent être faites. Il y a plein de jeunes qui ont perpétué la mémoire du camarade Dabo, alors même qu'en 1990, ils n'étaient pas encore nés. C'est quelque chose d'extraordinaire que cette jeunesse ait pu maintenir haut le flambeau de la lutte. Tout ce qui ce passe maintenant est le fruit de ces luttes.

►Lire aussi : Justice : La « supposée » tombe de Dabo Boukari identifiée à Pô, non loin de la frontière ghanéenne

►Lire aussi : Affaire Dabo Boukary : « Mamadou Bamba était dans la voiture des militaires qui se sont rendus dans mon domicile » témoigne Dr Séni Kouanda

►Voir aussi : Affaire Dabo Boukary : Les deux versions de Me Halidou Ouédraogo

►Salif Diallo : « Je n'ai rien à voir avec l'affaire Dabo Boukary »

Interview réalisée par Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Futur dépôt d'hydrocarbures : Somiaga a les faveurs de la SONABHY

$
0
0

La Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY) est à la recherche d'un site pour son futur dépôt à Ouahigouya. C'est dans ce cadre que son directeur général, Gambetta Aboubakar Nacro, a conduit une mission de prospection dans cette ville les 16 et 17 février 2017. Le village de Somiaga (axe Ouagadougou-Ouahigouya) a été identifié comme site potentiel pour concrétiser le projet de dépôt.

D'ici à l'horizon 2020, la SONABHY devra construire trois nouveaux dépôts afin de diversifier le stockage et de sécuriser l'approvisionnement de notre pays en hydrocarbures liquides et gazeux. Les prospections ont permis d'identifier le village de Kikideni à Fada N'Gourma et de Koéna à Kaya, comme sites potentiels des dépôts SONABHY. Ces choix devraient être validés par des sondages et études du sol.

Le troisième futur dépôt devra être bâti dans la région du Nord, dans les parages de Ouahigouya. C'est pourquoi Gambetta Aboubakar Nacro, le directeur général de la SONABHY était en mission de prospection dans cette ville les 16 et 17 février 2017.

Accueillie par Djénéba Sodré, premier adjoint au maire de Ouahigouya, la mission a expliqué le bien-fondé de ce dépôt stratégique qui sera à prédominance gaz butane dans cette zone sahélienne du pays. Pour ce faire, un besoin d'espace de 70 hectares a été exprimé avec comme exigence un terrain plat et accessible. En fait, il est prévu 30 hectares pour le dépôt, 10 hectares pour le parking et 30 hectares pour la cité de la SONABHY.

Djénéba Sodré a salué ce gigantesque projet et déclaré qu'il y a des possibilités pour que sa commune accueille le dépôt d'hydrocarbures.
Un ensemble de sites potentiels avaient déjàété identifiés par les services de la mairie, mais la mission de prospection ne visitera qu'un seul site, celui du village de Lilligomdé sur l'axe Ouahigouya-Titao. Mais il ne retiendra pas l'attention de la SONABHY à cause de l'accessibilité puisque la voie y menant n'est pas bitumée ce qui gonflerait à terme le coût du projet.

De retour dans la ville, les « inspecteurs » de la SONABHY se sont rendus au gouvernorat pour une visite de courtoisie. En l'absence du gouverneur, ils ont été reçus par Irène Coulibaly, secrétaire général de la région du Nord à qui Gambetta Aboubakar Nacro a demandé le soutien des autorités régionales pour la concrétisation du projet de dépôt. Ce à quoi Irène Coulibaly a répondu : « On est là pour la mise en œuvre de tous les projets du gouvernement. On souhaite que ce projet se réalise vite afin de résorber les pénuries de gaz dans la région ».
A ce propos le patron de la SONABHY a expliqué la particularité du futur dépôt de Ouahigouya, où il est effectivement « urgent de mettre en place une unité de gaz butane car nous sommes à un endroit désertique ».

Dans les parages de Ouahigouya, le site qui plaît à la SONABHY est sans conteste celui du village de Somiaga sur l'axe Ouagadougou-Ouahigouya. Mais il ne figurait pas au départ sur la liste des sites potentiels identifiés par la mairie. Du coup, aucune visite sur ce site n'était au programme. Malgré tout, sur le chemin du retour pour Ouagadougou, Gambetta Aboubakar Nacro et sa délégation ont marqué une halte à Somiaga pour apprécier le site qui se prête très bien au dépôt d'hydrocarbures.

