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Coopération Burkina-Canada : Un projet d'appui à la démocratie pour renforcer les capacités des parlementaires

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Le Comité directeur du Projet d'appui à la démocratie au Burkina Faso a tenu sa première réunion le 25 novembre 2016, à Ouagadougou. Cette rencontre avait pour objectif d'examiner le plan d'activités et le planning des activités prévues par ce projet. Ce projet financé par le Canada au profit du parlement burkinabè vise à favoriser les échanges d'expériences, le partage d'expertises, le partage de leçons apprises et le développement de capacités à travers des formations.

Le Burkina a connu une accélération de son histoire politique et sociale au cours de ces dernières années. L'insurrection populaire d'octobre 2014 et la transition qui a suivi a confirméà la face du monde la maturité du peuple burkinabè pour la préservation et le renforcement de la démocratie. La transition a débouché sur des élections libres et transparentes. Ainsi, les élections législatives ont permis la mise en place de la 7e législature et de l'ensemble de ses organes.Pour lui permettre de remplir pleinement sa mission, elle a besoin de renforcement de capacités. Et c'est dans cette logique que s'inscrit le Projet d'appui à la démocratie au Burkina Faso (PADEB).

La politique étrangère du Canada et son aide au développement international se fonde sur les valeurs de démocratie. C'est pourquoi, le Canada appuie le Burkina dans le cadre de ce projet. Doté d'un budget de 2,9 millions de dollars canadiens, ce projet vise principalement le renforcement des capacités des députés dans leur fonction de législation, de représentation et de contrôle de manière efficace, transparente et responsable de l'action du gouvernement.

Et, « la stratégie d'appui du Canada au Burkina en matière de démocratie est axée sur la participation des citoyens au processus décisionnel et en particulier une attention particulière aux femmes et aux filles. Nous soutenons les principes de gouvernance sur les règles de droits de la personne, sur l'établissement d'institutions efficaces et responsables », a précisé Vincent LETAPE, l'ambassadeur du Canada au Burkina.

Au cours de sa première réunion, le comité directeur du PADEB tenue le 25 novembre 2016 pour examiner le plan d'activités et le plan de travail.Avant même le lancement de la mise en œuvre du PADEB, le Centre parlementaire canadien qui est une organisation spécialisée et expérimentée dans les questions parlementaires a procédéà l'analyse des besoins, réalisé un sondage auprès de 72 parlementaires, consulté la société civile, l'exécutif et le judiciaire pour avoir leur perception de l'Assemblée nationale. Toute chose qui a permis au parlement burkinabè de se doter d'un plan stratégique 2016-2020 et un plan opérationnel.

Le 2e vice-président de l'Assemblée nationale burkinabè, Lona Charles OUATTARA, n'a pas manqué de remercier l'ambassadeur canadien pour tous les efforts que son pays déploie pour renforcer les capacités des membres du parlement burkinabè. Sans oublier le Centre parlementaire canadien.« A partir du moment où l'Assemblée nationale représente le peuple, il est indispensable que nous soyons les premiers à nous approprier le concept de la démocratie. Avant l'insurrection, l'Assemblée nationale ressemblait à une boite de transmission. Aujourd'hui, avec tous ces appuis divers, j'espère que nos camarades députés se mettront à l'école de la démocratie et voteront les lois selon leurs convictions et non guidés par leur parti politique », a-t-il souligné.

« Le Projet d'appui à la démocratie au Burkina Faso constitue un dispositif important dans les relations entre les deux pays et permet un arrimage au niveau des vecteurs de la démocratie que sont les parlementaires de part et d'autre. Nous avons la chance avec le Burkina de partager ces valeurs à la base. Ce projet est un élément essentiel dans notre relation bilatérale », a précisé l'ambassadeur canadien au Burkina.

Moussa Diallo
Lefaso.net


8e édition du festival Wed-bindé de Kaya : Rendez-vous du 8 au 10 décembre 2016

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Le comité d'organisation de la 8e édition du festival Wed-bindé de Kaya était face à la presse le jeudi 24 novembre 2016, à l'espace Gambidi à Ouagadougou. Il a annoncé les activités phares de la présente édition.

Organisé tous les deux ans, en alternance avec les journées économiques pour le développement de la filière cuir et peau et des pôles d'entreprises du Sanmatenga, le festival Wed-bindé compte parmi les initiatives de promotion culturelle connues au Burkina Faso. A quelques jours de l'événement, le comité d'organisation a décliné en substance, les activités au programme au cours de la conférence de presse organisée le 24 novembre 2016, dans la capitale burkinabè. Cette édition, placée sous le thème « la culture, un facteur de cohésion sociale », se tiendra du 8 au 10 décembre 2016 dans la région du Centre-nord.

Initié par l'Association culturelle Passaté (ACP), le festival Wed- bindé sera ponctué cette année par plusieurs activités dont entre autres, des soirées d'animation (compétition Wed-bindé, sept orchestres de la musique moderne venus de différents pays d'Afrique et d'Europe animeront également les soirées etc.), a précisé le président du comité d'organisation, par ailleurs président de l'ACP, S. Jacob Bamogo. Les ateliers de formation ne sont pas en reste (initiation d'environ 200 enfants à la danse, peinture, échasses, fabrication de masques, formation d'une dizaine de jeunes à l'écriture et à la déclamation de Slam…).

L'apothéose du festival sera marquée par une cérémonie de remise de prix aux trois meilleures compagnies en compétition. Aussi, le prix spécial Odile Bamogo sera attribuéà la meilleure danseuse du festival dans le but d'amener les populations du Sanmatenga à s'intéresser à la danse Wed-bindé et à s'y consacrer. Selon le président du comité d'organisation, ce festival vise plusieurs objectifs. Il va promouvoir, entre autres, la culture burkinabè, former des personnes en situation d'handicap moteur à la fabrication des foyers améliorés et des seaux métalliques ; contribuer à la promotion de l'économie locale.

Un budget prévisionnel de plus de 60 millions de F CFA

M. Bamogo a affirmé que du budget prévisionnel pour l'organisation de la cérémonie, le comité a reçu beaucoup de promesses. Mais au moment où il tenait la conférence de presse, confie-t-il, « je ne peux pas vous dire qu'on a même eu le tiers de ce qu'on devrait avoir comme budget ». Selon lui, cette situation s'explique par le fait que les gens ne s'intéressent pas à la culture. « Nous sommes tellement habitués à cela qu'on fait avec. Chaque fois à l'approche du festival, on essaie d'orienter les choses, de laisser tomber certaines choses. Ce sont les plus importants qu'on essaie de garder », a-t-il dit.

Pour cette édition 2016, le comité d'organisation a fait une exception. « C'est le décalage au niveau de la date. En effet, dans la région, on nous a demandé dans la mesure du possible de décaler la date pour accompagner les festivités du 11 décembre. Sinon, c'est le jeudi de la dernière semaine du mois de novembre. Et on espère que les responsables des festivités vont nous accompagner car nous on a accepté faire ce qu'ils veulent. Malheureusement à leur niveau jusqu'à présent, on n'a pas de bonne nouvelle », explique le président du comité d'organisation.
En termes d'innovations, il a relevé les deux ateliers. « Nous avons voulu à travers ces ateliers, aider d'autres personnes qui sont dans le besoin. On ne gagne presque rien et le festival depuis la création en 2002, on le tenait dans des salles, mais à un moment donné on a décidé de faire le spectacle en plein air. Donc, c'est pour vous dire qu'on ne gagne pas un franc dans ça. On veut juste faire la promotion du festival ».
L'ACP est l'émanation d'un groupe d'hommes et de femmes soucieux de valoriser les potentialités culturelles du Burkina Faso et en particulier de la région du Centre-nord, en vue de les rendre aptes à participer au développement économique du pays.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Hôpital Yalgado Ouédraogo : Abdoul Services aménage pour les Urgences

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Le Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO a vu l'aménagement d'un espace pour accueillir les accompagnateurs des malades et des matelas pour le renouvellement des salles des urgences médicales. Ce don est une initiative personnelle de monsieur Abdoul OUEDRAOGO à l'hôpital. C'est en présence du donateur et du directeur général de l'hôpital que la cérémonie de réception du matériel s'est effectuée. Une activité qui a eu lieu le 26 novembre 2016 à Ouagadougou.

Sept millions de FCFA, c'est la valeur totale du matériel offert par le PDG de l'entreprise Abdoul Services, Monsieur Abdoul OUEDRAOGO à l'Hôpital Yalgado. Un Don qui a servi à aménager un espace pour les accompagnateurs des malades et des matelas au nombre de quarante pour renouveler les salles des Urgences médicales.

Sur l'espace aménagé pour les accompagnateurs, il y a des téléviseurs écran plasma qui ont été installés pour que ceux –ci puissent avoir accès à l'information pendant leur séjour à l'hôpital. L'on a en plus de cela, la reprise totale du carrelage de la tombe de feu Yalgado OUEDRAOGO. Par ailleurs, ces différents dons permettront de soulager les malades et les personnes qui sont à leur chevet. C'est ce qu'a laissé entendre le Directeur général du centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO, monsieur Robert Bibia SANGARE.

Parlant de l'entretien de ces dons, Il a aussi souligné qu'il y aura une campagne de sensibilisation qui sera faite pour le bon usage du matériel. Pour le donateur monsieur Abdoul OUEDRAOGO, c'est un devoir pour lui d'aider son prochain et c'est ce qui l'a motivéà poser cette action à l'hôpital. Il a ajouté que « quand on vient à l'hôpital et qu'on remarque que les gens souffrent par manque de certaines choses, et quand on est humain et qu'on a la possibilité de les soulager, on ne peut que poser des actions allant dans ce sens ». Il a également lancé un appel à l'endroit de toutes les personnes de bonne volonté qui peuvent apporter leur soutien aux malades. Pour lui, le fait de venir en aide aux malades est un bien que l'on se fait soi-même. En rappel, cela fait dix ans que l'entreprise Abdoul Services est en partenariat avec l'hôpital Yalgado, mais ce don est une initiative personnelle de monsieur Abdoul OUEDRAOGO.

Yvette Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net

L'Afrique Danse à Ouagadougou : C'est parti pour la 10ème édition

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La 10e édition de la triennale, « Danse l'Afrique Danse ! » a officiellement ouvert ses portes ce samedi 26 novembre 2016 à Ouagadougou. Placé sous le thème « Mémoire et transmission », ce festival est un cadre de rencontres et de communion entre les artistes et leur public. La triennale « L'Afrique Danse à Ouagadougou ! » est placée sous le parrainage de Chantal Diallo, épouse du président de l'Assemblée nationale.

