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Message de compassion de l'UNIR/PS suite à l'attaque terroriste au Mali

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Le 02 juillet 2015, six dignes soldats burkinabés sont tombés sur le champ de bataille au Mali. Ils sont morts pour l'honneur de la mère patrie, le Burkina Faso et pour la paix dans le monde en général et au Mali en particulier.

Envoyés en mission de maintien de la paix pour le compte de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) et dans le cadre du Bataillon Badenya, les six hommes que nous pleurons aujourd'hui viennent grossir le rang des martyrs morts pour la paix dans la sous région ouest africaine et particulièrement au Mali.

Cet attentat revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) interpelle une fois de plus, la communauté internationale sur la nécessité impérieuse pour les Etats de conjuguer leurs efforts contre l'intégrisme et l'exclusion quelles qu'en soient leurs formes. Pour l'UNIR/PS, la violence barbare et inhumaine utilisée par les assaillants ne peut reposer sur aucune considération humaine. Par contre, l'UNIR/PS est convaincu que tous les peuples quelles que soient leur couleur ou leur religion ont les mêmes aspirations de bonheur, de justice, d'égalité et de progrès qui fondent les valeurs de la démocratie universelle.

C'est pourquoi, l'UNIR/PS, parti profondément attaché aux idéaux de paix et de progrès ne peut tolérer l'attentat perpétré le 02 Juillet 2015 par une lâche embuscade tendue à des soldats burkinabéépris de paix et de patriotisme. L'UNIR/PS condamne en revanche avec la dernière énergie cette barbare attaque revendiquée par AQMI et appelle surtout les peuples burkinabé et malien voire de la sous région à plus de solidarité et de coopération dans la lutte contre l'intégrisme et l'intolérance. L'UNIR/PS encourage l'armée burkinabé et les autorités de la Transition à redoubler d'efforts et de vigilance dans le renforcement de la sécurité de nos concitoyens. L'UNIR/PS les exhorte à poursuivre inlassablement la lutte contre le terrorisme et le banditisme.
L'UNIR/PS exprime toute sa compassion à la nation burkinabé et toute sa solidarité aux familles des illustres disparus ainsi qu'aux blessés à qui le parti souhaite un très prompt rétablissement.
Il présente ses sincères condoléances à l'armée burkinabé, aux familles des disparus et à tout le peuple burkinabè.

Avec le peuple, victoire !
Fait à Ouagadougou, le 06 Juillet 2015

Le Président

Maître Bénéwendé S. SANKARA


Condoléances du parti PDS/METBA après l'embuscade meurtrière du 2 juillet 2015 au mali

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Le parti PDS/Metba a appris par les communiqués diffusés par le Gouvernement et par notre Armée nationale que des militaires burkinabè auraient été victimes d'une embuscade meurtrière au Mali le 2 juillet 2015, entre Goundam et Tombouctou.

Le bilan serait de six (6) morts et de sept (7) blessés parmi les soldats burkinabè du bataillon BADEYA, envoyé au Mali depuis deux ans dans le cadre des forces de paix de la MINUSMA (Mission des Nations Unies pour la sécurité au Mali), afin de contribuer à assurer le maintien de la paix dans ce pays. Le groupe terroriste AQMI (Al Quaïda au Maghreb islamique) qui sévit dans les pays du Maghreb et au Mali et menace tous les pays voisins, s'est vanté d'être l'auteur de cette lâche embuscade.

Le Bureau Exécutif National (BEN) du PDS/METBA présente, au nom du parti, ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées, à l'Armée nationale et à tout le pays. Il souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Ces pertes surviennent après toutes celles que le contingent burkinabé a déjà subies au Mali, alors que nos soldats y sont en mission de paix. De telles missions comportent toujours des risques, car les ennemis de la paix font aussi tout de leur côté pour la troubler. C'est pourquoi le Bureau Exécutif National du PDS/METBA souhaite que toutes les dispositions soient prises par ceux qui en ont la responsabilité, afin que nos pertes soient à l'avenir les plus réduites possibles.

Ouagadougou le 4 juillet 2015
Pour le BEN du PDS/METBA
Le Président

Philippe Ouédraogo

Mois de la famille et de l'enfant 2015 : Sous le signe de l'élimination des mariages d'enfants

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Le Burkina Faso a fait de la protection et de la promotion des droits des enfants et des familles une préoccupation majeure. Ainsi, le pays a ratifié plusieurs instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux y relatifs pour marquer son engagement dans la lutte pour un meilleur devenir des enfants.

Le Burkina Faso a adhéré aux résolutions 47/237 du 20 septembre 1993 des Nations Unies relative à la célébration de la Journée internationale des familles (JIF) et CM/Rés.1290 (XL) de l'Organisation de l'Union africaine de juillet 1990, instituant la Journée de l'enfant africain (JEA). Le pays a également adopté le décret n°2001-258/PRES/PM/MASSN du 6 juin 2001, instituant la Journée nationale de lutte contre la pratique de l'excision (JNLPE).
De ce fait, le gouvernement manifeste sa conviction sur la nécessité de consacrer une attention particulière à la protection de l'enfant, en commémorant chaque année les journées dédiées à la famille, à l'enfant africain et à la lutte contre la pratique de l'excision. Ainsi, pour la troisième fois consécutive, la Journée internationale de la famille célébrée le 15 mai, la Journée nationale de lutte contre la pratique de l'excision célébrée le 18 mai et la Journée de l'enfant africain célébrée le 16 juin sont commémorées au cours du « Mois de la famille et de l'enfant » du 16 juin au 14 juillet 2015.
Cette année, le mois est placé sous le thème central : « Promouvoir l'intégration et la solidarité entre les générations pour accélérer l'élimination des mariages des enfants et des mutilations génitales féminines », en vue de prendre en compte la situation actuelle des familles et des enfants au Burkina Faso.
La célébration conjointe de ces trois journées offre une occasion aux différents acteurs de la protection et de la promotion de la famille et de l'enfant d'initier des actions en synergie, afin d'insuffler une dynamique dans la résolution des problèmes individuels et collectifs vécus par les membres de la famille.
La famille, « cellule de base de la société» par essence et cadre majeur de socialisation de production et de reproduction, devrait être le lieu privilégié de protection et de promotion des droits de ses membres. C'est également dans le milieu familial que chaque membre devrait acquérir des valeurs fondamentales telles la solidarité, l'unité, l'intégration sociale, etc.
Malheureusement au regard des mutations sociales, la famille n'a plus son lustre d'antan. Par conséquent, les valeurs de solidarité et d'entraide sont mises à rude épreuve, impactant négativement les rapports sociaux entre les membres de la famille et la cohésion dans les communautés.
Les violences familiales, une violation des droits humains
En plus de cette situation peu reluisante de la famille, ses membres sont exposés à des violences persistantes tels que les mariages précoces ou mariages des enfants, les mutilations génitales féminines (MGF), l'exclusion sociale des personnes âgées… Ces violences sous-tendues par des considérations socioculturelles constituent une violation des droits humains car elles affectent non seulement le droit à l'intégrité physique et morale, le droit à la santé sexuelle et reproductive des filles et des femmes, mais aussi leur droit à l'éducation.
En effet, il a été révélé que chaque année, dans le monde, environ 14 millions d'adolescentes sont mariées et 41 pays ont un taux de prévalence du mariage des enfants de 30% ou plus. Parmi ces pays, 30 sont en Afrique. Dans les pays en développement, une fille sur trois est mariée avant l'âge de 18 ans et une fille sur neuf à l'âge de 15 ans.
Selon l'Union africaine, 39% des filles en Afrique subsaharienne sont mariées avant leur 18ème anniversaire et 13% sont mariées avant leur 15ème anniversaire. Au Burkina Faso, parmi les femmes de 15-19 ans, 23,5% sont déjà mariées ou vivent en union libre dont 30,9% en milieu rural contre 9,5% en milieu urbain (INSD/UNICEF, 2008).
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 140 millions le nombre de jeunes filles et de femmes dans le monde qui vivent actuellement avec les séquelles de mutilations génitales. Pour le continent africain, on estime à 92 millions de femmes et de jeunes filles qui ont subi, parfois dès l'âge de 10 ans, des mutilations sexuelles. Au Burkina Faso, l'Enquête démographique et de santé (EDS-IV) réalisée en 2010 fait ressortir un taux de prévalence de 76% chez les femmes et filles âgées de 15 à 49 ans et de 13,3% chez les filles de moins de 15 ans.
Face à ce constat, il est plus que nécessaire d'intervenir en synergie d'action avec tous les acteurs, de renforcer les services sociaux de proximité, d'assurer une meilleure coordination des interventions pour une gestion efficiente des ressources. A cet effet, le ministère de l'Action sociale et de la solidarité nationale (MASSN) a entrepris, entre autres, l'élaboration du quatrième Plan d'action national de lutte contre la pratique de l'excision 2016-2020, l'élaboration d'une stratégie nationale de promotion pour l'abandon du mariage précoce ou mariage des enfants au Burkina Faso et la mise en place d'une plateforme multisectorielle entre les acteurs et intervenants.

Pour ce Mois de la famille et de l'enfant 2015, le MASSN prévoit principalement, la sensibilisation sur les différents thématiques à tous les niveaux, la formation et l'implication du personnel de santé au dépistage et à la prise en charge des séquelles et complications de l'excision et l'intégration de la réparation des séquelles de l'excision dans le paquet minimum d'activités des formations sanitaires.

A l'occasion des commémorations de ces trois journées relatives à la famille, à l'excision et à l'enfant africain, tous les partenaires et acteurs qui font de ces problématiques leur combat quotidien sont invités à maintenir leur engagement dans la lutte en faveur des droits humains en général et particulièrement de ceux des enfants et des personnes âgées.

Ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale

Situation politique nationale : La lecture du PDS/METBA

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A l'issue de la réunion le 4 juillet dernier de son Bureau Exécutif National, le PDS/Metba a entre autres adopté la présente déclaration relative à quelques questions politiques actuelles.

I - SUR L'EVENTUALITE D'UNE PROLONGATION DE LA PERIODE DE TRANSITION

Le PDS/Metba considère que la durée du mandat de la Transition (article 20 de la Charte) fixée à 12 mois est un délai convenu de commun accord entre les parties signataires de la Charte d'une part, entre celles-ci et les partenaires internationaux qui soutiennent la Transition d'autre part. Cette durée s'impose donc à tous les responsables et à tous les acteurs de la Transition. C'est en fonction de cette durée que sont élaborées dès le départ les décisions de mise en œuvre des objectifs que les autorités et les acteurs de la Transition considèrent comme prioritaires pour la période.

Il était particulièrement évident dès le départ que tous les changements et les réformes souhaités par le peuple burkinabé, sa jeunesse et ses forces vives qui ont mené l'insurrection populaire victorieuse des 30 et 31 octobre 2014, ne pouvaient être menés à terme dans la courte période fixée pour la Transition.

Aujourd'hui, à trois mois environ des élections présidentielle et législatives, le PDS/Metba juge absolument infondée et inopportune, l'institution d'un débat sur une prolongation éventuelle de la Transition. Il ne s'associera donc pas à ceux qui, sous des prétextes multiples, veulent justifier bien tardivement une éventuelle prolongation du mandat de la Transition.

II - SUR LA PROPOSITION D'ELABORER UNE NOUVELLE CONSTITUTION

Un autre débat national a été lancé au début de juin 2015, officialisé par l'initiative du Président du Conseil National de la Transition (CNT) qui organise depuis le 30 mai 2015, de grandes conférences régionales sur le sujet.

