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SIERO : la 4e édition aura lieu du 23 au 26 avril 2015

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Du 23 au 26 avril 2015 se tient à Ouagadougou la 4èédition du Salon International de l'Environnement et des Energies Renouvelables de Ouagadougou (SIERO) sur le thème : « Energies et habitats durables pour une Afrique en développement ».

Placé sous le Patronage de Monsieur Boubacar BA, ministre des Mines et de l'Energie et le Co -parrainage de Monsieur Saïdou MAIGA, Ministre de l'Environnement et des Ressources Halieutiques et de Monsieur Réné B. BAGORO, Ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, cet évènement réunira des acteurs œuvrant dans les secteurs de l'eau, de l'habitat, de l'environnement et des énergies renouvelables.

Diverses activités sont au programme : une grande exposition au Pavillon Jaune climatisé du SIAO, un débat télévisé interactif, des conférences-débats, des visites guidées et un dîner de gala. Les activités du SIERO sont gratuitement ouvertes au public.

Info line : 25 48 32 21/ 70 29 49 00

SIERO 2015 : PROGRAMME DES CONFERENCES
Date : 24 avril 2015
Lieu : Pavillon de la Créativité (SIAO)

1. 08h00 – 08h30 : Mise en place terminée des participants
2. 08h30-09h10 - Exposé thème 1 : optimisation des coûts de production d'électricité avec les systèmes hybrides - Conférencier : Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO - Qualité/Structure Comité scientifique SIERO,

3. 09h10-09h50 - Exposé thème 2 : l'efficacitéénergétique et le développement durable - Conférencier : Prof Oumarou SAVADOGO - Qualité/Structure : Polytechnique Montréal (Canada),

4. 09h50-10h30 - Exposé thème 3 : le développement d'une architecture adaptée aux énergies renouvelables - Conférencier : Alassane OUEDRAOGO - Qualité/Structure : Architecte (Burkina Faso),

5. 10h30-11h20 - Débats sur les thèmes (1, 2, 3),

6. 11h20-12h00 - Exposé thème 4 : la planification d'éco-quartiers pour un meilleur cadre de vie local - Conférencier : Dénis BOYER Qualité/Structure : Eco-habitations (Montréal),

7. 12h00-12h40 - Exposé thème 5 : le concept des éco-villages - Conférencier : Col Demba Mamadou BA Qualité/Structure : Agence nationale des éco-villages du Sénégal

8. 12h40-13h20 : Exposé thème 6 : le crédit carbone - Conférencier : Dr Boubacar BARRY - Qualité/Structure : WASCAL,

9. 13h20-14h10 - Débats sur les thèmes (4, 5, 6).

Informations et participation : 25 48 32 21 / 71 35 89 41


Alif Naaba fête ses dix ans de carrière en musique

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Vendredi 17 avril à 20 h : Concert à la Maison du Peuple,
- entrée 2.000 FCFA.
- Tickets en vente à partir du jeudi 16 avril au
Restaurant L'Eau Vive de Ouaga et à Radio Nostalgie.

samedi 18 avril à 20h : Concert au Théâtre de l'Amitié de Bobo
- entrée : 1.000 FCFA.
- Tickets en vente sur place avant le concert, à partir de 17h.

Fasobaromètre du 15 avril 2015

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Brama TRAORE
Sélectionneur des Etalons Olympiques
Il a réussi le pari, le samedi 11 avril dernier à Abidjan, de qualifier ses poulains aux Jeux Africains « Brazzaville 2015 ». Mais une chose est de qualifier l'équipe à cette compétition, une autre est de faire une bonne prestation. Espérons qu'il saura trouver les joueurs les plus en forme pour porter haut les couleurs du Burkina Faso à ces Jeux africains.


ABCE
Association Burkinabé des Consommateurs des Services de Communication Electronique
Au mois de janvier 2015, l'ABCE appelait les opérateurs au respect des cahiers de charges et de clauses contractuelles. Elle revient à la charge. Cette fois-ci, elle attire l'attention des consommateurs et des autorités compétentes sur les récentes augmentations « déguisées » des tarifs de connexion internet par l'opérateur TELMOB. Voilà une association qui joue pleinement son rôle de veille citoyenne.


La poissonnerie Qualimeat

Encore une affaire de produits impropres à la consommation sur le marché. Pour se débarrasser d'un stock de poisson avarié, cette poissonnerie a trouvé un stratagème peu recommandable : elle casse les prix, les revendeurs qui s'approvisionnent en connaissance de cause font fumer le poisson avant de le revendre aux consommateurs. Une partie de la cargaison est actuellement consignée dans sa chambre froide, en attendant les résultats d'une contre-expertise..


Koné Kafoulo Youssouf et Cie
Trafiquants de jeunes filles
Koné Kafoulo Youssouf, Bermoné Moumouni et Mohamed Abdelmohsen Moussa, officiaient dans la traite humaine. Ils avaient recruté 17 jeunes filles de 15 à 26 ans. Elles devaient être placées dans des familles en Asie. Mais, ces présumés malfaiteurs viennent de tomber dans les filets de la police nationale.


Communiqué du Ministère de la Santé sur les établissements privés de soins

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Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Ministère de la Santé rappelle à tous ceux qui désirent mettre en place un établissement sanitaire privé de soins les conditions de cet exercice. Ces conditions sont portées par l'Arrêté du 27 octobre 2010 en attache.

- Société

Fraude aux concours : L'Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso appelle à bâtir une administration républicaine et professionnelle

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L'Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso (UNABF) a été saisie le 20 mars 2015 par certains de ses membres en colère contre des communiqués d'ouverture des concours professionnels des administrateurs civils, secrétaires administratifs et adjoints administratifs publiés la veille par le ministère en charge de la fonction publique. Les termes desdits communiqués sont sans équivoque : ils permettent à des agents qui n'en ont pas le droit, de pouvoir frauduleusement passer lesdits concours professionnels. .

En effet, selon le décret N°2006 -062 /PRES/PM/MFPRE/MATD/MFB du 27 février 2006 portant organisation des emplois spécifiques du Ministère de l'administration territoriale et de la décentralisation, seuls les secrétaires administratifs sont autorisés à passer le concours professionnel d'administrateurs civils (article 20). Or, le communiqué d'ouverture du concours professionnel des administrateurs civils autorise en plus des secrétaires administratifs, tout agent de catégorie A3, A2 et B1 de l'administration publique de l'Etat à pouvoir passer ce concours

Ce qui constitue une violation des dispositions du décret précité. De même, un concours professionnel de recrutement d'adjoints administratifs a été ouvert, alors que l'article 4 du décret précité ne prévoit pas de concours professionnel mais uniquement un recrutement sur titre ou concours direct. Ce qui constitue un excès de pouvoir. Selon l'article 12 dudit décret, seuls les adjoints administratifs sont autorisés à passer le concours professionnel de secrétaires administratifs. Or, le communiqué d'ouverture du concours professionnel visé, autorise en plus des adjoints administratifs, les agents de catégorie B2 et B3 de l'administration publique de l'Etat à pouvoir passer ledit concours. Ce qui constitue une violation des dispositions dudit décret et une restriction des droits des agents régis par le décret précité.