Du 26 novembre au 03 décembre 2016, Ouagadougou abrite la triennale « Danse l'Afrique Danse ! ». Il s'agit d'une semaine durant laquelle, spectacles de danses, concerts, conférences, expositions photographiques seront rendez-vous.

« C'est une chance extraordinaire de rassembler autant d'artistes au même endroit pour discuter, partager, danser et voir quelle est la meilleure manière de travailler ensemble. Nous n'avons pas tellement de possibilités en Afrique de voyager, d'aller voir les autres » a signifié Irène Tassembédo, coordonnatrice générale du présent festival qui est par ailleurs placé sous la direction artistique de Salia Sanou et Seydou Boro.

C'est plus d'une cinquantaine de compagnies invitées, plus de 300 artistes, administrateurs, techniciens et journalistes, qui prennent part à cette 10ème édition qui revisite l'histoire de Danse l'Afrique danse !, depuis sa création à Luanda en 1995. Il sera également question de la reprise de plusieurs pièces emblématiques transmises à de jeunes interprètes.

S'exprimant sur l'intérêt de la culture, la coordonnatrice générale Irène Tassembédo, a indiqué qu'il s'agit d'un instrument important qui permet de faire face aux conflits de ce monde. « Avec la culture, on peut construire beaucoup de choses. Par la culture, on a l'occasion de voyager ensemble, de se parler » a-t-elle soutenu.

Notons que la triennale « L'Afrique danse à Ouagadougou » bénéficie de l'appui financier de l'institut français de Paris, de la Fondation Total et du gouvernement burkinabè. La cérémonie d'ouverture a été ponctuée par la pièce Kombibissé d' Irène Tassembédo, une pièce qui aborde des questions brûlantes pour la jeunesse actuelle des villes africaines.

Nicole Ouédraogo
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Sondage Lefaso.net – OBASS Consulting : Un an après, que pensez-vous de la gouvernance du MPP ?

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Près d'un an après l'installation du pouvoir de Roch Kaboré, que pensez-vous de la gestion du pouvoir du MPP ? Comment appréciez-vous les performances des différents responsables politiques et administratifs ? Que pensez-vous de la gestion de la question sécuritaire, de la question de l'emploi ? La fête tournante du 11 décembre est-elle une bonne opération ? Autant de préoccupations sur lesquelles Lefaso.net et son partenaire OBASS Consulting veulent recueillir l'avis des Burkina dans ce sondage en ligne.

Pour participer, cliquez ici Sondage sur la gouvernance du MPP

Conférence des partenaires du PNDES : La mission préparatoire satisfaite

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(Paris, 27 novembre 2016) A quelques jours de l'ouverture des travaux de la conférence des partenaires du Plan national de Développement économique et social (PNDES) prévus les 7 et 8 décembre 2016 à Paris, le gouvernement du Burkina Faso veut s'assurer que l'organisation sera réussie. Une délégation conduite par le Secrétaire général du premier ministère, Bamory Ouattara, qu'accompagnait son homologue du ministère de l'économie et des finances, Séglaro Abel Somé, vient de séjourner dans la capitale française. Séances de travail avec l'ambassade du Burkina Faso à Paris, mais aussi avec les fonctionnaires de la Banque mondiale, dont le représentant résident à Ouagadougou, Cheick Fantamady Kanté, reconnaissance des lieux de la conférence, ont ponctué le menu du séjour de la délégation.

« Globalement, tous les points de préoccupation sont pris en compte », relèvera Bamory Ouattara, lors d'un debriefing avec l'ambassade. Les travaux se dérouleront au Centre Etoile Saint Honoré, dans le 8è arrondissement au cœur de Paris. Quelque 400 participants sont attendus à cette conférence, qui doit permettre au gouvernement du Burkina Faso de lever des fonds pour compléter son plan de développement 2016/2020. Plus de 5 000 milliards de FCFA doivent en effet être mobilisés par le biais de l'épargne nationale et régionale, la contribution des Burkinabè de l'extérieur, des partenaires techniques et financiers, mais aussi par le mécanisme du partenariat public-privé. La conférence de Paris s'inscrit dans cette perspective.

Une importante délégation comprenant une quinzaine de ministres et conduite par Paul Kaba Tiéba fera le déplacement de Paris.

Le PNDES qui se chiffre à plus de 15 000 milliards de FCFA s'articule autour de trois axes stratégiques. Le premier axe, « réformer les institutions et moderniser l'administration », est consacré au renforcement de la gouvernance dans ses dimensions politique, administrative, sécuritaire, économique et locale.
Le deuxième axe, « développer le capital humain », met l'accent sur l'éducation, la formation professionnelle et technique, la santé, l'accès à l'eau potable et à l'assainissement.
Quant au dernier axe, « dynamiser les secteurs porteurs pour l'économie et les emplois », il vise l'amélioration de la productivité agricole, l'accroissement de la valeur ajoutée des industries agroalimentaires et des industries de services.

R. A. Bambara, AmbabfPAris
www.ambaburkina-fr.org
www.facebook.com/ambabfparis
service.presse@ambaburkina-fr.org

Tournoi de l'UEMOA 2016 : Début raté pour le Burkina Faso

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Le Burkina a été battu ce dimanche 27 Novembre 2016 par le Sénégal en première journée de la 7e édition du Tournoi de l'UEMOA qui bat actuellement son plein à Lomé, capitale togolaise. Logés dans le groupe B avec le Sénégal, la Guinée Bissau et le Benin, les poulains occupent la dernière place.

Match à enjeux. Ainsi pouvait-on qualifier la confrontation en première journée du Tournoi de l'UEMOA 2016 entre les Etalons et les Lionceaux du Sénégal. Le Burkina, tenant du titre, entendait réaffirmer sa suprématie alors que le Sénégal cherchait à s'affirmer.

Cette première rencontre entre ces deux équipes à cette compétition qui a vu le jour en 2007 était le choc tant attendu de la première journée. Parti lentement après le coup d'envoi de l'arbitre togolais, le match a gagné en intensité et en animation. Les Burkinabè, qui avaient la maitrise de leur sujet dès l'entame du jeu, se font surprendre à la 12e minute par Badje Aliou du Sénégal. Profitant d'un cafouillage dans la défense burkinabè, il envoi la balle au fond des filets du portier burkinabè.

Fouettés dans leur amour propre, les poulains de Drissa Malo Traoré dit Saboteur, sortent de leur sommeil et de leur trop grande prudence. Ils multiplient les attaques. Et à la 25e minute, leurs efforts sont payés. Ismael Karambiri rend aux Sénégalais la monnaie de leur pièce en égalisant dans un cafouillage.

Le Burkina, victime d'une légèreté arbitrale ?

La rencontre suit son cours. Les assauts se multiplient. Les coups de sifflet également. La plupart contre les joueurs burkinabè. Les cris de désapprobation de la poignée de supporters venus au stade se font entendre. Certains, même des joueurs dénoncent un arbitrage partial en leur défaveur. « Lorsqu'il sifflait tout le temps contre nous, je suis allé vers lui pour me plaindre et il a menacé de donner un carton jaune si j'insistais », témoigne un joueur sur le terrain.
Dans ce jeu très serré tactiquement, le juge de la partie renvoie les deux équipes aux vestiaires pour la pause. Chaque entraineur en profite pour remettre de l'ordre dans la tête de ses poulains.

Gagner les prochains matchs pour rester en course

De retour des vestiaires, les 22 acteurs s'empoignent sans round d'observation. Les Burkina prennent une ascension sur leur vis-à-vis. Ils s'offrent les meilleures occasions de buts. Mais les dieux de la chance n'étaient pas burkinabè. A la 88e minute, Razack Benin manque de reprendre une balle qui trainait dans la surface de réparation sénégalaise. Mais la 89e minute, coup de sort. L'arbitre siffle une faute contre les Etalons à environ 25 mètres du camp burkinabè. Ibrahim Niane se charge de l'exécution. Mohamed Bailou, le portier burkinabè, se laisse surprendre par un tir millimétré. On joue maintenant la 90e minute, le Sénégal mène par deux buts à un. Les Etalons sont désormais défaits. Un silence lourd s'abat sur le Stade de Kégué. Le mal était maintenant fait. Le coup de sifflet final intervient sur cette marque.

Désormais derniers de leur poule avec zéro point, les Etalons devront gagner leurs prochains matchs contre la Guinée Bissau et le Benin pour espérer poursuivre la compétition. Y arrivent-ils ? Rendez-vous le 29 Novembre face à la Guinée Bissau.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Recherches scientifiques et innovations : La 11e édition du FRSIT a refermé ses portes

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Débutée le 19 novembre dernier, la 11e édition du Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques a refermé ses portes le 26 novembre à Ouagadougou. Des conférences débats, des tables rondes, des ateliers et une exposition des innovateurs et chercheurs étaient au programme de cette édition qui avait pour thème, « Adaptation et résilience au changement climatique pour un développement durable : place et rôle de la science, de la technologie et l'innovation ». Le jury a dévoilé le palmarès lors de la cérémonie de clôture.

Trois conférences, quatre tables-rondes sous forme de panels(15), des ateliers scientifiques (pour partager les résultats de recherche avec la communauté scientifique et les utilisateurs potentiels des résultats), des expositions. Ce sont les activités qui ont marqué la 11e édition du Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT). On pourrait également ajouter la décoration des chercheurs et innovateurs le 25 novembre dans l'ordre des officiers et chevaliers des palmes académiques.

« La XIe édition du FRSIT aura tenu toutes ses promesses », a dit la directrice du FRSIT, Marie-Thérèse Arcens/Somé pour qui les résultats engrangés « attestent sans complaisance de l'atteinte des objectifs fixés ». Elle en veut pour preuve la qualité des produits, leur pertinence avec le thème de l'édition.

Le jury a quant à lui, eu fort à faire. Il a reçu au total 109 dossiers de candidature. 32 relatifs aux innovations et inventions ; 26 en rapport avec les résultats de recherche sous forme de communications scientifiques et de posters ; 13 relatifs à la restauration ; et 38 dossiers relatifs à l'espace jeunes.

Mais parce que certains dossiers n'étaient pas en adéquation avec le thème de l'édition, ils ont étéécartés. Et finalement, 42 prix dont 16 pour les communications scientifiques et les posters ; 7 pour les inventions, innovations ; 4 pour la restauration ; 15 pour l'espace jeunes, ont été décernés.

Le prix du président du Faso, l'un des plus convoités est scindé en trois prix, dont un prix dans la catégorie Communication et deux prix dans la catégorie Innovation.

