Le code pénal burkinabè est au centre d'un atelier national depuis ce 23 décembre 2013 dans la salle de conférence du Pnud à Ouagadougou. Il réunit des experts venus de diverses structures et institutions et dont la tâche principale sera de valider le rapport provisoire de la relecture qui est soumis à leur appréciation.
Magistrats, juristes, universitaires, commissaires de police… Ils sont tous réunis à l'initiative du ministère burkinabè de la justice avec le concours financier de la Banque mondiale, pour prendre part un atelier national de validation du rapport provisoire de relecture du code pénal » burkinabè.
Pour eux l'enjeu est de parvenir à adapter le code pénal à l'évolution actuelle de la société en prenant notamment en compte certains paramètres liés à l'actualité.
Il s'agit par exemple selon les organisateurs de phénomènes tels que la pédophilie ou encore la cybercriminalité qui imposent de nouvelles mesures afin de prendre en compte les enjeux qu'ils induisent sur le plan sécuritaire ; à la fois sur le plan individuel et collectif. De même le Burkina Faso, fait-on savoir, est signataire de plusieurs textes au niveau international. Toute chose qui nécessite une prise en compte au niveau national ;
Pour ce faire, le chemin a été balisé par un cabinet spécialisé. Et c'est donc le travail réalisé par ce dernier qui sera amendéà travers les propositions et des faites par les participants ;
En tout état de cause c'est une ambiance de totale décontraction qui régnait à l'ouverture des travaux ; avec en toile de fond des échanges entre professionnels du droit ; preuve sans doute que les participants sont conscients de la responsabilité qui les attend ; sur le plan théorique mais plus encore sur le plan de la pratique. En tout cas ils ont été invités à un débat franc, sincère et sans langue de bois par le représentant du ministre de la justice, garde des sceaux.
Juvénal SOME
Lefaso.net