
A l'occasion de sa rentrée politique intervenue le 21 septembre 2013 à Ouagadougou sous le thème central « Quel Burkina Faso à l'horizon 2015-2020 ? », le Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF) a procédé au lancement d'un Front républicain pour une alternance pacifique dans notre pays.
Cette journée marquant la rentrée politique du RDEBF, a également été l'occasion de réflexion autour « de la situation nationale, des perspectives d'avenir pour notre pays », qui, précise le président du parti, Ram Ouédraogo, «aborde une phase critique de son histoire». D'où la réflexion sur «les préoccupations majeures de la nation», et le renforcement des « capacités des jeunes du RDEBF».
Engagé, à en croire son président, sur « la voie de la sagesse, du dialogue, du consensus et de l'apport de tous les démocrates et patriotes de notre pays sans exclusion aucune», le RDEBF a procédé au lancement d'un «Front républicain pour une alternance pacifique au Burkina Faso (FRAPBF) ». «Travailler avec toutes les composantes de la nation pour parvenir à une alternance ordonnée et pacifique dans notre pays», c'est en termes que les initiateurs de ce front fixent son objectif principal.
Pour ce faire, Ram Ouédraogo et ses compagnons de lutte entendent prendre, les jours à venir, leur «bâton de pèlerin pour rendre visite à toutes les personnes ressources », en l'occurrence les «autorités religieuses et coutumières, anciens chefs d'Etat, les personnes éprises de paix, de concorde, de fraternité et de stabilité». Et une audience sera demandée au locataire du palais de Kossyam, pour, disent-ils, «lui expliquer une telle démarche».
Ce front se voulant un mouvement national, «des tournées à l'intérieur du pays» seront effectuées, à en croire ses initiateurs qui précisent qu'il s'agira à l'occasion, de «rallier l'ensemble de nos concitoyens à cette cause noble qui est la protection et la sauvegarde de la paix et des institutions de la république ».
Les écologistes du Burkina sont pour le Sénat
Chez les écologistes réunis au sein du RDEBF, « le débat sur le Sénat est aujourd'hui un débat d'arrière-garde». Et pour cause, le parti a « participé en 2011 au CCRP » où il a marqué son « accord pour le Sénat », rappelle Ram Ouédraogo.
Et de préciser, « il n'est pas question pour nous de revenir en arrière pour dire que le Sénat est budgétivore, inopportun, d'autant plus que dans le cadre de la refondation en 2009, nous avons réclamé des réformes politiques ».
« Nous ne sommes pas contre le Sénat, nous devons respecter la parole que nous avons donnée en 2011 », a-t-il martelé, apparemment fier.
Fulbert Paré
Lefaso.net