Dans la catégorie communication, le prix récompense les travaux de recherche qui contribuent à la réalisation d'un objectif prioritaire de développement dans un contexte de changement climatique. D'un montant de 2 500 000 F, le prix est alléà l'équipe de chercheurs Lardia Ali Bougma, Mahamadou Sawadogo, Hamed Mahamadi Ouédraogo sur le thème, « Impact du changement climatique sur la diversité génétique : une étude de cas à partir d'une collection de variétés traditionnelles de mil (pennisetum glaucum(L.) R. Br du Burkina Faso ».

Dans la catégorie innovation, le prix récompensant la meilleure innovation de la 11e édition a été attribuéà Boubacar Zongo et Tibila Oumar Rouamba pour leur innovation La presse bloc multifonctionnel solaire. Ils engrangent la somme de 2 millions de F CFA.

Le 2e prix du président du Faso d'une valeur de 1 million de F CFA qui récompense l'innovation représentant la meilleure applicabilité a été décroché par Salif Jean-Pierre Dondassé pour son incinérateur de type wam zanga( Destruction des déchets biomédicaux : ‘'Wamzanga'', la trouvaille de Dondassé).

Rendez-vous est donc pris pour la 12e édition qui aura lieu dans deux ans.

Cheick Sawadogo
Lefaso.net


Fête nationale du 11 décembre à Kaya : Les infrastructures coûteront environ 19 milliards de F CFA

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La fête nationale du 11 décembre est une commémoration tournante et elle a lieu cette année à Kaya, chef-lieu de la province du Sanmatenga dans la région du Centre-Nord. A quelques jours du début de la célébration du 56ème anniversaire de l'accession du Burkina Faso à son indépendance, nous avons rencontré le secrétaire permanent du comité national d'organisation, l'administrateur civil Khalil Bara.

Lefaso.net : A moins d'un mois de la commémoration de la fête nationale, est-ce que vous pouvez revenir sur le thème de cette rencontre d'importance et son choix ?

Khalil Bara (KB) : Merci de nous avoir rendu visite à notre siège. Avant toute chose, je tiens à vous rappeler que le secrétariat permanent du comité national d'organisation de la fête nationale, est en même temps le siège du comité national d'organisation de la fête nationale du 11 décembre.

Le thème de cette année est : « Démocratie, défis sécuritaires et progrès économique et social ». Ce thème a été choisi par le conseil des ministres parce que pour chaque commémoration, il a été arrêté que le thème reflète les préoccupations du moment.
Et comme vous le voyez, le thème de cette année prend en compte des paradigmes clés comme la démocratie, les défis sécuritaires et les progrès économique et social.
Même si le pays est dans une marche démocratique et qu'il n'y a pas la sécurité, c'est sûr que les institutions républicaines seront menacées. Et en même temps, cela peut freiner les progrès économique et social du pays.

Toutes ces notions sont liées et je pense que c'est cela qui a amené le gouvernement à choisir en conseil des ministres, ce thème pour la commémoration du 56è anniversaire de la fête de l'indépendance de notre pays.

Lefaso.net : Les choses sont-elles fin prêtes et bien planifiées côté programme d'activités ?

KB : Pour aborder ce défi d'organisation de la fête nationale de façon tournante, l'Etat s'est doté d'un certain nombre de moyens dont le comité national d'organisation de la fête nationale du 11 décembre. Ce comité est organisé en commissions au nombre de neuf et est piloté par le ministre en charge de l'administration du territoire qui en est le président.

Début juillet, toutes les commissions ont commencéà travailler et jusqu'à présent, nous sommes à un niveau très avancé du programme d'activités du comité national d'organisation, mais aussi du comité régional. Car au niveau régional également, il y a le comité régional d'organisation qui à ce niveau est dirigé par le gouverneur de la région.

Lefaso.net : En termes d'innovations, qu'est-ce qui fera la différence de ce 11 décembre 2016 d'avec les éditions passées ?

KB : En termes d'innovations, c'est vrai qu'on a quand même une nomenclature des activités avec laquelle nous travaillons. Il faut dire qu'il y a deux volets en fait dans l'organisation des festivités du 11 décembre.

Il y a le volet investissement en infrastructures d'accueil mais aussi en unités socio-économiques pour aider la ville qui accueille àêtre vraiment prête pour recevoir non seulement les officiels, les invités spéciaux, les défilants et les forces vives de la région. Et c'est le comité national d'organisation qui s'occupe de la construction, de la supervision et de la remise des infrastructures aux bénéficiaires. A ce niveau, on peut dire que nous sommes prêts avec naturellement quelques retards. Mais nous pensons que d'ici la fin du mois de novembre, on pourra récupérer les clés non seulement des villas des forces vives, mais aussi probablement les infrastructures réalisées dans le cadre 11 décembre.

L'autre aspect concerne l'organisation pratique des festivités par un certain nombre de commissions.

Il y a le thème qui a été déjà développé depuis le 12 novembre dernier à Kaya. Et nous avons fait le tour des autres provinces pour animer des panels et développer des sous-thèmes en rapport avec le thème général, afin que les populations puissent s'approprier réellement le thème de la fête et participer pleinement aux festivités. Donc la commission thème a débuté avec ses travaux.

La commission sport a également démarré avec les compétitions pour la coupe de l'indépendance, de même que d'autres activités qui seront réalisées par cette commission.

La commission parade est en train de s'affairer pour que le défilé civil et militaire soit de qualité et comble les attentes des populations.

Il y a la commission transport logistique qui doit amener tout le matériel civil et militaire dont les engins lourds et les autres matériels destinés au défilé. La commission est en train de travailler pour acheminer tout ce matériel à Kaya.
Les autres commissions sont aussi à pied d'œuvre et travaillent afin que tout se passe bien et pour que la fête soit belle.

Lefaso.net : Qu'en est-il de l'aspect sécuritaire lorsqu'on sait qu'un grand monde va se retrouver à Kaya et vu les attaques terroristes auxquelles est confronté le pays. Pouvez-vous rassurer les populations à ce niveau ?

KB : Bien. Nous avons une commission sécurité présidée par les grands chefs de la sécurité de notre pays. C'est une commission qui regroupe pratiquement l'ensemble des corps de défense et de sécurité de notre pays. Alors, je crois que cette commission fera son travail et nous espérons que nous allons passer des moments paisibles dans l'ambiance festive à Kaya et qu'il n'y aura pas de problèmes sécuritaires. En tout cas, ce problème a été pris à bras le corps.

Lefaso.net : En tant que secrétaire permanent des festivités des 11 décembre, qu'-est-ce que vous pensez qui aurait pu être fait pour rendre cette édition plus attractive et belle ?

KB : Nous avons beaucoup d'ambitions pour cette fête parce que c'est l'occasion pour les populations de pouvoir bénéficier aussi d'investissements de la part de l'Etat. Malheureusement, les moyens mis à la disposition du comité national d'organisation pour ces aspects investissements surtout, n'ont pas toujours suivi compte tenu du fait que le pays connait aussi des difficultés économiques.

Sinon, je peux dire que l'Etat a fait un effort de dégager au niveau de son budget pour la loi de finance de 2015, un montant d'environ 19 milliards de F CFA pour réaliser les infrastructures.

Nous avons les routes qui coûtent excessivement cher. A ce sujet, nous avons pu réaliser 33 kms de voies bitumées à Kaya. Nous avons aussi pu construire une salle polyvalente qui peut accueillir 1500 à 2000 personnes ; un village artisanal parce que vous savez que Kaya, c'est la ville des cuirs et peaux et que beaucoup d'artisans peuvent trouver leurs comptes à travers ce village artisanal ; une auberge de haute qualité qui servira pour les autres activités à venir à Kaya en termes de capacité d'accueil et d'hébergement ; la maison de l'appelé qui peut recevoir au minimum 200 personnes ; le stade régional avec comme innovation du gazon synthétique etc. Voilà en tout cas un certain nombre d'infrastructures que nous avons pu réaliser pour la ville de Kaya.

Au niveau même du défilé, beaucoup de défilants vont participer avec du Faso Dan Fani, une introduction qui vise à valoriser le tissu traditionnel burkinabè.
Sur le plan purement local, il y a des initiatives qui sont en train d'être prises pour donner une touche particulière de ce que les gens de Kaya et de la région du Centre-Nord savent faire.

Lefaso.net : Avez-vous un appel particulier à lancer à quelques jours du début de la commémoration de la fête nationale à Kaya ?

KB : L‘appel que nous avons à lancer c'est surtout à l'endroit de tous les fils et filles de la région du Centre-Nord.

C'est leur dire que c'est la commémoration de la fête nationale qui a été délocalisée dans leur localité. Et à ce titre, ils auront toutes les autorités d'un certain niveau à Kaya. En commençant par les premières autorités, le chef de l'Etat ; le Premier ministre ; les présidents d'institutions ; les ambassadeurs ; les invités spéciaux ; les forces vives de la région ; les populations d'autres provinces ; en un mot un monde très important qui sera à Kaya.

Pendant pratiquement 10 jours, nous avons une gamme d'activités que nous avons proposées au niveau local qui a lui aussi, ses activités festives qu'il propose aux populations.

Donc pendant ce temps, la ville de Kaya sera très animée avec du cinéma ; des inaugurations ; la prestation des lauréats de la semaine nationale de la culture ; des concerts ; des feux d'artifices et j'en passe.

C'est dire que toute l'attention des populations burkinabè et même d'ailleurs sera tournée vers Kaya pendant au moins ces 10 jours.

Nous demandons alors aux populations de Kaya et des localités environnantes, de s'impliquer véritablement dans l'organisation et la réussite de ces activités en sortant massivement accueillir les autorités et participer aussi pleinement à la fête. Car c'est pour elles que l'Etat a fait les différents investissements et a consenti autant d'efforts pour que la fête soit belle.

Propos recueillis par Angelin Dabiré
Lefaso.net

Assemblée Consulaire Régionale des Hauts-Bassins : Lassiné Diawara nouveau président

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La cérémonie d'installation officielle des membres de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso de la région des Hauts-Bassins s'est tenue ce samedi 26 novembre 2016 à Bobo-Dioulasso. Au nombre de 30 élus consulaires, ils constituent désormais les membres de l'Assemblée Consulaire Régionale de la région des Hauts-Bassins avec pour président Lassiné Diawara.

