Kantigui a appris, le week-end écoulé, que le chef d'exploration d'une société minière de la place, a été remercié pour comportement non conforme à l'éthique professionnelle. Selon les sources de Kantigui, cet expatrié originaire d'un pays limitrophe du Burkina Faso usait de l'harcèlement pour accorder des faveurs à des filles stagiaires, qui acceptaient passer à la casserole. Il est même arrivéà faire engager certaines d'entre elles et à attribuer des postes de responsabilitéà d'autres. Mais l'adage africain qui dit que « les moutons se promènent ensemble, mais n'ont pas le même prix » a bien son sens ici, car l'aventure « libidinale » du responsable d'exploration a buté contre la ténacité d'une stagiaire.
Au caractère visiblement bien trempé, retient Kantigui, celle-ci n'a pas voulu se soumettre à cet examen de passage. Conséquence, elle n'a pas été retenue au dernier recrutement des foreurs, que la société a organisé, du fait du chef d'exploration. Mais, la stagiaire qui était informée du comportement de l'indélicat chef, avait pris le soin de mettre son portable sous le mode « enregistrement », lorsque ce dernier s'adonnait à des moments de harcèlement. Pour se venger, elle est allée signaler à la direction des ressources humaines de la société, qu'elle n'avait pas été retenue par le chef d'exploration, pour le simple fait d'avoir refusé ses avances répétées. Version que l'incriminé a niée en bloc, selon les informations détenues par Kantigui. Au cours de la confrontation, la stagiaire a fait écouter son enregistrement sous haut-parleur, et dans lequel, on pouvait entendre les menaces du harceleur et les cris de la stagiaire. Avec cette preuve accablante, le chef d'exploration a fini par reconnaître les faits. Ce qui a valu un licenciement. Quant aux autres filles stagiaires engagées et qui bénéficiaient d'un certain nombre d'avantages que leur accordait le chef d'exploration, la société a dû reconsidérer leur position, pour les mettre sur le même pied que les autres employés.
.........................................................................................................................................................
Permutation de cadavres à Bobo-Dioulasso
Cette histoire déjà vécue malheureusement à Bobo-Dioulasso, note d'entrée de jeu Kantigui, allait être considérée comme un canular, si les deux communautés concernées étaient des parents à plaisanterie. Le dimanche dernier, une famille a retiré un corps à la morgue du CHU Souro Sanou qu'elle a cru être le sien, notamment celui d'une vieille. Sans soupçons, la défunte fut inhumée par ses proches au cimetière, route de Léguéma. C'est après l'enterrement, qu'une autre famille a constaté, lors de l'enlèvement du corps du cadavre d'une autre vieille, qu'il ne s'agissait pas de la même personne. Renseignement pris, il a été dit à cette famille, selon les sources de Kantigui, que le corps lui appartenant a déjàété enlevé et enterré par une autre famille. Fallait-il exhumer le premier corps et procéder à un échange ?, la question a taraudé les esprits pendant un bon moment. De tractations en tractations, décision a été prise d'inhumer le second corps à l'emplacement prévu pour le premier, au cimetière route de Dédougou. Kantigui se demande toujours comment la première famille a pu enlever le corps de sa défunte, et effectuer la toilette mortuaire sans pouvoir l'identifier ? Ah ! Que ce fut un « dernier voyage » mouvementé pour les deux vieilles Qu'elles reposent en paix après autant de turbulences !
.........................................................................................................................................................
Les bouchers de Djibo observent un arrêt d'abattage de 72h
La viande devrait se faire rare, ces temps-ci, à Djibo, dans la province du Soum. Et pour cause, Kantigui a appris que les bouchers de la ville observent un arrêt d'abattage de 72h, à compter du mardi 27 août 2013, pour la défense de leurs intérêts qui seraient menacés. Selon ce que Kantigui a entendu de la part de Idrissa Ousseinou, président des bouchers de Djibo, un groupe d'individus, qui se fait passer pour des bouchers, auraient obtenu une subvention de 10 millions de FCFA du PADAB2 (une structure qui finance des microprojets), au nom des bouchers de la ville. Kantigui a ouï dire que ce financement devait servir à construire un abattoir frigorifique dans l'optique de signer un contrat avec la mine de INATA pour leur livrer de la viande. Selon ce que Idrissa Ousseinou, président des bouchers de Djibo, a confiéà Kantigui, lui et ses collaborateurs, en tant que véritable acteurs du domaine de la boucherie, n'ont pas été associés au projet. Kantigui a été informé que ce groupe d'individus, qui se fait appeler « groupe des jeunes bouchers de Djibo », aurait déjà signé l'accord avec les responsables de la mine de INATA, pour leur ravitaillement en viande. Idissa Ousseinou et ses collaborateurs manifestent donc leur colère face à ce qu'ils qualifient d'intrusion dans leur métier : la boucherie. Mais dans un souci de dialogue, il est parvenu à Kantigui que M. Ousseinou a rencontré un représentant du « groupe des jeunes bouchers de Djibo », afin de trouver un terrain d'entente, mais hélas, les discussions auraient échoué. Voyant que leurs intérêts sont menacés par ceux qu'ils appellent des usurpateurs, Kantigui a été informé que les bouchers de la ville de Djibo ont décidé d'observer un arrêt d'abattage de 72h, à compter du mardi 27 août 2013. Kantigui espère que les protagonistes de cette crise trouveront rapidement une solution afin de ne pas priver les populations de viande, une denrée bien prisée dans cette partie du pays.