Le PDS/Metba considère qu'il s'agit là d'une question très importante, qui aurait du s'imposer à la réflexion des premiers responsables et de tous les acteurs de la Transition, aussitôt après la victoire de l'insurrection populaire.

La Constitution actuelle accorde au Président du Faso, quasiment tous les pouvoirs d'un monarque, dispensé par ailleurs de rendre compte de son action au peuple et de l'obligation de s'expliquer même dans les situations les plus graves. Dans son fonctionnement comme dans son action de contrôle de l'action gouvernementale, l'Assemblée nationale est fortement dépendante du bon vouloir du Gouvernement. Par ailleurs, c'est le Président du Faso qui nomme les Présidents des hautes juridictions, tandis que son ministre de la justice peut museler, disperser et briser la carrière des magistrats « non acquis » qui veulent croire à l'indépendance de la justice. En 2012, il avait réussi à faire introduire dans l'actuelle Constitution des modifications très discutables, destinées essentiellement à lui accorder l'impunité pour les crimes qui pouvaient lui être imputés et à lui assurer le soutien politique de certaines couches de la population (la chefferie coutumière, les femmes).

Cependant, la solution généralement admise au départ de la Transition, était le toilettage de la Loi fondamentale, afin de verrouiller l'article 37, de mieux équilibrer les différents pouvoirs (exécutif, parlementaire et judiciaire) et de supprimer les dispositions relatives au Sénat.

Pour le PDS/Metba, l'élaboration d'une nouvelle Constitution peut être une bonne solution pour prendre en compte les leçons de l'expérience historique de notre pays dans l'organisation et le fonctionnement équilibré des institutions dans un Etat démocratique. La question est cependant de savoir sur quelle période une telle Constitution peut-être élaborée ? Cette période ira-t-elle au-delà des élections du 11 octobre 2015 ? Si oui, les travaux entrepris peuvent-ils lier les autorités mises en place à partir de ces élections, lesquelles auront étéélues sur la base de la Constitution actuelle ?

Dans tous les cas, une Constitution doit traduire la volonté et l'accord de tous les citoyens de vivre ensemble dans le même pays, en respectant des règles admises par tous, en se soumettant aux mêmes obligations et aux mêmes lois, en bénéficiant tous des mêmes droits et des mêmes libertés, ainsi que de la sécurité et de la protection de l'Etat et de ses institutions. Elle doit donc recueillir le consensus le plus large auprès des différentes couches sociales et forces vives de la nation.

Le PDS/Metba estime de ce fait que l'élaboration d'une nouvelle Constitution, ou tout au moins celle de son avant-projet, ne peut pas être l'affaire des seuls technocrates et ne peut se faire dans la précipitation. Elle nécessite d'y convier les représentants de toutes les couches sociales, de toutes les forces vives, de toutes les forces sociales, de toutes les communautés et de toutes les régions, afin de débattre largement des dispositions à prendre en compte. Le PDS/Metba est pour sa part, prêt à y participer pour apporter en toute responsabilité, sa contribution à l'écriture d'une Constitution résolument démocratique pour le Burkina Faso.

III – SUR LES DECLARATIONS RECENTES DE CERTAINS RESPONSABLES POLITIQUES

La presse nationale a rendu compte de ce que le Président de « Le Faso Autrement » aurait accordé le 8 juin au journal « Jeune Afrique » une interview dans laquelle il aurait dit : « J'ai trois atouts principaux. Je suis Moagha du plateau central, et les Mossis sont une forte composante du Burkina Faso. Je suis aussi musulman, ce qui n'est pas rien dans un pays où 70% des gens le sont également. Enfin, comme je vous l'ai dit, j'ai un vaste réseau de relations utiles dans le cadre de la diplomatie de développement que nous souhaitons mettre en place. » L'ethnie ou la religion ne peuvent constituer des atouts ou des arguments de référence pour un démocrate burkinabé, et les réactions de l'opinion ou des internautes, malgré les regrets exprimés par « Le Faso Autrement » et la mise au point de son Président précisant que « Jeune Afrique » avait tronqué et dénaturé ses propos, en sont une bonne confirmation.
De même un journal de la place a attribué au Vice-Président du MPP pour la région du centre la déclaration suivante qui aurait été faite le 10 juin 2015 à ses militants, au cours d'une réunion de la Coordination des marchés et yaars du MPP : « Préparez vos fusils, munitions, couteaux pour accompagner Rock à Kossyam ». Il parait heureusement que la phrase aurait été mal rapportée, qu'elle a été sortie de son contexte et qu'il ne s'agissait que d'une image utilisée par son auteur. C'est donc le lieu d'appeler aussi les médias à plus d'objectivité et de professionnalisme dans la couverture des évènements et des déclarations des politiques, afin de rendre compte de façon juste, des faits et des propos des hommes politiques.

Toutes ces dérives langagières regrettables et inacceptables si elles avaient été effectivement tenues, pourraient avoir pour conséquences de dresser artificiellement les burkinabé les uns contre les autres sur des bases foncièrement contraires à leurs propres intérêts. Le PDS/Metba espère que la leçon a été amplement tirée par les journalistes, ceux auxquels on les a attribuées et tous les autres acteurs politiques.

IV – A PROPOS DE L'AVENIR DU REGIMENT DE SECURITE PRESIDENTIELLE

En février 2015, à la suite du projet d'interpellation violente dont le Premier Ministre Isaac Zida risquait de faire l'objet de la part du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), projet qui l'avait contraint à se rendre matinalement au palais du Mogho Naba, le Président du Faso avait longuement conféré avec les chefs de l'armée. Il avait ensuite annoncé qu'une commission militaire devait être mise sur pied pour soumettre dans les trois mois un rapport sur la réforme de l'armée et l'avenir du RSP. Le 12 juin dernier, après la présentation au Conseil national de Transition (CNT) de son rapport sur la situation de la nation, le Premier Ministre, répondant à la question d'un député de la société civile a déclaré : «….. l'armée a besoin du RSP, le pays a besoin du RSP……. Ça fait 20 ans que je suis au RSP, je connais les capacités de ce régiment, je confirme que nous en avons besoin ». Cela sous-entend qu'à court terme, il ne serait apporté aucune modification à la situation de ce régiment. Des fuites sur le rapport de la commission militaire, parues dans la presse, préciseront que c'est aux premiers responsables du RSP que la charge de rédiger le rapport sur l'avenir du RSP aurait été confiée. Dans ces conditions, on ne peut pas s'étonner de ses conclusions dont l'objectivité devient alors douteuse.

Si ces informations parues dans la presse et non démenties étaient avérées, et même s'il n'est pas compétent dans le domaine militaire, le PDS/Metba pose les questions suivantes : 1-pourquoi les principaux éléments et conclusions du rapport de la commission militaire ne sont-ils accessibles à tous ? 2- pourquoi avoir confié l'examen de l'avenir du RSP aux premiers responsables de ce régiment ? 3- si l'unité militaire qu'elle constitue est « utile », pourquoi ne peut-on rien changer au RSP, ni sa localisation autour du palais de Kossyam, ni son nom, ni sa mission dans la sécurité présidentielle ?

Depuis les derniers jours du mois de juin, la ville de Ouagadougou bruit de rumeurs confirmées partiellement par les médias. On dit qu'un bras de fer opposerait à nouveau, après les incidents similaires du 30 décembre 2014 et du 4 février 2015, le RSP et le Premier Ministre Yacouba Isaac Zida, ancien n°2 de l'unité, avant le 31 octobre 2014. Ce dernier aurait été menacéà nouveau d'arrestation par ses anciens camarades du RSP le 28 juin 2015, au retour de son voyage en Asie. La gendarmerie aurait auditionné dès le lendemain certains chefs du Régiment, déclenchant des réactions d'humeur de leurs soldats. Certains avancent même qu'il y a eu lutte entre partisans et adversaires de l'ancien n°2 du RSP, suivie de l'arrestation de quelques soldats !

Il est inconcevable qu'au sein de l'armée nationale, une unité que beaucoup considèrent comme « d'élite », puisse de son propre chef, menacer volontairement et à plusieurs reprises, l'intégrité physique d'une institution de la Transition, à savoir le chef du Gouvernement, de surcroît ministre de la Défense. Il est inacceptable que le RSP, parce qu'il est mécontent de son ancien chef, s'ingère dans le fonctionnement de l'Etat et perturbe ainsi gravement la marche de la Transition.

Le PDS/Metba estime que les agissements du RSP remettent en cause son maintien comme unité chargée de la protection des institutions ainsi que son casernement au sein du palais présidentiel de Kossyam.

V – SUR LES ENQUÊTES POUR CRIMES ECONOMIQUES

Après la victoire de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2015, chacun pensait que la lutte contre les détournements des deniers publics et l'enrichissement illicite connaîtrait rapidement des avancées rapides, alimentée notamment par les dossiers de l'Inspection Générale d'Etat devenue Autorité supérieure de contrôle de l'Etat (ASCE), qui étaient systématiquement enfermés à clef dans les tiroirs des Premiers Ministres et du Président du Faso, sous l'ère Compaoré. La création en Avril 2015 de la Haute Cour de justice auprès du CNT, et les premières interpellations opérées apparemment dans ce cadre, avaient paru donner une nouvelle consistance à cette lutte. Plusieurs mois après, le PDS/Metba est au regret de constater que les choses restent en l'état.

Le PDS/Metba pense traduire le vœu de tous en demandant que les enquêtes sur les crimes économiques commis contre les ressources publiques soient menées rapidement et en profondeur et que justice soit effectivement rendue à notre peuple.

Ouagadougou le 04 juillet 2015
Pour le BEN du PDS/Metba
Le Président

Philippe Ouédraogo

Recherche scientifique : Des chercheurs font le bilan des 10 éditions du FRSIT

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Le ministère de la recherche scientifique et de l'innovation a organisé un séminaire sur le bilan des 10 éditions du Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT). Les participants à cette rencontre vont faire, les 7 et 8 juillet 2015, le diagnostic du FRSIT et proposer de nouvelles orientations pour la promotion de la recherche scientifique au Burkina Faso.

Le séminaire bilan des 10 éditions du Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT) se propose de mettre en exergue ses acquis, ses forces et ses faiblesses. Il vise aussi à proposer de nouvelles orientations afin de rendre le FRSIT plus opérationnel, attractif et crédible dans le domaine des manifestations technologiques.
C'est pourquoi le ministre de la recherche scientifique et de l'innovation a invité les chercheurs, les innovateurs et les inventeurs à mener des réflexions profondes sur l'avenir du FRSIT et son rôle dans le développement du Burkina Faso. « Les chercheurs, inventeurs et innovateurs ont mis au point des résultats de recherche à même de promouvoir le développement socioéconomique de notre pays », soutient Pr Jean-Noël Poda.
Mais l'autre réalité est que beaucoup de scientifiques et de technologues primés sont perdus de vue et la promotion de leurs œuvres se limite au prix. Les participants à cet atelier devraient donc évaluer le FRSIT pour voir s'il a atteint ses objectifs en 20 ans d'existence. Ce bilan va permettre au Forum et à ses partenaires de mieux orienter les activités pour que celles-ci servent réellement au développement du pays.
Les travaux vont se porter essentiellement sur trois grands points notamment les objectifs du FRSIT, la gouvernance du FRSIT et les manifestations.
En marge de cette rencontre, 25 technologies et résultats de recherche sont également exposés au pavillon arc-en-ciel du SIAO.
Le Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT) a été créé en 1994 avec pour objectif la promotion des résultats de la recherche. Il est institutionnalisé une année plus tard par décret présidentiel pour répondre aux doléances de la communauté scientifique du Burkina Faso. Selon les organisateurs, en 20 ans, toutes les éditions ont été marquées par une forte participation des inventeurs, des opérateurs privés des pays de la sous-région d'Afrique de l'Ouest. Cet engouement a fait du FRSIT la vitrine de la recherche scientifique et de l'innovation dans l'espace de l'Afrique francophone.

