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L'Economiste Du Faso : « Premier hebdomadaire économique burkinabè»

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Nouveau venu sur le marché de la presse burkinabè, l'Economiste du Faso s'intéresse, comme son nom l'indique, à l'actualitééconomique nationale mais aussi internationale. Bénéficiant d'une mise en page soignée et d'une ligne éditoriale pertinente, l'hebdomadaire souhaite séduire un lectorat aussi large que possible. A l'occasion de ces débuts prometteurs, nous avons rencontré le rédacteur en chef, M. Abdoulaye Tao.

Le Faso.net : Comment est né l'Economiste ?

Abdoulaye Tao : L'Economiste est né dans un contexte d'absence d'information économique au Burkina. Nous appartenons au groupe Eco Medias et travaillons aussi avec des partenaires marocains. Arrivés sur le marché en mars, nous publions aujourd'hui notre troisième numéro. L'édition burkinabè est une sorte de « test » puisque nous espérons développer cette formule dans les autres pays de la sous-région.

Quel public visez-vous ?

Les acteurs économiques mais aussi tous ceux qui d'une façon ou d'une autre peuvent se sentir concernés par les sujets que nous traitons : des banquiers, des étudiants… En fait, nous ciblons un peu toute la population active du Burkina - pays qui a la particularité d'avoir un fort taux de personnes alphabétisées.

Quels sont les grands sujets que vous traitez ?

On parle beaucoup de la situation économique nationale mais en gardant toujours une fenêtre ouverte sur l'actualité internationale qui, bien entendu, a souvent des répercussions sur le Burkina. De façon, générale, nous nous focalisons surtout sur la macroéconomie, c'est-à-dire toutes les décisions du gouvernement qui impactent sur la vie des ménages et des entreprises. L'agriculture prend une place importante, au même titre que l'industrie minière qui intéresse autant le public étranger que le paysan ou l'instituteur burkinabè.

Comment travaillez-vous ?

On essaie d'être très présent sur le terrain grâce à nos trois correspondants (deux à Bobo Dioulasso et un à Banfora). Par ailleurs, on essaie de toujours recouper les sources et faire réagir les différents acteurs économiques sur les informations que nous possédons. En économie, le recoupage des sources est essentiel. Afin élargir notre présence sur le terrain, nous sommes actuellement à la recherche d'un correspondant pour couvrir le grand Nord où, comme vous le savez, la moitié des mines du pays se trouvent.

Traitez-vous d'autres sujets que l'économie ?

On parle aussi de politique et de sujets de société. Les burkinabè sont très friands de politique.

Quel premier bilan pouvez-vous porter sur les débuts de l'Economiste ?

Aujourd'hui, nous sommes en phase de déploiement. On ne peut donc pas parler en terme de vente chiffrées mais en terme de retours. De ce côté-là, c'est très positif. Manifestement il y a une demande.

Comment l'Economiste est-il financé ?

Nous sommes financé grâce à la publicité et à la vente. En fait, cette dernière ne couvre souvent qu'à peine 10% du financement d'un journal donc il faut surtout miser sur les annonceurs. En tant qu'hebdomadaire unique en son secteur, nous cherchons aussi à proposer un produit de qualité en soignant particulièrement la maquette et en choisissant un support de qualité. Au niveau du fond, on essaie d'être rigoureux dans le traitement de l'information ; l'essentiel pour nous, c'est aussi de trouver des angles pas encore traités par les autres journaux. Ces différents atouts nous ont déjà permis d'avoir des abonnements publicitaires pour un an.

Peut-on trouver l'Economiste facilement ?

Au début, on n'a eu des difficultés de distribution mais, depuis le numéro trois, nous sommes présents sur la plupart des points de vente. Merci et longue vie à l'Economiste du Faso !

Interview réalisée par Pierre MARECZKO
Lefaso.net

L'Economiste du Faso paraît tous les jeudi au prix de 500 francs CFA.


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