Saisi par lettre de l'UNABF en date du 20 mars 2015, Monsieur le Ministre en charge de la fonction publique a souhaité une rencontre d'échanges avec ses services techniques en l'occurrence l'Agence Générale de Recrutement de l'Etat et la Direction Générale de la Fonction Publique. A cette rencontre, la délégation de la fonction publique conduite par Monsieur le Directeur Général de la Fonction Publique qui est lui-même magistrat de profession, a reconnu que les communiqués « n'avaient pas de base légale ». L'UNABF s'attendait donc en toute logique, que le département de la fonction publique en tire les conséquences. Mais face au silence de Monsieur le Ministre, l'UNABF lui transmettra une deuxième lettre le 07 avril 2015.

Face à l'argument selon lequel, il faut permettre aux agents recrutés sur titre dans les différents ministères de pouvoir passer un concours professionnel, l'UNABF a proposé qu'il soit ouvert à leur intention, un examen professionnel d'avancement conformément à l'article 62 de la loi n°013/98/AN du 28 avril 1998 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents de la fonction publique.
Mais grande a été la surprise de l'UNABF d'entendre Monsieur le Ministre sur les antennes de la Télévision Nationale dans la soirée du 07 avril 2015 à l'émission « tribune », dire qu'il y'avait des agents qui « font du corporatisme » et qui « veulent empêcher des burkinabè de passer des concours professionnels ».

Ainsi donc, non seulement Monsieur le Ministre à mots couverts marque son rejet de la demande de l'UNABF, mais encore répond à une question juridique par une réponse d'ordre divisionniste : « des agents veulent empêcher des burkinabè de passer des concours professionnels ». Venant d'un homme de droit, cette réponse est surprenante et soulève plusieurs questions auxquelles, il n'appartient pas à l'UNABF de répondre.

Sur l'accusation de corporatisme, l'UNABF estime que ce sont les administrateurs qui ont été plutôt victimes du corporatisme à travers le retrait de leur statut particulier qui faisait d'eux des agents interministériels de l'administration générale. L'adoption en 2006 d'un décret inique supprimant leur caractère d'administrateur civil et les transformant désormais de fait en administrateurs territoriaux est la preuve tangible de ce corporatisme oppresseur dont ils ont été victimes.

La cause d'une telle oppression de la part des pouvoirs publics réside dans diverses raisons dont l'organisation impartiale par ces administrateurs de l'élection présidentielle de 1978 lors de laquelle, le président sortant a été mis en ballotage pour la première fois en Afrique. Depuis lors, tous les régimes successifs se sont méfiés des administrateurs les taxant d'être rigoristes. Sous les périodes d'exception la rigueur des administrateurs et leur intransigeance quant au respect des textes leur vaudra d'être marginalisés, sanctionnés et réprimés sauvagement.

Le professeur Laurent BADO alors administrateur civil dans les années 80 a été sanctionné et renvoyé pour enseigner à cause de son refus de cautionner la violation des textes et des principes de l'administration. Ce dédain envers les administrateurs a été couronné par le retrait de leur statut particulier sous la période d'exception et leur transformation en administrateurs territoriaux de fait, par le décret de 2006. On ne peut donc pas leur opposer aujourd'hui, l'argument de corporatisme face à leur demande de respect des dispositions du fameux décret qui les régit.

Parlant de corporatisme, il est irréfutable que c'est l'administration elle-même qui a créé le corporatisme à travers l'adoption des TOES (textes d'orientation des emplois spécifiques) sous le joug desquels, on recrute désormais des agents non pas pour le service public, mais pour un secteur ministériel. Le résultat logique ne peut donc être que le sectarisme. A titre comparé, pour mettre fin au corporatisme, la France a adopté l'ordonnance (n°45-2283 du 9 octobre 1945 relative à la formation, au recrutement et au statut de certaines catégories de fonctionnaires, et instituant une direction de la fonction publique et un conseil permanent de l'administration civile) créant les corps d'administrateurs civils et des secrétaires administratifs et une école nationale d'administration. Cette ordonnance donne des pistes pour combattre le corporatisme par des mesures institutionnelles.

En tout état de cause, il est incompréhensible que seulement 5 mois après l'insurrection populaire,un ministre de la république tient à violer les règlements et les principes de la république pour la défense desquels plus de 30 burkinabè sont morts en martyrs. Faudrait-il alors comprendre par la volonté du Ministre en charge des agents publics d'outrepasser les dispositions réglementaires, une invite aux agents de l'Etat à en faire autant ? Si on peut violer les dispositions du décret précité en faveur de certaines personnes, que ne pourra-t-on pas faire pour les déclarer admis aux concours objet dudit arrêté ?

En tout état de cause, l'UNABF de ce qui précède :
1) prend l'opinion publique à témoin de la fraude qui se prépare et ses éventuelles conséquences ;
2) exige l'arrêt du processus de fraude et le respect strict des dispositions du décret régissant les concours professionnels des administrateurs civils, secrétaires administratifs et adjoints administratifs ;
3) appelle à bâtir une administration républicaine et professionnelle, garant d'un Etat de droit, soucieuse du respect du principe de la légalité des actes administratifs et capable de faire face aux défis du présent et du futur, ;
4) invite tous ses membres à quelque position qu'ils soient, à se tenir prêts pour les actions à venir en vue de faire respecter les règlements de la république les régissant.

Fait à Ouagadougou, le 14 avril 2015

Pour le Bureau Exécutif National

Le Président
Hamidou DIPAMA

Réformes constitutionnelles au Burkina : Il nous faut une constituante après la présidentielle

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Quelles missions avaient été confiées à la Transition par les forces vives de la Nation après la signature de la Charte ? Bien peu de personnes s'en rappellent ou certains ne veulent plus le savoir.

Pourtant, après d'âpres discussions, les forces vives avaient fixéà un an de façon consensuelle, la durée de la Transition pour pouvoir entreprendre des réformes constitutionnelles et organiser les élections. Aujourd'hui, on semble oublier « les chères réformes constitutionnelles » pour se concentrer sur l'organisation des élections. Et pour y arriver, des réaménagements ont été apportés au Code électoral et à la Constitution, tel du goudron pour boucher des nids de poule sur une route. C'est loin des aspirations profondes de ceux qui se battaient pour une démocratie véritable. Il est vrai que de façon objective, les autorités de la Transition ont pendant des mois, géré des contestations qui ont ralenti le rythme de leur mission. Mais personne ne devrait oublier que la crise politique que vient de traverser notre pays et qui a culminé avec l'insurrection populaire, est d'abord institutionnelle. En effet, pendant 27 ans, l'on faisait les réformes constitutionnelles en pensant à un seul homme, Blaise Compaoré, jusqu'à ce que les choses coincent avec son désir de rester au pouvoir après 2015 et d'instaurer une monarchie malgré la forte opposition d'une bonne partie des citoyens.

Et donc aujourd'hui, après le départ de ce dernier, la priorité devait être d'établir un nouveau contrat social. C'est l'occasion où jamais, dirons-nous, une belle opportunitéà saisir absolument. Débarrassé des probables intérêts d'un parti au pouvoir, le processus de révision de la Constitution, pendant la période de la Transition, aurait été marqué par la poursuite de l'intérêt général sur la base des conséquences des turpitudes de l'ancien régime. En plus, il y a aujourd'hui une certaine unanimité sur les réformes à mener, notamment le rééquilibrage des différents pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire), la sacralisation de l'article 37, le mode de scrutin, les droits individuels et collectifs, etc.