Elus le 13 novembre dernier, les 30 élus ont procédé par la suite à l'élection du bureau de l'Assemblée Consulaire qui a donné comme président Lassiné Diawara, vice-président Siénou Al Hassane et secrétaire Nacanabo Juste Siriac Windpouire. Conformément à l'article 36 du régime électoral de la CCI-BF approuvée par le décret n°2015-1386/PRES/TRANS/PM/MICA/ MEF/MJDHPC du 20 novembre 2015, ils ont été officiellement installés dans leur fonction ce samedi 26 novembre 2016 par le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Bernard Béba pour un mandat de 05 ans. Ils ont la lourde responsabilité de travailler à redorer les choses pour que l'activitééconomique puisse reprendre et que afin la région des Hauts-Bassins puisse regagner vraiment ses lettres de noblesse et répondre à son nom de région économique du Burkina Faso.

Le nouveau président Lassiné Diawara, qui place son mandat sous le signe de la relance économique des Hauts-Bassins et au-delà de tout le Burkina Faso, prend l'engagement de ne ménager aucun effort pour la réussite de cette mission. A travers son programme « agissons ensemble pour le développement durable des entreprises de la région des Hauts-Bassins », il entend mener des actions en faveur des entreprises autour de 08 priorités à savoir :
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Romuald Dofini
Lefaso.net

Décès de Mme OUEDRAOGO née SARE Virginie : Faire part

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« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais » Jean 11 : 25-26

Sa Majesté le Naaba KANGO, chef de canton de SAO

La grande famille OUEDRAOGO à SAO, Zan, Nabraboogo, Boussé, Ouagadougou,
La famille SARE à Lourgoho, Garango, Ouagadougou, Abidjan,
Les familles alliées, PANGO, ZOURE, BANSE, CAU, COMPAORE, NIKIEMA, BATIENON, KABORE, BADO à Ouagadougou, Abidjan, Paris, Toulouse, Varese, Bretagne,

Monsieur OUEDRAOGO K. Edouard, Inspecteur de l'enseignement du 1er degréà la retraite à Ouagadougou

Monsieur OUEDRAOGO Laurent, Contrôleur des eaux et forêts à la retraite à Ziniaré et ses frères

Les frères et sœurs de la défunte
Germaine à Tenkodogo, Léonard à Ouagadougou ; Cécile à Ouagadougou

Les enfants
Patrick à Varese en Italie, Daniel à Toulouse en France, Joseph Fonctionnaire des douanes à Kantchari, Oswald Chef d'agence UBA à Diébougou, Roch Manager en communication et Appui aux Organisations de la Société Civile à WaterAid, Nadia à Ecobank Ziniaré, Pélagie à la Générale des Assurances à Ouagadougou, Aida à Airtel Ouagadougou

Les petits enfants

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, sœur, fille, mère, marâtre, grand-mère, Mme OUEDRAOGO née SARE Virginie, attachée de santéà la retraite le lundi 28 novembre 2016 à Ouagadougou.
La veillée de prière aura lieu au domicile de la défunte sis aux 1200 logements le Mardi 29 novembre 2016 à 20h00.

L'absoute est prévue pour le mercredi 30 novembre 2016 à l'Eglise Saint Camille à 09h 00 suivie de l'enterrement le mercredi 29 novembre 2016 au Cimetière de Gounghin à 11h 00.

Que son âme repose en paix !!!

Test de recrutement d'étudiants en première année de Licence Communication et Journalisme : Les résultats seront proclamés le jeudi 1er décembre 2016

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Le Chef de département Communication et Journalisme de l'Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO a le plaisir d'informer le public que les résultats du test de recrutement d'étudiants en première année de Licence Communication et Journalisme seront proclamés le jeudi 1er décembre 2016 à partir de 10h00 puis affichés à l'UFR/LAC et au département de Communication et Journalisme.

Les candidats admissibles sont convoqués pour l'épreuve orale le vendredi 2 décembre 2016 à partir de 7h30 au département de Communication et Journalisme.

Ouagadougou le 28 novembre 2016

Le chef de département
P.O Dr BAZYOMO Emile Pierre

Grève du SYNTSHA : Pour l'ADF-RDA, l'absence de service minimum est une démission de l'Etat

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Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l'Alliance pour la Démocratie et la Fédération - Rassemblement Démocratique Africain (ADF-RDA) s'est réuni en sa séance ordinaire le samedi 26 novembre 2016 sous la présidence de Maître Gilbert Noël OUEDRAOGO, président du parti. Cette réunion a permis d'aborder plusieurs sujets relatifs à la vie du parti, à la situation politique nationale, à la commission constitutionnelle, aux activités du Chef de File de l'Opposition Politique (CFOP) et de la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation nationale (CODER).

Avant d'aborder les différents points inscrits à l'ordre du jour, le SEN a observé une minute de silence, en mémoire de toutes les filles et tous les fils de notre pays qui ont récemment perdu la vie.

Evoquant la vie du parti, le SEN a été informé d'une récente mission du parti à Bobo Dioulasso. Cette mission a permis aux cadres du parti de rendre des visites de courtoisie à des personnes ressources du parti, d'organiser une rencontre avec les secrétaires généraux des arrondissements et des communes rurales, de prendre acte officiellement de l'adhésion de nouveaux militants au parti.

Concernant l'actualité politique nationale, marquée par la question à polémique relative à la dotation des tablettes électroniques des députés par la société Huwei, le SEN a instruit les députés de l'ADF-RDA de travailler à mettre à la disposition du parti et du peuple, de plus amples informations concernant cette affaire. Le SEN invite par ailleurs nos gouvernants àêtre des exemples de vertu.

Abordant la situation sociale notamment les grèves des différents syndicats (santé, impôts et domaines, éducation, médias publics, etc.), le SEN a déploré l'absence de réglementent des différentes crises qui a conduit à un raidissement des différentes positions. Le SEN a regretté le fait que cette situation ait malheureusement conduit à des conséquences désastreuses en termes de pertes de vies humaines, de souffrance incommensurable des malades et de pertes de ressources financières importantes. Sur ce point, le SEN a tenu à présenter, au nom du parti, ses sincères condoléances aux familles des disparus, tout en interpellant le gouvernement sur la nécessité de son engagement définitif à trouver les solutions idoines, urgentes et durables afin d'éviter que notre peuple n'ait plus à payer ce lourd tribut.

Pour le SEN, le gouvernement doit savoir que c'est de sa part une démission abjecte et totale que de laisser la population désemparée et sans recours et de vouloir la prendre à témoin de son inaction présentée comme la faute de celui d'en face, pire, de vouloir la remonter contre les syndicats. Il est bon de rappeler à toute fin utile, qu'il est du devoir des gouvernants, de négocier avec les syndicats pour apaiser le climat social, surtout qu'ils ne sont pas étrangers aux problèmes de la nation. Le délai de préavis de grève a pour but essentiel de permettre au gouvernement de prendre les dispositions qui s'imposent pour l'organisation d'un service minimum au bénéfice du peuple. En tout état de cause et quelles que soient les justifications avancées, cette démission du régime n'est que la traduction visible d'une faillite de l'Etat et de l'agonie du sens de l'humain dans notre société.

Rappelons-nous la réaction du nouveau-ancien pouvoir qui rétorquait, lorsque l'opposition passait au peigne fin les cents (100) premiers jours de gestion du pouvoir, qu'il n'était pas encore à une année de gestion. A ce jour, près d'un an après sa prise de pouvoir, il peine à trouver des solutions à la misère ambiante du peuple auquel, il demande d'attendre cinq (05) années avant de bénéficier de la mise en œuvre de son programme. A ce rythme, en 2020, on nous demandera un nouveau mandat pour la mise en œuvre du programme 2015-2020.

Avant de lever la séance, le SEN a été informé de l'avancement des travaux de la commission constitutionnelle, du programme d'activités du CFOP ainsi que de celui de la CODER.

ADF-RDA : Paix - Liberté - Justice.

Ouagadougou le 26 novembre 2016

Pour le Secrétariat Exécutif National,
Le Secrétaire Général
Me Bouba YAGUIBOU

Messe de rentrée universitaire : L'Institut Polytechnique Shalom met le seigneur au centre des études

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L'institut privé polytechnique shalom (IPS) a organisé sa messe de rentrée ce samedi 26 novembre 2016. Cette célébration qui a eu pour siège le local de l'institut, situé dans la zone de Tanghin, a connu l'assistance d'un doyen du domaine du journalisme, à savoir madame Béatrice DAMIBA.

Comme à l'accoutumée, l'Institut privé polytechnique shalom (IPS) a confié son année académique au seigneur. Et c'est dans une ambiance de sainteté qu'étudiants, agents des administrations, parents et amis ont prêté oreille à l'homélie de l'Abbé Bertrand Samkima et de l'Abbé Martin. En bref, cette célébration eucharistique vise à assurer une année académique dans la paix et le dévouement dans les études.

A l'issue de la messe, le directeur général de l'institut le Dr. Martin Tiendrébéogo a tenu a adresser un mot aux étudiants. « Les études universitaires sont l'un des meilleurs instants de la vie d'un étudiant. Et il faut vraiment profiter de ce moment pour vous construire intellectuellement, mais également pour forger votre caractère », a-t-il conseillé. Aussi, il a exhorté les étudiants à viser l'excellence car dit-il, « Ceux qui sont excellents tirent toujours leur épingle du jeu ».

En plus, cette journée a été l'occasion de remettre des tablettes électroniques aux trente premiers étudiants inscrits, toutes filières confondues. Ce don serait selon le coordinateur adjoint du mouvement Shalom, le Dr. Issa Kobyagda, « un moyen additionnel du mouvement shalom d'accompagner les étudiants ». Aussi, il a ajouté qu'une autre vague de tablettes électroniques serait en commande pour la gratification des majors de promotion de l'année écoulée.

L'institut polytechnique privé shalom est un institut d'enseignement supérieur et de recherche scientifique du Burkina Faso. Il a été créé en 2009 par le mouvement shalom Burkina. Ainsi, l'IPS fonde sa formation sur le système Licence- Master- Doctorat (LMD) et offre trois filières de formation que sont la filière Agroéconomie, la filière communication-journalisme et la filière Science Juridique et politique.

Yasmine K. Sawadogo (correspondante)
Lefaso.net
www.ipshalom.org

CMA de Saponé : « Solidarité Santé» et ses partenaires sont encore passés par-là

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Le CMA de Saponé fait partie des établissements sanitaires les plus privilégiés au Burkina, dira-t-on avec cet habitant de la « Cité du chapeau ». En jumelage avec la ville de Brest en France, la commune rurale de Saponé a vu ses centres de santé bénéficier, depuis maintenant deux décennies, d'énormes appuis via l'association Solidarité Santé. Cette année encore, Solidarité Santé et ses partenaires (dont Electriciens Sans Frontières, France) ont procédéà des travaux de modernisation et d'adaptation des infrastructures, notamment des installations en électricité. C'est donc un CMA aux installations plus aptes et plus sécurisées qui a été remis ce vendredi, 25 novembre 2016 aux populations de cette commune située à une quarantaine de kilomètres au Sud de la capitale, dans la province du Bazèga (région du Centre-sud).