Avant de s'engouffrer dans son véhicule, le directeur général de la SONABHY a résumé ainsi sa mission de prospection : « Ici à Ouahigouya le premier site qui nous a été présenté n'est pas mal mais il n'est pas notre idéal. Nous avons une préférence pour l'axe Ouagadougou-Ouahigouya. Je pense qu'avec l'appui des autorités nous pourrons faire le choix définitif pour minimiser les coûts du dépôt. Globalement on est très satisfait ».

Il reste à la SONABHY à aller très vite dans la concrétisation de ces trois nouveaux dépôts inscrits dans le Programme national de développement économique et social (PNDES) et dans le programme quinquennal du chef de l'Etat.

Correspondance particulière

Secrétariat exécutif national de l'UPC : Les membres ont échangé sur la situation sociopolitique du pays

$
0
0

Les membres du Secrétariat exécutif national (SEN) de l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) ont tenu leur première session ordinaire de 2017 ce jeudi 16 février à Ouagadougou. Sous l'égide du Président du parti, Zéphirin DIABRE, ils ont échangéà bâton rompu sur la situation socio-politique du pays, la vie du parti et sur des questions diverses.

Concernant la situation socio-politique nationale, le président du parti et chef de file de l'opposition est revenu sur la publication du mémorandum de l'opposition. Il a donné des explications sur les raisons pour lesquelles le document s'est voulu uniquement critique sans abonder dans les propositions de solutions. Les intervenants ont apprécié la qualité de l'analyse contenue dans le document. Ils ont félicité et encouragé le chef de file de l'opposition à continuer dans cette dynamique en mettant à nu la mauvaise gouvernance du pouvoir en vue de l'amener à satisfaire les réelles préoccupations des populations.

Les membres ont jugé les critiques de l'opposition très légitimes au regard de la grogne sociale tant dans le milieu urbain que rural. Pour eux, dans leur majorité, les populations regrettent déjà l'avènement au pouvoir du Mouvement du Peuple pour le progrès (MPP).

Par rapport à la vie du parti, le Secrétaire général national a donné quelques informations aux membres. Celles-ci portent sur la nomination d'un nouveau correspondant du parti dans la province du Bazéga en la personne du camarade Kouliga NIKIEMA et le fonctionnement de la commission de conciliation. Il a également fait cas de la motion de défiance du maire de la commune de Bani entreprise par les camarades conseillers de la localité, de la question de la dynamisation des structures du parti à Bobo-Dioulasso et du recouvrement des cautions de candidature aux municipales, ainsi que de la relance du journal du parti.

Le président du groupe parlementaire, Daouda SIMBORO, a informé les membres de la tenue à Bobo-Dioulasso le 23 février de la première journée de l'année 2017 du groupe. Les travaux s'effectueront sous la thématique : « Comment redonner à Bobo-Dioulassso son rôle de capitale économique ? Zoom sur les limites des politiques économiques actuelles ». Une caravane des députés est associée à cette journée et permettra de faire des escales à Koudougou, à Dédougou, à Houndé et à Boromo pour échanger avec les militants et les personnes ressources de ces localités.

Des échanges au titre des divers, les membres ont exhorté le maire de l'arrondissement n°3, la camarade Rainatou Sawadogo, à prendre attache avec les autorités compétentes en vue de répondre aux préoccupations des membres de l'association des maraîchers du site de l'échangeur du nord en construction.

Débutée à 17 heures, la réunion a pris fin aux environs de 19 heures sur épuisement des informations diverses.
Le Secrétariat national à l'Information
et à la Communication (SNIC)

Jeune Diplômé ayant à son actif plus de Quatre (04) années d'expérience, recherche de nouveaux défis à relever

$
0
0

Economiste-Gestionnaire de formation, je suis titulaire d'une Licence et d'une Maitrise en Economie et Gestion des Entreprises et des Organisations (EGEO) obtenue à l'Université Saint Thomas d'Aquin (USTA) de SAABA, à Ouagadougou. J'ai également bénéficié de plusieurs formations dans divers domaines d'activités qui me permettent d'être polyvalent.

