La série télévisuelle « Affaires publiques » de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) est à sa troisième saison. Profitant des stands RTB au Marché International du Cinéma Africain (MICA) à Ouagadougou le 24 février 2013, le ministre de la Communication, Alain Edouard TRAORE, épaulé de collègue du Commerce P. Arthur KAFANDO ont lancé la saison 3 de la production de la télévision nationale. Par le biais de cet espace créé par le FESPACO, la présence de la clientèle semble être au beau fixe dans le partenariat du Réseau de l'Audiovisuelle Publique pour l'Afrique Francophone (RAPAF).
La production du contenu devient de plus en plus un engagement primordial de la RTB. C'est ce qu'a laissé percevoir le ministre de la communication, Alain Edouard TRAORE en visite au stand du groupe de presse audiovisuelle nationale au MICA.
Après la production à succès des deux premières saisons de la série « Affaires publiques », ces ambitions ne sont pas utopiques. La série de la télévision nationale du Burkina est une production dont la thématique est transversale donc « intéressant beaucoup de pays africains » qui nourrissent les mêmes tares de l'administration publique que traite la série a poursuivi le ministre TRAORE.
La RTB compte faire de bonnes affaires avec sa production dans cet espace. « Le MICA pour nous à travers le lancement de « Affaires publiques », est cet espace de partenariat que nous aurons avec le RAPAF » a précisé Soulémane OUEDRAOGO, le Directeur Général de la RTB. Ce partenariat pour lui consistera à la mise en commun des différentes expertises sous régionales et à l'accès facile au marché international.
Avant de procéder au lancement de la série sur le marché, la délégation conduite par Alain Edouard TRAORE a suivi en live un avant-goût de la série jouée par ces comédiens de renom sous le contrôle de Pousbila, l'acteur principal du film. Ce spécimen prouve donc que la série 3 de « Affaires publiques » ne va pas servir de la maigre chair.
Le synopsis de la série
« La Direction Générale de l'Administration et des Finances de l'Etat (DGAFE) est le dernier recours des victimes présumés de tous les manquements. A la tête de cette structure transversale, se trouve Pousbila KABORE, un haut cadre de l'Etat, particulièrement intègre. Mais son chemin de règlement des litiges est parsemé d'embûches. Les attitudes dubitatives du ministre de tutelle de Pousbila, les agissements ripons de certains proches collaborateurs, les nombreux déboires que lui cause son épouse, femme de caractère, dépensière et affairiste, font du traitement de chaque dossier soumis à la DGAFE, un cocktail explosif, un véritable casse-tête burkinabè».
Dramane GUENE