Que faire aujourd'hui maintenant que le temps ne permet plus d'adopter une nouvelle Constitution avant les élections d'octobre prochain et de passer à la Ve République ? Pour nous, il faut aller à une constituante juste après cette échéance mais il faut prendre des garde-fous. D'abord, il est important que le consensus sur les réformes (à l'issue des travaux de la commission de la réconciliation nationale et des réformes) ne soit pas remis en cause, notamment par le parti qui sera porté au pouvoir. Et pour cela, il n'est pas exagéré d'exiger de la classe politique burkinabè et de la société civile de s'engager à respecter le corpus des réformes. C'est une condition importante pour crédibiliser le processus d'adoption de la nouvelle Constitution. En tous les cas, après une longue crise politique due à la révision de l'article 37, les Burkinabè doivent passer maintenant à autre chose, à savoir, le développement de leur pays, qui a été si souvent relégué au second plan.

Belko Kaboré

Professionnalisation des émissions interactives : le CSC forme les animateurs de radio de la Boucle du Mouhoun

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Le Conseil supérieur de la communication (CSC) organise du 14 au 16 avril 2015 à Dédougou un atelier de formation au profit des animateurs des émissions d'expression directes de la Boucle du Mouhoun. Il s'agit selon la Présidente du CSC, Nathalie Somé de renforcer leurs capacités et de promouvoir la cohésion sociale dans les émissions interactives.

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) veut aller au-delà du bâton. En effet, le CSC organise les 14, 15 et 16 avril 2015 à Dédougou un atelier de formation à l'attention des animateurs des émissions interactives. Selon les organisateurs, l'atelier de formation de la Boucle du Mouhoun s'inscrit dans le cadre de l'organisation de la couverture médiatique des élections de 2015. L'atelier vise selon la présidente du CSC, Nathalie Soméà renforcer les capacités des médias de la région de la Boucle du Mouhoun sur les émissions d'expression directes. Durant les 3 jours, les 21 participants auront droit à un panel sur la régulation et l'autorégulation, une communication sur « médias et cohésion sociale » et une autre sur « les manquements aux textes législatifs et réglementaires ». Nathalie Somé a signifiéà l'ouverture des travaux que « les évènements des 30 et 31 octobre qui ont ouvert une nouvelle ère dans notre pays ont révélé des excès dans la collecte et le traitement de l'information notamment dans la conduite des émissions interactives ». Et d'indiquer, «à travers ces ateliers, le Conseil supérieur de la communication se propose d'aider à combler ces insuffisances ». De l'avis de la présidente du CSC, aucune technologie n'est bonne ou mauvaise en soi. Tout dépend de l'usage qui en est fait. Ainsi, Nathalie Somé souligne qu'au-delà de l'engouement du public pour les espaces nouveaux de liberté et de démocratisation de la parole, il faut relever des risques de dérapages telles les atteintes aux droits, à l'honneur, à l'ordre public. Face à ces dérapages, « les animateurs doivent opposer une grande technicité et un sens élevé de responsabilité sociale », a-t-elle indiqué. La Présidente du CSC a souhaité« qu'au sortir de ces sessions de formation, nous ayons une presse burkinabè encore plus professionnelle et plus responsable, soucieuse de contribuer efficacement au renforcement de la cohésion sociale ».

Ibrahima TRAORE
Lefaso.net.

30 mai 2015 : Journée d'hommage aux martyrs de l'insurrection des 30 et 31 octobre 2014

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Le Conseil des ministres du mardi 14 avril 2015 a pris la décision d'organiser le 30 mai 2015, sur toute l'étendue du territoire national, dans les chancelleries et représentations diplomatiques de notre pays à l'étranger, une journée d'hommage aux martyrs des 30 et 31 octobre 2014.

L'insurrection populaire dont l'aboutissement a été la démission et le départ de l'ex-Président Blaise Compaoré a aussi vu une trentaine de personnes payer de leur vie, le triomphe des idéaux de la démocratie. Plus de six-cent personnes ont été blessées à des degrés divers. Ces concitoyens méritent le respect, la reconnaissance et l'hommage de la Nation.

Le gouvernement renouvelle sa profonde compassion à l'égard de toutes les familles, durement éprouvées par la perte d'êtres chers et affectées par les conséquences douloureuses de cette insurrection.

Tout en réitérant ses condoléances les plus attristées aux familles et à la Nation toute entière, le gouvernement salue leur hauteur d'esprit et leur sens élevé de dignité, de même que la patience dont elles ont fait montre pour permettre aux organes de la Transition d'organiser les obsèques des martyrs et l'hommage national.

Le gouvernement invite le peuple burkinabè dans son ensemble à une mobilisation sans faille pour rendre un hommage appuyéà nos héros.

Le Service d'Information du Gouvernement


Votre journal COURRIER CONFIDENTIEL N° 81, EDITION SPECIALE, vient de paraitre !

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A lire dans cette édition :

MEMBRES DU GOUVERNEMENT : Voici la liste de leurs biens !
Le mystère est enfin brisé. La liste des biens des membres du gouvernement, tant attendue depuis le début de la transition, vient d'être publiée au Journal officiel. Dans le compte ECOBANK du Président Kafando, il y a 30 millions de francs CFA. Le PF est également propriétaire d'un terrain loti de 3 400 m2 à Abidjan et d'une ferme de 5 ha dans la commune rurale de Komsilga. Mais il y a une sorte de flou artistique à propos du coût du terrain et de la ferme. Le Président n'a rien mentionné, à ce sujet, dans la case correspondante. Il n'a pas non plus précisé la valeur de ses autres biens : trois salons de 15 pièces, un véhicule 4X4 Mercedes, une voiture particulière… Alors que la loi l'oblige à le faire. Le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, s'est également soumis à l'exercice. Selon la liste publiée dans le Journal officiel, il est détenteur de deux maisons d'habitation, respectivement de 20 millions et de 350 millions de francs CFA, d'un champ et d'une ferme de 100 millions de francs CFA chacun, d'un terrain loti de 80 millions… Et ce n'est pas tout. Voir la liste complète de ses biens dans cette édition spéciale. Nous vous proposons également la liste des biens de tous les ministres et du Secrétaire général du gouvernement (A lire dans Courrier confidentiel N° 81, EDITION SPECIALE, 20 pages, disponible chez les revendeurs de journaux au Burkina Faso)

Courrier confidentiel. Tél. : (00226) 25 41 18 61. E-mail : contact@courrierconfidentiel.net. Site : www.courrierconfidentiel.net.

Cascades : Des jeunes à l'école du réseau des organisations de la société civile pour l'observation citoyenne des élections

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Alors que la révision des listes électorales débutait ce 14 avril 2014 dans la région des Cascades et ce pour une semaine, le Réseau des Organisations de la Société Civile pour une Observation Citoyenne des Elections(RESOCEL) procédait à la formation d'une quarantaine de jeunes en techniques d'approches de sensibilisation. Il s'agissait pour le Réseau d'accompagner le processus électoral au Burkina Faso et ces jeunes formés devront aller à l'assaut des populations pour un enrôlement massif sur les listes électorales.