Judicaël Gaël Lompo
Lefaso.net

Encadré

Des acteurs se prononcent

Philippe Yoda, président de l'Association pour la promotion de l'innovation et de l'invention au Burkina : J'ai mis au point un modèle original pour le recyclage des déchets plastiques. Il est original parce qu'il donne une solution à la problématique des déchets plastiques et crée en même temps de l'emploi. De la collecte à la transformation des déchets, je crée de l'emploi. Par la transformation des déchets plastiques, je fais des tables-bancs pour les écoles que vous voyez ici, des supports de compteurs d'électricité, des ruches à miel, des moules pour produire de la craie, des panneaux de signalisation, etc. Si vous partez vers Ouaga 2000, vous pouvez voir ces panneaux de stop faits en plastiques. Ce sont des objets utilitaires de grande consommation que nous fabriquons à base de déchets plastiques. J'ai obtenu mon accréditation auprès des Nations unies en 1998 à Bamako pour avoir présenté les premiers objets à partir de recyclage de produits plastiques. Au niveau national on rencontre encore des difficultés parce que l'innovation est en train de décoller en Afrique. C'est maintenant que les gens comprennent que l'innovation participe au développement socioéconomique des pays.

Boubacar Zongo, Responsable de l'Atelier de recherche et réalisation technologique (ARRET) : Nous avons mis au point un modèle de foyer qui utilise l'huile de Jatropha comme source d'énergie. Le jatropha est une plante qu'on trouve en Afrique qui produit des graines. En extrayant l'huile de ces graines, on peut en faire du biocarburant. Et c'est ce biocarburant qui est utilisé pour ce foyer. L'huile de jatropha n'est pas consommable et c'est moins cher. Sinon on peut utiliser n'importe quelle huile pour faire du feu dans ce foyer. Voilà ce que c'est le « foyer à l'huile de jatropha ». Son principal avantage c'est qu'on n'a pas besoin de bois pour l'alimenter. Donc on n'a pas besoin de couper du bois, ce qui nous permet de lutter un tant soit peu contre la déforestation. Il suffit d'utiliser les graines du jatropha qui se renouvelle. Avec ce modèle on sera aussi moins dépendant de l'extérieur pour l'énergie et nous allons mieux protéger notre environnement. Ce modèle de foyer existe pour les familles, pour les dolotières. C'est selon les besoins qu'on pourra mettre le modèle approprié. Pour le moment c'est un prototype. Une fois qu'on commence à produire en série, ce foyer ne va pas dépasser 10 000 F CFA.

Pr Jean-Noël Poda, ministre de la recherche scientifique et de l'innovation :
Les productions des scientifiques, des inventeurs et des innovateurs soulagent les populations notamment au niveau de la production et la transformation agricoles. Ce sont ces résultats qui nous permettent aujourd'hui de faire le bilan, de voir aussi les difficultés pour que l'on puisse aller en avant afin de répondre davantage aux attentes de la population dans tous les domaines. Je vous invite à aller dans chaque stand, vous verrez le broyeur polyvalent. Avant, les gens jetaient les ordures, aujourd'hui tout est valorisé. Vous verrez celui qui transforme les sachets plastique en objets utilitaires. Il y a aussi ceux qui transforment l'igname en différents produits alimentaires notamment le couscous. Ces technologies, ces innovations ne seraient pas connues sans le FRSIT. Mais nous trouvons que ce n'est pas suffisant. C'est pourquoi nous essayons de faire le point et faire en sorte que le FRSIT puisse gagner en grade, en notoriété, en visibilité aux niveaux national et régional.

Propos recueillis par Judicaël Lompo

Situation nationale : Le Collectif Balai Citoyen dit « Non à l'exclusion »

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Au cours d'une conférence de presse tenue ce mardi 7 juillet 2015 à Bobo-Dioulasso, le Collectif Balai Citoyen a livré sa position et ses propositions sur les grandes questions du moment au Burkina Faso. Contrairement à ses anciennes sorties, Kaba Diakité, le responsable de ce mouvement a défendu « l'inclusion » dans le processus électoral burkinabè, le maintien (réorientation des missions) du Régiment de sécurité présidentielle (RSP)… Ci-dessous, l'intégralité de la déclaration liminaire de la conférence de presse du Collectif Balai Citoyen. En rappel, ce collectif est porté par des anciens membres de la Coordination régionale (Hauts-Bassins) du Mouvement le Balai Citoyen de Smockey, Sams'K le Jah, Hervé Kam…

La situation nationale qui nous réunit aujourd'hui est des plus inquiétantes. Et nous nous sommes imposés le devoir d'interpeller, en donnant nos positions et en faisant des propositions en tant organisation de la société civile.
Le Collectif Balai Citoyen (avec siège national à Bobo-Dioulasso) comme vous le savez, depuis son union manquée avec son Mouvement frère Le Balai Citoyen (dont le siège est à Ouaga) après l'insurrection, s'est restructuré et comporte aujourd'hui plus d'une trentaine d'organisations associatives reparties dans tout le grand ouest du Burkina (Dédougou, Diébougou, Banfora, Gaoua, Orodara, ..) et est en cours d'extension en vue d'un maillage de tout le territoire national.

Fort de la confiance placée en nous par les populations, et fort également de notre capital de force citoyenne majeure qui a été aux avant-gardes de la lutte contre le régime monarchisant de Blaise Compaoré, nous ne pouvons garder le silence face à ce que nous qualifions de « socio-comédie transitionnelle » dont les acteurs semblent avoir oublié les raisons profondes de notre lutte et les attentes légitimes des populations qui se résument en deux mots clés : Justice et reformes.

Le grand enthousiasme manifesté par notre peuple au lendemain de l'insurrection populaire se fondait sur l'espoir suscité par un processus de transition vers un renouveau national : le Burkina nouveau post 2010 avec une vraie démocratie, une bonne gouvernance et les fils et filles réconciliés pour un meilleur vivre ensemble au Faso.

Huit mois après, où en sommes-nous ? Nul besoin de relever que les résultats à mi-parcours de ce processus porteur de tant d'espoir, sont en deçà de nos attentes.
Notre déception est d'autant plus forte qu'il s'agissait véritablement sous la transition de réparer le Burkina, notre Faso, Pays des hommes intègres.

Les déclarations populistes des débuts, nous ont naïvement accrochés à des faux espoirs.
Et par la suite,
Des promesses faites à tout va, nous attendons toujours la concrétisation.
Des sillons envisagés pour l'avenir, nous ne voyons aucune trace.
Du « plus rien ne sera comme avant », on en est plutôt dans « tout est pire qu'avant ».

Mesdames et messieurs les journalistes,

Tout de l'agissement dans la transition nous rappelle le système Blaise Compaoré sans Blaise Compaoré. A croire que nous avons mené tout ce combat, et que nos sœurs et nos frères soient abattus le 30 octobre, pour que rien ne bouge. Pour étayer nos propos, nous vous livrons les observations suivantes :

Au plan judiciaire

Là même où nous attendions beaucoup de la transition, c'est la trahison pour ne pas dire la catastrophe. Les personnes suspectées de crimes de sang, ou de crimes économiques, … ne sont pas inquiétées. Celles qui le sont, s'en sortent avec des acquittements, des sursis. Les assises criminelles qui viennent de prendre fin sont la preuve que la justice attendue de la transition n'est pas au rendez- vous.

Ce faisant, les dossiers Sankara et Norbert zongo, Dabo Boukary, Juge Nébié, etc, contrairement à ce qu'on nous laisse croire, sont loin de voir leurs épilogues. Il en est de même pour nos récents martyrs dont les douleurs sont encore assez fraiches pour que les auteurs de ces crimes soient connus. Nous assistons à une sorte de justice sélective non équitable qui consiste à arrêter certaines personnes et à laisser d'autres, autant ou plus coupables, en libertés. Le cas des maires Salia Sanou et Seydou Sanon en sont des exemples. Il faut soit rendre une justice pour tous et rendre la libertéà chacun.
Ceci dit, quid des états généraux de la justice tenus à coup de millions et qui nous promettaient le renouveau de notre justice ?

Au plan de la cohésion sociale pour le meilleur vivre ensemble

Nous espérons de cette transition, qu'elle mette en branle la machine judiciaire que tous ceux qui ont commis des crimes de quelques natures rendent des comptes au peuple.

La soif de justice de notre peuple a été le ferment principal du soulèvement populaire contre un régime qui avait fini par s'ériger en champion de l'injustice par la prise en otage de notre appareil judiciaire. Malheureusement pour assouvir cette soif de justice du peuple, le gouvernement est passé par la mauvaise manière. En initiant ce projet de loi électorale voté par le CNT (Conseil national de la transition, ndlr) et promulgué par le PF (Président du Faso, ndlr), les autorités de la transition n'ont fait que fragiliser davantage la cohésion sociale suffisamment éprouvée. Si nous avons accueilli avec soupir cette nouvelle loi électorale, aveuglé comme nous l'étions par notre soif de justice, aujourd'hui nous réalisons la complexité de son application voire sa dangerosité.

Ce nouveau code électoral ne peut prospérer parce qu'il porte en lui les germes de la division et pourrait même entrainer le report des élections par le conseil constitutionnel de plein droit si toutefois il arrivait que les contentieux sur les candidatures le nécessitent. En plus, ce code électoral est contraire à l'esprit d'inclusion de la transition, et ne rendra justice que partiellement parce que, il ne pourra servir àécarter que ceux qui sont intéressés par les élections. Donc non seulement, il ne rendra pas la justice souhaitée mais aussi, il mettra dos à dos les composantes du peuple sans apporter de solution véritable.

Qui dit cohésion sociale dit justice ; et qui dit justice dit vérité. Sortir de cette transition sans vérité, justice et réconciliation serait le plus gros échec de la transition. Le code électoral n'a pas vocation à rendre cette justice-là. Seul l'appareil judiciaire est apte à rendre justice et à frapper d'indignité politique les personnes jugées coupables.

Au plan institutionnel avec les remous au RSP

L'histoire du RSP prend sa source depuis la révolution (CNEC). A travers ce centre, le pays a voulu se doter d'un corps d'Elite à titre de forces spéciales comme il en existe dans tout pays. Chemin faisant après la révolution, ce corps a connu une évolution et a été mué en garde prétorienne au service du président du Faso. L'association du nom du RSP aux crimes les plus odieux est le fait de l'instrumentalisation de certains de ses agents (bien connus pour les principaux) par le Président Blaise Compaoré et ses proches pour de basses besognes. En la matière, il existe une justice militaire qui avec l'autorisation du ministre de la défense, peut être mis en branle pour juger et faire rendre des comptes aux personnes suspectes.

Nous nous sommes insurgés contre ce corps lorsqu'il a mis à mal le fonctionnement institutionnel par la prise en otage du CM (conseil des ministres, ndlr). Et nous défendrons toujours les institutions de la république contre toute attaque intérieure ou extérieure. Mais chaque corps au Burkina, civil (éducation, santé, medias,…) ou de sécurité (police, militaire, gendarmerie, …) a ses brebis galeuses. A cause de quelques individus, on ne peut pas jeter l'opprobre sur tout le corps. C'était le cas lorsque le CSC (Conseil supérieur de la communication, ndlr) avait sanctionné tous les medias à cause de quelques-uns qui étaient fautifs. Nous avons combattu et obtenu la levée de cette sanction.