J'ai exercé des tâches dans le domaine de la Gestion et de l'Administration des Entreprises et des Organisations, de l'Audit et du Contrôle de Gestion, du Marketing et de la Gestion Commerciale. Je souhaite, à travers des opportunités qui me seront offertes, apporter ma contribution au développement de votre Structure, en relevant les défis qui me seront confiés.

Sérieux, posé, motivé, dynamique, attentif, rigoureux, méthodique, efficace et efficient, je suis persuadé que grâce à ma forte capacitéà travailler sous pression et en équipe, à ma facilité d'adaptation je pourrai très rapidement assimiler, comprendre et maitriser les travaux qui me seront confiés pour aboutir à de très bons résultats.

Je suis immédiatement disponible et disposéà servir partout où le besoin existe.

Vous retrouverez en pièce joint mon Curriculum Vitae (C.V)

CONTACTS : 60-68-80-38


Séminaire international sur le thème : Plan de restructuration des entreprises et analyse stratégique

Plan de gestion des zones humides : L'Association Amnistie pour l'Eléphant (AAPE) renforce les capacités de ces acteurs.

$
0
0

L'Association amnistie pour l'éléphant (AAPE) a organisé ce jeudi 23 février 2017 à Bobo-Dioulasso un atelier régional sur le plan stratégique de la convention de RAMSAR. Placé sous la présidence effective du Directeur Régional de l'Environnement, de l'Economie Verte et du Changement Climatique (DREEVCC), l'objectif global de cet atelier était de contribuer à renforcer davantage les capacités des acteurs pour l'application effective de la Convention de RAMSAR au Burkina Faso.

Le Burkina Faso, de par sa situation géographique et son climat de type sahélien, regorge d'une diversité remarquable de zones humides. Ces zones humides fournissent des biens et des services éco-systémiques qui interviennent dans la satisfaction d'une large gamme de besoins des populations humaines et animales.

Ces besoins couvrent des domaines très variés tels que l'alimentation, l'énergie, les soins médicinaux, l'habitat, la création de revenus et le tourisme. Toutefois, le constat est que ces zones humides subissent un processus de dégradation sous l'effet conjugué de facteurs climatiques et anthropiques. Ainsi, la bonne gouvernance de ces zones humides et de leurs écosystèmes tout en préservant leur intégrité, contribuera fortement au développement socioéconomique durable des populations déjà fragilisées par la pauvreté de leurs revenus et davantage amplifiée par les effets acerbes des changements climatiques.

C'est dans cette optique que le Burkina Faso qui a ratifié la Convention de Ramsar et en respect de ses engagements, a déjà inscrit dix-huit (18) zones humides sur la liste de Ramsar. Il s'est doté aussi d'une politique nationale sur les zones humides assortie d'un plan d'action. Cette politique sert de cadre de référence et d'orientation pour toutes les catégories d'acteurs impliquées dans la gestion de ces importants écosystèmes et de leurs ressources.

Cependant, la gestion rationnelle des zones humides est intimement liée à une meilleure connaissance de leur état et l'existence de plan de gestion. C'est dans ce sens que l'Association amnistie pour l'éléphant (AAPE) qui est une association de volontaires appuyant fortement les communautés de base dans la gestion des espèces et des écosystèmes naturelles avec comme espèce indicatrice l'éléphant d'Afrique, a requis puis obtenu du Fonds de la subvention Suisse pour l'Afrique (FSA) par l'entremise de la Convention de Ramsar, le financement du « Projet pilote d'appui à la mise en œuvre du plan d'action de la Politique nationale sur les zones humides du Burkina Faso ».

Ce projet pilote qui est un instrument de mise en œuvre de la Politique nationale sur les zones humides du Burkina Faso vise entre autres, l'émergence d'un réseau dynamique de partenariats public, associatif et privé sur l'application contextuelle du Plan stratégique de la Convention de Ramsar 2016-2024.

C'est dans un tel contexte que s'inscrit ledit atelier régional d'information et d'appropriation du Plan stratégique de Ramsar 2016-2024 et de la Politique nationale sur les zones humides respectivement à Bobo-Dioulasso, puis à Ouagadougou et à Dori.