Le Réseau des Organisations de la Société Civile pour une Observation Citoyenne des Elections (RESOCEL) au Burkina, selon son coordonateur national, Siriki Naon, est une plateforme des jeunes qui a vu le jour en janvier 2015 et qui a pour mission essentielle d'accompagner le processus électoral. « C'est-à-dire, être un acteur indispensable aux cotés de la commission électorale nationale indépendante pour les élections en cours », a précisé ce dernier. Pour Naon, pour une fois, le Burkina Faso a une élection assez libre avec de grands enjeux et « nous avons la ferme conviction que la CENI à elle seule ne pourra pas et aussi, entre nous, en tant que OSC, souvent on se piétine, on marche dans nos pas sans nous concerter ». Aussi, pour le coordonnateur du RESOCEL, ils se retrouvent tous dans les grands centres urbains et les zones reculées sont abandonnées à elles-mêmes. Pourtant, en matière électorale poursuivra-t-il, généralement, c'est dans les villages que se passe la fraude.
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Kundé d'or 2015 : Oumou Sangaré, Yémi Aladé, Diblo Dibala seront de la partie

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La deuxième conférence de presse du commissariat général des Kundé a eu lieu ce mercredi 15 avril à Ouagadougou. Objectif, communiquer à la presse la liste des artistes nationaux et internationaux pressentis pour les prestations artistiques et les modalités d'accès à la salle.

Les trophées de la musique burkinabè auront bel et bien lieu le vendredi 24 avril à 19h30, à la salle des Banquets de Ouaga 2000, a assuré Salfo Soré, commissaire général des Kundé. « Malgré le contexte politique difficile marqué par la transition, nous tenons à faire rêver le public », a-t-il déclaré avant d'ajouter que « ce ne sera pas un Kundé de Transition, ni un Kundé au rabais ».
Les invités passeront sur un tapis rouge et pourront prendre des photos à l'entrée avant d'accéder à la salle, le tout sur fond de musique afin de rendre la cérémonie plus glamour à en croire les organisateurs.
Mais le glamour a un prix. Pour accéder à la salle des banquets, il faudra débourser la somme de 50 000FCFA seul et 500 000 FCFA pour une table de 10.

Trois présentateurs dont deux femmes et un homme ont été choisis pour présenter la soirée. Il s'agit de Alpha Ouédraogo et de Maguy Lesli Oka du Burkina Faso et de Konnie Touré de la Côte d'Ivoire.
Une soirée retransmise en direct sur la RTB et Africable et rediffusée dès le lendemain sur d'autres médias internationaux.

Un programme alléchant…

Cette année encore, les Kundé seront ponctués de prestations d'artistes, de remise de trophées, d'un défilé de mode, le tout autour d'un diner gala. Pour cette édition, ce sera à« H Design », une jeune créatrice burkinabè d'éblouir les spectateurs et les téléspectateurs avec sa collection.

« Au vu des artistes à invités, la cérémonie sera un grand show », selon Ismaël Zongo dit Papus, commissaire artistique des Kundé.
Sur le plan national on peut citer entre autres Abdoulaye Cissé, Smockey et Awa Nadia. A la question de savoir si Smockey n'aurait pas été choisi pour des raisons politiques, les commissaires se veulent fermes. « Il a été Kundé d'or en 2006 et il marque l'actualité musicale ces derniers temps car il vient de sortir un triple album. Cela n'a rien à avoir avec des raisons politiques », a déclaré Soré Salfo.
De grandes stars de la musique africaine seront aussi au rendez-vous : Oumou Sangaré du Mali, Yémi Aladé du Nigéria, Diblo Dibala de la RDC, etc.
L'innovation de cette édition est une création intitulée « sur les traces de la paix ». Ce sera un slam de Don Sharp, sur une mélodie de Mi amor. Une prestation émouvante qui selon les organisateurs traitera de l'actualité de notre pays.

L' « after Kundé» sera un concert au Palais des sports de Ouaga 2000, le samedi 25 avril où le Kundé d'or, le Kundé de la révélation, le Kundé de l'espoir, le Kundé du meilleur artiste féminin et le Kundé de l'artiste le plus joué en discothèque joueront. Ils seront accompagnés par Mani Bella, Yémi Aladé et Eddy Kenzo. Les prix d'entrés seront annoncés, dans les jours à venir, rassurent les organisateurs.

Mais en attendant, ils invitent les mélomanes burkinabèà continuer de voter pour leur artiste favoris. Par sms au 775 et sur internet sur le site www.kunde.bf. Les tendances des votes à ce jour sont (1) 68,2% pour Dez Altino, (2) 28,8% pour Dicko Fils et (3) 3% pour Sana Bob.

Liste des artistes invités

- Troupe traditionnelle Naaba Yadega (Burkina Faso)

- Kundé : une mélodie sur les traces de la paix (Mi amor et Don Sharp/ Burkina Faso)

- Abdoulaye Cissé (Burkina Faso)

- Smockey (Burkina Faso)

- David le combattant (Burkina Faso)

- Awa Nadia (Burkina Faso)

- Duny Yaam et Leekma (Burkina faso)

- Collectif Floband (Floby, Sofiano, Weezy et Yannick/ Burkina Faso)

- Oumou Sangaré (Mali)

- Diblo Dibala (RD Congo)

- Yemi Aladé (Nigéria)

- Mani Bella (Cameroun)

- Eddy Kenzo (Ouganda)

- Papou (Togo)

- Josey (Côte d'Ivoire)

Nominés Kundé 2015

- Kundé d'or : Dez altino, Dicko Fils, Sana Bob

- Kundé du meilleur artiste traditionnel : Bamogo de Nobéré, Habibou Sawadogo, Sanou Dara

- Kuné du meilleur artiste de musique religieuse : Rose Bationo, Serge Bethsaleel, Toussy

- Kundé de la meilleure chanson moderne d'inspiration traditionnelle : Denké denké (Dicko Fils), Nasarsilga (Prince Windemi), Tata (Dez Altino)

- Kundé de l'artiste le plus joué en discothèque : Dicko Fils, Floby, Sofiano

- Kundé du meilleur clip vidéo : Hawa (ATT), Nasar naam (Sana Bob), Yaayaboin (Floby)

- Kundé de la révélation : Cool Team, Rama, Sofiano

- Kundé de l'espoir : Chocci, Rama, Sofiano

- Kundé du meilleur featurin burkinabè : Fo belga mam (Miss Maya feat Salfo), Fourou woro (Biba Ouassin feat Sofiano) Hawa (ATT feat Sissao)

- Kundé du meilleur artiste féminin : Mariah Bissongo, Pamika, Sissao

- Kundé du meilleur artiste étranger vivant au Burkina Faso : Abass Vitalo (Côte d'Ivoire), Barsa1er (Côte d'Ivoire), Weezy (Nigeria)

- Kundé du meilleur artiste de l'Afrique de l'ouest : Bebi Philip (Côte d'Ivoire), Toofan (Togo), Yémi Aladé (Nigéria)

- Kundé du meilleur artiste de l'Afrique centrale : Fally Ipupa (RDC), Mani Bella (Cameroun), Os Detroia (Angola)

- Kundé du meilleur artiste de l'Afrique de l'est : Diamond (Tanzanie), Eddy Kenzo (Ouganda), Jose Chameleone (Ouganda)

- Kundé du meilleur featuring de l'intégration africaine : Dance today (Weezy/ Nigérai feat Floby/ Burkina Faso), La chorale (Barsa1er/ Côte d'Ivoire feat Sofiano/ Burkina Faso), Vivre ensemble (De Batoro/ Burkina Faso feat Soum Bill/ Côte d'Ivoire)

Aïssatou Diallo (stagiaire)
Bonaventure Paré (photos)
Lefaso.net

Modification du code électoral au Burkina : les Etats-Unis se disent préoccupés et appellent à une approche coordonnée, consensuelle et inclusive

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Dans une déclaration émanant de son Département d'Etat, et rendue publique ce 14 avril 2015, les Etats-Unis se sont exprimés sur la situation socio-politique qui prévaut au Burkina.

