Du 4 au 5 mai 2013, le lycée professionnel Yennenga est alléà la rencontre du grand public à travers l'organisation de journées portes ouvertes. Occasion pour les visiteurs de découvrir le savoir-faire des apprenants qui s'exercent dans les domaines de la broderie, de la tapisserie et l'art culinaire.
Pour les organisateurs, le défi était simple : Aider en l'espace de 48 heures à lever un coin de voile sur les activités du lycée professionnel yennenga. En effet cette institution d'enseignement publique, ouverte en 2000 mais rendue fonctionnelle seulement en 2011, permet à des apprenants de disposer de connaissances théoriques, techniques et pratiques.
Leur permettant ainsi au terme de leur cursus diplômant, d'être opérationnelles en termes de créativité et d'employabilité ; au départ la broderie et la tapisserie étaient les domaines d'intervention principaux.
Par la suite la cuisine est venue s'ajouter. Contribuant ainsi à enrichir la gamme des prestations offertes à la sortie de l'école. Pour ce faire une mutuelle a été créée et contribue à une meilleure organisation des ‘'produits'' issus du lycée.
L'enseignement professionnel au service de l'emploi
Les élèves disposent à cet effet et grâce à la bonne contribution de partenaires techniques et financiers au nombre desquels le projet BKF 011 et la coopération luxembourgeoise, d'une boutique dans laquelle ils peuvent écouler leurs créations parmi lesquelles des tapis, des pagnes tissés…
C'est tout cela que l'administration, le personnel enseignant et les élèves ont donc voulu présenter à l'ensemble des visiteurs, au premier rang desquels le ministre des enseignements secondaire et supérieur, qui s'est fait représenter par son conseiller technique.
L'épouse Tiao promet son appui
La marraine, Christiane Tiao, épouse du Premier ministre, elle, a fait la promesse d'appuyer le lycée dans son développement. A cet effet, précise-t-on, des contacts sont en vue pour dégager des pistes de réflexion appropriées.
A noter qu'en marge de la cérémonie, un nouveau foyer d'accueil d'une capacité de 60 lits a été inauguré.
Aux dires des promoteurs, cette infrastructure était indispensable, au vu des difficultés que rencontrent les élèves filles pour se trouver des logements à Ouagadougou. Une situation qui est parfois source de désagréments. Désormais cela n'est plus qu'un vieux souvenir.
Juvénal Somé
Lefaso.net