Placé sous la présidence effective du directeur régional de l'environnement, de l'économie Verte et du changement climatique (DREEVCC), l'objectif global de cet atelier est de contribuer à renforcer davantage les capacités des acteurs pour l'application effective de la Convention de Ramsar au Burkina Faso.

De façon spécifique, il s'agit au cours de cet atelier de :

- présenter et expliciter le contenu du Plan stratégique de Ramsar 2016-2024 et de la Politique nationale sur les zones humides aux acteurs régionaux ;
- dégager les opportunités liées à l'application du Plan stratégique de Ramsar 2016-2024 et de la Politique nationale sur les zones humides aux acteurs régionaux ;
- susciter l'engagement personnel et collectif des acteurs du niveau régional à intégrer la question des zones humides dans les plans de développement régionaux et communaux, et à s'investir pour la conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides.

L'atelier a regroupé une vingtaine de participants provenant des services techniques déconcentrés, des collectivités territoriales, des organisations de la société civile et du secteur privé.

En rappel, l'Association amnistie pour l'éléphant (AAPE), est une association de volontaire d'une quarantaine de membres qui œuvrent pour la conservation de l'éléphant d'Afrique ainsi que les préoccupations des populations liées à cette espèce.

Romuald Dofini
Lefaso.net

La SONABHY à Kaya : Le futur dépôt à Koéna sur la route de Dori

$
0
0

Situéà une douzaine de kilomètres de la ville de Kaya sur l'axe Kaya-Dori, le village de Koéna a été identifié, en attendant les résultats de sondage et d'étude du sol, comme site du futur dépôt des produits (liquides et gazeux) de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY) dans cette partie du Burkina. Ce choix a été opéréà l'issue d'une mission de prospection conduite par le directeur général de la SONABHY, Gambetta Aboubakar Nacro, le 14 février 2017 à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord.

Bingo et Bobo-Dioulasso sont les seuls dépôts d'hydrocarbures fonctionnels dans notre pays. Mais les choses sont en train de changer puisque la SONABHY a initié un vaste programme de diversification de ses dépôts à travers le Burkina Faso. Dans l'exécution de ce programme, un nouveau dépôt est en finition dans la localité de Péni (Bobo-Dioulasso) et sera opérationnel dès l'entame du second semestre 2017.

Au dépôt de Péni, viendra rapidement s'ajouter, d'ici à 2020, trois autres dépôts. Le premier sera à Fada N'Gourma où le site de Kikideni a la préférence de la SONABHY ; le second sera dans la zone de Kaya et enfin le troisième à Ouahigouya.

C'est dans le but de prospecter le site susceptible d'accueillir le site du dépôt de Kaya que le directeur général de la SONABHY, Gambetta Aboubakar Nacro, a conduit une délégation de sa structure dans le chef-lieu de la région du Centre-Nord le 14 février 2017.

Tout a commencé avec une visite de courtoisie chez le maire de Kaya et madame le gouverneur de la région du Centre-Nord.

A la mairie, le DG de la SONABHY, a expliqué l'importance et le caractère stratégique du dépôt à construire à Kaya. Pour cela, la nationale des hydrocarbures a exprimé un besoin de 70 hectares (30 pour le dépôt, 10 pour le parking extérieur et 30 pour la cité de la SONABHY).

Le maire Boukaré Ouédraogo a apprécié le choix de sa commune pour abriter le dépôt. « Nous avons identifié des sites, vous allez voir ce qui vous convient et on verra avec les propriétaires terriens » a déclaré le maire.
Au gouvernorat, la SONABHY a sollicité un appui pour que très rapidement, le projet du dépôt soit une réalité.

Madame le gouverneur, Nandy Somé a loué l'initiative du dépôt et exprimé la disponibilité du gouvernorat à accompagner la mise en œuvre du projet.
Au cours de la sortie de terrain, la délégation de la SONABHY a été sur trois sites : la zone industrielle, l'axe Kaya-Barsalogho et l'axe Kaya-Dori.
Finalement, c'est le village de Koéna, sur l'axe Kaya-Dori, qui a eu la préférence de la délégation. Gambetta Aboubakar Nacro a justifié ce choix par le fait que Koéna est sur la route de Dori qu'on pourra ravitailler facilement et il y a la ligne de chemin de fer qui passe pas très loin de là ce qui pourra faciliter l'approvisionnement du dépôt. Côté sécurité, le camp militaire de Kaya n'est pas très éloigné. « Nous sommes, a priori, heureux du site qui a été retenu à Kaya car il répond aux différents critères de la SONABHY ».