Ils se disent préoccupés par la modification apportée au code électoral le 7 avril dernier, et qui exclut aux prochaines élections, ceux qui en fin 2014 avaient exprimé leur soutien pour une révision constitutionnelle afin de modifier la limitation des mandats présidentiels.

Pour les Etats-Unis, " les modifications apportées au code paraissent incompatibles avec les principes démocratiques de la liberté d'expression, liberté d'association, et d'élections libres, équitables et pacifiques."

Et de conclure : " Nous exhortons le gouvernement de transition, la société civile et d'autres acteurs qui ont contribuéà la défense de ces principes démocratiques d'utiliser une approche coordonnée, consensuelle et inclusive dans la conduite des élections."

La version originale du communiqué en anglais est à lire ici : http://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2015/04/240695.htm

Adoption du nouveau code électoral : Le CAR applaudit et va mener une campagne d'explication

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Les responsables du Citoyen Africain pour la Renaissance (CAR) ont animé une conférence de presse au cours de laquelle ils se sont prononcés sur la situation nationale encore marquée par l'arrestation des dignitaires du régime déchu, l'adoption du nouveau code électoral. C'était ce mardi 14 avril 2015 à Ouagadougou dans les nouveaux locaux du mouvement, sis au quartier Tanghin.

Le Citoyen Africain pour la Renaissance (CAR) dispose, depuis le 28 mars dernier, d'une nouvelle équipe dirigeante, forte de 25 membres avec à sa tête Hervé Ouattara, président du mouvement. Fait exceptionnel de ce renouvellement de membres de l'instance dirigeante du CAR, la suppression du poste de vice-président. Poste qu'occupait Abraham Badolo dans le précédent bureau et qui est parti, suite à des dissensions internes, créer son propre mouvement, l'Alliance pour la Défense de la Patrie (ADP). Cette suppression du poste de vice-présidence a été voulue, explique-t-on, par les participants à l'Assemblée générale du 28 mars 2015. « Abraham Badolo a été ainsi ramené au rang de simple militant à cause de son comportement, de ses accointances avec des dignitaires de l'ex-majorité», explique Hervé Ouattara. Abraham Badolo lui avait expliqué que son départ du CAR était lié au fait que le CAR avait dévié de son objectif de défense des intérêts du peuple. Là-dessus Hervé Ouattara se veut très rassurant et indique que son mouvement n'a jamais changé de trajectoire. A savoir faire en sorte que les aspirations des populations soient prises en compte dans la gestion des affaires du pays. A l'entendre, cette prise en compte des aspirations du peuple passe aussi par la réussite de la transition en cours. D'où le soutien affiché aux autorités de la transition. Une explication qui ne convainc pas tout le monde. « Pour qui roule le CAR ? », lance un confrère ? « Le CAR ne roule pour personne. Le CAR roule pour lui-même, avec ses chauffeurs, ses techniciens », réplique Hervé Ouattara. A ceux qui le soupçonnent de rouler pour le MPP, Hervé laisse entendre qu'il ne travaille pas pour l'instant pour ce parti. Et que le jour où il décidera de soutenir le MPP, il le fera au grand jour, au vu et au su de tout le monde. « Le jour où je le déciderai, je me ferai confectionner un grand boubou et des chaussures estampillées MPP », a- t- il dit.

« A cause de fesses, DSK a été exclu d'une présidentielle en France, et ici avec des morts on ne peut pas…. »

La présente conférence de presse a été par ailleurs une occasion pour les responsables du CAR de se prononcer sur l'actualité politique encore alimentée par l'adoption du code électoral ou l'arrestation des ex-dignitaires du régime Compaoré. Le CAR applaudit l'adoption de ce nouveau code et va mener une campagne d'information des populations. Ce nouveau code électoral, àécouter Hervé Ouattara, répond aux aspirations du peuple après l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. C'est pourquoi, il dit ne pas comprendre l'attitude de certains membres de la communauté internationale qui menaceraient de ne pas financer les élections parce que le code est exclusif. « Ils peuvent garder leur agent. Même si on va cotiser pour organiser les élections, on va le faire ». En outre le président du CAR est indigné lorsqu'on parle d'exclusion de dignitaires du régime déchu des élections à venir. « A cause de fesses, Dominique Strauss Kahn a été exclu d'une présidentielle en France. Et ici même avec des morts, on ne peut pas exclure quelqu'un des élections ». Pour ce qui est des arrestations, Hervé Ouattara et ses camarades ne trouvent rien à redire. Pour eux, c'est tout à fait justifié. Et Hervé de confier : « Si on ne les arrêtait pas. C'est nous-mêmes qui allions les arrêter dans la rue ».

Grégoire B. Bazié
Lefaso.net

Transition : La sous-commission vérité, justice et réconciliation a reçu les conseils du Cardinal Philipe Ouédraogo

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Mercredi 15 avril, la sous-commission vérité, justice et réconciliation composée de sept (7) membres a rendu visite au cardinal Philipe Ouédraogo. Une première sortie dont l'objectif était de solliciter les conseils de l'éminence sur la situation nationale qui prévaut.

La délégation était conduite par sa présidente Ariane Lucienne Zoma, par ailleurs, première vice-présidente de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR). Au nombre de sept, leur première sortie a été d'aller solliciter les « précieux » conseils du cardinal Philipe Ouédraogo. Des échanges de près d'une heure au cours desquels, l'éminence n'a pas tari en conseils, selon la Présidente de la sous-commission. « Nous avons voulu solliciter les conseils de son éminence afin de nous éclairer sur la situation nationale qui prévaut. Nous avons également sollicité ses prières pour une meilleure réussite de la mission à nous confiée », a déclaré Ariane Lucienne Zoma, à sa sortie d'audience. A l'entendre, le Cardinal a prodigué beaucoup de conseils, mais, dit-elle : « ce que nous devons retenir pour le compte de la sous-commission est cette invite à l'endroit de tous les Burkinabèàêtre tolérants et à apporter leur pierre contributive ». Le Burkina, a-t-elle poursuivi, est aujourd'hui un pays en proie avec lui-même et il appartient à chaque Burkinabè d'apporter sa part contributive, à donner son opinion à travers le dialogue dans la tolérance, dans la recherche de la vérité avec le sentiment d'appartenir à la même Nation. Pour la présidente de la sous-commission, vérité, justice et réconciliation, les Burkinabè doivent œuvrer dans l'esprit de solidarité dans le souci de préservation du bien commun tout en ayant des égards vis-à-vis des plus pauvres. « Nous devons tous avoir le souci pour un devenir meilleur de notre pays », exhorte-t-elle. Le pays des hommes intègres n'a certes pas été en guerre, mais, soutient Lucienne Zoma, le tissu social a été fracturé. En effet, rappelle-t-elle : « Le Burkina dans son histoire récente a connu des pertes en vies humaines. Cela reste toujours à déplorer. C'est pourquoi, il nous faut nécessairement faire une halte pour réfléchir ensemble afin de dégager des pistes pour que plus jamais nous n'ayons pas à revivre ce qui s'est passé en octobre 2014 ». Pour ce qui est de la question du nouveau code électoral voté le 7 avril par le Conseil national de la Transition et qui divise déjà le peuple, Ariane Lucienne Zoma, a confié qu'elle sera reversée en discussion au niveau de la commission. D'autres rencontres avec les notabilités coutumières et religieuses des autres confessions sont en vue, selon la Présidente de la sous-commission vérité, justice et réconciliation.