C'est par une cérémonie sobre mais pleine de portée, que les responsables du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) ont traduit leurs reconnaissances à leurs partenaires pour cette n-ième« grosse contribution »à l'amélioration des conditions de vie des populations de cette commune et environnants. En effet, depuis 1994, l'association Solidarité Santé est en action dans cette localité grâce aux opérations de jumelage entre la ville de Brest (France) et la commune rurale de Saponé.

Pour la représentante du Médecin-Chef du district (MCD), Safiatou Zongo, cela fait 22 ans d'accompagnement au cours desquels, le CMA a bénéficié de plusieurs réalisations de Solidarité Santé (dont la construction des bâtiments du laboratoire, de la pédiatrie, un raccordement en eaupotable et la réalisation de plusieurs travaux d'électricité). Chaque année, l'association envoie également au CMA,du matériel médico-technique. Pour ces travaux en réception, Mme Zongo a rappelé que le CMA avait un souci dans les installations électriques, si fait qu'il fallait changer d'ampoules plusieurs fois dans la semaine. Aussi, cette défectuosité des installations limitait la capacité d'accueil du centre et réduisait ses services (cas des examens complémentaires). Outre cet aspect, ‘'beaucoup de matériels ont péri à cause de ces installations défectueuses''. Ces installations qui ne permettaient pas non plus un bon éclairage à l'intérieur du CMA étaient également un risque d'insécurité pour le personnel soignant et pour les malades et leurs accompagnants. D'où toute la légitime satisfaction de l'ensemble des bénéficiaires.

Selon son président, Gilles Pérouas, Solidarité Santé (bras armé de la ville de Brest pour toutes les opérations de santé)a contacté un de ses partenaires, spécialiste du domaine, Electriciens Sans frontières, qui a bien voulu prendre en charge cette opération (matériellement et financièrement). Solidarité Santé estdonc intervenue dans le financement des containers (transport du matériel) et a assuré la liaison avec un certain nombre de partenaires administratifs et le contrôle des travaux sur le terrain. Se félicitant de la qualité des travaux, Gilles Pérouas a également loué le système de sécurité doté par ces installations grâce auquel, l'alerte est enclenchée en cas de faille dans le circuit. Gilles Pérouas a donc exhortéà un entretien judicieux de ces travaux avant de rassurer que son association entend poursuivre ses actions en faveur du CMA et des CSPS de la commune de Saponé.
Le représentant du chef de Saponé a, au nom des populations, remercié les donateurs et l'entreprise qui a exécuté les travaux car, pour lui, les conséquences d'une mauvaise installation électrique sont énormes.

Pour ces travaux d'adaptation et de modernisation, c'est NET-ELEC (Nouvelle entreprise des technologies électriques) qui a été retenue au regard de ses compétences, valeurs surtout de son offre technique. Un choix que l'ensemble des parties ontmagnifié au terme des travaux. ‘' L'entreprise NET-ELEC a fait un travail formidable. Au-delà même de la prestation, le directeur général de NET-ELEC a mis la main à la poche dans la réalisation de ce projet et ça, il faut aussi le souligner'', a soutenu en substance, la délégation de l'association Solidarité Santé.

« Ces travaux se sont déroulés en deux phases. La première phase à consister essentiellement à reprendre toutes les alimentations électriques de chaque bâtiment avec des câbles fournis par Electriciens Sans Frontières (partenaire de projet de Solidarité Santé). Il y avait effectivement dans les installations du CMA, des câbles qui n'étaient pas,soientprotégés soient adaptés. La deuxième phase à consister à poser des équipements à l'intérieur de chaque bâtiment pour des systèmes de protection. (...). Pour ce projet, il faut dire aussi que notre connaissance de la localité a été un avantage parce que, c'est nous qui avons aussi réalisé le réseau électrique de la ville même de Saponé.En termes de difficultés, elles se limitaient essentiellement au plan organisationnel parce que, travailler dans un établissement de santé est très délicat ; il faut impérativement travailler à ne pas rompre la continuité du service, on ne peut pas dire aux patients de rentrer. Il fallait donc pouvoir gérer et nous l'avons reçu grâce aussi à la compréhension du personnel à qui je tire mon chapeau.On peut dire à ce jour, que les installations électriques du CMA de Saponé respectent les normes en la matière », aexpliquéle directeur général NET-ELEC, Bénéwendé Pascal Kafando.

« Ils (Solidarité Santé, Electriciens Sans Frontières, ndlr) ont fait œuvre utile pour la localité de Saponé. NET-ELEC dit sa disponibilitéàêtre aux côtés du CMA pour l'entretien de ces installations ; parce qu'on a beau avoir des installations, des équipements neufs et de qualité, si derrière il n'y a pas une utilisation adéquate, s'il n'y a pas d'entretien, il va sans dire que ces installations ne vont pas durer », a recommandé le directeur général de NET-ELEC (http://www.netelec-burkina.com), spécialisée dans les travaux et études électriques, les réseaux moyenne et basse tensionsainsi que dans les énergies renouvelables.

O.L.O
Lefaso.net


Bobo-Dioulasso : Le conseil municipal de Poa a échangé avec ses ressortissants

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Le maire de la commune de Poa, El Hadj Daouda Bagué a rendu une visite de courtoisie aux ressortissants de Poa vivant à Bobo-Dioulasso ce samedi 26 novembre 2016. Cette visite avait pour objectif de leur présenter l'exécutif du conseil municipal, leur donner quelques grands axes du développement et les motiver pour leur accompagnement du développement communal.

Ils étaient nombreux, ces ressortissants de Poa vivant à Bobo-Dioulasso sortis soutenir la délégation communale venue de Poa. Selon le maire de Poa, El Hadj Daouda Bagué, les ressortissants qui vivent à Bobo-Dioulasso ont toujours été les acteurs majeurs dans le développement de ladite commune. « Et nous sommes venus leur rendre visite pour leur présenter l'exécutif du conseil municipal, leur montrer notre vision de développement, leur donner quelques grands axes du développement et recueillir leurs avis et les motiver en somme pour accompagner le développement de leur commune » ; a-t-il martelé.

Selon lui, le développement d'une commune passe par le développement des services sociaux de base pour les populations. C'est pourquoi, ils entendent non seulement mettre l'accent sur la promotion de l'éducation en transformant toutes les écoles sous paillotes en écoles bâties d'ici 2020, mais aussi de construire de nouvelles infrastructures sanitaires pour faciliter l'accès au service de santé et favoriser l'accès à l'eau, tout en développant des infrastructures routières.
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Romuald Dofini
Lefaso.net

Situation nationale : Les propositions de l'IPD

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L'Initiative pour la Paix et le Développement (I.P.D.), a observé l'évolution de la vie politique, économique et sociale. L'association pour la promotion et la défense de la paix pense que le développement tant réclamé par le peuple burkinabé n'est possible que dans un climat de véritable paix.
l'I.P.D. après une analyse simple a décidé de s'adresser au peuple.

Le Burkina Faso, notre pays est à un tournant décisif de son avenir. Il nous appartient tous, de jouer notre partition afin qu'il y ait un avenir radieux pour le Burkina et les Burkinabè .Nous devons quitter le domaine du verbe, des rêves, des commérages et des pensées négatives pour que le développement devienne enfin une réalité. L'I.P.D. veut éclairer toutes les composantes de notre société afin d'éviter des erreurs et des écueils fatales et dangereuses. L'I.P.D. pense que rater ce virage, c'est aller dans l'abîme pour longtemps. Mieux vaut prévenir que guérir dit-on. L'I.P.D. vous prévient !

Faisons un petit rappel historique !

Le 11 décembre 1958, la Haute Volta (Burkina Faso aujourd'hui) obtint le statut de République autonome et accède à sa souveraineté internationale (indépendance) le 5 août 1960. Le 7 septembre 1958, Son Excellence Monsieur Maurice YAMEOGO devient le Président du Conseil des Ministres. Le 11 décembre 1959, Son Excellence Monsieur Maurice YAMEOGO devient chef de l'Etat avec le titre de Président de la République de Haute Volta.

De 1960, date de l'accession à l'indépendance, au 29 décembre 2015, date de l'installation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE au pouvoir, le Burkina Faso a connu une vie politique marquée par une alternance de régimes constitutionnels et de régimes d'exception. Pour nous résumé, nous disons que :

Primo, feu SEM le Président Maurice Yaméogo est arrivéà la tête de notre pays du fait du colonisateur français. A ce titre il a proclamé l'indépendance.

Secundo, du 3 janvier 1966 au 29 décembre 2015, le Burkina Faso a été dirigé par des militaires, par la hiérarchie militaire. Même SEM Michel KAFANDO Président pendant la Transition fut la proposition et le choix des militaires, avant d'être entériné par la commission de 23 membres. C'est dire que pendant cinquante (50) ans, soit un demi-siècle, la vie politique burkinabéétait animée directement et/ou indirectement par la hiérarchie militaire.

Tertio, du 27 octobre 1987 au 31 octobre 2014, soit vingt sept (27) ans, un seul homme, militaire, SEM le Président Blaise COMPAORE, son clan et sa famille ont pris en otage le Burkina Faso.

Quarto, Le 30 octobre 2015 se tiennent les élections couplées (présidentielle et législative). Tout le monde est d'accord pour dire que ces élections furent libres, démocratiques et transparentes. La commission électorale Nationale Indépendante (CENI), pour une fois, sous la houlette de la transition a travaillé en toute indépendance sans influence des partis en compétition.

Le candidat du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), Monsieur Roch Marc Christian KABORE est proclamé vainqueur à plus de 53% des suffrages exprimés.

Enfin, le 29 décembre 2015, SEM Roch Marc Christian KABORE devient le Président du Burkina Faso, de tous les Burkinabè.

Par ce bref rappel historique, nous voulons attirer l'attention du peuple burkinabé sur la nature du pouvoir actuel.