Lorsque des « brebis galeuses » avaient été nommées à la tête de certains ministères, nous avons demandé leurs démissions plutôt que de demander la dissolution desdits ministères. Aujourd'hui si nous sommes face à des brebis galeuses dans le RSP, il faut demander leur arrestation afin qu'elles soient traduites devant la justice militaire et condamnées à la hauteur de leurs forfaits. Quant au corps en lui-même, il subira nécessairement une évolution dans son organisation, ses attributions au gré de la volonté de la république. Demander sa dissolution est une mauvaise appréciation et une courte vue de l'esprit. Le RSP, loin d'être dissout doit être réaménagé et renforcé dans le cadre d'une reforme générale de l'armée burkinabè qui a aussi besoin d'un renouveau après plus d'un demi-siècle d'existence. Dans le même ordre d'idée, les aboyeurs contre le RSP devraient aussi exiger la dissolution de Kosyam parce que beaucoup d'intrigues et de mauvaise gouvernance y ont été menées. Rappelons-nous que le projet de modification de l'article 37 est parti de Kosyam pour être exécutéà l'assemblée nationale.

Au plan des réformes institutionnelles

Les réformettes entamées par des lois votées souvent au profit de quelques-uns (loi pour la nomination de généraux) ne sont pas ceux attendus par le peuple et ne sauront prospérer. Il serait plus opportun sous la transition en cours de procéder à l'élaboration d'une nouvelle constitution véritablement d'origine citoyenne qui devra être adoptée par un referendum et non par le CNT. A trois mois de la fin de la transition, il est urgent à cette fin, d'organiser une conférence sociale et politique qui réunira les différentes composantes de la société en vue de trouver un consensus sur une feuille de route d'adoption d'une nouvelle constitution qui consacrera le passage à la 5eme république. Cet avènement constituera un symbole fort de notre insurrection.

Aux plans social, économique et des affaires générales,

Comment apprécier et évaluer toutes ces actions menées à tout vent, si elles ne s'inscrivent pas dans le cadre d'une stratégie globale et planifiée. La transition a péchéà ses débuts en ne s'étant pas dotée d'une feuille de route traçant les grandes lignes de son action. Résultats : nous disposons de peu de lisibilité et ne pouvons évaluer que négativement toutes ces actions qui s'exécutent dans un flou total.

Mesdames et messieurs les journalistes,

Chers sœurs et frères cibals,

Nous manquerons à notre devoir si nous terminons cette déclaration sans traduire notre amertume qui est aussi celle du peuple. Elle est grande. Notre déception n'a d'équivalent que le sacrifice consenti par le peuple insurgé au prix de la vie de nombres de nos camarades tombés pour la patrie et qui attendent toujours justice.

A trois mois de la fin d'une période qui nous offrait une opportunité historique pour oser réinventer le Faso, nous voilà dans une crise militaro-militaire qui grippe notre transition. Pendant ce temps, les partis politiques sont en campagne en vue d'élections incertaines. Certaines OSC (Organisations de la société civile, ndlr) devenues partisanes sont en pleine récolte pour garantir leur lendemain qui s'annonce incertain après la transition. Blaise Compaoré parti, l'union sacrée du peuple debout pour la patrie a foutu le camp. Nous nous retrouvons seuls parmi les rares organisations de la société civile qui restent non partisanes et fidèles à leur credo de départ : l'intérêt national, défendre l'intérêt du peuple.

La raison fondamentale et l'objectif de l'insurrection était de réhabiliter la justice, la réalisation des profondes aspirations à la liberté et à l'équité sociale par des réformes audacieuses.
Hélas ! Que pouvons-nous encore attendre de cette « transition mirage », si ce n'est souhaiter qu'elle prenne vite fin avec les élections annoncées pour le 11 octobre 2015 en espérant le miracle d'un sursaut gouvernemental pour rattraper un tant soit peu ses échecs.

Restons debout CiBals ! La lutte doit continuer même après la transition

Non à l'exclusion par le code électoral mais par la justice
Oui au maintien du RSP avec une poursuite judiciaire des brebis galeuses de ce corps
Oui à une 5ème République
En avant pour des élections transparentes, inclusives et crédibles

Notre Nombre est notre force !
La patrie ou la mort, nous vaincrons !
Vive le peuple burkinabè !
Vive le Collectif Balai Citoyen !

Fait à Bobo-Dioulasso, le 07 juillet 2015

La Coordination nationale

Présidentielle 2015 : Salvador Yaméogo candidat du RDF

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Pour l'élection présidentielle du 11 octobre 2015, il faudra compter aussi avec Salvador Yaméogo, président du Rassemblement des démocrates du Faso (RDF), parti membre de l'ex-Front républicain. Salvador Yaméogo a été officiellement investi ce mardi 7 juillet 2015 par son parti et une coalition de partis soutenant sa candidature, au cours d'un congrès extraordinaire.

La liste des présidentiables à l'élection du 11 octobre 2015 au Burkina Faso vient de s'allonger ce 7 juillet avec l'investiture de Salvador Maurice Yaméogo, président du Rassemblement des démocrates du Faso (RDF).
« C'est un très grand honneur, doublé d'une marque de confiance dont je mesure tout le poids de la charge.
J'accepte, en conscience, avec humilité, mais non sans enthousiasme, d'être le candidat à la magistrature suprême de notre pays », a déclaré Salvador Maurice Yaméogo.
« Il y a dix ans, le RDF ambitionnait ‘'d'accéder au pouvoir d'Etat, selon les règles démocratiques, afin de concourir à la pleine réalisation du bien-être total du peuple burkinabè.
Il y a dix ans le RDF proposait une espérance nouvelle au pays, pour la grandeur du Burkina Faso et le bonheur de tous ses fils.
Le RDF n'a pas changé et le moment est venu pour lui, de réaliser cette promesse », a-t- il ajouté.
La candidature de Salvador serait soutenue par une coalition d'une dizaine de partis : APL, ASDD, FDD, MPD, MPJD, PCDP, PUC, UFDB. Cinq de ces partis, qui étaient représentés à la présente investiture, ont signé un protocole d'accord avec le RDF.
Au-delà de ce regroupement, Salvador assure qu'il sera le candidat de tous les Burkinabè, à commencer, précise-t-il, « par ceux dont la voix n'a pu se faire entendre depuis octobre dernier ». « Je serai le candidat de tous ceux qui pensent que notre sort n'est pas scellé d'avance et que dans le secret de l'isoloir, avec Dieu pour seul témoin, chaque Burkinabè pourra en conscience, exprimer son choix et changer son destin ».

Passer de la théorie à la pratique de la gouvernance

Si Salvador Yaméogo, nouvellement investi candidat à la conquête du fauteuil présidentiel, est effectivement élu au soir du 11 octobre prochain, il entend dans son programme de société passer d'une théorie de la gouvernance à une pratique de la gouvernance.
Ainsi, la coalition formée par le RDF entend une fois aux affaires prioriser ce qui suit :
1-La restauration de l'autorité de l'Etat et simultanément une campagne nationale de civisme forte ;
2-Un pacte républicain pour une trêve politique, sociale et syndicale
3-Un audit des comptes de l'Etat et sa gouvernance, suivi d'un forum/table ronde des bailleurs de fonds et partenaires techniques et financiers du Burkina Faso ;
4-Un programme présidentiel d'urgence au profit des plus démunis et des secteurs sociaux ;
5-Un forum national sur les conclusions du rapport d'évaluation du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) ;
6-Un programme commun de gouvernement ;
7-L'instauration « sans précipitation ni calcul politicien » de la 5e République, après adoption d'une nouvelle constitution, par référendum.
8-Un réarmement diplomatique sous régional, continental et mondial.

Le RDF pour la tenue d'un forum des partis politiques

Sur la situation, voici la lecture qu'en fait le présidentiable Salvador Maurice Yaméogo :
« Le 30 octobre 2014 a marqué le début du soulèvement populaire, qui a eu, pour épilogue, la démission du Président Blaise Compaoré. La transition en cours, après de multiples péripéties, se trouve confrontée à sa plus grave crise depuis son avènement.
Le temps faisant son œuvre, l'histoire nous dira bientôt quelle part d'épines et de lauriers dans la couronne du président déchu et dans celle de ses tombeurs.
En son temps, le RDF a déploré les pertes en vies humaines occasionnées par l'insurrection et salué la mémoire de ceux qui ont payé de leur vie, une soif légitime de changement.

Notre parti avait regretté l'autisme politique collectif des partisans du référendum et assumé sa part, dans la sous- estimation de la forte aspiration de notre jeunesse au changement et de la violence de sa possible traduction ».
« Notre congrès se tient aussi à un moment crucial de l'histoire de notre pays. Les élections couplées du 11 octobre 2015 sont pour bientôt, alors même que la transition, pour paraphraser quelqu'un, se trouve ‘'à la croisée des chemins'', indiquera pour sa part le vice-président du RDF, Karim Boro, à l'ouverture du présent congrès.
Par ailleurs, le RDF appelle toujours à la tenue d'un forum des partis politiques en vue d'une réconciliation de la classe politique. Car, « l'histoire récente de notre pays nous rappelle encore que la problématique de la question partisane est cruciale ».

Grégoire B. Bazié
Lefaso.net

Affaire RSP : des citoyens se prononcent

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Pendant que certains pensent que le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) n'a pas sa place auprès du président du Faso, d'autres désapprouvent cette opinion car selon eux c'est un corps d'élite qui fait partie des institutions régies par la loi. Les avis de quelques citoyens burkinabè dans ce micro- trottoir.

Sana Yacouba, petit commerçant au grand marché de Ouagadougou :
De mon point de vue sur la question du régiment de sécurité présidentielle, on doit laisser chaque corps à sa place en attendant les votes pour maintenir la paix au pays. Que ce soit la démission de ZIDA ou la délocalisation du RSP, tout dépendra du président qui sera élu à l'issue du vote présidentiel d'octobre prochain. Pour l'instant, les votes sont proches, il faut que chacun maintienne son calme pour qu'il n'y ait pas de perturbation.

Séni Bouda, vendeur de tissus :
Que le Régiment de sécurité présidentielle et sa hiérarchie s'entendent, nous, nous ne connaissons pas la réalité de ce qui se passe entre eux. Donc qu'ils s'entendent pour qu'ensemble nous préservions la paix et la cohésion sociales.

Seydou Simporé, commerçant :
Actuellement le débat s'anime autour de la question du Régiment de sécurité présidentielle. Si vraiment ce corps d'élite existe pour sécuriser le pays et pour y mettre de l'ordre, qu'ils arrêtent les menaces inutiles et qu'ils fassent leur travail. Et les gens arrêteront de dire du mal d'eux. Ces derniers temps ils font peur à la population sinon qu'ils ont leur place à la présidence. Ils ont été formés pour y être.

Moumini Kaboré, libraire :
Qu'on trouve une solution pour cette question du RSP mais pas le dissoudre, car ce n'est pas la meilleure idée. Chaque travailleur travaille pour aller de l'avant donc que les gens arrêtent de demander la dissolution de ce corps militaire. Le Régiment de sécurité présidentielle fait partie de l'armée, ils sont des Burkinabè aussi. En aucun cas il ne faut le dissoudre ou le délocaliser. Qu'ils trouvent des solutions positives pour qu'on puisse aller librement aux élections d'octobre prochain.

Mahamadi Sanfo, vendeur de bijoux :
La transition tire vers sa fin. Entre le Régiment de sécurité présidentielle et le Premier ministre c'est tout autre chose. Parce que quand Yacouba Zida a été nommé premier ministre, il a tout de suite déclaré que le RSP sera dissout. Donc nous ne comprenons plus rien quand c'est le RSP qui demande maintenant le départ du premier ministre. Ce que nous demandons, qu'ils se calment et qu'arrive paisiblement la date prévue pour le déroulement des élections présidentielles.