Bassératou KINDO
Lefaso.net

Transition : Les membres du gouvernement ont déclaré leurs biens

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Dans le numéro spécial du 13 avril 2015 du Journal officiel du Burkina Faso, il est donné aux Burkinabè de prendre connaissance de la Déclaration sur l'honneur de la liste des biens du Président du Faso, des membres du gouvernement et du Secrétaire Général du Gouvernement et du Conseil des ministres.

A travers cette déclaration, le gouvernement répond à une des attentes fortes des Burkinabè, conformément aux dispositions de la Charte de la Transition.

En effet, selon la Charte, le président du Conseil constitutionnel reçoit la déclaration écrite des biens du Président de la transition ainsi que ceux de l'ensemble des membres des organes de transition, à l'entrée et à la fin de leurs fonctions. Laquelle déclaration est ensuite publiée au Journal officiel.

Le gouvernement voudrait, une fois de plus, réaffirmer son attachement au respect des valeurs démocratiques et à la gestion transparente et équitable des affaires publiques.

Au lendemain de l'insurrection populaire qui a vu la fin du régime de Blaise Compaoré, le Burkina Faso s'est résolument engagé dans la construction d'un véritable Etat de droit. Cela passe, nécessairement, par le respect des dispositions de la charte de la transition.

C'est pourquoi, depuis l'avènement de la transition, le gouvernement s'est toujours conforméà sa feuille de route et voudrait, de ce fait, rassurer le peuple burkinabè qu'il ne manquera pas de respecter ses engagements afin de répondre à ses aspirations.

Le Service d'information du Gouvernement


Protestations contre le code électoral : Le CDP et ses alliés optent pour la voie judiciaire

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Au cours d'une conférence de presse animée ce mercredi 15 avril 2015 à Ouagadougou, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et plusieurs autres partis de l'ex-majorité ont affirmé avoir déporté leur opposition au code électoral révisé, sur le terrain judiciaire.

Ils sont neuf, les partis politiques membres du cadre dénommé« Appel à la mobilisation patriotique pour une Transition inclusive et démocratique ». Il s'agit de l'ADF/RDA, de L'Autre Burkina PSR, du RDEBF, du RDF, du RSR, de l'ODT, de l'UBN, de l'UNDD, et bien sûr, du CDP. C'est du moins cette liste de partis qui ressort de la déclaration liminaire lue par Léonce Konéà l'occasion de la conférence de presse du jour.
Ces partis, estimant que le code électoral révisé viole - en ce qu'il prévoit l'inéligibilité des personnalités ayant soutenu le projet de modification de l'article 37 de la Constitution - plusieurs textes internationaux liant le Burkina Faso, ont entrepris d'ester en justice. En effet, précise Léonce Koné s'associant ses ‘'camarades'', « nous avons déposé un recours contre la révision du Code Electoral devant le Conseil Constitutionnel ».
De cette haute instance juridictionnelle interne, les pourfendeurs du Code électoral disent attendre la constatation de violation de « la Constitution du Burkina », de la « Charte des Nations-Unies », de la « Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance », de la « Charte constitutive de l'Union Africaine », du « Protocole relatif à la création du Conseil de Paix et de Sécurité et l'Union Africaine », et du « Protocole sur la Démocratie et la bonne gouvernance de la CEDEAO ». Mais Léonce Koné et ses ‘'camarades'' ne précisent pas les dispositions qu'ils trouvent être violées dans ces textes.

Bientôt, un recours devant la Cour de Justice de la CEDEAO

Déjà, annoncent-ils également, « nous déposerons un recours devant la Cour de Justice de la CEDEAO ». Et ce, « parallèlement »à la « démarche » engagée devant le Conseil constitutionnel, mais aussi en « tenant compte du calendrier électoral ». A en croire Léonce Koné, il n'est pas besoin d'épuiser les voies de recours internes avant de saisir cette juridiction communautaire.
En effet, pour saisir valablement une juridiction supranationale comme la Cour de la CEDEAO, il est de principe qu'il faut au préalable avoir fait juger par toutes les juridictions internes ayant compétence à connaître du grief en cause, et que la décision de l'instance suprême de ces juridictions soit insatisfaisante. Et cela n'est pas ‘'sacrifiable'' sur l'autel de la possibilité reconnus aux particuliers d'intenter des recours devant la Cour de justice de la CEDEAO pour demander la cessation de violations de l'homme ou le redressement de leurs droits.
En attendant, les neuf partis ainsi affichés contre le Code électoral disent inviter les leurs qu'ils ont désignés pour siéger au Conseil national de la Transition (CNT), à« suspendre leur participation aux activités » de cette instance législative, en termes d'actions de protestation. Ce qui, selon Léonce Koné, consisterait pour ces députés, à« se retirer ostensiblement des séances plénières de cette assemblée, après l'appel de leurs noms ». Du reste, ces partis disent avoir opté de « laisser » aux députés concernés, « la latitude de manifester cette protestation par les initiatives concertées qu'ils jugeront appropriées, en fonction des pratiques parlementaires en cours au CNT ».

La demande d'extradition de Blaise Compaoré« n'aura aucune suite »

Comme il fallait s'y attendre, les récentes arrestations, notamment d'ex-ministres, députés et maires, ont été déplorées au cours de cette conférence de presse. Pour Léonce Koné et ses ‘'camarades'', il s'agit « d'arrestations politiques » dont le « but évident est de déstabiliser » leurs partis. A en croire M. Koné, des anciens ministres arrêtés ont subi « des traitements dégradants ». L'ordre leur a été intimé, foi de Léonce Koné, « de dormir à même le sol », « de s'assoir par terre ». Ce qui, selon lui, est « humiliant et dégradant ».
Répondant à une question relative à la demande d'extradition émise par le Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP) dans le cadre d'une action en justice à l'encontre de l'ex-président Blaise Compaoré, Léonce Koné a indiqué voir en cette demande, « une déclaration pour amuser la galerie ». Une « déclaration » qui, précise-t-il, « n'aura aucune suite » ; Blaise Compaoré bénéficiant d'une « amnistie ». Et d'ajouter, « Je ne vois pas pour quel chef d'accusation on peut extrader le président Compaoré».