SEM le Président Roch Marc Christian KABORE est le tout premier Président civil, démocratiquement élu par le peuple burkinabé depuis l'accession à notre souveraineté internationale le 5 août 1960. De plus, il arrive à la tête de l'Etat après une insurrection populaire. Cela est très important pour comprendre la suite

C'est dire que le Président KABORE est dans une situation exceptionnelle et a hérité d'une situation politique, économique et sociale exceptionnelle.
Son Excellence Monsieur le Président KABORE doit :

1) Assurer le contrôle du pouvoir démocratique civil sur la hiérarchie militaire pour éviter que le pays ne retourne dans les pratiques antérieures. Les militaires ont apporté beaucoup au Burkina Faso. Ils ont aussi fait trop de mal au Burkina et aux Burkinabés. Dans un Etat moderne, l'armée et les forces de l'ordre doivent jouer leur rôle naturel et sortir du champ politique. C'est un défi à relever avec l'aide de la hiérarchie militaire elle-même. Pour l'instant tirons le chapeau à notre armée qui accompagne très bien les changements en cour. Nous devons être fiers de notre nouvelle armée, en mutation. Depuis son entrée à Ouagadougou le lundi 21 septembre 2015,pour débusquer le régiment de sécurité présidentiel, notre armée s'est réconciliée avec le peuple et joue pleinement son rôle.

2) Transformer les appareils de gestion de l'Etat dans un nouvel esprit de transparence et de séparation des pouvoirs.

3) Changer les modes de gestion de notre administration et de notre économie pour éviter les travers antérieurs (gabegie, corruption, détournement, enrichissement illicite, etc.)

4) Apporter le bien être à toutes les couches et sous couches sociales de notre pays.

5) Ramener les Burkinabés et le Burkina Faso dans le champ réel de l'intégrité.
C'est le minimum

Le candidat KABORE avait un programme. Il a étéélu pour réaliser ce programme. Par la suite, il a élaboré le Programme National de Développement Economique et Social (PNDES) cohérent. Aucun programme ne peut être parfait et plaire à tout le monde. Mais il a le mérite de prendre en compte les attentes de la majeure partie de notre peuple. C'est l'intérêt général qui est mis en avant .Son exécution s'étend sur cinq (05) ans.

Soyons réalistes, les résultats de l'exécution de ce genre de programme ne peuvent pas être visibles en onze(11) mois de gestion ; mais dans un, deux voire même trois ans après sont exécution.

Peuple du Burkina Faso,

Ceux qui disent pouvoir faire des miracles politiques, économiques et sociales en moins d'une année de gestion vous mentent. Ils font de la politique politicienne. Cela n'a jamais été possible. A ceux là nous disons que le monde a changé. Le Burkinabé a beaucoup muri. Vous ne pouvez plus conduire le peuple Burkinabèà l'abattoir par le mensonge politique.

L'histoire politique ne nous donne pas d'exemple dans lequel un changement de type de société s'est opéré en peu de temps. C'est dans le moyen terme que cela est possible.

Voyons un peu sur le terrain économique !

Là aussi, nous allons être simples pour nous faire comprendre.
Tout régime crée ou choisit le type de société qu'il veut promouvoir. Cela peut être volontaire ou involontaire. Naturellement cela conduit au type de stratégie politique, économique et social à mettre en place.

Sur le plan économique la gestion des militaires n'a pas été aussi mauvaise que çà ; même si la « garangose » est passée par là.

Rappelons que c'est suite à une mauvaise gestion des finances publiques que le régime de feu Maurice Yaméogo a voulu réduire les masses salariales de 20%. Le soulèvement commence. C'est sa chute. Les militaires ont réussi a résorbé le déficit budgétaire en 1969 ; soit 3 ans de mesures drastiques et de décisions courageuses. Jusqu'en 1982, les différents régimes travaillaient à la maîtrise du budget. L'économie était basée sur l'aide extérieure pour payer la masse salariale et assurer la gestion administrative, avec très peu d'investissement.

Le Conseil National de la Révolution (CNR) de feu le Président Thomas Sankara va prôner un autre model économique, une économie de type endogène. Il fallait compter sur nos propres ressources économiques et sur le potentiel humain. Il fallait réduire au minimum l'aide extérieure, quoiqu'indispensable. Ce model aussi a produit des effets positifs, surtout dans la bonne gestion des finances publiques. C'est sous le Président Blaise Compaoré que l'économie burkinabé allait connaitre des changements importants.

Nous devons le reconnaitre, en 27 ans, le pouvoir du Président Compaoré a permis au Burkina de connaitre la croissance économique et sociale. Il y a eu beaucoup d'investissement. Cela a amélioré les conditions de vie des Burkinabés. Le réalisme et le pragmatisme nous obligent à reconnaitre cela. En revanche le régime du Président Compaoré a laissé faire. L'économie et les finances ont été systématiquement pillées par le pouvoir en place et par l'administration. Tout était possible au Faso sauf, toucher au pouvoir du Président Blaise Compaoré. Cela a crée un nouveau type de Burkinabés : affairiste, corrompu, criminels, etc.

Le régime du Président Compaoré a instauré au Burkina Faso une économie de type mafieux :

- Trafic en tout genre (or, diamant, drogue, armement, etc.)

- Faire et défaire des régimes politiques et en tirer des rentes

- Piller de façon intelligente les richesses du pays.

Cette économie mafieuse que nous n'allons détailler dans le cadre de cet écrit a été connecté avec des projets et financements internationaux pour faire tourner l'économie et les finances du pays.

Le problème est que ce type d'économie n'est pas pérenne. Elle s'estompe dès que les données internationales ou régionales changent. C'est ce qui est arrivéà partir de 2010. Le Burkina Faso a commencéà connaitre des difficultés économiques. La vie chère s'est installée. Cela a aussi facilité la chute de Blaise Compaoré.

Nous ne sommes pas entrés dans les détails. Mais cette analyse simple permet de comprendre que le régime qui allait succéder au Président Compaoré allait connaitre des difficultés économiques et sociales. N'importe lequel des partis ou hommes politiques qui remplaçaient le Président Compaoré allait subir les effets pervers de sa politique avant de se retrouver. Cela était connu d'avance.

Le 29 décembre 2015, SEM Roch Marc Christian KABORE va hériter de cette situation économique complexe et difficile. C'est dire que les difficultés financières des Burkinabés étaient déjà présentes. Maintenant le Présidant du Faso doit travailler à repositionner l'économie burkinabé et sortir le pays de cette tension économique et financière. Cela est un grand défi à relever. Heureusement pour le Burkina, le pouvoir actuel, dirigé par SEM Roch Marc Christian KABORE, connait bien la situation.

L'I.P.D. pense qu'un nouveau model économique est indispensable et constate que c'est à cette tâche que s'attèle le pouvoir du Président KABORE :
Il s'agit :

- De sortir l'économie burkinabé de l'économie mafieuse.

- De mettre fin au pillage de notre économie par les Burkinabés malhonnêtes et les sociétés étrangères.

- De bien gérer les éléments de bases de l'économie (Impôt, l'assiette fiscal, la douane, les hydrocarbures, la téléphonie, sociétés d'état, etc.)

- De mettre de l'ordre dans la gestion économique de l'Etat : administratives, les communes.

- Réduire et éliminer l'enrichissement illicite.

- Changer la gestion antérieure du pays.
En somme, il faut arriver à créer un Burkinabé de type nouveau : intègre

* Aimant son peuple
*Exigeant le travail bien fait
*Ayant un esprit de solidarité
*Travaillant pour plus de justice
*Ayant un regard sur la bonne gouvernance
*Travaillant àétablir l'égalité des chances
*Ayant un comportement citoyen.

Cette exigence ne pourrait être l'œuvre unique du Président du Faso. C'est un œuvre collective. Le Président du Faso et son équipe ne trace que les sillons à suivre.

L'IPD pense qu'il est important que tout Burkinabé participe à la réussite de ce tournant politique et économique. Il ne sert à rien de travailler à freiner ou arrêter la machine en marche depuis le 29 décembre 2015.

Nous pouvons avoir des divergences politiques. Mais là, il s'agit de l'avenir du Burkina Faso et des Burkinabés. Aucun homme aussi puissant soit-il ne peut redresser comme par un bâton magique la mauvaise gestion politique et économique de 50 ans par les régimes militaires et de 27 ans par le Président Compaoré

Nous devons sortir de la mauvaise foi qui consiste à faire croire qu'en dix (10) mois de gestion un pays peut changer. Cela est faux et la classe politique doit respecter le peuple burkinabé en lui disant la vérité. L'Etat c'est la continuité. Ainsi le pouvoir actuel ne peut que poursuivre la marche engagée par les régimes précédents tout en corrigeant les erreurs. Par suite il pourra imprimer sa vision sur la marche de l'Etat.

Peuple du Burkina Faso !

C'est vous qui construirez le Burkina de demain pour nos enfants et petits fils. Ne vous laissez pas tromper par les oiseaux de mauvais augures. Tout Président apporte sa contribution à la construction du pays et part. Avec le PNDES, le Président KABORE veut bâtir un nouveau Burkina Faso. Vous avez le devoir de l'aider à réussir ce travail titanesque.

Eloignez vous des hommes et partis politiques qui ne pensent qu'à prendre le pouvoir par tous les moyens en vous donnant des fausses informations et en vous mentant

Arrêtons-nous sur la justice !

C'est vraiment le point noir au Burkina Faso. Le Burkina a connu une période d'exception où les droits de l'homme les plus élémentaires étaient bafoués. Le pire c'est sous le régime du Président Compaoré. Dans ce régime, la justice était totalement aux ordres. Le peuple a subi toutes sortes d'injustice sans pouvoir réagir. Beaucoup de crimes de sang et de crimes politiques sont restés sans suite. Les autorités judiciaires, la police, la gendarmerie et l'armée ont accompagnés l'appareil de justice dans ses sales besognes. Cela a crée un sentiment de rejet dans le peuple. Le peuple ne voulait plus de la justice, la police, la gendarmerie et l'armée et l'incivisme s'est installé.

Avec l'insurrection populaire, la justice a acquis son indépendance. Si la lutte a abouti à l'instauration de l'indépendance de la justice, il appartient au juges d'assumer leur indépendance et de dire le droit, rien que le droit. Notre justice est encore décriée :

- des vieux dossiers trainent encore

- des personnes arrêtées sont relâchés sans expliquer au peuple la vraie raison.

- Les dossiers de différentes tentatives de coup d'Etat ne sont pas encore jugés.
Nous pouvons dire que la population gronde encore sur la justice.

L'I.P.D. tient à dire à la population :

1) La justice a son indépendance. Elle agit selon ses propres normes et son temps. C'est elle qui applique la loi. Donc c'est la justice et les juges qui assurent la bonne ou mauvaise marche de l'institution judiciaire.