Joie également du maire car la zone choisie n'est pas habitée et il y a une colline qui constitue une barrière naturelle, une démarcation entre le site et le village.
Pour Gambetta Aboubakar Nacro, cette colline est un atout qui pourrait être utilisé comme mirador par l'armée dans le cadre la sécurisation du dépôt.
Reste maintenant à faire le sondage et l'étude du sol pour confirmer le choix du site de Koéna.

Le maire Boukaré Ouédraogo a pris l'engagement que ses équipes feront la démarche vers les propriétaires terriens pour la cession des terres à la SONABHY.

Dans ce dépôt qui devrait être fonctionnel d'ici à 2020, la SONABHY va commencer par déployer le gaz butane avec un centre emplisseur ainsi que les produits (carburants) utilisés par les mines. Mais à terme, ce sera un dépôt complet où on trouvera tous les produits importés par la nationale des hydrocarbures.

Correspondance particulière

Pratique de la médecine au Burkina : « Ce cardiologue » qui allonge la liste des faussaires

$
0
0

Au cours d'un point de presse qu'il a organisé ce jeudi 23 février 2017, sur la pratique illégale de la médecine, le conseil régional de l'Ordre des médecins de Ouagadougou a indiqué la présence d'un faux cardiologue sur le territoire burkinabè.

Vous souvenez-nous de l'affaire Dabo Mamadou Abdoulaye du nom de ce faussaire qui était tombé dans les filets des pandores alors qu'il pratiquait illégalement la médecine dans un établissement de la place ? Eh bien, il n'est pas le seul faussaire qui, depuis 2014, a été combattu par le conseil régional de l'Ordre des médecins de Ouagadougou (CROM). Il y a eu Dicko Mamadou,Ouédraogo Mahamadi, Ouédraogo Yacouba, Illah Adaré de l'association santé pour tous en 2030, Tangara Abdoulaye. A cette liste vient de s'ajouter un cardiologue qui selon le président du CROM, Charlemagne Ouédraogo, circule dans la capitale burkinabè.

Avec le cachet « Polyclinique Sainte Marceline »

Sans piper mot sur son identité, les conférenciers affirment avoir déposé une plainte contre l'intéressé avec à l'appui une ordonnance d'une douzaine de médicaments qu'il a prescrit à un cardiopathe de 54 ans. Certes, le faux cardiologue qui affirme avoir fait ses études en Allemagne a été auditionné mais jusque-là, « il circule dans la ville de Ouagadougou et ses environs », déplore le Pr Ouédraogo qui avait à ses côtés les Pr Sanou Adama et Ismaël Diallo, tous deux membres du bureau du CROM. Et cela fait plus d'un an que le conseil dit poursuivre l'indélicat sans pouvoir mettre le grappin sur lui.

Exerce-t-il toujours ? Les conférenciers disent ne rien en savoir, mais ce dont ils disent être sûr, le faux cardiologue utilise un cachet sur lequel il est écrit « Polyclinique Sainte Marceline », un établissement qui n'est pas reconnu dans la nomenclature des cliniques privées au Burkina Faso, précise le Pr Charlemagne Ouédraogo. Selon ce dernier, le dossier est actuellement au commissariat central.

Comment reconnaître un faux médecin ?

« Nul ne peut exercer la profession de médecin au Burkina s'il n'est inscrit au tableau de l'Ordre »,stipule l'article 37 de la loi N° 028-2012/AN portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l'Ordre national des médecins du Burkina Faso. Et l'article 38 de préciser que « Nul ne peut être inscrit au tableau de l'ordre s'il n'est titulaire du diplôme d'Etat de docteur en médecine ou de tout autre diplômé reconnu équivalent ».

En dépit de ces dispositions légales, comment les citoyens pourraient-ils reconnaitre un faux médecin vu que le tableau susmentionné n'est pas accessible à tous ? A cette question, le Pr Charlemagne Ouédraogo déclare qu'il est bien difficile de distinguer le vrai médecin de l'ivraie.« Mais, rajoute-t-il l'Ordre est en train de mener des actions avec l'Etat pour avoir des moyens et mener des campagnes de communication de façon permanente ». Une autre astuce est en cours de développement avec les opérateurs de téléphonie mobile afin de permettre au citoyen d'identifier un médecin en envoyant son nom par SMS à un numéro court.