Fulbert Paré
Lefaso.net

Ethique en politique : Etienne Traoré partage le point de vue de Abdoul Karim Sango

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Je partage totalement cette intervention aux noms de : L'éthique en politique ; La non tropicalisation de la démocratie comme le pratiquent nombre d'autocrates africains ; La nécessité des sanctions contre des coupables de fautes politiques graves contre la démocratie ( ex : tentative de tripatouillage de la Constitution).

La fidélité aux mémoires de nos dizaines de martyrs ; La non banalisation, encore moins la négation de l'importance historique radicale de l'insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014, pour refondre la démocratie ; Le respect et l'application des textes de l'Union Africaine ratifiés par notre pays en matières de démocratie et d'inéligibilité ;

Le droit d'initiative politique de notre peuple conformément à ses aspirations ( Montesquieu parlait ainsi de " l'esprit général des peuples"), droit qui doit être compris et respecté par tous ceux qui veulent promouvoir la démocratie dans notre pays ; Les attentes légitimes d'autres peuples africains qui veulent comme le nôtre, s'émanciper de régimes patrimoniaux, dynastiques, peuples qui ne voudraient pas, à juste titre, voir notre révolution être victime d'une contre- révolution que souhaitent plutôt les tripatouilleurs de Constitutions sur notre Continent.

En tout état de cause, moi je continue d'appeler notre peuple, particulièrement dans sa fraction jeune, à défendre les valeurs et les acquis de notre insurrection que certains veulent remettre en cause aujourd'hui en évoquant une inclusion mal comprise et en cachant mal leur désir de vengeance par TOUS LES MOYENS dont les élections (dont ils prévoient la contestation des résultats) ne constituent qu'une pièce de la stratégie .

Ce négationnisme est injuste, cynique et totalement insupportable. Apprêtons- nous à le démontrer éventuellement face aux criminels d'hier et à la " Communauté Internationale" (notre soutien stratégique), laquelle nous comprendra. Grand merci et bravo au petit frère SANGO. Dieu protège les hommes de bonne volonté au Burkina Faso. Des forces diaboliques y feront du mal. Mais croyez avec moi, ces forces échoueront. Mais pour ce faire appliquons ce juste adage : " Aides toi et Dieu t'aidera ! ".

Etienne Traoré

Alif Naaba : Dix ans de vie artistique, dix ans de lauriers …ça se célèbre !

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Voilà dix ans que l'artiste, Alif Naaba, a entamé sa carrière musicale. A l'actif de cette décennie artistique, quatre albums et plusieurs initiatives assimilées. Un parcours qui mérite bien d'être magnifié et, l'artiste entend, effectivement, le marquer d'une pierre blanche à travers deux grands concerts à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. L'information a été dévoilée au cours d'une conférence de presse dans la soirée du lundi, 13 avril 2015 à Ouagadougou.

Aux grands évènements, les grandes participations ! Et cet important évènement marquant la vie de l'artiste a pour parrain, A'Salfo du groupe Magic System et Youssou N'Dour, invité d'honneur. Deux grosses figures de la musique mondiale qui fouleront le sol burkinabè respectivement le jeudi, 16 avril à 14 heures et mercredi, 15 avril à 16h30. Aux côtés de chacune de ces stars, une importante délégation pour célébrer ces dix années de vie musicale, riche de quatre albums et plusieurs dizaines de milliers d'œuvres vendues sur supports et en numérique (en ligne), de participations à de grands festivals à travers le monde, de distinction, etc.
« En dix ans, on m'a beaucoup donné. On m'a donné tant de choses àécrire, des changements dans la vie. Ce n'est pas un anniversaire où nous allons couper un gâteau mais, le gâteau sera les titres que nous allons parcourir. Un arrêt pour marquer mes reconnaissances à tous mes fans, aux mélomanes et à l'ensemble des partenaires institutionnels », campe le « Prince aux pieds nus », Alif Naaba. Insistant sur l'importance de marquer cet arrêt de reconnaissance au public qui l'a adopté et hisséà ce stade.
Pour cela, deux grands concerts vont être offerts pour marquer cette célébration. Le 17 avril à la Maison du Peuple, à Ouagadougou, et le 18 avril au Théâtre de l'Amitiéà Bobo-Dioulasso à partir de 20 heures. Le prix d'entrée est de 1000 FCFA. « L'idée, c'est de créer un spectacle et ces lieux seront donc parés des couleurs de l'évènement pour donner un autre décor… C'est un spectacle, pas seulement dans le sens musical, mais également dans le sens ‘'théâtral'' avec des mises en scènes », explique Daouda Sané du staff. Il s'agira donc, souligne-t-il, de faire vivre aux fans, des moments inoubliables.
Pour ces deux grands concerts, Alif Naaba sera accompagné par plusieurs artistes de renom. Et pour éviter des bousculades et autres désagréments, les organisateurs ouvrent la vente des tickets dès jeudi, 16 avril au restaurant L'Eau Vive, à la radio nostalgie (et le jour-j sur les lieux) au prix de 2 000 F CFA.

A'Salfo et Youssou N'Dour, dans la vie artistique d'Alif Naaba

Le choix des deux artistes, A'Salfo et Youssou N'Dour n'est pas le fait d'un hasard, note-t-on. Pour le « Prince aux pieds nus », A'Salfo est un ami de « galère » ; des moments difficiles sur lesquels il n'a pas manqué d'ouvrir quelques lucarnes. Au-delà du ‘'devoir'' de fraternité, c'est aussi une marque de reconnaissance envers un ami, apprend-on de ses propos. En ce qui concerne Youssou N'Dour, c'est avec passion qu'il parle de ses titres qui, explique-t-il, ont bercé son enfance et nourri son inspiration artistique. « Ma philosophie de musique est inspirée de cet artiste », a confié le « Prince aux pieds nus », égrenant les valeurs qu'il retient de l'artiste. Outre cela, Alif Naaba a la conviction qu'à travers cette présence de Youssou N'Dour, ministre conseiller à la Présidence de la République Sénégalaise, par ailleurs patron d'un grand groupe de presse, c'est la culture burkinabè toute entière qui pourrait tirer profit.

La légende ne fait que commencer !

Tel un vin qui se bonifie au fil du temps, Alif Naaba est en train d'amorcer une ascendance dans sa carrière. Plus connu sur l'échiquier international que dans son propre pays, Alif Naaba se voit obliger d'assumer sa grandeur artistique. Avec en sus, un style musical dont il est le seul à détenir le secret. Imperturbable, malgré la traite des genres musicaux du moment. « Impressionnant de maturité, Alif Naaba a, lui, égayé avec une aisance déconcertante le public, prouvant qu'il avait l'habitude non seulement du live mais surtout des grands festivals. Alif Naaba, c'est incontestablement l'une des belles satisfactions de ce Femua 6 », retient-on encore des commentaires de la presse ivoirienne, lors de son passage à l'un des plus grands festivals, Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo (FEMUA). On retiendra encore qu'il fut l'artiste qui a fait ‘'pleurer'' le public rwandais lors de sa série de spectacles dans ce pays. On se souviendra, toujours sur ce passage dans ce pays, qu'il a composé la musique qui célèbre le 15e anniversaire du génocide, dans la pièce « Nguwino Ubeho ».
Après avoir conquis les scènes des différentes contrées du monde, Alif Naaba a, en ligne de mire, la seule partie qui lui reste : l'Amérique Latine. Et il y tient. Dans cette perspective, il a déjà son agenda de tournée globale qui va le conduire en France, en Suisse et en Amérique Latine en 2016.
L'artiste prépare également pour 2016, la sortie de son 5ème album qui sera précédé, d'ici à juin 2015, d'un « single ».
En perspectives également, des Duos avec de grosses pointures de la musique nigériane et burkinabè.