Demandez à l'exécutif d'intervenir dans des dossiers de justice, c'est renier l'indépendance acquise par les magistrats. Les critiques contre le pouvoir sur les dossiers de justice sont infondées. Si les magistrats n'assument pas leur indépendance c'est eux le mal.

Nous pensons que le pouvoir du Président Roch ne peut pas intervenir dans les dossiers de justice du fait de la séparation des pouvoirs et de l'indépendance de la justice. Nous le répétons, si la justice ne tourne pas c'est la faute des juges et des magistrats dans leur ensemble. Ne confondons pas les choses et ne cherchons pas à ramener la machine en arrière.

L'IPD demande aux juges, aux magistrats et la justice d'assumer leur rôle pour le bien du Burkina et des Burkinabés. Le peuple les regarde et l'histoire jugera l'utilisation faite de leur indépendance réclamée depuis longtemps et acquise actuellement.

L'IPD demande à la population de laisser la justice faire son travail dans le calme la sérénité et sans pression. Certain dossiers mettent plusieurs années avant leurs conclusions. Cela est connu. La justice sait là où elle va. Il n'appartient pas à la population de décider et de juger une décision de justice car, en général le peuple ignore le contenu réel des dossiers. Ceux-là même qui parle au nom du peuple de la justice savent très peu de choses de la justice et du mécanisme de la séparation des pouvoirs

Ne demandons pas de compte au pouvoir du Président du Faso sur telle ou telle décision de justice ; même si nous ne sommes pas d'accord. C'est à l'appareil judiciaire et aux magistrats qu'il faut demander des comptes.

L'IPD, dans sa volonté de créer un climat de paix entre la justice et le peuple demande à l'appareil judiciaire d'organiser périodiquement sur l'entendue du pays des semaines portes ouvertes pour expliquer à la population le fonctionnement de la justice, les différentes articulations de la justice et comment le peuple peut saisir la justice selon les cas. En somme rapprocher la justice du justiciable. Lorsque l'institution judiciaire communique, la population comprend et se tait. Il faut communiquer et expliquer la prise de décisions sensibles de la justice.

Brièvement, ainsi se présente le décor de notre pays. Devons nous freiner l'élan actuel ou devons nous l'arrêter le changement en cour ?

Nous devons réfléchir à fond pour choisir les orientations à suivre pour que le pays ne recule pas.

Le Président du Faso, SEM Roch Marc Christian KABORE a gagné les élections à plus de 53%. Si nous sommes des démocrates, nous devons le laisser travailler. Mieux, nous devons l'accompagner pour que le tournant actuel réussisse. La réussite de ce tournant historique n'est ni pour le Président KABORE, ni pour le MPP.C'est le Burkina tout entier qui en profitera
L'Initiative pour la Paix et le Développement (IPD) attire l'attention du peuple sur les risques que peut connaitre le pays :

- Risque d'un coup d'état sanglant qui n'arrange personne

- Risque d'une guerre civile pilotée par les différentes composantes politiques.

- Risque d'un soulèvement populaire dont l'issue est incertaine.

Toutes ces options ne peuvent que ramener le Burkina Faso en arrière. C'est le peuple que l'on prétend défendre qui en souffrira.

Au vu de cette base, nous appelons le peuple Burkinabéà accompagner le Président Roch dans la gestion du pays.

Nous appelons le peuple à accompagner l'exécution du PNDES pendant les cinq (05) années en cours. Par suite le peuple fera le bilan et choisira de reconduire le MPP ou ne pas le faire. C'est cela la démocratie.

Jetons un regard sur la fronde sociale actuelle.

Nous constatons une effervescence des luttes syndicales depuis janvier 2016. Toutes les semaines, des grèves, sit in et autre mouvements syndicaux ont lieux çà et là.

Oùétaient nos syndicats sous le régime de Blaise Compaoré et le CDP ?

Les revendications multiples et les différents cahiers sont-ils nouveaux ?

Est-ce une peur du Président Blaise Compaoré, le CDP et le RSP qui avait atténué l'ardeur de nos syndicats ?

Nos syndicats ont toujours présentés leurs cahiers de doléances aux gouvernements précédents. Cela veut dire qu'ils sont très anciennes ces revendications. Mais jamais l'on a vu cet enchainement de graves qui ressemblent aux chantages. On se défoule parce que le RSP a disparu et que le nouveau régime est plus conciliants et à l'écoute des uns et des autres. Attention ! Cela peut amener le régime à durcir le ton.

Tout le monde sait que le droit de grève est un droit reconnu. Tout syndicat a le droit d'aller en grève et l'Etat a le droit d'appliquer la loi en la matière. Le droit d'aller ou de ne pas aller en grève doit être laisser à tout travailleur. Au-delà de revendications matérielles et morales, il existe une volonté réelle de nuire à la bonne marche du pouvoir du Président Roch. Aucun syndicat n'a le droit d'occuper les lieux de travail.

Le syndicalisme basé sur le principe des luttes des classes est connu de tous. C'est un vieux sujet sur lequel nous ne nous attarderons pas. Nous savons très bien que la limite du champ de la politique et du syndicalisme est mince. Les travailleurs ne doivent pas se laisser manipuler par leurs directions.

Oui, aux revendications matériels et moraux dans le cadre du travail
Non, aux revendications politiciennes

Peuple du Burkina Faso

Le Burkina Faso a besoin de la paix pour asseoir son développement. Pour se développer économiquement, il faut créer des richesses pour faire fonctionner la machine du développement. Pour que les travailleurs puissent bénéficier des fruits de la croissance, il faut réellement travailler. Les multiples grèves à répétition mettent en mal l'économie. Si les grèves ne s'arrêtent pas, le PNDES peut être un échec.
Si l'objectif de certains est de nuire au travail gouvernemental, ils doivent savoir que c'est leurs propres militants qui souffriront plus tard.

La récente grève du SYNTSHA n'a fait du mal qu'à la population et aux familles des travailleurs Il ya eu mort d'Hommes. Ce sont les familles des classes les plus défavorisées qui ont souffert de cette grève. Les médecins et le personnel de santé travaillent tous dans les cliniques privées Ils s'enrichissent tranquillement. Ils sont assis dans les cliniques et attendent que les riches viennent se soigner. Ils se moquent des enfants du peuple, du bas peuple. Si c'est cela le syndicalisme de luttes de classes alors c'est grave pour notre peuple.

Le Président Roch est élu pour cinq (ans) ; L'IPD appel le peuple burkinabé a crée les conditions de paix au Burkina Faso. La paix est indispensable à la réussite de ce tournant décisif. Instaurer un climat apaisé est un élément important pour la réussite du PNDES.

L'Initiative pour le Développement et la Paix (IPD) attire l'attention de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE qu'il est le tout premier Président du Faso, démocratiquement élu depuis 1960. A ce titre, il a le devoir de créer un nouveau Burkina. Créer un Burkina nouveau, c'est créer un nouveau type de société burkinabé. Tout le problème est là. Les problèmes du Burkina et des Burkinabés sont connus depuis longtemps. Le président du Faso a le devoir de prendre des mesures courageuses et risquées afin que le Burkina Faso soit conforme à son nom : le pays des hommes intègres. Le retour à l'intégrité a des exigences connus. Il faut s'y atteler. C'est une urgence.

Le programme de développement doit être conforme au type de société Burkinabéà promouvoir. Le PNDES n'en est pas loin. Maintenant, il faut être pragmatique, travailleur et ayant un sens élevé pour le Burkina de demain pour réussir ce programme.

L'ex Président Ghanéen le Président Jerry John Rawlings a refondé le Ghana. Il a crée une nouvelle société qui fonctionne assez bien. C'est un exemple à suivre.
L'IPD pense que le président du Faso doit s'inspirer du travail fait par le Président Rawlings.

L'alliance MPP du Président du Faso et le NDC du Président Rawlings ne doit pas être de façade. Il doit être constructif.

L'Initiative pour la Paix et le Développement remercie le peuple Burkinabé pour sa patience et sa vigilance.

Ouagadougou, 26 Novembre 2016

Pour L'I .P .D.
Le Président
Seydou GONDE
76 59 34 24
E-mail : seyd.gond@gmail.com

Biocarburants : Les résultats du projet Pronovabio présentés aux partenaires

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Réunis les 28 et 29 novembre 2016, au sein de l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE), les partenaires de Pronovabio, un projet sur les biocarburants, prennent part à un atelier de dissémination des résultats dudit projet après quatre années de mise en œuvre.

L'Afrique est fortement dépendante des énergies fossiles importées alors qu'elle dispose d'un énorme potentiel en matière d'énergies d'origine renouvelable, durables et respectueuses de l'environnement. De plus en plus, les opportunités de la transition énergétique sont au menu de multiples fora et séminaires sur le continent. Du côté de la recherche, les choses commencent à bouger. Au Burkina Faso, un projet dénommé Pronovabio, s'est donné pour ambition, depuis 2012, de mettre en place des procédés innovants de synthèse de biocarburant. Mis en œuvre par un consortium de partenaires dirigé par l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE), ce projet est en fin « de mission ». Ses résultats font l'objet d'un atelier de 48 heures à Ouagadougou, la capitale burkinabè.

Deux voies de production de biocarburant

Pronovabio est donc un projet collaboratif qui regroupe l'université Ouaga1 Pr Joseph Ki-Zerbo, l'école polytechnique Abomey Calavi (EPAC) au Bénin, l'école nationale d'Ingénieur d'Abderrahmane Baba Touré (ENI-ABT) au Mali et le centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et 2iE. Financéà hauteur de 1 100 000 euros (plus de 700 millions de francs CFA) par l'Union africaine sur fonds de l'Union européenne, le projet a commencé en décembre 2012 et devait durer 36 mois. Mais, il a bénéficié de douze mois supplémentaires. Selon Sayon Sidibé, responsable du laboratoire Biomasse et énergie biocarburant à 2iE, Pronovabio a permis à l'institut d'avoir du matériel de laboratoire pour ses activités de recherche. Des recherches qui ont porté sur deux voies de production de biocarburant : les mélanges d'huiles végétales/gasoil d'une part et la transestérification des huiles végétales d'autre part.

Travailler avec les partenaires privés

Dans sa présentation, Dr Sylvie Mouras, a indiqué que les groupes cibles du projet étaient entre autres les sociétés engagées dans la production du biodiésel, les porteurs de projets d'électrification rurale à partir de biocarburant et les producteurs d'électricité sur les réseaux nationaux. Et à en croire le Dr Blin Joël, chercheur du CIRAD, Pronovabio veut travailler avec des partenaires privés pour voir comment optimiser les procédés, faciliter la production du biocarburant et baisser ses coûts.

