Afin d'exiger l'électrification de toutes les salles de classe, les élèves du lycée municipal de Niangoloko ont observé du 18 au 20 février 2013, un arrêt des cours assorti d'actes de vandalisme. Tout serait parti, a-t-on appris, d'un devoir de 4 heures (15h à 19 h) qu'un professeur aurait soumis à ses élèves de la terminale.
La salle n'étant pas éclairée, ceux-ci ont dû interrompre le devoir dès la tombée de la nuit. Le lendemain, la nouvelle qui s'est répandue comme une trainée de poudre a créé au sein des autres élèves, un sentiment de révolte. C'est ainsi que le domicile du président de l'APE (Association des parents d'élèves) aurait été saccagé et des membres de sa famille bastonnés. Le proviseur du lycée a été lui, enfermé par les élèves pendant des heures, et il a fallu l'intervention des forces de sécurité pour le sortir du pétrin. Le mardi 19 février, le directeur régional des enseignements secondaire et supérieur des Cascades, le maire, le préfet et la sécuritéétaient en conclave à Niangoloko sur la question. Ils pointeraient du doigt certains enseignants d'être derrière ces troubles, et auraient décidé d'affecter ces derniers ailleurs. Ce lycée, rappelons-le, a ouvert ses portes en 2003 et depuis, certaines salles de classe ne sont pas éclairées à cause de l'ampérage.
Cinq filles s'évanouissent au Lycée provincial le Bafudji de Gaoua
Cinq élèves (des filles) ont piqué une crise hystérique, jeudi 21 février 2013 dans la matinée au Lycée provincial le Bafudji de Gaoua (LPBG). Avant de s'évanouir, certaines d'entre elles qui se sont violemment débattues, ont été difficilement immobilisées. Selon des témoins sur place, les filles, avant leur crise, auraient tenu des propos faisant allusion à une présence d'êtres étrangers, comme « elle arrive », « la voilà»… Pour le proviseur du lycée, Masséké Dembélé, la crise a commencé depuis le mois de décembre 2012 et ne concerne que les filles, surtout celles du premier cycle. « Ses origines ne sont pas encore identifiées, mais certaines supputations la lient à des attaques démoniaques », indique-t-il. En effet, de l'avis du proviseur, l'administration avait au début interpellé l'Association des parents d'élèves (APE) qui a initié des sacrifices et des séances de prières avec les coutumiers et les religieux. Malheureusement, la série des crises s'est poursuivie. A ce jour, environ une trentaine de filles ont été touchées, a ajouté M. Dembélé. En plus du LPBG, la crise a également touché le lycée municipal de Gaoua.
Ecole Centre « A » de Banfora : la réfection des locaux se fait attendre
Anciennement appelée « Ecole garçons », l'école primaire publique Centre « A » de Banfora a célébré les 16 et 17 décembre 2011, ses 100 ans d'existence dans une quasi division du comité d'organisation. Un premier groupe a jugé qu'un tel évènement ne pouvait se dérouler dans une vétusté criarde des bâtiments, et qu'il fallait d'abord attendre la réhabilitation promise par le ministère de l'Education nationale. Il craignait qu'après la célébration, la promesse ne reste lettre morte. Pour le second groupe, la célébration ne pouvait attendre, surtout que l'école avait atteint 104 ans en 2011 et que toutes les initiatives depuis 4 ans n'avaient pas abouti. Plus d'un an après la célébration, le premier groupe semble avoir raison, puisque la réhabilitation se fait toujours attendre. Il en est de même pour le bilan, du fait que le comité d'organisation baséà Ouagadougou s'est terré dans un mutisme inexplicable.
Sidwaya