En attendant, les conférenciers ont invité les populations à la vigilance que ce soit dans les structures publiques, privées ou confessionnelles. « La confiance n'exclut pas le contrôle, il n'y a pas de structures plus à risques que d'autres », a conclu le Pr Charlemagne Ouédraogo.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net


Quelques cas de faussaires évoqués par le Conseil régional de l'Ordre des médecins de Ouagadougou

1. Affaire Dabo Mamadou

Dabo Mamadou Chérif utilisait un faux diplôme de docteur en médecine. En réalité, il utilisait le nom d'un vrai médecin malien installéà la clinique ATA à Bamako. Condamnéà 24 mois de prison ferme, à 40 millions de dommage et intérêts, interdit de séjour pendant 10 ans, le faussaire a bénéficié d'une liberté provisoire le 13 février 2015 pour « raison médicale » avant de quitter le Burkina Faso. Les conditions de sa libération restent méconnues en attendant le verdict des travaux de la commission d'enquête du Conseil supérieur de la magistrature.

2. Affaire Ouédraogo Mahamadi

Selon le journal Bendré, c'est lui qui a signé le faux certificat médical de Dabo Mamadou. Cet homme qui avait un faux diplôme venu de la Côte-d'Ivoire a exercé une dizaine d'années dans la fonction publique burkinabè et s'était « frauduleusement » inscrit au tableau du conseil de l'ordre des médecins de Ouagadougou en mars 2005. Après avoir mené ses investigations, le CROM a déposé une plainte et l'enquête a permis d'interpeller l'individu le 31 juillet 2015. En attendant son procès, le CROM craint que Ouédraogo Mahamadi ne prenne ses jambes à son coup.

HFB
Source : Déclaration liminaire

Fasofoot : Le RCK caracole en tête, l'ASFA s'enfonce

$
0
0

Le championnat national de première division sera ce week-end à sa 13e journée. Le RCK, avec un match en retard, reste en tête du classement avec 21 points. L'ASFA-Y est désormais 12e après sa défaite face au Racing club de Bobo-Dioulasso.

Mauvaise période pour les protégés de la Princesse Yennega. En effet, depuis le début du championnat, l'ASFA-Y a du mal à s'imposer. Enchainant les défaites, le club Jaune et Vert a dû faire appel à Seydou Zerbo « Krol » mais rien ne semble vraiment évoluer dans le camp asfasien. En déplacement à Bobo-Dioulasso, ils ont été battus (1-0) par le Racing club de Bobo (RCB). Une défaite qui les enfonce d'avantage dans le classement.

L'EFO qui était opposée à KOZAF a tiré son épingle en battant les académiciens par deux buts à zéro. Au même moment, à Koudougou, un autre académicien, RAHIMO FC, chutait (1-0) face au BPS. Le duel des Bobolais, ASFB-AJEB, s'est soldé par un nul (1-1).

Le gros score de la Journée a été enregistré dans le match opposant l'USFA à USCO. Les militaires ne se sont pas fait prier pour gagner avec la manière (5-0). L'USFA occupe désormais la quatrième place.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net


Résultats de la 12e Journée

ASFB-AJEB : 1-1
USFA-USCO : 5-0
BPS-RAHIMO : 1-0
EFO-KOZAF : 2-0
Santos FC-Majestic FC : 2-2
RCB-ASFA : 1-0

Classement à l'issue de la 12e Journée

1-RCK : 21 points +9
2-RCB : 21 points +4
3-ASFB : 19 points +6
4-USFA : 17 points +8
5-AJEB : 17 points +6
6-EFO : 17 points +3
7-USO : 16 points +4
8-AS Police : 15 points +2
9-AS Sonabel : 14 points +2
10-RAHIMO : 14 points +2
11-Majestic FC : 13 points -4
12-ASFA-Y : 10 points -5
13-USCO : 10 points -9
14-KOZAF : 8 points -8
15-Santos FC : 5 points -9
15-BPS : 3 points -11

Viewing all 85984 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>