Présent à l'atelier, le directeur technique de Belwet biocarburant, Mahamadi Semdé, a salué le projet Pronovabio qui, à l'en croire, va permettre à l'association d'améliorer ses compétences. Quant au directeur général par intérim de 2iE, Kouamé Kouassi, il a réaffirmé l'engagement de l'institut et de ses partenaires à« renforcer la collaboration avec tous les acteurs pour développer des connaissances et des bonnes pratiques pour le développement des biocarburants et bioénergies sur le continent africain pour le bien-être des populations »

Trois sessions et une visite de démonstration

Trois sessions seront animées au cours de l'atelier. Le premier traitera de la production du biodiesel par catalyse lypasique. La production du biodiésel par catalyse hétérogène chimique, la formulation et l'étude de la stabilité des mélanges seront abordées dans la seconde session. La troisième, elle, portera sur la purification du biodiésel par les charbons actifs et le test d'utilisation des mélanges et du biodiésel. Il est prévu enfin, au deuxième jour de l'atelier, une visite de démonstration d'utilisation de biocarburant dans un moteur stationnaire à Kamboinsé.

Notons qu'à ce jour, deux brevets sur la production du biocarburant ont été déjà déposés dans le cadre du projet et cinq travaux scientifiques ont été publiés. D'autres sont en cours de rédaction.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Ramongo Day : Promouvoir la citoyenneté et le civisme par la culture et le sport

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« Ramongo day » ou, jour de Ramongo a connu son apothéose le samedi 26 novembre 2016. Placé sous le thème : « Citoyenneté et civisme », ce cadre d'expression culturelle et sportive a drainé du monde, les 25 et 26 novembre, pour donner à apprécier les talents artistiques et footballistiques des jeunes, lors du match qui a opposé le CEG (Collège d'enseignement général) de Ranan au Lycée départemental de Ramongo.

Cette commune rurale, Ramongo, située à quelques kilomètres de la commune urbaine de Koudougou, a vibré au rythme des chants, danses et crampons. Co-présidé par le Ministre de l'Education nationale et de l'alphabétisation, Jean Martin Coulibaly et le Colonel Sita Sangaré, Président de la Fédération burkinabè de football (FBF), cette 1ère édition avait pour co-parrains le PDG des hôtels Relax, Salif Yaméogo, et Paolo Duarté, entraineur national des Etalons.

Ramongo Day, ou encore Ramongo Daaré (en mooré), c'est tout un concept qui vise à interpeller chaque Burkinabèà se mettre au service de sa commune pour contribuer à la dynamiser, la construire et lui donner vie. C'est une tribune de sensibilisation des élèves de la commune à l'adoption de comportements citoyens, tout en les incitant à la pratique du football et à la valorisation de la culture.

Pour l'occasion, la population, ainsi que plusieurs personnes n'ont pas marchandé leur présence pour vivre en live cette finale qui a opposé le CEG de Ranan au Lycée départemental de Ramongo. Les 22 acteurs ont eu droit à 2x25 minutes pour se départager. Au départ, six équipes ont pris part à cette compétition de football.

Dès le coup de sifflet de l'arbitre, le Lycée départemental de Ramongo fait comprendre à son adversaire du jour, le CEG de Ranan, qu'il n'est pas là pour faire de la figuration, mais pour la victoire. Lentement mais sûrement, cette équipe attaque et contre-attaque dans le camp adverse. Une pression qui finit par payer. Tant le pressing était haut. La défense de l'équipe de Ranan cède, le gardien est battu et les filets tremblent au grand bonheur des supporteurs de l'équipe de Ramongo. 1 à 0 pour le Lycée départemental de Ramongo. Le CEG de Ranan tente en vain de remonter au score. Peine perdue car c'est au moment où l'intensité du jeu était à son summum et que les joueurs du CEG espéraient égaliser, que l'arbitre siffle déjà la mi-temps.

De retour sur le terrain pour le dernier round, le lycée départemental de Ramongo alourdit le score. 2 à 0 donc. Ce qui effrite les minces espoirs des joueurs du CEG de Ranan de revenir au score et pourquoi pas de l'emporter. Marqué dans leur orgueil, ces derniers comme par coup de baguette magique se jettent au charbon comme pour sauver l'honneur. Les joueurs attaquent, driblent, centrent. Hélas, c'est un réveil tardif, le temps jouant contre eux. L'arbitre met fin à cette rencontre sur le score final de 2 buts à 0 pour le Lycée départemental de Ramongo. Ceux- ci ont fièrement brandi leur trophée de champion pour la 1ère édition de Ramongo Day.

Un esprit sain dans un corps sain

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Alexandre Le Grand Rouamba, promoteur

Après un très beau match, Alexandre Le Grand Rouamba, est un promoteur ‘'ramongolaisement'' (l'adverse est de son invention) satisfait, car le thème qui tourne autour du civisme et de la citoyenneté a été porteur dans un environnement culturellement sportif. « Ramongo Day c'était d'abord amener les filles et les fils de Ramongo à se retrouver, à réfléchir autour de ce thème-là pour accompagner les élèves des établissements secondaires de Ramongo à mieux respecter leurs encadreurs, à travailler pour que demain la nation soit fière d'eux », explique-t-il. Pour lui, la conférence sur le thème qui a eu lieu le 25 novembre a permis aux élèves de comprendre beaucoup de choses et de s'engager à ne plus faire la bagarre de l'autre. Donc d'être beaucoup plus civiques. C'est un pari gagné pour le promoteur, avec ce match de belle facture.

Le co-président, Sita Sangaré, Président de la FBF, quant à lui a félicité le promoteur pour cette belle initiative, qui est celle de mettre en compétition les jeunes. « La relève est capitale dans un pays qui veut aller loin en matière de football », confie-t-il. Le Président de la fédération rappelle que le football est avant tout une fête, en témoigne la forte mobilisation de la population pour assister à cette finale. Pour lui, il n'y a rien de tel pour unir la jeunesse et la population auprès d'un thème fédérateur qu'est celui du renforcement de la citoyenneté et du civisme.

Pour cette édition 2016, plusieurs activités ont été concoctées pour que les élèves des différents établissements de la commune de Ramongo, puissent s'approprier le thème. C'est ainsi qu'en plus de la conférence sur la citoyenneté et le civisme, les élèves étaient en compétition en récital, en chant et en sketch. Les meilleurs ont reçu des prix à cet effet. Rendez-vous est pris pour Ramongo Day 2 dans le dernier week-end du mois de novembre 2017 (24 et 25 novembre 2017).

Marcus Kouaman
Lefaso.net

Loumbila - Mitry-Mory : Bilan positif pour un jumelage de près de 18 ans

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La flamme de l'amitié entre la commune de Loumbila et celle de Mitry-Mory, en France, est toujours vive, 18 ans après sa naissance. Et elle aura besoin de plus de souffle pour inspirer les générations à venir. C'est le diagnostic dressé par les acteurs des deux parties, ce dimanche 27 novembre 2016 à Loumbila.

Loin des yeux près du cœur. Plus de 5000 km séparent Mitry-Mory de Loumbila et pourtant la distance et le temps n'ont pas altéré cette relation qui date de depuis 1998. Une relation qui a porté des fruits tangibles dans la commune de Loumbila. Présente au Burkina depuis le 26 novembre novembre, une délégation de Mitry-Mory conduite par son maire, Charlotte Blandiot-Faride, a eu une séance de travail avec le comité local de jumelage de Loumbila (CLJL) présidé par Paul Taryam Ilboudo. Objectif, dresser le bilan de cette coopération et envisager les perspectives.

De la Banque de céréales à l'achat de bêtes de trait

Dans sa présentation sur les acquis, Valentin Ilboudo, secrétaire général du CLJL, a énuméré les projets réalisés dans le cadre de ce jumelage de 1998 à 2016. Dans le domaine de l'agriculture et de la sécurité alimentaire, une banque de céréales a été construite en 2005 au profit des femmes de Loumbila. Le projet a coûté 9 787 534 F CFA et son financement a été supportéà hauteur de 70% par Mitry Mory. L'approvisionnement en céréales de ladite banque s'est fait en 2006 et 2012. L'autre moitié du ciel a également bénéficié, dans le cadre du jumelage, de crédits, de semences, d'intrants et de matériels pour ses activités de maraichage.

Dans le domaine de la santé, poursuit M. Ilboudo, le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) a bénéficié d'un don de matériel médical en 2005. Trois ans plus tôt, il bénéficiait d'un projet d'électrification solaire d'un coût global de plus de 8 millions de francs CFA. Mais depuis l'arrivée de l'électricitéà Loumbila, les installations solaires ont été délocalisées au CSPS de Goundry. Deux blocs de latrines ont été enfin construits au marché de Goué et celui de Nomgana pour un montant de plus de 8 millions de francs CFA.

En 2003, lors de leur séjour au Burkina Faso, un groupe de jeunes de Mitry Mory a réalisé et alimenté la bibliothèque du CEG de Loumbila et celle communale. Toujours dans le domaine de l'éducation, une quarantaine d'élèves démunis ont reçu des bicyclettes.

Mitry-Lutte, une association présidée par Christophe Hingant, a offert des bêtes de trait (Douze ânes et deux bœufs) au groupement villageois de Goué depuis 2006. Cette année encore, M. Hingant confie être venu les bras chargés pour acheter des ânes pour les paysans. Il ambitionne installer d'ici 2017-2018 une moto-pompe pour le village.

Corriger les erreurs pour mieux bondir

Selon le maire de Loumbila, Paul Taryam Ilboudo, toutes ces réalisations sont la preuve qu'il y a « une communion des cœurs et d'esprits ». Même si la coopération a été jugée « bonne », la délégation mitryenne a insisté sur le retard ou l'absence de rapports de certaines activités menées à Loumbila, ce qui peut porter un coup à la collecte des fonds à Mitry-Mory en direction du Burkina.

Après avoir présenté succinctement, la vision du conseil municipal, « faire de Loumbila une commune unie àéconomie compétitive, où la sécurité et le bien-être social sont assurés et les atouts agro-sylvo-pastorales valorisés », Paul Taryam a pris l'engagement, au nom du comité de jumelage, de corriger ces erreurs qui ont émaillé la coopération. Ce qui va apporter un nouveau souffle à cette flamme de l'amitié qui pourrait déjà s'appuyer sur le plan stratégique de développement de Loumbila pour réfléchir à de nouveaux projets.

En attendant, la délégation de Mitry-Mory, durant son séjour jusqu'au 30 novembre, a prévu de visiter les réalisations faites dans le cadre du jumelage et de rencontrer des associations de femmes et de jeunes.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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