Le palais de justice de Bobo-Dioulasso est en passe de devenir un dépotoir de déchets. C'est du moins le constat qu'on peut faire à l'intérieur de la cour, mais aussi dans les deux salles d'audiences : le Tribunal correctionnel et la Cour d'Appel.
C'est bien la période de l'harmattan. Et les feuilles mortes ne peuvent, sans doute pas, résister au vent sec, très souvent poussiéreux. Certes ! Mais le constat qui se fait au palais de justice de Bobo-Dioulasso en matière de salubrité ne fait pas du tout honneur à cette maison commune où la justice est rendue. Sous les arbres, les engins à deux ou quatre roues des magistrats et auxiliaires de justice, sont parqués au milieu des feuilles mortes dans la saleté.
A l'intérieur de la salle d'audience de la Cour d'Appel, également pleine de poussière, les bancs et autres mobiliers assez défectueux cohabitent avec des lotus usagers et biens d'autres détritus. Le constat est le même dans la salle d'audience du Tribunal de grande instance. Pleine de poussière, le public qui vient assister aux débats, lors des audiences correctionnelles dans la salle du TGI, s'entraînent à nettoyer les bancs avant de l'investir. Bobo-Dioulasso n'est pas Kumasi, dira-t-on. Mais un coup de balais au palais de justice ne serait pas de trop !
Bassératou KINDO
L'Express du Faso