Propos recueillis par Minata TOE (stagiaire)
Lefaso.net

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R.S.P : Christophe Dabiré s'explique sur sa proposition de référendum

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En faisant littéralement comparaître (paraître ensemble), dans la proposition de référendum sur le RSP, deux réalités aussi sensibles au Burkina Faso que sont le RSP et le référendum, on pouvait parier sans se tromper que la proposition allait ranimer des passions et des inquiétudes, ou aiguiser de nouveau d'assez récentes mais déjà vieilles épées usées et rouillées.

Mais on pouvait aussi s'attendre à bien pire, de la part des lecteurs, ce qui n'a pas été le cas, puisque la quasi-totalité de ces derniers, hormis un ou deux dont l'amertume de l'échec du pseudo-référendum modificateur du 37 n'aura décidément et heureusement pas de remède ou d'antidote, s'étant empoisonnés eux-mêmes volontairement et bêtement, la quasi-totalité des lecteurs a joué le jeu d'un débat autour d'une proposition. Ce dont je vous remercie tous, sans espérer ni souhaiter clore ce débat.

Aussi m'a-t-il semblé nécessaire et utile de revenir plus brièvement sur vos réactions qui sont autant d'inquiétudes, de réticences, d'objections, de désaccords, voire d'incompréhensions (à tous les sens du terme), et qui se ramènent invariablement à trois questions. :
1. Le coût d'un référendum. 2. La solution du problème RSP par le seul fonctionnement des institutions. 3. La solution par la prochaine présidentielle

1/ Beaucoup estiment qu'un référendum sur le sort du RSP serait coûteux. À quoi je réponds deux choses : le coût d'un référendum ne peut le rendre non pertinent et inutile (ce n'est pas parce que je ne peux pas m'acheter telle voiture que je la trouverais laide et pas puissante). Deuxièmement, le RSP et son fonctionnement nous ont coûté et nous coûtent encore (et nous coûteront encore, si nous ne résolvons toujours pas le problème) bien plus qu'un référendum ! Et dans ce (sur)coût du RSP, il y a des vies humaines. Non ? De même qu'il risque de nous coûter encore en vies humaines si le problème qui a trop duré n'est pas résolu enfin.
Vous me répondrez certes encore : ce n'est pas qu'on ne veut pas résoudre le problème, mais c'est de le résoudre par référendum qui ne convient pas. On en arrive alors à la deuxième question

2/ Pour beaucoup de lecteurs et compatriotes en effet, "pas besoin " d'un référendum pour régler ce problème RSP, et ils ajoutent que "c'est très simple" de le résoudre : il suffirait d'utiliser le fonctionnement normal de nos institutions, et même d'un simple décret de M. Kafando ou de M. Zida...

Mais, d'une part, si c'était aussi simple et facile, pourquoi nos autorités du moment ne le font-ils pas depuis notre Transition, car rien de plus simple en effet que de signer un décret ?! Et c'est bien parce que ce n'est pas aussi simple qu'il y a toujours le problème RSP. Et il m'est avis que ceux qui attendent la solution d'un décret qui, surtout, déciderait de la dissolution du RSP vont attendre longtemps et, en attendant, subir et continuer de subir ce que le RSP a d'inacceptable et, dit-on, d'abominable.

Mais beaucoup, là-dessus, font également semblant d'ignorer ce qui, heureusement, distingue nos autorités transitoires de Blaise Compaoré : ce n'est pas parce ce dernier a facilement signer un décret pour créer le RSP à son avantage et à son service qu'il devrait être tout aussi facile et simple, pour MM Kafando et Zida, d'en décider la dissolution par décret...

D'autre part, on se plaît àévoquer, comme solution, le fonctionnement normal des institutions sans jamais se douter que le problème RSP n'est, lui, pas normal du tout, c'est-à-dire sort de la normalité du fonctionnement de toute institution et administration ! En plus on ne voit pas que ce RSP a plusieurs fois perturbé et bloqué nos institutions dans leur fonctionnement normal, récurrent ou courant.

Dans aucun pays au monde, encore moins un pays démocratique et de droit, vous ne voyez ce spectacle d'une infime partie de l'armée nationale qui vient perturber un conseil des ministres, et qui prend en otage un Premier ministre, serait-il lui-même militaire, au point de l'obliger à se réfugier chez un chef coutumier. Prétendre recourir à un ou des outils réguliers et ordinaires (institutions) pour écarter une menace extraordinaire et inédite (RSP) qui les bloque est un aveuglement et une illusion sans pareil, tout aussi extraordinaires que la menace... Voilà pourquoi je me place moi dans la continuité de l'esprit même de la révolution d'octobre 2014, pour dire que c'est au peuple de poursuivre sa lutte et de parachever sa victoire par une décision collective et, qui plus est, démocratique (le référendum, qui n'est pas, que je sache, une invention de Blaise Compaoréà qui on en ferait du coup trop d'honneur)

Évoquer l'exemple du parlement ou des institutions de la Grèce antique pour penser résoudre "simplement" ce problème épineux du RSP, comme par une chiquenaude pascalienne (claquement des doigts) m'arrache un sourire : le savoir (si c'en était un) n'est savoir véritable qu'en étant pertinent, utiliséà bon escient (question du kairos, de l'opportunité), dans le temps et l'espace, et ce n'est certainement pas par l'anachronisme (temps) et l'u-topie (espace) d'une référence à l'antique cité athénienne que nous résolverons un problème auquel MM Kafando et Zida se trouvent confrontés en 2015 au Burkina-Faso, et qu'ils peinent à résoudre seuls à la tête de notre Transition, malgré leurs bonnes intentions.

Est-ce que nos soldats du CNEC ont eu à perturber des conseils de ministres, et à prendre en otage l'exécutif de notre pays ? Non. Et les parachutistes de Bobo-Dioulasso ? Non. Des médecins, professeurs et même les étudiants au plus fort de leurs revendications ? Non plus. Des policiers, douaniers et gendarmes ? Point du tout ... Il n'y a que les soldats du RSP qui l'ont fait. Prétendre qu'il ne s'agit là que d'un problème administratif, technique ou institutionnel d'état de droit, en ne percevant justement pas que ces agissements du RSP n'appartiennent à aucun état de droit dans le monde, cela revient à ne pas voir en quoi précisément le RSP est et fait problème dans notre pays. Il fait problème, entre autres, en empêchant nos institutions de fonctionner quand des décisions locales et particulières ne lui conviennent pas (mais il ne pourra jamais empêcher l'application d'une décision de volonté générale issue d'un référendum, sauf s'il nous massacre et nous extermine)

De même se met-on le doigt dans l'oeil quand on pense que les perturbations des soldats du RSP ne seraient limitées qu'à leur caserne de Kosyam, et ne constitueraient qu'un problème périphérique, local et militaire, rspo - rspien disais-je, alors que c'est l'exécutif de tout le pays qu'il humilie et bloque. Si l'on trouve que prendre un Président du Faso et ses ministres en otage, en les empêchant de travailler pour la nation et pas pour le RSP, n'est pas un problème national ni d'intérêt national, on ne sait pas ce que l'on dit.

Enfin, je remarque qu'aucun des lecteurs les plus soucieux des institutions et de leur fonctionnement récurrent et régulier qui, disent-ils, suffiraient à régler le problème RSP, aucun n'a réagi au lien de priorité et d'urgence que j'établis entre le problème RSP et la possible nouvelle Constitution (que je souhaite aussi), institution des institutions s'il en est ! Personne ne semble s'être interrogé et inquiété sur la pertinence et l'urgence d'une Constitution que les soldats du RSP pourraient à tout moment fouler aux pieds si ce problème RSP n'est pas résolu auparavant !

À se demander si l'on prend véritablement toute la mesure du danger et de la menace qu'est le RSP, pas simplement sur Kafando ou surtout Zida, mais sur nos institutions elle-mêmes. L'esprit et l'élan de la révolution doivent être collectivement continués, au lieu d'attendre religieusement un décret de je ne sais même qui pour dissoudre le RSP, puisque et M.Zida et M.Kafando se sont déclarés publiquement en faveur de son "maintien", ce qui, disais-je, devrait faire réfléchir tous les dissolutionnistes anti RSP qui n'ont rien d'autre à proposer que de s'en remettre, pour dissoudre, à ceux-là mêmes qui disent souhaiter le "maintenir" !

3/ Beaucoup s'en remettent, enfin, au résultat de la prochaine présidentielle et au vainqueur des urnes pour dissoudre "simplement" le RSP.

Or, premièrement, je rappelle encore les propos fort justes ( mais indéterminés quant à la voie de la solution) de Me Hervé Kam : "Nous, nous disons que s'il y a un seul problème à régler pendant la Transition, c'est la question du RSP " (RFI, 23-24 juin 2015). Pendant, dit-il bien, pas après la Transition. Cela veut dire qu'il y a urgence, et que ce problème n'a que trop duré, et qu'il faut l'affronter pour le résoudre maintenant

Mais surtout, deuxièmement, aucun des candidats les plus sérieux à la présidentielle n'a, au jour d'aujourd'hui, et à ma connaissance, déclaré publiquement et fermement sa position sur ce problème RSP, ni comment il pense le résoudre s'il est élu, alors que la solution de ce problème, à mon avis, devrait faire partie des projets et programmes de nos candidats à la présidentielle, pour que chacun de nous les juge aussi en conséquence, en dehors et à côté de leurs projets économiques et sociaux ! Si donc des candidats font silence (ou presque, si c'est moins qui me trompe) sur un problème aussi scandaleux, préoccupant et urgent qu'est le RSP, ce n'est pas une fois élus qu'ils signeront un décret, avec les armes de ce RSP sous leurs fenêtres à Kosyam, pour le dissoudre...

Un conseil aux lecteurs : demandez donc à vos candidats favoris ce qu'ils feront pour régler ce problème RSP, s'ils sont élus, et qu'ils vous y répondent de façon claire et ferme, avant que vous votiez pour eux (ou contre eux, s'ils ne projettent pas la bonne solution selon vous)...

Je me résume pour conclure ici : le coût d'un référendum ne peut pas infonder une solution par voie référendaire au problème RSP. Il peut être sage et raisonnable de se serrer la ceinture et de sacrifier des envies plus superflues et superficielles pour pouvoir financer et réaliser une opération chirurgicale qui guérit définitivement une maladie chronique et mortelle, plutôt que de prétendre que cette opération est inutile parce que chère et coûteuse, sauf à vouloir expressément traîner le mal jusqu'à ce que mort s'en suive ! Je soutiens, comme beaucoup, que le RSP est notre maladie chronique, plus coûteuse en soins quotidiens et mensuels récurrents qu'à l'opération chirurgicale (ce que beaucoup ne voient pas quand ils calculent les coûts, ou alors ils calculent mal).

Cette opération chirurgicale, je veux bien, pourrait consister à autre chose qu'un référendum, peu m'importe, j'applaudirai alors des deux mains, avec soulagement. Mais si cette autre chose est un décret que l'on attend, en récitant de vieux cours de droit sur les institutions, je ne parierai pas cher, pas un franc sur notre démocratie constamment mise à joug par une armée de chefs sans élites.