.........................................................................................................................................................
Cimetière de Tanghin : un dépotoir d'ordures !
C'est avec amertume que Kantigui constate que le cimetière de Tanghin, situé au secteur n°17, dans l'arrondissement n°4 de Ouagadougou, est devenu un dépotoir d'ordures. En effet, il y a plus d'une dizaine d'années que ce cimetière n'est plus un lieu de sépulture, faute d'espace. Depuis lors, cet endroit reçoit un tas d'ordures, et sert même de refuge à des bandits, qui obligent les riverains à humer la fumée de la drogue et bien d'autres stupéfiants. Vu l'insalubrité dans ce cimetière, Kantigui s'était réjoui de l'opération "coup de balai" de la brigade verte et de certains volontaires de l'arrondissement concerné. Mais cette action de salubrité n'a pas empêché le retour de la vermine. Aujourd'hui, regrette Kantigui, ce sont des tas d'ordures qui côtoient les tombes, particulièrement dans la partie-Sud du cimetière, où il faut avoir des « narines de charognard » pour s'y aventurer, tant les ordures dégagent des odeurs suffocantes. Kantigui estime que débarrasser sa concession des ordures est tout à fait normal pour un être humain, mais le cimetière ne saurait servir de poubelle. Il invite par conséquent les populations riveraines du cimetière concernées au premier chef, à cultiver l'esprit de civisme et le respect envers les disparus. Pour ce qui est des nouvelles autorités communales, Kantigui pense qu'il est temps pour eux de décider du devenir de ce cimetière hors d'usage. Il ne serait également pas de trop, qu'ils mettent à la disposition de leurs administrés, des bacs à ordures.
.........................................................................................................................................................
La générosité du ministre Salif Ouédraogo
Il a été rapportéà Kantigui, que le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Salif Ouédraogo, a fait parler son cœur, la semaine dernière, en offrant des vivres à l'orphelinat de la Fondation Charles Dufour, sise à Kalgondin, dans l'ex secteur n° 14 de la ville de Ouagadougou. Ce membre de l'exécutif a donné aux orphelins, aux orphelines et aux enfants abandonnés de la Fondation bénéficiaire, du maïs, du riz et du sucre. Selon les sources de Kantigui, c'est un geste humble et modeste du ministre à l'endroit de ces pensionnaires et de son ami, le Samand Naaba, président de la Fondation Charles Dufour. Kantigui souhaite alors que d'autres personnalités physiques, voire morales, emboîtent le pas au ministre Ouédraogo.
.........................................................................................................................................................
Un camp vacances informatique à Boussé
Il est parvenu à Kantigui, que l'association "Goutte d'eau pour l'enfance", présidée par Seydou Ilboudo, agent du ministère du Commerce, organise, du 24 août au 30 septembre 2013, un camp vacances informatique à Boussé. Cette initiative, selon les informations parvenues à Kantigui, permettra à plusieurs jeunes de la commune de se familiariser avec l'outil informatique. Déjà, Kantigui salue l'organisation de ce camp, qui occupera à n'en point douter les jeunes de Boussé, en cette période de vacances. De mémoire d'hommes, cette initiative est une première dans cette commune.
.........................................................................................................................................................
Le réseau des jeunes entrepreneurs à l'honneur en septembre prochain
Kantigui a ouï dire que le Réseau des jeunes entrepreneurs du Faso (REJEF) organise, du 12 au 13 septembre 2013 au CENASA, la première édition du forum du jeune entrepreneur sous le thème « L'entreprenariat des jeunes en milieu rural ». Selon les informations détenues par Kantigui, ce forum sera marqué par un concours de plan d'affaires ouvert à tous les participants avec une contribution de 10 000 FCFA. Selon les sources de Kantigui, cette première édition est placée sous le patronage du président de l'Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara et le co-parrainage du ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l'Emploi, Basga Emile Dialla et de la directrice générale du groupe BTM, Henriette Kaboré.
KANTIGUI