La troisième conférence des greffiers en chef s'est ouverte ce matin, 23 décembre 2013 à Ouagadougou, sous le thème « L'état de fonctionnement des différents greffes ».
Le greffe constitue la porte d'entrée des juridictions. Et à l'intérieur de ces dernières, non seulement les greffiers assistent les juges – sous peine de nullité de leurs actes ou décisions - dans toutes les instances, mais aussi ils formalisent et délivrent divers actes et décisions de justice. Le service de greffe constitue ainsi un maillon essentiel de la chaîne judiciaire.
Et dans le cadre de la conférence du jour, ce maillon entend faire l'état des lieux quant au fonctionnement des services de greffe au sein des différentes juridictions, à partir d'un thème qui, relève Jeanne Marie Sankara, directrice des greffes, a un « aspect pratique ».
En clair, il est question pour les différents greffes qui, à en croire leur directrice, entretiennent une « collaboration parfaite », de partager leurs pratiques, acquis et difficultés. L'objectif étant de « voir comment améliorer leur travail au sein des juridictions », a-t-elle précisé. Et d'espérer que beaucoup de choses vont changer, en précisant que les résolutions qui vont sortir de cette conférence, « vont orienter l'autorité» dans la prise de ses décisions futures, bien sûr dans le sens de l'amélioration des conditions de vie et de travail des greffiers. En tout cas, le garde des sceaux, Dramane Yaméogo, les a rassurés que les conclusions de cette conférence seront examinées minutieusement par les services techniques du ministère de la Justice et prises en compte.
Déjà, ils peuvent se frotter les mains quant à la satisfaction de leur doléance relative au statut particulier. Dans ce sens, une loi est effective depuis le 18 décembre 2012. Et à en croire le ministre Dramane Yaméogo, les décrets d'application de cette loi sont en cours de traitement par les services compétents du ministère de l'Economie et des finances.
Fulbert Paré
Lefaso.net