Quand des soldats lourdement armés visitent des médias pour les intimider, ce n'est ni plus ni moins que de la terreur. Le comble est que ces actes restent sans suite, ce qui ne semble pas choquer tous ceux qui me parlent d'Etat de droit qui suffirait pour résoudre le problème (de tels faits et actes n'auraient même jamais lieu si les soldats du RSP savaient ce qu'est un État de droit). Et pendant que ce sont la liberté et la sécurité qui sont menacées, on continue de nous asséner qu'il ne s'agit que d'un problème entre militaires. Ce faisant on relativise et minimise alors le problème et sa gravité. Or, si le problème RSP n'était qu'un différend entre bérets et treillis, on ne comprendrait plus pourquoi beaucoup (et peut-être encore les mêmes qui le minimisent) appellent avec autant d'insistance et d'intransigence à la dissolution pure et simple du RSP.

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE, Kouwèrè
di.kombo@yahoo.fr

« La Transition veut des gens sereins qui assument leurs déclarations et qui apportent les preuves », dixit Marie Joseph Achille Tapsoba

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Face à la crise que traverse la transition depuis le 28 juin dernier, les partis politiques du Groupe de l'Appel du 9 avril 2015 contre l'exclusion ont donné de la voix à travers une conférence de presse tenue dans la matinée de ce mardi 7 juillet 2015 à Ouagadougou. Occasion pour les responsables de cette coalition de battre en brèche les accusations dont ils ont été l'objet par certaines organisations de la société civile.

Quelques heures après la sortie de la coalition des organisations de la société civile, sortie au cours de laquelle elle a, à propos de la crise, accusé l'ancien régime de tirer les ficelles, les partis politiques signataires de l'appel du 9 avril 2015 composés entre autres de l'ancienne majorité, ont rétorqué en niant toute implication dans la crise entre Zida et le Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
« On n'accuse pas gratuitement parce qu'on est obnubilé politiquement. C'est de la surenchère inutile. La Transition veut des gens sereins qui assument leurs déclarations et qui apportent les preuves », a souligné Marie Joseph Achille Tapsoba, vice-président et porte-parole du CDP.

Pour les partis politiques signataires de l'appel du 9 avril 2015, en tant que partie prenante à la signature de la Charte de la Transition, les partis du Groupe de l'Appel du 9 avril 2015, se préoccupent de cette confrontation qui pourrait entraver la marche des institutions de la transition, dont la mission essentielle est d'organiser des élections de fin de transition libres, transparentes et crédibles.
« En effet, des informations concordantes recueillies à ce jour, il apparaît que la crise du 30 décembre 2014 entre le Premier Ministre et le RSP était liée à une contestation de nominations dans des fonctions militaires. Celle du 4 février 2015 avait trait au manque de réalisation des accords passés y relatifs. Contrairement à ces deux précédentes crises qui opposaient le Premier Ministre à son corps d'origine le RSP, cette fois-ci, il s'agit d'une crise qui l'oppose à toute l'Armée, avec à l'origine, une affaire de manipulation », ont-ils confié dans leur déclaration liminaire avant d'appuyer que le Groupe de l'Appel du 9 avril 2015 tient à affirmer qu'il n'a aucun intérêt à une détérioration quelconque de la situation politique nationale qui puisse remettre en cause le bon déroulement du processus de la transition.

« La transition roule pour une partie des Burkinabè»

Sur la question du RSP, et selon René Emile Kaboré, à force de parler de l'Armée, on livre des secrets. « L'armée n'est pas une affaire qu'on discute dans la rue. Même dans une famille, ce n'est pas de tout qu'on parle avec tout le monde », a déploré René Emile Kaboré, président du RSR, pour qui, il est temps de mettre de côté les préoccupations purement personnelles. « On a la chance d'avoir un instrument comme le RSP. Il faudrait le mettre à contribution pour être un parapluie par rapport aux menaces qui peuvent venir de l'extérieur », a soutenu le président de l'UNDD, Hermann Yaméogo, ajoutant que « la question du RSP dépasse le RSP ». De son avis, s'il y a la cohésion dans l'Armée, c'est la sécurité nationale qui gagne. Ajoutant qu'il appartient au prochain régime qui sera constitutionnellement élu de s'appesantir sur la question du RSP.

Sur la marche globale de la transition, les animateurs de la rencontre ont déploré‘'l'esprit d'exclusion qui a prévalu dès le départ''. Ils relèvent entre autres, la configuration du CNT où l'ancienne majorité et ses alliés sont ‘'sous-représentés'' par rapport à des forces « qui ne représentent rien du tout mais ont un siège ». Une autre illustration soulevée est le ‘'fait'' que dans le cadre de la justice, pour les mêmes motifs, certains sont interpellés puis relâchés tandis que d'autres sont incarcérés. « La transition roule pour une partie des Burkinabè», ont dénoncé donc les partis politiques signataires de l'appel du 9 avril 2015 avant d'appeler le processus à se départir des positions partisanes pour travailler pour tous les Burkinabè.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

Situation nationale : « Il y a malheureusement des Burkinabè qui n'ont même pas la mémoire », dixit Isaac Yacouba Zida

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Annoncé pour 16 h, c'est finalement à 17 h 10 que le Premier ministre, Isaac Yacouba Zida a franchi la sortie de la base aérienne ce mardi 7 juillet 2015, de retour d'Abidjan, capitale économique de la Côte d'Ivoire.

A sa sortie, il est accueilli par des sympathisants d'organisations de la société civile qui avaient pris position quelques heures avant. A coups de slogans le magnifiant et parfois hostiles au RSP, Isaac Yacouba Zida est ‘'accompagné'' à pied jusqu'au Premier ministère où, arrivé 20 minutes après, il a livré un message à ses sympathisants devant l'institution.

Et c'est Hervé Ouattara, coordonnateur du CAR, qui a introduit le Premier ministre en ces termes : « Chers camarades, je vais vous remercier pour ce que vous avez fait ce soir. Vous devez être fiers de vous, vous devez être fiers d'être Burkinabè. Ce que nous avons fait les 30 et 31, nous sommes-là ce soir pour rappeler à ceux qui ont la mémoire courte, que nous, nous n'avons pas oublié. Ce pour quoi nous sommes sortis, nous allons ressortir s'il le faut, et cette fois-ci c'est pour nettoyer les ennemis du peuple. Nous demandons au Premier ministre d'être rassuré, parce que c'est un Premier ministre du peuple et non un Premier ministre d'un groupuscule. Nous voulons également que les uns et les autres comprennent que la transition sera-là jusqu'au 11 octobre, n'en déplaise à nos détracteurs. Et je vais vous demander d'applaudir très fort pour notre Premier ministre qui va organiser les élections ».

Isaac Yacouba Zida, après avoir salué ses « camarades », a déclaré : « Cela me rappelle un peu le 30 octobre 2014. Nous n'avons pas oublié. Mais comme l'a dit le camarade Hervé Ouattara, il y a malheureusement des Burkinabè qui n'ont même pas la mémoire. Ils ont oublié hier », a déclaré le Premier ministre. Plus d‘une fois stoppé dans son élan par les cris d'approbation, Isaac Yacouba Zida a poursuivi : « Alors que dans l'histoire, quand le peuple a parlé, il a parlé. Quand le peuple a montré clairement sa volonté, il n'y a pas une autre volonté au-delà de sa volonté. Malheureusement, il y a de petits malins, de très petits malins, qui pensent qu'ils peuvent ruser, qu'ils peuvent tromper les gens autour d'eux pour atteindre leur objectif. Ce que vous avez fait ce soir, montre encore, s'il le fallait, que nous ne nous laisserons pas abuser ».

Le Premier ministre a appelé ses « soutiens » du jour à la vigilance, parce que les 30 et 31octobre ont été acquis au prix de la vie de certains de leurs camarades. « Est-ce qu'ils comprennent cela ? Il y a des jeunes Burkinabè, qui ont payé de leur vie. Nous ne voulons pas que leur sacrifice soit vain. Ils ont payé cher. Il faut que cela leur apporte un prix. Et ce prix, ce sont des élections démocratiques le 11 octobre », a-t-il martelé avant d'ajouter : « Nous allons organiser des élections démocratiques le 11 octobre pour honorer la mémoire de ceux qui sont partis pour toujours, pour que chaque Burkinabè des villes et des campagnes, qu'il soit jeune, vieux, femme, homme, enfant, ait de l'espérance enfin dans ce pays ».

« Aujourd'hui, les gens veulent nous faire la morale »

Abordant un autre pan des élections, le Premier ministre a déclaré : « On nous parle d'exclusion. Ecoutez, soyons sérieux. Vous parlez de quelle exclusion ? Je connais des Burkinabè qui ont quitté ce pays depuis 27 ans. Ils n'osent pas mettre le pied ici parce qu'ils ont été définitivement exclus. Aujourd'hui, les gens veulent nous faire la morale. Nous leur avons dit que si le peuple s'est exprimé, alors nous allons marcher selon la volonté du peuple ». Selon lui, « cet accueil » qui lui a été réservé est un encouragement à tenir ferme.
« Je vais tenir ferme, parce que je sais que je suis dans la volonté de Dieu et dans la volonté du peuple », a-t-il insisté avant de relever l'accueil chaleureux qui lui a été réservé par les Burkinabè de la Côte d'Ivoire ainsi que par les autorités ivoiriennes elles-mêmes. « Il nous a accueillis pour dire qu'entre les deux peuples, le peuple burkinabè et le peuple ivoirien, il n'y a aucun problème », a affirmé Isaac Yacouba Zida.
« Ceux qui veulent inventer des problèmes, c'est dans leurs rêves que ces problèmes existent. Il n'y a pas de problème entre le petit mossi du plateau-central au Burkina et le petit Baoulé en Côte d'Ivoire. Ils vivent en parfaite symbiose là-bas à Abidjan. Ils étaient des centaines ce matin. Je les ai rencontrés à l'Hôtel Ivoire. Ils me chargent de vous transmettre leurs salutations. Ils me disent qu'ils soutiennent la Transition, qu'ils soutiendront la Transition jusqu'au bout. Et que, eux, ressortissants du Burkina Faso en Côte d'Ivoire, ils n'imaginent pas que quelqu'un perturbe la Transition », a expliqué le Premier ministre, appelant ses « camarades »à rester sereins parce que, « je suis très serein moi-même ». A l'en croire, les dirigeants que le peuple aura choisis vont diriger le pays, pas quelqu'un d'autre. Tout en remerciant ses « camarades » pour le soutien, il a lancé en guise de conclusion : « Allons seulement, il n'y a rien ».

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

Pour plus de Liberté et de Justice pour le peuple Burkinabé, le Régiment soi-disant de « sécurité présidentielle » doit être démantelé le plus tôt possible

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Je voudrais d'abord rappeler (pour celles et ceux qui ne le savent peut-être pas) que je ne suis pas une pro Zida, car dès le début, je m'étais prononcée en faveur d'un gouvernement civil (cf. mes écrits de novembre 2014). Cependant, au-delà de la personne de Zida, je suis pour des institutions fortes qui ne subiront aucun chantage fut-il venant d'un groupe de gens lourdement armés et payés avec les deniers publics burkinabè.

En ce qui concerne la nomination du gouvernement de transition, pour la paix sociale et l'aboutissement de la transition, les gens ont fini par accepter ce gouvernement consensuel qui, rappelons-le, n'a pas rempli toutes les attentes. Toutefois, reconnaissons aussi que les dossiers pendants comme celui de Thomas Sankara ont connu des avancées. La question que toute / tout patriote burkinabé devrait se poser c'est de savoir : à qui profite la déstabilisation des institutions fragiles post-insurrectionnelles ? Et la réponse est bien entendu, à Blaise Compaoré, à son CDP et acolytes. La preuve : les militants à la solde du CDP et autres annonçaient le dimanche 5 juillet 2015 sur Facebook la démission de Zida, ce qui s'est avéréêtre une fausse information.