Alif Naaba, le social

Alif Naaba, c'est également un engagement pour la cause sociale. Ainsi, après l'Orphelinat Sainte Thérèse de l'enfant Jésus de Loumbila (il est l'ambassadeur de bonne volonté), Noura Mohamed Kaboré (son nom à l'état civil), s'engage désormais sur les questions relatives au climat. Le contenu de ce combat qu'il mènera à l'échelle internationale, ficelé en France, sera dévoilé en mai prochain.
Une vie artistique qui mérite donc d'être célébrée pour cet ambassadeur de la culture burkinabè. Une vision soutenue par le Groupe DIACFA, spécialisée dans la distribution et la réparation des véhicules des grandes marques au Burkina et intervenant également dans les Matériaux, la Librairie, les Accessoires et le « High-Tech ». Pour le responsable marketing et communication dudit groupe, Pierre Bécherie, ce soutien entre dans la politique d'accompagnement à la culture burkinabè, la musique en particulier. « Et DIACFA est sensible, particulièrement, à la qualité artistique de Alif Naaba », indique M. Bécherie.
Plusieurs autres soutiens, à l'image de la compagnie Air Burkina (déplacement des invités) et Seydoni Productions (en sons et en lumière) s'associent à l'évènement pour témoigner à l'artiste, tout son mérite.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

Encadré :
Les quatre albums de l'artiste et quelques distinctions :

- 2003 : « Regard Métis », Kundé du meilleur artiste de la diaspora en 2004
- 2005 : « Foo », Kundé de la meilleure chanson francophone
- 2009 : « Wakat » et est désigné Meilleur artiste de l'année 2010 par le quotidien L'Observateur Paalga
-2013 : « Yiki » et est consacré Kundé d'Or 2014.

- 2011 : Chevalier de l'Ordre avec agrafe arts et lettres du Burkina Faso
- 2012 : lauréat de "Visa pour la Création" du Ministère français des Affaires Etrangères et de l'Institut Français de Ouagadougou.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

La Banque Mondiale accorde un appui budgétaire de 61 milliards de FCFA au Burkina Faso

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Le Ministre de l'Economie et des Finances du Burkina Faso, Monsieur Jean Gustave SANON, et le Directeur des Opérations de la Région Afrique de l'Ouest de la Banque Mondiale, Monsieur Ousmane DIAGANA, ont procédé, le mercredi 15 avril 2015 au siège de la Banque Mondiale à Washington D.C aux Etats-Unis d'Amérique, à la signature de deux accords de financement sous forme d'appui budgétaire général d'un montant global de cent millions (100 000 000) de dollars US, soit environ soixante un milliards (61 000 000 000) de FCFA.

La signature de ces deux accords de financement est intervenue en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque Mondiale qui se tiennent du 14 au 21 avril 2015, à laquelle le Ministre Jean Gustave SANON, Gouverneur de la Banque, conduit la délégation du Burkina.

A travers ces accords, la Banque Mondiale entend soutenir le Gouvernement du Burkina Faso dans ses efforts d'une part, d'intensification de la lutte contre la pauvreté et d'autre part, de maintien de l'élan des reformes mises en œuvre en matière de gestion des finances publiques, de création d'emploi et de renforcement de la résilience.

La cérémonie de signature des accords a été l'occasion pour le directeur des opérations de la Région Afrique de l'Ouest de la Banque Mondiale, Monsieur Ousmane DIAGANA, d'indiquer que ces appuis viennent en soutien au programme de reformes du Gouvernement en lui permettant de consolider les reformes précédentes dans le secteur du coton, du commerce, des transports, la gestion des finances publiques et la transparence dans les industries extractives. L'objectif du programme, a-t-il enfin souligné, est de réduire les coûts dans l'agriculture et les transports, améliorer la transparence et la redevabilité dans la mobilisation et la gestion des ressources publiques et atténuer la vulnérabilité du pays aux chocs.

Le Ministre Jean Gustave SANON a, dans son intervention, témoigné sa gratitude à l'endroit du conseil d'administration du groupe de la Banque Mondiale et particulièrement au directeur des opérations de la Région Afrique de l'Ouest, Monsieur Ousmane Diagana, à toutes les équipes de l'institution à Washington, à Abidjan et à Ouagadougou pour leur sens élevé d'écoute aux sollicitudes du Gouvernement de transition, qui s'est traduite par une augmentation du montant de l'opération qui a été porté de 70 millions à 100 millions de dollars US.

Ce montant représente ainsi, plus de 40% de l'ensemble des appuis budgétaires attendus au cours de l'année 2015. Le Ministre a enfin assuré aux autorités de la Banque Mondiale que le Gouvernement de transition reste déterminéà poursuivre les efforts dans la mise en œuvre des reformes en vue de l'atteinte des objectifs communs et pour le bonheur des populations du Burkina Faso.

Pierre WAONGO
Attaché de presse
Ambassade du Burkina Faso/Washington, D.C

Décès de Marie N'DIAYE épouse DIARI : Faire-part et remerciements

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Bientôt un an.
1er Mai 2014 au 17 avril 2015
Job 1-21
L'Eternel a donné l'Eternel a repris ; que le nom de l'Eternel sois béni !

Adari Adjima le chef de famille à Fada
DIARI Taladi KOUMA, oncle à Kamboinsin

LES FILS ET FILLES
DIARI Pierre Blaise Directeur de l'Agence Immobilière du Burkina (A.I.B) à Ouagadougou
DIARI Jean Albert à Fada
DIARI Emile à New-York USA)
DIARI Elisabeth à la division fiscale à Fada N'GOURMA
DIARI Alain Marco aux impôts (DCI Baskuy, Nord )
DIARI Eva à Fada N'Gourma
Madame ZOUNDI née DIARI Michou à Ouagadougou
Madame THIOMBIANO née DIARI Nathalie à Ouagadougou
DIARI : Ismaël, Marie Thérèse, Roland, Alice, Sylvie, Christian, Denise, Ivette, Raoul , Nicolas et Emmanuel.

A l'occasion du 1er anniversaire de son décès
LES GRANDES FAMILLES
Adiari, Diari, N'Diaye, Dahari, Dahani, Yoni et Traoré
A Fada N'Gourma, Ouagadougou, Kamboinsin, Etats-Unis D'Amérique, Dakar.
LES FAMILLES ALLIEES
Doussa, Fani, Sani, Ouattara, Bazongo, Zougmoré, Traoré, Koidima, Yaméogo, Goula, Zoundi, Thiombano

Vous font part des funérailles Chrétiennes, les 17 (veillée) le 18 (messe) avril 2015 à l'Eglise de Saint Camille

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