Pour rappel : par la force des armes, de la peur, de la ruse et du mensonge, Gilbert Diendéré et ses miliciens du RSP avaient réussi à imposer un des leurs, Zida Isaac Yacouba comme chef de l'État au lendemain de l'insurrection victorieuse de notre peuple alors qu'ils avaient protégé pendant 27 ans le dictateur sanguinaire déchu, Blaise Compaoré et sa bande de voleurs et d'assassins. Ils ont tiré sur le peuple insurgé les 30, 31 octobre 2014 et 1er novembre 2014. Suite aux pressions et devant la détermination du peuple Burkinabé, ils ont été obligés de céder la présidence, mais par les armes et la distillation de la peur, ils ont imposé le même Zida comme Premier Ministre avec pour seul objectif, la défense de leurs intérêts égoïstes et en toile de fond l'impunité garantie à leurs chefs, Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré, Boureima Kéré et autres impliqués dans des assassinats et tortures. Zida n'étant plus en phase avec les aspirations sordides de ses anciens camarades du RSP, ils demandent alors sa démission. Ils rêvent ainsi de faire revenir triomphalement leur « champion » et géniteur Blaise Compaoré et son CDP.

Avec les évènements qui viennent de se passer en fin juin 2015 et qui marquent le 3ème coup de force déstabilisateur du RSP, les miliciens de cette troupe viennent de démontrer une fois de plus qu'ils sont dangereux pour la paix sociale et notre peuple ne pourra vivre en liberté et en paix tant que cette milice existera et restera basée à la présidence. Ce sera toujours une épée de Damoclès qui planera sur la tête du président fut-il démocratiquement élu. 1 300 hommes armés peuvent-ils imposer leur volontéà tout un peuple ?

Leur revendication officielle qui est la démission de Zida et des autres membres militaires du gouvernement cache en réalité leur désir de déstabilisation des institutions ayant pour objectif la perpétuité de l'impunité. S'ils l'obtiennent, leur prochaine revendication sera le retrait de la loi dite Sheriff, et pourquoi pas la mise à la poubelle de la Charte.

Le Président Thomas Sankara nous a appris que des soldats sans conscience politique n'étaient que des criminels en uniforme. Ce constat s'applique entièrement à ces gens du RSP qui passent le temps à faire peur à la population. Pour preuve, leur irruption dans certains organes de presse avec des menaces à peine voilée. Tel que le rapporte Newton Ahmed Barry sur sa page Facebook du 1er juillet 2015, la Ministre Déléguée du Budget a pris la fuite à Kosyam le jour du Conseil des Ministres. Certainement, elle craignait pour sa vie. Il est inadmissible que des individus se pavanant avec des armes achetées avec les fonds publics sèment ainsi la terreur au sein du gouvernement et de la population. Mais comment ces gens peuvent-ils se permettre de tels abus ? Pourquoi nous laissons-nous faire de cette façon ? Le RSP nous rappelle aussi qu'ils sont les milices et le bras armé de Blaise Compaoré, de son CDP et de ses partis affiliés.

Pour ceux et celles qui sont contre le démantèlement du RSP, il faut se rappeler que d'autres régiments qu'on disait être des corps d'élite ont été démantelés par Blaise Compaoré et personne ne s'était plaint à l'époque. À titre d'exemple, souvenons-nous que le BIA de Koudougou était considéré comme un corps d'élite. Mais Blaise Compaoré avait fait assassiner cruellement des officiers de ce régiment. Dans le cas présent, personne ne demande à ce que les éléments du RSP soient assassinés, ni qu'ils perdent leur emploi. On demande seulement que le RSP quitte la présidence, car aucune présidence d'État démocratique au monde n'héberge un camp militaire. Les militaires du RSP peuvent être réaffectés dans d'autres régiments. Un autre corps d'élite peut être constitué sur une base saine et qui sera au service du pays et non des individus. Le peuple Burkinabè au prix de son sang, a chassé le despote et sanguinaire Blaise Compaoré, la milice à son service doit aussi disparaitre.

Ce fut grosse erreur de confier à Gilbert Diendéré le dossier de réflexion sur le RSP. C'était comme si on demandait à un voleur d'enquêter sur le vol qu'il a commis, d'arrêter le coupable et de proposer la sanction qui devrait lui être infligée. Ce n'est donc pas une surprise si les conclusions de ce rapport ont recommandé le maintien du RSP.

À ceux et celles qui défendent l'inclusion, sachez que les martyrs(res) avant et durant l'insurrection ont été exclus(es) à vie, ils et elles ne pourront ni donner leur avis, encore moins voter ou se faire élire. S'allier avec le CDP et consorts en vue de prendre le pouvoir, c'est souiller la mémoire de nos martyrs(res) et trahir l'esprit de l'insurrection populaire. Ce sera une honte et l'histoire retiendra de vous que vous êtes devenus(es ) des traitres(ses).

Aucune justice ne peut être rendue dans les dossiers pendants tels ceux de Thomas Sankara de Norbert Zongo, de Dabo Boukary, de Oumarou Clément Ouédraogo, de Guillaume Séssouma et autres, tant que le RSP ne sera pas démantelé et tant que Gilbert Diendéré ne sera pas mis hors d'état de nuire.

Aucune justice ne sera rendue à nos martyrs(res) tant que le RSP existera, car les donneurs d'ordre et les assassins responsables de leur élimination se trouvent cachés en son sein.

Sans être un oiseau de mauvais augure, aucune élection libre et consensuelle avec des résultats acceptés par tous et toutes ne pourra avoir lieu au Burkina Faso tant que les miliciens du RSP sont à la présidence dictant leur volonté.
La lutte actuelle est pour la sauvegarde des acquis de l'insurrection populaire d'octobre 2014 et contre le retour de Blaise Compaoré et des forces rétrogrades qui ont toujours spolié le vaillant peuple du Faso.

Au peuple Burkinabé qui s'est mobilisé pour chasser le dictateur (certes notre lutte a été volée et détournée par les miliciens du RSP) je dis : il faut un sursaut national ; il faut nous mobiliser à nouveau afin de mettre fin aux velléités des « chiens méchants » du RSP, et n'ayons pas crainte de nous faire « mordre par la chèvre du voisin ». Les chiens enragés sont plus dangereux, car pouvant causer la mort.
Mes chers compatriotes, nous avons déjà consenti beaucoup de sacrifices et vu se répandre tant de sang de nos frères, de nos sœurs, parents et ami(e)s pour faire marche arrière à présent. Le recul est devenu impossible ; l'arrêt est devenu impossible. En avant, et toujours en avant jusqu'à la victoire finale !

Mobilisons-nous pour que les magistrats corrompus soient extirpés de la magistrature et afin que les délinquants à col blanc comme les Guiro ne puissent plus se pavaner et narguer le peuple.

Mobilisons-nous pour que Justice soit faite à nos martyr(e)s afin que les commanditaires et assassins soient sévèrement punis et que nous tournions définitivement la page de l'impunité.

Mobilisions-nous pour la liberté d'expression et une presse libre et indépendante afin qu'aucun groupe de Burkinabé fut-il armé, n'entrave cette liberté fondamentale du droit à la parole et à l'information de notre peuple.
Naan Lara, An Sara.
Toutes et tous unis(es)et déterminés(es), nous vaincrons.

Christine Paré
Christine_pare@yahoo.fr
7 juillet 2015.

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Décès de l'adjudant Sylvestre DIENDERE : Faire-part

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Les grandes familles BONKOUNGOU, DIENDERE à Yako, Song Naba, Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Cote d'ivoire,
Les familles alliées : KABORE, DAMBRE, ROUAMBA, KIEMTORE et NACOULMA à Ouagadougou et Koupéla
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, oncle, époux, père, beau fils et beau frère,
l'Adjudant Sylvestre DIENDERE RCAS / GCAS,

précédemment membre de la Mission de stabilisation multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA) dans la région de Tombouctou,

Décès survenu le 02 juillet 2015 au Mali à l'âge de 47 ans.

Le programme des obsèques s'articule comme suit :
- Arrivée du corps à l'aéroport International de Ouagadougou (entrée fret), le jeudi 09 juillet 2015 à 11h 30 mn suivie du convoyage à la morgue de la clinique souka ;
- Veillée de prière chez papa Ernest DIENDERE à Ouidin le jeudi 09 juillet 2015 à partir de 21h ;
- Office religieux et levée du corps le vendredi 10 juillet 2015 à 07h 00 mn au carré d'armes du PC de l'Etat-major de l'Armée de Terre dans l'enceinte du camp Général Aboubacar Sangoulé Lamizana ;
- Enterrement le vendredi 10 juillet 2015 à 08h 30 mn au cimetière militaire de Gounghin

« Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. » Jn 11.25
« Heureux les artisans de la paix car ils seront appelés fils de Dieu » Matthieu 5.9

Banque mondiale-Burkina : Un prêt de 15 milliards de FCFA pour le financement du projet régional d'appui au pastoralisme

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Le ministre de l'Economie et des Finances, Monsieur Jean Gustave Sanon, et la représentante- résidente de la Banque mondiale, Madame Mercy Tembon, ont signé, le jeudi 2 juillet 2015 à Ouagadougou, un accord de prêt pour le financement du projet régional d'appui au pastoralisme au Sahel.
Par cet accord, la Banque Mondiale met à la disposition du Burkina Faso plus de 15 milliards de FCFA pour le financement du Projet régional d'appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS-Burkina).
Lancé au Burkina Faso en janvier 2014, le PRAPS-Burkina va concerner 200 000 ménages concentrés dans les régions des Cascades, des Hauts-bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Nord, du Sahel et de l'Est. Le projet sera exécuté sur une période de six ans, de 2015 à 2021.
Avec pour objectif de renforcer les capacités de ces pays à faire face aux crises pastorales, le projet va améliorer l'accès à des moyens et services de production essentiels et aux marchés pour les pasteurs et agropasteurs dans des zones transfrontalières.
Le gouvernement de la Transition salut cette coopération exemplaire et assure mettre tout en œuvre pour le succès de ce projet.

Le Service d'information du Gouvernement


Pas de déchets toxiques nucléaires au Burkina Faso

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Dans sa rubrique « confidence du weekend », le quotidien d'information le Pays, dans sa livraison du 29 juin 2015, faisait état de la présence de déchets toxiques nucléaires en pleine ville de Ouagadougou.
S'étant saisi de la question, le Ministre de l'Environnement et des ressources halieutiques a dépêché ses services compétents notamment l'Agence nationale de radioprotection et de sureté nucléaire (ARSN) et la Direction régionale du Centre, dans l'objectif de vérifier l'information.
Le 30 juin 2015, l'équipe munie de matériel et d'équipement technique appropriés, s'est rendue auprès de la société incriminée, dans le but de détecter tout élément nucléaire radioactif en mesure de générer des déchets nucléaires toxiques, nuisibles à la santé de l'Homme et des animaux.

La présence de palettes en bois servant de support pour le transport de cyanure à destination d'un pays voisin pour y être détruits a été constatée sur les lieux.
Les résultats des contrôles effectués par l'équipe sur la décharge n'a révélé aucune présence de produit radioactif, ni de matières nucléaires sur l'ensemble du site.
Par ailleurs, les documents usuels présentés par les responsables chargés de la manutention des palettes sont conformes.
Le Ministre de l'Environnement et des ressources halieutiques tient à rassurer la population de la commune de Ouagadougou et de ses environnants, qu'aucune source radioactive n'a été détectée à ce jour, par ses services auprès de la société dont a fait cas l'article du Quotidien Le Pays.
Il remercie les médias pour la vigilance dans le traitement des informations relatives à la qualité de l'environnement et à la santé de la population. Il les assure par ailleurs de sa disponibilitéà agir face à toute autre situation similaire, relative à son domaine de compétence.

DCPM/Ministère de l'Environnement et des Ressources Halieutiques

Situation nationale : La Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) répond à la coordination des organisations de la société civile

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Le lundi 6 juillet 2015, la coordination des « organisations de la société civile » a tenu une conférence de presse sur la situation nationale à Ouagadougou.
Lors de cette rencontre avec les hommes de médias, la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) a été accusée de faits hautement graves portant atteinte aux institutions de l'Etat en complicité avec plusieurs autres formations politiques et le Régiment de sécurité présidentiel (RSP) en ces termes :

« La crise actuelle basée sur des rumeurs de complots et de faux complots ne doit pas être analysée de manière isolée au risque de se tromper et de rester inactif face au péril de la République que cela engendrera. Cette crise maquillée en « affaire ZIDA-RSP » n'est que la partie visible de l'iceberg. La réalité est que le régime déchu recomposé en CDP-NAFA avec l'aide de ses partis satellites, de ses réseaux mafieux et occultes appuyé par leur bras armé le RSP tente de faire tomber la Transition pour empêcher le respect du calendrier électoral. »

Au regard des accusations malveillantes, mensongères, calomnieuses, injustes, et infondées dont le principal objectif est d'une part, de ternir l'image notre parti et d'autre part, fragiliser la paix et la cohésion sociale, la Nouvelle Alliance du Faso tout en réfutant catégoriquement ces allégations, informe l'opinion nationale et internationale qu'elle restera attentive aux suites à donner à cette affaire par le Gouvernement de la Transition.

La NAFA, en vertu de son attachement aux valeurs républicaines et démocratiques fondées sur la justice, l'unité, l'égalité, la paix et la solidarité exige à travers ce droit de réponse, que la coordination des organisations de la société civile apporte la preuve sur ces faits graves d'accusation d'atteinte à la sécurité de l'état afin que chacun puisse en toute responsabilité assumer les conséquences de ses actes.

Le parti profite de l'occasion pour interpeller les autorités de la Transition que le droit à l'information consacré au citoyen exige d'elles, que la lumière sur cette affaire qui oppose l'armée et les militaires, membres du gouvernement soit faite dans les meilleurs délais.

Elle invite les différentes parties impliquées dans cette affaire à se départir de tout intérêt personnel et à mettre en avant l'intérêt national par l'esprit de justice, de paix et de responsabilité.

Justice-Unité-Travail

Le secrétariat à l'information et à la communication

Fasobaromètre du 08 juillet 2015

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Sidwaya
Quotidien d'Etat
« Le journal de tous les Burkinabè», était sous les feux de la rampe lors de la 18e édition des prix Galian qui récompensent les professionnels des médias. Les agents du journal ont ainsi raflé neuf prix dans divers genres journalistiques, illustrant ainsi le grand professionnalisme de ces hommes des médias qui sont parfois bridés par le statut de « presse d'Etat » de leur canard.


Pascaline SEONE
Lauréate des Journées de l'entreprenariat burkinabè (JEB)
Elle est l'un des grands gagnants de la nuit du mérite organisée à l'occasion de la 10e édition des JEB. Son « Projet de création d'une unité de transformation de mangue locale à Tenkodogo » a reçu la somme de 5 000 000 f CFA qui lui permettra de réaliser son ambition.


Amadou Hama MAIGA
Directeur Général de 2iE
Le poste de Directeur général de l'institut 2iE est-il maudit ? On peut se poser la question au vu de la crise perlée que connaît cet établissement de formation de renommée internationale. Après Paul Ginès débarqué en avril 2014, c'est au tour de son remplaçant d'être dans l'œil du cyclone. Crise de croissance ou déclin ? On attend de voir.


Josino Dedji KOUDOGBO
Représentant eau FIFA au Burkina
Cet employé de la société ETE au Burkina serait le principal responsable de la présence de bidons d'eau périmés sur le marché. Il n'a pas trouvé mieux que de remettre sur le marché des lots de bidons d'eau FIFA déclassés et destinés àêtre détruits. En mettant la main sur ces produits périmés, la gendarmerie a mis fin à son jeu et sa société l'a licencié.


Projet d'amélioration de l'accès et de la qualité de l'éducation (PAAQE) DON IDA N° D033-BF du 13 mai 2015 : Avis de recrutement de deux (2) techniciens en génie civil

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I. CONTEXTE GENERAL

Le Gouvernement du Burkina Faso a obtenu de l'Association Internationale de Développement (IDA) un Don pour financer les activités du « Projet d'Amélioration de l'Accès et de la Qualité de l'Education (PAAQE) et a l'intention d'utiliser une partie du montant de ce financement pour effectuer les paiements au titre du contrat « Sélection deux Consultants individuels, Techniciens en génie civil » pour le compte de la Cellule d'appui au Secrétariat Général pour la mise en œuvre du Projet PAAQE ».

Le Projet comprend trois composantes et dix sous-composantes :

o Composante 1 – Elargissement de l'accès équitable à l'enseignement préscolaire et à l'enseignement secondaire ;
o Composante 2 – Amélioration de la qualité du processus d'enseignement et d'apprentissage ;
o Composante 3- Renforcement des capacités institutionnelles.
Il est prévu dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet : (i) la construction de 52 établissements publics et privés dont 2 lycées scientifiques, l'érection de 5 CEG en lycées et la construction de 55 classes additionnelles dans des établissements d'enseignement privés à sélectionner ainsi que la réalisation de 30 forages.

Pour chaque contrat financé,

Le Ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS), dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, souhaite renforcer son équipe par le recrutement de deux (2) techniciens en Génie Civil

Le présent Avis est publié pour lancer un appel à candidature pour le recrutement de deux (2) techniciens en Génie Civil.


II - TACHES ET RESPONSABILITES

Sous l'autorité du Secrétaire général (SG) du Ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS), Administrateur Général du projet, les techniciens en génie civil auront en charge le suivi de la mise en œuvre du programme de constructions notamment le suivi physique des engagements contractuels signés avec les entreprises de construction et les bureaux d'ingénierie :

Les deux (2) techniciens seront sous la responsabilité directe de l'ingénieur du projet et effectueront des déplacements fréquents sur les sites des travaux en vue de suivre les travaux d'infrastructures scolaires prévus dans le cadre du projet.

De façon spécifique, ils effectueront les prestations suivantes :

• aider à la préparation des documents techniques pour l'ensemble du projet ;
• reconnaître tous les sites du projet ;
• aider au démarrage des activités du projet notamment dans l'installation des entreprises de construction ;
• suivre les entreprises ainsi que les autres intervenants impliqués aux travaux ;
• tenir un cahier journal hebdomadaire sur la vie des chantiers par entreprise et par contrat ;
• tenir et suivre les plannings d'exécution des travaux ;
• signaler tout retard constaté dans la planification des travaux ;
• rendre compte régulièrement de l'évolution des travaux par entreprise et par contrat ;
• informer le projet de tout évènement particulier ;
• appuyer les autorités locales et les structures bénéficiaires dans leur supervision des travaux ;
• aider à la préparation des opérations de pré-réceptions, de réceptions provisoires et définitives des travaux ;
• apporter toute autre aide que le projet lui demanderait.

III - QUALIFICATIONS ET EXPERIENCES REQUISES

• le profil du candidat est un Consultant individuel,
• avoir un diplôme de Technicien en génie civil : BEP minimum
• avoir au moins une expérience avérée de dix (10) ans dans le domaine du suivi et contrôle des travaux de construction d'infrastructures des secteurs sociaux (éducation et/ou santé) de préférence ;
• avoir une bonne connaissance de utilisation des principaux logiciels d'application de Windows (Word, Excel, Power point…) ;
• avoir une bonne aptitude pour la communication et le travail en équipe et sous pression ;
•être disponible immédiatement.

IV - DUREE DE LA MISSION
La durée du contrat des techniciens est de un (1) an renouvelable sur quatre (04) ans au maximum suivant le contrat qu'ils auront signé avec l'Administrateur général du projet en accord avec la Banque mondiale. Le renouvellement ne peut intervenir que si leurs prestations sont jugées satisfaisantes par le projet.

V- DOSSIER DE CANDIDATURE
• une demande de candidature écrite, timbrée à 200F CFA adressée à Monsieur l'Administrateur général du Projet d'Amélioration de l'Accès et de la Qualité de l'Education (PAAQE) (préciser l'adresse complète du candidat avec un numéro de téléphone) ;
• une lettre de motivation manuscrite ;
• un curriculum vitae détaillé ( trois (3) pages maximum avec les noms de trois (3) personnes de référence) ;
• les photocopies légalisées des diplômes requis ;
• les photocopies légalisées des attestations ou certificats de travail prouvant l'expérience du candidat ;
• tout document pouvant attester de l'expérience du candidat.

VI- PROCEDURE

Les candidatures doivent être adressées à Monsieur le Secrétaire Général du Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur, Administrateur Général du projet avec la mention « candidature au poste de « techniciens en génie civil », sous plis fermés à l'adresse suivante :

Secrétariat Général du Ministère des Enseignements secondaire et supérieur, sis au Immeuble de l'Education, 1er étage, sis Boulevard de l'Indépendance, 03 BP : 7130 Ouaga 03 ou à

L'Ancien Siège du PEPP II, sis rue Pr Joseph KI ZERBO, porte 229, au 2ème étage de l'Immeuble PAEN ;

Chaque candidature fera l'objet d'un accusé de réception.

La date limite de réception des dossiers de candidature est fixée au vendredi 17 juillet 2015 à 17h 00mn.

Pour tout renseignement complémentaire, contacter : Tél : 25 33 73 34 ou au 25 30 12 45

N.B : Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour l'entretien oral.

L'Administrateur délégué

Kirsi Armand KABORE
Chevalier de l'Ordre National

Situation nationale : le gouvernement appelle les médias au professionnalisme

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Durant le weekend écoulé, un certain nombre d'organes ont distillé l'information selon laquelle, son Excellence Yacouba Isaac ZIDA, Premier ministre, aurait démissionné. Une information non fondée mais, qui a été vite relayée par des réseaux sociaux pour alimenter l'opinion nationale et internationale.

Venant à la suite des remous au sein du RSP et, dans le contexte des larges concertations engagées par le Chef de l'Etat pour en circonscrire les causes et aplanir le malaise au sein de ce corps de l'armée, le citoyen était fondé qu'il n'y a pas de fumée sans feu.
Malheureusement, l'information n'avait pas été recoupée, vérifiée et confirmée de bonne source par le média à l'origine de sa toute première diffusion. Son Excellence ZIDA a démenti fermement les faits et rassuré les Burkinabè et la communauté internationale lundi matin que : son gouvernement ne connait aucune crise, que lui-même est toujours bel et bien en place et que la Transition se porte bien et poursuit sereinement sa marche vers les élections du 11 octobre 2015.

Considérant tous les remous suscités par cette fausse information, son incidence sur la stabilité de nos institutions et le déroulement de la Transition, le Gouvernement voudrait, à la suite du Premier ministre, insister auprès de tous les professionnels de l'information et de la communication, sur la nécessité absolue de procéder toujours à la vérification, au recoupement des sources pour rendre une information plurielle, équilibrée et vérifiée à l'opinion.
La période, le contexte et le sujet étant particulièrement sensibles, le Gouvernement sait compter sur la compréhension de tous, pour une information professionnelle et, au service de la bonne conduite de notre processus vers des élections libres, transparentes, équitables, conditions d'une sortie de Transition réussie.

Le Service d'Information du Gouvernement

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